supply chain magazine n° 71 - 01/02/2013 - 1 · nancement adaptés. « dans 80 %% des cas, je i...
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TrieurDistrisort
Systèmesde tri
Systèmesde tri
Desméthodessouvent
complémentairesLestrieursautomatisésonttoujours le ventenpoupe.Cross-Belt ,TiltTray ,
BombBay.. .ontleurplaceplusquejamaisdanslesentrepôts . Lesdernièresinnovationsen
la matière le prouvent .Néanmoins
,
lesméthodesde tri
manuellesnefontpaspâlefigure et restentparfoistrèsadaptées ,
notammentausecteurdue-commerce.
1 peutêtrephysique (
manuel,
mécanisé,
automatisé)
ouinformatique.. . Dequi s' agit-il ? Dutri ! Lessystèmesde
tri fontintuitivementpenser auxmachinesde
tri automatisées . Et
pourtant,
le tri enentrepôtneserésumepasqu' à
cela... « Quelquesoit le typedecommande ou
d
' activité,
on a toujoursbesoindetrier.C' est
inhérent à l
' activitémêmedela logistiqueen
entrepôt,
enparticulierde la préparationdecommandes.Il
y
a 10ans,
l
' alternative tri automatisé/
manuelexistaitdéjà . Aujourd
' hui,
lesdeuxsontsouventmélangés et font l
'
objetdecombinaisons »
,
observeLucMarcus
,
DirecteurGénéralducabinetLMC.FrançoisRochet
,
PDG d
'
Agenoria , segmente letri
physique entroiscatégories : manuel,
semi-manuelet automatisé . « Le tri manuelconsiste à préleverunarticledans le picking et à le triersoit à
l
'
aided
' unchariotdepréparationmulti-canal( pickand
sort)
,
trèsefficace sil
'
implantationestcorrectement
optimisée ,
soiteneffectuantuneramasseglobalepuisun tri . Laméthodesemi-manuelleconsiste
à
utiliserparexempleunconvoyeur à gares . Lecartonestamenédansunezonedepréparationdanslaquellesetrouveundesarticles à prélever. Lescommandessonttriéesinformatiquementmais c' estl
'
opérateurquidépose le produitdansle carton.
Enfin ,
lesmachinesde tri existentmaisnesejustifiantqu' à partir d
' uncertainniveau d
' activité »
,
explique-t-il.
Sansoublier l
'
informatique...Le tri informatique , tropsouventnégligé ,
estunautremoyen .
Lesentreprisesontinsuffisammentconsciencedesonimportance et omettent d
'
optimiser la préparationpardesmoteurs d
' ordon
N° et date de parution : 71 - 01/02/2013Diffusion : 10530Périodicité : MensuelSupplyCh3_71_4_1.pdfSite Web : http://www.supplychainmagazine.fr
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nancementadaptés . «Dans80%%descas
,
je I
textile,
de la pharmacie (
vialesgrossistes / répardemande à mesclientsdemefournirun
portefeuille decommandesque j'
étudieminutieusement
afindetrouverunmoyen d
'
optimiserinformatiquement avantde le fairephysiquement .
Pourdela préparationmulti-commandes
,
il estintéressant
d
' utiliserdesalgorithmesmultiplesafindemaximiser
la performance (
ex : laredondance
articlespourregrouper lescommandes danslesquelles setrouventlesmêmesarticles
)
»
, justifieFrançoisRochet . Lefrein ? LesWMS
(
Warehouse
ManagementSystem ) conçushistoriquement dansunelogiquede« BtoB »
et offrantundegrédematuritéenmatièredeBtoCencore insuffisant.«
Il faudraitquelesWMSdeviennent trèssoupleset capablesdetrierlescommandes suivantdescritèresvariés et adaptés à la situation
(
ex :l
'
ordonnancementseradifférent le matinde la findela journée )
. Demême,
il faudraimplanter lesproduitspouroptimiser le picking . Jeconsidèrequ'aucunoutildumarchéne le proposeactuellement »
,
avanceFrançoisRochet.
LestrieursétendentleurterraindejeuPetittour d
' horizondessecteursd
' activitélesplusavancésenmatièrede tri physique .
