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B IO P RESSE N°240 PRODUCTION ANIMALE PRODUCTION VEGETALE MARCHE ÉCOLOGIE & RURALITE VIE PROFESSIONNELLE RECHERCHE ET SYSTEME SPECIFIQUE JANVIER 2018

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B IO PRESSE

N°240

PRODUCTION ANIMALE

PRODUCTION VEGETALE

MARCHE

ÉCOLOGIE & RURALITE

VIE PROFESSIONNELLE

RECHERCHE ET SYSTEME SPECIFIQUE

JANVIER 2018

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AGENDA

Du 2 au 5 février 2018, à Rezé (44) Salon NATURA https://www.salon-natura.com/ Du 14 au 17 février 2018, à Nuremberg, en Allemagne Salons BIOFACH 2018 et VIVANESS 2018 https://www.biofach.de/en Du 16 au 18 février 2018, à Angers (49) Salon Zen et Bio https://www.salon-zenetbio.com/ Les 20 et 21 février 2018, à Paris (75) Formation ITAB : « Maraîchage et légumes bio : Principes et techniques de base + Protection des cultures » http://www.itab.asso.fr/formations/formations.php Les 22 et 23 février 2018, à Troyes (10) Congrès « Approche biodynamique de la vigne : Connaissances, recherches et pratiques » http://www.bio-dynamie.org/formations/formations-dune-semaine/ Du 24 février au 4 mars 2018, à Paris (75) Salon International de l’Agriculture 2018 https://www.salon-agriculture.com/ Du 2 au 4 mars 2018, à A Coruña (Espagne) Salon BioCultura http://www.biocultura.org/ Du 13 au 16 mars 2018, à Porto Alegre (Brésil) 3rd Organic Rice Farming and Production Systems International Conference http://www.orp3brasil.com.br Le 15 mars 2018, à Paris (75) Formation ITAB : « PNPP : Généralités, Biocontrôle et utilisation en AB » http://www.itab.asso.fr/formations/formations.php Le 16 mars 2018, à Paris (75) Formation ITAB : « Substances de base : Montage des dossiers d’approbation » http://www.itab.asso.fr/formations/formations.php Du 16 au 19 mars 2018, au Parc floral de Paris (75) Salon Vivre Autrement https://www.salon-vivreautrement.com/ Du 20 au 30 mars 2018, dans toute la France Semaine pour les alternatives aux pesticides http://www.semaine-sans-pesticides.fr/ Le 29 mars 2018, à Paris (75) Séminaire International de l'Agriculture Biologique, organisé par l’Agence BIO http://www.agencebio.org/agenda/seminaire-international-de-lagriculture-biologique-3 Du 3 au 5 avril 2018, à l’EPL de Marmilhat, à Lempdes (63) Rencontres Formabio [email protected] ; Tél : 06 83 01 91 38 Les 4 et 5 avril 2018, à Valence (26) B.I.O. N’Days 2018 https://www.biondays.com/ Le 12 avril 2018, au Lycée Agricole de Chartres - La Saussaye (28) Rendez-vous Tech&Bio Grandes cultures – Cultures et filières

AGENDA (SUITE)

Du 3 au 6 mai 2018, à Barcelone (Espagne) Salon BioCultura http://www.biocultura.org/ Les 30 et 31 mai 2018, au Lycée Nature à la Roche sur Yon (85)

Rendez-vous Tech&Bio Diversification en élevage et cultures Du 13 au 15 juin 2018, à Bologne (Italie) 1st International Conference of Wheat Landraces for Healthy Food Systems https://wheat-landraces.ifoam.bio/ Du 17 au 21 juin 2018, à Cork, en Irlande 27ème Congrès de l’EGF (European Grassland Federation) sur le thème “Sustainable meat and milk production from grasslands” http://www.egf2018.com/ Le 20 juin 2018, à la ferme d'Armenon, Les Molières (91) Rendez-vous Tech&Bio Grandes cultures – Cultures de diversification Du 5 au 8 septembre 2018, à Dornach, en Suisse 1st International Conference on Biodynamic Research : “Evolving Agriculture and Food - Perspectives in Biodynamic Research http://www.sektion-landwirtschaft.org/home/aktuell/ Du 11 au 14 septembre 2018, à Rennes (35) SPACE 2018 http://www.space.fr/ Les 23 et 24 septembre 2018, à Eurexpo, à Lyon (69) Salon NATEXPO https://natexpo.com/ Les 26 et 27 septembre 2018, à Retiers (35) Salon La Terre est notre métier http://www.salonbio.fr/ Du 29 au 30 septembre 2018, à Bilbao (Espagne) Salon BioCultura http://www.biocultura.org/ Du 3 au 5 octobre 2018, à Clermont-Ferrand (63) Sommet de l’Elevage http://www.sommet-elevage.fr/fr/home/ Du 16 au 18 octobre 2018, au Parc des Expositions, à Avignon (84) Rendez-vous Tech&Bio Cultures méditerranéennes Du 1er au 4 novembre 2018, à Madrid (Espagne) Salon BioCultura http://www.biocultura.org/ Du 8 au 10 mars 2019, à Séville (Espagne) Salon BioCultura http://www.biocultura.org/

Pour plus de dates d’évènements bio :

www.abiodoc.com

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3 Biopresse 240 - Janvier 2018

SOMMAIRE

Productions animales ............................................ 4Elevage .................................................................... 4

Productions végétales ......................................... 16Arboriculture ........................................................... 16Fertilisation ............................................................. 19Grandes cultures .................................................... 20Maraîchage ............................................................. 21Petits fruits ............................................................. 24Plantes aromatiques et médicinales ....................... 25Protection phytosanitaire ........................................ 27Sol .......................................................................... 28Viticulture ................................................................ 31

Marché ................................................................... 33Filière ...................................................................... 33Santé ...................................................................... 42Statistiques ............................................................. 43

Ecologie et ruralité ............................................... 44Agriculture durable ................................................. 44Agriculture-environnement ...................................... 45Développement rural .............................................. 47

Vie professionnelle ............................................... 51Conversion ............................................................. 51Economie ................................................................ 52Etranger .................................................................. 53Organisation de l'Agriculture Biologique ................. 54Réglementation ...................................................... 55

Recherche et système spécifique ....................... 56Agriculture Biodynamique ....................................... 56Agroforesterie ......................................................... 57Recherche .............................................................. 58Ressources génétiques .......................................... 58

BREVES ABIODOC ............................................... 60Bulletin d'abonnement ............................................ 68Tarifs du service documentaire ............................... 68Bon de commande ................................................. 69Coordonnées des éditeurs des ouvrages cités ......... 71

DIRECTEUR DE PUBLICATIONEtienne JOSIEN - Directeur général adjoint de VetAgro Sup

RÉDACTRICE EN CHEFSophie VALLEIX - Responsable d'ABioDoc

RÉALISATIONEsméralda RIBEIRO et Benoit CROISEL

ONT COLLABORÉ À CE NUMÉRO :Aurélie BELLEIL, Anna CARRAUD, Julie GRENIER, Esméralda RIBEIRO,Agnès ROUSSEL, Myriam VACHER VALLAS, Sophie VALLEIX

Revue éditée et imprimée par ABioDocCentre National de Ressources

en Agriculture Biologique,avec le soutien du ministère de l’Agriculture,

de l’Agroalimentaire et de la Forêt,du Commissariat de Massif - Massif Central,

de la DRAAF Auvergne-Rhône-Alpes

VetAgro SupCampus agronomique de Clermont

89, Avenue de l’EuropeBP 35 - 63370 LEMPDES (France)

Tél : 04.73.98.13.99 - Fax : 04.73.98.13.98 [email protected] - www.abiodoc.com

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PRODUCTIONS ANIMALES

Biopresse 240 - Janvier 2018 4

PRODUCTIONS ANIMALES

ÉLEVAGE

Autonomie alimentaire et résistance auxaléas climatiques

MADELINE Loïc / DRIEU Clémence /PHILIBERT Aurore

Si l'autonomie alimentaire est particulièrementimportante pour les élevages biologiques, elle peutêtre fortement compromise par la répétition d'aléasclimatiques. Dans le cadre du programme CasdarOptiAliBio, les déterminants de l'autonomie alimentaireen élevages bovins lait et bovins viande ont été étudiésdans l'optique d'améliorer les performances techniqueset économiques de ces exploitations. Après uneprésentation des échantillons utilisés pour ce travail,et l'étude de leur niveau d'autonomie, les déterminantsidentifiés sont présentés. En bovins lait, la distributionde concentrés est le principal déterminant défavorableà un bon niveau d'autonomie : plus l'élevage consommede concentrés, moins son niveau d'autonomie sera bon.A l'inverse, la diversité de l'assolement et la précocité dela mise à l'herbe semblent favorables à un bon niveaud'autonomie. En élevage bovin viande, la concentrationde la production (production brute de viande vive/ha)est un fort déterminant défavorable à l'autonomie, demême que la consommation de concentrés par UGB. Ladiversité de l'assolement est, comme pour les élevagesbovins lait, favorable à un bon niveau d'autonomie.

Mots clés : BOVIN LAIT / BOVIN VIANDE / ELEVAGEBIOLOGIQUE / ALÉA CLIMATIQUE / AUTONOMIEALIMENTAIRE / AUTONOMIE FOURRAGERE / RÉSULTATTECHNIQUE / RESISTANCE A LA SECHERESSE / FRANCE /PROJET DE RECHERCHE DEVELOPPEMENT / ETUDE2016, 8 p., éd. INSTITUT DE L'ÉLEVAGE

réf. 240-006

Le pâturage en France et en Europe : étatdes lieux et enjeux

HUYGHE Christian / VAN DEN POL – VANDASSELAAR Agnès / KRAUSE Arno

Les études prospectives sur la sécurité alimentairepointent la place des prairies comme une importantevariable d'ajustement. Le pâturage, qui permet d'assurerune performance économique des exploitations enréduisant les coûts de production, de releverles défis environnementaux (changement climatique,biodiversité) et de répondre aux attentes des citoyens,suscite un intérêt croissant chez les industries laitières,les distributeurs et même au niveau législatif de certainspays. Il manque une méthode pour mesurer la pratiqueréelle du pâturage (une proposition est faite pour estimerla contribution maximale du pâturage à la productionanimale) et établir une norme partagée au niveaueuropéen (les valeurs de 6 h/j et 120 j/an sont déjàutilisées en Allemagne et aux Pays-Bas).

Mots clés : ASPECT ECONOMIQUE / METHODE D'ETUDE /ELEVAGE / ESTIMATION / PREVISION / PRAIRIE /PATURAGE / EUROPE / NOUVELLE ZELANDE / BOVIN / OVIN /CAPRINFOURRAGES N° 229 - Le pâturage au coeur des systèmesd'élevage de demain (I), 01/03/2017, 10 pages (p. 1-10)

réf. 240-019

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PRODUCTIONS ANIMALES

5 Biopresse 240 - Janvier 2018

Présentation des différentes techniquesde pâturage selon les espècesherbivores utilisatrices

LERAY Olivier / DOLIGEZ Pauline / JOST Jérémie /ET AL.

Le pâturage continu maintient les animaux pendantun long temps de séjour sur la même parcellealors que le pâturage tournant cherche à optimiserla croissance et l'utilisation de l'herbe en déplaçantles animaux de parcelle en parcelle. Les critèrestechniques caractérisant chaque système de pâturagesont rappelés, ainsi que leurs atouts et contraintes.Le mode de pâturage utilisé peut varier selon le typed'animal (bovin, ovin, caprin, équin) et de production.De nombreux essais ont été conduits pour comparerles différentes techniques dans diverses situationset avec différents ruminants. Les résultats technico-économiques dépendent aussi de nombreux autresfacteurs.

Mots clés : ELEVAGE / PARCELLAIRE / EQUIN / BOVIN /CAPRIN / OVIN / FRANCE / PRAIRIE / PATURAGE /GESTION DU PATURAGE / HERBIVORE / ELEVAGELAITIER / RECHERCHE / CONDUITE D'ELEVAGE / PATURAGECONTINU / PATURAGE TOURNANTFOURRAGES N° 229 - Le pâturage au coeur des systèmesd'élevage de demain (I), 01/03/2017, 6 pages (p. 11-16)

réf. 240-020

Pâturer avec un robot de traite : unediversité de stratégies…

BROCARD Valérie / LESSIRE Françoise /CLOET Estelle / ET AL.

Au cours du projet Autograssmilk, différentes stratégiesont été testées pour maximiser la production de lait (etréduire les coûts alimentaires) en combinant robot etpâturage dans une large gamme de contextes : dessystèmes très pâturants à faibles coûts alimentaires,jusqu'à des systèmes plus intensifs tournés vers larecherche de productivité animale. Ainsi, les points clésde la réussite d'un système combinant robot de traiteet pâturage ont pu être décrits, notamment concernantle choix d'un mode de gestion de l'alimentation (etson adaptation aux variations d'herbe disponible), lacirculation des vaches (selon le nombre de vachestraites par robot), la distance des parcelles (possibilitéd'utiliser un robot déplaçable). Les animaux ontla faculté de s'habituer à un nouveau mode defonctionnement.

Mots clés : ELEVAGE / BOVIN LAIT / ROBOT DE TRAITE /ALIMENTATION DES ANIMAUX / BIEN-ÊTRE ANIMAL /PRODUCTION LAITIERE / CONDUITE DU TROUPEAU /PRAIRIE / PATURAGE / GESTION DU PATURAGE /BELGIQUE / DANEMARK / FRANCE / IRLANDE / SUEDE /PROJET DE RECHERCHE DEVELOPPEMENTFOURRAGES N° 229 - Le pâturage au coeur des systèmesd'élevage de demain (I), 01/03/2017, 8 pages (p. 17-24)

réf. 240-021

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PRODUCTIONS ANIMALES

Biopresse 240 - Janvier 2018 6

Ferme de Pixerécourt : passer à unsystème de pâturage avec 80 vacheslaitières

CAILLY Bertrand

La ferme du Lycée agricole de Nancy-Pixerécourt estpassée d'un système traditionnel "maïs-herbe-soja" à unsystème centré sur le pâturage. Cette évolution, motivéeà la fois par des nécessités financières et par le désir demettre en place un système cohérent qui place "l'humainau centre", a été une réussite. Les éléments clés etrésultats économiques sont ici présentés. Minimiser lescoûts de production a imposé la solution du pâturageet a conduit à investir dans certaines adaptations :la réorganisation du parcellaire, l'aménagement dechemins, de points d'eau, de clôtures..., mais aussil'adaptation des prairies (prairies temporaires multi-espèces pour la fauche ou la pâture, en rotation avecles cultures) et du troupeau (croisement rotatif à cinqvoies pour obtenir des animaux plus adaptés auxvariations interannuelles). Les résultats économiquesdu système sont tout à fait satisfaisants par rapport àun groupe d'exploitations laitières de la même laiterie(marge brute par ha SFP identique mais supérieurepar UTH, avec des animaux produisant 5 000 l/anau lieu de 7 700 l/an). Cette exploitation, conduite enagriculture conventionnelle, est orientée, depuis 2005,vers un système autonome et économe sur les basesde l'agroécologie et d'une cohérence globale "homme-sol-plante-animal".

Mots clés : ELEVAGE / LYCEE AGRICOLE / RESULTATTECHNICO-ECONOMIQUE / CONDUITE DU TROUPEAU /PRAIRIE / PATURAGE / SYSTEME FOURRAGER / CONDUITEDE LA PRAIRIE / GESTION DU PATURAGE / PATURAGETOURNANT / MEURTHE ET MOSELLE / EXPLOITATIONAGRICOLEFOURRAGES N° 229 - Le pâturage au coeur des systèmesd'élevage de demain (I), 01/03/2017, 7 pages (p. 29-35)

réf. 240-022

Parasitisme interne des ruminants(strongles) et utilisation du pâturage :comment faire durablement bonménage ?

CABARET Jacques

En élevage, les anthelminthiques ont été le principalmoyen de contrôle des parasites, et en particulier desstrongles digestifs, utilisé par les éleveurs pendant desdécennies, mais leur efficacité s'est progressivementaffaiblie en raison de l'apparition de résistances.Une gestion des pâturages prenant en compte lesconnaissances sur l'épidémiologie des parasites, dontles grands principes sont rappelés dans cet article, estun élément important de prévention pour limiter lesinfestations. Les traitements raisonnés consistent enl'utilisation sélective des traitements anthelminthiquespour les animaux qui en ont le plus besoin associéeà une gestion des pâturages appropriée. L'objectiffinal serait de construire, avec tous les acteurs(éleveurs et vétérinaires), une gestion intégrée duparasitisme. Plusieurs méthodes de diagnostic sontprésentées mais, en raison de leur coût et de ladifficulté d'interprétation de leurs résultats, elles sontpeu utilisées par les éleveurs et les vétérinaires. Parailleurs, un des problèmes majeurs de la mise en routed'une stratégie intégrée sera la disponibilité de cesprincipaux acteurs.

Mots clés : IMPACT ECONOMIQUE / ELEVAGE /PRODUCTIVITE / DIAGNOSTIC / RUMINANT / BOVIN /CAPRIN / OVIN / CONDUITE DU TROUPEAU / LUTTEINTEGREE / PATURAGE / GESTION DU PATURAGE / SANTEANIMALE / STRONGYLOSE / MALADIE PARASITAIRE /CONDUITE D'ELEVAGE / FRANCEFOURRAGES N° 229 - Le pâturage au coeur des systèmesd'élevage de demain (I), 01/03/2017, 9 pages (p. 37-45)

réf. 240-023

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PRODUCTIONS ANIMALES

7 Biopresse 240 - Janvier 2018

HerbValo, une méthode pour estimerdans chaque parcelle la quantité d’herbevalorisée par les ruminants au pâturage

DELAGARDE Rémy / CAILLAT Hugues /FORTIN Julien

Calculer la quantité d'herbe valorisée par les ruminantsau pâturage, à l'échelle de chaque parcelle, doitpermettre de donner confiance aux éleveurs dans leurspratiques et de fournir une base de réflexion pourmieux valoriser l'herbe. C'est l'objectif de HerbValo, uneméthode de calcul et un outil d'enregistrement de l'herbevalorisée annuellement. Cet outil a été développé dansle cadre du RMT Prairies Demain et adapté aujourd'huiaux vaches laitières, vaches allaitantes et chèvreslaitières. L'éleveur enregistre, sur un support papier, lesévènements à chaque utilisation de parcelle ; aucunemesure directe sur les prairies n'est nécessaire. Pourchaque cycle, le nombre de journées de pâturage estmultiplié par l'ingestion moyenne du troupeau, estiméepar un modèle simplifié des unités d'encombrementde l'INRA adapté au pâturage (prise en compte desconditions de pâturage et de la qualité de l'herbe).Un support informatique (tableur) effectue les calculs àl'échelle souhaitée (année, parcelle, saison). Un tel outilpermettra d'acquérir des références inter-régionalesd'herbe valorisée et d'analyser les pratiques favorables.

