saint-jo info n°33
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Le magazine de la commune de Saint-JosephLeLeLe magazazazinininine e e dede l l la a a cococommmmmmune dedededededede S S S S S S S Saiaiaiaint-J-J-J-J-JosososososepepepephN°33 Novembre - Décembre 2008
Université Rurale du 16 au 18 décembre
Les nuits du piton du 18 au 20 décembre
Université Rurale du 16 au 18 décembre
Les nuits du piton du 18 au 20 décembre
Mise en lumière de la ville pour les fêtes
INFOS - EN BREF Page 2
EDITO Page 3
AU SERVICE DE LA POPULATION Pages 4 à 5
- Saint-Joseph Ville santé- Un Centre Médico-Psychologique pour Enfants et Adolescents à Saint-Joseph.- 90ème anniversaire de l’armistice- Un noël solidaire
LES ECHOS DE LA VILLE Pages 6 à 9
- Une Semaine bleue à l’heure des technologies et des traditions- Les 100 ans de Mme « Tibie »- Le cimetière de Vincendo s’agrandit- Les noces de diamant de M. et Mme HERBLAY- Départ de M. BOLARD- Attention, double-sens depuis le 5 décembre
CULTURE Pages 10 et 15
- Si on lisait : prix littéraires 2008- Allons « Vol Somin Kann » - TAPKAL, le nouveau spectacle d’Allons Marron
DOSSIER Pages 11 à 14
- Les années fastes de la musique à Saint-Joseph
EVENEMENTS Pages 16 à 17
- 3ème Université rurale de l’océan indien- La magie de Marmay’Land- Un Safran en fête qui aura tenu bon !
SPORT Pages 18 à 19
- Le Saint-Joseph Basket Club présente : le trophée de la Ligue - Foot Loisir : Une finale Langevinoise
- L’éternelle jeunesse de la JS VINCENDO- Portrait : Les Fines Lames- Femme à l’O
LA VIE DANS NOS ECOLES Pages 20 à 21
- La tête dans les étoiles- Piton des Z’Arts
HISTOIRE DE GUERRES Pages 22 à 23
- Les monuments aux morts de Saint-Joseph
SommaireInfo ...
Info ...
Info ...
Info ...
Afin de rendre accessibles à tous les collections des bibliothè-ques de la ville, la bibliothèque municipale a mis en place depuis octobre 2007 la prestation suivante : « Le livre chez vous ».
Cette démarche fait partie intégrante de la politique de lecture publique engagée par la Bibliothèque Municipale, offrant ainsi un meilleur accès à l’offre de lecture. Cette action littéraire et sociale est conçue comme une politique volontaire de décloisonnement des générations avec tous les partenaires municipaux.
Ce service de prêt de livres à domicile s’adresse, aux personnes âgées dans l’incapacité de se déplacer dans les bibliothèques de la ville. Il est entièrement gratuit, sous réserve d’abonnement au réseau des bibliothèques de la ville de Saint-Joseph.
Pour en bénéficier les demandes peuvent être présentées au
Centre Communal d’Action Sociale et à la Bibliothèque Munici-pale par courrier ou par téléphone.
Saint-Joseph au Salon du Livre de Jeunesse de l’Océan Indien
Pour la troisième année consécutive la Bibliothèque Municipale de Saint-Joseph participe au Salon du Livre de Jeunesse de l’Océan Indien en proposant des animations innovantes pour le jeune public. A ce titre, souvenez-vous que c’est cette même équipe qui a remis au goût du jour le «Kamishibaï», une anima-tion conte venant tout droit du folklore japonais, et repris depuis par bon nombre de bibliothèques et Médiathèques de l’île.
Pour cette 3ème édition, l’équipe de la bibliothèque s’est illustrée par son animation «Tapis de conte», et comme son nom l’indi-que, le principe est particulièrement simple : il suffit simplement
de dérouler le tapis et ainsi toute la magie du conte vous sera dévoilée en plusieurs tableaux...
La Ville de Saint-Joseph vous informe que ses bureaux et la biblio-thèque seront fermés les après-midi des 24 et 31 décembre 2008.La bibliothèque sera également fermée la journée du 27 décembre.
Dans le cadre de la Consultation du Public sur l’Eau, les documents sont consultables en Mairie du 15 décembre 2008 au 15 juin 2009.
Vos observations et remarques peuvent y être annotées de 7h30 à 12h00 et de 13h00 à 16h00.
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Mes chers concitoyens, 2008 touche à sa fin.
C’est le moment où chacun d’entre nous prend un peu de recul afin d’évaluer les douzes mois
qui viennent de s’écouler. Bons ou mauvais, sur les plans personnels, professionnels, tout est évalué. La municipalité de Saint-Joseph en fait de même et nous souhaitons tout comme vous aller de l’avant pour cette nouvelle année qui s’approche.
Nous avons encore beaucoup de projets à mettre en œuvre pour Saint-Joseph, des projets que vous connaissez, que vous avez approuvé. Je vous donne rendez-vous dans les conseils de quartier afin de pouvoir ensemble faire bouger
toujours plus nos quartiers et notre ville.
2008 aura été synonyme de changement ; et bien sachez que 2009 le sera également.
Toutefois, comme de coutume cette année se termine par de nombreuses festivités avec notamment le 160ème anniversaire de l’abolition de l’esclavage qui sera fêté au cœur de la caverne des hirondelles les 18, 19 et 20 décembre prochains pour les Nuits du Piton.Avant cela, Saint-Joseph ville militante pour un développement durable vous invite à la troisième édition de l’Université Rurale de l’Océan Indien, des journées d’échanges, de débats autour du thème de la ruralité.
Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs recevez tous mes vœux de bonheur pour
l’année 2009.
Le magazine d’information de la Commune de Saint-JosephPublication de la Mairie de Saint-Joseph - B.P.1 - 97480 Saint-Joseph Tél. : 02 62 35 80 00 - Fax :02 62 35 80 07
Directeur de la Publication : Christian Landry - Responsable de la rédaction : Service Communication Textes : Le comité de rédaction du Saint-Jo Infos - Photos : imazcom - www.imazcom.net
Conception et Réalisation : IMAZCOM - Impression : GRAPHICA Tirage : 13 500 exemplaires - Dépôt légal : 4133
Le Député-MairePatrick LEBRETON
Réflexions fêtes...
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Au service de la populationAu service de la populationAu service de la population...
