saguenay–lac-saint-jean créneau d’excellence de l ... reference...en fait, il n'existe pas...
TRANSCRIPT
Stratégie de développement
CrCrééneau dneau d’’excellence de excellence de ll’’agriculture nordiqueagriculture nordique
Saguenay–Lac-Saint-Jean
Version finale 1.0
12 juin 2007
Stratégie de développement du créneau de l'agriculture nordique 1
Section 1 : Introduction…………………………………………………………................4
Section 2: Méthodologie…………………………………………………………..............7
Section 5 : Évaluation stratégique………………………………………………………14
Section 6 : Développement de la vision stratégique………….…………..…………51
Section 7 : Développement de la stratégie…………………………………………....58
Section 4 : Définition du créneau d’excellence de l’agriculture nordique……….12
Section 3 : Définition de l’agriculture nordique………………………………………..9
Section 8 : Annexes………………………………………………………………………..70
Structure du comité de travail………………………………………………………….....2
Structure du comité de créneau………………………………………………......………3
Page
Table des matières
Table des matières…………………………………………………………........................1
Stratégie de développement du créneau de l'agriculture nordique 2
Anne Guilbert, Agrinova
Mario Dallaire, Propur inc.
Mireille Anctil, CLD du Fjord
Gérard Doucet, Distributions Équinox inc.
Marie Potvin, Ferme Tournevent enr.
Yves Girard, Nutrinor
Réjean Pilote, Société des fabricants régionaux
Stéphanie Jean, Table agroalimentaire
Ginette Gervais, Centre d’aide régional sur les aliments
Ginette Allaire, Table agroalimentaire
Marie-Hélène Bouchard, agente de projet ACCORD
Gilbert Claveau, MDEIE
Pierre Dassylva, MDEIE
Réunion de travail tenue le 26 septembre 2006, au MDEIE
Comité de travail pour la réalisation de la stratégie
Stratégie de développement du créneau de l'agriculture nordique 3
Structure du comité
de créneau de l’agriculture nordiqueComité ACCORD régionalComité ACCORD régional
AluminiumAluminiumAluminium BoisBoisTourisme d’aventure
& écotourismeTourisme d’aventure
& écotourismeMinéraux industrielsMinéraux industriels
AGRICULTURE NORDIQUE
AGRICULTURE AGRICULTURE NORDIQUENORDIQUE
Innovation génomique
Innovation génomique
Comité de créneau
Mario Dallaire (Propur inc.) Louise Potvin (Les Maraîchers Potvin inc.)Gérard Doucet (Distributions Équinox inc.)Yves Girard (Nutrinor)Fabien Girard (Coopérative forestière de Girardville)Rodrigue Bouchard (Ferme des Chutes)Mélanie Tremblay (Ferme Éliro)Josée Gauthier (Les Bergerie du Fjord inc.)Patrick Déry (Vallons de Chambreule)Nadine Blais (Les Jardins Maria-Chapdelaine inc.)Stéphanie Jean (Table agroalimentaire)MDEIEDECCLDMAPAQUQAC
ComitComitéé de de crcrééneauneau
Mario Dallaire (Propur inc.) Louise Potvin (Les Maraîchers Potvin inc.)Gérard Doucet (Distributions Équinox inc.)Yves Girard (Nutrinor)Fabien Girard (Coopérative forestière de Girardville)Rodrigue Bouchard (Ferme des Chutes)Mélanie Tremblay (Ferme Éliro)Josée Gauthier (Les Bergerie du Fjord inc.)Patrick Déry (Vallons de Chambreule)Nadine Blais (Les Jardins Maria-Chapdelaine inc.)Stéphanie Jean (Table agroalimentaire)MDEIEDECCLDMAPAQUQAC
Comité de travailstratégieMario Dallaire (Propur inc.)Gérard Doucet (Distributions Équinox inc.)Yves Girard (Nutrinor)Pierre Dasssylva (MDEIE)Marie-Hélène Bouchard (ACCORD)Stéphanie Jean (Table agroalimentaire)Réjean Pilote (CLD Ville de Saguenay)Mireille Anctil (CLD du Fjord)Ginette Gervais (CARA)Anne Guilbert (Agrinova)Justin Côté (MAPAQ)
ComitComitéé de travailde travailstratstratéégiegieMario Dallaire (Propur inc.)Gérard Doucet (Distributions Équinox inc.)Yves Girard (Nutrinor)Pierre Dasssylva (MDEIE)Marie-Hélène Bouchard (ACCORD)Stéphanie Jean (Table agroalimentaire)Réjean Pilote (CLD Ville de Saguenay)Mireille Anctil (CLD du Fjord)Ginette Gervais (CARA)Anne Guilbert (Agrinova)Justin Côté (MAPAQ)
Organismes de support
CRÉSFRAGRINOVAMAPAQCARAAAC*Financière agricole*UPA* Discussion à venir
OrganismesOrganismes de supportde support
CRÉSFRAGRINOVAMAPAQCARAAAC*Financière agricole*UPA* Discussion à venir
Organismeporteur
Table agroalimentairedu Saguenay–Lac-
Saint-Jean
OrganismeOrganismeporteurporteur
Table agroalimentairedu Saguenay–Lac-
Saint-Jean
Conseillère en développement
agro-alimentaire
Marie-Hélène Bouchard,biol. M.Sc.
ConseillConseillèèrere en en ddééveloppementveloppement
agroagro--alimentairealimentaire
Marie-Hélène Bouchard,biol. M.Sc.
Comité de travailplan d’actionMario Dallaire (Propur inc.)Gérard Doucet (Distributions Équinox inc.)Yves Girard (Nutrinor)Pierre Dasssylva (MDEIE)Marie-Hélène Bouchard (Table agro)Stéphanie Jean (Table agroa)Serge Lavoie (SFR)Jeannot Côté (Usine congélation bleuets)Ginette Gervais (CARA)Gilles Lajoie (UPA)Sylvain Cloutier (UQAC)Anne Guilbert (Agrinova)Justin Côté (MAPAQ)Olivier Turner (MAPAQ)
ComitComitéé de travailde travailplan plan dd’’actionactionMario Dallaire (Propur inc.)Gérard Doucet (Distributions Équinox inc.)Yves Girard (Nutrinor)Pierre Dasssylva (MDEIE)Marie-Hélène Bouchard (Table agro)Stéphanie Jean (Table agroa)Serge Lavoie (SFR)Jeannot Côté (Usine congélation bleuets)Ginette Gervais (CARA)Gilles Lajoie (UPA)Sylvain Cloutier (UQAC)Anne Guilbert (Agrinova)Justin Côté (MAPAQ)Olivier Turner (MAPAQ)
Stratégie de développement du créneau de l'agriculture nordique 4
Section 1
Introduction
Stratégie de développement du créneau de l'agriculture nordique 5
Le 13 février 2003, le Ministère procédait à la signature du projet ACCORD (Action concertée de coopération régionale de développement). Cette entente vise à assurer le plein potentiel des régions dans une économie globalisée et assurer le plein potentiel des économies régionales sur l’échiquier mondial.
L’objectif du projet ACCORD est de construire un système productif régional compétitif sur les plans nord-américain et mondial par l’identification et le développement, dans chacune des régions, de créneaux d’excellence qui pourront devenir son image de marque.
Chaque région se dote d’un comité régional responsable d’identifier les créneaux d’excellence. Ce comité est formé des intervenants suivants :
– un représentant de la CRÉ
– un représentant du MDEIE
– d’entrepreneurs civiques de la région
– de principaux leaders des entreprises
– de douze membres reconnus pour leur créativité, leur capacité de collaborer, leur entrepreneuriat et leurs qualités de rassembleur.
Les créneaux d’excellence identifiés pour le Saguenay–Lac-Saint-Jean sont :
– Transformation de l’aluminium (leader)
– Agriculture nordique (en évaluation)
– Produits à valeur ajoutée, deuxième et troisième transformation du bois de la forêt boréale (en évaluation)
– Minéraux industriels (en évaluation)
– Valorisation des innovations génomiques et biomédicales (émergent)
– Tourisme d’aventure et écotourisme (émergent)
Pour chaque créneau d’excellence, un comité (le comité de créneau) qui regroupe les intervenants du milieu est formé. Le mandat de ce comité consiste, entre autres, à consulter les entreprises, dégager une vision, élaborer et adopter une stratégie de développement, concevoir un plan d’action et assurer le suivi de l’atteinte des objectifs et de la réalisation des projets.
Introduction
La démarche ACCORD
Stratégie de développement du créneau de l'agriculture nordique 6
Le présent document constitue la stratégie de développement du créneau de l’agriculture nordique.
Cette stratégie a été développée par un sous-comité du comité de créneau, selon la démarche du MDEIE.
Le document de stratégie, après avoir tracé les principales caractéristiques du créneau, définit les principaux enjeux, les axes de développement, les orientations et les objectifs afin de bâtir, à terme, un véritable créneau d’excellence où un environnement performant en matière de coordination, recherche, formation, organisation et financement viendra stimuler et supporter les entreprises impliquées dans l’offre de services et d’activités de la région.
Le plan d’action énonce, en terme d’objectifs à atteindre et selon les enjeux définis à l’intérieur de la stratégie, les étapes àfranchir et les principaux gestes à poser, sous la forme d’actions prépondérantes, afin que la stratégie planifiée puisse devenir réalité. Pour chacune des actions prépondérantes reliées aux objectifs, des coûts de réalisation seront estimés, des maîtres d’œuvre de même que des partenaires seront identifiés et un échéancier sera proposé.
Introduction
La démarche ACCORD
Stratégie de développement du créneau de l'agriculture nordique 7
Section 2
Méthodologie
Stratégie de développement du créneau de l'agriculture nordique 8
Évaluation stratégique“Où sommesnous?”
Développement de la vision stratégique “Où voulonsêtre?”
Développement de la stratégie“Comment s’y rendre?”
STRATÉGIES ET ACTIONS
Évaluation stratégique“Où sommes -nous?” Principaux
enjeux Forces et
faiblesses OpportunitésContraintes
Tendances
Développement de la vision stratégique “Où voulons - nous nous être?”
Vision dedéveloppe-
ment
Objectifs
Développement de la stratégie“Comment s’y rendre?”
Options etévaluation
Innovation etdéveloppement
Formation etmain-d’oeuvre
Activités etservices
Mise enmarché
Accès etinfrastructures
Alliances et partenariat
STRATÉGIES ET ACTIONS
Pland’action
Organisation etfinancement
Étalonnageinternational
Méthodologie
Stratégie de développement du créneau de l'agriculture nordique 9
Section 3
Définition de l’agriculture nordique
Stratégie de développement du créneau de l'agriculture nordique 10
Pour bien comprendre la définition du créneau d’excellence de l’agriculture nordique, il est essentiel de connaître le concept de l’agriculture nordique dans son ensemble. Dans le cadre d’une étude d’opportunité pour l’établissement d’un créneau d’excellence de l’agriculture nordique, Agrinova a défini l’agriculture nordique en se basant sur la définition de l'agriculture et sur celle du concept de la nordicité. Puis, les caractéristiques distinctives de la région ainsi que ces éléments ont été mis ensemble pour définir ce concept.
Définition de l’agriculture
– L'agriculture se définit comme étant l'ensemble des activités qui ont pour objet la transformation du milieu naturel afin deproduire les végétaux et les animaux utiles à l'Homme, en particulier ceux qui sont nécessaires à son alimentation.
Définition de la nordicité
– Il existe une multitude de définitions du Nord. On peut parler du nord « administratif », celui-ci commencerait, au Québec, au niveau du 49e parallèle, avec la région du Nord-du-Québec. On peut également parler du nord «géographique». Dépendamment des sources consultées, celui-ci débuterait au 50e ou au 60e parallèle. En fait, il n'existe pas de ligne précise qui sépare le Nord du Sud. Le Nord varie avec les zones politiques, culturelles, territoriales et géographiques.
– En effet, Louis-Emond Hamelin a proposé, en 1965, le concept de la nordicité. La nordicité exprime « l'état de nord », qu'il soit réel ou vécu. Selon le Grand dictionnaire terminologique (Office de la langue française, 1977), la nordicité se définit comme étant un état vraiment nordique, perçu ou non, d'un lieu, d'un objet, d'un caractère ou d'une population. Le concept de la nordicité de Hamelin inclut les dimensions géographiques, historiques, techniques et les attitudes humaines.
– Louis-Edmond Hamelin a créé une série de dix «valeurs polaires» (VAPO) pour mesurer la nordicité. Chaque VAPO est dotée d'une échelle de point de 1 à 10, et la somme des points des dix VAPO correspond à des indices de nordicité. Les valeurs polaires font référence à des facteurs naturels et humains. Ces valeurs polaires permettent de distinguer quatre grandes zones géographiques : le Pré Nord, le Moyen Nord, le Grand Nord et l'Extrême Nord. Les indices de nordicitésont la latitude, la chaleur estivale, le froid annuel, les types de glace, les précipitations totales, la couverture végétale naturelle, l'accessibilité, les services aériens, la population et la densité géographique, et le degré d'activité économique. Le monde nordique se situe donc entre 200 et 1000 VAPO. Et selon ces facteurs, le Saguenay–Lac-Saint-Jean se situe dans le Pré Nord.
Définition de l’agriculture nordique
Conception de la définition
Stratégie de développement du créneau de l'agriculture nordique 11
La nordicité du Saguenay–Lac-Saint-Jean confère donc à l'agriculture régionale certaines particularités. La région présente des caractéristiques géographiques et climatiques favorables au développement de productions particulières. La définition retenue pour décrire l'agriculture nordique est la suivante :
L'agriculture nordique se définit comme étant l'ensemble des travaux transformant le milieu naturel afin de produire les végétaux et les animaux utiles à l'humain, et ce, dans un lieu nordique, qu'il soit réel ou vécu, conférant aux productions agricoles des facteurs agroclimatiques favorisant la production de plusieurs petits fruits, dont le bleuet nain, des pommes de terre, des crucifères, des plantes fourragères, des céréales à paille et de certaines oléoprotéagineuses; un isolement géographique favorisant la protection des cultures et des élevages par une réduction de la présence d'insectes et de maladies; des conditions agroclimatiques et géographiques favorisant la production biologique et les produits de niche.
