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m IRSST Institut de recherche . en santé et en sécurité du travail du Québec Stratégie d'évaluation exploratoire d'un milieu de travail Luc Ménard Yves Cloutier Nicole Goyer Programme soutien analytique Direction des laboratoires IRSST Février 1987 I llllll Will III!I1IUII ini luitHi hiiii •""<J> 3 5567 00010 8081

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Page 1: Stratégie d'évaluation exploratoire d'un milieu de travail · 2012. 12. 10. · Dans le cadre de l'évaluation des niveaux d'exposition des travail-leurs aux divers contaminants

m IRSST Institut de recherche . en santé et en sécurité du travail du Québec

Stratégie d'évaluation exploratoire d'un milieu de travail Luc Ménard Yves Cloutier Nicole Goyer Programme soutien analytique Direction des laboratoires IRSST

Février 1987

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Page 2: Stratégie d'évaluation exploratoire d'un milieu de travail · 2012. 12. 10. · Dans le cadre de l'évaluation des niveaux d'exposition des travail-leurs aux divers contaminants

Dépôt légal Bibliothèque nationale du Québec le trimestre 1987 ISBN: 2 - 5 5 0 - 1 6 9 4 6 - 8 ISSN: 0 8 3 7 - 5 5 7 7

IRSST 5 0 5 , boulevard de Maisonneuve Oue Montréal (Québec) H3A 3C2 Téléphone: ( 5 1 4 ) 2 8 8 - 1 5 5 1 Télécopieur: 2 8 8 - 0 9 9 8

Centre de t i o e ^ . ^ ^ u a n Département de santé communautaire

M É T H O D E D E L A B O R A T O I R E S

É T U D E T E C H N I Q U E

STRATÉGIE D'ÉVALUATION EXPLORATOIRE D'UN MILIEU DE TRAVAIL

Luc Ménard Yves Cloutier Nicole Goyer Programme soutien analytique Direction des laboratoires

INSTITUT NATIONAL DE SANTÉ PUBLIQUE DU QUÉBEC CENTRE DE WCUMÏNTAT10N

MONTRÉAL

"Cette étude a été financée par 1'IRSST. Les conclusions et recommandations sont celles des auteurs."

© Institut de recherche en santé et en sécurité du travail du Québec, février 1 9 8 7 .

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REMERCIEMENTS

Nous tenons à remercier Diane Legault et Francine Poirier, ainsi que Guy Bouchard, Jan-Erik Deadman et Pierre Poulin pour les commentaires et les suggestions qu'ils ont fournies suite à la lecture de ce guide.

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Ont participé à la réalisation de ce guide:

Luc Mënard, hygiéniste industriel, a assumé la responsabilité de la conception de la démarche proposée et de la rédaction du guide.

Yves Cloutier, spécialiste en aérosol, a rédigé la section relative aux instruments à lecture directe des aérosols.

Nicole Goyer, chimiste, a rédigé les sections touchant les instruments § lecture directe - gaz et vapeurs et les dispositifs colorimëtriques â lecture directe.

Ces deux auteurs ont effectué une révision complète des textes et de la structure de la démarche proposée.

Christine Lecours et Louise Mercier, secrétaires, ont effectué la dactylographie de ce guide.

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PRËftMEOLE

L'évaluation du milieu de travail fait intervenir une démarche systématique et implique l'utilisation de divers outils qui sont mis S notre disposition. De la qualité de cette démarche, dépendra également la qualité de l'évaluation de l'environnement de travail et par le fait même la pertinence du programme de santé et du programme de prévention.

Dans le cadre de son mandat de formation et d'expertise, la Direction des laboratoires de l'IRSST a élaboré ce guide qui servira, nous l'espérons, § tous les intervenants en santé et en sécurité du travail.

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TABLE EES MATIÈRES PAGE

I - SOMMAIRE 3

II - INTRODUCTION 4

III - METHODOLOGIE DE L'APPROCHE EXPLORATOIRE 5

III-l- CONNAISSANCE DE L'ÉTABLISSEMENT 10

III-2- CONNAISSANCE DES PROCÉDÉS DE FABRICATION 10

III-3- CONNAISSANCE DES MODES D'EXPOSITION ET HABITUDES DE TRAVAIL. 11

III-4- CONNAISSANCE DES RISQUES ASSOCIÉS AUX CONTAMINANTS IDENTIFIÉS 12

III-5- UTILISATION D'INDICES SENSORIELS 12

5.1 Indices olfactifs 12 5.2 Indices auditifs 13

5.3 Indices visuels 14

III-6- UTILISATION D'INDICES EMPIRIQUES 15

III-7- UTILISATION DES MÉTHODES RAPIDES D'ÉVALUATION 16

7.1 Instruments à lecture directe 16

7.1.1 Instrument â lecture directe pour les aérosols. 16

7.1.2 Instrument § lecture directe - Gaz et vapeurs.. 25

7.2 Dispositifs colorimëtriques à lecture directe 30

7.2.1 Système de fonctionnement des tubes 30 7.2.2 Facteurs influençant la qualité de mesure 31 7.2.3 Précision et contrôle de la qualité sur les tubes33 7.2.4 Spécificité et chimie des tubes colorimëtriques 34 7.2.5 Utilisation des tubes colorimëtriques 43 IV - DISCUSSION 45

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TABLE DES MATIÈRES (SUITE) PAGE

ANNEXE I: Liste des principaux contaminants, agents agresseurs ou risques par secteur d'activité 46

ANNEXE II:Table des limites olfactives des principaux gaz et vapeurs en relation avec leurs limites permises d'exposition 67

Liste des gaz ou solvants les plus souvent rencontrés ou pour lesquels le seuil olfactif peut être particulièrement utile 84

ANNEXE III: Tableau des domaines de niveaux de bruit de quelques

équipements industriels 05

BIBLIOGRAPHIE 88

FIGURE 1: Organigramme fonctionnel en hygiène industrielle 6

TABLEAU 1: Agresseurs physiques 7

TABLEAU 2: Agresseurs chimiques 8

TABLEAU 3: Agresseurs biologiques et contraintes ergonomiques... 9

TABLEAU 4: Dimensions des particules pour certains aérosols 19

TABLEAU 5: Instruments S lecture directe pour les aérosols 24

TABLEAU 6: Instruments à lecture directe pour les gaz et vapeurs 28

TABLEAU 7: Réactions chimiques utilisées par les tubes colorimê-triques 37

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3 / I ~ SOMMAIRE

Dans le cadre de l'évaluation des niveaux d'exposition des travail-leurs aux divers contaminants du milieu de travail, un besoin a été for-mulé par les intervenants en santé et en sécurité du travail, afin de définir clairement une stratégie d'évaluation préliminaire.

Cette stratégie doit privilégier l'usage de moyens rapides d'éva-luation sommaire et l'utilisation de méthodes empiriques dans le but de porter rapidement un jugement sur le niveau potentiel d'exposition d'un travailleur à contaminant donné.

La démarche proposée regroupe les éléments suivants:

- Connaissance de l'établissement; - Connaissance des procédés de fabrication; - Connaissance de modes d'exposition et des habitudes de travail; - Connaissance des risques associés aux contaminants identifiés? - Utilisation d'indices sensoriels; - Utilisation d'indices empiriques; - Utilisation de méthodes rapides d'évaluation.

La stratégie suggérée fournit les éléments reliés à la prise de connaissance des renseignements disponibles dans les rapports médicaux et de l'environnement de l'établissement concerné. Les procédés de fabrication doivent faire l'objet d'une familiarisation préalable S une intervention. Etes renseignements et des références bibliographiques sont donnés dans le document afin de compléter la connaissance des pro-cédés de fabrication et des contaminants qui y sont associés.

L'utilisation d'indices sensoriels, d'indices empiriques (parfois subjectifs), et plus particulièrement, de méthodes rapides d'évaluation complètent la démarche globale nécessaire à une bonne évaluation préli-minaire.

Parmi les méthodes rapides d'évaluation, soulignons, les instru-ments à lecture directe pour les gaz (CO, C02r N0X, etc.) et pour les aérosols solides et également les tubes indicateurs colorimëtriques, qui, malgré leur manque de spécificité et de précision, donnent une idée des niveaux de concentration de solvant ou de gaz dans l'air.

En résumé, la stratégie d'évaluation du milieu de travail selon une approche exploratoire est une démarche logique et structurée qui permet d'identifier des travailleurs à risques d'une exposition notable aux contaminants présents. Ces travailleurs seront par la suite évalués selon les méthodes de référence afin d'infirmer ou de confirmer le dia-gnostic premier établi selon les modalités de l'approche exploratoire.

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II- INTRODUCTION

L'évaluation de l'environnement de travail est de première impor-tance dans le cadre d'une démarche de surveillance de la santë des tra-vailleurs ou lors de la mise en oeuvre des mécanismes de réduction â la source des agents agresseurs.

Une stratégie d'évaluation du milieu de travail a été développée par l'organisme américain NIOSH (National Institute for Occupational Safety and Health) et est décrite dans le document: "Occupational Expo-sure Sampling Strategy Manual". Cette stratégie constitue une approche statistique rigoureuse qui vise, plus spécifiquement, â démontrer la conformité ou la non-conformité de l'exposition d'un travailleur à un agent agresseur. L'application de cette approche relève d'un organisme d'inspection et cadre mal dans l'optique préventionniste des interve-nants du réseau des DSC et CLSC.

De plus les contraintes de temps, de personnel et de coût ne per-mettent pas l'application intégrale de cette approche théorique. Afin de contourner ces contraintes, il est important de présenter une appro-che axée principalement sur la connaissance des procédés et des risques associés, sur l'utilisation d'indices sensoriels et l'usage des instru-ments de mesure rapide.

Le but de cette approche est de permettre à l'intervenant d'identi-fier d'une façon systématique les agents agresseurs et les postes de travail potentiellement susceptibles d'exposer les travailleurs S des concentrations ou â des niveaux excessifs.

De façon indirecte, l'intervenant rationalisera ainsi l'utilisation des services d'analyse et d'expertise que lui offre l'Institut de recherche en santë et sécurité du travail.

Les agents agresseurs principalement visés par cette approche sont les poussières et autres aérosols, le bruit, les gaz et les vapeurs. Toutefois, les agresseurs biologiques, les vibrations, les radiations ionisantes et non-ionisantes, ainsi que les risques d'accident et ris-ques ergonomiques sont présentés dans certains tableaux sans être dé-taillés dans la démarche.

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III- METHODOnXSIE DE L'APPROCHE EXPLORATOIRE

Une intervention efficace en milieu de travail doit avant tout faire l'objet d'une bonne préparation.

La stratégie présentée dans le présent document fait intervenir une série d'étapes se déroulant selon la séquence illustrée à l'organigramme fonctionnel de la figure 1. Ce déroulement représente le cheminement global de la méthodologie d'intervention en hygiène industrielle. (1, 2 3)

L'approche exploratoire (délimitée par le pointillé) débute par l'identification du mode de fonctionnement et du type de gestion de l'établissement. Les rapports environnementaux ou d'hygiène industriel-le peuvent fournir des informations pertinentes concernant l'exposition des travailleurs.

Préalablement § l'intervention, la documentation des procédés de fabrication ou de transformation sensibilise aux agents agresseurs sus-ceptibles d'être présents.

L'utilisation des sens (ouïe, vue et odorat), en plus des méthodes rapides d'évaluation, complète l'approche exploratoire et constitue une façon simplifiée et rapide d'identifier les risques potentiels.

Chacune des étapes, que l'on retrouve dans la section "approche exploratoire" de l'organigramme fonctionnel, est décrite de façon plus détaillée dans les pages suivantes. (Tableaux 1, 2 et 3).

En résumé, l'approche exploratoire, telle que présentée dans ce document, aidera l'intervenant â identifier si effectivement il y a des paramètres indicatifs d'une exposition notable des travailleurs. Le niveau d'intervention fixé arbitrairement â la moitié de la norme paraît acceptable puisque déjà des facteurs de sécurité de 10 â 100 ont été utilisés lors de la détermination des niveaux permis. Ce niveau est utilisé couramment en ce qui a trait â la surveillance médicale ou la mise en place de mesures correctives.

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Mise à jour périod • que du d o s s i e r

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- Eva lua t ion pé r iod ique dans l e cadre du pro-gramme de s a n t é

MESURES CORRECTIVES

Réduction à la source P r o t e c t i o n pe r sonne l l e Programme de survei 1-lance médicale Programme de s u r v e i l -l ance de l ' e n v i r o n n e -ment

Echanti l lonnage ou éva lua t ion de l ' e x p o s i t i o n se lon l e s méthodes s tandards reconnues

* Niveau d ' i n t e r v e n t i o n s niveau f i x é a r b i t r a i r e m e n t â la demi de la norme p e r m i s s i b l e .

