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Page 1: Sommaire /Contents - UIA · née à la vie associative : l'AMPS. l'Asso-ciation mondiale de prospective sociale, un 456 ASSOCIATIONS TRANSNATIONALES, 10/1979 Editorial
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(former title • INTERNATIONAL ASSOCIATIONS (ancien titre : ASSOCIATIONS INTERNATIONALES)

31th year 31e année

UIAs periodical celebrates its 3lth anniversary in 1979, havingchanged its name from « International Associations » to « Trans-national Associations» in 1977, in order to reflect the trans-national nature of nonprofit associations (INGOs) by using moreappropriate terminology. Our informed readers will have ap-preciated our intention to give a good example of conceptualclarity.

The purpose of « Transnational Associations » is to present signi-ficant contributions to understanding about the structure andfunctioning of the complex network of international organiza-tions. The main concern is to focus attention on the roles andproblems of the wide variety of transnational associations(NGOs : international nongovernmental, nonprofit organizations)in the international community. In this sense - TransnationalAssociations » is the periodical of transnational associations andthose interested in them. It therefore includes news, stu-dies, statistics, activity and meeting information, as well asarticles. The articles range from descriptions of individual orga-nizations to academic investigation of groups of organizationsand their problems. The focus of the selected articles is less onthe substantive world problems on which they may act (which areextensively examined in other periodicals) and more on the pre-sent methods of international action and future alternativeswhich can usefully be envisaged and discussed. Related themesregularly treated are : relationship of NGOs to intergovernmen-tal organizations, techniques of meeting organization, internatio-nal information systems, multinational enterprises.

The readership therefore includes : international associationexecutives, intergovernmental organization executives, scholarsof the sociologe of international action, organizers of interna-tional meetings, commercial organizations offering services tointernational bodies, and others interested in the activities of thewhole range of international organizations.

- Transnational Associations - is the organ of the nonprofitUnion of International Associations, although the views expressedare not necessarily those of the UIA.

En 1979 la revue entre dans sa 31e année.L'année 1977 a vu le changement de titre de notre Revue « As-sociations Transnationales » au lieu d' « Associations interna-tionales ».Le fait transnational des associations non lucratives (OING) levoulant ainsi, nos lecteurs n'ont pas été surpris que nous don-nions le bon exemple d'un langage clair.

La raison principale d'« Associations Transnationales » est d'ap-porter sa contribution à la vie et au développement du réseaucomplexe des associations, dans ses structures comme dans sonfonctionnement.

Le premier souci d' « Associations Transnationales . est de fixerl'attention sur les tâches et les problèmes d'un large éventai! d'as-sociations transnationales sans but lucratif — les organisationsdites non-gouvernementales dans la terminologie des NationsUnies. En ce sens « Associations Transnationales » est la tribunedes associations transnationales et de tous ceux qui s'y intéressent.Cette revue mensuelle contient des nouvelles, des études, desstatistiques, des informations spécifiques sur les activités desassociations, leurs congrès, leurs réunions. Aussi des articles,des chroniques ayant trait aux problèmes et aux intérêts com-muns aux associations.

Le sujet des articles choisis s'attache surtout à la méthode del'organisation internationale considérée notamment dans sesrapports avec le secteur privé des associations et dans la perspec-tive des adaptations nécessaires aux temps nouveaux, plutôtqu'au fond des problèmes, qui sont le propre de chaque grou-pement et traités ailleurs dans des revues générales ou spêcia-lisées.

Nos thèmes habituels sont les relations,des ONG avec les orga-nisations intergouvemementales, les techniques de l'organisationinternationale, les systèmes d'information internationale, outreles enterprises multinationales.

« Associations Transnationales » est l'organe de l´UAI, associa-

soient pas nécessairement celles de cet Institut.

TRANSNATIONAL ASSOCIATIONS : 31th year. 1979

The subscription rate is : BF 850. or equivalent, per year(10 issues) + postage.

Method of payement :Bruxelles: Compte-chèque postal n° 000-0034699-70 ouCompte n° 210-0451651-71 à la Société Générale de Ban-que, 48 rue de Namur, 1000 Bruxelles.London : Account no 04552334, National Westminister Bank Ltd.

1 Princes Street

ASSOCIATIONS TRANSNATIONALES: 31e année. 1979

Le pr ix de l'abonnement est de: FB 850, ou équivalent,par an (10 numéros) + Frais de port.

Mode de paiement à utiliser :Genève: Compte courant n° 472.043.30 Q à l 'Union desBanques Suisses.

Boulevard Haussmann, 6-8 (C.C.P. de la Banque n° 170.09).

Copyright 1979 UAI ISSN-0020-6059Views expressed in the articles whether signed or not, do not necessarily reflect thoseof the UAI

Copyright 1979 UAI ISSN-0020-6059Les opinions Exprimées dans les articles, signes ou non, ne reflètent pas necessare-ment les vues de l'UAI

TRANSNATIONAL ASSOCIATIONS. 10/1979 453

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Published MONTHLY byUnion of International Associations - UAI (founded 1910)

Editorial and Administration : Rue aux Laines 1, 1000 Brussels (Belgium)Tel. (02)511.83.96.

Printing : POOT, Brussels Tel. 267.78.88.

Advertising : Union of International Associations, rue aux Laines 1.1000 Brussels Belgium. Tel. (02) 511.83.96 -512.54.42.

ORRoger Ranson, Délègue-Directeur de publicité. Paris9 avenue de Lattre de Taasigny.92210 St. Cloud France. Tel. 602.5383

MENSUEL publié parUnion des Associations Internationales - UAI (fondée an 1910)

Editeur responsable: R. Fenaux, 1, rue aux Laines, 1000 Bruxelles(Belgique). Tél. (02) 511.83.96.

Imprimerie: POOT, Bruxelles. Tel. 267.78.88.

Publicité: Roger Ranson, Délègue-Directeur de Publicité9. avenue de Lattre de Tassigny. 92210 St. Cloud, France. Tel. 602.5383.

OU

Union dm Associations Internationales, rue aux Laines 1. 1000 BruxellesBelgique. Tel. (02)511.83.96-512.54.42.

Sommaire /ContentsUNION DES ASSOCIATIONS

INTERNATIONALESUNION OF INTERNATIONAL ASSOCIATIONS

COMITE DE DIRECTIONEXECUTIVE COUNCIL

Président : Président :

FA CASADIO. Directeur. Societa ltaliana perl´Organizzazione Internationale (Italie)

Vice-Présidents: Vice-Presidents :Mohamed AIi RIFAAT (A.R.E.)Former Secretary-General of the Afro-Asian Orga-nisation for Economic Cooperation.S.K. SAXENA (India)Director of the International Coopérative Alliance

Trésorier Général : Treasurer General :

Paul E. HIERNAUX (Belgique)Président de la Conférence Permanente desChambres de Commerce et d'Industrie de la Com-munaute Economique EuropéenneMembres: Members:

F.W.G. BAKER (U.K.)Executive Secretary, International Council OfScientific Unions.

Luis G. de SEVILLA (Mexique)Président Doyen de l'Académie mexicaine de Droitinternational.

Mahmoud FOROUGHI (Iran)Ambassadeur. Directeur de l'Institut des Affairesinternationales au Ministère des Affaires etrangè-res d´IranJohan GALTUNG (Norvège)

Director. Goals Processus and Indicators Project.United Nations University.

Nikola A. KOVALSKY (URSS)Directeur adjoint de l'Institut du MouvementOuvrier International de l'Académie des Sciencesde l'URSS.

Marcel MERLE (France)

Jef RENS (Belgique)Président du Conseil National du Travail.

Andrew E. RICE (U.S.A.)Executive Secretary of the Society for InternationalDevelopment.

Secrétaire Général : Secretary-General :

Robert FENAUX (Belgique)Ambassadeur honoraire.

« ASSOCIATIONS TRANSNATIONALES »« TRANSNATIONAL ASSOCIATIONS»Redaction/Editorial

Robert FENAUXGeorges Patrick SPEECKAERT

octobre/october 1979 - n° 10

Editorial : L'univers associatif 456ou la démocratie sociale

La participation des ONG à la vie de l'organisationinternationale du Travail (OIT) par J. Joblin. s.j. 459

Group ware configurations of challenge and harmony

par A J N Judge 467

Le Service Volontaire par H. Béer 477

Le volontariat dans la société d'aujourd'hui 481

Provisional programme of the World Forum of

international associations 487

L'Union Interparlementaire par P.C. Terenzio 489

Happy Birthday 491

IAPCO NEWS 492

7th Supplement to the Yearbook of InternationalOrganizations - 17th edition 495

8th Supplement to the Annual International CongressCalendar 1979 - 19th edition 499

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Sur te chemin du Forum 1980

L'UNIVERS ASSOCIATIFou

la démocratie sociale

La préparation d'un Forum mondial desréseaux associatifs transnationaux, quenotre Institut, l'UAI. s'est donne à tâcheessentielle pour honorer son enseignehistorique et sa fonction sociale lors deson 70ème anniversaire l'an prochain, estune entreprise infiniment riche d'ensei-gnements.

Il apparaît que l'associationisme volon-taire, bénévole, indépendant, est enpleine expansion universelle, commejamais auparavant, dans un monde qu'onvoit le plus souvent sous les traits classi-ques d'un pouvoir politique d'Etat contrai-gnant et d'une raison d'Etat de pratiquegénérale, à divers degrés, ou encore d'unpouvoir économique de profit et d'exploi-tation. Y-a-t'il dans cette différenced'orientation une relation de cause àeffet ? Faut-il y voir une réaction de lasociété, une réponse de la démocratiesociale des peuples et des groupementshumains à la tendance imperative et cen-tralisatrice des Etats, fussent-ils d'éti-quette libérale, à user volontiers de leurautorité souveraine sous le couvert del'intérêt générât ou de l'arbitrage des inté-rêts particuliers ? Ou bien encore, au planinternational et transnational qui est lenôtre, s'agit-il d'une sorte de réflexe ins-tinctif répondant à un besoin fondamenta-lement humain de liberté et de sécuritéqui découvre par surcroit les réalitésactuelles de l'interdépendance et de lasolidarité, au delà de toutes les frontièresd'idéologies, de systèmes, d'ambitions etd'intérêts ? Il y a sans doute une part detout cela dans la prolifération de l'initiativeindépendante des associations sans butlucratif. Du fait surtout que la révolutiontechnique de l'information et de la com-munication sous toutes ses formes a levébeaucoup de barrières à la connaissance,à la réflexion et à la comparaison.

A bien considérer la vie et l'action asso-ciatives on s'aperçoit que ce sont les for-ces non gouvernementales d'opinions quideviennent à leur tour socialement pres-santes et contraignantes en complémentd'un pouvoir d'Etat qui n'est plus désor-mais absolument monopolisateur ni omni-potent. Les relations internationales et lerapport des forces qui les règlent ne relè-vent plus exclusivement de la volonté depuissance, ni dés lors de la stratégie et dela diplomatie de type classique. Sans allerjusqu'à parler de « contre-pouvoir »comme certains s'y risquent, il y a mainte-nant un univers de groupes, à la fois depression et de services, qui constitue lanouvelle société transnationale de notretemps.

Cette société est certes inégalementrépartie. Elle a ses contrastes, ses pointsforts et ses points faibles. Il en va del'ordre social international comme del'ordre économique actuellement endébat. Le monde développé est encoreprivilégié, par la force des choses, sur lalancée de sa capacité de création etd'organisation. Mais une revendication dejustice distributive élève la voix de sesexigences. Le temps n'est plus de lacondescendance du riche, ni de la passi-vité du pauvre. Nos contemporains n'ensont certes pas a éprouver l'amour duprochain, comme le montre le quotidiendes égoïsmes et des cruautés, mais dumoins à découvrir ou à pressentir l'évi-dence d'une solidarité d'intérêts.

Nous avons sous les yeux l'objet et le pro-gramme d'une organisation récemmentnée à la vie associative : l'AMPS. l'Asso-ciation mondiale de prospective sociale, un

456 ASSOCIATIONS TRANSNATIONALES, 10/1979

Editorial

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groupement de caractère scientifiquecréé en 1976 sur l'initiative des partici-pants au Colloque mondial sur les impli-cations sociales d'un nouvel ordre écono-mique international organisé par l'Institutinternational d'études sociales de l'Orga-nisation internationale du Travail. Cen'est pas l'effet du hasard si le directeurde l'IIES, M. Albert Tevoedjré, ancienministre du Bénin (Dahomey) se trouveêtre le Secrétaire général de l'AMPS et sile premier congres de cette associationse tiendra en terre d'Afrique, à Dakar, le21 janvier prochain sur des thèmes dejustice sociale et de solidarité. L'auteur de« La pauvreté, richesse des peuples », unlivre qui a forcé l'attention et la réflexion,a réussi a imposer son idée de « contratsde solidarité ». Il s'en est expliqué dansson introduction au numéro de la revue del'IIES « Travail et solidarité » consacré àces contrats auquels souscrivent d'émi-nentes personnalités, aussi diversesd'écoles que de nationalités. Les mouve-ments associatifs et « même des groupe-ments informels » sont appelés à complé-ter et à équilibrer la participation des Etatsaux contrats de solidarité, de manièretelle que l'aide aille entièrement auxsujets qui en ont réellement besoin, car làmême où « l'Etat reflète les aspirations duplus grand nombre, il vaut mieux raccour-cir les délégations de pouvoirs et intégrer,comme parties prenantes aux accords,des associations populaires et organesdécentralisés ».M. Albert Tevoedjré participera active-ment à notre Forum, dont l'esprit rejoint sapensée quand il écrit que » le nouvel ordreinternational ne sera qu'un espoir déçu ouun discours mystificateur s'il ne remet pasen cause les diverses formes d'asservis-sement qui ont été jusqu'alors acceptéesou subies au nom de la croissance », etsingulièrement « la subordination dusocial a l'économique». De la le pro-

gramme du Congrès de Dakar .. pour lapromotion d'un développement authenti-que » se fixant comme horizon « toutl'homme et tous les hommes ». Ce pour-rait être l'occasion pour nos amis africainsde montrer que leur société de systèmetribal est restée plus près du principeassociatif que certains Etats développés.

L'Organisation internationale du Travail adonné, de longue tradition déjà, le bonexemple de cette attitude sociale de lasolidarité en faisant organiquement lapart de l'action associative. On en trou-vera pour preuve, dans ce numéro denotre Revue, le remarquable exposé desynthèse que le Père Joblin, du BIT, a bienvoulu faire pour notre Forum sur la partici-pation des ONG à la vie de cette organisa-tion. Un travail exemplaire que nous sou-mettons aux autres organisations inter-nationales soucieuses de nous aider.Il se trouve heureusement en effet, etc'est là un autre enseignement de l'initia-tive du Forum, que les organisations inter-gouvernementales, universelles, spéciali-sées ou régionales, convaincues, d'expé-rience, du rôle auxiliaire essentiel desONG pour l'accomplissement de leursprogrammes, se montrent unanimementdisposées à creuser plus profondément lesillon de la participation. Les interventionsappuyées du Secrétaire général de l'ONU,M. Waldheim et du Directeur général del'Unesco, M. M'Bow, aux conférences desONG de leurs institutions respectives.dont nous avons publié le dossier, ontmontré cette bonne disposition d'espritqui ne peut qu'entraîner celle des déléga-tions gouvernementales.

On se souviendra que lors de notre collo-que de Genève préparatoire au Forumsur « l'avenir des associations transna-tionales dans les perspectives du nouvelordre mondial » le professeur Roger Mehlde l'Université de Strasbourg, exposantla signification sociologique des associa-tions internationales, avait noté qu'ellesreprésentaient une sorte de permanence,de continuité des forces démocratiqueset « des valeurs universelles dontl'homme est porteur» par rapport auxmandats politiques dont la portée démo-cratique est forcément bornée par letemps d'une législature, par un pro-gramme électoral de circonstance, et quifont en définitive prévaloir le souci, et quifont en définitive prévaloir le souci de laconquête du pouvoir sur la conditionhumaine.

La démocratie associative dépasse ici ladémocratie élective.

Disons en guise de conclusion quel'accent des préoccupations des Etats etdes peuples peut n'être pas le même par-tout dans la diversité des lieux des systè-mes, des traditions, des ressources. Etc'est somme toute très bien ainsi, si l'onne veut pas réduire le mondialisme à l'uni-formité. Mais que cet accent, supposé sin-cère, soit mis en priorité sur la paix, lasécurité, la justice sociale, la coopérationau développement, la promotion humaineou sociale, ou le sort de la jeunesse, ilimporte d'abord, de notre point de vue etpour notre part en préparation de l'événe-ment du Forum associatif de 1980, que lesdroits et devoirs des associations appa-raissent nettement en filigrane des Droitsde l'homme tels qu'ils sont définis dansles buts et principes de la Charte desNations-Unies, notre code de conduite.

Robert FENAUX,

TRANSNATIONAL ASSOCIATIONS. 10/1979 457

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L'Organisation Internationale du Travail collabore avec le gouvernement de l´Inde a la création d´une série de centres de formation professionnelle dans la cadre d'un projet du FondsSpécial des Nations Unies.Une femme travaillant sur le chantier de construction des bâtiments destinés á l'Institut de Hyderabad. Photo: ILO/BIT

458 ASSOCIATIONS TRANSNATIONALES, 10/1979

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LA PARTICIPATION DES ONG

A LA VlE DE L'ORGANISATION INTERNATIONALE

DU TRAVAIL (OIT)

par J. Joblin, s.j. *

1. Les ONG ont toujours occupé uneplace très spéciale dans l'Organisationinternationale du Travail tant du point devue constitutionnel que du point de vuehistorique. Le rôle qu'elles jouent dans lavie de l'Organisation ne peut être expliquéindépendamment de celui essentielqu'elles ont tenu au moment de sa créa-tion.

La création de l´OIT2. L'OIT a été créée par le Traité de Ver-sailles en 1919. Elle devait, dans l'espritde ses fondateurs, offrir aux gouverne-ments un moyen d'associer les organisa-tions d'employeurs et de travailleurs aupouvoir politique. En d'autres termes, lacréation de l´OIT marque une transforma-tion profonde de l'exercice du pouvoir.Cette révolution s'est d'ailleurs opéréesous la double pression des travailleurs etdes employeurs.

3. Le mouvement travailleur demandaavec de plus en plus d'insistance tout aulong du 19éme siècle l'adoption de loissociales pour protéger les travailleurs lesplus faibles, notamment les femmes, lesenfants, les travailleurs accidentés, oupour réglementer leurs conditions de tra-vail grâce à des mesures concernant letravail de nuit, le droit d'organisation, ledroit de grève, etc. Mais les travailleursdépendaient de la bonne volonté du pou-voir politique pour l'application de cesmesures. Or celui-ci était largementdominé par la classe bourgeoise libérale.

4. L'un des arguments opposés aux tra-vailleurs pour refuser de leur accorder lebénéfice de mesures sociales était la loide la concurrence libérale : le pays quiaurait faussé les conditions du marché enaccordant a ses travailleurs des condi-

tions plus favorables que celles existantdans les autres pays en aurait été la vic-time en condamnant à la fermeture sespropres industries. C'est dans cetteatmosphère qu'un employeur françaisDaniel Legrand lança dès 1844 l'idéed'une législation internationale du travailqui égaliserait tes conditions de concur-rence entre les pays. L'idée fit son che-min. En 1890 l'Empereur Guillaume IIconvoqua à Berlin une conférence de plé-nipotentiaires pour discuter de ces ques-tions. En 1900 fut créée l'Associationinternationale pour la protection légaledes travailleurs dont le Secrétariat per-manent établi à Baie prit le nom d'Officeinternational du Travail. Celui-ci compre-nait deux organismes, l'un technique quiétablissait les projets et les proposait;l'autre diplomatique qui, mandaté par lesgouvernements, décidait. C'est ainsi quenaquirent les conventions sur le travail denuit des femmes et la prohibition du phos-phore blanc dans la fabrication des allu-mettes, lors de deux conférences à Berne,la première technique en 1905, laseconde diplomatique en 1906. En 1913une nouvelle conférence d'experts prépa-rait les textes des conventions sur la limi-tation de la durée du travail des femmes etdes jeunes gens et l'interdiction du travailde nuit des enfants. La guerre empêchaqu'elles ne tussent ratifiées en 1914.

5. Parallèlement à l'effort des gouverne-ments pour aménager les conditions detravail dans un cadre strictement gouver-nemental, progressa l'idée d'une législa-tion internationale du travail qui seraitvotée par un Parlement international duTravail. Les gouvernements restèrentsourds à cette revendication et celle-ciresta longtemps confinée au stade nongouvernemental. Mais la guerre allait don-ner aux syndicats l'occasion d'obtenir lacréation de cette Organisation du Travail

dont ils attendaient l'amélioration du sortdes travailleurs sous l'un de ses aspects :l'élaboration de normes minimum deréglementation des conditions de travail.Dès 1914, le puissant syndicat américain.American Federation of Labor(AFL)adopta à son Congrès de Philadelphieune résolution pour que soit convoquéeune conférence des représentants dumonde du travail parallèlement à la futureconférence de la Paix; en 1916, la Confé-rence syndicale interalliée de Leeds exa-mina les clauses du travail qui devraientfigurer dans le traité de paix et demandala création d'une commission internatio-nale du travail chargée de promouvoir lalégislation internationale du Travail etd'en assurer le respect : idées reprises en1917 à Stockholm lors de la réunion despartis ouvriers socialistes de tous lesEtats belligérants de l'Axe et neutres.

6. Aussi lorsque s'ouvrit la Conférence dela Paix le 25 janvier 1919 à Versailles, fut-il décidé dés la première séance queserait créée une « Commission de laLégislation internationale du Travail »chargée d'élaborer la Constitution d'uneOrganisation permanente qui aurait pourtâche la réglementation internationale dutravail. La présidence en fut confiée àSamuel Compers, Président de l'AFLParmi ses membres, les uns apparte-naient aux milieux politiques et gouverne-mentaux, les autres aux syndicats commeLéon Jouhaux. La plupart avaient pris unepart active dans l'Association internatio-nale pour la protection des travailleurs.

7. La conjonction exceptionnelle des for-ces non gouvernementales et gouverne-mentales qui s'est trouvée à l'origine del'OIT va se retrouver dans son fonctionne-ment.

TRANSNATIONAL ASSOCIATIONS. 10/1979 459

Dossier Forum

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Participation des ONG à l'OIT

Place privilégiée desOrganisations detravailleurs etd'employeursS. Les antécédents historiques de l'OITexpliquent que sa Constitution fasse uneplace spéciale aux organisations de tra-vailleurs et d'employeurs tant pour l'éla-boration de sa politique que pour sa miseen œuvre. Il n'est pas possible de releverici tous les aspects de cette collaboration;qu'il nous suffise d'en marquer les traitsessentiels :

a) Les organisations de travailleurs etd'employeurs sont associées directementà la définition de la politique de l'OIT à tra-vers le Conseil d'administration et laConférence. Ces deux organes de l'OITsont en effet chargés non seulement dedonner des orientations de politiquegénérale au Directeur général, notam-ment par l'adoption du Programme et bud-get, mais de décider de l´ordre du jour desréunions, de la suite à donner aux résolu-tions qui y ont été adoptées, de l'adoptionet de la vérification de l'application desConventions et Recommandations inter-nationales du travail... Les réunions duConseil et de la Conférence sont bien lesassemblées du Parlement du Travail quesouhaitaient les fondateurs puisqu'ellessont des organes délibérants où gouver-nements, travailleurs et employeurs seretrouvent dans la proportion de 2 + 1 + 1,c'est-à-dire où les représentants dumonde de la production et du travail sontà égalité avec ceux des gouvernements.

b) Les organisations de travailleurs etd'employeurs peuvent se voir confier unrôle spécial dans l'application de certai-nes conventions internationales en casde plainte (article 26 de (a Constitution)ou de réclamation (article 24) d'un Etat oud'une organisation syndicale ou mêmed'un simple délégué travailleur ouemployeur contre un autre Etat. Mais il estun domaine où leurs organisations natio-nales concernées ou leurs internationalesjouissent d'un droit permanent d'initiative,celui de la liberté syndicale. Il a étéreconnu que tout Etat par le fait mêmequ'il adhère à l'OIT s'engage à respecterles principes fondamentaux de sa Consti-tution au nombre desquels figure la libertésyndicale. Un Comité spécial, dit de laLiberté syndicale, existe au sein duConseil d'administration qui est chargéd'examiner toute plainte adressée auDirecteur général par une organisationsyndicale contre un Etat qui aurait violéles principes en cette matière, qu'il aitratifié ou non la Convention 87 (1948)traitant de la Liberté syndicale.

c) La tendance de la politique socialeactuelle est de reconnaître et de favoriserl'accroissement du rôle des organisationsde travailleurs et d'employeurs dans l'éla-boration et l'application de la politique

sociale dans les divers pays. A cet effet, laConférence internationale du Travail aadopté en 1976 une Convention et uneRecommandation sur la consultation tri-partite dans les divers pays et en 1977une Résolution concernant le renforce-ment du tripartisme dans les procéduresde l'OIT pour le contrôle des activités nor-matives et des programmes de coopéra-tion technique (63ème session, 1977).

d) H n'est pas jusque dans le Bureauinternational du Travail où le tripartismene porte son influence. Le fait que de nom-breux collègues proviennent des milieuxtravailleurs et employeurs et qu'il existeun Service de relations avec les organisa-tions syndicales comme avec celles desemployeurs contribue à maintenir vivantl'idéal du tripartisme qui a présidé à lacréation de l'OIT.

e) Les relations avec les organisationsinternationales de travailleurs etd'employeurs ont reçu enfin le cadre ins-titutionnel qui leur convenait avec la créa-tion du statut consultatif. La situation pri-vilégiée des organisations ouvrières etpatronales au sein de l'OIT découlait desfonctions des travailleurs et desemployeurs au sein de l'OIT. Albert Tho-mas, premier Directeur du BIT, s'étaitd'ailleurs employé à ce qu'elle soitouverte à toutes les familles syndicales.Mais ii fallut attendre 1946 avec la créa-tion du statut consultatif à l'ONU pourqu'une disposition soit introduite dans laConstitution de l'OIT (article 12.3) et quesoit adoptée en 1948 une résolution par leConseil d'administration en vue de fixer lestatut des ONG à l'intérieur de l'OIT. Acôté de celles qui y exercent des respon-sabilités spéciales et jouissent du statutconsultatif, celles qui ont un « intérêtdéterminé dans un secteur déterminé destravaux de l'OIT » sont admises à figurersur une « liste spéciale » et disposentd'un certain nombre de facilités à l'inté-rieur de l'Organisation.

Le statut consultatifgénéral :l'intérêt d'en disposer9. Six ONG internationales seulementbénéficient du statut consultatif général :- l'Alliance coopérative internationale- la Confédération internationale des

Syndicats libres- la Confédération mondiale du Travail- la Fédération internationale des Pro-

ducteurs agricoles- la Fédération syndicale mondiale- l'Organisation internationale des

Employeurs.

10. Comme on le voit, deux Organisationsseulement, outre celles de travailleurs etd'employeurs, disposent de ce statutconsultatif. Elles sont étroitement liées àdes responsabilités spécifiques de l'OITpuisqu'elles concernent les conditions de

vie et de travail des coopérateurs ou destravailleurs ruraux.

11. L'un des avantages et non des moin-dres du statut consultatif est de préciser àl'avance aux dirigeants des ONG qui endisposent leurs droits et devoirs au seinde l'Organisation. Il leur est donc ainsiplus aisé de communiquer leur expé-rience et leur point de vue aux réunionsauxquelles ils veulent prendre part. Eneffet, leur participation aux réunions va desoi; ils peuvent y prendre la parole commefaire distribuer des documents avecl'assentiment du bureau de la réunion.

12. D'autres ONG peuvent bénéficierd'avantages semblables mais elles doi-vent à chaque fois justifier de leur intérêtet obtenir d'être invitées.

13. Le souci de l'OIT de multiplier sespossibilités de contact avec les ONG l'aconduite à deux innovations relativementrécentes : la création du statut consultatifrégional et celle de la liste spéciale.

Le statut consultatifrégional14. Le Conseil d'administration accordedepuis 1964 un statut consultatif régionalaux organisations non gouvernementalesrégionales qui jouissent d'un large carac-tère de représentativité dans un domainequi tombe sous la compétence de l'OIT.Ces organisations assistent aux Confé-rences et réunions régionales de l'OIT quiont un caractère tripartite. Ce statut n'aété accordé jusqu'ici (1979) qu'à desorganisations régionales de travailleurs etd'employeurs.

La liste spéciale :un statut intermédiaire15. Le statut de la liste spéciale présen-tait un caractère d'extrême nouveautépour l'OIT. Sans doute celle-ci était-ellenée entre autres des initiatives prises parles membres de l'Association internatio-nale pour ta protection légale des travail-leurs et nombre d'ONG avaient-ellesapporté un concours et un soutien actif àl'OIT entre les deux guerres. Parmi lesinterventions majeures de cette époque,mention spéciale doit être faite de laConférence de 1955 où nombre d'ONG seregroupèrent par affinités et remirent desmémoires sur les problèmes du chômagedes jeunes pour engager les gouverne-ments à une action vigoureuse dans cedomaine.

16. L'élargissement de la vie internatio-nale qui se produisit après la deuxièmeguerre mondiale obligea à systématiserles relations des ONG avec le BIT. Le petitnombre d'Etats Membres qui se pres-saient à Genève entre 1919 et 1939 et lefait qu'ils étaient presque tous européenspermettaient de se contenter d'un mini-

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mum de statut juridique. L'extension duchamp international demandait que l'OlTait son statut des ONG mais son caractèrepropre ne lui permettait pas de se ralliersans autres au système onusien du statutconsultatif. Ses possibilités convenaientaux six ONG mentionnées plus haut etobligeaient de le leur réserver. Il fallaitdonc inventer une situation intermédiaireentre le non-statut et le statut, ce fut laliste spéciale.

17. Le Conseil d'administration depuis1956, le Directeur général depuis 1973ont le pouvoir d'inscrire sur une « listespéciale » les ONG qu'ils reconnaissentavoir un intérêt spécial dans certainsaspects du travail de l'OIT. Cette inscrip-tion n'impliquait pas pour autant le droitde participer à la Conférence ou àd'autres réunions. C'est seulementdepuis 1959 que les ONG de la liste spé-ciale ont de plein droit la possibilitéd'envoyer à la Conférence annuelle des« observateurs accrédités », de recevoirles documents et de soumettre des décla-rations écrites sur les points à l'ordre dujour. Cent neuf organisations non gouver-nementales figuraient sur la liste spécialeau 1er mai 1979. Bien que ces disposi-tions puissent apparaître assez strictes,elles ont néanmoins accru la participationdes ONG sans statut consultatif à laConférence générale.

Le cas spécial des« Commissionsd'industrie »18. La place vraiment exceptionnelle quela Constitution comme la pratique font auxONG dans la vie de l'Organisation interna-tionale du Travail a conduit à une formeprivilégiée de collaboration au sein de ceque l'on appelle « les Commissionsd'industrie ».

19. Plusieurs problêmes d'ordre social nepeuvent être résolus sans tenir compte dela spécificité de l'activité professionnelleoù ils se posent. C'est ainsi que, dès ledébut de l'OlT, l'on a été amené à créer laCommission paritaire maritime pour pré-parer les sessions maritimes de la confé-rence internationale du Travail comme àdonner une attention spéciale à la situa-tion des travailleurs ruraux et à prévoirdes instruments spéciaux à leur intention.