Les productions dont les caractéristiques pourraient être associées à l'agriculture nordique sont :– le bleuet nain
– la canneberge
– les petits fruits
– la pomme de terre
– les crucifères
– l'avoine
– l'orge
– le blé
– le lin
– le canola
– la gourgane
– les productions animales nourries à partir de fourrages et de céréales produites en région
– les productions animales assainies
Définition de l’agriculture nordique
Définition
Stratégie de développement du créneau de l'agriculture nordique 12
Section 4
Définition du créneau d’excellence de l’agriculture nordique
Stratégie de développement du créneau de l'agriculture nordique 13
Le créneau d'excellence de l'agriculture nordique se définit comme étant un ensemble de productions et de produits agroalimentaires présentant un fort potentiel de développement économique régional et possédant des caractéristiques et/ou avantages distinctifs et confirmés associés à la nordicité, telle que définie dans cette stratégie.
Plus précisément, ce créneau vise à :
appuyer la production agricole nordique;
développer la deuxième et la troisième transformation de ces productions;
permettre l’exportation de ces produits;
soutenir l'acquisition ou la fabrication d'outils, d'équipements et d'infrastructures spécialisés pour la production et la transformation de ces produits;
aider les entreprises dans la mise en marché de ces produits;
approfondir les connaissances sur les productions agricoles nordiques régionales et développer l'expertise dans ce domaine;
améliorer la collaboration, le réseautage et la mise en place de systèmes de veille;
développer les produits biologiques et de niche issus de l'agriculture nordique, dont notamment les anthocyanes contenus dans les petits fruits;
appuyer l'innovation et la recherche & développement pour la production et la transformation de ces produits.
Définition du créneau d’excellence de l’agriculture nordique
Stratégie de développement du créneau de l'agriculture nordique 14
Section 5
Évaluation stratégique
Stratégie de développement du créneau de l'agriculture nordique 15
Afin de déterminer l’importance de l’industrie agroalimentaire dans la région et justifier la mise en place d’un créneau d’excellence de l’agriculture nordique, un portrait général de l’agroalimentaire régional a d’abord été dressé (annexe I). Il était essentiel de faire l’évaluation stratégique de l’agroalimentaire régional pour être en mesure de présenter par la suite une évaluation stratégique des productions visées par le créneau d’excellence. Cette évaluation a été effectuée par l’Étude d’opportunité sur l’établissement du créneau d’excellence sur l’agriculture nordique de Agrinova (2007).
Selon cette étude, l’isolement géographique, le climat frais et le phénomène journées chaudes/nuits fraîches durant la saison de croissance sont des facteurs agroclimatiques qui distinguent et avantagent les produits agricoles et agroalimentaires de la région. Ces facteurs permettent de réduire l’incidence des ravageurs et d’obtenir des produits de qualité supérieure en réduisant l’utilisation de pesticides. Ces conditions particulières permettent également d’obtenir des propriétés nutritionnelles et nutraceutiques plus élevées pour plusieurs produits.
Ce rapport présente une douzaine de productions agricoles qui ont démontré des caractéristiques associées à l’agriculture nordique. Afin de qualifier le potentiel de développement de ces productions, elles ont été classées en trois catégories :
Leader : bleuets nains et pommes de terre de semence;
Émergente : céréales à paille, oléagineux, plantes fourragères, production biologique, petits fruits (autres que le bleuet, la canneberge, la fraise et la framboise) et canneberge;
En évaluation : gourganes, crucifères, productions animales nourries à partir de céréales et de fourrages produits dans la région et plantes médicinales.
Toujours selon Agrinova (2007), le créneau d’excellence de l’agriculture nordique permettra de consolider les productions leaders, de soutenir le développement et de saisir les opportunités pour les productions émergentes et de confirmer ou non le potentiel des productions en évaluation.
La présente section de la stratégie dresse le portrait des productions du créneau et fait état, pour chacune, des forces et faiblesse, des opportunités et menaces et du portrait économique. Par la suite, une série de tableaux présente les productions classées selon leur catégorie. Ces renseignements proviennent de l’Étude d’opportunité sur l’établissement du créneau d’excellence sur l’agriculture nordique de (Agrinova, 2007).
Évaluation stratégique
Mise en contexte
Stratégie de développement du créneau de l'agriculture nordique 16
Évaluation stratégique
Bleuet nain
Forces et faiblessesLe climat et les conditions pédologiques favorisent cette production dans la région.
La production du bleuet nain bénéficie de l'isolement géographique, par l'absence d'un ravageur majeur, la mouche du bleuet. L'absence de la mouche du bleuet permet de limiter les traitements insecticides en production de bleuets et permet d'obtenir de meilleurs rendements.
Aussi, le bleuet nain possède une concentration très élevée en antioxydants (les anthocyanines).
La filière industrielle du bleuet nain est bien développée dans la région. Nous disposons de cinq usines de congélation pour la transformation du bleuet nain. Plusieurs petites entreprises de deuxième et troisième transformation se sont développées.
Opportunités et menaces
Au Saguenay–Lac-Saint-Jean, il est possible de récolter du bleuet biologique. En effet, le bleuet provenant de la forêt peut être certifié biologique.
La demande mondiale de bleuets nains est très forte et la région du Saguenay–Lac-Saint-Jean y occupe une place très enviable.
La récolte de bleuets nains dans la région est en croissance.
La sensibilisation du public aux bienfaits médicaux des petits fruits pourrait constituer un sérieux argument de commercialisation et devrait continuer à alimenter la demande.
Les superficies disponibles pour le développement de nouvelles bleuetières au Saguenay–Lac-Saint-Jean sont très importantes. Par contre, elles sont en majorité sous propriété privée ou sous contrat d'approvisionnement et d'aménagement forestier (CAAF).
Stratégie de développement du créneau de l'agriculture nordique 17
Portrait économique
L’industrie du bleuet au Saguenay–Lac-Saint-Jean représente la seconde activité agricole en importance dans la région après la production laitière, avec un revenu brut pour le secteur de la production d’environ 25 millions de dollars en incluant la récolte en forêt.
En 2005, au Saguenay–Lac-Saint-Jean, il y avait 152 exploitations agricoles qui déclaraient produire du bleuet sur une superficie de 17 700 ha, soit une augmentation de plus de 2 000 ha depuis 1997.
La production en 2004 était de plus de 20 millions de kilogrammes (production sensiblement équivalente à la moyenne des quatre dernières années)
La production du Saguenay–Lac-Saint-Jean représente 95 % de la production québécoise, 40 % de tout le bleuet nain produit au Canada et plus de 25 % de la production mondiale.
En moyenne, le bleuet provient à 80 % de bleuetières (15 millions de kilogrammes) et à 20 % de la forêt publique (5 millions de kilogrammes).
La récolte de bleuets nains dans la région est en croissance. Elle est passée de 0,53 million de kilogrammes pour la période de 1979-1981 (moyenne par année) à 14,2 millions de kilogrammes pour celle de 2002-2005. L'augmentation des superficies contribue à cette croissance, mais c'est principalement l'augmentation des rendements qui est le facteur dominant.
Évaluation stratégique
Bleuet nain
Stratégie de développement du créneau de l'agriculture nordique 18
Production leader Particularité de la production
Bleuet nain
Positionnement actuel de la région sur les marchés ●●Tendance du marché/opportunité ●● • Demande mondiale forte et en croissance
Importance relative de la production• niveau provincial ●●• niveau régional ●●Niveau de développement de la production agricole/présence d’expertise
●●• Augmentation croissante des rendements• Expertise reconnue • Expérimentation du concept forêt/bleuet
Niveau de développement de la filière industrielle régionale ●● • Présence de cinq usines de congélation
Caractéristiques reliées à l’agriculture nordique• connues
●●• démontrées scientifiquement ●●
• Place importante occupée par le bleuet certifié biologique
• Fruit reconnu comme aliment fonctionnel (antioxydant)
• Absence de la mouche du bleuet
• 25 % de la production mondiale• 95 % de la production provinciale
●● Points forts ●● Potentiels à développer ●● Points faibles
Stratégie de développement du créneau de l'agriculture nordique 19
Évaluation stratégique
Pomme de terre de semence
Forces et faiblesses
La production de pommes de terre au Saguenay–Lac-Saint-Jean bénéficie de la protection phytosanitaire amenée par l'isolement géographique.
Le climat qui prévaut dans la région contribue à rendre le milieu presque idéal pour la culture de pommes de terre.
La région dispose de regroupements de producteurs bien établis et organisés pour la production de pommes de terre et de pommes de terre de semence, pour la transformation (emballage et précoupé) et pour la mise en marché.
Les producteurs de la région ont développé une expertise de pointe pour la multiplication et la production de semences de pomme de terre.
Il y a peu de superficies disponibles pour assurer une expansion importante en production de pommes de terre de semences.
Il y a peu d'expertise agronomique régionale en production
Opportunités et menaces
L'isolement géographique permet une production de pommes de terre de semence de qualité supérieure à partir de matériel nucléaire exempt de maladies. À cet effet, le Saguenay–Lac-Saint-Jean est désigné zone protégée.
Il a été scientifiquement prouvé que lorsqu’elles sont plantées dans des régions plus méridionales, les pommes de terre de semence cultivées à des latitudes nordiques produisent à leur tour des pommes de terre de meilleure qualité et à meilleur rendement que celles obtenues à partir de semences cultivées plus au sud.
Les producteurs de pommes de terre du sud des États-Unis et de certaines parties de l'Europe considèrent que les semences de pomme de terre produites dans des latitudes nordiques produisent de meilleurs rendements et des pommes de terre plus vigoureuses (période de croissance active plus longue) que celles produites à des latitudes plus au sud.
Dans la région du Saguenay–Lac-Saint-Jean, la production de pommes de terre de semence est actuellement en croissance.
Il est à noter que le Canada est un chef de file mondial de la production de pommes de terre de semence depuis plus de 85 ans. Environ 150 variétés de pommes de terre sont enregistrées au Canada pour la production de semences.
La production de pommes de terre régionale n'est pas à l'abri de maladies comme le nématode doré.
Stratégie de développement du créneau de l'agriculture nordique 20
Évaluation stratégique
Pomme de terre de semence
Portrait économique
La pomme de terre est la culture légumière la plus importante du Canada. Au Québec, la production de pommes de terre se situe au troisième rang en importance parmi les productions horticoles. En 2004, au Québec, les recettes monétaires en provenance de ce marché ont atteint 95 millions de dollars.
Pour la région du Saguenay–Lac-Saint-Jean, la production de pommes de terre génère des recettes de 15,2 millions de dollars et constitue la quatrième production agricole, en terme de recettes monétaires.
En 2004, le Saguenay–Lac-Saint-Jean comptait 2 892 ha en production de pommes de terre et se situait au troisième rang des régions productrices de pommes de terre au Québec (18 475 ha).
Au niveau des pommes de terre de semence, la région se démarque nettement. En 2004, la région comptait 1 727 ha en production de pommes de terre de semence et elle se situait au premier rang québécois (3 076 ha), avec 58 % des superficies de la province.
Stratégie de développement du créneau de l'agriculture nordique 21
Production leader Particularité de la production
Pomme de terre de semence
Positionnement actuel de la région sur les marchés ●●
Tendance du marché/opportunité ●●• Occupe une proportion très importante du
volume des légumes consommés, et ce, malgré une baisse de la consommation
Importance relative de la production• niveau provincial ●●• niveau régional ●●Niveau de développement de la production agricole/présence d’expertise
●●• Peu d'expertise agronomique régionale, mais
historique de production importante• Expertise de pointe en production in vitro
Niveau de développement de la filière industrielle régionale ●●Caractéristiques reliées à l’agriculture nordique• connues
●●• démontrées scientifiquement ●●
• Région désignée zone protégée• Avantages reliés au concept de Vigueur
nordiqueMD
• 1er rang québécois en terme de superficies• Production en croissance
●● Points forts ●● Potentiels à développer ●● Points faibles
Stratégie de développement du créneau de l'agriculture nordique 22
Évaluation stratégique
Céréales à pailles (avoine, orge et blé)
Forces et faiblesses
Les céréales à paille (avoine, orge et blé) sont des cultures adaptées au climat frais retrouvé dans la région.
Le rendement moyen (kg/ha) et le poids spécifique des grains (kg/hL) obtenus pour ces céréales sont généralement plus élevés dans les régions périphériques du Québec que dans les autres régions de la province.
Le nombre de jours requis pour atteindre la maturité est plus élevé dans la région.
En ce qui concerne l'avoine, il existe peu de ravageurs dans la région.
La qualité de l'avoine produite dans la région répond à la qualité exigée pour la fabrication de gruau. Il y a d’ailleurs une usine de transformation dans la région.
Opportunités et menaces
L'avoine biologique pourrait facilement être développée.
L'avoine est surtout utilisée en alimentation humaine. Elle offre moins d'intérêt que le blé, l'orge ou le maïs dans l'alimentation animale, en raison de sa valeur énergétique moindre. Les vertus de cette céréale sont à exploiter davantage.
L'orge peut être utilisée dans l'alimentation animale. Elle pourrait servir à élaborer, pour les animaux, des rations à base de grains produits exclusivement dans la région.
La qualité du blé produit en région serait très bonne. Selon les observations faites, le taux de protéines et l'indice de chute (deux critères de base pour évaluer la qualité boulangère du blé) sont élevés. Ceci permet à la récolte de blé régional de se qualifier, en grande proportion, pour les marchés destinés à l'alimentation humaine.
La production canadienne et québécoise de céréales est à la hausse. Par contre, depuis quelques années, les prix payés aux producteurs sont à la baisse.
Il y a un intérêt particulier pour le blé destiné à l'alimentation, compte tenu du potentiel énorme de marché dans les minoteries àMontréal. Au Québec, le volume couvre à peine 7 à 8 % des besoins québécois.
Il est à noter que la demande de blé à pain biologique est beaucoup plus élevée que l’offre. Le blé panifiable biologique pourrait être une issue intéressante pour augmenter le revenu net par hectare et, en même temps, combler la demande des consommateurs qui y voient un aliment de plus grande qualité.
Les marchés de niche sont à développer.
Stratégie de développement du créneau de l'agriculture nordique 23
Évaluation stratégique
Céréales à pailles (avoine, orge et blé)
Portrait économique
Dans la région, les superficies en céréales ont connu une hausse pour la période de 1997-2005, passant de 31 262 à 36 332 ha. C'est la production de blé qui a connu la hausse la plus importante.
En 2004, la région a produit de l'avoine sur une superficie de 20 284 ha, ce qui en fait la plus grande région productrice au Québec (suivie par la région du Bas-Saint-Laurent). La production du Saguenay–Lac-Saint-Jean représente 22,5 % des superficies québécoises.
En 2004, le Saguenay–Lac-Saint-Jean était la cinquième région productrice d'orge. Au Saguenay–Lac-Saint-Jean, la superficie en orge a connu une année record en 2002, avec 21 900 ha pour chuter radicalement l'année suivante à 11 400 ha. Depuis, la superficie en orge se maintient, elle était de 11 573 ha en 2005.