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III - 1 - CONNAISSANCE DE L'ÉTABLISSEMENT

La première étape d'une intervention visant l'évaluation d'un milieu de travail consiste à rassembler et à prendre connaissance de tous les renseignements concernant l'établissement visé par cette inter-vention.

Ce travail de familiarisation consiste à:

1) prendre connaissance du dossier de visite préliminaire monté par le DSC ou le CLSC (taille de l'établissement, nombre de travailleurs, type de production, matières premières et pro-duits finis, organismes représentant les travailleurs, condi-tions d'hygiène, problèmes de santé, etc)

2) prendre connaissance des rapports environnementaux ou d'évalua-tion en hygiène industrielle effectués par des firmes privées à la demande de l'employeur ou des travailleurs.

3) prendre connaissance des rapports relatifs à des demandes d'expertise spéciale de la CSST dans le cadre des dossiers d'indemnisation par exemple.

III - 2 - CONNAISSANCE DES PROCÉDÉS DE FABRICATION

Préalablement S l'évaluation générale du degré d'exposition des travailleurs, il importe de se familiariser avec le ou les procédés de fabrication utilisés dans l'établissement.

Cette étape est la plus importante puisqu'une bonne connaissance des procédés facilite le travail ultérieur de l'intervenant en lui per-mettant d'établir même avant sa visite en usine:

1) les contaminants potentiels susceptibles d'être présents aux divers postes de travail.

2) les niveaux relatifs habituels de ces contaminants (élevé, moyen, faible)

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3) les risques â la santë associés aux contaminants émis selon les étapes de production

4) les variations parfois considérables des concentrations en fonc-tion des étapes d'un procédé (transvidage de solvants, nettoyage en aire ouverte avec des grandes quantités de solvants, etc.)

Plusieurs publications décrivent les procédés de. fabrication utili-sés les plus fréquemment dans les entreprises. Une liste de ces ouvrages est donnée en référence bibliographique. (3, 5, 6, 7, 8 et 9). L'encyclo-pédie du BIT (Bureau international du travail) est à notre avis un outil de référence indispensable.

L'annexe I donne un inventaire des contaminants les plus souvent rencontrés dans l'industrie. Les renseignements sont groupés par grande classe d'activité, tel que présenté par le Bureau de la statistique du Québec dans la classification des activités économiques du Québec (2).

La liste des produits utilisés et les quantités utilisées annuelle-ment permettent de mieux orienter le travail d'investigation. Les feuil-les de renseignement de sécurité, qui donnent habituellement la composi-tion des produits chimiques commerciaux et leur toxicité respective, sont également utiles. Elles sont disponibles au Répertoire toxicologique de la CSST ou auprès de fournisseurs de matières premières.

III - 3 - CONNAISSANCE DES MODES D'EXPOSITION ET HABITUDES DE TRAVAIL

En plus d'une connaissance approfondie des procédés de fabrication, il importe d'identifier clairement les voies d'entrée d'un contaminant et les caractéristiques de l'exposition.

Pour les contaminants chimiques, les voies d'entrée sont:

- 1'inhalation - la pénétration percutanée - l'ingestion (peu courante)

L'inhalation est de loin le mécanisrre d'exposition le plus courant que ce soit pour les gaz, les vapeurs, les brouillards et les poussières.

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Le patron d'exposition, tant pour des agresseurs physiques que chimiques, peut varier considérablement en fonction des étapes d'un procédé ou même des habitudes particulières d'un travailleur. A titre d'exemple, la position courbée d'un soudeur au travail peut l'exposer d'une façon plus appréciable que celui qui travaille en position droite.

Si les périodes d'exposition sont courtes et les concentrations élevées, il faut prévoir des méthodes de mesures. appropriées pour vérifier la conformité à une norme plafond ou â une concentration maximale (calculée sur 15 minutes). Par contre, si la répartition de l'émission d'un contaminant est assez régulière, il convient de mesurer la conformité à une concentration moyenne pondérée sur huit (8) heures.

III - 4 - CONNAISSANCE DES RISQUES ASSOCIÉS AUX CONTAMINANTS IDENTIFIÉS

Les concentrations permises des contaminants sont établies en fonction d'effets irritants, de propriétés anesthësiantes ou asphyxiantes et de la toxicité du produit pour un organe ou groupe d'organes.

Les effets physiologiques des contaminants et les critères de fixation des normes sont d'ailleurs bien documentés dans une publication de 1'American Conference of Governmental Industrial Hygienist (10).

A partir de ces informations, il est plus facile de prendre une décision relative â une investigation plus complète d'un contaminant.

Ill - 5 - UTILISATION D'INDICES SENSORIELS

L'être humain dispose d'organes sensoriels qui lui permettent d'évaluer continuellement son environnement et de recueillir â tout instant des informations relatives à des contaminants ou à des situations qui pourraient mettre sa vie en danger ou lui causer des préjudices à la santé.

5.1 Indices olfactifs

L'odorat permet dans certains cas de détecter des substances dans l'air a des concentrations de l'ordre du centième de partie par billion.

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Puisqu'il permet de détecter la présence de certains produits, ce sens pourrait jouer un rôle plus important dans le processus d'évaluation du milieu de travail.

Par contre, parmi les produits chimiques toxiques gazeux, certains sont peu odorants ou inodores. On note également que certains produits, tel le sulfure d'hydrogène, peuvent devenir inodores à forte concentrat-ion par une action paralysante sur le système neurosensoriel.

L'odorat est un outil très précieux d'évaluation qualitative si on se rappelle que le fait de ne percevoir aucune odeur n'est pas une assu-rance de l'absence d'un gaz toxique.

La table des limites olfactives pour les substances gazeuses les plus couramment rencontrées et les limites correspondantes d'exposition sont présentées S 1'ANNEXE II. (29, 30, 31 et 32)

Ce tableau doit être utilisé comme un outil supplémentaire permet-tant d'évaluer l'ordre de grandeur des concentrations d'un contaminant dans l'air. Il constitue un élément seulement de la démarche globale d'évaluation préliminaire de l'environnement.

Une liste des gaz et vapeurs, pour lesquels l'indice olfactif est particulièrement utile, est fournie au début de l'annexe.

Afin d'assurer une bonne utilisation des indices olfactifs, il est nécessaire de prévoir au niveau des professionnels et des techniciens en hygiène, des sessions de formation et de familiarisation avec les odeurs et leurs intensités pour les substances les plus courantes.

5.2 Indices auditifs

Même si l'oreille humaine peut différencier des niveaux de bruit de l'ordre de 3 dB de variation d'intensité, peu de gens peuvent évaluer un niveau de bruit dans une ambiance donnée. Toutefois, cette habileté â évaluer l'intensité d'un bruit peut se développer facilement au fil des interventions et des mesures sonométriques.

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Dans le cadre de l'évaluation préliminaire, l'utilisation d'un sonomètre de type II permet de vérifier rapidement les zones suscepti-bles d' exposer les travailleurs § des niveaux dommageables pour l'ouïe. Les sonomètres qui intègrent sur de courte période (Leq 60 sec.), sont des instruments utiles qui donnent un bon aperçu des niveaux d'exposi-tion, principalement pour des bruits continus peu fluctuants. La con-naissance des temps quotidiens d'exposition à un niveau donné rend faci-le le calcul du niveau équivalent approximatif pour huit (8) heures.

L'annexe III comprend un étalage des bruits les plus couramment rencontrés en industrie et leur niveau moyen ou plage de niveau en dB (A).

Ces mesures sont données à titre indicatif seulement.

5.3 Indices visuels

L'accumulation de particules solides ou liquides (brouillard) dans l'air a pour effet de diminuer la visibilité par masquage du champ de vision.

Un indice d'opacité est utilisé couramment pour évaluer le degré de pollution de l'air ou pour comparer les émissions des cheminées en uti-lisant un grillage de plus en plus serré. Une échelle arbitraire de l'opacité du panache est utilisée pour des fins de comparaison et de conformité à des normes relatives au contrôle environnemental.

L'utilisation d'indices visuels d'opacité dans un milieu de travail est difficilement applicable à cause de paramètres comme l'éclairement et la nature de la poussière qui varie considérablement d'un procédé ou d'une usine § l'autre.

Toutefois, l'examen attentif des lieux de travail et des mécanismes de génération des poussières renseignent sur l'ampleur des problèmes d'exposition des travailleurs. L'importance des dépôts de poussières S proximité des sources de génération ou aux postes de travail sont égale-ment de bons indices de l'exposition potentielle des travailleurs.

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Les caractéristiques d'un aérosol telles que la granulométrie, la forme, la solubilité et la transparence, peuvent influencer sur le choix des méthodes et des équipements de mesure qui devront être utilisés dans le cadre d'une évaluation plus complète.

L'expérience acquise dans différents types d'industrie mettant en présence des mêmes contaminants et l'existence de systèmes de captation efficaces aux postes oû il y a génération de ces contaminants sont des facteurs importants pour décider de procéder S une évaluation plus complète.

III - 6 - UTILISATION D'INDICES EMPIRIQUES

Pour plusieurs agents agresseurs, il est possible, par expérience, de caractériser le niveau d'exposition des travailleurs de façon empiri-que en attribuant arbitrairement des niveaux élevés, moyens ou faibles. Cette classification permet par la suite, lors de la mesure, de sélec-tionner les groupes de travailleurs potentiellement à risque d'exposi-tion.

En présence de vapeur d'un solvant organique, il est possible de calculer, â partir du taux d'utilisation ou d'evaporation du produit, du volume de la pièce et du nombre de changements d'air, la concentration approximative de ce solvant dans l'air.

La concentration estimée pour un solvant donné se calcule â l'aide de la relation mathématique qui suit:

C(ppm) = 403 X a X 106 X b X k c X d

oû a = la densité de la substance liquide b = le volume de la substance utilisée en chopine par heure c = le poids moléculaire de la substance en gramme d = le taux de ventilation en pieds cubes par heure k = facteur de sécurité pour tenir compte de la dispersion inégale

de la substance dans la pièce (k varie de 3 S 10)

Dans certains cas, lorsque le travailleur est très près de la source d'émission un facteur k aussi grand que 100 peut être utilisé. (11, 12)

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III - 7 - UTILISATION DES METHODES RAPIDES DE MESURE

7.1 Instruments § lecture directe

Les instruments â lecture directe peuvent être utilisés avantageu-sement en hygiène industrielle pour répondre à des besoins spécifiques:

1) mesure en temps réel et en continu des concentrations d'un contaminant ;

2) évaluation qualitative et quantitative des contaminants proba-blement présents dans l'air du milieu de travail;

3) localisation et évaluation de l'importance des sources d'émis-sion en cours de procédé;

4) établissement d'un profil d'exposition S un poste de travail déterminé ;

5) dosage de composés instables.

Plusieurs types d'instruments, fonctionnant selon différents prin-cipes, sont disponibles pour la mesure des contaminants et peuvent ser-vir également à effectuer une évaluation détaillée lorsqu'ils sont suf-fisamment précis et sélectifs.

Avant d'utiliser un instrument, il importe d'en connaître le prin-cipe de détection, les caractéristiques de fonctionnement, d'entretien et d'étalonnage, les limites d'application, les interférences possibles et la précision.

7.1.1 Instruments § lecture directe pour les aérosols

Un aérosol est défini comme étant une suspension de particules liquides ou solides dans un milieu gazeux. Il existe plusieurs types d'instruments qui permettent d'en évaluer la concentration. Dans le contexte d'une démarche exploratoire, ces instruments peuvent constituer de précieux outils de travail S condition de faire preuve de discerne-ment. L'analyse et la caractërisation rapide d'un milieu a l'aide d'un instrument â lecture directe sont souvent compliquées par les facteurs suivants :

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1) la variation dans le temps et dans l'espace de la concentra-tion de 1'aérosol.

2) l'instrument proprement dit;

3) le mode de détection de l'instrument

Les variations de concentration dans le temps ne-peuvent être éli-minées. En effet, des expériences ont montré que malgré l'apparente stabilité des conditions de travail, des variations dans le temps de 0 S 2,5 fois la concentration moyenne d'un aérosol ont été observées (15). De plus, des variations locales de concentration, par un facteur de trois, ont été observées lors d'échantillonnages simultanés pris S des endroits distants d'un pied. (45).

