reille, g. médiatisation de la restauration. 2010

8/7/2019 Reille, G. Mdiatisation de la restauration. 2010

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CeROArtNumro 5 (2010)

La restauration en scne et en coulisse

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Genevive Reille-Taillefert

La mdiatisation comme mdiation dela restauration ?

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Genevive Reille-Taillefert, La mdiatisation comme mdiation de la restauration ? , CeROArt[Enligne], 5 | 2010, mis en ligne le 12 avril 2010. URL : http://ceroart.revues.org/index1449.htmlDOI : en cours d'attribution

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La mdiatisation comme mdiation de la restauration ? 2

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La mdiatisation comme mdiation de larestauration ?

Introduction1 En prambule, il me semble important de rappeler que le but fondamental de nos interventions

en restauration duvres dart et de monuments est la conservation des uvres ; cela passe

non seulement par leur sauvegarde, mais galement par leur mise en valeur. Or pour y aboutir

le restaurateur se trouve confront des prises de dcisions allant du nettoyage lenlvement

des repeints qui sont des actes irrversibles ; mme sils augmentent la valeur et la lisibilit

de loeuvre, ils en transforment considrablement laspect. Aussi il importe de rendre lacte

de restauration accessible au regard du public, afin de faire comprendre les choix effectus.

Une dmarche collaborative

2 D'autre part, les lieux et les uvres passent, lors de leur restauration, de lombre la

lumire, de lobscurit des altrations la lisibilit des tracs et des couleurs. Afin de justifier

linvestissement des pouvoirs publics, il est important de faire connatre au plus grand nombre

la dcouverte ou la redcouverte des uvres mises jour ainsi que les uvres restaures, afin

quils puissent intgrer dans leur culture propre ce nouvel lment de leur patrimoine. Cette

communication doit tre effectue pendant le chantier de restauration, avant le dmontage de

lchafaudage qui correspond au dpart du restaurateur, pour que cette action soit reconnue

par tous et quelle devienne partie intgrante de lhistoire locale. Car le restaurateur nest que

de passage.

3 Mon exprience ma permis de comprendre que les chantiers de restauration russis sont

le fruit dun travail dquipe o chacun a un rle irremplaable : architecte en chef des

Monuments historiques, conservateurs, maire, restaurateur. Plus les dcisions seront prises

dun commun accord, plus chaque intervenant aura particip cette mise au monde, mieux

la restauration sera russie.

Les rles de la mdiatisation

4 La mdiatisation est la suite logique de cette dmarche dchange et de partage, car les

dcisions et les responsabilits administratives centralises passant aux communes, les

chantiers de restauration deviennent ainsi dpendants des politiques culturelles, des budgets

des communes, des fabriques dglise Afin de faire reconnatre son action, de justifier son

budget et ses demandes de subventions, le matre douvrage a besoin de mdiatiser son projet

culturel et den montrer les bienfaits retirs par la population locale.

5 Dans le cadre dinterventions monumentales, la spectacularisation est dautant plus ncessaire

que le rsultat modifiera lenvironnement direct de la population et quand il sagit ddificesreligieux, elle touche directement leur affect. Linstauration dun dialogue entre les diffrents

partenaires, dont peuvent faire chos les medias, est alors ncessaire.

6 Le premier but de la spectacularisation nous semble donc ducatif : ducation du regard,

ducation la culture, ducation lthique de la restauration. Il sagit de traduire dans un

langage accessible tous la dmarche scientifique, historique et esthtique du restaurateur,

ainsi que sa dontologie.

7 Le second but de la mdiatisation me semble tre la mise en vidence de limportance dune

politique culturelle de conservation et de mise en valeur du patrimoine

8 Pour illustrer mon propos, je proposerai ci-dessous deux exemples concrets.


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Les fresques de Lignires de Touraine

9 Le chantier de restauration des peintures murales de Lignires de Touraine constitue un bon

exemple de chantier mdiatis, ainsi que de concertation et de communication trs efficace

entre tous les intervenants.

10 Nous sommes arrivs sur ce chantier de restauration dirig par monsieur Arnaud de Saint-

Jouan, architecte en chef des Monuments historiques, aprs avoir remport lappel doffres

lanc par la commune. Le projet initial tait un simple nettoyage des peintures murales duXIXe sicle et un traitement des remontes salines et altrations causes par des infiltrations

dhumidit.

Fig. 1 Eglise de Lignires de Touraine

Lignires de Touraine Vue de la vote en cul de four avant d-restauration.