Mots clés : OUTIL D'AIDE A LA DECISION / ELEVAGE /BOVIN LAIT / BOVIN VIANDE / ESTIMATION / INGESTION /CAPRIN / PRAIRIE / PATURAGE / SYSTEME FOURRAGER /CONDUITE DE LA PRAIRIE / GESTION DU PATURAGE /ELEVAGE BIOLOGIQUE / FRANCEFOURRAGES N° 229 - Le pâturage au coeur des systèmesd'élevage de demain (I), 01/03/2017, 7 pages (p. 55-61)

réf. 240-024

Viande de chèvre au goût de bouc –Enfin la fin d’un mythe ?

HOCH Tanja

La demande croissante en fromages de chèvre fait quenombre d’acteurs suisses de cette filière recherchentdes solutions pour le devenir des cabris. Or, laviande de chèvre pâtit d’une très mauvaise image :goût de bouc, viande sèche notamment. Or, cetteviande présente un goût moins prononcé que celuidu mouton. Une première piste est de sensibiliser leconsommateur et de lui faire découvrir cette viande,via des séances de dégustation ou de découverte denouvelles recettes à base de chèvre ou de cabri. Créerun label pour la viande caprine pourrait être envisagé,pour notamment aider à mieux communiquer sur cetteproduction. Les chèvres étant capables de bien valoriserles fourrages grossiers, une autre alternative, avec unedemande potentiellement intéressante selon certains,serait d’élever les cabris pour proposer des troupeauxdestinés à l’entretien des pâturages

Mots clés : ELEVAGE BIOLOGIQUE / VIANDE CAPRINE /GOÛT / TEMOIGNAGE / CAPRIN / CHEVREAU / SUISSE /FILIERE VIANDE / ECOPATURAGEBIOACTUALITES N° 6/17, 01/07/2017, 2 pages (p. 10-11)

réf. 240-101

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PRODUCTIONS ANIMALES

Biopresse 240 - Janvier 2018 8

Dossier : Changer de système : retourd'expériences

RYCHEMBUSCH Véronique / CONTÉ Annick /BIGNON Emeline / ET AL.

Un changement d’orientation ou de pratique peutimpliquer l'ensemble d’un système agricole. Ainsi, ilconvient de bien anticiper et de réfléchir à l'ensembledes impacts potentiels. Dans ce dossier, plusieursagriculteurs témoignent des changements clés qu'ils ontopérés. Dans le Finistère, Fabrice Marchadour a orientévers un système herbager économe l'exploitation laitièrequ'il a reprise, initialement basée sur un modèle intensif.L'assolement a été revu et des races plus rustiques(Montbéliarde, Pie rouge des plaines, Jersiaise) ontrejoint le troupeau Holstein. Une conversion à la bioest envisagée, sujet pour lequel l’éleveur a d'ores etdéjà rejoint un groupe de réflexion. Au Gaec des Vents,en Ardèche, en bio depuis 2009, un robot de traite afait son arrivée en 2016. Pour faciliter ce changementavant l'installation du robot, les vaches ont été nourriesà l'auge avec les mêmes aliments que ceux distribuésensuite au robot. En Vendée, les associés du Gaec leMoulin ont cherché à réduire leurs coûts de productionen développant les prairies (plus grande surface, floreplus variée) et le travail du sol a été simplifié. Unnouvel équilibre a été peu à peu trouvé, notammentgrâce à l'échange d'expériences. Ce système laitierdevrait encore évoluer, vers le zéro concentré etl'agriculture bio. A l’EARL de la Voix lactée, dansl’Eure, l’installation d’un second associé a augmentéle quota. Pour le produire totalement sur la mêmesurface, la production a été intensifiée, notamment enaméliorant les bâtiments d’élevage (logettes, salle detraite) et en revoyant la ration. Dans le Cantal, deuxans après sa création, le Gaec Navarro s’est lancé dansla transformation fromagère sous l’AOP Salers. Cela anécessité d’importants changements pour cet élevagequi s’orientait d’abord vers un système plus intensif.

Mots clés : CHANGEMENT / ELEVAGE / ELEVAGE LAITIER /ELEVAGE BIOLOGIQUE / CONVERSION / INTENSIFICATION /BOVIN LAIT / SYSTEME HERBAGER / FROMAGE FERMIER /AUTONOMIE / ROBOT DE TRAITE / TEMOIGNAGE /TRANSFORMATION LAITIERE / SEMIS DIRECT / CANTAL /ARDECHE / FINISTERE / EURE / VENDEEREUSSIR LAIT N° 314, 01/06/2017, 14 pages (p. 22-37)

réf. 240-025

Réseau charolais campagne 2016 :41 exploitations conventionnelles :Principales évolutions par rapport à2015 et 2014 ; 9 exploitations agriculturebiologique : Principales évolutions parrapport à 2015 et 2014

LHERM Michel / TROQUIER Christophe /ROULENC Marielle / ET AL.

A travers cette fiche synthétique, les principauxrésultats technico-économiques obtenus par le réseaucharolais suivi par l'Unité Mixte de Recherche surles Herbivores (UMRH) de l'Inra, pour la campagne2016, sont présentés. La taille des exploitations etla productivité du travail, la marge brute bovine, lamarge brute des cultures, les charges de structure et lerevenu par travailleur pour 41 élevages conventionnelset 9 élevages biologiques sont analysés. Pour lesexploitations bio, la taille des cheptels a globalementdiminué pour des surfaces quasiment stables. Leurmarge brute bovine moyenne a baissé (de 10 %entre 2015 et 2016), comme pour les élevagesconventionnels (-8 %). Concernant le produit brut bovin,celui-ci est en baisse (-7,6 % pour les bio et -3,5 % pourles conventionnels). La marge brute des cultures estégalement en baisse (-20 % en bio), de même que lescharges de structure (-5,1 % en bio). Le revenu moyende ces éleveurs bio reste nettement supérieur à celuides éleveurs conventionnels de l’échantillon (+75 %).Néanmoins, il a chuté de 21 % entre 2015 et 2016 (eneuros/UTH). En 2016, les conditions climatiques et laconjoncture des prix ont été difficiles pour les élevagesallaitants. Si les conventionnels ont tenté de maintenirleur niveau de performance, notamment en distribuantplus de concentrés, les bio ont limité le recours auxconcentrés et accepté une baisse de productivité. Leurproduit faible a ainsi été en partie compensé par demoindres charges liées aux intrants.

Mots clés : COMPARAISON BIO-CONV / ELEVAGE /ELEVAGE ALLAITANT / ELEVAGE BIOLOGIQUE / TAILLEDES EXPLOITATIONS / CHARGE DE STRUCTURE /MARGE BRUTE / PRODUCTIVITE / REFERENCE TECHNICO-ECONOMIQUE / REVENU AGRICOLE / RACE BOVINECHAROLAISE / RECHERCHE / FRANCE / BOVIN VIANDE /SUIVI D'EXPLOITATION2017, 2 p., éd. INRA CLERMONT - THEIX

réf. 240-026

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PRODUCTIONS ANIMALES

9 Biopresse 240 - Janvier 2018

Des agneaux 100 % à l'herbe avec lepâturage tournant

BATUT Marie-Astrid

En Charente, Jean-Marie et Bénédicte Renard élèventet engraissent des agneaux exclusivement grâce àl'herbe de leurs prairies, sans aucun concentré, et avecune autonomie fourragère totale (sauf en cas d'aléaclimatique fort). Pour ce faire, un système de pâturagetournant a été mis en place : les sept à huit lots debrebis + agneaux changent de parcelle tous les jours,ce qui stimule l'appétit des animaux. Après le sevrage,entre trois mois et demi et cinq mois, le même principeest respecté, avec des changements de parcelle toutesles 24 à 48 h pour les agneaux. Environ dix hectaresde nouvelles prairies, à base de légumineuses, sontimplantés tous les ans. Côté valorisation, ces agneaux100 % herbe ne sont à ce jour pas mieux payés que desagneaux produits de manière plus "classique", au grandregret du couple d'éleveurs.

Mots clés : SYSTEME TOUT HERBE / ELEVAGE /AUTONOMIE FOURRAGERE / OVIN VIANDE / TEMOIGNAGE /ENGRAISSEMENT / AGNEAU D'HERBE / GESTION DUPATURAGE / PATURAGE TOURNANT / CHARENTE /SYSTEME HERBAGERREUSSIR PATRE N° 646, 01/08/2017, 1 page (p. 45)

réf. 240-071

Toaster ses protéagineux pour plusd'autonomie et de traçabilité

BARGAIN Véronique

A la recherche d'autonomie et de garanties sur l'originede leurs aliments, de plus en plus d'éleveurs sont attiréspar le toastage de graines de protéagineux. D'abordutilisée en bovins et volailles, cette technologie faitdésormais des émules chez les éleveurs ovins, commeJérôme Chaigneau. Installé dans les Deux-Sèvres avecun troupeau de 600 brebis laitières, il a toujours produitdu lupin pour nourrir son cheptel mais, depuis 2015,les graines sont toastées par la société de nutritionPasquier Vgt'al. Alors qu'il fallait 350 g de lupin cru eten graines entières par jour et par brebis en lactation,il ne faut plus que 280 g de lupin toasté/jour/brebis,cela grâce à une meilleure valeur alimentaire et à unemeilleure valorisation. Les toasteurs, fixes ou mobiles,sont souvent achetés par des Cuma.

Mots clés : ELEVAGE / TRAÇABILITE / TOASTAGE /AUTONOMIE EN PROTEINES / TEMOIGNAGE /ALIMENTATION DES ANIMAUX / VALEUR ALIMENTAIRE /OVIN LAIT / PROTEAGINEUX / LUPIN / DEUX SEVRES /COMPLÉMENT PROTÉINÉREUSSIR PATRE N° 646, 01/08/2017, 3 pages (p. 46-48)

réf. 240-072

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PRODUCTIONS ANIMALES

Biopresse 240 - Janvier 2018 10

Civam Empreinte : Pastoralisme etcollectif en Languedoc

CATHALA Agnès

Dans l'Aude et dans l'Hérault, 11 éleveurs (bovins,ovins, caprins) se retrouvent régulièrement au sein duCivam Empreinte. Leur point commun : la pratique dupastoralisme. Ainsi, 85 à 100 % de la ration de leurstroupeaux sont issus de la ressource pastorale locale(zones sèches de garrigue ou moyenne montagneplus froide et humide). Pour ces éleveurs, ce moded'élevage particulier possède des atouts économiques,par exemple par l'utilisation de milieux semi-naturels, quine sont ni labourés ni semés, ou encore le faible recoursaux intrants extérieurs. Ces élevages atteignent ainsiun bon niveau d'autonomie. Le pastoralisme est aussiune pratique bénéfique pour le territoire : les animauxentretiennent des paysages qui avaient tendance à serefermer suite à un relatif abandon de l'activité agricole,et y favorisent la biodiversité. En contrepartie, les11 éleveurs sont confrontés à une conduite d'élevagecomplexe, pour laquelle il est difficile de trouver desréférences. Ils doivent aussi faire face à certainspréjugés de la part d'autres agriculteurs et de la sociétécivile. Dans ce contexte particulier, le groupe représenteun véritable atout et un outil d'accompagnement majeur.Dans le cadre du projet Casdar Cap Vert (2014-2017), leCivam Empreinte a été étudié afin de mieux comprendreles nouvelles formes de coopération qui se tissent entreagriculteurs.

Mots clés : GROUPE D'ECHANGE / GROUPE D'ELEVEURS /BOVIN / ELEVAGE / PASTORALISME / TEMOIGNAGE / AUDE /HERAULT / COLLECTIF / OVIN / CAPRINTRAVAUX ET INNOVATIONS N° 240, 01/08/2017, 4 pages(p. 22-25)

réf. 240-074

La robotisation participe-t-elle à laqualité de vie au travail des éleveurs ? :Etudes de cas dans les exploitationsde production laitière lorraines etchampardennaises

DRONNE Aline / JOLIFF Jean-Pierre /PLANÇON Grégory / ET AL.

Afin de mieux comprendre la place des évolutionstechnologiques dans les exploitations agricoles, etainsi d'aider les exploitants et salariés à mieuxappréhender ces évolutions de leur métier, l'ARACTGrand Est (Agence Régionale pour l'Améliorationdes Conditions de Travail) a réalisé, en 2016, uneétude dans 29 exploitations laitières lorraines etchampardennaises. L'objectif était notamment de fairele lien entre robot de traite et qualité de vie au travail.Si, globalement, l'investissement dans un robot sembleavoir un impact positif sur la qualité de vie au travail deséleveurs, certains éléments d'ordres organisationnels ettechnologiques peuvent rester contraignants.

http://grandest.aract.fr/DETAIL/SWAM_15_PORTAIL/MEDIATHEQUE1?p_thingIdToShow=47193981Mots clés : CONDITION DE TRAVAIL / ELEVAGE LAITIER /TRAVAIL / ORGANISATION DU TRAVAIL / ROBOT DE TRAITE /ENQUETE / RECHERCHE-ACTION / GRAND-EST / ETUDE /BOVIN LAIT / SOCIOLOGIE2017, 24 p., éd. ARACT GRAND EST (Agence Régionale pourl'Amélioration des Conditions de Travail)

réf. 240-078

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PRODUCTIONS ANIMALES

11 Biopresse 240 - Janvier 2018

Croisements allaitants-laitiers : Uneétude sur l'intérêt de jeunes boeufs etgénisses croisés

DELISLE Cyrielle

Dans les élevages laitiers, certains éleveurs croisentleurs vaches Prim'Holstein avec des mâles de races àviande précoces (Limousin, Angus, Hereford). L'objectifest ensuite d'engraisser les jeunes bœufs et génissesissus de ces croisements pour les abattre vers13-15 mois. Face à l'émergence de cette pratique,Interbev Bretagne a mis en place des expérimentations,notamment pour mieux cerner la place de telsproduits sur le marché de la viande bovine. Lesrésultats obtenus pour des veaux Limousins, Anguset Hereford sont en cours de comparaison ; uneanalyse organoleptique auprès des consommateurs aété réalisée ; et deux modalités d'itinéraires techniquesont été appliquées, avec des différences en termes derégime alimentaire. L'analyse des premiers résultats,sur les animaux croisés Limousin x Holstein, sontconcluants. Globalement, les génisses sont plus légèresmais mieux conformées que les mâles. Cet essai,réalisé sur la station expérimentale de Mauron, dans leMorbihan, n'est pas conduit en agriculture biologique.

Mots clés : ELEVAGE / ELEVAGE LAITIER / VIANDEBOVINE / QUALITE ORGANOLEPTIQUE / ENGRAISSEMENT /BOEUF / GENISSE / RACE BOVINE HOLSTEIN / CROISEMENTGENETIQUE / EXPERIMENTATION / MORBIHAN / BOVINREUSSIR BOVINS VIANDE N° 251, 01/09/2017, 2 pages(p. 40-41)

réf. 240-084

Salamix : Systèmes d'élevage ALlaitantherbagers : Adapter le type génétiqueet MIXer les espèces pour renforcer leurdurabilité ?

PRACHE Sophie / FARRUGGIA A.

Le projet Salamix, initié en mai 2015 par l'UMRHerbivores et l'UE Herbipôle, de l'Inra Centre Auvergne-Rhône-Alpes, expérimente la production autonomed'animaux de boucherie finis à l'herbe à partir de prairiespermanentes. Pour ce faire, trois systèmes d'élevagebiologiques herbagers sont étudiés : un systèmespécialisé ovin croisant une race rustique (Limousine)avec une race herbagère précoce (Suffolk), un systèmespécialisé bovin croisant une race rustique (Salers) avecune race herbagère précoce (Angus), et un systèmemixte ovin-bovin (respectivement 40 et 60 % des UGB).Ces trois systèmes sont étudiés dans des conditionssimilaires en termes de pédoclimat (montagne du Puy-de-Dôme) et de taille (29,5 UGB sur 39 ha). Danscette brochure, les premiers enseignements en termesde ruptures (conversion à l'AB, systèmes naisseurs-engraisseurs, mobilisation de services écosystémiques)et verrous (croisement pour produire des animaux grasà l'herbe, gestion du parasitisme et de la prédation,recherche d'autonomie, agriculture biologique) identifiésdans les systèmes sont présentés.

Mots clés : CROISEMENT GENETIQUE / PROJET DERECHERCHE DEVELOPPEMENT / ELEVAGE ALLAITANT /RECHERCHE / AGRICULTURE DURABLE / BOVIN VIANDE /ELEVAGE BIOLOGIQUE / OVIN VIANDE / SYSTEMEHERBAGER / SYSTEME MIXTE / AUTONOMIE ALIMENTAIRE /PRAIRIE PERMANENTE / EXPERIMENTATION / MALADIEPARASITAIRE / PUY DE DOME2017, 2 p., éd. INRA UMR Herbivores - UE Herbipôle

réf. 240-092

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PRODUCTIONS ANIMALES

Biopresse 240 - Janvier 2018 12

Betterave fourragère : Les mini-mottes,une solution ?

LES PRODUCTEURS DU GROUPE BETTERAVESMINI-MOTTES D'AGROBIO 35 / ROY David /

LEMASSON Marine

Avec des rendements importants et une valeurénergétique élevée, la betterave fourragère peutse révéler très intéressante pour les éleveurs bio.Toutefois, la maîtrise de son désherbage est difficileet a découragé plus d’un éleveur. Aussi, pour palliercela, une douzaine de producteurs d’AgroBio 35 sesont lancés dans la production de 20 ha de betteravesen mini-mottes en 2017 et en tirent les premiersenseignements. La mise en place de la culture a uncoût important mais rend possibles des interventionsprécoces en désherbage mécanique (J+7 et J+15).Trois points sont essentiels pour réussir : la qualitédes plants et de la motte, la préparation du sol et laqualité et la régularité de la plantation. L’installationdes mini-mottes nécessite également de prévoir desmarges de sécurité car le planning de livraison deplants ne peut pas être modifié en cours de saison.Cette technique permet de maîtriser plus facilementles adventices sur betterave et rend possible cetteproduction. Les avantages et les inconvénients de labetterave fourragère sont détaillés en fin d’article.