Les problèmes dus â l'instrument proprement dit peuvent être attri-bués S des facteurs internes comme le design du système de détection de l'instrument, sa construction ou des facteurs externes comme la calibra-tion de l'instrument. Ces facteurs expliquent les discordances obser-vées lors de l'utilisation simultanée d'instruments d'un même type ou fabriqués par une même compagnie.

Toutefois le principal problème qui découle de l'utilisation d'un instrument à lecture directe provient du principe de détection de l'ins-trument. Chaque principe ou mode de détection offre des avantages et des inconvénients. Par contre, tous ont en cortmun la caractéristique d'être sensibles S la nature de l'aérosol et S sa granulométrie. Ce sont ces facteurs qui expliquent que des instruments opérant selon des principes différents peuvent afficher des concentrations différentes pour un même aérosol. Le choix de l'instrument S utiliser et, par con-séquent, du principe de détection constitue donc une des étapes les plus importantes et les plus critiques lors de l'évaluation de la concentra-tion d'un aérosol.

Lors de sa première visite dans une usine, l'hygiéniste devra d'abord déterminer le type de matériaux et les procédés de fabrication qui y sont utilisés. A partir de ces informations, il pourra à l'aide de recherches ultérieures établir la nature possible de l'aérosol ambiant et ainsi déterminer plus facilement le type d'instrument à lec-ture directe â utiliser. Par exemple, s'il est en présence d'un aérosol constitué de particules <5 um, et qu'il veuille connaître la concentra-

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tion totale de 1'aérosol, il pourrait utiliser une piézobalanœ. Il existe actuellement quelques tables donnant la tranche granulométrique associée a un type de poussière, ainsi que la technique ou le principe de détection â utiliser pour fin d'analyse. Le tableau qui suit donne un aperçu de la taille des particules rencontrées le plus couramment. (Tableau 4)

Les méthodes photométriques et gravimétriques constituent les prin-cipaux modes de détection servant â évaluer la masse d'un aérosol. Ce sont de ces deux méthodes et de quelques-unes de leurs techniques asso-ciés dont nous parlerons dans la présente section.

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M é t h o d e s p h o t c m ë t r i q u e s

Les méthodes photométriques offrent plusieurs avantages du point de vue technique. Elles sont relativement peu coûteuses, simples et requièrent peu d'entretien. Elles permettent l'analyse instantanée de la concentration d1 un aérosol durant de longues périodes sans que 1'ins-trument soit affecté. Elles ne présentent pas les problèmes d'agrégation ou de réactions que l'on observe pour .les techniques de filtration. Par contre, elles présentent le très grand désavantage de ne pas évaluer directement la masse de l'aérosol.

Les photomètres mesurent l'intensité d'un rayon de lumière incident après que celui-ci ait été dispersé par l'aérosol. L'intensité de ce rayon de lumière dispersée constitue une appréciation de la surface de l'aérosol et non de sa masse. C'est la raison pour laquelle, on doit ensuite relier l'intensité de cette lumière dispersée à la masse de l'aérosol, par un facteur qu'on établit lors de la calibration de l'ins-trument a l'aide d'un aérosol de nature connue. Présentement, il est utopique de penser qu'un photomètre puisse donner précisément la concen-tration totale pour n'importe quel type d'aérosol.

L'intensité de la lumière dispersée résulte des phénomènes suivants :

- réflexion - diffusion - diffraction - absorption

Chacun de ces phénomènes est à la base de différentes techniques de mesures photométriques que l'on regroupe comme suit:

- Méthodes par transmission de la lumière - Méthodes par diffusion de la lumière

Méthodes par transmission de la lumière

On mesure l'atténuation que subit un rayon de lumière après avoir traversé l'aérosol ou le milieu à analyser.

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L'intensité de la lumière dépend alors de différents facteurs:

- Nombre de particules - Grosseur des particules - Forme des particules - Propriétés optiques des particules - Longueur d'onde de la lumière utilisée

Méthodes par diffusion de lumière

On mesure l'intensité de la lumière diffusée à un certain angle ou dans un certain espace angulaire.

Cette méthode est plus appropriée pour des aérosols de faibles con-centrations. L'intensité de la lumière diffusée dépend de différents facteurs :

- Angle sous lequel la lumière est diffusée - Nombre de particules - Grosseur des particules - Forme des particules - Propriétés optiques des particules - Longueur d'onde de la lumière utilisée

Fonctionnement gënëral d'un photomètre

Un photomètre est constitué généralement d'une lampe incandescente ou d'une photodiode, d'un jeu de lentille et d'un photodétecteur. L'aérosol S analyser est aspiré dans une chambre de mesure § l'aide d'une pompe, ou y est tout simplement déplacé par convection naturelle de l'air. Une source lumineuse projette de la lumière sur un volume donné d'aérosol présent S l'intérieur de la chambre. L'aérosol réflé-chit ou transmet une partie de la lumière incidente sur le photodëtec-teur qui en mesure l'intensité. Cette intensité est reliée à la masse de l'aérosol par un facteur qui est établi lors de la calibration de l'ins-trument. On dit alors qu'on évalue indirectement la masse de l'aéro-sol. Il est nécessaire de recalibrer un photomètre lorsqu'on l'utilise pour évaluer la concentration d'une poussière différente de celle pour laquelle il a été calibré puisque les propriétés de transmission et de diffusion de lumière varient d'une substance S l'autre.

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Afin d'atténuer l'effet des différentes longueurs d'onde et de l'angle de détection, on utilise habituellement dans ces instruments une lampe incandescente comme source de lumière et on mesure l'intensité de la lumière dispersée, non pas â un certain angle, mais dans un certain espace angulaire.

En conclusion, les photomètres sont simples et faciles S utiliser. Il est nécessaire de les calibrer pour chaque type de poussières. Faute d'une calibration adéquate, on peut toujours les utiliser pour obtenir un aperçu relatif de la concentration.

Dans le tableau qui suit, vous retrouverez différents photomètres ainsi qu'une brève description de leur domaine d'utilisation et des pos-sibilités qu'ils offrent. (Tableau 5)

Méthodes qravimëtriques

Différemment des techniques photométriques, les méthodes gravimë-triques évaluent directement la concentration d'un aérosol et ne dépen-dent pas de la densité, de la forme et de la grosseur des particules formant l'aérosol.

la piézobalance est un instrument qui utilise une de ces méthodes. Dans ce dernier, 1 ' ijnpacteur situé â l'entrée de l'instrument élimine de l'aérosol les particules dont le diamètre est supérieur â 5 micromètres puisque celles-ci adhèrent très mal aux surfaces à cause de leur iner-tie. L'aérosol est ensuite dirigé vers un cristal de quartz vibrant S une fréquence bien définie afin que les particules résiduelles y soient précipitées. La masse ainsi déposée fait changer la fréquence d'oscil-lation du cristal. Cette variation est directement proportionnelle § la masse déposée. Un circuit électronique détecte et transforme cette variation en concentration de l'aérosol.

Typiquement, cette technique de mesure est utilisable pour des par-ticules dont le diamètre est inférieur à 5 micromètres. Par contre, cette limite n'est pas fixe et dépend surtout des propriétés d'adhésion des particules aux surfaces.

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Il existe d'autres méthodes directes d'évaluation de la masse d'un aérosol. Certains instruments utilisent l'atténuation de rayons bêta au lieu de rayons lumineux pour évaluer la masse d'un aérosol. Les parti-cules qui sont aspirées dans ces instruments sont d'abord collectées par un filtre. L'augmentation de la masse par unité de surface du filtre est ensuite mesurée â l'aide de l'atténuation que subit un faisceau de rayons bêta en traversant ce filtre. L'atténuation du faisceau incident de particules bêta est indépendante de la nature de la substance déposée sur le filtre et constitue ainsi un mode d'évaluation directe de la masse de 1'aérosol.

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7.1.2 Instruments à lecture directe - Gaz et vapeurs

Les instruments â lecture directe pour les gaz et vapeurs peuvent être regroupés selon les contaminants qu1ils analysent ou selon leur principe de détection. Ce document présente les principaux principes reliés aux instruments utilisés par le réseau des intervenants en santé et sécurité du travail du Québec. On retrouve également sous forme de tableau la liste des instruments par contaminant ainsi que quelques informations techniques qui y sont reliées.

Les principes de détection considérés sont:

- la combustion

- la spectroscopie d'absorption-infrarouge/ultraviolet

- l'électrochimie

- la chimiluminesœnce

- l'amalgamation

Combustion

Les instruments fonctionnant sur ce principe peuvent déceler la présence de tout gaz ou vapeur qui, combiné avec l'oxygène de l'air, présente un risque d'explosion: méthane, éthane, propane et autres hydrocarbures volatils; mëthanol, ëthanol et autres alcools volatils; aldéhydes et cëtones volatils; hydrogène; monoxyde de carbone; etc.

L'air contenant le gaz ou la vapeur combustible passe sur un fila-ment chauffé â une température supérieure â la température d'ignition du contaminant S l'étude. La chaleur générée par la combustion change la résistance du filament et dëbalance le circuit d'un pont de Wheatstone. Cette variation de résistance dans le circuit est utilisée comme moyen de mesure de la concentration du gaz explosif présent.

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Des instruments sont étalonnés en pourcentage de la limite infé-rieure d'explosivité, c'est-à-dire la plus faible concentration de gaz ou de vapeur dans l'air qui peut exploser lorsqu'elle est exposée 5 une étincelle, une flamme, ou une source de chaleur. Le méthane et le propane sont les gaz d'étalonnage les plus utilisés. Cependant, la disponibilité des courbes d'étalonnage ou des facteurs de réponse permet l'utilisation de tout autre gaz.

Ces instruments sont non-spécifique s car ils répondent à tous les gaz qui brûlent en présence d'oxygène. Cependant, une sélection appro-priée de la température du filament peut donner un certain degré de spé-cificité.

Spectroscopic d'absorption - Infrarouge/ultraviolet

Les instruments fonctionnant sur ce principe peuvent déceler et mesurer tous les gaz et vapeurs qui absorbent dans les régions de 1'infra- rouge ou de l'ultraviolet du spectre électromagnétique. Les molécules absorbent l'énergie aux longueurs d'onde correspondantes aux changements de leurs états d'énergie. Ce phénomène spécifique relié directement à la structure de la molécule, permet une identification et une quantification du composé. La longueur d'onde est donc le paramètre de spécificité.

Un analyseur type est formé d'une source de radiations, d'une cel-lule et d'un détecteur. Le contaminant, introduit dans la cellule, absorbe la radiation. Le détecteur génère alors un signal électrique basé sur la différence des intensités de la radiation incidente et de la radiation émise. Cette différence est proportionnelle à la concentra-tion du contaminant.

Ëlectrochimie

Ces instruments sont utilisés pour analyser les substances pouvant être oxydées ou réduites à partir d'un courant électrique. Ainsi, la réaction d'oxydation ou de réduction est provoquée â une électrode par un potentiel contrôlé. En présence du contaminant, le détecteur ëlec-trochimique enregistre une différence de potentiel dont l'amplitude représente le niveau du contaminant dans l'air échantillonné.

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Le facteur principal § considérer est le potentiel nécessaire pour provoquer la réaction. Certains autres composés dont le potentiel redox est plus faible que celui utilisé pour le contaminant choisi peuvent donc interférer. Cependant, des filtres interfërentiels peuvent être utilisés pour éliminer ces produits.

Chimiluminescence

La chimiluminescence se base sur la mesure de la radiation émise sous forme de lumière suite à une réaction chimique. La réaction chimi-que mise en jeu étant très spécifique, les instruments fonctionnant sur ce principe, sont peu influencés par les autres contaminants en présen-ce. Ce phénomène est appliqué pour la mesure de l'ozone et des oxydes d'azote.

Amalgamation

L'amalgamation est le phénomène par lequel le mercure forme des alliages avec un autre métal. Cet alliage se fait généralement avec l'or ou l'argent.

Pour les instruments basés sur ce phénomène, un film d'or est uti-lisé comme élément de détection pour le mercure.

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7.2 Dispositifs colorimëtriques à lecture directe

Trois types de dispositifs colorimëtriques S lecture directe ont ëtë développés pour la mesure de concentrations de contaminants dans l'air:

- les réactifs liquides; un volume connu d'air barbote dans un liquide, contenu dans une ampoule ou un tube; la coloration obtenue par la réaction est en relation avec la concentration du contaminant

- les papiers imprégnés; un volume connu d'air passe S travers un papier imprégné d'un réactif qui au contact du contaminant se colore; l'intensité de la coloration est en relation avec la concentration du contaminant

- les réactifs solides ou tubes calorimétriques ; un volume connu d'air passe, à débit fixe, S travers un tube de verre de petit diamètre, contenant des granules solides poreuses, imprégnées d'un agent qui se colore lorsqu'il réagit avec le contaminant. La longueur, l'intensité ou le changement de coloration est en relation avec la concentration du contaminant.

