saint-jo info n°33

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Le magazine de la commune de Saint-Joseph Le Le Le magaz az azin n in ine e e d de l l la a a co co com m mmune de de de de e e e S S S S S S Sa a a aint-J J J J Jos os os os ose e e eph N°33 Novembre - Décembre 2008 Université Rurale du 16 au 18 décembre Les nuits du piton du 18 au 20 décembre u 16 au 18 décembre iton du 18 au 20 décembre Mise en lumière de la ville pour les fêtes

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Page 1: Saint-Jo Info n°33

Le magazine de la commune de Saint-JosephLeLeLe magazazazinininine e e dede l l la a a cococommmmmmune dedededededede S S S S S S S Saiaiaiaint-J-J-J-J-JosososososepepepephN°33 Novembre - Décembre 2008

Université Rurale du 16 au 18 décembre

Les nuits du piton du 18 au 20 décembre

Université Rurale du 16 au 18 décembre

Les nuits du piton du 18 au 20 décembre

Mise en lumière de la ville pour les fêtes

Page 2: Saint-Jo Info n°33

INFOS - EN BREF Page 2

EDITO Page 3

AU SERVICE DE LA POPULATION Pages 4 à 5

- Saint-Joseph Ville santé- Un Centre Médico-Psychologique pour Enfants et Adolescents à Saint-Joseph.- 90ème anniversaire de l’armistice- Un noël solidaire

LES ECHOS DE LA VILLE Pages 6 à 9

- Une Semaine bleue à l’heure des technologies et des traditions- Les 100 ans de Mme « Tibie »- Le cimetière de Vincendo s’agrandit- Les noces de diamant de M. et Mme HERBLAY- Départ de M. BOLARD- Attention, double-sens depuis le 5 décembre

CULTURE Pages 10 et 15

- Si on lisait : prix littéraires 2008- Allons « Vol Somin Kann » - TAPKAL, le nouveau spectacle d’Allons Marron

DOSSIER Pages 11 à 14

- Les années fastes de la musique à Saint-Joseph

EVENEMENTS Pages 16 à 17

- 3ème Université rurale de l’océan indien- La magie de Marmay’Land- Un Safran en fête qui aura tenu bon !

SPORT Pages 18 à 19

- Le Saint-Joseph Basket Club présente : le trophée de la Ligue - Foot Loisir : Une finale Langevinoise

- L’éternelle jeunesse de la JS VINCENDO- Portrait : Les Fines Lames- Femme à l’O

LA VIE DANS NOS ECOLES Pages 20 à 21

- La tête dans les étoiles- Piton des Z’Arts

HISTOIRE DE GUERRES Pages 22 à 23

- Les monuments aux morts de Saint-Joseph

SommaireInfo ...

Info ...

Info ...

Info ...

Afin de rendre accessibles à tous les collections des bibliothè-ques de la ville, la bibliothèque municipale a mis en place depuis octobre 2007 la prestation suivante : « Le livre chez vous ».

Cette démarche fait partie intégrante de la politique de lecture publique engagée par la Bibliothèque Municipale, offrant ainsi un meilleur accès à l’offre de lecture. Cette action littéraire et sociale est conçue comme une politique volontaire de décloisonnement des générations avec tous les partenaires municipaux.

Ce service de prêt de livres à domicile s’adresse, aux personnes âgées dans l’incapacité de se déplacer dans les bibliothèques de la ville. Il est entièrement gratuit, sous réserve d’abonnement au réseau des bibliothèques de la ville de Saint-Joseph.

Pour en bénéficier les demandes peuvent être présentées au

Centre Communal d’Action Sociale et à la Bibliothèque Munici-pale par courrier ou par téléphone.

Saint-Joseph au Salon du Livre de Jeunesse de l’Océan Indien

Pour la troisième année consécutive la Bibliothèque Municipale de Saint-Joseph participe au Salon du Livre de Jeunesse de l’Océan Indien en proposant des animations innovantes pour le jeune public. A ce titre, souvenez-vous que c’est cette même équipe qui a remis au goût du jour le «Kamishibaï», une anima-tion conte venant tout droit du folklore japonais, et repris depuis par bon nombre de bibliothèques et Médiathèques de l’île.

Pour cette 3ème édition, l’équipe de la bibliothèque s’est illustrée par son animation «Tapis de conte», et comme son nom l’indi-que, le principe est particulièrement simple : il suffit simplement

de dérouler le tapis et ainsi toute la magie du conte vous sera dévoilée en plusieurs tableaux...

La Ville de Saint-Joseph vous informe que ses bureaux et la biblio-thèque seront fermés les après-midi des 24 et 31 décembre 2008.La bibliothèque sera également fermée la journée du 27 décembre.

Dans le cadre de la Consultation du Public sur l’Eau, les documents sont consultables en Mairie du 15 décembre 2008 au 15 juin 2009.

Vos observations et remarques peuvent y être annotées de 7h30 à 12h00 et de 13h00 à 16h00.

Page 3: Saint-Jo Info n°33

Saint-Jo INFOS - 3

Mes chers concitoyens, 2008 touche à sa fin.

C’est le moment où chacun d’entre nous prend un peu de recul afin d’évaluer les douzes mois

qui viennent de s’écouler. Bons ou mauvais, sur les plans personnels, professionnels, tout est évalué. La municipalité de Saint-Joseph en fait de même et nous souhaitons tout comme vous aller de l’avant pour cette nouvelle année qui s’approche.

Nous avons encore beaucoup de projets à mettre en œuvre pour Saint-Joseph, des projets que vous connaissez, que vous avez approuvé. Je vous donne rendez-vous dans les conseils de quartier afin de pouvoir ensemble faire bouger

toujours plus nos quartiers et notre ville.

2008 aura été synonyme de changement ; et bien sachez que 2009 le sera également.

Toutefois, comme de coutume cette année se termine par de nombreuses festivités avec notamment le 160ème anniversaire de l’abolition de l’esclavage qui sera fêté au cœur de la caverne des hirondelles les 18, 19 et 20 décembre prochains pour les Nuits du Piton.Avant cela, Saint-Joseph ville militante pour un développement durable vous invite à la troisième édition de l’Université Rurale de l’Océan Indien, des journées d’échanges, de débats autour du thème de la ruralité.

Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs recevez tous mes vœux de bonheur pour

l’année 2009.

Le magazine d’information de la Commune de Saint-JosephPublication de la Mairie de Saint-Joseph - B.P.1 - 97480 Saint-Joseph Tél. : 02 62 35 80 00 - Fax :02 62 35 80 07

Directeur de la Publication : Christian Landry - Responsable de la rédaction : Service Communication Textes : Le comité de rédaction du Saint-Jo Infos - Photos : imazcom - www.imazcom.net

Conception et Réalisation : IMAZCOM - Impression : GRAPHICA Tirage : 13 500 exemplaires - Dépôt légal : 4133

Le Député-MairePatrick LEBRETON

Réflexions fêtes...

Page 4: Saint-Jo Info n°33

Saint-Jo INFOS - 4

Au service de la populationAu service de la populationAu service de la population...

