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Relais Relais Relais Le magazine du ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Vie associative 95 OCTOBRE 2004 Le magazine du ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Vie associative Relais Relais Sport et handicap 101 Les fédérations valides s’engagent Sport et handicap Les fédérations valides s’engagent © Cédric Garreau EN JEU De nouvelles mesures pour l’emploi Le plan de formation des CTS PERSPECTIVES Le Pacte européen pour la jeunesse Les « Blogs » du MJSVA ENGAGEMENT Le Service volontaire européen Le magazine du ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Vie associative MAI 2005 Le magazine du ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Vie associative MAI 2005 EN JEU De nouvelles mesures pour l’emploi Le plan de formation des CTS PERSPECTIVES Le Pacte européen pour la jeunesse Les « Blogs » du MJSVA ENGAGEMENT Le Service volontaire européen

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Page 1: Relais avril n.101def - Jeunes.gouv.frA la fédération de badminton, pour faire face à des pra-tiques dispersées et désor-ganisées, un vaste pro-gramme de promotion du handibad

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EN JEUDe nouvelles mesures pour l’emploiLe plan de formation des CTS

PERSPECTIVESLe Pacte européen pour la jeunesseLes « Blogs » du MJSVA

ENGAGEMENTLe Service volontaire européen

Le magazine du ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Vie associative

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Le magazine du ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Vie associative

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EN JEUDe nouvelles mesures pour l’emploiLe plan de formation des CTS

PERSPECTIVESLe Pacte européen pour la jeunesseLes « Blogs » du MJSVA

ENGAGEMENTLe Service volontaire européen

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Relais est une publication du ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Vie associative • 95 avenue de France - 75650 Paris cedex 13Site Internet : www.jeunesse-sports.gouv.fr • Directeur de la publication : Jean-François Vilotte • Rédacteur en chef : Arnaud Beuron

Responsable de la rédaction : Gaëlle Bleslu : 01 40 45 99 68 - [email protected] en page : Natacha Enon - Rédaction : Gaëlle Bleslu

Impression : Imprimeries Didier-Quebecor - 6 route de la Ferté-sous-Jouarre - 77 440 Mary-sur-Marne

S O M M A I R E

3 A C T U

Le sport français reste mobilisé pour l'Asie du Sud-Est

Le colloque "Santé, sport et innovation" du CNAPS

Rendez-vous de la jeune création littéraire

"Fais-nous rêver" récompense les initiatives d'éducation par le sport

7 E N J E U

Dopage: vers une harmonisation des procédures disciplinaires

8-11 P E R S P E C T I V E S

Un dispositif de formation pour les conseillers techniques

De nouvelles mesures pour l’emploi

Les blogs du ministère donnent la parole aux jeunes

Un Pacte européen pour la jeunesse

12-13 E N G A G E M E N T

Le service volontaire européen

14 Z O O M S U R …

Les associations sportives et d'éducation populaire dans la vieassociative

15 P A R I S 2 0 1 2

Les nouveaux équipements sportifs

4 - 6 SPORT ET HANDICAPLes fédérations valides s'approprient ledéveloppement des pratiques handisport

Le service volontaire européen

12 - 13

Les blogs du ministère donnent laparole aux jeunes

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Dopage: vers une harmonisation desprocédures disciplinaires

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Les Rendez-vousde la jeunecréationlittéraireLe ministère de la Jeunesse,des Sports et de la Vie associa-tive organise le mardi 7 juin2005 à 10h00 à la FNAC desTernes les « Rendez-vous de lajeune création littéraire », enprésence de jeunes auteurs,d’écrivains confirmés et d’édi-teurs. Cet événement s’inscritdans le cadre du programme« Envie d’écrire », qui vise àfavoriser la découverte de nou-veaux talents et de promouvoirune littérature contemporainede qualité. Les trois prix quicomposent ce programme(Prix du premier roman, PrixArthur rimbaud et Prix JeunesTalents) récompensent des jeu-nes auteurs d’expression fran-çaise, sans distinction de natio-nalité, dans les domaines duroman, de la poésie et de labande dessinée pour des œuvresinédites.

ACTU

MINISTÈRE DE LA JEUNESSE, DES SPORTS ET DE LA VIE ASSOCIATIVE

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Plus de quatre moisaprès le tsunami quia dévasté l’Asie duSud-Est, le mouve-ment sportif françaispoursuit sa mobilisa-tion. Ainsi, la DDJSdes PyrénéesOrientales, en parte-

nariat avec le CDOS, le conseil général et la commune deToulouges, a organisé en avril dernier, une « Nuit des artsmartiaux » pour récolter des dons en faveur des sinis-trés. Cette grande manifestation a réuni 150 partici-pants qui se sont succédés sur le tatami pour présenterdes techniques de karaté, d’aïkido, de taekwondo ouencore de kick-boxing. Les quelques 1 200 personnesvenues les applaudir ont permis de collecter la somme de4 000 euros. Pour sa part, la ligue du Centre-Ouest defootball s’est associée aux actions de solidarité en sollici-tant ses clubs. Chacun d’entre eux versant dix euros, unchèque de 12 000 euros a été remis récemment à laDRDJS du Limousin et de Haute-Vienne. Le montant totaldes dons récoltés par le mouvement sportif français s’élèveaujourd’hui à 1 160 334 euros.