Mots clés : CONDUITE TECHNIQUE / GROUPED'AGRICULTEURS / GROUPE D'ELEVEURS / AGRICULTUREBIOLOGIQUE / ELEVAGE BIOLOGIQUE / COÛT /TEMOIGNAGE / ALIMENTATION DES ANIMAUX / CONTROLEDES ADVENTICES / DESHERBAGE MECANIQUE /PLANTATION / REPIQUAGE / PLANT / PLANT EN MOTTE /BETTERAVE FOURRAGERE / ILLE ET VILAINE / INNOVATION /DONNÉE TECHNICO-ÉCONOMIQUESYMBIOSE N° 227, 01/10/2017, 3 pages (p. 24-26)

réf. 240-104

Ceta de Mouthe (Doubs) : A la recherchede la vache économique

GUY Aurore

Qu’est-ce qu’une bonne vache ? Une vacheperformante ou économique ? Quelles convergencesentre les schémas de sélection génétique et les attentesdes producteurs, notamment laitiers ? Ces questionssont à l’origine d’une formation de 4 jours mise en placepar le Ceta de Mouthe (Doubs) en 2016, afin d’amenerles éleveurs à construire leur outil de sélection. Lepremier jour était basé sur la présentation d'ErwanLe Roux, éleveur laitier bio breton de l'EARL duCoteau de l'Aber, à Rosnoën. L'expérience de cedernier est très particulière : afin d’identifier sa ou sesvaches « idéales », il a construit une grille de notationen fonction de ses objectifs (race, poids, capacitéd’ingestion, lait produit, cellules…). Des pénalités sontattribuées à chaque animal en cas de boiteries, ouencore d’un taux trop élevé de cellules dans le lait. Cetéleveur utilise depuis 13 ans ce système qui lui permetd’identifier les animaux pénalisant ou augmentant larentabilité de son système (recherche de la vacheéconomique) et d’orienter ainsi son travail de sélection.Suite à ce témoignage, les éleveurs en formationont construit en groupe leur propre grille, adaptéeà leur exploitation, en intégrant 4 grands types decritères : l’ascendance, le profil génétique (Index lait,...),le profil phénotypique (date de vêlage, lait produit, fraisvétérinaires…) et le profil économique (prix du lait,réalisation du droit à produire…). Enfin, les éleveurs ontconfronté cette grille avec les objectifs de sélection derace (en particulier Montbéliarde), afin de voir commentutiliser par exemple les Index de Sélection Unique enappui avec leur grille de notation. En 2017, les éleveursde la formation se sont retrouvés afin de poursuivrele travail engagé, l’idée étant de le faire sur plusieursannées. Cette démarche fait école et d’autres collectifssont intéressés pour la mettre en place.

Mots clés : GROUPE D'ELEVEURS / SELECTION GENETIQUE /ELEVAGE / BOVIN LAIT / ELEVAGE BIOLOGIQUE /FORMATION / SELECTION ANIMALE / DOUBS / OUTIL D'AIDEA LA DECISION / DIMENSION ECONOMIQUE / TEMOIGNAGE /BRETAGNETRAVAUX ET INNOVATIONS N° 241, 01/10/2017, 2 pages(p. 22-23)

réf. 240-105

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PRODUCTIONS ANIMALES

13 Biopresse 240 - Janvier 2018

Idena place les huiles essentielles aucœur de la nutrition alternative

POILVET Dominique

L’utilisation des huiles essentielles dans l’élevage porcinest un des thèmes de travail d’Idena, une firme-servicequi développe des cocktails de ces huiles pour répondreà certains objectifs sanitaires ou/et de production,comme par exemple la stimulation de la flore intestinalechez la truie avant la mise bas. Cette stimulation permetde diminuer l’excrétion dans les fèces d’ookystes decoccidies, d’où une moindre pression parasitaire dansla maternité et une meilleure maîtrise des risques dediarrhées à coccidies chez les porcelets de 10-12 jours.Autres objectifs : limiter les complications digestives ausevrage ou encore optimiser la croissance des porcscharcutiers en engraissement. Cette firme travailleaussi sur l’utilisation des huiles essentielles dans letraitement/prévention des infections bactériennes, letout dans une optique d’alternative aux antibiotiques.

Mots clés : ALTERNATIVE / ELEVAGE / HUILE ESSENTIELLE /ENTREPRISE / PORCIN / SANTE ANIMALE / FRANCE /ALTERNATIVE AUX ANTIBIOTIQUESREUSSIR PORC N° 244, 01/01/2017, 2 pages (p. 40-41)

réf. 240-107

Les parcours arborés en volailles

LETTRE FILIERES FNAB - MONOGASTRIQUES

Les parcours arborés sont obligatoires dans le cahierdes charges des Fermiers de Loué, que ce soit enLabel rouge ou en AB. La démarche de plantation estune pratique ancienne pour Loué et relève actuellementd'un critère de qualité. Le cahier des charges de Louéimpose au minimum 30 arbres sur le parcours et deshaies autour de ce dernier et autour des bâtiments.Ceci est bénéfique aux volailles, qui valorisent au mieuxle parcours, d’où un meilleur bien-être des animauxet, de fait, une meilleure qualité des produits. En plusd’exposer la démarche des Fermiers de Loué (typesde plantation, essences utilisées, accompagnement,parrainage entre éleveurs…), cet article présentediverses ressources consultables en ligne sur lesparcours arborés en volailles, dont certaines issues duprojet CasDar 2011-2014 « Parcours Volailles ».

https://www.produire-bio.fr/archives-lettres-filieres/Mots clés : ELEVAGE / ELEVAGE BIOLOGIQUE / ASSOCIATIONARBRE ANIMAL / LABEL ROUGE / AMENAGEMENT / CAHIERDES CHARGES / HAIE / VOLAILLE / BIEN-ÊTRE ANIMAL /ARBRE / PARCOURS / FRANCELETTRE FILIERES FNAB - MONOGASTRIQUES N° 1,01/07/2017, 5 pages (p. 1-5)

réf. 240-108

Les systèmes d'élevage ruminantsdiversifiés en agriculture biologiquedans le Massif Central : Quellesspécificités ?

COURNUT Sylvie / BUTEAU Aurélie /GRENIER Julie / ET AL.

Dans le cadre du projet BioRéférences (2015-2020),porté par le collectif du même nom, une étudea été réalisée par VetAgro Sup et le PôleAgriculture Biologique Massif Central sur les systèmesd'élevage ruminants diversifiés bio du Massif Central.L’objectif était de mieux connaître et comprendre lefonctionnement de tels systèmes afin de développerdes méthodes de production de références adaptées.Dans le Massif Central, 20 % des exploitations biosont des élevages diversifiés. Dix de ces éleveursont été enquêtés. Ils ont mis en avant trois aspectsparticulièrement importants pour eux : le travail, la ventedirecte et les interactions entre ateliers. Grâce à cetteaction, une méthodologie de production de référencesprenant mieux en compte ces spécificités devrait êtredéveloppée ultérieurement.

https://bioreferences.bioetclic.org/systemes-diversifies-2/Mots clés : ACQUISITION DE REFERENCES / ETAT DESLIEUX / BOVIN / ELEVAGE BIOLOGIQUE / SYSTEMED'ELEVAGE DIVERSIFIE / ETUDE / ENQUETE / RUMINANT /PROJET DE RECHERCHE DEVELOPPEMENT / MASSIFCENTRAL / OVIN / CAPRIN2017, 4 p., éd. PÔLE AB MASSIF CENTRAL / VETAGROSUP - Campus Agronomique de Clermont

réf. 240-110

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PRODUCTIONS ANIMALES

Biopresse 240 - Janvier 2018 14

Monter un groupement de producteurslaitiers : un cheminement vers la valeurajoutée !

GAUTIER Marlène

Le groupement d’intérêt économique (GIE) LaChâtaigneraie, regroupant aujourd’hui 45 producteurs(dont 6 en AB ou en conversion) du Cantal, du Lot etde l’Aveyron, s’est constitué en 1994 suite à un conflitavec la laiterie qui les collectait alors. En 2012 et 2013,nouveau changement suite à une nouvelle rupture avecla seconde laiterie alors collectrice : les éleveurs serapprochent alors d’une petite laiterie du nord-est duCantal, qui fait de la transformation. Mais cette dernièreest mise en liquidation judiciaire et le GIE décidede reprendre les salariés et l’usine. Les producteursconstituent alors une SARL qui achète une partie dulait au GIE pour le transformer et le commercialisersous forme de fromages. Aujourd’hui, GIE et SARLrémunèrent 25 salariés. La production de fromagess’est diversifiée et cela se poursuit avec la productiond’un fromage biologique suite à la conversion de6 producteurs. Si encore une partie de la production duGIE est commercialisée en circuit long, les producteurs,très dynamiques et impliqués, veulent aller plus loin,vers de plus en plus de transformation et donc unemeilleure plus value pour leur production laitière.

http://www.auvergnerhonealpes.bio/telechargements/Mots clés : GROUPE D'ELEVEURS / TRAJECTOIRE /ELEVAGE / ELEVAGE LAITIER / CONVERSION / BOVINLAIT / ELEVAGE BIOLOGIQUE / COMMERCIALISATION /GROUPEMENT DE PRODUCTEURS / FROMAGE /TRANSFORMATION LAITIERE / BUFFLONNE / CANTAL /AVEYRON / LOT / LAITERIE / ENTREPRISELA LUCIOLE N° 16, 01/08/2017, 2 pages (p. 13-14)

réf. 240-112

Du lait bio pour Le Petit Basque

BATUT Marie-Astrid

Jean-François et Michel Vigier élèvent 450 brebisLacaune laitières, à Champagnac-de-Belair, enDordogne. Installés sur 117 ha, une grande partie dela surface est destinée à l'alimentation du troupeau. En2011, ils ont entamé la conversion de l'exploitation enbio pour répondre à la demande de l'entreprise Le PetitBasque, à qui ils vendent leur lait. Suite à la conversion,le coût de l'alimentation a augmenté, les traitementsont été limités, mais le niveau de production s'estmaintenu (environ 350 litres par brebis). La conduiteen contre-saison (livraison d'août à novembre) permetde bien valoriser le lait lors du pic de lactation. Lesdeux associés arrivent généralement à se dégager1,5 SMIC chacun. L'entreprise Le Petit Basque fabriquedes produits à base de lait de brebis et des pots deyaourt en carton à Saint-Médard-d'Eyrans (Gironde).Elle collecte du lait chez 105 producteurs dont 39 enagriculture biologique, ce qui représente 15% du volumede sa collecte. Depuis quelques années, le bio estun marché important pour l'entreprise (réalisant unecroissance à deux chiffres).

Mots clés : DONNÉE TECHNICO-ÉCONOMIQUE / ELEVAGEBIOLOGIQUE / OVIN LAIT / ENTREPRISE / GIRONDE /TEMOIGNAGE / TRANSFORMATION LAITIERE / AQUITAINE /DORDOGNEREUSSIR PATRE N° 648, 01/11/2017, 3 pages (p. 32-34)

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PRODUCTIONS ANIMALES

15 Biopresse 240 - Janvier 2018

L’éthologie des bovins, observer pourmieux comprendre

FABRIÈS Lise

Eleveuse de Salers bio dans le Cantal, PaulineGarcia est aussi spécialiste du comportement bovinet anime des formations sur la mise en pratique auquotidien de l’éthologie afin d’améliorer le lien entrel’éleveur et son troupeau. Connaître comment unevache perçoit visuellement ou encore olfactivementson environnement permet de mieux comprendre sesréactions. Cet animal est sensible, voire stressé par lesmouvements rapides ou encore les couleurs claires :l’idéal pour un éleveur est d’être calme, d’avoir desmouvements lents et de porter plutôt des couleurssombres. Les bovins étant des animaux sociaux, lecontact est important et mettre en place des séancesde grattage peut être un plus pour consolider le lienentre homme et animal. Le but est d’aller vers unerelation positive et l’article présente diverses approchespour cela. Il existe aussi des étapes clés dans la viede l’animal qui conditionnent la nature de la relationvache/éleveur : les premiers jours de vie notamment, lesevrage ou encore le vêlage.

http://www.corabio.org/index.php/telechargementsMots clés : ELEVAGE / ELEVAGE BIOLOGIQUE / ETHOLOGIE /TEMOIGNAGE / BOVIN / COMPORTEMENT DE L'ANIMAL /FRANCE / CANTAL / RELATION HOMME ANIMAL / BIEN-ÊTREANIMALLA LUCIOLE N° 16, 01/08/2017, 3 pages (p. 15-17)

réf. 240-114

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PRODUCTIONS VÉGÉTALES

Biopresse 240 - Janvier 2018 16

PRODUCTIONS VÉGÉTALES

ARBORICULTURE

Offrir le gîte et le couvert

LE CORRE Maude

Les oiseaux et chauve-souris peuvent être d'excellentsauxiliaires dans la lutte contre certains insectes etrongeurs ravageurs, comme les campagnols et mulots.Pour favoriser leur présence dans les vergers, desnichoirs, spécifiques à chaque espèce, peuvent êtreinstallés dans les parcelles ou en pourtour. Cetarticle explique comment fabriquer et installer desnichoirs pour les mésanges, chauve-souris, chouetteschevêches, chouettes hulottes, chouettes effraies etfaucons crécerelles.

Mots clés : NICHOIR / METHODE DE LUTTE /ARBORICULTURE / AUXILIAIRE / OISEAU AUXILIAIRE /CHAUVE-SOURIS / BIODIVERSITE FONCTIONNELLE / LUTTEALTERNATIVE / CAMPAGNOL / MULOT / AGRICULTURE ETENVIRONNEMENT / FRANCE / PROTECTION DES VEGETAUXREUSSIR FRUITS ET LEGUMES N° 374, 01/07/2017, 2 pages(p. 50-51)

réf. 240-011

Puceron cendré et carpocapse dupommier : Araignées, insectes : leur rôledans la régulation

ROSE Frédérique

Les vergers, en tant que cultures pérennes etdonc relativement stables, sont des milieux cultivésintéressants pour l'étude des relations entre ravageurset auxiliaires. Plusieurs thèses, dont les principauxrésultats sont rapportés dans cet article, se sontnotamment intéressées à la régulation des populationsde pucerons cendrés et de carpocapse par lesaraignées et insectes en vergers de pommiers non-traités. La grande diversité des espèces d'araignéesse traduit par des modes de chasse variés :diurnes ou nocturnes, à courre, en errance-affût,visuels, etc. Actives dès le mois de mars, leurnombre semble toutefois insuffisant pour réguler lespopulations de pucerons à partir d'avril-mai. D'autresauxiliaires viennent alors prendre le relai : larvesde coccinelles et de syrphes, forficules, punaisesprédatrices. Concernant la prédation du carpocapse,là encore, les interventions des auxiliaires semblentse relayer, avec une consommation des œufs etlarves par les insectes, et des larves néonates etdes différents stades larvaires par les araignées. Parailleurs, l'influence de haies et bandes fleuries a étéétudiée en Bretagne et Normandie. Étonnamment, danscette étude (haies jeunes), plus les arbres fruitiers sontproches d'une haie, plus on trouve de pucerons etmoins on trouve d'auxiliaires. Les résultats inverses sontobservés pour les arbres proches de bandes fleuries.

Mots clés : ZONE NON TRAITEE / BIODIVERSITEFONCTIONNELLE / AMENAGEMENT PAYSAGER /ARBORICULTURE / VERGER / INSECTE AUXILIAIRE /ARAIGNEE / PUCERON CENDRE / CARPOCAPSE / POMMIER /PROTECTION DES VEGETAUX / FRANCE / BANDE FLEURIE /HAIE / AGRICULTURE ET ENVIRONNEMENT / RECHERCHE /ETUDEBIOFIL N° 113, 01/09/2017, 3 pages (p. 60-62)

réf. 240-001

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PRODUCTIONS VÉGÉTALES

17 Biopresse 240 - Janvier 2018

Edito

DÉMARET Juliette

Dans cet édito, la revue Arbo Bio Infos revient sur desmatériels particulièrement intéressants pour la filièrearboricole et présentés lors de l'édition 2017 du salonTech&Bio. Il s'agit : - d'un outil de désherbage etde travail du sol développé par les Ateliers du Valde Saône, qui permet d'intervenir dès la premièreannée de plantation sans blesser les arbres ; - despaillages Geochanvre, développés en France ; - desprocédés de pilotage pour l'irrigation permettant deséconomies d'eau et d'engrais, ainsi que d'un système desurveillance automatisé des insectes combinant piègesà phéromone et appareil photo (TRAPVIEW), mis aupoint par la Sarl CoRHIZE.

Mots clés : PAILLAGE ORGANIQUE / AGRICULTUREBIOLOGIQUE / MATERIEL AGRICOLE / AGRICULTURE DEPRECISION / IRRIGATION / FERTILISATION / CONTROLEDES ADVENTICES / ARBORICULTURE / DESHERBAGEMECANIQUE / PROTECTION DES VEGETAUX / CHANVRE /INSECTE / FRANCEARBO BIO INFOS N° 224, 01/10/2017, 2 pages (p. 1-2)

réf. 240-087

Témoignage : Les pommiers deRaphaëlle

ARBO BIO INFOS

Le verger de pommiers de Raphaëlle Gourlaouen,dans le Finistère, compte environ 25 variétés sur3 ha certifiés agriculture biologique. Plantées en1991 et 1995, les surfaces ont peu à peu évoluéen même temps que les pratiques de l'arboricultrice :l'enherbement est désormais total et diversifié, lafaune présente s'est développée, les traitementsphytosanitaires sont de plus en plus basés sur despratiques phytothérapiques. C'est Raphaëlle elle-mêmequi produit les plantes et bourgeons nécessaires pourfabriquer les macérats et teintures-mères. Ainsi, commeen témoigne l'arboricultrice, le verger est géré commeun écosystème complexe, et non plus comme unesimple culture de pommiers.