20. Les Commissions d'industrie cher-chent à généraliser l'expérience del'entre-deux guerres. Chacune d'ellestraite des problèmes propres à une indus-trie. Blés fonctionnent toutes sur unebase tripartite. C'est en 1945 que leConseil d'administration a mis en place cesystème de commissions de caractèrepermanent, complété par un mécanismede reunions techniques spéciales sur unebase non permanente mais sur le modèledes premières. Dix Commissions d'indus-

trie et commissions analogues ont étéétablies pour les secteurs d'activité sui-vants : transports internes : industriecharbonnière; fer et acier; industriesmécaniques; industries textiles; pétrole;bâtiment, génie civil et travaux publics;industries chimiques; employés et travail-leurs intellectuels; travail dans les planta-tions. Les réunions techniques tripartitesqui ont été convoquées de temps à autrepour des secteurs non couverts par descommissions permanentes ont permis des'occuper sur une base ad hoc des pro-blèmes sociaux et des problèmes du tra-vail dans, par exemple, les mines autresque les mines de charbon; l'industrie dubois; les industries des produits alimen-taires et des boissons; le vêtement; le cuiret la chaussure; les industries graphi-ques. On peut ajouter que des réunionsrestreintes sont également convoquéesde temps en temps pour examiner, soitune question technique se posant dansun secteur déterminé, soit des problèmesintéressant une catégorie de personnelparticulière. Toutes ces commissions etréunions d'industrie examinent les pro-blèmes sociaux et les problèmes du tra-vail qui se posent dans leurs secteurs res-pectifs, formulent à ce sujet des conclu-sions ayant valeur d'orientation pour lespolitiques sociales nationales, et fournis-sent des avis au Conseil d'administration

en ce qui concerne l'action internationaledans le cadre de l'OIT.Il est évident que les travaux de ces orga-nes présentent un intérêt considérablepour les organisations non gouvernemen-tales actives dans les secteurs dont ils'agit. A part les organisations ayant lestatut consultât auprès de l'OIT - etnotamment l'Organisation internationaledes Employeurs et les trois internationa-les syndicales - toute une série d'organi-sations sectorielles, principalement(mais non exclusivement) patronales ousyndicales, suivent de près les activitésdes commissions d'industrie et y partici-pent, par exemple du côté syndical lesdivers secrétariats professionnels inter-nationaux et les unions syndicales inter-nationales.Le rôle de ces organisations ne se bornepas à la participation aux réunionsd'industrie de l'OIT; elles interviennentdéjà au stade de la préparation de cesréunions. En effet, le paragraphe 15 dudocument intitulé « Buts et fonctions descommissions d'industrie et commissionsassimilées » (adopté par le Conseild'administration en mars 1963) prévoitque l'ordre du jour des commissionsd'industrie et réunions similaires est fixéen tenant compte, notamment, des « avisformulés par les organisations profes-sionnelles internationales intéressées ».

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Dossier Forum

This Indian woman is using the traditional Asian way of carrying heavy weights as part of her job as a constructionworker Photo: ILO/BIT

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Participation des ONG à l´OIT

Pendant les réunions d'industrie - aux-quelles les organisations internationalesnon gouvernementales n'ayant pas le sta-tut consultatif peuvent se faire inviter parle Conseil d'administration - les ONGprennent une part très active aux travaux.A part les interventions qu'elles peuventfaire en séance plénière ou dans les sous-commissions, elles jouent souvent un rôleimportant de préparation et de coordina-tion au sein des groupes employeur et tra-vailleur. En particulier, le secrétariat pro-fessionnel international compétent pourle secteur en cause assure généralementle secrétariat du groupe des travailleurs(par exemple, la Fédération internationaledes organisations des travailleurs de lamétallurgie dans les cas de la Commis-sion du fer et de l'acier et de la Commis-sion des industries mécaniques); du côtedes employeurs, cette fonction est géné-ralement assumé par l'Organisation inter-nationale des Employeurs.Le Service des secteurs industriels main-tient des relations suivies avec les organi-sations professionnelles dans les sec-teurs qui relèvent de sa compétence. Enparticulier, chaque spécialiste d'industrie(responsable pour un secteur d'industrie)a des contacts réguliers avec les organi-sations actives dans son secteur, aussibien par correspondance que par descontacts directs (à l'occasion de réunionsd'industrie ou lors de visites que des

représentants de ces organisations fontau siège du BIT, ou en participant à descongrès de telles organisations).

21. Au terme de cette note qui montrecomment le tripartisme est une institutionvivante offrant aux ONG - directement sielles ont le statut consultatif, indirecte-ment sans cela - d'être associées à laprise de décision politique dans l'Organi-sation, il convient de se demander com-ment les ONG sont associées a la politi-que de développement de l'OIT.

Association des ONGau développement dansle cadre du BIT22. Deux remarques préalables s'impo-

sent :a) Cette partie de la note traite des ONGen général. Les organisations de travail-leurs et d'employeurs ne disposant pasdans ce domaine d'un statut constitution-nel propre, l'on serait conduit à des répé-titions si un paragraphe spécial leur étaitréservé. Il a semblé préférable de souli-gner à propos de chacun des domaines dela collaboration le rôle spécial que setrouvent jouer les ONG jouissant du statutconsultatif du fait que leur complète com-

munauté d'intérêt avec l´OIT les place ipsofacto dans une position privilégiée,b) Aucun travail d'ensemble n'a encoreété fait sur la place des ONG dans lesactivités de coopération technique du BIT.Plutôt que de procéder à un recensementnécessairement analytique et incompletdes projets communs, il a semblé préféra-ble de grouper !es remarques autour dedeux idées: participation des ONG à larecherche sur le développement; actionconjointe sur le terrain, bien qu'il puisse yavoir ici ou là un certain chevauchement.

Les ONG et la recherchesur le développementau BIT

23. Lorsque l'assistance technique a étélancée dans les années 50, le BIT avaitdéjà une grande expérience dans cedomaine. N'avait-il pas déjà acquis unegrande réputation internationale dans lathéorie des coopératives ? Travailleurs etemployeurs n'avaient-ils pas déjàapprouvé à diverses reprises que lesfonctionnaires du Bureau entretiennentdes relations avec les divers mouvementssociaux, cela dans un double but, celuid'aider leurs dirigeants à adapter leurstratégie à l'évolution sociale et celui derecueillir pour le Bureau des informationsdirectes sur la situation sociale dans lesdivers pays et les problèmes qu'elle sou-levait ?

24. La mise en œuvre systématique del'assistance technique et le lancementdes diverses décennies du développe-ment conduiront à construire un nouveauréseau de relations avec les ONG à partirde ce noyau initial.

25. Tous les services techniques du BITentretiennent des relations directes avecles grandes ONG de leur secteur dans unbut d'information mutuelle et de réflexionen commun. L'intense circulation desinformations dans les deux sens est pro-voquée dans un but précis qui donne sonunité au travail des nombreux Services duBureau, celui d'èduquer et de former desdirigeants sociaux responsables en prio-rité dans les trois secteurs gouvernemen-taux, travailleurs et employeurs. A ceteffet, les Services techniques sont à ladisposition permanente des unités d'édu-cation que sont l'éducation ouvrière, lescoopératives, la formation des cadres diri-geants, la formation professionnellerurale et industrielle ainsi que des organi-sations patronales et ouvrières dans lespays en voie de développement. Bienmieux, deux instituts ont été fondés aucours des 15 dernières années en vue derenforcer cet effort. l'Institut internationald'Etudes sociales (Genève) et le Centreinternational de perfectionnement profes-sionnel et technique (Turin) dont unegrande partie des stagiaires provient dessyndicats et des organisationsd'employeurs.Thirty thousand workers including several thousand women are

employed at the Tata steel plant in 462 ASSOCIATIONS TRANSNATIONALES, 10/1979

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26. Toutes ces activités donnent lieu àdes recherches sur les méthodes éduca-tives, le contenu des programmes et lesens de l'éducation. Elles se prolongentdans des échanges ou réunions avec lesresponsables des ONG sur les concep-tions de l'aide; l'une a traité en 1973 de lacomplémentarité des actions pour ledéveloppement entre les organisationsprivées et celles des Nations Unies; deuxautres ont étudié en 1978 la contributiondes ONG aux programmes spéciaux detravaux publics à haute intensité de main-d'œuvre.

27. Les contacts noués entre les fonc-tionnaires du Bureau et les responsablesdes ONG pour s'informer des aspectsdivers du développement et des interro-gations qu'il provoque conduisent les unset les autres à un véritable brassaged'idées qui renouvelle sans cesse lesthéories et programmes d'action en vuede les adapter aux réalités.

Les ONG et la coopérationsur le terrainavec le BIT28. La participation des ONG aux activi-tés d'assistance technique peuvent sesituer à trois niveaux, ceux de la concep-tion, du financement et de l'exécution.

a) Aucune procédure systématiquen'existe de la part du BIT pour associer lesONG a l'élaboration des plans de déve-loppement d'un pays. En effet, chaquegouvernement est maître de choisir sespartenaires. Cependant les organisationsde travailleurs et d'employeurs internatio-nales exercent une pression constantepour que la coopération technique et lesactions pour le développement s'adaptentaux exigences du tripartisme. La résolu-tion adoptée par la Conférence du Conseilen 1977 est venue encore insister dansce sens et l'on peut dire qu'une nouvellepratique s'instaure dans ce domaine.

b) Le « programme andin » d'aide audéveloppement des populations indien-nes de l'Altiplano a recherché dès 1955l'appui des organisations privées. Il setrouve avoir marqué les activités de coo-pération technique du BIT d'une manièredurable. C'est ainsi que des dons ont étéfaits sous forme de matériel, d'engrais, delivres, etc... Quelquefois aussi les ONGont débloqué une ligne de crédit au béné-fice du programme. Cette pratique a conti-nué depuis. Le Centre de Turin, par exem-ple, a reçu une grande partie des machi-nes nécessaires à la formation profes-sionnelle de ses étudiants d'organisa-tions d'employeurs de pays membres.

c) La participation des ONG à l'exécutiondes projets est recherchée chaque foisqu'il est possible. Elle dépend des condi-tions locales et de la personnalité desresponsables privés, nationaux et inter-

nationaux. Il semble qu'elle doive sedévelopper de plus en plus sur le terraincar elle permet un développement intégrédes populations les plus démunies et res-pectueux au maximum de leur identitéculturelle. Le BIT privilégie dans cedomaine l'éducation ouvrière et la forma-tion des coopérateurs.

L'appui de l'OITaux ONG29. Le but de cet article était de montrerles mécanismes grâce auxquels les ONGpeuvent participer à la vie de l'OIT. L'ontrouvera la preuve de leur efficacité dansla nomenclature annexe; elle relève laliste des organisations non gouverne-mentales internationales qui ont étéappelées à collaborer plus étroitementavec les Services techniques du Bureauau cours des dernières années.

30. Un point important reste encore àsignaler, celui du concours actif que l'OITapporte à la vie et au développement desONG.

I. Complémentarité desmoyensmis en œuvre parles ONG et le BIT

a) Toute ONG nationale ou internationalequi vise à l'efficacité aux plans social,économique, politique ou culturel sou-haite être associée d'une manière oud'une autre aux prises de décision en cesdomaines. Or, lorsque le BIT envoie unquestionnaire à un gouvernement en vuede rétablissement d'un rapport techniqueou même d'un rapport sur la manière dontil applique les conventions internationa-les qu'il a ratifiées, il ne manque jamaisd´attirer son attention sur le pratique cou-

rante qui consiste à en informer les orga-nisations de travailleurs et d'employeursou autres organisations intéressées afinde tenir compte de leurs vues dans leursréponses. Ainsi sont-elles introduitesdans le processus d'élaboration de ladécision, de nouvelles possibilitésd'action leur sont ouvertes et les raisonsde leur existence renforcées. La résolu-tion qui a été adoptée par la Conférenceinternationale de 1977 en vue de renfor-cer le tripartisme dans les procédures decontrôle des activités normatives et desprogrammes de coopération techniquemontre que l'esprit de l'OIT est biend'associer les ONG à tous les aspects etmoments de la vie économique et sociale.

b) La représentation du Bureau auxcongrès et réunions techniques des prin-cipales ONG qui ont une activité dans ledomaine social permet un enrichissement

mutuel. Les fonctionnaires s'y rendentcompte des préoccupations profondes del'opinion publique dont les ONG sontl'interprète naturel et sont en mesured'apporter à leurs organes de décisionune information plus large que celle dontils disposent, information qui leur permetde décider des orientations de leur mou-vement en connaissance de cause.

c) Les conversations qui ont lieu au coursdes réunions, congrès, conférences ouséminaires donnent souvent l'occasiond'offrir aux ONG une documentation surles questions qui sont d'un intérêt com-mun et éventuellement un appui techni-que pour certaines recherches entrepri-ses par elles. Selon le mot de M. FrancisBlanchard, Directeur général du BIT« Nous devrions développer nos relationsavec tous les organismes publics et privésqui, dans les pays en voie de développe-ment mais aussi dans les pays industria-lisés, sont en contact avec les groupes lesplus pauvres ou les moins structurés. Cesorganismes connaissent les problèmesde ces groupes, ces organismes dont lavocation est de les assister, de parler enleur nom, de les aider à tirer parti de lalégislation sociale souvent ignorée ainsique d'accéder aux moyens culturels etmatériels auxquels ils ont droit ».(Réponse du Directeur général à la dis-cussion de son rapport. Conférence inter-nationale du Travail 65 (1979), Compterendu provisoire No. 43, page 13).

II. Complémentarité dansle domaine de lacoopération technique

31. La complémentarité générale quiexiste entre les moyens mis en œuvre parles ONG et le BIT revêt des aspects par-ticuliers dans le domaine de la coopéra-tion technique.

a) L'aide matérielle que nombre d'ONGapportent à la réalisation de projets de

regardée du seul point de vue comptable.Celle-ci n'est accordée qu'à l'issue deconversations au cours desquelles lesdivers partenaires expriment leurs vuessur le développement. Les limites danslesquelles une ONG participe a l'exécu-tion d'un projet laissent apparaître lesfrontières qu'elle fixe à son engagement;elles offrent également une base dedépart pour des négociations ultérieures.

b) Les échanges d'information entrefonctionnaires des institutions internatio-nales et dirigeants d'ONG permettent auxuns et aux autres de viser plus juste dansla conception et l'exécution des projets.De même que les ONG sont en mesured'apporter aux dirigeants des gouverne-ments et des institutions internationalesune connaissance des aspirations despopulations - spécialement des plus pau-vres et des plus marginales - qu'il leur

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Dossier Forum

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Participation des ONG à l'OIT

serait difficile d'acquérir par ailleurs, demême l'OIT grâce à la perception globaleet humaine des problèmes qui est lasienne offre aux ONG les données debase pour réévaluer leur action. Sanscette actualisation constante, les straté-gies des ONG risquent de ne s'adapterque trop tardivement aux exigences d'undéveloppement humain et intégral. Al'inverse, l'une des raisons du succès deServices comme ceux de la formation pro-fessionnelle, de l'éducation ouvrière ou dela formation des cadres dirigeants du BITpeut être trouvée dans le fail que leursprogrammes sont élaborés et exécutéspar les , fonctionnaires du BIT dans uncontact permanent avec les responsablesdes ONG intéressées et des gouverne-ments.

III. Deux cas spéciaux32. La coopération entre l'OIT et uneONG revêt un caractère très étroit et vrai-ment unique dans deux cas qui méritentd'être relevés, celui de l'Association inter-nationale de Sécurité sociale (AISS) etcelui de l'Association internationale deRelations professionnelles (AIRF).

a) L'AISS a été fondée à Bruxelles en1927 sous le nom de Conférence interna-tionale des Unions nationales de sociétésmutuelles et de caisses d'assurancemaladie. Dès sa création, l'OIT a assuméentièrement les services de son secréta-riat. Cette collaboration a montré l'impor-tance que l'OIT attache au rôle des ONGpour former l'opinion publique et obtenirainsi des gouvernements la ratification

des conventions internationales du tra-vail. Elle a souligné surtout dans ce casparticulier comment les institutions inter-nationales pouvaient contribuer au ren-forcement des organisations non gouver-nementales grâce à la collaborationqu'elles établissaient avec elles.Cette collaboration s'est maintenuedepuis cette date. L'organisation de 1927est devenue la Conférence internationalede la Mutualité et des Assurances socia-les (CIMAS) en 1936. Le BIT lui-même luia donné un nouveau départ après laguerre quand elle prit le nom d'AISS en1947. En outre, le budget du BIT assureles frais de deux fonctionnaires de l'AlSSet lui accorde certaines prestations ennature. Enfin, le Directeur général du BITintervient dans la nomination du Secré-taire général de l'AISS.

b) L'AIRP est une organisation à carac-tère purement scientifique. Son but est depromouvoir l'étude des relations indus-trielles à travers le monde en cherchant àencourager la création et le développe-ment d'associations nationales de spé-cialistes des relations professionnelles;en facilitant la diffusion d'informations; enorganisant des conférences et tables ron-des; en suscitant la coordination desrecherches entreprises par les diversesorganisations nationales ou les membresindividuels de l'Association.L'AIRP qui fut créée en 1966 se trouvaimmédiatement travailler étroitementavec l'Institut international d'Etudessociales et le Bureau international du Tra-vail. L'un et l'autre se sont trouvés assurersuccessivement son Secrétariat. Cette

forme de collaboration exceptionnelleentre une institution internationale et uneONG s'explique aisément par la complé-mentarité très étroite qui existe entreelles : si l'OIT bénéficie des travaux etrecherches de l'AIRP pour mener plusavant son action normative comme sonassistance technique dans le domainedes relations professionnelles, l'AIRF estassurée que les efforts qu'elle entreprendservent de base au renforcement du cadreinternational sans lequel les relations pro-fessionnelles ne pourraient se dévelop-per.

33. L'OIT vient de célébrer ses 60 annéesd'existence. Le regard rapide qui vientd'être jeté sur l'évolution de ses relationsavec les ONG montre que son histoire estmarquée des signes du renouveau et de lacontinuité. De la continuité car les organi-sations non gouvernementales qui ont étéà l'origine de sa création sont toujoursaussi actives dans son sein; mais durenouveau également puisque leur colla-boration a su prendre les formes nouvel-les exigées par la transformation cons-tante de la société. Cette dernière remar-que conduit à formuler un souhait, celuique l'Union des Associations internatio-nales poursuive ses études et recherchespour une meilleure compréhension duphénomène associatif et notamment desa permanence sous des formes diversesdans les divers systèmes politiques etsociaux. •J. Joblin

Le BUREAU international du Travail collabora avec le gouvernement du Kenya a la formation de secret aires. En juillet 1963 avec l'aida d'un expert du BIT, une école de secrétariat,installée á Nairobi, ouvrait ses portes á un premier continrent de jaunes filles. En plus d'une formation spécialisée, les élèves suivent des cours d'anglais et complètent leur culturegénérale. Le Secrétariat n´est pas exclusivement un métier féminin, et quelques garçons suivent les cours de dactylographia de l'école do Nairobi Photo : ILO/BIT

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Liste des principales ONG qui ont eu des rapports suivis avecles Services techniques du BIT au cours des cinq dernières années

La liste ci-dessous des Organisations non gouvernementales quiont travaillé ces dernières années avec les Services techniques duBIT donnera une idée de l'importance de leur contribution à la viede l'Organisation. Nous nous sommes limités à celles qui figurentsous la lettre « A » dans le « Yearbook of International Organisa-tions » publié par l'Union des Associations internationales, àl'exclusion des Organisations régionales et nationales.

Alliance coopérative internationaleAlliance internationale des Femmes - Droits égaux, responsabilité

égalesAlliance mondiale des Unions chrétiennes fémininesAlliance universelle des Unions chrétiennes de jeunes gensApostolat de la MerAssociation actuarielle internationaleAssociation de coordination de la manipulation des chargementsAssociation internationale des aéroports civilsAssociation de Droit internationalAssociation européenne des Centres nationaux de productivitéAssociation fiscale internationaleAssociation internationale des juristes démocratesAssociation internationale des maisons familiales ruralesAssociation internationale de la mutualitéAssociation internationale des portsAssociation internationale pour le progrès socialAssociation internationale de relations professionnellesAssociation internationale de la sécurité sociale

Association médicale mondialeAssociation soroptimiste internationaleAssociation du transport aérien

Bureau international catholique de l'enfance

Centre international de gérontologie socialeCentre international de perfectionnement professionnel et techni-queCentre de liaison pour l'environnementCentre européen féminin de recherche sur l'évolution de la sociétéComité de coordination du service volontaire internationalComité international catholique des infirmières et des assistantes

médico-socialesComité international de la Croix-RougeComité international contre la maladie mentaleComité international pour la réglementation des ascenseurs et

monte-chargeCommission des Eglises pour les affaires internationalesCommission èlectrotechnique internationaleCommission internationale catholique pour les migrationsCommission internationale de protection des radiationsCommission permanente et association internationale pour la

médecine du travailCommission médicale chrétienneConfédération des associations internationales d'entrepreneursConfédération européenne de l'agricultureConfédération internationale des cadresConfédération internationale des charités catholiquesConfédération internationale du crédit agricoleConfédération internationale des fonctionnairesConfédération internationale des syndicats libresConfédération internationale des travailleurs intellectuelsConfédération latino-américaine des travailleurs de l'EtatConfédération mondiale des organisations de la profession ensei-gnanteConfédération mondiale du travailConseil international de l'action sociale

La constitution de tels répertoires est toujours extrêmement déli-cate. Nous nous excusons d'avance auprès des Organisationsdont le nom aurait été oublié lors de la collation des listes fourniespar les Services techniques. Elles comprendront certainement quel'on ait choisi d'assumer ce risque afin de mieux mettre en évi-dence l'importance du rôle des ONG dans le système des NationsUnies et spécialement à l'OIT.

Conseil international d'éducation des adultesConseil international des femmesConseil international des infirmièresConseil œcuménique des EglisesConseil mondial de managementConseil mondial des coopératives d'épargne et de créditCoopération internationale pour le développement socio-écono-

miqueFédération démocratique internationale des femmesFédération internationale des acteursFédération européenne pour les personnes âgéesFédération graphique internationaleFédération internationale des armateursFédération internationale des associations de contrôleurs du trafic

aérienFédération internationale des associations pour l'éducation des

travailleursFédération internationale des associations de l'électronique pour

la sécurité de la circulation aérienneFédération internationale des associations de pilotes de ligneFédération internationale des mineursFédération internationale des organisations syndicales du person-

nel des transportsFédération internationale des ouvriers des transportsFédération internationale des organisations de travailleurs de la

métallurgieFédération internationale des syndicats de travailleurs de la chi-

mie, de l'énergie et des industries diversesFédération internationale Textile-habillementFédération internationale des travailleurs du bâtiment et du boisFédération internationale des travailleurs des industries du textile,

de l'habillement et du cuirFédération internationale des travailleurs des plantations, de

l'agriculture et des secteurs connexesFédération internationale des cadres de la chimie et des industries

annexesFédération internationale des employés et des techniciensFédération internationale des femmes de carrières juridiquesFédération internationale des femmes de carrières libérales et

commercialesFédération internationale des femmes diplômes des UniversitésFédération internationale des femmes juristesFédération internationale des journalistesFédération internationale des ouvriers du transportFédération internationale du personnel des services publicsFédération internationale du planning familialFédération internationale des producteurs agricolesFédération internationale des producteurs de phonogrammes et

vidéogrammesFédération internationale syndicale de l'enseignementFédération internationale pour la vieillesseFédération mondiale des anciens combattantsFédération mondiale de la métallurgieFédération mondiale des sourdsFédération mondiale des travailleurs agricolesFédération mondiale des travailleurs des industries alimentaires,

du tabac et hôtellerie

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Dossier Forum

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Participation des ONG à l'OIT

Fédération mondiale des travailleurs scientifiquesFédération syndicale mondialeFondation européenne de la cultureFondation européenne pour le management

Institut international de l'océanInstitut international des sciences administrativesInstitut panafricain pour le développementInternationale du personnel des postes, télégraphes et téléphones

Jeunesse ouvrière chrétienne internationale

Ligue internationale des associations d'aide aux handicapés men-taux

Ligue internationale des femmes pour la paix et la libertéLigue des sociétés de la Croix-Rouge

Organisation internationale du commerceOrganisation internationale des employeursOrganisation internationale des journalistesOrganisation internationale de normalisationOrganisation mondiale pour la promotion sociale des aveugles

Mouvement international ATD Quart MondeMouvement international des jeunes et des étudiants pour lesNations Unies

Secrétariat international des ingénieurs, des agronomes et descadres économiques catholiques

Secrétariat international de la laine

Secrétariat professionnel international de l'enseignementService social internationalSociété internationale pour le développementSociété internationale de Droit du travail et de la sécurité socialeSociété internationale pour la réadaptation des handicapés

Union européenne de radiodiffusionUnion internationale des chemins de ferUnion internationale chrétienne des dirigeants d'entreprisesUnion internationale pour l'étude scientifique de la populationUnion internationale des organismes familiauxUnion internationale de protection de l'enfanceUnion internationale des syndicats des mineursUnion internationale des syndicats des travailleurs du commerceUnion internationale des syndicats des industries chimiques, du

pétrole et similairesUnion internationale des syndicats des travailleurs de la fonction

publique et assimilés

alimentaire, des tabacs, hôtels et branches connexesUnion internationale des syndicats des travailleurs des transportsUnion internationale des syndicats de textile, de l'habillement et

des cuirs et peauxUnion internationale des syndicats de travailleurs de l'agriculture,

des forêts et des plantationsUnion internationale des syndicats des travailleurs du bâtiment, du

bois et des matériaux de constructionUnion internationale des travailleurs de l'alimentation et des bran-ches connexesUnion internationale des transports routiers.

Inauguré le 12 novembre 1974, le nouveau siège de l´Organisation internationale du Travail á Genève est du aux architectes Eugène Beaudoin (Français), Alberto Camendiz (Suisse)et Pier Luigi Nervi (Italien). La partie centrale qui peut arbiter plus de 2000 personnes comporte 11 étages. Photo: ILO/BIT

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GROUPWARE CONFIGURATIONSOF

CHALLENGE AND HARMONY- an alternative approach to « alternative organization » *

Anthony J N Judge

Introduction

Organizations have traditionally beenbased on some more or less explicit no-tion of hierarchy. This paper is not con-cerned with varieties of alternative organ-ization which may be obtained by tinker-ing with the hierarchical formula and intro-ducing participative forms of decision-making, worker management, etc. The in-tention is to look beyond hierarchy (1). Arecently much-favoured approach is thatof networks and « networking » which hasnow been quite extensively described andpractised (2, 3, 4, 5, 6, 7) as a contrast tohierarchical activity. It has also been tak-en up and combined with (alternative)« grass-roots » community action and thecommune movements or as the mode un-derlying « situational networks » (8). Butthere in an emerging recognition that ne-tworks do not «work» . Many would ofcourse argue that they cannot be expect-ed to « work » in the traditional sense andthat their action for non-action) is moresubtle and as such more effective. But atleast it is unclear how their constructiveactivities can be facilitated above a cer-tain threshold 9, 10). Unfortunately » ne-twork » is often attached as a label towhat previous decades called « move-ment » or even « club ». Many « ne-tworks » are in fact hierarchies, although itwould be bad form to draw attention tothis. It is even possible to speak of the« diseases » to which networks are pro-ne(11). particularly a certain «flabbiness»arising from the progressive elimination ofexposure to confrontation, criticism anddiscipline - as being characteristic of thehierarchic mode. Such weaknesses re-duce their viability as true « alternatives ».

This paper rejects the extremes of hier-archy and network and is concerned withnew types of organization which could com-bine some of the features of each. It istherefore based on a notion of comple-mentarity between hierarchical systemand organizational network (1. 12). The

organization to which this approach maygive rise could emerge from « tensing »networks (10) as a corrective to -«flabbi-ness ». Exactly how this could be done isnot very clear but a number of stimulatingclues are available from the study ofstructural design, namely those relating to« tensegrity » (i.e. tensional integrity)structures. The relevance of these cluesto organization design has been dis-cussed elsewhere (1, 13), as has theirrelevance to ordering concepts, needsand problems (14). The latter focus hashighlighted the associated difficulties ofcomprehending complex configurationsand the importance of developing infor-mation systems supportive of « configura-tive thinking » (15, 16). This is not a hard-ware problem but partly one of computersoftware and partly one of « group-ware » (17) or « orgware » (18) as it hasrecently been termed - namely the way inwhich a group of people work together inrelation to the information system whichlinks them (whether or not it is computer-based). Ironically it is within the sophisti-cated communication environments of theemerging computer conferencing sys-tems (15, 19, 20) that these groupwareproblems are now being highlighted (17),although the tragic inability of the wise tocommunicate with each other or work to-gether has been remarked upon in thepast (21).

The concern of this paper is therefore notto describe existing efforts at « alterna-tive » organization but to see whether,from a study of formal structures, an en-tirely new approach to organization couldemerge. This is therefore seen as a designproblem in the broadest sense of theterm (22, 23). This problem is particularlychallenging when the range of disparatefunctions active within the organization isbroad rather than specialized, and whenfew of the participants appreciate therelevance of functions other than thosewith which they are directly associated.

Communication nets vs.Tensegrity organizationSince this paper focuses on configura-tions, it is important to clarify the relation-ship to the classic group communicationnet experiments in social organization. Inwhat follows these have been contrastedwith « tensegrity organization », men-tioned above, which is derived from thework of Buckminster Fuller and other ar-chitects (24, 25, 26).Experiments on communication netswere originated by Bavelas (1948, 1950)and Leavitt (1951) and have been fol-lowed by a large number of studies. Ac-cording to one literature review (Glanzerand Glazer. 1961 ) : « The area has beenworked not only exhaustively, but to ex-haustion. After a promising start, the ap-proach has led to many conflicting resultsthat resist any neat order ». And more re-cently : « It is almost impossible to make asimple generalization about any variablewithout finding at least one study to con-tradict the generalization » (27).

Such research is only partially relevant tothe more complex structures to be dis-cussed, for the following reasons :

1. Limited number : It is based on groupsof 3 to 5 persons. On the basis of Fuller'sanalysis of structures, such a small num-ber of elements does not give rise tostable tensegrity configurations. The sim-plest 3-D tensegrity requires 3 compres-sion elements((i.e. 6 function-roles). Thefirst two which are spherically symmetri-cal (and enclose a space) require 6 or 12elements. The first with extensive great-circle symmetry requires 30.

• Presented to a workshop on alternative organizationsof the European Institute for Advanced Studies in Ma-nagement (Brussels. June 1979); prepared loi the in-ternational conference of the Society for GeneralSystems Research (London, August 1979) and rep-roduced from its proceedings : Improving the HumanCondition - Quality and stability in social systems.Washington DC. Society for General Systems Rese-arch. 1979 (Editor. B F Ericson). 1051 pages

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CLUES TO TENSING ORGANIZATIONAL NETWORKS (extract from réf. 10) ANNEX I

A : 2-DIMENSIONS (circular symmetry)Stability: If a square or polygon is made froma series Of struts which define ils edges, and ifthose struts are connected by flexible joints.the resulting figure can be distorted and istherefore unstable. To be stable a shape musthave its faces composed of triangles. If trian-gulation is done with tension elements, theshape cannot be distorted in 2-dimensions,but it is unstable if lifted off the plane surface.