Les tubes colorimëtriques sont les plus utilisés et sont donc con-sidérés spécifiquement dans ce document quant â leur fonctionnement, leur spécificité et leur utilisation.

7.2.1 Système de fonctionnement des tubes colorimëtriques

Le système est ccmposë de deux éléments: la pcmpe et le tube indi-cateur .

La pompe est conçue de façon à tirer un volume connu et fixe d'air.

Le tube indicateur est un tube de verre hermétiquement scellé con-tenant un support granuleux fait de gel de silice, d'alumine, de verre fritté ou de résine. Ce support est imprégné d'un réactif chimique qui doit être stable, sensible, spécifique et qui produit une coloration facilement décelable et stable. Certains tubes sont construits de plu-sieurs couches de solides imprégnés, séparées par une substance inerte.

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Généralement, la première section sert à éliminer les interférences ou a produire une réaction préliminaire.

Pour faire le test, les deux bouts du tube sont brisés; le tube est inséré dans le porte-tube de la pcmpe et un volirne spécifique d'air est aspiré. Une période de temps définie doit être respectée pour permettre le passage du volume d'air voulu et respecter le temps de réaction.

Habituellement, la longueur de la coloration permet de lire direc-tement la concentration exprimée en mg/m3, en pourcentage ou en p.p.m. Certains tubes fonctionnent à partir d'un changement dans l'intensité de la couleur ou â partir d'une décoloration.

Il est essentiel d'utiliser la pcmpe correspondant aux tubes utili-sés. Les différents systèmes disponibles sur le marché ne sont pas interchangeables.

Le principe des tubes colorimétriques a été appliqué â des mesures pour des périodes de longue durée. Ces tubes fonctionnent avec ou sans pcmpe. Avec une pompe, l'air est aspiré § travers le tube â un débit prédéterminé pour une période de temps voulu. Sans pompe, les tubes fonctionnent par diffusion c'est-S-dire le déplacement des molécules d'une région plus concentrée 5 une région moins concentrée.

Pour ces tubes de longue durée, la lecture peut être faite â tout moment et donne des concentrations en ppm-heure.

7.2.2 Facteurs influençant la qualité de la mesure § l'aide des tubes colorimëtriques

Les facteurs influençant la précision d'une mesure S l'aide d'un tube colorimëtrique relèvent d'une part du système pcmpe + tube et d'autre part de l'échantillonnage.

Pour la pompe, les paramètres â vérifier sont:

la stabilité du débit

la perte de charge ou la nuisance en présence de poussières

- l'ëtanchëité

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A chaque utilisation, des tests rapides de vérification de l'étan-chêitë de la valve et du volume doivent être faits selon les spécifica-tions du manufacturier.

Lorsque ces t e s t s révèlent une per te , une vé r i f i ca t ion en labora-to i re es t alors nécessaire.

Pour le tube, différents paramètres doivent être-contrôlés lors de sa fabrication:

- l'uniformité dans la grosseur des particules; elle doit être suffisante pour donner une perte de charge uniforme par unité de longueur, une distribution uniforme des réactifs, une stabi-lité dans la manutention et un remplissage éliminant les possi-bilités de canalisations

la construction du tube; le diamètre choisi doit permettre un front de coloration précis et doit éliminer la possibilité de canalisations sans trop augmenter la perte de charge.

le taux d'humidité â l'intérieur du tube

Lors de son utilisation, on doit vérifier:

- la date d'expiration; le manufacturier indique sur le tube la date S laquelle le tube ne devrait plus être utilisé. La con-servation au froid augmente la durée d'utilisation des tubes.

Les tubes à plusieurs sections ont habituellement des durées de conservation plus courtes à cause de la diffusion possible des produits chimiques S travers les couches.

A l'échantillonnage, les erreurs proviennent des difficultés de lecture sur le tube (front inégal de la coloration , coloration peu sta-ble dans le temps, mauvais éclairage...) et des interférences.

lorsque le front de coloration est inégal, on lit la longueur moyenne, (rëf: 7.2.3.d) Cependant, la différence entre la coloration la plus longue et la plus courte doit être inférieure à 20% de la longueur moyenne.

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7.2.3 Précision et contrôle de qualité sur les tubes colorimëtri-ques

Jusqu'en septembre 1983, l'organisme américain National Institute for Occupational Safety and Health (NIOSH) possédait un programme d'essais et de certification du système utilisant les tubes colorimëtri-ques et la pompe appropriée.

Depuis cette date, aucun contrôle de qualité n'est fait par NIOSH. Cependant, les fabricants peuvent utiliser les exigences de cette ancienne certification S titre de recommandations ou de guides de qualité:

a) la précision du tube doit être de + 25% § 1, 2, 5 fois la concentration égale S la norme de concentration moyenne

+ 35% § 0,5 fois la concentration égale â la norme de concentra-tion moyenne

b) la déviation standard relative des lectures effectuées par trois personnes différentes doit être inférieure â 10%

c) à la norme de concentration moyenne, la longueur de la colora-tion doit être de 15 rnm et plus ou doit répondre â b)

d) si le front de coloration n'est pas exactement perpendiculaire â l'axe du tube (par suite de la formation de canalisations), la différence entre la coloration la plus longue et la plus courte doit être inférieure â 20% de la longueur moyenne

e) le volume de la pcmpe doit être précis S + 5%

f) sur chaque boîte de tubes doivent être spécifiés: - le numéro du lot - la date d'expiration - le mode de conservation - la méthode d'échantillonnage - les échelles de concentrations - les corrections pour la température, la pression et l'humidité - la liste des interférences.

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7.2.4 Spécificité et chimie des tubes colorimétriques

La spécificité des tubes colorimétriques est un facteur majeur à considérer lors du choix de cette méthode d'évaluation et lors de l'interprétation des résultats.

La majorité des tubes colorimétriques ne sont pas spécifiques. Plu-sieurs gaz et vapeurs réagissent avec un même produit à cause de pro-priétés chimiques semblables. Six réactions communes ont été ressorties et sont considérées au tableau 7; on y indique également les tubes pour lesquels elles sont utilisées.

Ce manque de spécificité peut parfois être un avantage puisqu'il permet d'indiquer la présence de produits autres que ceux pour lesquels le tube est conçu. Cet avantage a été exploité par la mise en marché d'un tube qualitatif polyvalent dont la réaction peut s'appliquer à la détection de plusieurs composés:

x + I2P5 H9S0A y + i2 se°2

substance â + pentoxyde catalyseur produit de + libération analyser d'iode réaction d'iode

Ce test est applicable §: acétone, acétylène, ëthylène, hydrogène arsénié, essence, benzène, oxyde de carbone, styrène, perchloroëthylène, sulfure de carbone, hydrogène sulfuré, monoxyde d'azote, toluène, xylënes, trichloroéthylène.

Pour augmenter la spécificité de certains tubes, des sections pré-liminaires ont été ajoutées soit dans le tube ou soit dans un pré-tube.

Ces pré-sections servent â:

a) éliminer les substances probablement interférentes: ex.l: tubes pour le monoxyde de carbone

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b) réagir avec le contaminant voulu pour le transformer en un compo-sé plus réactif:

ex.2: L'oxyde de carbone réagit avec l'hydrazine pour former de l'acide carbonique monohydrazide qui décolore un indica-teur pH

C02 + N2H4 ^>NH2 . nh . COOH Indicateur pH

ex. 3: La vapeur d'eau hydrate le perchlorate de magnésium en un produit alcalin qui colore un indicateur Hammett

H2O + Mg (C104)2 (C104)2. H ^ ^indicateur Hammett ex.4: L'oxyde nitrique est oxydé par l'acide chronique en dioxy-

de d'azote qui réduit l'o-tolidine pour former le nitroso-o-tolidine coloré.

N0+Cr03 + H2S04 __>.N02 + C14H16N2 + H2S04 > C 1 4 H 1 4 N20 (couleur)

c) produire une réaction préliminaire libérant un composé qui réagi-ra avec le tube indicateur.

ex.5: Le dioxyde de soufre réagit avec le chlorure de baryum et libère de l'acide chlorhydrique qui décolore un indicateur pH.

S02 + BaCl2 + H20 ^BaSC^ + HÇ1 indicateur pH

ex.6: Le formaldéhyde réagit avec le phosphate d'hydroxylamine pour libérer de l'acide phosphorique qui décolore un indi-cateur pH.

3HCH0+ (NH2OH)3.H3 P04 >3CH2 NOH + H^PQ4 __indicateur pH

ex.7: L'acide cyanhydrique réagit avec le chlorure mercurique pour libérer de l'acide chlorhydrique qui décolore un indicateur pH.

HCN + HgCl2 ^Hg (CN)2 + HC1 .^indicateur pH.

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Ces réactions ne sont pas toutes d'une spécificité parfaite. A titre d'exemple, mentionnons que 1'acétaldéhyde et l'acrolëine réagis-sent, tout comme le formaldéhyde (exemple 6) avec le phosphate d'hydro-xylamine avec libération d'acide phosphorique. En effet, il n'est pas possible de ne transformer dans la couche préliminaire qu'un seul pro-duit en un composé réagissant avec la préparation d'indication. De ce fait, on observe trois possibilités qui influencent l'intensité de la réaction:

a) un produit interférant qui libère le même produit donc qui aug-mente la coloration

b) un produit interférant avec le réactif de la couche préliminaire et qui le rend moins disponible pour réagir avec le contaminant que l'on veut mesurer donc qui diminue la coloration.

c) le produit de la réaction déjà présent dans l'air échantillonné.

Les tubes colorimétriques sont donc peu spécifiques; la connais-sance de la chimie des tubes est nécessaire. Cependant, en présence d'un seul contaminant, l'interprétation ne pose habituellement aucun problème. Le tube détecteur colorimëtrique peut alors devenir un outil très valable pour l'évaluation de la qualité du milieu de travail.

En présence de plusieurs contaminants de classes différentes, les interférences sont généralement négligeables. Par contre, si les pro-duits sont semblables, ils vont tous réagir mais la réponse finale n'englobe pas nécessairement la totalité des contaminants présents car les contaminants peuvent avoir des intensités de coloration différentes pour une même concentration.

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TABLEAU 7

Réactions chimiques utilisées par les tubes colorimétriques

RÉACTION 1: Réduction du chromate ou du dichromate en ion chrosneux, en présence d'acide sulfurique.

x + K2Cr207 + H2S04 Cr 2 (S04)3 + y Cr03

Produit # Gastec Drâger

H

Couleur formée

C3H6 - propylëne C3H3 - propane c4h10 ~ n_butane C5H]_2 - n-pentane CH3OH - mëthanol C2H5OH - éthanol (CH3)2CHOH - isopropanol CH3COOC2H5 - acétate d'éthyle CH3COOC4H9 - acétate de butyle (CH3)2C0 - acétone CH3COC2H5 - MEK CH 3COCH 2CH(CH 3)2 ~ MIBK (C2 H5)2 o - éther éthylique C2 H4O - oxyde d'éthylëne c6h12 ~ cyclohexane S02 - dioxyde de soufre Cn Hja - essence C6 H14 OU C6H12 - hexane ou hexëne

CH2CHC1 - chlorure de vinyle CH3CHO - acëtaldëhyde C2H5OCH2CH2OCOCH3 - acétate d'éthyle

glycol

100 A vert noirâtre 100 B vert noirâtre 104 vert foncé

67 24701 brun - vert 111 CH 29701 bleu pâle 112 bleu pâle 113 bleu pâle 141 CH 20201 vert 142 vert brunâtre 151 vert 152 vert 153 vert 161 67 30501 vert 163 67 28241 vert turquoise 103 67 25201 vert brun 5 H vert

101 vert foncé 102 H 102 L 67 28391 vert foncé 131 vert foncé

67 26665 bleu vert 67 26801 vert turquoise

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TABLEAU 7 (SUITE)

Réactions chimiques utilisées par les tubes colorimStriqi

! RÉACTION 2: Réduction du pentoxyde d'iode en présence d'acide sulfuric 1

fumant et libération d'iode. j

x + I2O5 + H2S04 + y ! 1 1 _ _ !

