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Salve Festa Dies direction Étienne Meyer L’éclat de la musique sacrée en Pologne au temps de la dynastie Vasa

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Salve Festa Dies

direction Étienne Meyer

L’éclat de la musique sacrée en Pologne au temps de la dynastie Vasa

Retrouvez la version intégrale du livret en anglais, polonais et français sur notre site :www.traversees-baroques.fr/media/audios/

The full, downloadable version of the booklet in French, Polish and English is available on our website: www.traversees-baroques.fr/media/audios/

Pełna wersja książeczki w wersji francuskiej, angielskiej i polskiej znajduje się na stronie: www.traversees-baroques.fr/media/audios/

Z i e l e ń s k i / C at o / J a r Z ę b s k i / M e r u l a / l i l i u sM i e l C Z e w s k i / F ö r s t e r J r . / P ę k i e l / r ó ż y C k i

w r o n o w i C Z / s Z a r Z y ń s k i

Ét ienne Meyer D i r e c t i o n M u s i c a l e

Judith PacquierD i r e c t i o n a rt i st iqu e

s a l v e Fe s t a D i e sl’éclat de la musique sacrée

en Pologne au temps de la dynast ie Vasa(1587 � 1668)

Les Traversées Baroques bénéficient du soutien de :

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MARCIN MIELCZEWSKI (début  du XVIIe siècle – 1651, Varsovie)Virgo prudentissima

LES TRAVERSÉES BAROQUESDirection ÉTIENNE MEYER

SOLISTESCécile van Wetter (CvW), Clara Coutouly (CC) sopranosPaulin Bündgen (PB) altoHugues Primard (HP), Vincent Bouchot (VB) ténorsRenaud Delaigue (RD) basse

INSTRUMENTISTESHelena Zemanová (HZ), Dagmar Valentová (DV) violonsRonald Martin Alonso (RMA), Jakub Michl (JM) violesJudith Pacquier (JP), Richard Šeda (RŠ) cornetsOndřej Sokol (OS), Pavel Novotný (PN), Franck Poitrineau (FP) saqueboutesMélanie Flahaut (MF) dulcianeNicolas Muzy (NM) théorbePablo Kornfeld (PK) orgue

MADRIGALISTES Nathalie Pierson, Morgane Paquette, Marie-Pierre Roy, Béatrice Klötgen, Stéphanie Doubez sopranosClaire Bournez, Caroline Leclerc, Emmanuelle Marty, Roselyne Allouche altosRaphaël Plet, Nicolas Frémy, Henri Dété, Nicolas Simeha, Alexandre Bouadroune ténorsStéphane Russo, Bruno Kaddar, Pierre Dissert, Hugo Pieri Avila de Souza basses

Enregistrement réalisé par Jean-Michel Olivares en l’église Saint Martin de Hoff à Sarrebourg (Moselle), du 1er au 4 novembre 2010.

CD1

MIKOŁAJ ZIELEŃSKI (ca. 1550, Warka – aprés 1615)Ortus de Polonia

LES TRAVERSÉES BAROQUESDirection ÉTIENNE MEYER

SOLISTES Cécile Dibon-Lafarge (CD-L), Anne Magouët (AM) sopranos Paulin Bündgen (PB), Yann Rolland (YR) altos Vincent Bouchot (VB), Benoît Haller (BH), Hugues Primard (HP) ténors Cyrille Gautreau (CG), Renaud Delaigue (RD) basses

CHŒUR DES FIORI MUSICALI, MAÎTRISE DE DIJON Marie-Carmen Assane, Eva-Luce Bailly, Léa Bertin, Marie-Charlotte Blanc, Jeanne Blavoux, Lucie Caffin, Eva Canoni, Justine Gouget, Charline Grenier, Marie-Apolline Joulié, Agathe Labadie, Joséphine Labadie, Marion Le Priol, Lisa Martin, Clémence Perrin, Adelaïde Sabatier, Julia-Maïa Usquin.

INSTRUMENTISTES Judith Pacquier (JP) , Richard Šeda, William Dongois (WD) cornets à bouquin Adam Woolf (AW), Pavel Novotny (PN), Abel Rohrbach (AR), Franck Poitrineau (FP) sacqueboutes Anaïs Ramage (ARam) bassonPierre Gallon (PG), Laurent Stewart (LS) orgues

Enregistrement réalisé par Jean-Michel Olivares en l’église Saint-Laurent de Saarburg (Allemagne), du 27 au 30 octobre 2013.

CD4

Vari concerti sacri

LES TRAVERSÉES BAROQUESDirection ÉTIENNE MEYER

SOLISTESCapucine Keller (CK) sopranoEva Zaïcik (EZ) mezzo-sopranoRenaud Delaigue (RD) basse

INSTRUMENTISTESStéphanie Erös (SE), Johannes Frisch (JF) violonsJudith Pacquier (JP), Liselotte Emery (LE) cornets à bouquinRonald Martin Alonso (RMA) viole de gambeMonika Fischaleck (MF) dulcianePierre Gallon (PG) orgueLaurent Stewart (LS) clavecin et orgue

Enregistrement réalisé par Jean-Michel Olivares en l’église Saint-Laurent de Saarburg (Allemagne), du 28 octobre au 2 novembre 2015.

CD3

KASPAR FöRSTER JUNIOR (1616, Gdańsk – 1673, Oliwa près de Gdańsk)Un novateur à Gdańsk

LES TRAVERSÉES BAROQUESDirection ÉTIENNE MEYER

SOLISTESAnne Magouët (AM) soprano Paulin Bündgen (PB) alto Martial Pauliat (MP) ténor Renaud Delaigue (RD) basse

INSTRUMENTISTESJudith Pacquier (JP) cornettino 1 William Dongois (WD) cornettino 2 Stéphanie Erös (SE) violon 1 Josephe Cottet (JC) violon 2 Matthias Müller (MM) viole de gambe Mélanie Flahaut (MF) dulciane Pierre Gallon (PG) orgue et clavecin Laurent Stewart (LS) clavecin

Enregistrement réalisé par Jean-Michel Olivares en l’église Saint Martin de Hoff à Sarrebourg (Moselle), du 17 au 20 novembre 2014.

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Salve feSta dieS L’écLat de La musique sacrée en PoLogne au temPs de La dynastie Vasa

La Pologne fait partie des nations chré-tiennes de l’europe depuis 1050 ans, avec le baptême en l’an 966 du prince des Polanes mieszko ier Piast. du point de vue des centres actuels de la culture occidentale, ce pays repré-sente une lointaine périphérie, faisant partie de la « jeune europe ». son im-portance d’autrefois – et particulière-ment pendant les XVie et XViie siècles durant lesquels la musique présen-tée dans ce coffret a été écrite – ré-sulte tout d’abord principalement de cette conversion au rite catholique oc-cidental, mais aussi de son impres-sionnante puissance militaire d’alors, dont les services étaient recherchés par les pays européens plus anciens culturellement mais en situation de menace de la part de l’empire otto-man. La papauté, pour mener à bien son travail de contre-réforme, comp-tait également sur les rois de Pologne qui étaient fidèles à rome.

durant la fin du XVie siècle et pen-dant une bonne partie du XViie siècle (entre 1587 et 1668), le trône polonais est occupé par des représentants de la branche polonaise de la dynastie sué-doise des Vasa. ces rois sont égale-

ment grands-ducs de Lituanie de par l’établissement en 1569 de l’union de Lublin, un traité signé entre le royaume de Pologne et le grand duché de Lituanie donnant naissance à la « république des deux nations ». Pré-cédemment, et depuis environ deux cents ans, les deux pays avaient lié un pacte initié en 1385 par l’union de Krewo, confirmé en 1386 par le cou-ronnement du grand-duc Jogaila de Lituanie, qui devient alors le roi Ladis-las ii Jagellon de Pologne et se marie à Hedwige d’anjou, reine de Pologne, et enfin scellé en 1387 par l’entrée dans la chrétienté de la Lituanie.

Les temps des monarques Jagellon, qui ont régné auparavant sur la Po-logne et la Lituanie, mais également sur d’autres pays d’europe centrale et orientale, ont été marqués par un grand épanouissement culturel (in-cluant la culture musicale) forgé en partie par des liens entre les diverses cours, monastères et universités eu-ropéennes. Les sources existantes révèlent que, durant les XVe et XVie siècles, on trouvait en Pologne et dans les autres pays Jagellon non seule-ment les dernières œuvres musicales et traités théoriques de compositeurs et écrivains alors actifs en France, aux Pays-Bas, dans la péninsule des apennins ou dans l’empire germa-nique, mais également des ouvrages semblables produits sur place par des

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musiciens et théoriciens locaux ou ve-nus de l’étranger. 

Le dernier roi de Pologne Jagellon et grand-duc de Lituanie, sigismond au-guste, meurt en 1572. deux dirigeants élus lui succèdent à la tête de ce double état : Henri de Valois en 1573-1574 (de son nom polonais Henryk Walezy. il règne ensuite sur la France de 1574 à 1589 sous le nom d’Henri iii), puis étienne Batory de transylva-nie entre 1575 et 1586. après la mort de Batory, la noblesse polonaise et li-tuanienne se choisit un nouveau mo-narque en la personne de sigismond Vasa, fils suédois né de l’union du roi Jean iii Vasa et de sa femme ca-therine (Katarzyna Jagiellonka), elle-même sœur du sus-mentionné sigis-mond auguste Jagellon. sigismond iii règne sur la république des deux na-tions de 1587 à 1632 ; lui succèdent ensuite en tant que rois de Pologne et grand-ducs de Lituanie ses fils Ladis-las iV (1632-1648) et Jean ii casimir (1648-1668).

quand les Vasa entament leur règne sur l’union de Pologne-Lituanie, ce pays recouvre une partie territorialement importante de l’europe. Le territoire couvrait plus de 800 000 km2, surface plus grande que celle de la France bien que sa population soit deux fois moindre. L’art européen subit pen-dant la période de règne des rois Vasa un changement de style qui trouve ra-

pidement son expression dans l’archi-tecture des châteaux, palais et églises baroques qu’ils construisent, mais également dans la musique écrite au tournant du XViie siècle à la cour de sigismond iii Vasa ainsi que dans le cercle de certains riches italophiles laïcs ou religieux, et plus particulière-ment dans l’entourage des évêques et archevêques représentant l’église ca-tholique romaine engagée dans les ré-formes du concile de trente. À partir des années 1630, la musique de la pri-ma  et seconda pratica  est composée et jouée non seulement dans les ré-sidences royales (à Varsovie et craco-vie, ou encore à Vilnius, capitale du grand duché de Lituanie), mais aussi chez les riches nobles, ou encore dans de nombreuses églises et monastères de rite catholique romain partout sur le territoire, et dans les centres luthé-riens, en particulier en Prusse royale dans les villes de gdańsk, toruń et elbląg. 

L’une des conséquences fondamentales de l’arrivée de ce nouveau style musi-cal à la cour du roi polonais est la ré-organisation de la chapelle musicale, réalisée suite à la demande de sigis-mond iii qui s’est contenté, pour la première année de son règne, de l’en-semble laissé par son prédécesseur comprenant principalement des mu-siciens locaux. Parmi les rares italiens présents à la cour se trouvait à ce mo-

ment là le luthiste de réputation eu-ropéenne diomedes cato, qui avait fui Venise en tant que dissident et avait trouvé refuge dans la république des deux nations, alors réputée pour sa to-lérance religieuse. en 1595, à la suite de campagnes de recrutement effec-tuées en italie, deux premiers groupes de musiciens voyagent de rome vers cracovie, plus de vingt personnes au total. À partir de ce moment et jusqu’au milieu du XViie siècle, un en-semble international hautement ré-puté est continuellement actif dans l’entourage de la branche polonaise des Vasa, interrompu par la guerre contre les cosaques (1648-1657) et par une occupation suédoise connue sous le nom de «  déluge  » (1655-1660). Bien que la composition en change fréquemment, cette chapelle comprenait environ vingt musiciens italiens travaillant aussi bien aux cô-tés d’autres musiciens étrangers que de musiciens locaux. elle a été diri-gée par une succession de composi-teurs très appréciés : annibale stabile (1595), Luca marenzio (1595-1597), giulio cesare gabussi (1601-1602), asprilio Pacelli (1602-1623), giovan-ni Francesco anerio (1624-1630) et marco scacchi (1632-1649). en jouant aux côtés de virtuoses venus d’ita-lie (chanteurs et instrumentistes), les jeunes musiciens italiens et ceux de la république des deux nations dé-

veloppent leur savoir-faire, et notam-ment la composition. certains d’entre eux ont aussi l’opportunité de par-faire leur formation musicale lors de voyages en italie, comme le confir-ment parfois les sources, et, dans cer-tains cas, selon toute probabilité.

nous ne savons malheureusement que peu de choses de la vie de ces musi-ciens et compositeurs en activité dans la république des deux nations tout au long du règne des Vasa, et cela malgré des recherches effectuées de-puis plus de cent ans. c’est le cas pour mikołaj Zieleński, qui a gagné sa place dans l’histoire de la musique par la publication faite en 1611 à Ve-nise de ses  Offertoria totius anni  et de ses Communiones totius anni. ces deux recueils sont dédiés à Wojciech Baranowski,  représentant suprême de l’église catholique romaine en Po-logne en tant qu’archevêque de gniez-no. ces publications contiennent la to-talité de l’œuvre connue de Zieleński. Les  Offertoria  englobent 55 pièces principalement à double-chœurs uti-lisant les textes des offertoires, mais aussi un magnificat à trois chœurs et d’autres pièces (appelées «  motets  » dans la table des matières, mais men-tionnées sur la couverture comme étant des « sacrae symphoniae », en référence évidente au titre d’un re-cueil publié par giovanni gabrieli en 1597). Les Communiones contiennent

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62 œuvres vocales polyphoniques (de quatre à six voix) reprenant cer-tains textes de la liturgie de la com-munion, mais également des pièces à une ou deux voix accompagnées de la basse, ainsi que trois fantaisies instrumentales à deux et trois voix. nous savons que Zieleński est né pen-dant la seconde moitié du XVie siècle dans la petite ville de Warka en mazo-vie, ville située à approximativement 50 km de Varsovie et déjà réputée, comme aujourd’hui, pour sa bière. À partir de 1604, Zieleński est mention-né comme étant l’un des musiciens (organiste) rattachés à Wojciech Ba-ranowski. ce dernier est alors évêque de Płock, sa résidence principale se situant à Pułtusk (environ 70 km de Varsovie), mais il se rend fréquem-ment à Varsovie. il est très probable que Zieleński ait fait partie du cercle de l’évêque plus tôt et qu’il ait même voyagé avec lui en italie en 1595, où il aurait pu rester un peu plus long-temps (en séjournant probablement à rome et à Venise). en 1611, au mo-ment même où ses recueils sont en cours d’impression à Venise, Zieleński est toujoursmaître de chapelle de Baranow ski, entre temps nommé ar-chevêque de gniezno, dont les sièges principaux de l’archevêché se situent à Łowicz et à skierniewice (respective-ment à 75 et 65 km de Varsovie), bien qu’il passe souvent du temps dans

l’entourage de sigismond iii. on perd la trace de ce compositeur après 1611. 

destinée à être jouée dans des offices de rite catholique romain, l’édition des œuvres de Zieleński est organisée en suivant l’ordre du calendrier litur-gique, et tient également compte des fêtes dédiées aux saints locaux par-ticulièrement vénérés en Pologne-Li-tuanie (st adalbert, st stanislas, st casimir et ste Brigitte). À propos de la technique de composition et du style, ces pièces sont le reflet parfait de la période de transition, affichant encore des tournures héritées de la renaissance mais annonçant éga-lement les premières traces du  stile concertato et de la monodie accompa-gnée. ces techniques deviendront par la suite deux caractéristiques princi-pales de la musique baroque. 