2. All struts pass (approximately) throughcentre point; ends do not touch and are linkedby tension elements (outlining a regular polyg-on).N = 2, square outlined

3. hexagon outlined4. octagon outlined, etc.

3. Strut ends overlap (but are only connectedvia tension elements), enclosing an area inthe form of a regular polygon.N = 3, triangle4, square, etc.

4. Strut ends linked together to form a re-gular polygon; tension links from vertices

N = 3. triangle4. square, etc.

5. Strut ends linked together with struts over-tapping; vertices linked by tension elements.5.1 Forming a continuous circuit (for N odd)N = 5. pentagram7, heptagram, etc.

B : 3-DIMENSIONS (spherical symmetry)Stability : If a cube or polyhedron is made froma series of struts which define its edges, and ifthose edges are connected by flexible joints,the resulting figure can be distorted (and istherefore unstable) unless all the faces are tri-angular (as in the tetrahedron, octahedron oricosahedron). Certain counteracting configu-rations of struts and tension elements (ten-segrity structures) are stable without triangu-lar faces. The resulting network of tension ele-ments outlines the polyhedral form on whichthe tensegrity structure is based.

2. All strut centres pass (approximately)through centre point; ends do not touch butare linked by tension elements (outlining a re-gular polyhedron)N = 3, octahedron outlined4. cube outlined, etc.

3.1 Tensegrity diamond pattern with strutsenclosing a volume; external tension elementsoutline a regular polyhedronN = 8, octahedron

12. cuboctahedron, etc.

3.2 Tensegrity zig-zag pattern with strutsenclosing a volume; external tension ele-ments outline a regular polyhedronN = 6, tetrahedron

12, octahedron30, icosahedron36, cube, etc.

3.3 Tensegrity prism, with struts not enclos-ing a volume (i.e. not spherically symmetrical)N = 3. triangular prism

4. sqaure prism, etc.

4. Strut ends linked to form a regular polygonwith a single strut passing at right anglesthrough the centre point of the plane. Verticeslinked to the ends of the single strut. (N.B. notSpherically symmetrical)N = 4, triangular polygon

5. square polygon, etc.5. Strut ends linked together with struts inter-weaving; vertices linked by tension elements.5.1 Forming a continuous tensegrity circuitpattern.

5.2 Forming a tensegrity made up of severalindependent interweaving circuit patterns ofStruts (each forming a regular polygon)N = 9, triangular circuits (3) : cuboctahedr.

12, square circuits (3)15, pentagon circuits (3).

5.3 Forming a tensegrity made up of severalIndependent interweaving circuit patterns ofstruts (each forming a polyhedron)N = 12. tetrahedra (2)18, tetrahedra (3)

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- Anthony Pugh. An Introduction to Tensegrity.

Los Angeles, University of California Press. 1976

5.2 Forming independent overlapping for in-terweaving) circuitsN = 6 (2 triangles)8 (2 squares), etc.

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2. Two-dimensional structures : Thecommunication nets investigated are ne-cessarily conceived in two-dimensions.

Their patterns, in many cases (e.g. tri-angle, square, pentagon, wheel, etc.) ofcourse constitute parts of a tensegritytension network, but not the whole whichrequires pacific combinations of suchsub-networks (see Annex 1 ).

3. Limited role differentiation : Little at-tention is paid to the differentiation ofroles. Although H. Guetzkow distin-guished factors operating to allow roleformation from those which induced inter-locking roles into organizational struc-tures, only 3 roles (plus a role-less role)emerged (28). As groups get larger, andthe task more complex, more specializedroles tend to emerge - to a point wherethere is only very indirect interaction be-tween some roles(20). Opposed or coun-ter-functions are required in maturergroups to counter-balance each other'sexcesses. It is at this level of complexityand functional « incompatibility - that ten-segrities could prove of value.

4. Single communication mode : The em-phasis is on communication, whetherone-way or two-way, and the nets do notdistinguish between tension and com-pression features (essential to the forma-tion of a tensegrity configuration),

5. Sub-systemic : Such task-orientedgroups in fact are dependent on externalfactors for the justification of their artificial(laboratory) activity. As such they areessentially sub-systems for which a stateof equilibrium can only be reached withinthe context of a larger system. Tensegrityis primarily of interest in exploring sys-tems at equilibrium for switching betweenequilibrium states) namely systems with aricher variety of counter-balancing func-tions.

Challenge and harmonyOne point of entry into the argument ofthis paper is that arising from the « singlecommunication mode» (point 4, above).The experiments appear to have concen-trated on the flow patterns (possibly in-cluding directionality) without any atten-tion to whether the flow between commu-nicants was perceived as (• mutually chal-lenging - or - harmoniously reinforcing » -namely a unimodal rather than a bi-modalfocus(*) (This raises the question wheth-er what is perceived as alienating andboring in many conventional organiza-tions, particularly bureaucracies, is notprecisely a suppression of challenge orharmony relationships in favour of a neu-tral, uni-modal form. And what is rejectedor attractive, in competitive organizationsis the challenge, which may become de-humanizing and more than the individualcares to bear Similarly what is attractive

to many in networks is the harmonious na-ture of relationships and the absence ofchallenge. It is however clear thateven in the case of the most staid bu-reaucracy, challenge will emerge. But itwill not be openly recognized, as it is incompetitive organizations. Harmony willalso emerge, but only through the exten-sive informal networks in such bureaucra-cies). Use of «challenge» and «har-mony » as terms obviously calls for a pre-cise definition. The problems of clarifyingtheir significance have been discussedelsewhere in relation to tensegrity organ-ization (1, pp. 258-9), as well as in moregeneral terms (15). Basically such preci-sion would be premature. The implicationsof the difficulties of comprehending thesignificance of any verbal definition arethemselves important. One interestingsense in which they may respectively beunderstood is as reciprocated negativeand positive feedback relationships. Ne-gative feedback is a challenge to a posi-tion and has to be « dealt » or « coped »with. Positive feedback reinforces an ex-isting position, confirming the harmony ofthe relationship between the two parties.

Given the lack of attention to this aspectof communication in groups, the questionis what kinds of challenge/harmony confi-gurations might prove significant as a ba-sis for alternative organization ? It wouldseem that no effort has been made to lookinto configurations of positive and nega-tive feedback - and it is not even clearwhat would be involved. Attention has al-ways been devoted to the « processingboxes » in a system and not to the confi-guration pattern of the flows betweenthem (**).

In contrast to the communication nets, therules for interrelating challenge and har-mony relationships may be more complex.

Some of the possibilities are evident fromAnnex 1, where a compressive strut(stick) can be interpreted as a challengerelationship and a tension element(string) as a harmony relationship. The in-teresting clues to new types of structureseem to Me in configurations which :

- separate challenge relationships byharmony relationships (embedding theformer in the latter) and « tensing » thelatter by the former to avoid flabbiness;

- are based on a 3-dimensional structurerather than on a 2-dimensional struc-ture and thus encompass a volume ra-ther than an area;

- are symmetrical, or rather in which allthe relationships are handled symmetri-cally;

- avoid cluttering up the centre ofsymmetry or creating structural depen-dence on that centre.

The significance of these structural fea-tures for organizations is explored else-where at some length (1, 13).

Of great interest is the manner in whichchallenge/harmony configurations use 3-dimensions to achieve symmetrical clo-sure. Those which achieve closure in 2-di-mensions (see Annex 1) do not bring outthe unexpected features of the 3-dimen-sional. In fact they bear a predictable re-semblance to those of the classic commu-nication net experiments.

A further word on challenge relation-ships: if the mutual challenge is toogreat, this must necessarily result in theelimination of one (annihilated) or both(mutual destruction). Similarly, if a har-mony relationship is too strong, the iden-tity of one is lost, being merged into that ofthe other. In both cases such tendenciescan be counter-balanced by harmony orchallenge relationships respectively,provided they are appropriately posi-tioned within the configuration. If this isnot possible then clearly the configurationis not stable and other patterns could beexplored. (Note that the stability of a com-munication net only arises, if at all, interms of information overload).

CompletenessThe communication net experiments weredesigned around laboratory problemswhich did not call for extensive functionaldifferentiation between those in the net.

An extreme contrast is to be found in amature self-reliant community when acomplete range of functions - from agri-cultural to cultural - is required. It is char-acteristic of this degree of functional dif-ferentiation - found to a lesser degree inlarge, complex organizations - that thereis no theoretically grounded logic to therelationships between some of thesefunctions. Allocation of resources to func-tions can only be justified by experience,possibly disguised by « good » public re-lations (e.g.a harvest cultural festivalkeeps the agricultural workers happy,etc.)..

The question is what are the functions ina « complete » range if only 4 or 7 or 12,etc functions emerge in a given case ?

How is the absence of a function sensed(e.g.a self-reliant community may feel theneed for some cultural, religious, psycho-therapeutic or other expression) ? If somefunctions are not expressed, what depen-dence does this create on the external en-vironment ?

Clearly it would be useful to clarify the na-ture of :(*) This paper only considers bi-modal structures

based on tensegrities. it is highly probable thai wholefamilies of psycho-social structures can be based on

tectural counterparts. If any, hove not yet been ex-plored. The mode chosen is partly a question of compre-hensibility. Modes of value greater then two may de-

pend upon multi-valued logics (30).

(**) It is only Fuller who has draws attention to systemshas being polyhedral structures (24. p. 95)

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- completeness in narrow, highly special-ized groups

- incompleteness in mature, self-reliant,richly differentiated groups.

The question is how much variety can beusefully incorporated and expressedwithin the group without tearing it apart orrendering it incapable of functioning as awhole ? - given that a rich variety pool isa guarantee that the group can formulatemany survival strategies in response topossible crises and that it offers many dif-ferent opportunities for personal fulfill-ment (Note that the current tendency is toaim for structures which will operate ef-fectively with the minimum functional var-iety).

It is clear that completeness in a spheri-cally symmetrical tensegrity is structurallyexplicit. The consequences of removingan element in the simpler structures areimmediately evident for the whole. Com-pleteness in this sense is not explicit inhierarchical organizations from whichwhole divisions may be removed withoutraising questions as to the implications forthe functioning of the whole.

In a tensegrity each relationship consti-tutes a different kind of challenge or a dif-ferent kind of harmony, depending uponits position (and orientation ?) within theconfiguration. It is the totality of these qu-alitatively distinct relationships which de-fines the whole although it is at the level oftheir distinctiveness that they are opera-tionally comprehensible rather thanthrough the abstractions of « challenge »and " harmony ».

ComprehensionIt is strange that the problem of compre-hension is seldom raised in connectionwith alternative organization. One reasonthat hierarchical organizations are so wi-despread is that they are the simplest tocomprehend, and that any challenges tocomprehension are effectively disguisedas the responsibility of the « boss ». An in-dividual in the depths of some such hier-archy is in fact encouraged not to worryabout the why and wherefor of what goeson elsewhere.

The result is that when confronted withthe presence of for the need to express) acomplete range of functions, an individualwill tend automatically to separate out asirrelevant all those which are not immedi-ately compréhensible from the position heis currently expressing. For this reasonthe functional richness and maturity,which may be assumed to be desirablecharacteristics of alternative organiza-tions, render them a major challenge tocomprehension (*).

Not only is there the problem of compre-hending the distinct functions which are

expressed in an organization of a given le-vel of complexity (i.e. richness), but thereis also the problem of comprehending thepattern of challenge and harmony rela-tionships characteristic of the structure. Ina hierarchy the pyramidal structure alsoserves as an encoding or classifyingstructure, effectively pigeonholing morespecialized functions which can then behandled conceptually at a more generallevel (**). Characteristically, horizontal re-lationships between hierarchical sub-divi-sions are ignored if not forbidden, exceptvia the « boss ».

In order to comprehend the challenge ofenvisaging real alternatives, attentionmust be given to the conventional processby which we are « locked into » the exist-ing patterns of organization. Curiouslyboth philosophers and physicists sharethis concern. For example A.T. de Nicolas,a philospher concerned with the pattern-ing freedom implicit in the chanted RgVeda and how it is to be comprehended,notes :

« The approach of Classical Physicscorresponds very closely to the common-sense approach in the following sense : Itoperate on the assumption that we shouldprimarily search for individual, unique, at-omic entities like things, and events, andonly secondarily that we should see howthese atomic units combine into classesof units and classes of classes of unitsand so forth...

The approach of Modern Physics corre-sponds to the Eastern view of reality in thefollowing sense : It operates on the as-sumption, that whenever we are in searchof anything, we are primarily in contactwith a totality, the most « real » aspect ofany entity being the total pattern. Our per-ception of it defies any atomicity or real id-entification. It is only secondarily thatclassification of individual entities is madepossible, and for this we revert to ordinarysymbol manipulation. In other words, toperceive anything apart from the total fieldis to perceive it as a subsystem, an artifi-cially created aspect of a field of stresses,i.e. a pattern. In fact, according to the lawof complementarity, what can truly be saidin one context-language, the same can-not be truly said in the other context-lan-guage ». (31 p. 32-3).

The final statement can be made of thedifferent functional perspectives intowhich a complex organization can be dif-ferentiated, since each gives rise to itsown context-language. There is a rela-tionship of complementarity betweenthem but not of classical logic. De Nicolasis concerned to show that it is the activitywhereby man generates these languagesand patterns which is the clue to pattern-ing freedom. A similar point could be madewith regard to the (collective) entrepren-eurial initiative whereby an organizationcomes into being - the initiating attitude is

usually neglected in favour of uncreativeattention to a narrow range of well-knoworganizational forms. De Nicolas arguesthat the conventional « view of languagefails to take into account the human activ-ity by which language itself is formedmade flesh » (31 p. 55).

« When Language is grounded on a tonesystem, as in the Rg Veda, then the imme-diate result is a plurality of systems; that isa Language which we can speak onlythrough sub-linguistic systems» (31 p.58). « Language, in the above sense, isonly to be reached as a viewpoint gainedthrough the activity of contrasting per-spectives .» (31 p. 182) (***).The immedi-ate consequence is an infinite patterningpossibility, and a rich multiplicity of altern-ative perspectives. In Western musicnumber is used to constrict all possibilityto an economically convenient limit by ar-bitrary adoption of an international pitchstandard and an equal temperament tonesystem. This was not the case in the past :the infinite possibilities of the number fieldwere considered isomorphic with the infi-nite possibilités of tone and there was notheoretical limit to the divisions of the oc-tave.

« Rg Vedic man, like his Greek counter-parts, knew himself to be the organizer ofthe scale, and he cherished the multitudeof possibilities open to him too much tofreeze himself into one dogmatic posture.His language keeps « alive that « open-ness » to alternatives, yet it avoids en-trapment in anarchy. It also resolves thefixity of theory by setting the body of manhistorically moving through the freedom ofmusical spaces, viewpoint transpositions,reciprocities, pluralism, and finally, an ab-solute radical sacrifice of all theory as afixed invariant » (31 p. 57).

« Language in music is grounded therebyon context dependency; any tone canhave any possible relation to other tones,and the shift from one tone to another,which alone makes melody possible, is ashift in perspective which the singer him-self embodies. Any perspective (tone)must be « sacrificed » for a new one to

* Despite their supposed complexity, the challenge of

ways avoided - to the point that there is even pride intheir perceived amarphousness (which markedly distin-guishes them from their conventional mathematical re-

presentation).

** Functional distinctions are seldom explicit in organi-zational or grassroots networks. On may even questionwhether functional differentiation is acceptante therein.

*** De Nicolas describes Language as « a heuristicanticipation of a reachable goal, which establishesstructures of systematic inquiry guided by sets ofcanons and embodied in a pattern of human exploratorybehavior. When Language is formulated, we no longerhave Language, but rather a complete and closed set ofsemantically linked descriptive predicates internallyrelated and forming one or several sublinguistic sys-tems, or languages » (31 p. 183)

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come into being: the song is a radical ac-tivity which requires innovation whilemaintaining continuity, and the « world »is the creation of the singer, who sharesits dimensions with the song » (31 p. 57).

Whilst one may share the enthusiasm ofthe last paragraph, the Rg Veda has beenaround for several thousand years andhas not apparently given rise to alterna-tive patterns of organization. By whathave its interpreters been trapped ? Lestit be thought, however, that musical formhas little to do with organization, one maycite socialist economist Jacques Attall .

« La musique est plus qu'objet d'étude :elle est un moyen de percevoir le monde.Un outil de connaissance. Aujourd'hui,aucune thèorisation par le langage ou lesmathématiques n'est plus suffisante,parce que trop lourde de signifiants préal-ables, incapable de rendre compte del'essentiel du temps : le qualitatif et le flou,la menace et la violence... Il faut dore im-aginer des formes théoriques radicale-ment neuves pour parler aux nouvellesréalités. La musique, organisation dubruit, est une de ces formes... Dans lescodes qui structurent les bruits et leursmutations, s'annoncent une pratique etune lecture théorique nouvelles... » (32 p.9-11).

He demonstrates the prophetic role ofmusic and that social and economic or-ganization is the « echo » of the music ofthe immediate past. But this still leaves in-dications which remain to be anchored inreal possibilities for comprehending oper-ational alternatives for organization. A« bridge » is required from the rich possib-ilities of patterning freedom indicated bymusical coding to that of organizationalstructure. It is the argument of this paperthat tensegrity structures constitute sucha bridge, both in the variety of possiblepatterns which provide structural guide-lines ('), and as sophisticated reflectionsof the problems of comprehending therange of such true alternatives. It mayeven prove to be the case that a given ten-segrity is an isomorphic representation ofa particular lattice of sub-linguistic sys-tems which could characterize a particu-lar pattern of functionally differentiated or-ganization. De Nicolas notes (31 p. 187)that man, in his expressions and behavior,uses a lattice of languages. This was firstpointed out by P.A. Heelan in connectionwith the peculiar logic of quantum me-chanics (35). The logic in question turnedout to be, not an ordering of sentence, buta partial ordering (lattice) of complemen-tary descriptive languages. He found thiscomplementarity of languages to be a per-vasive phenomenon of human communi-cation and dialogue. « Man is at the centreof his own activity, creating and recreatinghimself in relation to how efficiently heclimbs or descends the contextual multi-plicity within which he constantly oper-ates - (31 p. 187). It is noteworthy that

taxonomies of games have been based onlattice structures which bear a tantalizingresemblance to the tensegrity structuresdiscussed here (36). Game.s are them-selves challenge/harmony patterns.

In 3 tensegrity the structure is compre-hensible as a gestalt, but it is very difficultto conceptualize the gestalt from its ele-ments. There is a counter-intuitive barrierto reaching an understanding of the wholefrom its parts, although the structure ofthe whole is very clear once representedby a three-dimensional model. This barrieris even clear when constructing such amodel. It becomes even greater as thenumber of elements increases in the morecomplex tensegrities.

Aside from one's own problems of com-prehension, there are obviously problemsof communicating the nature of alternativeorganization to others.

Levels and stagesof comprehensionIt follows from the previous section that in-dividuals exposed to a complex structure,whether existing or proposed, will tend tocomprehend it in different ways and to dif-ferent degrees. The point has been wellmade by F.F. Kopstein and others (37) interms of learning about a pattern of inter-linked concepts (in a network). There is atendency for each of those in the learningprocess to fail to register, retain or re-transmit parts of the pattern. In additionthere is the natural tendency to want toperceive the pattern as being of a well-known kind and thus to ignore featureswhich imply that it is more complex andless intuitively predictable from past ex-perience. Such tendencies are exacer-bated by limited effective attention span.

The consequence is that, whatever thepoint of introduction to a structure of com-plexity greater than that to which he ishabituated, the individual will tend towork with it for reject it) as though it wasa simpler structure. It may even be usefulto think in terms of a series of « delu-sions » through which the individual mustpass before attaining to full comprehen-sion of the structure. These learning ex-periences or cycles are perhaps betterappreciated in the apprenticeship « do-ing » mode of learning than in the moreacademic « information » mode. Whetherit be in Maoist China or in a diversifiedcapitalist corporation, there is a well-est-ablished practice of requiring individualsto work successively in different contextsto get an overall « feel » for the differentcycles of a production process and to un-derstand the constraints to which eachpart is subject (**). These are contextualrealities not communicated by look-learn-ing or briefings. It may well be the casethat a particular individual will never reallyget more than a distorted feel for what isgoing on in some of these settings be-

cause of innate bias or ineptitude of whichhe is unaware or is unable to overcome ef-fectively (e.g. « agriculture - may remainan eternal, messy mystery to someonewho is temperamentally oriented toward«engineering.»).

From the individual learner's point of viewit is difficult to distinguish between « le-vels " of comprehension, successivelyencompassing each other (e.g. progres-sively more sophisticated reality models),and « stages » of comprehension arisingfrom successive exposure to alternativereality settings (e.g. with respect to acomplex production process). The two areintertwined, the progressive refinement ofthe former being dependent upon the var-iety of foundational experiences providedby the latter. Where the point of entry isdictated by convention, certain levels andstages may be labelled as •• superior « or« advanced », introducing an unneces-sary spirit of elitism. But this is fairly arbit-rary since individuals tend to have an in-nate aptitude for the skills required at cer-tain levels or stages (rather than atothers), irrespective of their point of entryinto the learning process. Of greater im-portance is the extent to which the indi-viduals can respond to for master) the re-quirements of a wide range of levels orstages (***). It is the number (i.e. the var-iety) so mastered which is a truer mea-sure of comprehension of the whole, notthe apparent sophistication of the stageor level reached from some entry pointdictated by circumstances. («The firstshall be last, and the last shall be first » !)

Clearly it may prove to be the case that aparticular individual is quite content toperceive a complex structure in over-sim-plified, distorted terms and to work withinit for in opposition to it) on that basis. Amature complex structure should in factsupport those who participate in it in theirperception of it according to their abilitiesand preferred modes whilst challenging

(*) There is a strong, possibility that further explorationof musical patterning (cf ref. 33) in relation to tensegrity

them since both are governed by number (cf. ref. 16). it-self a basis of the patterning of the field of archetypesin the Jungian sense (34). The hey seems to lie in thepatterning of a spheric surface (a finite but unboundedattention surface) by configurations of discord/chal-lenge and harmony

(**) This is also the case in semi-secret guilds, such asthe Compagnons du Devoir. It is also evident in the se-quence of initiations in certain religious orders, such asthe Sufi (38).

(***) An extreme, but nevertheless elegant example ofthis may be found in the reports by different Sufi mas-ters on the 7 colours associated with visionary experi-ences at the 7 colours associated with visionary experi-

the colours there is disagreement concerning tne orderof the levels. One scholar suggests that « this corre-sponds to a difference is the way each of these depthsis innerly attained, oriented » (38. p. 126). The samepoint may de made with respect to the supposed level« superiority » claimed for Mohammed over Jesus with-in that system - a distinctly non-trivial point given themisunderstanding and violence arising from attachment

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them with alternatives which would leadto greater understanding. Tensegritystructures in fact form series or families ofdifferent degrees of complexity such thatone may be considered a simple approx-imation to another and thus easier to un-derstand.

The alternative organizations of the futuremay even recognize the learning situa-tions associated with such historicalstructures as slavery, feudalism, fascism,imperialism, communism, etc and attemptto internalize them. In fact « slavery » and» feudalism ». for example, are labelscommonly attached to some family, workor leisure (e.g. sport) situations. Even« fascism » may be accepted to further theshared goals of a team. It may prove thateach is valuable under certain conditions,provided : (a) that the pattern is not perm-anently maintained or (b) that the samepeople are not continually (under) pri-vileged, or (c) that people feel free to ex-perience alternative patterns or are hav-ing such experiences in other settings(e.g. work, religion, leisure, etc. Organi-zations have to internalize education as acontinual learning process (39) in order torespond to each generation born anewwith the potential for organizational errorsof the past. They need to « process ignor-ance » as well as information (40, 41 ), of-fering ritual re-enactment or preventiveexposure to the organizational equivalentof early childhood diseases (e.g. mumps,measles, etc), and using any such ignor-ance as a structuring element of thewhole.

« Keeping the acttogether »In a hierarchical organization it is fairlyeasy to impart or receive the idea « Joe isthe boss; do what he says ».Whatever theparticipatory nuances and constraints, itis that which orders the structure. In thecase of a network the matter is moresubtle, but it may be little more than « Wemust keep in touch; and don't forget to in-form Joan in Melbourne ». The matter ismore complex in situations which blendboth modes informally, where organiza-tion is amorphous, or is overshadowed bya charismatic leader or inner circle.

The challenge of alternative organizationis that it should provide a new balance ofrelationship between those who partici-pate; one which is not dependent on acentral figure or group and is more strong-ly bound than the conventional network.

Basically it is a question of a configurationwithin which « energy » can be processedand transformed to the satisfaction of par-ticipants. It is common to refer to organi-zations as processing « information » butboth these terms fail to convey the essen-tial difficulty of keeping an organization

alive and self-regenerating. R.G.Siu. ataoist scholar with a background in bio-chemistry and management, has this tosay:

« We suggest that living systems possesssome unique capability of marshaling ch'i,which is not present in inanimate sys-tems. The living organism processes ch'iin conjunction with the energy transfor-mations which are characteristic of inan-imate reactions. Death sets in where thecapacity to process ch'i is disrupted andthe corpse reverts to the inanimate worldof energy exchanges, pure and simple. En-ergy is the essential stuff for structural in-tegrity and mechanical and chemical pro-cesses, while ch'i is the essential stuff forpattern perpetuity and thinking and feel-ing. While energy-metabolism accountsfor the vigour of health in the physicalsense, ch'i-metabolism accounts for thewell-being of the person in the psychicsense. A smoothly operating cross-feedexists between energy and ch'i in the nor-mal and serene human being » (42, p.261-2).

As might be expected, ch'i does not lenditself to easy definition although Siu'swhole study attempts to legitimate theconcept within contemporary scientificand philosophical throught. He does nothowever relate ch'i to the interpersonal« energy - processing characteristic of anorganization which would make of it a« ch'i receptacle » (*).

But it would seem to be legitimate toargue that an organization which is« alive » and « vibrant » is held together bymore than the inter-exchange of informa-tion, funds and other resources. (Thereare many » dead » organizations soequipped which are merely memorials toproblems of the past or to past inspira-tions). And whatever that « something »is, the trick is to keep it moving in order tomaintain the energy level (of which « en-thusiasm » is an aspect), and to prevent itfrom draining out of the organizationalconfiguration. In order to succeed in this,at each transformation of « energy » atany functional station within the organiza-tion, there should be a receiver to conti-nue the process, and those involved in thefunctional transformation should feel ful-filled by it.

But lacking a « boss » this becomes a verydelicate balancing act : containing excessand stimulating weakness. The questionis how to render it self-balancing but witha developmental disequilibrium which willprovoke convergence on more complexconfigurations. It is much more than aconventional systems management prob-lem, given that there is no « manager »and that some of the relationships are notperceptible through the spectacles of sys-tems management. Somehow the weak-nesses of negative by-products of the or-ganization's activity should be ingested(rather than dumped on the environment)

in such a way as to strengthen the organ-ization. It should work with its constraintsrather than against them using theirstrength to provide structure (**).

More complex still is the creation and in-itial growth of the organization when spe-cial protection and support is required(from whom ?) before the organization be-comes self-balancing.

Computer facilitationIt is curious that in the creation and oper-ation of both networks and hierarchicalorganizations there is little or no necessityfor the kind of information « scaffolding »that a computer can provide. In a networkthis may even be anathema, although thepotentially significant computer conferen-cing networks now emerging dependupon them (19). But here a distinctionmust be made. This dependence is uponthe point-to-point, rapid conveyance of in-formation; there are either no structuralrestrictions on to whom the communica-tion is addressed (as with the telephone)or else these are hierarchically deter-mined by policies external to the compu-ter system (as in the case of access codedistribution). Where computers are usedin support of communication within a hier-archy, this is merely an electronic form ofa conventional memo/message system.Again the computer is not used to provideany structural support not already implicitin the hierarchically governed policy of theexisting system - although it may help todo this more efficiently.

That this is not necessary in either case isperhaps evident from considering thephysical equivalents. A « network » oftelephone lines could be laid over the sur-face of a large open-plan office. If aswitchboard was used, this would onlyperform the same functions as a manualmemo clearing desk. When a hierarchicalstructure like a pyramidal building is putup, each level provides the support forsubsequent levels. Scaffolding is only re-quired temporarily to bridge over ambi-tious spans (i.e. more ambitious thanthose of Stonehenge). It may be arguedthat hierarchical organizations start with a« boss », but by acquiring his first layer ofassistants he establishes himself upontheir shoulders - a process which theycan repeat for themselves as hiring is ex-tended and the pyramid built up.

In contrast to the above uses of compu-ters as a more or less automated pigeon-post or messenger service (justified by(*) It is common for connosisseurs of alternative organ-

ization activities to use the phrase « there was a lot ofgood for bad) energy there ».

(**) Presumably interesting clues are to be found in

ples. One of them. Aikido is specifically concerned with

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the large quantities of information), onemay envisage a very different structuralapproach of considerable significance tothe creation and operation of tensegrity-type organizations. Surprisingly, physicistTed Bastin in contrasting the classicaland modem paradigms in physics (men-tioned earlier), argues that « computerpeople work all day » with relationshipsrequired for the latter « whereas physi-cists work with ideas which are foreign toit ». The principles are « the bare bones ofa non-existent logic of sequential rela-tionships « in which spatial « relation-ships have to be constructed before theyhave meaning » and are not intuitively ob-vious as normally assumed (44 p. 124).

The construction of a tensegrity commu-nication configuration may imbue its ele-ments with logical significance in thesense of this paradigm. The computer istherefore an appropriate tool by which tolearn how to work with the new paragigmand avoid the traps of the old (*).

As should be clear from the previous sec-tions, the problem is to build up communi-cation configurations of appropriate com-plexity. But tensegrity-type configurationsonly acquire self-balancing structural in-tegrity when they are complete for all but)- hence the need for - scaffolding » or an- assembly frame ». And in fact only thendo they become comprehensible as struc-tures rather than as a maze of possibilities(as is discovered when building models).

There are many potentially de-stabilizingproblems which may themselves interactcounter-productively :

- initial setting up difficulties- (mis)understanding of functions to be

activated- (mis)understanding of relationship

pattern to other functions- (mis)understanding of nature of rela-

tionships- ensuring completeness of function/re-

lationship pattern- (varying) levels of comprehension of

those participating and consequentvariety of learning experiencestriggered

- distinguishing equilibriating, growthand evolutionary dynamics

- determining one for more) appropriateconfigurations (and distinguishing be-tween them)

The context for the emergence of such alt-ernative organizations may be conceivedas a pool of unfulfilled perspectives orskills (in the broadest sense and includingthe affective) with a range of completedand partially completed configurations. Incontrast with the conventional labourpool/job offer situations, the computer isused both in attempting to match the func-tional skills and the incomplete configura-tions and to propose new configurationsof unlinked functional skills (Note that oneperson may possess many such perspec-tives or skills;.

Now each tends to perceive his own skillor perspective as « most fundamental » or« most central », whilst perceiving manyothers as « irrelevant » or at best « of sec-ondary importance ». Each only wants tobe linked with others with which his per-spective is either in harmony or by whichit is appropriately challenged. Computersoftware is therefore needed to « pro-tect » each perspective and any patternof communication links around it (to theextent desired by the individual con-cerned).

Now the task of the software is not simplyto match skills/perspectives in sets ofcommunication dyads. The challenge is tointerrelate such dyads in larger configura-tions within which a greater variety ofskills/perspectives is expressed - namelyto « configure » an organization which isricher in internal resources as a basis forself-reliance and viability in relation to theexternal environment. (In one sense this isthe antithesis of the alienating « divisionof labour»).