Au service de la populationAu service de la population...ati
La politique déclinée sur le territoire en faveur des personnes âgées et de la santé a amené la ville à présenter sa démarche, lors du colloque national qui s’est tenu les 14 et 15 octobre à Nancy. Deux communications de la Ville de Saint-Joseph ont été retenues dans cette dynamique d’échanges d’expériences nationales. Ces journées ont été l’occasion pour notre commune, seule représentante des DOM de faire connaître ses réalisations, ses avancées et ses projets… Dans le cadre de la démarche qualité dans laquelle s’inscrit la ville, il est apparu judicieux de faire partager notre approche en matière de santé et les freins auxquels nous sommes confrontés afin de continuer
à améliorer la prise en charge offerte
La Ville de Saint-Joseph a inauguré le 20 novembre dernier son Centre Médico-Psychologique destiné aux enfants et adolescents, et situé au sud des bâtiments de l’hôpital.
Un centre nouveau et fonctionnel qui prend en charge les enfants de 6 à 16 ans, scolarisés ou pris en charge en institution spécialisée. Dans les missions qui lui sont attri-buées, le CMPEA accueille l’enfant et sa famille, dispense des soins infirmiers
à l’enfant en mettant en œuvre un
projet de soins individualisé.Les prestations offertes sont variées : soins ambulatoires et à temps partiel, séjours thérapeutiques, psychothérapie de groupe et thérapie familiale
Des prestations organisées autour
de deux types de prise en charge : un hôpital de jour d’une capacité de 8 places et un centre d’accueil thérapeutique à temps partiel.Une opportunité pour la Ville et ses habitants, un nouveau service de proximité pour la population de Saint-Philippe, Petite-Ile et Saint-Joseph.
à la population de Saint-Joseph. Ce rendez-vous auquel la ville a participé a pour objectif d’accom-pagner la professionnalisation des acteurs territoriaux de la santé de France et des DOM –TOM en ouvrant un temps de débat entre tous les acteurs concernés par les politiques de santé publique locales, en favorisant les échanges d’expériences et l’analyse des pratiques. L’occasion également de réfléchir et anticiper
sur les évolutions des métiers et des pratiques professionnelles.Ce colloque a réuni un ensemble d’acteurs dont l’activité participe à l’organisation de la santé à un niveau territorial.Il s’inscrit dans un contexte d’évolution des dispositifs de santé publique, d’évolution du contexte social et
sanitaire, du nécessaire travail pluridisciplinaire et partenarial sur un même territoire entre les différents acteurs institutionnels concernés. Le CCAS a présenté son expérience dans deux domaines, l’un en lien avec un public (les personnes âgées), l’autre en lien avec une méthodologie d’action (à travers la démarche Alimentation Nutrition Diabète Obésité-ANDO-) : la nécéssité d’une coordination de proximité ANDO, ou comment développer un partenariat de santé sur le territoire ? Mais aussi l’hôpital et la ville dans la prise en charge des aînés.Le site du CNFPT de Nancy ainsi que le site de la ville sont accessibles afin de prendre connaissance des exposés de l’ensemble de ces journées.
Saint-Joseph, Ville Santé
Un Centre Médico-Psychologique pour Enfants et Adolescents à Saint-Joseph.
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Au service de la populationAu service de la population
Depuis 2001, la Commune de Saint-Joseph s’implique fortement dans un processus d’accompagnement des personnes en grande difficulté,
notamment des personnes sans-abri et toutes celles qui ont perdu tout lien social suite à un parcours de vie accidenté.
Pour ce faire, la Commune soutient l’AHOI (Association Humanitaire de l’Océan Indien) dont la vocation est de faire vivre un espace d’accueil inconditionnel, labellisé Boutique
Solidarité Fondation Abbé Pierre, et destiné en particulier aux sans-abri, et plus généralement à tous ceux qui souffrent d’une grande précarité matérielle et psychologique.
Pour la prochaine fête de Noël, les membres de l’association AHOI, en partenariat avec la Ville de Saint-Joseph, organise un dîner le mercredi 24 décembre 2008.
Ce diner est destiné aux personnes sans-abri ou en grande difficulté
matérielle et/ou psychologique mais aussi aux personnes souhaitant partager cette belle soirée de Noël avec eux.
Programme de la soirée
19h30 : accueil des invités •
22h30 : Repas•
Minuit : remise des cadeaux•
3h00 : fin de la soirée• Durant la soirée, une animation sono et Karaoké sera permanente.
Un Noël solidaire
90ème anniversaire de l’armistice La cérémonie du 90ème anniversaire de l’armistice à Saint-Joseph a pris une dimension particulière.
Aussi, la cérémonie s’est déroulée devant l’ancien monument aux morts, à l’Eglise du Butor.
C’est un monument qui a été érigé en 1923 (l’un des premiers à la Réunion construit pour honorer les morts de la guerre 1914 - 1918) sous la mandature d’Eugène Michel, Maire de Saint-Joseph et lui-même ancien combattant et blessé. Ce monument a été transféré en ce lieu vers 1955 à la demande de Monseigneur de Langavant, lui-même ancien combattant de 1914 - 1918 et à l’époque curé de la paroisse de la Sainte-Famille (évêque en retraite).
C’est un monument porteur de sens et qui fait partie de l’histoire locale.
A l’occasion de cet anniversaire, une classe de jeunes Saint-Joséphois s’est associée à la cérémonie.Aussi, deux élèves d’une classe de 3ème du Collège Sang-Dragon ont fait la lecture de deux écrits de soldats Saint-Joséphois au front, des lettres envoyées à la famille très peu de temps avant leur mort et même pour l’un d’eux quelques heures avant son décès.
La lecture des noms des 71 morts a également été effectuée par les élèves de cet établissement.
Une cérémonie émouvante en l’honneur des Saint-Joséphois morts à la guerre ou revenus vivants du combat.
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Les échos de la ville...Les échos de la ville
ville...Une Semaine bleue à l’heure des technologieset des traditions Cette semaine bleue 2008 a tenu toutes ses promesses. Elle n’a pas failli à la tradition où danses, spectacles, artisanat ont apporté joie, bonheur et réconfort à plus d’un millier de personnes de la troisième jeunesse qui se sont retrouvées du 21 au 27 octobre 2008 au gymnase Henri Ganosky.
Cette année le rendez vous a été placé sous le signe des technologies de l’information et des communications, puisque le slogan national était «jeunes et vieux connectez-vous».
Saint-Joseph s’est donc tout naturellement «connectée» durant 7 jours. La fédération des clubs de personnes âgées, le service TIC de la ville et le CCAS ont œuvré à la mise en musique de toute la semaine. Chacune des journées était spécialement destinée à un des 12 clubs de la commune. Les personnes ont pu chaque jour faire découvrir leurs talents d’acteur, de chanteur, de créateur, de couturière… d’artiste tout simplement.
Les nouvelles technologies ont été présentes tout au long des festivités. Les personnes qui le souhaitaient ont pu à travers la visioconférence retrouver leurs enfants, leurs proches quelques minutes, à 11 000 kms. A travers la magie de la téléphonie, de l’image et de l’informatique ils ont pu se voir et se parler. Inoubliable semaine bleue pour ceux qui ont touché pour la première fois à un ordinateur.
