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Épine 1,0007 po. / 00,0 mm – 498 pages – 100 M
PUQ.CA
ISBN 978-2-7605-3763-7
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Presses de l’Université du Québec
EXERCICES, CAS ET FONDEMENTS
RESPONSABILITESOCIETALEDE L’ORGANISATION
Sous la direction de MARIE-FRANCE TURCOTTE
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Les questions environnementales et d’équité sociale font de plus en plus partie des considérations liées au développement économique. Les gestionnaires sont ainsi appelés à construire, à maintenir ou à rebâtir la légitimité de leur organisation sur ce plan. Comprendre la respon-sabilité sociétale de l’organisation (RSO) et ses pratiques est désormais devenu une compétence clé pour ceux-ci.
Cet ouvrage représente l’outil idéal pour former les futurs gestionnaires en matière de RSO. Divisé en trois parties, il comprend d’abord une série d’exercices (problèmes à résoudre, jeux de rôle, énoncés de mandat à réaliser, réfl exions sur la base de fi lms, de documentaires et d’entrevues) qui permettent d’explorer les signifi cations données au concept de RSO, de comprendre les dyna-miques politiques, économiques et sociales qui forgent les attentes des divers acteurs sur le sujet et d’imaginer et de mettre en œuvre des pratiques de RSO. L’ouvrage réunit ensuite plusieurs études de cas relatant les expériences d’organisations, privées ou publiques, à but lucratif ou non, qui suscitent le débat ou qui offrent des modèles d’action. Enfi n, la dernière partie est constituée de textes présentant des bases historiques, des fondements théo-riques et des perspectives de recherche qui permettent de situer et de comprendre les jeux d’acteurs et les pratiques en matière de RSO. Présentant la RSO comme un espace d’interaction entre l’entreprise et les acteurs de son envi-ronnement, plutôt que comme une technique de gestion ou une règle à suivre, ce livre aide l’étudiant à assimiler les multiples défi nitions et concepts qui lui sont associés en faisant littéralement plonger ce dernier dans l’arène où se déroulent les débats sur les attentes envers l’entreprise et les revendications dont elle est la cible.
présentant des bases historiques, des fondements théo-riques et des perspectives de recherche qui permettent de situer et de comprendre les jeux d’acteurs et les pratiques en matière de RSO. Présentant la RSO comme un espace d’interaction entre l’entreprise et les acteurs de son envi-ronnement, plutôt que comme une technique de gestion
présentant des bases historiques, des fondements théo-riques et des perspectives de recherche qui permettent de situer et de comprendre les jeux d’acteurs et les pratiques en matière de RSO. Présentant la RSO comme un espace d’interaction entre l’entreprise et les acteurs de son envi-
riques et des perspectives de recherche qui permettent de
d’interaction entre l’entreprise et les acteurs de son envi-en matière de RSO. Présentant la RSO comme un espace d’interaction entre l’entreprise et les acteurs de son envi-
ONT COLLABORÉ À CET OUVRAGEKarine Balogh
Stephanie BertelsFrederick B. BirdAnnie BrassardPamela CarpioArnaud CelkaStewart Clegg
Stéphane de BellefeuilleRaphaël Gagné Colombo
Chantal HervieuxAnnelies HodgeNora Julieno
François LabelleLouis LangelierLaurent Lapierre
Mathieu LarocqueMonique Le Chêne
Josiane Mabopda FokaCaroline Mailloux
Jean PasqueroSerge Poisson-de Haro
Emmanuel Rauffl etAnne-Catherine Rioux
Mickaël TirillyWilliam Fernando TovarMarie-France Turcotte
Kim Valcourt
MARIE-FRANCE TURCOTTE, Ph. D., est professeure titulaire
à l’École des sciences de la gestion de l’Université du Québec à Montréal, titu-laire adjointe de la Chaire de
responsabilité sociale et de développement durable
et directrice du bureau francophone du Réseau entreprise
et développement durable.
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Responsabilite societalede l’oRganisation
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La Loi sur le droit d’auteur interdit la reproduction des œuvres sans autorisation des titulaires de droits. Or, la photocopie non autorisée – le « photocopillage » – s’est généralisée, provoquant une baisse des ventes de livres et compromettant la rédaction et la production de nouveaux ouvrages par des profes-sionnels. L’objet du logo apparaissant ci-contre est d’alerter le lecteur sur la menace que représente pour l’avenir de l’écrit le développement massif du « photocopillage ».
Mem
bre
de
Presses de l’Université du Québec Le Delta I, 2875, boulevard Laurier, bureau 450, Québec (Québec) G1V 2M2 Téléphone : 418 657-4399 Télécopieur : 418 657-2096 Courriel : [email protected] Internet : www.puq.ca
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Belgique Patrimoine SPRL, avenue Milcamps 119, 1030 Bruxelles, Belgique – Tél. : 02 7366847
Suisse Servidis SA, Chemin des Chalets 7, 1279 Chavannes-de-Bogis, Suisse – Tél. : 022 960.95.32
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exeRcices, cas et fondements
Responsabilite societalede l’oRganisation
Sous la direction de Marie-France TurcoTTe
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Extrait de la publication
Les Presses de l’Université du Québec reconnaissent l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Fonds du livre du Canada et du Conseil des Arts du Canada pour leurs activités d’édition.
Elles remercient également la Société de développement des entreprises culturelles (SODEC) pour son soutien financier.
Conception graphique Richard Hodgson
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Vedette principale au titre :Responsabilité sociétale de l’organisation : exercices, cas et fondementsComprend des réf. bibliogr.ISBN 978-2-7605-3763-7
1. Entreprises – Responsabilité sociale. 2. Entreprises – Responsabilité sociale – Problèmes et exercices. 3. Entreprises – Responsabilité sociale – Études de cas. I. Turcotte, Marie-France, 1964- . II. Titre.