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Crdit G. Reille-Taillefert

Fig. 2 Eglise de Lignires de Touraine

Lignires de Touraine Vue de la vote en berceau de lavant chur avant d-restauration. Lensemble no-gothiqueapparat cohrent


11 Lors de ltat des lieux, la prsence dexistants sous-jacents mdivaux raliss fresco et

secco est apparue clairement, laissant prsager un repeint gnral et une rinterprtation

des peintures murales mdivales au XIXe sicle. Aussi larchitecte nous a-t-il demand

deffectuer une srie de sondages afin de dterminer lintrt, la limite et ltat de ses existants.


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Fig. 3 Sondage

Lignires de Touraine - Vote en berceau de lavant chur Sondage en recherche dexistants mdivaux sous

les repeints du XIXe

sicle. Les motifs apparaissent entiers et peu altrs. Lenlvement des repeints entrane unemodification considrable de laspect du lieu et ncessite une explication et une mdiatisation.


12 Sur la vote en cul de four de labside, les sondages effectus en limite des peintures murales

sur toile maroufles du XIXe

sicle, permirent de mettre jour des lments de peinture

fresque appartenant un motif reprsentant un Christ pantocratorentour des symboles des

quatre vanglistes.


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Fig. 4 Sondage sur la vote en cul de four

Lignires de Touraine Voute en cul de four de lavant chur Sondage en limite des peintures sur toiles maroufles.Les habitants, paroissiens, la commune, attachs cette dcoration no-gothique, partie intgrante de leur histoire,ont choisi aprs diffusion de linformation et dbats, la proposition de dpose et de transposition des toiles marouflesdu XIXe sicle et mise jour de la fresque mdivale.


13 Ces peintures murales dcouvertes, dates du XIIe et du XIVe sicle, occupent la totalit de la

surface des votes de lavant-choeur et de labside et allient le thme central de la Parousie

des pisodes de lAncien et du Nouveau Testament.

14 Sur le ct Nord de la vote en berceau de lavant chur, le registre suprieur dans un pur

style roman, est ddi au cycle de la cration dAdam et Eve ; le registre infrieur, plus tardif,

illustre un pisode du Nouveau Testament avec la parabole du mauvais riche. Le ct Sud

de la vote en berceau de style roman, est ddi lhumanit du Christ, avec un cycle du

Baptme et des Tentations au dsert. Lentre du chur porte un calendrier roman des mois

de lanne presque complet .

15 Lensemble dcouvert apparat effectu fresque et rehauss de peinture la chaux, avec une

conomie de tons et de moyens o le fond blanc et les motifs ocres dominent, enrichis par des

rehauts de malachite et de lapis lazuli.

16 Ces dcouvertes passionnrent rapidement lensemble des acteurs et commanditaires, et

le dlicat problme de modification de cahier des charges sest alors impos. Une tude

gnrale appuye par des documents historiques, un relev des existants et des analyses

approfondies intgrant les examens sous U.V. et de nombreuses coupes stratigraphiques furent

alors prpares. Cette tude, conduite par la restauratrice, fut dirige par larchitecte en chef

des Monuments historiques, Arnaud de Saint-Jouan, extrmement disponible et rceptif au

questionnement du restaurateur. Un protocole dintervention appuy sur cette tude et trs

document fut ensuite soumis lensemble des partenaires, et permit ainsi de justifier le budget

supplmentaire.

17 Toutes les personnalits locales furent associes ce projet, et en particulier monsieur

Jean-Pierre Blin, Conservateur Rgional des Monuments Historiques de la rgion Centre.


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De nombreuses visites de chantier furent effectues avec les lus, les membres du conseil

municipal, les associations de sauvegarde, le conseil paroissial et diocsain, les architectes des

Btiments de France, les membres de la DRAC, de la Conservation rgionale des Monuments

historiques et du Conseil Gnral.

Fig. 5 La concertation des parties

Lignires de Touraine Visite du chantier avec le Conseil Municipal, larchitecte en Chef des Monuments Historiques etla restauratrice Moment dchange de linformation permettant les explications techniques, historiques, thiques etscientifiques de notre dmarche, une prise en charge de la valeur du patrimoine par la communaut de communes.

Crdit A. de Saint-Jouan

18 Trs appuy par ldition locale de lorgane de presse LaNouvelle Rpublique, le chantier fut

rapidement mdiatis et chacun prit parti pour la remise en valeur du patrimoine historique et

artistique de lglise : c'est--dire lenlvement des repeints et la remise jour des peintures

mdivales. Cette dcision entrana la libration dun budget supplmentaire et la mise en

place dun nouvel appel doffres pour la mise jour des fresques de la vote en cul de four

de labside et la dpose et la transposition des peintures murales sur toile maroufle du XIXe

sicle1.