Pour savoir comment participer: www.sportsolidariteasie.org

ASIE DU SUD-EST : LE SPORTFRANÇAIS RESTE MOBILISÉ

« Fais-nous rêver » récompense lesmeilleures initiatives d’éducation par le sport

Du 2 mai au 30 juin prochain, dans chaque région, les jurys« Fais-nous rêver » récompenseront les 100 meilleures initiati-ves françaises d’éducation par le sport. Depuis 9 ans, l’agencepour l’éducation par le sport « Fais-nous rêver » met en placela plus importante manifestation en France valorisant les projetssportifs axés sur les domaines du handicap, de l’insertion pro-fessionnelle, de la citoyenneté et du lien social. En 2005, l’agencea reçu plus de 750 demandes de participation. Les porteursdes projets primés recevront des dotations financières (notammentdes DDJS et DRJS) et des aides techniques.

Pour plus d’informations : www.fais-nous-rever.org

Un colloque« Santé, sportetinnovations »Le Comité national de larecherche et de la technolo-gie en APS du CNAPS(Conseil national des activitésphysiques et sportives) orga-nise, en relation avecl’Université Libre deBruxelles, un colloque « Santé,sport et innovations », les 27et 28 mai prochains. En effet,un premier séminaire orga-nisé en août 2003 avaitrévélé que les recherchesconcernant les athlètes dehaut niveau pouvaient avoirdes retombées positives surl’ensemble de la population.Il s’agira donc de valoriser l’i-mage du sport en montrantl’utilité économique et socialedes innovations qu’il engendre.Cette approche permettra demieux comprendre les pro-grès réalisés dans ce domaine,notamment par l’analyse desapplications de la rechercheen matière de sport de hautniveau vers les autres popu-lations.Par ailleurs, à l’heure de laConstitution européenne, ilimporte de tenir compte del’intérêt de l’Europe pour lacombinaison de la santé etdu sport. Ce séminaire sou-haite donc s’inscrire dans leprolongement d’initiativeschoisies par la Commission,dont certaines ont pour chefsde file des universités françai-ses et belges.

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MINISTÈRE DE LA JEUNESSE, DES SPORTS ET DE LA VIE ASSOCIATIVE

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EN JEU

La reconnaissance du sportif handicapé à partentière est l’un des objectifs du MJSVA. Jean-François Lamour l’avait rappelé en 2003, àl’occasion des championnats du monded’athlétisme de Paris (auxquels étaient inté-grées des épreuves handisport), le dévelop-pement du sport est « un service public quidoit garantir l’égal accès aux pratiques, sansdiscrimination. La prise en compte du handicapest essentielle car la pratique sportive est unesource d’épanouissement pour tous et un creuset

de solidarités irremplaçables. »En effet, si le sport est un vecteurde développement moteur,psychologique et social pour cha-cun, il l’est d’autant plus pour lespersonnes atteintes d’un handicapphysique, sensoriel ou mental.Pour celles-ci, la pratique d’uneactivité sportive constitue souventle moyen privilégié d’échapper àune vie sédentaire et isolée.Néanmoins, si de nombreusesdisciplines peuvent être prati-quées par les personnes handica-pées, leur accessibilité et leurstructuration restent très inégale.A la fédération de badminton,

pour faire face à des pra-tiques dispersées et désor-

ganisées, un vaste pro-gramme de promotion duhandibad a été amorcé.Aux commandes : DavidToupé, 28 ans, ancienjoueur de l’équipe deFrance valide et ancienkinésithérapeute fédé-

ral. Victime d’un accidentde ski qui l’a laissé para-

plégique en mars 2003, ilrencontre le DTN de sa

Les fédérations validess’emparent du handisport

Depuis quelques années, une démarche conjointe du MJSVA et de la fédération française de

handisport (FFH) incite les fédérations sportives « valides » à s’approprier le développement et

la structuration des disciplines accessibles aux personnes handicapées. Les initiatives des

fédérations de badminton, de canoë-kayak et de judo illustrent les moyens qui peuvent être mis

en œuvre pour organiser l’intégration de ces pratiques.

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MINISTÈRE DE LA JEUNESSE, DES SPORTS ET DE LA VIE ASSOCIATIVE

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fédération, quelques mois plus tard, pour qu’elle s’engage àrendre disponible au plus grand nombre le badminton enfauteuil. « Avec les adaptations officielles, c’est un sport trèsludique qui permet de progresser rapidement : le joueur enfauteuil évolue sur demi-terrain, avec un filet baissé de15 cm, contre un joueur valide. », explique David Toupé.Pour mettre en œuvre le déploiement de la discipline, unecommission handisport a été créée à la fédération de bad-minton, avec pour objectif premier de sensibiliser les clubs etles ligues. Une plaquette d’information qui détaille les règlesdu handibad et les moyens de le mettre en place leur seraenvoyée à la fin du mois. Un CD-Rom et un site Internet sontégalement en cours de création.

Formation des cadres

L’objectif est maintenant designer une convention de parte-nariat avec la FFH pour la pro-motion de la discipline auprèsdu public handicapé et pour la formation des entraîneurs.