Le recueil Offertoria totius anni contient les premières compositions connues d’œuvres à plusieurs chœurs écrites par un Polonais. étant donné les re-lations étroites qui unissaient Ba-ranowski à sigismond iii – le roi ap-préciant tout particulièrement la musique à plusieurs chœurs dont il passait commande aux musiciens ita-liens Luca marenzio, Vincenzo Berto-lusi, asprilio Pacelli, et un peu plus tard giovanni Francesco anerio – on peut imaginer que l’archevêque vou-lait en quelque sorte, en encourageant Zieleński à composer pour plusieurs

chœurs, impressionner le roi par les capacités de son maître de chapelle. 

en ce qui concerne la monodie accom-pagnée, les sources existantes ne font pas montre d’un intérêt particulier de sigismond iii pour ce nouveau genre. il est toutefois certain que les Concer-ti ecclesiastici de Lodovico grossi da Viadana ou encore  le Nuove Musi-che de giulio caccini étaient connus à la cour ; le maître de chapelle aspri-lio Pacelli, qui a dirigé le collegio ger-manico et la capella giulia à rome avant d’arriver à Varsovie, était fami-lier avec ce style, et recommandait l’exécution d’œuvres en jouant seu-lement une ou deux voix chantées soutenues par la basse, ainsi qu’il le précise dans la préface de l’édition de ses Chorici psalmi et motecta quatuor vocibus. liber primus  (rome, 1599). des concerti eclesiasticci à une, deux et trois parties ou autres  partitura pro organo ont très certainement été composées à la cour de sigismond iii par son organiste, giovanni Va-lentini. il n’y a toutefois pas d’œuvre de Valentini dont on puisse dire de manière sûre qu’elle ait été compo-sée pendant son séjour dans la répu-blique des deux nations. ce compo-siteur quitte Varsovie en 1614 pour rejoindre la cour de l’archiduc Ferdi-nand de Habsbourg à graz. L’année suivante, cinq de ses pièces sont pu-bliées dans une anthologie de courts

motets dédiée à l’archiduc,  Parnas-seus musicus ferdinandaeus. il n’est pas exclu de penser que ces motets puissent avoir été composés alors même que Valentini était encore au service du roi de Pologne.

on jouait et composait sans aucun doute de la monodie accompagnée dans l’entourage du roi et de sa cour durant la première décennie du XViie siècle, mais il semble que l’œuvre à petit effectif (quelques voix ou instru-ments et basse) de mikołaj Zieleński ait joué un rôle important de prépa-ration des auditeurs et des musiciens locaux à recevoir et à intégrer la nou-velle manière de composer et d’inter-préter. il convient à ce propos d’attirer l’attention sur les instructions pré-cises données par l’édition musicale sur la manière de jouer les œuvres, et notamment sur la manière d’in-terpréter certaines pièces des  Com-muniones, publiées en deux versions distinctes : une première version avec des diminutions écrites destinées à des chanteurs peu familiarisés avec la pratique de l’improvisation italienne, et une seconde version plus simple, sans diminutions, destinée à ceux qui sont déjà capables d’improviser eux-mêmes des ornements, mais aussi à ceux pour qui chanter une partie or-née était trop difficile. 

marcin mielczewski, compositeur polo-nais de la génération suivante, a éga-

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lement composé de la musique des prima et seconda pratica. son œuvre comprend des messes et motets en stile antico, ainsi qu’un grand nombre de missae concertate et de concerti eclesiasticci à une ou plusieurs voix (accompagnées par la seule basse continue ou avec ensemble instru-mental), mais aussi de la musique à un ou plusieurs chœurs, avec ou sans instrument. il compose également de la musique instrumentale (arie et canzoni). nous ne connaissons ni la date ni le lieu de sa naissance. il est vraisemblablement né au début du XViie siècle, et on trouve sa trace à la fin des années 1630 à la cour de sigis-mond iii ; ce dernier séjournait à cette époque principalement à Varsovie (des sources confirment la présence de mielczewski dans l’ensemble du roi en 1632 au moment où Ladislas iV monte sur le trône). mielczewski effectue, ou tout au moins parfait sa formation musicale auprès de Fran-ciszek Lilius, un italien « polonisé », organiste et compositeur, fils du dis-tingué organiste royal et compositeur Vincenzo gigli, connu dans la répu-blique des deux nations sous le nom latinisé de «  Lilius ». La période de formation de mielczewski s’effectue très probablement entre 1625, date à laquelle Franciszek Lilius rentre de rome à la suite de ses études avec gi-rolamo Frescobaldi, et 1630, année

où il devient maître de la chapelle vocale et instrumentale de la cathé-drale de cracovie (Lilius occupera ce poste jusqu’à sa mort en 1657). on ignore quelle était la fonction de miel-czewski au sein de la chapelle de La-dislas iV. il y était probablement ins-trumentiste, mais c’est en tant que compositeur qu’il devient célèbre. en 1643 ou 1644, il change d’employeur et devient maître de chapelle de l’en-semble musical rattaché à charles Ferdinand Vasa, frère du roi et évêque de Wrocław et de Płock. il séjourne en mazovie, suivant son employeur dans les résidences des évêques po-lonais de Brok et Wyszków (situées à environ 70 km de Varsovie), et ac-compagne charles Ferdinand lors de ses visites à l’évêché de Wrocław. en 1650, il passe plusieurs mois à nysa et à opole, en silésie (au-delà des fron-tières de Pologne-Lituanie). il se rend fréquemment à Varsovie et reste en contact avec les musiciens de la cha-pelle royale : il se déplace notamment à gdańsk avec eux en 1645 et 1646 dans le cadre des cérémonies d’ac-cueil de la nouvelle reine de Pologne, marie-Louise de gonzague-nevers (Ludwika maria). il meurt à Varsovie en 1651. 

tout au long du XViie siècle, et même après sa mort, les compositions de marcin mielczewski connaissent une popularité considérable, non seule-

ment en Pologne-Lituanie mais aussi dans les pays limitrophes. environ 90 de ses œuvres nous sont parvenues, parmi lesquelles 75 dans un état suf-fisamment complet pour pouvoir être exécutées. deux seulement sont pu-bliées au XViie siècle. Les autres nous sont parvenues par le biais de copies manuscrites. si les œuvres sacrées écrites par mielczewski sont destinées à être jouées dans les églises catho-liques, elles suscitent également l’in-térêt de musiciens des milieux catho-liques grecs, protestants (luthériens) ou encore orthodoxes. aujourd’hui, les copies de l’œuvre de mielczews-ki faites au début de la seconde moi-tié du XViie siècle dans l’église luthe-rienne sainte marie-madeleine à Wrocław sont les seules copies, ain-si que 60% de ses œuvres vocales et instrumentales (partiellement incom-plètes).

Bien que sigismond iii, fortement im-pliqué dans la contre-réforme, appré-cie par dessus tout les arts venant de rome – parmi lesquels la musique – et même s’il emploie principalement des musiciens romains à la tête de son ensemble instrumental, on peut éga-lement entendre à sa cour de la mu-sique venant du nord de la Péninsule des apennins, et plus particulière-ment de Vénétie et de Lombardie. La musique de mielczewski est caracté-risée par l’influence de pratiques ita-

liennes et de styles de composition de musiciens alors actifs dans di-verses régions d’italie. il semblerait que, outre l’influence de Franciszek Lilius, le style de composition de miel-czewski ait été  inspiré  par deux ita-liens particulièrement appréciés de sigismond iii, et employés par ce der-nier dans les années 1620 : il s’agit du maître de chapelle romain gio-vanni Francesco anerio, et d’un orga-niste originaire de crémone, tarqui-nio merula. ce dernier a séjourné à la cour polonaise entre 1621 environ et 1625, et publie en 1624 à Venise trois recueils d’œuvres écrites à Varsovie (il n’est pas exclu que ces œuvres aient également trouvé leur place dans des collections ultérieures publiées peu de temps après son retour en italie). on observe également dans certaines compositions de mielczewski des ré-férences claires à des œuvres précises de claudio monteverdi, qui était un compositeur tenu en haute estime à la cour des Vasa, comme le confir-ment les écrits théoriques de marco scacchi. scacchi est alors maître de chapelle de l’ensemble du roi pen-dant le règne de Ladislas iV et au dé-but du règne de Jean ii casimir. c’est aussi pendant dix ans le supérieur de mielczewski. Parmi les collègues de mielczewski à la chapelle royale de Ladislas iV on trouve le violoniste adam Jarzębski, l’organiste Bartło-

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miej Pękiel et le chanteur Kaspar Förs-ter le jeune. 

tout comme Zieleński, adam Jarzębski est originaire de Warka. né en 1590, il a été, entre 1612 et 1615, musicien de l’ensemble de l’électeur de Brande-bourg Jean sigismond de Hohenzol-lern à Berlin. il voyage ensuite à tra-vers l’italie, après quoi il devient, probablement vers 1617, violoniste à la cour de sigismond iii Vasa. il y reste sous le règne de Ladislas iV, poursui-vant une carrière lucrative non seule-ment de musicien et écrivain autodi-dacte (il est l’auteur d’un petit ouvrage publié à Varsovie en 1643, Gościniec, abo krótkie opisanie Warszawy, qui compte beaucoup pour les chercheurs travaillant sur l’histoire et l’architec-ture de la ville de Varsovie au temps des Vasa), mais surtout d’administra-teur du chantier de construction du palais d’ujazdów (aujourd’hui à Var-sovie). il meurt à Varsovie en 1649. de l’œuvre d’adam Jarzębski nous sont parvenus les fragments d’une messe et un recueil de  Canzoni e concer-ti  conservés sous forme manuscrite datant de 1627. ce manuscrit contient 27 pièces pour petits ensembles ins-trumentaux dont la nomenclature n’est généralement pas précisée. ce sont des œuvres pour 2, 3 et 4 voix et basse continue. Le terme « concer-ti » fait référence à 12 pièces pour 2 voix et basse continue, 8 d’entre elles

étant intitulées avec les incipits de pièces vocales de différents composi-teurs (giovanni Pierluigi da Palestri-na, alessandro striggio, claudio meru-lo et giovanni gabrieli), pièces ayant servi de matériel de base aux compo-sitions de Jarzębski. dix compositions à 3 voix et basse continue portent des titres faisant référence à des noms de villes ou indiquant le caractère des pièces :  Nova casa, Küstrinel-la, Sentinella, Berlinesa, Chromatica, Spandesa, Königsberga, tamburetta, Bentrovata et Norimberga. on pense qu’elles auraient pu être écrites en partie pendant le séjour du musicien à Berlin, et en partie en italie. on trouve également dans ce recueil 5 canzon à 4 voix. Les compositions de Jarzębski montrent qu’il connait parfaitement les dernières innovations en matière de musique instrumentale italienne. ses pièces tiennent largement la com-paraison avec des pièces de compo-siteurs tels que Biagio marini, dario castello, carlo Farina, ottavio m. gran-di et Francesco turini, un groupe de musiciens qui, dans les années 1620 et 1630, s’efforce d’appliquer les tech-niques ornementales de la voix ou de l’orgue aux instruments mélodiques, et en particulier au violon, commen-çant ainsi à en développer un langage propre. 

on ignore le lieu d’origine et la date de naissance de Bartłomiej Pękiel, ainsi

que le contexte entourant son édu-cation musicale. sa présence à la cour du roi de Pologne est confirmée à partir de 1637, mais, étant donné le très mauvais état de conservation des sources de renseignements sur la chapelle à ce moment précis, il est tout de même probable qu’il devient musicien de Ladislas iV avant cette date. À partir de 1649, il dirige la cha-pelle en l’absence de marco scacchi, qui est rentré en italie, et devient en 1653 ou légèrement plus tôt le pre-mier maître de chapelle non italien des Vasa au XViie siècle. en 1655, l’ac-tivité de la chapelle est interrompue par l’invasion suédoise. Pękiel accom-pagne la reine marie-Louise dans sa fuite de Varsovie vers la silésie puis se rend vraisemblablement à Vienne. en 1658, il devient maître de chapelle de l’ensemble vocal et instrumental de la cathédrale de cracovie. il meurt en 1666. tout comme mielczewski, il compose des œuvres en prima et se-conda pratica. 29 compositions nous sont parvenues (une seule œuvre im-primée au XViie siècle, les autres sous la forme de copies manuscrites). elles montrent toutes une excellente tech-nique de composition et un talent peut-être supérieur à celui de tous les autres compositeurs polonais du XViie siècle.

Kaspar Förster le jeune est né à gdańsk en 1616. il est le fils d’un musicien et

libraire du même nom qui était chan-teur au gymnase académique puis, à partir de 1627, maître de chapelle de l’église sainte-marie de gdańsk. étant donné la conversion de son père au catholicisme en 1623, et malgré l’en-vironnement protestant de la ville de gdańsk, il a probablement reçu une éducation catholique. il a cer-tainement appris la musique avec son père. même si les sources ne le confirment pas, il n’est pas exclu qu’il ait ensuite continué brièvement ses études avec marco scacchi à Varso-vie, vers 1632-1633. À partir de dé-cembre 1633 et jusqu’en 1636, il étu-die auprès de giacomo carissimi au collegio germanico à rome et chante dans le chœur de l’église sant’apolli-nare que celui-ci dirige. il a semble-t-il été présent à la cour de Florence et à Venise, avant de revenir en 1637 à Varsovie pour rejoindre la cour de La-dislas iV. il reste à la chapelle royale jusqu’en 1652 en qualité de chanteur alto très apprécié et très grassement payé, voyageant avec la chapelle à tra-vers tout le pays, rendant visite à sa fa-mille à gdańsk et cheminant jusqu’en italie en tant qu’émissaire royal. de 1652 à 1657 puis de 1660 à 1667, il est maître de chapelle à la cour du roi du danemark Frederic iii oldenbourg. en 1654 et dans les années suivantes, il quitte régulièrement copenhague pour des séjours prolongés à gdańsk

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où il est aussi maître de chapelle de l’église sainte-marie. en 1658, il part pour l’italie (et se rend certainement à Venise et à rome). dans les années 1660, en tant que maître de chapelle du roi du danemark, il visite Ham-bourg et peut-être dresde. il passe les dernières années de sa vie à oliwa, près de gdańsk, où il meurt en 1673. 

L’œuvre subsistante de Kaspar Förs-ter junior regroupe 48 pièces. ce sont majoritairement des œuvres sacrées de stile concertato  de divers carac-tères, parmi lesquelles se distinguent des pièces appartenant au genre du dialogue (de petits oratorios en la-tin semblables aux  historiae  de ca-rissimi) et sept sonates instrumen-tales (dont six à trois). À l’exception d’un exemplaire imprimé, toutes les pièces nous sont parvenues sous la forme de copies manuscrites se trou-vant dans la collection düben conser-vée à la bibliothèque d’uppsala. on trouve également certaines d’entre elles dans d’autres recueils manus-crits. sauf rare exception, on ignore quand les œuvres ont été composées, et il semblerait qu’une grande partie d’entre elles (dont les sonates) aient été écrites après le départ de Förster de la cour des Vasa. contrairement à mielczewski et à Pękiel, ses pièces ne font pas appel à la prima pratica. ses compositions vocales dénotent une forte influence de carissimi et de

monteverdi. on trouve une caracté-ristique particulière dans les parties vocales qu’il écrit pour la basse, qui frappent par leur niveau de difficulté et l’étendue de leur tessiture (Förster, selon toute vraisemblance, les chan-tait lui-même  : il était réputé pour l’étendue remarquable de sa voix et pour ses interprétations). on note l’in-fluence des pratiques de composition et d’exécution propres à l’europe du nord dans l’utilisation qu’il fait des ensembles instrumentaux dans la musique vocale et instrumentale et dans la manière dont il a intégré le stylus phantasticus dans ses sonates. c’est en partie grâce à la combinaison savamment orchestrée de ces tech-niques de composition que son œuvre est reconnue en europe du nord – au danemark, en allemagne et en suède – et qu’elle a influencé non seulement son élève Philipp Krieger, mais aussi dietrich Buxtehude. 

dans les dernières années du règne de Jean ii casimir (qui abdique en 1668) surviennent successivement le dé-part de marco scacchi (1649), la mort de Jarzębski (1649) et celle de miel-czewski (1651), puis le départ de Förs-ter de la cour des Vasa (1652) et enfin l’interruption de l’activité de la cha-pelle royale provoquée par le «  dé-luge  » suédois (1655-1657). La vie musicale ne retrouvera jamais son ni-veau précédent. on continue cepen-

dant à composer à la chapelle royale, qui est alors dirigée par Jacek róży-cki (mort en 1703 ou 1704), ainsi que dans les manoirs, cathédrales, monas-tères ou églises de confession catho-lique ou autre. Parmi les musiciens bénéficiant du patronage de l’église catholique romaine, on trouve ma-ciej Herman Wronowicz et stanisław sylwester sza rzyński, dont on ne sait à peu près rien.

