roberto zamperini - les energies subtiles

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    Roberto ZAMPERINIAvec la collaboration de Sonia Germani

    LES NERGIES SUBTILES

    Et la Thrapie

    nergo-vibrationnelle

    Traduction :Jacqueline Legrand

    ditions Mdicis204, boulevard Raspail

    75014 PARIS

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    TABLE DES MATIRES

    Chapitre premier. Mes dbuts......................................................................................... 5Chapitre 2. Une connaissance ancestrale : de la prhistoire aujourdhui.............. 15Chapitre 3. Introduction lnergie subtile................................................................ 23Chapitre 4. la dcouverte du corps thrique ......................................................... 41Chapitre 5. Les nergies nocives qui nous entourent................................................. 63Chapitre 6. Les nergies subtiles dans lunivers holonomique.................................. 74Chapitre 7. Les frquences subtiles............................................................................. 86Chapitre 8. Vitalit et congestions............................................................................... 98Chapitre 9. La communication subtile entre les cellules ......................................... 105Chapitre 10. Les nergies ordre de cohrence lev.............................................. 112Chapitre 11. Les chakras et leurs fonctions .............................................................. 120Chapitre 12. La circulation nergtique dans lorganisme...................................... 131Chapitre 13. Les corps subtils de lhomme............................................................... 140Chapitre 14. Les appareils naturels et les thrapies de dcongestion..................... 162Chapitre 15. Soigner lhabitat afin de soigner ses occupants .................................. 174Appendices ................................................................................................................. 186Bibliographie ............................................................................................................... 210

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    REMERCIEMENTS

    Je remercie tout dabord Sonia Germani (Master TEV, responsable didactique delIRES) pour le travail intelligent, cratif et infatigable quelle exerce dans la Thrapie ner-go-vibrationnelle ainsi que pour ses prcieux conseils et enseignements. Sans sa prsence etson apport scientifique, la Thrapie nergo-vibrationnelle aurait t diffrente et surtoutplus pauvre. Je la remercie galement davoir rassembl et catalogu les tmoignages pour lardaction des Appendices.

    Un remerciement spcial va Filippo Daniele (prsident de lIRES et Master TEV),pour toute laide et lamour quil me prodigue depuis tant dannes et pour son multiplesoutien dans la diffusion de lIRES.

    Je remercie les Master TEV : Francesco Bucchini et Mara Montobbio, mon grand amiGianluigi Pol, Pietro La Camera, toujours trs patient et Laura Perati, Adriana Argenti,Floriano Germani, Sabrina Mirti, pour avoir t les premiers croire la Thrapie nergo-vibrationnelle et pour leur travail infatigable auprs de moi toutes ces annes.

    Merci au Dr David Schweitzer et au Dr Masaru Emoto pour leur aimable collaboration.Merci enfin aux Matres K, ML, M et CKS.

    Titre original en italien : Energie Sottili e la Terapia Energo-VibrazionaleGraphisme : Ramona Tolu, Studio 77

    Roberto ZamperiniTous droits rservs. Aucune partie de ce livre, texte et images, ne peuvent tre reproduits sans au-torisation crite de lauteur. 2007 dition franaise : ditions MDICIS22, rue Huyghens, 75014 PARIS

    ISBN : 978-2-85327-323-7

    [email protected]

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    CHAPITRE PREMIER

    Mes dbuts

    Je suis un statisticien et non un mdecin. Ma formation universitaire est celle dunstatisticien, dans les disciplines des mathmatiques, du calcul des probabilits, de la mtho-dologie statistique, de linformatique et autres matires qui nont rien voir, du moins enapparence, avec celles traites dans ce livre. Et pourtant, lintrt que je porte aux nergiessubtiles a commenc, bien y rflchir, il y a fort longtemps. Javais douze ou treize ansquand, pour la premire fois, je fus en contact avec un livre qui appartenait mon pre etqui traitait de radiesthsie. Mon pre tait un ingnieur civil, fier de sa mentalit concrte etscientifique. Malgr cela, sur les chantiers quil dirigeait, il prenait souvent en main sa ba-guette de radiesthsiste pour dtecter ainsi les nappes phratiques, ce qui lui tait utile dansson travail. Je suppose quil utilisait aussi le pendule, mais il ne men a jamais parl ouver-tement. En outre, il tait un excellent hypnotiseur et sans avoir jamais tudi le mesmrismeil pouvait enlever certaines douleurs, en mettant son patient en transe. Mon pre est mortquand jtais trs jeune et il na pu rpondre mes questions, dont la principale aujourdhuiest celle de comprendre comment il pouvait concilier son scientisme et ses tranges pouvoirs !

    En repensant ces lointaines annes, je comprends que sa passion pour la radiesthsieeut un effet trs profond sur moi et sur mes intrts futurs. Je me souviens de ma priode

    scolaire, je jouais souvent avec mes compagnons en utilisant le pendule de mon pre pourretrouver des objets cachs dans la maison, comme par exemple, des photographies que lundentre nous avait caches un endroit prcis sous le tapis. Mes tudes successives me por-trent mintresser lHistoire naturelle : je savais tout sur les petits animaux, les insectes,particulirement ceux qui vivent en socit, comme les fourmis, les abeilles et les termites.Un petit microscope, qui me fut donn Nol, mouvrit les portes de linfiniment petit,cest du moins ce que je croyais : diatomes, colopodes, paramcies et autres protozoaires mefascinrent pendant quelques annes. Lusage que je rservais cet instrument ntait, jecrois, pas trs scientifique. Je me rappelle avoir fait dtranges exprimentations qui combi-naient les proprits du pendule de radiesthsiste celles du microscope. Jtais galementfascin par les toiles et lUnivers. Ne disposant que de peu dargent, je construisis en unpremier temps une lunette astronomique incroyable et ensuite, vers mes vingt ans, un vrairflecteur de 15 cm avec lequel je passais de nombreuses nuits sur Mars et Saturne.

    Un autre lment qui eut une grande importance durant les annes de mon adolescencefut un autre cadeau de mon pre : un coffret du Petit chimiste , de fabrication anglaise.En ralit, ctait plutt un petit laboratoire chimique. Je crois que mon pre avait dpens, lpoque, une petite fortune pour pouvoir macheter ce jouet compliqu, avec lequel jepassais de nombreuses heures me passionner aux ractions chimiques, la possibilit deconstruire des petites piles lectriques et tant dautres expriences. Les sels, les acides, lesbases me fascinaient et je nen finissais pas de mtonner lorsquen mlangeant deux com-poss la solution changeait de couleur ou bien quand jobtenais des petits cristaux rouges ou

    bleus. Mon astrologue sotrique a peut-tre raison lorsquelle dit avoir vu dans mes viespasses celle dun alchimiste ! Jai toujours t un trange lve lcole : les matires qui

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    sont obligatoires mintressaient peu, tandis que je passais des journes entires tudierdes thmes trs spciaux, qui, malheureusement, ne faisaient pas partie de mes tudes. Cecomportement ne mattira certes pas la faveur de mes professeurs et ma vie dtudiant futun calvaire !

    Comme cela arrive souvent dans la vie, le choix de la facult universitaire fut, en appa-

    rence, d au hasard. Je minscrivis la facult de statistique o lon forme une mentalitassez rigoureuse, mais non rigide. Comment pourrait-il en tre autrement quand les sujetsdtude sont aussi abstraits, comme le concept des probabilits ou celui dun Univers multi-dimensionnel ?

    Vers les vingt-cinq/trente ans, je recommenai cultiver les intrts de mon adolescence.Je dvorai tous les livres que je trouvai dans le commerce sur le yoga, le raja yoga et sa dy-namique mentale, discipline qui commenait se rpandre, ainsi que dautres sujets similai-res. Le point faible de ma sant, qui par ailleurs tait trs bonne, a toujours t mes dents etceci gnra deux effets : de longues et coteuses visites chez les dentistes et la dcouvertequavec certaines techniques de concentration mentale et de respiration, je pouvais soulager

    ou faire disparatre la douleur, en envoyant de lnergie vers la partie malade. Ce fut ainsique je dcouvris les nergies subtiles, bien qu lpoque je ne les appelais pas ainsi.

    Mes premires expriences de thrapie avec les nergies subtiles seffecturent auprs demes amis et parents, avec des rsultats mitigs, qui, toutefois, me dmontrrent que lesnergies subtiles fonctionnaient, mme si elles ntaient pas toujours positives, vulexprience que jen avais alors. Malgr les insuccs, je my intressai toujours davantagejusqu ce quelles devinrent mon unique et vraie passion. Je me mis frquenter un cerclespirituel qui sinspirait des fameux gurisseurs philippins, o lon pratiquait aussi la prano-thrapie sous une forme trs similaire ce quon appelle aujourdhui le reiki.

    Le principe de base tait de devenir, travers la prire et le jene, un canal dnergie spi-

    rituelle et de laisser celle-ci agir de la manire la plus approprie pour gurir le patient. Cer-taines fois cela fonctionnait et dautres fois cela chouait compltement. Cependant je sen-tais que, bien que le principe de base ntait pas erron, ma connaissance des nergies degurison tait insuffisante pour dterminer des rsultats toujours positifs. part les succs,qui me semblaient alors miraculeux, je me trouvais souvent confront des insuccs dont jene comprenais pas le sens. Je commenais alors, de plus en plus frquemment, exprimen-ter, dans mes tentatives de thrapie, de nouvelles techniques que jinventais. Les rsultatssamliorrent peu peu, mais pas aussi rapidement que je laurais voulu.

    Un voyage aux Philippines et une initiation dplaisante. Grce mon groupe de

    gurison spirituelle, je fis la connaissance dextraordinaires chirurgiens psychiques, commeAlex Orbito et feu Josphine Sison. Josphine surtout me parut un vrai phnomne. Ellerussissait matrialiser et dmatrialiser sous mes yeux incrdules, avec une simplicit d-concertante. Mon opinion actuelle de la chirurgie psychique est quil sagit dun fait rel,mais rserv trs peu de gurisseurs philippins, car la plupart dentre eux na pas la capaci-t de pntrer dans le corps des patients. En dpit des apparences miraculeuses, lefficacitthrapeutique nest pas si extraordinaire, mme pour les gurisseurs vraiment dous. Cer-taines interventions russissent, dautres sont absolument inefficaces.

    Un vnement de grande importance durant ces annes o je commenai mes premiresrecherches, fut mon premier voyage aux Philippines, que jentrepris avec un groupe auquelje mtais joint. Le voyage en soi fut dcevant car, entre-temps, Josphine tait dcde et

    les gurisseurs que je rencontrai cette occasion ne me convainquirent gure : leur chirurgie

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    psychique navait rien de paranormal, parce quils recouraient, selon moi, divers trucagesdune faon assez thtrale.