HD60.R47 2013 658.4’08 C2013-940596-8
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Table des matières
Liste des encadrés .......................................................................................... XIX
Introduction .................................................................................................... 1Marie-France Turcotte
PARTIE 1 – LES EXERCICES .............................................................................. 9
ExERcIcE 1 – Les idéologies derrière les visions de la RSO ..................... 11Marie-France Turcotte
ExERcIcE 2 – Comparaison de quelques définitions de la RSO .............. 15Marie-France Turcotte et Raphaël Gagné Colombo
ExERcIcE 3 – L’immortalité de Kundera – Comprendre la politisation d’un enjeu ............................................................................................ 21Marie-France Turcotte
ExERcIcE 4 – Contre vents et marée noire – Les fondements de la légitimité ..................................................................................... 25Marie-France Turcotte et Pamela Carpio
ExERcIcE 5 – La sablière – Simulation et jeux de rôles ........................... 39Chantal Hervieux
ExERcIcE 6 – Le coût de ne rien faire ....................................................... 43Josiane Mabopda Foka et Marie-France Turcotte
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VIII Responsabilité sociétale de l’organisation
ExERcIcE 7 – Au sujet d’une publicité et de son pastiche ...................... 47Marie-France Turcotte
ExERcIcE 8 – L’analyse du cycle de vie chez Cascades ............................. 53William Fernando Tovar et Marie-France Turcotte
ExERcIcE 9 – Que retenir des pratiques de Patagonia pour son organisation ? ....................................................................... 61Marie-France Turcotte
ExERcIcE 10 – Répondre à ces chers collègues ........................................ 67Marie-France Turcotte
ExERcIcE 11 – Pour cinéphiles : Révélations (The Insider, 1999) ............. 71Mickaël Tirilly
ExERcIcE 12 – Pour cinéphiles : Erin Brockovich, seule contre tous (2000) ...................................................................... 73Marie-France Turcotte
ExERcIcE 13 – Pour cinéphiles : Enron – The Smartest Guys in the Room (2005) .............................................................................. 75Marie-France Turcotte
ExERcIcE 14 – Pour cinéphiles : Milk (2009) .............................................. 81Marie-France Turcotte
ExERcIcE 15 – Pour cinéphiles rétro : Comment se débarrasser de son patron (9 to 5, 1980) ............................................................... 83Marie-France Turcotte
ExERcIcE 16 – Composantes d’une analyse et d’un plan d’action de RSO.............................................................. 85Marie-France Turcotte
PARTIE 2 – LES CaS ......................................................................................... 91
cAs 1 – Du « paternalisme » au « partenairisme » : la subite métamorphose d’Alcan ....................................................... 93François Labelle et Jean Pasquero
1. Une nouvelle philosophie de gestion ................................................ 931.1. La relation « paternaliste »......................................................... 951.2. L’éclatement de la relation « paternaliste » ................................ 96
2. L’échec de Kemano en Colombie-Britannique .................................. 973. La relation « partenairiste » ............................................................... 994. La consultation par alcan ................................................................. 995. Les retombées socioéconomiques locales et régionales .................... 1006. Les retombées environnementales .................................................... 1017. Les audiences publiques et le niveau d’acceptabilité sociale ............. 1018. L’opérationnalisation du nouveau modèle « partenairiste » :
les comités de suivi ........................................................................... 1038.1. Le Comité de maximisation des retombées économiques
régionales ................................................................................. 1038.2. Le Comité d’aménagement et de suivi environnemental
(CaSE) ...................................................................................... 1048.3. Le groupe de recherche pour la modélisation du suivi
des impacts sociaux .................................................................. 105
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Table des matières IX
Discussion et conclusion : le succès du modèle « partenairiste » .............. 106
Questions ............................................................................................... 107
Bibliographie........................................................................................... 108
cAs 2 – Le cas de Magnola : la gestion du risque versus le principe de précaution .................................................................... 109Marie-France Turcotte et Stewart Clegg
1. Magnola et son contexte ................................................................. 1102. Les objections au projet Magnola ..................................................... 1103. Le CCPM : un projet de partenariat pour le suivi environnemental ... 1124. Premier thème : l’indépendance ....................................................... 1135. Le deuxième thème : la transparence................................................ 1156. Le troisième thème : la recherche de la vérité ................................... 117
Questions ............................................................................................... 121
cAs 3 – Les codes de conduite de Gildan inc. ......................................... 123Stéphane de Bellefeuille et Marie-France Turcotte
1. Typologie des codes de conduite dans le secteur du textile .............. 1241.1. Les codes d’entreprises et d’associations d’affaires ................... 1241.2. Les codes des ONG ................................................................... 1251.3. Les codes des gouvernements .................................................. 125
2. Contrôles et supervisions .................................................................. 1263. La société Gildan .............................................................................. 1274. Éthique et responsabilité sociale ....................................................... 1285. Chronique de la controverse ............................................................ 129
5.1. L’implantation de Gildan au Honduras ...................................... 1295.2. Le reportage choc du réseau CBC ............................................ 1295.3. Les suites du reportage ............................................................. 1305.4. Le WRaP : une certification contestée
par Maquila Solidarity Network (MSN) ...................................... 1315.5. Prix d’excellence pour la responsabilité sociale .......................... 1325.6. Les réactions d’actionnaires et de clients .................................. 1345.7. Diffusion d’un rapport choc sur Gildan ..................................... 1355.8. Les réponses de Gildan au rapport de MSN et EMIH ................ 1365.9. L’accréditation de Gildan à la Fair Labor association (FLa) ........ 136
5.10. Plaintes déposées auprès de la FLa et du Worker Rights Consortium (WRC) par le MSN, le Congrès du travail du Canada (CTC) et la Fédération indépendante des travailleurs et travailleuses du Honduras ............................. 138
5.11. Le Fonds de solidarité FTQ se retire de l’entreprise ................... 1385.12. Un débat inachevé sur la performance sociale de l’entreprise... 139
Questions ............................................................................................... 140
annexe 1 – Synthèse des événements dans l’affaire Gildan ................... 141
Bibliographie........................................................................................... 142
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X Responsabilité sociétale de l’organisation
cAs 4 – Gildan : la suite ............................................................................. 145Karine Balogh, Arnaud Celka et Marie-France Turcotte
1. Des changements ............................................................................. 1452. Les relations avec les parties prenantes ............................................ 147
Questions ............................................................................................... 150
annexe 1 – Événements et activités concernant la RS chez Gildan de 2005 à 2010 ............................................................................... 151
Bibliographie........................................................................................... 153
cAs 5 – Épreuve de force 2.0 .................................................................... 155Pamela Carpio et Marie-France Turcotte
1. Chronologie d’une controverse 2.0 .................................................. 1571.1. 5 h : Parution de l’article ........................................................... 1581.2. 9 h – 10 h 30 : Page Facebook des jus Oasis visée
par le public .............................................................................. 1581.3. 11 h 55 : Des personnes influentes se joignent au boycott ....... 1581.4. 13 h – 14 h 30 : Soulèvement populaire sur Twitter
et Facebook .............................................................................. 1581.5. 14 h 30 : Du ressentiment envers Lassonde .............................. 1591.6. 15 h – 17 h : Soutien croissant pour Olivia’s Oasis .................... 1591.7. 17 h 05 : Première réaction d’Industries Lassonde ..................... 1591.8. 17 h 10 – 20 h 15 : De l’huile sur le feu ................................... 1601.9. 20 h 15 : Les Industries Lassonde font volte-face ...................... 160