Wronowicz était maître de chapelle à Włocławek en cujavie (à environ 170 km de Varsovie) de 1680 à 1683/4. il n’a pas encore été établi où et quand il est né, et ce qu’il fait avant cette date. un inventaire d’œuvres musi-cales malheureusement perdues ap-partenant au couvent des carmélites de cracovie fait apparaitre qu’il com-mence à composer dans les années 1660, donc toujours pendant la pé-riode de la dynastie Vasa dans la ré-publique des deux nations. il écrit des pièces sacrées vocales et instru-mentales pour divers effectifs. nous ne connaissons que 4 de ses concerti vocaux et instrumentaux. 

on en sait encore moins sur la vie de  stanisław sylwester sza rzyński.

il écrit de la musique pendant la se-conde moitié du XViie, très certai-nement dans un environnement monastique car il était lui même bé-nédictin ou cistercien. onze œuvres ont survécu : une messe incomplète en stile antico, des complies, une li-tanie, une sonate pour deux violons et basse continue, et des concerti ec-clesiasticci pour ensembles de dif-férentes nomenclatures. en compa-raison avec le répertoire connu de la musique au temps des Vasa, ses quatre pièces pour soprano ou té-nor solo se distinguent particulière-ment. elles font preuve d’une inventi-vité mélodique considérable et d’une habileté à forger les effets drama-tiques suggérés par les textes. elles montrent également tout l’attrait de la musique composée et exécutée dans les dernières décennies non seulement à la cour royale ou dans les grandes villes, mais aussi dans les couvents et églises de petites locali-tés reculées du territoire de l’union de Pologne-Lituanie.

Barbara Przybyszewska-Jarmińska traduction : Xavier chantry consultation : Judith Pacquier

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od 1050 lat, czyli od czasu, gdy w  966 roku książę Polan mieszko i  Piast przyjął chrzest, Polska należy do eu-ropejskiej rodziny państw chrześci-jańskich. Z  perspektywy centrów za-chodniej kultury stanowi jednak jej dalekie peryferia, część tzw. „młod-szej europy”. Jej niegdysiejsze zna-czenie, zwłaszcza w  stuleciach XVi i XVii, kiedy powstała prezentowana w nagraniu muzyka, wynikało przede wszystkim z  faktu przyjęcia chrztu w  obrządku zachodnim oraz poważ-nej wówczas siły militarnej, o  którą zabiegały europejskie państwa kultu-rowo „starsze” w  sytuacji zagrożenia ze strony imperium osmańskiego. Pa-piestwo liczyło również na wiernych rzymowi królów Polski w działaniach kontrreformacyjnych.

u  schyłku XVi i  w  XVii wieku (ściślej w  latach 1587-1668) na tronie kró-lewskim zasiadali przedstawiciele polskiej gałęzi szwedzkiej dynastii Wazów. Byli oni równocześnie wielki-mi książętami Litwy, bowiem w 1569 roku została ustanowiona unia re-alna (tzw. unia Lubelska) Królestwa Polskiego i  Wielkiego Księstwa Li-tewskiego, w  efekcie której powstała

rzeczpospolita obojga narodów, czyli Państwo Polsko-Litewskie (wcześniej, przez niemal dwa stulecia Królestwo Polskie i  Wielkie Księstwo Litewskie łączyła unia personalna, zapoczątko-wana w  1385 roku układem w  Kre-wie, przypieczętowana w  1386 roku koronacją wielkiego księcia litewskie-go Jogaili, jako Władysława Jagiełły na króla Polski i  jego ślubem z  królową Polski Jadwigą andegaweńską, oraz w 1387 roku chrztem Litwy).

czasy Jagiellonów, panujących nie tyl-ko w  Polsce i  na Litwie, ale i  w  in-nych państwach Środkowowschod-niej i  Środkowej europy stanowiły okres bujnego rozwoju kultury, w tym kultury muzycznej, współtworzonej w powiązaniach między różnymi eu-ropejskimi dworami, uniwersytetami i  klasztorami. Zachowane źródła po-zwalają twierdzić, że w XV i XVi wieku w Polsce i innych państwach jagielloń-skich nie tylko były znane najnowsze utwory i prace muzycznoteoretyczne autorów działających we Francji, ni-derlandach, na Półwyspie apeniń-skim i w cesarstwie niemieckim, ale że podobne tworzyli na miejscu mu-zycy i teoretycy lokalni lub przybywa-jący z zagranicy.

W  1572 roku zmarł bezdzietnie Zyg-munt august, ostatni król Polski i  wielki książę Litwy z  dynastii Ja-giellonów. Po nim elekcyjnymi wład-cami tego połączonego państwa byli: Po

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w  sumie liczące ponad 20 osób. od tego czasu aż do połowy XVii stule-cia, kiedy nastąpiły wojny z  Kozaka-mi (1648-1657) oraz kilkuletnia oku-pacja szwedzka, zwana „potopem” (1655-1660), w  otoczeniu polskich Wazów działała stale wysoko ceniona przez współczesnych międzynarodo-wa kapela. W jej dość często zmienia-jącym się składzie znajdowało się za-wsze około 20 Włochów, a obok nich także przybysze z innych krajów i mu-zycy miejscowi. Kapelmistrzami byli uznani włoscy kompozytorzy, kolej-no: annibale stabile (1595), Luca ma-renzio (1595-1597 lub 1598), giulio cesare gabussi (1601-1602), asprilio Pacelli (1602-1623), giovanni France-sco anerio (1624-1630) i marco scac-chi (1632-1649). Występując razem z  wirtuozami z  italii (wokalistami oraz instrumentalistami) swój warsz-tat muzyczny, w tym kompozytorski, kształtowali i rozwijali zarówno mło-dzi Włosi, jak muzycy lokalni, pocho-dzący z  Państwa Polsko-Litewskie-go. niektórzy z nich mieli też okazję doskonalić swoje muzyczne umiejęt-ności podczas podróży do Włoch, co niekiedy jest potwierdzone źródłowo, niekiedy zaś wydaje się co najmniej bardzo prawdopodobne.

niestety o życiu muzyków, w tym także kompozytorów, działających w  rze-czypospolitej w  czasach Wazów, po-mimo prowadzonych od ponad stu lat

badań, wiadomo na ogół niewiele. tak jest na przykład w przypadku mikoła-ja Zieleńskiego, który znalazł się w hi-storii muzyki dzięki wydaniu dwóch zbiorów utworów: Offertoria totius anni oraz Communiones totius anni, opublikowanych w  Wenecji w  1611 roku, dedykowanych Wojciechowi Ba-ranowskiemu (1548-1615), który jako arcybiskup gnieźnieński był wówczas najwyższym hierarchą Kościoła rzym-skokatolickiego w  Polsce. Zbiory te zawierają całą obecnie znaną spuści-znę Zieleńskiego. W pierwszym z nich znajduje się 55 utworów, głównie dwuchórowych opracowań tekstów ofertoriów, ale także kantyku Magni-ficat (na trzy chóry) i innych tekstów (te ostatnie zostały w spisie treści dru-ku określone jako motety, na stronie tytułowej jako „sacrae symphoniae”, co stanowi ewidentne nawiązanie do tytułu zbioru giovanniego gabrielego wydanego w  1597 roku). W  Commu-niones opublikowano 62 wokalne po-lifoniczne utwory jednochórowe (na 4-6 głosów), stanowiące opracowania tekstów komunii (część z nich zosta-ła przygotowana w wydaniu do wyko-nań przez głos solo lub duet wokalny z  towarzyszeniem organów albo ze-społu instrumentów), ale również trzy fantazje instrumentalne na 2 i 3 gło-sy. o  samym kompozytorze wiemy, że urodził się w  drugiej połowie XVi wieku Warce, niewielkiej miejscowo-

w  latach 1573-1574 przybyły z Fran-cji Henryk Walezy (panujący w latach 1574-1589 we Francji jako Henryk iii) oraz w latach 1575-1586 stefan Bato-ry z siedmiogrodu. Po śmierci Batore-go szlachta polska i litewska wybrała na swojego władcę Zygmunta Wazę, urodzonego w szwecji syna króla tego kraju Jana iii Wazy i  jego żony Kata-rzyny Jagiellonki, siostry wspomina-nego Zygmunta augusta Jagiellona. Zygmunt iii Waza panował w rzecz-pospolitej w  latach 1587-1632, a  po nim kolejnymi królami Polski i wielki-mi książętami Litwy byli jego synowie: Władysław iV (1632-1648) i Jan ii Ka-zimierz (1648-1668).

Kiedy Wazowie rozpoczynali swoje rzą-dy w Państwie Polsko-Litewskim było ono zasobną i terytorialnie znaczącą częścią europy. obejmowało ponad 800 tys. km2, górując pod tym wzglę-dem m.in. nad Francją, choć pod względem liczby ludności ustępowa-ło jej ponad dwukrotnie. W  czasach panowania Wazów doszło do zmiany stylu w  sztuce europejskiej, co szyb-ko znalazło wyraz zwłaszcza w archi-tekturze nowo przez nich budowa-nych barokowych kościołów, zamków i pałaców oraz w muzyce uprawianej już od przełomu XVi i XVii wieku na dworze Zygmunta iii Wazy, a  także w  otoczeniu niektórych magnatów-italofilów, zarówno świeckich, jak duchownych, zwłaszcza biskupów

i  arcybiskupów Kościoła rzymskoka-tolickiego zaangażowanych we wpro-wadzanie reform soboru trydenckie-go. od lat 30. XVii wieku barokowa muzyka w  prima i  seconda pratica była wykonywana i tworzona nie tylko w rezydencjach królewskich (w War-szawie i  Krakowie oraz stolicy Wiel-kiego Księstwa Litewskiego – Wilnie) czy magnackich, ale i w wielu kościo-łach i klasztorach rzymskokatolickich na całym terytorium państwa oraz lu-terańskich, przede wszystkim w Pru-sach Królewskich – w gdańsku, toru-niu, elblągu.

dla wczesnej recepcji nowego sty-lu muzycznego na polskim dworze królewskim zasadnicze znaczenie miała przeprowadzona na życzenie Zygmunta iii reorganizacja kapeli dworskiej (przez pierwsze lata pano-wania król zadowalał się przejętą po zmarłym poprzedniku zespołem zło-żonym głównie z  muzyków miejsco-wych; wśród nielicznych Włochów, którzy znaleźli się na dworze już za rządów Zygmunta był lutnista i kom-pozytor diomedes cato, cieszący się uznaniem w europie, który przybył do rzeczypospolitej, kraju znanego wów-czas z  tolerancji religijnej, ucieka-jąc jako dysydent z Wenecji). W 1595 roku w wyniku przeprowadzonych we Włoszech akcji werbunkowych przy-jechały z  rzymu do Krakowa pierw-sze dwie grupy muzyków włoskich,

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ści na mazowszu, położonej ok. 50 km od Warszawy, słynącej już wów-czas z  produkcji piwa. co najmniej od 1604 roku był muzykiem (organi-stą) Wojciecha Baranowskiego, wów-czas biskupa Płocka, rezydującego głównie w  Pułtusku (ok. 70 km od Warszawy), ale często także w  War-szawie. Jest prawdopodobne, że znaj-dował się w  otoczeniu biskupa już wcześniej i podróżował z nim w 1595 roku do Włoch, gdzie być może pozo-stał nieco dłużej (zapewne w rzymie i Wenecji). W czasie przygotowywania weneckich edycji był kapelmistrzem Baranowskiego, który jako arcybiskup gnieźnieński miał swoje główne sie-dziby w Łowiczu i skierniewicach, od-dalonych, odpowiednio, o ok. 75 i 65 km od Warszawy, ale często przeby-wał także w  otoczeniu Zygmunta iii Wazy. Losy muzyka po 1611 roku nie są znane.

Kompozycje Zieleńskiego, przeznaczo-ne do wykonań w  kościołach rzym-skokatolickich, ułożono w wydaniach w porządku kalendarza liturgicznego, uwzględniającego także uroczysto-ści dedykowane świętym lokalnym, czczonym szczególnie w  Państwie Polsko-Litewskim (św. św. Wojciecho-wi, stanisławowi, Kazimierzowi i Bry-gidzie). Ze względu na zastosowaną technikę kompozytorską i  styl sta-nowią przykłady twórczości z  okre-su przejściowego, wykazującej jesz-

cze cechy renesansowe, ale i pierwsze zwiastuny rodzącej się techniki kon-certującej oraz monodii akompanio-wanej, które z czasem stały się tak ty-powe dla muzyki barokowej.

Zbiór Offertoria totius anni zawiera pierwsze znane utwory polichóralne skomponowane przez Polaka. Biorąc pod uwagę bliskie relacje Wojciecha Baranowskiego z Zygmuntem iii, któ-ry szczególnie cenił muzykę na kilka chórów, jaką tworzyli pod jego patro-natem muzycy włoscy, m.in. Luca ma-renzio, Vincenzo Bertolusi, asprilio Pacelli i giulio osculati, a nieco póź-niej giovanni Francesco anerio, moż-na przypuszczać, że promując kom-pozycje Zieleńskiego na dwa i  trzy chóry, chciał on w  jakiś sposób za-imponować królowi umiejętnościami swojego kapelmistrza.

Jeżeli chodzi o  monodię akompanio-waną, zachowane źródła nie potwier-dzają większego zainteresowania Zygmunta iii tym nowym gatunkiem muzyki barokowej. Jest jednak pew-ne, że na dworze królewskim znano zbiory koncertów kościelnych Lodo-vica grossiego da Viadana czy le nu-ove musiche giulia cacciniego, a  ka-pelmistrz królewski asprilio Pacelli przed przybyciem do Krakowa, kiedy będąc w  rzymie kierował zespołami collegio germanico i cappella giulia, znał i zalecał użytkownikom wydania swoich utworów Chorici psalmi et mo-

tecta qua tuor vocibus. liber primus (rzym 1599) wykonywanie ich w for-mie opracowań na głosy solowe z to-warzyszeniem instrumentów. Kon-certy kościelne na jeden, dwa czy trzy głosy i  partitura pro organo kompo-nował zapewne na dworze Zygmunta iii jego organista giovanni Valentini (w przyszłości wieloletni kapelmistrz cesarski). nie są jednak znane utwo-ry jego autorstwa, o których wiedzieli-byśmy na pewno, że powstały w rze-czypospolitej. W 1614 roku Valentini opuścił Warszawę i  przeniósł się do grazu, na dwór arcyksięcia Ferdynan-da Habsburga. Już w następnym roku aż pięć tego typu jego kompozycji zo-stało wydanych w  dedykowanej ar-cyksięciu antologii motetów na kilka głosów Parnassus musicus ferdinan-daeus. nie jest wykluczone, że zostały one skomponowane jeszcze w okresie działalności muzyka pod patronatem króla Polski.

nawet jeżeli w pierwszej dekadzie XVii wieku w  środowisku dworu królew-skiego wykonywano, a może też two-rzono monodie akompaniowane, wy-daje się, że utwory Zieleńskiego na kilka głosów i  instrumenty odegra-ły ważną rolę, przygotowując lokal-nych odbiorów i muzyków z różnych ośrodków rzeczypospolitej do przy-jęcia nowego stylu kompozytorskiego i wykonawczego. Z tego względu war-to zwrócić uwagę na obecną w  wy-

daniu dokładną instrukcję dotyczącą sposobów realizacji zamieszczonych w zbiorze Communiones kompozycji, które zostały opublikowane w dwóch wersjach – z rozpisanymi dyminucja-mi oraz w  wariancie prostszym, bez dyminucji. Pierwsza była przeznaczo-na dla tych wokalistów, którym obca była włoska praktyka improwizacji, druga zaś dla tych, którzy sami potra-fili improwizować zdobienia oraz dla tych, którzy nie byliby w stanie zaśpie-wać melodii ornamentowanej.