Une semaine où les déficients visuels ont pu aussi appréhender des outils plus performants pour accéder à l’information, par la présence du responsable de la Ceci base. Et durant toute la semaine nous avons pu apprécier les multiples œuvres d’un locataire monsieur FONTAINE de la résidence de Cayenne : doué de patience, de minutie, de persévérance, de volonté incontestable…à l’heure des technologies, le talent à l’état pur d’un «gramoun de Saint-Joseph».
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Madame Zénobie MARION est la nouvelle centenaire de Saint-Joseph depuis le 20 novembre dernier.
Née en 1908 aux Lianes, elle occupe toujours la maison de sa maman avec Marguerite, sa cadette de 3 ans. Tout le monde l’appelle «Mademoiselle Tibie», son prénom usuel étant Zénobie. En revanche elle a été inscrite à l’état civil sous le nom de Zébinas. L’employé d’état civil, raconte Zénobie, « a trouvé drôle ce nom. Il a pas aimé et l’a pas venu à bout d’mette Zénobie ». Zénobie est allée à l’école de 8 à 9 ans et se souvient bien de sa maîtresse, Mademoiselle LAHUPPE. L’école se situait aux Lianes, à l’emplacement de l’actuelle Mairie annexe. Elle y a appris les rudiments de la lecture, de l’écriture et du calcul, mais dès l’âge de 10 ans, elle travailla aux champs comme son frère et sa sœur. A la saison, elle fouillait et battait les racines de vétiver que sa mère vendait aux distillateurs.
A la même époque, elle se souvient de la pose de la première pierre de la prolongation du chemin de ceinture aux Lianes, et de sa communion solennelle célébrée par le père BIDOT. Il n’y eut pas de repas particulier, la famille étant
Les 100 ans de Mme « Tibie »
trop pauvre. Le seul repas de fête familiale était alors celui du 1er de l’An.
Pour les plaisirs, c’était le bal. Parfois, pour compléter l’orchestre, on soufflait sur un gros peigne à démêler garni de papier de soie pour faire un genre de mirliton. «Nou l’a occup not’ temps avec la danse» disent Zénobie et Marguerite. Jusqu’à 80 ans on vit Mme Tibie sur tous les podiums de fêtes et elle n’a jamais raté un seul concours de quadrille.
Elle se souvient aussi que tout le monde courait quand Babet arrivait dans le quartier. Elle fit l’aller-retour à pied pour assister à son enterrement en 1957.Pour ses 100 ans, ses amis lui ont offert un survol de l’île en avion. Accompagnée de sa sœur Marguerite, elle fit le tour de l’île au départ de Pierrefonds avec un pilote de Saint-Joseph. Nullement impressionnée par le petit avion ni par ce baptême extraordinaire compte tenu de son âge, elle n’hésita pas une seconde quand un autre pilote, également natif de Saint-
Joseph, lui offrit à brûle pour-point un second survol, en hélicoptère cette fois ! 20 minutes plus tard, Zénobie déclarait que l’hélicoptère permettait de mieux voir le paysage que l’avion. Elle n’a absolument pas eu peur et ses yeux avaient l’émerveillement des yeux d’enfants.
Belle leçon pour ceux qui ont peur de monter dans les petits coucous !
Un repas entre amis, en présence de Patrick Lebreton et de plusieurs conseillers municipaux eut lieu ensuite à Grand Coude, salle de l’ancienne usine à thé où trônaient bien évidemment un grand gâteau commémorant les 100 ans et un superbe bouquet de 100 roses rouges.
La fête n’aurait pas été complète si la reine du jour n’avait pas eu ses dauphines des Lianes et de Carosse à ses côtés, toutes candidates pour la rejoindre dans le club des centenaires de Saint-Joseph !
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Les échos de la ville...Les échos de la ville
Le cimetière de Vincendo s’agrandit
Départ de M. BOLARD
Receveur municipal de la Ville de Saint-Joseph depuis le 16 janvier 2002, M. Christian BOLARD a quitté ses fonctions dans notre commune pour une autre municipalité. Originaire du Jura, Saint-Joseph aura été la première affectation de M. BOLARD.Le Député-Maire, à l’occasion d’une réception, a remercié M. BOLARD pour son travail pour notre commune et a salué celui qui aura été acteur et témoin privilégié du travail entrepris par la municipalité pour le développement de la commune et le bien-être de sa population.
Les trois cimetières communaux connaissant un taux de saturation important, leur extension était devenue impérative.Aussi, le Député-Maire et son Conseil municipal ont inauguré le 30 octobre dernier l’extension du cimetière de Vincendo
réalisée par la régie communale, première étape du programme d’extension de chacun des cimetières de la commune.D’une surface occupée de 6 900 m2, la totalité du projet permettra à terme de disposer de près de 800 sépultures. La première tranche actuellement réalisée
Les noces de diamant deM. et Mme HERBLAY Les époux Herblay ont fêté leurs noces de dimant le dimanche 26 octobre à Vincendo. Un moment privilégié pour une famille toute entière réunie autour de ces deux tourtereaux sur lesquels le temps n’aura pas eu d’emprise.
permet l’installation d’environ 400 sépultures.
Des équipements funéraires sont également prévus : un Jardin du souvenir, un columbarium, un caveau communal provisoire et un ossuaire.
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Attention, double-sens depuis le 5 décembre
Départ de M. BOLARD
Les travaux d’aménagement de carrefours-giratoires engagés depuis le 6 octobre 2008 sur la rue Raphaël Babet dans sa traversée de la ville arrivent à leur terme.
Comme vous avez pu le constater depuis le 5 décembre 2008 en empruntant les rues du Centre-Ville, les trois carrefours-giratoires sont en service : le carrefour-giratoire de la Gare Routière à l’intersection des rues Raphaël Babet et Général de Gaulle, le carrefour-giratoire de la Mairie à l’intersection des rues Raphaël Babet, Général Lambert et de l’hôpital, et le carrefour-giratoire de l’Eglise-Butor à l’intersection des rues Raphaël Babet et Amiral Lacaze.Le changement majeur pour les usagers de la route réside dans la mise à double sens de la rue Raphaël Babet entre les nouveaux giratoires de la Gare Routière et de la Mairie ; les automobilistes (véhicules légers de moins de 3,5t) en provenance de Vincendo et de Saint-Philippe ont donc le choix : d’emprunter l’itinéraire habituel, la rue Général de Gaulle, ou de continuer sur la rue Raphaël Babet en direction du radier via les rues de l’Hôpital et Amiral Lacaze vers le giratoire Eglise-Butor.