Au Saguenay–Lac-Saint-Jean, les superficies en blé sont en croissance. Pour la période de 1997-2005, la superficie en culture de blé est passée de 457 à 2 536 ha.
Stratégie de développement du créneau de l'agriculture nordique 24
Production en émergence Particularité de la production
Céréales à paille
Positionnement actuel de la région sur les marchés ●●
• Marchés de niche à développer• Production régionale de blé en expansion,
mais encore marginale
Tendance du marché/opportunité ●●• Potentiel pour le développement de la
production biologique• Potentiel pour la fabrication de sous-
produits à valeur ajoutée avec la paille
Importance relative de la production• niveau provincial ●●• niveau régional ●●Niveau de développement de la production agricole/présence d’expertise
●● • Ferme de recherche de Normandin
Niveau de développement de la filière industrielle régionale ●● • Présence d’une usine de transformation de
l'avoine en gruau
●●Caractéristiques reliées à l’agriculture nordique• connues• démontrées scientifiquement ●●
• Blé et avoine de grande qualité, permet l’accès aux marchés destinés àl’alimentation humaine
• Rendements supérieurs aux régions plus au sud
• Plus grande région productrice d’avoine
●● Points forts ●● Potentiels à développer ●● Points faibles
Stratégie de développement du créneau de l'agriculture nordique 25
Évaluation stratégique
Oléagineux
Forces et faiblesses
Des études ont démontré que la culture du lin est très bien adaptée au climat frais, humide et comportant le nombre de degrés-jours du Saguenay–Lac-Saint-Jean. La situation climatique de la région constitue un réel avantage.
Le canola est une plante de climat frais, adaptée à la région du Saguenay–Lac-Saint-Jean. En effet, lorsque le climat est trop chaud, celui-ci est déclassé sur les marchés.
L’éloignement de la région préserve cette culture de l’infestation de ravageurs du canola, tel le charançon de la silique.
Les superficies cultivées au Saguenay–Lac-Saint-Jean sont exemptes du puceron du soya, ce qui constitue le principal atout de cette culture dans la région.
Les produits de niche sont à développer.
Il se fait peu de transformation (extraction d'huile) au Québec et pas du tout dans la région.
Ces productions (lin et soya) sont encore marginales dans la région.
Opportunités et menaces
Des recherches effectuées dans l’ouest du pays démontrent qu’une latitude se rapprochant du 50e parallèle influence la qualité des graines de lin. La teneur en huile et l'indice d'iode sont plus élevés lorsque les températures sont plus fraîches et la photopériode plus longue au moment de la croissance.
Le lin bénéficie d’un avantage important, soit l’absence de maladies communes avec les céréales et sa résistance à la sclérotiniose.
L’huile de lin est de plus en plus recherchée dans l’alimentation humaine, compte tenu de ses propriétés santé, principalement sa concentration en acides gras oméga-3. Or, on a mesuré que la teneur de cet acide gras était supérieure au Saguenay–Lac-Saint-Jean à celle retrouvée dans les graines du sud du Québec.
Le soya est un oléagineux contenant davantage de protéines que de gras ainsi qu’un haut taux d’isoflavones. On associe à ces dernières plusieurs bienfaits sur la santé, ce qui contribue à l’engouement pour le soya et son intégration à l’alimentation humaine.
Le climat frais de la région influencerait positivement le taux d'isoflavones dans le soya (Tsukamoto et coll., 1995). Cependant, cette plante n'est pas de climat frais et il est difficile d'atteindre la maturité dans la région.
Stratégie de développement du créneau de l'agriculture nordique 26
Évaluation stratégique
Oléagineux
Opportunités et menaces (suite)
Le département de l'agriculture du Minnesota a réalisé des recherches indiquant que les fèves de soya produites au nord (Minnesota vs Mississipi et Caroline du Nord) possèdent un meilleur profil d'acides aminés pour les rations de la volaille. Ils commercialisent même le soya sous la marque NorsoyMD.
La demande en lin augmente sensiblement dans le créneau de l’alimentation humaine, en raison de ses vertus reconnues pour la santé.
L'industrie avicole s’intéresse de près aux vertus du lin dans l’alimentation des pondeuses.
On s’attend à une augmentation de la production d’huile de canola dans l’ouest du Canada afin de répondre à la demande accrue pour les biodiesels.
La tendance mondiale pour les aliments santé touche l’industrie de la transformation alimentaire nord-américaine, qui doit trouver un remplacement pour les huiles hydrogénées employées traditionnellement.
Dans la province, le soya issu d’une variété de qualité supérieure et destiné à la consommation humaine est cultivé afin d’être exporté vers les pays asiatiques. Ces grains de soya non transformés bénéficient actuellement de primes appréciables sur les marchés mondiaux et des recherches sont en cours afin d’améliorer la compétitivité du soya cultivé en sol québécois .
Les prix pour les grandes cultures sont soumis aux fluctuations du marché.
Portrait économique
Au Saguenay–Lac-Saint-Jean, au cours de la période de 1997-2005, la production de céréales et d'oléagineux s'est diversifiée, principalement au profit de ces dernières.
Bien que la culture du lin soit marginale dans la région, il y avait 194 ha de culture en lin oléagineux en 2005.
La superficie en canola au Saguenay–Lac-Saint-Jean a connu une augmentation au cours de la période de 1997-2005, en passant de 2 071 à 4 616 ha. La région constitue l'une des principales régions productrices.
La production de soya est marginale dans la région, comparativement au reste du Québec. En effet, la superficie québécoise était de près de 170 000 ha en 2004, alors que la superficie régionale était de 756 ha. Cependant, la superficie régionale est en croissance.
Stratégie de développement du créneau de l'agriculture nordique 27
Production en émergence Particularité de la production
Oléagineux
Positionnement actuel de la région sur les marchés
●● • Production de canola bien positionnée• Productions encore marginales de lin et de
soya • Marchés de niche à développer
Tendance du marché/opportunité ●● • Prix soumis aux fluctuations du marchécanadien
• Tendance favorable pour la consommation d’huiles non hydrogénées
Importance relative de la production •niveau provincial ●●•niveau régional ●●Niveau de développement de la production agricole/présence d’expertise
●● • Ferme de recherche de Normandin• MAPAQ
Niveau de développement de la filière industrielle régionale ●● • Transformation (extraction d'huile) très peu
développée dans la province
Caractéristiques reliées à l’agriculture nordique•connues
●●
•démontrées scientifiquement ●●• Teneur en huile et en oméga-3 dans le lin
supérieure à des latitudes nordiques
• Place importante de la région au niveau provincial pour la production de canola
• Région précurseur pour la production de lin oléagineux
●● Points forts ●● Potentiels à développer ●● Points faibles
Stratégie de développement du créneau de l'agriculture nordique 28
Évaluation stratégique
Plantes fourragères (luzerne)
Forces et faiblesses
Les productions fourragères sont généralement bien adaptées au climat régional étant donné leur courte saison de croissance. En fait, la région jouit de conditions idéales pour la production de la luzerne, en quantité et en qualité.
Des températures fraîches et un bon ensoleillement permettent de maximiser la qualité, c'est-à-dire le contenu en sucres solubles de la luzerne. De plus, la couverture de neige hivernale permet d'assurer la survie à l'hiver de cette plante pérenne.
Une usine de déshydratation de luzerne s'est implantée dans la région il y a 5 ans.
La distance des marchés est un frein au développement de la production de foin de commerce, car les coûts de transport sont élevés. Le volume des balles de foin est élevé par rapport à son poids.
Opportunités et menaces
La luzerne est la légumineuse fourragère la plus cultivée au Canada.
La luzerne est reconnue dans le monde entier comme fourrage de première qualité pour les vaches laitières et les chevaux.
L’industrie canadienne de déshydratation de la luzerne a évolué graduellement au cours des quatre dernières décennies pour devenir l’un des plus grands pays exportateurs de luzerne granulée et de luzerne en cube au monde.
En dehors de la production de foin pour l'alimentation du bétail à la ferme, il existe aussi d'autres alternatives de développement pour les fourrages, dont la commercialisation. Ces alternatives sont peu développées au Québec.
Portrait économiqueAu Saguenay–Lac-Saint-Jean, les superficies utilisées pour la production de fourrages ont diminué de 6 162 ha entre 1997 et 2005 (passant de 57 820 à 51 658 ha). Cette baisse s'explique principalement par la diminution du nombre de vaches laitières, mais a été freinée par l'augmentation du nombre de vaches de boucherie et du nombre de brebis ainsi que par la construction de l'usine de déshydratation de luzerne.
Stratégie de développement du créneau de l'agriculture nordique 29
Production en émergence Particularité de la production
Plantes fourragères
Positionnement actuel de la région sur les marchés ●● • Présence d’un potentiel de développement
pour le foin de commerce
Tendance du marché/opportunité ●●• Industrie du foin de commerce en
développement au Canada• Travail à faire pour mettre en valeur la
qualité particulière des plantes fourragères
Importance relative de la production • niveau provincial ●●• niveau régional ●●Niveau de développement de la production agricole/présence d’expertise
●● • Agrinova• MAPAQ
Niveau de développement de la filière industrielle régionale ●● • Présence d’une usine de déshydratation
Caractéristiques reliées à l’agriculture nordique• connues
●●• démontrées scientifiquement ●●
• Teneur élevée en sucres solubles des plantes fourragères produites dans la région
• Incidence positive sur la teneur en acides gras oméga-3 dans le lait et la viande
• Les plantes fourragères sont principalement cultivées pour l'autoconsommation à la ferme. La production commerciale est peu développée.
●● Points forts ●● Potentiels à développer ●● Points faibles
Stratégie de développement du créneau de l'agriculture nordique 30
Évaluation stratégique
Production biologique
Forces et faiblesses
La production biologique serait favorisée dans la région par l'isolement géographique et par les conditions climatiques. Le froid de l'hiver et le climat estival plus frais que dans le sud du Québec réduisent la présence et la prolifération des ravageurs dans les cultures.
La nécessité de traiter les cultures est moins grande. La quantité de pesticides nécessaire est moins élevée pour un grand nombre de cultures. Ceci est particulièrement vrai pour les productions horticoles et certaines productions céréalières.
Dans la région, l'agriculture se fait généralement de façon extensive. Par exemple, la faible concentration des productions minimise la propagation des ravageurs d'un champ à l'autre. La pression exercée par la présence élevée d'un type de production est réduite.
Actuellement, il y a un grand intérêt des producteurs pour la production biologique. Cependant, il y a encore des lacunes au niveau des techniques de production biologiques.
L'expertise agronomique en production biologique est à développer dans la région.
La mise en marché des produits biologiques (faibles volumes) est difficile par les réseaux de distribution standard.
Opportunités et menaces
Il y a beaucoup de terres qui n'ont jamais ou très peu reçu de pesticides. Ceci pourrait faciliter la certification biologique
Il y a donc un potentiel de développement de la production biologique dans la région. La Direction régionale du MAPAQ a identifiéla production biologique comme occasion de croissance.
Les facteurs favorables à la croissance de la production biologique dans la région sont une augmentation de la demande provinciale et nationale et des sols propices à l'horticulture.
Malgré sa petite taille au niveau canadien, le marché des aliments biologiques est l'un des rares secteurs à afficher une croissance annuelle des ventes au détail de plus de 20 % au cours des dix dernières années.
Au Canada, la production des céréales biologiques est la principale activité et contribue le plus aux exportations de produits biologiques.
Pour le moment, la production régionale de canneberges se fait sous régie biologique.
Stratégie de développement du créneau de l'agriculture nordique 31
Évaluation stratégique
Production biologique
Portrait économique
Le nombre d'exploitations agricoles certifiées en production biologique au Saguenay–Lac-Saint-Jean s'élevait à 17 en 2005 au Saguenay–Lac-Saint-Jean (une en production laitière, six en grandes cultures, une en pommes de terre et neuf en horticulture).
Le secteur de la production biologique est en croissance dans la région. Le MAPAQ prévoit que, d'ici 2008, une trentaine d'entreprises seront certifiées biologiques.
Actuellement, en production laitière, une seule entreprise est certifiée biologique. Cependant, ceci devrait changer en 2007, puisqu’une dizaine d'entreprises sont en précertification.
En production de bleuets nains, une seule entreprise de production est certifiée. Par contre, une bonne partie du bleuet cueilli en forêt est transformé et commercialisé sous la certification biologique.
Stratégie de développement du créneau de l'agriculture nordique 32
Production en émergence Particularité de la productionProduction biologique
Positionnement actuel de la région sur les marchés ●●
Tendance du marché/opportunité ●●
• Nombreux facteurs favorables à la certification biologique de plusieurs productions agricoles
• Représente une occasion de croissance selon le MAPAQ
• Opportunité pour la région de prendre un rôle de leader
• Forte croissance annuelle des ventes au détail
Importance relative de la production • niveau provincial ●●• niveau régional ●●Niveau de développement de la production agricole/présence d’expertise
●● • Expertise agronomique à développer
Niveau de développement de la filière industrielle régionale ●●Caractéristiques reliées à l’agriculture nordique• connues
●●• démontrées scientifiquement ●●
• Région favorable aux productions biologiques en raison de la protection phytosanitaire due àl’isolement géographique et aux conditions agroclimatiques
• Secteur en croissance dans la région• Dizaine d’entreprises de lait biologique en
développement et projet d'embouteillage
●● Points forts ●● Potentiels à développer ●● Points faibles
Stratégie de développement du créneau de l'agriculture nordique 33
Évaluation stratégique
Petits fruits (autres que le bleuet, la canneberge, la fraise et la framboise)
Forces et faiblesses
Le climat de la région est favorable à la production de divers petits fruits. Plusieurs de ceux-ci sont des plantes rustiques, donc qui peuvent croître sous notre climat.
Il y a peu de problèmes phytosanitaires connus pour ces différentes productions de petits fruits.
Il existe un site expérimental dédié au développement de cultivars et la mise au point de technique de production dans la région.
La demande est croissante, mais les marchés doivent être développés, surtout à l'international.
L'implantation de ces productions avant que la plante soit productive est longue.
Opportunités et menaces
Plusieurs petits fruits ont un potentiel de développement au Saguenay–Lac-Saint-Jean. Depuis 1998, une entreprise œuvre pour leur développement. Les petits fruits sont les cerises à grappes, le noisetier à long bec, l'amélanchier, l'aronia, la viorne trilobée (pimbina), l'airelle vigne d'Ida, le sureau, le prunier et l'argousier.