1.10. 8 avril : Formalisation de la volte-face de Lassonde ................... 1601.11. 10 avril : « Lassonde vous écoute » ............................................ 160
2. Évolution des enjeux et réseaux sociaux, menace ou bénédiction ? .. 160
Questions ............................................................................................... 161
Bibliographie........................................................................................... 163
cAs 6 – Yves Rocher à La Gacilly : cinq décennies de symbiose ............ 165Emmanuel Raufflet et Monique Le Chêne
1. Un cadre théorique d’analyse des relations de pouvoir .................... 1671.1. Le pouvoir comme capacité de décision ................................... 1671.2. Le pouvoir comme encadrement de la décision ........................ 1681.3. Le pouvoir comme contrôle de la légitimité .............................. 168
2. Yves Rocher et La Gacilly .................................................................. 1692.1. La Gacilly en 1959, une petite ville en déclin ............................ 1692.2. Un projet alternatif d’aménagement du territoire ..................... 169
3. La construction des relations de pouvoir .......................................... 1733.1. Première dimension : la prise de décision .................................. 1733.2. Deuxième dimension : l’encadrement de la décision ................. 1763.3. Troisième dimension : le pouvoir comme contrôle
de la légitimité .......................................................................... 179
Conclusion et discussion ......................................................................... 183
annexe 1 – Chronologie du groupe Yves Rocher ................................... 185
Bibliographie........................................................................................... 186
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Extrait de la publication
Table des matières XI
cAs 7 – Osisko à Malartic : un gisement d’or sous la ville ..................... 187Louis Langelier et Mathieu Larocque
1. La société minière Osisko se présente à Malartic comme un exemple de responsabilité sociale ................................... 188
2. La population demande davantage de transparence et de garanties ................................................................................. 189
3. Osisko met le paquet ....................................................................... 1894. Un débat à la grandeur du Québec .................................................. 191
Questions ............................................................................................... 192
cAs 8 – Osisko à Malartic : second regard ............................................... 193Louis Langelier
1. Citoyens et médias aux aguets ......................................................... 1932. Critiques ........................................................................................... 194
2.1. Empressement .......................................................................... 1942.2. Qualité de vie au quotidien ...................................................... 1972.3. Communication ........................................................................ 1982.4. Fosse......................................................................................... 198
Conclusion.............................................................................................. 199
Questions ............................................................................................... 199
cAs 9 – Mines Virginia et ses parties prenantes des Premières Nations ......................................................................... 201Annie Brassard
1. L’exploration, uniquement ................................................................ 2022. Pérennité et responsabilité étroitement liées .................................... 2033. À pas de loup sur le territoire ........................................................... 2044. BNQ 21000 : une démarche participant à la maturation
de l’approche de la responsabilité sociétale ...................................... 2055. Le périmètre de la responsabilité ...................................................... 2066. Le dilemme de la nature de la compensation ................................... 2077. Une démarche de responsabilité sociétale à plusieurs paliers ........... 208
Questions ............................................................................................... 209
Bibliographie........................................................................................... 210
cAs 10 – Hydro-Québec : le projet de la boucle montérégienne (A) ... 211Kim Valcourt et Serge Poisson-de Haro
1. L’attente du lancement..................................................................... 2111.1. 5 août 1998 – Sept mois après la tempête de verglas
ayant terrassé le sud-ouest du Québec ..................................... 2111.2. Le bilan du verglas .................................................................... 2121.3. L’annonce des décrets ............................................................... 2131.4. La gestion de la crise : réaliser l’impossible devant
l’impensable ............................................................................. 2142. Hydro-Québec, le fleuron du Québec ............................................... 215
2.1. Historique d’Hydro-Québec ...................................................... 2162.2. Des projets spectaculaires qui font la renommée
d’Hydro-Québec ....................................................................... 216
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Extrait de la publication
XII Responsabilité sociétale de l’organisation
2.3. Une nouvelle mission pour Hydro-Québec ................................ 2173. Les impacts environnementaux et la réaction
des populations locales .................................................................... 2173.1. La Régie de l’énergie ................................................................ 2183.2. Le Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BaPE) .. 218
4. La gestion du projet de la boucle montérégienne ............................ 2194.1. Les études techniques et environnementales ............................ 2194.2. La relation avec l’UPa ............................................................... 2204.3. La relation avec la MRC du Val-Saint-François
et les concitoyens ..................................................................... 2214.4. L’avis de la MRC ....................................................................... 2224.5. Les négociations avec les propriétaires terriens ......................... 2224.6. Devant un noyau d’irréductibles ............................................... 2234.7. La relation avec le gouvernement ............................................. 224
Questions ............................................................................................... 225Par Mickaël Tirilly
annexe 1 – Nombre de clients touchés et temps de rétablissement du service ......................................................................................... 226
annexe 2 – Évolution d’Hydro-Québec et caractéristiques principales .... 227
annexe 3 – Faits saillants d’Hydro-Québec ............................................. 228
annexe 4 – Procédure du BaPE .............................................................. 230
annexe 5 – Démarches d’évaluation d’impacts environnementaux ........ 231
annexe 6 – L’entente Hydro-Québec–UPa .............................................. 232
cAs 11 – Les Alouettes de Montréal : sphère d’influence ..................... 233Réseau entreprise et développement durable (REDD)
1. Réduire la pollution lumineuse ........................................................ 2352. Réduire la pollution sonore .............................................................. 2353. Planter des arbres supplémentaires .................................................. 2354. Réduire la circulation ........................................................................ 236
Questions ............................................................................................... 237
cAs 12 – Le Zoo de Granby et la RSO ...................................................... 239Annelies Hodge, Marie-France Turcotte et Pamela Carpio
1. La détermination d’un visionnaire, l’essor d’un parc zoologique ...... 2402. Prémisse d’une nouvelle mission ...................................................... 2413. La transformation de la mission d’entreprise .................................... 2424. Diversification des activités et maintien des acquis ........................... 2445. Une entreprise écoresponsable ......................................................... 2456. acteur de premier plan dans la lutte pour le respect de la nature .... 247
Questions ............................................................................................... 248
cAs 13 – Charles-Mathieu Brunelle et la TOHU, la Cité des arts du cirque..................................................................... 251Anne-Catherine Rioux et Laurent Lapierre
1. Charles-Mathieu Brunelle : artiste et gestionnaire ............................. 2521.1. L’apprentissage de la sensibilité artistique ................................. 2521.2. Un administrateur créatif .......................................................... 255
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Table des matières XIII