twórcą muzyki barokowej, zarówno w prima jak seconda pratica, był na-leżący do następnego pokolenia kom-pozytorów polskich marcin mielczew-ski. W  jego zachowanym dorobku są msze i motety w stile antico oraz, w większej liczbie, msze koncertujące i  kościelne koncerty wokalno-instru-mentalne, solowe i  na kilka głosów (tylko z basso continuo lub także z ze-społem instrumentów), jak również na jeden chór i  polichóralnych z  to-warzyszeniem instrumentów lub bez, a ponadto zespołowa muzyka instru-mentalna (arie i  canzony). W  przy-padku tego kompozytora nie jest znana nie tylko data, ale i miejsce uro-dzenia. Prawdopodobnie przyszedł on na świat w  pierwszej dekadzie XVii wieku, a pod koniec trzeciej de-kady znalazł się na dworze Zygmunta iii, przebywającego wówczas głównie w Warszawie (źródłowo potwierdzona

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jest obecność mielczewskiego w  ze-spole królewskim w 1632 roku, kiedy tron objął Władysław iV). Wykształ-cenie muzyczne mielczewski zdoby-wał lub co najmniej doskonalił pod okiem Franciszka Liliusa, włoskiego, ale spolonizowanego organisty i kom-pozytora, syna zasłużonego organisty i kompozytora królewskiego Vincenza gigliego, znanego w rzeczypospolitej pod zlatynizowanym nazwiskiem „Li-lius”. najpewniej czas nauki przypadł na okres po 1625 roku, kiedy Franci-szek Lilius powrócił z  rzymu, gdzie studiował u  girolama Frescobaldie-go, a przed 1630, kiedy objął kapelmi-strzostwo wokalno-instrumentalnej kapeli katedry w  Krakowie (pozosta-wał na tym stanowisku do 1657 roku, kiedy zmarł). Funkcja mielczewskie-go w  kapeli Władysława iV nie jest znana. najprawdopodobniej był in-strumentalistą, sławę jednak zyskał jako kompozytor. W  1643 lub 1644 roku zmienił patrona i  został kapel-mistrzem zespołu brata króla, Karo-la Ferdynanda Wazy, biskupa Wrocła-wia i Płocka. Wraz ze swoim patronem przebywał w  rezydencjach biskupów płockich w Broku i Wyszkowie na ma-zowszu (ok. 70 km od Warszawy), od-wiedził także z Karolem Ferdynandem jego biskupstwo wrocławskie, przeby-wając w 1650 roku kilka miesięcy na Śląsku (poza granicami Państwa Pol-sko-Litewskiego), w  nysie i  opolu,

często bywał w Warszawie, nie tracąc kontaktu z kapelą królewską, z którą m.in. odwiedził w  1645 i  1646 roku gdańsk, gdzie odbyły się uroczysto-ści powitalne nowej królowej Polski, Ludwiki marii gonzaga de’ nevers. Zmarł w Warszawie w 1651 roku.

Kompozycje marcina mielczewskie-go cieszyły się w  XVii wieku, także po jego śmierci, znaczną popular-nością nie tylko w  rzeczypospolitej, ale i w krajach ościennych. W sumie zachowało się ok. 90 jego utworów, z czego ok. 75 w stanie na tyle kom-pletnym, że możliwe jest ich wykona-nie. tylko dwa zostały w XVii stuleciu wydane drukiem. Pozostałe przetrwa-ły do naszych czasów w rękopiśmien-nych odpisach. Kompozycje religij-ne, które kapelmistrz biskupa tworzył z myślą o wykonaniach w kościołach rzymskokatolickich, wzbudziły zain-teresowanie także muzyków ze śro-dowisk protestanckich (luterańskich) oraz grekokatolickich i  prawosław-nych. odpisy utworów mielczewskie-go dokonane na początku drugiej połowy XVii wieku w luterańskim ko-ściele św. marii magdaleny w Wrocła-wiu stanowią dziś jedyne przekazy aż 60% jego zachowanych (w części nie-kompletnie) kompozycji wokalno-in-strumentalnych.

Jakkolwiek Zygmunt iii, silnie zaanga-żowany w  działania kontrreforma-cyjne, najwyżej cenił sztukę, w  tym

muzykę, rzymu i  przede wszystkim przybyszom z Wiecznego miasta po-wierzał kierowanie swoim zespołem muzycznym, na jego dworze moż-na było zapoznać się także z  muzy-ką z północy Półwyspu apenińskiego, przede wszystkim z  Wenecji i  Lom-bardii. dla twórczości mielczewskie-go charakterystyczne jest korzystanie z włoskich rozwiązań znanych z kom-pozycji muzyków włoskich działa-jących w  różnych regionach italii. Wydaje się, że poza Franciszkiem Li-liusem, wpływ na jego warsztat kom-pozytorski mieli dwaj Włosi wysoko cenieni przez Zygmunta iii i działają-cy pod jego patronatem w latach 20. XVii wieku: wspominany kapelmistrz z  rzymu giovanni Francesco ane-rio oraz organista z cremony tarqui-nio merula, który przebywał na dwo-rze w  okresie od ok. 1621 do 1625 roku, publikując w tym czasie w We-necji (w  1624 roku) trzy zbiory swo-ich utworów powstałych w  Warsza-wie (niewykluczone, że takie utwory znalazły się także w następnych zbio-rach, wydanych wkrótce po powro-cie do ojczyzny). W  niektórych kom-pozycjach mielczewskiego wyraźne są także odwołania do konkretnych utworów claudia monteverdiego, któ-ry na dworze polskich Wazów cieszył się wielkim autorytetem, co potwier-dzają m.in. pisma teoretyczne mar-ka scachiego, kapelmistrza zespołu

królewskiego za czasów Władysława iV i w początkach panowania Jana ii Kazimierza, przez ponad 10 lat (1632-1643 lub 1644) będącego zwierzchni-kiem mielczewskiego.

Wśród kolegów mielczewskiego w  ze-spole Władysława iV byli skrzypek adam Jarzębski, organista Bartłomiej Pękiel i śpiewak Kaspar Förster junior.

Jarzębski, podobnie jak Zieleński, po-chodził z Warki. urodził się ok. 1590 roku, w  latach 1612-1615 był muzy-kiem w zespole elektora brandenbur-skiego Jana Zygmunta Hohenzoller-na w Berlinie. następnie podróżował po italii, po czym, prawdopodobnie ok. 1617 roku, został skrzypkiem Zyg-munta iii Wazy. Pozostawał na dwo-rze królewskim także za panowania Władysława iV, robiąc znaczną ka-rierę finansową nie tylko jako muzyk i domorosły literat (autor ważnego dla badaczy historii i  architektury War-szawy czasów Wazów dziełka Gości-niec abo krótkie opisanie Warszawy, Warszawa 1643), ale zapewne przede wszystkim jako administrator budowy podmiejskiego pałacu w  ujazdowie (obecnie w Warszawie). Zmarł w War-szawie w 1649 roku. Z dorobku kom-pozytorskiego adama Jarzębskiego do naszych czasów dochowały się frag-menty jednej mszy oraz zachowany w rękopisie z 1627 roku zbiór Canzo-ni e concerti, zawierający 27 utworów na niewielkie zespoły instrumental-

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ne o niesprecyzowanej na ogół obsa-dzie. Kompozycje przeznaczone są na 2, 3 i 4 głosy oraz basso continuo. ter-min „concerti” odnosi się do 12 utwo-rów na 2 głosy i b.c., z których 8 za-tytułowanych jest incipitami utworów wokalnych różnych kompozytorów (takich jak giovanni Pierluigi da Pa-lestrina, alessandro striggio, claudio merulo, giovanni gabrieli), stanowią-cych podstawę materiałową kompo-zycji Jarzębskiego. 10 kompozycji na 3 głosy i  b.c. nosi tytuły utworzone od nazw miast lub określających cha-rakter utworu: Nova casa, Küstrinel-la, Sentinella, Berlinesa, Chromatica, Spandesa, Königsberga, tamburetta, Bentrovata i Norimberga. uważa się, że mogły one powstać w części jesz-cze podczas pobytu muzyka w Berli-nie, a w części we Włoszech. Ponad-to w  zbiorze zanotowano 5 canzon na 4 głosy. Kompozycje Jarzębskiego dowodzą, że muzyk znał najnowsze w swoich czasach tendencje we wło-skiej muzyce instrumentalnej. Jego utwory można z powodzeniem umie-ścić obok kompozycji takich twórców jak Biagio marini czy też dario ca-stello, carlo Farina, ottavio m. grandi i Francesco turini, a więc grupy mu-zyków, którzy w drugiej i  trzeciej de-kadzie XVii wieku starali się dostoso-wać wcześniej używaną wokalną lub organową ornamentykę do właściwo-ści technicznych instrumentów me-

lodycznych, a  zwłaszcza skrzypiec, rozpoczynając wykształcanie idiomu skrzypcowego.

o pochodzeniu, dacie urodzenia i oko-licznościach uzyskania wykształcenia muzycznego przez Bartłomieja Pękie-la nic nie wiadomo. Jego obecność na polskim dworze królewskim jest po-twierdzona od 1637 roku, ale biorąc pod uwagę bardzo zły stan zachowa-nia źródeł dokumentujących skład kapeli w tym czasie, można uznać za prawdopodobne, że został muzykiem Władysława iV wcześniej. od 1649 roku kierował kapelą w  zastępstwie marka scacchiego, który wyjechał do Włoch, a w 1653 roku lub nieco wcze-śniej został pierwszym w XVii wieku kapelmistrzem zespołu polskich Wa-zów, który nie był Włochem. Po zawie-szeniu w 1655 roku działalności kape-li w związku z najazdem szwedzkim, Pękiel towarzyszył królowej Ludwi-ce marii uciekającej z  Warszawy na Śląsk, a  następnie udał się najpraw-dopodobniej do Wiednia. W  1658 roku został kapelmistrzem zespołu wokalno-instrumentalnego w  kate-drze krakowskiej. Zmarł w 1666 roku. Podobnie jak mielczewski, kompono-wał zarówno utwory w prima, jak se-conda pratica. W  sumie zachowało się 29 jego kompozycji (jedna wydana w XVii wieku drukiem, pozostałe zna-ne dziś tylko z  rękopiśmiennych ko-pii). stanowią one świadectwo bardzo

dobrego warsztatu kompozytorskiego i talentu być może większego niż mie-li inni twórcy polscy w XVii wieku.

Kaspar Förster jun. urodził się w gdań-sku w  1616 roku jako syn muzyka i  księgarza o  tym samym imieniu, kantora w gimnazjum akademickim, a następnie (od 1627 roku) kapelmi-strza w  kościele mariackim w  tym mieście. Z  uwagi na konwersję ojca w  1623 roku na katolicyzm, młody Kaspar, żyjąc w protestanckim środo-wisku gdańska, został najprawdopo-dobniej wychowany jako katolik. Za-pewne początkowo muzyki uczył się u  ojca. niewykluczone (ale i  niepo-twierdzone źródłowo) jest, że naukę kontynuował krótko, ok. 1632/1633 roku, u marka scacchiego w Warsza-wie. od grudnia 1633 do 1636 roku studiował w  rzymskim collegio ger-manico u  giacoma carissimiego i śpiewał w prowadzonym przez nie-go chórze kościoła sant’apollinare. Był też ponoć na dworze florenckim oraz w  Wenecji, zanim w  1637 roku przyjechał do Warszawy, na dwór Władysława iV. Pozostał w kapeli kró-lewskiej jako ceniony i wysoko opła-cany śpiewak-alt do 1652 roku, jeż-dżąc z  kapelą po kraju, odwiedzając rodzinę w gdańsku i podróżując jako wysłannik królewski do Włoch. W la-tach 1652-1657 oraz 1660-1667 był kapelmistrzem na dworze króla da-nii Fryderyka iii oldenburga. W 1654

i następnych jeździł kilkakrotnie z Ko-penhagi na dłuższe pobyty do gdań-ska, gdzie pełnił funkcję kapelmistrza w  kościele mariackim. W  1658 roku wyjechał do Włoch (na pewno był w Wenecji i w rzymie). W latach 60., będąc kapelmistrzem króla danii, od-wiedził Hamburg i być może drezno. ostatnie lata życia spędził w  oliwie koło gdańska, gdzie zmarł w  1673 roku.

Znany dziś dorobek Kaspara Förste-ra jun. obejmuje 48 utworów. są to w  zdecydowanej większości reli-gijne utwory koncertujące na róż-ne składy, wyróżniające się wśród nich kompozycje należące do gatun-ku dialogu (małych oratoriów łaciń-skojęzycznych, podobnych do two-rzonych przez carissimiego historii) oraz siedem sonat na zespoły instru-mentalne (w  tym sześć triowych). Wszystkie utwory (poza jednym dru-kowanym) dotrwały do naszych cza-sów w  rękopiśmiennych odpisach należących do tzw. Kolekcji dübena, znajdującej się w  Bibliotece uniwer-syteckiej w  uppsali. niektóre z  nich mają jeszcze dodatkowe przekazy w innych rękopiśmiennych zbiorach. Poza wyjątkami, nie wiadomo, kiedy poszczególne kompozycje powsta-ły i  jest prawdopodobne, że znacz-na ich część (w  tym sonaty) została napisana już po opuszczeniu przez kompozytora dworu polskich Wazów.

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W spuściźnie Förstera, odmiennie niż w przypadkach mielczewskiego i Pę-kiela, nie ma utworów pisanych w pri-ma pratica. Jego kompozycje wokalne wykazują silny wpływ carissimiego i  monteverdiego. cechą specyficzną są zwracające uwagę skalą trudno-ści, w tym szerokim zakresem dźwię-kowym, partie wokalnego basu (być może pisane przez kompozytora, sły-nącego w XVii wieku z niespotykanie rozległej skali głosu, z myślą o sobie jako ich wykonawcy). Wpływy północ-noeuropejskiej praktyki kompozytor-skiej i  wykonawczej można dostrzec m.in. w  składach zespołów instru-mentalnych w utworach wokalno-in-strumentalnych Förstera oraz spo-sobie, w  jaki zaadoptował w  swoich sonatach stylus phantasticus. między innymi dzięki umiejętnemu łączeniu różnych styków i  praktyk wykonaw-czych twórczość Kaspara Förstera jun. była tak ceniona w Północnej europie – w danii, niemczech, szwecji – i od-działała nie tylko na warsztat kompo-zytorski jego ucznia Philippa Kriegera, ale także dietricha Buxtehudego.

Po wyjeździe marka scacchiego (1649), śmierci Jarzębskiego (1649) i  miel-czewskiego (1651), opuszczeniu przez Förstera dworu polskich Wa-zów (1652) i  spowodowanej „poto-pem” szwedzkim przerwie w działal-ności kapeli królewskiej (1655-1657) w ostatnich latach panowania Jana ii

Kazimierza (który abdykował w 1668 roku) życie muzyczne w jego otocze-niu nie wróciło do poprzedniego po-ziomu. muzyka była jednak nadal tworzona, tak w  kapeli królewskiej, której kapelmistrzem został Jacek różycki (zm. 1703 lub 1704), jak na dworach magnackich, w  katedrach, kościołach i klasztorach rzymskokato-lickich oraz w świątyniach innych wy-znań. Wśród muzyków związanych z rzymskokatolickim patronatem du-chownym znajdowali się m.in. maciej Herman Wronowicz i  stanisław syl-wester szarzyński, o  których biogra-fiach wiadomo bardzo niewiele lub niemal nic.

maciej Herman Wronowicz był w latach 1680-1683/84 kapelmistrzem katedry we Włocławku na Kujawach (ok. 170 km na zachód od Warszawy). gdzie i  kiedy się urodził oraz co się z  nim działo wcześniej, nie udało się dotąd ustalić. Jak zaświadcza inwentarz nie-zachowanych niestety muzykaliów klasztoru karmelitów w  Krakowie, twórczość kompozytorską rozpoczął z pewnością nie później niż w latach 60. XVii wieku., a więc jeszcze w cza-sach panowania w  rzeczypospolitej Wazów. Pisał religijne utwory wokal-no-instrumentalne na różne składy oraz zespołowe kompozycje instru-mentalne. obecne znane są tylko czte-ry koncerty wokalno-instrumentalne jego autorstwa.