Le climat frais influence favorablement les concentrations de diverses substances comme les sucres et les anthocyanes.
L'expertise présente pour la production de bleuets nains peut se développer pour répondre à la production de petits fruits. Les infrastructures de transformation pour le bleuet pourraient être utilisées pour les petits fruits.
La sélection et la mise au point de différentes variétés de cultivars pourraient être facilitées par la présence d'une entreprise existante et spécialisée dans la multiplication in vitro des végétaux.
La production canadienne a augmenté en réaction à une demande croissante de la consommation.
La demande continuera de prendre de l'essor à mesure que la science médicale dévoilera d'autres bienfaits diététiques associés aux petits fruits.
Des études ont montré que, parmi tous les fruits, ce sont les petits fruits qui contiennent certains des constituants les plus bénéfiques sur le plan biomédical.
L'amélanche est bien connue dans les Prairies, mais relativement inconnue ailleurs. Toutefois, en raison de la demande croissante par les consommateurs à l'extérieur de cette province, le nombre d'entreprises de transformation est passé de quelques-unes il y a dix ans à 25 en 2002.
Stratégie de développement du créneau de l'agriculture nordique 34
Évaluation stratégique
Petits fruits (autres que le bleuet, la canneberge, la fraise et la framboise)
Opportunités et menaces (suite)
Au Canada, pour l'airelle vigne d'Ida, la demande dépasse désormais la production. Elle occupe une importante place au chapitre des ventes de petits fruits.
La baie de sureau représente une culture de valeur qui promet des retombées économiques intéressantes. Les baies de sureau font un colorant alimentaire si recherché que la demande dépasse maintenant l'offre. De plus, le fruit renferme d'importantes propriétés nutritives dont les vitamines C et B6 et une forte teneur en anthocyanines.
Les petits fruits adaptés aux climats frais pourraient jouer un rôle important dans la diversification agricole et le développement économique.
Dans les régions éloignées du Nord, les petits fruits sont peu exposés aux pesticides. Les études de marché ont permis de déterminer que les petits fruits provenant de ces régions peuvent rapporter des prix majorés se rapprochant des prix payés pour les petits fruits cultivés de manière biologique.
Portrait économique
Actuellement, dans la région, il y a près de 30 000 plants de petits fruits en cultures commerciales chez divers producteurs.
Stratégie de développement du créneau de l'agriculture nordique 35
Production en émergence Particularité de la production
Petits fruits (autres que le bleuet, la canneberge, la fraise et la framboise)
Positionnement actuel de la région sur les marchés ●● • Demande croissante, mais marché à
développer
Tendance du marché/opportunité ●● • Demande forte pour les produits nutraceutiques
Importance relative de la production • niveau provincial ●●• niveau régional ●●Niveau de développement de la production agricole/présence d’expertise
●●• Site expérimental dédié au développement
de cultivars et à la mise au point de techniques de production
• Réseau d'expertise en place
Niveau de développement de la filière industrielle régionale ●● • Présence d’une entreprise spécialisée en
multiplication in vitro de plants
Caractéristiques reliées à l’agriculture nordique• connues
●●• démontrées scientifiquement ●●
• Valeur nutraceutique (anthocyanes) supérieure à valider scientifiquement pour certaines plantes
• Il y a près de 30 000 plants des petits fruits en culture commerciale dans la région chez divers producteurs
• Nombre de producteurs en croissance
●● Points forts ●● Potentiels à développer ●● Points faibles
Stratégie de développement du créneau de l'agriculture nordique 36
Évaluation stratégique
Canneberge
Forces et faiblessesLa production de canneberges, quoique difficile étant donné la courte saison de végétation, bénéficie des caractéristiques associées à l'agriculture nordique.L'isolement géographique réduit la présence de maladies dans cette production. De plus, il y a moins d'insectes qui s’attaquent aux productions de canneberges que dans le sud du Québec.La faible incidence des ravageurs dans la production de canneberges au Saguenay–Lac-Saint-Jean permet la production biologique.La canneberge produite au Saguenay–Lac-Saint-Jean bénéficie également du climat frais, car les fruits produits sont plus rouges que ceux produits dans le sud du Québec. Selon les acheteurs, elles possèdent un taux d'anthocyanes et un degré Brix plus élevés. De plus, le fruit est plus petit donc plus approprié au marché frais. Par conséquent, la qualité de la canneberge produite en région est supérieure.La canneberge est reconnue comme un aliment fonctionnel. Les acides phénoliques et les flavonoïdes contenus dans le fruit jouent un rôle important dans la prévention de certaines maladies cardio-vasculaires. Les canneberges ont un effet anti-inflammatoire et antibactérien.
Opportunités et menaces
La demande sur les marchés pour les canneberges biologiques est très élevée, surtout en provenance de l'Union européenne.
Avant, le Massachusetts était le premier producteur de canneberges du monde, mais il a maintenant des problèmes avec un champignon qui lui fait perdre une partie des récoltes parce que les températures augmentent (La Presse, 8 octobre 2006).
Il y a encore plusieurs endroits dans la région qui sont inexploités et où les sols sont propices à la production de canneberges. Il y a beaucoup de tourbières et le stade de décomposition de la tourbe est approprié.
Le Québec est le plus grand producteur de canneberges certifiées biologiques, un produit de plus en plus en demande par l'industrie de l'alimentation.
Le Saguenay–Lac-Saint-Jean aurait une capacité de production annuelle d'environ 2,27 millions de kilogrammes de canneberges.
La région du Saguenay–Lac-Saint-Jean peut devenir un joueur important dans la production mondiale de canneberges biologiques. Les rendements sont excellents dans la région et la qualité du fruit est supérieure. La couleur rouge foncé et violacé, son taux d'anthocyanine et son taux en sucres font toute la différence.
Le démarrage d'entreprise est freiné par les investissements importants nécessaires.
Stratégie de développement du créneau de l'agriculture nordique 37
Évaluation stratégique
Canneberge
Portrait économique
La production canadienne correspond à environ 15 % de la production totale de canneberges. Les deux provinces productrices d’importance sont la Colombie-Britannique et le Québec.
Présentement, deux cannebergières sont actives dans la région et la récolte s'élève à environ 0,25 million de kilogrammes. La superficie en culture est de 26 ha.
Stratégie de développement du créneau de l'agriculture nordique 38
Production en émergence Particularité de la productionCanneberge
Positionnement actuel de la région sur les marchés ●● • Marché en croissance au niveau provincial et
mondial
Tendance du marché/opportunité ●●• Opportunité pour la région de prendre un rôle de
leader en association avec le Centre-du-Québec pour la production biologique de canneberges
• Demande forte pour les produits nutraceutiques
Importance relative de la production • niveau provincial ●●• niveau régional ●●
Niveau de développement de la production agricole/présence d’expertise ●●
• Disponibilité de superficies à développer • Production québécoise en pleine expansion• Expertise agronomique à consolider• Démarrage d’entreprises freiné par les
investissements importants nécessaires
Niveau de développement de la filière industrielle régionale ●●Caractéristiques reliées à l’agriculture nordique• connues
●●• démontrées scientifiquement ●●
• Qualité du fruit reliée à la nordicité (couleur, taux de sucre, anthocyanes)
• Propriétés nutraceutiques reconnues
• Forte croissance du nombre d’entreprises au niveau provincial
• Peu d’entreprises régionales actuellement (2)• Deux entreprises certifiées biologiques
●● Points forts ●● Potentiels à développer ●● Points faibles
Stratégie de développement du créneau de l'agriculture nordique 39
Évaluation stratégique
Gourgane (féverole)
Forces et faiblesses
La gourgane (féverole) est une plante de climat frais. Au Québec, elle est cultivée dans les régions de Charlevoix et du Saguenay–Lac-Saint-Jean.
La recherche d'informations n'a pas permis d'identifier de caractéristiques particulières associées à l'agriculture nordique. Par contre, la gourgane est considérée comme une production agricole typique à la région du Saguenay–Lac-Saint-Jean.
Les produits à valeur ajoutée sont peu développés et la mise en marché est à développer.
Opportunités et menaces
La féverole est une culture importante en Europe, en Afrique du Nord, au Moyen-Orient, en Chine et en Australie. La production mondiale de féveroles, qui se situe entre 3,6 et 4,8 millions de tonnes, est variable mais à la hausse.
Depuis 1998, les superficies pour la gourgane fraîche suivent une tendance à la hausse, alors que pour la gourgane congelée la tendance est à la baisse.
Le produit a un fort potentiel de développement (valeur nutritive, propriétés alimentaires).
Portrait économique
La production canadienne a varié de façon considérable au cours des dix dernières années (entre 4 000 et 15 000 t). La superficie canadienne est de 11 000 ha. La production est concentrée au Manitoba avec 80 % de la production canadienne.
Au Saguenay–Lac-Saint-Jean, en 2005, la superficie en production de gourgane équivalait à 125 ha, dont 73 ha destinés à la production de gourganes fraîches et 52 ha à la gourgane congelée. Le volume total de gourganes produites dans la région équivautà environ 220 t.
Stratégie de développement du créneau de l'agriculture nordique 40
Production en évaluation Particularité de la production
Gourgane
Positionnement actuel de la région sur les marchés ●●
• Deux régions productrices, dont le Saguenay–Lac-Saint-Jean
• Mise en marché à développer
Tendance du marché/opportunité ●●• Produit associé à la région du Saguenay–Lac-
Saint-Jean et jouissant d'une notoriété dans les perceptions populaires à l'extérieur de la région
• Produit ayant un fort potentiel de développement (valeur nutritive, propriétés alimentaires)
Importance relative de la production • niveau provincial ●●• niveau régional ●●Niveau de développement de la production agricole/présence d’expertise ●●Niveau de développement de la filière industrielle régionale ●● • Produits à valeur ajoutée peu développés
Caractéristiques reliées à l’agriculture nordique• connues
●●• démontrées scientifiquement ●●
• Plante de climat frais, ce qui limite sa production à deux régions
• Faibles superficies en production
●● Points forts ●● Potentiels à développer ●● Points faibles
Stratégie de développement du créneau de l'agriculture nordique 41
Évaluation stratégique
Crucifères (brocoli, chou et chou-fleur)
Forces et faiblesses
Le climat de la région est adapté à la production de crucifères (brocoli, chou et chou-fleur).
Le climat frais et l'alternance des nuits fraîches/journées chaudes permettraient d'obtenir des choux plus sucrés, des choux-fleurs plus gros et permettraient une meilleure conservation du brocoli en période estivale.
L'isolement géographique avantage la production de crucifères dans la région en limitant le nombre de ravageurs pour ces cultures.
Il est difficile de se démarquer et obtenir une valeur monétaire supérieure en production horticole.
Opportunités et menaces
Les acheteurs de Montréal reconnaissent la qualité des crucifères produites dans la région.
Forces et faiblesses
Dans la région du Saguenay–Lac-Saint-Jean la production maraîchère, légumes de plein champ, est relativement stable.
Au Saguenay–Lac-Saint-Jean, il y a 39 entreprises qui cultivent 485 ha de légumes de plein champ. Les brocolis, les choux et les choux-fleurs occupent une superficie de 115 ha. La production de brocoli est en croissance, de chou-fleur en décroissance alors que celle du chou est stable.
Stratégie de développement du créneau de l'agriculture nordique 42
Production en évaluation Particularité de la production
Crucifères
Positionnement actuel de la région sur les marchés ●● • Mise en marché difficile des légumes dans la
région
Tendance du marché/opportunité ●● • Difficile de se démarquer et obtenir une valeur monétaire supérieure
Importance relative de la production • niveau provincial ●●• niveau régional ●●Niveau de développement de la production agricole/présence d’expertise
●●Niveau de développement de la filière industrielle régionale ●●Caractéristiques reliées à l’agriculture nordique• connues
●●• démontrées scientifiquement ●●
• Qualité du légume (couleur et goût) possiblement influencée par le climat nordique
●● Points forts ●● Potentiels à développer ●● Points faibles
Stratégie de développement du créneau de l'agriculture nordique 43
Évaluation stratégique
Productions animales nourries à partir de céréales et de fourrages produits dans la région
Forces et faiblesses
Les fourrages produits dans le nord auraient une plus grande concentration de sucres solubles, ce qui permettrait une meilleure digestibilité et une meilleure assimilation.
La production de foin et l'utilisation de pâturage permettent de minimiser le travail du sol et d'assurer sa conservation.
Opportunités et menaces
Étant donné que la région possède un avantage nordique pour la production de fourrages et pour la production de céréales, il serait possible de valoriser ceux-ci en élaborant des rations à partir d'aliments produits uniquement en région.
La production bovine fait partie des occasions de croissance identifiées par le MAPAQ pour la région. Les facteurs favorables à la croissance de la production bovine sont un climat favorable à la production de fourrages de qualité et des terres moins dispendieuses.
Le marché américain du boeuf « naturel » est un des segments du marché du boeuf qui progresse le plus rapidement.
Il serait possible d'établir une différenciation du produit, soit pour la viande ou pour les sous-produits animal (lait, fromage et œufs).
Avec la crise de la vache folle, l'industrie tente d'éliminer l'utilisation de sous-produits d'origine animale dans l'alimentation des animaux.
Il existe en Abitibi-Témiscamingue un créneau d'excellence pour la production d'un bœuf à l'herbe.
L'utilisation d'aliments cultivés en région, en production laitière, pourrait permettre une différenciation au niveau du goût et de la qualité du lait et du fromage.
Dans la région, la production de lait biologique est en croissance. Une dizaine d'entreprises seront certifiées en 2008. Un lait biologique produit en région nordique pourrait bénéficier d'un avantage sur les marchés.
Des rations à base d'orge pourraient être développées pour l'alimentation des volailles de la région.
La production porcine fait partie des occasions de croissance identifiées par le MAPAQ. Les facteurs favorables à la croissance de la production porcine dans la région sont des terres disponibles pour l'épandage du lisier et des céréales disponibles en région.
Le porc alimenté à l'orge aurait une couleur de viande plus pâle, caractéristique recherchée par les consommateurs.
Les consommateurs recherchent des produits biologiques et des produits « naturels » sur le marché de détail.
Stratégie de développement du créneau de l'agriculture nordique 44
Évaluation stratégique
Productions animales nourries à partir de céréales et de fourrages produits dans la région
Portrait économique
Au Saguenay–Lac-Saint-Jean, les revenus provenant de la production bovine sont de 20,2 millions de dollars. La production de bouvillons semi-finis et finis est en croissance dans la région, et ce, pour la période 1997-2005.