2. Cité des arts du cirque : le début d’une grande aventure ................. 2562.1. Un contexte favorable .............................................................. 2572.2. Une nouvelle étape à franchir ................................................... 2582.3. La spirale de la consultation...................................................... 2602.4. La mission se multiplie .............................................................. 2632.5. Les normes environnementales ................................................. 2642.6. Le concours d’architecture et la construction
du bâtiment vert ....................................................................... 2642.7. La conception de la salle de spectacles ..................................... 266
3. La TOHU : que le spectacle commence ............................................. 2663.1. Malgré le scepticisme ............................................................... 2673.2. Le volet social ........................................................................... 2683.3. La programmation .................................................................... 2693.4. La composition de l’équipe de la TOHU .................................... 2703.5. La direction de la programmation ............................................. 2703.6. La direction des communications .............................................. 2713.7. La direction des opérations ....................................................... 2713.8. La direction administrative ........................................................ 2713.9. Le financement ......................................................................... 272
4. L’esprit de la TOHU de demain ......................................................... 272
Questions ............................................................................................... 273
cAs 14 – Xerox en Amérique du Nord : agir pour l’équité .................... 275Nora Julieno et Marie-France Turcotte
1. La réglementation nord-américaine en matière de discrimination .... 2752. Quelques informations sur Xerox ..................................................... 2773. L’histoire de Xerox et la lutte contre la discrimination....................... 2784. Malgré les mesures prises, des plaintes de discrimination ................. 2825. Xerox Canada .................................................................................. 283
Questions ............................................................................................... 285
cAs 15 – Souvenir d’un voyage sur la route du coton équitable en Inde ................................................................ 287Caroline Mailloux et Marie-France Turcotte
1. Le textile en Inde .............................................................................. 2872. Chetna Organic ................................................................................ 2883. Rajlakshmi Cotton Mills .................................................................... 291
Questions ............................................................................................... 293
Bibliographie........................................................................................... 294
PARTIE 3 – LES FONDEMENTS THÉORIQUES .................................................... 295
ARTIclE 1 – La responsabilité sociale de l’entreprise comme objet des sciences de gestion : un regard historique .................................. 297Jean Pasquero
1. Le concept de RSE comme objet scientifique ................................... 2992. L’historique du concept de RSE ........................................................ 302
2.1. Les origines américaines ........................................................... 303
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Extrait de la publication
XIV Responsabilité sociétale de l’organisation
2.2. La dissémination du concept .................................................... 3152.3. La RSE comme forme de la modernité en gestion .................... 322
3. La construction théorique du concept de RSE .................................. 3243.1. Les sources théoriques .............................................................. 3243.2. Vers une conceptualisation de la « société » .............................. 3303.3. De l’entreprise dépendante à l’entreprise partenaire ................. 333
Conclusion.............................................................................................. 335
Bibliographie........................................................................................... 336
ARTIclE 2 – La responsabilité sociale de l’entreprise comme objet des sciences de gestion : le concept et sa portée .............................. 339Jean Pasquero
1. La RSE comme objet politique .......................................................... 3401.1. RSE et régulation sociale ........................................................... 3401.2. Un concept chargé de valeurs .................................................. 3421.3. Un concept multidimensionnel ................................................. 3441.4. La question du choix des composantes .................................... 3451.5. Vers un modèle conjonctif ........................................................ 346
2. Un modèle synthétique de RSE ........................................................ 3472.1. La gestion efficiente ................................................................. 3482.2. La philanthropie ........................................................................ 3492.3. La sollicitude ............................................................................. 3502.4. La limitation des nuisances ....................................................... 3522.5. La réceptivité sociale ................................................................. 3522.6. La rectitude éthique .................................................................. 3542.7. La reddition de comptes ........................................................... 3562.8. La participation citoyenne ......................................................... 357
3. Perspectives ...................................................................................... 3593.1. Les contributions théoriques ..................................................... 3593.2. Les problèmes en suspens ........................................................ 362
Conclusion : la RSE comme paradigme réformateur ............................... 372
Bibliographie........................................................................................... 373
ARTIclE 3 – Outils et modèles en RSO : une approche théorique.......... 377Mickaël Tirilly
1. Le débat pour ou contre la RSE ........................................................ 3781.1. L’approche actionnariale ........................................................... 3781.2. L’approche des parties prenantes .............................................. 378
2. Les traditions éthiques ...................................................................... 3802.1. L’utilitarisme .............................................................................. 3802.2. La déontologie .......................................................................... 3802.3. La justice sociale ....................................................................... 3812.4. Le développement moral de l’organisation ............................... 3822.5. La légitimité .............................................................................. 3862.6. Le modèle d’évolution des enjeux............................................. 3882.7. Les stratégies de réponse .......................................................... 392
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Table des matières XV
2.8. Les modèles de gestion des parties prenantes .......................... 396
Bibliographie........................................................................................... 403
ARTIclE 4 – Perspectives de recherche sur l’engagement des parties prenantes .......................................................................... 405Réseau entreprise et développement durable
1. Engagement des parties prenantes .................................................. 405Par Danny King et Marie-France Turcotte
1.1. Qu’est-ce que l’engagement des parties prenantes ? ................ 4061.2. Comment identifier les parties prenantes ? ............................... 4061.3. Comment engager les parties prenantes ? ................................ 4071.4. Quatre étapes pour mettre en œuvre un processus
d’engagement des parties prenantes ........................................ 4072. Sachez repérer les groupes de pression
avec qui il est possible de collaborer ................................................ 408Résumé par Jean-Philippe Guillemette et Marie-France Turcotte
2.1. Contexte ................................................................................... 4082.2. Faits saillants et conclusions ...................................................... 4082.3. Implications pour les gestionnaires ........................................... 4092.4. Implications pour les chercheurs ............................................... 4092.5. Méthodologie ........................................................................... 4092.6. Source ...................................................................................... 409
ARTIclE 5 – Les défis éthiques pour les gestionnaires dans les régions en développement, ............................................................................. 411Frederick B. Bird et Emmanuel Raufflet