Au service de la populationAu service de la population...ati

La politique déclinée sur le territoire en faveur des personnes âgées et de la santé a amené la ville à présenter sa démarche, lors du colloque national qui s’est tenu les 14 et 15 octobre à Nancy. Deux communications de la Ville de Saint-Joseph ont été retenues dans cette dynamique d’échanges d’expériences nationales. Ces journées ont été l’occasion pour notre commune, seule représentante des DOM de faire connaître ses réalisations, ses avancées et ses projets… Dans le cadre de la démarche qualité dans laquelle s’inscrit la ville, il est apparu judicieux de faire partager notre approche en matière de santé et les freins auxquels nous sommes confrontés afin de continuer

à améliorer la prise en charge offerte

La Ville de Saint-Joseph a inauguré le 20 novembre dernier son Centre Médico-Psychologique destiné aux enfants et adolescents, et situé au sud des bâtiments de l’hôpital.

Un centre nouveau et fonctionnel qui prend en charge les enfants de 6 à 16 ans, scolarisés ou pris en charge en institution spécialisée. Dans les missions qui lui sont attri-buées, le CMPEA accueille l’enfant et sa famille, dispense des soins infirmiers

à l’enfant en mettant en œuvre un

projet de soins individualisé.Les prestations offertes sont variées : soins ambulatoires et à temps partiel, séjours thérapeutiques, psychothérapie de groupe et thérapie familiale

Des prestations organisées autour

de deux types de prise en charge : un hôpital de jour d’une capacité de 8 places et un centre d’accueil thérapeutique à temps partiel.Une opportunité pour la Ville et ses habitants, un nouveau service de proximité pour la population de Saint-Philippe, Petite-Ile et Saint-Joseph.

à la population de Saint-Joseph. Ce rendez-vous auquel la ville a participé a pour objectif d’accom-pagner la professionnalisation des acteurs territoriaux de la santé de France et des DOM –TOM en ouvrant un temps de débat entre tous les acteurs concernés par les politiques de santé publique locales, en favorisant les échanges d’expériences et l’analyse des pratiques. L’occasion également de réfléchir et anticiper

sur les évolutions des métiers et des pratiques professionnelles.Ce colloque a réuni un ensemble d’acteurs dont l’activité participe à l’organisation de la santé à un niveau territorial.Il s’inscrit dans un contexte d’évolution des dispositifs de santé publique, d’évolution du contexte social et

sanitaire, du nécessaire travail pluridisciplinaire et partenarial sur un même territoire entre les différents acteurs institutionnels concernés. Le CCAS a présenté son expérience dans deux domaines, l’un en lien avec un public (les personnes âgées), l’autre en lien avec une méthodologie d’action (à travers la démarche Alimentation Nutrition Diabète Obésité-ANDO-) : la nécéssité d’une coordination de proximité ANDO, ou comment développer un partenariat de santé sur le territoire ? Mais aussi l’hôpital et la ville dans la prise en charge des aînés.Le site du CNFPT de Nancy ainsi que le site de la ville sont accessibles afin de prendre connaissance des exposés de l’ensemble de ces journées.

Saint-Joseph, Ville Santé

Un Centre Médico-Psychologique pour Enfants et Adolescents à Saint-Joseph.

Page 5: Saint-Jo Info n°33

Saint-Jo INFOS - 5

Au service de la populationAu service de la population

Depuis 2001, la Commune de Saint-Joseph s’implique fortement dans un processus d’accompagnement des personnes en grande difficulté,

notamment des personnes sans-abri et toutes celles qui ont perdu tout lien social suite à un parcours de vie accidenté.

Pour ce faire, la Commune soutient l’AHOI (Association Humanitaire de l’Océan Indien) dont la vocation est de faire vivre un espace d’accueil inconditionnel, labellisé Boutique

Solidarité Fondation Abbé Pierre, et destiné en particulier aux sans-abri, et plus généralement à tous ceux qui souffrent d’une grande précarité matérielle et psychologique.

Pour la prochaine fête de Noël, les membres de l’association AHOI, en partenariat avec la Ville de Saint-Joseph, organise un dîner le mercredi 24 décembre 2008.

Ce diner est destiné aux personnes sans-abri ou en grande difficulté

matérielle et/ou psychologique mais aussi aux personnes souhaitant partager cette belle soirée de Noël avec eux.

Programme de la soirée

19h30 : accueil des invités •

22h30 : Repas•

Minuit : remise des cadeaux•

3h00 : fin de la soirée• Durant la soirée, une animation sono et Karaoké sera permanente.

Un Noël solidaire

90ème anniversaire de l’armistice La cérémonie du 90ème anniversaire de l’armistice à Saint-Joseph a pris une dimension particulière.

Aussi, la cérémonie s’est déroulée devant l’ancien monument aux morts, à l’Eglise du Butor.

C’est un monument qui a été érigé en 1923 (l’un des premiers à la Réunion construit pour honorer les morts de la guerre 1914 - 1918) sous la mandature d’Eugène Michel, Maire de Saint-Joseph et lui-même ancien combattant et blessé. Ce monument a été transféré en ce lieu vers 1955 à la demande de Monseigneur de Langavant, lui-même ancien combattant de 1914 - 1918 et à l’époque curé de la paroisse de la Sainte-Famille (évêque en retraite).

C’est un monument porteur de sens et qui fait partie de l’histoire locale.

A l’occasion de cet anniversaire, une classe de jeunes Saint-Joséphois s’est associée à la cérémonie.Aussi, deux élèves d’une classe de 3ème du Collège Sang-Dragon ont fait la lecture de deux écrits de soldats Saint-Joséphois au front, des lettres envoyées à la famille très peu de temps avant leur mort et même pour l’un d’eux quelques heures avant son décès.

La lecture des noms des 71 morts a également été effectuée par les élèves de cet établissement.

Une cérémonie émouvante en l’honneur des Saint-Joséphois morts à la guerre ou revenus vivants du combat.

Page 6: Saint-Jo Info n°33

Saint-Jo INFOS - 6Saint-Jo INFOS - 6

Les échos de la ville...Les échos de la ville

ville...Une Semaine bleue à l’heure des technologieset des traditions Cette semaine bleue 2008 a tenu toutes ses promesses. Elle n’a pas failli à la tradition où danses, spectacles, artisanat ont apporté joie, bonheur et réconfort à plus d’un millier de personnes de la troisième jeunesse qui se sont retrouvées du 21 au 27 octobre 2008 au gymnase Henri Ganosky.

Cette année le rendez vous a été placé sous le signe des technologies de l’information et des communications, puisque le slogan national était «jeunes et vieux connectez-vous».

Saint-Joseph s’est donc tout naturellement «connectée» durant 7 jours. La fédération des clubs de personnes âgées, le service TIC de la ville et le CCAS ont œuvré à la mise en musique de toute la semaine. Chacune des journées était spécialement destinée à un des 12 clubs de la commune. Les personnes ont pu chaque jour faire découvrir leurs talents d’acteur, de chanteur, de créateur, de couturière… d’artiste tout simplement.