Lamessagerie a
étéprécurseurdanscedomaineenraisondesvolumestraités . « Le tri
automatisédans la
messagerieestplusutilisépourorienterlescolisquepourlesréconcilier »
, préciseEdouardStaniczek,
ConsultantManagerchezElcimaïConseil .Selon
AnneMourlevat,
SalesEngineerchezBeumerGroupFrance
,
« avec l
'
explosiondesvolumesdue-commerce
,
la messageriecontinue à s'
automatiserdeplusenplus »
.Lessecteursde la
VAD,
du
titeurs) ,
des livres et desproduitsculturelsonttraditionnellement untaux d
'
équipementélevéenmachinesde
tri . « Lessecteursde la
parapharmacie,
de la cosmétique et de la bijouterie y
viennent
également »
,
constateClaudeMis, Responsable du
développementpour laFrancedeDistrisort .
Enoutre
,
l
' utilisationdessystèmesde triévolue.
«
Il
y
a quelquesannées,
le tri étaitenfindechaîne
(
commeavec la messagerie )
, uniquementà l
'
expédition . Actuellement,
le tri remonteenamontde la ligneauniveaude la préparationdecommandes et de la réception »
,
déclareLucMarcus . « Nossystèmesde tri
sontutiliséspourgérerde la préparation decommandes
,
desexpéditions ,
desretours et desactivitésdecross-docking »
,
approuveAnneMourlevat. Depuisdéjà
longtemps ,
leszonesd
'
expéditionsontdotéesdepeignesde tri avecdesbifurcationspartransporteurouparmagasin .
«Il existemaintenantdescas
detrieurdecolis à la réception .Celaestjudicieux
lorsque l
' ondéchargedesconteneursdecolisenvrac et que l
'
onsouhaitelesrangerenstockparréférence »
, évoqueEdouardStaniczek . A la
réception,
lestrieurspermettentégalementdeséparerlesflux « cross-dock » dureste . Lesecteurdulivreutilisequant à luidepuisfortlongtempsdestrieurspourgérersesretours
. Uneapplicationactuellement à l
'
étudedans le domainedutextile.
L
' e-commercerebatlescartesSansoublier l
' e-commerce,
transverse à touslessecteurs
,
dontlesbesoinsenmatièrede tri sedistinguentfortement.. . Il requiertdestrissuccessifs.
Lescombinaisonspeuventêtreintégralement
?
LucMarcus,
DirecteurGénéralducabinetLMC
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FrançoisRochet
,
PDG d
'
Agenoria
!
,
EdouardStaniczek
,
Consultant
ManagerchezElcimaiConseil
Systèmesde tri
manuellesouhybrides .Engénéral , lorsqu'une
entreprise ,
dotéed
' untrieur,
selancedansl
' e-commerce,
elleconsidèrelesachatswebcommeunesortiedemagasin . Lasortiedédiéeaue-commerceestensuite triéemanuellementparunopérateurdanslesalvéoles d
' unruchier.« Dessystèmeshybridessontsouventutiliséspour
l
' e-commerceavecdesmachinesautomatiquesenpré-tripuisun tri secondairemanuel
,
avecuneventilationparcommandeenutilisantdescasierssur
le mêmemodèleque la Poste.Lesopérateurs
sontassistés . Ilsscannent l
' articleavecunterminale RFquileurditoùdéposer le produit . Unsystèmedeput-to-lightestégalementpossible »
,
détailleEdouardStaniczek . Lesmachinesdetri ne
disposantpas d
' unecapacitéinfiniededirections,
il estinenvisageable detraiteruniquementavecelle l
'
intégralitéde la préparationdecommandes.Uneétapede tri manueldans la fouléeesttoujoursnécessaire
(
voirprocessdevente-privee.compage48
)
. Leprincipedu tri successifdansdescasierssedéveloppedoncbeaucoup avec l
'
essordue-commerce . Le100%%manuelresteunesituationcourantedanscedomaine d
' activité,
enparticulierchezles « pureplayers » detaillemodesteoùlestrieurssontrares
. Uneramasseglobalemanuellepuisunouplusieurs trisenalvéoles.L4Epsilon a développéunesolutionclefsenmainpourgérerfinement le tri successifmanuel.Komotoen a faitdemême
(
voirpages93et 94
).