1. Sept défis ......................................................................................... 4121.1. accroître la productivité ............................................................ 4131.2. Favoriser l’équité dans le milieu de travail ................................. 4151.3. Éviter un développement fracturé ............................................. 4171.4. aborder la question des paiements douteux ............................ 4191.5. Résoudre les problèmes de sécurité .......................................... 4211.6. Devenir une entreprise citoyenne.............................................. 4221.7. Interagir avec des régimes répressifs ......................................... 423
2. Trois approches pour gérer les défis éthiques ................................... 4262.1. La gestion des risques ............................................................... 4262.2. L’approche des normes et des codes ........................................ 4282.3. L’exercice du jugement ............................................................. 430
Conclusion.............................................................................................. 433
Bibliographie........................................................................................... 433
ARTIclE 6 – Ancrer le développement durable dans la culture organisationnelle ................................................................................. 437Stephanie Bertels
1. Que pouvez-vous faire pour bâtir et maintenir une culture du développement durable ? ............................................................ 439
2. Un cadre de travail pour ancrer le développement durable dans la culture organisationnelle ...................................................... 440
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XVI Responsabilité sociétale de l’organisation
3. Promouvoir l’engagement ................................................................ 4403.1. Les pratiques informelles qui permettent de tenir
les engagements actuels en matière de développement durable ..................................................................................... 440
4. Clarifier les attentes ......................................................................... 4434.1. Des pratiques formelles qui permettent de tenir
les engagements actuels sur le développement durable ........... 4435. Donner l’impulsion pour le changement .......................................... 445
5.1. Des pratiques informelles pour l’innovation .............................. 4456. Se donner les moyens de changer .................................................... 446
6.1. Des pratiques formelles pour l’innovation ................................. 4467. Études de cas d’organisations chefs de file ...................................... 448
7.1. Tembec ..................................................................................... 4487.2. Teck .......................................................................................... 4497.3. Canadien Pacifique ................................................................... 4507.4. Suncor Énergie ......................................................................... 451
8. À propos de cette recherche ............................................................ 4529. L’analyse des pratiques et recherches précédentes révèle ce qui suit 453
10. Diagnostic mise en œuvre d’un nouveau programme ...................... 453Étape 1 ............................................................................................. 453Étape 2 ............................................................................................. 454Étape 3 ............................................................................................. 454
ARTIclE 7 – Perspectives de recherche sur la culture organisationnelle ................................................................................. 455Réseau entreprise et développement durable
1. Privilégier les espaces de créativité pour créer une culture d’entreprise écologique ................................................. 455Résumé par Jennifer G. Irwin
1.1. Source ...................................................................................... 4572. Les employés s’impliquent de manière créative dans les initiatives
environnementales lorsqu’ils ont le soutien de leur organisation ...... 457Résumé par Lauren Rakowski et l’équipe du REDD
2.1. Contexte ................................................................................... 4582.2. Faits saillants et conclusions ...................................................... 4582.3. Implications pour les gestionnaires ........................................... 4582.4. Implications pour les chercheurs ............................................... 4592.5. Méthodologie ........................................................................... 4592.6. Source ...................................................................................... 459
3. Comment tirer parti des sous-cultures de votre entreprise pour améliorer vos solutions environnementales .............................. 460Résumé par Jason Winders et l’équipe du REDD
3.1. Contexte ................................................................................... 4603.2. Faits saillants et conclusions ...................................................... 4603.3. Implications pour les gestionnaires ........................................... 4613.4. Implications pour les chercheurs ............................................... 4613.5. Méthodologie ........................................................................... 4623.6. Source ...................................................................................... 462
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Table des matières XVII
4. Les tableaux de bord permettent de gérer les activités de RSE de votre entreprise ........................................................................... 462Résumé par Maira Del Papa et l’équipe du REDD
4.1. À propos du Balanced Scorecard (BSC) ..................................... 4624.2. Quels conseils pour les gestionnaires ? ...................................... 4634.3. Note pour les chercheurs .......................................................... 4644.4. Source ...................................................................................... 464
Annexe – Les pratiques de Patagonia comme source d’inspiration ......... 465
Les auteurs ...................................................................................................... 471
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Liste des encadrés
Encadré 1 Qu’est-ce qu’un whistleblower ?................................................... 72Encadré 2 Le paradoxe de l’action collective ................................................. 74Encadré 3 Les principes de bonne gouvernance selon ISO 26000
(article 4) ...................................................................................... 77Encadré 4 Les outils de bonne gouvernance selon ISO 26000 ...................... 78Encadré 5 Questions centrales et domaines d’action de la norme
ISO 26000 (extrait de l’introduction de la norme) ........................ 162Encadré 6 Extraits du site Web de l’entreprise Yves Rocher ........................... 166Encadré 7 L’acte fondateur ........................................................................... 170Encadré 8 L’après-Yves Rocher ...................................................................... 173Encadré 9 alignement des images de la ville par les discours municipaux
et de la firme ................................................................................ 175Encadré 10 Le concept de sphère d’influence selon ISO 26000 ...................... 210Encadré 11 Les quatre étapes de la maturité d’un enjeu pour Zadek .............. 393Encadré 12 Qu’est-ce que le développement durable en entreprise ? ............. 438
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Introduction1
Marie-France Turcotte
1. Ce texte reprend des extraits de Turcotte (2005).
Les questions environnementales et d’équité sociale font de plus en plus partie des considérations liées au développement économique et une multitude accrue d’acteurs interpelle les organisations, contraintes à se positionner sur leur responsabilité sociétale. Afin de maintenir l’avantage compétitif de leur organisation ou, à plus long terme, assurer sa résilience face à un environnement en constante évolution, les gestionnaires doivent contribuer à construire, maintenir ou rebâtir la légitimité de l’entreprise. Comprendre la responsabilité sociétale de l’organisation (RSO) et ses pratiques est devenu une compétence clé pour ceux-ci.
Cet ouvrage a opté pour l’expression RSO, telle que consacrée par la publication de la norme ISO 26000 en 2010. Pourquoi ISO a-t-elle opté pour le mot sociétal plutôt que social qui était pourtant largement utilisé, en Amérique du Nord du moins ? Parce qu’en France la « responsabilité sociale de l’entreprise » (RSE) a un sens plus restreint, soit celui des rela-tions entre employeurs et employés. Pour éviter la confusion, l’adjectif
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2 Responsabilité sociétale de l’organisation
sociétal a été préféré lors de la traduction de la norme en français. Pourquoi avoir opté pour le mot organisation plutôt qu’entreprise ? Parce qu’on fait référence aux responsabilités non seulement des entreprises privées mais également d’un éventail plus grand d’organisations : entre-prises privées certes mais aussi organisations gouvernementales, orga-nisations à but non lucratif, coopératives, fondations, fonds et autres. En somme, la RSE est un sous-ensemble de la RSO. Toutefois, l’usage de l’expression RSE est plus ancien que celui de la RSO. D’ailleurs, pour parler de son historique et de sa portée, parce que l’expression RSE était plus courante (sauf en France) jusqu’en 2010, les articles 1 et 2, signés Jean Pasquero, ont privilégié l’expression RSE. Dans le reste de l’ouvrage, même lorsqu’on se réfère à des cas d’entreprises privées, l’expression RSO a été utilisée.