In attempting to set up complete configu-rations, the software may first have to pro-pose partial « harmony » configurations(e.g. triangles, squares, stars, etc), as inthe communication net experiments, andthen attempt to combine a number ofthese, opening up the necessary « chal-lenge « relationships if possible. (Notethat without the latter, the organizationwould simply be of the mutual admirationvariety dependent upon external chal-lenge, possibly transmuted into« enemies »). There is of course no reasonwhy this process should not lead simply tothe emergence of networks or hierarchieswherever participants are satisfied withthese - although they are not configura-tions in the sense implied here. More con-cretely, a « proposal » initiated by the sof-tware would merely indicate to one ormore participants that (in the light of infor-mation currently stored on a particular setof their related interests/perspec-tives/skills) they could each usefully res-trict their communications to a named setof partners, if only as a control on informa-tion overload, (In addition, or alternatively,advice might be given on the frequency orvolume of communication - possibly en-forced by software). Feedback to the sof-tware would indicate whether alternativeconfigurations could usefully be tried.» Communication » itself might be face-to-face, mail, or phone, but as an experi-ment it could well be done in associationwith a computer conferencing network.This would permit many configurations tobe tried (sequentially or in parallel) withmuch flexibility, avoiding any communica-tion hiatus (***).

Most intriguing is that, by definition, it isnot clear what synergy effects would be-come evident once a configuration hadbeen completed nor to what kind of dy-namic stability it would give rise. Since the

whole concept of a tensegrity is based onthe ability to distribute any stress most ef-fectively throughout the whole structure,how would this need to affect beneficiallyany software mediated communication(such as by giving preference to lines ofcommunication relating to symmetry fea-tures. « great circle » routes, etc) ? Howwould it be necessary or possible to re-spond to excessive challenge betweentwo partners (uncontainable within thatconfiguration), excessive harmony (lead-ing to identity of two perspectives/skillswhich need to be distinct in that configu-ration), etc ?

The strength of the computer lies in itsability :

-to propose any of a very wide range oftensegrity-type structures (stored forthat purpose)

- to introduce and possibly regulate com-munications until the discipline hasbeen internalized or the configurationabandoned, or for its duration (if it is dif-ficult to maintain without « softwarescaffolding »)

- to facilitate the learning process aboutsuch structures particularly when theindividual is embedded in a complexstructure

- to facilitate the re-categorizing /re-clas-sifying process the individual can un-dertake as he clarifies/comprehends« what he is into » (namely a form of« evolutionary selfindexing ») in order toprovoke better suggestions as « towhom he should be talking » within con-figuration contexts of greater complete-ness

- to distinguish clearly, when necessary,between a perspective and the holderthereof; or to permit a perspective to beshared by several holders, if appropri-ate.

Dynamics :growth and evolutionThe great advantage of tensegrities isthat they constitute an extensive range ofinterrelated structures. There are eventransformation paths between them al-though these have not been extensivelyexplored (24, 25). When a given configu-ration becomes inadequate participantscan interlink in terms of a more or lesscomplex structure. Or, better still, theycan use different communication configu-rations under different conditions (**).

(*) A new example relevant to this paper is the use ofnon-hierarchically related « co-routines », simultane-ously resident and exchanging data on the initiative ofeither within the computer system.

(**) It is possible that the lattice structure, mentionedabove in connection with languages, can also be usedto describe the relationships between the différent con-figurations.(***) Even without computer support, experiments at

deliberately - tensing - a network of people in tele-phone communication may be made In fact, the pres-ence of « tensions » may be the normal condition of adynamic group communicating in this way.

TRANSNATIONAL ASSOCIATIONS. 10/1979 473

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The relationship between growth and evo-lution into a new structure is explicit inthat tensegrities can be complexified qu-antitatively by continually triangulatingthe faces of the polyhedral form on whichthey are based. This corresponds to afunctional differentiation.

Relevance : organizations,meetings, programmes

As has been discussed elsewhere (45),the distinctions drawn between organiza-tions, meetings and programmes are ar-bitrary, particularly within a computer con-ferencing environment. The special prob-lem of exploratory/innovative meetings atthis time is to re-configure through a se-quence of (possibly parallel) structures asthe topic is clarified/comprehended, andto provide some structure to ensure anon-trivial integration of the meeting'sspecialized working groups (46). Thetendency in the latter is to select out thecontrary/opposing/challenging perspec-tives in order to form a simple harmoniousround-table communication net. Interre-lating such groups requires explicit recog-nition of the challenge relationships be-tween group perspectives - possibly as atensegrity which thus given appropriaterecognition to the nature of thewhole (47).

A critical assessment of the current ap-proach to action programmes could wellsuggest the need to switch from a hierar-chical ordering of the temporal structureof programme phases to an « a-tempor-al » action configuration of continuing ac-tion.

A tensegrity could prove appropriatefor modelling this concept which is more intune with non-western approaches tochange and action (48).

Configurative trainingAlthough tensegrities are an expressionof the whole/part relationship, the coun-ter-intuitive problem of understandingthem is aggravated by the absence of anytraining in detecting and handling configu-rations. What is the skill which enablespeople to select a configuration of com-plementary elements and how can it bedeveloped ? Examples are complemen-tary colours (for decor, art), courses (toreducation), sounds (for music), TV pro-grammes or newspaper sections (to bal-ance the weekly diet), etc ?

How can 3 for 5, 7, etc) « basic » comple-mentaries be determined ? How doeschoosing N+1 elements « shift » themeaning of the labels attached to what-ever is selected or omitted form the clas-sification ? How can people be sensitizedto a functional « gap » (of 1 or more) in aconfiguration of complementaries ?

For a given N-element configuration, whyis it complete ? How could the elementlabels be comprehended to render it in-complete ? If a complete configuration ofcomplementaries is like a chord, how canone detect when an element is being com-prehended discordantly ? How com-plete/comprehensible is the configurationif the labels are translated into anotherlanguage ? (49).

How does one learn to identify a configu-ration to balance « functional enemies »(cf. the role of a skilled hostess) and whatis the complexity required to absorb a giv-en degree of antagonism/challenge ?How can existing systems/networks berepresented configuratively to facilitatecomprehension ?

These skills of composition and balanceare more art than science, but peoplecould be helped in developing them. With-out them, how could people be expectedto favour a « balanced » programme or un-derstand how to maintain the functionalbalance within an organization ? Stability(« half-life » ?) of collaborative compre-hension of functions and the pattern oftheir interrelationship is the key - namelyhow we apprehend such configurations.How can we stabilize our focus on lessprobable configurations in the hope thatthere are « islands of stability » amongstthem which could prove to be the basis ofself-stabilizing alternative organiza-tions ?

Current concern with correcting the biasin the western comprehension of science,change and time (50) could well givegreater practical significance to a conceptof an alternative organization as continu-ally re-creating or re-envisaging itself bythe recognition of processes which recy-cle levels of awareness associated withboth its « ontogeny » and « phylogeny »through a form of a-temporal standingwave motion (51). In particular «whateach is doing » and « what we are doingtogether » may be continually re-compre-hended each at his own rate in the light ofhis experience, by participants and in re-lation to the whole possible range ofmeanings behind the labelled functionsand structures into which ongoing activitycould be classified (The organization isthen the Word being continually and colla-boratively enfleshed anew !)

ConclusionsThe focus on configurations of challengeand harmony as modelled by the range oftensegrity structures would appear to of-fer possibilities neglected by the weak-nesses in communication net experi-ments in social organization. Of particularinterest is the manner in which « chal-lenge and harmony « internalize « theyand we » dichotomies in new patterns ofdynamic stability. This also moves the de-bate beyond the somewhat sterile « hier-

archical systems versus organizationalnetwork » perspective.

The special role of the computer in settingup and, if necessary, supporting suchconfigurative communications indicatespossibilities for a range of fairly well-def-ined experiments which could be under-taken in a computer conferencing envir-onment. Such experiments could claritysome very interesting problems of com-prehension and re-conceptualization inrelation to the manner in which organiza-tion functions are perceived, whether indi-vidually or collectively, in order to maintainthe stability of the configuration. Furtherwork could well focus on the nature ofnon-dualistic complementarity in a widerange of traditional sets (e.g. gods, vir-tues, etc, even in mandala form) or theircontemporary counterparts (e.g. values,needs, problems, etc), and how these areto be comprehended as sets. For it is fromthe stability, for a group, of less probableconceptual configurations that new formsof alternative organization could emerge -even if only for those who can maintainwhatever conceptual discipline is re-quired for a given degree of complexity.

Clearly this paper suffers from lack of pre-cision and concreteness, but there is pos-sibly even a configurative element in ad-vancing this topic by tangential investiga-tions which thus delineate the central fo-cus without attempting premature closurewithin an inadequate framework. The pos-sibility for experiment is however veryconcrete.

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TRANSNATIONAL ASSOCIATIONS, 10/1979 475

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llIe Conférence des Sociétés nationalesde Croix-Rouge et de Croissant-Rouge

des Pays balkaniquesAthènes, 21-27 mai 1979

LE

SERVICE VOLONTAIRE

par H. Beer*

Lorsqu'on essaie d'expliquer, en termestrès simples, ce qu'est la Croix-Rouge, onla définit souvent de trois façons, à savoir :

a) C'est un emblème - un symbole - pro-tecteur ou descriptif d'un mouvement.

b) C'est une organisation mondialecomptant 230 millions de membres,presque tous volontaires, rassemblésau sein de 126 Sociétés nationales.

c) Mais c'est aussi un idéal, inspirant uneaction qui tend à en faire une réalité,fondé sur une foie solide en une solida-rité humaine globale et active dans lalutte contre la souffrance.

En plus de toutes ces définitions, il y a unélément absolument essentiel - à savoirles personnes - hommes, femmes etenfants - qui sont protégés parl'emblème, qui participent activement àl'action de l'organisation et qui croient enson idéal.

Il est en conséquence natural qu'au nom-bre des principes fondamentaux de laCroix-Rouge, nous trouvions une phrasedéclarant que la Croix-Rouge est uneorganisation volontaire sans aucun butlucratif.

On pourrait croire que ce point est ta sim-plicité même, qu'il suffit de noter d'unepart le principe et d'autre part le fait que laCroix-Rouge dépend de l'intérêt, del'effectif et des activités de ses membresvolontaires. Mais cela n'est pas si facile etc'est la raison pour laquelle je suis trèsheureux que, dans les suggestions qu'ellea soumises pour le programme de cetteConférence balkanique, la Croix-Rougehellénique ait mis l'accent sur le rôle duservice volontaire dans le cadre de diffé-rentes activités de la Croix-Rouge.

L'Ordre du jour de la réunion montrel'importance de celle-ci et comment noustous, au sein de sociétés de types diffé-rents, ayant des systèmes socio-écono-

miques fort divers, estimons que ce sujetrevêt pour la Croix-Rouge une importancefondamentale.

Mais est-ce pour cela qu'il est si utile et sinécessaire d'examiner cette questionjustement maintenant ? Il y a à cela plu-sieurs bonnes raisons, notamment le faitqu'avec !e développement accéléré detous les genres de société humaine -développement souvent plus rapide dansles pays dits développés que dans lespays en voie de développement - nousnous trouvons aux prises avec une situa-tion nouvelle dans laquelle le genre detravail volontaire existant il y a par exem-ple 50 ans seulement, a changé d'unefaçon radicale.

Il est presque banal de faire remarquer ladisparition totale de la société de l'ancientemps, au sein de laquelle une classe peunombreuses de gens aisés, disposant deloisirs abondants, s'organisait de façonque ses membres et tout particulièrementles femmes, grâce à l'aide domestiquedont elles bénéficiaient, puissent seconsacrer à de bonnes œuvres, pour venir

en aide à l'énorme masse des pauvresdans leur entourage immédiat, mêmependant les périodes de guerres ou decatastrophes.

D'un point de vue purement Croix-Rouge,nous regrettons parfois que la sociétéactuelle ne permette pas aux individus dedonner à la Croix-Rouge autant de tempset d'argent qu'autrefois.

Mais ce regret peut facilement êtrecontrebalancé par le fait que le niveau devie s'est élevé dans de nombreux pays et

que de plus larges catégories de person-nes que jusqu'ici cont en mesure de por-ter leur regard au-delà de la lutte pour lepain quotidien et de prendre consciencede leur responsabilité de solidarité activeà l'égard de ceux qui sont encore dans lebesoin.

te Secrétaire Général de la Ligue des Sociétés de laCroix Rouge.

TRANSNATIONAL ASSOCIATIONS, 10/1979 477

M Beer,. Secretaire Général de la Ligua des Sociétes de la Croix-Rouge

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Il y a également le fait que des heures detravail plus courtes, la rationalisation dutravail ménager et d'autres circonstancesde caractère technique créent des condi-tions permettant à un nombre de gensplus élevé même qu'autrefois, de travaillerà titre volontaire.

Avant de passer à des remarques plusprécises, je voudrais attirer votre atten-tion sur certains problèmes plus géné-raux.

Il nous faut définir tout d'abord ce quenous entendons par les termes de servicevolontaire et de volontaires. Dans un senslimité et en particulier lorsque l'on utilisele terme français « bénévole », il s'agit degens qui offrent leurs services sans rému-nération. Nous voudrions toutefois,comme l'a fait M. Pictet dans son remar-quable commentaire sur les Principes fon-damentaux de la Croix-Rouge, utiliser lemot dans un sens plus large - à savoir tra-vail effectué sans pression venant del'extérieur, volontairement, selon la librevolonté de chacun, la question de la rému-nération étant secondaire.

ici. une comparaison directe s'imposeentre les premiers volontaires de la Croix-Rouge - ces femmes italiennes qui ontaidé Henry Dunant à Solferino et à Casti-glione - et, par exemple, les étudiants bir-mans qui consacrent les trois mois deleurs vacances à travailler au transport età la distribution des vivres destinés auxréfugiés rapatriés à la frontière du Bangla-desh, et reçoivent pour leur travail, durantce séjour à des centaines de kilomètresde leur foyer, uniquement le strict néces-saire.

M. Pictet souligne également que lecaractère volontaire de la Croix-Rougeest une conséquence directe du principed'humanité, en quelque sorte le moyen demettre ce principe en pratique.

Revenons à la question suivante : lesvolontaires sont-ils encore nécessairesde notre temps où, dans la plupart dessystèmes sociaux, la responsabilité de lasanté et du bien-être incombe à l'Etat ouau gouvernement local ? Cette questiondoit être posée, car il y a eu dans de nom-breux pays une période, par exemple aucours des années qui ont suivi immédiate-ment la dernière guerre mondiale, durantlaquelle les professionnels et les person-nes en faveur d'une extension du rôle del'Etat avaient tendance à dire, tout enremerciant la Croix-Rouge pour sonaction passée, pour son travail de pion-nier qu'elle n'était plus nécessaire etQu'ils avaient repris les responsabilitésafférent a ce domaine.

On n'a plus besoin des volontaires ! Lesdéveloppements ultérieurs ont toutefoisprouvé que tel n'est pas le cas. Mèmedans les pays où, en raison de l'idéologie

ou des lois en vigueur, l'Etat est respon-sable de tous les services, on s'est claire-ment rendu compte que l'Etat n'est passeulement composé de bureaux, de per-sonnel et de cadres rémunérés, mais que,dans un sens plus large, si l'on veut qu'ilpuisse fonctionner comme il se doit, il abesoin du concours volontaires que luiapportent les citoyens en plus des tâchesquotidiennes et rémunérées qui leurincombent.

Nous avons été témoins d'une évolutionqui rend le besoin de volontaires encoreplus grand que par le passé. Par exemple,dans le domaine de la santé où est appa-rue la nécessité de mesures préventives,mesures qui doivent se fonder sur unelarge participation dûment motivée, nonseulement du personnel technique per-manent, mais aussi de la population elle-même. Cette motivation ne peut pas êtreordonnée d'en haut, elle doit venir dudedans de l'être, elle doit être encouragéepar des organisations qui croient en cequ'elles font et dont les membres doiventnécessairement être des volontaires.Nous avons vu cela lorsqu'il nous a fallufaire face à la nécessité d'organiser descampagnes de vaccination ou d'éduca-tion sanitaire, d'hygiène scolaire, de luttecontre les causes de maladies comme latuberculose, le paludisme et de nombreuxautres maux, de lutte également contrel'alcoolisme ou la toxicomanie - on pour-rait en donner beaucoup d'autres exem-ples encore.

Au cours de ces dernières années, nousavons vu comment cette idée générales'est incarnée dans le travail pour tessoins de santé primaires - nous venonsde rentrer d'un Séminaire internationalsur ce sujet, organisé à Frounze (Kirg-hizstan), à l'intention des Sociétés en voie

de développement. Nous l'avons vu éga-lement dans l'éveil, au sein des popula-tions, de l'intérêt pour l'environnementainsi que dans bien d'autres domaines.

Mais nous avons aussi pu constater quecelte tendance exige un nouvel accentsur l'animation et la formation ainsi qu'uneattitude permettant d'éviter le manque decompréhension constaté jusqu'ici entreles professionnels et les volontaires - etlà, nous avons encore bien des progrès àfaire !

Nous avons vu de même, dans des payshautement développés, disposant d'ex-cellents systèmes de soins médicaux,comment les changements survenus ausein de la population ont créé une pau-vreté nouvelle - la pauvreté de la solitude,de l'isolement et de la frustration, parceque les anciens contacts avec la terre,avec le village, avec la famille ont été cou-pés par la migration vers les grandes vil-les et par la disparition des relations nor-males établies entre l'homme et sa com-munauté, relations qui, sous une forme ouune autre, ont existé pendant des milliersd'années. Dans ce domaine aussi, desservices volontaires plus étendus et plusefficaces répondraient à un besoin évi-dent

Comme nous avons aussi pu le constater,l'un des aspects de l'activité de la Croix-Rouge - considéré autrefois à tort commel'apanage exclusif d'experts juridiques oumilitaires travaillant dans le cadre de gou-vernements, d'institutions académiques,etc. - à savoir la diffusion du droit interna-tional humanitaire et des principes de laCroix-Rouge a pris de nos jours un nou-veau départ, Nous avons besoin à cetégard non seulement des connaissances

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Service volontaire

Les volontaires de la Croix-Rouge sont constamment sur la brèche.

Photo : Croix-Rouge américains

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spécialisées d'experts sous la directionde nos amis du Comité international de laCroix-Rouge, mais encore d'une façond'aborder ces problèmes plus proche dela population même et qui soit, aujourd'huiplus que jamais fondée sur le concours devolontaires-en ce qui concerne l'anima-tion comme la motivation - mais avec uneformation et une organisation adéquates,comme pour toutes les autres tâches quiincombent à notre mouvement.

Bien souvent, en étudiant les méthodesqui permettraient d'augmenter l'efficacitédu travail, nos regards se portent surnotre organisation interne - commentfaut-il la concevoir pour lui assurer la sou-plesse nécessaire, l'accent étant misd'une part sur le professionnalisme etd'autre part sur le caractère de service,qui sont deux éléments indispensables àla formation et à l'orientation des volontai-res. Comme le souligne M. Pictet, deuxdangers nous menacent: d'un côté labureaucratie, de l'autre l'amateurisme.

Le premier de ces dangers c'est que nousavons, comme toutes les administrations,une tendance au perfectionnisme quinous pousse à créer une bureaucratie de

plus en plus lourde. La loyauté au seind'un bureau ou d'un groupe spécifique deprofessionnels ainsi que le manqued'intérêt véritable de ces derniers pourune collaboration avec des volontaires -en partie parce qu'ils en ont peur - sontdes faits dont il nous faut tenir compte. Ona également constaté au sein de la Croix-Rouge la tendance des bureaucraties àprendre un caractère permanent - à gran-dir - ainsi qu'à créer un langage et unetechnique de travail qui deviennentincompréhensibles pour les gens ordinai-res. Les dommages, par bonheur, sontlimités, en partie grâce à la surveillanceassurée par les cadres volontaires, enpartie par le simple fait que le manque deressources financières empêche l'admi-nistration centrale de devenir trop puis-sante. Mais le danger est néanmoins bienlà.

Quant au danger d'amateurisme, il a étéfortement souligné dans le Rapport Tans-ley selon lequel de nombreuses Sociétésont encore une façon démodée d'aborderles problèmes. Ce rapport citait notam-ment l'isolement dans lequel les volontai-res de la Croix-Rouge déploient leursefforts, l'absence de planification, le man-

que de coopération avec les institutionsgouvernementales responsables, laméconnaissance de la nécessité d'uneformation en vue de tâches précises etenfin le manque de discipline dans l'exé-cution des tâches, tous facteurs qui ren-dent impossibles des efforts planifiés,systématiques et efficaces. On a certesraison de dire qu'il faut créer - commecela a été fait dans de nombreux pays- unnouveau type de volontaire ayant le sensde ses responsabilités, le sens de la dis-cipline et conscient de la nécessité decoopérer avec d'autres organisation, avecles autorités et avec la population au lieude s'efforcer d'accomplir le travail de laCroix-Rouge dans un splendide isole-ment.

M. Tansley met également en lumière cequi doit être amélioré. La plupart desvolontaires de la Croix-Rouge viennentdes villes; nous disposons de trop peud'entre eux là où ils sont le plus nécessai-res, c'est-à-dire dans les régions rurales.Nombreux sont, parmi eux. ceux qui n'ontpas été préparés à travailler dans le cadrede leurs propres communautés. Il existeencore des différences de ciasse entreles volontaires de la Croix-Rouge et la

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Service volontaire

Photo : Jean Mohr. Genève,

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grande masse de la population. Mais toutcela peut être amélioré. M. Tansleyespère que la Croix-Rouge pourra devenirprofessionnelle sans mettre en danger saforce traditionnelle - l'action de ses volon-taires - et cela notamment dans les paysen développement.

L'intégration du travail de la Croix-Rougeaux services communautaires exige quenous examinions ces problèmes de trèsprés.

Cependant, tout ce que dit M. Tansleyn'est pas négatif. Pour rendre justice àson rapport, il faut faire remarquer que satendance générale est de mettre enlumière le rôle fondamental des volontai-res au sein de ta Croix-Rouge et de don-ner de nombreux exemples positifs de lafaçon dont ce rôle s'est révélé extréme-ment utile à la fois à la Croix-Rouge et àl'humanité. La critique est ici positive etindique ce qui pourrait être amélioré.

La responsabilité incombant à la directionde la Croix-Rouge est de donner à ce tra-vail une signification et un attrait si grandsqu'il attirera, par lui-même, les personnesles plus capables de l'accomplir. Lorsqueje parle d'attrait, je ne pense nullement àquelque chose du genre « dame patron-nesse distribuant aux pauvres despaquets de Noël ». Bien au contraire : untravail peut avoir de l'attrait même s'il estdifficile ou pénible et cet attrait résidedans le sentiment que ce que l'on faitconstitue véritablement une aide pour lacommunauté et pour les gens pris indivi-duellement dans des domaines où l'on estcapable de rendre d'importants services.Un des grands problèmes qui se posent ànous est, en conséquence, de s'assurer,après investigation des besoins de lacommunauté sur le plan pratique commesur le plan idéologique, - la communautépouvant être le foyer, le village ou lemonde entier - qu'il existe une possibilitéde rendre service dans des conditionsprécises et après une formation précise,ce qui. en soi, crée la volonté de poursui-vre l'action.

C'est ici que la direction de la Croix-Rouge - qui comprend des professionnelset des volontaires - doit remplir une tâcheimportante, car nous avons vu trop sou-vent des cas où l'intérêt des volontaires,très vif au début, a progressivement dis-paru par la suite en raison de l'absenced'une direction ou d'une motivitation sus-ceptibles de le maintenir et de l'alimenter.

Ce qu'il nous faut également combattreau sein de la Croix-Rouge c'est le senti-ment, chez certains volontaires, que leurtravail a, sur le plan de l'éthique, unevaleur plus grade que celui des profes-sionnels ou du personnel rétribué à quel-que titre que ce soit. C'est là. certes, ungrand danger car cela crée une attitudenégative et peut même parfois porter unegrave atteinte au travail de ceux qui se

Photo: Croix-Rouge canadienne.

sentent considérés comme des citoyensde seconde classe simplement parcequ'ils sont obligés de recevoir une rétribu-tion. Eux aussi sont, dans un certain sens,des volontaires, lorsqu'ils consacrent leurenthousiasme, leurs forces et leur temps,au-delà même de leur strict devoir, au tra-vail pour lequel ils sont rétribués. Il est enconséquence absolument nécessaire demettre l'accent sur l'égalité de tous ceuxqui travaillent dans un but humanitaire etsur la valeur identique qui est la leur sur leplan humain.

Nous nous sommes bornés à parler desvolontaires en général, mais il ne nousfaut pas oublier un secteur de la popula-tion défini par le temps, à savoir la Jeu-nesse. Les méthodes selon lesquelles lesJeunes de la Croix-Rouge sont intégrés àl'organisation sont, à cet égard, d'impor-tance secondaire. Ce qu'il ne nous fautpas perdre de vue est que, dans la plusgrande partie du monde, la moitié de lapopulation à moins de vingt-et-un ans. Sinous sommes incapables d'inspirer fa jeu-nesse, si nous sommes incapables d'atti-rer de jeunes volontaires en nombre suffi-sant, notre mouvement, au lieu d'avancer,reculera. Mais il y a heureusement denombreux signes indiquant que cettetâche peut être accomplie : nous bénéfi-cions d'une aide importante sur le planpratique et nous estimons que la Croix-Rouge de la Jeunesse peut être notre plusgrand atout pour l'avenir.

En conclusion, nous pensons que, grâce àla réduction régulière des heures de tra-vail et à l'augmentation correspondante

du temps des loisirs, facteurs auxquelss'ajoute une plus longue espérance de vie- avec pour conséquence un nombre plusgrand de personnes âgées mais actives -la réserve potentielle de volontaires s'estconsidérablement accrue et cette consta-tation ne se limite pas. à long terme, auxpays en développement. Mais ce qu'ilfaut, c'est donner aux volontaires unemeilleure formation, une motivation claireainsi que le sentiment d'être intégrésdans leurs propres communautés, tout enappartenant à la Croix-Rouge internatio-nale. Il nous faut élargir la base du recru-tement et nous efforcer de donner la prio-rité aux régions et aux pays qui ont le plusbesoin de volontaires. Nous devons veillerégalement à faire disparaître toutes lesfrontières sociales et à donner la mêmemotivation au personnel professionnelindispesnable. Faisons une réalité du slo-gan optimiste selon lequel la Croix-Rougefait un travail professionnel à l'aide devolontaires. Cette action sur le terrain estune face de la réalité, la seconde étant decaractère idéologique. Jamais nous nepourrons faire accepter dans le monde laCroix-Rouge ou les principes humanitai-res en général, si nous n'arrivons pas àprouver, par l'intermédiaire de nos volon-taires, que ce domaine n'est pas l'apa-nage exclusif des professionnelles et desgouvernements, mais que la meilleuredéfense de l'homme contre le mal, c'est levolontaire de la Croix-Rouge qui croit enelle, peut prendre la parole en son nomavec toute l'inspiration voulue et faire, enmême temps, du travail pratique. C'est làun des plus grands espoirs qui nous per-mettent d'envisager l'avenir avecconfiance. •

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Service volontaire

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Ille Conférence des Sociétés nationalesde Croix-Rouge et de Croissant-Rouge

des Pays balkaniquesAthènes, 21-27 mai 1979

LE VOLONTARIATDANS

LA SOCIETE D'AUJOURD'HUI

I. Travail volontaire et action sociale« Le volontariat cesse d'être une activité pratiquée par une petite minorité au bénéfice de lamajorité pour devenir un moyen naturel grâce auquel la majorité des citoyens peut participer àla vie de leur communauté, que ce soit par l'intermédiaire de groupes de pression ou par uneintervention directe sur leur environnement ou par divers autres moyens ».

Cette définition extraite d'un rapport dugouvernement britannique présenté à laConférence des Nations Unies sur l'Envi-ronnement (Stockholm, juin 1972)résume bien le sens et la portée du travailvolontaire dans la société d'aujourd'huiainsi que l'évolution du concept de volon-tariat.

Si le travail volontaire, principe fondamen-tal de l'action sociale, repose toujoursessentiellement sur l'idée de servir, sur unengagement librement consenti, il impli-que désormais une adhésion entraînantdes obligations dont le volontaire ne sau-rait se délier (1).

La conception moderne du volontariatconfère au volontaire des droits maisaussi des devoirs; elle accentue la notionde responsabilité à l'égard de la commu-nauté elle-même responsable vis-à-visdes individus.

1. Evolution du travail volontaire

II est clair qu'il n'en a pas toujours étéainsi. La conception du volontariat a évo-lué au cours des temps; les changementsde société dans un monde en mutationcontinue ne pouvaient d'ailleurs qu'influersur la nature du volontariat, ses activitéset ses méthodes d'action.

Si tout au long de l'histoire, une certaineforme de charité, les aumônes, le secoursd'urgence, l'assistance à autrui et la phi-lantropie furent l'œuvre de personnes de« bonne volonté », l'activité des volontai-res, aujourd'hui, n'a plus rien de communavec la « charité primitive » et la généro-sité de l'ancienne aristocratie.

En fait le volontariat dans sa conceptionmoderne ignore la notion de classessociales. Il n'est plus l'apanage d'une

Henry Dunant, fondateur de la Croix-Rouge.

minorité. Il concerne tous les citoyens : lasociété moderne ne connaît plus la subdi-vision, maintenant dépassée des classessociales en groupes dépendant de la cha-rité et en groupes dispensant cette cha-rité et pour qui les pauvres existent. Celasignifie qu'aujourd'hui chacun peut, enprincipe, se trouver dans une situation oùil doit recourir aux services sociaux. Enmême temps, quels que soient ses motifs,chacun peut coopérer volontairement auservice social pour son prochain.

Celui qui de nos jours, reçoit une aidedans un domaine de l'activité sociale peuttrès bien être, en même temps, un agentd'aide volontaire dans d'autres.

Dans la société moderne, on tend à pallierles difficultés matérielles et les vicissitu-des qui nous menacent tous, par un sys-

tème étendu de sécurité sociale. Cepen-dant, s'il est vrai que grâce à ce système,les pires difficultés matérielles diminuent,les détresses de nature psychologique etmorale semblent augmenter. La vied'aujourd'hui exige du citoyen plus deconnaissance et de sûreté de jugement,plus de faculté d'adaptation et de sou-plesse que jamais. Plus les conditions devie deviennent compliquées et confuses,plus il est difficile pour l'individu de menersa vie.

C'est surtout en raison de ces difficultésd'ordre psychologique et moral et desdétresses matérielles qui en résultent,que la société moderne a développé sonappareil d'aide sociale.

2. Justification du travailvolontaire

A première vue, le développement del'aide sociale, notamment dans les paysles plus développés, peut paraître préjudi-ciable au travail volontaire. En effet enmatière de santé le concept de responsa-bilité publique de l'Etat et des collectivitésest actuellement bien établi; si au début,cette responsabilité s'est exercée sous laforme défensive, elle s'est orientéeensuite par le biais de la santé publiquetelle que nous la comprenons maintenant,vers la protection et la promotion de lasanté, vers l'action préventive marquéepar la tendance très nette a l'étatisationde l'action sanitaire. Ceci est évidentmême dans les pays de libre entreprise et

* Document présenté par l'Institut Henry-Dunant

(1) Telle est la definition du votontariat dans le domainede la Croix-Rouge. Voir J. Pictet : « Les Principes Fon-damentaux de la Croix-Rouge-Commentaire», Institut

Henry-Donant. Genève. 1979. p. 64.