LestrieurstraditionnelsVenons-enauxmachinesde tri . Lepousseur (
égalementappeléPushTray )
estunesortederâteauquipousse la piècevers l
' extérieur . « Nouscommercialisonsunpousseurélectrique ( pouruntraitement sanschocduproduit et uneutilisationsilencieuse
) capable d
' atteindreunecadencede2.500colis
/
h . Nousenproposonsplusieurstypes : standard
( capable detraiterdescaisses600x400mm
)
oupourtraiterdescolisdetailleplusimportante (
1 ,50 m delong )
»
, indiqueEmmanuelPerez
, ResponsableDéveloppementchezFivesCinetic . Distrisortproposeégalementdepuisdeuxansun « PushTray » nouvellegénération .
«
Il peuttrierdespiècesunitairesoudescartons
(
d
' unsachet à uncolisde15kg 1
)
. Il estdoncextrêmementpolyvalent »
,
affirmeClaudeMis
. LePopUpestaussiunebonnealternative.« Avec le PopUp ( petitsgaletsqui s' oriententà 45degrés )
,
onpeuttraiterentre2.500 et
4.500colis/
h.
Il peutêtreutilisécommetrieurd
'
expéditionoudepréparationdecoliscompletsparmassification . Danscederniercas
, chaquesortiecorrespond à unecommandeou à unhubtransport . NousenavonsuneillustrationcheznotreclientTéléachat . De la mêmemanièrequepour le pousseur,
noussommescapablesde
',1
g
ere
l
'
adapter à la tailledesproduitsdenosclients »
,
expliqueEmmanuelPerez . Lecoût d
' unPopUpestsupérieur à celui d
' unpousseurdonctantquela cadence le permet ,
mieuxvautopterpourle second
! LeShoeSorter(
trieur à sabots)
a
toujours la cote . Rappelonsqu' ils' agit d
' unconvoyeur à tapissurlequel ,
selon la directionquedoitprendre le colis
, peuventcoulisserà
droiteou à gaucheplusieurssabots . Utilisépourtraiterdescolis
(
dedimensionstrèsvariables) ,
il
fonctionneà descadencesde4.000-8.000 colis
/
h.
« Nousavonsréindustrialisénotretrieur à saboten2011
( baptiséTrisortSDX)
. Nous l
'
avonsrenduplusperformant ,
moinsbruyant et moinsconsommateur d
'
énergie . Endécembre 2011,
cettenouvelle générationdetrieur a étéchoisieparUnitedAirlinespoursoncentredetraitementdufretexpress (
colis et documents) implantésur l
'
aéroportdeChicago (
O' HareInternationalAirport)
auxUSA »
,
seféliciteEmmanuelPerez.
LestrieurshautecadenceLeBombBaySorterestadaptéautraitementdespiècesunitaires
,
enparticulierdanslesdomainesdutextile
(à plat),
dulivreet
dudisque . Cettemachinevieillede20ans
a encoredebeauxjoursdevantelle . Saprincipalecontrainte ? Une limitedepoids et devolume . LeCrossBelt
(
carrouselconstituédeplateauxéquipésdetapisperpendiculairesausensdemarchequiéjectent la piècesur le côté
)
etle TiltTray ( appeléaussi
«ailesdemouettes »
,
lesplateaux s' inclinentfaisantainsitomberlesobjetsdansdesgoulottes ) peuventatteindredescadencesde8.000
à 9.000pièces /
h . LeCrossBeltmanipulela chargemoinsbrutalementque le TiltTraypuisqu' il l
'
accompagneaumomentdesonéjection.Néanmoins
,
soncoûtestsouventplusélevé .« Nous
proposonscesdeuxsystèmesde tri enboucle.Ils
traitentaussibiende la pièceunitairequeducolis.LeCrossBelt a actuellement la préférence denos
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clients,
notammentparceque le déchargement estextrêmementprécis . liseprêtedoncmieuxautraitementdesproduits fragiles . Lesdeuxont la
même
capacitédetraitement,
de6.000 à 40.000colis/
h.