Améliorer la fluidité du trafic
automobile en Centre-Ville et éviter sa congestion aux heures de pointe en
proposant aux automobilistes des
itinéraires alternatifs à la fois pour les usagers en provenance de Saint-Philippe et de Saint-Pierre : voilà en résumé les objectifs qui ont conduit la municipalité avec le concours de la SEMAC à engager ces travaux qui constituent nous vous le rappelons la première étape du nouveau plan
de circulation en attendant à moyen terme la contournante portée par la Région et à plus long terme la réalisation d’une voie autour du
futur cœur de ville.
Le nouveau plan de circulation a été proposé par des experts de terrain (moniteurs
Auto-école, ambulanciers, taxiteurs,...) réunis en commission de déplacements.
Gare Routière
Vers Saint-Philippe
Mairie
Vers le Radier
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Culture ...Culture ...Si on lisait...prix littéraires 2008
Prix Goncourt : Grand Prix du roman de l’Académie française :
Prix Femina
Prix du livre d’Humour de Résistance
Prix Interallié :
Prix Renaudot :
Prix du Roman Fnac
Prix Médicis
Prix du Jury Jean Giono
« Syngué sabour »
Auteur : Atiq RahimiEditeur : POLRésumé : Dans un contexte de guerre, un homme a reçu une balle dans la nuque et se retrouve immobilisé. Sa femme est auprès de lui, lui parle, et exprime ses émotions sans retenue, sans savoir si son mari l’entend et la comprend. Cette confession la libère de l’oppression conjugale, sociale et religieuse, l’incitant à révéler ses secrets dans le contexte d’un pays semblable à l’Afghanistan.
« La dernière conférence »
Auteur : Marc BressantEditeur : Ed. De FalloisRésumé : Londres, octobre 1989. Une conférence rassemblant les pays européens s’ouvre. Tout au long de cette dernière conférence de la guerre froide, Tromelin, le chef de la délégation française, tient son journal. Son témoignage restitue le tracé du tremblement de terre qui ébranla l’Europe et le monde lors de la chute du mur de Berlin.
« Où on va, papa ? »
Auteur : Jean-Louis FournierEditeur : StockRésumé : Un père décide d’écrire un livre à ses deux garçons handicapés : ses peines, ses remords mais aussi ses joies.
Le premier principe,
le second principe
Auteur : Serge BramlyEditeur : LattèsRésumé : L’histoire commence en 1981 par le mariage d’une princesse britannique et s’achève aujourd’hui. Elle est narrée par un analyste de la DGSE, nostalgique des années où il était en poste à Shanghai. Refusant la théorie du complot, celui-ci préfère tout expliquer selon les deux principes de la thermodynamique... Une recomposition de l’histoire occulte de la France des trente dernières années.
« Le roi de Kahel »
Auteur : Tierno MonénemboEditeur : SeuilRésumé : Biographie romancée d’Aimé Victor Olivier, vicomte de Sanderval, qui fonda, au début des années 1880, le projet de conquérir à titre privé le Fouta Djalon, actuelle Guinée, et d’y faire passer une ligne de chemin de fer. Au cours de cinq voyages successifs, il parviendra à gagner la confiance de l’almâmi, le chef
suprême de ce royaume théocratique.
Là où les tigres sont chez eux
Auteur : Jean-Marie Blas de RoblèsEditeur : ZulmaRésumé : Eléazard von Wogau est correspondant de presse à Alcântara, dans le Nordeste brésilien. Il reçoit un manuscrit retraçant la biographie d’Athanase Kircher, illustre jésuite de l’époque baroque. Entre enquête et souvenir, il croise Elaine, sa future ex-femme, archéologue, Moéma, sa fille,
étudiante à la dérive, ou encore Nelson, jeune garçon infirme des favelas de
Pirambu. Prix du roman FNAC 2008.
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Dossier Les années fastes
de la musique à Saint-Joseph
Les années fastes de la musique à Saint-Joseph
Au début des années soixante-
dix, Guy Hoarau favorise
l’émergence d’une troupe de
jeunes talents saint-joséphois,
avec parmi eux Yves Son-Houi,
Jean-René Vitry, Jean Claude
Sham-Fane (Nono), Jean-Claude
Thévenin, pour ne citer qu’eux.
Doués pour la musique et
l’animation, ils s’imposent très
vite comme «les organisateurs
de fêtes» de Saint-Joseph. Jeux
les plus créatifs les uns que
les autres, bals, orchestres,
kermesses, élections de miss,
radios-crochets, etc., rien n’arrête
nos jeunes musiciens, soucieux
de distraire une jeunesse isolée
et d’animer la commune jusque
dans ses quartiers les plus
reculés. Dans leur action, ils
gagnent la confiance du Maire et
bénéficient du soutien total de la
Municipalité.
Le mouvement prend vite de
l’ampleur et draine une jeunesse
enthousiaste dans son élan, une
jeunesse avide de loisirs en cette
période propice à l’amusement :
la Réunion se développe, s’ouvre
et les mœurs se libèrent peu
à peu. Saint-Joseph, qu’Yves
Son-Houi présente comme
« un autre monde » tant elle
semble coupée du reste de l’île,
devient une référence en matière
d’animation dans l’île. L’Office
de radiodiffusion télévision
française de l’époque n’hésite
plus à faire le déplacement pour
couvrir une actualité musicale et
festive foisonnante. Pendant cet-
te période, Yves Son-Houi et Jean-
Claude Sham-Fane se rappellent
même que des bus entiers de
musiciens et de danseuses
Saint-Joseph a connu, dans les années soixante-dix, une véritable ferveur musicale impulsée par
le Maire de l’époque, Guy Hoarau. La musique créole inspire alors une sympathie grandissante
aux Réunionnais. Profitant de l’engouement général, la capitale du Sud Sauvage a été le théâtre
d’une animation – exemplaire dans l’île – et a accueilli les personnages emblématiques du séga
réunionnais jusqu’à contribuer à leur expression artistique.
«montaient» à Saint-Denis
où la troupe saint-joséphoise
animait des soirées mondaines
ou des bals populaires. Ils se
souviennent notamment d’une
soirée dans le jardin de l’Etat, au
cours de laquelle un reportage
télévisé leur avait été consacré.
Il s’agissait alors de l’un des
premiers reportages en noir et
blanc réalisé dans l’île !
Puis Guy Hoarau a l’idée de
faire appel à Luc Donat, le très
emblématique «roi du séga»,
violoniste hors pair et riche
déjà d’une carrière musicale
de belle facture à Madagascar
et en Métropole. Luc Donat
passera deux années à Saint-
Joseph, logé dans les anciens
locaux du Service Militaire
Adapté à Langevin. L’air du Sud
Sauvage profite à l’artiste qui
y composera certains de ses
morceaux les plus renommés,
notamment les sympathiques
hommages à sa ville d’adoption :
«Saint-Joseph, Papa Bon Dieu»
et «Manapany».