Les nouvelles technologies ont été présentes tout au long des festivités. Les personnes qui le souhaitaient ont pu à travers la visioconférence retrouver leurs enfants, leurs proches quelques minutes, à 11 000 kms. A travers la magie de la téléphonie, de l’image et de l’informatique ils ont pu se voir et se parler. Inoubliable semaine bleue pour ceux qui ont touché pour la première fois à un ordinateur.

Une semaine où les déficients visuels ont pu aussi appréhender des outils plus performants pour accéder à l’information, par la présence du responsable de la Ceci base. Et durant toute la semaine nous avons pu apprécier les multiples œuvres d’un locataire monsieur FONTAINE de la résidence de Cayenne : doué de patience, de minutie, de persévérance, de volonté incontestable…à l’heure des technologies, le talent à l’état pur d’un «gramoun de Saint-Joseph».

Page 7: Saint-Jo Info n°33

Saint-Jo INFOS - 7Saint-Jo INFOS - 7

Madame Zénobie MARION est la nouvelle centenaire de Saint-Joseph depuis le 20 novembre dernier.

Née en 1908 aux Lianes, elle occupe toujours la maison de sa maman avec Marguerite, sa cadette de 3 ans. Tout le monde l’appelle «Mademoiselle Tibie», son prénom usuel étant Zénobie. En revanche elle a été inscrite à l’état civil sous le nom de Zébinas. L’employé d’état civil, raconte Zénobie, « a trouvé drôle ce nom. Il a pas aimé et l’a pas venu à bout d’mette Zénobie ». Zénobie est allée à l’école de 8 à 9 ans et se souvient bien de sa maîtresse, Mademoiselle LAHUPPE. L’école se situait aux Lianes, à l’emplacement de l’actuelle Mairie annexe. Elle y a appris les rudiments de la lecture, de l’écriture et du calcul, mais dès l’âge de 10 ans, elle travailla aux champs comme son frère et sa sœur. A la saison, elle fouillait et battait les racines de vétiver que sa mère vendait aux distillateurs.

A la même époque, elle se souvient de la pose de la première pierre de la prolongation du chemin de ceinture aux Lianes, et de sa communion solennelle célébrée par le père BIDOT. Il n’y eut pas de repas particulier, la famille étant

Les 100 ans de Mme « Tibie »

trop pauvre. Le seul repas de fête familiale était alors celui du 1er de l’An.

Pour les plaisirs, c’était le bal. Parfois, pour compléter l’orchestre, on soufflait sur un gros peigne à démêler garni de papier de soie pour faire un genre de mirliton. «Nou l’a occup not’ temps avec la danse» disent Zénobie et Marguerite. Jusqu’à 80 ans on vit Mme Tibie sur tous les podiums de fêtes et elle n’a jamais raté un seul concours de quadrille.

Elle se souvient aussi que tout le monde courait quand Babet arrivait dans le quartier. Elle fit l’aller-retour à pied pour assister à son enterrement en 1957.Pour ses 100 ans, ses amis lui ont offert un survol de l’île en avion. Accompagnée de sa sœur Marguerite, elle fit le tour de l’île au départ de Pierrefonds avec un pilote de Saint-Joseph. Nullement impressionnée par le petit avion ni par ce baptême extraordinaire compte tenu de son âge, elle n’hésita pas une seconde quand un autre pilote, également natif de Saint-

Joseph, lui offrit à brûle pour-point un second survol, en hélicoptère cette fois ! 20 minutes plus tard, Zénobie déclarait que l’hélicoptère permettait de mieux voir le paysage que l’avion. Elle n’a absolument pas eu peur et ses yeux avaient l’émerveillement des yeux d’enfants.

Belle leçon pour ceux qui ont peur de monter dans les petits coucous !

Un repas entre amis, en présence de Patrick Lebreton et de plusieurs conseillers municipaux eut lieu ensuite à Grand Coude, salle de l’ancienne usine à thé où trônaient bien évidemment un grand gâteau commémorant les 100 ans et un superbe bouquet de 100 roses rouges.

La fête n’aurait pas été complète si la reine du jour n’avait pas eu ses dauphines des Lianes et de Carosse à ses côtés, toutes candidates pour la rejoindre dans le club des centenaires de Saint-Joseph !

Page 8: Saint-Jo Info n°33

Saint-Jo INFOS - 8

Les échos de la ville...Les échos de la ville

Le cimetière de Vincendo s’agrandit

Départ de M. BOLARD

Receveur municipal de la Ville de Saint-Joseph depuis le 16 janvier 2002, M. Christian BOLARD a quitté ses fonctions dans notre commune pour une autre municipalité. Originaire du Jura, Saint-Joseph aura été la première affectation de M. BOLARD.Le Député-Maire, à l’occasion d’une réception, a remercié M. BOLARD pour son travail pour notre commune et a salué celui qui aura été acteur et témoin privilégié du travail entrepris par la municipalité pour le développement de la commune et le bien-être de sa population.

Les trois cimetières communaux connaissant un taux de saturation important, leur extension était devenue impérative.Aussi, le Député-Maire et son Conseil municipal ont inauguré le 30 octobre dernier l’extension du cimetière de Vincendo

réalisée par la régie communale, première étape du programme d’extension de chacun des cimetières de la commune.D’une surface occupée de 6 900 m2, la totalité du projet permettra à terme de disposer de près de 800 sépultures. La première tranche actuellement réalisée

Les noces de diamant deM. et Mme HERBLAY Les époux Herblay ont fêté leurs noces de dimant le dimanche 26 octobre à Vincendo. Un moment privilégié pour une famille toute entière réunie autour de ces deux tourtereaux sur lesquels le temps n’aura pas eu d’emprise.

permet l’installation d’environ 400 sépultures.

Des équipements funéraires sont également prévus : un Jardin du souvenir, un columbarium, un caveau communal provisoire et un ossuaire.

Page 9: Saint-Jo Info n°33

Saint-Jo INFOS - 9

Attention, double-sens depuis le 5 décembre

Départ de M. BOLARD

Les travaux d’aménagement de carrefours-giratoires engagés depuis le 6 octobre 2008 sur la rue Raphaël Babet dans sa traversée de la ville arrivent à leur terme.

Comme vous avez pu le constater depuis le 5 décembre 2008 en empruntant les rues du Centre-Ville, les trois carrefours-giratoires sont en service : le carrefour-giratoire de la Gare Routière à l’intersection des rues Raphaël Babet et Général de Gaulle, le carrefour-giratoire de la Mairie à l’intersection des rues Raphaël Babet, Général Lambert et de l’hôpital, et le carrefour-giratoire de l’Eglise-Butor à l’intersection des rues Raphaël Babet et Amiral Lacaze.Le changement majeur pour les usagers de la route réside dans la mise à double sens de la rue Raphaël Babet entre les nouveaux giratoires de la Gare Routière et de la Mairie ; les automobilistes (véhicules légers de moins de 3,5t) en provenance de Vincendo et de Saint-Philippe ont donc le choix : d’emprunter l’itinéraire habituel, la rue Général de Gaulle, ou de continuer sur la rue Raphaël Babet en direction du radier via les rues de l’Hôpital et Amiral Lacaze vers le giratoire Eglise-Butor.