La production laitière, malgré une décroissance au cours des dernières années, demeure la principale production dans la région. La production laitière génère au Saguenay–Lac-Saint-Jean des revenus annuels estimés à 103,8 millions de dollars. En décembre 2006, il y avait 378 entreprises laitières dans la région.
La production de volailles est stable dans la région. Il y a 18 exploitations dont quatre sont spécialisées. La production régionale équivaut à 4,2 millions de kilogrammes de poids vif et génère des revenus estimés à 5,2 millions de dollars.
Dans la région, la production porcine a progressé depuis 1997, passant de 11 à 16 entreprises. Le nombre de truies est passé de 905 à 2 319 et le nombre de porcs de 16 000 à 46 172. Les revenus provenant de cette production sont estimés à 7 millions de dollars.
Stratégie de développement du créneau de l'agriculture nordique 45
Production en évaluation Particularité de la production
Productions animales nourries à partir de céréales et de fourrages produits dans la région
Positionnement actuel de la région sur les marchés ●●
Tendance du marché/opportunité ●●• Opportunité pour la valorisation des plantes
fourragères et céréales régionales• Opportunité pour la commercialisation d’un lait
biologique plus riche en oméga-3.
Importance relative de la production • niveau provincial ●●• niveau régional ●●Niveau de développement de la production agricole/présence d’expertise ●●
• Émergence en Abitibi-Témiscamingue du créneau « bœuf à l'herbe »
• Essais actuellement en cours pour augmenter la proportion d'orge dans les rations des volailles
Niveau de développement de la filière industrielle régionale ●●Caractéristiques reliées à l’agriculture nordique• connues
●●
• démontrées scientifiquement ●●
• Possibilité de valorisation d’un créneau relié à une viande ou un fromage de qualité, produit à partir de céréales et fourrages « nordiques » (propriétés nutritionnelles et goût)
• Obtention d’un lait plus riche en oméga-3 en raison des rations riches en fourrages régionaux données aux vaches
●● Points forts ●● Potentiels à développer ●● Points faibles
Stratégie de développement du créneau de l'agriculture nordique 46
Évaluation stratégique
Plantes médicinales
Forces et faiblessesIl y a encore beaucoup à faire en ce qui concerne le développement québécois de cette industrie. Les techniques de production, les connaissances et l'expertise sont encore peu développées et difficilement accessibles.
Opportunités et menaces
Certaines plantes médicinales pourraient bénéficier du phénomène associé aux nuits fraîches/journées chaudes. Cela permettrait àcertaines substances phytochimiques (principes actifs des plantes médicinales) de se concentrer dans les racines.
Le concept de Vigueur nordiqueMD associé aux semences de pommes de terre pourrait être étendu aux plantes médicinales.
Depuis quelques années, on observe une forte croissance du marché des plantes médicinales au même titre que celui des produits de santé naturels (PSN).
L’industrie des plantes médicinales est en émergence au Québec.
Portrait économiqueL'évaluation du marché des plantes médicinales au Canada et au Québec est difficile, car les principaux intervenants refusent decommuniquer leurs données et parce qu'il y a absence de contrôle de qualité des produits retrouvés sur les tablettes.
Stratégie de développement du créneau de l'agriculture nordique 47
Production en évaluation Particularité de la production
Plantes médicinales
Positionnement actuel de la région sur les marchés ●●Tendance du marché/opportunité ●● • Forte croissance du marché des plantes
médicinales
Importance relative de la production • niveau provincial ●●• niveau régional ●●Niveau de développement de la production agricole/présence d’expertise
●●Niveau de développement de la filière industrielle régionale ●●Caractéristiques reliées à l’agriculture nordique• connues
●●• démontrées scientifiquement ●●
• Quantité de substances phytochimiquespossiblement accrue en climat nordique
●● Points forts ●● Potentiels à développer ●● Points faibles
Stratégie de développement du créneau de l'agriculture nordique 48
Pour bien cibler les démarches de développement du créneau de l’agriculture nordique, il était important de bien connaître les enjeux et principales tendances du marché.
Les études consultées font un bon état des tendances du marché, que ce soit au niveau local, national ou international.
Les gens recherchent de plus en plus des produits santé, qui préviennent les maladies. C’est d’autant plus vrai dans les régions où la population est vieillissante. Cela donne beaucoup d’avenir aux aliments fonctionnels et aux nutraceutiques. Ces aliments, en plus de leur valeur nutritive, ont des effets bénéfiques sur la santé (enrichi en oméga-3, les antioxydants).
Les gens cherchent de plus en plus la qualité dans les aliments. Les produits de niche et les aliments biologiques, naturels et du terroir ont également la cote.
La sécurité alimentaire et la traçabilité des produits est de plus en plus au cœur des préoccupations des consommateurs.
Le rythme de vie actuel amène les gens à favoriser les produits prêts à manger.
De plus en plus ouvertes sur le monde, les sociétés privilégient de plus en plus les mets exotiques.
Autant dans les institutions que dans les restaurants ou à la maison, l’alimentation équilibrée est favorisée et les gens recherchent les produits régionaux.
Les produits du créneau de l’agriculture nordique s’intègrent bien à ces tendances et répondent aux besoins des consommateurs.
Évaluation stratégique
Enjeux et principales tendances du marché
Stratégie de développement du créneau de l'agriculture nordique 49
Selon une étude de Desjardins Marketing Stratégique, les perspectives d’avenir et principaux débouchés agroalimentaires sont de favoriser les produits de qualité qui répondent au rythme de vie moderne, au vieillissement de la population et à la prévention des maladies, à la sécurité alimentaire et au plaisir des sens.
Population vieillissante
Produits nutraceutiques
Fontaine de jouvence
Sûreté des alimentsProcessus de
transport,de manutention et de conservation
Procédés de congélation
et déshydratationSanté Salubrité
Plaisir
des se
nsStyle de vie
Évaluation de la demandeStratégie de mise en marché
Marketing mixteÉvaluation des bénéfices
financiers
Marketing,ouverture nouveauté
Plus scolarisés etouverts à nourriture
ethniqueManger=expérience
Manque de tempsConciliation
travail-familleAliments pratiques et
vite-faitsProduits biologiques
Sensibilité au prix
Stratégie de développement du créneau de l'agriculture nordique 50
SOUTIEN TECHNIQUE ET FIRMES D’EXPERTS-CONSEILSAGRINOVA, CARA, CHT, CONSULTANTS HACCP, CONSULTANTS PRIVÉS, CPA
EXPERTS-CONSEILS COOP, GROUPES-CONSEILS AGRICOLES, GROUPES-CONSEILS AGRICOLES, REGROUPEMENT SERVICE-CONSEIL, SERDEX, SERV. CONS. R&D, SFR, TABLE AGROALIMENTAIRE
OR
GA
NISA
TION
S ET FINA
NC
EMEN
TA
AC
, AC
IA, AG
RIC
OLE, AM
ISK
, ASSO
CIA
TION
S DE P
RO
DU
CTE
UR
S, BDC
, CD
R, C
LD, C
OO
PÉR
ATIVE
S
AG
RIC
OLE
S, C
RÉ
, DE
C, E
MPLO
I QU
ÉBE
C, FID
, FINA
NC
EM
EN
T AG
RIC
OLE C
AN
ADA, FIN
AN
CIÈ
RE
AG
RIC
OLE, FR
S, MAPAQ
, MD
EIE, PLUR
I-CAPITAL, SAD
C, SER
VICES D
E PRÊTS AG
RIC
OLES,
INS
TITUTIO
NS
FINA
NC
IÈR
ES, SOC
RE
NT, U
PA ET AU
TRES SYN
DIC
ATS, UQ
AC (LASEVE)
FOR
MA
TIO
N E
T M
AIN
-D’Œ
UVR
EC
ÉGEP
S (T
ECH
NIQ
UES
ET
AEC
), C
OM
MIS
SIO
NS
SC
OLA
IRES
(DE
P)
(Lis
te c
ompl
ète
des
prog
ram
mes
, An
nexe
II)
AÉROPORT, PARCS INDUSTRIELS, PORTS, TRAIN, TRANSPORT ROUTIER
INFRASTRUCTURES (transport, communications)
Système productif du créneau de l’agriculture nordique (2005)
ENTREPRISES DE TECHNOLOGIE,ÉQUIPEMENTS ET INTRANTS
Réseau COOP, fabricants et distributeurs d’équipements et de machinerie agricoles
ENTREPRISES DE SERVICESPulvérisation agricole, gestion parasitaire, détaillants
d’équipements, compagnies de transport, vétérinaires
PRODUCTIONLait, boeuf, porc, fourrage/pâturages
céréales/protéagineux, petits fruits, pommes de terre et autres légumes, cultures abritées, mouton,
volaille, horticulture, veau lourd
TRANSFORMATIONFruits et légumes, aliments pour animaux,
produits laitiers, oeufs, boulangeries,transformation et vente au détail viande,
confiserie, boissons, mets préparés, poissons,avoine
DISTRIBUTION-DÉTAILLANTSHRI, boucheries, chaînes d’alimentation et
dépanneurs, cafétérias,via distributeurs grossistes, au comptoir,
livraison à domicile
50
Stratégie de développement du créneau de l'agriculture nordique 51
Section 6
Développement de la vision stratégique
Stratégie de développement du créneau de l'agriculture nordique 52
Pour bien atteindre cette vision de développement, l’agriculture nordique devra fonctionner selon un système intégré où les producteurs, les transformateurs, les experts dans la mise en marché des produits et les instituts de recherche travailleront en collaboration et favoriseront le transfert technologique entre leur champ d’activités respectif. Cette synergie constitue un élément essentiel à l’atteinte des objectifs de cette stratégie.
Développement de la vision stratégique
Vision de développement
Positionner la région du Saguenay–Lac-Saint-Jean comme un leader international dans la production, la transformation et l’exportation de produits du créneau de l’agriculture nordique.
Stratégie de développement du créneau de l'agriculture nordique 53
Développement de la vision stratégique
Vision de développement
Synergie nécessaire à l’atteinte des objectifs de la stratégie de développement du créneau de l’agriculture nordique
Stratégie de développement du créneau de l'agriculture nordique 54
Consolider et mettre en place des infrastructures efficaces pour la transformation de produits agroalimentaires ciblés par le créneau.
Doter la région d’équipements nécessaires au développement de l’industrie de l’agriculture nordique.
Augmenter les 2e et 3e transformations des produits agroalimentaires du créneau de l’agriculture nordique.
Valoriser les professions liées à l’agriculture nordique auprès de la relève.
Pénétrer les marchés nationaux et internationaux de produits de niche issus de l’agriculture nordique.
Attribuer un label régional permettant l’identification de la qualité des produits régionaux ciblés dans le créneau (appellation d’origine ou une appellation géographique).
Supporter la recherche, le développement et l’innovation technologique en production, en transformation et dans la mise en marchédes produits issus de l’agriculture nordique.
Fournir un bon encadrement aux producteurs qui adopteront un virage vers les produits du créneau de l’agriculture nordique.
Augmenter les investissements en recherche et développement et identifier les entreprises régionales spécialisées dans ce domaine.
Mettre en place une veille technologique pour l’industrie de l’agriculture nordique.
Consolider et mettre en place des infrastructures de transformation et de distribution.
Développement de la vision stratégique
Vision de développement – Objectifs généraux
Stratégie de développement du créneau de l'agriculture nordique 55
Appuyer les producteurs dans la diversification de leurs produits pour favoriser les produits agroalimentaires du créneau de l’agriculture nordique.
Valider les caractéristiques des produits du créneau de l’agriculture nordique.
Doter la région de moyens permettant d’encourager la relève dans le secteur de l’agriculture nordique.
Mettre en valeur les productions existantes et favoriser le transfert technologique, le maillage et l’innovation.
Offrir de la formation en agriculture nordique aux producteurs.
Favoriser la réorientation des producteurs qui veulent s’adapter aux tendances pour diminuer l’impact du démantèlement des fermes.
Établir des méthodes de production conformes aux exigences du marché et aux attentes des consommateurs.
Établir des méthodes de production atténuantes en cas de crise ou de maladie.
Favoriser et encourager les entreprises à obtenir une certification (normes de qualité et de sécurité alimentaire).
S’assurer des retombées sur la production (équilibre entre la transformation, la mise en marché et la production).
Développement de la vision stratégique
Vision de développement – Objectifs spécifiques à la production
Stratégie de développement du créneau de l'agriculture nordique 56
Augmenter la valeur de livraison des produits agroalimentaires de la région.
Supporter la recherche pour identifier quels produits issus de l’agriculture nordique peuvent être transformés et déterminer leur marché potentiel.
Orienter la transformation des produits agroalimentaires de l’agriculture nordique pour occuper les marchés de façon efficace.
Maximiser l’utilisation des infrastructures et des équipements de transformation déjà en place.
Augmenter le nombre d’emplois reliés à la transformation de produits agroalimentaires du créneau .
Maximiser l’utilisation de matières premières régionales utilisées dans la transformation des produits de l’agriculture nordique.
Favoriser l’acquisition d’équipements spécialisés et à la fine pointe de la technologie.
Encourager le regroupement d’entreprises de transformation et d’approvisionnement.
Instaurer un système de veille technologique en transformation alimentaire et promouvoir le transfert technologique.
Développement de la vision stratégique
Vision de développement – Objectifs spécifiques à la transformation
Stratégie de développement du créneau de l'agriculture nordique 57
Doter la région d’outils nécessaires à l’acquisition d’un savoir-faire au niveau de la mise en marché des produits de l’agriculture nordique.
Augmenter l’utilisation des produits de l’agriculture nordique dans les hôtels, restaurants et institutions (HRI), dans les sections de mets préparés des épiceries et dans les marchés publics.
Faire reconnaître l’expertise régionale des producteurs et des transformateurs.
Développer le maillage et faciliter l’accès au marché.
Maintenir et susciter la demande de produits issus de l’agriculture nordique.
Accroître l’exportation des produits de l’agriculture nordique transformés.
Établir des alliances pour mieux mettre à profit l’expertise et la recherche dans la mise en marché des produits du créneau.
Trouver de nouvelles utilisations des produits du créneau pour accroître leur mise en marché.
Aider les entreprises à se conformer à la réglementation pour l’exportation des produits.
Supporter la mise en marché des produits du créneau de l’agriculture nordique.
Développement de la vision stratégique
Vision de développement – Objectifs spécifiques à la mise en marché
Stratégie de développement du créneau de l'agriculture nordique 58
Section 7
Développement de la stratégie
Stratégie de développement du créneau de l'agriculture nordique 59
Qu’est-ce que l’étalonnage ?