Le «roi du séga» y crée éga-
lement sa formation musicale
professionnelle « Adoc » avec
Yves Son-Houi, l’accordéoniste
René Lacaille, Hervé Imare et
Yves Vitry, rejoints plus tard
par l’organiste métropolitain
Bernard Vistraete. « Adoc » bat
son plein deux années durant,
et on a encore le souvenir, dans
les jardins de Manapany, de
belles soirées sous les étoiles.
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Les années fastes de la musique à Saint-Joseph
Pour soutenir une action d’animation dyna-
mique, la création d’équipements culturels
s’impose très vite au début des années soixante-
dix. Dans un premier temps, une maison des
jeunes voit le jour à Saint-Joseph, l’une des plus
modernes de l’île. Dirigée de main de maître
par Jacques Barre puis par Roland Raelison, la
MJC n’œuvre pas seulement dans l’animation
mais part également à la découverte de jeunes
talents. Harry Payet notamment est repéré par
Raelison et bénéficie d’un soutien très utile à
sa carrière. Le directeur de la MJC jouit en effet
d’une belle notoriété dans l’île et possède un
réseau de connaissances profitable à la capitale
du Sud Sauvage.
Pourtant la MJC finit par tomber en désuétude et c’est l’école de musique créée par Yves Son-
Houi qui prend le pas. Raelison en assure la direction. A l’époque, une seule école de musique
existe à la Réunion, elle se trouve à Saint-Denis.
Parallèlement à l’école de musique, l’épopée du Studio Royal démarre en 1976, avec pour
associés André Sham-Kam-Shu, Yves Son-Houi et Roland Raelison. Equipé à la pointe de la
technologie, ce studio d’enregistrement comporte 8 pistes et voit passer dans ses murs les
plus grands de la musique réunionnaise, en l’occurrence Alain Peters, René Lacaille, Michou,
Bernard Brancard, pour ne citer qu’eux.
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Saint-Jo INFOS - 14
Les années fastes de la musique à Saint-Joseph
Trois décennies après, Saint-
Joseph repart à la conquête
de l’animation populaire et
artistique : un vaste défi pour
une commune rurale et encore
isolée.
En matière d’animation
cependant, la capitale du Sud
Sauvage peut déjà se targuer
d’un calendrier évènementiel
dense et varié, mais ne
souhaite pas s’arrêter en si bon
chemin. Safran en Fête, Jeux
de Saint-Jo, Manapany Surf
Festival, les Nuits du Piton,
festivals de théâtre et de conte,
développement des fêtes de
quartier via les associations,
activités culturelles et ateliers
artistiques proposés aux écoles
et à la population, tout est mis en
œuvre pour installer la Culture
dans les mœurs locales.
Saint-Joseph possède par
ailleurs deux fanfares, reines
de la musique en cuivre :
l’une des dernières fanfares
municipales de l’île d’une part
et Racine Cuivres d’autre part,
des formations soulevant un
engouement surprenant chez
les Saint-Joséphois de 7 à
77 ans. L’une comme l’autre
investissent pleinement les
Riche d’un héritage culturel pourtant trop ignoré, Saint-Joseph aujourd’hui se souvient… Elle se
souvient que trente ans auparavant, on a cru en une jeunesse locale talentueuse, elle se souvient que la
Ville avait « une réputation ». En cette année 2008 où la commémoration des 160 ans donne une teinte
particulière aux festivités du 20 décembre, les Nuits du Piton entendent bien raviver la fibre musicale de
notre capitale du Sud Sauvage et redonner leur place aux artistes divers et variés, artistes du bon vieux
temps, groupes émergents ou musiciens en herbe. Et bien au-delà des Nuits du Piton, elle compte bien
faire de sa politique culturelle, un espace d’expression pour les talents locaux.
manifestations de la commune,
animatrices de choix de défilés
désormais traditionnels dans la
capitale du Sud Suvage.
Rouages essentiels de la
politique culturelle de la
commune, les équipements
sont réinvestis ou vont sortir
de terre. L’école municipale
de Musique et de Danse,
l’auditorium Harry Payet – en
hommage au célèbre «ségatier»
- et le Cinéma Royal relancé en
régie municipale forment un îlot
culturel en plein centre-ville, qui
devrait s’enrichir bientôt d’une
médiathèque moderne.
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Saint-Jo INFOS - 15
Culture ...Culture...
Allons « Vol Somin Kann » TAPKAL, le nou-veau spectacle d’Allons Marron
Il était une fois Beaufonds, à Saint-Benoît… l’histoire d’une usine qui a fermé ses portes, l’histoire d’un quartier, l’histoire d’un champ de cannes où l’on joue, où l’on se cache, où l’on s’aime, où l’on part en aventure, où l’on «vol somin»…
Cette pièce écrite par Lolita Monga s’inspire d’un recueil de témoignages sur la sucrerie réalisé par Sonia Chane-Kune. Mais «Vol Somin Kann» est surtout une merveilleuse aventure humaine, une scène où s’expriment les nombreux souvenirs de Beaufonds. Et fait notable : elle a offert à des «anciens» du quartier, jeunes ou «gramounes», la formidable opportunité de s’initier au théâtre et de devenir les acteurs de leur propre vie !
Le 28 novembre dernier, le public saint-joséphois a pu apprécier «Vol Somin Kann» sur le stade de la Caverne des Hirondelles. Pour l’occasion, les ruines de l’usine du Piton avaient retrouvé toute leur magie, et sont devenues la scène de jeu de la Compagnie Acte 3.Près de 300 personnes étaient présentes sur le site pour assister à un spectacle inédit. De l’avis général, l’instant fut magique et envoûtant, émouvant aussi et authentique. L’éclairage des ruines, les mystères du champ de canne déclamés sur scène et le cri des fouquets – qui s’étaient invités au spectacle – au-dessus
de l’usine, y ont sans aucun doute largement contribué.