Couleur 1 Produit # Gastec # Drâger formée j

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CO - monoxyde de carbone 1 H CH 25601 " i

i vert noirâtre j 1 M CH 19701

CH 28900 CH 20601 CH 29601 CH 24901 CH 29901

brun verdâtre brun verdâtre brun verdâtre brun verdâtre brun verdâtre brun verdâtre

C5H5 - benzène 121 67 28071 vert brunâtre C5H5 - benzène 121 L vert brunâtre

C6H4 (CH3)2 - xylenes 123 brun foncé

C2H2 - acétylène 171 brun verdâtre

C6H5CH3 - toluène CgH5(C2H5) - éthylbenzène

122 125

CH 23001 CH 27801

brun brun

Solvant stoddard Hydrocarbures

128 67 28261 CH 26101 CH 25401 67 30201

brun brun brun brun

CS2 - disulfure de carbone 67 28351 vert brunâtre

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TABLEAU 7 (SUITE)

Réactions chimiques utilisées par les tubes colorimëtriques

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1 REACTION 3: Indicateurs pH !

Produit # Gastec # Drëger

- H . j

Indicateur (réactif) j

CO2 - dioxyde de carbone 2 H jaune alizarine (KQH) 2 L jaune alizarine (KOH) j

| NH3 - ammoniaque 3 H CH 20501

1 G-bleu thymol (H3PO4) j 3 M CH 31901 D-bleu bromophënol (H3PO4)j 3 L rouge crësol (H2SO4) I

HF - acide fluorhydrique 17 Hammett

SO2 ~ dioxyde de soufre 5 M 67 27101 rouge phénol (NaOH)

HC1 — acide chlorhydrique 14 M CH 29501 D-bleu bromophënol 14 H G-Hammett (4-phënylazodi-

phénylamine)

HNO3 - acide nitrique 15 L Hammett

HCN - acide cyanhydrique* 12 L CH 25701 G-mëthylorange (HgCl2) HCN - acide cyanhydrique* D-rouge de mëthyle

( CH 3)3CSH-t-butyl mercaptan 75 rouge crësol (HgCl2)

CH3COOH - acide acétique 81 rouge phénol (NaOH)

* Tubes S plusieurs sections ou tubes en série

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TABLEAU 7 (SUITE)

Réactions chimiques utilisées par les tubes colorimétriques

RÉACTION 3 (SUITE): Indicateurs pH

Produit # Gastec # DrSger Indicateur (réactif)

HCHO - formaldëhyde* 91 L Hammett(NH2 OH)3 .H3PO4

CH3CHO - acétaldéhyde* 92 Hammett (NH2OH)3 .H3PO4

CH2 : CHCHO - acroléine* 93 Haramett (NH2OH)3 .H3PO4

R-NH2 - amines 180 67 18401 bleu thymol (H2SO4) bleu bromophënol

CH3CON(CH3)2dimethylacetamide* 184 bleu thymol (H2SO4)

C5H5N - pyridine* 183 (H2S04)

Cl2C:CHCl- trichloroéthylëne* 132 H 132 L

Hammett Hammett

C12C:CC12 - perchloroëthylëne* 133 Hammett

CH2CH CN - acrylonitrile* 191 191 L

Hammett Hammett

H2O - vapeur d'eau*

N2H4 - hydrazine

6 6 L

CH 31801

Hammett (Mg (C104)2 Hammett (Mg (C104)2) bleu bromophënol

* Tubes § plusieurs sections ou tubes en série

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4 1

TABLEAU 7 (SUITE)

Réactions chimiques utilisées par les tubes colorimëtriques

RÉACTION 4: Réduction du molybdate d'ammonium et du sulfate de palladium et libération de molybdène bleu.

x + (NH4)2 MO04 + PdS04 _>Mo3°8 + y

Produit # Gastec # DrSger Couleur formée

C2H4 - éthylëne 172 172 L

bleu bleu

CH2CHCHCH2 - butadiène 174 bleu

RÉACTION 5: Réaction avec le pallado sulfite et libération de palladium métallique

x + K2Pd(S03)2 Bd + y

Produit # Gastec # DrSger Couleur formée

CD - monoxyde de carbone 1 L 1 LA 1 LL

brun brun brun

HCN - acide cyanhydrique 12 H blanc

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V

42

TABLEAU 7 (SUITE)

Réactions chimiques utilisées par les tubes colorimétriques

RÉACTION 6 : Réaction avec o-tolidine

x + C^4H16N2 complexe coloré

Produit # Gastec # Drâger Couleur formée

CH2CI2 - chlorure de méthylène* 138 jaune

Cl2 - chlore 8 8 H LA

CH CH

20701 24301

jaune 5 orange foncé

CHjBr - bromure de méthyle* 136 jaune

CCI3CH3 - trichloroëthane* 135 CH 21101 rouge brun

CHCI3 - chloroforme* 137 jaune

CCI2CHCI - trichloroéthylëne* 67 28541 orange

NO2 - dioxyde d'azote 9 L jaune-orange

N0-N02-N0X - oxydes d'azote* 10 11 L

orange

* Tube S plusieurs sections ou tubes en série

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43

7.2.5 Utilisation des tubes colorimëtriques

les avantages majeurs que présentent les tubes colorimëtriques en font des outils à favoriser lors d'une approche préliminaire pour l'éva-luation d'un milieu de travail. Parmi ces avantages, il suffit de men-tionner leur simplicité et leur rapidité d'utilisation, leur coût rela-tivement faible, leur versatilité, la réponse immédiate et donc la non-dépendance d'un laboratoire d'analyses.

Cependant, ce système a des limitations quant â sa précision et à sa spécificité; une bonne compréhension des principes des réactions chi-miques mises en jeu permet une utilisation valable et une interprétation juste des résultats obtenus avec les tubes colorimëtriques.

L'utilisation des tubes colorimëtriques est préconisée:

1- comme "outil d'exploration ou de dépistage":

A ce titre, les tubes aident:

S connaître et a identifier les contaminants en présence lorsqu'il ne s'agit pas de mélanges complexes; . S localiser et a évaluer les sources d'émission des contaminants; . â évaluer les variations de concentrations des contaminants dans le temps (i.e. vérifier s'il y a des maxima de concentrations et leur durée) et dans l'espace (i.e. en fonction des postes de tra-vail et de leur localisation dans l'ensemble de l'établissement).

De ces données, si une évaluation plus précise s'avère nécessaire, une stratégie d'échantillonnage pourra être établie en fonction des pos-tes S risques et des variations journalières observées; un plan de pré-lèvement adéquat peut en être déduit (ex.: prélèvement aléatoire ou sélectif, personnel ou d'ambiance, instantané ou intégré).

2- comme "outil de suivi de la qualité de l'air":

les tubes peuvent être utilisés comme outil de surveillance régu-lière de la qualité de l'air. Cependant, a cause des limitations de précision et de spécificité des tubes, cette utilisation doit se limiter aux cas où on ne retrouve qu'un seul contaminant ou lorsque plusieurs

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composés en présence sont non interfërents entre eux et que la concen-tration est constante dans le temps. On peut alors, avec un grand nom-bre de mesures, déterminer une valeur moyenne de concentration. Si des concentrations élevées sont observées, une validation en laboratoire doit être faite.

les tubes colorimétriques s'avèrent donc des outils pratiques, utiles et valables lorsqu'ils sont bien ccmpris et utilisés.

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45

IV- DISCUSSION

La stratégie d'évaluation du milieu de travail selon une approche exploratoire fait intervenir de façon séquentielle les sept (7) étapes développées dans la section méthodologique.

L'application de la démarche proposée dans l'approche exploratoire permettra :

1) de structurer et d'uniformiser le mode d'intervention en milieu de travail;

2) d'identifier de façon systématique les agents agresseurs et les postes de travail S risques d'exposition;

3) d'identifier les groupes de travailleurs qui devront faire l'objet d'une investigation plus poussée;

4) de rationaliser l'utilisation des ressources oeuvrant en santé et en sécurité du travail;

5) d'utiliser tous les outils disponibles de façon efficace.

Suite â cette première phase d'évaluation, les travailleurs poten-tiellement exposés a des agents agresseurs feront l'objet d'une surveil-lance plus complète en utilisant autant que possible l'approche statis-tique préconisée par NIOSH à l'aide'des méthodes standards de prélève-ment et d'analyse. Ces méthodes sont publiées dans les guides techni-ques de prélèvement et d'analyse produits par les laboratoires de l'IRSST.

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ANNEXE I

LISTE DES PRINCIPAUX CONTAMINAIS, AGENTS AGRESSEURS 00 RISQUES PAR SECTEUR D'ACTIVITÉ

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ANNEXE I

Liste des principaux contaminants, agents agresseurs ou risques par secteur d'activité

Cette liste des principaux contaminants se veut d'abord et avant tout un outil de travail qui permet dans la plupart des cas d'énumërer les contaminants les plus communément rencontrés dans un type d'indus-trie donné. Il est indéniable que dans bien des cas," des agents agres-seurs bien particuliers â un établissement ne soient pas ënumërés dans cette liste. (3, 4, 5, 6, 7, 8 et 9)

INDEX ALPHABETIQUE

ACTIVITÉ OU TYPE DE PRODUIT SECTION

Abattage et conditionnement de la viande 51

Alcools de consommation ' 5

Aliments pour animaux

Animaux (aliments pour) 5 6

Bétails (élevage) ^ ̂

Bois (sciage, bardeaux, placage, porte, etc.) 5,17

Boissons gazeuses, bière, vin, cidre et alcools 5,10

Boulangerie et pâtisserie (produits de) 5 7

Caoutchouc (produits en) 5 1 2

Carrières et sablières 4 4

Charbon et pétrole (produits du) 5,27

Confiserie 5 g

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48

Céréales ^ 5

Cuir (produits en) 5^4

Cultures ^ j

Dame (vêtements pour) 5 ]_g

Électriques et électroniques (produits) 5,25

Élevage l f l e t lf2

Enfant (vêtements pour) 5 ]_g

Entrepreneurs généraux g

Entrepreneurs spécialisés g/2

Farine et cërëales • 5^5

Forêts (abattage et transport) 3 x

Fruits et légumes (culture) 1 3

Fruits et légumes (préparation) 5,3

Habillement 5^6

Homme (vêtements pour) 5 ]_g

Horticulture ]_ f 3

Imprimerie et édition 5/2q

Industries manufacturières (autres) 5,29

Machinerie (industrie de la) 5,23

Matériel de transport 5^24

Matières plastiques (produits en) 5^3

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M é t a l l i q u e s (Fabrication des produits)

M é t a u x (mines de)

Métaux (première transformation)

Meubles et a r t i c l e s d'ameublement

M i n e r a i s non-métalliques (mines de)

Minéraux non-métalliques (produits)

Mines de minerais non-métalliques

p a p i e r s et produi ts en papier

P â t e s e t papiers

P â t i s s e r i e (produits de)

Pêche

Pétrole et charbon (produits du)

Pétrole et gaz naturel

Piëgeage

Plastiques (matières)

Poissons (transformation)

Produits alimentaires (autres)

Produits chimiques

Produits laitiers

Produits métalliques (fabrication)

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5 0

Sablières et carrières 4,4

Services (cultures) 1,5

Services (élevage) 1,4

Sucre (industrie du) 5,8

Tabac (industrie du) 5,11

Textile (première transformation et produits du) 5,15

Transport (matériel de) 5,24

Vêtements (hcmme, dame et enfant) 5,16

Viande (abattage et conditionnement) 5,1

Volaille (élevage) • 1,1

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5 1

AGRICULTURE ET SERVICES RELATIFS A L'AGRICULTURE

Élevage du bëtail et de la volaille.

- Poussières allergênes

- Gaz de fermentation (fosse â purin, silo, etc.)

- Risques de blessure

- Agresseurs biologiques (bactéries, virus)

Autres élevages (agriculture, animaux â fourrure et autres).

- Poussières allergênes (poil,litière)

- Gaz de fermentation

- Morsures

- Piqûres d'insecte, virus, bactéries, champignons

Grandes cultures (céréales, maîs, plantes fourragères, tabac), culture de fruits et de légumes, horticulture.

- Bruit

- Poussières nuisibles pouvant contenir de la silice, poussières végétales allergênes

- Gaz de fermentation, gaz de fumigation, insecticides, herbici-des, fongicides et rodenticides (organo phosphorës, organochlo-rés, carbamates, etc.)

- Risques mécaniques

Services relatifs à l'élevage (service vétérinaire, service de reproduction, service relatif à tous les élevages).