    Ce voyage comporta cependant pour moi deux lments intressants : dabord il me miten contact avec les mdiums, sectes dinspiration chrtienne, qui pratiquaient aussi bien lagurison paranormale que des techniques de mdiumnit. Aprs un trekking assez fatigant

    vers un village de cabanes en paille et bambou, perdu dans les montagnes de Luzon etconsidr comme un lieu de pouvoir, je reus une srie dinitiations la mdiumnit qui mecotrent par la suite plusieurs mois de malaise. Plus tard, avec une plus grande connais-sance de ces phnomnes, je pus attribuer ce malaise la rupture de la membrane protectri-ce de mon chakra solaire survenue lors de ces initiations. Pendant presquune anne, je puspercevoir les motions et les penses dautrui, ce qui me mettait mal laise, car elles taienten gnral ngatives et donc dsagrables. Cette exprience ngative me servit pour com-prendre que la mdiumnit infrieure nest pas une bonne voie.

    partir de ce moment-l, je fus convaincu que la thrapie par lnergie ne devait en au-cun cas tre nuisible pour le thrapeute et quelle devait suivre une voie spirituelle, fonde

    sur le dveloppement personnel, plutt que sur les voix et guides intrieurs, qui sont sou-vent seulement une expression de notre inconscient. Bien sr, ceci ne signifie pas que je necrois pas la mdiumnit vraiment spirituelle et la prsence des Guides, mais ce que jepensais cette poque est un peu plus complexe.

    Deux concidences mouvrent une voie juste. Un autre lment utile de ce voyageeut lieu Baguio City, dans le nord du pays, et tait en apparence d au hasard. Baguio estun mlange de quelques grands htels et dun grand nombre de pauvres maisons philippinestypiques, avec un toit en tle, le tout formant un ensemble assez inhabituel. Situe unealtitude de 1 500 mtres, cette ville, au climat frais et sec, est considre comme un lieu de

    vacances pour la bourgeoisie philippine, bien que le voyage depuis Manille signifie devoirparcourir pendant sept huit heures les routes vraiment trs mauvaises de Luzon. La vg-tation de Baguio est trs similaire celle quon trouve en Mditerrane, des pins et autresplantes non tropicales et tout autour des montagnes uniquement accessibles pied. Cest la fin de mon sjour Baguio, le dernier jour, alors que je me promenai dans une petite rue,que je fus attir par une affiche colle sur un mur. Il y avait un dessin dun thrapeute pra-nique en action et quelques lignes, crites en anglais et en tagalog, la langue philippine. Jene sais pourquoi, mais ce feuillet attira mon attention. Malheureusement, je neus pas laprsence desprit de noter tout de suite le numro de tlphone et ladresse et, lorsque je fusde retour Rome, je restai avec la nette impression dtre pass ct de quelque chose devraiment important.

    mon retour Rome, jabandonnai le groupe avec lequel je ne me sentais plus en har-monie et repris avec force mes expriences, avec limpression toutefois quil manquait quel-que chose ce que je faisais, ce rien de magique qui transforme une chose esquisse en unproduit fini et qui fonctionne bien. Aprs plusieurs mois de thrapies, nobtenant pas dersultats positifs dune manire constante, je fus assez dprim et laissai tomber ces exp-riences. Je pensais (et pense encore maintenant) que si la thrapie travers lnergie vitalefonctionnait vraiment, elle devait tre efficace au moins dans 70 80 % des cas. Ce fut pen-dant cette priode difficile quen entrant dans une librairie sotrique, parmi les milliers delivres exposs, je fus mystrieusement attir vers un livre dont la couverture tait rouge. Jaitoujours eu le don, appel lange de la librairie ou plutt la capacit dintuition, de trou-

    ver les livres qui me sont utiles certaines tapes de mon volution. Je montai sur lchellepour prendre le livre rouge et en regardai le titre, Pranic Healing. Sur le moment, je restai un

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    peu du car il tait crit en anglais et ma connaissance de cette langue tait, lpoque,trs lmentaire. Cependant, la premire feuille qui mapparut en le feuilletant fut lafficheque javais vue Baguio City, 11 000 kilomtres de distance.

    Je sus immdiatement que javais trouv quelque chose dintressant et jachetai tout desuite le livre.

    Expriences avec le Pranic Healing. En ce temps-l, mme si je ne le savais pas enco-re, jtais la premire personne qui, en Italie et en Europe, tentait dapprendre le PranicHealing de Choa Kok Sui. Cela me prit plusieurs jours pour arriver sentir distinctementles chakras et les auras et une force de volont incroyable pour ne pas cder au dcourage-ment, cependant, finalement, les portes de la perception subtile souvrirent en me faisantentrer en contact avec un nouvel univers. Je ne cesse de mmerveiller de la facilit avec la-quelle mes lves apprennent aujourdhui, en peu de jours, ce qui fut pour moi un long ef-fort de plusieurs mois. Je suis convaincu quune acclration continue dexpansion de cons-cience est actuellement en action, ouvrant les portes de la perception subtile un nombre

    toujours plus grand de personnes, tout fait comme la crit Redfield dans son livre La Pro-phtie des Andes.

    Je commenai travailler avec mthode et passion et ainsi deux choses arrivrent : quel-ques rsultats positifs dans les expriences de thrapie et le sentiment que quelques mor-ceaux du puzzle, sajoutant mes tudes prcdentes sur les nergies subtiles, commen-aient former un cadre comprhensible et rationnel. La perception des auras, chakras,nergies pures et congestionnes, devinrent une exprience quotidienne et non plus miracu-leuse et extraordinaire. Ce fut durant ces dbuts que jexprimentai mes premires tentati-ves de ce que jappellerai plus tard le diagnostic subtil , cest--dire la possibilit de dia-gnostiquer ltat des organes, des glandes endocrines, du sang et de beaucoup dautres cho-

    ses, sans laide dun appareil, uniquement grce lexpansion dun sens intrieur, que tousnous possdons.

    Aprs plusieurs mois de tentatives russies dapplication de la mthode, je dcidai de re-partir pour Manille pour rencontrer Choa Kok Sui et approfondir sa technique dans la pa-trie de son auteur. Je connus Choa en 1990 Manille. Sa mthode de Pranic Healing cons-titue, mon avis, une bonne base de connaissances et douverture psychique pour celui quiveut saventurer (et ensuite approfondir le sujet) dans la gurison pranique, qui est base surles bionergies.

    De la perception faible au diagnostic subtil. Mes expriences en thrapie samplifi-

    rent de beaucoup. mon retour Rome, je crai un petit centre, vite frquent par meslves qui me suivrent dans cette aventure et des malades qui se passaient le mot. Le rsul-tat des thrapies fut, dans certains cas, exceptionnel, dans dautres il fut seulement bon etdans dautres encore faible. Cependant, jai davantage appris de mes checs que de mes suc-cs. Peu aprs, je commenai penser que cette discipline, bien que valable, ne me satisfai-sait plus et je sentis quil fallait aller plus loin.

    Au dbut des annes 1990 jtendis ma connaissance des nergies subtiles au monde na-turel et je mintressai aux principes de lhomopathie et autres thrapies vibrationnelles,qui taient en train de devenir cette poque de plus en plus populaires en Italie.

    Jexprimentai lutilisation des cristaux et des accumulateurs orgoniques, je mintressai

    dune faon plus approfondie la radiesthsie et je dpensai une petite fortune dans lachatde cristaux et dessences florales afin den tester lefficacit. Jachetai tous les livres vendus

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    dans le commerce sur la radionique, la majeure partie en anglais, ce qui me stimula suivrecertains principes de cette discipline.

    Mon cheval de bataille tait le diagnostic subtil. Lorsque quelquun venait pour une th-rapie, demble je ne voulais aucune indication sur son tat, trs souvent, surtout quandjtais relax et que je navais pas peur de me tromper, le diagnostic subtil se rvlait ton-

    namment exact. Parfois, aprs la premire rencontre, jenvoyai le patient voir son mdecintraitant en lui conseillant de se soumettre un examen spcifique et, souvent, le patient re-venait me voir tout tonn et me disait : Vous savez mon mdecin (ou lanalyse) a confir-m ce que vous maviez dit. Cela mencouragea de plus en plus sur lefficacit du diagnos-tic subtil et jen largis sa pratique de mme que lexamen de ltat nergtique de la maisonet de la psychologie du patient. Dautres indications me vinrent par la suite, grce lutilisation diagnostique subtile des fleurs de Bach et de la carte plantaire du patient.Javais, en effet, dcouvert que, puisque notre rapport avec les nergies plantaires tait trstroit, il tait possible de connatre ltat psychique et la sant du patient, en diagnostiquantlnergie de ce que jappelai ses formes-penses plantaires . Mais ceci est une autre his-toire qui fera peut-tre lobjet dun prochain livre.

    la recherche dune technologie subtile . Aprs quelques annes passes ensei-gner et pratiquer le Pranic Healing (P.H.), je commenai me demander sil tait possiblede fonder une technologie sur la base de principes similaires, mais plus simple, plus rapideet surtout plus puissante. En somme, une technologie subtile disponible tous, mme auxnon-adeptes. Un des points importants du P.H. est le nettoyage nergtique des congestionsdu patient. Cest un travail difficile qui demande beaucoup de temps, de fatigue et unegrande patience. En outre, cela donne souvent lieu une contamination de la part de lop-rateur et on arrive difficilement une dcongestion vraiment efficace. Jtais obsd parlide dinventer une espce daspirateurdes congestions, ce qui aurait rendu le nettoyage

    beaucoup plus facile et plus rapide. Je commenai penser que si Wilhelm Reich avait invent une machine qui pompait

    lnergie subtile de lenvironnement pour la diriger vers un patient, on pouvait fairelinverse : aspirer lnergie subtile congestionne du patient et la disperser dans lambiance.La chose semblait plutt simple, mais il fallut presque cinq ans de travail et des centaines deprototypes pour arriver des rsultats vraiment satisfaisants. Tant de travail ne pouvait treport terme par une seule personne et je pensai que le moment tait venu de crer unestructure dans laquelle certains lments de recherche pouvaient tre confis dautres per-sonnes.

    La comptence mdicale ntant pas mon domaine, je me mis tudier (et tudie encore

    maintenant) les bases de la biologie, de lanatomie et de la physiologie. Un ami mdecin,qui commenait se passionner par le sujet, maccorda son aide, je ne mentionnerai pas sonnom pour des raisons videntes.

    Donc, avec une petite quipe initiale et dautres qui sy taient joints, je fondai en 1996une association avec Sonia Germani, que jappelai IRES (Institut de recherche sur les ner-gies subtiles) qui devint trs vite un point de rassemblement pour les recherches, investiga-tions et projets dans ce domaine.