19 Linformation et la rumeur grandirent jusqu la venue dune quipe de reporters de tlvision

de France 3 Centre qui vint effectuer un reportage sur place avant la fin du chantier. Ce

reportage est toujours consultable en cliquant sur le lien suivant : http://culturebox.france3.fr/

all/10372/des-peintures-uniques-dans-le-choeur-d_une-eglise-de-touraine/4
http://culturebox.france3.fr/all/10372/des-peintures-uniques-dans-le-choeur-d_une-eglise-de-touraine/4http://culturebox.france3.fr/all/10372/des-peintures-uniques-dans-le-choeur-d_une-eglise-de-touraine/4


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Fig. 6 Acteurs et intervenants en fin de chantier

Le cur, larchitecte en chef des monuments historiques, le maire, la restauratrice, le maon

Crdit A. de Saint-Jouan

20 Ce chantier est termin depuis plus dun an et a obtenu le Diplme dhonneur de la Socit

de Protection des Paysages et de lEsthtique de la France. Le but principal de la restauration

est atteint, puisque la conservation des uvres a permis non seulement la mise en valeur de

lglise et de la commune, un intrt local qui engendre un soin et un souci de conservation

quotidienne, un projet de publication et de diffusion de la connaissance, mais aussi une

augmentation certaine du tourisme.


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Fig. 7 La vote en berceau

Photo de la vote en berceau aprs enlvement des repeints et mise jour des peintures murales romanes du XIIe sicle



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Fig. 8 : La vote en cul de four de labside

Photo de la vote en cul de four de labside aprs enlvement des repeints et mise jour des peintures murales

romanes du XIIe

sicleCrdit G. Reille-Taillefert

Le chemin de croix de Ptange Luxembourg

21 Au contraire du chantier de Lignires de Touraine, celui de lglise de Ptange a t initi par

le conseil de fabrique dglise, aprs une longue discussion sur le budget. Le commanditaire

souhaitait enlever les polychromies ajoutes en 1989 sur les bas-reliefs du chemin de croix de

E. Hulten, et dats quant eux de 1969.

22 On soulignera, en labsence darchitecte, la difficult de communiquer ou de se concerter, et

la ncessit dexpliquer pas pas la dontologie de la restauration.


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Fig. 9 Une station du chemin de croix de Ptange.

Dtail avant restauration.


23 Cest le problme du respect de luvre dart qui a pos question, car on ne peut qutre

choqu du fait quen 1989, une mise en peinture de ce chemin de croix ait t dcide 2.

Un retour ltat premier nous a sembl une bonne dcision.

24 Aprs enlvement des polychromies, les surfaces sont apparues brles par endroits,

vraisemblablement au chalumeau, mettant ainsi en valeur certaines parties des reliefs. Nous

avons dcid de traiter les bois puis deffectuer un refixage et un vernissage des surfaces afin

de laisser luvre remise jour toute sa place.


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Fig. 10 Le chemin de croix aprs restauration

Dtail aprs restauration


25 Nous avons t trs surpris de la raction trs violente des membres du Conseil de fabrique

lorsquils ont reu le chemin de croix en retour. En effet les uvres sont apparues diffrentes

du souvenir idalis. Elles ont heurt par leur caractre moderne les membres du conseil qui

aurait souhait que nous appliquions un vernis uniforme brillant couleur chne fonc


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pour lensemble soit propre et beau . Il a fallu une longue argumentation, appuye par

le conservateur des Sites et Monuments, monsieur Patrick Dondelinger, pour faire accepter

le projet dans une atmosphre quon qualifiera dincomprhension culturelle . Une raison

majeure de ces difficults est labsence totale darchitecte sur des chantiers denvergure dont

la responsabilit est laisse des personnes qui souvent nen ont pas les comptences. La

ncessit de convaincre de la justesse de notre intervention se rvle alors dautant plus grande

et difficile mener bien que les connaissances techniques et thiques ne sont pas partages.

26 Aussi par une alliance des comptences du conservateur des Sites et Monuments et duRestaurateur, nous avons pu venir bout de ce problme de comprhension, en proposant

la publication dun rapport succinct de restauration. Il a mis en vidence lintrt de

cette intervention et a insist sur la mise en valeur de luvre qui en rsulte. Seule la

mdiatisation par la publication dune brochure disponible lentre de lglise a permis

de rsoudre ce problme. Il est certain quune intervention de la presse au cours des travaux

aurait permis dviter ces problmes de communication et de prparer le public au changement

daspect de leur glise.

Mdiation et mdiatisation

27 La restauration doeuvres monumentales engendre, pour le restaurateur, de nombreuses

contraintes, parce quelle intgre la fois le projet politique des matres douvrage : commune,

conseil gnral, diocse, associations et le projet culturel des matres doeuvre, architecte,

conservation, direction des affaires culturelles.