Améliorer la fluidité du trafic

automobile en Centre-Ville et éviter sa congestion aux heures de pointe en

proposant aux automobilistes des

itinéraires alternatifs à la fois pour les usagers en provenance de Saint-Philippe et de Saint-Pierre : voilà en résumé les objectifs qui ont conduit la municipalité avec le concours de la SEMAC à engager ces travaux qui constituent nous vous le rappelons la première étape du nouveau plan

de circulation en attendant à moyen terme la contournante portée par la Région et à plus long terme la réalisation d’une voie autour du

futur cœur de ville.

Le nouveau plan de circulation a été proposé par des experts de terrain (moniteurs

Auto-école, ambulanciers, taxiteurs,...) réunis en commission de déplacements.

Gare Routière

Vers Saint-Philippe

Mairie

Vers le Radier

Page 10: Saint-Jo Info n°33

Saint-Jo INFOS - 10

Culture ...Culture ...Si on lisait...prix littéraires 2008

Prix Goncourt : Grand Prix du roman de l’Académie française :

Prix Femina

Prix du livre d’Humour de Résistance

Prix Interallié :

Prix Renaudot :

Prix du Roman Fnac

Prix Médicis

Prix du Jury Jean Giono

« Syngué sabour »

Auteur : Atiq RahimiEditeur : POLRésumé : Dans un contexte de guerre, un homme a reçu une balle dans la nuque et se retrouve immobilisé. Sa femme est auprès de lui, lui parle, et exprime ses émotions sans retenue, sans savoir si son mari l’entend et la comprend. Cette confession la libère de l’oppression conjugale, sociale et religieuse, l’incitant à révéler ses secrets dans le contexte d’un pays semblable à l’Afghanistan.

« La dernière conférence »

Auteur : Marc BressantEditeur : Ed. De FalloisRésumé : Londres, octobre 1989. Une conférence rassemblant les pays européens s’ouvre. Tout au long de cette dernière conférence de la guerre froide, Tromelin, le chef de la délégation française, tient son journal. Son témoignage restitue le tracé du tremblement de terre qui ébranla l’Europe et le monde lors de la chute du mur de Berlin.

« Où on va, papa ? »

Auteur : Jean-Louis FournierEditeur : StockRésumé : Un père décide d’écrire un livre à ses deux garçons handicapés : ses peines, ses remords mais aussi ses joies.

Le premier principe,

le second principe

Auteur : Serge BramlyEditeur : LattèsRésumé : L’histoire commence en 1981 par le mariage d’une princesse britannique et s’achève aujourd’hui. Elle est narrée par un analyste de la DGSE, nostalgique des années où il était en poste à Shanghai. Refusant la théorie du complot, celui-ci préfère tout expliquer selon les deux principes de la thermodynamique... Une recomposition de l’histoire occulte de la France des trente dernières années.

« Le roi de Kahel »

Auteur : Tierno MonénemboEditeur : SeuilRésumé : Biographie romancée d’Aimé Victor Olivier, vicomte de Sanderval, qui fonda, au début des années 1880, le projet de conquérir à titre privé le Fouta Djalon, actuelle Guinée, et d’y faire passer une ligne de chemin de fer. Au cours de cinq voyages successifs, il parviendra à gagner la confiance de l’almâmi, le chef

suprême de ce royaume théocratique.

Là où les tigres sont chez eux

Auteur : Jean-Marie Blas de RoblèsEditeur : ZulmaRésumé : Eléazard von Wogau est correspondant de presse à Alcântara, dans le Nordeste brésilien. Il reçoit un manuscrit retraçant la biographie d’Athanase Kircher, illustre jésuite de l’époque baroque. Entre enquête et souvenir, il croise Elaine, sa future ex-femme, archéologue, Moéma, sa fille,

étudiante à la dérive, ou encore Nelson, jeune garçon infirme des favelas de

Pirambu. Prix du roman FNAC 2008.

Page 11: Saint-Jo Info n°33

Saint-Jo INFOS - 11

Dossier Les années fastes

de la musique à Saint-Joseph

Page 12: Saint-Jo Info n°33

Les années fastes de la musique à Saint-Joseph

Au début des années soixante-

dix, Guy Hoarau favorise

l’émergence d’une troupe de

jeunes talents saint-joséphois,

avec parmi eux Yves Son-Houi,

Jean-René Vitry, Jean Claude

Sham-Fane (Nono), Jean-Claude

Thévenin, pour ne citer qu’eux.

Doués pour la musique et

l’animation, ils s’imposent très

vite comme «les organisateurs

de fêtes» de Saint-Joseph. Jeux

les plus créatifs les uns que

les autres, bals, orchestres,

kermesses, élections de miss,

radios-crochets, etc., rien n’arrête

nos jeunes musiciens, soucieux

de distraire une jeunesse isolée

et d’animer la commune jusque

dans ses quartiers les plus

reculés. Dans leur action, ils

gagnent la confiance du Maire et

bénéficient du soutien total de la

Municipalité.

Le mouvement prend vite de

l’ampleur et draine une jeunesse

enthousiaste dans son élan, une

jeunesse avide de loisirs en cette

période propice à l’amusement :

la Réunion se développe, s’ouvre

et les mœurs se libèrent peu

à peu. Saint-Joseph, qu’Yves

Son-Houi présente comme

« un autre monde » tant elle

semble coupée du reste de l’île,

devient une référence en matière

d’animation dans l’île. L’Office

de radiodiffusion télévision

française de l’époque n’hésite

plus à faire le déplacement pour

couvrir une actualité musicale et

festive foisonnante. Pendant cet-

te période, Yves Son-Houi et Jean-

Claude Sham-Fane se rappellent

même que des bus entiers de

musiciens et de danseuses

Saint-Joseph a connu, dans les années soixante-dix, une véritable ferveur musicale impulsée par

le Maire de l’époque, Guy Hoarau. La musique créole inspire alors une sympathie grandissante

aux Réunionnais. Profitant de l’engouement général, la capitale du Sud Sauvage a été le théâtre

d’une animation – exemplaire dans l’île – et a accueilli les personnages emblématiques du séga

réunionnais jusqu’à contribuer à leur expression artistique.

«montaient» à Saint-Denis

où la troupe saint-joséphoise

animait des soirées mondaines

ou des bals populaires. Ils se

souviennent notamment d’une

soirée dans le jardin de l’Etat, au

cours de laquelle un reportage

télévisé leur avait été consacré.

Il s’agissait alors de l’un des

premiers reportages en noir et

blanc réalisé dans l’île !

Puis Guy Hoarau a l’idée de

faire appel à Luc Donat, le très

emblématique «roi du séga»,

violoniste hors pair et riche

déjà d’une carrière musicale

de belle facture à Madagascar

et en Métropole. Luc Donat

passera deux années à Saint-

Joseph, logé dans les anciens

locaux du Service Militaire

Adapté à Langevin. L’air du Sud

Sauvage profite à l’artiste qui

y composera certains de ses

morceaux les plus renommés,

notamment les sympathiques

hommages à sa ville d’adoption :

«Saint-Joseph, Papa Bon Dieu»

et «Manapany».