    Les nergies nguentropiques (syntropiques) et la domo-thrapie subtile. Du-rant ma recherche, surtout au dbut, je fus frapp par le fait que, pour certains gurisseurs

    qui semblaient dous dune certaine capacit naturelle pour gurir, cela ne fonctionnait pastoujours, mais parfois cela semblait miraculeux. La plupart dentre eux navaient pas la

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    moindre ide de comment cela fonctionnait. En gnral, il sagissait de personnes simples,dune certaine religiosit et spiritualit, mme sils ntaient pas intresss comprendre, approfondir ou augmenter leurs dons. Je fus convaincu que des nergies subtiles trs par-ticulires, devaient exister, capables de suppler au manque de connaissances des guris-seurs qui les utilisaient. Je ne me souviens pas exactement quand eut lieu ma premire exp-

    rience de ce que jappelai en ces temps-l le blanc brillant et je ne pris pas conscience,dans limmdiat, de la porte de cet vnement. Les premires expriences furent cependantimpressionnantes et je compris vite que je me trouvais l devant un vnement nouveau im-portant qui, par la suite, changea le cours de ma recherche. Comment arrivrent ce quau-jourdhui je dfinirais comme les nergies ordre de cohrence lev ? Je ne le sais pas, jepuis seulement dire qu un certain moment mes mains mirent une nergie qui mtaitnouvelle et je pouvais la fois, mettre et dcongestionner apparemment sans contre-indications, ni contamination.

    Aprs mres rflexions, jarrivai au concept dune nergie dun haut niveau dordre decohrence, lnergie nguentropique. Grce au diagnostic subtil, je rencontrai ces nergiesdans la Nature, chez quelques personnes trs particulires et chez des matres spirituels ougurisseurs naturels. Je dcouvris galement quon pouvait dvelopper les nergies nguen-tropiques en nous-mmes, jusqu un trs haut niveau, simplifiant ainsi les thrapies tout enlargissant notre sens intrieur. Tout de suite je pensai lutiliser sous une forme technologi-que.

    Ainsi que je lexpliquerai par la suite, certaines des premires applications de la technolo-gie subtile nguentropique furent dabord diriges vers la thrapie de lhabitat plutt quevers des patients. Je mtais en effet rendu compte que beaucoup de gens souffraient de ceque jappelle le mal de la maison . La plupart de leurs souffrances tant troitement liesaux nergies absorbes en dormant et aucune thrapie ne pouvait soulager leurs problmesavant que la maison ne fut auparavant traite.

    Cest ainsi que nacquirent les premires applications dun domaine que jappelle au-jourdhui la domothrapie subtile .

    Les tudes sur la circulation de lnergie subtile et sur la transmutation. Avecmes premiers instruments je commenai exprimenter un peu sur tout : les bionergies despersonnes, des plantes, des objets inanims, des remdes vibrationnels. Petit petit, grce la nature des nergies nguentropiques et leur identification par rapport aux autres, jecommenai mes premires tudes sur la circulation de lnergie subtile dans le corps nerg-tique. La mdecine chinoise en constituait videmment lune des bases et je me rendiscompte quil existait dimportantes diffrences, probablement dues aux diffrentes mtho-

    des employes pour interroger notre nature nergtique. Les concepts comme le systmeimmunitaire, les mitochondries, le cytoplasme, le systme endocrinien, les hormones, etc.,taient bien sr inconnus de cette glorieuse mdecine traditionnelle, mais ne pouvaient, nine devaient ltre ceux qui, comme moi, affrontaient le problme, plusieurs sicles plustard.

    Trs vite, je ralisai limportance de la circulation nergtique interne : si certains bloca-ges dans la circulation ntaient pas enlevs, les thrapies chouaient ou bien les symptmesrevenaient. Ce fut grce lutilisation des appareils nergie nguentropique que je com-menai dcouvrir quelques-uns des principes fondamentaux concernant les modalits decirculation de lnergie subtile dans lorganisme humain et dans la Nature. Un des effets

    particuliers des nergies nguentropiques, dans certaines conditions et dans certaines limi-tes, tait quelles peuvent oprer des transmutations nergtiques. Je me rendis compte par

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    la suite quil existait diverses modalits de transmutation et, enfin, quil tait possible deconstruire des instruments qui transmutaient. Je dois ces rsultats principalement un An-glais nomm Malcom Rae, qui nest malheureusement plus en vie aujourdhui.

    Les appareils, Malcom Rae et la Caractristique Vibratoire. Il y a une chose qui

    ma toujours marqu dans le domaine dit paranormal, cest la subjectivit des perceptions.En gnral, cette subjectivit nous met dans limpossibilit de transmettre aux autres nospropres expriences, les limitant des descriptions vagues et imprcises. Je crois que si nousvoulons que la science des nergies subtiles trouve une diffusion toujours plus ample, ceslimites doivent tre dpasses de faon ce que les perceptions soient plus ou moins sem-blables pour tout le monde et quainsi il soit possible de transmettre aux autres notreconnaissance et notre savoir. Avant lcriture, tout le savoir devait tre transmis oralement.Cela prsentait certains avantages parce que chaque rhapsode pouvait embellir le texte ini-tial et nous en avons un extraordinaire exemple avec lOdysse, mais cela comportait aussibeaucoup de problmes, car, avec le temps, cause des changements et ajouts, personne

    nen connaissait plus, avec exactitude, la structure originelle. Beaucoup de dtails impor-tants se perdaient et tout doucement on sen loignait de plus en plus. Dans le domaine desnergies subtiles, avant Malcom Rae, on se trouvait lpoque prcdant la dcouverte delcriture. Rae fit la dcouverte, une fois pour toutes et pour toujours, de comment dcrireles nergies subtiles.

    Les premiers appareils construits dans cet esprit eurent un rsultat intrigant, la dcouver-te ou plutt la redcouverte que toutes les choses (les substances, les organismes, les orga-nes, les tissus, les cellules et mme la maladie) sont caractrises par une fonction vibratoirecomplexe et dynamique, qui permet non seulement de les individualiser dans un diagnosticsubtil, mais aussi de les considrer comme cible prcise pour lenvoi dnergie subtile. Jap-pelai ces fonctions Caractristiques Vibratoires . Il sagit dune extension du concept utili-

    s en radionique, mais qui est, selon moi, plus comprhensif et identique pour tous les op-rateurs et plus utile des fins pratiques.

    Je dois cela Malcom Rae, grand radiesthsiste anglais. Jai parl de lui dans mes livresLa Thrapie de la maison et Anatomie subtile et donc je ne me rpterai pas, sinon pour ex-primer ma reconnaissance et gratitude ce grand gnie mconnu. Malcom Rae dcouvrit etdmontra quil tait possible de mmoriser la Caractristique Vibratoire dune cellule, duntissu, dun organe, dun tat desprit, dune motion, dune maladie psychique, du niveaudintelligence dune personne et de son tat de sant un certain moment de sa vie. Aprsun premier temps pass exprimenter les circuits de Malcom Rae, je trouvai un mode pluspuissant et plus efficace que le sien (mais linventeur de la roue est-il plus gnial que celui

    de la Formule Un ?). Je commenai ainsi collectionner un grand nombre de Caractristi-ques Vibratoires, et je les fixai sur des supports physiques spciaux qui les mmorisaientpour une priode de temps allant pratiquement linfini.

    Il est important de bien comprendre la diffrence entre un circuit qui reproduit une ca-ractristique vibratoire et un simple cristal : le cristal peut tre programm, cependant avecle temps il perd en partie ou totalement la programmation et devient inutile, voire mmedangereux, car le circuit rpte toujours la mme vibration. Il sagit l de quelque chose quiva bien au-del de la simple thrapie avec les cristaux.

    Je rassemblai un peu de tout : remdes vibrationnels, schmas nergtiques des malades,nergies pures, congestionnes, telluriques, substances chimiques, extraits de fleurs et de

    plantes. Avec les mmoires des caractristiques vibratoires, chacun de nous peut apprendre se syntoniser sur tout ce qui a t mmoris et tre capable de les percevoir dune faon

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    exactement identique par rapport un autre oprateur et de les irradier sur soi-mme ou surles autres, des fins thrapeutiques.

    Anatomie subtile. De longues sances de thrapie me confirmrent que tout ce quiavait t crit dans les livres sur lnergie subtile biologique, les chakras et le corps nergti-

    que, constituait un ensemble trop maigre pour servir de base une thrapie vraiment vala-ble. Je pensai : Qui, dentre nous, se ferait oprer de lappendicite par un chirurgien quinaurait pas russi son examen danatomie ? Pourquoi cela devrait-il tre diffrent en cequi concerne les thrapies nergtiques ? Peut-tre parce que les nergies subtiles ne sevoient pas ? Ou bien, parce que la science officielle en nie lexistence ? Celui qui y croit etqui travaille avec elles ne peut se permettre de penser ainsi !

    De longues exprimentations commencrent alors, afin de mieux comprendre commentnous sommes faits au niveau subtil et ainsi les surprises ne tardrent pas arriver. Le lecteurtrouvera une partie de ces dcouvertes dans ce livre et dans le prochain, Anatomie subtile,dans lequel le sujet sera trait plus amplement.

    Rupert Sheldrake et les champs morphogntiques. Je dois ce biologue, anglaislui aussi comme Malcom Rae, une autre phase importante. Sheldrake est un scientifique devaleur mais plutt hrtique , comme diraient certains acadmiciens. Sheldrake, partantdune analyse minutieuse de la thorie volutionniste, arriva la conclusion quon peut sup-poser lexistence de ce que lon appelle les champs morphogntiques , partir deschamps dnergie qui guident la forme et les fonctions des organismes vivants. La lecturedes livres de Sheldrake rveilla en moi de vieux souvenirs du temps de mon enfance lorsqueje me passionnai pour les insectes, en particulier ceux sociaux, comme les abeilles, les four-mis, les gupes et les termites. Les entomologistes, bien avant Sheldrake, se demandrent

    comment il tait possible quun insecte comme labeille, qui vit quelques dizaines de jours etqui est dot dun systme nerveux extrmement plus simple que le ntre, pouvait faire tantde choses merveilleuses. Ces biologistes mentionnrent un esprit de ruche qui guide lesabeilles dans leurs comportements. Sheldrake mit lhypothse de champs spciaux, quilnomma champs moteurs , capables de se syntoniser sur chaque abeille, de la diriger et dela guider.