La vocation première de cet ouvrage est d’appuyer l’enseignement ou la formation au sujet de la RSO. Il se veut accessible mais rigoureux et son contenu est réparti en trois volets majeurs, soit selon l’ordre sui-vant, des exercices, des cas et des descriptions théoriques. La perspective adoptée vise à rapprocher la théorie de la pratique et c’est pourquoi les exercices et les cas y sont présentés en premier tandis que les textes théoriques sont placés à la fin, un peu comme pourrait l’être un lexique, afin d’appuyer la démarche d’application et d’éclairer les mises en contexte. Ainsi, la première partie regroupe une variété d’exercices qui permettent d’explorer les significations données au concept de RSO, de comprendre les dynamiques politiques, économiques et sociales derrière l’émergence des attentes en matière de RS et d’illustrer comment imagi-ner et mettre en œuvre des pratiques de RSO. Ont été élaborés à ces fins des exercices analytiques à caractère ludique, des problèmes à résoudre, des jeux de rôle, des énoncés de mandats à réaliser, des réflexions sur la base de films, de documentaires et d’interviews. La deuxième partie de l’ouvrage rassemble des cas relatant l’expérience d’organisations, privées ou publiques, à but lucratif ou non, qui suscitent le débat ou dont les pratiques de RSO offrent des modèles d’action, parfois les deux. Enfin, la dernière partie est constituée de textes présentant les bases historiques, les fondements théoriques et des perspectives de recherche qui per-mettent de situer et de comprendre les jeux d’acteurs et les pratiques en matière de RSO.
Les exercices, cas et textes rassemblés dans l’ouvrage mettent en évidence comment se construisent et se transforment les attentes et les pratiques en matière de RSO. Cela témoigne de la préférence de son éditrice scientifique pour une perspective de construction sociocognitive de l’interface entre l’entreprise et la société (voir, notamment, Caron et
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Introduction 3
Turcotte, 2009). Selon cette perspective, la RSO est « le produit temporai-rement stabilisé d’une négociation entre l’entreprise et la société, mettant en jeu les identités, les valeurs et les problèmes sociétaux » (Gond et Igalens, 2008, p. 57). Autrement dit, c’est à travers l’engagement d’une organisation avec ses parties prenantes2 et l’intervention d’acteurs de la société envers les pratiques d’une organisation ou d’une industrie que se détermine ce qui est considéré comme responsable ou irresponsable, acceptable ou inacceptable. L’influence des parties prenantes (ou des acteurs) et celle d’une entreprise ou d’une industrie sont le résultat tem-poraire des actions et réactions de chacun (de Bakker et den Hond, 2008). C’est aussi dans le contexte de cette interaction que sont imaginées des pratiques innovantes. Selon la perspective de la coconstruction, comme objet de débat, la RSO devient un lieu d’interaction entre les acteurs et, du coup, contribue à la gouvernance des entreprises.
D’autres perspectives sont cependant aussi représentées dans l’ouvrage, les unes et les autres se complétant pour enrichir la compré-hension des dynamiques sous-jacentes. Le chantier permanent où se coconstruit la RSO est une arène qui n’est pas évacuée de ses contextes culturel et institutionnel ni exempte de jeux de pouvoirs, bien au contraire. Les tenants de l’approche culturaliste trouveront dans l’ouvrage des argu-ments voulant que la RSO soit « le produit d’une culture » (Gond et Igalens, 2008, p. 57). C’est notamment le cas des articles sur les défini tions de la RSO et de l’historique du concept que propose Jean Pasquero.
Les tenants de l’approche sociopolitique y trouveront, quant à eux, de nombreuses illustrations de la RSO comme « expression de relations de pouvoir » (ibid., p. 56), que ce soit dans la description de la façon dont les groupes sociaux se posent comme contre-pouvoir à l’entreprise ou de la façon dont une entreprise réussit à imposer son agenda politique, ou encore que ce soit pour voir dans le discours sur la RSO un moyen de gagner, maintenir ou regagner légitimité et pouvoir. En effet, pour plu-sieurs tenants de la perspective sociopolitique, la RSO suscite la méfiance. Ils se demandent, par exemple, ce que recherche une entreprise qui pré-tend agir de manière socialement responsable. S’agit-il d’une tentative de détourner l’attention, d’éviter un contrôle de l’État (Salmon, 2005) ?
2. L’expression partie prenante est issue du champ de la recherche et de l’enseignement portant sur la RSO, lui-même s’inscrivant dans le domaine de la gestion. Le lecteur peut se référer à l’article 3, rédigé par Mickaël Tirilly, pour les définitions du concept de parties prenantes. D’autres disciplines, notamment la sociologie et les sciences politiques, vont plutôt parler d’acteurs sociaux, reflétant un intérêt moins central pour l’entreprise. Chacun dans leur contexte disciplinaire, parties prenantes et acteurs sont utilisés comme des quasi-synonymes. Dans la présente phrase, ils sont utilisés comme synonymes.
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4 Responsabilité sociétale de l’organisation
N’est-ce pas un substitut trop souvent insuffisant à l’effacement de l’État (Capron et Quairel-Lanoizelée, 2007) ou à son incapacité d’agir (O’Rourke, 2004) ? Peut-on se fier à des engagements volontaires (Lapointe et Gendron, 2003) ? Le discours de la RSO et de la rassurante prise en compte des parties prenantes ne nuit-il pas à l’émergence de formes de gouvernance véritablement démocratiques (Banerjee, 2008, 2010 ; Banerjee et Bonnefous, 2011) ?