La fédération handisport exerce en effet auprès des fédéra-tions valides, un rôle de support technique. Elle organise laformation des cadres et délivre les certificats de qualification

nécessaires à l’encadrement des personnes handicapées.Quand le badminton prévoit de mettre en place un modulespécifique l’année prochaine, le canoë-kayak forme déjàune quinzaine de personnes.Partenaire de la FFH depuis 1996, la FFCK signe aujourd’huides conventions de développement entre ses comités régio-naux et ceux du handisport. Si le handikayak existe depuisles années 70, il s’agit à présent de recenser précisément lenombre de pratiquants et les clubs qui les accueillent. « Pourl’instant, 80 structures reçoivent des personnes handicapées »,précise Jean-Christophe Gonneaud, conseiller technique han-disport à la FFCK, « on voudrait passer à 150. Nous avonsaussi pour objectif de leur rendre accessibles un grand nombrede nos manifestations grand public, comme le marathon del’Ardèche ou les randonnées en mer. » Reste que le matérieladapté coûte très cher. Outre l’élargissement des pontonsd’embarquement, il faut parfois fabriquer des orthèses pourles pagaies ou modifier le calage des canoës et des kayaks.Du côté du badminton, pour palier à ces problèmes d’équi-pement, la fédération compte créer un « pool » de fauteuils(avec roulette à l’arrière pour empêcher le basculement) quechaque ligue prêterait aux clubs. Elle a également créé unenorme unique de poteaux télescopiques qui permettent defixer à la fois le filet à hauteur normale et à celle du handi-bad. L’innovation présente un double intérêt : tous les clubsqui acquerront des nouveaux poteaux seront désormais sen-sibilisés à la pratique handisport.

Intégration et entraide

Pour la fédération de judo (et disciplines associées), pasde problèmes d’équipement : les judokas handicapéss’entraînent, pour la grande majorité, au sein de grou-pes valides. La pratique des aveugles et malvoyants estnotamment très développée. « Le judo étant une disci-pline très tactile, les déficients visuels peuvent évoluer dela même façon que les autres », explique Marc Fleuret,DTN handisport. « Pour preuve, Cyril Jonard, championparalympique à la fois malvoyant et malentendant,gagne régulièrement les championnats régionaux vali-des. » Comme les déficients mentaux et les sourds, les

paraplégiques peuvent également monter sur le tatami. Ilseffectuent des exercices au sol ou pratiquent le ju-jitsu (selfdéfense), grâce à un système de techniques spécifiques quiinclut l’usage du fauteuil. Cette intégration favorise la pro-gression des handicapés mais aussi l’ouverture d’esprit des

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valides. Dotée d’une commission « judo et person-nes handicapées » depuis 1972, la FFJDA faitfigure d’exemple en matière de développement etde promotion du handisport. Elle s’est d’ailleursrécemment illustrée par une initiative originale : ledernier numéro de son magazine qui consacre ungrand dossier au handijudo comporte une traduc-tion de sa couverture en braille. Pour David Toupé,l’intégration est également primordiale. « A la fédé-ration de badminton, nous souhaitons imposer auxclubs de recevoir les joueurs en fauteuils dans lesmêmes créneaux horaires que les valides, pour uneinsertion sportive totale. »

L’enthousiasme des fédérations de badminton, dejudo et de canoë-kayak pour le développement deleurs disciplines handisport démontre que la pra-tique d’un même sport réunit les hommes etgomme les différences. Même raquette, mêmekimono, même bateau. ■ GB

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A CHACUN SON DÉFI

La fédération française du sport adapté (FFSA) organise, développe etcoordonne la pratique sportive des personnes handicapées mentales.Créée sous le nom de fédération française d’éducation par le sport des per-sonnes handicapées mentales (FFSHM) en 1971, la FFSA reçoit l’agré-ment du MJSVA en 1975 et intègre le CNOSF en 1983. Le sport adaptéest alors reconnu comme discipline à part entière.Outre l’athlétisme, la natation, le tennis de table ou la pétanque (plusd’une vingtaine de disciplines au total), la FFSA propose aux personnesdéficientes intellectuelles ou polyhandicapées, des activités motrices adap-tées. Il s’agit pour les plus lourdement touchées de mettre en jeu les ges-tes essentiels de la motricité de base ou de progresser sur des parcoursorientés vers une première approche des disciplines sportives. Sur les27000 licenciés de la FFSA, un tiers se consacre à ces activités. Pour lesautres, classés en trois divisions (selon les niveaux de pratique) les entraî-nements et les compétitions sont semblables à ceux des sportifs valides.Ils participent à des championnats de France, des compétitions interna-tionales et peuvent même être sélectionnés pour les Jeux paralympiques.Au-delà de la performance, le sport offre à ces personnes souffrant sou-vent d’exclusion, un véritable complément aux soins, à l’éducation et autravail. Par ailleurs, des études médicales et l’observation des éducateurs lemontrent, la pratique sportive permet, entre autres, un développement desfonctions cognitives (concentration, attention, mémoire), une améliorationde la coordination des mouvements, et une plus grande autonomie. Lesrencontres sportives apportent également aux handicapés mentaux la pos-sibilité d’être valorisés et applaudis.

Fédération Française Handisport42, rue Louis Lumière75020 ParisTél./Fax : 0140314500 / 42www.handisport.org

Fédération Française du Sport Adapté9, rue Jean Daudin75015 ParisTél. : 0142739000Fax : 0142739010www.ffsa.asso.fr

Fédération Nationale des Sourds de France41, rue Joseph Python75020 ParisTél. : 0140301836Fax : 0140301821www.fnsf.org