    On peut appliquer ce raisonnement au corps humain. Malgr les normes progrs de lamdecine et de la biologie, le fait que notre organisme puisse contrler, quilibrer et coor-donner des systmes aussi complexes que les systmes nerveux, endocrinien et immunitaire,reste encore un mystre. Sheldrake a la rponse : le vrai mental de lorganisme ne doit pastre recherch dans la simple cellule, mais plutt dans les champs invisibles dnergie. Aprs

    avoir lu cela, je me suis dit que, sils existent, les champs de Sheldrake ne peuvent tre faitsque dnergie subtile. Ma premire hypothse fut celle plus immdiate : Voyons sils fonc-tionnent comme les chakras, que je connais un peu. Le problme tait intressant car lune desgrandes limites de la thrapie sur les chakras rside dans le fait que certaines fonctions delorganisme ne correspondent aucun chakra prcis. Par exemple, le systme immunitairena pas son chakra principal et cela vaut aussi pour le systme endocrinien, le systme ner-veux, pour la peau, les muscles, les globules rouges et ainsi de suite. Comme on peut leconstater, il sagit dune importante limite. largir le concept de chakra celui des champsde Sheldrake signifiait aussi augmenter normment le potentiel daction de la mdecinenergtique.

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    La naissance du Cleanergy. Arriv ce stade, il suffisait dassembler Reich, Rae etSheldrake et le jeu tait fait ! Reich avait dcouvert comment pomper lnergie subtile,Rae, comment la mmoriser une fois pour toutes et Sheldrake avait ouvert les portes unnombre trs impressionnant de nouveaux objectifs.

    Malheureusement, comme je lai dit, les choses ne furent pas simples. Il fallut des annes

    avant de trouver le juste quilibre entre un trs grand nombre de facteurs et un certain nom-bre dessais, dexprimentations et tant dchecs. Un beau jour pourtant, je tins entre mesmains un instrument capable de transmuer, dquilibrer, les champs morphogntiques (jeles appelle les champs ordinateurs) de lorganisme et de projeter sur une cible une bellequantit dnergie, ctait simple, maniable et presque indestructible. Je le nommai Cleaner-gy (fusion de Clean et Energy), cest--dire nergie propre.

    Le Cleanergy ouvre la voie la Thrapie nergo-vibrationnelle. Beaucoup depersonnes commencrent utiliser cet instrument et elles me firent cette demande pertinen-te : quelle est la meilleure faon de lutiliser ? Ceux qui avaient dextraordinaires talents th-

    rapeutiques avaient commenc exprimenter des techniques de thrapie pour leur proprecompte. Leurs rapports, leurs stratgies thrapeutiques et leurs tmoignages, discuts et ex-priments dune faon adquate, commencrent constituer un volume vraiment impor-tant : il sagissait de centaines dexpriences qui devaient tre catalogues, mdites et ins-res dans un cadre rcapitulatif. Ce que jappelle la Thrapie nergo-vibrationnelle naquitainsi.

    Voil le domaine actuel de mes recherches. Jai cependant le sentiment que les tudes etles approfondissements ne sont pas finis et que dans un futur trs proche souvriront desspirales encore plus extraordinaires. Pourquoi les cellules rpondent-elles aussi prompte-ment aux nergies subtiles, alors quelles sont si fuyantes aux instruments de mesure ? Quel

    est le traducteur cellulaire qui transforme les nergies subtiles en nergies denses ? Pourquoiles mitochondries (les petites centrales nergtiques de la cellule) sont-elles aussi avidesdnergie subtile ? Pourquoi, en activant les champs ordinateurs de lquilibre, les chakrassagrandissent-ils ? Quels sont les mcanismes prcis de la respiration nergtique de la partdes chakras ? Ces questions, et bien dautres encore, attendent une rponse. Le futur delnergie subtile est vraiment passionnant !

    Que reprsente ce livre. Ma connaissance des nergies subtiles, des appareils et desprincipes sur lesquels sont bases mes expriences et mes dcouvertes, sont en partie re-cueillis dans ce livre. Celui-ci est une espce de statut de lart sur les nergies subtiles, soit latentative de fonder rationnellement ce nouveau paradigme scientifique. Dans ce livre, je

    dcris, bien que brivement, les principes de la transmutation horizontale et celle de lordre,le cycle des transmutations nergtiques naturelles, la structure interne des chakras et lemcanisme de la circulation de la bionergie. Jespre que ces thmes, fruits dannes dtu-des sur les nergies subtiles, sont nouveaux pour le lecteur. Dans ce livre, vous ne trouverezpas les principes de la Thrapie nergo-vibrationnelle, car ceux-ci seront exposs dansAnatomie subtile.

    Je suis conscient davoir crit un livre qui nest pas facile lire et qui engage. Ceux quiont lu les brouillons disent que la masse dinformations est importante et cela nen faciliteracertes pas la lecture. Mais je suis fatigu des livres copis dautres livres, recopis dautreslivres encore, dans lesquels les informations vraiment nouvelles sont peu nombreuses ou

    inexistantes et je sais que ce sentiment est partag par beaucoup de personnes. Je ddiedonc ma fatigue aux chercheurs honntes dans ce domaine car jespre quils y trouveront

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    un langage commun pour exprimer les principes et la nature des nergies subtiles (il estsymptomatique de constater le nombre incroyable de noms utiliss au cours des sicles pourles nommer) et en outre, quils trouveront des lments pour effectuer des recherches ult-rieures, afin de faire avancer la connaissance, surpassant celle que jappelle le syndrome dela dmonstration au scientifique sceptique et donc de la ncessit de vouloir tout prix

    dmontrer, ceux qui nont ni la volont dcouter ni de comprendre, la ralit subtile de laNature. Je suis convaincu que la Science du troisime millnaire ne sera plus uniquementbase sur la connaissance rationnelle, mais sera le rsultat de sa fcondation avec la cons-cience et la sensitivit.

    Jespre que dans cet ouvrage le lecteur trouvera une description rigoureuse et cohrentedu thme de recherche et surtout beaucoup dautres informations et connaissances, introu-vables ailleurs, surtout dans la deuxime partie du livre. Jassume lentire responsabilit dela plupart des choses crites dans ces pages, qui ne peuvent tre trouves dans aucune sour-ce ni livre ; en revanche, pour les informations qui ne sont pas de mon cru, jai fourni uneample bibliographie lintention de ceux qui voudraient se documenter ultrieurement.

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    CHAPITRE 2

    Une connaissance ancestrale :de la prhistoire

    aujourdhui

    Les nergies denses et les nergies subtiles : une premire dfinition. Commen-ons ce chapitre par une dfinition provisoire. Par nergies denses, je me rfre aux nergies

    connues en physique : les nergies thermique, magntique, gravitationnelle, etc., et parnergies subtiles, jentends ces nergies qui, pour linstant, ne peuvent tre examines avecune technologie ordinaire, mais qui, en revanche, peuvent tre identifies diffremment,notamment par leurs effets positifs ou ngatifs sur lorganisme. Les nergies subtiles quisont prsentes dans les organismes vivants, je les appelle subtiles-vitales ou bien bionergies.

    Les pouvoirs de lhomme prhistorique. Lide de la force vitale, cette nergie quidonne la vie et la sant des organismes vivants, la Vis Medicatrix Naturae, galement pr-sente dans le monde minral, bien que sous une forme diffrente, semble tre une trangetou tout simplement une idiotie aux hommes de science et la plupart des gens communs.

    Et pourtant, dans nombreuses mdecines populaires et traditionnelles, dans les disciplinessotriques ou mystiques de tous les temps et sous toutes les latitudes, ainsi que dans quel-ques recherches scientifiques davant-garde, il est possible de trouver des concepts commelnergie universelle, la force vitale, le corps nergtique et les nergies subtiles, qui peuventrendre malades ou gurir.

    Au cours de lhistoire, lhomme a largement possd et utilis des capacits que quel-ques-uns appellent, dune faon inapproprie, des pouvoirs paranormaux . On peut sefaire une ide des capacits extrasensorielles de lhomme primitif en tudiant ce qui reste dela culture aborigne dAustralie. Les aborignes ont arrt leur dveloppement technologi-que lge de pierre et pourtant, malgr le comportement prsomptueux et paternel delvolution occidentale, ils sont tout sauf involus ou dgnrs. Les anthropologues et eth-nologues qui les ont tudis se sont trouvs face une culture vieille de 40 000 ans, ayantdvelopp une connaissance des tats modifis de conscience dune faon surprenante etsophistique, grce laquelle les aborignes savent produire et utiliser une vaste gamme decapacits psychiques utiles pour la chasse, lorientation, la gurison, trouver des nappesphratiques et, en gnral, pour survivre dans des espaces pres et difficiles tels quon entrouve en Australie.

    Les tribus aborignes, ainsi que le mentionne le chercheur A.P. Elkin, connaissent bienlnergie subtile-vitale, quelles appellent kuranita, elles savent que celle-ci est prsente danstous les tres vivants, en diverses quantits (davantage chez les adultes sains, moyennementchez les enfants et moindre chez les vieillards et les malades), quelle est trs concentre

    dans certains lieux de pouvoir, dans lesquels ils vont se recharger et quelle peut tre utilisepour stimuler la croissance des plantes ou des animaux qui sont utiliss dans lalimentation

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    de la tribu et, bien sr, pour gurir les personnes malades. La kuranita est utilise pour ai-der le vent , cest--dire communiquer tlpathiquement et pour diagnostiquer avec unegrande prcision les maladies, avant mme quelles ne se manifestent, grce une sorte devision que nous appelons la clairvoyance dans laquelle les maladies se manifestent encouleur et avec des formes particulires.

    Pour le chercheur H. Weaver, les aborignes fournissent des indices importants sur lespouvoirs psychiques de lhomme prhistorique qui pouvait, selon les rudits, parfaitementpercevoir les flux nergtiques subtils naturels mis par la terre et par les tres vivants et uti-lisant cette capacit pour dnicher les proies et faire fuir les btes froces. Il dit que les chas-seurs ancestraux palolithiques pouvaient percevoir les traces bionergtiques parses danslenvironnement, comme celles des animaux, lexistence de sources souterraines dans deslieux dsertiques, la bonne direction prendre, mme lors dun ciel couvert ainsi que lesendroits forte intensit nergtique, dont certains taient nocifs et quils vitaient, dautresutiles la sant, quils utilisaient pour gurir. travers une exprimentation attentive, ilsavaient galement russi rendre leur aura et leurs traces nergtiques invisibles pour les

    autres prdateurs.Cette vue rvolutionnaire fournit une image trs diffrente de celle, strotype, qui nousparvient travers le cinma et la littrature : trs loin dtre un tre sauvage brut et violent,lhomme palolithique tait au contraire extrmement sensible et dou de grands pouvoirspsychiques. Lart parital prhistorique montre avec vidence quils percevaient clairementles auras de leurs mains et des animaux, reprsentes par une aurole de rayons perpendicu-laires. Mme les Amrindiens avaient un grand savoir sur les nergies subtiles, ils connais-saient les lignes de force manant de la terre et les flux plantaires subtils et ils taient capa-bles dappliquer des techniques thrapeutiques nergtiques pour gurir.