Enfin, les tenants de la RSO comme fonction de la régulation sociale, qui se demandent « comment intégrer les buts de la société et des entre-prises » (Gond et Igalens, p. 56), pourront être inspirés par les pratiques de RSO illustrées dans les exercices et les cas, de même que par les prin-cipes exposés dans certains articles. Notamment, l’article 6 de Bertels recense les pratiques qui peuvent susciter dans l’organisation une culture propice à la RSO. L’article 5, de Bird et Raufflet, propose des approches de gestion de l’éthique, décrivant les avantages et les limites de chacune. Dans l’article 3, Tirilly présente plusieurs concepts et modèles, des modèles de l’évolution des enjeux sociopolitiques, des typologies de l’éthique des organisations, des modèles de gestion des parties prenantes. Se trouvent aussi dans l’ouvrage plusieurs exercices, explications et illus-trations de concepts qui fondent l’approche de la régulation. Comme l’explique Pasquero, les théoriciens de la RSO ont reproché à la micro-économie classique de ne pas s’intéresser aux conséquences concrètes de l’application de l’économie de marché, de même que l’irréalisme de ses postulats de base, tels que l’absence d’externalités, la concurrence par-faite et la rationalité des agents économiques. La RSO peut donc être envisagée sous l’angle d’un facteur d’efficacité économique, comme un élément nécessaire au bon fonctionnement du marché. L’existence d’un climat de confiance étant une condition de l’efficacité des marchés, la RSO apparaît alors comme l’un des moyens de l’améliorer. Toutefois, comme l’explique Jean Pasquero dans l’article 2 sur le concept et sa portée, la RSO n’est pas un concept économique mais un concept hybride dont une des fonctions principales est de susciter des questionnements. Même si les auteurs ayant fondé le champ de la RSO ont puisé dans plusieurs disciplines des sciences sociales, telles que l’éthique, la philo-sophie ou la sociologie, il s’agit d’un concept de gestion qui ne peut échapper au test de l’évaluation de l’efficacité dans l’action. En effet, les sciences de la gestion tirent leur légitimité du fait qu’elles proposent des moyens d’améliorer l’efficacité des organisations et de leurs relations. Contrairement à la microéconomie, toutefois, la RSO amène les différents acteurs sociaux à poser cette question de l’efficacité en termes plus poli-tiques que techniques : quelle efficacité, pour qui, pour quoi, comment ?
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Introduction 5
Enfin, si l’ouvrage peut alimenter la perspective de la régulation sociale par des exemples de pratiques, il montrera surtout que cette régulation est « hybride », comme le suggère Gendron (2013), et que l’avantage stra-tégique de la RSO pour les entreprises se construit dans le temps à force d’interactions avec les acteurs (Barin-Cruz, 2013) :
[…] le concept de régulation hybride cherche à rendre compte des nouvelles confi-gurations régulatoires qui se font jour à la faveur de trois phénomènes : la partici-pation accrue de la société civile à un processus d’élaboration de politiques de plus en plus poreux ; l’instrumentalisation des dynamiques marchandes à des fins sociales et environnementales ; les velléités de contrôle d’activités économiques extraterrito-riales intensifiées par la mondialisation. […] la norme émerge de nouvelles enceintes civiles et économiques, si bien que la régulation est désormais portée par une multiplicité d’acteurs (Gendron, 2013, p. 26).
Le concept de RSE stratégique peut s’avérer gagnant si on le considère d’une façon plus processuelle. Comme une socioconstruction entre les entreprises et les com-munautés locales au fil des ans. Lesdites solutions « gagnant-gagnant » sont une conséquence de ce processus qui se régénère sans cesse (Barin-Cruz, 2013, p. 386).
L’ouvrage décrit donc la RSO comme une interface entre l’entreprise et les acteurs de son environnement, comme une arène où se déroulent les débats sur les attentes envers l’entreprise et les revendications dont elle est la cible. Concevoir la RSO comme un espace d’interaction plutôt que comme une technique de gestion ou comme une règle à suivre aide à comprendre la prolifération des définitions de la RSO et des concepts qui y sont associés. Certains vont alors déplorer l’imprécision du concept et de celui, plus récent, de développement durable qui lui est souvent associé, notamment dans la définition de la norme ISO 26000. La RSO ne souffre toutefois pas tant d’imprécision que d’un excès de sens. Les pre-miers exercices permettront d’appréhender comment il a été défini par différents acteurs.
Par ailleurs, l’ambiguïté ou plutôt la présence simultanée de mul-tiples conceptions de la RSO n’a pas que des désavantages. La polysémie des concepts peut offrir la possibilité à des acteurs aux visées distinctes de trouver un terrain d’entente le temps de développer les principes d’un modus vivendi (Turcotte et Pasquero, 2001). Loin de qualifier cette impré-cision de la RSO de manière péjorative, Jean Pasquero y voit plutôt une source de fécondité, dans la mesure où tous les décideurs, les écono-miques comme les politiques, sont amenés à prendre des engagements publics chaque fois qu’ils en donnent une définition, et s’exposent ainsi à un jugement sur la crédibilité de leurs intentions ou de leurs résultats. Le concept laisse aussi toute la marge de manœuvre nécessaire pour que
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Extrait de la publication
6 Responsabilité sociétale de l’organisation
plusieurs acteurs aux visées et perspectives pourtant distinctes et parfois même opposées puissent y trouver leur compte et cherchent à se l’approprier.
Le potentiel de gouvernance des espaces d’interaction créés par le concept de RSO présente toutefois plusieurs limites. Jean Pasquero a noté qu’on peut reprocher un certain irréalisme aux théories de la RSO, car elles se trouvent écartelées entre « l’utilitarisme borné » (la RSO comme stratégie de profit) dont se réclament les uns et « l’humanisme extrava-gant » (la RSO comme service social) revendiqué par les autres. De plus, les cas de figure sont variables. Les résultats des tentatives d’impliquer les parties prenantes de manière collaborative dans diverses formes de gouvernance participative sont souvent moindres que ceux espérés par certains (Turcotte et Pasquero, 2001 ; Turcotte et Dancause, 2002 ; Turcotte, Clegg et Marin, 2008 ; Turcotte, Antonova et Clegg, 2008). Même lorsque l’espace d’interaction est conçu sous le signe de la collaboration, comme dans les cas décrivant les relations entre des comités de citoyens et les entreprises Magnola, Osisko ou Mines Virginia, le dialogue autour de la RSO n’est pas exempt de tensions. Le pluralisme est souvent source de débats publics, comme le montre bien le déroulement des controverses relatées dans les cas d’Hydro-Québec, de Gildan et de Lassonde. Les meilleures pratiques de RSO émergent souvent de débats passés, comme l’illustrent les cas d’Alcan, de Xerox et du Zoo de Granby. Le cas d’Yves Rocher témoigne, quant à lui, que le débat peut être étouffé, et que cer-tains entrepreneurs peuvent parfois réussir à contrôler à leur profit le discours sur la RSO. Il n’empêche que, si l’on choisit de voir le verre à moitié plein, on trouve des sources d’inspiration sur ce qui peut être réalisé en matière de RSO dans la plupart des cas et exercices de l’ouvrage, dans ceux précédemment mentionnés comme dans ceux des Alouettes, de Cascades, du coton équitable, de Patagonia et de la TOHU.