- Poussières végétales ou animales allergênes

- Pesticides pour animaux

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52 j j;

- Blessures h

- Virus, bactéries pathogènes • ^

; 1.5 Services relatifs aux cultures (préparation, ensemencement et tra-

vail des sols, poudrage et pulvérisation, moissonnage, battage et pressage).

- Bruit

- Poussières nuisibles pouvant contenir de la silice, poussières végétales allergènes (grains, foins, etc.)

-Insecticides, fongicides, herbicides (organo-phosphorés, orga-nochlorés, carbamates et gaz de fumigation)

2- PÊCHE ET PIÉGEAGE

2.1 Pêche.

- Contraintes thermiques m,

- Bactéries et virus

2.2 Piëgeage.

- Produits toxiques

- Dangers d'accident

3r- EXPIDITATION FORESTIERE

3.1 Abattage et transport.

- Bruit, vibrations, contraintes thermiques

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5 3

- Fumée de soudage

- Monoxyde de carbone, hydrocarbures volatils

- Risques d'accident

- Piqûres d'insecte

4- MINES, CARRIÈRES ET PUITS DE PÉTROLE

4.1 Mines de métaux.

- Bruit, vibrations

- Poussières de silice (quartz), amiante, poussières de métaux toxiques (Pb, Cu, Mn, Zn, As, Sb, Cr, Ni, etc.), fumée de soudage (entretien)

- Monoxyde de carbone, vapeurs de solvants de nettoyage et de dégraissage (trichloroéthane, solvant Stoddard), acides ou bases forts (laboratoire).

4.2 Mines de minerais non-métalliques (amiante, tourbe, feldspath, quartz, sel, talc et autres minerais non-métalliques).

- Bruit

- Poussières de silice (quartz, feldspath) poussières de tourbe

- Monoxyde de carbone

- Idem M mines de métaux pour l'entretien.

4.3 Extraction de pétrole et de gaz naturel.

- Bruit

- Poussières de silice, poussières nuisibles

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5-

5.1

5.2

54

- Hydrocarbures légers (vapeur ou gaz), monoxyde de carbone, mer-captans et gaz sulfurés.

- Risques mécaniques

Carrières et sablières (granite, calcaire, marbre, grès, schiste et sable) gravier.

- Bruit et vibrations

- Poussières de silice (quartz, tridymite, cristobalite), amiante, poussières nuisibles (calcaire, talc)

- Oxydes d'azote, monoxyde de carbone

- Utilisation d'explosifs, risques mécaniques

INDUSTRIES MANUFACTURIERES

Industrie de l'abattage et du conditionnement de la viande.

- Contraintes thermiques (troubles circulatoires au niveau des mains), bruit.

- Poils ou plumes

- Risques mécaniques

- Bactéries pathogênes, virus

Industrie de la transformation du poisson.

- Bruit, contraintes thermiques (trouble circulatoire au niveau des mains)

- Risques mécaniques

- Substances pouvant développer des allergies (fumet de crabes).

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Jk,

55

5.3 Industrie de la préparation des fruits et légumes.

- Bruit, contraintes thermiques

- Risques mécaniques

- Substances allergènes

5.4 Industrie des produits laitiers.

- Bruit, contraintes thermiques

- Brouillards alcalins

5.5 Industrie de la farine et des cërëales de table préparées (meune-rie, mélange 3 base de farine).

- Bruit, contraintes thermiques

- Poussières de grains, poussières de farine

- Gaz de fumigation (arsine, brcmure de méthyle, etc.), atmos-phère raréfiée

- Moisissures

5.6 Industrie des aliments pour animaux.

- Bruit, contraintes thermiques

- Poussières de grains, autres poussières végétales

- Risques mécaniques

- Bactéries pathogènes

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56

5.7 Industrie des produits de la boulangerie et de la pâtisserie (pain, biscuit et pâtisserie).

- Contraintes thermiques

- Poussières de farine

- Risques mécaniques

5.8 Industrie du sucre et des confiseries (canne à sucre et betterave, confiserie et chocolat).

- Bruit, contraintes thermiques

- Poussières nuisibles

5.9 Autres industries des produits alimentaires (thé, cafë, pâtes ali-mentaires, croustilles, pretzels et autres).

- Bruit, contraintes thermiques

- Poussières nuisibles

5.1 Industrie des boissons gazeuses, de la bière, du vin , du cidre et des alcools de consommation.

- Bioxyde de carbone, ammoniac, brouillards alcalins, alcool ëthy-lique, bioxyde de soufre.

5.11 Industrie du tabac (tabac en feuille et produits de tabac).

- Bruit

- Poussières végétales

- Pesticides

- Risques mécaniques

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57

5.12 Industrie des produits en caoutchouc (pneus et chambres à air, boyaux et courroies et autres produits en caoutchouc).

- Bruit

- Poussières de pigment de charge (silice, oxyde de zinc, noir de carbone, etc.), naphtënate de plomb, soufre, poussières de pig-ments de coloration (rutile (TiC^), oxyde de zinc, chroma te de plomb, molybdate de plomb,oxyde de manganèse, etc.)

- Acide acétique, acide sulfurique, acrylonitrile, benzène, buta-diène, toluène, chlorobutadiène, isocyanates, styrène, ëthyl-benzêne, isoprène de chloroëthane, bioxyde de soufre

- Risques mécaniques

5.1 Industrie des produits en matières plastiques (matières plastiques en mousse et soufflées, tuyaux et raccords de tuyauterie, pellicu-les et feuilles, matières plastiques stratifiées ou renforcées, produits d'architecture, contenants en matière plastique et autres produits).

- Bruit, contraintes thermiques

- Poussières nuisibles lors des opérations de sciage ou sablage

- Monoxyde de carbone, bioxyde de carbone, oxydes d'azote (pro-duits de décomposition), isocyanates, monomères (styrène, buta-diène, chlorure de vinyle, acrylate d'éthyle, acrylate de méthyle, acrylate de butyle, mëtacrylate de mëthyle, oxyde de propylëne, formaldëhyde, phénol, ëpichlorhydrine, anhydride malëique)

5.14 Industrie du cuir et des produits connexes (tannerie, chaussure, valise, bourse et sac S main, autres industries connexes du cuir).

- Bruit

- Poils d'animaux (allergie)

- Cyanures, benzène, toluène, acétate de butyle, nitrocellulose, acëtate d'isopropyle

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5 8

15 Industrie du textile de première transformation et industrie des produits textiles, (fibres synthétiques, laine, coton, tissus tri-cotés, feutre, tapis, carpette et moquette, grosse toile et autres).

- Bruit, contraintes thermiques

- Poussières de fibres synthétiques (acrylique, polyester, etc.),poussières de coton

- Formaldéhyde

- Contraintes ergonomiques

16 Industrie de l'habillement (vêtements pour hommes, pour fermes, pour enfants et autres).

- Bruit, contraintes thermiques

- Poussières de fibres, poussières de coton

- Formaldéhyde, fréon, perchloroéthylène

- Contraintes ergonomiques

17 Industrie du bois (bois de sciage et bardeau, placages et contre-plaqués, portes et châssis, boîtes et palettes, cercueils et autres industries).

- Bruit

- Poussières de bois (allergènes ou cancérigènes, (hêtre ou chêne)), fumées de soudage, poussières de métaux toxiques (Cd, Sn, Sb, Cu, Pb), pigments de Ti, Fe, Pb, Cd et Cr dans les ateliers de peinture et teinture; sels de chrome ou de cuivre

- Monoxyde de carbone et oxydes d'azote (entretien); solvants organiques, pentachlorophénol, créosote (préservatifs du bois); résines, catalyseurs, ammoniac, formaldéhyde, isocyanates,

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chlorure de méthylène, phënol, terpênes, alcools, aldéhydes, esters et cëtones (placage et contre-plaqué)

- Risques mécaniques

5.18 Industrie du meuble et des articles d'ameublement (meubles de mai-son, meubles de bureau), autres industries du meuble et des arti-cles de l'ameublement.

- Bruit

- Poussières de bois (allergênes ou cancérigènes), poussières de coton ou de fibres synthétiques (rembourrage); fumée de souda-ge, poussières métalliques

-Monoxyde de carbone et oxydes d'azote (meubles, cabinet en métal et travaux d'entretien); solvants organiques, pigments toxiques (Pb, Cr, Cd), solvants chlorés (dégraissage du métal), solvants organiques (peinture des meubles de bois et cabinet ou meubles de métal); formaldëhyde, ammoniac, phënol, résines épo-xy, catalyseurs, (collage des meubles et articles de bureau)

- Risques mécaniques

5.19 Industrie du papier et des produits en papier (pâtes et papiers, papiers à couverture asphalte, boîtes de carton et sacs en papier, autres industries du papier transformé).

- Bruit, contraintes thermiques, vibrations

- Poussières nuisibles d'origine végétale , amiante, silice

- Bioxyde de soufre, chlore, mercaptans, bisulfites, acide sulfu-rique, fumée d'asphalte, hydrocarbures polycycliques aromati-ques (papier asphalte ou tuiles); solvants organiques: alcools, esters, cétones, etc. (papiers transformés)

- Risques mécaniques

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5.20 Imprimerie, édition et industries connexes (impression commer-ciale, clichage, composition et reliure, édition, impression et édition combinée et progiciel).

- Bruit

- Plomb, composés de chrome, antimoine, sels de nickel

- Acide chronique, produits alcalins, térébenthine, benzène, toluène, xylênes, alcools, cétones, esters

5.21 Industrie de première transformation des métaux (Industrie sidé-rurgique). Industrie des tubes et tuyaux d'acier. Industrie de la fonte et de l'affinage des métaux non-ferreux, laminage, moula-ge et extrusion de l'aluminium, laminage, moulage et extrusion du cuivre et de ses alliages, autres industries du laminage, du mou-lage et de 1'extrusion de métaux non-ferreux.

- Bruit, contraintes thermiques

- Poussières nuisibles, silice, amiante, oxydes de métaux, plomb et sélénium, cadmium, arsenic, bismuth, fumées métalliques et poussières métalliques

- Arsine, stibine, dioxyde de soufre, monoxyde de carbone, fluo-rure d'hydrogène, acide sulfurique, acide fluorosilicique

- Risques mécaniques

5.22 Industrie de la fabrication des produits métalliques (produits en tôle forte, produits de construction en métal, produits métalli-ques d'ornement et d'architecture, emboutissage, matriçage et revêtement en métal, fil métallique et ses produits, articles de quincaillerie, d'outillage et de coutellerie, matériel de chauf-fage, atelier d'usinage et autres produits de métal).

- Bruit

Fumée de soudage, poussières nuisibles métalliques et autres, silice, oxydes de métaux (Fe, Mn, Ni, Cr, Zn...) pigments

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6 1

(rutile, chrcmate de plomb, molybdate de plomb, oxyde de fer, oxyde de manganèse, oxyde de zinc, sulfure de cadmium, sëléniure de cadmium, ferrocyanine bleu)

- Toluène, xylènes, mëthyléthylcétone, mëthylisobutylcëtone, ben-zène, 1,1,1-trichloroëthane, MDI, TDI, HDI, acide sulfurique, acide nitrique,acide chlorhydrique, acide fluorhydrique, solu-tions alcalines, chromâtes et acide chromique, brouillards d'huile minérale

- Risques mécaniques

5.23 Industrie de la machinerie (instruments aratoires, matériel com-mercial de réfrigération et de climatisation, machinerie et équi-pement) .

-Même que fabrication des produits en métal. (5.22) Attention particulière aux peintures anticorrosion (pigments toxiques) ou résistantes (MDI, TDI, HDI et polyisocyanates)

5.24 Industrie du matériel de transport (aéronefs et pièces d'aéronefs, carrosseries de camions, d'autobus et de remorques) pièces et accessoires pour véhicules automobiles, matériel ferroviaire rou-lant, construction et réparation de navires, construction et répa-ration d'embarcations et autres industries du matériel de trans-port.

- Même que fabrication des produits en métal. (5.22) Attention particulière aux pigments toxiques des peintures (Pb, Cd, Cr), aux isocyanates dans les peintures résistantes aux solvants, aux résines ëpoxy, (irritation cutanée et respiratoire). Fumée de soudage souvent élevée lors de travail sans captation â la source ou dans des espaces confinés

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25 Industrie des produits électriques et électroniques, (petits appa-reils électro-ménagers, gros appareils électriques, appareils d'éclairage, matériel électronique ménager, matériel électronique professionnel, machines pour bureaux, magasins et commerces, maté-riel électronique d'usage industriel, fils et câbles électriques) autres industries électriques.