    Les nuraghes et les nergies subtiles vitales. Beaucoup de peuples dits primitifs ou trs archaques, connaissaient et avaient un certain contrle sur les nergies subtiles.Quelques chercheurs italiens ont dmontr que les constructeurs des nuraghes en Sardaigneavaient suivi trs attentivement les lignes dnergie subtile manant du terrain et quils utili-saient ces monuments mystrieux pour se gurir eux-mmes et leurs animaux. Certains nu-raghes sardes sont construits sur des endroits de force dnergie tellurique, qui semblentavoir des effets de gurison sur les personnes qui y stationnent pendant un certain temps. Ilsemble que les dolmens et menhirs, pars dans toute lEurope, se trouvent galement surdes lignes de force et sur des nuds dnergie subtile.

    Comment se fait-il que tant de peuples ancestraux avaient des ides aussi prcises, desnotions aussi sophistiques sur des phnomnes qui encore chappent aux laboratoires

    daujourdhui les mieux quips ? Lhomme tait-il dou de pouvoirs qui, par la suite, dis-parurent ou bien tait-il lhritier de sciences antiques qui se sont ensuite perdues ? Unethorie controverse soutient quavant la dcouverte et la diffusion de lcriture,lhmisphre crbral dominant de lhomme ntait pas lhmisphre gauche maislhmisphre droit. La dominance du cerveau droit donnait nos lointains anctres desdons dintuition, de claivoyance, de clairaudience, de tlpathie, de radiesthsie et dautresformes de perception des nergies subtiles. Cest seulement plus rcemment, aveclintroduction de lcriture, que la dominance crbrale se serait dplace vers la gauche,causant ainsi un accroissement de la capacit analytique et une rationalit plus importante,mais aussi la perte des antiques capacits extrasensorielles.

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    Les continents disparus. Une autre thorie, qui est peut-tre plus quune lgende, af-firme que les peuplades vivant auparavant en Europe auraient utilis les restes de sciencespsychiques hrites de trs anciennes civilisations antiques disparues. Tous les peuplesparpills dans les les et les archipels du Pacifique formaient probablement un seul peuple une certaine poque, les habitants dun continent appel lAtlantide ou Mu ou Lmurie ou

    bien peut-tre lAntarctique actuelle, aujourdhui recouverte de glaciers. Ces peuples au-raient atteint une grande volution, surtout dans les sciences psychiques et spirituelles quilsauraient considrablement utilises. La lgende de Mu devient peut-tre plus crdible faceaux connaissances extraordinaires de certains peuples du Pacifique. Les Polynsiens, avantla colonisation et linvasion touristique de masse, connaissaient et utilisaient largementlnergie subtile-vitale, quils nommaient le mana (mot qui ressemble trangement lamanne juive). Max Freedom Long, un chercheur qui vint habiter Hawa en 1917, tudialonguement et en profondeur les derniers chamanes Kahunas de larchipel hawaen, au-jourdhui compltement disparus. Selon son tmoignage, ils obtenaient des gurisons physi-ques, psychiques et spirituelles, parfois spontanes, ils marchaient sur la lave ardente desvolcans, prdisaient le futur, modifiaient le climat et faisaient dautres uvres prodigieuses,

    grce leur capacit daccumuler et de contrler lnergie subtile, le mana.La connaissance des aspects les plus subtils de lhomme que possdaient les Kahunas se

    rapprochait dune faon tonnante des doctrines sotriques les plus sophistiques et cer-taines dcouvertes modernes scientifiques. Ils croyaient que lhomme tait un tre physique,motionnel, mental et spirituel et que toute gurison tait en relation avec la reconnaissancede cette nature complexe. Ils disaient, en outre, que nous avions trois Soi :

    un Soi infrieur, sige du subconscient ;

    un Soi moyen, sige du mental conscient et des pouvoirs de la raison ;

    un Soi suprieur ou superconscient, sige de la partie divine dans lhomme.

    Selon les Kahunas, les trois Soi forment une entit partiellement autonome qui contrledes sphres distinctes et spares de la ralit. Le Soi infrieur est responsable en grandepartie des activits involontaires du corps physique mais pas de celles, volontaires, qui d-pendent du Soi moyen. ct du corps physique il y a aussi un corps Aka ou corps dom-bre, gnralement invisible, compos de mana, dont la substance imprgne chaque organeet chaque cellule en les rendant vivants et vitaux, concept trs proche du concept modernedu corps thrique ou bioplasmique.

    Les Kahunas disaient aussi que le Soi infrieur tait le sige des motions et avait pourfonction de produire le mana ou force vitale, utilis par les deux autres Soi. La cooprationentre le Soi infrieur, le Soi moyen et le corps Aka permettait deffectuer des diagnostics et

    des thrapies, mme distance, en utilisant uniquement le mana, qui existe sous trois for-mes :

    un mana infrieur, utilis par le Soi infrieur ;

    un mana moyen, utilis par le Soi moyen ou le mental conscient ;

    un mana suprieur, utilis par le Soi suprieur pour faire des miracles.

    Le mana infrieur peut tre accumul et utilis par le Soi moyen et le Soi suprieur pourdes gurisons psychiques et spirituelles. Le mana moyen agit comme une force hypnotiqueet produit des formes-penses qui pntrent le mental et guident le processus de gurison.Le mental est responsable dun grand nombre de maladies, les autres sont le rsultat dun

    manque de contact entre le Soi suprieur et les deux autres Soi, infrieur et moyen.

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    Les thrapies ancestrales utilisant les bionergies. Les gyptiens connaissaient trsbien les nergies vitales-subtiles et le corps thrique, quils appelaient le sekhem et ils em-ployaient ces connaissances pour gurir, par imposition des mains, ce qui tait un usagecourant parmi les antiques civilisations mditerranennes. Les Grecs en faisaient autant etutilisaient ces pratiques dans les temples.

    Les Hbreux aussi connaissaient le corps thrique, les centres nergtiques ou chakraset lnergie subtile-vitale, quils appelaient le ruah, exalt dans la Bible pour ses applicationsdans les domaines mdical et spirituel. Quelques-uns des crits contenus dans lesManuscritsde la mer Morte mentionnent quen Palestine, au temps de Jsus, il existait des sectes reli-gieuses qui utilisaient la thrapie nergtique subtile et la gurison par imposition des mains.Mme Jsus a largement pratiqu cette forme de gurison et il a mme dit : Ces chosesque je fais, vous aussi vous les ferez et mieux que moi.

    Herms appelait lnergie vitale subtile telesma, les Grecs physis, Platon le nous. Les Ro-mains avaient lhabitude de faire dormir les jeunes en parfaite sant ct des personnesges et malades et, pour viter les nergies subtiles malsaines mises par le terrain, ils cons-

    truisaient leurs campements militaires lendroit o les chiens et les veaux allaient dormir.Les Soufis appellent lnergie vitale-subtile barakha et les centres dnergie subtile latifa.Mme eux, bien sr, utilisaient leur savoir pour gurir ou pour essayer de ne pas tombermalade. Hippocrate parlait des nergies circulant dans le corps et souvent il faisait claire-ment allusion laura humaine, soutenant que la maladie naissait cause de dsquilibres etdu manque dune mystrieuse substance, quaujourdhui nous appelons la substance thri-que ou bioplasma.

    Laurole de Jsus et dautres personnages sacrs est trs souvent reprsente dans lartchrtien, ainsi que dans les rosaces polychromes des cathdrales gothiques, tant la repr-sentation artistique du chakra de la couronne et de celle de laura. Depuis des temps im-

    mmoriaux, lhomme a reprsent laura pour exprimer sa nature nergtique et spirituelle,mme si chaque peuple a eu son propre mode de reprsentation. Les Peaux-Rouges utili-saient des coiffes de plumes daigle, les gyptiens ornaient la tte des pharaons avec un cou-vre-chef conique embelli de rayons convergents et surmont dune tte de serpent, symbolede lnergie qui court le long de la colonne vertbrale jusquau chakra coronal. On retrouvece mme symbole dans les couronnes que les rois et reines ont de tout temps port sur latte, ainsi que les couvre-chefs des papes et des archevques. La svastika, symbole solairearyen, ainsi que le symbole omniprsent universel de la spirale, sont des reprsentationsschmatiques du mouvement giratoire des chakras.

    Les nergies subtiles-vitales dans le yoga. Les grandes traditions sotriques orien-tales, les deux yogas, chinois et indien, ont atteint des rsultats trs surprenants dans ltudeet lutilisation des nergies vitales subtiles. Ces doctrines trs anciennes, pourtant prives demoyens de recherche scientifique modernes, ayant la conscience comme seul moyen de re-cherche, ont un savoir sur les nergies subtiles de lhomme qui, encore aujourdhui, paratprodigieux. Au cours des sicles, la Chine et lInde se sont chang des connaissances et lesrsultats de leurs recherches ont t des centres de diffusion de disciplines mystiques et so-triques pour tous les peuples avoisinants, comme les Indochinois et les Japonais.

    Lexistence dune nergie subtile-vitale qui donne au corps sa vie et sa vitalit et qui per-met au mental conscient et inconscient dutiliser les organes soumis sa commande, est uneide vieille de milliers dannes, plus ancienne que les plus antiques textes chinois et hin-

    dous. Les yogis, cest--dire les Matres du yoga indien, lappelrent Pra-Na, nergie primai-re en sanscrit, ils la connaissaient dj depuis les temps de la civilisation de Mohenjo-Daro,

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    avant la descente des peuples indo-europens. Les Matres du yoga chinois ou yoga du Tao,lappelrent le chi. Pour eux, le prana ou le chi tait une nergie Mre, venant directementde lAbsolu et, travers sa descente vers les plans toujours plus denses de la Ralit, ellegnrait toutes les autres formes connues dnergie.

    Ils soutenaient quun organisme vivant est un systme aussi bien nergtique que mat-

    riel. Laspect nergtique est constitu dune structure non perceptible aux sens ordinaires :le corps pranique (ou nergtique ou thrique). Ceux qui, dans les coles sotriques in-diennes ou chinoises, pratiquaient des enseignements, secrtement et jalousement gards,transmis oralement de matre disciple, activaient et exaltaient leurs pouvoirs de sensibilit,de clairvoyance (la perception visuelle de phnomnes nergtiques subtils) et de chiroes-thsie (la perception tactile). Grce ces pouvoirs, ils identifirent quelques organes nerg-tiques subtils entourant tous les organismes vivants, dont les centres nergtiques, les cha-kras, les mridiens, les nadis ou canaux nergtiques et les auras ou champs nergtiques.

    part certaines diffrences, la description du corps nergtique, appel aussi corps th-rique, faite par les coles indienne et chinoise, concide en substance. Dans le lointain 2700

    BC, il existait en Chine un ouvrage intitul : Le Classique de la mdecine intrieure, dans le-quel on trouvait quelques principes fondamentaux de la mdecine nergtique. En 1000AD, le Livre des mutations, plus connu sous le nom des I Ching, introduisait le concept delexistence des deux polarits nergtiques, le yin et le yang. Certains textes indiens surlusage thrapeutique de lnergie vitale sont galement trs anciens, ils auraient de 4 000 5 000 ans !