Jeszcze mniej wiemy o  życiu stanisła-wa sylwestra szarzyńskiego, który tworzył w  ii połowie XVii stulecia, niemal na pewno w  środowisku za-konnym (sam był benedyktynem lub cystersem). Zachowało się w  sumie 11 jego utworów – jedna niekomplet-na msza w stile antico, Completorium, litania, jedna sonata (na dwoje skrzy-piec i  basso continuo) oraz koncerty kościelne na różne zespoły wykonaw-cze. na tle znanego obecnie repertu-aru muzyki czasów polskich Wazów pod względem ilościowym i artystycz-nym wyróżniają się jego cztery kon-certy solowe (na sopran lub tenor i in-

strumenty). Świadczą one o znacznej inwencji melodycznej kompozytora oraz umiejętności osiągania sugero-wanych treścią tekstu efektów drama-turgicznych, a równocześnie o ciągłej aktualności włoskich wzorców i atrak-cyjności muzyki tworzonej i wykony-wanej w ostatnich dekadach XVii stu-lecia nie tylko na dworze królewskim czy w najważniejszych miastach, ale także w klasztorach i kościołach znaj-dujących się w  niewielkich miejsco-wościach, z dala od głównych centrów Państwa Polsko-Litewskiego.

Barbara Przybyszewska-Jarmińska

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Les traVersées Baroquesensemble vocal et instrumental consa-

cré principalement à la restitution des musiques anciennes, Les traversées Ba-roques sont nées en 2008. Prendre des chemins de traverses, explorer de nou-veaux univers culturels et musicaux… À l’origine, « baroque » signifie « perle irrégulière ». et ce sont bien les irrégu-larités, les courbes, les aspérités et pro-grammes singuliers qui intéressent Ju-dith Pacquier  (direction artistique) et  étienne meyer  (direction musicale), fondateurs de l’ensemble. en réunis-sant autour d’eux des musiciens d’hori-zons différents, ils redonnent vie à des répertoires méconnus venant d’italie, de Pologne, de république tchèque ou encore d’allemagne. ce sont des pro-grammes originaux donnés en concert ou encore reconstitués sur scène quand il s’agit d’opéras, enregistrés sur disque ou enseignés sous la forme d’ateliers et de master classes, le tout dans un constant souci de l’excellence artistique.

ensemble Baroque régional en résidence à l’opéra de dijon depuis avril 2013, Les traversées Baroques  développent de-puis lors de nouveaux programmes et créations musicales originales : l’en-semble propose à l’auditeur un voyage musical en partant de l’italie, berceau de la musique du début du XViie siècle,

pour en suivre les nombreuses rami-fications dans toute l’europe. claudio monteverdi bien sûr, le  père spirituel, mais également J. J. Fux, H. schütz, a. michna, m. mielczewski, g. gabrie-li, g.P. da Palestrina et encore bien d’autres. ces programmes sont diffu-sés dans les festivals à l’échelle na-tionale et internationale sous forme de concerts et de tournées. ces pro-grammes peuvent réunir entre trois et cinquante musiciens selon la musique et les lieux de concert. 

Les traversées Baroques se tournent éga-lement vers l’opéra, avec la reconstitu-tion, en 2014, des intermèdes de la Pellegrina dans une version mise en scène. en 2016, ce sont trois représen-tations de l’Orfeo de monteverdi (mise en scène : y. Lenoir / orfeo : m. mauil-lon) qui sont données à dijon dans la grande salle de l’auditorium. un par-tenariat avec le label chemins du Ba-roque – K617 – a été mis en place de-puis plusieurs années pour la parution de quatre albums consacrés à la mu-sique polonaise. c’est avec leur par-tenaire polonais privilégié, culture.pl (marque phare de l’institut adam mickiewicz) qu’ils effectuent un travail poussé sur cette thématique. 

c’est également une volonté forte de for-mation des musiciens et du public de demain qui pousse étienne meyer et Judith Pacquier à proposer de ma-nière régulière des master classes, for-

mations, conférences et ateliers autour du répertoire du début du XViie siècle : l’atelier des traversées Baroques  a vu le jour à Prague, est passé par Varso-vie, et est présent à dijon depuis bientôt 10 ans. Les traversées Baroques : pour une aventure musicale hors des sen-tiers battus !

Les traversées Baroques bénéficient du soutien du ministère de la culture (drac Bourgogne Franche-comté) au titre des ensembles musi-caux et vocaux conventionnés, de la Ville de dijon, du conseil départemental de la côte d’or et du conseil régional de Bourgogne Franche-comté.

Judith Pacquier – direction artistiquePassionnée par la musique italienne

du début du XViie siècle, et après des études  de flûte à bec,  d’analyse, et d’histoire de la musique, Judith Pac-quier se consacre très rapidement à son instrument de prédilection : le cor-net à bouquin. elle suit l’enseignement de William dongois et de Jean-Pierre canihac, dont elle intègrera la classe au cnsmd de Lyon pour y obtenir son dnesm en 2001. 

concertiste reconnue, elle poursuit une carrière d’instrumentiste au sein de nombreux ensembles dont elle partage régulièrement les activités de concerts et de créations discographiques : elyma (g. garrido), doulce mémoire (d.  rai-sin-dadre), Le Poème Harmonique (V. dumestre), La chapelle rhénane (B. Haller), accentus (L. equilbey), arta-

serse (P. Jarousski), amsterdam Baroque orchestra (t.  Koopman), göteborg Ba-roque (m.  Kellson), concerto copen-hagen (L.  u. mortensen), Le concert d’astrée (e.  Haïm), Ludus modalis (B. Boterf ), ars Longa (t. Paz), Weser re-naissance (m. cordes) et a pu jouer sous la direction de Franz Brüggen, nikolaus Harnoncourt et bien d’autres.

Férue d’enseignement et de transmis-sion, elle a dirigé de 2000 à 2013 le conservatoire itinérant, projet no-vateur proposé par les chemins du Baroques dans le nouveau monde (a. Pacquier, L. Lissot). entourée d’une équipe pédagogique à géométrie va-riable, elle a ainsi pu assurer le déve-loppement et le rayonnement de la pratique des musiques anciennes sur tout le continent latino-américain et au-delà, en passant par cuba, le Para-guay, la Bolivie, le mexique, le Pérou, la colombie ou encore l’equateur. des centaines de jeunes musiciens ont ain-si pu découvrir la musique du premier baroque italien ainsi que la musique baroque latino-américaine. c’est forte de cette expérience qu’elle est réguliè-rement invitée dans l’europe entière pour donner des master classes sur le cornet à bouquin, l’improvisation et la musique d’ensemble (utrecht, Varso-vie, Prague, Hoff, Lier). elle est actuel-lement professeur de cornet à bouquin au sein du département de musique ancienne de tours.

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Étienne Meyer – direction musicalechef et compositeur, Étienne meyer

suit une formation musicale dans les conservatoires nationaux de région de metz, nancy et au conservatoire du Luxembourg avant d’intégrer un double cursus au cnsmd de Lyon en direction et écriture musicale. il y ob-tient son dnesm en 2001. 

il assure la direction musicale des traver-sées Baroques, qu’il fonde en 2008 avec Judith Pacquier. c’est à la tête de cet en-semble vocal et instrumental qu’il fait un formidable travail de redécouverte des répertoires baroques peu connus. c’est entre autres le résultat du présent coffret, reflet d’un travail de longue ha-leine sur la musique polonaise (trans-cription de partitions, instrumenta-tions, répétitions, enregistrements discographiques et nombreux concerts). côté italie, claudio monteverdi est mis à l’honneur  : étienne meyer dirige ré-cemment ses vêpres à la bienheureuse Vierge ou encore sa Selva morale e spi-rituale. et c’est dans le cadre d’une rési-dence des traversées Baroques à l’opéra de dijon qu’il dirige une reconstitution mise en scène des intermèdes de la Pellegrina (2014, mise en scène andreas Linos) et une très belle version de l’or-feo de claudio monteverdi (2016, mise en scène yves Lenoir, avec marc mauil-lon dans le rôle d’orfeo). il dirige à la tête des traversées Baroques plus de 200 concerts dans l’europe entière, et mène

de nombreuses actions pédagogiques (en Bourgogne, Lorraine, mais aussi en république tchèque ou en Pologne). 

compositeur, passionné par le ciné-ma et les films muets, il écrit sur des courts-métrages tchèques pour les mu-siciens des traversées Baroques, utili-sant ainsi les riches sonorités des ins-truments anciens dans un langage moderne  (le criquet,  Pat a Mat). sé-lectionné par le Festival international d’aubagne pour le prix de la création, il compose également des œuvres origi-nales pour petits et grands effectifs : le fantôme de l’Opéra, le vent, Juve contre fantomas, Charlot s’évade, autant de ci-né-concerts qui sont diffusés régulière-ment. il dirige notamment l’orchestre de Basse-normandie sur sa musique pour le fantôme de l’Opéra pour chœur et orchestre. il est régulièrement appe-lé à diriger différents programmes de concerts avec entre autres l’orchestre dijon-Bourgogne, la camerata de Bour-gogne, Les solistes Lyon-Bernard tétu, les chœurs de l’opéra de Lyon… étienne meyer est par ailleurs chef de chœur de l’école maîtrisienne régionale de Bour-gogne (maîtrise de dijon). il enregistre en 2016 un album discographique ori-ginal sur le répertoire dédié à la maîtrise autour de Joseph samson. il prépare ré-gulièrement des enfants chanteurs pour diverses productions de l’opéra de di-jon, et dirige l’opéra Brundibar par Hans Krása en 2015.

Les traVersées BaroquesLes traversées Baroques to francuski ze-

spół wokalno-instrumentalny powsta-ły w roku 2008. Koncentruje się przede wszystkim na wykonawstwie muzyki dawnej. Zgodnie z nazwą podąża dro-gą poszukiwań, odkrywając nowe świa-ty muzyki i kultury. Jego założyciele, Ju-dith Pacquier (kierownik artystyczna) i étienne meyer (kierownik muzyczny), czerpią inspirację z  pierwotnego zna-czenia terminu barroco (nieregularnie ukształtowana perła) i  z  tego powodu poszukują repertuaru odzwierciedla-jącego zawiłość i  złożoność epoki. ich zespół złożony z  muzyków o  różnych horyzontach tchnął nowe życie w  za-pomniane dzieła z Włoch, Polski, czech czy niemiec. ten oryginalny repertu-ar rejestrują na nagraniach, wykonują z  dbałością o  artystyczną wirtuozerię podczas koncertów i w operze oraz upo-wszechniają podczas warsztatów.

od kwietnia 2013 roku Les traversées Baroques ma status zespołu-rezydenta opery w dijon, skąd zabiera słuchaczy w ciekawe muzyczne podróże, począw-szy od Włoch początku XVii wieku – ko-lebki stylu wczesnobarokowego (clau-dio monteverdi) – na spotkanie z  jego kontynuatorami w  całej europie (J. J. Fux, H. schütz, a. michna, m. mielczew-ski, g. gabrieli, g.P. da Palestrina i in.).

repertuar ten prezentowany jest na licznych festiwalach we Francji i  poza jej granicami, a każdy utwór, w zależno-ści od aranżacji, wykonuje od trzech do nawet pięćdziesięciu muzyków.

Les traversées Baroques wystawia rów-nież dzieła operowe. W  lutym 2014 roku odtworzono na scenie wczesne in-termedia la Pellegrina, zaś w roku 2016 planowana jest inscenizacja „orfeusza” monteverdiego (reż. y. Lenoir / orfeusz: m. mauillon). Wieloletnia współpraca z  wytwórnią płytową chemins du Ba-roque-K617 zaowocowała wydaniem czterech albumów poświęconych muzy-ce polskiej XVii wieku. ten wyjątkowy projekt realizowany jest we współpracy z polskim partnerem – culture.pl, flago-wą marką instytutu adam mickiewicza.

Kierując się ambicją przygotowania przy-szłych muzyków i  słuchaczy, étienne meyer i Judith Pacquier regularnie pro-ponują szkolenia, klasy mistrzowskie, wykłady i  warsztaty poświęcone re-pertuarowi z początku XVii wieku. ich L’atelier des traversées Baroques od dziesięciu lat odwiedza Pragę, Warsza-wę i  dijon. Les traversées Baroques – muzyczna przygoda na zapomnianych szlakach!

Les traversées Baroques działa przy wsparciu francuskiego ministerstwa Kultury (drac Bo-urgogne Franche-comté) jako „zrzeszony ze-spół muzyczny i wokalny”, miasta dijon, con-seil départemental de la côte d’or oraz conseil régional de Bourgogne Franche-comté.

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Nieszporów oraz Selva morale e spiri-tuale, a w roku 2016, w ramach rezy-dencji Les traversées Baroques w ope-rze w dijon, przygotował operę Orfeusz w  reżyserii yvesa Lenoira, z  markiem mauillonem w  roli tytułowej. Wcze-śniej w  ramach tej samej rezydencji dyrygował inscenizacją intermediów la Pellegrina (2014, reż. andreas Li-nos). Jako szef Les traversées Baroqu-es poprowadził ponad 200 koncertów w całej europie, a także pracował jako pedagog (Francja, czechy, Polska).

Poza działalnością w Les traversées Ba-roques meyer jest regularnie zapra-szany do współpracy w  charakterze dyrygenta. Współpracował min. z  or-chestre dijon-Bourgogne, camerata de Bourgogne, Les solistes Lyon-Bernard tétu, chórem opery w Lyonie. Jest rów-nież stałym dyrygentem chóru école maîtrisienne régionale de Bourgogne (maîtrise de dijon). W 2016 r. nagrał al-bum z muzyką Josepha samsona, jed-nego z poprzedników na tym stanowi-sku. regularnie przygotowuje młodych wykonawców do występów na scenie opery w dijon, a w 2015 r. dyrygował wykonaniami dziecięcej opery Brundi-bar Hansa Krásy.

Jako kompozytor i  zarazem pasjonat kina i filmu niemego skomponował dla Les traversées Baroques muzykę do czeskich filmów krótkometrażowych, przekładając bogatą paletę  dźwięków dawnych instrumentów na współcze-

sny język (le criquet,  Pat a  Mat). no-minowany do nagrody twórczej Festi-val international du Film d’aubagne, komponuje również dla różnych ob-sad, m.in. Upiór w operze, Wicher, Juve kontra fantomas, Charlie ucieka.

Judith Pacquier – kierownik artystycz-na, cynk

Pasjonatka muzyki włoskiej początku XVii wieku, po ukończeniu nauki gry na flecie prostym i studiów nad histo-rią muzyki dość wcześnie poświęciła swą karierę muzyce na swój ulubio-ny instrument – cynk. studia pod kie-rownictwem Williama dongoisa i  Je-an-Pierre’a  canihaca w  conservatoire national supérieur de musique et de danse (cnsmd) w  Lyonie ukończyła w 2001 roku.

obecnie jako ceniona instrumentalist-ka rozwija karierę, regularnie uczest-nicząc w koncertach i nagraniach wie-lu zespołów, jak ensemble elyma (g. garrido), doulce mémoire (d. raisin-dadre), Le Poème Harmonique (V. du-mestre), La chapelle rhénane (B. Hal-ler), accentus (L. equilbey), artaserse (P. Jarousski), amsterdam Baroque orchestra (t. Koopman), göteborg Ba-roque (m. Kellson), concerto copen-hagen (L.u. mortensen), Le concert d’astrée (e. Haïm), Ludus modalis (B. Boterf ), ars Longa (t. Paz), Weser-re-naissance (m. cordes), a także pod kie-runkiem takich mistrzów, jak Frans Brüggen czy nikolaus Harnoncourt.

W  latach 2000-2013 kierowała Le Con-servatoire itinérant, innowacyjnym projektem edukacyjnym les Chemins du Baroques dans le nouveau monde (a. Pacquier, L. Lissot). We współpra-cy z  zespołem pedagogów odkrywa-

ła i upowszechniała dawne muzyczne praktyki wykonawcze obecne w ame-ryce Łacińskiej, w  szczególności na Kubie, w  Paragwaju, Boliwii, meksy-ku, Peru, Kolumbii i ekwadorze. W ra-mach projektu setki młodych muzy-ków mogły zapoznać się z  barokową muzyką włoską, a także muzyką baro-kową ameryki Łacińskiej. Jako ceniony pedagog prowadzi zajęcia gry na cyn-kach i  improwizacji w  całej europie (utrecht, Warszawa, Praga, Hoff, Lier). Jest też profesorem gry na cynkach na wydziale muzyki dawnej konserwato-rium w tours.