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s'explique d'une part par le progrès de lascience et de la technique qui impose uneperfection et un renouvellement desméthodes faisant de l'action sanitaire uneopération très coûteuse que seules lescollectivités publiques peuvent assureret, d'autre part, par le fait qu'il se déve-loppe dans les populations un sens dudroit à la santé les poussant à être de plusen plus exigeantes et à demander de plusen plus de la collectivité.

Les services sociaux qui, il y a quelquesdizaines d'années, étaient encore assu-rés par des volontaires n'ayant reçuaucune préparation appropriée, le sont deplus en plus par des travailleurs sociauxprofessionnels à plein temps. Ceux-cireçoivent une formation professionnellede longue durée leur permettant de fournirune aide experte à des personnes qui enont besoin pour faire face aux difficultésles plus diverses et se réinsérer dans lasociété. Dès lors une société modernepeut-elle, à la longue, continuer à utiliserles services des travailleurs sociauxvolontaires, et. dans l'affirmative, quelsera leur rôle principal ? Le travail socialest tout à fait inconcevable dans lasociété moderne sans un appareil tou-jours mieux organisé de services sociauxdotés de travailleurs professionnels, dontcertains hautement qualifiés. Eu égard auniveau actuel du travail social profession-nel et de ses fonctions extrêmement com-plexes dans la plupart des pays, ilconvient d'examiner soigneusement et defaçon critique si le travail social volontairede profanes non préparés est toujoursutile et nécessaire, et même s'il a encoresa raison d'être. On peut donc se deman-der si le travailleur social volontaire n'estpas une survivance d'un passé auquelnous sommes attachés et dont noustenons à réaffirmer le caractère indispen-sable, ou si. au contraire, lorsqu'à l'avenirnous aurons peut-être un système encoremeilleur et des travailleurs sociaux mieuxpréparés et plus nombreux, l'actionsociale ne sera pas inconcevable et indé-sirable sans la coopération volontaire ducitoyen.

On peut tout d'abord répondre que jamaisles Etats n'auront un nombre suffisant detravailleurs sociaux professionnels pourdécouvrir toutes les détresses sociales ety remédier ces travailleurs doivent plutôtêtre soutenus dans l'accomplissement decertaines tâches par un réseau complexed'aide directe de la population.

Dans notre monde si compliqué et voué àla division du travail, l'activité sociale estun des rares domaines où la participationactive volontaire des citoyens n'est passeulement possible mais encore utile etefficace.

Or sur ce point il est frappant et en appa-rence paradoxal de constater que c'estdans les systèmes les plus fortement éta-

tisés que le rôle des organismes volontai-res est le plus officiellement reconnu.

L'Etat prenant la charge totale de l'actionsanitaire assume souvent une responsa-bilité qui dépasse ses moyens en finan-ces, en personnel et en moyens d'actionmorale. Donc, plus l'Etat s'occupe del'action sanitaire, plus il a besoin d'unecollaboration active du public, de sa coo-pération et de sa compréhension. Or,cette collaboration du public pour ne pasêtre incohérente doit être organisée etelle doit être codifiée. Elle ne peut l'êtreque par les sociétés d'action volontairequi sont dès lors d'autant plus nécessai-res que la centralisation, l'étatisation sontplus marquées.

Si maintenant nous prenons le cas parti-culier des Etats en voie de développe-ment, le problème est identique sur le planmédico-social, il prend même davantaged'acuité lorsqu'il s'agit de pays en proie àdes maladies endémiques. Bien souvent,dans ces pays, l'Etat est allé au pluspressé; l'action sanitaire, curative et pré-ventive est encore limitée et certainsEtats manquant de personnel qualifié,l'activité des agences volontaires n'en estque plus importante.

3. Dimension humainedu travail volontaire

Tous ces arguments militent en faveur del'action volontaire et justifient l'actualitédu volontariat dans le monde actuel. Il s'yajoute un autre facteur, peut-être le plusimportant : le facteur humain. Il est incon-testable que le travail volontaire apporteune dimension humaine à toute activitésociale, en créant et en développant unclimat social, la compréhension et l'appuidu public.

Et nous arrivons naturellement à ce quiest une constante du travail volontaire, sadimension humaine : l'Etat peut soigner lecorps, améliorer les conditions de vie, il nesoigne pas toujours le cœur. Comme l'adit J.G. Lossier « L'œuvre de secoursvolontaire constitue un capital moral, unepossibilité pour beaucoup dans un uni-vers dur et anonyme d'apporter une assis-tance fraternelle... Luttant contre cesplaies de notre époque que sont l'isole-ment et l'incompréhension, on diminue enmême temps l'agressivité qui enrésulte » (2).

Cet élément à lui seul suffirait à justifier letravail volontaire. Nous savons cependantque tous ces arguments, et notamment cedernier, de nature subjective, ne recueill-lent pas l'unanimité, surtout lorsqu'ils'agît du travail social proprement dit.

Plusieurs experts estiment que le volon-tariat, quoique animé de nobles senti-ments, est anachronique, qu'il est voué àla disparition à mesure que s'accroîtrontles professionnels du travail social.

Pelé, Brazil's internationally-known footballer, poseswith young fans to promote launching of the BrazilianRed Cross IYC tee-shirt Photo : Elmo Emerson

Lorsqu'il s'agit d'individus, on entend direque leurs tâches sont de toutes façonsaccessoires, secondaires; on se plait àsouligner l'amateurisme du volontaire, lecaractère bureaucratique des agencesvolontaires sans oublier le manque decontinuité dans l'action ou l'absence devéritable sens des responsabilités.

Lorsqu'il s'agit d'agences privées, oninvoque même la précarité de leur situa-tion financière pour justifier leur recoursaux volontaires.

Enfin pour certains détracteurs du volon-tariat, l'allongement de la vie, la réductiondu temps de vie active entraînant unaccroissement du temps des loisirs, lavolonté de rompre avec la routine profes-sionnelle, ne constituent pas des raisonssuffisamment valables pour justifierl'existence de corps de volontaires tra-vaillant aux côtés des professionnels.

Avancer de tels arguments, c'est mécon-naître la véritable relation entre celui quireçoit une aide et celui qui la donne volon-tairement. En vérité, le volontaire reçoitégalement. Comme l'a dit J. Pictet : « Lebénévole reçoit aussi. Son travail le tire desa solitude ou d'un milieu pesant; le sortde lui-même, lui offre un dérivatif à sespréoccupations, un remède à son oisi-veté, lui donne parfois une nouvelle raisonde vivre » (3). Et sur ce point, le servicevolontaire répond à un besoin inhérent àla nature humaine, celui de se réaliserpleinement.

Ces thèses en fait posent le problèmetoujours actuel de la nature essentielle dutravail volontaire et de sa relation avec letravail professionnel.

(2) J.G. Lossier, Le Service de la Croix-Rouge. Revueinternationale de la Croix-Rouge, mars-avril 1978.pp. 67-74.(3) J. Pictet. op. cit. p. 69.

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Volontariat aujourd'hui

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II. Problèmes actuels du travail volontaire

1. Volontaires et professionnelsC'est là un problème délicat. S'il est rela-tivement facile de définir et de justifier letravail volontaire, la notion même devolontaire est plus difficile à circonscrire.Certes, comme on l'a dit, « le volontaire semet au service de... ».En général, on dit duvolontaire qu'il s'adresse davantage à lapersonne humaine qu'au malade ou qu'àl'handicapé, que ses rapports sont pluscordiaux, plus souples, que son compor-tement est moins bureaucratique ou sesméthodes moms technocratiques. Toutesqualités, reconnues certes, mais qui peu-vent heurter les sentiments du profes-sionnel.

En outre que dire d'un spécialiste, méde-cin par exemple, qui prête son concours àune tâche à titre de volontaire, d'une per-sonne qui a reçu une formation appropriéeen soins infirmiers et offre ses services,d'un individu sans formation qui offre sonconcours ? Tous trois sont des volontai-res mais avec des qualifications différen-tes, le premier étant un professionnel quiagit comme volontaire, le troisième semettant au service d'autrui sans qualifica-tion particulière.

Il serait donc trop simpliste d'assimiler lesvolontaires à cette seule troisième caté-gorie. Mais pour éviter recueil de l'imagedu volontaire, homme de bonne volonté,voué aux tâches accessoires et secon-daires, il n'est qu'un moyen : une sélec-tion et une formation adéquate du volon-taire.

En outre les frontières entre les fonctionsd'un volontaire sans formation spéciale et

celles d'un professionnel sont difficiles àtracer avec exactitude. Il est des cas oùdes travailleurs volontaires se montrerontplus expérimentés qu'un jeune profes-sionnel dans le travail social. On a ten-dance cependant à exclure les volontai-res du service actif et à leur confier desrôles passifs, donc avec une responsabi-lité moindre, ce qui peut créer souvent desmalentendus et des tensions. De mêmeun professionnel peut se formaliser dutravail et de la réussite d'un volontaire.

En fait tout dépend de l'idée qu'on se faitdu rôle du volontaire. Si l'on considèreque sa contribution principale vient desqualités humaines dont il a fait preuve etqui le rendent irremplaçable, dès lorsl'organisme doit s'employer à cultiver cesqualités. Cette caractéristique largementpartagée se retrouve dans de nombreuxprogrammes: aide aux détenus libérés,aide aux réfugiés ou émigrés, aide auxmalades isolés. En ce sens le rôle duvolontaire est de nature complémentaireet axé sur l'humain.

Mais, il est des cas où les volontaires, sur-tout lorsqu'il s'agit de groupes, pallient lesdéficiences ou les lacunes de servicessociaux inexistants ou débordés. Levolontaire se substitue dès lors au corpsprofessionnel : de nombreux exemplesexistent de services spontanés en faveurdes personnes âgées ou pour le recrute-ment de donneurs de sang.

Nous savons également que certainesagences volontaires, des Sociétés natio-nales de la Croix-Rouge par exemple, nesont composées que de volontaires. Est-ce à dire que leurs prestations sont infé-

rieures à celles des professionnels ? Cecin'est pas prouvé. En vérité lorsque desvolontaires travaillent dans des services,hospitaliers par exemples, ils sont le plussouvent intégrés dans des équipes et tra-vaillent sous contrôle. Mais lorsque levolontaire travaille en dehors d'un cadreinstitutionnel il peut se révéler nécessairede le faire prendre en charge par un pro-fessionnel.

Les problèmes que créent les relationsentre professionnels et volontaires sonten fait les suivants : le volontaire doit-ilêtre un professionnel en puissance; peut-il se substituer au professionnel ou bien levolontaire doit-il être avant tout un citoyenresponsable. Autrement dît profession-nels et volontaires sont-ils complémentai-res ou parallèles ?

2. Recrutement,sélection, formation

Essayer de répondre à cette question,revient à traiter du recrutement, de lasélection et de la formation des volontai-res.

Comment recruter des volontaires, com-ment les intéresser à leur travail, com-ment pouvoir maintenir leur intérêt ? Leproblème en vérité n'est pas tant de trou-ver des volontaires que de les garder.

La bonne volonté est nécessaire, elle estinsuffisante. S'il convient que le volontairesoit motivé et intéressé dans un domainebien particulier, il doit être préparé à sontravail et acquérir des connaissancesnouvelles qui font partie de son éducationpersonnelle.

Henri Dunant pendant le siége de Paris en 1870 Photo du film «D'Homme à Hommes»

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Volontariat aujourd'hui

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II est reconnu que la meilleure façon derecruter des volontaires est d'éveiller leurintérêt et leur volonté de participer à uneœuvre utile. Il est fondamental de leur fairecomprendre la nécessité et le sens de leuraction.

Les moyens utilisés sont des campagnesd'information, l'utilisation des « massmedia » mais aussi et surtout le contactpersonnel, soit avec des personnes moti-vées, soit avec des personnes qui se sonttrouvées elles-mêmes confrontées aveccertains problèmes et qui peuvent aidergrâce à leur expérience, soit encore avecdes groupements privés. Il reste essentielcependant d'élargir le recrutement desvolontaires aux couches sociales les plusdiverses et d'y inclure des jeunes.

La sélection des volontaires est impor-tante pour garantir l'efficacité et le goût dutravail, mais aussi et surtout pour mainte-nir les volontaires dans l'activité aussidans l'avenir. Le problème de la sélections'impose non seulement au moment durecrutement, mais plus tard au moment del'engagement pour une activité concrète.Ce choix doit être fait en fonction de lapersonnalité du volontaire, de sesconnaissances, tendances et intérêts etsur la base des références obtenues.

Le volontaire doit être préparé pour son

nouvelles qui font partie de son éducationpersonnelle et civique. Cette préparationa pour but d'aider le volontaire à prendreconscience de ses capacités et de seslimites, et de celles de son service; à

apprendre à tirer parti des ressources dela collectivité et à déceler d'autresbesoins. Le volontaire capable de décelerun besoin et d'en avertir ceux qui sontqualifiés pour y pourvoir peut ainsi appor-ter une contribution très utile dans ledomaine de la prévention.

La formation du volontaire devrait toujoursêtre souple et conçue de façon réaliste,en fonction des exigences du service àfournir. Il pourra suffire, dans bien des cas.d'une initiation élémentaire de courtedurée et de méthodes d'enseignement decaractère essentiellement pratique, quipourront prendre des formes variables etconsister, par exemple à informer le can-didat de ce qu'il doit savoir de tel ou telservice, à organiser des entretiens consa-crés à des aspects particuliers d'un ser-vice, ou à lui faire faire de courtes pério-des de stage ou d'étude en groupe. Onpeut aussi envisager une préparation pro-gressive, qui se déroule à mesure que lesvolontaires acquièrent des connaissan-ces et de l'expérience. Cette préparationpeut donc aller d'une simple initiation élé-mentaire à une étude plus spécialisée etplus approfondie.

Quelles que soient les méthodes adop-tées, l'instructeur joue un rôle très impor-tant car il assure la continuité de la pen-sée et la coordination de tous les aspectsà prendre en considération. L'emploi d'uninstructeur permet de suivre personnelle-ment les divers agents volontaires et aideà choisir ceux qui seront affectés à desservices particuliers. Dans la mesure dupossible, l'instructeur devra être un tra-

vailleur professionnel, mais on pourraaussi confier ce rôle à un volontaire judi-cieusement choisi, qui possède la forma-tion et l'expérience voulues et puisse, lecas échéant, demander conseil à un pro-fessionnel.

La mise au point de ces diverses formesde préparation suppose aussi qu'on aitrecours aux méthodes modernes d'ensei-gnement, tout en tenant compte des prin-cipes de l'éducation des adultes. Cesméthodes comprendront par exemple, lesdébats de groupe, les exercices de simu-lation, l'emploi d'auxiliaire visuels, etc.

Avant toute chose, il importe qu'au coursde cette formation se crée un climat deconfiance mutuelle entre instructeurs etinstruits, entre professionnels et volontai-res, que ces derniers soient considéréscomme un élément essentiel de l'équipe,chargée de responsabilités et de tâchesparticulières.

Mais plus important encore, il est essen-tiel que professionnels et volontaires sereconnaissent comme égaux en droit, queces derniers ne soient pas considéréscomme des corps étrangers mais bel etbien comme des individus intègres, aptesà participer à l'élaboration de program-mes comme à leur exécution, à la prise dedécisions comme à l'évaluation desactions humanitaires.

Enfin il est nécessaire de prévoir certai-nes formes d'apprècistion pour les servi-ces rendus : congé d'instruction payé parl'employeur ou car l'organisme, diplôme,ordre, remerciements, etc.

III. Volontariat et développement

1. Diversificationdu travail volontaire

Nous nous sommes largement étendu surle cas du volontaire, notamment celui dutravail social. Or, il n'y a plus de domaineexclusif du travail volontaire. L'éventaildes activités s'est élargi du domainesocial à ceux de l'éducation, de la forma-tion, de l'assistance sanitaire, de l'infor-mation et de l'administration.

De même le travail volontaire s'est répartien catégories selon les fonctions : le tra-vail individuel pour un service officiel ouen collaboration avec lui; le travail au seind'organisations bénévoles traditionnellestelles que les Sociétés nationales de laCroix-Rouge et Croissant-Rouge, com-plémentaires aux services officiels, le tra-vail de groupes d'entraide mutuelle aubénéfice de catégories spécifiques de lapopulation (les handicapés par exemple),enfin le travail effectué au sein même de lacommunauté et en collaboration avec ellepour par exemple améliorer le milieu natu-rel.

Quelle que soit la catégorie a laquelleappartient le volontaire - si tant est que

l'on puisse délimiter avec précision descatégories - une chose est certaine : letravail volontaire dans la sociétéd'aujourd'hui sur le plan national commesur le plan international doit être au ser-vice du développement social de chaquepays et répondre aux besoins de la com-munauté. La Croix-Rouge nous en offrel'illustration.

2. Le rôle spécifiquede la Croix-Rouge

a) Les voies nouvellesLa Croix-Rouge est une institution desecours volontaire, elle s'est créée sur labase du volontariat. La Conférence de1863 a donné mandat à la Croix-Rouge deformer du personnel médical volontairepour l'allégement des souffrances sur lechamp de bataille. Les Sociétés nationa-les, sont des Sociétés de secours volon-taires et sont expressément mentionnéescomme telles dans les Conventions deGenève. Enfin une des conditions fonda-mentales de reconnaissance pour uneSociété nationale est d'être dûmentreconnue par son gouvernement légal

comme Société de secours volontaire,auxiliaire des pouvoirs publics.

Le terme volontaire est donc le commundénominateur à la Croix-Rouge, en tantqu'institution, aux Sociétés nationales quila composent, à ses membres, groupes etindividus qui agissent en son nom entemps de conflits armés comme en tempsde paix (4).

Enfin, le caractère volontaire de la Croix-Rouge est un moyen de mettre en prati-que le principe d'Humanité de la Croix-Rouge. Comme l'a dit Jean Pictet, « Pourque la Croix-Rouge puisse accomplir samission, il faut qu'elle inspire les dévoue-ments, qu'elle suscite des vocations » (5).

Le mouvement de la Croix-Rouge n'a paséchappé aux changements intervenusdans la nature et les méthodes du travailvolontaire. Si la Croix-Rouge a joué et

(4) Cènes un des principes fondamentaux de la Croix-Rouge souligne te caractère bénévole de la Croix-Rouge Nous ne nous attarderons pas sur les définitionsde ces deux concepts : la volontariat et le bénévolat, in

que l'idée de service commun aux deux concepts,

(5) J. Pictet, op. cit p. 66.

484 ASSOCIATIONS TRANSNATIONALES, 10/1979

Volontariat aujourd'hui

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continue à jouer un rôle de pionnier dansle domaine social, si elle élargit leschamps d'action des services étatiquesou comble les lacunes tout en apportant lanote humaine et impartiale dans chacunede ses activités, le mouvement tend dés-ormais, et au premier chef, à favoriser laparticipation pleine et libre de l'individu etdes groupes à la réalisation du dévelop-pement. Et par ce mot, il ne faut pas seu-lement entendre le développement socio-économique, mais aussi le développe-ment de la personne humaine, son épa-nouissement et l'établissement d'unemeilleure qualité de ta vie.

Comment cela se traduit-il dans les faits ?Qu'il s'agisse de pays développés oumoins développés, le développement desactivités des Sociétés nationales doit êtredans la ligne du plan national de dévelop-pement de leurs pays respectifs. Etl'approche globale par chaque pays de sapropre planification en vue du développe-ment implique une action synchroniséeentre les autorités publiques et les diver-ses agences volontaires.

L'option fondamentale de la Croix-Rougeest donc d'intéresser les volontaires audéveloppement de leur propre pays, et deleur confier des tâches appropriées afind'éveiller chez eux le sens de la respon-sabilité.

Le grand défi lancé au travail volontaireCroix-Rouge est de devoir assurer uneaction continue et non plus sporadique. Ilne s'agit plus tant d'intervenir lorsqu'unecatastrophe se produit que d'assurer uneaction préventive : la collectivité seraconsidérée comme un tout et les tâchescomme une activité créatrice et positiveafin d'ouvrir les possibilités en vue d'unevie meilleure.

Cela ne signifie pas que la Croix-Rougedoive se retirer des programmes de pre-miers secours, de transfusion sanguine,de sécurité, etc., au contraire même dansces domaines, il faut accorder plusd'importance à l'aspect préventif, commel'a réaffirmé la récente Conférence inter-nationale de la Croix-Rouge à Bucarest.

Certes le rôle de pionnier de l'organisa-tion exige une réévaluation difficile danscertains cas et l'abandon de certainesactivités traditionnelles, lorsque les res-ponsabilités fondamentales concernantles éléments indispensables à la vie sontreprises - dans la pratique également -par les autorités. Ce processus permettoutefois de libérer des forces en vue dutravail de pionnier rendu nécessaire danscertains domaines par le changementrapide que nous avons provoqué nous-mêmes. Les nouveaux ghettos, les ban-lieues sinistres, les pays défavorisésmanquant de cadres - tous ont besoin quedes institutions comme la Croix-Rougefassent à nouveau œuvre de pionniers.

Photo : Ligue des Sociétés de la Croix-Rouge.

Les nouveaux aspects de la prolongationde la vie nous forcent à innover dans notretravail auprès des personnes âgées, deshandicapés de tous genres, ainsi que desmalades mentaux, des anciens prison-niers et des toxicomanes. Un nombre deplus en plus grand d'organisations volon-taires trouveront ici de nouvelles tachesavec du personnel formé en vue du travailde rééducation qu'il peut accomplir. Cestâches seront de plus en plus variées ethardies. Nous avons vu déjà des volontai-res dûment instruits s'acquitter, à l'inté-rieur et à l'extérieur d'institutions, detâches que personne ne leur auraitconfiées auparavant.

Un aspect particulier du travail d'actionsociale de la Croix-Rouge, consiste à fairedes efforts plus systématiques pour veniren aide non seulement aux victimes decatastrophes politiques, comme les réfu-giés, etc. mais au nombre énorme

d'ouvriers étrangers se trouvant dans lespays industrialisés. Les problèmes d'inté-gration sont loin d'être résolus et l'hosti-lité à l'égard des étrangers, même de ceuxqui sont appelés à répondre à la demandede main-d'œuvre, ajoute une nouvelle dif-ficulté aux problèmes d'ordre international.

II convient aussi de souligner l'importancedu travail volontaire pour la jeunesse, ilconstitue un excellent moyen d'éducationet d'enseignement de la solidarité et del'humanisme. Encore convient-il de consi-dérer les jeunes comme des partenairesvéritables aux niveaux de la prise de déci-sion, de l'exécution et de l'éducation.

b) A nouvelles tâches,nouveaux problèmes

Cependant à nouvelles tâches, nouveauxproblèmes. Le programme de développe-ment Croix-Rouge de la Ligue s'emploie à

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Volontariat aujourd'hui

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les résoudre dans deux voies parallèles :créer et développer des Sociétés nationa-les fortes, structurées, dotées de pro-grammes d'activité planifiés et répondantaux besoins des communautés; recruterdes volontaires qui constituent l'ossaturede ces Sociétés nationales au sein mêmedu pays et les former aux tâches les plusdiverse.

Mais un mouvement universel comme laCroix-Rouge doit être conscient que tousses membres ne présentent pas le mêmedegré de développement et ce qui estinnovation pour l'un est routine pourl'autre d'où la nécessité d'adapter les pro-grammes et les méthodes de façon soupleaux diverses situations, mais aussi le ris-que de faire des choix subjectifs.

L'immense effort produit par les Sociétésnationales et par la Ligue est à la mesurede leurs objectifs, à savoir être des « acti-vistes », de véritables groupes de pres-

sion pour améliorer le bien-être des com-munautés, avec l'exigence de s'adaptersans cesse aux changements et auxbesoins. Et sur ce plan la Croix-Rougepossède un grand atout, l'élément humaindans laquel elle s'incarne.

Agir sur le plan international et aider lesvolontaires à contribuer au développe-ment de leur pays, c'est reconnaître laspécificité de chaque pays, de chaquerégion, c'est respecter les coutumes etles croyances de chaque communauté; cequi interdit à la Croix-Rouge le recours àun modèle-type qui serait imposé, mais luidicte une approche décentralisée : ledéveloppement, l'aide et la formation doi-vent être adaptés à la partie du monde àlaquelle ils sont destinés et doivent êtredirigés par des autochtones de hâtescompétences. Ces raisons ont été à l'ori-gine des Institut régionaux de formationde cadres que la Ligue a organisés surtous les continents ces dernières années.

II ne s'agit plus en effet de présenter desprogrammes qui ne constituent pas despriorités aux yeux de ceux qui en bénéfi-cient, ni même de recourir A des volontai-res extérieure pour assumer la responsa-bilité de programmes d'activité dans unpays donné. L'innovation en la matière estd'intéresser les volontaires à leur propredéveloppement, ce qui représente pourbien des pays un effort important etimpose au volontaire une formation poly-valente de base avant que la spécialisa-tion n'intervienne.

Il n'est pas possible de prodiguer uneassistance sur le plan pratique, de faireœuvre de pionnier dans l'action sociale, sice ne sont pas des hommes et des fem-mes, les volontaires qui s'en chargent,des hommes et des femmes qui croient enl'opportunité de leur action, qui croientdans les valeurs humaines et qui sontconvaincus que chacun a le droit de veniren aide à ses semblables, même s'ils nedisposent pour cela que de moyens trèsmodestes.

IV. Conclusionsthèmes de réflexion

Au cours de cet exposé, nous avonsessayé de dégager les caractéristiquesdu travail volontaire dans la sociétéd'aujourd'hui, nous avons évoqué cer-tains problèmes inhérents à la nature dutravail volontaire et posé des questions.

Autant de thèmes de réflexion méritantd'être traités, développés et approfondissi nous voulons faire œuvre utile enversl'Institution.

L'Institut Henry-Dunant qui s'est déjàintéressé à la question du volontariatpourrait, si vous le jugez utile, entrepren-dre des recherches sur cet importantsujet et plus particulièrement sur lesquestions suivantes :

1. Le travail volontaire moderne, instru-ment permanent de l'action sociale, nepeut-il se justifier que s'il est codifié,organisé, rationalisé à l'image du tra-vail professionnel ou ne trouve-t-il saraison d'être que s'il est mû par lesélans du cœur ?

2. Le travail volontaire, effet d'idéalisationou de rationalisation ?

3. Le service volontaire : échange entre levolontaire et l'assisté ?

4. Le volontaire « professionnel en puis-sance » ou citoyen responsable ? -Volontaires et professionnels; com-plémentarité ou parallélisme ? - Pouruin «volontariat total » ?

5. Les problèmes de la sélection et de laformation des volontaires.

6. Le travail volontaire ; approche décen-tralisée et régionale.

7. Le travail volontaire et le développe-ment des services à la communauté,

8. Le travail volontaire au service del'Homme.

Volontariat aujourd'hui

Pet Parade Publicity. Two American Red Cross Youth volunteers. Michele and Phillip Tripp, of Austin, Texas and their

pet dog, won first place in the Austin Aqua Festival Pet Parade The pet parade provides a traditional opening to thefestival which includes boat and car racing, and finishing contests. photo: ligue des sociétés de la croix-rouge

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Forum 1980 Provisional Programme

Section 1 : Associative freedoms(to set up associations, to meet, to exp-ress opinions, to criticise, to communi-cate)- Associative pluralism (specificity; diver-

sity; multiplicity)- Independence of associations vis-à-vis

State systems and the network of profit-making enterprises.

- Problem of legal status (already theconcern of a working group)

- The various conceptions of associa-tionism (pressure groups, servicemovements, social clubs; political par-ties, trade unions, cooperatives, foun-dations, movements of opinion, etc.)

Section 2 : Common interestsof associations (public esteem, potentialaudience, mutual aid, concerted action,coordination, union, federation, sectoralgroupings)- Transcending particularisms and sec-

tional interests.

Section 3 : The world wide dimension ofassociative actionSolidarity, independence, universality,development.- Present conditions of universality as

linked to the requirement of develop-ment understood broadly to include hu-man and social dimensions.

- Associations as links and means of ex-pression, action and inter action by indi-viduals in the natural process of humanand social development.

Section 4 : The regional dimension of as-sociative action- Regional initiatives and experience of

associations in relation to world orderand international action.

Section 5 : The transnational scope of anopen-frontier society.(The transnationality concept will be ex-amined under the heading of language byCommission III on transnational communi-cation).- Material on the history of transnational

relations.- Defining present relations of the trans-

national network of non-profit makingassociations, independently of the in-ternational system of State-nationsand of the multinational network ofprofit making corporations.

- Development and propagation of thetransnational spirit in accordance withthe United Nations Charter.

- The universal dimension (with its heter-ogeneity)

- The regional dimension (more homo-geneous)

- Highly developed experiments in parti-cipation (including co-management andco-responsibility).

TRANSNATIONAL ASSOCIATIONS, 10/1979 487

World Forum ofINTERNATIONALES - TRANSNATIONALES

Associations

Under the High Patronage of His Majesty the King of the Belgians

Brussels 23 - 27 June 1980

COMMISSION I

Principles

The associative factor, its nature andinternational significance

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Forum 1980 Provisional Programme

COMMISSION II

Method

The rote of associations in world order and the participation of INGOs in international action '

Preliminary remark :

Participation is to be understood in abroad sense not limited to consultativestatus. It may take both universal and re-gional forms.

The principles of association which arethe necessary basis for participation arethe subject of Commission I.

Once these principles are recognized, theForum will need to consider :- the conditions basic to participation— the possible forms of participation.

This will be based on the preparatory workof Commission I, itself benefiting from theresults of a preparatory survey amongstINGOs and IGOs, and the reports of Con-ferences of INGOs.

Section 1 : Conditions of participation

- Shared interest on the part of IGOs andINGOs in the results of participation

- Mutual consideration and an institutionof effective procedures (consultativestatus is not a favour granted or re-ceived)

- Double sense of consultation and infor-mation as given to and received fromthe international organization

- Right of associations to free and openexpression, both with regard to Statesand to IGOs.

- Implications and obligations of consul-tative status (already the concern of aworking group)

- Right of critical expression of move-ments of opinion (pressure groups) withits implications and its consequences;facilities for transnational communica-tion and, to the extent necessary,

agreed limitation to the sovereignty ofStates, which implies a tolerant appli-cation of the doctrine of non-interfer-ence.

- Solidarity as a duty of associations(universality, interdependence and de-velopment)

- Quality (in representation and action)as a duty of associations.

Section 2 : Forms of participation

- Comparative study of the various typesof consultation (results of an inquiryamongst INGOs and IGOs)

- Comparison and examination of partici-pation according to the type of IGO(universal, regional or specialized)

*« World order » is to be understood as referring toreciprocal relations between peoples ans humangroups.- International action - refers to reciprocal relationsbetween inter-state systems, universal and regional.

COMMISSION III

Transnational communication

I - The associative significance of inter-national and transnational language

A. The channels of communications

- language, specialized languages,terminology and their interactions

- interpretation and translation.

B. The contents of specialized lan-guages : concepts

— means of overcoming conceptualobstacles to comprehension

- key concepts in use in the interna-tional and transnational communi-cation networks.

II - The transnational communicationnetwork

A. The media: the social function oftransnational communication

B. The pluralism of human societies andtheir independence in terms of trans-national communication.

Ill - International and transnationaldocumentation

A. International documentation

B. Production, circulation, utilisation andconsequences of documentation oftransnational origin.

COMMISSION IV

International meetings - sociology, dynamics, practice

I - The meeting seen as an act of contin-uity in an ongoing communicationprocess in three stages :

- action in preparation for the meeting- communication during the meeting- following the meeting, including effects

if any.