    Les arts martiaux et le chi. Dans la discipline de dveloppement physique, prochedes arts martiaux, le chi kong (chi= nergie vitale et kong= travail, donc chi kong= travailsur lnergie vitale), les aspects essentiels pour la comprhension des nergies subtiles degurison sont approfondis. Les anciens matres du chi kong avaient observ quune main

    active nergtiquement (dynamise) tait plus puissante dans les coups et quun corps dy-namis pouvait mieux absorber les coups. Un certain nombre de centres nergtiques (lespoints dacupuncture) et les mridiens (les canaux de circulation du chi) furent ainsi d-couverts.

    Dans cette vaste et complexe discipline, on peut inclure beaucoup de techniques appa-remment diffrentes, certaines connues en Occident avec, en gnral, des noms doriginejaponaise.

    Au cours de la guerre sino-japonaise, les Japonais vinrent en contact avec les disciplinestrs anciennes des Chinois, quils firent connatre et commercialisrent aprs la fin de la Se-conde Guerre mondiale. Les disciplines du chi ntaient pas catalogues en Chine et por-

    taient souvent des noms diffrents, tout en faisant partie dun vaste ensemble qui compre-nait le chi kong, le kung fu, le do-in, lacupuncture, le massage, le massage zonal, la cuisinedes cinq lments ou cuisine de la sant et des techniques de gurison avec les sons. En plusde ces disciplines et de beaucoup dautres non mentionnes, se dvelopprent galementcelles de La-main-qui-gurit, la Paume-de-Bouddha et la Preuve-de-laura, anctresde la pranothrapie moderne et du diagnostic subtil.

    Layurveda, la science de la vie et de la longvit, est une tradition millnaire, trans-mise oralement de matre disciple et qui fut, plus tard, codifie en versets. Selon ses ensei-gnements, lnergie subtile se manifeste en cinq principes de base : air, eau, feu, terre etther ou espace. Lhomme, microcosme qui reproduit la Nature, est une manifestation

    complexe des cinq lments cosmiques. Sont influencs par llment ther : lintrieur de labouche, le nez et le conduit gastro-instestinal ; par llment air : les muscles et les batte-

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    ments cardiaques ; par llment feu : le systme digestif, la matire grise du cerveau et latemprature du corps ; par llment eau : les scrtions, les sucs gastriques, la salive, lesglandes salivaires et le plasma. Enfin, sous linfluence de llment terre on trouve les struc-tures solides comme les os, les cartilages et les ongles.

    La tradition indienne associe chaque lment cosmique une forme, une couleur et un

    organe. Ainsi, aux doigts de la main sont associs les cinq lments, vivifis et vitaliss par leprana, lequel a plusieurs qualits diffrentes, connectes certaines des fonctions fonda-mentales corporelles, comme labsorption de lair, daliments et deau, lexpulsion, la diges-tion et ainsi de suite.

    Les thories indienne et chinoise de lnergie vitale-subtile sont fondes sur le principe delquilibre nergtique, exprim ensuite en ralit physique et psychique. Quand il y a ds-quilibre, caus par un facteur quelconque, la maladie peut sinstaller. Soigner est donc r-quilibrer, ramener les nergies qui circulent dans le corps ltat de parfait quilibre. Lamain est un instrument thrapeutique et par des gestes de gurison, appels mudras, lhom-me peut utiliser les courants nergtiques qui circulent en lui.

    Paracelse, lIliaster et les trois auras. Les ides du grand Paracelse furent rvolu-tionnaires son poque (1493-1541), il soutenait que le corps se maintenait en vie grce une substance subtile, lIliaster, qui se comportait parfois comme de la matire et parfoiscomme de lnergie. Son activit se manifestant par un champ nergtique, compos detrois couches, la premire tant principalement connecte au mtabolisme et la plus externedpendant de lactivit mentale. Certains des enseignements de Paracelse, comme lIliaster,le champ nergtique et lorigine nergtique des maladies physiques et mentales, sont en-core aujourdhui extrmement valables et dactualit. La doctrine du corps thrique et descentres dnergie tait connue de la mystique chrtienne. En 1696, le mystique Johan Georg

    Gichtel, lve de Jacob Boehme, parle clairement, dans sa Thosophie pratique, du corpsthrique et de cinq centres nergtiques.

    Proches des enseignements de Paracelse, on trouve deux grands scientifiques italiens,Luigi Galvani (1737-1798) et Alexandre Volta (1745-1827) qui furent les premiers tu-dier le rapport entre lnergie vitale subtile et la biolectricit. En particulier Galvani quimentionna une force vitale animant les tres vivants.

    Reichenbach et la dcouverte de lodyle. En ce qui concerne des priodes plus rcen-tes, la littrature relative aux recherches modernes est tellement plus vaste, quil est difficilede la condenser dans le cadre de ce travail. Je me limiterai donc celles qui ont eu un im-

    pact plus important et qui, mon avis, semblent les plus fondes scientifiquement. Le pre-mier chercheur moderne dimportance sur les nergies subtiles et les champs nergtiquesfut peut-tre le baron Karl von Reichenbach (1788-1869), industriel et brillant chimiste etbiochimiste, il dcouvrit la paraffine et le crosote et fut un expert en mtallurgie et mtori-tes. Quand il devint trs riche, grce aux bnfices de ses industries et de ses dcouvertes, ilse retira des affaires pour se ddier totalement ses trs chres tudes sur lnergie subtile,quil appela odyle ou force odique. Les recherches, qui durrent 30 ans, eurent des di-mensions stupfiantes : il forma un groupe de 200 clairvoyants, choisis parmi des experts enmdecine, physique et philosophie, afin dobtenir un maximum dobjectivit dans leurs rap-ports.

    Reichenbach dcouvrit que lnergie subtile, odyle, tait une proprit universelle de la

    matire, prsente non seulement chez les tres vivants, mais aussi dans les aimants, les cris-taux, la lumire, la chaleur et quelle tait gnre par la friction, le son, la lumire, llectri-

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    cit, les rayons du soleil, les toiles et les plantes et les ractions chimiques et surtout parlactivit biologique des plantes, des animaux et des hommes. La distribution de lodyle, quiinterpntre la structure matrielle de lunivers, nest pas uniforme, mais ingale danslespace et le temps. Celle-ci peut tre accumule, transfre, dtourne, transmise et irra-die par des objets et dune personne une autre.

    Lodyle est bipolaire, elle a donc une polarit, commele magntisme et llectricit : une ngative, perue dansle noir par les clairvoyants comme une lumire bleutre,qui est calmante et agrable et une autre positive, jaune-rougetre, qui rchauffe, excite et peut donner des sensa-tions dsagrables. Lnergie subtile humaine cre uneaura lumineuse, fluctuante et colore autour du corps.Reichenbach dcouvrit en outre lexistence dun cyclediurne de lnergie subtile humaine et dun lien entrecelle-ci et les tats motionnels et mentaux. Malgr lescepticisme gnral des scientifiques et des mdecins, legrand scientifique Humboldt sexprima ainsi sur les recherches de Reichenbach : Les faitssont indniables : cest maintenant le devoir de la science de les expliquer.

    Reich : de la psychanalyse la dcouverte de lorgone. Les recherches de WilhelmReich, lve de Freud et crateur dune mthode originale de psychothrapie, sont surtoutintressantes pour la profondeur avec laquelle il tudia le rapport entre lnergie subtile-vitale et ltat motionnel. N Vienne en 1897, de parents juifs, il tudia la mdecine et lapsychiatrie. De 1934 1939 il vcut en Norvge et enfin, en 1942, il migra aux tats-Unis,o il resta jusqu sa mort. Ses premires tudes sur lorgasme (son livre, La Fonction de lor-gasme, est clbre) le portrent la dcouverte du rapport entre les motions et lnergie

    subtile, quil appela tout dabord biolectricit et par la suite orgone . Comme Rei-chenbach, il tait convaincu que lnergie subtile, orgonique, tait universellement prsenteet quelle se manifestait chez les tres vivants en tant que force vitale crative et dans les ga-laxies comme mouvement et chaleur. Toute chose possde un champ dnergie qui interagitavec la mer dnergie plantaire et locan infini dnergie cosmique.

    Reich, par ailleurs, construisit quelques instruments,comme laccumulateur dorgones, pouvant accumulerlnergie subtile environnementale, quil utilisa des finsthrapeutiques. Laccumulateur est bas sur le phnom-ne, quil dcouvrit, que lnergie subtile est absorbe par

    les matriaux organiques et est disperse par les mtaux.Laccumulateur orgonique tait compos de couches al-ternes de matriaux organique et mtallique et capturaitlorgone atmosphrique, comme une serre accumulant lachaleur. Reich ajoutait celui-ci un shooter, tube quiconcentrait lorgone vers un organe ou une partie du

    corps. Selon Reich et ses disciples dans le monde entier, laccumulateur et le shooter ontdes effets prcis sur lorganisme humain, qui se trouve ainsi recharg nergtiquement, maisleur usage thrapeutique est plutt limit. Jen donnerai plus loin ma propre interprtation.

    Les recherches de Reich furent interrompues cause daccusations de fraude de la partde lOrdre des mdecins et des psychiatres. Au tribunal, Reich prit seul sa dfense, soute-

    nant que la Cour navait pas le droit de juger en tribunal une thorie scientifique. Retenucoupable de manque de respect la Cour, il fut condamn deux ans de prison et la des-

    Fig. 2.1. Aimant

    Fig. 2.2. Accumulateur

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    truction totale de son travail : livres, articles, instruments, et mme de sa maison dditions.Aprs neuf mois de prison, Reich mourut en 1957 foudroy par une crise cardiaque.

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    CHAPITRE 3

    Introduction lnergie subtile

    Le bioplasma, la version russe. Les informations donnes sur Reichenbach et Reichmettent en exergue les difficults rencontres par les chercheurs, mme les plus srieux etles plus confirms, lorsquils voulurent dfinir la nature de lnergie subtile. Celle-ci a beau-coup daffinits avec llectricit, le magntisme, les ondes lectromagntiques et en particu-lier les rayons infrarouges et ultraviolets. Elle est semblable un flux dions ou dlectrons,mais diffrente dans sa substance tout cela. Certains physiciens (Albert Einstein, HaroldAspden, Paul Dirac, Shiuji Inomata, Thomas Bearden, etc.) affirmrent lexistence du videcomme champ rel dnergie. Aspden, en 1980, mit lhypothse dune matrice spatiale,grille de quantas, de laquelle il fait dcouler toutes les autres lois mathmatiques, y comprislquation dEinstein E = mc2. Cette matrice serait connecte avec dautres matrices nerg-tiques de nature organique, donnant vie une nergie biologique, vitale. Le Japonais Ino-mata tenta de runir les lois qui gouvernent les nergies connues, dans un modle bas surle concept de ltat de vide (vacuum state), qui comprend toutes les formes dnergie, y com-pris celle biologique. Enfin, les chercheurs de lex-URSS associrent le concept dnergie

    subtile celle du plasma biologique ou bioplasma. Mais, quest-ce que le plasma ? Dans lemilieu scientifique, on considre les quatre tats de la matire : solide, liquide, gazeux et leplasma. Lide du quatrime tat de la matire est due au scientifique anglais William Croo-kes (1832-1919), chimiste et inventeur qui, en 1879, fut le premier dvelopper la thoriede la matire rayonnante, le quatrime tat de la matire.

