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PHILHARMONIE DE PARIS MANUEL WALSER THOMAS QUASTHOFF JUSTUS ZEYEN HEINE-LIEDER Samedi 6 juin 2015 Thomas Quasthoff

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P H I L H A R M O N I E D E PA R I S

MANUEL WALSERTHOMAS QUASTHOFF

JUSTUS ZEYEN

HEINE-LIEDER

Samedi 6 juin 2015

Thomas Quasthoff

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SAMEDI 6 JUIN 2015 ............................................... 20H30

AMPHITHÉÂTRE

HEINE-LIEDER

Heinrich Heine« Das ist der alte Märchenwald! » *Extrait de la préface à la troisième édition du Buch der Lieder

Robert Schumann Tragödie, op. 64 no 3Dein Angesicht, op. 127 no 2Lehn deine Wang, op. 142 no 2

Heinrich HeineDie Minnesänger * Franz LisztVergiftet sind meine Lieder, S. 289Anfangs wollt ich fast verzagen, S. 311Im Rhein im schönen Strome, S. 2723

Heinrich HeineDas Liedchen von der Reue *

Robert SchumannEs leuchtet meine Liebe, op. 127 no 3

Heinrich HeineAn eine Sängerin *

Robert SchumannBelsatzar, op. 57

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Heinrich HeineDie Brautnacht *Mir träumte einst von wildem Liebesglühen *

Robert Schumann Dichterliebe, op. 48

Im wunderschönen Monat MaiAus meinen Tränen sprießenDie Rose, die LilieWenn ich in deine Augen seh‘Ich will meine Seele tauchenIm Rhein, im heiligen StromeIch grolle nichtUnd wüßten’s die BlumenDas ist ein Flöten und GeigenHör‘ ich das Liedchen klingenEin Jüngling liebt ein MädchenAm leuchtenden SommermorgenIch hab‘ im Traum geweinetAllnächtlich im TraumeAus alten Märchen winkt esDie alten, bösen Lieder

MANUEL WALSER, BARYTON

THOMAS QUASTHOFF, RÉCITANT *

JUSTUS ZEYEN, PIANO

Ce concert est surtitré.

FIN DU CONCERT VERS 21H30.

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Aussi journaliste, satiriste ou essayiste, Heinrich Heine (ou Henri, comme il se fit appeler en France, sa patrie d’adoption) fut vraisemblablement le poète en langue allemande le plus mis en musique, devant Goethe même. Dans son récent ouvrage Heinrich Heine and the Lied, la musicologue Susan Youens a ainsi dénombré plus de huit cents compositions sur ses textes, couvrant deux siècles de musique ainsi que des dizaines de pays et de styles musicaux. « Oui, Heine fut un maître de la profondeur limpide, des mots simples pour dire des choses compliquées ; oui, il a élaboré des images qui ne peuvent qu’inspirer la musique ; oui, il atteignit immédiatement à la célébrité […] ; et oui, il pratiquait la contradiction en maître, ce qui fait qu’il y a un « Heine » pour bien des buts différents. Mais l’ampleur et la portée du phénomène dépassent ces explications banales ; des courants plus profonds alimentent forcément cette immense rivière de musique. C’est comme si Heine était en quelque sorte synonyme de chant. »

L’intérêt des musiciens pour les vers de Heine s’éveilla dès la parution de ses premiers poèmes, en 1821, mais c’est la publication du recueil du Buch der Lieder (Le Livre des chants, dont sont extraits tous les textes entendus ce soir) en 1827 qui valut à l’homme de lettres la célébrité auprès du monde artistique en général et des musiciens en particulier. Toujours curieux de littérature contemporaine, Schubert eut ainsi le temps, avant sa mort en novembre 1828, de mettre en musique six des poèmes du cycle Die Heimkehr (Le Retour), qui parurent après sa mort en tant que deuxième partie du Schwanengesang. Les immenses promesses que la rencontre Heine-Schubert portait en germe, brisées

« En écrivant ces lignes, je satisfais à un désir ancien et toujours durable, celui de me rapprocher un peu de vous […]. Puisse vous plaire la musique que j’ai faite sur vos lieder ! Si mes forces égalaient la passion avec laquelle

je l’ai écrite, vous pourriez avoir bon espoir. »(Schumann à Heine, alors qu’il lui adresse le Liederkreis op. 24.