It - The meeting crisis faced with thechallenge of innovation

- recognition of the problem and weak-nesses of meetings

- concepts necessary to facilitate newapproaches

- innovations : possible and planned.

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Mémoire destiné au Forum 1980

L'UNION INTERPARLEMENTAlRE

par P.C. Terenzio*

1. Historique

Les origines de l'Union remontent à 1889,année où, sur l'initiative de deux parle-mentaires. Sir William Randal Cremer(Royaume-Uni) et M. Frédéric Passy(France), il fut décidé qu'une Conférenceinterparlementaire pour l'abritage inter-national serait tenue à intervalles régu-liers.

Le mouvement se développa rapidementet, en 1894, une organisation permanentefut constituée sous le nom d'Union inter-parlementaire avec ses propres Statuts etson Secrétariat.

Depuis cette époque, et bien que deuxguerres mondiales aient momentanémentinterrompu ses activités, la continuité del'existence de l'Union a été maintenue, lenombre de ses membres et son champd'action ont été élargis et ses méthodesadaptées aux circonstances nouvelles.

2. ButsAux termes de l'article premier de sesStatuts :

« L'Union interparlementaire a pour but defavoriser les contacts personnels entreles membres de tous les Parlements,constitués en Groupes nationaux, et deles réunir dans une action commune, àl'effet de faire collaborer leurs Etats res-pectifs à l'affermissement et au dévelop-pement des institutions représentativesainsi qu'a l'œuvre de paix et de collabora-tion entre les peuples, notamment parl'appui accordé aux objectifs des NationsUnies. A ces fins, elle se prononcera sur

tous les problèmes d'ordre internationaldont il est possible de promouvoir la solu-tion par la voie parlementaire et fera tou-tes suggestions en vue de développerl'institution parlementaire, d'en améliorerle fonctionnement et d'en rehausser leprestige ».

3. Statut des membresL'union est la seule organisation groupantles Parlements à l'échelle mondiale. Auxtermes de l'article 3 de ses Statuts, elleest composée de Groupes nationaux quidoivent être formés « de membres d'unParlement constitué conformément auxlois d'un Etat souverain dont il représentela population et sur le territoire duquel ilfonctionne ».

Dans la majorité des cas, le Parlement,dans sa totalité, se constitue en Groupenational; dans d'autres, après une déci-sion à cet effet du Parlement, des mem-bres de celui-ci établissent un Groupenational.

S'agissant d'une organisation composéeuniquement de parlementaires mais dontle champ d'action couvre toutes les ques-tions traitées au niveau intergouverne-mental par les Nations Unies. l'Union jouitd'une plus grande indépendance que cel-les-ci dans la prise de position sur desquestions relatives aux grands problèmesinternationaux. Cette liberté lui a permispar exemple d'être la première organisa-tion politique à vocation mondiale à seprononcer, dans une résolution de saConférence annuelle, sur la question ducommerce des armes classiques; quel-ques années plus tard seulement, la

question était traitée par l'Assembléegénérale des Nations Unies. Ce rôled' « avant-coureur » a aussi permis àl'Union d'adopter, en janvier 1973. dans lecadre d'une Conférence sur la coopéra-tion et la sécurité européennes, une réso-lution de substance qui a retenu toutl'intérêt de Gouvernements alors en trainde négocier les Accords d'Helsinki. D'ail-leurs, quelques mois après la réuniongouvernementale de Belgrade, dans lecadre de la CSCE, l'Union a également puse prononcer à l'unanimité sur la questionde la mise en œuvre de l'Acte final d'Hel-sinki, lors d'une Conférence tenue àVienne, qui a contribué, en quelque sorte,à dissiper le sentiment de frustrationoccasionné par les résultats jugés assezdécevants de la Réunion de Belgrade.Ces exemples montrent donc que, notam-ment par rapport à l'attitude des Gouver-nements, l'Union interparlementairereflète une volonté politique plus positivede ses membres. L'organisation tiendrad'ailleurs une quatrième Conférence surla coopération et la sécurité européennesen 1980, avant la Conférence gouverne-mentale de Madrid sur ces questions.

4. FinancesLes finances de l'Union sont principale-ment constituées par les contributions deses Groupes nationaux qui, pour la plu-part, font l'objet d'affectations dans lecadre du Budget de l'Etat ou du Parle-ment, sans pour autant restreindre saliberté d'action. Cette méthode de finan-cement donne à l'Union un caractère offi-ciel important.

TRANSNATIONAL ASSOCIATIONS, 10/1979 489

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5. Degré d'universalitéL'Union est la seule organisation mon-diale de caractère politique au niveau par-lementaire. Elle est une organisation àvocation universelle et compte actuelle-ment des Groupes nationaux dans lesParlements des 80 pays suivants :

Albanie. Algérie, Allemagne (Républiquefédérale). Australie, Autriche, Bangla-desh. Belgique, Brésil. Bulgarie, Canada,Chypre. Costa Rica, Côte d'Ivoire. Cuba,Danemark. Egypte, Emirats arabes unis.Espagne. Etats-Unis d'Amérique, Fin-lande, France. Gabon. Grèce. Haïti. Hon-grie. Inde, Indonésie. Irlande, Islande,Israël. Italie. Japon, Jordanie, Kenya,Liban. Libéria, Luxembourg, Madagascar,Malaisie. Malawi. Maroc, Mexique.Monaco. Mongolie, Mozambique, Népal,Nicaragua, Norvège. Nouvelle-Zélande,Panama. Paraguay, Pays-Bas, Philippi-nes. Pologne, Portugal. République arabesyrienne, République de Corée, Républi-que démocratique allemande. Républiquepopulaire démocratique de Corée, Répu-blique unie du Cameroun, Roumanie,Royaume-Uni, Sénégal, Sierra Leone,Singapour, Soudan, Sri Lanka, Suéde,Suisse, Tchécoslovaquie, Thaïlande,Tunisie. Turquie, URSS. Venezuela. VietNam. Yemen. Yougoslavie, Zaïre, Zambie.

6. Méthodes de travailLes organes de l'Union sont les suivants :

a) La Conférence interparlementaire quidébat de problèmes d'ordre internatio-nal inscrits à son ordre du jour par leConseil interparlementaire et formulesur ces questions des recommanda-tions exprimant l'opinion de l'Organi-sation. Elle se réunit une fois par an,sauf décision contraire du Conseil. LesGroupes nationaux y sont représentéspar des délégations dont le nombredes membres varie et dont le vote estpondère en fonction, principalement,de la population de leurs Etats respec-tifs.

b) Le Conseil interparlementaire quidétermine et oriente les activités del'Union et contrôle leur accomplisse-ment en conformité avec les buts défi-nis dans les Statuts; le Conseil estcomposé de deux représentants parGroupe affilié.

c) Le Comité exécutif qui est l'organeadministratif de l'Union interparlemen-taire; il comprend onze membresappartenant à des Groupes différents.Dix d'entre eux sont élus par la Confé-rence. Le Président du Conseil inter-parlementaire est, de droit, membre etPrésident du Comité exécutif.

d) Les Commissions d'étude permanen-tes créées par le Conseil interparle-mentaire et qui sont actuellement aunombre de cinq ; la Commission pourl'étude des questions politiques, de lasécurité internationale et du désarme-ment; la Commission pour l'étude desquestions parlementaires, juridiques

et des droits de l'homme; la Commis-sion pour l'étude des questions éco-nomiques et sociales; la Commissionpour l'éducation, la science, la cultureet l'environnement; la Commissionpour les territoires non autonomes etl'étude des questions ethniques. Tousles membres de l'Union sont représen-tés au sein de chaque Commissiond'étude par un membre titulaire et unsuppléant.

e) Le Secrétariat de l'Union interparle-mentaire qui pourvoit à l'exécution desdécisions du Conseil et de la Confé-rence, appuie et stimule les activitésdes Groupes nationaux; son personnellimité est recruté sur une base interna-tionale.

Les cinq Commissions permanentesd'étude sont réunies chaque année aumois d'avril pour débattre des points ins-crits à l'ordre du jour par le Comité exécu-tif et rédiger des projets de résolution surces questions. Le Conseil interparlemen-taire fixe alors l'ordre du jour de la Confé-rence annuelle qui comprend, en règlegénérale, tous les projets préparés par lesCommissions. Ces textes sont ensuitedébattus et éventuellement amendésavant d'être adoptés par la Conférenceannuelle qui se tient généralement aumois de septembre. Il revient alors auxGroupes nationaux, aux termes d'une dis-position statutaire de faire les démarchesnécessaires auprès de leurs Parlementset Gouvernements respectifs pour la miseen œuvre des résolutions. Pour ce faire,les Groupes emploient toute la gamme deprocédures parlementaires traditionnel-les, telles que questions orales ou écrites,interpellations, débats en séance plénièreet/ou en Commission. Un champ particu-lièrement propice pour cette action parexemple est celui de la ratification d'ins-truments juridiques internationaux où leParlement joue un rôle décisif. Dans cecontexte, l'Union, par l'intermédiaire deses Groupes nationaux, a pu jouer un rôleimportant notamment en ce qui concernela ratification de conventions sur la pré-servation du milieu marin dans la cadre deson programme sur la pollution de la merMéditerranée.

D'autre part, dés le 1er janvier 1977,l'Union s'est dotée d'une procédure pourl'examen et le traitement de communica-tions sur les violations des droits des par-lementaires. Des communications allé-guant une telle violation sont examinées àtitre confidentiel par un Comité spécial decinq membres qui, au terme de ses délibé-rations peut décider de soumettre un rap-port public au Conseil interparlementaire.

Cette année, par exemple, lors de sa ses-sion d'avril, le Conseil a été saisi de 23cas dans 7 pays. Grâce à cette action etnotamment l'intervention directe de cer-tains de ses Groupes nationaux auprèsdes autorités des pays concernés, leConseil devait noter avec grande satis-faction la libération de six de ces parle-mentaires dans trois pays.

7. Système des relationsavec ses groupesnationaux

Le Secrétariat entretient une étroite colla-boration avec tous ses Groupes natio-naux par l'intermédiaire des Secrétairesgénéraux de ceux-ci qui sont d'ailleursassez souvent également Secrétairesgénéraux de leurs Parlements respectifs.

En outre, afin de renforcer ce réseauessentiel de communications, l'Unionorganise des stages pour des fonction-naires de Parlement, qui sont égalementAdministrateurs de leur Groupe national

Ces stages comprennent une période dequinze jours au siège de l'Organisation àGenève, pendant laquelle sont passés enrevue tous les aspects du fonctionnementde l'organisation, ainsi que de la coopéra-tion entre le Secrétariat permanent et lesGroupes membres. Après ces stages, lesparticipants visitent, pendant unesemaine, un Parlement de leur choix, afinde perfectionner leurs connaissances duservice spécialisé pour lequel ils travail-lent dans leur propre Parlement.

8. Assistance techniqueL'Union a lancé en 1972 un programme decoopération technique destiné à fairebénéficier les Assemblées des pays endéveloppement qui en font la demanded'une aide internationale fondée surl'expérience comparée des différents sys-tèmes parlementaires et à leur permettrede perfectionner leur personnel et leursméthodes de travail. A titre d'exemple, ilconvient de citer les programmes d'assis-tance technique menés ou en cours deréalisation en faveur de l'Assembléenationale de la République unie du Came-roun, du Parlement de l'Inde, et de l'Insti-tut des Nations Unies pour la Namibie.

9. Relations avec lesautres organisationsinternationales

L'Union interparlementaire jouit d'un sta-tut consultatif générai de catégorie Aauprès du Conseil économique et socialdes Nations Unies. Elle entretient desrelations particulièrement étroites avecl'Organisation internationale du travail.l'Organisation mondiale de la santé etl´UNESCO et maintient des contacts offi-ciels avec les autres institutions spéciali-sées des Nations Unies.

Des rapports réguliers existent aussi avecdes organisations régionales telles que leConseil de l'Europe. l'Organisation desEtats américains, l'Association parlemen-taire du Commonwealth, l'Union des Par-lements africains, l'Union interparlemen-taire arabe, l'Union de parlementairesasiatiques. •

490 ASSOCIATIONS TRANSNATIONALES. 10/197!

Page 38: Sommaire /Contents - UIA · née à la vie associative : l'AMPS. l'Asso-ciation mondiale de prospective sociale, un 456 ASSOCIATIONS TRANSNATIONALES, 10/1979 Editorial

Happy BirthdayBon Anniversaire

This year sees the centenary and the fiftieth anniversary of the foundation of the following associations :

Cette année les associations suivantes fêtent leur anniversaire :

1929-1979 : elles fêtent leur cinquantenaire.

Aerospace Medical Association (fondée aux Etats-Unis)Commonwealth Agricultural Bureaux (fondés au Royaume-Uni)East African Meteorological DepartmentInternational Agricultural Cooperative Society

Association internationale des Ecoles de Service SocialInternational Footprint Association (fondée aux Etats-Unis)International Graphoanalysis Society (fondée aux Etats-Unis)Union internationale de la marionnetteInternational Thespian SocietyFédération lainière internationaleLa Sertoma International (fondée aux Etats-Unis)Population Reference BureauOpen Door International for the Economic Emancipation of the Women Worker

(fondé à Berlin, 15 juin 1929)Federation des Institutions Internationales Semi-Officielles et Privées

établies à Geniève (fondée à Genève)Association Montessori Internationale (fondée à Helsingor)Pan Pacific Surgical Association (fondée à Honolulu)Bureau International des Sociétés gérant les Droits d'Enregistrement et de

Reproduction Mécanique (fondé à Paris, 21 janvier 1929)Fédération Internationale des Organisations de Correspondances et d'Echanges

Scolaires (fondée à Paris)Fédération Internationale des Femmes des Carrières Juridiques

(Magistrats, Avoués, Notaires, Professeurs de Droit ou exerçant uneautre Carrière Juridique) (fondée à Paris)

Société Internationale de Chirurgie Orthopédique et de Traumatologie(fondée à Paris, le 10 octobre 1929)

Association des Services Géologiques Africains (fondée à Pretoria)Association Internationale de Prophylaxie de la Cécité (fondée à La Haye)Association Internationale des Economistes Agronomiques (fondée à Totnes)Association Internationale des Ponts et Charpentes (fondée à Zurich, 29 octobre 1929)

TRANSNATIONAL ASSOCIATIONS, 10/1979 491

1879-1979 : elles fêtent leur centenaire.

Church of Christ, Scientist (fondé à Boston, Etats-Unis)International Tempérance Association (fondée aux Etats-Unis)

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492 ASSOCIATIONS TRANSNATIONALES. 10/1979 Participants at previous IAPCO seminars.

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Sixth IAPCO Seminaron professional congressorganization

Hanasaari, Espoo, Finland,February 24-March 1, 1980

As it is known in the world of congress in-dustry, there are no special schools forcongress organizers although this busi-ness requires a thorough knowledge ofthe convention background and the tech-niques of organization.

Therefore IAPCO, the International Asso-ciation of Professional Congress Organiz-ers, grouping the world's most exper-ienced organizers of international con-ventions, provides professional training inthe form of annual seminars on profes-sional congress organization.

The Sixth Seminar will be held from Feb-ruary 24 to March 1, 1980, at the Swed-ish-Finnish Cultural Centre Hanasaari inEspoo, Finland.

160 participants from 35 countries haveparticipated in the previous seminars.

The six-day Seminar gives a concentrat-ed introduction to international con-gresses and their requirements, organiza-tion, budgetting, documentation, lan-guage problems, how to get more con-gresses, how to get more participants,etc.

The Seminar is intended for executivesfrom national and international associa-tions, congress centres, convention bu-reaux, airlines, travel agencies, confer-ence hotels, professional congress or-ganizing companies and others involvedin the congress industry.

Further information about the seminarmay be obtained from

Mr. Christer Carlsson, Secretary-Generalof IAPCOc/o RESO Congress ServiceS-105 24 Stockholp SWEDEN.

The previous IAPCOSeminars...

• Scanticon, Denmark, 1975,February 2-7.

• Scanticon, Denmark. 1976,February 15-20.

• Development Academy of thePhilippines, Tagaytay City,1977, January 30 - February 4.

• Wolfsberg Management Centre,Switzerland, 1978. February 5-10.

• Wolfsberg Management Centre.Switzerland, 1979. February 4-9.

1st Advanced Seminaron Congres organizationWolfsberg Management Centre,Switzerland,January 20-26, 1980Repeated requests from the students ofthe « regular » IAPCO seminars to launchan « advanced » seminar have inducedthe Council to do so, after having consult-ed via a questionnaire the IAPCO mem-bership and all the students. It is only afterlong hesitation and ample considerationthat the Organizing Committee has ac-cepted the Council's request to embarkon this new road For, they realized that thesuccess of the regular seminars will bringabout rather high expectations as to thecontents of this new enterprise.

Much thought has been given to the bestpossible set up and to the composition ofa faculty, promising a fresh input based ona long and diversified experience.

The result of a concentrated effort duringa series of meetings and many hours ofstudy and reflection is presented in theprogramme. It is hopped and trusted thatthis seminar will produce what it is creat-ed for : an in-depth colloquium betweenfaculty and students, searching for practi-cal solutions to difficult problems, for theformulation of guidelines, that can supportthe individual Professional Congress Or-ganizer in his day to day work and for thedevelopment of true professionalism inthis young adventure.

In order to achieve these goals, participa-tion in this first advanced seminar will belimited to those, who have attended one ofthe five « regular - IAPCO seminars heldso far and to the staff of the IAPCO mem-bers, insofar as they have been for at leasttwo years active in the profession. Thisnew activity will take place again at theWolfsberg Management Centre in Swit-zerland, which has proved to be such aninspiring setting for the type of studyaimed at.It is ardently wished that this new IAPCOenterprise may be as successful aslAPCO's first initiative in the educationalfield

TRANSNATIONAL ASSOCIATIONS, 10/1979 493

Photo: Lehtikuva Oy.

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Nouvelle édition française 16/18 • La dernière édition date de 1974

Annuaire des OrganisationsInternationales1980____

Cette publication réalisée en collaboration avec lesNations Unies est le seul Annuaire de référencess'étendant au réseau mondial des organisationsinternationales.

10.000 organisations internationales, gouverne-mentales et non gouvernementales y sont décrites.(4.300 dans la dernière édition française, 8.300dans la dernière édition anglaise).Chaque notice donne les informations suivantes :

- nom en français, anglais et autres langues s'il y alieu

- adresses principale et secondaires

- nom du secrétaire général

- historique

- buts, structure

- commissions techniques et régionales

- personnel et finances

- relations consultatives

- principales activités et programmes

- lieux et dates des réunions les plus récentes(passées et futures)

- publications périodiques ou non

- membres et leur nationalité.

Publié parUnion des Associations InternationalesDate : octobre 1979

13 index différents:

- Index des organisations en français, en anglais etautres langues notamment : allemand, espagnol,italien, néerlandais, danois etc...Au total 50.000 références

- Index des sigles/abréviations : 7000 références

- Index analytique anglaiseet index analytique français : 46.000 références

- Index géographique : organisations regroupéespar lieu du siège

- Index des noms de personnes

- Liste par catégories :1. Organisations regroupées par domaine d'acti-

vité2. Organisations regroupées par zones d'intérêt

géographique.

- Liste chronologique par dates de fondation

- Liste des Instituts à vocation internationale

- Liste des fondations à vocation internationale.

Prix 3.000,- FB ou équivalent en d'autres devises.

UAI. 1 rue aux Laines. 1000 Bruxelles. Belgique.

494 ASSOCIATIONS TRANSNATIONALES. 10/1979

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7th SUPPLEMENTChanges of address and/or name

7eme SUPPLEMENTChangements d'adresse et/

ou de nom

Ce supplément au Yearbook of International Organizations,17e édition comporte tes modifications suivante dont nousavons été informés :

1° le(s) nom(s) des organisations. Les noms sont donnésci-dessous en anglais et français, parfois en anglais seu-lement pour la section B (comme dans le Yearbook).Lorsque des noms en d'autres langues que le français etl'anglais ont été modifiés, on les trouvera également indi-qués. S'ils ne sont pas repris ci-dessous, c'est qu'ilsn'ont pas subi de changement. Ces modifications sontannoncées immédiatement après le numéro de rubriquepar les mentions «(name) » ou «(name and address) ».

2° les adresses des organisations. La nouvelle adresse estdonnée a la place de l'ancienne; lorsqu'il y a plusieursadresses pour une même organisation, les adresses quine changent pas sont indiquées « same address asbefore » ou « no change ». L'indication « Last knownlocation .. suivie d'un nom de ville, signifie que l'adressementionnée dans le Yearbook n'est plus valable et quenous sommes à la recherche de la domiciliation actuelle.

3° les noms de secrétaires généraux (SG). Présidents(Près) récemment nommés.

4° les organisations dissoutes («Dissolved ») et celles pro-visoirement sans activité («Dormant »).

Section AA 0018 g African Development Bank (ADB)Banque africaine de développement (BAD)

Près M Sogunro. same address.

A 0048 Third World Forum

Chairman Ismail-Sabri Abdalla. PO Box 43. Orman. Cairo, Egypt.Coordinator and Latin American Régional Representative (same nameana same address as Before).Regional Offices :E Africa (same address as before).W Africa (same address as before).Ada (same address as before).

A 0113 Association for the Study of the World Refugee Problems (AWR)Association pour l'élude du problème mondial des réfugies

Contact H G Beckh, 31 avenue de Miremont, CH-1206 Geneva. Switzer-land. T. 4741 86.

A 0156 Association of Partially or Wholly French-Language Universities

(AUPELF)SG Mance Etienne Beutler. same address as before.Pres Paul Lacoste, same address as before

This supplement to the Yearbook of Internationa! Organiza-tions, 17th edition contains the following changes of whichwe have been informed :

1° The name(s) of organizations : The names are given be-low in English and French. Where names in other lan-guages have been modified, they will also be found. Ifthey are not there, such names have not been changed.Such changes are given immediately after the entry num-ber in the Yearbook and preceded by : « name » or« name and address ».

2° The addresses of organizations : The new address isgiven in the place of the old. When there are several ad-dresses for the same organization, those which do notchange are indicated by « same address as before », or« no change ». The indication « Last known location » fol-lowed by the name of a city indicates that the addressmentioned in the Yearbook is no longer valid and that ef-forts are being made to locate the new address.

3° Names of Secretaries General (SG), Presidents(Près) recently nominated.

4° Dissolved organizations and those which are provision-ally dormant are appropriately indicated.

A 0188 International Bee Research Association (IBRA)Association internationale de recherche apicole

Director Eva Crane. Hill House. Chalfont St Peter. Gerrads Cross (Bucks)SL9 ONR. UK. T. 85011.Près Or M S Swaninathan (same address as the Director).Sec D A Smith. MA, 3 Pump Court. Temple. London EC4, UK.Registered Office same address as before.Regional Committees:N and S America (same name and same address).

A O560 European Association for the Study of the Liver (EASL)

SG Dr Wolfgang Arnnold. Freie Universitat Berlin, Klinikum Charlottenburg.Dept of Internal Medicine. Spandouer Damm 130. D-1000 Berlin 19, Ger-many FR.

A 0651 European Committee of Paint, Printing Ink and Artists' Colours Man-ufacturers AssociationsComité européen des associations de fabricants de peintures, d'encres d'impri-merie et de couleurs d art (CEPE)

SG (same name and same address as before).Pres J Molvana. Foreningen for Danmarks Lak- og Farveindustri. Marten-daIsvej 8. DK-2000 Copenhagen. Denmark.

TRANSNATIONAL ASSOCIATIONS, 10/1979 495

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A 2308 International Organisation against Trachoma (IOAT)Organisation internationale contra le trachome.

SG Dr H Pages. 50 Avenue Pierre-Abelin, F-86100 Chátellorault. France

A 2310 Medicua Mundi International-International Organization for MédicalCo-operation (IOMC)Organisation internationale pour la coopération médicale (OICM)

Près Dr Etienne Berthet, 148 Bd Masséna. F-75013 Paris. France.

Registered Office same address as before.

A 2430 International Schools Association (ISA)

Association des écoles internationales

Palais Wilson 35, CH-1211 Geneva 14, Switzerland.

A 2565 International Society of Radiographers and Radiological Technicians(ISRRT)

SG E R Hutchinson, 159 Gabalfa Avenue. Cardiff CF4 2PB (Galmorgan-shire, Wales), UK.

Près T J D West. 500 Sherbourne Street. Toronto ON M4X 1K9. Canada.Regional Secretaries :

Europe/Africa Miss E Tyrer. 504 Montebello Montrose Street, NewlandsCape, S Africa.The Americas Helen Haughton. PO Box 38. 6 Kingston. Jamaica.

Asia/Australasia Margaret Lobo. 105 Palmerstonstreet. 6012 MosmanPark. Western Australia.

A 2597 International Youth and Student Movement for the United Nations (IS-MUN)Mouvement international des jeunes et des étudiants pour les Nations UniesSG Ricardo Dominice, c/o Palais des Nations, Ch-1211 geneva, Swit-

zerland. T. 342300.

A 2708 International Union of Crystallography

Union internationale de cristallographie.

Secretariat 5 Abbey Square, Chester CH1 2HU, UK. T. 42878. C. Unicrys-

tel. Tx 667325 COMCAB G. attention Unicrytal.

A 2859 Latin American Association of Development Financing Institutions

Association latinoaméricaine d´institutions pour le financement du développe-

ment.

SG Carlos Garatea Yori. Paseo de la Republica 3211, PO Box 3988 San

Isidro, Lima 27. Peru. T 41 26 11. Tx 21037 PE. C. ALIDE.

A 2947 Medical Women's International Association (MWIA)

Association internationale des femmes medecins (ALFM)SG Dr Dorothy M B Ward. Medical Women's Federation. Tavistock House

N, Tavistock Square. London WC1H 9HX. UK.

A 0704 Européen Cultural Foundation (ECF)Fondation européenne de la culture (FEC)

SG R Georis. Jan van Goyenkade 5, 1075 HN Amsterdam, Netherlands. T.760 222. C. FONDEUROP. Tx 18710 FEC-NL.

A 0622 European Organization for Research on Treatment of Cancer(EORTC)Organisation européene de recherche sur le traitement du cancer (OERTC)

Près L G Lajtha, Christie Hospital and Holt Radium Institute, Manchester.

UK.

A 0881 European Union for Child Psychiatry

Union européene des pédopsychiatres (UEP)

Pres Augustin Serrate. Sandemerite 22. Zaragoza. SpamRegistered Office (same address as before).

A 0866 European Union for Wholesale Potato TradeUnion européene du commerce de gros des pommes de terre

Secretariat 24 bis rue des Fripiers, Bte 7. B-1000 Brussels. Belgium.

A 0986 General Anthroposophical SocietySociété générale anthroposophique

Près R Grosse, The Goetheanum, CH-4143 Dornach. Switzerland. T.724242.English Section ; same address as before.

A 1058 Inter-American Commission of WomenCommission interaméricaine des femmes.

Près Carmen Delgado Votaw. 1735 Eye Street NW. Room 730. WashingtonDC 20006. USA. T. (202) 381 8461.

A 1O83 (new name) Inter-American Cooperation Institute for Agriculture.

A 1122 International Abolitionist Federation (IAF)

Fédération abolitionniste internationale (AIC)

SG Jean Cantoni. 14 rue Denis Poisson. F-75017 Paris. France.Headquarters same address as before.

A 1127 International Academy of CeramicsAcadémie internationale de la céramique (AIC)

Près Dr R Schnyder. Palais de I'Anana, 10 avenue de la Paix. CH-1202geneva, Switzerland.

A 1173 International Association for Accident and Traffic Medicine (IAATM)Association internationale de médecine des accidents et du traficPO Box 1055. S-10043 Stockholm, Sweden.

A 1268 International Association of Congress CentresAssociation internationale des palais de congrès (AIPC)

SG Jean Delobel. Palais des congrès de Versailles. 8/10 rue de la Chan-cellerie. F-73000 Versailles. France.Près Marcel Lageirse, Coudenberg 3. B-1000 Brussels, Belgium. T.51341 30. Tx 25919.

A 1298 International Association of Individual Psychology (IAlP)Association internationale de la psychologie adlérienne (AlPA)

SG Marven O Nelson, 37 W 65th Street. New York NY 10023. USA. T.(212) 8742427.

A 1312 International Association of Meteorology and Atmospheric Physics(IAMAP)Association internationale de météorologie et do physique de l'atmosphère (AIM-PA)

Contact P Goldsmith. Commission of Atmospheric Chemistry, Meteorolog-ical Office, Brackwell (Berks). UK.

A 1589 International Committee for Standardization in Human Biology(ICSHB)Comité international de standardisation en biologie humaine (CISBH)

Last known location Brussels, Belgium.

A 1606 International Committee of Children's and Adolescents' Movements(ICCAM)Comité international des mouvements d´enfants et d´adolescents. (CIMEA)

SG Eva Horvath. same address as before.

A 1724 International Council for Children's Play (ICCP)Conseil international des jeux et jouets

SG Dr R de Groot, Instituut van Orthopedagogiek. Zentral Sekretariat,Grote Rozenstraat 15. Groningen 9712 TG, Netherlands. T. (0592) 9292.

A 1762 International Council of Voluntary Agencies (ICVA)Conseil internationale des agences bénévoles.

Exec Dir Kozlowski. 17 Avenue de la Paix. CH-1202 Genève. Switzerland.

A 1973 International Federation of Pedestrians (IFF)Federation internationale des piétons

SG Mrs I «an der Does. Van Montfoortlaan 11. 2596 SN Den Haag. Neth-erlands.

A 2138 International institute of Administrative Sciences (IIAS)Institut international des sciences administratives (IISA)

Dir-Gen Guy Braibant, same address as before.A 22S3 International Medical Society for Endoscopy and Radiocinematogra-phySociete médicale internationale d'endoscopie et de radiocnièmatographie (SMI-ER)

SG G Herlo. 2 Balvardo Lamarmora. I-28100 Novara, Italy.Sections:No change

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A 3082 Pan-Pacific Surgical Association (PPSA)

Association pan Pacifique de Chirurgie

SG Dr John R Watson, 236 Alexander Young Bldg, 1077 Bishop Street,

Honolulu HI 96813. USA. T. (808) 5364911.

A 3330 Transfrigoroute Europe - Central Organization for Road Transport at

Controlled Temperature

Organisation centrale du transport routier sous température dirigée

SG Jack Penissard. 3 rue de Varembe. CH-1211 Geneva. Switzerland

T.34 1330. TX 27 107.

A 3451 World Airlines Clubs Association (WACA)

Association mondiale des airline clubs.

SG David Larkin, 11 Bunces Close. Eton Wick. Windsor (Berks) SL4 6PL,UK.

A 3471 (new name) World Association of Christian Radio Amateurs and List-eners (WACRAL)

A 3579 World Sephardi Federation (WSF)Federation sèphardite mondiale (FSM)

10 Croix d'Or, CH-1204 Geneva. Switzerland. T. 21 7352. Tx 27569. C.KOLSEFARAD Geneva.

A 4129 European Society for Microcirculation (ESM)Societe européenne de microcirculation

c/o Centre Minerva Medica, via L Spallanzani. 9/11, I-00161 Rome, Italy.