L’étalonnage est une analyse comparative qui permet d'identifier, dans d'autres régions du monde, les meilleures pratiques d'affaires à retenir pour la réussite des orientations stratégiques du créneau.
Pour le créneau de l'agriculture nordique, la région d'étalonnage choisie est la Finlande. Ce pays nordique ressemble au Québec en plusieurs points. Le climat est caractérisé par des étés chauds (300C à certains endroits) et des hivers froids, où la température atteint souvent les -200C en janvier et février. La Finlande est caractérisée par de grands espaces et le territoire, d'une superficie totale de 33,8 millions d'hectares (338 000 km2), est occupé par de nombreux lacs, cours d'eau et étangs (10 % environ); par des forêts et autres terres boisées (78 % environ) et par des terres cultivables (8 % environ). Dans ce pays situé entre les 60e et 70e
parallèles, la saison de croissance végétale est de 170 jours dans le sud et 100 jours au nord. À titre de comparaison, elle est de 110 jours dans la partie la plus productive du Saguenay–Lac-Saint-Jean.
Tout comme dans la région du Saguenay–Lac-Saint-Jean, l'agriculture de la Finlande est à la fois limitée et favorisée par les conditions climatiques. La température et la saison de végétation relativement courte limitent les productions à certaines céréales, aux pommes de terre et aux petits fruits. Par contre, en raison du climat, l'utilisation de pesticides et d'engrais chimiques est faible. Les conditions écologiques sont favorables à l'agriculture biologique.
Développement de la stratégie
Étalonnage – Finlande
Stratégie de développement du créneau de l'agriculture nordique 60
Pourquoi la Finlande?
L’économie finlandaise a été confrontée, au début des années 1990, à une dégringolade exceptionnelle dans l’histoire du monde industrialisé. Le taux de chômage, dans les années 1990-1994 est passé de quelques 3 % à plus de 16 %. Le PIB a reculé, une vague de faillites sans précédent a balayé l’économie, les banques ont été acculées à la crise.
Cette profonde récession a été le tremplin d’une période d’expansion sans précédent. Durant les années qui suivirent la récession, de 1995 à 2005, la production totale de la Finlande a augmenté de 3,5 % par an, en moyenne – un chiffre excellent dans le concert des pays prospères de l’Union européenne.
La Finlande est passée d'une économie axée sur les ressources naturelles à une économie du savoir, ouverte sur le monde, dont les éléments de base sont la formation et l'innovation. Ce sont ces éléments de base qui ont permis le vigoureux essor que l’économie finlandaise a connu ces dernières années.
Tout le système économique de la Finlande est organisé en réseau et les efforts sont mis sur l'innovation et la recherche. Le plus bel exemple de réussite est dans le secteur des télécommunications, avec la création de la compagnie Nokia. Malgré le succès économique de ce domaine, les chercheurs et financiers finlandais favorisent le développement de d’autres voies d'avenir comme la biotechnologie alimentaire, les aliments fonctionnels et des produits de créneaux comme le seigle, où ils sont les leaders mondiaux.
Développement de la stratégie
Étalonnage – Finlande
Stratégie de développement du créneau de l'agriculture nordique 61
La Finlande est un modèle de réussite pour le développement économique à partir de la recherche & développement, de l’innovation, du transfert technologique et du maillage entre les instituts de recherche et les industries.
• Population : 5 255 580 d'habitants• Superficie : 338 000 km²• PIB : 196,7 milliards $ US• Croissance annuelle du PIB par habitant: de 2,5 % entre 1995 et
2000 et de 1,7 % entre 2000 et 2005• Membre de l’Union européenne• Économie ouverte sur le monde• Plus haut taux de vieillissement de la population d’Europe,
après l’Italie• Climat froid, avec fortes variations de températures jour-nuit
durant la saison de croissance• Durée de la saison de croissance : de 100 à 170 jours, selon la
région• L'agriculture représente 3 % du PIB et 5 % des emplois• En 2005, l'exportation de produits agroalimentaires représentait
plus de 1 milliard d'Euros• L'industrie agroalimentaire est la 4e plus importante industrie
en Finlande. En 2001, le chiffre d'affaires de l'agroalimentaire a crû de 5% et la rentabilité et la compétitivité des entreprises se sont nettement améliorées.
• 85 % des produits alimentaires consommés en Finlande sont produits localement
• Population : 5 255 580 d'habitants• Superficie : 338 000 km²• PIB : 196,7 milliards $ US• Croissance annuelle du PIB par habitant: de 2,5 % entre 1995 et
2000 et de 1,7 % entre 2000 et 2005• Membre de l’Union européenne• Économie ouverte sur le monde• Plus haut taux de vieillissement de la population d’Europe,
après l’Italie• Climat froid, avec fortes variations de températures jour-nuit
durant la saison de croissance• Durée de la saison de croissance : de 100 à 170 jours, selon la
région• L'agriculture représente 3 % du PIB et 5 % des emplois• En 2005, l'exportation de produits agroalimentaires représentait
plus de 1 milliard d'Euros• L'industrie agroalimentaire est la 4e plus importante industrie
en Finlande. En 2001, le chiffre d'affaires de l'agroalimentaire a crû de 5% et la rentabilité et la compétitivité des entreprises se sont nettement améliorées.
• 85 % des produits alimentaires consommés en Finlande sont produits localement
Sources : •Bergeron, G. 2006. L'innovation en Finlande et dans ses régions : un modèle pour le Québec? Ou : l'histoire d'un petit pays fascinant qui a choisi de relever les défis de la mondialisation et de l'économie du savoir. Présentation PowerPoint. Université du Québec à Chicoutimi. 82 pages.•Site Internet de l'Ambassade de Finlande au Canada : www.finland.ca/fr•Site francophone d'information sur la Finlande: www.info-finlande.fr•Site Internet www.finnfacts.com/french/innovations/food
Finlande
Développement de la stratégie
Étalonnage – Finlande
Stratégie de développement du créneau de l'agriculture nordique 62
Facteurs clés du Facteurs clés du succès pour la succès pour la
FinlandeFinlande
Préoccupation légendairePréoccupation légendairepour la recherche depour la recherche de
la qualité et du bienla qualité et du bien--êtreêtre(entre autres(entre autres
dans l’alimentation)dans l’alimentation)
3,5 % du PIB investidans la R&Ð
par année
Développement desDéveloppement desproduits de créneauproduits de créneau
répondant auxrépondant auxtendances du marchétendances du marchélocal et internationallocal et international
Bonne culture d’innovation
Bons systèmesrégionaux d’innovation
Gouvernance dusystème national d’innovation
en collaboration avec lesecteur privé
Bon financement desphases d’incubation
et de démarrage
Collaboration entre les universitéset les entreprises
dans le cadre des parcs scientifiqueset des centres d’excellence
Facteurs clés du Facteurs clés du succès pour la succès pour la
FinlandeFinlande
Préoccupation légendairePréoccupation légendairepour la recherche depour la recherche de
la qualité et du bienla qualité et du bien--êtreêtre(entre autres(entre autres
dans l’alimentation)dans l’alimentation)
3,5 % du PIB investidans la R&Ð
par année
Développement desDéveloppement desproduits de créneauproduits de créneau
répondant auxrépondant auxtendances du marchétendances du marchélocal et internationallocal et international
Bonne culture d’innovation
Bons systèmesrégionaux d’innovation
Gouvernance dusystème national d’innovation
en collaboration avec lesecteur privé
Bon financement desphases d’incubation
et de démarrage
Collaboration entre les universitéset les entreprises
dans le cadre des parcs scientifiqueset des centres d’excellence
* À titre de comparaison, en 2004 le Québec a investi 2,72 % de son PIB en R& D, le plaçant au 7e rang des pays membres de l’OCDE (30 pays membres). Pour l’Ontario, pour 2004 toujours, ce pourcentage est de 2,44 %, alors qu’il est de 1,99 % pour le Canada, de 2,68 % pour les États-Unis et de 2,26 % pour l’OCDE. (MDEIE, 2006)
*
Développement de la stratégie
Étalonnage – FinlandeFacteurs de succès
Stratégie de développement du créneau de l'agriculture nordique 63
Investissement majeur en Recherche & Développement
3,5 % du PIB. Financement public-privé de centres de recherche, comme le Centre de recherche technique de Finlande, qui jouent un rôle de moteur et de plaque tournante de la R&D. La plupart des initiatives passent par lui et c’est de là que sont coordonnés les efforts de recherche des universités et de l’industrie afin de parvenir à la meilleure efficacité possible dans la synergie entre recherches fondamentales et appliquées.
Développement de nouveaux marchés d’exportation
Nouveaux partenaires commerciaux après l’effondrement de son principal partenaire commercial, l’URSS. Les produits agroalimentaires sont principalement exportés en Russie, en Estonie, en Suède, aux États-Unis et en Allemagne, et également en Asie.
Haut niveau de réseautage mis en œuvre par des organisations quiont développé des programmes, des outils et des expertises appropriées. Les PME les plus dynamiques (20 %) participent à l’innovation en réseau, et le nombre d’emplois augmente d’environ 40 % dans ces PME.
Produits laitiers, céréales (seigle), petits fruits sauvages, agriculture biologique.
Développement d’aliments qui abaissent le cholestérol, qui préviennent la carie dentaire, qui ont un effet bénéfique sur lesystème immunitaire et qui préviennent les maladies cardiovasculaires et certains cancers.
Éducation de base de haut niveau, enseignement universitaire de qualité, augmentation du nombre d’étudiants et du personnel de recherche dans les universités. Nombre de diplômés et nombre de brevets élevés.
Maillage entre les instituts de recherche et les entreprises
Développement d’aliments fonctionnels répondant aux besoins de la population locale et extérieure
Valorisation de la formation et de l’innovation
Recherche & Développement bien organisé et dynamique en agriculture, surtout pour les productions déjà bien en place et liées à un climat nordique, en fonction des tendances du marché (Nordic Association ofAgricultural Scientists)
Facteurs clés de succès FinlandeDéfinitions
Moyen Très faibleTrès fort Fort Faible
Développement de la stratégie
Étalonnage – FinlandeFacteurs clés pouvant être considérés comme pistes d’orientation pour la région
Stratégie de développement du créneau de l'agriculture nordique 64
Développement de la stratégie
Orientations stratégiques – mise en contexte
La stratégie du créneau d’excellence de l’agriculture nordique au Saguenay–Lac-Saint-Jean prévoit axer prioritairement son développement selon trois principaux axes. À cet effet, elle permettra :
l’élaboration d’une stratégie sanitaire pour la région;
le développement d’une image de marque distinctive pour identifier les produits du créneau;
la réalisation de projets en R&D et en innovation pour définir et mettre en valeur les spécificités des produits du créneau.
La stratégie permettra également de fournir des éléments nécessaires pour assurer le développement des productions leaders, soit le bleuet et la pomme de terre de semence, et de cibler des opportunités de développement parmi les productions émergentes (canneberge, petits fruits) et en évaluation (gourgane, productions animales nourries à l’orge).
Les objectifs et les actions identifiés dans le premier plan d’action permettront de traduire ces orientations de développement du créneau d’excellence. La réalisation de ce plan d’action permettra d’établir des partenariats interrégionaux, des liens de collaboration pour maximiser les expertises disponibles pour le développement du créneau d’excellence de l’agriculture nordique.
Stratégie de développement du créneau de l'agriculture nordique 65
ProductionAppuyer les entreprises phares qui ont des projets structurants pour le créneau de l’agriculture nordique.
Augmenter la production des productions leaders, soit le bleuet et la pomme de terre de semence.
TransformationInventorier et appuyer les entreprises de service déjà en place pouvant servir à la transformation des produits du créneau.
Augmenter la transformation des produits du créneau de l’agriculture nordique.
Activités et servicesMettre en place un système permettant de mieux définir et mieux faire connaître le rôle de chaque organisme de support au développement de projets en agriculture nordique pour faciliter la démarche des entrepreneurs.
Mettre en place des ressources spécialisées en agroalimentaire auprès des organismes porteurs et conciliateurs pour accroître l’accompagnement directement dans les entreprises qui ont des projets de développement en agriculture nordique.
Adopter un plan de communications efficace auprès de tous les organismes appuyant les projets en agriculture nordique afin de faire connaître la stratégie adoptée.
Mettre en valeur les organismes de support et de veille technologique en agroalimentaire et les faire connaître auprès des entreprises en agriculture nordique.
Développement de la stratégie
Orientations stratégiques
Stratégie de développement du créneau de l'agriculture nordique 66
Orientations stratégiques
Mise en marchéÉtablir un profil de mise en marché pour les produits du créneau de l’agriculture nordique et leur potentiel de marché hors région.
Adopter de meilleures techniques de production pour faciliter l’accès au marché et donner aux produits de l’agriculture nordique les caractéristiques établies par les tendances du marché.
Favoriser le regroupement des entreprises en agriculture nordique pour une commercialisation plus efficace.
Utiliser la Table agroalimentaire comme moteur pour faciliter l’accessibilité, l’utilisation et la mise en marché des produits régionaux ciblés par le créneau et pour développer de nouveaux marchés.
Développer une image de marque pour les produits ciblés par le créneau afin d’établir un label régional qui serait un gage de qualité.
Rendre disponibles des ressources spécialisées en marketing et en communication pour les petites entreprises en agriculture nordique.
Organiser des rencontres favorisant les échanges entre les spécialistes en mise en marché et les entreprises en agriculture nordique.
Augmenter le maillage entre les entreprises en agriculture nordique pour accéder plus facilement aux marchés nationaux et internationaux.
Accès et infrastructuresBénéficier des avantages apportés par la construction de la route à quatre voies divisées de la réserve faunique des Laurentides pour la distribution des produits de l’agriculture nordique à l’extérieur de la région.
Inventorier les entreprises en transformation des produits agroalimentaires du créneau pour connaître la capacité déjà existante en transformation et le volume à distribuer.
Augmenter et maximiser l’utilisation et la diversification des infrastructures existantes pouvant servir aux entreprises ciblées par le créneau.
Mettre en place un centre d’incubateurs d’entreprises en agriculture nordique (mini-usines).
Développement de la stratégie
Stratégie de développement du créneau de l'agriculture nordique 67
Orientations stratégiques
Innovation, R&DIdentifier et mettre en valeur les propriétés nutraceutiques des produits agroalimentaires du créneau de l’agriculture nordique.
Développer la valeur ajoutée de ces produits.
Développer une expertise pour les produits biologiques du créneau.
Susciter, faciliter et encourager le recours aux organismes régionaux pour développer de nouveaux produits d’agriculture nordique (Agrinova, CARA, UQAC, Centre de haute technologie (CHT)).