Le «roi du séga» y crée éga-

lement sa formation musicale

professionnelle « Adoc » avec

Yves Son-Houi, l’accordéoniste

René Lacaille, Hervé Imare et

Yves Vitry, rejoints plus tard

par l’organiste métropolitain

Bernard Vistraete. « Adoc » bat

son plein deux années durant,

et on a encore le souvenir, dans

les jardins de Manapany, de

belles soirées sous les étoiles.

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Saint-Jo INFOS - 12

Page 13: Saint-Jo Info n°33

Saint-Jo INFOS - 13

Les années fastes de la musique à Saint-Joseph

Pour soutenir une action d’animation dyna-

mique, la création d’équipements culturels

s’impose très vite au début des années soixante-

dix. Dans un premier temps, une maison des

jeunes voit le jour à Saint-Joseph, l’une des plus

modernes de l’île. Dirigée de main de maître

par Jacques Barre puis par Roland Raelison, la

MJC n’œuvre pas seulement dans l’animation

mais part également à la découverte de jeunes

talents. Harry Payet notamment est repéré par

Raelison et bénéficie d’un soutien très utile à

sa carrière. Le directeur de la MJC jouit en effet

d’une belle notoriété dans l’île et possède un

réseau de connaissances profitable à la capitale

du Sud Sauvage.

Pourtant la MJC finit par tomber en désuétude et c’est l’école de musique créée par Yves Son-

Houi qui prend le pas. Raelison en assure la direction. A l’époque, une seule école de musique

existe à la Réunion, elle se trouve à Saint-Denis.

Parallèlement à l’école de musique, l’épopée du Studio Royal démarre en 1976, avec pour

associés André Sham-Kam-Shu, Yves Son-Houi et Roland Raelison. Equipé à la pointe de la

technologie, ce studio d’enregistrement comporte 8 pistes et voit passer dans ses murs les

plus grands de la musique réunionnaise, en l’occurrence Alain Peters, René Lacaille, Michou,

Bernard Brancard, pour ne citer qu’eux.

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Page 14: Saint-Jo Info n°33

Saint-Jo INFOS - 14

Les années fastes de la musique à Saint-Joseph

Trois décennies après, Saint-

Joseph repart à la conquête

de l’animation populaire et

artistique : un vaste défi pour

une commune rurale et encore

isolée.

En matière d’animation

cependant, la capitale du Sud

Sauvage peut déjà se targuer

d’un calendrier évènementiel

dense et varié, mais ne

souhaite pas s’arrêter en si bon

chemin. Safran en Fête, Jeux

de Saint-Jo, Manapany Surf

Festival, les Nuits du Piton,

festivals de théâtre et de conte,

développement des fêtes de

quartier via les associations,

activités culturelles et ateliers

artistiques proposés aux écoles

et à la population, tout est mis en

œuvre pour installer la Culture

dans les mœurs locales.

Saint-Joseph possède par

ailleurs deux fanfares, reines

de la musique en cuivre :

l’une des dernières fanfares

municipales de l’île d’une part

et Racine Cuivres d’autre part,

des formations soulevant un

engouement surprenant chez

les Saint-Joséphois de 7 à

77 ans. L’une comme l’autre

investissent pleinement les

Riche d’un héritage culturel pourtant trop ignoré, Saint-Joseph aujourd’hui se souvient… Elle se

souvient que trente ans auparavant, on a cru en une jeunesse locale talentueuse, elle se souvient que la

Ville avait « une réputation ». En cette année 2008 où la commémoration des 160 ans donne une teinte

particulière aux festivités du 20 décembre, les Nuits du Piton entendent bien raviver la fibre musicale de

notre capitale du Sud Sauvage et redonner leur place aux artistes divers et variés, artistes du bon vieux

temps, groupes émergents ou musiciens en herbe. Et bien au-delà des Nuits du Piton, elle compte bien

faire de sa politique culturelle, un espace d’expression pour les talents locaux.

manifestations de la commune,

animatrices de choix de défilés

désormais traditionnels dans la

capitale du Sud Suvage.

Rouages essentiels de la

politique culturelle de la

commune, les équipements

sont réinvestis ou vont sortir

de terre. L’école municipale

de Musique et de Danse,

l’auditorium Harry Payet – en

hommage au célèbre «ségatier»

- et le Cinéma Royal relancé en

régie municipale forment un îlot

culturel en plein centre-ville, qui

devrait s’enrichir bientôt d’une

médiathèque moderne.

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Page 15: Saint-Jo Info n°33

Saint-Jo INFOS - 15

Culture ...Culture...

Allons « Vol Somin Kann » TAPKAL, le nou-veau spectacle d’Allons Marron

Il était une fois Beaufonds, à Saint-Benoît… l’histoire d’une usine qui a fermé ses portes, l’histoire d’un quartier, l’histoire d’un champ de cannes où l’on joue, où l’on se cache, où l’on s’aime, où l’on part en aventure, où l’on «vol somin»…

Cette pièce écrite par Lolita Monga s’inspire d’un recueil de témoignages sur la sucrerie réalisé par Sonia Chane-Kune. Mais «Vol Somin Kann» est surtout une merveilleuse aventure humaine, une scène où s’expriment les nombreux souvenirs de Beaufonds. Et fait notable : elle a offert à des «anciens» du quartier, jeunes ou «gramounes», la formidable opportunité de s’initier au théâtre et de devenir les acteurs de leur propre vie !

Le 28 novembre dernier, le public saint-joséphois a pu apprécier «Vol Somin Kann» sur le stade de la Caverne des Hirondelles. Pour l’occasion, les ruines de l’usine du Piton avaient retrouvé toute leur magie, et sont devenues la scène de jeu de la Compagnie Acte 3.Près de 300 personnes étaient présentes sur le site pour assister à un spectacle inédit. De l’avis général, l’instant fut magique et envoûtant, émouvant aussi et authentique. L’éclairage des ruines, les mystères du champ de canne déclamés sur scène et le cri des fouquets – qui s’étaient invités au spectacle – au-dessus

de l’usine, y ont sans aucun doute largement contribué.

Ce dernier spectacle offert à la mémoire d’Arnaud Dormeuil a été une révélation pour le public qui comptait dans ses rangs de nombreux scolaires du primaire au lycée. C’est très motivés qu’ils ont fait le déplacement avec ou sans leurs professeurs, suite logique d’un travail réalisé en amont par la Compagnie Acte 3 dans six classes de Saint-Joseph. Du primaire au lycée, ils sont ressortis touchés et grandis de cette expérience, sensibilisés au spectacle par les ateliers animés par quelques comédiens de la pièce. Initiation au chant ou au jeu d’acteur, échanges avec les «gramounes-acteurs» et travail sur l’historique de l’usine de Beaufonds ont rendu le spectacle encore plus appréciable, voire profitable. Ces préparations ont

enrichi leur regard sur « Vol Somin Kann », un regard à la fois curieux, critique et émerveillé. La classe de CM2 de l’école primaire de Jean-Petit a elle aussi occupé les gradins, enchantée et excitée de se trouver sur ce site la nuit tombée. Ils ont pris le bus depuis leur quartier, et sont venus accompagnés de leur enseignante pour voir le spectacle comme «les grands» : une expérience extraordinaire pour ces «marmailles» qui, le temps d’une soirée, ont vu du beau spectacle hors de leur cour d’école.