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MINISTÈRE DE LA JEUNESSE, DES SPORTS ET DE LA VIE ASSOCIATIVE

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Depuis plusieurs années, grâce à une impulsion conjointedu mouvement sportif international et des autoritéspubliques, notamment françaises, un corps de règles har-monisées pour lutter contre le dopage a été élaboré.Premier document mondial de la sorte, le Code mondialantidopage (CMA) définit les conditions d’inscription d’unproduit sur la liste des substances interdites, les sanctionsaux violations du code, les rôles et les responsabilités desdifférents acteurs (Etats, organisations nationales antido-page, fédérations sportives internationales et nationales)concernant les contrôles. L’AMA, quant à elle, garantit lerespect des règles établies par le code et supervise les poli-tiques et les contrôles antidopage. Elle met en place desprogrammes d’actions en matière de prévention et de recher-che pour lutter contre le dopage. L’agence met aussi régu-

lièrement à jour la liste des substances interdites.D’autre part, afin de garantir une égalité de traite-

ment entre les sportifs quelle que soit leur nationa-lité, seul le Tribunal arbitral du sport se prononceen cas de contentieux portant sur une questiondisciplinaire (dans le domaine du dopage oudans un autre domaine). Créé par le mouvementsportif international en 1984, il constitue l’ins-tance devant laquelle les litiges sportifs, discipli-

naires ou même commerciaux, peuvent être portés.Composé de 150 arbitres (dont 16 Français) issus

de 55 pays, sa compétence recouvre tout naturelle-ment les litiges relatifs au dopage. Ce mécanisme d’arbi-

trage permet de garantir une décision rapide, rendue par despersonnes compétentes et indépendantes de toute défense d’un intérêt national. Lesrègles de procédure appliquées devant le TAS, fondées sur le principe du contradic-toire et assurant le respect des droits de la défense, garantissent un jugement équitable.Le colloque du 21 mars avait pour thème l’arbitrage des conflits liés au sport. Il a ras-semblé des juristes, des arbitres du TAS, des sportifs de haut niveau, des représen-tants de l’AMA, du mouvement sportif mondial et des institutions françaises. Cetteconférence a permis d’échanger sur les pratiques de l’arbitrage, non seulement enmatière sportive, mais aussi en matière commerciale. Les participants ont pu compa-rer leurs expériences et dégager des pistes concrètes relatives au rôle à tenir par leTAS dans le domaine spécifique de la lutte contre le dopage. La rencontre a démon-tré l’intérêt à recourir à l’arbitrage en sport dans le cadre d’un conflit entre deux par-ties, plutôt qu’aux juridictions nationales. Cette solution permet en effet de réduire ladurée de la procédure et de rendre rapidement des décisions applicables sur lechamp. Une synthèse de ces travaux fera l’objet d’une publication d’ici fin 2005.

A l’initiative de Jean-François

Lamour et en présence de

Richard Pound, président de

l’Agence mondiale

antidopage (AMA), un

colloque a réuni les acteurs

mondiaux du sport, de la

justice sportive et de la lutte

antidopage, le 21 mars

dernier à Paris. Il a permis de

discuter du rôle tenu par le

Tribunal arbitral du sport (TAS),

notamment en matière de

litiges relatifs au dopage.

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MINISTÈRE DE LA JEUNESSE, DES SPORTS ET DE LA VIE ASSOCIATIVE

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PERSPECTIVE

Nouveau dispositif deformation pour lesconseillers techniques

Le rôle et l’importance des personnels exerçant des missions de conseillers techniques

sportifs (CTS) viennent d’être réaffirmés. Un ambitieux dispositif de formation de la totalité

des agents assurant ces responsabilités a été défini. Il porte sur les formations initiales,

l’adaptation à l’exercice de leurs fonctions, l’amélioration de leurs compétences et leur

reconversion.

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Tous statuts confondus, les1 670 CTS, qu’ils soientconseillers techniques régio-naux (CTR), conseillers tech-niques nationaux (CTN),entraîneurs nationaux ouDirecteurs TechniquesNationaux (DTN), représentent un quart des effectifs duMJSVA. Comme l’a rappelé Jean-François Lamour dansson instruction relative à la formation des CTS en direc-tion des services déconcentrés et des établissements (du8 avril 2005), ces agents « contribuent directement à lamise en œuvre de la politique sportive de l’Etat et sontgarants de la cohérence entre projets sportifs des fédéra-tions et orientations prioritaires du MJSVA ». Leurs inter-ventions intègrent les buts que s’assigne le ministère en

matière de lutte contre le dopage, d’accès renforcé desfemmes à la pratique et aux responsabilités sportives, delutte contre les incivilités et la violence dans le sport etd’accessibilité au sport pour les personnes handicapées. Si le dispositif actuel a fait ses preuves, comme en attes-tent les résultats enregistrés tant au plan national que surla scène internationale, il doit néanmoins s’adapter pourmaintenir son potentiel au service de la pratique et de la

performance. Pour ce faire, la responsabilité durespect de la cohérence d’ensemble de la forma-tion des CTS est confiée à la direction des sports.Celle-ci a composé une équipe chargée du projetet constituée d’un comité de pilotage (lui-mêmeformé par des agents de l’administration centrale),d’experts et d’opérateurs venus de l’INSEP, du GIP-SEPO (groupement d’intérêt public dédié au sportd’élite et à la préparation olympique), des DRJS,des établissements nationaux, du mouvement spor-tif et de l’association des DTN. Un chargé de mis-sion récemment nommé assistera la directrice des

sports dans l’animation de ce programme. Deux dossiersont été identifiés comme prioritaires : la formation d’a-daptation à l’emploi des DTN, qui débutera à la fin dumois et celle des entraîneurs nationaux nouvellementnommés, qui est prévue pour septembre. S’agissant desCTR et CTN, la direction des sports a installé, fin avril, ungroupe de travail pour identifier très précisément les prio-rités qui sous-tendront l’action des directeurs régionaux etde l’administration centrale en matière de formation.