Étienne Meyer – kierownik muzyczny, dyrygent

studiował w  konserwatoriach w  metz, nancy i  Luksemburgu oraz w  con-servatoire national supérieur de mu-sique et de danse (cnsmd) w Lyonie, które ukończył w 2001 roku w specjal-nościach dyrygentura i kompozycja.

Jest kierownikiem muzycznym zespołu Les traversées Baroques, który założył w  2008 roku wraz z  Judith Pacquier. Jako dyrygent tej formacji przyczy-nił się do ponownego odkrycia zapo-mnianego lub mało znanego repertu-aru. niniejsza edycja muzyki polskiej jest min. efektem tego rodzaju za-angażowania. Pierwszoplanową po-stacią tej epoki jest oczywiście clau-dio monteverdi – Étienne meyer miał okazję dyrygować wykonaniami jego

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1. Ortus de Poloniaortus de Polonia stanislausstudia legit puerilia studiosa mentetandem christi vernula sublimatus infulafit virtutum formula domino favente alleluia

2. Mirabilis Deus mirabilis deus in sanctis suis deus israelipse dabit virtutem et fortitudinem plebi

suæbenedictus deus alleluia

3. Mitte manum tuammitte manum tuamet cognosce loca clavorum alleluiaet noli esse incredulus sed fidelis alleluia

cd1miKoŁaJ ZieLeŃsKiOrtus de Polonia

Fr

1. Enfant de la Pologneenfant de la Pologne, stanislas,étudia assidûment dans sa jeunesse,et dans la vigne du christ il fut élevé à la

dignité d’évêqueil devint par la grâce de dieu modèle de

toutes les vertus. alléluia.

2. Ô Dieu vous êtes terrible (Ps. 67,36)Ô dieu vous êtes terrible dans votre

sanctuaire,le dieu d’israël donne lui-même la force et le

courage à son peuple, béni soit dieu.(de sacy)

3. Portez ici votre doigt (Jn. 20,27)Portez ici votre doigt et considérez mes

mains, approchez aussi votre main et mettez-la dans mon côté, et ne soyez point incrédule, mais fidèle. alléluia.

(de sacy)

dans ce livret, une partie des traductions françaises, à savoir celles qui sont signées « de sacy », sont issues des Pseaumes de david de Louis-isaac Lemaistre de sacy (Paris, 1665), publiés à une époque similaire à celle de la musique contenue dans ce coffret. Les autres traductions sont contemporaines et ont été realisées spécialement pour ce projet.

Please find the downloadable version of the booklet, including Polish and english translations of the lyrics, at: www.traversees-baroques.fr/media/audios/

Pełna wersja książeczki, zawierająca polskie i angielskie tłumaczenia tekstów znajduje się na stronie: www.traversees-baroques.fr/media/audios/

4. In virtute tua Domine domine in virtute tua lætabitur iustuset super salutare tuum exultabit vehementerdesiderium animæ eius tribuisti ei

5. Adoramus te Christeadoramus te christe et benedicimus tibiquia per sanctam crucem tuam redemisti

mundummiserere mei deus et salva me

7. In ecclesiisin ecclesiis benedicite domino alleluiain omni loco dominationis benedic anima

mea dominum alleluiain deo salutari meo et gloria meadeus auxilium meum et spes mea in deo

est alleluiadeus noster te invocamus te adoramuslibera nos salve nos vivifica nos alleluiadeus adiutor noster in æternum alleluia

8. Vox in Ramavox in rama audita est ploratus et ululatusrachel plorans filios suos et noluit consolari

quia non sunt

4. Seigneur, le roi se réjouira dans votre force (Ps. 20,2-3)

seigneur, le roi se réjouira dans votre force.et quelle allégresse ne ressentira-t-il point

dans la protection qu’il reçoit de vous.Vous avez accompli les désirs de son cœur.(de sacy)

5. Nous t’adorons, ô Christnous t’adorons, ô christ, et nous te

bénissons.toi qui, par ton sang précieux, as racheté le

monde.aie pitié de moi et sauve-moi.

7. Dans les assemblées Bénissez dieu dans les assemblées, alléluia.mon âme, bénissez le seigneur dans tous les

lieux de son empire, alléluia.en dieu mon sauveur et ma gloire.mon dieu est mon aide et j’espérerai en lui,

alléluia.nous vous invoquons, notre dieu, nous vous

louonsdélivrez-nous, donnez-nous la vie, alléluia.dieu sera éternellement notre défenseur,

alléluia.

8. Un grand bruit dans Rama (Mt. 2,18)un grand bruit a été entendu dans rama,

on y a entendu des plaintes et des cris lamentables.

rachel pleurant ses enfants et ne voulant point recevoir de consolation, parce qu’ils ne sont plus.

(de sacy)

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Salve festa dies

Salve festa dies

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Lat / FrLat / Fr

9. Lætentur cæli lætentur cæli et exsultet terraante faciem domini quoniam venit

10. Introduxit me rex introduxit me rex in cellam vinariam

ordinavit in me caritatemfulcite me floribus stipate me malis quia

amore langueo

11. Posuisti Domine posuisti domine in capite eius coronam de

lapide pretioso vitam petiit a te et tribuisti ei alleluia

12. Visionem quam vidistis visionem quam vidistis nemini dixeritis donec a mortuis resurgat Filius Hominis

13. Salve festa diessalve festa dies alleluiatoto venerabilis ævo alleluiasalve dies sanctitatis lætitiæ et felicitatis

alleluiasalve dies festa in qua consolantur corda

mæsta alleluia

9. Que les cieux s’en réjouissent (Ps. 95,11.13)

que les cieux s’en réjouissent et que la terre en soit ravie.

À la vue du seigneur de ce qu il est venu dans le monde.

(de sacy)

10. Il m’a fait entrer (Cant. 2,4-5)il m’a fait entrer dans le cellier où il met son

vin, il a réglé en moi mon amour.soutenez-moi avec des fleurs, fortifiez-

moi avec des fruits, parce que je languis d’amour.

(de sacy)

11. Vous avez mis (Ps. 21, 4-5)Vous avez mis sur sa tête une couronne

d’or pur.il vous a demandé de vivre et vous lui avez

accordé de vivre éternellement, alléluia.(de sacy)

12. De ce que vous venez de voir (Mt. 17,9)ne parlez à personne de ce que vous venez

de voir,jusqu’à ce que le Fils de l’homme soit

ressuscité d’entre les morts.(de sacy)

13. Salut, jour de fêtesalut, jour de fête, alléluia.Vénérable à travers les âges, alléluia.salut, jour saint, bienheureux et joyeux,

alléluia.salut, jour de fête, qui consoles les cœurs

tristes, alléluia.

14. Gloria et divitiægloria et divitiæ in domo eiuset iustitia eius manet in sæculum sæculi

alleluia

15. Magnificatmagnificat anima mea dominumet exsultavit spiritus meus in deo salutari

meoquia respexit humilitatem ancillæ suæ ecce

enim ex hoc beatam me dicent omnes generationes

quia fecit mihi magna qui potens est et sanctum nomen eius

et misericordia eius a progenie in progenies timentibus eum

fecit potentiam in brachio suo dispersit superbos mente cordis sui

deposuit potentes de sede et exaltavit humiles

esurientes implevit bonis et divites dimisit inanes

suscepit israel puerum suum recordatus misericordiæ suæ

sicut locutus est ad patres nostros abraham et semini eius in sæcula

gloria Patri et Filio et spiritui sanctosicut erat in principio et nunc et semper et in

sæcula sæculorum amen

14. Les biens et les richesses (Ps. 112,3)Les biens et les richesses sont dans sa

maison avec abondanceet sa justice demeure éternellement, alléluia.(de sacy)

15. Magnificatmon âme glorifie le seigneur.et mon esprit ravi de joie rend grâces à dieu

mon sauveur.de ce qu’il a daigné regarder la bassesse de

sa servante.car cette insigne faveur me fera nommer

bienheureuse dans la succession de tous les siècles.

il a fait en moi de grandes choses, lui qui est tout-puissant, de qui le nom est saint.

sa miséricorde et sa bonté passent dans la suite de plusieurs âges pour ceux qui le craignent et qui le servent.

il a déployé la force de son bras, il a renversé l’orgueil des superbes en dissipant leurs desseins.

il a fait descendre les grands et les puissants de leurs trônes et a élevé les petits.

il a rempli de biens ceux qui étaient dans la nécessité et dans l’indigence et renvoyé [les mains] vides et pauvres ceux qui étaient riches.

il a pris en sa sauvegarde israël son serviteur, se souvenant par sa bonté

d’accomplir la promesse qu’il avait faite à nos pères, à abraham et à toute sa postérité pour jamais.

(de sacy)

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Salve festa dies

Salve festa dies

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Lat / FrLat / Fr

Lat

1. Plaudite manibusplaudite manibus canite vocibus psallite

cytharis resonent organa iubilate deo

iesu clemens pie deus amor iesu dulcissimus

nomen iesu nomen dulce nomen delectabileiesu dulcis amor iesu amor meus

suavissimuso cor dulce cor dilectum in te meum fer

affectum

plaudite manibus...

o iesu mi dulcissime spes suspirantis animæte quærunt piæ lacrimæ te clamor mentis

intimæ

plaudite manibus...

o bone iesu o dulcis iesu protege nos defende nos et salva nos semper

3. Confitebor tibi Dominconfitebor tibi domine in toto corde meo in

consilio justorum et congregationemagna opera domini exquisita in omnes

voluntates eius

cd2marcin mieLcZeWsKivirgo prudentissima

Fr

1. Applaudissez des mainsapplaudissez des mains, chantez de vos

voix, jouez des cithares, que sonnent les instruments, acclamez dieu !

Jésus clément, dieu bienveillant, Jésus, très doux amour,

nom de Jésus, nom doux, nom délectable,doux Jésus, Jésus amour, mon amour le plus

agréable,Ô doux cœur, cœur aimé, porte en toi mon

affection.

applaudissez des mains...

Ô mon très doux Jésus, espoir de mon âme soupirante,

mes pieuses larmes te recherchent, et le cri du plus profond de mon esprit.

applaudissez des mains...

Ô bon Jésus, ô doux Jésus, protège-nous, défends-nous et sauve-nous toujours.

3. Je louerai le Seigneur (Ps. 110)Je louerai le seigneur de tout mon cœur

dans l’assemblée et dans la congrégation des justes.

Les ouvrages du seigneur sont grands et

confessio et magnificentia opus eius et justitia eius manet in sæculum sæculi

memoriam fecit mirabilium suorum misericors et miserator dominus

escam dedit timentibus se memor erit in sæculum testamenti sui

virtutem operum suorum annuntiabit populo suo

ut det illis hæreditatem gentium opera manuum eius veritas et iudicium

fidelia omnia mandata eius confirmata in sæculum sæculi facta in veritate et æquitate

redemptionem misit populo suo mandavit in æternum testamentum suum

sanctum et terribile nomen eius initium sapientiæ timor domini

intellectus bonus omnibus facientibus eum laudatio eius manet in sæculum sæculi

gloria Patri et Filio et spiritui sanctosicut erat in principio et nunc et semper et in

sæcula sæculorum amen

4. Victimæ paschali laudesvictimæ paschali laudes immolent christianiagnus redemit oves christus innocens Patrireconciliavit peccatoresmors et vita duello conflixere mirandodux vitæ mortuus regnat vivusdic nobis maria quid vidisti in viasepulcrum christi viventis et gloriam vidi

tous ceux qui les aiment s’emploient à les rechercher.

La magnificence et la gloire reluisent dans ses ouvrages et sa justice est immuable et éternelle.

Le seigneur tout bon et tout miséricordieux a consacré la mémoire de ses merveilles.

il a donné à ceux qui le craignent une nourriture miraculeuse,

il s’est souvenu après plusieurs siècles de son alliance et de sa promesse.

il a montré à son peuple sa toute-puissance dans ses œuvres.

en leur donnant l’héritage des nations : sa vérité et sa justice éclatent [à travers] les ouvrages de ses mains.

tous ses oracles sont constants et infaillibles, ils sont immuables dans la succession de tous les siècles comme étant fondés sur la vérité et sur l’équité suprême.

il a racheté son peuple de [la] servitude, il a établi [l’] alliance éternelle.

son nom est saint et redoutable, la crainte du seigneur est le fondement et le comble de la sagesse.

tout homme qui observera ses commandements aura la lumière et l’intelligence véritable et il sera honoré de louanges dans toute l’éternité.

(de sacy)

4. À la Victime PascaleÀ la Victime Pascale, les chrétiens offrent un

sacrifice de louanges.L’agneau a racheté les brebis ; le christ

innocent a réconcilié les pécheurs avec le Père.

La mort et la vie se sont affrontées en un duel admirable.

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Salve festa dies

Salve festa dies

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Lat / FrLat / Fr

resurgentisangelicos testes sudarium et vestessurrexit christus spes mea præcedet nos in

galilæam[...]scimus christum surrexisse a mortuis veretu nobis victor rex miserereamen alleluia

5. Credidicredidi propter quod locutus sum ego autem

humiliatus sum nimisego dixi in excessu meo omnis homo

mendaxquid retribuam domino pro omnibus quæ

retribuit mihicalicem salutaris accipiam et nomen domini

invocabovota mea domino reddam coram omni

populo eiuspretiosa in conspectu domini mors

sanctorum eiuso domine quia ego servus tuus ego servus

tuus et filius ancillæ tuæ disrupisti vincula mea

tibi sacrificabo hostiam laudis et nomen domini invocabo

vota mea domino reddam in conspectu omnis populi eius

in atriis domus domini in medio tui ierusalem

gloria Patri et Filio et spiritui sanctosicut erat in principio et nunc et semper et in

sæcula sæculorum amen

Le guide de la vie, bien que mort, règne vivant.

dis-nous, marie, ce que tu as vu en chemin ?J’ai vu le tombeau du christ vivant et la

gloire de sa résurrection,Les anges témoins, le suaire et les

vêtements.Le christ, notre espérance, est ressuscité, il

précédera les siens en galilée. [...]nous savons que le christ est vraiment

ressuscité des morts.toi, roi vainqueur, aie pitié de nous.

5. J’ai cru (Ps. 115)J’ai cru avec une ferme foi et c’est pourquoi

j’ai parlé avec confiance dans le fort de mon affliction.

J’ai dit avec confiance dans ma plus grande frayeur : toute espérance en l’homme est vaine et trompeuse.

que rendrai-je au seigneur pour tous ses bienfaits et pour toutes ses faveurs ?

Je prendrai le calice du salut et j’invoquerai le nom du seigneur.

Je rendrai maintenant mes vœux au seigneur en la présence de tout son peuple ;

La mort des saints du seigneur est précieuse devant ses yeux.

Ô mon dieu, je suis votre serviteur; je suis votre serviteur et le fils de votre servante.

Vous avez rompu mes liens, je vous sacrifierai une hostie d’action de grâces et j’invoquerai le nom du seigneur.

Je rendrai maintenant mes vœux au seigneur en la présence de tout son peuple, à l’entrée de la maison du seigneur, au milieu de toi, Jérusalem.