Les 21, 22 et 23 novembre dernier à l’Auditorium Harry Payet, l’association Allons Marron vous a présenté son nouveau spectacle TAPKAL.Tragédie créole inspirée par un village symbole du marronnage, niché au milieu des montagnes de notre île, TAPKAL est née d’une rencontre entre Isabelle Hoarau-Joly, auteur, et Jacky Low-Hong, metteur en scène.Une pièce de théâtre qui vous plonge dans un petit village de Cilaos, dan tan lontan, où une histoire d’amour entre un jeune homme et une jeune femme vire au drame.L’occasion d’aborder l’image et la relation homme et femme, l’incompréhension et les malentendus, cause de la violence dans le couple. Un thème d’actualité dans la société contemporaine réunionnaise d’aujourd’hui.

Page 16: Saint-Jo Info n°33

Evénement ...Evénement ...Evénement ...Evénement ...Evénement...3e Université rurale de l’océan indien

Toute la magie de Marmay’land Avec plus de 2500 entrées en 3 jours, la 4ème édition de Marmay’Land à Vincendo aura à nouveau remporté un grand succès auprès des marmailles de Saint-Joseph et d’ailleurs. Structures gonflables, spectacles de

magie, de jonglage, d’équilibrisme et concerts…tout était réunit pour faire de ces trois jours, un moment exceptionnel et féérique pour nos marmailles.Pas moins de 40 bénévoles de l’AJMD et l’ASCE étaient présents pour contribuer à la réussite de cette manifestation.Soyez au rendez-vous pour la 5ème édition en octobre 2009.

Journées d’échanges et de réflexion entre les différents acteurs des

territoires ruraux, l’Université Rurale de l’Océan Indien a pour vocation d’anticiper et de réagir afin de mieux

gérer le développement économique de notre territoire.

A travers ses deux précédentes éditions, l’Université Rurale de l’Océan Indien a permis d’encourager, de susciter des comportements en faveur d’un développement rural local plus équilibré, soucieux de préserver nos spécificités et de réguler l’impact de

nos avancées sur les générations futures.

La troisième Université Rurale de l’Océan Indien se consacre à trois thèmes majeurs dans l’évolution des territoires ruraux : la Santé, la Culture et les Technologies de l’Information et de la Communication.

Trois thèmes dont les enjeux sont fondamentaux pour nos espaces et qui constituent sans aucun doute les « défis

de la planète rurale », les conditions indispensables à un développement durable pour nos générations à venir.

Rendez-vous les 16, 17 et 18 décembre prochains pour la 3e Université Rurale de l’Océan Indien

Saint-Jo INFOS - 16

défis

Page 17: Saint-Jo Info n°33

Saint-Jo INFOS - 17

Evénement ...Un Safran en fête qui aura tenu bon ! Le village de la Plaine des Grègues a vécu du 7 au 11 novembre, 5 jours au rythme du Safran en Fête 2008. Ainsi, les visiteurs ont pu découvrir un plateau musical de grande qualité avec pas moins de 15 artistes programmés sur le podium et parmi eux OUSANOUSAVA, APOLONIA ou encore la tête d’affiche

caribéenne le groupe GRAMACKS.

Petits retours sur les différents concours : dans le cadre du concours culinaire, Benjamin TURPIN, jeune homme d’une dizaine d’années a remporté le 1er prix dans la catégorie «ménagère», catégorie ouverte aux amateurs et Karine ALCINOÜS-LOUÂPRE du restaurant Le Bertel, le 1er prix dans la catégorie «professionnelle».Pour les sportifs, 150 coureurs se sont bousculés le dimanche matin pour avaler les 15 km de la KOURS SAFRAN proposée par le CASE DE LA PLAINE avec l’appui technique de l’ACSJ. Au final, Raymond FONTAINE gagne pour la

2ème année consécutive cette épreuve en 1h13’40 et chez les féminines, Marie-Elzie EMMA bat le record de l’année passée en 1h56’50. Dans la prestigieuse épreuve de beauté sous la présidence d’AZIZ PATEL, OLIVIA VITRY conquiert le titre tant convoité de Miss Saint-Joseph 2008 devant Vanessa OLIVAR, 1ère dauphine et Maëva HOAREAU, 2ème dauphine.

Au final et malgré une conjoncture

peu favorable avec les difficultés de

circulation, d’essence et de pluie, le Safran en Fête a tenu bon et a accueilli près de 20 000 personnes.Les producteurs de safran péï, quant à eux, ont écoulé 3 tonnes de l’or jaune péï et gageons qu’ils pourront atteindre l’année prochaine des ventes records. Aussi, le comité d’organisation vous donne rendez-vous pour la 8ème édition du samedi 7 au mercredi 11 novembre 2009. A l’année prochaine !

Retrouvez tous les reportages vidéo et photos du Safran en Fête 2008 sur le site de la MDA : www.mda.re/

Page 18: Saint-Jo Info n°33

Sport ...

Saint-Jo INFOS - 18

Le Saint-Joseph Basket Club présente : le trophée de la Ligue

Sport ...Sport ...Sport ...Sport ...

L’éternelle jeunesse de la JS VINCENDO

Foot Loisir : Une finale Langevinoise

C’est la 3ème fois en 5 ans que la Ligue renouvelle sa confiance

au SJBC en lui confiant le privilège

d’organiser ce Trophée. Dédié aux jeunes de 10-12 ans, il a regroupé cette année 280 jeunes filles et garçons

venus de toute l’île au Complexe Georges Marie HOAREAU pour «jumper», échanger, et s’exprimer dans leur activité favorite.Le Président de la Ligue réunionnaise étant présent et a saisi l’opportunité pour souligner la stabilité et le dynamisme du club, qui vient tout juste de fêter ces 10 ans, et nous rappeler quelques une de ces actualités telle que la promotion de l’équipe Senior

Le ballon rond a regroupé pas moins de 11 équipes de 10 quartiers de la ville et un peu plus de 300 licenciés. Le championnat s’est clôturé début novembre avec la victoire de l’Association Jeunesse de Langevin (AJL) qui termine devant Langevin Sport Association (LSA) avec seulement 1 petit point d’avance.La finale de la COUPE OMS pour sa

part s’est jouée le 21 Novembre au

stade Raphaël BABET, et opposait les deux premiers du championnat, toujours nos 2 équipes de Langevin, AJL – LSA.Pour ceux qui seraient tentés par l’expérience du Loisir en 2009, Renseignez-vous auprès du Service Des Sports (près du Centre Nautique) ou au 02 62 35 72 01.