Traduction Brigitte François-Sappey)

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par la mort prématurée de ce dernier, furent réalisées par d’autres au courant du XIXe siècle, et en particulier par Schumann. C’est sûrement chez cet amoureux des lettres qu’il faut chercher l’interprète de Heine le plus inspiré – même s’il fut dépassé, quantitativement parlant, par des compositeurs secondaires, tel Robert Franz.

C’est d’ailleurs plus ou moins avec Heine que se fait le basculement de Schumann dans le monde des lieder – car basculement il y a : après dix ans consacrés au piano, son alter ego à touches blanches et noires, le compositeur veut dorénavant « chanter à en mourir, comme le rossignol », et consacre au lied presque 140 œuvres durant la seule année 1840. Quelques jours après son retour au genre (il y avait eu en 1828 des essais pour la voix), en février, il choisit ainsi dans le cycle des Romanzen le poème fantastique Belsatzar, histoire de sacrilège et de châtiment qui met en scène le roi de Babylone et sa suite, et compose dans la lignée de Schubert ou de Loewe ce qui restera sa plus longue ballade.

Les difficiles mois d’attente avant son mariage en septembre 1840 avec Clara, nourris d’angoisse par les procès qui opposent les amoureux au père de la jeune fille, sont ceux où Schumann découvre en Heine son double, son Doppelgänger (titre d’un poème que Schubert mit en musique et que Schumann évita). La langue du poète, si musicale, son léger parfum populaire comme ses thèmes romantiques – l’amour en tête – pervertis par une angoisse inextinguible et une ironie corrosive trouvent chez le jeune musicien, bourrelé de sentiments contradictoires, un écho sans précédent. Nombre de lieder dessinent ainsi une autobiographie redoutée où l’amour est impossible et la fiancée inaccessible, où la transgression appelle la punition, comme dans le triptyque Tragödie, qui conte la fuite des amants et leur mort.

Outre des pièces isolées comme celles évoquées plus haut, publiées plus ou moins rapidement, la poésie du Buch der Lieder inspire à Schumann deux recueils essentiels : d’abord le Liederkreis op. 24, au début du printemps 1840, puis la Dichterliebe, quelques semaines plus tard.

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Rapidement considéré, à raison, comme le parangon des cycles de lieder, ce Liedercyklus – un terme très fort – est une merveille. La subtilité de son écriture pianistique débarrasse définitivement le clavier du rôle subalterne auquel certains avaient pu le cantonner pour en faire une seconde voix qui soutient, annonce et prolonge le chant, allant parfois jusqu’à suggérer ce qu’il n’a pas la force de dire ou à interroger la véracité de ses propos. C’est aussi bien souvent à lui que revient de tisser les liens qui unissent les lieder les uns aux autres dans ses préludes et postludes, des liens étroits encore accentués par le jeu des figures rythmiques ou mélodiques et, plus encore, par le biais d’une grammaire tonale unificatrice. Chants d’espoir et d’adoration, bientôt assombris par la trahison de la bien-aimée, oscillant pour finir entre morne désespoir et douleur fiévreuse, ces lieder s’achèvent dans le calme, entre rassérènement et tristesse : un ajout schumannien à la conclusion sans appel de Heine, dernier reflet de l’appropriation du discours poétique par le musicien.

Paru en 1844 chez Peters, le recueil des Amours du poète comptait alors seize lieder seulement, quatre autres ayant été mis de côté par Schumann lui-même pour des raisons d’unité et de dramaturgie du recueil. Publiées tardivement sous les numéros d’opus 127 et 142, ces courtes pièces sont du niveau de leurs sœurs. Le fantastique Es leuchtet meine Liebe, drame à trois personnages aux résonances intensément personnelles, et l’halluciné Mein Wagen rollet langsam, en particulier, sont deux chefs-d’œuvre.

Bien qu’abordant à la poésie de Heine avec un tout autre point de vue, Liszt a donné quelques très belles réussites sur les vers de l’écrivain. Est-ce, en 1838-1839, le travail de transcription pour piano des six lieder de Schubert qui lui donne envie, malgré la relation compliquée qu’il entretient avec Heine, de composer sur ses vers ? Quoiqu’il en soit, il met en musique dès 1840 le poème Im Rhein, im heiligen Strome, qui figure aussi dans le cycle contemporain de Schumann (le savait-il ?). Très beau lied, délicatement évocateur – et

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extrêmement différent de l’interprétation schumanienne –, il est entre autres suivi en 1842 de Vergiftet sind meine Lieder, qui dit la perfidie dans un langage tendu mais non sans emphase, et de Anfangs wollt ich fast verzagen, composé en 1856, qui délaisse lui aussi le « beau chant » au profit d’une expressivité torturée.