Mots clés : CONDUITE DU VERGER / PRATIQUEAGRICOLE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / BIODIVERSITE /TEMOIGNAGE / ARBORICULTURE / PROTECTION DESVEGETAUX / POMMIER / PHYTOTHERAPIE / FINISTERE /AGROECOSYSTEMEARBO BIO INFOS N° 224, 01/10/2017, 2 pages (p. 3-4)

réf. 240-089

Infra-dose de sucre sur pommier pourréduire les dégâts de carpocapse :Retour sur 5 années d'expérimentationen verger

ONDET Sophie-Joy

Depuis quelques années, plusieurs expérimentationssont menées concernant l'utilisation d'infra-dosesde sucre pour stimuler les plantes cultivées - enarboriculture, viticulture, maraîchage et aussi grandescultures - et ainsi pour mieux lutter contre certainsbioagresseurs. Le GRAB teste notamment cettetechnique sur pommiers biologiques, dans le cadre dela lutte contre le carpocapse, depuis 2013. Le protocolea peu à peu pu être affiné : type(s) de sucre, doses,modalités d'application, etc. Les principaux résultatssont présentés dans cet article. La meilleure protectiona été obtenue avec un mélange de fructose et desaccharose à 100 ppm chacun. Malheureusement, encas de forte pression, la protection à base de sucre n'apas permis de limiter les dégâts, tout comme l'utilisationdu virus de la granulose. Ces essais vont se poursuivre,notamment pour mieux comprendre les interactionsavec les outils de protection plus classiquement utiliséscontre le carpocapse, comme contre le virus de lagranulose.

Mots clés : STIMULATEUR DE DEFENSE NATURELLE /VIRUS DE LA GRANULOSE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE /SUCRE / METHODE DE LUTTE / ARBORICULTURE /FRUCTOSE / SACCHAROSE / CARPOCAPSE / POMMIER /EXPERIMENTATION / TRAITEMENT ALTERNATIF /PROTECTION DES VEGETAUX / VAUCLUSEARBO BIO INFOS N° 224, 01/10/2017, 2 pages (p. 5-6)

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PRODUCTIONS VÉGÉTALES

Biopresse 240 - Janvier 2018 18

Une filière en marche !

BOUC Claire

En France, 10 % de la SAU en prune d'Ente est en bio,soit 1000 ha. Le département du Lot-et-Garonne (47)concentre à lui tout seul 75 % de la production nationalede prune d'Ente (bio et et conventionnelle). IrèneCarrasco a converti son exploitation arboricole en bioen 2008 (47) ; pour elle, c'était un choix philosophiqueet, avec le recul, elle pense que c'est la seule solutionface aux crises économique, environnementale eténergétique. Jean-Philippe Laboulbene, installé depuis1986 à Madaillan (47), a converti la moitié de sonexploitation de 60 ha en bio en 2010. Ils ont tous les deuxmis en place des pratiques vertueuses pour lutter contreles maladies de leurs arbres - qu'ils partagent dans cetarticle, ainsi qu'un partenariat avec le pôle AB d'Invenio,le Centre de recherche et d'expérimentation de la filièreFruits et Légumes d'Aquitaine. Parmi les solutions pouraméliorer les rendements, figure notamment la conduitedes vergers en axes, et non en gobelets. Cela a permisà Jean-Philippe Laboulbene de passer de 3 à 5 tonnesde prunes séchées récoltées.

Mots clés : PRUNE D'ENTE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE /FILIERE FRUITS / EVOLUTION / RENDEMENT /ARBORICULTURE / PROTECTION DES VEGETAUX /AUXILIAIRE / FRUIT A NOYAU / EXPERIMENTATION / LOT ETGARONNE / TEMOIGNAGEVEGETABLE N° 346, 01/07/2017, 2 pages (p. 38-39)

réf. 240-050

Les araignées dans les vergers depommiers régulent les ravageurs

LETTRE FILIÈRES FNAB - ARBORICULTURE

Les araignées peuvent être des auxiliaires secondairesdans les vergers, notamment sur les pucerons envergers de pommiers. Cet article fait le point sur lestravaux de la thèse de Manon Lefebvre, avec ClaireLavigne (INRA), Pierre Franck (INRA) et Jean FrançoisMandrin (CTIFL) : - état des lieux sur les populationsd’arachnides présents dans les vergers bio et type deprédation ; - évaluation du potentiel de régulation despucerons par les araignées ; - mobilité des araignéesentre les haies et les vergers ; - habitats favorisant lesaraignées. On retiendra notamment que Philodromusspp et Anyphaena accentuata sont deux araignéesactives en hiver et actrices de la régulation précocedu puceron cendré et que les araignées de frondaisonsont complémentaires des autres auxiliaires pour larégulation du puceron cendré au printemps.

https://www.produire-bio.fr/archives-lettres-filieres/Mots clés : REGULATION DES POPULATIONS / HABITAT /AGRICULTURE ET ENVIRONNEMENT / ARBORICULTURE /VERGER / PROTECTION DES VEGETAUX / RAVAGEUR /LUTTE BIOLOGIQUE PAR CONSERVATION / AUXILIAIRE /ARAIGNEE / PUCERON CENDRE / CARPOCAPSE / POMMIER /RECHERCHE / BIODIVERSITE FONCTIONNELLE / FRANCELETTRE FILIERES FNAB - ARBORICULTURE N° 8, 01/09/2017,5 pages (p. 1-5)

réf. 240-103

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PRODUCTIONS VÉGÉTALES

19 Biopresse 240 - Janvier 2018

Journée nationale biodiversité etaménagements agroécologiques enarboriculture : Favoriser l'intégration dela biodiversité dans les exploitations

RICARD Jean-Michel

La journée "Biodiversité et aménagementsagroécologiques en arboriculture", organisée par leCTIFL et l'IFPC (Institut Français des ProducteursCidricoles), s'est déroulée le 18 mai 2017, àBalandran, dans le Gard. L'évènement s'articulaitautour de la présentation de résultats de recherche,la diffusion d'informations, des échanges entreparticipants. Les différentes interventions ont portésur les services écosystémiques et la régulationnaturelle des bioagresseurs, en insistant sur l'intérêtd'une approche globale multi-services des effets de labiodiversité. Différents travaux de recherche ont étéprésentés, comme l'utilisation d'auxiliaires contre lepuceron cendré et le carpocapse sur pommier. Quatreateliers techniques étaient organisés et des standscommerciaux présents.

Mots clés : DIFFUSION DE L'INFORMATION / JOURNEETECHNIQUE / BIODIVERSITE FONCTIONNELLE / SERVICEECOSYSTEMIQUE / ARBORICULTURE / AUXILIAIRE /FRANCE / GARD / PROTECTION DES VEGETAUX /RECHERCHEINFOS CTIFL N° 335, 01/10/2017, 3 pages (p. 6-8)

réf. 240-097

FERTILISATION

Assessment of Recycled PhosphorusFertilizers for Organic Farming: Chars,Ashes and Slags

Évaluation des engrais phosphatés recyclés pourl'agriculture biologique : Biochars, cendres et scories(Anglais)

MOLLER Kurt

En agriculture biologique, il est nécessaire detrouver des fertilisants alternatifs riches, notammenten phosphore. Ainsi, les partenaires du projeteuropéen Improve-P se sont penchés sur ce sujet etprésentent, à travers cette fiche, différents types debiochars, cendres et scories, ainsi que les méthodespossibles d'obtention (combustion, gazéification, etc.).Ils donnent aussi quelques éléments visant à améliorerl'utilisation de tels produits en agriculture biologique.Ce document a été coédité par les partenairesdu projet Improve-P : l'Université d'Hohenheim(Allemagne), le groupe Nutrition des plantes del'ETH Zurich (Suisse), le FiBL (Suisse), Bioforsk(Norvège), l'Université des ressources naturelles etdes sciences de la vie appliquées de Vienneet l'Institut de l'agriculture biologique (Autriche),l'Université de Newcastle (Royaume-Uni) et l'Universitéde Copenhague (Danemark).

https://shop.fibl.org/chen/1709-fact-sheet-ashes.htmlMots clés : BIOCHAR / CENDRE / AGRICULTUREBIOLOGIQUE / EVALUATION / SCORIE / FERTILISATION /SOL / PHOSPHORE / COMPOSITION CHIMIQUE / PROJET DERECHERCHE DEVELOPPEMENT / RECHERCHE / EUROPE2016, 12 p., éd. UNIVERSITE D' HOHENHEIM / ETHZürich - Plant Nutrition Group

réf. 240-091

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Biopresse 240 - Janvier 2018 20

GRANDES CULTURES

Cultiver la féverole d'hiver en pur

ROLLAND Céline

Les maladies telles que l'anthracnose et le botrytisviennent souvent compromettre la récolte de la féverolelorsqu'elle est cultivée en pur, en particulier en Bretagne.Les conditions de semis sont déterminantes. Semée àplus large écartement, la féverole sera moins sujetteaux maladies, comme le montre le témoignage deBenoît et Nicolas Labbé, producteurs de porcs biodans le Morbihan. Des conseils sont donnés en matièred'itinéraire technique de la féverole et de désherbage.

Mots clés : CULTURE EN PUR / ITINERAIRE TECHNIQUE /AGRICULTURE BIOLOGIQUE / TEMOIGNAGE / GRANDECULTURE / DESHERBAGE / LUTTE PREVENTIVE /FEVEROLE / CONTROLE DES ADVENTICES / PROTECTIONDES VEGETAUX / BRETAGNE / MORBIHANSYMBIOSE N° 225, 01/07/2017, 2 pages (p. 22-23)

réf. 240-041

Auxiliaires en grandes cultures

TECH INNOV

Pour favoriser les auxiliaires en grandes cultures(mammifères, oiseaux, insectes, bactéries...), ons'emploiera surtout à améliorer la biodiversité et àconserver leurs habitats. Les bois, bosquets, haies,bandes enherbées spontanées ou semées, bandesfleuries offrent les abris de la plupart des insectespollinisateurs et des auxiliaires : des coccinelles,chrysopes, syrphes, carabes, hérissons, renards,rapaces...

http://cdr.labioenlimousin.info/?p=642Mots clés : AGRICULTURE BIOLOGIQUE / GRANDECULTURE / INSECTE AUXILIAIRE / MAMMIFERE AUXILIAIRE /BACTERIE AUXILIAIRE / OISEAU AUXILIAIRE / FRANCE /LUTTE BIOLOGIQUE PAR CONSERVATION / BIODIVERSITEFONCTIONNELLETECH INNOV N° 25, 01/07/2017, 4 pages (p. 5-8)

réf. 240-042

Comparaison de variétés de céréales enagriculture biologique : Synthèse desessais : Campagne 2016/2017 : Blé tendred'hiver, triticale, épeautre, orge, blé tendrede printemps : Résultats 2017 : Version du21 septembre 2017

GUILHOU Robin / FONTAINE Laurence /VALLIN Guillaume / ET AL.

Des variétés de blé tendre d'hiver, de céréalessecondaires d'hiver et de blé tendre de printempsen AB ayant été testées par les expérimentateursdu réseau de l'ITAB font l'objet de comparaisons.L'évaluation des variétés a pour objectif d'apprécier leurcomportement agronomique et d'identifier de nouvellesvariétés qui pourraient être intéressantes en AB, dansles conditions françaises. Les essais de comparaisonsont menés par de multiples partenaires (y compriswallons), en conditions AB, la plupart du temps chezdes agriculteurs certifiés en AB. Des cartes permettentde connaître la localisation des essais. Des tableaux etdes graphiques récapitulatifs rendent compte, pour lesdifférentes variétés testées, de leur teneur en protéineset de leur rendement, mais aussi de leur sensibilité à larouille, de leur hauteur, de leur pouvoir couvrant...

http://www.itab.asso.fr/activites/gc-criblage-cereales.phpMots clés : COMPORTEMENT AGRONOMIQUE / ESSAIVARIETAL / RESISTANCE AUX MALADIES / RESISTANCEVARIETALE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / RESEAU /TENEUR EN PROTEINES / ESSAI / RENDEMENT / GRANDECULTURE / CEREALE / BLE D'HIVER / BLE DE PRINTEMPS /BLÉ TENDRE / EPEAUTRE / CEREALE SECONDAIRE /TRITICALE / ORGE / VARIETE / RECHERCHE / FUSARIOSE /ROUILLE MALADIE / SEPTORIOSE / BELGIQUE / WALLONIE /FRANCE2017, 58 p., éd. ITAB (Institut Technique de l'AgricultureBiologique) / ARVALIS - INSTITUT DU VEGETAL

réf. 240-124

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21 Biopresse 240 - Janvier 2018

MARAÎCHAGE

Cultures sous abris : Optimiser lagestion du climat

ROSE Frédérique

En maraîchage sous abris, une bonne gestion du climat,représenté par le duo hygrométrie-température, estprimordiale mais peut s'avérer complexe. A l'occasionde l'édition 2016 du salon La Terre est notre métier,Loïc Robichon et Azélie Lelong, de la société SymbioseProtection Biologique, ont apporté leur expertise sur lesujet. L'enjeu est de créer des conditions favorablesaux cultures - pour la production mais aussi pour lapollinisation -, tout en limitant le développement desmaladies et ravageurs. Au-delà de mesures régulièresde la température et de l'hygrométrie, cela passepar une aération optimisée des serres, une bonnegestion de l'enherbement, ainsi que d'autres pratiquesculturales.

Mots clés : CONDITION CLIMATIQUE / HYGROMETRIE /PRATIQUE AGRICOLE / TEMPERATURE / SERRE /MARAICHAGE / CULTURE SOUS SERRE / PROTECTION DESVEGETAUX / POLLINISATION / FRANCEBIOFIL N° 113, 01/09/2017, 4 pages (p. 68-71)

réf. 240-003

Relever le défi technique de la bio

BARGAIN Véronique

Depuis 1997, la marque de fruits et légumes Prince deBretagne est engagée en agriculture biologique. Pouraccompagner ses producteurs dans ce défi technique,l'expérimentation et de nouveaux outils de productionont été développés. La station expérimentale Terred'Essais, par exemple, est dédiée exclusivement àl'agriculture bio depuis 1998. Dans cet article, six grandsprincipes de production de légumes biologiques sontprésentés : - revoir son système, avec notammentla nécessité de diversifier les productions et lesrotations ; - adapter les variétés à la production, avec lesniveaux de résistance et de tolérance comme critèresde choix importants ; - protéger les cultures, en utilisantdes méthodes basées sur la résistance, les auxiliaires etl'observation ; - produire en pleine terre, y compris sousabri ; - préserver la vie des sols, avec des techniquesadaptées ; - désherber avec des techniques comme lesengrais verts, les faux-semis, les paillages, ou encorele désherbage mécanique et utiliser de nouveaux outilsproposés par les fabricants.

Mots clés : PLANTE EN PLEINE TERRE / PROTECTION DESSOLS / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / DIVERSIFICATION /MARAICHAGE / CONTROLE DES ADVENTICES /DESHERBAGE / PROTECTION DES VEGETAUX / VARIETE /BRETAGNE / LEGUMEREUSSIR FRUITS ET LEGUMES N° 374, 01/07/2017, 3 pages(p. 44-46)

réf. 240-010

La micro-ferme ou l'art du compromis

LE CORRE Maude

A l'heure où un tiers des candidats à l'installation nesont pas issus du milieu agricole, le concept de micro-ferme fait des émules. Cela consiste à s'installer surune petite surface, souvent en maraîchage, limitant ainsila problématique de l'accès au foncier. Les modes deproduction choisis sont souvent liés à la permaculture,au maraîchage biointensif ou encore à l'agriculturenaturelle. S'il est possible de vivre sur de tellesstructures, les premières années restent compliquées.Au-delà de cette question économique, le choix de lamicro-ferme répond souvent à un projet de vie global(qualité de vie, engagement, autonomie...).

Mots clés : INSTALLATION AGRICOLE / MICRO-FERME / STRUCTURE DE L'EXPLOITATION / ENQUETE /MARAICHAGE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / FRANCE /ASPECT SOCIALREUSSIR FRUITS ET LEGUMES N° 374, 01/07/2017, 1 page(p. 66)

réf. 240-014

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Biopresse 240 - Janvier 2018 22

Carotte & Feijoa : Maraîchers exotiques

BESNARD Antoine

En Ille-et-Vilaine, Thomas Jagu et Léna Marti Peralesont une activité de maraîchage bio. Thomas s'est installéen 2011 et, passionné de plantes exotiques, il a fait lepari d'en cultiver pour compléter sa gamme de légumes"classiques" : christophine, citronnier, clémentinier,goyavier-fraise, capucine tubéreuse, jicama, asiminier,etc. Une serre sur les cinq dont il dispose estentièrement consacrée à ces plantes exotiques. Ilrecherche en permanence des références techniquespour progresser. Léna, elle, conjugue ses deux anciensmétiers (restauration et documentaliste) pour élaborerdes recettes originales et conseiller leurs clients. Leurproduction est vendue en direct (Amap, marchés, venteà la ferme), à des restaurants locaux et par internet.

Mots clés : PLANTE EXOTIQUE / DIVERSIFICATION / VENTEDIRECTE / TEMOIGNAGE / MARAICHAGE / ILLE ET VILAINE /AGRICULTURE BIOLOGIQUESYMBIOSE N° 225, 01/07/2017, 2 pages (p. 18-19)

réf. 240-039

Paca : Des aubergines de toutes lescouleurs

SAGNES Magali

Sur le site expérimental en maraîchage bio du Grab(Groupe de recherche en agriculture biologique), dansle Vaucluse, un essai sur 26 variétés d'auberginessous abri a été mis en place en 2017. Cet essaicomparatif permettra par ailleurs d'évaluer : - l'intérêt dela suppression des fleurs secondaires (dans l'objectif delimiter le nombre de petits fruits) ; - deux densités deculture supérieures ; - et une taille des bras en gobelet.

Mots clés : DENSITE / ESSAI VARIETAL / AGRICULTUREBIOLOGIQUE / MARAICHAGE / ECLAIRCISSAGE / TAILLE /AUBERGINE / EXPERIMENTATION / VAUCLUSEREUSSIR FRUITS ET LEGUMES N° 375, 01/09/2017, 1 page(p. 24)

réf. 240-077

La carotte bio : une culture exigeante

PEDEN Maëla

Philippe Larboulette, maraîcher bio à Plouhinec (56),aborde, dans cet interview, les difficultés de la culturede la carotte en bio et explique comment il gère celles-ci : réussir les semis grâce à un matériel adapté (semoiravec une seule roue), bien préparer le sol, brûlerl'enherbement, choisir les variétés de carottes primeuret de carottes de conservation, gérer les maladies etravageurs... Il conseille de ne pas hésiter à investir dansle matériel adéquat comme un semoir de précision ou unbrûleur. Mutualiser ce matériel est une bonne solution,à condition de bien se coordonner avec les autrespropriétaires. La surveillance des cultures doit être trèsrigoureuse. Étaler le semis fait partie des précautionsindispensables pour ne pas être débordé par le travailde désherbage. Un encart présente un focus sur latechnique d'occultation et la réalisation de faux semis.