Suivant la structure de l’ouvrage, la première partie se présente comme un cahier d’exercices. Pour chacun d’eux, une série de questions sont posées pour susciter la réflexion, mettre en évidence les enjeux, les concepts ou certains outils de gestion. Le lecteur est donc invité à un engagement très actif. Dans un contexte d’apprentissage encadré par un cours, toutes ces questions ou seulement certaines d’entre elles peuvent être soumises selon les objectifs visés. La deuxième partie de l’ouvrage se présente comme un recueil de cas. Le cas, très utilisé dans les écoles de gestion, est associé à un mode interactif d’enseignement et vise l’appren tissage des réalités organisationnelles et l’acquisition d’habileté d’analyse, de synthèse et d’action à partir de situations concrètes sur lesquelles on réagit et réfléchit. Un « cas » est un document qui, sous la
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Introduction 7
forme d’un récit, relate un plan de la vie d’une organisation ou d’une expérience de gestion, présentant soit un problème qui appelle une solu-tion de type prise de décision et plan d’action, soit une description qui se prête à une analyse visant, par exemple à illustrer une problématique, à poser un diagnostic ou à établir un pronostic. Enfin, la dernière partie réunit des textes portant sur les fondements théoriques sur lesquels le lecteur peut s’appuyer pour alimenter les réflexions suscitées par les exercices et les cas. Bien que le découpage des parties de l’ouvrage soit basé sur le type de textes (exercices, cas ou description théorique), la lecture de ces parties n’est pas conçue pour se faire de manière linéaire (la partie 1 suivie de la 2 puis de la 3). La compréhension d’un concept ou d’un enjeu se fera plutôt en combinant, par exemple, un exercice ou un cas et une description théorique. À ce propos3, les questions posées à la fin des exercices et des cas renvoient à des articles de la partie sur les fondements théoriques et certains exercices incluent parfois des éléments théoriques dans leurs énoncés.
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3. Les enseignants qui assignent la lecture de cet ouvrage à leurs étudiants pourront avoir accès à des notes pédagogiques par l’entremise des Presses de l’Université du Québec au <http://www.puq.ca/rso/note_pedagogique>.
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8 Responsabilité sociétale de l’organisation
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Épine 1,0007 po. / 00,0 mm – 498 pages – 100 M
PUQ.CA
ISBN 978-2-7605-3763-7
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EXERCICES, CAS ET FONDEMENTS
RESPONSABILITESOCIETALEDE L’ORGANISATION
Sous la direction de MARIE-FRANCE TURCOTTE
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Les questions environnementales et d’équité sociale font de plus en plus partie des considérations liées au développement économique. Les gestionnaires sont ainsi appelés à construire, à maintenir ou à rebâtir la légitimité de leur organisation sur ce plan. Comprendre la respon-sabilité sociétale de l’organisation (RSO) et ses pratiques est désormais devenu une compétence clé pour ceux-ci.
Cet ouvrage représente l’outil idéal pour former les futurs gestionnaires en matière de RSO. Divisé en trois parties, il comprend d’abord une série d’exercices (problèmes à résoudre, jeux de rôle, énoncés de mandat à réaliser, réfl exions sur la base de fi lms, de documentaires et d’entrevues) qui permettent d’explorer les signifi cations données au concept de RSO, de comprendre les dyna-miques politiques, économiques et sociales qui forgent les attentes des divers acteurs sur le sujet et d’imaginer et de mettre en œuvre des pratiques de RSO. L’ouvrage réunit ensuite plusieurs études de cas relatant les expériences d’organisations, privées ou publiques, à but lucratif ou non, qui suscitent le débat ou qui offrent des modèles d’action. Enfi n, la dernière partie est constituée de textes présentant des bases historiques, des fondements théo-riques et des perspectives de recherche qui permettent de situer et de comprendre les jeux d’acteurs et les pratiques en matière de RSO. Présentant la RSO comme un espace d’interaction entre l’entreprise et les acteurs de son envi-ronnement, plutôt que comme une technique de gestion ou une règle à suivre, ce livre aide l’étudiant à assimiler les multiples défi nitions et concepts qui lui sont associés en faisant littéralement plonger ce dernier dans l’arène où se déroulent les débats sur les attentes envers l’entreprise et les revendications dont elle est la cible.
présentant des bases historiques, des fondements théo-riques et des perspectives de recherche qui permettent de situer et de comprendre les jeux d’acteurs et les pratiques en matière de RSO. Présentant la RSO comme un espace d’interaction entre l’entreprise et les acteurs de son envi-ronnement, plutôt que comme une technique de gestion
présentant des bases historiques, des fondements théo-riques et des perspectives de recherche qui permettent de situer et de comprendre les jeux d’acteurs et les pratiques en matière de RSO. Présentant la RSO comme un espace d’interaction entre l’entreprise et les acteurs de son envi-
riques et des perspectives de recherche qui permettent de
d’interaction entre l’entreprise et les acteurs de son envi-en matière de RSO. Présentant la RSO comme un espace d’interaction entre l’entreprise et les acteurs de son envi-
ONT COLLABORÉ À CET OUVRAGEKarine Balogh
Stephanie BertelsFrederick B. BirdAnnie BrassardPamela CarpioArnaud CelkaStewart Clegg
Stéphane de BellefeuilleRaphaël Gagné Colombo
Chantal HervieuxAnnelies HodgeNora Julieno
François LabelleLouis LangelierLaurent Lapierre
Mathieu LarocqueMonique Le Chêne
Josiane Mabopda FokaCaroline Mailloux
Jean PasqueroSerge Poisson-de Haro
Emmanuel Rauffl etAnne-Catherine Rioux
Mickaël TirillyWilliam Fernando TovarMarie-France Turcotte
Kim Valcourt
MARIE-FRANCE TURCOTTE, Ph. D., est professeure titulaire
à l’École des sciences de la gestion de l’Université du Québec à Montréal, titu-laire adjointe de la Chaire de
responsabilité sociale et de développement durable
et directrice du bureau francophone du Réseau entreprise
et développement durable.
3763D-Couvert.indd All Pages 2013-06-06 14:19
Extrait de la publication