A 4192 European Society for Microcirculation (ESM)

Societe européenne de microcirculation

c/o Centre Minerva Medica. via L Spallanzani. 9/11, I-00161 Rome.

A 4259 International Bank Note Society (IBNS)

Société internationale pour les billets de banqueCorres Sec Philip B D Parks, 16032 Nelson Street. Westminster. GA

92683, USA

A 4280 Chamber of Commerce of the Americas (CCA)

Chambre de commerce des Amériques

Last known location Tampa. USA

A 4313 International Nuclear Law Association (INLA)

Association internationale de droit nucleaire (AIDN)

Registered Office and Contact F Vandenabeele. square de Meeus 29. B-1000 Brussels. BelgiumPres Avv Ferdinando Carbone. Via s Ilaria 2 , I-00199 Roma, Italy

A 4334 Arab Literacy and Adult Education Organization (ARLO)Organisation Arabe pour l´alphabetisation et l´éducation des adultes

BO Box 3217, Al-Sadoon Street, Baghdad. Irag.

A 4426 European Association for MaxilIo-Facial Surgery (EAMFS)

Association européenne de chirurgie maxillo-faciale

SG Dr A Pagnacco, San Bartolo Regional Hospital. I-36100 Vicenza. Italy.

A 4465 World Blue Chain (for the Protection of Animals and Nature)

Chaine bleue mondiale (pour la protection des animaux et de la nature)

Sec K Piasmans. Avenue des Grenadiers 9. B-1050 Brussels. Belgium.Pres (same name and same address)

TRANSNATIONAL ASSOCIATIONS, 10/1979 497

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INTERNATIONALCONGRESSCALENDAR

19th EDITION

1979Les informations faisant l´objet de cette rubrique consti-tuent les suppléments au «Annual International Congress Calendar» 19e édition, 1979

Le signe • indique un changement ou complément auxinformations publiées précédemment.

8e Supplément

1979 Oct 1-3 Berlin (West)

2nd int conference and ex.: conversion of refuse to energy, materials and energy from

refuse.

Prof. Dr. lng. Karl J. Thomé-Kozmiensky. Kaiserin-Augusta-Allee S. D- 1000 Berlin 21.

1979 Oct 1-5 Dublin (Ireland)Int Union of Wildlife and Game Biologists. 14th Wildlife congress.

Robert Manson. XIV Int Wildlife Congress, do Irish Tourist Board. 150 New Bond StreetLondon W1, UK.

1979 Oct 1-5 Tokyo (Japan)Asian Environmental Society. 1 st Regional NGOs seminar on Asian environment.

Dr JUNUI. Dept of Urban Engineering.Faculty of Engineering. University of Tokyo. 7-3-1Hongo, Bunkyo-Ku. Tokyo 113.

1979 Oct 4-5 Brussels (Belgium)Association des Epidémiologistes de Langue Française. 5ème Rèeunoin scientifique.

ADELF. c/o Prof. E.A. Sand, Campus Erasme. Route de Lennik 808. B - 1070 Brussels.

1979 Oct 5 Geneva (Switzerland)World Interlectual Property Organization. Patent cooperation treaty, users meeting.

(YB n° A 3635)34 chemin des Colombettes. CH-1211 Geneva.

1979 Oct 5-7 Verona (Italy)9th Int congress of psychopathology of the expression.

Pr. V. Andreoti, Ospedale Neuropsichiatrico. PI. Lambranzi 1,I - 37034 Verona.

1979 Oct 7-12 Caracas (Venezuela)5th Panamerican congress of neurology.

Secretariat : Congreca C.Y. Paso subterraneo Hilton. Caracas.

1979 Oct 8-10 Brussels (Belgium)Management Centre Europe. Int forum for executive secretaries.

Management Centre Europe, avenue des Arts 4. B- 1040 Brussels.

1979 Oct 9-11 Dublin (Ireland)Commission of the European Communities/National Board for Science and Technolo-gy. Ireland. Int conference on analysis of energy systems. (YB n° 6 2442)

The Conference Office National Board for Science and Technology. Shelbourne House,Shelbourne Road. Dublin 4.

1979 Oct 9-12 Genoa (Italy)Int Institute of Communications. 27th Int meeting on transportation and communica-tions Data processing management in communication services. (YB n ° A 1 408)IIC. via Pertinace-Villa Piaggio, l-16125 Genoa Italy.

1979 Oct 14-16 Liege (Belgium)Journées int d'études sur les échangeurs de chaleur industriels et la récupération en-ergetique

Prof. L Delvaux. Laboratoire de Génie Chimique de l'Université de Liège. Institut deMécanique, Rue du Vat Benoît 75. B - 4000 Liège.

1978 Oct 15-19 Paris (France)UNESCO. Int meeting of experts on spécial education. (YB n° A 3383)«ace de Fontenoy. F - 75700 Paris.

8th Supplément

1979 Oct 15-19 Stresa (Italy)UNIDO. 1 st Consultation meeting on the agricultural machinery industry P : 250-300.

(YB n° B 3386)The Editor. UNIDO Newsletter. PO Box 707. A- 1011 Vienne.

1979 Oct 15-26 Louvain-la-Neuve (Belgium)Congress: Legal and economic aspects of the integration in Latin America.

Centre d'Etudes Européennes. Halles Universitaires. Place de l'Université 1. B - 1348B - 1348 Louvain-la-Neuve.

1979 Oct 17-20 Brussels (Belgium)15th Int colloquium of elementary school inspectors.M. Warzée. rue Langeveld 5O. B- 1180 Brussels.

• 1979 Oct 17-22 Monte Carlo (Monaco)and Paris (France)

Int Hotel Association. 66th Council meeting. (YB n° A 2110)1HA. rue du Faubourg-Saint-Honoré 89. F - 75008 Paris.

1979 Oct 18-26 Paris (France)Int Dental Federation. Commission des Services Dentaires dans les forces Armees.

Meeting. (YB n° A 1788)IDF. 64 Wimpole Street London MM BAL. UK.

1979 Oct 19-Nov 4 Nairobi (Kenya)Int Heath Society. Int congress on family health services. (YB n° B 5126)Africa Seminars Int Inc., 1641 Broadway, New York. NY 10023. USA.

1979 Oct 22-23 Compiegne (France)Colloquium : Technology of fluidized and dispersed beds - industrial applications.

Société de Chimie Industrielle, rue Saint-Dominique 28. F - 75007 Paris.

1979 Oct 22-26 Prague (Czechoslovakia)

Centre Européen déformation de l'Université Charles. Colloque int sur la formation con-

tinue des enseignants: L´enseignant et la science de l´éducations.

Da: JUDr. Svetopluk Petracek, CSc, directeur. Centre européen d'information de l'Uni-

versité Charles pour la formation continue des enseignants, Kaprova 14. 110.00

Prague 1.

1979 Oct 23-25Int Franchise Association. Western regional workshop. P : 100.

Richard J. Levin. Director of Education. 7315 Wisconsin Avenue. Washington. DC20014. USA.

1979 Oct 24-26 Madrid (Spain)UNIDO, Petrochemical industry investment promotion meeting for the Andean Pactcountries. P . 200. (YB n° B 3386)UNIDO, Po Box 707. A - 1011 Vienna.

1979 Oct 25-26 Brussels (Belgium)

European Club of Importers of Overseas Fruit and Vegetables. Congress : The logistics

of oversees imports of fresh fruit and vegetables.

CIMO. avenue de Broqueville 272 8te 4. B- 1200 Brussels.

1979 Oct 26-27 Saloniki (Greece)

East European neuropsychiatrie conference.Prof. H. Lechner. Univ. Nervenklinik- Auenbruggerpl. 22. A - 3036 Graz, Austria.

TRANSNATIONAL ASSOCIATIONS, 10/1979 499

This calendar is a monthly

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1979 Oct 29-Nov 16 Geneva (Switzerland)UNCTAD. United Nations conférence on an int code of conduct on the transfer of tech-nology 2nd Session (YB n° B 3381 )UN. Palais des Nations. CH 1211 - Geneva 10.

1979 Oct 30 - Nov 28 Hong Kong (Hong Kong)World Health Organization. Training seminar on treatment and rehabilitation of drug de-pendent persons. P : 40. (YB n° A 3548)

Joseph Ho. Executive Officer, Narcotics Division, Security Branch, Government Secre-tariat Central Government Offices (Main Wing). Lower Albert Road. Hong Kong.

1979 Oct Montevideo (Uruguay)UNESCO/Organization of American States. Seminar on marine sciences in Latin Am-erica. (YB n° A 3383/A 3030)Place de Fontenoy, F - 75700 Paris.

1979 Nov 1-2 Hong Kong (Hong Kong)Conférence on int finance. P : 200. Inv.

Deutsch Bank. St. George's Building. Central. Hong Kong.

1979 Nov 4-6 Zaria (Nigeria)Int conférence : Chemical technology for developing countries.

The Conference Secretary. Department of Chem, Eng.. Ahmadu Bello University. Zaria.

1979 Nov 4-9 Tokyo (Japan)World Alliance of Young Man's Christian Associations. World urban conference.

(YB n° A 3453)John R Mott House. 37 Quai Wilson, CH - 1201 Geneva, Switzerland.

1979 Nov 4-11 Antigua (Guatemala)UNESCO. Seminar on protection of monuments in seismic areas. (YB n° A 3383)Place de Fontenoy. F - 75700 Paris.

1979 Nov 4-11 Caracas (Venezuela)9th Latin-American congress of psychiatry.

Associacion Psiquiatrice de la America Latina, Dr. Rendon Aponte, Apto. 2280. Cara-cas.

1979 Nov 5-9 Bombay (India)Int Catholic Child Bureau. Commission MPP3. Conference on socially handicapped chil-dren.

Bice. rue de Lausanne 65, CH - 1202 Geneva. Switzerland.

1979 Nov 5-9 New Delhi (India)UNESCO. Regional seminar on lowest income housing. (YB n° A 3383)Place de Fontenoy. F - 75700 Paris.

1979 Nov 6-7 Brussels (Belgium)4th European symposium of franchising.

R Janssens. Conseiller. Comité Belge de la Distribution, rue Marianne 34. B - 1180Brussels.

1979 Nov 9-14 Boston (MA. USA)Int Transpersonal Association/Association for Transpersonal Psychology... 5th Int con-ference of transpersonal psychology: The nature of reality -dawning of a new para-Int Transpersonal Conference. Johson Road. Washington. MA 01235. USA

1979 Nov 12-14 and 15-16 Los Angeles (CA, USA)USC Center for Futures Research. Workshop on Futures research techniques for cor-porate planners and managers : 1 ) Perspectives and techniques; 2) applied cross- im-pact analysis.

Graduate School of Business Administration, University of Southern California, Los An-geles, CA 9007.

1979 Nov 12-17 Berlin (West)Bureau Européen de l'Education Populaire. Conference : Experience el perspectives intde l'éducation des adultes.

European Bureau of Adult Education. Nieuweweg 4, PO Box 367. Amesfoort. Nether-lands.

• 1979 Nov 12-30 Geneva (Switzerland)UNCTD. United nations conference on a convention on int multimodal transport.

(YB n° B 3381)UN. Palais des Nations. CH - 1211 Geneva 10.

1979 Nov 19-Dec 7 Geneva (Switzerland)UNCTD. United nations conference on restrictive business practices.

(YB n° B

3381)

UN. Palais des Nations, CH - 1211 Geneva 10.

1979 Nov 20-Dec 13 Arusha (Tanzania)Int Civil Aviation Organization. 6th Africa-Indian Ocean regional air navigation meeting.

(YB n° A 1505)Icao, PO Box 400, Succursale Place do l'Aviation int 1000 Sherbrooke Street West.Montreal. PO. Canada H3A 2R2.

1979 Nov 21-22 Brussels (Belgium)Centre d'Enseignement et de Recherche des Industries Alimentaires et Chimiques intsymposium : Filtration in the beer and other beverage industries.

Prof C.A. Masschelein. CERIA-IFF-IMC, Avenue Emile Gryson 1. B - 1070 Brussels.

1979 Nov 24-25 Berlin (West)5th int minerals and fossils exchange.

AMK Berlin. Kongresshalle Berlin. John-Foster-Dulles-Alles 10. D-1000 Berlin 21

1979 Nov 24-28 Baghdad (Iraq)UNESCO. Regional seminar for directors and specialists from national teacher traininginstitutions on the training of educational personnel. (YB n° A 3383)Place de Fontenoy, F - 75700 Paris.

1979 Nov 26-30 Paris (France)UNESCO. Int symposium on the general education content over the next decades.

(YB n° A 3363)Place de Fontenoy, F - 75 700 Paris.

1979 Nov 27-29 Amsterdam (Netherlands*)Cargo Systems/European Shippers' Councils. Cargo systems container operations andshipping conferenceConference manager, C S Publications Ltd, Mc Millan House, 54 Cheam Common Road,

Worcester Park. Surray KT4 9RJ, UK: or: Organisatie Bureau Amsterdam BV, Europa-plein 14. NL-107S GZ Amsterdam.

1979 Nov 27-29 New Delhi (India)2nd World congress ; control of pain and anxiety in dental surgery.

Or. P. Virapin. 15 avenue Meurin, F - 34000 Montpellier, France.

1979 Nov 30 Hong Kong (Hong Kong)Conference on China´s impact on world trade - The Hong Kong position. P: 300

Hong Kong Management Association, Management House, 3/F, 26 Canal Road, West.Hong Kong

1979 Nov Karachi (Pakistan)UNESCO. Regional seminar on publishing planning in local languages. (YB n° A 3383)Place de Fontenoy, F - 75700 Paris.

1979 Dec 1-8 Hong Kong (Hong Kong)Standing Committee on resourves Research and development. Indo-Pacific fisheries

conference. P : 30-40.M. Pinkstone, Agriculture and Fisheries Department Canton Road. Government Offices.393 Canton Road. Kowloon, Hong Kong.

1979 Dec 2-7 Hong Kong (Hong Kong)15th Asian Pacific food production conference. P : 150.

Eileen Woo, Argentine Trade Commission, 3296 Gammon House. 12 Harcourt Road.Hong Kong or Steven Paxton, IMC PAC Ltd, G/F. Thong Tech. 15 Scotts Road. Singa-pore 9. Singapore.

1979 Dec 3-5 Hong Kong (Hong Kong)Int Tax Planning Association. Conference. P : 100.

Nicholas Buser, Director, Investment and Property Studies Ltd. Norwich House. 11-13Norwich Street. London EC4A 1AB. UK.

1979 Dec 3-5 Orlando (FL, usa)US Department of Energy/American Society of Heating, Refrigerating and Air Condition-ing Engineers Inc.. Conference: Thermal performance Of the exterior envelopes of build-dings.

P.R. Achenbach, National Bureau of Standards, Room B-258. Building 226. Washington.DC 20234. USA.

1979 Dec 3-7 Hong Kong (Hong Kong)Asian Pacific medical imaging conference P 150

Man M. Mannheim, Programme Co-ordinator. American College of Medical Imaging. PCBot 27I88, Los Angeles. GA 90027. USA.

1979 Dec 3-12 Gabes (Tunisia)UNESCO. Regional seminar for decision makers on integrated approaches in the plan-ning and implementation of rural development schemes in arid and semi-arid zones.

(YB n° A 3383)

Place de Fontenoy. F - 75700 Paris.

1979 Dec 8-13 Islamabad (Pakistan)UNESCO. Int symposium on new research on biology. (YB n° A 3383)Place de Fontenoy. F - 75700 Paris.

1979 Dec 9-14 Hong Kong (Hong Kong)Pacific Area Travel Association. Research seminar. P : 140. (YB n° A 3043)

Kenneth L. Chamberlain, Staff Vice President Development and Research. PATA. 228Grant Avenue. San Francisco. CA 94108. USA or John Plain. Executive Director, HongKong Tourist Association, 35/F Conneught Centre. Hong Kong.

1979 Dec 10-12 Paris (France)UNESCO. Round table for journalists on the return of cultural property to ils countries oforigin. (YB n° A 3383)Place de Fontenoy, F - 75700 Paris.

1979 Dec 16-21 Tel Aviv (Israel)Association of Engineers and Architects in Israel/lnt Technical Cooperation Centre. 5thWorld congress of engineers and architects. Dialogue in development towards the 21 stcentury.

5th World Congress of Engineers and Architects in Israel. 200 Dizengott Street PO Box3082. Tel AVIV.

1979 Dec 17-21 Geneva (Switzerland)UNCTAD. United Nations negotiating conference on a common fund under the integrat-ed programme for commodities. 4th Session. (YB n° B 3381 )UN. Palais des Nations, CH - 1211 Geneva 10.

1979 Dec 17-22 Paris (France)UNESCO. Int conference of states for the adoption of the convention on the recognitionof studies diplomas and degrees in higher education in Europe states.

(YB n° A 3383)

Place de Fontenoy. F - 75700 Paris.

1979 Dec Hong Kong (Hong Kong)Boys' Brigade. East Asia regional fellowship meeting. P ; 30

Samuel Wong, Boys' Brigade. GIF. Block A. Lok Man Sun Chuan. Kau Pui Lung Road

Kowloon, Hong Kong.

TRANSNATIONAL ASSOCIATIONS. 10/1979 501

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1980 Jan 6-10 Hong Kong (Hong Kong)Int Orientation of Consumers Unions, Int seminar. P : 200. (YB n° A 2321)

IDCU. 9 Emmastreat, The Hague. Netherlands or Consumer Council. 2/F, South ChinaBuilding. 1 Wyndham Street Hong Kong.

1980 Jan 9-11 Oxford (UK)European Mechanics Colloqula. Conférence : Rarefied flows and gas surface interac-

tions. P . Inv. (YB n° A 0808)Dr. J.K. Harvey. Department of Aeronautics, Imperial College. Prince Consort Road. Lon-

don SW7 2BY. UK.

1980 Jan 9-12 Bad Gaston (Austria)2nd Medical University Clinic, Department of Nuclear Medicine. 14th Int symposium onradioactive isotopes in clinical medicine and research.

Prof. Dr. R. Höfer, Nuclearmedizinische Abteilung. 2. Med. Univ. Klinik. Gamisongasse13, A - 1090 Vienne.

1980 Jan 10-12 Budapest (Hungary)

Society of Hungarian Neurologists and Psychiatrists. 29th Meeting : Cerebrovascular

Gy. Geréby M.D.. Secretary-General. PO Box 1, H - 1281 Budapest or MOTESZ Con-

gress Office. PO Box 32. H - 1361 Budapest

1980 Jan 13-16 London (UK)Int Society and Federation of Cardiology. Conference. (YB n° A 2533)

Professor JF Goodwin, CIBA Foundation. 41 Portland Place. London W1N4BN.

1980 Jan 14-25 Hong Kong (Hong Kong)Int financial seminar. P: 50.

Dr. John Heptonstall. Associate Director, Education and Research, Centre for Educationin Int Management 4 Chemin da Conches, CH - 1231 Conchas - Geneva.

1980 Jan 20-27 Bombay (India)1st Int conference and 4th national dental conference.

Dr. Jangoo D. Kapadia. Sunkersett Mansion. Nana's Chowk. Bombay. 400 007.

1930 Jan 20-31 Palermo and Taormina (Italy)Italian Society for Economics and Statistics on Demographics. Scientific congress : Afuture programme for a change of politics in agriculture and for new and active views of

tourist activities in the Mediterranean area.Secretariat Prof. Stefano Somogyi, Via Boncompagnie 16. I - 00187 Rome or Cit Pal-ermo. Via Roma 453/457, I-Palermo or Cit Roma. Piazza della Repubblica 68.I-00187Rome.

1980 Jan 24-26 London (UK)European Society for Clinical Investigation. Conference. (YB n° A 0351 )

Professor RHT Edwards. CIBA Foundation, 41 Portland Place, London W1N 4BN.

1980 Jan 29-Feb 1 San Francisco (CA, USA)Int Neuropsychological Society. Meeting. P : 800.

Dr. Jeffrey Samuels. US Public Health Hospital. 15th and Lake Streets. San FranciscoCA 94118.

1980 Feb 4-6 Munich (Germany, Fed Rep)Int Catholic Child Bureau. Commission Préscolaire. Conference int : Le jardin d'enfantscatholique d'aujourd'hui vu dans le cadre européen. (YB n°A 1451)Sice, rue de Lausanne 65. CH - 1202 Geneva. Switzerland.

1980 Feb 9-13 New Delhi (India)Int Marketing Federation/lnt Marketing Development Institute. 1980 World marketingcongress : Role of transnational and int agencies in enlarging markets.

(YB n° A 2244)IMM. 62-F. Sujan Singh Park, New Delhi 110 003.

1980 Feb 11-13 Salt Lake City (UT, USA)American Nuclear Society/American Society for Nondestructive Testing, etc. 3rd Intconference on nondestructive evaluation in nuclear industry.

Dr. Varada P.T. Charyulu. Idaho State University. PO Box 197,Pocatello. ID 83201, USA.

1980 Feb 12-28 Montreal (Canada)Int Civil Aviation Organization. 2nd Air transport conference. (YB n° A 1505)

Icao. PO Box 400, Succursale Place de l'Aviation int 1000 Sherbrooke Street WestMontreal. PO. Canada H3A 2R2.

• 1980 Feb 13-15 San Francisco (CA. USA)Institute of Electrical and Electronics Engineers, int solid state circuit conference.

(YB n° B 0621)Lewis Winner. Consultant, 301 Almeria Avenue, Coral Gables. FL 33134. USA.

• 1980 Feb 21-25 Bombay (India)World Fédération of Associations of Pédiatrie Surgeons. World congress of pédiatriesurgery. (YB n° A 4487)

Prof. R.K. Gandh, Dept of Pediatric Surgery, Seth U.S. Medical College and KEM Hos-pital. Parel. Bombay 400 O12.

1980 Feb 22-23 Dobogoko (Hungary)Hungarian Diabetes Association. Symposium : 1 ) application of high purified insulins 2)immunological aspects of diabetes.

Gy. Tamas jr. M.D.. Secretary-General. Koranyi S-u.2.a.. H - 1083 Budapest

• 1980 Feb 24 - Mar 1 Espoo (Finland)

Int ASSOCIATION of Professional Congress Organizers. 6th Seminar on professional con-gress organization. (YB n° A 1330)

Chriser Carlsson. Secretary-General of IAPCO. c/o RESO congress Service. S-105 24

1980 Feb 25-29 Paris (France)FAO. 20e Conférence des organisations Int pour l'étude en commun des plans d'activité

dans le domaine de l'agriculture en Europe. (YB n° A 0971)Mle B M Jennings. FAO Office- Bocage 12. Palais des Nations. CH-1211 Geneva 10

1980 Feb 26-28 San Diego (CA, USA)Optical Society of America. Conference on laser and electro-optical systems

J.W. Quinn. Optical Society of America, 2000 L Street. N.W.. Suite 620. Washington DC20036. USA.

• 1980 Feb 27-Mar 4 Tokyo (Japan)European Broadcasting Union. 3rd World conference of broadcasting unions. P 275

(YB n° A 0598)Secretariat. Asia Pacific Broadcasting Union, c/o NHK Broadcasting Centre, 2-2-1 Jin-nan. Shibuya-ku. Tokyo 150.

1980 Feb 29-Mar 8 Aruba (Netherlands Antilles)U.S. Int Foundation for Studies in Reproduction. Inc. Pan-American conference on fer-tility and sterility.

Usif. 112-44 69th Avenue. Forest Hills. New York. NY 11375. USA or Medical CongressCoordinators. 375 Park Avenue, New York, NY 10022. USA.

1980 Mar 3-5 and 6-7 Los Angeles (CA, USA)USC Center for Future Research. Workshop on futures research techniques for corpo-rate planners and managers : 1 ) Perspectives end techniques: 2) applied cross-impactanalysis.

Graduate School of Business ,Administration, University of Southern California Los An-geles, CA 9007.

1980 Mar 4-8 Bordeaux (France)Colloque et salon int de l'exploitation des oceans. « Oceanexpo ».

Foire Int de Bordeaux, Parc des Expositions de Bordeaux. PO Box 55 Grand-Parc F -33030 Bordeaux Cedex.

1980 Mar 5-6 Hong Kong (Hong Kong)Hong Kong investment seminar. P : 400.

World Economic Reporters, Room 1914. Asian House, 1 Hennessy Road. Hong Kong.

1980 Mar 12-14 Tokyo (Japan)2nd Int beverage industries congress. P : 1 800. C 4.

Clapp and Poliak Asia. Inc. Hosan Building. 3-9-2. Kyobashi. Chuo-ku. Tokyo 104.

1980 Mar 23-27 Kyoto (Japan)Int Camellia Society. 1980 Congress. P : 250. C : 14.

Kinki Tourist Co. Ltd, Kyoto Foreign Tourist Center c/o Kyoto Hotel, kawaramachi Oike,Nakagyoku. Kyoto 604.

• 1980 Mar 24-28 Nagoya (Japan)Int Union of Pure and Applied Physics. Int conference of plasma physics 1980. Jointconference of the 4th int congress on waves and instabilities in plasmas and the 4th Kiev

int conference on plasma theory, p : 400. C : 33. (YB n° A 2768)Secretariat 1980 Int Conference of Plasma Physics, do Institute of Research Physics,

Nagoya University, Furocho. Chigusa-ku. Nagoya 464.

1980 Mar 26-28 Edinburgh (UK)

European Safeguards Research and Development Association. 2nd Annual symposium

on safeguards and nuclear materials control. (Y8 n° B 4726)A.S. Adamson, NMACTo10.30. AERE. Harwell. Didcot. Oxon. OX11 ORA. UK.

1980 Mar 26-29 Pecs (Hungary)Hungarian Pharmaceutical Association. 3rd Hospital pharmaceutical symposium ; Inte-gration in Hospital pharmaceutics.

T. Mohr M.D.. Szapolcs u.33-35. H - 1135 Budapest

1980 Mar 29-Apr 1 Kyoto (Japan)Int Yoga Teachers Association. 6th General meeting. P : 1400. C : 25. (YB n° B 6223)

Oki Yoga Center, do Organizing Committee, 6th IYTA General Meeting, 2-25-19. Dai-zawa. Setegaya-ku. Tokyo 155, Japan.

1980 Mar 30-Apr 4 San Francisco (CA, USA)American Vacuum Society. Int conference on métallurgie coatings.

Dr. R.F. Bunshah. Conference Chairman. 6532 Boelter Hall. Univ. of California/Los An.

geles. Los Angeles. CA 90024. USA.

1980 Mar 31-Apr 2 Delft (Netherlands)European Mechanics Colloquia. Conference : Stability, buckling and postbuckling be-haviour; foundations and analysis. P : Inv. (YB n° A 08O8)

Professor Dr. Ir. P. Meijers, Laboratory of Engineering Mechanics. Delft University. Mak-

elweg 2. NL - 2628 CO Delft

1980 Mar Brussels (Belgium)

European Union of Dental Surgeons. Meeting.Dr. Bindels. rue de Verviers 5. B - 4700 Eupen. Belgium.

1980 Apr 1-4 Toulouse (France)

6th Int conference on solid state dosimetry.Prof. D. Blanc. Université Paul Sabatier. Centre de Physique Atomique. 118 Route deNarbonne, F - 31077 Toulouse Cedex. France, or: G. Portal. Centre d'Etudes Nuclé-aires. STEPISTID. PO Box 6. F- 92260 Fontenay-aux-Roses. France.

1980 Apr 7-11 Nagoya (Japan)Int Union of Pure and Applied Physics. 4th Kiev int conference on plasma theory and 4thint congress on waves and instabilities in plasmas.

Prof. Y.H. Ichikawa, Secretary General of the Local Organizing Committee, Int Conf. onPlasma Physics, Institute of Plasma Physics. Nagoya University. Nagoya. 464. Japan.

502 ASSOCIATIONS TRANSNATIONALES. 10/1979

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1980 Apr 9-11 Berlin (West)

European Mechanics Colloquia. Conference : Aerodynamic problems related to hyper-sonic flight. P : Inv. (YB n° A 0808)

Professor Dr.-lng. U. Ganzer. Institut für Luft- u. Raumfahrt Technische Universitat Ber-lin. Sekr. F 2. Marchstrasse 14, D - 1000 Berlin 10.

1980 Apr 14-17 Columbia (MO, USA)University of Missouri/American Nuclear Society. 4th Int conference on nuclear methodsin environmental and energy research.

Dr. James Vogt 226 Research Reactor Facility, University of Missouri. Columbia. MO65201.

1980 Apr 14-18 Taormina (Italy)European Mechanics Colloquia. Conference : Wave propagation in viscoelastic media.

(YB n° A 0808)Professor F. Mainardi. Istituto di Fisica. Universita di Bologna. I - 40126 Bolognia. Italy.

1980 Apr 15-18 Tsukuba (Japan)int symposium on physics in open-ended systems.

Prof. S. Miyoshi and Prof. T.Kawabe. University of Tsukuba. Institute of Physics. Ibaragi300-31. Japan.

1980 Apr 16-18 London (UK)British Hydromechanics Research Association. Fluid Engineering. 5th Int conference onthe pneumatic transport of solids in pipes - « Pneumotransport 5 »

Conference Organiser. Pneumotransport 5, BHRA fluid Engineering. Cranfield. BedfordMK43 OAJ. UK.

1980 Apr 17-23 Edmonton (Canada)Int Union of Pure and Applied Physics. 14th Int conference on thermodynamics and sta-tistical mechanics. (YB n° A 2768)D.D. Betts, Stat-Phys 14, Department of Physics, University of Alberta, Edmonton, AB,

Canada T6G 2J1.

1980 Apr 23-26 Berlin (West)European Society for Opinion and Marketing Research. 60th Seminar on media mea-surement and media choice : Ten years of Progress., or stagnation ? (YB n° A 0853)Esomar Central Secretariat. Raadhuisstraat 15, NL - 1016 DB Amsterdam.

1980 Apt 25-26 Zurich (Switzerland)European Regional Organization of the Int Dental Federation. 30th Meeting.

(YB n° B 0842)ORE, Dr Roll Braun. Universitatstrasse 73. D-5000 Koln. Germany Fed. Rep.

1980 Apr 27-29 Neuherberg (Germany, Fed Rep)1st int workshop on trace element analytical chemistry in medicine and biology.

Dr P.Schramel.Physikalisch-Technische Abteilung,Gesellschaft für Strahlen-und Um-weltforaschung mbH, Ingolstadter Landstrasse 1, Post Oberschleissheim. D - 8042 Neu-herberg.

1980 Apr Tata (Hungary)

Hungarian Paediatrics Association. Symposium.

E. Cserhati M.D.. Bokay J.u.53. H - 1083 Budapest.

1980 Apr or Jun Yaounde (Cameroon)Regional Centre for Book Promotion/Unesco/Government of Cameroon/lnt Reading As-sociation. African conference : Discuss readership campaigns.

(YB n° A 3383/A 2401)

c/o IRA, 800 Barksdale Road. PO Box 8139. Newark, DE 19711. USA.

• 1980 May 1-3 Brussels (Belgium)European Society for Surgical Research. Congress. (YB n° A 0862)Prof. Lambotte. UCL-en-Woluwe 55 - 70. B - 1200 Brussels.

1980 May 5-6 Brussels (Belgium)Int Institute for Study and Research in the Field of Commercial Competition. Int meet-ing. (YB n° A 2131)

L. Viaene. General Secretary. IICC. Diegemstraat IS Bus 5, B- 1930 Zaventem. Belgium.

1980 May 5-8 (Bulgaria)European Mechanics Colloquia. Conference : Computation of flow around systems ofairfoils. P : Inv. (YB n° A 0808)

Professor L. Panov. Applied Mathematics Centre. VMEI « V.I. Lenin ». PO Box 384. 1000

Sofia. Bulgaria.