Ce dernier spectacle offert à la mémoire d’Arnaud Dormeuil a été une révélation pour le public qui comptait dans ses rangs de nombreux scolaires du primaire au lycée. C’est très motivés qu’ils ont fait le déplacement avec ou sans leurs professeurs, suite logique d’un travail réalisé en amont par la Compagnie Acte 3 dans six classes de Saint-Joseph. Du primaire au lycée, ils sont ressortis touchés et grandis de cette expérience, sensibilisés au spectacle par les ateliers animés par quelques comédiens de la pièce. Initiation au chant ou au jeu d’acteur, échanges avec les «gramounes-acteurs» et travail sur l’historique de l’usine de Beaufonds ont rendu le spectacle encore plus appréciable, voire profitable. Ces préparations ont
enrichi leur regard sur « Vol Somin Kann », un regard à la fois curieux, critique et émerveillé. La classe de CM2 de l’école primaire de Jean-Petit a elle aussi occupé les gradins, enchantée et excitée de se trouver sur ce site la nuit tombée. Ils ont pris le bus depuis leur quartier, et sont venus accompagnés de leur enseignante pour voir le spectacle comme «les grands» : une expérience extraordinaire pour ces «marmailles» qui, le temps d’une soirée, ont vu du beau spectacle hors de leur cour d’école.
Les 21, 22 et 23 novembre dernier à l’Auditorium Harry Payet, l’association Allons Marron vous a présenté son nouveau spectacle TAPKAL.Tragédie créole inspirée par un village symbole du marronnage, niché au milieu des montagnes de notre île, TAPKAL est née d’une rencontre entre Isabelle Hoarau-Joly, auteur, et Jacky Low-Hong, metteur en scène.Une pièce de théâtre qui vous plonge dans un petit village de Cilaos, dan tan lontan, où une histoire d’amour entre un jeune homme et une jeune femme vire au drame.L’occasion d’aborder l’image et la relation homme et femme, l’incompréhension et les malentendus, cause de la violence dans le couple. Un thème d’actualité dans la société contemporaine réunionnaise d’aujourd’hui.
Evénement ...Evénement ...Evénement ...Evénement ...Evénement...3e Université rurale de l’océan indien
Toute la magie de Marmay’land Avec plus de 2500 entrées en 3 jours, la 4ème édition de Marmay’Land à Vincendo aura à nouveau remporté un grand succès auprès des marmailles de Saint-Joseph et d’ailleurs. Structures gonflables, spectacles de
magie, de jonglage, d’équilibrisme et concerts…tout était réunit pour faire de ces trois jours, un moment exceptionnel et féérique pour nos marmailles.Pas moins de 40 bénévoles de l’AJMD et l’ASCE étaient présents pour contribuer à la réussite de cette manifestation.Soyez au rendez-vous pour la 5ème édition en octobre 2009.
Journées d’échanges et de réflexion entre les différents acteurs des
territoires ruraux, l’Université Rurale de l’Océan Indien a pour vocation d’anticiper et de réagir afin de mieux
gérer le développement économique de notre territoire.
A travers ses deux précédentes éditions, l’Université Rurale de l’Océan Indien a permis d’encourager, de susciter des comportements en faveur d’un développement rural local plus équilibré, soucieux de préserver nos spécificités et de réguler l’impact de
nos avancées sur les générations futures.
La troisième Université Rurale de l’Océan Indien se consacre à trois thèmes majeurs dans l’évolution des territoires ruraux : la Santé, la Culture et les Technologies de l’Information et de la Communication.
Trois thèmes dont les enjeux sont fondamentaux pour nos espaces et qui constituent sans aucun doute les « défis
de la planète rurale », les conditions indispensables à un développement durable pour nos générations à venir.
Rendez-vous les 16, 17 et 18 décembre prochains pour la 3e Université Rurale de l’Océan Indien
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défis
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Evénement ...Un Safran en fête qui aura tenu bon ! Le village de la Plaine des Grègues a vécu du 7 au 11 novembre, 5 jours au rythme du Safran en Fête 2008. Ainsi, les visiteurs ont pu découvrir un plateau musical de grande qualité avec pas moins de 15 artistes programmés sur le podium et parmi eux OUSANOUSAVA, APOLONIA ou encore la tête d’affiche
caribéenne le groupe GRAMACKS.
Petits retours sur les différents concours : dans le cadre du concours culinaire, Benjamin TURPIN, jeune homme d’une dizaine d’années a remporté le 1er prix dans la catégorie «ménagère», catégorie ouverte aux amateurs et Karine ALCINOÜS-LOUÂPRE du restaurant Le Bertel, le 1er prix dans la catégorie «professionnelle».Pour les sportifs, 150 coureurs se sont bousculés le dimanche matin pour avaler les 15 km de la KOURS SAFRAN proposée par le CASE DE LA PLAINE avec l’appui technique de l’ACSJ. Au final, Raymond FONTAINE gagne pour la
2ème année consécutive cette épreuve en 1h13’40 et chez les féminines, Marie-Elzie EMMA bat le record de l’année passée en 1h56’50. Dans la prestigieuse épreuve de beauté sous la présidence d’AZIZ PATEL, OLIVIA VITRY conquiert le titre tant convoité de Miss Saint-Joseph 2008 devant Vanessa OLIVAR, 1ère dauphine et Maëva HOAREAU, 2ème dauphine.
Au final et malgré une conjoncture
peu favorable avec les difficultés de
circulation, d’essence et de pluie, le Safran en Fête a tenu bon et a accueilli près de 20 000 personnes.Les producteurs de safran péï, quant à eux, ont écoulé 3 tonnes de l’or jaune péï et gageons qu’ils pourront atteindre l’année prochaine des ventes records. Aussi, le comité d’organisation vous donne rendez-vous pour la 8ème édition du samedi 7 au mercredi 11 novembre 2009. A l’année prochaine !
Retrouvez tous les reportages vidéo et photos du Safran en Fête 2008 sur le site de la MDA : www.mda.re/
Sport ...
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Le Saint-Joseph Basket Club présente : le trophée de la Ligue
Sport ...Sport ...Sport ...Sport ...
L’éternelle jeunesse de la JS VINCENDO
Foot Loisir : Une finale Langevinoise
C’est la 3ème fois en 5 ans que la Ligue renouvelle sa confiance
au SJBC en lui confiant le privilège
d’organiser ce Trophée. Dédié aux jeunes de 10-12 ans, il a regroupé cette année 280 jeunes filles et garçons
venus de toute l’île au Complexe Georges Marie HOAREAU pour «jumper», échanger, et s’exprimer dans leur activité favorite.Le Président de la Ligue réunionnaise étant présent et a saisi l’opportunité pour souligner la stabilité et le dynamisme du club, qui vient tout juste de fêter ces 10 ans, et nous rappeler quelques une de ces actualités telle que la promotion de l’équipe Senior
Le ballon rond a regroupé pas moins de 11 équipes de 10 quartiers de la ville et un peu plus de 300 licenciés. Le championnat s’est clôturé début novembre avec la victoire de l’Association Jeunesse de Langevin (AJL) qui termine devant Langevin Sport Association (LSA) avec seulement 1 petit point d’avance.La finale de la COUPE OMS pour sa
part s’est jouée le 21 Novembre au
stade Raphaël BABET, et opposait les deux premiers du championnat, toujours nos 2 équipes de Langevin, AJL – LSA.Pour ceux qui seraient tentés par l’expérience du Loisir en 2009, Renseignez-vous auprès du Service Des Sports (près du Centre Nautique) ou au 02 62 35 72 01.