    Le plasma est un tat particulier des gaz, un mlange partiellement ionis, qui peuttre la fois neutre et form datomes partiellement privs de leur enveloppe lectronique,de protons et dlectrons librs de leurs noyaux atomiques. Chaque radiation, champ lec-trique ou magntique peuvent linfluencer, lactiver, le dvier, lclairer. Le plasma est pro-bablement ltat le plus diffus dans la Nature : dans les espaces interstellaires, il en existedes tendues dmesures et trs froides, le Soleil et les autres toiles sont forms de plasmatrs chaud, lair de notre chambre coucher est galement en partie ionis et donc dansltat de plasma. Aujourdhui, la notion de plasma revient dans de nombreuses disciplinesscientifiques et aussi dans les applications technologiques, allant du tube au non au moteurmagnto-hydro-dynamique. Ce qui fait du plasma un tat trs particulier, cest sa propritdtre sujet toutes les formes dnergie et particulirement aux forces lectromagntiques.

    Le bioplasma, le plasma de la matire organique vivante. Il nest pas trangequun tat aussi diffus dans la Nature soit aussi prsent autour et lintrieur des organis-mes vivants. Le bioplasma est un terme conu par le scientifique sovitique V.S. Grischenko

    qui, en 1944, mit lhypothse dun type de plasma associ aux organismes vivants. Par lasuite, en 1966, il appela cet tat plasma biologique ou bioplasma. Plus rcemment, dautres

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    scientifiques de lex-URSS, de Roumanie et dailleurs conduisirent des expriences en labo-ratoire pour en dmontrer lexistence.

    Le bioplasma est un gaz qui est, temprature et pression ambiantes, neutre en lectrici-t et dont une fraction minimum est constitue dions dans lesquels nagent librement desmolcules, des fragments molculaires, des radicaux libres, des protons et des lectrons et

    dans lesquels sont prsentes diverses radiations, surtout du genre lectromagntique de fai-ble intensit comme les rayons ultraviolets et les infrarouges. Il est trs fortement conduc-teur, il est capable daccumuler, dabsorber, dmettre et de transfrer de lnergie aux diff-rents organismes. Le physicien Viktor Inyushin, en exprimentant sur des animaux et destres humains les connections entre plasma, bioplasma, biolectricit et biochimique, trouvaque lpine dorsale, les nerfs et toutes les cellules nerveuses en contenaient de grandes quan-tits. Selon lui, le rapport entre le bioplasma et les tats dme est trs troit.

    Corps bioplasmique, thrique, nergtique, sub-til et pranique sont tous synonymes. Les particularits

    vraiment uniques du bioplasma dans son comportement etses rapports avec le corps physique, poussrent le cher-cheur parler dune structure appele le corps bioplasmi-que. Nous devons penser au bioplasma comme unesubstance qui pntre et entoure le corps physique, elle estdonc aussi bien lintrieur qu lextrieur de celui-ci. Leterme corps bioplasmique est synonyme de corps nergti-que et de lappellation plus ancienne de corps thrique,que les Indiens appelaient dj dans lAntiquit, le corpspranique. Le corps bioplasmique, pranique, thrique ounergtique subtil, sont des dfinitions qui, toutes, indi-

    quent la mme chose.

    Lnergie subtile suit des lois dconcertantes.Quelques-uns des chercheurs modernes la considrentcomme une sorte dnergie faible, une mixture de diversescomposantes des nergies denses, du type thermique, lec-trique, lectromagntique, magntique, ionique, chimiqueet dautres non encore identifies. Cependant, lnergiesubtile est beaucoup plus quun ensemble de composantesdenses : elle y est certainement connecte, mais en ralit

    elle est diffrente de nimporte quelle autre nergieconnue. Il sensuit des lois qui sont parfois trs diffrentesde celles de la physique et qui peuvent sembler bizarres, mme si la physique quantiquenous a habitus rencontrer des faits tranges. Nous ne devons pas nous effrayer de notreincapacit dfinir lnergie subtile : la physique ne russit pas mieux dans ce sens aveclnergie dense, comme par exemple celle gravitationnelle. Afin de fixer les ides, il suffirapour le moment de se rfrer aux nergies subtiles dune faon intuitive et sur la base deseffets quelles produisent sur les organismes vivants, y compris sur lhomme. De plus, ilexiste un instrument extrmement sophistiqu et sensible qui peut dmontrer lexistence desnergies subtiles et cest lhomme lui-mme, car grce des exercices adquats, elles peu-vent tre vues ou perues de diffrentes manires, exactement comme on peroit la lumire

    et la gravit.

    Fig. 3.1. Le plasma

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    Peut-on dmontrer scientifiquement lexistencedu corps dnergie subtile ? Kirlian et ses prcur-seurs. La sortie New York, en 1970, du livre Dcouver-tes psychiques au-del du rideau de fer, de S. Ostrander etL. Schroeder, marqua un changement dans lattitude

    occidentale vers les nergies subtiles, en portant laconnaissance du public et des scientifiques occidentauxltendue des recherches conduites dans le domaine psy-chique par les chercheurs sovitiques. Cependant, ce futun instrument nouveau de recherche, invent par deuxscientifiques russes Semyon et Valentina Kirlian, qui sus-cita un grand intrt. Utilise partir de 1939 dans denombreuses recherches sur les organismes vivants et surles tres humains, llectro-photographie, appele photo-graphie Kirlian, est un instrument dsormais connu dans

    le monde entier et utilis dans des domaines les plus divers. La NASA, par exemple, lutilise

    pour mettre en vidence des fractures subtiles de pices mtalliques, invisibles autrement. Ilsagit dun processus qui consiste effectuer une photographie, par exemple dune feuille,en utilisant le phnomne dlectroluminescence produite par le champ lectrique hautetension et frquence.

    En ralit, la reproduction dobjets travers des cou-rants lectriques prcde de plusieurs annes les travauxdes poux Kirlian. En 1888, le Tchque Barthlemy Na-vrtil (1848-1927), professeur de physique et de math-matiques, utilisa les courants lectriques pour produiredes images. Linvention de llectro-photographie haute

    frquence semble donc devoir tre attribue au PolonaisJodko Narkiewicz (1848-1913), dont lappareil trs simi-laire celui des Kirlian, bien que plus primaire, lui permiten 1896 de dmontrer avec des images leffet des mo-tions sur le corps.

    Lobjet dtude de la photographie est mis entre deux lectrodes connects la sourcedlectricit de haute frquence et de haute tension. La technique, une fois dveloppe laplaque photographique, permet de mettre en vidence une couronne, cest--dire un effetlumineux, souvent trs irrgulier et vari, qui entoure les objets soumis lappareil, queceux-ci soient ou non anims. On donna le nom deffet Kirlian cette couronne, en hom-

    mage ses inventeurs. Au cours dune entrevue, Kirlian disait au sujet de sa dcouverte : Mme les sujets inanims soumis des courants de haute frquence mettent une luminescence,cependant ceux-ci silluminent dune manire uniforme, avec une forme gomtrique exacte, cons-tante, dune lumire monochrome. Au contraire, la luminescence dun corps vivant est en continuelchangement.

    Lorsquen 1970 la photo Kirlian fut reconnue par le monde scientifique occidental,beaucoup crurent avoir trouv le moyen pour photographier laura, le champ nergtiquesubtil humain. Aujourdhui, lopinion dominante est que ce moyen extraordinaire de re-cherche permet de photographier non seulement le champ subtil mais aussi son interactionavec celui de haute tension et de haute frquence gnrs par lappareil.

    Que lappareil Kirlian photographie ou non laura est mon avis un faux problme. Cestdornavant lopinion commune beaucoup de chercheurs qui lutilisent, que celui-ci fournit

    Fig. 3.2. Corps nergtique

    Fig. 3.3. Photo Kirlian

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    des informations vraiment uniques sur ltat de sant des tres vivants et en particulier delhomme. Avec un appareil Kirlian compact et simplifi, un mdecin peut trs facilementfaire un diagnostic, avec seulement la photographie du bout des doigts. Il existe dautresmoyens de recherche, drivs de lappareil Kirlian, comme llectronographie et la micro-lectronographie, crs par Ion Dumitrescu, qui permettent de pousser la recherche lint-

    rieur mme des cellules. Lappareil dlectronographie est en fait un acclrateur de particu-les linaires et unidirectionnelles. On pose lobjet examiner dans lespace dacclrationainsi quun systme pour capter limage, cela peut tre une simple pellicule photographiqueou un systme lectronique capable de transmettre limage dans des circuits danalyse.

    Dans un article paru dans le New Scientist, le Dr William Tiller, un chercheur pluttconnu dans ce domaine, posa la question : Peut-on esprer raisonnablement pouvoir obser-ver directement une manifestation non physique, en utilisant uniquement des instrumentsconstruits au moyen des cinq sens physiques ? Tiller pense que non, que nous pouvons seu-lement esprer capter une information au niveau physique. Par nergies non physiques ,Tiller entend des nergies qui ne sont pas de nature lectromagntique, sonore ou gravita-

    tionnelle.

    Une premire proprit : le principe dinteraction dense-subtile. Les fluxdnergie subtile sont suscits par des flux dnergie dense. Reich et Reichenbach dmontr-rent les premiers que lnergie subtile pouvait tre gnre par la friction, le son, la lumire,llectricit, les radiations du soleil, les toiles et les plantes, les ractions chimiques et sur-tout lactivit biologique des plantes, des animaux et des hommes, donc de toute nergiedense, quelle soit physique ou biologique. Cest un phnomne que tout le monde, avec unminimum de sensibilit aux nergies subtiles, peut facilement vrifier. Chaque fois que nousallumons une lampe, il se passe deux choses : un courant lumineux est gnr (si nous nesommes pas aveugles, nous en sommes tmoins) ainsi quun courant dnergie subtile. Si

    nous secouons un objet, il en rsulte une nergie dense cintique due au mouvement et ga-lement une nergie subtile. La lumire solaire contient deux courants dnergie : un courantdense que nous captons avec nos yeux et avec des instruments de mesure et un courantpuissant dnergie subtile. Ce phnomne peut se gnraliser ainsi :

    Un courant dnergie subtile se manifeste chaque foisquil y a un courant dnergie dense

    Nous pouvons appeler ce phnomne de base : principe dinteraction dense-subtile ouplus simplement, principe dinteraction.