1980 May 12-14 Barcelona (Spain)Int Waterproofing Association. 1 st Int congress. (YB n° A 2808)

Association Belge des Entrepreneurs d'Etanchèité. Maison de la Route et du Génie Civil.Avenue dAuderghem 49. B - 1040 Brussels.

1980 May 16-17 Chrustchurch (New Zealand)World Ploughing Organization. 27th World ploughing contest. C : 21. Ex.

(YB n° A 3573)E. Raymond and Compagny Ltd. Prundential Building. 36 Dale Street. Liverpool. L2SSW.UK. or : New Zealand Ploughing Association, n° 2 Road. Christchurch.

• 1980 May 19-23 Brussels (Belgium)Int Tunnelling Association, Int symposium and 6th general assembly (YB n° A 4435)

Belgische Vereniging voor Ondergrondse Werken. Min. van Openbare Werken, W. DeLathauwer. avenue E. Plasky 144. B-1040 Brussels.

1980 May 27-28 Brussels (Belgium)Congress « Reinforplast 80 » : Les plastiques renforces - fibres de verre au secours del'économique.

Reinforplast. - Fabrimetal. rue des Drapiers 21, B-1040 Brussels or Mrs F Rey. avenuedu Printemps. B - 1410 Waterloo. Belgium.

TRANSNATIONAL ASSOCIATIONS. 10/1979 503

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1980 May 27-30 Balaton Lake (Hungary)Federation of European Chemical Societies. 4th Symposium on Ion exchange.

(YB n° B 4925)Prof. J. Inczédy. Organizing Committee. 4th Symposium on ton Exchange, PO Bot 28,8201 Veszprém, Hungary.

• 1980 May 28-31 Brussels (Belgium)Congress of orthopaedics.

Prof. Vincent. UCL-en-Woluwe. B - 1200 Brussels.

1980 May 28-31 Brussels (Belgium)

lnt congress of endoscopy.Dr. P. Moinguet. UCL-en-Woluwe. B - 1200 Brussels.

1980 May Bath (UK)Int Booksellers Federation. 6th General assembly.

c/o IRA. 800 Barksdale Road. PO Box 8139, Newark, DE 19711. USA.

1980 May Hong Kong (Hong Kong)Australian Institute of Building. Meeting. P : 150.

Capt. Hugh Gordon. Executive Director, Australian Institute of Building. ConstructionHouse. 217 Northboume. Turner. ACT 2601, Australia.

1980 Jun 2-6 Vienna (Austria)Int Atomic Energy Agency/Commission of the European Communities. Int symposium

on the management of alpha-contaminated wastes. (YB n° A 1383/B 2442)Robert Najar. Conference Service Section. IAEA. PO Box 590. A - 1011 Vienne.

1980 Jun 2-14 Stockholm (Sweden)Int Electrotechnical Commission. 45th General meeting. (YB n° A 1300)

IEC. 1-3 rue de Varembé. CH - 1211 Geneva 20, Switzerland.

1980 Jun 3-5 HiIton Head Island (SC. USA)American Society for Testing and Materials. 10th int symposium on radiation effect s onmaterials.

David Kramer, Symposium Chairman. Rockwell Int, 8900 De Soto Avenue. Canoga Park.

CA 91304. USA.

1980 Jun 9-14 Cardiff (UK)Int Council on Alcohol and Addictions. 26th Int institute on the prevention and treatmentof alcoholism. (YB n° A 1T65)ICAA. PO Box 140. CH - 1001 Lausanne, Switzerland.

1980 Jun 11-14 San Francisco (CA, USA)In Plant Printing Management Association. Conference, P : 600. Ex.F. Anthon Hull, Director of Conferences and Ex., c/o Toronto Transit Commission, 1138

Bathurst Street, Toronto, M4S 122, ON, Canada.

1980 Jun 15-18 Montreal (Canada)Canadian Nuclear Association. 20th Annual int conference.

J.A. Welter. General Manager, Suite 1120. 65 Queen Street West Toronto, OH. CanadaM5H 2M5.

1980 Jun 15-20 Cardiff (UK)Int Council on Alcohol and Addictions. 11th Int institute on prevention and treatment ofdrug dependence. (YB n° A 1765)ICAA. PO Box 140, CH . 1001 Lausanne. Switzerland.

1980 Jun 16-19 San Francisco (CA, USA)Administrative Management Society/lnt Word Processing Association. Meeting- P :2000. Ex.

Ms. Lorraine Lear. Executive Director. AMS Building. Maryland Road. Willow Grow. PA19090. USA.

• 1980 Jun 16-20 London (UK)Int Scientific Association of Coffee. 9th Colloquium. (YB n° A 2432)

M. Coste. rue des Renaudes 34. F - 75017 Paris.

1980 Jun 16-21 Basel (Switzerland)Int Society for Hydrothermal Techniques. 16th Int congress. (jointly with pro aqua -pro-

vita 80). (YB n° B 0881)

Secretarial Pro Aqua-Provita 80. do Foire Suisse d'Echantillons, CP. CH-4021 Basel.

1980 Jun 17-20 Basel (Switzerland)Association Suisse des Professionnels de l'Epuration des Eaux. Conférence Eaux

usées Aspects récents de la protection des eaux, (jointly with pro aqua-provita 80).Secretarial Pro Aqua-Porvita 80, c/o Foire Suisse d'Echantillons, CP. CH-4021 Basel.

1980 Jun 17-21 Basel (Switzerland)Pro Aqua-Pro Vita 80. 8th Int ex. and technical meetings for environmental sanitationWater, weste water, refuse, air, noise.

Sekretariat pro Aqua AG. Postfach. CH - 4021 Basel.

1980 Jun 18-20 Basel (Switzerland)Unesco. Commission Nationale Suisse/Association Suisse poor l'Aménagement des

Eaux. Conference : Les répercussions de reservoirs alpins sur l'environnement, (jointlyWith pro aqua- provita 80). (YB n° A 3383)

Secrétariat Pro Aqua-Pro Vita 8O, c/o Foire Suisse d'Echantillons. CP. CH-4021 Basel.

1980 Jun 18-20 Basel (Switzerland)Ligue Suisse contre le Bruit/Union Suisse pour la Technique Sanitaire . Conf érence :Problérnes concernant l'air et le bruit (jointly with pro-aqua - provita 80).

Secrétariat Pro Aqua-Provita 80, c/o Foire Suisse d'Echantillons. CP. CH-4021 Basel.

1980 Jun 19-20 Basel (Switzerland)Société Suisse de l'Industrie du Gaz et des Eaux. Conférence: Eau : Désinfection del'eau potable (jointly with - pro aqua- provita 80).

Secretariat Pro-Aqua-Provita 80. c/o Foire Suisse d'Echantillons. CP. CH-4021 Basel.

1980 Jun 19-20 Frankfurt (Germany, Fed Rep)Dechema. Annual meeting 1980.

Dechema, PO Box 97 91 46, D- 6000 Frankfurt 97.

1980 Jun 24-26 Besançon (France)European Mechanics Colloquia. Conference : Identification problems In structural dy-namics. P : Inv. (YB n° A 0608)

Professor R. Chaleat. Laboratoire de Mécanique Appliquée. University of Besançon. LaBouloie. Route de Gray. F - 25030 Besancon Cedex.

1980 Jun 28-Jul 2 Portland (OR, USA)Int Association of Dento-Maxillo-Facial Radiology. 5th lnt congress. Ex.

Prof. H.C. Fixott. Dept of Oral Radiology, University Of Oregon. Health Sciences Center,611 SW Campus Drive. Portland. OR 97201.

1980 Jun 30-Jul 3 Belgrade (Yugoslavia)European Mechanics Colloquia. Conference : Turbulent diffusion and dispersion In open

channel flow. P : Inv (YB n° A 0808)Professor Dr. M. Hanjalic, Masinski takultet, Omladinsko setaliste bb, YU - 71000 Sar-

ajevo. Yugoslavia.

• 1980 Jun 30-Jul 4 Madrid (Spain)Int Institute of Administrative Sciences. 18th Int congress of administrative sciences :Responses of public administration to the challenges of contemporary societies. P : 500.

(YB n° A 2138)HAS. rue de la Criante 25. B - 1040 Brussels.

1980 Jun-Jul Snowmass (CO. USA)American Institute of Aeronautics and Astronautics. 15th Thermophysics conference.

Meetings Department American Institute of Aeronautics and Astronautics. 1290 Ave-nue of the Americas. New York, NY 10019. USA.

1980 Jul 2-4 Lyon (France)European Mechanics Colloquia. Conference : hot-film anemometry and conditionalmeasurements. P: inv. (YB n°A 0608)

Professor G. Comte-Bellot. Ecole Centrale de Lyon. 36 Route de Dardilly BP 163. F -69130 Ecully. France.

1980 Jul 6-12 Leipzig (German Dem Rep)Int Union of Psychological Science. 22nd Congress. (YB n° A 2764)IUPS. The Hoog Foundation. University of Texas. Austin. TX 78712. USA.

1980 Jul 11-16 Atlanta (GA, USA)American Society of Radiologie Technologists. Annual meeting.

Ms. D. Churan, Professional Services Co-ordination, American Society of RadiologieTechnologists. 500 N Michigan Avenue. Chicago. IL 60611I. USA.

1980 Jul 14-17 Oxford (UK)European Mechanics Colloquia. Conference : Statics and dynamics of granular materi-

als. P: Inv. (YB n° A 0808)Professor C.P. Wroth. Department of Engineering Science. Parts Road. Oxford OXI 3PJ.

• 1980 Jut 20-25 San Francisco (CA. USA)Int New Thought Alliance. Meeting. P : 2000. (YB n° B 4653)

Ms. Mimi Ronnie. Executive Director. 4533 N. Scottsdale Road. Suite 208. Scottsdale.AZ 85251. USA.

1980 Jul 20-25 Toronto (Canada)World Future Society. 3rd General assembly. (YB n° B 3546)WFS. 4916 St Elmo Avenue, Washington, DC20014. USA.

1980 Jul 20-Aug 2 Port Moresby. Madang (Papua New Guinea)Meeting: Biology and management of mangroves and tropical shallow water communi-ties.

Prof. David J. Montgomery. Secretary. Western Society of Naturalists. BiologicalSciences Dept.. California Polytechnic State University. San Luis Obispo. CA 93407.USA.

• 1980 Jul 21-26 Manila (Philippines)Int Federation for Home Economics. 14th Congress ; Home economics, a responsiblepartner in development. P : 1000. C : 50. Ex. (YB n° A 1929)FIEF, avenue de la Porte Brandon 5. F - 75015 Paris.

1980 Jul 27-31 Minneapolis (MN. USA)American Association of Physicists in Medicine. 22nd Annual meeting.

Executive Director, American Association of Physicists in Medicine. 111 E. WackerDrive. Chicago. IL 60601. USA.

1980 Aug 1-10 San Francisco (CA. USA)Int Transactional Analysis Association. Meeting P . 1700. (YB n° A 4383)

Robert Anderson. Executive Director, 1772 Vallejo. San Francisco. CA 94123.

1980 Aug 3-9 Kyoto (Japan)Permanent Committee of the Int Congresses of Entomology. 16th Int congress. P :2000. C : 75. (YB n° A 3097)

Organizing Committee of 16th Int Congress of Entomology, c/o Kyoto Int ConferenceHall. Takara-ike. Sakyo-ku, Kyoto 606

1980 Aug 6-9 London (UK)2nd World conference on Malayalam Kerala culture and development.

L. Netto. 20 Southend Road. London E6.

1980 Aug 7-12 Mexico City (Mexico)Int Rural Sociological Association/Latin American Rural Sociological Association. 5thWorld congress for rural sociology. Agrarian problems, peasants, and development P :750. C : 50 (YB n° A 0293)Rodolfo Stavenhagen. El Colegio de Mexico, Apds. 20-671. Mexico 20. D.F. Mexico.

TRANSNATIONAL ASSOCIATIONS. 10/1979 505

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1980 Aug 8-12 San Francisco (CA, USA)World symposium of perinatal medicine. P : 450.

M. Dwight Stump, Symposia Medicus, 2815 Mitchell Drive. Suite 116. Malnul Creek, CA94598. USA.

1980 AUG 17-22 Seattle (WA, USA)American Institute of Aeronautics and Astronautics. 15th Intersociety energy conversionengineering conference.

Meetings Department American Institute of Aeronautics and Astronautics. 1290 Ave-

nue of the Americas. New York. NY 10019, USA.

1980 AUG 25-29 Graz (Austria)8th Int microchemical symposium.

Prof. Dr. A. Holasek. Institut fur Medizinische Biochemie Universitat Graz. Harrachgasse21, A -8010 Graz.

1980 Sep 2-9 San Francisco (CA. USA)

Int Association for Analytical Psychology. Meeting. P . 500. (YB n° B 5539)John Levy. Executive Director. Jung Institute of San Francisco. 2040 Gough Street. San

Francisco. CA 94109. USA.

1980 Sep 3-5 Lyngby (Denmark)European Mechanics Colloquia. Conference : Design against failure in solide P: Inv

(YB n° A 0808)Professor Ben Hansen. Soil Mechanics Laboratory, Technical University Of Denmark.Maglebjergvej 1. DK - 2800 Lingby.

1980 Sep 3-12 Lake Como (Italy)Int School of Plasma Physics (Italy)/Commissariat à l'Energie Atomique (France). 2ndJoint Varenna-Granoble int symposium on dealing in toroidal plasmas.Prof. Elio Sindoni. Instituto dï Fisica. Via Celoria 16.I - 20133 Milan, Italy.

1980 Sep 7-11 Sheffield (UK)Conference on coal as a feedstock for the chemical industry : « Coal-Chem 2000 ».Institution of Chemical Engineers, 165/171 Railway Terrace. Rugby CV21 3HQ, UK.

• 1980 Sep 7-13 Florence (Italy)Int Union of Pure and Applied Chemistry. Int symposium on macromolecules.

(YB n° A

2767)

Prof. F. Ciardelli. Istituto di Chimica Organica Industrials. Université di Pisa. 35 Via Ri-

sorgimento, I-56100 Pisa, Italy.

1980 Sep 15-17 Jablonna (Poland)European Mechanics Colloquia. Conference : Local problems in plates and shells. P :Inv. (YB n° A 0808)

Professor dr. hab. S. Lukasiewicz, Politechnika Warzawska. ul. Nowowiejska 24, PL -00-665 Warsaw.

1980 Sep 15-18 (South Africa)South African Paediatrics Association. 14th Int congress.

The South African Paediatrics Association, 10 Medical Centre, 331 Burger Street. Pie-

termaritzburg 3201.

1980 Sep 16-20 Hong Kong (Hong Kong)

Int Micrographie Congress. Congress conference : Micrographics for everybody, p :

600. Ex. (YB n° A 2261)INC. Box 22440. San Diego. CA 92122. USA.

• 1980 Sep 22-25 Brussels (Belgium)European Ready Mixed Concrete Organization. 6th Int congress - « Horizon 2000 ».

Nice Lepoutre. Directeur de l'Association professionnelle du béton prépare. 363 Me-chelse steenweg. 8 - 1950 Kraainem. Belgium.

1980 Sep 23-25 Gdansk (Poland)European Mechanics Colloquia. Conference : Waves and beach changes in surf zones.P : inv. (YB n° A 0808)

Dr. S.R. Masse/, Institute of Hydroengineering, Polish Academy of Sciences. 80-953Gdansk 5. Cystersow 11.

1980 Oct 1-3 Seville (Spain)Colegio Oficial de Ingenieros Industriales de Sevilla. 7th Convention of the chemical in-dustry.

Seccion Tecnica de Quimica. de la ANII, Via Layetana 39, Barcelona 3, Spain.

• 1980 Oct 3-6 Brussels (Belgium)European Insurance Committee. Int juridical colloquium. (YB n° A 0788)

UPEA. Maison de l'Assurance. G. Verbracken de Beys. Chef des Services Administratifs.Square de Meeûs 29. B - 1040 Brussels.

1980 Oct 5-8 Rome (Italy)Institution of Mining and Metallurgy/Consiglio Nationale delle Ricerche. Int confér-ence: Complex sulphide ores. (VB n° B 2371)

The Secretary, Institution of Mining and Metallurgy. 44 Portland Place. London W1N4BR, UK.

1980 Oct 5-8 San Francisco (CA, USA)Financial Executives Institute. Conference P: 1600.

Patrick J. Reddington. Conference Director. 633 Third Avenue. New York. NY 10017,USA.

1980 Oct 7-10 Marseille (France)European Mechanica Colloquia. Conference: Unsteady separation and reversed flow inexternal fluid dynamics. P: Inv.

(YB n° A 0808)Or. C. Maresca. Institut de Mécanique des Fluides. Université d'Aix-Marseille. Rue Hon-noret 1. F - 13003 Marseille.

• 1980 Oct 9-18 Dusseldorf (Germany, Fed Rep)8th Int conqress for Instrumentation and automation . « Interkama 80 ». Ex.

Interkama 80. Düsseldorfer Messegesellschalt mbH, Nowea. PO Box 32 02 03 D - 4000Dusseldorf.

1980 Oct 12-16 San Francisco (CA. USA)Int Taxicab Association. Meeting. p : 600. Ex. (YB n° B 1784)

Dick Gallagher. Executive Director, 11300 Rockville Pike, Rockville. MO 20852. USA.

1980 Oct 27-28 San Francisco (CA, USA)American Marketing Association. Agricultural chemical meeting, p : 170.

Ms. Lynne Schaper. Conference Director. 222 So. Riverside Place Chicago IL 60605USA.

1980 Oct 29-Nov 7 San Francisco (CA, USA)Lions Int - Int Association of Lions Clubs. Board of Directors meeting. P : 150.

(YB n° A 2936)Robert E. Cloutier, Manager Conf. Divn.. 300-22nd Street. Oak Brook. IL 60521, USA.

1980 Oct London (UK)Int Hospital Federation/King's Fund. European conference on health services, p : Inv.

(YB n° A 2109)IHF Headquarters. 126 Albert Street London NW1 7NX, UK.

1980 NOV 1-10 Buenos-Aires (Argentina)Int Federation of Agricultural Producers. 24th General conference. (YB n° A 1850)1FAP. PO Box 28316. Central Station. Washington. DC 20005. USA.

1980 Nov 5-7 Amsterdam (Netherlands)Mini-guide conference. P ; 400.

Organisatie Bureau Amsterdam bv, Europaplein, NL-1078 GZ Amsterdam.

1980 Nov 5-8 Cologne (Germany, Fed Rep)United Nations. UN European members assembly. P : 300. (YB n° A 3375)DGVN. Simrockstrasse 23. D-5300 Bonn.

1980 Nov 6-8 Chicago (IL, USA)American Association for the Study of Liver Diseases. Meeting. P : 2100.

Ms. Barbara Stucke, Meeting Manager. Charles B. Slack. Inc.. 6900 Grove Road. Tho-rofare. NJ 08086. USA.

1980 Nov 9-14 Singapore (Singapore)1st World direct marketing congress. P : 500.

David Ascroft. Bond Int Pty Ltd, 363 Pin Street Sydney NSW 2000. Australia.

1980 Nov 10-17 Vienna (Austria)Int Congress and Convention Association. Assembly. (YB n° B 3539)ICCA. Riouwstraat 13, NL-The Hague.

1980 Nov 16-21 Chicago (IL, USA)American Society of Mechanical Engineers. Annual meeting. P : 3000.

Barbara Parter, Administrator, 345 East 47th Street New York. NY 10017. USA.

• 1980 Nov 16-21 Jerusalem (Israel)Int Federation for Housing and Planning. Congress. (YB n° A 1826) IFHP, 43 Wassenaarseweg. NL-The Hague.

1980 Nov 18-20 Hamburg (Germany, Fed Rep)3rd Int sun forum. P : 1000. Ex.

Hamburg Messe und Congress GMBH, Jungiustrasse. Postfach 302350. D-2000 Ham-burg 36.

1980 Nov 20-22 Paris (France)Int Prevention of Road Accidents. 2e Congrès sur la vision et la sécurité routière Spé-cialisation sur les conditions de conduite nocturne; ouverture aux questions d'éclairagepublic, d'éclairage des véhicules, de signalisation nocturne, de réflectorisation; largeappel aux tables rondes permettant d'améliorer la communication au sein du congrès.

(YB n° A 2377)PRl. avenue Georges Boilot. Linas, F-91310, Montlhéry. France.

1980 Dec 2-7 Copenhagen (Denmark)« Energy » Conference. P : 500. Ex.

Borsens Udstillings Service. Montergade. 19, DK-1014 Copenhagen K.

1980 Dec 11-15 Chicago (IL, USA)American Academy of Optometry, Convention. P: 1000.

Dr. John N. Schoen. Secretary/Treasurer. 118 North Oak. PO Box 565, Owatonna, MN55060. USA.

1980 Changins (Switzerland)Int Vine and Wine Office/ European and Mediterranean Plant Protection Organization.Int conference. (YB n° A 2803/A 0544)OIV, Office int. de la Vigne et du Vin, rue Roquépine 11, F-75008 Paris.

1980 Moscow (USSR)Int Co-Operative Alliance. Education conference : Cooperative education as an instru-ment of economic growth and social change rewiev and prospects (held at the time of

the ICA Congress). (YB n° A 1710)ICA. 11 Upper Grosvenor Street London W1X 9PA.

1980 Moscow (USSR)Int Co-operative Alliance. Int cooperative trade conference (on the occasion of the ICA27th congress). (YB n° A 1 710)ICA, 11 Upper Grosvenor Street London WIX 9PA.

TRANSNATIONAL ASSOCIATIONS. 10/1979 507

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1980 Senlis (France)

Int Union of Theoretical and Applied Mechanics. Symposium on Physical Nonlinearities

in Structural Analysis. P: inv. (YB n° A 2788)Prof CUOT Hult, Chaimers University of Technology. S-40220 Gothenburg. Sweden.

1980 Udine, (Italy)

CISM/Int Union of Theoretical and Applied Mechanics. Symposium on crack formation

and propagation. P: inv. (YB n°A 2788)

Prof Otszak CISM Palazzo del Torso. Piazza Garibaldi 18. I-33100 Udine. Italy.

1980 Int Catholic Union of the Pess. World congress : La presse pour une société de com-munication

10 avenue de la Gare-des-Eaux-Vives. CH-1211 Geneva.

1981 jan 14-18 Tokyo

(Japan)

17th Pigeon OLYMPIAD Tokyo great meetingc/o SIMUL Int. inc. Kowa Bldg no 9. 1-8-10, , Akasaka, Minato-Ku, Tokyo 107.

1981Jan New Delhi (India)Int Association for Hydraulic Research. 19th Congress. (YB n° A 11931Prof. Ir. H.J. Schoemaker. Rottsrdamseweg 185. P.O. Box 177, Delft. NL

1981 Feb 8- 13 Manila (Philippines)Int Society of Nephrology. 8th Int congress. (YB no A 2559)Dr Potenciano Bacay. President, Philippine Society of Nephrology, UERM Memorial Hos-pital. Aurora Bldg. Manila.

1981 Feb 17-20 London (UK)European information management conference. P: 1200-1500.

Mr S Poliak, President Clapp and Poliak Inc.. Park Avenue. New York. NY 10019. USA.

1981 Mar 14 Manila (Philippines)UN Conference on Trade and Development. Meeting on hard fibers. P : 120. C : 40.

(YB no A 3381 )

Director Arcadio D Sarmionto. Bureau of Fiber ans Inspection Service. Arcadia Bldg.

Quezon Avenue. Quezon City. Philippines.

• 1981 Apr Nairobi (Kenya)Int Association of Congress Centres. 23rd General assembly. (YB no A 1268)

Secretaire generate. J Delobel. Palais des Congrès do Versailles. 8-10 rue de la Chan-cellerie. F-73000 Versailles.

1981 May 20-23 London (UK)European Liquefied Petroleum Gas Association. Assembly and congress.

(YB no A 0804)

Mrs A Fortescue. Conference Associates Ltd. 34 Stanford Road. London WB.

1981 May Fukushima (Japan)

3rd Int congress on polymers in concrete.c/o SIMUL Int inc. Kowa Bldg n° 9. 1-8-10. Akasaka. Minato-ku. Tokyo 107.

1981 Jul London (UK)9th Int symposium on dental hygiene.

Miss A Round. President BDHA. 21 Foundry Street. Brighton BNI 4AT. UK.

1981 Jul (Spain)European Baptist Federation. European baptist youth conference. P : 2000.

(YB no A 0591)EBF, Albertinenhaus, Sünstelstrasse 11a, Postfach 610340, D-2000 Hamburg 61

1981 Aug 16-22 Vancouver (Canada)Int Union of Pure and Applied Chemistry, 28th Congress. (YB no A 2767)

IUPA C Secretariat Bank Court Chambers. 2-3 Pound Way. Cowley Centre. Oxford OX43YF. UK.

1981 Aug 17-23 Montreal (Canada)Int Federation of Library Associations and Institutions. Council and conférence.

(YB no A 1945)Dr. Margareet Wijnstroom. SG. Netherlands Congress Bl. Churchillplein 10, NL-2508ECDen Haas. NL

1981 Aug 30 - Sep 4 Jerusalem (Israel)Int Union of Pure and Applied Chemistry. Conference on chemistry of non-benzenoidaromatic compounds. (YB no A 2767)

Dr. M. Williams. Ex. Sec. Bank Court Chambers. 2-3 Pound Way. Cowley Centre. OxfordOX4 3YF. UK.

1981 Sep 7-10 London (UK)Int retail florists conference. P: 1000.

Mr Evans. Hoopers of Chichester. 14 South Street Chichester. UK.

1981 Sep 14-18 London(UK)Scoliosis Research Society. Meeting. P 500.

Conference Services Ltd. The Conference Centre. 43 Charles Street. Mayfair, LondonW1X 7PB. UK.

1981 Sep Kyoto (Japan)World Federation of Neurology. 12th World congress. (YB n° A 3529)

c/o SIMUL Int inc. Kowa Bldg no 9. 1-S-10. Akasaka, Minato-ku. Tokyo 107.(YB no A 3529)

c/o SIMUL Int inc. Kowa Bldg n° 9. 1-8-10. Akasaka. Minato-ku. Tokyo 107.

1981 Nov 17-21 Manila (Philippines)int Conference of Women Engineers and Scientists. 6th Int conference. P. 400.

(YB no A 3903)ICWES Cercle des Femmes ingénieurs, 4 rue de Chevreuse. F-75006 Paris.

in 1981 Nov Manila (Philippines)Int Red Cross. 24th Int conference. P: 1000. C; 145. (YB no A 2405)

Dr Vicente Galvez. Secretary General, Philippine National Red Cross. 860 UnitedNations Avenue, Manila.

1981 Berlin (West) or Aachen (Germany, Fed Rep)Int Union of Theoretical and Applied Mechanics. Symposium on threedirnensional tur-

bulent boundary layers. P : Inv (YB no A 2788)Prof Krause, Aerodynamisches Institut. Technische Hochschule, Aachen. BRD.

1981 Canberra (Australia)Int Union of Pure and Applied Chemistry/lnt Union of Theoretical and Applied Mecha-nics. Symposium on interaction of particles in colloidal dispersions. P: inv.

(YB n° A 2767/A 2788)Prof B W Ninham. Research School of Physical Sciences. The Australian National Uni-versity. Box 4 TO. Canberra, ACT 2600.

1981 Dubrovnik (Yugoslavia)Int Centre for Heat and Mass Transfer. Symposium : Heat Exchangers. P : inv.

(YB no B 5809)Prof Zaric. ICHMT P.O. Box 522. 11001 Beograd, Yugoslavia.

1981 Manila (Philippines)Int Food Service Executives Association. Convention, P : 1000.

Mrs Eutracia Naidas. President. Int Food Servies Executives Association, AC PO Box20. Quezon City, Metro Manila.

1981 Prague (Czechoslovakia)Int Union of Theoretical and Applied Mechanics. Symposium on height temperature gasDynamics. P : inv. (YB no A 2788)

Dr. M Pichal. Institute of Thermomechanics. Czechoslovak Academy of Sciences, Pus-kinovo nam. 9, Praha 6. Czechoslovakia.

1981 Providence (RI, USA)Int Union of Theoretical and Applied Mechanics. Symposium on the foundation of frac-

ture mechanics P : inv. (YB no A 2788)Prof J.R Rice, Division of Engineering. Brown University, Providence. RI 029I2. USA.

1981 Toulouse (France)Int Union of Theoretical and Applied Mechanics. Symposium on unsteady turbulent

schear flows. P : inv. (YB no A 2788)Dr. R. Michel, Centre d'Etudes et de Recherche de Toulouse, Toulouse. France.

1981Int Union of Theoretical and Applied Mechanics. 2nd Symposium on stability in themechanics of continue. P : inv. (YB no A 2788)

Prof F Schroeder, Bergische Universität - Gesamthochschule Wuppertal, D-5600 Wup-pertal. BRD.

1981Int Union of Theoretical and Applied Mechanics. Symposium on mechanics of compo-site materials. P : inv. (YB no A 2788)

Prof P. Meijers. Dean. Technische Hogeschool Délft Vakgroep Technische Mechanica.Melelweg 2. Delft The Netherlands.

1981

Int Society for the Interaction of Mechanics and Mathematics/Int Union of Theoreticaland Applied Mechanics. Symposium on modem development of analytical mechanics.P:inv. (YB no A

2788)Prof D Galletto. Istituto di Meccanica Rationale. Universita di Torina. Torino. Italy.

1982 Jun 16-23 London (UK)World Federation of Anaesthetists. European congress. P : 3000.

Dr J S M Zorab. Assn. of Anaesthetists of GB and Ireland. Room 475-478. TavistockHouse South, Tavistock Square. London WC1H 9LG.

1982 AugInt Council of Scientific Unions. Célébration of 100th anniversary of 1 st int polar year.50th anniversary of 2nd int polar year, and 25th anniversary of int geophysical year.

(YB n°A 1752)Barbara Fawkes, Ex. Dir. 37 rue de Vermont P.O. Box 42, CH-1211 Genève 20, CH

1983 Manila (Philippines)

5th World conference on family medicine and general practice.Dr Eduardo B Morales, President. Philippine Academy of Family Physicians, Inc. Rm 402.Katigbak Bldg. A Mabini Street. Ermita, Manila.

1983 (South America)Baptist World Alliance. 10th Baptist youth world congress. (YB no A 0186)BWA. 1628 Sixteenth Street NW. Washington. DC 20009, USA.

1984 Nov Manila (Philippines)World Federation of Societies of Anaesthasiologists. World congress. P. 5000.

(YB no A 3534)Dr Quintin Gomez. President. WFSA. Phil Gen Hospital. Anaesthesiology Dept Taft Ave-nue. Manila.

1984 (Outside Europe)Int Water Supply Association. Congress. (YB no A 2807)IWSA. 1 Queen Anne's Gate. London SWIH SBT. UK.

1986 (Europe)Int Water Supply Association. Congress. (YB no A 2807)IWSA. 1 Queen Anne's Gate, London SWIH 9BT. UK.

1987Int Union or Food Science and Technology. 7th Congress. (YB n°A 1610)

J F Kefford. Secretaire general. IUFOST. Division of Food Research. CSlRO. POBox 52North Ryde. NSW. Australia 2113.

5O8 ASSOCIATIONS TRANSNATIONALES, 10/1979

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