28 Les diffrents intrts mis en jeux saffrontent donc naturellement chaque prise de dcision,

quelles soient dordre esthtique, historique, pratique ou de dure et ne trouvent une issue

aboutie, cohrente et harmonieuse que dans la mdiation par le partage de linformation et

sa mdiatisation.

29 Nous avons longtemps vcu la mdiatisation comme une contrainte difficile accepter, et

avons subi les visites sur le chantier des commanditaires et de la presse locale comme des

incursions trangres et dplaces.

30 Avec le temps, il me semble maintenant vident que ces visites sont absolument utiles

et libratrices, car elles permettent de faire voluer le projet de chacun et de partager nosdcouvertes ou nos doutes. Je dirais que la mdiation est le moment ncessaire o la

problmatique du restaurateur et de larchitecte rencontre celle des matres douvrage.

31 Cest pourquoi il me semble que la mdiatisation des restaurations monumentales reste une

ncessit et mme un devoir du restaurateur parce que les espaces publics sur lesquels nous

intervenons directement et dont nous modifions laspect font partie intgrante de la cit, de

lenvironnement et de la vie quotidienne dune communaut.

32 Ces uvres restaures seront accessibles non pas un public de visiteurs qui feront la

dmarche consciente de se rendre dans un lieu de culture mais tous les habitants dune

commune, usagers, et passants qui se rendent de manire ordinaire, quotidienne, dans les lieux

cultuels ou publics (mairie, thtre).

33La parole mdiatique a donc un double intrt puisquelle permet de rendre lensemble desproblmatiques de la restauration des uvres dart et de monument accessible tous. En

dterminant clairement le rle de chacun, elle permet de passer par-dessus les gos. Le

restaurateur y trouve une caution, de mme que le maire, larchitecte et les pouvoirs publics.

Par la mdiation, le projet devient commun, et par la parole mdiatique, il devient celui des

citoyens pour qui la restauration cesse dtre une contrainte et devient un intrt collectif par

la valorisation de leur patrimoine.

34 Cependant le chantier de restauration est un lieu qui doit rester scuris en permanence, ce

nest pas un lieu o chacun peut aller et venir quand il veut, cela dtermine naturellement des

limites la mdiatisation.


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35 La mdiatisation a entran un changement important dans nos habitudes de travail, tout

dabord cette disponibilit ncessaire et cette visibilit de notre travail a entrain une rgularit

et un recul permanent sur nos actions ainsi que la mise en place dune mthodologie trs

rigoureuse, permettant lexplication quotidienne de lavance de la restauration sans mise en

scne particulire. En effet nous devons avant tout pouvoir continuer travailler normalement

et respecter les dlais dintervention. Il me semble aussi que nous devons savoir rester notre

place et ne jamais perdre de vue lobjet de notre intervention : la renaissance dune uvre

dart intgre dans son contexte.

Notes

1 Celles-ci avaient t ralises lpoque sous la direction de labb Brisacier.

2 Lintervention, si on tient la qualifier dartistique, pourrait tre rattache certain courant de lArt

brut, qui prit une forme spcifique dans le contexte catholique.

Pour citer cet article

Rfrence lectronique

Genevive Reille-Taillefert, La mdiatisation comme mdiation de la restauration ? , CeROArt[Enligne], 5 | 2010, mis en ligne le 12 avril 2010. URL : http://ceroart.revues.org/index1449.html


Diplme de lEcole Nationale Suprieure des Beaux Arts de Paris, elle a suivi les cours de lEcole

du Louvre et reu lhabilitation pour la restauration des biens faisant partie des collections des Muses

de France. Spcialise dans la conservation-restauration des peintures murales, elle a particip de

nombreux chantiers denvergure en France et au Luxembourg notamment. Elle vient de publier un

ouvrage remarqu sur le sujet. Genevive Reille-Taillefert, Conservation-restauration des peintures

murales de lAntiquit nos jours, Paris, Eyrolles, 2010.

Droits d'auteur

Tous droits rservs

Rsum / Abstract

Au travers de deux exemples concrets, lauteur, restauratrice de peintures murales, value

limpact des mdias sur la comprhension et la rception de son travail par le public.

Mots cls : restauration,patrimoine,drestauration,media,peinture murale,fresque,intervenants

With two restoration cases, the author, wall paintings conservator, try to explain the influence

of the Medias on the people for the understanding and agreement of her work.

Keywords : restoration,Media,fresco,wall painting,un-restoration,patrimonium

reille, g. médiatisation de la restauration. 2010

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