En attendant bon repos pour les guerriers et bonnes fêtes….
La Jeunesse Sportive de Vincendo a été créée en 1970 et si le club aujourd’hui ne semble avoir pris aucune ride, c’est grâce à la véritable politique de jouvence qu’elle applique. En effet, les jeunes sont formés pour garder l’éternelle jeunesse, soit approximativement 200 jeunes pour la saison 2008 répartis dans 6 sections différentes (débutants, poussins, benjamins, 13 ans, 15 ans et 18 ans). C’est également une véritable démarche qualité que met en place la JS Vincendo avec, sur l’ensemble des éducateurs bénévoles, pas moins de 7 éducateurs fédéraux et 4 brevets d’état.Quand tous ces éléments sont réunis, ce-la donne une saison 2008 exceptionnelle avec un objectif atteint : le maintien en Super Division 2 et surtout un excellent match contre l’équipe de terre-Sainte, où jusqu’au bout nous aurons cru à la victoire et à la montée parmi l’élite réunionnaise
en Régional 2 mais aussi mettre l’accent sur la performance de la politique de formation de l’association qui commence à porter ces fruits avec plusieurs jeunes en sélections de la Réunion, dont 2 en Pôles Espoirs (Etienne HOAREAU, et Magali LEJOYEUX).La journée s’est terminée en beauté avec la finale régionale de Coupe de
France, opposant le Tampon à Saint-Pierre. Pour ce qui est de nos petits Saint-Joséphois, les benjamines se classent 4ème en catégorie Espoir et nos benjamins obtiennent eux la première place en Espoir.
Portrait : Les Fines Lames
Femme à l’O
Sport ...
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C’est en 1994 que fût fondé le club d’escrime Les Fines Lames de Saint-Joseph sous l’impulsion de Patrick DUBOS, qui occupait alors la double casquette de président et de Maître d’armes (c’est ainsi que l’on nomme un enseignant diplômé en escrime). Le club compte à ce jour une cinquantaine de licenciés.L’association a voyagé aux quatre coins de la commune de Saint-Joseph avant de se stabiliser depuis deux ans au 14 de la rue Joseph Hubert grâce à la généreuse dotation d’une salle d’armes par son actuel président Jean François CLAIN. L’avantage d’être les seuls à occuper ces lieux est immense pour une activité gourmande en installations (notamment les pistes électriques qui servent à rationaliser l’arbitrage) et en matériel.Ce confort nouveau est apprécié de tous les membres du club et permet à celui-ci de viser des objectifs de plus en plus élevés.C’est ainsi qu’à l’issue de l’exercice 2007-2008, quatre jeunes ont pu se qualifier grâce à leurs résultats
sur le territoire de la Réunion aux Championnats de France d’escrime.Catégorie benjamine sabre à salon en Provence : ARBLADE Charlène (48ème), Wolf Pierre (87ème)Catégorie minime sabre à Lyon : JOST Ophélie (75ème)
Le Cercle des Nageurs de Saint-Joseph, en partenariat avec l’Office Municipal des Sports et la municipalité n’a pas hésité à se jeter à l’eau afin de renouveler l’expérience « Femme à l’Ô ».Les 121 participantes cette année (soit une vingtaine de plus que l’année dernière) leur ont donné raison de se mouiller. Elles ont pu osciller tranquillement par une journée de beau temps entre les trois ateliers (aquagym, plongeon, et natation) sans se soucier de leurs bambins (80 au total), pris en charge pour l’occasion par les
bénévoles du club.L’aquagym fut l’atelier le plus sollicité… l’occasion rêvée pour sensibiliser ces dames sur l’intérêt,
et la place de l’activité physique dans leur vie quotidienne.Rendez vous en 2009 pour se remettre à l’eau ! ! !
Catégorie minime épée à Lyon : VILLONS Quentin (26ème et actuel 3ème du nouveau classement national) ; catégorie cadet épée à Nîmes (63ème)Le club travaille actuellement sur un projet afin d’organiser un stage en
métropole à destination de plusieurs jeunes méritants pour étoffer leur expérience de l’escrime, profitant d’un
contact bien connu de l’association en la personne de Pascal LADEVÈZE (ancien président du club, aujourd’hui installé à Grâce). L’escrime à l’île de la Réunion, c’est sept Clubs (550 adhérents) qui assurent la promotion d’une activité encore trop méconnue de la population
réunionnaise malgré les innombrables médailles remportées par les escrimeurs aux Jeux Olympiques. Il suffit de
se rendre à l’une des nombreuses compétitions organisées par la Ligue d’escrime réunionnaise pour se rendre compte que ce sport n’est pas réservé à une élite et qu’il véhicule les valeurs de goût de l’effort, de combativité, de contrôle de soi et de respect, valeurs morales chères à tous. Au niveau des qualités physiques, il développe chez nos jeunes la vitesse, la précision, la résistance et la souplesse. L’aspect tactique très présent en compétition est source constante d’analyse et de réflexion de la part du tireur. Et tout
cela...en s’amusant.
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La tête dans les étoiles
La vie dans nos écolesLa vie dans nos écolesLa vie dans nos écolesLa vie dans nos écolesLa vie dans nos écoles...
L’observatoire Astronomique des Makes organise des séjours en classe transplantée pour les élèves du primaire. C’est l’expérience qu’a voulu faire vivre Madame Gaillard Grenadier Christine à ses élèves de la classe de CM1/ CM2 de l’école de Jean-Petit.Les élèves sont donc partis du 22 au 26 septembre. Tous les soirs, ils ont pu observer les étoiles avec différents instruments qu’ils ont appris à utiliser. L’émerveillement était chaque nuit au rendez-vous et les élèves ont appris à reconnaître les constellations et se repérer dans le ciel.Les journées étaient consacrées aux cours habituels. Semaine d’apprentissage scientifique sur l’astronomie, ce séjour a été enrichi par une journée de découverte de la forêt des Makes. Les enfants ont appris à reconnaître et nommer de nombreux arbres et plantes. Ils ont aussi rencontré un vieil homme qui a créé un magnifique jardin de bonzaïs.Mais une semaine sans sa famille, ce n’est pas si facile ! Il faut être ordonné quand on vit dans un dortoir, faire son lit….. Et s’il y a beaucoup de moments de joie, l’entente avec les autres n’est pas toujours évidente.Un des points forts de ce séjour a été aussi cet apprentissage social ; cette contrainte de la vie en collectivité qui peut apporter beaucoup de joies et aussi quelques larmes.L’effort sur soi provoqué par la séparation avec la famille a fait grandir chacun de ses enfants.A l’issue de cette semaine de nombreux prolongements en classe sont effectués : participation au concours d’astronomie, séances en arts visuels et littérature, frises chronologiques de la conquête spatiale et de l’histoire de l’aviation.