(de sacy, 1665)

6. Lauda Ierusalemlauda ierusalem dominum lauda deum

tuum sionquoniam confortavit seras portarum tuarum

benedixit filiis tuis in tequi posuit fines tuos pacem et adipe

frumenti satiat tequi emittit eloquium suum terræ velociter

currit sermo eiusqui dat nivem sicut lanam nebulam sicut

cinerem spargitmittit cristallum suum sicut buccellas ante

faciem frigoris eius quis sustinebitemittet verbum suum et liquefaciet ea flabit

spiritus eius et fluent aquæqui adnuntiat verbum suum iacob iustitias

et iudicia sua israelnon fecit taliter omni nationi et iudicia sua

non manifestavit eisgloria Patri et Filio et spiritui sanctosicut erat in principio et nunc et semper et in

sæcula sæculorum amen

6. Jérusalem, chante les louanges du Seigneur (Ps. 147)

Jérusalem, chante les louanges du seigneur ; sion, chante les louanges de ton dieu.

car c’est lui qui a fortifié tes portes, lui qui comble de prospérités et de biens tes enfants qui sont au milieu de toi.

c’est lui qui a établi la paix dans toute l’étendue de ta contrée et qui te donne le plus pur et le plus excellent froment en grande abondance.

c’est lui qui, envoyant son ordre et sa parole à la terre, la fait courir avec vitesse et exécuter promptement tout ce qu’il veut.

il fait tomber la neige comme de la laine et répand la gelée blanche comme de la cendre.

il envoie la glace et durcit les eaux en divers glaçons et alors qui peut subsister devant la rigueur du froid ?

mais après il envoie son commandement et sa parole, il fait fondre la neige et la glace ;

et par son souffle et son vent doux, il les résout en des eaux courantes.

c’est lui encore qui a donné sa foi à Jacob, ses préceptes et ses ordonnances à israël.

ii n’y a point de nation qu’il ait traitée aussi favorablement et à qui il ait fait connaître ses jugements et ses ordonnances.

(de sacy)

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Salve festa dies

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Lat / FrLat / Fr

8. Laudate pueri Dominumlaudate pueri dominum laudate nomen

dominisit nomen domini benedictum ex hoc nunc

et usque in sæculuma solis ortu usque ad occasum laudabile

nomen dominiexcelsus super omnes gentes dominus

super cælos gloria eiusquis sicut dominus deus noster qui in altis

habitatet humilia respicit in cælo et in terrasuscitans a terra inopem et de stercore

erigens pauperemut collocet eum cum principibus cum

principibus populi suiqui habitare facit sterilem in domo matrem

filiorum lætantemgloria Patri et Filio et spiritui sanctosicut erat in principio et nunc et semper et in

sæcula sæculorum amen

9. Nisi Dominus ædificaverit domum nisi dominus ædificaverit domum in vanum

laboraverunt qui ædificant eamnisi dominus custodierit civitatem frustra

vigilat qui custodit eamvanum est vobis ante lucem surgere surgite

postquam sederitis qui manducatis panem doloris

cum dederit dilectis suis somnum ecce hæreditas domini filii merces fructus ventris

sicut sagittæ in manu potentis ita filii excussorum

beatus vir qui implevit desiderium suum ex ipsis

8. Laudate pueri Dominum (Ps .112)serviteurs du seigneur, louez sa majesté

sainte, louez le nom du seigneur.que le nom du seigneur soit béni depuis ce

temps jusque dans l’éternité.que le nom du seigneur soit loué depuis

l’orient jusqu’à l’occident.Le seigneur est élevé au-dessus de toutes

les nations, sa gloire est élevée au-dessus des cieux.

qui est semblable au seigneur notre dieu qui, bien qu’il habite en un lieu si haut et si sublime, se rabaisse néanmoins pour voir toutes choses dans le ciel et dans la terre ?

qui relève les hommes les plus vils de la poussière et tire les plus pauvres du fumier.

Pour les faire seoir dans des sièges honorables avec les Princes, avec les Princes de son peuple.

qui rend féconde [celle] qui était stérile et lui donne la joie de se voir mère de plusieurs enfants.

(de sacy)

9. Si le Seigneur n’édifie lui-même une maison (Ps. 126)

si le seigneur n’édifie lui-même une maison, en vain travaillent ceux qui s’efforcent de l’édifier.

si le seigneur ne garde lui-même une ville, c’est en vain que veille celui qui la garde.

en vain vous vous lèverez avant le jour, vous ne vous donnerez aucun repos, vous passerez votre vie dans la peine et dans la douleur.

ii n’y a que dieu qui fasse reposer et dormir en paix ceux qu’il aime, les enfants même d’une maison sont un don de sa bonté, et

non confundetur cum loquetur inimicis suis in porta

gloria Patri et Filio et spiritui sanctosicut erat in principio et nunc et semper et in

sæcula sæculorum amen

10. Dulcis amor Iesudulcis amor iesu dulce bonum dilecte mio dilectissime iesu rogo te sagittis tuis

confige memoriar pro te o mi iesu dulcissime iesudulcis amor dulce bonum dulcis iesu dilecte

miah mi iesu trahe me post te quia langueo pro

te inter flores pone metu lux tu fons tu spes tu sol tu vita tu bonitas

infinita

11. Virgo prudentissimavirgo prudentissima quo progrederis quasi

aurora valde ritulansfilia sion tota formosa et suavis es pulchra ut

luna electa ut sol alleluia

le fruit des entrailles est une récompense qui vient de lui seul.

(de sacy)

10. Jésus, ô doux amourJésus, ô doux amour, ô douce bonté, ô ma

joie !Ô Jésus très aimé, je t’en supplie, perce-moi

de tes flèches.que je puisse mourir pour toi, ô mon Jésus, ô

mon très doux Jésus.doux amour, douce bonté, ô mon doux

Jésus, mon aimé.Ô mon Jésus, entraîne-moi vers toi car je te

chéris, dépose-moi parmi les fleurs.toi la lumière, la source, l’espérance, le

soleil, la vie, la bonté infinie.

11. Vierge très sageVierge très sage, vers où t’élèves-tu, toute

rutilante comme l’aurore ?Fille de sion, tu n’es que beauté et douceur,

jolie comme la lune, splendide comme le soleil.

alléluia.

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Lat / FrLat / Fr

Lat

1. Confitebor tibi Domineconfitebor tibi domine in toto corde meo

narrabo omnia mirabilia tualætabor et exultabo in te psallam nomini tuo

altissimein convertendo inimicos meos retrorsum

corruerunt et peribunt a facie tuaquoniam exercuisti ius mecum et causam

meam sedisti in solio o vindex justitiæinimicus meus contra me insurgens

gloriabatur in desideriis animæ suæ præ superbia iræ tuæ non curabat

dicebat in corde suo terribilis exercitus meus et insuperabilis non dimovebor a generatione in generationem

loquebatur de me et observans animam meam callidum contra me inibat consilium dicendo

dominus dereliquit eum persequimini et prebendite eum quia non est qui eripiat

exscindite eum ut non memoretur nomen ejus amplius nam fata sic fuerunt

benedictus dominus deus meus non tradens me desiderio hostium meorum

onus quidem imponit tamen deus meus et solus me flagellat et miseretur

ipse castigavit nos propter iniquitates nostras ipse servavit nos propter misericordiam suam

contemplamini quæ fecit nobis callidum hostis consilium irritum fecit

cd3KasPar Förster JuniorUn novateur à Gdańsk

Fr

1. Je louerai le SeigneurJe vous louerai, seigneur, de toute l’étendue

de mon cœur, je raconterai toutes vos merveilles.

Je me réjouirai et j’exulterai en vous, je chanterai des psaumes à la gloire de votre nom, vous qui êtes le très-Haut,

Parce que vous avez mis mon ennemi en fuite, et que ceux qui me haïssent tomberont et périront devant votre face.

car vous m’avez rendu justice et vous avez défendu ma cause ; vous vous êtes assis sur votre trône, vous qui jugez selon la justice. (Ps. 9,1-4)

Parce que mon ennemi s’est élevé contre moi et il se glorifie de désirs de son âme, par suite de son orgueil il a oublié votre colère. (Ps. 9,24-25)

car il a dit en son cœur : mes armées sont terribles et invincibles, je ne serai point ébranlé, et de race en race je vivrai toujours sans souffrir aucun mal. (Ps. 9,28)

il a parlé contre moi en poursuivant mon âme, il est entré dans le conseil des méchants en disant :

Le seigneur l’a abandonné, attachez-vous à le poursuivre et à le prendre parce qu’il n’y a personne pour le délivrer. (Ps .70,11-12)

exterminons-le de la terre des vivants et que son nom soit effacé de la mémoire des hommes, voilà sa destinée ! (Jer. 11,19)

militem fortem prostravit impetum propulsavit

inimici mei circumdederunt me undique sed in nomine Jæhovæ dei nostri enervavi eos

circumdederant me tanquam apes sed in nomine domini profligavi eos

illi militum et equorum nos vero Jæhovæ dei nostri recordamur

illi incurvaverunt se et ceciderunt nos vero surgimus et subsistimus

benedicam dominum in omni tempore iugiter laus ejus in ore meo

in domino gloriabitur anima mea audient afflicti et lætabuntur

magnificate dominum et extollamus nomen eius dicentes

laus et perennis gloria deo Patri et Filio cum spiritu Paracleto in sæculorum sæcula alleluia

que le seigneur soit béni, lui qui ne m’a point donné au désir de mes adversaires. (Ps. 123,5; Ps. 26,28)

mais mon dieu m’impose son fardeau, lui qui me flagelle et qui prend pitié. (tb 13,2)

il nous a puni à cause de nos iniquités et il nous sauvera à cause de sa miséricorde. (tb. 13,5-6a)

considérez ce qu’il a agi envers nous, il a anéanti le conseil méchant des pécheurs. (Ps. 111,9)

il a vaincu le guerrier puissant et il a repoussé son attaque.

mes ennemis m’ont environné mais au nom de yHWH notre dieu je leur ai arraché les darts.

ils m’avaient tout environné comme des abeilles mais je les ai renversés au nom du seigneur. (Ps. 117,11-12)

ils se confient dans leurs chariots et dans leurs chevaux, pour nous, nous invoquerons le nom de yHWH notre dieu.

ils se sont trouvés comme liés et ils sont tombés, nous nous sommes relevés et nous avons été redressés. (Ps. 19,8-9)

Je bénirai le seigneur en tout temps, sa louange sera toujours dans ma bouche.

mon âme ne mettra sa gloire que dans le seigneur, que les humiliés écoutent ceci, et qu’ils se réjouissent. (Ps. 33,1-2)

glorifiez le seigneur et exaltons son nom en proclamant :

La louange et la gloire perpétuelle à dieu le Père, le Fils et le saint esprit Paraclet pour les siècles des siècles. alléluia !

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Lat / FrLat / Fr

2. Iesu dulcis memoriaiesu dulcis memoriadans vera cordis gaudiased super mel et omniaeius dulcis præsentianil canitur suaviusnil auditur iucundiusnil cogitatur dulciusquam iesus dei Filiusnec lingua valet dicerenec littera exprimereexpertus potest crederequid sit iesum diligereiesu rex admirabiliset triumphator nobilisdulcedo ineffabilistotus desiderabilis

4. O bone Iesuo bone Jesu o dulcedo cordis meitu es deus meus tu vita mea unica spes

anima meao amabile principium et desiderium meum

ineffabileo amor meus qui semper vivis vivifica meut psallam alta voce canticum novumet deficiat anima mea in laudibus tuis amen

6. Benedicam Dominumbenedicam dominum in omni tempore

semper laus eius in ore meoin domino laudabitur anima mea audiant

mansueti et lætenturmagnificate dominum mecum et exaltemus

nomen eius in idipsum alleluia

2. Doux est le souvenir de Jésusdoux est le souvenir de Jésus,qui donne les vraies joies du cœur,mais plus que le miel et toutes chosesest douce sa présence.

rien de plus suave n’est chanté,rien de plus joyeux n’est écouté,rien de plus doux n’est pensé,que Jésus, le Fils de dieu.

ni la langue ne veut le dire,ni l’écriture l’exprimer;qui l’a éprouvé peut croirece qu’est choisir Jésus.

Jésus, roi admirableet noble triomphateur,douceur ineffable,tout désirable.

4. Ô bon JésusÔ bon Jésus, ô douceur de mon cœur !tu es mon dieu, tu es ma vie, tu es mon

unique espérance.Ô principe d’amour, mon ineffable désir !Ô mon amour éternellement vif !donne-moi la vie pour que je chante à voix

haute un chant nouveau.Permets à mon âme de défaillir dans tes

louanges. amen.

6. Je bénirai le Seigneur (Ps. 33,2-4)Je bénirai le seigneur en tout temps,

ses louanges seront toujours en ma bouche.

mon âme se glorifiera en lui, que les humbles écoutent et se réjouissent.

célébrez avec moi la magnificence du

8. Credo quod Redemptorcredo quod redemptor meus vivit et

novissimo die resurgamet renovabuntur denuo ossa mea et in carne

sua videbo dominum

lauda anima mea dominum laudabo dominum in vita meapsallam deo meo quamdiu fuero

9. Beatus virbeatus vir qui timet dominum in mandatis

eius volet nimispotens in terra erit semen eius generatio

rectorum benediceturgloria et divitiæ in domo eius et iustitia eius

manet in sæculum sæculiexortum est in tenebris lumen rectis

misericors et miserator et iustusiucundus homo qui miseretur et commodat

disponet sermones suos in iudicio quia in æternum non commovebitur

in memoria æterna erit iustus ab auditione mala non timebit

paratum cor eius sperare in dominoconfirmatum est cor eius non commovebitur

donec dispiciat inimicos suosdispersit dedit pauperibus iustitia eius

manet in sæculum sæculi cornu eius exaltabitur in gloria

seigneur, joignons-nous ensemble pour louer son saint nom. alléluia.

(de sacy)

8. Car je sais que mon Rédempteur (Job 19,25-26 ; Ps. 145,2)

car je sais que mon rédempteur est vivant et qu’au dernier jour je ressusciterai de la terre.

et je serai revêtu de nouveau de ma peau, et je verrai mon dieu dans ma chair.

(de sacy)

Ô mon âme, louez le seigneur !Je louerai le seigneur pendant ma vie.Je célébrerai la gloire de mon dieu tant que

je vivrai.(de sacy)

9. Heureux celui (Ps. 111)Heureux celui qui craint le seigneur et qui

prend un souverain plaisir à faire ses commandements.

sa postérité sera puissante dans la terre, la race des justes sera bénie et heureuse.

Les biens et les richesses sont dans sa maison avec abondance, et sa justice demeure éternellement.

La lumière se lève sur les gens de bien pour les éclairer dans les ténèbres parce que le seigneur est clément, miséricordieux et juste.

Heureux celui qui donne et qui prête aux pauvres et qui conduit ses paroles et ses actions avec jugement et avec prudence : il ne tombera jamais.

La mémoire du juste sera éternelle et il ne sera point saisi de crainte, quelque mauvaise nouvelle qu’il reçoive.

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Lat / FrLat / Fr

peccator videbit et irascetur dentibus suis fremet et tabescet desiderium peccatorum peribit

gloria Patri et Filio et spiritui sanctosicut erat in principio et nunc et semper et in

sæcula sæculorum amen

Parce que son cœur est préparé à tout, étant appuyé sur la confiance qu’il a au seigneur.

son cœur est inébranlable, il ne craint rien et il attend avec constance que dieu le venge de ses ennemis.

il répand ses dons et ses libéralités sur les pauvres, sa justice demeure éternellement et il sera élevé en gloire.

Le méchant le verra dans cet état avec indignation et avec colère, il grincera des dents de rage et séchera de dépit mais les désirs des pécheurs et des méchants périront.

(de sacy)

Lat

1. Ad arma fidelesad arma fideles ad arma amici parate vos ad

pugnamecce inimici nostri obsidiantur nosdebellate expugnate debellate illosad arma fideles ad arma amicidomine de cœlo speramus auxilium parce

o bone iesuparce qui non vis mortem peccatoris sed ut

convertatur et vivatad arma fideles ad arma amici parate vos ad

pugnam

2. Dominus illuminatio mea dominus illuminatio mea et salus mea

quem timebodominus protector vitæ meæ a quo

trepidabodum appropriant super me nocentes ut

edant carnes measqui tribulant me inimici mei ipsi infirmati

sunt et cecicderunt

4. Iesu spes meaiesu spes mea iesu solatium meumiesu spes mea iesu refugium meumiesu desiderium meum iesu cor meum

cd4vari concerti sacri

Fr

1. Aux armes, fidèlesaux armes, fidèles, aux armes, amis,

préparez-vous à combattre !Voici nos ennemis qui nous assiègent,

soumettons-les, vainquons-les !aux armes, fidèles, aux armes, amis !seigneur, nous espérons ton soutien du ciel !épargne-nous, cher Jésus, toi qui ne veux

pas la mort du pécheur, afin qu’il se puisse convertir et vive.

aux armes, fidèles, aux armes, amis...