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MINISTÈRE DE LA JEUNESSE, DES SPORTS ET DE LA VIE ASSOCIATIVE

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La lutte contre le chômage est unepriorité absolue du gouvernement.Pour ce faire, la loi de programmationpour la cohésion sociale du 18 jan-vier 2005 a notamment pour objectifle retour à l’activité des personnesexclues durablement de l’emploi.Dans cette perspective, les employeursassociatifs, nombreux dans lesdomaines de l’animation et du sport,peuvent mobiliser plus particulière-ment les contrats destinés au secteurnon marchand que sont les contratsd’avenir (CA) et les contrats d’ac-compagnement dans l’emploi (CAE). D’une durée déterminée, le CA estdestiné aux bénéficiaires du revenuminimum d’insertion, de l’allocationde solidarité spécifique ou de l’allo-cation de parent isolé depuis aumoins six mois. Il leur propose unparcours d’insertion comprenant uncontrat de travail, un accompagne-ment personnalisé et une formation.Le contrat d’avenir est conclu pourdeux ans renouvelables dans la limitede douze mois et prévoit une duréehebdomadaire moyenne de travailde 26 heures. De son côté, le CAE,qui succède au contrat emploi solidaritéet au contrat emploi consolidé, estdestiné aux personnes confrontées à

des difficultés d’insertion sociale etprofessionnelle. Le contrat de travail,dont la durée hebdomadaire ne peutêtre inférieure à 20 heures, est àdurée déterminée et renouvelabledeux fois, dans la limite de 24 mois. Outre ces dispositifs, le plan de cohé-sion sociale prévoit le déploiementde l’apprentissage. Cette voie de for-mation, longtemps réservée à l’arti-sanat, s’est largement développéedans tous les secteurs de l’économieet à tous les niveaux d’éducation. Elleest une véritable filière de réussitescolaire et d’insertion dans l’emploi.Pour renforcer l’attractivité de l’ap-prentissage à la fois auprès des jeu-nes, des entreprises et des associa-tions, une campagne nationale depromotion a été lancée mi-avril. La loiinstitue une « carte nationale d’apprenti,étudiant des métiers » et fait de l’ap-prentissage une filière cohérenteallant du BEP au diplôme d’ingénieur.Diverses mesures d’accompagne-ment (soutien financier pour le loge-ment, l’équipement ou les transports)favoriseront la formation des appren-tis, l’objectif étant de porter le nom-bre d’apprentis de 360000 aujour-d’hui à 500000 en 2009.

Dans le cadre de son plan de

cohésion sociale, le ministre de

l’emploi, du travail et de la cohésion

sociale a élaboré deux nouveaux

contrats aidés applicables aux

associations et notamment à celles

des secteurs de l’animation et du

sport : le contrat d’avenir et le

contrat d’accompagnement dans

l’emploi. Pour favoriser l’emploi des

jeunes, Jean-Louis Borloo

encourage par ailleurs la formation

par l’apprentissage.

De nouvelles mesures pour l’emploi

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L’APPRENTISSAGE DANS L’ANIMATION ET LE SPORT

Créées à partir de 1993, les formations par apprentissage dans les champs del’animation et du sport dénombrent aujourd’hui 1300 apprentis répartis dansdix centres de formation d’apprentis (CFA). Elles sont en forte croissance maisencore inégalement réparties sur le territoire. Le CFA des métiers du sport et del’animation d’Ile-de-France (ARFA) fait état de taux d’insertion professionnellede 83 % pour le BAPAAT, de 88 % pour le BEATEP et de 77 % pour le BEES.La délégation à l’emploi et aux formations du MJSVA favorise l’émergence d’unCFA du sport et de l’animation dans chaque région en impliquant le servicepublic de formation et les branches professionnelles concernées. Sa mission d’ac-compagnement des politiques pour l’emploi est relayée sur le terrain par les ser-vices déconcentrés et les établissements.

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MINISTÈRE DE LA JEUNESSE, DES SPORTS ET DE LA VIE ASSOCIATIVE

PERSPECTIVE

Selon une étude Ipsos réalisée auprès des 15-25 ans pourMSN, 61 % des jeunes ont fait d’Internet leur média de pré-dilection. Ils communiquent par mails, discutent sur les forumset les « chats » (espaces de dialogue collectif ou privé en tempsréel) et sont de plus en plus nombreux à utiliser les « blogs ».Ces sites personnels simplifiés, sortes de journaux intimesque l’on peut rendre accessibles à tous ou seulement à sescontacts, sont très en vogue chez les jeunes. Sur un blog, onse raconte, on exprime ses opinions, on diffuse des photos etl’on recueille les commentaires d’autres blogueurs.Particulièrement prisée par les adolescents, cette forme d’ex-pression interactive et communautaire est devenue un vérita-ble phénomène de société. Selon la délégation interministé-rielle aux usages de l'Internet (DUI), plus d'un élève sur deuxdans les collèges et lycées anime ou participe à un blog.Pour établir et pérenniser un dialogue direct avec les jeunes,

le MJSVA a donc choisi d’utiliser leur moyen de communica-tion privilégié. Mis en place en partenariat avec MSN, ledispositif « Prends la parole » réunit plusieurs outils sur uneadresse unique (sous MSN Spaces, voir encadré). Un pre-mier blog relaie les actions du ministère et les liens vers lessites Internet référents et d’autres blogs ouvrent des canauxde discussion avec les jeunes. Des questions et sujets àdébattre lancés par le MJSVA donneront aux jeunes la pos-sibilité de s’exprimer et de dialoguer entre eux sur des thè-mes variés tels que le racisme, les drogues, la politique, l’em-

ploi ou encore, le sport.Tout en restant dans leurcadre communautaire, lesjeunes peuvent ainsi faireentendre leurs idées etleurs préoccupations auxacteurs des politiques dejeunesse. Parallèlement àces espaces de débat, dessessions régulières de chatpermettront aux jeunes dedialoguer en temps réelavec le ministre ou despersonnalités embléma-tiques qui leur sont pro-ches. ■ GB

http://spaces.msn.com/members/prendslaparole/« Prends la parole », c’est une adresse unique pour :- le blog du MJSVA et ses liens- des blogs « débats »- des chats réguliers avec le ministre ou d’autres personnalités- le diaporama des événements et des rencontres entre les jeu-nes et le ministre ou les personnalités