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Piton des Z’Arts
La vie dans nos écoles
L’association Piton des Z’arts propose aux enfants de 4 à 12 ans des ateliers d’Arts plastiques animés par Marie Lopez.Dessin, peinture, sculpture, collage, pastel, feutre…des activités pour tous les goûts, le samedi de 9h à 12h à l’école du Centre.Les ateliers démarrent au mois de Février. Attention les places sont limitées !
Histoire de guerre ...Histoire de guerre ...Histoire de guerre ...Histoire de guerre ...Les Saint-Josephois dans la guerre...
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Après l’Armistice du 11 novembre 1918, chaque commune de France se fit un devoir d’ériger un monument
commémorant le sacrifice d’une
grande partie de sa jeunesse. Les derniers combattants regagnèrent La Réunion en 1919 et 1920. La difficulté
de trouver des bateaux de transport, le regroupement des nombreux blessés et infirmes de guerre disséminés
en Europe, en Afrique du Nord et à Madagascar, avaient rendu leur rapatriement long et délicat. C’est en 1922 que la municipalité, sous l’impulsion de son Maire Eugène Michel, entame la commémoration de
En fait, on perd sa trace entre 1952 et 1960 environ, date à laquelle il est réinstallé devant l’église de la Sainte Famille au Butor sur la demande de Monseigneur de Langavant, ancien Poilu lui-même et blessé de guerre 14-18, venu prendre sa retraite d’évêque à Saint-Joseph auprès de son ami le Père Le Chevallier. En fait, le bronze s’était cassé en deux, miné par l’érosion. Il ne subsiste que la partie supérieure au-dessus de la ceinture. Elle est placée au pied du clocher de l’église, sur un socle de béton derrière lequel on a inclus un authentique canon de marine du XVIIIe siècle. Une roue de métal et de bois symbolisait l’affût du canon.Ce monument a été réhabilité en 2008 à l’occasion du 90e anniversaire de l’Armistice devant lequel la cérémonie du 11 novembre s’est déroulée. Les honneurs militaires furent rendus en présence d’une délégation d’élèves du Collège Sang-Dragons et de la famille d’Eugène Michel et, lors du Vin d’honneur en mairie, Monsieur Max Michel a remis le portrait de son père à M. le Député-Maire. Cette reproduction d’un tableau de famille vient compléter la collection des portraits des anciens maires de Saint-Joseph.
la guerre. Le 13 juin 1922, le conseil municipal donne le nom des principaux maréchaux à des rues du Butor sans oublier Roland Garros, le héros réunionnais. Le chemin Dardanelles rappelle également les combats d’Orient auxquels de nombreux Saint Joséphois ont participé. Eugène Michel avait été blessé lui-même en Bulgarie, tout comme Raphaël Babet l’avait été en Serbie. Il fallut réunir les fonds pour ériger un monument. La situation financière de la
commune était dramatique, le Conseil municipal, divisé, ne voulut pas voter le budget primitif. Il fut dissout par le
gouverneur et Eugène Michel fut réélu en septembre. Dans sa séance du 17 décembre 1922, le Conseil arrête la commande d’un monument aux Morts en bronze. Dans le courant de l’année 1923 le monument est érigé au milieu de la place de la Justice de Paix, l’actuelle place de la Mairie, pratiquement en face de l’ancienne mairie en bois de l’autre côté de la route nationale. Le monument représente un Poilu grandeur nature frappé à mort en tenant le drapeau tricolore. Le bronze est posé sur un socle de basalte portant quatre plaques de marbre blanc sur lesquelles sont gravés les 71 noms
Maquette du monument
Les monuments aux morts de Saint-Joseph
Qu’est devenu le
monument de 1923 ?
Histoire de guerre ...
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répertoriés des Morts pour la France de Saint-Joseph. Quatre escaliers de trois marches garnissent la base de l’édifice
dont les pierres ont été taillées par les artisans de Goyaves, les mêmes qui avaient taillé celles du pont de la Rivière des Remparts en 1913.Les fabricants de monuments en bronze durent fournir des milliers de statues en quelques mois, le métal était rare et cher après l’utilisation de milliers de tonnes de métal pendant la guerre. Le monument de Saint-Joseph avait fière allure, mais il était fait d’un bronze
assez fin. Entre cyclones et corrosion,
les intempéries finirent par le fragiliser
et il fallut le remplacer au cours des travaux d’aménagement de la nouvelle place de la Mairie vers 1952.Sous l’impulsion de Raphaël Babet, un nouveau monument fut commandé au sculpteur parisien Georges Guiraud, placé, cette fois-ci sur la gauche de la place de l’église, dans l’axe de la façade
de la nouvelle mairie, se trouvant, une fois de plus de l’autre côté de la route nationale.Le nouveau monument est érigé en 1955, il est fait d’une sobre colonne blanche cerclée par une frise de guerriers et de palmes en bronze massif à son sommet. Les quatre plaques gravées de marbre blanc de l’ancien monument sont placées à plat sur le sol dans un cercle marqué au sol par trois arcs de maçonnerie.Ce monument est modifié en décembre
1998 lors de l’aménagement du centre ville, il prend sa place actuelle, la colonne blanche est remplacée par un fût à 10 faces en basalte plaqué. Les noms des Morts pour la France pour les conflits de 39-45, d’Indochine,
d’Algérie et des Territoires extérieurs sont inscrits sur du granit noir d’Afrique. Le dernier nom inscrit est celui de Joseph Armel Lenepveu, mort au Tchad à 20 ans en 1978.
Déplacement du monument
Emplacement actuel du monument place
de l’église de Saint-Joseph
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Avis de recherche :
Si vous avez des précisions sur l’ancien monument aux morts et sa fugue de 1952 à 1960, merci d’en avertir le service communication de la Mairie ou la Société d’Histoire de Saint-Joseph. Une plaquette est en préparation pour commémorer les « Poilus de Saint-Joseph ». Elle voudrait réunir un maximum de portrait de combattants de 14-18. Appel est également lancé pour répertorier les anciennes photos de ces combattants. (tel : 02 62 56 23 24)
Saint-Jo PratiqueLa Gendarmerie : 0262 56 50 12Pompiers : 18 Police : 17
Samu : 15
Agence de la Poste
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Vincendo : 0262 37 20 12Jean-Petit : 0262 56 10 86Les Lianes : 0262 37 52 36Langevin : 0262 56 51 03Numéro d’astreinte le week-end : 0692 76 12 31
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