ANGÈLE LEROY

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d’Hohenems en 2012, de nouveau dans la Dichterliebe ainsi qu’une sélection de lieder de Schubert. En septembre 2013, il a interprété une version orchestrée de lieder de Schubert avec la Camerata de Salzbourg et s’est produit en récital au Festival de Bad Gastein ; il a donné son premier récital au Festival de Lucerne et au Festival de Lieder d’Oxford à l’automne 2014. Parmi les temps forts de la saison 2014-2015, on citera sa participation aux Journées Baroques de Melk dans Israël en Égypte de Haendel sous la baguette de Christopher Moulds, ainsi qu’un concert d’airs de Mozart dirigé par Ruben Dubrovsky. Manuel Walser retrouvera la Philharmonie de Paris pour un récital de lieder de Schumann et Liszt et chantera en juillet 2015 la partie du Christ dans la Passion selon saint Matthieu de Bach au Verbier Festival. Fort de sa victoire au Concours international Das Lied à Berlin, Manuel Walser a obtenu une bourse pour rejoindre la troupe de la Staatsoper de Vienne durant la saison 2013-2014 ; il y a fait des débuts très applaudis dans Le Barbier de Séville de Rossini (Fiorello) et Rigoletto de Verdi (Marullo). Au cours de l’été 2014, il a incarné le rôle de Bruttamonte dans Fierrabras de Schubert au sein du projet Jeunes Chanteurs du Festival de Salzbourg. À partir de septembre 2015, il retrouvera en tant que membre la troupe de la Staatsoper de Vienne.

Biographies

MANUEL WALSER

Le baryton suisse Manuel Walser s’est formé auprès de Thomas Quasthoff à la Hanns Eisler Hochschule für Musik de Berlin depuis octobre 2008 ; à cet enseignement essentiel s’est ajouté celui d’autres mentors tels que Brigitte Fassbaender, Frédéric Gindraux et Wolfram Rieger. Après un début de carrière très précoce comme lauréat cum laude en 2005 du Concours pour la jeunesse de Lugano (SJMW), il a remporté en février 2013 le premier prix et le prix du public du Concours international Das Lied à Berlin. Il est également lauréat du Concours international d’opéra Stella Maris et a reçu en mai 2014 le prix de la Fondation Armin Weltner. Le répertoire de concert de Manuel Walser reflète par ses multiples facettes l’éclectisme du jeune baryton : passionné par l’art du lied, celui-ci a donné de nombreux récitals avec Anano Gokieli et Alexander Fleischer. En 2010, il a interprété la Dichterliebe de Schumann au Festival de Mecklenburg-Vorpommern ainsi que les Songs of Travel de Vaughan Williams. En 2012, on a pu l’applaudir au Verbier Festival dans la Cantate Ich habe genug de Bach avec l’Orchestre de chambre du festival. Aux côtés d’Anano Gokieli, il a fait ses débuts aux Schubertiades

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au Concertgebouw d’Amsterdam, au Carnegie Hall de New-York, au Festival de Lucerne, à Baden-Baden, à Hambourg ainsi qu’au Wigmore Hall et au Barbican Centre de Londres. Sa vaste discographie lui a valu de nombreuses récompenses dont trois Grammy Awards. Se consacrant depuis de nombreuses années à l’interprétation du lied, il a fondé en 2009 le concours international Das Lied, lequel a tenu sa cinquième édition en février 2015. Au cours de la saison 2014-2015, la soprano Christiane Karg et lui ont uni leurs talents au service de l’œuvre de la poétesse et romancière Louise de Vilmorin. Thomas Quasthoff a également participé à un récital à la Staatsoper de Vienne aux côtés du ténor Michael Schade avec des textes de Joseph von Eichendorff. En août 2015, il dirigera la Passion selon saint Matthieu de Bach au Verbier Festival. Thomas Quasthoff s’est vu remettre l’Ordre du Mérite de la République Fédérale Allemande, le Prix culturel européen pour la musique à la Frauenkirche de Dresde, la Médaille d’or de la Royal Philharmonic Society de Londres, le Prix Herbert von Karajan du Festspielhaus de Baden-Baden ainsi que la Médaille d’or du Wigmore Hall de Londres. Il a été décoré en 2009 du titre d’Österreichischer Kammersänger.