Les blogs du ministèredonnent la parole aux jeunes

En partenariat avec MSN France, le MJSVA a

ouvert, le 18 avril dernier, un espace de dialogue

sur Internet destiné aux jeunes. L’opération

« Prends la parole » permet à chacun, grâce à

des « chats » et des « blogs », de s’informer et

de s’exprimer sur des thèmes de société aussi

divers que l’emploi, l’engagement, les

discriminations, l’Europe ou les Jeux Olympiques.© H

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Initié par la France, l’Allemagne, l’Espagne et la Suèdecet accord s’inscrit dans le cadre de la révision à mi-par-cours de la stratégie de Lisbonne. Entérinée par leConseil européen en 2000, celle-ci a pour objectif dedonner à l’Europe une économie compétitive. Il s’agit dedévelopper la croissance, l’emploi et de maximiser lepotentiel humain. Dans ce cadre, le « Pacte européen

pour la jeunesse » intègre la dimen-sion d’avenir en s’adressant spécifi-quement aux jeunes. En effet, dans lecontexte du vieillissement de la popu-lation européenne, le Conseil euro-péen estime nécessaire de faire béné-ficier les jeunes européens despolitiques et des mesures s’intégrantpleinement à la stratégie de Lisbonne.Le pacte adopté en mars doit doncgarantir la cohérence d’ensemble desinitiatives et servir de point de départà une mobilisation forte et continue

des chefs d’Etat et de gouvernement en faveur des jeunes. Le Pacte a pourambition de promouvoir une génération de jeunes européens au niveaud’éducation encore plus élevé, dotés d’emplois de qualité et bien intégrésdans la vie professionnelle et sociale. Il fera en sorte d’aider à former desjeunes mobiles et ouverts sur l’Europe, des jeunes ayant l’esprit d’entre-prise, encore plus créatifs et pleinement engagés dans leur citoyennetéeuropéenne. Pour finir, le Pacte vise à permettre aux jeunes de mieuxconcilier leurs activités professionnelles et leur vie privée. Pour ce faire, laprésidence de l’Union Européenne encourage les Etats membres à s’inspi-rer de lignes d’action précises avant que des mesures soient concrètementvotées par la Commission européenne en fin d’année.

Déclinaison nationale

A la demande du Premier Ministre, la France a d’ores et déjà identifié dixmesures de déclinaison nationale du Pacte dans les domaines suivants :accès à la première expérience professionnelle (renforcement de l’offrede jobs d’été, plate-formes de stages professionnels), passeport de l’enga-gement, apprentissage, développement de formes originales de logement(logement intergénérationnel), accès au patrimoine culturel, permis de conduireà un euro par jour. Jean-François Lamour a été chargé, par le Premier Ministre,de coordonner leur mise en œuvre, ainsi que de créer un Portail jeunesseinterministériel dont le lancement est prévu avant la mi-mai. ■ GB

Un Pacte européen pour la jeunesse

Réunis à Bruxelles les 22 et

23 mars derniers à l’occasion

du Conseil européen de

printemps, les chefs d’Etat et

de gouvernement de l’Union

Européenne ont adopté un

« Pacte européen pour la

jeunesse » qui vise à

améliorer la formation,

l’insertion professionnelle, la

mobilité dans l’Union des

jeunes européens et la

conciliation de leur vie

familiale et de leur vie

professionnelle.

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ENGAGEMENT

Un programme pour des volontairesdans toute l’Europe

Au sein d’un établissement scolaire deHongrie, Florent Gillot, jeune Français de20 ans, a accompli un SVE de 6 mois en2004. Il a aidé à la mise en place d’unesalle récréative et au réaménagement dujardin de l’école. En 2001, NirmalaGnama s’était, quant à elle, rendue enItalie, pour travailler dans une réservenaturelle du WWF, entretenir des sen-tiers, nourrir des animaux ou fabriquerdes panneaux d’information. Qu’il s’agisse d’actions liées à la solidarité, à la protectionde l’environnement, à la sauvegarde du patrimoine ou d’ini-tiatives d’ordre socio-culturel, les projets mis en œuvre lorsd’un Service volontaire européen visent au développementlocal d’activités non lucratives.Accueillis au sein d’associations, de collectivités territoriales,d’organisations non gouvernementales ou d’organismespublics, les jeunes volontaires sont en contact direct avec lespopulations locales. Outre l’acquisition de connaissances et

d’aptitudes utiles à leur développementfutur, ils découvrent ainsi une autre cul-ture et peuvent apprendre une autrelangue. Ainsi, Eva Lopez, jeune espa-gnole de 26 ans en SVE en France jus-qu’à fin mai explique : « J’ai choisivotre pays pour apprendre la langue etsurtout, parce que la vie associative yest très développée. » Volontaire ausein d’une association qui organise des

animations scientifiques à destination des enfants (Les PetitsDébrouillards), elle met également en avant l’importance dela dimension européenne de sa démarche. « Venir ici pourfaire un SVE, c’est aussi une manière d’approcher concrète-ment, de vivre, de toucher l’Europe. »Destiné prioritairement aux jeunes qui manquent d’opportu-nités et qui ont difficilement accès à la mobilité, le SVE viseà encourager leur esprit d’initiative, d’entreprise et de créa-tivité. D’autre part, les volontaires travaillent en équipe, pren-

Jean-François Lamour a reçu, le 9 mai dernier, de

jeunes volontaires envoyés ou accueillis dans le

cadre du Programme Européen Jeunesse (PEJ).