Mots clés : AGRICULTURE BIOLOGIQUE / MATERIELAGRICOLE / TEMOIGNAGE / MARAICHAGE / TECHNIQUECULTURALE / DESHERBAGE / DESHERBAGE PAROCCULTATION / SEMIS / CAROTTE / MORBIHAN / CONTROLEDES ADVENTICES / PROTECTION DES VEGETAUXSYMBIOSE N° 225, 01/07/2017, 2 pages (p. 20-21)

réf. 240-040

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23 Biopresse 240 - Janvier 2018

Protection des cultures de poireaucontre les thrips : Des plantes de servicepour attirer les ennemis naturels

PICAULT Sébastien

En absorbant le contenu cellulaire de l’épiderme desfeuilles, le thrips Thrips tabaci peut occasionner desdégâts considérables en cultures de poireau. Afin delimiter sa pullulation, les producteurs peuvent favoriserles processus de régulation naturelle en installant autourde leurs parcelles des plantes attractives pour lesprédateurs de thrips. Dans cette optique, l’attractivité deplusieurs espèces végétales vis-à-vis de T. tabaci et deses prédateurs a été caractérisée par le Ctifl dans lecadre du projet AGATH porté par le Ctifl, soutenu parle ministère de l’Agriculture (Casdar) et labellisé par leGIS PIClég. Pour cela, la densité d’activité de T. tabaciet de ses prédateurs a été mesurée sur chaque espècevégétale étudiée. Les résultats montrent que certainesplantes exercent un effet attractif significatif vis-à-vis desprédateurs de thrips mais aussi vis-à-vis de T. tabaci lui-même.

Mots clés : INSECTE PREDATEUR / REGULATION DESPOPULATIONS / AGRICULTURE CONVENTIONNELLE /SERVICE ECOSYSTEMIQUE / MARAICHAGE / LUTTEBIOLOGIQUE PAR CONSERVATION / AUXILIAIRE / POIREAU /PLANTE BANQUE / THRIPS / EXPERIMENTATION /BIODIVERSITE FONCTIONNELLE / PROTECTION DESVEGETAUX / FRANCEINFOS CTIFL N° 334, 01/09/2017, 14 pages (p. 26-39)

réf. 240-085

Maraîchage : Enquêtes : Synthèse desaudits 2016-2017

DERUELLE Christophe

Stéphanie Gazeau, technicienne en maraîchagebiologique de la MAB 16, a proposé à cinq exploitantsbio de la Haute-Vienne de participer à une enquêtebasée sur des questionnaires et des outils d'analysesdéjà testés en 2004 et 2015 auprès de maraîchersde Poitou-Charentes. Une journée de restitutiondes résultats a permis d'engager des débats surdes stratégies d'amélioration du fonctionnement desfermes concernées (aspects techniques, économiques,commerciaux, ou encore liés à la gestion du tempsde travail). Une synthèse des résultats et despréconisations proposées par Stéphanie Gazeau estprésentée.

http://cdr.labioenlimousin.info/?p=642Mots clés : RESULTAT TECHNICO-ECONOMIQUE /AGRICULTURE BIOLOGIQUE / COMMERCIALISATION /TEMPS DE TRAVAIL / AMELIORATION / ENQUETE /TECHNIQUE / MARAICHAGE / HAUTE VIENNETECH INNOV N° 25, 01/07/2017, 4 pages (p. 9-12)

réf. 240-043

Terre d'Essais champion de laprotection des cultures

JOURDAIN Franck

La station d'expérimentation Terre d'Essais, àPleumeur-Gauthier (22), est spécialisée en agriculturebiologique depuis 1997. Les essais qui y sont menésconcernent principalement la protection des cultures etla gestion des engrais verts. Terre d'Essais est devenue,en 20 ans, l'outil technique de référence de la productionde légumes bio en Bretagne et représente aujourd'hui leprincipal maillon d'une filière en constante progression.

Mots clés : STATION D'EXPERIMENTATION / AGRICULTUREBIOLOGIQUE / FILIÈRE LÉGUMES / COUVERT VEGETAL /ESSAI / ENGRAIS VERT / MARAICHAGE / PROTECTION DESVEGETAUX / COTES D'ARMOR / CULTURE LEGUMIEREVEGETABLE N° 346, 01/07/2017, 1 page (p. 12)

réf. 240-047

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Biopresse 240 - Janvier 2018 24

Le réseau DEPHY EXPE en cultureslégumières : un premier bilan à mi-parcours

ECKERT Cathy / ROUGIER Marie /CHARTIER Nicolas

L'objectif du réseau DEPHY EXPE Légumes estd'élaborer des systèmes de culture économes enproduits phytosanitaires. Le réseau est constitué de11 projets, démarrés entre 2012 et 2013, sur 43 sitesd'expérimentation à travers la France, dont un àLa Réunion. Sur les 72 systèmes de culture testés,neuf sont en agriculture biologique (soit 12,5%), cetteproportion est de 38% dans le réseau DEPHY FERME.Arrivé à mi-parcours, le réseau réalise un premierbilan afin d'identifier les réussites techniques, lespoints de blocage et d'évaluer la démarche miseen place par la filière légumes. Une enquête a étéréalisée auprès des porteurs de projet sur leur degréde satisfaction dans la gestion des bioagresseurs etl'atteinte de leurs objectifs (diminution d'IFT, maintiende la productivité et de la rentabilité), selon letype de culture légumière (abris, plein champ...).De manière générale, l'introduction de cultures dediversification a permis de baisser la sensibilité descultures aux ravageurs et maladies. Néanmoins,certains bioagresseurs continuent à représenter desverrous techniques.

Mots clés : AGRICULTURE CONVENTIONNELLE / SYSTEMEDE CULTURE / CULTURE LEGUMIERE / LEGUME DE PLEINCHAMP / MARAICHAGE / CONTROLE DES ADVENTICES /CULTURE SOUS ABRI / PROTECTION DES VEGETAUX /CONTROLE DES RAVAGEURS / EXPERIMENTATION /FRANCE / ENQUETEINFOS CTIFL N° 335, 01/10/2017, 10 pages (p. 30-39)

réf. 240-099

PETITS FRUITS

Auxiliaires en petits fruits rouges sousabris

DUFFAUT Jean-Claude

Sur la station d'expérimentation ADIDA (Corrèze), oùsont conduits des essais sur les framboises et autrespetits fruits rouges, aucun produit chimique n'a étéappliqué depuis une dizaine d'années. L'article présenteles principaux moyens de lutte biologique qui ontété mis en œuvre pour contrôler les ravageurs desframboisiers : pucerons, acariens jaunes, cécidomyies,thrips. Ceux-ci n'ont, depuis, jamais atteint des niveauxde population entraînant des pertes économiquesimportantes. Depuis 2014, cependant, le cas de ladrosophile asiatique (Drosophila suzukii) constitue unproblème majeur, car la lutte biologique est aujourd'huiinexistante. Il reste donc des difficultés à surmonter,mais en aucun cas la protection biologique sur petitsfruits rouges ne peut être remise en question.

http://cdr.labioenlimousin.info/?p=642Mots clés : STATION D'EXPERIMENTATION / AGRICULTUREBIOLOGIQUE / BIODIVERSITE FONCTIONNELLE /DROSOPHILA SUZUKII / LUTTE BIOLOGIQUE / INSECTEAUXILIAIRE / FRUIT ROUGE / PETIT FRUIT / ACARIEN /CECIDOMYIE / PUCERON / THRIPS / FRAMBOISIERTECH INNOV N° 25, 01/07/2017, 2 pages (p. 13-14)

réf. 240-044

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25 Biopresse 240 - Janvier 2018

PLANTES AROMATIQUES ETMÉDICINALES

Le marché florissant des plantes à tisane

FRAY Nelly

Installés en 1982 en production de plantes à parfum,aromatiques et médicinales biologiques, en Dordogne,Isabelle et Patrice Drai ont créé leur marque Altaïr en1988. En 1997, ils ont fait le choix de se consacrerexclusivement à la partie commercialisation. Ainsi,pour s'approvisionner en matières premières, ils ontembauché des salariés et travaillent en collaborationavec d'autres producteurs. Toutefois, en 2017, lasociété Altaïr ne parvient pas à répondre à la demandede ses clients, principalement des magasins spécialisésen France et des herboristes en Allemagne et en Suisse.Ainsi, elle est à la recherche de nouveaux producteurs,désireux de travailler dans le respect des cycles de lanature, en agriculture biologique ou en biodynamie.

Mots clés : PLANTE A PARFUM AROMATIQUE ETMEDICINALE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / AGRICULTUREBIODYNAMIQUE / DORDOGNE / TEMOIGNAGE /COMMERCIALISATION / RUPTURE DE STOCK / FILIERE /ENTREPRISE / FRANCEREUSSIR FRUITS ET LEGUMES N° 374, 01/07/2017, 2 pages(p. 64-65)

réf. 240-013

Trente ans de passion pour laSicarappam

MARUEL Karen

La Sicarappam est la Société d'Intérêt Collectif Agricolede la Région Auvergne des Producteurs de PlantesAromatiques et Médicinales. Elle a été créée en1987 par Denis Chaud et un ami cueilleur. Situéeà Aubiat, dans le Puy-de-Dôme, la coopérative asu conserver ses valeurs humaines et son éthiqueprofessionnelle. Elle compte aujourd'hui 45 adhérents,en majorité des cueilleurs. Au fil du temps, laSicarappam s'est professionnalisée ; elle emploieaujourd'hui 5 salariés. 98 % de sa production (environ67 tonnes de plantes sèches et 17 de plantesfraîches chaque année) est bio, vendue à quelque200 clients, herboristes, pharmacies, magasins bio...,majoritairement en France, mais aussi à l'international.William Marotte, Président de la coopérative et lui-même cueilleur-cultivateur, revient sur l'histoire de laSicarappam. Il présente aussi l'un des projets en cours,celui de développer une gamme de produits propre à lacoopérative (herbes d'Auvergne alimentaires, macératd'arnica, de millepertuis, sève de bouleau fraîche...).

Mots clés : SOCIETÉ COOPERATIVE D'INTÉRÊT COLLECTIF(SCIC) / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / COOPERATIVEAGRICOLE / ENTREPRISE / PLANTE A PARFUMAROMATIQUE ET MEDICINALE / PUY DE DOME / HISTOIREAUVERGNE AGRICOLE (L') N° 2733, 30/11/2017, 1 page (p. 24)

réf. 240-051

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Biopresse 240 - Janvier 2018 26

Le programme HerboBio Méditerranée

RUBAT DU MERAC Claire

Après le programme Sud Aroma Bio, piloté par leCPPARM, qui a permis de faire émerger la filière plantesaromatiques en Languedoc-Roussillon, un deuxièmeprogramme va permettre d'impliquer l'ensemble dessecteurs d'activités de la filière PPAM du Sud dela France. Le projet HerboBio Méditerranée, lancépar Bio de Provence Alpes Côte d'Azur et Sud&Bio,auxquels se sont joints Bio de PACA et Agribio04 pour la co-construction du programme, prévoit uneapproche recentrée sur le volet des plantes sèches,l'herboristerie et les aromates. Il vise notammentà augmenter le nombre de producteurs - et laproduction - de plantes sèches, à développer la filièreherboristerie (diversification à la lavande), à développerdes ressources sur les savoir-faire autour des plantessèches et à devenir une zone de référence pournotamment les thyms bio.

Mots clés : AGRICULTURE BIOLOGIQUE / FILIERE / PLANTEA PARFUM AROMATIQUE ET MEDICINALE / PROVENCE-ALPES-COTE-D'AZUR / SUD FRANCE / MEDITERRANNEE /PROGRAMME DE DEVELOPPEMENTHERBA BIO N° 39, 01/09/2017, 1 page (p. 5)

réf. 240-062

Couvert végétal en inter-rangs :Premiers résultats 2017 très positifs !

DEBREGEAS Kévin

La Chambre d'Agriculture de la Drôme conduit depuis2014, sur les terres de Ludovic Etran, un essai visantà étudier les effets d'un couvert végétal (60 % defétuque rouge gazonnante et 40 % de Ray-GrassAnglais gazonnant) semé en inter-rangs de lavande,sur les symptômes de dépérissement à phytoplasme,sur le rendement en huile essentielle et sur l'itinérairetechnique de la culture. L'analyse des résultats despremiers essais a permis d'établir que le couvert végétaltel qu'installé était trop large. En 2017, le producteur aréduit la largeur du couvert de 90 cm à 50 cm. Celaa eu pour effet d'inverser les résultats de la récolte :le rendement en huile essentielle a été supérieur dansles modalités enherbées (+ 117 %) et 1/2 enherbées(+70 %) comparées au témoin.

Mots clés : DEPERISSEMENT / INTER-RANG / HUILEESSENTIELLE / COUVERT VEGETAL / MATERIEL AGRICOLE /ESSAI / TECHNIQUE / RENDEMENT / PLANTE A PARFUMAROMATIQUE ET MEDICINALE / LAVANDE / PHYTOPLASME /DROME / PROTECTION DES VEGETAUX / ASSOCIATIONVEGETALEHERBA BIO N° 39, 01/09/2017, 2 pages (p. 6-7)

réf. 240-063

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PRODUCTIONS VÉGÉTALES

27 Biopresse 240 - Janvier 2018

PROTECTIONPHYTOSANITAIRE

J3C-Agri, spécialiste en macérationsde plantes : Renforcer le végétal ;Permaculture et purins de plantes : "Desrécoltes boostées sur des sols vivants"

RIVRY-FOURNIER Christine

Créée en 1999, la société J3C-Agri proposeaux agriculteurs, biologiques et conventionnels,des purins de plantes - ortie, prêle, consoude,fougère - pour la protection de leurs cultures. Jean-Claude Chevalard, fondateur de J3C-Agri et expertde ces macérations, présente, dans cet article,quelques exemples d'utilisations, en grandes cultures,maraîchage, petits fruits, et aussi en application sur dessemences. Dans une deuxième partie, Irène et DavidGasnier, maraîchers-permaculteurs en Loire-Atlantique,présentent leur système. En bio depuis 1985, leurs solsne cessaient pourtant de s'appauvrir. Ils ont donc fait lechoix de la permaculture en 2012 et augmentent depuisleur utilisation de purins de plantes.

Mots clés : MACERATION / PERMACULTURE / PURIND'ORTIE / PURIN DE PLANTES / AGRICULTUREBIOLOGIQUE / AGRICULTURE CONVENTIONNELLE /TEMOIGNAGE / AMELIORATION DU SOL / MARAICHAGE /PROTECTION DES VEGETAUX / PAYS DE LA LOIRE /ENTREPRISEBIOFIL N° 113, 01/09/2017, 5 pages (p. 72-76)

réf. 240-004

La pluie, bon support pour lestraitements

MONTIGAUD Isabelle

L'eau utilisée pour les traitements phytosanitaires doitrépondre à deux critères qualitatifs : la dureté et le pH.Ceux-ci sont particulièrement surveillés en agriculturesbiologique et biodynamique. Dans ces deux modesde production, l'eau de pluie, réceptive et proche dela neutralité, est particulièrement intéressante pourles traitements, à condition d'éliminer les premiersmillimètres, souvent trop chargés en impuretés et enpolluants. Pour l'utiliser dans les meilleures conditions, ilfaut aussi être vigilant sur les conditions de récupérationet de stockage.

Mots clés : PROTECTION DES VEGETAUX / EAU DEPLUIE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / TRAITEMENTPHYTOSANITAIRE / AGRICULTURE BIODYNAMIQUE /PRATIQUE AGRICOLEREUSSIR FRUITS ET LEGUMES N° 374, 01/07/2017, 1 page(p. 41)

réf. 240-009

La bactérie Xylella fastidiosa : état deslieux et des connaissances

BRACHET Marie-Lisa / BERNARD François Michel /POLIAKOFF Françoise / ET AL.

Xylella fastidiosa est une bactérie phytopathogène duxylème. Inoculée par des insectes piqueurs-suceurs,elle s'attaque à diverses espèces végétales, cultivéesou sauvages. Sur vigne, elle est responsable de lamaladie de Pierce qui sévit aux Etats-Unis. Elle arécemment été détectée en Europe (Italie, France,Allemagne, Espagne). Un état des connaissances surX.fastidiosa est présenté : - les sous-espèces connueset leurs cultures hôtes, - les symptômes observés, - sarépartition à l'échelle mondiale (épidémies provoquéeset statuts réglementaires adoptés), - les vecteurspotentiels (mal connus en Europe). Les impactséconomiques de X.fastidiosa peuvent être trèsimportants : en Californie, le coût annuel de lamaladie de Pierce est estimé à 105 millions de dollars.Les filières concernées par X.fastidiosa représententprès de 15% de la filière agroalimentaire française.Aujourd'hui, aucun traitement contre la maladie dePierce n'est connu ou utilisable en Europe.

Mots clés : ETATS UNIS D'AMERIQUE / ARBORICULTURE /HORTICULTURE / VITICULTURE / PROTECTION DESVEGETAUX / BIOAGRESSEUR / BACTERIE / XYLELLA /MALADIE BACTERIENNE / XYLELLA FASTIDIOSA / EUROPEINFOS CTIFL N° 335, 01/10/2017, 4 pages (p. 26-29)

réf. 240-098

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PRODUCTIONS VÉGÉTALES

Biopresse 240 - Janvier 2018 28

Guide des produits de protectiondes cultures utilisables en France enagriculture biologique

ITAB / INAO

Ce document permet d’accompagner les acteurs duterrain dans l’utilisation des produits de protectiondes cultures utilisables en agriculture biologique. Ceguide présente les procédures réglementaires pourqu’un produit soit utilisable en AB, allant du règlementeuropéen concernant l’approbation de substances(Règlement CE n°1107/2009), en passant par larèglementation nationale sur les AMM, jusqu’à laréglementation européenne de la production biologique(Règlements CE n°834/2007 et n°889/2008).

http://www.itab.asso.fr/activites/guide-intrants.phpMots clés : AGRICULTURE BIOLOGIQUE /REGLEMENTATION / PROTECTION DES VEGETAUX /FRANCE / UNION EUROPEENNE2017, 19 p., éd. ITAB (Institut Technique de l'AgricultureBiologique) / INAO (Institut National de l'Origine et de la Qualité)

réf. 240-115

SOL

Dossier : Une vie active en sous-sol

LE CORRE Maude / LASNIER Adrien / DUBON Guy

Sans les millions d'animaux et milliards de bactérieset champignons présents dans nos sols, la productionvégétale agricole serait impossible. Malgré sonimportance, ce monde sous-terrain est encore malconnu. Toutefois, les méthodes d'observation sedéveloppent, de même que l'évaluation de l'impactdes pratiques agricoles. Le projet Casdar AgrInnov,par exemple, a identifié des indicateurs de la viebiologique des sols, permettant ainsi d'aller au-delà del'analyse physico-chimique classiquement utilisée parles conseillers et agriculteurs. Dans ce dossier, lesdifférents organismes du sol sont décrits, notammentselon leur fonction : fragmenteurs de la matièreorganique, décomposeurs de la matière organique,ingénieurs chimiques, microrégulateurs biologiques, etingénieurs physiques ou bioturbateurs. Des méthodesd'évaluation et d'observation de la macrofaune sontprésentées : extraction de vers de terre à la moutardepour pouvoir les compter sans les tuer, piégeage descarabes avec des planches à invertébrés ou des piègesbarber, comptage des micro-arthropodes (collemboles,acariens) en chauffant un échantillon de terre. Ducôté des pratiques agricoles, l'utilisation de bois raméalfragmenté (BRF), évaluée depuis 2007 sur cultureslégumières biologiques à la Station expérimentale deBretagne Sud (SEHBS), semblerait avoir des arrière-effets intéressants malgré des résultats décevants lorsdes premières années d'utilisation. D'autres essais, surla station du Ctifl de Balandran, se sont intéressés àla gestion de l'enherbement sur le rang en verger :désherbage mécanique, paillage... ; en agriculturesbiologique et conventionnelle. En AB, le désherbagemécanique a montré des impacts néfastes sur lespopulations de vers de terre, collemboles et mycorhizes,contrairement au paillage organique qui a eu des effetspositifs.