Mettre en place des systèmes de qualité et d’accréditation pour l’obtention d’un label régional identifiant et mettant en valeur les produits de l’agriculture nordique.
Favoriser l’émergence de nouveaux projets en agriculture nordique.
Partenariat et réseautageSigner des ententes de collaboration entre les différents partenaires et le comité de créneau d’agriculture nordique.
Établir un partenariat avec d’autres régions qui ont une industrie semblable.
Établir un partenariat avec l’Université du Québec à Chicoutimi (emplacement pour le créneau et recherche).
Établir des liens de collaboration avec les différents réseaux de distribution, les grandes chaînes d’alimentation et le comité de créneau.
Favoriser la mise en place de coopératives de production, transformation et mise en marché.
Créer des alliances internationales pour faciliter l’accès aux marchés et augmenter les échanges d’information dans le domaine de l’agriculture nordique .
Développement de la stratégie
Stratégie de développement du créneau de l'agriculture nordique 68
Orientations stratégiques
Formation et main-d’œuvre Favoriser les professions reliées à la production agricole nordique auprès de la relève.
Favoriser les métiers reliés à la transformation de produits en agriculture nordique.
S’assurer de l’accessibilité constante d’une main-d’œuvre qualifiée pour les entreprises en agriculture nordique.
Organisations et financementIdentifier et développer des outils financiers adaptés aux projets en agriculture nordique.
Développement de la stratégie
Stratégie de développement du créneau de l'agriculture nordique 69
Système productif du créneau de l’agriculture nordique - Vision 2014
SOUTIEN TECHNIQUE ET FIRMES D’EXPERTS-CONSEILSAGRINOVA, CARA, CHT, CONSULTANTS HACCP, CONSULTANTS PRIVÉS, CPA
EXPERTS-CONSEILS COOP, GROUPES-CONSEILS AGRICOLES, GROUPES-CONSEILS AGRICOLES, REGROUPEMENT SERVICE-CONSEIL, REGROUPEMENT DES SCIENTIFIQUES EN AGRICULTURE NORDIQUEREGROUPEMENT DES SCIENTIFIQUES EN AGRICULTURE NORDIQUE, SERDEX, SERV. CONS. R&D, SFR, TABLE
AGROALIMENTAIRE
FOR
MA
TIO
N E
T M
AIN
-D’Œ
UVR
EC
ÉG
EP
S (T
EC
HN
IQU
ES
ET
AE
C),
CO
MM
ISS
ION
S S
CO
LAIR
ES
(DE
P),
UQ
AC
UQ
AC
AÉROPORT, CENTRE DCENTRE D’’INCUBATIONINCUBATION, , PARCS INDUSTRIELS, PORTS, TRAIN, TRANSPORT, ROUTIER
INFRASTRUCTURES (transport, communications)
ENTREPRISES DE TECHNOLOGIE,ÉQUIPEMENTS ET INTRANTS
Réseau COOP, fabricants et distributeurs d’équipements et de machinerie agricoles
ENTREPRISES DE SERVICESPulvérisation agricole, gestion parasitaire, détaillants
d’équipements, compagnies de transport, vétérinaires
PRODUCTIONLait, boeuf, porc, fourrage/pâturages
céréales/protéagineux, petits fruits, pommes de terre et autres légumes, cultures abritées, mouton,
volaille, horticulture, veau lourd
TRANSFORMATIONFruits et légumes, aliments pour animaux,
produits laitiers, oeufs, boulangeries,transformation et vente au détail viande,
confiserie, boissons, mets préparés, poissons,avoine
DISTRIBUTION-DÉTAILLANTSHRI, boucheries, chaînes d’alimentation et
dépanneurs, cafétérias,via distributeurs grossistes, au comptoir,
livraison à domicile
OR
GA
NISA
TION
S ET FINA
NC
EMEN
TA
AC
, AC
IA, AG
RIC
OLE
, AM
ISK
, AS
SO
CIATIO
NS
DE
PR
OD
UC
TEU
RS
, BD
C, C
DR
, CLD
, CO
MIT
CO
MIT ÉÉ
ALLIA
NC
E A
LLIAN
CE
FINLA
ND
EFIN
LAN
DE
, CO
OP
ÉR
ATIVES
AG
RIC
OLE
S, C
RÉ
, DE
C, EM
PLO
I QU
ÉBE
C, FO
ND
S SPFO
ND
S SPÉÉ C
IFIQU
ES C
IFIQU
ES ÀÀLL ’’ A
MO
RA
MO
RÇÇ
AG
E ET A
GE ET
ÀÀLL ’’ IN
NO
VATIO
NIN
NO
VATIO
N,FID
, FINA
NC
EM
EN
T AG
RIC
OLE
CA
NA
DA
, FINA
NC
IÈR
E A
GR
ICO
LE, FR
S, M
AP
AQ,M
DE
IE, P
LUR
I-C
AP
ITAL, S
AD
C, S
ER
VIC
ES
DE
PR
ÊTS
AGR
ICO
LES
, INS
TITUTIO
NS
FINA
NC
IÈR
ES
, SO
CR
EN
T, UP
A ET A
UTR
ES
SY
ND
ICA
TS, U
QA
C (LA
SE
VE
)
69
Stratégie de développement du créneau de l'agriculture nordique 70
Section 8
Annexes
Stratégie de développement du créneau de l'agriculture nordique 71
Les entreprises et les organismes du Saguenay–Lac-Saint-Jean possèdent une bonne volonté et de la facilité à se concerter et àtravailler ensemble.
Le bassin de consommateurs de la région est réceptif en ce qui a trait à la promotion des produits agroalimentaires régionaux.
La région du Saguenay–Lac-Saint-Jean possède un bon savoir-faire dans la fabrication de produits agroalimentaires de qualité.
Dans la région, on retrouve plusieurs leaders dans le secteur de l'agroalimentaire.
Les produits agroalimentaires régionaux sont très diversifiés et disponibles. La région est autosuffisante pour certains produits agroalimentaires.
Ressources de base de qualité (les sols avec un bon potentiel pour plusieurs productions; bonnes conditions hydriques; climat frais et sec qui favorise la production d'herbages, de légumes adaptés au froid ainsi que la culture de l'avoine, de l'orge et du canola; conditions écologiques particulières propices à la croissance des petits fruits et à l'agriculture biologique).
Isolement géographique qui favorise la protection des cultures contre les maladies et les insectes.
Présence de l’Université du Québec à Chicoutimi (UQAC) qui confère à la région une source importante de connaissances, de savoir-faire et d'équipements à la fine pointe de la technologie (centres de recherche de l'UQAC pourraient participer au développement de l'agroalimentaire par leurs ressources humaines et matérielles : LASEVE qui œuvre dans le domaine de la valorisation des produits naturels).
Terres agricoles abordables.
Base de la transformation agroalimentaire bien implantée (mais en partie limitée au marché régional).
Présence d'une société qui valorise les produits de la région : la Société des fabricants régionaux (SFR) qui augmente la présence et la visibilité de ses membres et les supporte dans leurs démarches de réseautage et de partenariat, en plus de développer de nouveaux marchés.
Présence de plusieurs organismes de recherche en agroalimentaire : Agrinova, UQAC, ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation (MAPAQ), Centre d’aide régional sur les aliments (CARA), Ferme de recherche de Normandin (AAC).
Chefs cuisiniers très innovateurs et cherchant constamment de nouveaux produits.
Annexe I : Portrait de l’agroalimentaire régional – Forces
Annexes
Stratégie de développement du créneau de l'agriculture nordique 72
Une industrie agroalimentaire régionale formée de petites entreprises flexibles et adaptables.
Regroupements et partenariats avec des centres de recherche bien implantés.
La région peut compter sur plusieurs intervenants qui peuvent, entre autres, implanter des comités stratégiques rapidement.
Organisme de concertation : Table agroalimentaire. Cet organisme a le mandat de favoriser la concertation et la coordination des initiatives de développement et de mise en valeur du secteur bioalimentaire, tout en apportant son soutien à la réalisation de projets concrets locaux et régionaux.
Plusieurs centres de formation en hôtellerie, produits du terroir, restauration, boucherie, cuisine, diététique, (Cégep St-Félicien, Polyvalente d’Arvida, Cégep Chicoutimi,…).
Crédit d'impôt pour les régions ressources.
La présence de Nutrinor, 3e plus importante coopérative agroalimentaire au Québec et implantée depuis plus de 60 ans dans la région. Cette coopérative est fortement impliquée dans la transformation agroalimentaire.
Annexe I : Portrait de l’agroalimentaire régional – Forces
Annexes
Stratégie de développement du créneau de l'agriculture nordique 73
Initiatives en agroalimentaire qui demeurent au stade de projets (manque de promoteurs et/ou ressources financières).
Retard au niveau de l'avancée technologique.
Dû à l'éloignement, les entreprises agroalimentaires ont de la difficulté à développer et à maintenir une relation constante avec les fournisseurs à l'extérieur de la région.
La culture industrielle régionale ne favorise pas l'émergence de nouvelles entreprises.
Société des chefs cuisiniers et pâtissiers méconnue et sous-utilisée.
Majorité des entreprises distribuant elles-mêmes leurs produits et manque de regroupement entre elles.
Difficulté de mise en marché des produits régionaux pour les petites entreprises de transformation.
Méconnaissance des matières premières et des produits transformés en région.
Investissement insuffisant en recherche et développement des entreprises régionales.
Programmes de financement pas toujours adaptés aux besoins des entreprises.
Mise en marché des produits agroalimentaires régionaux difficile (manque au niveau du marketing et de la connaissance de mise en marché).
Coût de transport très élevé.
Beaucoup d'information en agroalimentaire, mais difficile à regrouper et à faire connaître auprès des entreprises.
La région dépend encore trop des grands centres pour le développement des marchés.
2e et 3e transformations insuffisantes dans l'industrie agroalimentaire régionale.
Démantèlement massif des fermes.
Professions en agroalimentaire pas assez valorisées auprès de la relève.
Annexe I : Portrait de l’agroalimentaire régional – Faiblesses
Annexes
Stratégie de développement du créneau de l'agriculture nordique 74
Selon Agriculture et Agroalimentaire Canada, le système agricole et agroalimentaire joue un rôle important dans l'économie canadienne et dans celle des provinces, puisqu'il fournissait un emploi sur huit et représentait 8,3 % du produit intérieur brut (PIB) en 2003. Au Québec, le secteur de l’agriculture et de l’agroalimentaire représente 439 501 emplois (1/8) et près de 12,4 milliards de dollars y sont injectés annuellement (8 % du PIB). Cette industrie génère également des emplois dans d’autres secteurs économiques, comme les transports.
Le secteur bioalimentaire, qui comprend l’agroalimentaire, constitue, par son rôle et son importance, un élément stabilisateur de l’économie régionale et façonne une chaîne d’activités reliant consommateurs, commerçants, transformateurs et producteurs (MAPAQ, 2006).
L’industrie agroalimentaire contribue à la richesse collective. Cette activité économique est créatrice d’emplois, génératrice d’une grande valeur ajoutée et source d’importants investissements (MAPAQ, 2006).
Pour chaque 100 000 dollars d’investissement dans ce secteur économique, 21 emplois sont créés.
Au Saguenay—Lac-Saint-Jean, 11 % des emplois sont dans le secteur de l’agroalimentaire, ce qui représente plus de 13 000 emplois. C’est un des plus importants secteur d’emplois dans la région, avec celui de l’industrie du bois. Un peu plus de 3 % des emplois en agroalimentaire de la province sont au Saguenay—Lac-Saint-Jean.
Annexe I : Portrait de l’agroalimentaire régional – Importance économique
Annexes
Stratégie de développement du créneau de l'agriculture nordique 75
La superficie de la zone agricole du Saguenay–Lac-Saint-Jean est de 403 245 hectares, soit 4 % de la superficie totale de la région et 34 % du territoire municipalisé. Les exploitations agricoles occupent 48% de la superficie agricole régionale. Les superficies cultivées sont de 135 454 hectares.
Annexe I : Portrait de l’agroalimentaire régional
Stratégie de développement du créneau de l'agriculture nordique 76
La superficie des terres agricoles cultivées est occupée principalement par les cultures de fourrages et pâturages (49,9 %) et par les cultures de céréales et de protéagineux (32,9 %).
Fourrages et pâturages 67 566 ha
49,9%
Pommes de terre2 952 ha
2,2%
Bleuets 19 398 ha
14,3%
Autres fruits et légumes 600 ha
0,4%
Céréales et protéagineux
44 631 ha32,9%
Source : MAPAQ, 2006
Proportion du territoire agricole occupé par chaque type de culture (2005)
Annexe I : Portrait de l’agroalimentaire régional
Annexes
Stratégie de développement du créneau de l'agriculture nordique 77
Source : MAPAQ, 2006
La population du Saguenay–Lac-Saint-Jean représente 3,6 % de la population provinciale. Elle contribue à 4 % du PIB québécois.
Région % du QuébecPopulation ('000) 275,4 3,6Revenu personnel disponible par habitant 20 609,0 93,2PIB de l'ensemble de l'économie, 2004 ('000 000 $ de 1997) 8 519,4 3,5PIB de l'ensemble des industries manufacturières en 2003 ('000 000 $ de 1997) 2 182,5 4,0Emplois totaux ('000) 119,8 3,2Emplois manufacturiers totaux ('000) 15,8 2,9Emplois dans le commerce ('000) 20,2 3,6Livraisons manufacturières totales ('000 000 $) 5 431,7 4,2Ventes au détail totales ('000 000 $) 3 359,9 4,2
Indicatifs de l’activité économique régionale
Annexes
Annexe I : Portrait de l’agroalimentaire régional
Stratégie de développement du créneau de l'agriculture nordique 78
Source : MAPAQ, 2006
En 2005, 65,2 millions de dollars ont été investis dans l’ensemble de l’industrie agroalimentaire au Saguenay–Lac-Saint-Jean. Ce secteur économique génère des recettes de plus de 380 millions de dollars, contribuant à 2,6 % des recettes générées par l’agroalimentaire dans l’ensemble de la province.
Ensemble de l'industrie agroalimentaire Région % du QuébecPIB ('000 000 $ de 1997) 380,0 2,6Emplois ('000) 13,7 3,1Immobilisation ('000 000 $) 65,2 3,0
Apport économique de l’industrie agroalimentaire régionale
Annexes
Annexe I : Portrait de l’agroalimentaire régional
Stratégie de développement du créneau de l'agriculture nordique 79
Dans l’ensemble du secteur agroalimentaire de la région, c’est le secteur du commerce au détail qui contribue le plus fortement au PIB (35 %), suivi de près par la restauration (27 %).