Destiné aux 18-25 ans (sans aucun niveau de

formation ou de pratique linguistique requis), le

Service Volontaire Européen (SVE) offre la

possibilité de séjourner jusqu’à 12 mois à l’étranger

pour participer à un projet local d’intérêt général.

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nent des responsabilités et développent ainsi leur confianceen eux. « Contrairement aux filières d’échanges étudiants,avec le SVE, on n’est pas consommateur d’un projet, onprend des initiatives, on agit », explique Yolène Ors, 21 ans.Engagée comme volontaire il y a deux ans en Estonie, cettejeune Française monte aujourd’hui un « Projet CapitalAvenir » (voir ci-dessous).Soutenus par des tuteurs, les volontaires bénéficient d’unencadrement pour la préparation du projet et pour son suivi.Les structures d’accueil et d’envoi, étroitement liées, assurentune préparation interculturelle et linguistique. Elles s’attachentsurtout à suivre et guider les jeunes volontaires. « Nous som-mes des personnes « ressource », nous avons un rôle d’ac-compagnement et d’écoute », explique Yves Bourderou, de«Réussir», la mission locale de Lille. « Nous permettons auxjeunes de se rencontrer et de créer un lien avec d’autresorganisations mais nous nous inscrivons également dans laconstruction future du volontaire. » En effet, la plupart desjeunes ayant effectué un SVE s’engage par la suite dans un« Projet Capital Avenir ». Il s’agit pour eux d’utiliser leurexpérience pour de nouvelles initiatives. C’est le cas deYolène Ors qui souhaite réaliser un documentaire sur l’iden-tité culturelle française à travers le regard d’étrangers instal-lés en France. « Le SVE est un véritable tremplin. Beaucoupde volontaires n’ont pas de formation initiale, cette éducationinformelle permet donc d’oser mener des actions ». Desactions qui débouchent aussi sur le choix d’engagement pro-fessionnel. Après son SVE dans un parc naturel italien,Nirmala Gnama est sur le point de devenir soigneur dans unhôpital pour animaux sauvages de Haute-Savoie et elle l’apromis, elle accueillera bientôt de jeunes volontaires européens.Reste que, comme Yolène Ors l’a indiqué au ministre, les SVE nesont pas reconnus comme des expériences valables sur le marchédu travail. Jean-François Lamour a souligné que le passeportde l’engagement constituait une première réponse et qu’untravail de fond sera effectué en ce sens avec le ministère del’Education Nationale et en direction des entreprises. ■ GB

LE PROGRAMME EUROPÉEN JEUNESSE

Lancé au printemps 2000, le Programme européen jeunesse(PEJ) regroupe les actions de « Jeunesse pour l’Europe » crééesen 1989 et du « Service volontaire européen » initié en 1996.Il s’adresse à tous les jeunes de 15 à 25 ans, sans conditionde formation ou de qualification. Le PEJ met en avant troistypes d’actions : les « Echanges de jeunes », le « Service volon-taire européen » et les « Initiatives de jeunes ».En soutenant des projets individuels ou collectifs, ce pro-gramme permet les échanges de groupes de jeunes à traversl’Europe, l’envoi et l’accueil de volontaires dans différents pays.Le PEJ promeut leur contribution active à la construction euro-péenne, soutient la lutte pour le respect des droits de l’homme,contre le racisme et la xénophobie et facilite l’intégration desjeunes dans la société en les aidant à devenir des citoyens actifs,responsables et solidaires.Chaque année en France, plus de 11500 jeunes et animateursparticipent aux différentes actions du PEJ.

L’AGENCE FRANÇAISE DU PEJ

L’Agence Française du PEJ assure le lien avec la Commissioneuropéenne, les autres agences nationales, les promoteurs deprojets (aux niveaux national, régional et local) et les jeunes.Placée sous tutelle du ministère de la Jeunesse, des Sports et dela Vie Associative, elle est implantée à l’INJEP. Pour démulti-plier son action et se situer au plus près des besoins du ter-rain, elle travaille en étroite collaboration avec le MJSVA et enparticulier, avec les correspondants « Europe » en poste dansles DRDJS. Ceux-ci informent et accompagnent les jeunesdans le montage de leurs projets mais les procédures finan-cières (décision finale et versement de la subvention) restent dela compétence de l’Agence nationale.Pour vous informer sur les actions du PEJ et monter un projet,contactez votre DDJS, votre DRJS ou l’Agence Française du PEJ:

Agence Française du Programme Européen JeunesseINJEP11 rue Paul Leplat - 78160 Marly-le-RoiTél. : 0139172770www.afpej.fr

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• L‘ensemble des asso-ciations bénéficie de laprésence de 14,5 millionsde bénévoles qui réali-sent un volume de travailévalué à environ 716000emplois à temps plein.Elles salarient 1650000personnes pour un volumetotal de travail salariéestimé à 907000 équi-valents temps plein (ETP)et représentent un budget

cumulé de l’ordre de 47 milliards d’euros, soit 3,7 % du PIB.• Parmi l’ensemble des associations, les quelques 195000clubs sportifs représentent un budget cumulé de près de6 milliards d’euros contre 18 milliards d’euros pour les430000 associations d’éducation populaire et de jeunesse.• Les associations de sport et d’éducation populaire se dis-tinguent particulièrement par le poids de leurs bénévoles :elles représentent 75 % du nombre de bénévoles actifs surl’ensemble des associations.• Les associations sportives souvent homogènes, bienimplantées et centrées autour de leurs adhérents, appartien-nent à des réseaux structurés et ont une forte longévité. Lesecteur sportif est composé d’un nombre élevé d’associationsde taille moyenne et s’appuie principalement sur le bénévolat. • Les associations d’éducation populaire développent desactivités variées, connaissent un taux de renouvellementélevé et interviennent à un niveau local pour des bénéficiai-res variés. Elles sont moins souvent structurées en réseauxque les autres associations et l’emploi salarié y intervient plussouvent. Les présidents d’associations sont en très forte majo-rité des hommes, souvent retraités et fréquemment issus declasses sociales plus favorisées.