Mots clés : PRATIQUE AGRICOLE / AGRICULTUREBIOLOGIQUE / AGRICULTURE CONVENTIONNELLE / BOISRAMEAL FRAGMENTE / SOL / ACTIVITE BIOLOGIQUEDU SOL / FERTILITE DES SOLS / MACROFAUNE /ARBORICULTURE / MARAICHAGE / CONTROLE DESADVENTICES / ENHERBEMENT SUR LE RANG / VIEBIOLOGIQUE DU SOL / EXPERIMENTATION / FRANCEREUSSIR FRUITS ET LEGUMES N° 374, 01/07/2017, 9 pages(p. 55-63)

réf. 240-012

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29 Biopresse 240 - Janvier 2018

Organic farming enhances soil microbialabundance and activity - A meta-analysis and meta-regression

L'agriculture biologique améliore l'abondance etl'activité microbienne dans les sols - Méta-analyse etméta-régression (Anglais)

LORI Martina / SYMNACZIK Sarah / MÄDER Paul /ET AL.

Plusieurs études concluent à un effet positif del'agriculture biologique sur la santé et la qualitédes sols. Afin d'acquérir une vue globale sur cettethématique, et notamment sur l'activité microbiennedans les sols, les auteurs de cet article ont étudiéles résultats de 56 études - soit 149 comparaisonsbio-conventionnel - issues de différentes régionsgéographiques, et d'expérimentations de duréesvariables (de 3 à 100 ans). Cette méta-analysea montré que les systèmes agricoles biologiquesprésentaient des résultats de 32 à 84% supérieursà ceux de l'agriculture conventionnelle en ce quiconcerne l'activité microbienne du sol (carbone issu dela biomasse microbienne, azote issu de la biomassemicrobienne, phospholipides totaux, déshydrogénase,uréase et protéase). La taille et l'activité des populationsmicrobiennes sont notamment impactées par lesrotations, la présence de légumineuses dans celles-ci,et l'utilisation d'intrants d'origine organique. L'utilisationdes terres (arables, vergers, prairies...), les cyclesdes plantes (annuel ou pluriannuel) et les conditionsclimatiques ont aussi leur importance.

http://journals.plos.org/plosone/article?id=10.1371/journal.pone.0180442Mots clés : ACTIVITE MICROBIENNE / BIOMASSEMICROBIENNE / COMPARAISON BIO-CONV / QUALITE DESSOLS / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / META-ANALYSE / SOL /ACTIVITE BIOLOGIQUE DU SOL / MICROBIOLOGIE DU SOL /MONDE / ETUDE / RECHERCHEPLOS ONE N° Vol. 12, n° 7, 12/07/2017, 25 pages (p. 1-25)

réf. 240-028

Overview of Organic Cover Crop-Based No-Tillage Technique in Europe:Farmers’ Practices and ResearchChallenges

Vue d’ensemble de la technique du semis direct souscouvert en agriculture biologique en Europe : Pratiquesdes agriculteurs et défis de la recherche (Anglais)

VINCENT-CABOUD Laura / PEIGNÉ Joséphine /CASAGRANDE Marion / ET AL.

Le semis direct sous couvert végétal, pratiqueémergente, représente une alternative au labour. Si lesagriculteurs biologiques européens semblent intéresséspar cette pratique, ils sont encore peu nombreux àl’appliquer. Ainsi, l’objectif de cet article est de mieuxcomprendre les défis à relever, par les agriculteurs maisaussi par les chercheurs, pour une plus forte mise enapplication du semis direct sous couvert végétal. Lagestion des adventices ainsi que celle des couvertsapparaissent comme étant les deux principaux freins.C'est pourquoi des recherches sur la sélection etla gestion des couverts pourraient être nécessaires,notamment en ce qui concerne une destruction de cescouverts permettant de mieux prévenir les compétitionspour l’eau et les nutriments.

http://www.mdpi.com/2077-0472/7/5/42Mots clés : ROULAGE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / SOL /NON LABOUR / CONTROLE DES ADVENTICES / SEMISDIRECT / SEMIS SOUS COUVERT / RECHERCHE / EUROPEAGRICULTURE N° Vol. 7, n° 5, 01/05/2017, 16 pages (p. 1-16)

réf. 240-080

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Biopresse 240 - Janvier 2018 30

Le travail du sol simplifié enmaraîchage : Que peut-on en attendre ?

PIERRE Prisca / TORRES Marie

Le travail du sol simplifié consiste à travailler celui-ci soiten surface, soit en profondeur mais sans retournement,contrairement au labour. De plus en plus pratiquées engrandes cultures, ces techniques sont encore peu misesen application par les maraîchers, si ce n'est dans depetits systèmes diversifiés. Pourtant, les impacts surles propriétés physico-chimiques et biologiques du sol,décrits dans cet article, sont globalement intéressants,même s'il faut plusieurs années pour les voir apparaître.Les effets sur le développement de la culture, lagestion des adventices, maladies et ravageurs, lesémissions de gaz à effet de serre, ainsi que sur lesrésultats économiques de l'exploitation sont égalementdécryptés.

Mots clés : QUALITE DES SOLS / GAZ A EFFET DESERRE / FRANCE / SOL / PROPRIETE BIOLOGIQUE DUSOL / MARAICHAGE / CONTROLE DES ADVENTICES /PROTECTION DES VEGETAUX / TECHNIQUE CULTURALESIMPLIFIEEINFOS CTIFL N° 334, 01/09/2017, 7 pages (p. 40-46)

réf. 240-086

Les sols et la vie souterraine : des enjeuxmajeurs en agroécologie

BRIAT Jean-François / JOB Dominique

Cet ouvrage présente et discute les découvertesrécentes sur les sols et les interactions entre planteset organismes telluriques. L’étude physico-chimiquedes sols permet de comprendre comment certainsde leurs horizons favorisent l’implantation de la faunesouterraine (vers de terre, collemboles, acariens…)et, corollairement, comment celle-ci crée de nouveauxespaces, qui seront colonisés par d’autres organismestelluriques, notamment microbiens. La caractérisationdes microorganismes des sols par des approchesmétagénomiques révèle que la présence et le typede populations microbiennes dépendent des conditionsenvironnementales ou des types de cultures. Ellefacilite la définition de bio-indicateurs qui, dans cetouvrage, sont particulièrement illustrés à l’échelle dela France. Enfin, des travaux de génétique moléculairemontrent que des exsudats de racines de plantes sontcapables de sculpter le microbiote racinaire, inhibantou activant la croissance de populations microbiennesspécifiques. De telles avancées scientifiques ouvrent denouvelles voies pour orienter les interactions plantes-microorganismes. Faire connaître les effets bénéfiquesdes microbes du sol sur les plantes permettra d’instaurerdes systèmes de culture plus durables et pluséconomes en intrants de synthèse. Ces recherches ontdonc un énorme potentiel pour le développement del’agroécologie.

Mots clés : BIOINDICATEUR / COLLEMBOLE /DEVELOPPEMENT RACINAIRE / AGROECOLOGIE /BIODIVERSITE / MATIERE ORGANIQUE / SOL / ARBRE /BIOLOGIE DU SOL / RACINE / MICRO-ORGANISME /BACTERIE / SYMBIOSE / MYCORHIZE / LOMBRIC / ACARIEN /AZOTE / CARBONE / RECHERCHE / EXPERIMENTATION /ACTIVITE BIOLOGIQUE DU SOL / FRANCE2017, 328 p., éd. ÉDITIONS QUAE

réf. 240-065

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31 Biopresse 240 - Janvier 2018

VITICULTURE

Gel du printemps 2017 : Essayer delimiter la casse ; Témoignage sur l'AOCCahors : "Ne pas se décourager !!"

ROSE Frédérique

Après un début de printemps plutôt chaud, le gel defin avril 2017 a eu d'importantes conséquences surl'ensemble du vignoble français, certaines zones étanttouchées à plus de 80 %. Cet épisode de gel horsnormes a surpris par son intensité et son hétérogénéité,avec plusieurs formes de gel et des dégâts variables ausein même d'une parcelle. Si plusieurs actions de lutteutilisables en AB sont connues (techniques culturales,pulvérisation de valériane, passages d'hélicoptère,aspersion, bougies, feux de paille ou de foin, éoliennes),elles n'ont pas toujours été efficaces, comme entémoignent conseillers et viticulteurs dans cet article.Par ailleurs, certaines demandent un investissementimportant que ne peuvent se permettre certainsdomaines. Isabelle Auriat, viticultrice bio en AOCCahors, raconte le déroulement et les conséquences deces trois nuits de gel sur son vignoble.

Mots clés : LUTTE CONTRE LE GEL / ALÉA CLIMATIQUE / GEL /CONSEQUENCE / TEMOIGNAGE / VITICULTURE / FRANCE /LOT / PAYS DE LA LOIRE / VIGNOBLE / AGRICULTUREBIOLOGIQUEBIOFIL N° 113, 01/09/2017, 4 pages (p. 64-67)

réf. 240-002

Projet MILDIOUPLANTES (2014-2016) :Réduire les doses de cuivre parl'emploi d'extraits végétaux en viticulturebiologique

DUVAL-CHABOUSSOU Anne

Sur les millésimes 2014 à 2016, quatre domainesviticoles ainsi que la plateforme expérimentale du lycéede Briacé, tous conduits en agriculture biologiqueet situés en Pays-de-la-Loire (Muscadet et Anjou-Saumur), ont participé au projet MILDIOUPLANTES. Ceprojet, piloté par la Chambre régionale d'agriculture desPays-de-la-Loire, avait pour objectif d'évaluer l'efficacitéde traitements à base d'extraits végétaux contre lemildiou sur vignes, de façon concomitante à uneréduction de la dose de cuivre utilisée. En effet,l'ANSES (Agence Nationale de Sécurité Sanitaire del'Alimentation, de l'Environnement et du Travail) travaillesur une diminution de la dose maximale de cuivremétal autorisée à 4 kg/ha/an au lieu de 6 actuellement.Les modalités testées ainsi que les résultats obtenussont présentés dans cet article. Des éléments sontégalement précisés quant aux coûts de préparation et àl'impact sur le temps de travail. Sur les trois millésimesétudiés, les pressions mildiou ont été très variables, demême que les résultats. Lorsque les extraits végétauxse sont montrés efficaces, les doses de cuivre ont puêtre diminuées de 2 à 40 %. La gestion du mildiou pardes extraits végétaux pose encore diverses questions.Le projet MILDIOUPLANTES a été redéposé pour troisans dans le but d'y répondre.

http://www.pays-de-la-loire.chambres-agriculture.fr/publications/publications-des-pays-de-la-loire/agriculture-biologique/Mots clés : EFFICACITE DU TRAITEMENT / EXTRAIT DEPLANTE / EXTRAIT VEGETAL / AGRICULTURE BIOLOGIQUE /VITICULTURE / PROTECTION DES VEGETAUX / TRAITEMENTCUPRIQUE / CUIVRE / RECHERCHE / EXPERIMENTATION /TRAITEMENT ALTERNATIF / MILDIOU / PAYS DE LA LOIRE /REDUCTION D'INTRANTSL'AGRICULTURE BIOLOGIQUE EN PAYS DE LA LOIRE :RÉSULTATS DE RECHERCHE - VITICULTURE N° 145,01/06/2017, 5 pages (p. 1-5)

réf. 240-079

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Biopresse 240 - Janvier 2018 32

Quels plants pour la viticulturebiologique ?

LETTRE FILIÈRES FNAB - VITICULTURE

Cet article dresse un état des lieux de la filière deproduction de plants de vigne en France et décritla façon de produire ces plants (vignes mères deporte-greffes, vignes mères de greffons, greffage,stratification, reprise des plants). Les plants certifiésbio n’existent pas encore réglementairement et sur lemarché (incompatibilité entre le cahier des chargesbio et les obligations réglementaires de traitementschimiques préventifs). Ceci n’étant pas satisfaisant parrapport à la cohérence recherchée en AB, la sous-commission plant de l’INAO travaille actuellement surune réglementation des plants de vigne bio et leréseau FNAB propose un séminaire à destination desprofessionnels de la filière pour avancer sur cettequestion en janvier 2018. Certains pépiniéristes se sontlancés dans une production de plants de vigne pluscohérente avec les pratiques biologiques (vignes mèrede porte-greffes et de greffons conduites en bio, maisavec le traitement obligatoire contre la flavescencedorée, traitements avec des doses faibles et complétéespar des teintures mères, ou des préparations à basede plantes, remplacement des cires hormonées par descires naturelles, greffage en place et non sur table…).

https://www.produire-bio.fr/archives-lettres-filieres/Mots clés : CHIFFRE / PRATIQUE / PEPINIERISTE /AGRICULTURE BIOLOGIQUE / REGLEMENTATION /TECHNIQUE / TEMOIGNAGE / GREFFAGE / PORTE GREFFE /VITICULTURE / PROTECTION DES VEGETAUX / PEPINIERE /PLANT DE VIGNE / PRODUCTION DE PLANTS / FRANCE /LOIRE ATLANTIQUELETTRE FILIÈRES FNAB - VITICULTURE N° 11, 01/07/2017,5 pages (p. 1-5)

réf. 240-102

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MARCHÉ

33 Biopresse 240 - Janvier 2018

MARCHÉ

FILIÈRE

Tech & Bio : A découvrir sur le salon

BIOFIL

Cet article présente brièvement plusieurs desinnovations exposées à l'occasion de l'édition 2017 dusalon Tech & Bio. Il s'agit de : - divers matérielsou produits pour les productions végétales, du travaildu sol aux diffuseurs pour la confusion sexuelle, enpassant par le matériel de désherbage et d'irrigation,ainsi que par différents fertilisants ; - variétés etproduits d'amélioration des semences ; - aliments pourles animaux d'élevage ; - matériel et produits detransformation et/ou de stockage ; - etc. Toutes lesproductions sont concernées.

Mots clés : CONSERVATION / MATERIEL DETRANSFORMATION / PAILLAGE / AGRICULTUREBIOLOGIQUE / MATERIEL AGRICOLE / PRODUCTIONANIMALE / ALIMENTATION DES ANIMAUX / PRODUCTIONVEGETALE / IRRIGATION / ENGRAIS / SOL / PROTECTIONDES VEGETAUX / SEMENCE VEGETALE / ELEVAGEBIOLOGIQUE / FRANCE / PROTEINE / CONTROLE DESADVENTICESBIOFIL N° 113, 01/09/2017, 14 pages (p. 82-95)

réf. 240-005

Manger Bio Local en Entreprise :Agrobio 35 lance la démarche !

SYMBIOSE

En 2011, Corabio (devenu FRAB AuRA (FédérationRégionale de l'Agriculture Biologique d'Auvergne-Rhône-Alpes)) initiait le projet "Manger Bio Local enEntreprise" visant à aider la restauration d'entreprisedans l'introduction régulière et progressive de produitsbiologiques locaux, projet qui a pris par la suite unedimension nationale. Suite à une étude prospectiveconduite par Agrobio 35 en 2016, la Bretagne a intégréle dispositif sur son territoire. 4 entreprises ont réponduprésentes pour soutenir le déploiement de ce projet enIlle-et-Vilaine : Triballat Noyal, Manger Bio 35, BretagneViande Bio et Biocoop Restauration.

Mots clés : DEVELOPPEMENT DE L'AB /APPROVISIONNEMENT LOCAL / RESTAURATIONCOLLECTIVE / PRODUIT BIOLOGIQUE / AGRICULTUREBIOLOGIQUE / ENTREPRISE / ILLE ET VILAINESYMBIOSE N° 225, 01/07/2017, 1 page (p. 8)

réf. 240-036

La production de fruits bio progresse

LE CORRE Maude

En 2015, avec près de 23 000 ha de vergers certifiésen agriculture biologique, la France était le quatrièmepays producteur de fruits bio, derrière l'Espagne, l'Italieet la Pologne. La progression des surfaces concerne lesfruits à coque (environ 11 000 ha) et à noyau (près de5 000 ha), alors que les vergers de fruits à pépins sonten régression (-10 % entre 2014 et 2015, soit plus de7 000 ha en 2015).

Mots clés : CHIFFRE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / FILIEREFRUITS / SURFACE AGRICOLE / ARBORICULTURE / FRUIT /EUROPE / ESPAGNE / FRANCE / ITALIE / POLOGNEREUSSIR FRUITS ET LEGUMES N° 374, 01/07/2017, 1 page(p. 67)

réf. 240-015

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MARCHÉ

Biopresse 240 - Janvier 2018 34

Magasins de producteurs : Un débouchépratiqué par 15 % des producteurs biobretons

SYMBIOSE

D'après l'étude de 2015 de la FRAB Bretagne, 15 %des producteurs bio bretons en circuits courts pratiquentla vente dans des magasins de producteurs, ce qui estrelativement peu. Ce sont les productions de légumeset de bovins lait qui sont les plus représentées avec,dans la plupart des cas, des étals collectifs au sein dumême magasin. Un rappel de la réglementation et leschiffres clés des magasins de producteurs en Bretagnesont proposés.