En attendant bon repos pour les guerriers et bonnes fêtes….

La Jeunesse Sportive de Vincendo a été créée en 1970 et si le club aujourd’hui ne semble avoir pris aucune ride, c’est grâce à la véritable politique de jouvence qu’elle applique. En effet, les jeunes sont formés pour garder l’éternelle jeunesse, soit approximativement 200 jeunes pour la saison 2008 répartis dans 6 sections différentes (débutants, poussins, benjamins, 13 ans, 15 ans et 18 ans). C’est également une véritable démarche qualité que met en place la JS Vincendo avec, sur l’ensemble des éducateurs bénévoles, pas moins de 7 éducateurs fédéraux et 4 brevets d’état.Quand tous ces éléments sont réunis, ce-la donne une saison 2008 exceptionnelle avec un objectif atteint : le maintien en Super Division 2 et surtout un excellent match contre l’équipe de terre-Sainte, où jusqu’au bout nous aurons cru à la victoire et à la montée parmi l’élite réunionnaise

en Régional 2 mais aussi mettre l’accent sur la performance de la politique de formation de l’association qui commence à porter ces fruits avec plusieurs jeunes en sélections de la Réunion, dont 2 en Pôles Espoirs (Etienne HOAREAU, et Magali LEJOYEUX).La journée s’est terminée en beauté avec la finale régionale de Coupe de

France, opposant le Tampon à Saint-Pierre. Pour ce qui est de nos petits Saint-Joséphois, les benjamines se classent 4ème en catégorie Espoir et nos benjamins obtiennent eux la première place en Espoir.

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Portrait : Les Fines Lames

Femme à l’O

Sport ...

Saint-Jo INFOS - 19

C’est en 1994 que fût fondé le club d’escrime Les Fines Lames de Saint-Joseph sous l’impulsion de Patrick DUBOS, qui occupait alors la double casquette de président et de Maître d’armes (c’est ainsi que l’on nomme un enseignant diplômé en escrime). Le club compte à ce jour une cinquantaine de licenciés.L’association a voyagé aux quatre coins de la commune de Saint-Joseph avant de se stabiliser depuis deux ans au 14 de la rue Joseph Hubert grâce à la généreuse dotation d’une salle d’armes par son actuel président Jean François CLAIN. L’avantage d’être les seuls à occuper ces lieux est immense pour une activité gourmande en installations (notamment les pistes électriques qui servent à rationaliser l’arbitrage) et en matériel.Ce confort nouveau est apprécié de tous les membres du club et permet à celui-ci de viser des objectifs de plus en plus élevés.C’est ainsi qu’à l’issue de l’exercice 2007-2008, quatre jeunes ont pu se qualifier grâce à leurs résultats

sur le territoire de la Réunion aux Championnats de France d’escrime.Catégorie benjamine sabre à salon en Provence : ARBLADE Charlène (48ème), Wolf Pierre (87ème)Catégorie minime sabre à Lyon : JOST Ophélie (75ème)

Le Cercle des Nageurs de Saint-Joseph, en partenariat avec l’Office Municipal des Sports et la municipalité n’a pas hésité à se jeter à l’eau afin de renouveler l’expérience « Femme à l’Ô ».Les 121 participantes cette année (soit une vingtaine de plus que l’année dernière) leur ont donné raison de se mouiller. Elles ont pu osciller tranquillement par une journée de beau temps entre les trois ateliers (aquagym, plongeon, et natation) sans se soucier de leurs bambins (80 au total), pris en charge pour l’occasion par les

bénévoles du club.L’aquagym fut l’atelier le plus sollicité… l’occasion rêvée pour sensibiliser ces dames sur l’intérêt,

et la place de l’activité physique dans leur vie quotidienne.Rendez vous en 2009 pour se remettre à l’eau ! ! !

Catégorie minime épée à Lyon : VILLONS Quentin (26ème et actuel 3ème du nouveau classement national) ; catégorie cadet épée à Nîmes (63ème)Le club travaille actuellement sur un projet afin d’organiser un stage en

métropole à destination de plusieurs jeunes méritants pour étoffer leur expérience de l’escrime, profitant d’un

contact bien connu de l’association en la personne de Pascal LADEVÈZE (ancien président du club, aujourd’hui installé à Grâce). L’escrime à l’île de la Réunion, c’est sept Clubs (550 adhérents) qui assurent la promotion d’une activité encore trop méconnue de la population

réunionnaise malgré les innombrables médailles remportées par les escrimeurs aux Jeux Olympiques. Il suffit de

se rendre à l’une des nombreuses compétitions organisées par la Ligue d’escrime réunionnaise pour se rendre compte que ce sport n’est pas réservé à une élite et qu’il véhicule les valeurs de goût de l’effort, de combativité, de contrôle de soi et de respect, valeurs morales chères à tous. Au niveau des qualités physiques, il développe chez nos jeunes la vitesse, la précision, la résistance et la souplesse. L’aspect tactique très présent en compétition est source constante d’analyse et de réflexion de la part du tireur. Et tout

cela...en s’amusant.

Page 20: Saint-Jo Info n°33

Saint-Jo INFOS - 20

La tête dans les étoiles

La vie dans nos écolesLa vie dans nos écolesLa vie dans nos écolesLa vie dans nos écolesLa vie dans nos écoles...

L’observatoire Astronomique des Makes organise des séjours en classe transplantée pour les élèves du primaire. C’est l’expérience qu’a voulu faire vivre Madame Gaillard Grenadier Christine à ses élèves de la classe de CM1/ CM2 de l’école de Jean-Petit.Les élèves sont donc partis du 22 au 26 septembre. Tous les soirs, ils ont pu observer les étoiles avec différents instruments qu’ils ont appris à utiliser. L’émerveillement était chaque nuit au rendez-vous et les élèves ont appris à reconnaître les constellations et se repérer dans le ciel.Les journées étaient consacrées aux cours habituels. Semaine d’apprentissage scientifique sur l’astronomie, ce séjour a été enrichi par une journée de découverte de la forêt des Makes. Les enfants ont appris à reconnaître et nommer de nombreux arbres et plantes. Ils ont aussi rencontré un vieil homme qui a créé un magnifique jardin de bonzaïs.Mais une semaine sans sa famille, ce n’est pas si facile ! Il faut être ordonné quand on vit dans un dortoir, faire son lit….. Et s’il y a beaucoup de moments de joie, l’entente avec les autres n’est pas toujours évidente.Un des points forts de ce séjour a été aussi cet apprentissage social ; cette contrainte de la vie en collectivité qui peut apporter beaucoup de joies et aussi quelques larmes.L’effort sur soi provoqué par la séparation avec la famille a fait grandir chacun de ses enfants.A l’issue de cette semaine de nombreux prolongements en classe sont effectués : participation au concours d’astronomie, séances en arts visuels et littérature, frises chronologiques de la conquête spatiale et de l’histoire de l’aviation.