(
avecplusieurstrieurs)
et tolèrentlesmêmesdimensionsproduits »
, complèteAnneMourlevat.ChezFivesCinetic
,
le CrossBeltestunemarquedefabrique . « Noussommes la premièresociété à
avoirdéveloppé et misenplaceunCrossBelt il
y
a
30ans . Ils' agit d
' unevéritable technologie de tri
actifpourpiloter etmaîtriser l
'
injection et l
'
éjectiondescharges . Nousenavonsimplanté1.000dans le
monde(
dont21enFrance)
. Nousdisposons d
'
installationsfonctionnant à plusde20.000pièces/
h.
etsommesentrain d
'
équiperles 3Suisses
enFranceavecuneinstallationquitraitera15-17.000pièces /
h .
»
, témoigneEmmanuelPerez.
Desnouveautéssur lemarché
Voilaquedepuismoinsdedeuxansestapparuesur le
marché françaisuneinnovationquifaitbeaucoupparler d
' elle...
Il s' agitdutrieur «
D?rkopp-Matrix »
( rappelonsqueD?rkopp a étérachetéeparKnapp )
.Cettemachineestcapablede
trierdescintres( pourdutextilesuspendu )
à
l
' unité et deréconcilierlescommandes . Celles-cisortentalorspièceparpiècedans
l
' ordrerequis et seprésententainsiauxpostes d
'
emballage.Cettepetitemerveilletechnologique estimplantable enhauteur
(
aumoins le convoyeur )
. Elleminimisedonc l
' encombrementausol .
Sacapacité ? Jusqu' à
5.000pièces /
h .Outre le suspendu ,
unsystèmedepochettes (
toutes
équipéesdepucesRH )
)
luipermetdegérer n' importequeltyped
' article .« Toutcequientredans
lesdimensionsde la pochettepeutêtretraité
(
38cmdelarge x
50cmdehaut x 15cm d
'
épais,seur)
»
, souligneFranckBrottes,
à DirigeantdeCMC( quidistribue
D?rkoppenFrance et auMaghreb )
.Et d
'
ajouter :
« Laparticularitédecettemachineest l
'
absencedenotiondeportedesortie . Letri sedérouledefaçonséquentielleentroisétapes . Cestroisséquencespermettent d
' ordonner lescommandes comme l
'
on
veut . Puisqu'unpréparateurrécupèrelesproduitsauposte d
'
emballage ,
cetrieuresttout à faitadaptéautraitementdeproduitsfragiles »
. OnluiconnaîtdeuxutilisateursenFrance
,
Kiabi et Sed
Logistique (
voirSCMagN°63page30)
.« Sed
Logistiqueestéquipé d
' untrieurMatrix,
avec le
systèmedespochettes etl
' utilisepoursesclientsBrandalley et Jennyfer (
activitée-commerce).
Kiabienpossèdedeux etl
' utiliseégalementpour
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u
EmmanuelPerez
,
ResponsableDéveloppementchezFivesCinetic
FranckBrottes
,
DirigeantdeCMC
sonactivitéWeb(
textilesuspendu et plié)
»
, ajouteFranckBrottesquiévoqueaussilesperspectives
d
' utilisationdecetrieur: « Nousavonsdesprojets
trèsavancésenAllemagne consistant à livrerenboutique .
L
'
idéeétant d
' ordonner lespièceslivréesà chaquemagasinpourleurfairegagnerdutempsaumomentde la réception et durangement .
L
'
utilisationBtoBestdoncunepremièrepiste . NousavonsactuellementdescontactsqualifiésenFrancesur
le sujet . L
' autre idéeestdeproposerune « mutualisation » desactivitésavec
la machinequiestcapabledetraiterdesfluxe-commerce
,
boutiques et retours »
. Autrenouveauté,
le SlideBeltSorter
(
ducons-tructeurDistrisort)
.
«
Il traite à
hautecadence(
environ4.000/
h.
)
descartonsoudescolisparallélépipédiques jusqu' à 30kg .
Il
s' agit d
' unconvoyeur à lamelles incliné . Leslamelles indépendantessontfixéesparleurcentre
à la chaîne d
' entraînement . Ellesreposentsurdepetitscousinsquipeuventsegonfler (
aircomprimé ) puiséjecterparsimplegravité le
colisaudessusde la rivedeguidage .Il glisse
alorsdansunegoulotteousurdesrouleaux »
,
présenteClaudeMis.