Mots clés : CHIFFRE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / VENTEDIRECTE / CIRCUIT COURT / MAGASIN DE PRODUCTEURS /FILIERE / BRETAGNE / ETUDESYMBIOSE N° 225, 01/07/2017, 1 page (p. 15)

réf. 240-037

Opérateurs Bio de l'Aval dans leFinistère : Des liens à renforcerentre producteurs, transformateurs etdistributeurs

CARAYOL Christian / PICHON Cathy

La MAB du Finistère a lancé une étude visantà mieux connaître les entreprises bio de sonterritoire. 235 entreprises ont fait l'objet d'une enquêtesur une période de plus de 4 mois. Outre desquestions touchant, par exemple, aux caractéristiquesde l'entreprise, son activité, ses produits, ses sourcesd'approvisionnement, ses circuits de commercialisation,ses projets de développement, etc., il était égalementdemandé aux entrepreneurs quels étaient leurs besoinsd'accompagnement, d'expertise, de formation et demise en relation. Les détails des résultats de l'enquêtesont présentés. Les opérateurs sont, pour beaucoup, enattente d'accompagnement et de conseils, et souhaitentque la MAB les informe sur le réseau bio du Finistère.

Mots clés : ACCOMPAGNEMENT / OPERATEUR /PRODUCTEUR / STRUCTURATION DES FILIERES /TRANSFORMATEUR / AGRICULTURE BIOLOGIQUE /APPROVISIONNEMENT / CIRCUIT DECOMMERCIALISATION / GROSSISTE / MAGASIN BIO /FILIERE / DISTRIBUTEUR / CONSEIL / ENQUETE / FINISTERE /ENTREPRISESYMBIOSE N° 225, 01/07/2017, 2 pages (p. 16-17)

réf. 240-038

Bretagne : 20 ans d'engagement dans labio

BARGAIN Véronique

Engagé sur l'agriculture biologique depuis 1997, legroupement de producteurs Prince de Bretagne estaujourd'hui leader sur ce marché, avec 20 000 tonnesde légumes bio commercialisées en 2016. La gammeproposée s'est peu à peu diversifiée, avec aujourd'huiune trentaine de légumes produits par une cinquantained'agriculteurs. Ces derniers peuvent bénéficier del'appui de la station expérimentale Terre d'Essais,dédiée à la bio, avec des légumes de plein champ etsous abris. Avec 20 autres producteurs en conversionou en réflexion, l'offre de Prince de Bretagne devraitbientôt pouvoir atteindre les 30 000 tonnes.

Mots clés : DEVELOPPEMENT DE L'AB / FILIÈRE LÉGUMES /AGRICULTURE BIOLOGIQUE / MARCHÉ / GROUPEMENTDE PRODUCTEURS / LEGUME DE PLEIN CHAMP /MARAICHAGE / BRETAGNE / ENTREPRISEREUSSIR FRUITS ET LEGUMES N° 375, 01/09/2017, 1 page(p. 18)

réf. 240-076

Produits bio : Dans la jungle des labels

UFC-QUE CHOISIR

Cet article présente les différents labels relatifs àl'agriculture biologique que le consommateur françaisest susceptible de rencontrer. Tout d'abord, le labelbio européen, représenté par une feuille verte, est liéà la réglementation commune à l'ensemble des payseuropéens, en vigueur depuis le 1er janvier 2009. Celabel peut être combiné au logo AB, non-obligatoiremais plus connu des Français. Le label Bio Cohérence,créé en 2010, s'appuie sur l'ancien cahier des chargesfrançais, plus strict que la réglementation européenneactuelle (fermes 100 % bio, normes sociales...).Demeter est lié, quant à lui, à l'agriculture biodynamique,basée sur l'utilisation de préparations spécifiques etla prise en compte des rythmes cosmiques. Nature& Progrès, fédération créée en 1964, prône uneagriculture paysanne et locale. Professionnels etconsommateurs sont associés dans la délivrance decette certification. Enfin, plusieurs marques associentles principes de l'agriculture biologique et du commerceéquitable (Ecocert équitable, Bio équitable et Biosolidaire).

Mots clés : AGRICULTURE BIOLOGIQUE / AGRICULTUREBIODYNAMIQUE / REGLEMENTATION / FILIERE / LABEL /MARQUE PRIVEE / FRANCEQUE CHOISIR N° 561, 01/09/2017, 1 page (p. 60)

réf. 240-083

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MARCHÉ

35 Biopresse 240 - Janvier 2018

Dossier de presse : Observatoire desprix des fruits et légumes : Été 2017

FEDERATION NATIONALE FAMILLES RURALES

Familles Rurales publie les résultats de sonObservatoire des prix des fruits et légumes 2017 portantsur deux relevés effectués durant l’été 2017. Lesrésultats mettent en évidence une baisse du prix desfruits de – 8 % et de celui des légumes de – 7 % entre2016 et 2017, après une forte augmentation en 2016.En moyenne, un kilo de fruits coûte 3,76 € et un kilo delégumes 2,14 €. Sur 10 ans, le prix du panier de fruitsa augmenté de + 18,6 %, soit plus vite que l’inflation(12,2 % sur la même période) et le panier de légumes de+ 7 %. Les hard-discounts restent toujours moins chersen termes de prix, suivis de près par les supermarchés,mais la plus forte baisse de prix en 2017 est à observersur les marchés, avec – 10 %. Le prix des fruits etlégumes bio est stable en 2017, les fruits augmentent de+ 0,1 % et les légumes de + 3 %. Ils restent globalementplus chers que les fruits et légumes conventionnels.

https://www.famillesrurales.org/observatoire-des-prix-fruits-et-legumes-2017Mots clés : COMPARAISON BIO-CONV / OBSERVATOIRE /AGRICULTURE BIOLOGIQUE / DISTRIBUTION / GRANDESURFACE / FILIERE FRUITS ET LEGUMES / PRODUITBIOLOGIQUE / PRIX / STATISTIQUES / FRANCE / MARCHÉ DEPAYS2017, 15 p., éd. FEDERATION NATIONALE FAMILLESRURALES

réf. 240-045

Agriculture biologique : La Provencetoujours en tête

VEGETABLE

Fin 2016, la Région PACA était la première régionfrançaise où l'agriculture biologique était la plusfortement représentée sur le territoire agricole, avec19,4 % de sa SAU en bio. En 9 ans (2007-2016),les surfaces engagées en bio y ont été multipliéespar 2,67 (2,76 au niveau national), et le nombre defermes par 2,86 (2,69 au niveau national). La dynamiquerégionale de conversions y est moins forte qu'au niveaunational, mais particulièrement perceptible au sein detrois filières : PPAM, fruits frais et céréales. Les chiffresclés de l'AB en PACA (Agence BIO) pour 2016 sontrappelés.

Mots clés : CHIFFRE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE /CONVERSION / FILIERE / SURFACE AGRICOLEUTILE / EVOLUTION / PROVENCE-ALPES-COTE-D'AZUR /DEVELOPPEMENT DE L'ABVEGETABLE N° 346, 01/07/2017, 1 page (p. 23)

réf. 240-048

De vrais progrès !

HARZIG Jean

Deux enseignes bio, La Vie Claire et Biocoop,cohabitent dans la vaste zone commerciale de Romans(26). Les deux magasins se caractérisent par unrayon fruits et légumes bien présent, témoignant desnets progrès réalisés dans tous les magasins bioen France depuis 15 ans dans ce rayon. Les deuxmagasins font l'objet d'une présentation générale, puisd'une comparaison des prix pratiqués pour 22 fruits etlégumes frais par chacun d'eux, à partir des relevéseffectués le 15 juin 2017.

Mots clés : ENSEIGNE / LINEAIRE / MAGASIN BIO /FILIERE FRUITS ET LEGUMES / DISTRIBUTION / PRODUITBIOLOGIQUE / PRIX / COMPARAISON / DROMEVEGETABLE N° 346, 01/07/2017, 1 page (p. 28)

réf. 240-049

Un territoire qui se mange :(dés)équilibres alimentaires territoriaux

EAU, BIO & TERRITOIRES

A l'occasion du séminaire sur la transition agricole etalimentaire des territoires, organisé les 19 et 20 janvier2017, à Paris, par la FNAB, les participants ont puse retrouver sur un atelier autour de la questionsuivante : "Comment construire un ÉcosystèmeAgroalimentaire Territorial (EAT) (ou Projet AlimentaireTerritorial (PAT)) ?". Ces dispositifs, destinés à être co-construits par l'ensemble des acteurs concernés (élus,producteurs, distributeurs, consommateurs, etc.), ontpour objectif "d'assurer à tous une alimentation sûre,saine et de qualité", tout en structurant l'économieagricole locale. Ils sont entrés dans le cadre législatifdepuis deux ans, mais les méthodes et cadresd'application sont encore à imaginer et perfectionner.Si la promotion de l'agriculture biologique dans detels projets n'est pas une obligation, elle a été choisiedans 60 % des projets initiés à ce jour. Cet articlerapporte la synthèse des échanges de cet atelier.L'exemple d'une instance de gouvernance pérenne,outil d'accompagnement, venue des États-Unis, estnotamment abordé, et des témoignages sont présentés.

http://www.eauetbio.org/dossiers-thematiques/un-territoire-qui-se-mange-desequilibres-alimentaires-territoriaux/Mots clés : CONCERTATION / CONSTRUCTION / SEMINAIRE /GOUVERNANCE / SYSTÈME ALIMENTAIRE / FILIERE /SECURITE ALIMENTAIRE / PROJET TERRITORIAL /POLITIQUE PUBLIQUE / FRANCE / TERRITOIRE /DYNAMIQUE COLLECTIVE / FILIERE LOCALENEWSLETTER EAU, BIO & TERRITOIRES N° Octobre 2017,01/10/2017, 3 pages (p. 1-3)

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Le consommateur bio et ses attentes en2017

BIO-LINEAIRES

Entre 2012 et 2017, les attentes des consommateursbio ont évolué, comme l'illustre une enquête BioLinéaires réalisée en juin-juillet 2017. Concernant lescircuits de distribution, les magasins bio continuent deconcentrer la majorité des achats des consommateursbio, malgré le développement des achats en grandesurface. Les achats sur internet et la livraison à domicilerestent relativement marginaux. Les habitudes et lesintentions d'achat des consommateurs bio interrogésmontrent que la consommation bio reste soutenue.Les 3 premiers critères exprimés pour le choix desmagasins sont : 1. La qualité des produits ; 2. Lechoix des produits, les marques ; 3. Les prix. Il està noter qu'en 2015, les personnes interrogées avaientplacé en troisième position la proximité du magasin.D'autres critères ont ainsi été soumis à classement parles consommateurs bio du panel, tels que la qualité desproduits à la marque du magasin, la propreté des locaux,la facilité à se repérer dans les rayons, à stationner prèsdu magasin, les horaires d'ouverture, etc. Globalement,les consommateurs bio restent attachés aux valeursintrinsèques du bio.

Mots clés : VENTE DIRECTE / ATTENTE DUCONSOMMATEUR / DISTRIBUTION / GRANDE SURFACE /MAGASIN BIO / FILIERE / PRODUIT BIOLOGIQUE / PRIX /QUALITE / EVOLUTION / ENQUETE / FRANCE / CIRCUIT DEDISTRIBUTION / CONSOMMATIONBIO LINEAIRES N° 73, 01/09/2017, 3 pages (p. 81-85)

réf. 240-052

Café : une denrée rare à terme ?

BIO-LINEAIRES

Le café est la première matière agricole échangéedans le monde. 9 millions de tonnes ont été produitesen 2016. Cet article présente les 5 démarchesdurables existantes en matière de production et decommercialisation de café, parmi lesquelles l'agriculturebiologique et le label Fairtrade. Le café bio enregistreune belle expansion : sa surface a quintuplé entre2011 et 2015. Comme le cacao, l'industrie du caféest menacée par le réchauffement climatique. Certainsexperts évoquent même l'extinction pure et simple del'Arabica sauvage, plus sensible que le Robusta, dès lafin de ce siècle.

Mots clés : COMMERCE EQUITABLE / AGRICULTUREBIOLOGIQUE / AGRICULTURE DURABLE / FILIERE /RECHAUFFEMENT CLIMATIQUE / SURFACE AGRICOLE /CAFE / MONDE / AFRIQUE / AMERIQUE LATINE / ASIEBIO LINEAIRES N° 73, 01/09/2017, 1 page (p. 87)

réf. 240-053

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Dossier : Panorama 2017 de ladistribution spécialisée bio...

BIO-LINEAIRES

Ce dossier dresse un panorama des acteurs de ladistribution bio française, qu'ils soient indépendants,organisés en réseau, en franchise, en coopérativeou sous forme de groupement d'indépendants. Ilmet en évidence les évolutions depuis les quatredernières années : points de vente, chiffres d'affaires,surfaces, parts de marché... Il s'intéresse également àla distribution bio en Belgique. Au sommaire : - Marchéet distribution des produits bio en France ; - Focus surla distribution spécialisée ; - Réseaux organisés : - Bioc'Bon, le bio accessible à tous... ; - Biocoop,réseau leader de distribution de produits bio enFrance ; - L'Eau Vive... partageons du bio et plusencore ! ; - La Vie Claire... engagement, dynamismeet croissance ; - Le Grand Panier Bio, un réseauen plein développement ; - Les Nouveaux Robinson,naturellement différents ! ; - Naturalia, "Soyez libred'être nature" ; - NaturéO, le plus large choixbio ; - Satoriz, le bio pour tous ! ; - Groupementsnationaux : - Accord Bio, un groupement d'indépendantsspécialisés bio ; - Biomonde, un groupement coopératifde magasins bio indépendants ; - GRAP, un groupementcoopératif d'entrepreneurs au service de l'alimentationbio et locale ; - GVA BIO, fait par des indépendantspour des indépendants ; - Les Comptoirs de la Bio,la force d'un réseau d'indépendants ! ; - Chaînesrégionales : - Bio&Co, un acteur engagé de lafilière bio ; - Bio&Sens ; - Bioazur, l'indépendantdu bio ; - Chlorophylle, offrir le maximum devariétés... ; - Coop Nature, 40 ans de bio enTouraine ; - Côté Nature, en bio depuis 1969 ; - CrocNature, "Nous, c'est le Bio logique !" ; - La Cigale etla Fourmi, depuis 1983 en Alsace ; - Label Vie, lebio en Hauts de France ; - Le Marchand Bio, de lavente à la ferme au magasin ; - Le marché de Léopold,coup de jeune sur la bio ; - Les Comptoirs de la Bio(anciennement l’Épicerie Verte) ; - Marcel & Fils, réseaurégional bio dans le Sud-Est... ; - Naturel et Bio, aucœur de la bio ; - Planète Nature, 30 ans de bioen Limousin ; - Resobio, résolument bio ; - Sedona,magasins "bio et local"... ; - So.Bio, 1ère enseigneindépendante du Sud-Ouest ; - Un Autre Chemin,souvent moins cher, toujours sympa ! ; - Le marché biobelge continue sa progression en 2016... ; - Chaînesrégionales belges (présentation de 6 chaînes demagasins bio).

Mots clés : PART DE MARCHE / DISTRIBUTION / POINT DEVENTE / ENSEIGNE / MAGASIN BIO / MAGASIN SPECIALISE /FILIERE / PRODUIT BIOLOGIQUE / ENTREPRISE /EVOLUTION / BELGIQUE / FRANCE / CHIFFRE D'AFFAIRESBIO LINEAIRES N° 73, 01/09/2017, 33 pages (p. 119-183)

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Les produits laitiers de chèvre et debrebis

BIO-LINEAIRES

Mieux connaître les laitages de chèvre et de brebispour mieux les conseiller, tel est l'objectif de cetarticle. Réputés comme alternative en cas d'allergieaux protéines du lait de vache, les laits de chèvre etde brebis ont connu une forte demande. En 10 ans,les volumes collectés ont été multipliés par 7 pourle lait de chèvre et par 4,5 pour le lait de brebis.Parmi les volumes, les laits bio de chèvre et debrebis ont respectivement augmenté de 37,4 % et de46,6 %. Les produits transformés sont principalementles yaourts, fromages, fromages blancs et faisselles.Leurs compositions et leurs avantages nutritionnels sontprésentés.

Mots clés : FILIERE LAIT / PRODUIT BIOLOGIQUE / PRODUITLAITIER / FROMAGE / FROMAGE BLANC / LAIT DE BREBIS /LAIT DE CHEVRE / YAOURT / FRANCE / QUALITE DU LAIT /VALEUR NUTRITIONNELLEBIO LINEAIRES N° 73, 01/09/2017, 3 pages (p. 185-189)

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Super Diet : Valeur(s) sûre(s)

BIO-LINEAIRES

Les Laboratoires Super Diet ont été fondés en 1961 parRené Haussin, naturopathe. Pour les complémentsalimentaires qu'elle fabrique, l'entreprise a privilégié,dès ses débuts, le conditionnement de jus fraisde plantes en ampoules. 40 millions d'ampoulessont produites chaque année. Celles-ci représententaujourd'hui 50 % de l'assortiment Super Diet, qui compte170 références, dont 135 sont certifiées bio. Le reste del'offre est composée de comprimés et de gélules, pourlesquels la marque s'engage également à une naturalitémaximale. Les partenariats construits avec certainsproducteurs, en France et à l'étranger, garantissent unequalité élevée de plantes. Le catalogue propose desgrands classiques de la phytothérapie et des produitsplus spécifiques. Implantés à Wavrechain-sous-Denain(59), les Laboratoires Super Diet ont, depuis 1987,le statut de laboratoire pharmaceutique. Dès l'origine,l'entreprise a choisi de commercialiser ses produits dansle circuit bio, au sein duquel elle s'est construit une placede choix. Elle continue d'accompagner les acteurs deterrain en leur proposant des outils d'aide à la vente etdes formations à la naturopathie.