- Bruit

- Fumée de soudage, pigments, plomb (fumée lors du soudage de circuit), étain, cuivre, cadmium, béryllium (brasage), plomb et ses ccmposés (accumulateur au plomb), zinc (fumée de galvanisa-tion)

- Brouillard de solution de sels métalliques (placage), solutions alcalines, solutions acides, vapeurs de solvants organiques (peinture), solvants chlorés (nettoyage)

- Risques mécaniques, êlectrocution

26 Industrie des produits minéraux non-métalliques (produits en argi-le, ciment, produits en pierre, produits en béton, béton préparé, verre et articles de verre, abrasifs, autres industries de pro-duits minéraux non-métal liques.

- Bruit

-Amiante, silice, (quartz, tridymite, cristobalite), terre dia-tomëe, poussières nuisibles (verre), poussières corrosives (chaux, ciment, etc.), fumée de soudage (entretien), carbure de silicium, alumine (corindon), carbure de bore, sulfate de calcium

- Solvants chlorés (nettoyage)

- Risques mécaniques

.27 Industries des produits du pétrole et du charbon (produits raffi-nés du pétrole, produits du pétrole et du charbon).

- Bruit, contraintes thermiques

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B

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- Poussières de coke, silice

- Butane, naphta, gazoline (vapeur de), propane, vapeurs d'autres hydrocarbures aliphatiques, brouillards d'huile minérale, hydrocarbures polycycliques aromatiques, toluène, benzène, naphtalène, styrène, phënol, pyridine, sulfure de carbone, monoxyde de carbone, dioxyde de soufre, sulfure d'hydrogène, ammoniac

- Risques mécaniques

5.28 Industries chimiques (produits chimiques d'usage industriel, pro-duits chimiques d'usage agricole, matières plastiques et résines synthétiques, produits pharmaceutiques et médicaments, peinture et vernis, savons et composés pour le nettoyage, produits de toilette et autres industries des produits chimiques.

- Bruit

- Poussières de pigments de charge (silice, alumine, rutile, etc.) (matière plastiques et résines). Poussières d'hormone ou de drogues, antinéoplasiques, etc. (pharmaceutique), cyanures, pigments de métaux toxiques

- Vapeurs ou brouillards d'acides minéraux (HC1, HNO3, H2SO4), brouillards de bases fortes (NaOH, KOH, phosphate,carbonate, etc.) ammoniac, gaz halogènes ou halogënës, oxydes d'azote, bioxyde de soufre (chimie minérale inorganique); vapeurs des composés suivants: cétones, aldéhydes, alcools, esters, ëpoxy, hydrocarbures halogënës, hydrocarbures nitrës, sulfurés ou nitrosés, polyalcools, etc. (synthèse organique); phosphates, composés azotés, urée; fongicides, insecticides, herbicides (organochlorës, organophosphorés, carbamates), brcmure de méthyle, arsine (produits chimiques agricoles), styrène, buta-diëne, acrylonitrile, chlorure de vinyle, propylène, mëthacry-late de méthyle et d'éthyle; vapeurs de solvants (xylënes, toluène, MEK, MIBK, alcool isopropylique, alcool mëthylique, etc.), nitroglycérine, nitrocellulose (explosifs)

- Risques mécaniques ou de brûlure chimique

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5.29 Autres industries manufacturières (matériel scientifique et pro-fessionnel, bijouterie et orfèvrerie, articles de sports et jouets, enseignes et étalages, autres produits manufacturés).

- Bruit

- Fumée d'oxyde de métaux (procédé de brasage, travail de métaux précieux ou semi-précieux ou coulée de métaux); fumée de souda-ge; poussières de bois, amiante (tuiles)

- Vapeur de mercure (affinage de métaux précieux) ou plomb; sol-vants de peinture (finition enseignes et étalages)

- Risques mécaniques

6- CONSTRUCTION 6.1 Constructeurs, promoteurs et entrepreneurs généraux, (promotion et

construction de bâtiments résidentiels, promotion et construction de bâtiments non-résidentiels, travaux de génie).

- Bruit, vibrations, contraintes thermiques, pression hyperbare (mal des caissons)

- Poussières de silice, amiante, poussières nuisibles de toutes espèces, fumée de soudage

- Vapeurs de solvants de peinture en espaces confinées (atmos-phère raréfiée)

6.2 Entrepreneurs spécialisés (travaux sur chantiers, travaux de char-penterie et travaux connexes, travaux de finition à l'extérieur, installations mécaniques, plomberie, chauffage et climatisation, travaux de mécanique spécialisée, travaux d'électricité, travaux de finition à l'intérieur, autres travaux spécialisés).

- Bruit, contraintes thermiques

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65

Poussières nuisibles, silice, amiante, fumëe de soudage, pous-sières de bois (allergênes ou cancérigènes), poussières de laine de verre

Vapeurs de solvants de peinture en espaces confinés (atmosphère raréfiée, vapeurs de toluène, (revêtement), HDI, TDI ou autres isocyanates (finition de plancher), vapeurs de solvants ëpoxy

Risques mécaniques

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66

ANNEXE II

Table des limites olfactives des principaux gaz et vapeurs en relation avec leurs limites permises d'exposition

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67

ANNEXE I I

Table des limites olfactives des principaux gaz et vapeurs en relation avec leurs limites permises d'exposition.

La connaissance des seuils olfactifs des substances que nous pou-vons rencontrer dans les milieux de travail constitue un avantage sup-plémentaire lors de l'évaluation préliminaire. Bien entendu, la seule utilisation de cet outil naturel conduirait S une mauvaise évaluation du milieu de travail, puisque les seuils olfactifs varient considérablement d'un produit gazeux à l'autre. De plus, la capacité sensorielle varie grandement d'un individu à l'autre.

Il importe de définir d'abord le terme seuil olfactif de détec-tion. Le seuil olfactif de détection est la concentration minimale pour laquelle un individu détectera l'existence du stimulus sans identifier le produit responsable. D'autre part, le seuil olfactif d'identifica-tion se définit comme la concentration minimale d'un produit gazeux qui produira un stimulus suffisant pour permettre l'identification de ce produit.

Le tableau qui suit est présenté de façon â être facilement utilisé par les intervenants en santé et sécurité du travail, puisque la nomen-clature est identique S celle utilisée dans le Règlement relatif S la qualité du milieu de travail. Afin de permettre une comparaison plus facile les concentrations moyenne et maximale des gaz et vapeurs sont exprimées en partie par million (ppm) de même que les valeurs de seuils olfactifs de détection.

le tableau doit être utilisé comme un outil utile et complémentaire lors de l'évaluation préliminaire du milieu de travail, puisque tel que mentionné, l'acuité du sens de l'odorat varie d'un individu S un autre, et que de plus, l'exposition à un composé gazeux pour de longues pério-des peut atténuer grandement le seuil de perception d'une odeur.(34, 35, 36 et 37)

A la fin de ce tableau on fournit une liste des gaz et solvants les plus couramment rencontrés et pour lesquels le seuil olfactif peut être particulièrement utile.

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h

68

TABLE DES LIMITES OLFACTIVES DES PRINCIPAUX GAZ ET VAPEURS EN RELATION AVEC LEURS LIMITES PERMISES D'EXPOSITION.

Nomenclature des gaz et vapeurs Concentra-tion

moyenne p.p.m.

Concentra-tion

maximale p.p.m.

Seuil olfactif p.p.m.

Acétaldéhyde 100 150 0,066

Acétate d'amyle n 100 150 0,067

Acétate d'amyle sec 125 150 0,002

Acétate de butyle n 150 200 0,39

Acétate de butyle sec 200 250 0,35

Acétate d'éthyle 400 6,3

Acétate d'isoamyle 100 125 0,025

Acétate d'isobutyle 150 187 0,35

Acétate d'isopropyle 250 310 30,

Acétate de méthyle 200 250 4,6

Acétate de propyle n 200 250 20,

Acétate de vinyle 10 20 0,12

Acétone 1 000 1 250 13,

Acétonitrile 40 60 170,

Acide acétique 10 15 0,48

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!

69

Nomenclature des gaz et vapeurs Concentra-tion

moyenne p.p.m.

Concentra-tion

maximale p.p.m.

Seuil olfactif p.p.m.

Acide chlorhydrique 5 1,0

Acide cyanhydrique (cyanure d'hydrogène) 10 15 1,0

Acide fluorhydrique (fluor d'hydrone) 3 0,042

Acide fornique 5 49,

Acroléine ( 2 propënal) 0,1 0,3 1,8

Acrylate de butyle (n) 10 0,035

Acrylate d'éthyle 25 0,0012

Acrylate de méthyle 10 0,0048

Acrylonitrile (cyanure de vinyle) 20 30 21,

Alcool allylique 2 4 1,4

Alcool butylique n 50 0,83

Alcool butylique sec 150 41,

Alcool butylique tert. 100 150 73,

Alcool ëthylique (ëthanol) 1 000 4400,

Alcool furfurylique (furfurol) 5 10 8,0

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70

tfomenclature des gaz et vapeurs Concentra- Concentra-tion tion

moyenne maximale p.p.m. j p.p.m.

Alcool isoamylique 100 125

Seuil olfactif p.p.m.

0,042

Alcool isobutylique 50 75 1,0

Alcool isopropylique

Alcool mëthylamylique (méthylisobutylcarbinol)

Alcool mëthylique (méthanol)

400

25

200

500

40

250

22,

0,33

100,

Alcool propylique (propanol) 200 250 3,2

Aldéhyde fornique (formaldéhyde)

Aldéhyde furfurylique (furfural)

Aldéhyde valérique

2-Aminoéthanol (Éthanolamine)

Ammoniaque

Anhydride acétique

Anhydride carbonique (bioxyde de carbone)

Anhydride malëique

Anhydride phtalique

50

25

15

35

5 000 15 000

0,25

0,98

0,078

0,028

0,27

5,2

0,14

74000,

0,32

0,053

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71

Nomenclature des gaz et vapeurs Concentra-tion

moyenne p.p.m.

Concentra-tion

maximale p.p.m.

Seuil olfactif p.p.m.

Aniline 5 1,1

Arsine (arsëniure d'hydrogène ASH3) 0,5 1,0

Azote (bioxyde d') 5 0,39

Benzène 10 12,

Benzoquinone (p-) (quinone) 0,1 0,3 0,084

Biphënyle o;2 0,6 0,0083

Brome 0,1 0,3 0,047

Bromochloromëthane 200 250 400,

Branoforme ( tribromomëthane) 0,5 1,3

Bromure d'hydrogène 3 2,0

1,3-Butadiêne 1000 1 250 1,6

Butane 600 750 2700,

Butylamine 5 0,08

Butylglycol (2-Butoxyëthanol) 50 150 0,10

[ Butylmercaptan 0,5 j 0,00097

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72

Nomenclature des gaz et vapeurs Concentra-tion

moyenne p.p.m.

Concentra-tion

maximale p.p.m.

Seuil olfactif p.p.m.

Butyltoluëne (p-tert.) 10 20 5,0

Camphre (synthétique) 2 3 1,6

Cëtone diisobutyle 25 0,11

Chlore 1 3 0,31

Chlore (bioxyde de) 0,1 0,3 9,4

n-Chloroacëthophënone (chlorure de phënacyle) 0,05 0,035

Chlorobenzëne (mono) 75 0,68

Chlorobromomë thane 200 250 400,

Chloroëthane (chlorure d1éthyle) 1 000 1 250 4,2

Chloroëthylëne (chlorure de vinyle) 5 3000,

Chloroforme (trichloromëthane) 10 85,

Chloromëthane (chlorure de mëthyle) 100 125 10,

Chlorure d'allyle (3-Chloropropëne) 1 2 If 2

Chlorure de benzyle (a-Chlorotoluène) 1 5 0,044

Chlorure d'ëthylëne (1,2-Dichloroëthane) —— 1 50 75 6,0

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73

Nomenclature des gaz et vapeurs Concentra-tion

moyenne p.p.m.

Concentra-tion

maximale p.p.m.

Seuil olfactif p.p.m.

i

Chlorure d1êthylidène (1,1-Dichloroëthane) 200 250 120,

i

Chlorure d'hydrogène 5 0,77

i

Chlorure de méthyle (choromëthane) 100 125 10,

i

Chlorure de méthylène (dichloromëthane) 200 250 250,

i

Chlorure de phënacyle (a-Chloroacëtophénone) 0,05 0,035

i

Chlorure de propylëne (1,2-Dichloropropane) 75 110 50,

i

Chlorure de vinyle (chloroëthylêne) 5 3000,

i

Chlorure de vinylidène (1,1-Dichloroëthylêne) 10 190,

i

Crësol (tous isomères) 5 0,00028

i

Cumène 50 245 0,088

i

2-Cyanoacrylate de méthyle 2 8 2,2

i

Cyanure de vinyle (acrylonitrile) 20 45 21,

i

Cyclohexane 300 1 050 25,

i

Cyclohexanol 50 200 0,15

i ^ Cyclohexanone 50 200 j 0,88 i

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74

Nomenclature des gaz et vapeurs Concentra-tion

moyenne p.p.m.