    La proprit inverse est-elle valable ? On pourrait dire, en effet, quun courant microsco-pique dnergie dense est gnr chaque fois quon produit un courant dnergie subtile,phnomne plus difficile dmontrer que le premier, car la quantit dnergie dense gn-re est en gnral infime. Sur cette seconde proprit du principe dinteraction, se fondentles espoirs des chercheurs qui travaillent dans le domaine des nergies libres, cest--direquils tentent dextraire de lnergie dense, par exemple de llectricit, partir de lnergiesubtile.

    Une nergie rayonnante et omniprsente, mme dans le vide. Reich, comme tantdautres chercheurs, tait convaincu que les nergies subtiles taient universellement prsen-

    tes et quelles pntraient et imprgnaient toute chose. En effet, chaque objet, chaque trevivant, mme le vide, est imprgn de trs grandes quantits dnergie subtile. Reich et Rei-

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    chenbach dmontrrent ensemble que lnergie subtile est une proprit universelle de lamatire, prsente dans les tres humains, les aimants, les cristaux, la lumire et la chaleur.

    Lnergie subtile se rpand dans lUnivers grce sa nature rayonnante : chaque orga-nisme vivant labsorbe de lenvironnement et lirradie en continuation, jusqu sa mort. Ellepeut donc tre irradie par un objet et absorbe par un autre, mise par une personne et

    absorbe par une autre.

    Lnergie subtile et le plasma peuvent tre toxiques et congestionns. Il existe, com-me nous le verrons par la suite, plusieurs formes dnergie subtile. Certaines sont pures,dautres, cause de leffet du principe dinteraction,perturbentle plasma et le bioplasma. Laradioactivit, les rayons X, les ondes lectromagntiques, les champs magntiques, les ionspositifs et mme certains sons, les irritent, les congestionnent, les rendent toxiques et dange-reux pour la sant. Le plasma et le bioplasma toxiques ou congestionns sont des synony-mes. Quel est leffet du plasma toxique sur notre sant ? Y a-t-il un lien entre le plasma toxi-que et la maladie ?

    Ltat de congestion biologique est produit par lestoxines (radicaux libres et autres produits du mtabolismeanarobique), prsents dans le terrain intercellulaire etdans la cellule mme. lintrieur de la cellule il y a desmitochondries, structures microscopiques qui ont la fonc-tion de produire de lnergie. Les radicaux libres sont desmolcules qui ne sont pas lectriquement neutres et quioxydent (cest--dire quelles soustraient des lectrons) lescomposs quelles rencontrent, en les endommageant.Leurs cibles sont les protines, les lipides et lADN cellu-

    laire, mais plus graves sont leurs effets sur les mitochon-dries, qui perdent leur efficacit. De cette faon, lnergiede la cellule diminue et lorganisme vieillit.

    Quand un organisme est intoxiqu par de grandes quantits de radicaux libres et dautrestoxines, son bioplasma devient trs congestionn, cest--dire quil contient de grandesquantits dnergies subtiles toxiques.

    Trois autres proprits importantes des nergies subtiles :

    1) Le plasma environnemental et le bioplasma ragissent aux nergies denses et

    subtilesLes champs nergtiques lectriques, les missions dions, toutes les radiations, mme la

    lumire et le son, provoquent invitablement des modifications profondes dans le bioplas-ma. Puisque celui-ci est la matrice, ainsi que nous le verrons, linterface entre lenvironne-ment nergtique externe et notre organisme biologique, toutes les manifestations nergti-ques modifient ou perturbent son tat. Si jimmerge ma main dans une casserole deaubouillante, je me brle gravement parce que jaurais absorb une forme agressive dnergiedense, la chaleur. Leffet de la brlure se produira aussi bien sur les cellules de ma main quesur leur bioplasma, qui en sera trs congestionn.

    Fig. 3.4. La cellule

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    2) Le plasma environnemental et le bioplasma interagissent

    Nous avons dit que le plasma est un tat de la matire trs diffus, quil est mme le plusrpandu et que les nergies denses exercent sur lui des effets. Mme les nergies subtilesmodifient le plasma et le bioplasma. Ces effets ne sont pas encore perceptibles directementpar des instruments, mais ils sont rels et cest avec notre psycho-soma, le sens le plus effi-

    cace au monde, quon peut les identifier. Lorsque nous respirons lair de la montagne oubien que nous sommes sur les rivages dune mer non pollue, nous nous sentons mieux,nous prouvons du bien-tre, parce que notre bioplasma se libre des congestions accumu-les dans les villes et nous nous enrichissons des vibrations bnfiques. Dans les villes pol-lues, au bureau rempli dordinateurs et de lumires au non, lair est inond de plasmatoxique qui pollue le bioplasma et nous nous sentons mal, stress, avec de langoisse etdautres sensations dplaisantes.

    En conclusion : le bioplasma interagit continuellement avec le plasma et les nergies sub-tiles de lenvironnement.

    3) Le bioplasma de deux personnes interagitLe bioplasma peut, en partie, altrer le plasma de len-

    vironnement et le bioplasma dune autre personne. Parexemple, dans une pice o se trouve un malade, leplasma est partiellement altr ngativement pour la san-t : il y a une concentration importante dions positifsdangereux. Si nous sommes en bonne sant, notre bio-plasma peut au contraire quilibrer et amliorer partiel-lement ltat du bioplasma de lambiance ou bien celuidune personne souffrante.

    Mmoriser les nergies subtiles : la bande din-formations. Jaborderai maintenant un argument desplus controverss, mais aussi des plus prometteurs etcratifs dans le domaine des nergies subtiles : la possibi-lit de les accumuler et de les mmoriser. On sait que des

    gurisseurs psychiques prtendent tre capables de programmer les cristaux pour gurir.Ceci voudrait dire quune certaine forme dnergie subtile de nature psychique peut tremmorise dans un cristal. Une perspective vraiment excitante ! Voyons rapidement ce quimerge de quelques-unes des tudes scientifiques effectues dans ce domaine.

    Tout organisme vivant, y compris bien sr lhomme, est contrl et activ par un systmenergtique complexe, que nous avons appel le corps bioplasmique ou thrique. En rali-t, non seulement tout lorganisme, mais aussi les organes, les tissus, les cellules et aussi lescorps inertes possdent un champ nergtique. Pour les organismes vivants on prfre lap-peler le corps thrique, pour les substances inertes, le champ thrique ou bien, selon laproposition de quelques chercheurs, la bande dinformations (information band). La bandedinformations et champ thrique sont donc des synonymes.

    La bande dinformations existe autour de chaque substance. Cest une aura forme deplasma, un cocktail de particules subatomiques, dlectrons, dions, de rayons lectroma-gntiques et de champs dnergie dense et subtile associs la substance en question. Au-

    trement dit, la bande dinformations nest autre que la contrepartie nergtique dense etsubtile de chaque objet.

    Fig. 3.5. Le bioplasma entre deuxpersonnes

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    Pourquoi la bande dinformations sappelle-t-elle ain-si ? Elle doit son nom au fait quelle agit comme une sor-te denregistreur des vnements nergtiques auxquelsnotre objet a t soumis. Quel genre dvnements ?Nimporte quel faisceau ou courant dnergie ayant t

    en contact avec notre objet, comme la lumire, les sons,llectricit, le magntisme, la radioactivit, etc., la bandedinformations ragit de tels vnements et en est affec-te pendant un temps plus ou moins long.

    Dr W.A. Tiller, de luniversit de Stanford, dcrit labande dinformations comme un champ nergtique ca-ractris par une certaine frquence et par certaines ca-ractristiques du genre rayonnant. Grce ce champ,chaque organisme vivant et chaque matire irradie et absorbe de lnergie partir de et verslenvironnement. Une analogie en est latome qui irradie continuellement de lnergie lec-tromagntique sous forme dondes, cause de sa structure oscillatoire et de ses vibrationsthermiques. Plus les matriaux sont complexes, plus complexes seront leurs formes dondes.

    La bande dinformations des matriaux inertes peut tre perue avec des instrumentsadquats complexes et sophistiqus. Certains chercheurs ont cr des techniques danalysede la bande dinformations, bases sur des tests chimiques ou physiques, en ralit elle peuttre perue directement avec nos mains. Une pice de monnaie, jete terre un certainnombre de fois, peut tre perue par les mains dun oprateur un peu sensibilis ce genrede perceptions, comme nergtiquement plus charge quune pice de monnaie ordinai-re. La mme chose se produira si on soumet la pice de monnaie dautres champs dner-gie, par exemple celui magntique (mme si la pice est compose de matriel non magn-tique !), un rayon de lumire ou bien un son puissant. Il semble donc plausible de penser

    que les mains dun oprateur peuvent percevoir ltat dexcitation du plasma qui entourelobjet ainsi charg.

    La mystrieuse mmoire de leau. Leau peut-elle mmoriser ? Peut-elle enregistrerdes informations ? Jacques Benveniste et ses collaborateurs de luniversit de Paris donn-rent une rponse cette question en tudiant, vers la fin des annes 1980, les effets dunprocessus constitu dune srie de dilutions progressives, suivies de succussions, surlactivit de limmunoglobuline E (IgE) succussion veut dire secouer le rcipient quicontient la dilution. Aprs avoir soumis limmunoglobuline de trs hautes dilutions et suc-cussions, il conclut que, dune certaine manire, leurs proprits immunitaires taient enco-

    re actives. Autrement dit, que leau conservait les proprits immunitaires mme aprsdinnombrables dilutions.

    En chimie, le problme rside dans le fait que leau ne devrait plus rien contenir de lasubstance originale soumise la dilution, aprs les dilutions effectues par Benveniste. Onse pose alors spontanment la question : comment se peut-il quune eau distille trs pureait encore une efficacit immunitaire ? Selon Benveniste, une essence des anti-IgE sest im-prime dans la structure de leau, de faon conserver une mmoire des immunoglobulines.Ces recherches, scrupuleusement conduites avec une scientificit absolue, ont dur deuxans. Dautres laboratoires ont ritr lexprience de Benveniste avec les mmes rsultats,jusqu ce que la clbre revueNature prenne en main la question, en publiant un article deBenveniste. la suite de lintrt suscit dans le monde scientifique par larticle, lditeur dela revue, un physicien nomm Maddox, demanda Benveniste sil pouvait former un grou-

    Fig. 3.6. Bande dinformations

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    pe afin de procder la vrification en laboratoire de la recherche du scientifique franais.La composition du groupe de recherche tait trange, car elle comprenait un prestidigitateurnomm James Randi, compltement exempt de formation scientifique, du Dr Walter Ste-wart de lInstitut national pour la sant des tats-Unis, non qualifi dans le