Page 21: Saint-Jo Info n°33

Saint-Jo INFOS - 21

Piton des Z’Arts

La vie dans nos écoles

L’association Piton des Z’arts propose aux enfants de 4 à 12 ans des ateliers d’Arts plastiques animés par Marie Lopez.Dessin, peinture, sculpture, collage, pastel, feutre…des activités pour tous les goûts, le samedi de 9h à 12h à l’école du Centre.Les ateliers démarrent au mois de Février. Attention les places sont limitées !

Page 22: Saint-Jo Info n°33

Histoire de guerre ...Histoire de guerre ...Histoire de guerre ...Histoire de guerre ...Les Saint-Josephois dans la guerre...

Saint-Jo INFOS - 22

Après l’Armistice du 11 novembre 1918, chaque commune de France se fit un devoir d’ériger un monument

commémorant le sacrifice d’une

grande partie de sa jeunesse. Les derniers combattants regagnèrent La Réunion en 1919 et 1920. La difficulté

de trouver des bateaux de transport, le regroupement des nombreux blessés et infirmes de guerre disséminés

en Europe, en Afrique du Nord et à Madagascar, avaient rendu leur rapatriement long et délicat. C’est en 1922 que la municipalité, sous l’impulsion de son Maire Eugène Michel, entame la commémoration de

En fait, on perd sa trace entre 1952 et 1960 environ, date à laquelle il est réinstallé devant l’église de la Sainte Famille au Butor sur la demande de Monseigneur de Langavant, ancien Poilu lui-même et blessé de guerre 14-18, venu prendre sa retraite d’évêque à Saint-Joseph auprès de son ami le Père Le Chevallier. En fait, le bronze s’était cassé en deux, miné par l’érosion. Il ne subsiste que la partie supérieure au-dessus de la ceinture. Elle est placée au pied du clocher de l’église, sur un socle de béton derrière lequel on a inclus un authentique canon de marine du XVIIIe siècle. Une roue de métal et de bois symbolisait l’affût du canon.Ce monument a été réhabilité en 2008 à l’occasion du 90e anniversaire de l’Armistice devant lequel la cérémonie du 11 novembre s’est déroulée. Les honneurs militaires furent rendus en présence d’une délégation d’élèves du Collège Sang-Dragons et de la famille d’Eugène Michel et, lors du Vin d’honneur en mairie, Monsieur Max Michel a remis le portrait de son père à M. le Député-Maire. Cette reproduction d’un tableau de famille vient compléter la collection des portraits des anciens maires de Saint-Joseph.

la guerre. Le 13 juin 1922, le conseil municipal donne le nom des principaux maréchaux à des rues du Butor sans oublier Roland Garros, le héros réunionnais. Le chemin Dardanelles rappelle également les combats d’Orient auxquels de nombreux Saint Joséphois ont participé. Eugène Michel avait été blessé lui-même en Bulgarie, tout comme Raphaël Babet l’avait été en Serbie. Il fallut réunir les fonds pour ériger un monument. La situation financière de la

commune était dramatique, le Conseil municipal, divisé, ne voulut pas voter le budget primitif. Il fut dissout par le

gouverneur et Eugène Michel fut réélu en septembre. Dans sa séance du 17 décembre 1922, le Conseil arrête la commande d’un monument aux Morts en bronze. Dans le courant de l’année 1923 le monument est érigé au milieu de la place de la Justice de Paix, l’actuelle place de la Mairie, pratiquement en face de l’ancienne mairie en bois de l’autre côté de la route nationale. Le monument représente un Poilu grandeur nature frappé à mort en tenant le drapeau tricolore. Le bronze est posé sur un socle de basalte portant quatre plaques de marbre blanc sur lesquelles sont gravés les 71 noms

Maquette du monument

Les monuments aux morts de Saint-Joseph

Qu’est devenu le

monument de 1923 ?

Page 23: Saint-Jo Info n°33

Histoire de guerre ...

Saint-Jo INFOS - 23

répertoriés des Morts pour la France de Saint-Joseph. Quatre escaliers de trois marches garnissent la base de l’édifice

dont les pierres ont été taillées par les artisans de Goyaves, les mêmes qui avaient taillé celles du pont de la Rivière des Remparts en 1913.Les fabricants de monuments en bronze durent fournir des milliers de statues en quelques mois, le métal était rare et cher après l’utilisation de milliers de tonnes de métal pendant la guerre. Le monument de Saint-Joseph avait fière allure, mais il était fait d’un bronze

assez fin. Entre cyclones et corrosion,

les intempéries finirent par le fragiliser

et il fallut le remplacer au cours des travaux d’aménagement de la nouvelle place de la Mairie vers 1952.Sous l’impulsion de Raphaël Babet, un nouveau monument fut commandé au sculpteur parisien Georges Guiraud, placé, cette fois-ci sur la gauche de la place de l’église, dans l’axe de la façade

de la nouvelle mairie, se trouvant, une fois de plus de l’autre côté de la route nationale.Le nouveau monument est érigé en 1955, il est fait d’une sobre colonne blanche cerclée par une frise de guerriers et de palmes en bronze massif à son sommet. Les quatre plaques gravées de marbre blanc de l’ancien monument sont placées à plat sur le sol dans un cercle marqué au sol par trois arcs de maçonnerie.Ce monument est modifié en décembre

1998 lors de l’aménagement du centre ville, il prend sa place actuelle, la colonne blanche est remplacée par un fût à 10 faces en basalte plaqué. Les noms des Morts pour la France pour les conflits de 39-45, d’Indochine,

d’Algérie et des Territoires extérieurs sont inscrits sur du granit noir d’Afrique. Le dernier nom inscrit est celui de Joseph Armel Lenepveu, mort au Tchad à 20 ans en 1978.

Déplacement du monument

Emplacement actuel du monument place

de l’église de Saint-Joseph

Saint-Jo INFOS - 23

Avis de recherche :

Si vous avez des précisions sur l’ancien monument aux morts et sa fugue de 1952 à 1960, merci d’en avertir le service communication de la Mairie ou la Société d’Histoire de Saint-Joseph. Une plaquette est en préparation pour commémorer les « Poilus de Saint-Joseph ». Elle voudrait réunir un maximum de portrait de combattants de 14-18. Appel est également lancé pour répertorier les anciennes photos de ces combattants. (tel : 02 62 56 23 24)

Page 24: Saint-Jo Info n°33

Saint-Jo PratiqueLa Gendarmerie : 0262 56 50 12Pompiers : 18 Police : 17

Samu : 15

Agence de la Poste

Centre-Ville : 0262 31 47 55Les Lianes : 0262 37 52 31Vincendo : 0262 37 20 64Jean-Petit : 0262 90 89 08

La Mairie centre ville : 0262 35 80 00Les Mairies Annexes

Vincendo : 0262 37 20 12Jean-Petit : 0262 56 10 86Les Lianes : 0262 37 52 36Langevin : 0262 56 51 03Numéro d’astreinte le week-end : 0692 76 12 31

Cabinet Médical de garde : 0262 31 99 20 ou 0262 31 63 20 ou 0692 02 20 64

Site internet : www.ville-saintjoseph.fr

Miss Saint-Joseph