THOMAS QUASTHOFF

Depuis près de quarante ans, le baryton-basse allemand Thomas Quasthoff s’est imposé comme une référence sur les scènes du monde entier, à même de toucher par son art le cœur d’innombrables auditeurs, jusqu’à ce qu’il mette un terme à sa fulgurante carrière de chanteur en 2012. Il a toutefois gardé des liens étroits avec le monde musical en tant que professeur à la Hanns Eisler Hochschule für Musik de Berlin et dans le cadre de nombreuses master-classes, en récital, lors de concerts ou de conférences ainsi que dans de nouveaux projets comme pour ses débuts d’acteur dans La Nuit des rois de Shakespeare au Berliner Ensemble. Hôte attitré de formations aussi prestigieuses que les orchestres philharmoniques de Berlin et de Vienne, Thomas Quasthoff s’est produit sur les meilleures scènes du monde, travaillant étroitement avec des chefs tels que Claudio Abbado, Daniel Barenboim, Christoph Eschenbach, James Levine, Bernard Haitink, Mariss Jansons, Zubin Mehta, Riccardo Muti, Seiji Ozawa, Simon Rattle, Helmuth Rilling, Christian Thielemann et Franz Welser-Möst. Ses débuts opératiques dans le rôle de Don Fernando dans Fidelio de Beethoven au Festival de Pâques de Salzbourg ont été très applaudis tout comme ses débuts à la Staatsoper de Vienne dans le rôle d’Amfortas dans Parsifal de Wagner. Thomas Quasthoff a été accueilli en résidence au Musikverein de Vienne,

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JUSTUS ZEYEN

Né à Kiel, en Allemagne, Justus Zeyen a débuté ses études de piano avec Cord Garben avant de se perfectionner à Hanovre auprès de Karl Engel et Bernhardt Ebert. Concertiste très demandé, il se produit en Europe, aux États-Unis et au Japon comme soliste ou dans des formations de musique de chambre, avec une prédilection pour l’accompagnement des chanteurs. Il a travaillé avec de nombreux artistes de renom dont Juliane Banse, Dorothea Röschmann, Diana Damrau, Christiane Iven, Sibylla Rubens, Florian Boesch, Siegfried Lorenz, Michael Schade, Luca Pisaroni ainsi qu’avec divers chœurs radiophoniques allemands (Bayerischer, Mittel- et Süddeutscher Rundfunk). En 2010, il a accompagné la tournée américaine de la soprano canadienne Measha Brüggergosman. Justus Zeyen s’est produit au Theater an der Wien de Vienne, à La Scala de Milan, et a été invité par de grands festivals comme les Berliner et Wiener Festwochen, le Festival d’opéra de Munich, le Festival du Schleswig-Holstein, les Festwochen de Bad Kissingen, les Schubertiades de Schwarzenberg, le Festival de Grafenegg, le Festival Mostly Mozart de New York, le Festival de Tanglewood et le Festival Bach de l’Oregon. Depuis leurs premiers concerts au Festival de musique de chambre de Lockenhaus en 1994,

Justus Zeyen entretient une collaboration étroite avec le baryton-basse Thomas Quasthoff, se produisant à ses côtés dans les meilleures salles d’Europe et d’Amérique du Nord comme à la Philharmonie de Berlin, au Wigmore Hall de Londres, au Musikverein de Vienne, au Concertgebouw d’Amsterdam, à Madrid, Barcelone, San Francisco, Boston, Los Angeles et au Carnegie Hall de New York. Les enregistrements réalisés par les deux artistes chez Deutsche Grammophon ont reçu de nombreuses récompenses parmi lesquelles le prix Echo Klassik, le Cannes Award, le Prix de la Critique discographique allemande ainsi que plusieurs nominations pour le Grammy. Au cours de la saison 2014-2015, Justus Zeyen accompagnera un quatuor constitué des chanteurs Martina Janková, Bernarda Fink, Michael Schade et Florian Boesch pour leur tournée en Suisse et en Allemagne, ainsi que des récitals en duo associant Michael Schade à Luca Pisaroni (Alice Tully Hall de New York, Roy Thomson Hall de Toronto) ou à Christopher Maltman (Graz, Francfort). On pourra l’applaudir en récital toujours avec Michael Schade (Wigmore Hall de Londres), avec Florian Boesch (Wigmore Hall, Dortmund, Saragosse) ainsi qu’avec Luca Pisaroni (Dortmund, Paris, Édimbourg, Francfort). Justus Zeyen enseigne à la Hochschule für Musik de Hanovre.

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