Concentra-tion

maximale p.p.m.

Seuil olfactif p.p.m.

Cyclohexëne 300 1 015 0,18

Cyclohexylamine 10 40 2,6

Cyclopentadiêne 75 200 1,9

Dëcoborane 0,05 0,3 0,060

Diacétone alcool 50 240 0,28

Diborane 0,1 0,1 2,5

Dichlorobenzëne (o-) 50 0,30

Dichlorobenzëne (p-) 75 110 0,18

1,1-Dichloroéthane 200 250 120,

1, 2 Dichloroéthane 50 75 6,0

1, 2 Dichloroéthylène 200 250 17,

Dichloromêthane (chlorure de méthylène) 200 250 250,

1,2-Dichloropropane 75 110 75,

Dichlorure d'acétylène (1,2-Dichloroëthylëne) 200 250 17,

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75

Nomenclature des gaz et vapeurs Concentra-tion

moyenne p.p.m.

Concentra-tion

maximale p.p.m.

Seuil olfactif p.p.m.

Dicyclopentadiêne 5 0,0057

Diéthylamine 25 0,13

Diëthylaminoéthanol 10 0,011

Diëthylëthanolamine (diëthylaminoëthanol) 10 0,011

Di isobutylcëtone 25 0,10

Di isopropylamine 5 1,8

Dimëthylacëtamide 10 15 47,

Diméthylamine 10 0,34

Dimëthylaniline (N-) 5 10 0,013

Dimêthylcétone (acëtone) 1 000 1 250 13,

Diméthy 1 f ormamide 10 20 2,2

1,1-Dimëthylhydrazine 0,5 1 1,7

Dioxane (technique) 50 24,

Disulfure d'allyle et de propyle 2 3 0,0012

Di v i nyle (1,3-Butad iêne) 1 000 1 250 j 1,6

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76

N o m e n c l a t u r e des gaz et vapeurs Concentra-tion

moyenne p.p.m.

Concentra-tion

maximale p.p.m.

Seuil olfactif p.p.m.

Essence (gazoline) Pas de noi figues poui

mies spëci-- l'essence 800,

Éthane Asphyxiant simple 120000,

Éthanë thiol 0,5 2 0,00076

Éthano lamine 3 6 2,6

Ëthylamine 10 0,95

Éthylamylcétone sec 25 6,0

Ëthylbenzëne 100 125 2,3

Éthylëne Asphyxiai it simple 290,

Éthylëne diamine ( 1,2-Diaminoëthane) 10 1,0

Éthylënimine 0,5 1,5

Éthylidëne Norbornène 5 0,014

Éthylmer-captan ( ëthanëthiol ) 0,5 2 0,00076

Éthlymorpholine (N-) 20 1,4

Fluor 1 2 0,14

Formiate d'éthyle 100 150 31,

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77

Nomenclature des gaz et vapeurs Concentra-tion

moyenne p.p.m.

Concentra-tion

maximale p.p.m.

Seuil olfactif p.p.m.

Formiate de mëthyle 100 150 600,

Formol (formaldéhyde) 2 0,98

Gazoline Voir es sence 800,

Heptane n- 400 500 15,

Hexachlorocyclopentadiêne 0,01 0,03 0,030

Hexachloroëthane 1 3 0,15

Hexane n 100 125 130,

Hexanone, 2 25 40 760,

Hexone (méthylisobutylcëtone) 100 125 0,68

Hexylêne glycol 25 50,

Hydrazine 0,1 3,7

Hydrazine dimëthyle 0,5 1 1,7

Hydrogène sëlénië 0,5 0,30

Hydrogène sulfuré 10 0,0081

Iodoforme (tri iodomëthane) 0,6 1 j 0,0050

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Nomenclature des gaz et vapeurs Concentra-tion

moyenne p.p.m.

Concentra-tion

maximale p.p.m.

Seuil olfactif p.p.m.

Isocyanate de méthyle 0,02 2,1

Isophorone 5 0,20

Isopropylbenzêne (cumëne) 5 75 0,088

Lactate de butyle n- 5 7,0

Méthacrylate de mëthyle 100 125 0,083

Mëthylamine 10 3,2

Mëthylamylcëtone (n-) (heptanone,2) 100 150 0,35

Mêthylaniline 2 4 1,7

Mêthylbutylcëtone (hexanone,2) 25 40 0,076

Mêthylchloroforme (1,1,1-Trichloroëthane ) 350 450 120,

Më thy 1 cyc 1 ohexane 400 500 630,

Mëthylcyclohexanol 50 75 500,

Mëthylëthylcëtone 200 300 5,4

Mêthylhydraz ine 0,2 1,7

Më thy 1 isoamylcë tone 100 150 0,012

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Nomenclature des gaz et vapeurs Concentra-tion

moyenne p.p.m.

Concentra-tion

maximale p.p.m.

Seuil olfactif p.p.m.

Mëthylisobutylcarbinol (alcool mëthylamylique) 25 40 0,070

Mëthylisobutylcëtone (hexone) 100 125 0,68

Mëthylmercaptan 0,5 0,041

Mêthylpropylcëtone (pentanone,2) 200 250 44,

a-Mëthy1styrène 100 0,29

Morpholine 20 30 0,010

Naphta (fabrication de peinture et vernis) 300 400 69,

Naphtalëne 10 15 0,084

Nickel carbonyle 0,05 0,30

Nitrate de propyle n 25 40 50,

Nitrobenzene 1 2 1,9

Ni troëthane 100 150 2,1

Nitrcmëthane 100 150 3,5

1-Nitropropane 25 35 11,

2-Ni tropropane 25 70,

lis

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Mm

80

N o m e n c l a t u r e des gaz et vapeurs Concentra-tion

moyenne p.p.m.

Concentra-tion

maximale p.p.m.

Seuil olfactif p.p.m.

Nitrotoluêne 5 10 0,045

N i t r o t r i chloromëthane ( chloropicrine ) 0,1 0,3 78,

Nonane 200 250 47,

Octane 300 375 48,

Osmium ( tëtroxyde d', en Os) 0,0002 0,0006 0,0019

Oxyde d e carbone 50 400 100000,

Oxyde d e 2,2-dichlorodiëthyle (éther) 5 10 0,049

Oxyde d e diêthyle (ëther) 400 500 0,70

Oxyde d* éthylëne (ëther) 50 95 260,

Oxyde d e mësityle (ëther) 25 0,017

Oxyde d e propylène (ëther) 100 150 9,9

Ozone 0,1 0,3 0,50

Pentaboxrane 0,0005 0,015 0,96

Pentane 600 750 400,

Pentanone, 2 200 250 44,

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Nomenclature des gaz et vapeurs Concentra-tion

moyenne p.p.m.

Concentra-tion

maximale p.p.m.

Seuil olfactif p.p.m.

Pe rch lor oë thyl êne 100 150 50,

Phënylmercaptan 0,5 0,00094

Phosgëne (chlorure de carbonyle) 0,1 0,90

Phosphine (hydrogène phosphorë) 0,3 1 0,51

Pipërylène (1,3-Butadiêre) 1 000 1 250 1,6

Propane Asphyxiar it simple 16000,

Propyne 1 000 1 250 23,

Pyridine 5 10 0,17

Quinone (p-Benzoquinone) 0,1 0,3 0,084

Soufre (bioxyde de) 5 1,1

Soufre (chlorure de) 1 3 0,0010

Styrëne (monomère) (vinylbenzêne) 100 125 0,32

Sulfure de carbone 20 30 0,11

1,1,2,2-Tëtrachloroëthane 5 10 1,5

Tëtrachloroëthylène 100 150 50,

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Nomenclature des gaz et vapeurs 1 Concentra-tion

moyenne p.p.m.

Concentra-tion

maximale p.p.m.

Seuil olfactif p.p.m.

1

Têtrachlorcméthane (tétrachlorure de carbone) 10 20 96,

1

Tétrachlorure d'acétylène (1,1,2,2-Tétrachloroéthane) 5 10 1,5

1

Tétrachlorure de carbone (Tëtrachloromëthane) 10 20 96,

1

Têtrahydrofurane 200 250 2,

1

Ibluène (toluol) 100 150 2,9

1

Ibluidine (o-) 5 10 0,25

1

1,2,4-Trichlorobenzëne 5 1,4

1

1,1,1-Trichloroëthane 350 440 400,

1

Tr i chloroë thylène 100 150 28,

1

Trichlorométhane (chloroforme) 10 85,

1

1,1,2-Trichloro-l,2,2-trifluoroéthane 1 000 1 250 45,

1

Triëthylamine 25 40 0,48

1

Ttriiodométhane (Iodoforme) 0,6 1 0,005

1 Trimëthylbenzêne 25 35 0,55

1 Vinyltoluène 100 150 10, 1

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Nomenclature des gaz et vapeurs Concentra-tion

moyenne p.p.m.

Concentra-tion

maximale p.p.m.

Seuil olfactif p.p.m.

Xylene (isomères o,m,p,) 100 150 2,2

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Liste des gaz ou solvants les plus souvent rencontrés et pour lesquels le seuil olfactif peut être particulièrement utile.

Acëtaldëhyde Perchloroëthylène

Acétone Pyridine

Acide chlorhydrique Soufre (bioxyde de)

Alcool ëthylique Styrène

Alcool isopropylique Tétrachlorure de carbone

Alcool mëthy1ique Trichloromëthane

Aldéhyde fornique (formaldéhyde) Xylènes

Ammoniaque

Arsine

Benzène

Chlore

Chloroforme

Êthylmercaptan

Hydrazine

Mëthylëthylcëtone

Më thy 1 i sobu ty 1 cë tone

Mëthylmercaptan

Ozone

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ANNEXE III

TABLEAU EES DOMAINES DE NIVEAUX DE BRUIT DE QUELQUES ÉQUIPEMENTS INDUSTRIELS

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ANNEXE III

Tableau des domaines de niveaux de bruit de quelques équipements industriels (38, 39, 40, 41 et 42)

Type d'équipement ou d'opération Niveau moyen ou domaine de niveau en dB (A)

Aléseuse horizontale 91 Bulldozer 99 - 104 Camion S fourchette (Moteur à combustion) 98 - 103 Camion à vidange 95 - 107 Camion poids lourd (mine) 92 - 107 Cisaille (guillotine) 100 Cisaille pneumatique 96 Ciseau pneumatique (clipper) 94 - 112 Clef à impact 98 - 102 Compacteur (300 Hp) 110 - 117 Compresseur (S air) 93 - 113 Compresseur stationnaire 76 - 100 Concasseur 98 - 102 Cylindre à ébarber 101 Excavatrice 93 - 110 Foreuse pneumatique (mines) 98 - 115 Forgeur à froid 92 - 100 Formeur d'écrou 88 - 98 Formeur de noix 97 - 00 Formeuse § mâchoire 101 Four 95 Four à arc 92 - 110 Génératrice 93 - 106 Grue - mobile 93 - 106 Machine à fabriquer des vis 97 Machine â ëbavurer 107 Machine à isoler le câble 101 Machine â polissage pneumatique 106

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Type d'équipement ou d'opération Niveau moyen ou domaine de niveau en dB(A)

Marteau forgeur à air comprimé ' 111 - 138 Marteau forgeur mécanique 108 - 135 Marteau pneumatique 115 Mélangeur à béton (diesel) 100 - 105 Métallisation par projection 101 Moteur électrique 70 - 95 Outils pneumatiques 88 - 114 Perforatrice 98 Perceuse à percussion 94 - 105 Perceuse électrique x - 87 Précipitateur électrostatique 92 - 110 Presse â forger vertical 100 Presse hydraulique 98 Presse - poinçon 100 Riveteuse (à impaction) 121 Sableuse de soudeur ("disc grinder") 105 Sableuse rotative 94 - 99 Scie S chaîne 105 - 126 Scie S métal (radiale) 90 - 115 Soudage oxyacétylénique 80 - 90 Toronneuse 103 Tour vertical 85 - 95 Tracteur - chargeur 94 - 99 Tréfileuse 93

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