2. Le Seigneur est ma lumière (Ps. 26,1-2)Le seigneur est ma lumière et mon sauveur,

qui pourrais-je craindre ?Le seigneur est le puissant protecteur de ma

vie, qui pourrais-je redouter ?Lorsque les méchants s’avançaient vers moi

pour me dévorer,Lorsque mes persécuteurs et mes ennemis

se sont élevés contre moi,ils ont trouvé des obstacles à leurs desseins

et ils sont tombés.(de sacy)

4. Jésus, mon espoirJésus, mon espoir, Jésus, mon réconfort,Jésus, mon espoir, Jésus, mon refuge,Jésus, mon désir, Jésus, mon cœur !

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Salve festa dies

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tu vita mea es tu salus mea es tu solatium meum

tu spes et vita mea tu refugium meumin te sperabo et reclamabo tibi cantabote adorabo te invocabo tibi cor daboaccipe iesu cor meum accipe animam meamda iesu cor tuum da iesu animam tuamut mea iam non mea non non fiat voluntas

non mi iesu fiat voluntasper quam salva me per quam rege meper quam fove me per quam sana me mi

iesu

6. Quid faciam misera– [mulier chananæa] quid faciam misera

quo me vertam derelicta a quo auxilium petam coangustata

– accelera ad desideratum cunctis gentibus propera ad iesum is lacerat et sanat deprimit et extollit

– [mulier chananæa] voce mea ad te Fili davidis clamito non dimittam te orando nisi dimiseris me exaudiendo miserere ah miserere mei domine filia mea male a dæmonio vexatur

– magister suavissime qui es opitulator in opportunitate dimitte eam

– [iesus] non sum missus nisi ad oves perditas domo israelis

– [mulier chananæa] domine adiuva me et ex potestate dæmonii filiam meam erige

– [iesus] non convenit panem liberorum catellis obicere

– [mulier chananæa] sum ego catellus ecce infra mensam tuam hæreo et delabentes

tu es ma vie, tu es mon salut, tu es mon réconfort,

mon espoir et ma vie, mon refuge.Je me fierai à toi, je t’implorerai, je te

chanterai,Je t’adorerai, je t’invoquerai, je te donnerai

mon cœur.reçois, Jésus, mon cœur, reçois, Jésus, mon

âme.donne-moi, Jésus, ton cœur, donne-moi,

Jésus, ton âme.afin que ma volonté soit faite tienne.Par elle sauve-moi, par elle gouverne-moi,Par elle soutiens-moi, par elle guéris-moi,

mon Jésus.

6. Que ferai-je, moi misérable – [la femme cananéenne] que ferai-je, moi

misérable, où irai-je, abandonnée, à qui demanderai-je de l’aide, opprimée ?

– Hâte-toi vers celui que désirent toutes les nations, cours à Jésus qui blesse et qui guérit, qui humilie et qui exalte.

– [la femme cananéenne] J’élève ma voix, clamant vers toi, Fils de david. Je ne te quitterai pas dans ma prière et toi, m’écoutant, tu ne me quitteras pas. Prends pitié de moi, seigneur ! ma fille est gravement tourmentée par un démon.

– Ô maître le plus doux qui sais aider dans le besoin, délivre sa fille !

– [Jésus] Je n’ai été envoyé qu’aux brebis perdues de la maison d’israël.

– [la femme cananéenne] seigneur, aide-moi ! arrache ma fille du pouvoir de ce démon !

– [Jésus] il n’est pas juste d’enlever le pain aux enfants et de le donner aux petits chiens.

– [la femme cananéenne] Je suis un petit

micas avide expecto decidant tandem ah decidant tandem

– [iesus] o mulier fide magna prædita fiat tibi sicut vis et propter istud dictum abi læta dæmonium emigravit e filia tua abi læta

– laudate dominum omnes gentes laudate eum omnes populi quia dominus miseretur omnium invocantium eum

8. Deus in nomine tuo deus in nomine tuo salvum me fac et in

virtute tua iudica medeus exaudi orationem meam auribus

percipe verba oris meiquoniam alieni insurrexerunt adversum me

et fortes quæsierunt animam meamet non proposuerunt deum ante conspectum

suum

9. Dulcis amor Iesudulcis amor iesu dulce bonum dilecte mio dilectissime iesu rogo te sagittis tuis

confige memoriar pro te dulce bonum dulcis iesutrahe me iesu post te inter flores pone me

quia langueo pro tetu fons tu vita tu bonitas infinitadulcis amor iesu dulce bonum dilecte mi

chien au-dessous de ta table. Je m’y suis accrochée et j’attends avidement les miettes qui en tombent. ah ! qu’elles tombent enfin !

– [Jésus] Ô femme, ta foi est grande ; qu’il te soit fait selon ton désir. et, pour ce que tu as dit, va heureuse, le démon a quitté ta fille, va heureuse !

– toutes les nations, louez le seigneur ; peuples, louez-le tous. Parce qu’il prend pitié de tous ceux qui l’appellent.

8. Ô Dieu faites retentir votre nom (Ps. 53,3-5)

Ô dieu faites retentir votre nom en me sauvant,

et votre puissance en soutenant la justice de ma cause.

Ô dieu écoutez mes prières et entendez les paroles de ma bouche.

car des étrangers se sont élevés contre moi.et des hommes redoutables et violents me

cherchent pour m’ôter la vie,n’ayant point votre crainte devant les yeux.

9. Ô doux amour, ô JésusÔ doux amour, ô Jésus, ô douce bonté, ô très

aimé !Je t’en supplie, perce-moi de tes flèches.que je puisse mourir pour toi, douce bonté,

ô mon doux Jésus !entraîne-moi vers toi, mon Jésus, dépose-

moi parmi les fleurs, car je te chéris.toi la source, toi la vie, toi la bonté infinie.Ô doux amour, ô Jésus, ô douce bonté, ô très

aimé !

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10. Tua Iesu dilectiotua iesu dilectiograta mentis refectiodans famem desiderio qui te gustant esuriuntqui bibunt adhuc sitiunt nisi iesum quem diliguntdesiderare nesciunt

12. De profundis clamavi de profundis clamavi ad te dominedomine exaudi vocem meam fiant aures

tuæ intendentes in vocem deprecationis meæ

si iniquitates observabis domine domine quis sustinebit

quia apud te propitiatio est et propter legem tuam sustinui te domine

sustinuit anima mea in verbo eiussperavit anima mea in dominoa custodia matutina usque ad noctem speret

israel in dominoquia apud dominum misericordia et copiosa

apud eum redemptioet ipse redimet israel ex omnibus

iniquitatibus eiusgloria Patri et Filio et spiritui sanctosicut erat in principio et nunc et semper et in

sæcula sæculorum amen

10. Ton amour, ô Jésuston amour, ô Jésus,rafraîchit l’âme par la grâce,et en augmente le désir.

ceux qui te goûtent ont encore faim,ceux qui te boivent ont encore soif,mais ils ne savent que désirerton amour, ô Jésus !

12. Je m’écrie vers vous du profond abîme (Ps. 130)

seigneur je m’écrie vers vous du profond abîme où je suis, seigneur, écoutez ma voix. rendez, s’il vous plaît, vos oreilles attentives à ma prière.

seigneur, si vous nous traitiez selon nos péchés, qui pourrait subsister à votre présence ?

mais vous usez de miséricorde et de clémence,

afin que vous ayez des serviteurs qui vous craignent et qui vous adorent.

ainsi j’attends le seigneur.Je l’attends avec désir et me confie en ses

paroles et en ses promesses,mon âme attend le seigneur.avec plus d’impatience que les sentinelles

sur la fin de la nuit,que les sentinelles, dis-je, n’attendent le

lever de l’aurore, israël, mets ton attente dans le seigneur. car le seigneur est plein de miséricorde et il a des grâces abondantes pour nous racheter.

il rachètera lui-même israël et le délivrera de tous ses péchés.

(de sacy)

13. Venez, SeigneurVenez, seigneur, et ne tardez pas.absolvez votre peuple de ses méfaits.éveillez votre puissance seigneur, et venez

pour nous sauver.Venez pour nous délivrer, seigneur, dieu des

puissances.montrez votre face et nous serons sauvés.

15. Cieux, poussez des cris de joiecieux, poussez des cris de joie ; terre,

tressaille !chante, monde, loue le christ ressuscité !quand il faudrait chanter ses gloires et

raconter ses louanges mon cœur est inquiet.

ma langue tenue, ma voix muette, mon cœur peureux.

Ô combien mon âme est accablée, ô combien mon cœur est rempli de tristesse,

sans pouvoir t’exalter assez et chanter suffisamment tes louanges !

seigneur, donne à mon cœur du courage, à ma langue de l’éloquence, à ma voix de la gaieté. afin que je puisse te louer sans fin et te bénir toujours.

13. Veni Domineveni domine et noli tardarerelaxa facinora plebi tuæ excita potentiam

tuam et veniut salvos nos faciasveni ad liberandum nos domine virtutumostende faciem suam et salvi erimus

15. Lætentur cœlilætentur cœli et exultet terra concinat orbis

laudes christo resurgentidum suas cantare glorias dum suas narrare

laudes assumit anima meatimet cor pavet lingua vox non audet illas

attingereo quanto conficitur mærore anima meao quanta repletur tristitia cor meumnon satis posse extollere tuas laudes tibi

cantareda domine cordi meo stantiam linguæ

fluentiam et voci iucunditatemut sine fine valeam laudare semper et

benedicere

culture.pl est la marque phare de l’institut adam mickiewicz, une institution culturelle na-tionale dont la mission est de construire et de promouvoir le potentiel culturel de la marque PoLsKa à l’étranger en prenant une part active dans les échanges culturels internationaux. en organisant des initiatives et des événements de haute qualité dans les domaines de la musique, des arts visuels, du théâtre, du design et du cinéma, culture.pl aspire à présenter la culture polonaise contemporaine à des publics internationaux. Jusqu’à présent, 5 550 événements ont été organisés dans 70 pays, regroupant presque 53 millions de spectateurs.Le site web culture.pl existe en trois versions linguistiques : polonaise, anglaise et russe. il est actualisé au quotidien et diffuse des informations sur les événements culturels polonais les plus passionnants à travers le monde. c’est la source d’information sur la culture polo-naise la plus importante et la plus complète qui soit. en 2015, le site comptait plus de 4,6 millions d’utilisateurs en Pologne et dans le monde entier.Plus d’informations sur : www.culture.pl

culture.pl to flagowa marka instytutu adama mickiewicza – narodowej instytucji kultury, której misją jest budowa i komunikacja wymiaru kulturalnego marki PoLsKa poprzez aktywny udział w międzynarodowej wymianie kulturalnej. organizując inicjatywy i wydarzenia na najwyż-szym poziomie w dziedzinie muzyki, sztuk wizualnych, teatru, wzornictwa i filmu, culture.pl działa na rzecz upowszechnienia współczesnej kultury polskiej wśród międzynarodo-wych odbiorców. dotychczas zorganizowano 5 550 wydarzeń w 70 krajach dla blisko 53 milionów odbiorców. Portal culture.pl jest dostępny w trzech językach: polskim, angielskim i rosyjskim. to co-dziennie aktualizowany serwis informujący o najciekawszych wydarzeniach związanych z polską kulturą na całym świecie. to także największe i najbardziej wszechstronne źródło wiedzy o polskiej kulturze. W 2015 roku portal culture.pl miał ponad 4,6 miliony użytkowników z Polski i świata.Więcej na: www.culture.pl

culture.pl is the flagship brand of the adam mickiewicz institute – a state-funded cultural institution, whose mission is to build and promote the cultural dimension of the PoLsKa brand, through active participation in international cultural exchange. Through the organi-sation of high-quality initiatives and events in the fields of music, visual arts, theatre, design and film, culture.pl works to promote contemporary Polish culture in an international are-na. so far, culture.pl has organised 5 550 events in 70 countries for nearly 53 million people.The culture.pl website is available in three languages: Polish, english and russian. it provi-des daily fresh information on the most exciting Polish cultural events worldwide, it is also the biggest and most comprehensive source of knowledge about Polish culture. in 2015, the culture.pl website had more than 4,6 million users worldwide.Find out more: www.culture.pl

Production : alain Pacquier, Lionel Lissot / K617agata Wolska / institut adam mickiewiczatelier de pressage et imprimerie  : taKt sp. z o.o., e-mail : [email protected]

Prise de son : Jean-michel olivaresgraphisme : grzegorz LaszukK+s

texte musicologique : Professeur Barbara Przy-byszewska-Jarmińska rédaction : Judith Pacquier, olivia Wolanin, Łukasz strusiński (conception du coffret)

choix des illustrations du coffret cd / okładka :nous avons utilisé, pour illustrer le coffret et les po-chettes cd, des photographies issues des archives du château royal de Varsovie.  ces étoles représentent un élément typique et très significatif du style vesti-mentaire de la noblesse polonaise des XViie et XViiie siècles. elles indiquaient la richesse, la position so-ciale et même la confession des individus qui les por-taient. / na okładce albumu i kopert użyliśmy zdjęć pasów kontuszowych pozostających w zbiorach mu-zeum Zamku Królewskiego w Warszawie. Pasy były typowym i bardzo istotnym elementem ubioru pol-skiej szlachty w wiekach XVii i XViii. Wskazywały na status majątkowy, pozycję, a nawet wyznanie.

étole (cd 1), cracovie ?, fin du XViiie siècle, château royal de Varsovie – musée. / Pas kontuszowy (cd 1), Kraków ?, koniec XViii w., Zamek Królewski w War-szawie – muzeum ; crédit photo : andrzej ring, Lech sandzewicz.étole (cd 2), fin du XiXe siècle, château royal de Varsovie – musée / Pas kontuszowy (cd 2), koniec XiX w., Zamek Królewski w Warszawie – muzeum ; crédit photo : andrzej ring, Lech sandzewicz.étole (cd 3), manufacture de radziwiłł, 1767-1780, château royal de Varsovie – musée / Pas kontuszowy (cd 3), manufaktura radziwiłłów, 1767-1780, Zamek Królewski w Warszawie – muzeum ; crédit photo : andrzej ring, Lech sandzewicz.étole (cd 4), 1781-1794, château royal de Varsovie – musée / Pas kontuszowy (cd 4), 1781-1794, Zamek Królewski w Warszawie – muzeum  ; crédit photo : andrzej ring, Lech sandzewicz.

crédits photos :p. 8 : Portrait de sigismond iii Vasa, 1604, aegidius ii sadeler, gravure sur cuivre, papier nervuré filigra-né, numéro d’inventaire 79209 / Portret Zygmunta iii Wazy, 1604, aegidius ii sadeler, miedzioryt, papier żeberkowy z filigranem, nr inw. 79209. © copyright Piotr Ligier / musée national de Varsovie.p. 20 : Porte majestueuse édifiée à gdańsk à l’oc-casion des noces de Ladislas iV et Louise-marie de gonzague-nevers, 1646, Willem Hondius, adolf Boy, georg münch, gravure sur cuivre, papier filigrané, numéro d’inventaire gr.Pol.5091 / Brama triumfalna wzniesiona w gdańsku z okazji zaślubin Władysława iV z Ludwiką marią gonzagą, 1646, Willem Hondius, adolf Boy, georg münch, miedzioryt, papier z filigra-nem, nr inw. gr.Pol.5091. © copyright Piotr Ligier / musée national de Varsoviep. 32-33  : Le programme Ortus de Polonia (mikołaj Zieleński) en concert – auditorium de dijon, le 5 dé-cembre 2015. © copyright agathe Bordetp. 40-41 : Judith Pacquier et étienne meyer. © copy-right Frédéric sartiaux remerciements :Les traversées Baroques tiennent à remercier chaleu-reusement la maison d’édition discographique K617 – alain Pacquier et Lionel Lissot – pour leur soutien inconditionnel, mais également Łukasz strusiński et olivia Wolanin, qui ont permis la réalisation du pré-sent coffret en y investissant une belle énergie. sans oublier bien sûr l’ensemble des musiciens ayant par-ticipé aux différents enregistrements, mais aussi Jean-michel olivares pour sa présence réconfortante derrière le casque, et enfin toutes les personnes ayant oeuvré de près ou de loin à la réalisation de ce pro-jet ambitieux.