L’emploi dans les associations françaises, selonleur secteur d’activité

ASSOCIATIONS ASSOCIATIONS TOTAL %SANS SALARIÉ EMPLOYEUSES

Sports 158000 37500 195500 22

Éducation 368200 64200 432400 49

populaireet jeunesseSocial 208800 43300 252100 29

Total 735000 145000 880000 100

Source : Enquête Matisse CNRS 2000 auprès des associations.

Les associations en France selon différents indicateurs

SPORT EDUCATION SECTEUR TOTALPOPULAIRE SOCIAL

ET JEUNESSE

Emploi salarié en ETP 63 500 326 500 517 000 907 000

Bénévoles en ETP 200 000 308 000 207 000 716 000

Effectifs salariés :

Part des associations employeuses 61 % 37 % 30 % 41 %d’1 ou 2 salarié(s)

Part des financements publicsAssociations sans salarié 25 % 24 % 24 % 24 %

Associations employeuses 41 % 47 % 63 % 58 %

Budget des associations (en Md d’e) :Associations sans salarié 1,8 2,5 1,5 5,7

Associations employeuses 3,7 15,3 22,4 41,4

Source : Enquête Matisse CNRS 2000 et 2001 auprès des associations.

D’après une enquête de Viviane Tchernonog dont les résultats sont à paraître dansun prochain STAT-infos.

Une étude statistique réalisée par le CNRS et le Matisse (Université Paris I) montre la place des

associations agréées par le MJSVA au sein de la vie associative française. Extraits.

ZOOM SUR…

Les associations sportives et d’éducationpopulaire dans le secteur associatiffrançais

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Le Centre Aquatique

Intégré au noyau nord des sites decompétitions, le Centre Aquatiqueserait construit à proximité du Stade deFrance-Paris 2012. Il accueillerait lesépreuves olympiques de sports aqua-tiques (natation, natation synchroni-sée, plongeon et water-polo) et lescompétitions paralympiques de nata-tion. Autour de ses cinq bassins,20000 spectateurs pourraient assisteraux compétitions de natation, 5000 àcelles de plongeon et 5000 autres auxépreuves de water-polo. Ce grandcomplexe pourrait devenir, après lesJeux, un centre aquatique à la fois deloisirs et de compétition.

Le DômeLe Dôme est une extension prévue du stadede Roland-Garros. Il est soigneusementintégré à l'environnement naturel, enbordure du Bois de Boulogne et saconstruction s’accompagnera d’une

grande opération de reboisement.D’une capacité de 15000 places, ilaccueillerait les compétitions olym-piques de judo et de badminton puisles épreuves paralympiques de judo etd’escrime. Le Dôme abritera ensuitedes cours de tennis couverts et pourraaccueillir de grandes manifestations detennis actuellement organisées ailleurs.

Le « Superdôme »

Dans le secteur de la Porte de laChapelle, au nord de la capitale, leSuperdôme serait une arène modernede 25000 places. Il abriterait lesépreuves olympiques de gymnastiqueet le basket-ball paralympique. CeSuperdôme pourrait être reconverti ensalle de concert et accueillir diversesmanifestations sportives. Sa concep-tion en ferait une structure complémen-taire au Dôme et au POPB (PalaisOmnisports de Paris-Bercy).

Le vélodrome de Saint-Quentin-en-YvelinesSitué aux portes de la "Vallée deChevreuse", site très populaire pour lapratique du cyclisme sur route, le vélo-drome accueillerait les compétitionsolympiques et paralympiques decyclisme sur piste. Cette structuremodulable qui contiendrait 6000 pla-ces pourrait par la suite accueillir descompétitions internationales decyclisme ou d’athlétisme et des événe-ments culturels (spectacles, concerts).

Le Centre de Tir de VersaillesCe site serait construit sur une anciennezone militaire et accueillerait les épreuvesolympiques et paralympiques de tir.D’une capacité totale de 6000 places(3000 places pour le tir sur cibles et3000 autres pour le tir sur plateaux), ildeviendrait le centre d’entraînement dela Fédération Française de Tir. ■ GB

De nouveaux équipements sportifs

Paris dispose d’ores et déjà de 65 % des équipements sportifs nécessaires pour l’organisation

éventuelle des JO de 2012. Outre les structures provisoires démontées à la fin des Jeux, des

équipements ultramodernes que Paris et sa région attendent depuis longtemps seraient bâtis pour

l’occasion. Tour d’horizon de ces grands projets d’infrastructures.

DR Archividéo - Paris 2012

DR Archividéo - Paris 2012

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Pour plus d'information :

• rendez-vous sur www.enviedagir.fr

• adressez-vous à votre Directiondépartementale de la Jeunesseet des Sports

Envie d'agir est un programme d'aide

à l'engagement et à l'initiative des jeunes,

destiné aux jeunes de 11 à 30 ans.