Unemachinede tri: pourquoifaire ?
Maisunequestionsubsiste.. .
A partirdequandfaut-ilinvestirdansunemachinede
tri? «
Plusieursparamètressont à prendreencomptelorsqu'onsouhaiteautomatiser
le tri: le format
desproduits (
taille, poids ,
dimension, forme ,
etc.)
,
la volumétrie,
la fragilité etla valeurdespièces
(
onmetrarementdesmontresdehautehorlogeriesurdeschaînesde tri
),
la qualitéde l
'
emballage( plussimpleavecuncartonqu'avecunsachetde10vis
)
»
,
énumèreLucMarcus . Letypedeproduità trierpeuteffectivementêtrerédhibitoire . Lesgrandsparapluiesoulesballonsdefootball n' ont
TrieurShoeSorterdeFivesCinetic
pasleurplacesurdestrieursautomatiques .« Bien
entendu,
le nombredemagasins à livrer et le
volume d
' articles à traitersontdesélémentsessentielspourchoisir d
' automatiserounon le tri.Onestimequ' il fautaumoins
3
,5
millionsdepiècesdistribuéesparanpourque l
'
automatisationsoit intéressante »
, exposeFrédéricWeber,
Directeur CommercialdugroupeTransitic. Franck
Brottesavancequant à lui le seuil«
d
' aumoins15.000 - 20.000piècesà traiter
/ jouravant d
'
envisagerunemachine »
. Autreaspect ? L
'
homogénéité desvolumes.
« Nousdimensionnonsnossystèmesenfonctiondespics . Néanmoins
,
si uneentreprise a uneactivitéextrêmementsaisonnièreet réalise90%%desesvolumes à Noëlou
à
Pâques ,
il luiseradifficiledetrouverunretoursurinvestissementgrâce à unsystèmede tri
»
,
illustreAnneMourlevat.
Lesprestataireslogistiquessemettent
à la pageEt côtéprestatairelogistique ,
leschosesévoluentelles ? Qu'enest-ildeleurfrilosité légendaire à
investirdansdesmachinesautomatisées ? « Dansenviron75%%descas
,
lesentreprises (
avecdesmagasinsphysiques )
sous-traitent leuractivitée-commercelesdeuxpremières annéescarlesvolumesnesontpasassezsignificatifs . Puislorsqu' ils le deviennent
,
lesentreprisesré-internalisent »
,
estimeFrédéricWeber.C' estcequisepasse
dans le cas d
' Arvatoet Etam
, poursesactivitése-commerce . Leprestataireavaitinvestidansunemachinede tri afindegérerlesactivitése-commercede l
'
enseignededistribution. Comptetenu
de la croissancedesvolumes,
Etam a finalementdécidéderé-internalisercetteactivité et deseséparer desonprestataire.. . et desontrieur
! Autreillustration
,
celledeSedLogistiquequi a investidansuntrieurutiliséuniquementparBrandalleyaudémarragemaisavec l
' idéede le mutualiserrapidement . Leprestataire et l
'
e-commerçantétaientconvenus
à cepropos d
' unaccorddès l
'
origineduprojet .L
'
objectifétaitclair : optimiser lescoûts ! Lamutualisation a déjàcommencéavec
l
' arrivéedesactivitése-commercede l
'
enseigneJennyfer . Mais le prestatairenecomptepass'
arrêterlà et évoquedéjà l
' arrivée d
' untroisièmeclientsusceptible d
' utiliserla machine la nuit.. . Nous n' en
sauronspaspluspour l
' instant ! Seloncertains,
lesprestatairessontplusenclinsqu'auparavant à
investirdansdesmachinesdetri . PourLucMarcus
,
«
l
'
arrivéesur le marchédenouveauxsystèmesplusflexibles et plusfacilementparamétrablesexpliquecetintérêtcroissantdesprestataires »
. Unevisionquinefaitpas l
' unanimité .D
' autres n' observant
pas d
' évolutionet considérant d
'
unemanièregénérale la sous-traitancecommeunfrein à l
'
automatisation . ? JULIAFUSTIER
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