Source : MAPAQ, 2006
Transformation alimentaire
14 %
Agriculture24 %Restauration
27 %
Commerce de détail alimentaire
35 %
Contribution sectorielle, mesurée par le PIB
Annexes
Annexe I : Portrait de l’agroalimentaire régional
Stratégie de développement du créneau de l'agriculture nordique 80
La transformation alimentaire représente 7 % des emplois de l’industrie agroalimentaire.
Dans l’industrie agroalimentaire régionale, c’est le secteur du commerce au détail qui génère le plus d’emploi (39 %), suivi de près par la restauration (33 %).
Source : MAPAQ, 2006
Commerce de gros alimentaire
4 %
Transformation alimentaire
7 %
Agriculture17 %
Commerce de détail alimentaire
39 %
Restauration33 %
Contribution sectorielle, mesurée par l’emploi
Source : MAPAQ, 2006
Annexes
Annexe I : Portrait de l’agroalimentaire régional
Stratégie de développement du créneau de l'agriculture nordique 81
Source : MAPAQ, 2006
La production de petits fruits est la deuxième plus importante production agricole régionale, après la production laitière, rapportant des recettes de près de 45 millions de dollars.
La production agricole représente plus de 2 000 emplois dans la région, représentant 4 % des emplois en production agricole au Québec. Plus de 21 millions de dollars y ont été investis en 2005.
Source : MAPAQ, 2006
Agriculture (production agricole) Région % du QuébecPIB au prix de base ('000 000 $ de 1997) 90,0 4,0Recettes provenant du marché ('000 000 $) 230,0 4,0Emplois ('000) 2,3 4,0Immobilisations ('000 000 $) 21,6 3,0Nombre de fermes 1 077,0 4,0
Les 5 premières productions agricoles régionales (selon les recettes) Recettes monétaires (000 $)Production laitière 102 358,0Petits fruits 44 933,0Céréales et protéagineux 20 417,0Pomme de terre 15 912,0Bovins et veaux 13 303,0
Apport économique de la production agricole
Principales productions agricoles du Saguenay–Lac-Saint-Jean
Annexes
Annexe I : Portrait de l’agroalimentaire régional
Stratégie de développement du créneau de l'agriculture nordique 82
LSJE
050
100150200250300350400450500550600650700750800850900
1985 1990 1995 2000 2005 2010
lait (378)
bœuf (168)
grande culture(185)horti. incl. bleuetet p.de t. (247)ovin (42)
boeuf
horti
grande cultovin
lait
Source : MAPAQ, 2006
Depuis 1985, on note une diminution du nombre de productions agricoles dans la région, à l’exception des grandes cultures (céréales, protéagineux, fourrages et pâturages) et de l’horticulture (petits fruits (incluant le bleuet), pommes de terre, cultures abritées, horticulture de plein champs et autres légumes) dont le nombre augmente depuis 2001.
Évolution du nombre d’exploitations agricoles spécialisées dans les principales productions, de 1987 à 2006, au Saguenay–Lac-Saint-Jean
(Nb en 2006)
Annexes
Annexe I : Portrait de l’agroalimentaire régional
Stratégie de développement du créneau de l'agriculture nordique 83
Source : MAPAQ, 2005 et MAPAQ, 2006
La transformation des aliments et boissons est un secteur économique prospère qui a rapporté des recettes de 340 millions de dollars en 2005 dans la région. Le nombre d’emplois relié est toutefois faible (1000) et il a diminué depuis 2004 (1500). Considérant ce que rapporte la transformation agroalimentaire, la région est gagnante à favoriser les 2e et 3e transformations des produits agroalimentaires.
210310 340
900
1500
1000
0200400600800
1000120014001600
1996 2004 2005
Valeurs deslivraisons (millionsde dollars)
Nombre d'emplois
Évolution de la valeur de livraison et du nombre d’emplois de la transformation des aliments et boissons au Saguenay–Lac-Saint-Jean
Annexes
Annexe I : Portrait de l’agroalimentaire régional
Stratégie de développement du créneau de l'agriculture nordique 84
La région du Saguenay–Lac-Saint-Jean transforme moins les produits agroalimentaires que l’ensemble du Québec. Toutefois, la valeur de livraison a augmenté de 0,08 $ par dollar de produits entre 1996 et 2004 et de 0,25 $ par dollar de produits entre 2004 et 2005.
Valeur de livraison des produits agroalimentaires transformés entre 1996 et 2005
Source : MAPAQ, 2005 et MAPAQ, 2006
1,60 $1,35 $1,27 $
3,15 $3,37 $
3,20 $
0,00 $
0,50 $
1,00 $
1,50 $
2,00 $
2,50 $
3,00 $
3,50 $
4,00 $
1996 2004 2005
Saguenay-Lac St-JeanQuébec
Annexes
Annexe I : Portrait de l’agroalimentaire régional
Stratégie de développement du créneau de l'agriculture nordique 85
Source : MAPAQ, 2006
Transformation Région % du QuébecPIB au prix de base ('000 000 $ de 1997) 50,0 1,0Valeurs des livraisons ('000 000 $) 340,0 2,0Emplois ('000) 1,0 1,0Immobilisations ('000 000 $) 9,7 3,0Nombre d'établissements 69,0 5,0
Apport économique de la transformation des produits agroalimentaires dans la région
La région compte près de 70 entreprises de transformation alimentaire très diversifiées. Ces entreprises représentent des valeurs de livraison de 340 millions de dollars. 1000 personnes dans la région travaillent dans le secteur de la transformation alimentaire.
Annexes
Annexe I : Portrait de l’agroalimentaire régional
Stratégie de développement du créneau de l'agriculture nordique 86
Commerce de gros Région % du QuébecPIB au prix de base ('000 000 $ de 1997) n.d n.dRecettes ('000 000 $) n.d n.dEmplois ('000) 0,5 2,0Immobilisations ('000 000 $) 5,1 1,7
Source : MAPAQ, 2006
Source : MAPAQ, 2006
Le commerce de gros et de détail en agroalimentaire représente 25,5 millions de dollars d’investissement et procure de l’emploi à près de 6 000 personnes en région.
Commerce de détail Région % du QuébecPIB au prix de base ('000 000 $ de 1997) 130,0 4,0Valeur des ventes ('000 000 $) 780,0 4,0Emplois ('000) 5,4 4,0Immobilisations ('000 000 $) 20,6 4,0Nombre d'établissements 469,0 4,0
Apport économique du commerce en agroalimentaire dans la région
Annexes
Annexe I : Portrait de l’agroalimentaire régional
Stratégie de développement du créneau de l'agriculture nordique 87
Source : MAPAQ, 2006
Plus de 4 000 personnes travaillent dans le secteur de la restauration au Saguenay–Lac-Saint-Jean. Ce secteur a rapporté des recettes de plus de 200 millions de dollars dans la région en 2005, et plus de 8 millions de dollars y ont été investis.
Restauration Région % du QuébecPIB au prix de base ('000 000 $ de 1997) 100,0 3,0Recettes ('000 000 $) 230,0 3,0Emplois ('000) 4,5 3,0Immobilisations ('000 000 $) 8,3 3,0Nombre d'établissements 501,0 3,0
Apport économique de la restauration dans la région
Annexes
Annexe I : Portrait de l’agroalimentaire régional
Stratégie de développement du créneau de l'agriculture nordique 88
Agriculture et Agroalimentaire Canada. 2005. Vue d'ensemble du système agricole et agroalimentaire canadien. Publication disponible sur le site Internet : http://www.agr.gc.ca/pol/pub/sys/pdf/sys_f.pdf. 118 pages.
Agriculture et Agroalimentaire Canada. 2006. Défis et possibilités à long terme : capacité concurrentielle future et prospérité du secteur de l'agriculture et de l'agroalimentaire. Publication sur le site Internet http:// www.agr.gc.ca. 54 pages.
Agrinova. 2007. Étude d'opportunité pour l'établissement d'un créneau d'excellence sur l'agriculture nordique. Document déposé à la Table agroalimentaire du Saguenay–Lac-Saint-Jean. 66 pages.
Bergeron, G. 2006. L'innovation en Finlande et dans ses régions : un modèle pour le Québec? Ou : l'histoire d'un petit pays fascinant qui a choisi de relever les défis de la mondialisation et de l'économie du savoir. Présentation Power Point. Université du Québec à Chicoutimi. 82 pages.
Centre de développement et de recherche en agriculture. 1999. Étude du fonctionnement et des sources d'approvisionnement de la distribution et de la transformation bioalimentaires du Saguenay–Lac-Saint-Jean. Document présenté à la Table agroalimentaire du Saguenay–Lac-Saint-Jean. 111 pages.
Centre de développement et de recherche en agriculture. 2005. Étude d'opportunité pour l'établissement d'un créneau d'excellence sur l'agriculture nordique, enquête d'opinions. 5 pages.
Centre de recherche et de développement en agriculture. 2006. Portrait de l'industrie du bleuet au Saguenay–Lac-Saint-Jean. Rapport présenté à la Conférence régionale des élus. 25 pages.
Conférence régionale des élus. 2006. Bilan de l'entente-cadre de développement 2001-2006, chapitre sur l'agriculture. Pages 156-165.
Conférence régionale des élus. 2006. Plan quinquennal de développement du Saguenay–Lac-Saint-Jean 2006-2111. Document de travail. 6 pages.
Côté, J. 2006. L'industrie agroalimentaire au Saguenay–Lac-Saint-Jean. MAPAQ. 85 pages.
Desjardins Marketing Stratégique Inc. 2005. La transformation, une question capitale? Extrait des conférences présentées lors du colloque WBANA-Canada qui s'est tenu à Saint-Félicien le 29 octobre 2005.
Doucet, G. 2006. Plan stratégique de la compagnie Distributions Équinox Inc. Document interne. 14 pages.
Ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation. 2005. Monographie de l'industrie du bleuet. 52 pages. Documents sur le site Internet de Agriréseau (http:// www.agriresau.qc.ca).
Annexes
Annexe II : Références bibliographiques
Stratégie de développement du créneau de l'agriculture nordique 89
Ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation. 2005. Plan d'action pour la mise en valeur des produits régionaux et de niche. Transformation Alimentaire Québec. 17 page
Ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation. 2006. Portrait régional et contribution de l'industrie bioalimentaire à l'activité économique régionale, estimations pour 2005. 130 pages. Document sur le site Internet du MAPAQ (http://www.mapaq.gouv.qc.ca/Fr/Regions/saguenaylacsaintjean/md/statistiques/).
Ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l‘Alimentation. 2006. Profil de la production agricole régionale. 96 pages.
Ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l‘Alimentation. 2006. Profil sommaire de la production agricole régionale (décembre 2006). 1 page. Document interne de la Direction régionale du Saguenay–Lac-Saint-Jean, réalisé par monsieur Raynald Lapointe.
Ministère du Développement économique, de l'Innovation et de l'Exportation. 2006. Compte-rendu de la rencontre de travail avec les intervenants du secteur agroalimentaire (mars 2006). Document interne du ministère du Développement économique, de l'Innovation et de l'Exportation. 11 pages.
Ministère du Développement économique, de l'Innovation et de l'Exportation. 2006. Rapport annuel de gestion 2005-2006. Document sur le site Internet http//www.mdeie.gouv.qc.ca.
Multi-Culture et Marketing Inc. 2001. Diagnostic et stratégies de développement du secteur de la transformation alimentaire du Saguenay–Lac-Saint-Jean. Document présenté à la Table agroalimentaire du Saguenay–Lac-Saint-Jean. 81 pages.
Ordre des agronomes du Québec. 1998. Mémoire présenté à La Conférence sur l'agriculture et l'agroalimentaire québécois, mars 1998. http://www.oaq.qc.ca/memoires/mars-1998.htm
Proulx, M.-U. 2006. L'agroalimentaire au Saguenay–Lac-Saint-Jean. Chronique du 10 avril 2006 dans le Cyberjournal du Saguenay–Lac-Saint-Jean : http:// www.lebulletinregional.com.
Raymond, Chabot, Grant, Thornton. 2006. Étude sur les habitudes d'achat dans les HRI. Rapport présenté à la Table agroalimentaire du Saguenay–Lac-Saint-Jean. 35 pages.
Table agroalimentaire du Saguenay–Lac-Saint-Jean. 2005. Étude d'opportunité pour l'établissement d'un créneau d'excellence sur l'agriculture nordique. Demande de financement présentée à la Société de diversification économique des régions. 25 pages.
Site Internet www.finnfacts.com/french/innovations/food
Site Internet de l'Ambassade de Finlande au Canada : www.finland.ca/fr
Site francophone d'information sur la Finlande: www.info-finlande.fr
Annexes
Annexe II : Références bibliographiques
Stratégie de développement du créneau de l'agriculture nordique 90
Commission scolaire de la Jonquière
– Boucherie (DEP)
– Cuisine d’établissement (DEP)
– Pâtisserie (DEP)
– Cuisine actualisée (DEP)
– Service de la restauration (DEP)
Commission scolaire des Rives-du-Saguenay
– Vente-conseil (DEP)
Commission scolaire du Lac-Saint-Jean
– Horticulture ornementale (DEP)
– Production laitière (DEP)
– Production de bovins de boucherie (DEP)
– Fleuriste (DEP)
– Lancement d’une entreprise (DEP)
Commission scolaire du Pays-des-Bleuets
– Mécanique agricole (DEP)
Annexes
Annexe III : Liste des établissements de formation et titres des programmes reliés àl’agroalimentaire dans la région
Stratégie de développement du créneau de l'agriculture nordique 91
Cégep de Jonquière
– Environnement, hygiène et sécurité au travail (DEC)
– Technique de laboratoire (chimie analytique) (DEC)
– Technique de génie chimique (DEC)
– Technologie de génie industriel (DEC)
– Gestion de commerces (DEC)
Cégep de Saint-Félicien
– Technique de santé animale (DEC)
– Gestion et commercialisation des petits fruits (AEC)
– Supervision de services en hôtellerie et restauration des terroirs (AEC)
– Développement de produits des terroirs du Québec (AEC)
Cégep de Chicoutimi
– Technique de diététique (DEC)
– Transformation des aliments (AEC)
Collège d’Alma
– Gestion et exploitation de l’entreprise agricole (DEC)
– Gestion de l’entreprise apicole (AEC)
Université du Québec à Chicoutimi
– Chimie (BAC)
– Ressources renouvelables (Maîtrise)
– Gestion de l’hôtellerie et de la restauration des terroirs (Certificat)
Annexes
Annexe III : Liste des établissements de formation et titres des programmes reliés àl’agroalimentaire dans la région