Mots clés : NATUROPATHIE / MAGASIN BIO / FILIERE /ENTREPRISE / COMPLEMENT ALIMENTAIRE / PLANTEMÉDICINALE / FRANCE / NORDBIO LINEAIRES N° 73, 01/09/2017, 2 pages (p. II-III)

réf. 240-059

Perspectives de développement pour lafilière porcs bio en Auvergne-Rhône-Alpes

VASSY Agathe / PHILIT Marianne

Une enquête a été réalisée auprès d'éleveurs bio dela région Auvergne-Rhône-Alpes sur le porc bio. Lademande en viande de porc biologique augmente,avec une préférence des consommateurs pour desproduits locaux. Dans ce contexte, les salaisonniers dela région Auvergne-Rhône-Alpes souhaitent augmenterleur approvisionnement auprès de producteurs de cetterégion. Mais la filière porcs biologiques locale est peudéveloppée, très orientée sur l’engraissement (manquede naisseurs) et sur la vente directe. Cependant, leschoses semblent évoluer. Des projets de productionpour approvisionner des filières longues pourraient sedévelopper, surtout si le frein lié au manque de porceletsbiologiques venait à être levé. Or, un collectif deproducteurs naisseurs se développe en Isère : cettedémarche vise à organiser la production de porcelets biosur ce département, ce qui sera un plus pour l’ensemblede la filière porcs régionale.

https://www.produire-bio.fr/archives-lettres-filieres/Mots clés : DEVELOPPEMENT DE L'AB / ENGRAISSEUR /GROUPE D'ELEVEURS / GROUPE D'ECHANGE /ORGANISATION DE LA FILIERE / AGRICULTUREBIOLOGIQUE / ELEVAGE BIOLOGIQUE / NAISSEUR /APPROVISIONNEMENT LOCAL / FILIERE PORCINE / FILIEREVIANDE / VIANDE PORCINE / OFFRE ET DEMANDE /ENQUETE / TEMOIGNAGE / PORCIN / PORCELET /AUVERGNE-RHONE-ALPESLETTRE FILIERES FNAB - MONOGASTRIQUES N° 2,01/10/2017, 3 pages (p. 1-3)

réf. 240-106

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Triballat Noyal : Une entreprise familialedans la bio depuis plus de 40 ans !

BIO-LINEAIRES

Depuis plus de 40 ans, l'entreprise familiale Triballat-Noyal, basée à Noyal-sur-Vilaine (35), se développeavec une même ambition : marier tradition et innovation.Elle a été un acteur majeur de la bio et a participé àla rédaction du premier cahier des charges bio. Ellepropose des produits à base de lait de vache, de chèvreou encore de brebis, mais aussi de jus de soja. Sesmarques, Tante Hélène, La Chèvrerie, La Bergerie,Sojade, sont vendues exclusivement dans le réseau bio.Au plus près des terroirs dans lesquels elle a contribuéà construire des filières laitières, végétales ou de fruits,et soucieuse de qualité, elle a choisi de conserver sesoutils de production à proximité des zones de collecte etde transformation des matières premières. Elle a aussirécemment travaillé avec des producteurs de chanvrepour redynamiser cette production dans une logiquede construction de filière. Aujourd'hui, Olivier Clanchinest l'actuel président de Triballat-Noyal. Il réaffirme savolonté de continuer à développer l'esprit du bio, "dontl'intérêt va bien au-delà des seuls produits".

Mots clés : DEVELOPPEMENT DE L'AB / AGRICULTUREBIOLOGIQUE / FILIERE LAIT / JUS DE SOJA / PRODUITBIOLOGIQUE / PRODUIT LAITIER / YAOURT / ENTREPRISE /TRANSFORMATION / FRANCE / ILLE ET VILAINEBIO LINEAIRES N° 73, 01/09/2017, 2 pages (p. IV-V)

réf. 240-060

Vit'All+ : La force d'une marquepionnière

BIO-LINEAIRES

La société Vit'All+, spécialisée dans la fabrication decompléments alimentaires, est originaire de Belgique.Elle a été rachetée dans les années 1990 par unFrançais, Roger Serrault, passionné de nutrition etalors préparateur dans une pharmacie spécialisée endiététique. C'est en 2012 que la fabrication a étérapatriée en France, à quelques kilomètres du Mans(72). Aujourd'hui, ce sont ses enfants, Anne et FrançoisSerrault, qui en sont les co-gérants. Les produits de lamarque sont élaborés à partir, soit d'ingrédients naturels(extraits de plantes, vitamines ou minéraux extraitsdu règne végétal), soit d'ingrédients bio-identiques,par exemple obtenus par fermentation. L'entrepriseprivilégie la forme gélule, pour laquelle elle s'est forgéeune véritable expertise, et la forme comprimé. Elleconçoit les principes actifs de ses produits en puisantdans le végétal : extrait de riz pour le fer, varechpour l'iode..., et vise l'effet nutritionnel et la protectioncellulaire. Parmi les dernières innovations, Neuro Vital,un complexe d'actifs breveté pour la sphère cérébraleou encore des extraits de bourgeons sous forme sèche.

Mots clés : FILIERE / ENTREPRISE / INNOVATION /COMPLEMENT ALIMENTAIRE / PLANTE MÉDICINALE /VEGETAL / MINERAL / BOURGEON / NUTRITION /GEMMOTHERAPIE / FRANCE / ALIMENTATION HUMAINE /SANTEBIO LINEAIRES N° 73, 01/09/2017, 2 pages (p. VI-VII)

réf. 240-061

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L'Observatoire de la restauration collectivebio et durable

UN PLUS BIO

Après une année d’existence, l’Observatoire de larestauration collective bio et durable, mis en place parl’association Un Plus Bio, en partenariat avec Ecocert,livre une première synthèse, dont les 3 principauxenseignements à tirer sont : 1. Un repas à 20 % debio n’est pas plus cher qu’un repas conventionnel ; 2.Plus de bio n’entraîne pas une dérive des budgets descollectivités ; 3. L’augmentation du bio ne repose passur les importations. Présentation de ce nouvel outil auservice des politiques de l’alimentation et explicationsen détails de ces premiers résultats.

http://www.unplusbio.org/bio-a-cantine-cher-lobservatoire-dun-plus-bio-balaie-idees-recues/Mots clés : COLLECTIVITE / COMPARAISON BIO-CONV /ALIMENTATION DURABLE / RESTAURATION COLLECTIVE /PRODUIT BIOLOGIQUE / BUDGET / ASSOCIATION /OBSERVATOIRE / POLITIQUE PUBLIQUE / COÛT /STATISTIQUES / FRANCE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE2017, 5 p., éd. ASSOCIATION UN PLUS BIO

réf. 240-121

Lait biologique en France en2016 : Collecte, fabrications etcommercialisation

KARSENTI Célia / DE CASTRO Julia /RONEY Bruno / ET AL.

Ce tour d’horizon chiffré de la filière lait biologique,de la production à la vente, en France, mais aussiavec quelques perspectives européennes, montre que,globalement, le lait biologique se développe encore en2016. Au niveau européen, la France est le second paysproducteur de lait bio après l’Allemagne. La collectede ce lait sur l’Hexagone a pourtant légèrement baisséen 2016 (-0.8 % versus 2015), mais les conversionsont fortement progressé (4 fois plus qu’en 2015), cequi laisse prévoir une progression de 54 % pour lesdeux prochaines années, pour s’approcher, fin 2018,de 890 millions de litres, contre 566.2 fin 2016. Si120 établissements collectent du lait bio (toutes espècesconfondues), 3 entreprises collectent plus de la moitiéde la production en lait de vache bio. Tous les produitslaitiers fabriqués voient leur progression se poursuivreen 2016 : +3 % pour le lait de consommation, quiévolue le moins en 2016, ou encore +45 % pourles desserts lactés. Ainsi, les produits laitiers biovoient leur part de marché en volume et en valeurcroître en 2016 : ils représentaient un marché de582.8 millions d’euros en 2016, avec une progressionde 12.3 % par rapport à 2015 (sur la même période, lesproduits conventionnels ont vu leur marché régresserde 1.7 %). Côté prix, après une année de baisse en2015, l’évolution est plus contrastée en 2016 : le laitet le fromage ont vu leur prix augmenter, à l’inversedes autres produits. Ainsi, le différentiel de prix entreproduits bio et leurs homologues conventionnels seréduit globalement, mais reste entre 25 et 45 % plusélevé. Côté circuits de vente, la GMS reste majoritaire(70/75 % des parts de marché). Mais 2016 a vu une forteprogression de l’achat de produits laitiers bio via internet(en incluant le drive) : la vente en ligne de ces produitsa en effet crû de 26 % au cours de cette année.

Mots clés : CHIFFRE / AGRICULTUREBIOLOGIQUE / CONVERSION / ELEVAGE BIOLOGIQUE /COMMERCIALISATION / COLLECTE LAITIERE /DISTRIBUTION / CIRCUIT DE DISTRIBUTION / MARCHÉ /FILIERE LAIT / PRODUIT LAITIER / BEURRE / FROMAGE /LAIT / ULTRA-FRAIS / PRIX / PERSPECTIVE / STATISTIQUES /TRANSFORMATION LAITIERE / EUROPE / FRANCE2017, 4 p., éd. CNIEL (Centre National Interprofessionnel del'Economie Laitière)

réf. 240-113

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MARCHÉ

41 Biopresse 240 - Janvier 2018

Space : Focus sur la volaille de chair

RIPOCHE Frédéric

Le dernier Space (Salon international des productionsanimales - 11 au 14 septembre 2017) a étél’occasion d’une conférence « Volaille de chair : unefilière attractive, les dynamiques de production et decommercialisation » qui a permis de faire un pointsur les évolutions et les avancées de la filière dansun contexte de forte dynamique. La France est lepremier pays producteur de poulets bio en Europe, cesderniers représentant la majeure partie des 9.7 millionsde volailles bio produites sur l’hexagone en 2016,chiffre en croissance de 13 % par rapport à 2015. Lepoulet bio prend des parts de marché au poulet Labelrouge et au poulet standard avec 10 % des ventes,et des prix stables aux consommateurs de l’ordre de9.6 € / kg. Vendus essentiellement en circuits longs,la commercialisation de ces produits s’appuie sur desorganisations structurées qui cherchent à poursuivreleur développement via une recherche de la qualité(maintien ou renforcement du lien au sol ou encoreâge d’abattage à plus de 81 jours). Leur enjeu estaussi l’équilibre matière, afin de commercialiser toutela carcasse et pas que des filets ou des cuisses.Les groupements sont ouverts à l’entrée d’autreséleveurs car la demande est là. Mais la question sepose, notamment, de la proximité des outils d’abattagecertifiés AB afin de limiter le transport des animaux.

Mots clés : ELEVAGE BIOLOGIQUE / SALON / FILIEREAVICOLE / QUALITE / ORGANISATION / POULET / VOLAILLEDE CHAIR / FRANCE / BRETAGNE / PAYS DE LA LOIRE /FILIERE VIANDE / VIANDE DE VOLAILLEBIOFIL N° 114, 01/11/2017, 2 pages (p. 16-17)

réf. 240-088

Sommet de l’élevage : Cultiver l’espritfilière

RIVRY-FOURNIER Christine

Dans un contexte de fort développement de lademande, plus que jamais « l’approche responsable dela production est la clé de la réussite de la viande bio ».Tel est le message qu’ont fait suivre divers acteurs decette filière réunis à l’occasion du Sommet de l’Elevage,en octobre dernier. Chiffre d’affaires en viande bovinebio en croissance de 13 % en trois ans, élargissementdes gammes des fabricants, création de nouveauxpoints de vente… Tous les signaux sont au vert, mais,pour un développement durable de la filière, avec unerémunération juste de chaque maillon et la productiond’une viande répondant aux attentes du consommateur,il faut travailler sur la planification de l’offre, l’adéquationentre offre et demande, sur la diversification desmarchés pour écouler tous les morceaux des carcasses,ou encore sur la contractualisation. Les producteursdoivent s’engager dans une démarche responsable,s’investir dans le développement des partenariats et desdébouchés. La démarche filière équitable et de qualitéa de l’avenir.

Mots clés : DEVELOPPEMENT DE L'AB / STRUCTURATIONDES FILIERES / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / ELEVAGEBIOLOGIQUE / SALON / FILIERE VIANDE / VIANDE BOVINE /PRIX / DEBOUCHE / FRANCE / AUVERGNE-RHONE-ALPES /AUVERGNE / PARTENARIATBIOFIL N° 114, 01/11/2017, 2 pages (p. 20-21)

réf. 240-018

Des relais de croissance pour l'ultrafrais

RENARD Anne Caroline

Les produits ultrafrais laitiers à dimension éthique ouenvironnementale sont en expansion, avec 20 % detaux de croissance pour l'ultrafrais bio en France.Parallèlement à l'ultrafrais bio, les produits sans additifs,colorants de synthèse, édulcorants, conservateurs,amidons modifiés, gélatines animales, OGM constituentla tendance, avec une vraie demande de la clientèlepour les nouveautés, comme le montre l'étude Mintelprésentée en mars 2017, lors de l'Assemblée Généralede Syndifrais.

Mots clés : PRODUIT SANS OGM / MARCHÉ / FILIERELAIT / PRODUIT BIOLOGIQUE / PRODUIT LAITIER /YAOURT / ULTRA-FRAIS / ETUDE / ETHIQUE / FRANCE /CONSOMMATION / EUROPE / ETATS UNIS D'AMERIQUERLF - REVUE LAITIERE FRANÇAISE N° 772, 01/06/2017,2 pages (p. 20-21)

réf. 240-129

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Biopresse 240 - Janvier 2018 42

La note de conjoncture « fruits à pépinsbio »

PELLEQUER Diane

Cette lettre d’informations fait le point sur le marchéet la consommation des fruits bio en France et surl’évolution des surfaces de vergers bio, notammentpour les pommes et les poires. Les ventes les plusdynamiques en bio sont celles du rayon fruits et légumes(+33 % entre 2015 et 2016). Tous les circuits decommercialisation sont concernés. Les surfaces enarboriculture bio progressent rapidement égalementet représentent, aujourd’hui, 17.4 % des surfacesarboricoles. Pour les vergers de pommes bio, ledéveloppement des surfaces se poursuit de manièreconstante et importante (+14 % en 2016). Pour lespoires, le développement est encore plus soutenu (+26 % en 2016). Ce document présente également unrésumé de la campagne passée (conditions météo,calibres, volumes…) et un zoom sur le début decampagne 2017 en pommes de table et poires bio :conditions climatiques, production, qualité des fruits,calibres, vente et prix.

https://www.produire-bio.fr/articles-pratiques/campagne-de-commercialisation-pommes-poires-bio-2017-2018/Mots clés : DEVELOPPEMENT DE L'AB / AGRICULTUREBIOLOGIQUE / COMMERCIALISATION / MARCHÉ / FILIEREFRUITS / CONSOMMATION / PRIX / SURFACE AGRICOLE /QUALITE / STATISTIQUES / ARBORICULTURE / FRUIT APEPINS / POIRE / POMME / FRANCELES NOTES DE CONJONCTURE FNAB - ARBORICULTURE N° Septembre 2017, 01/09/2017, 9 pages (p. 1-9)

réf. 240-082

SANTÉ

Organic Food and Health: A SystematicReview

Alimentation biologique et santé : étude de labibliographie (Anglais)

ROCK B. / SURIYAN J. / VIJAY B. / ET AL.

Les liens entre alimentation issue de l'agriculturebiologique et santé humaine sont encore mal connus.Une équipe de recherche, en Inde, a réaliséune étude bibliographique visant à recenser lestravaux sur la question. Il s'avère que seul unnombre restreint de publications traitant réellementde ce sujet est disponible. Parmi celles-ci, lesthématiques abordées sont diverses : teneurs enpesticides, risques d’occurrence de certaines maladies,qualité nutritionnelle, qualité microbiologique, etc.Globalement, cette étude de la bibliographie existantene permet pas de conclure sur de réels bénéficesde l'agriculture biologique sur la santé. D'autrestravaux, sollicitant de plus larges panels de personnes,pourraient combler ce manque.

https://www.omicsonline.org/open-access/organic-food-and-health-a-systematic-review-2161-0711-1000532.php?aid=90187Mots clés : AGRICULTURE BIOLOGIQUE / VALEURNUTRITIONNELLE / QUALITE DU PRODUIT / QUALITEMICROBIOLOGIQUE / ETUDE / RESIDU DE PESTICIDE /SANTE / MALADIE DE L'HOMME / BIBLIOGRAPHIE /RECHERCHE / MONDEJOURNAL OF COMMUNITY MEDICINE & HEALTHEDUCATION N° Vol. 7, n° 3, 01/06/2017, 7 pages (p. 1-7)

réf. 240-017

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43 Biopresse 240 - Janvier 2018

STATISTIQUES

La Bio dans l'Union Européenne - Lescarnets de l'Agence BIO - Edition 2017

LE DOUARIN Sarah

L'Observatoire National de l'Agriculture Biologiquea publié l'édition 2017 du carnet "La Bio dansl'Union européenne". Fin 2016, d'après les premièresestimations, 291 326 exploitations agricoles cultivaientplus de 12 millions d'hectares en bio dans l'Unioneuropéenne. Entre 2015 et 2016, le nombre de fermeset la surface bio de l’UE ont progressé respectivementde 8,4 % et de 7,6 %. En 2016, 70 % des exploitationsbio de l’UE étaient localisées dans 6 pays : Italie (22 %),Espagne (12 %), France (11 %), Allemagne (9 %),Pologne (8 %) et Autriche (8 %), avec, au sein dechaque pays, des spécificités régionales marquées.Plus de 46 000 préparateurs bio (10 600 en France)ont été recensés, avec trois principales catégories deproduits transformés : fruits et légumes, céréales etlait. L’estimation de la consommation de produits biodans l'Union européenne pour 2016 est de 32,6 milliardsd’euros. Le carnet donne les statistiques sur laproduction et le marché bio dans l'Union européenneet présente des focus sur les marchés bio allemand,français, suédois et britannique, sur les produits bio enRHD, les productions végétales bio, l'élevage bio et lespolitiques publiques en faveur de l'AB.

http://www.agencebio.org/la-bio-en-europe-et-dans-le-mondeMots clés : DEVELOPPEMENT DE L'AB / ROYAUME UNI /PRODUCTION AGRICOLE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE /ELEVAGE BIOLOGIQUE / AQUACULTURE / RESTAURATIONHORS DOMICILE / DISTRIBUTION / MARCHÉ / FILIERE /FILIERE LAIT / FILIERE VIANDE / MIEL / SUCREDE BETTERAVE / CONSOMMATION / EXPLOITATIONAGRICOLE / SURFACE AGRICOLE / POLITIQUE PUBLIQUE /UNION EUROPEENNE / STATISTIQUES / OEUF / GRANDECULTURE / PLANTE A PARFUM AROMATIQUE ETMEDICINALE / VITICULTURE / FRUIT / LEGUME / EUROPE /ALLEMAGNE / SUEDE / TRANSFORMATION / FRANCE2017, 52 p., éd. AGENCE BIO (Agence Française pour leDéveloppement et la Promotion de l'Agriculture Biologique)

réf. 240-070

Observatoire de la production Bio enBretagne : Edition 2017 - Chiffres 2016

FRAB BRETAGNE

Cette nouvelle édition de l'Observatoire de la productionbio en Bretagne présente les chiffres 2016 dela production biologique de la région, dans les4 départements et par filière de production. En 2016,on comptait 432 nouvelles fermes bretonnes engagéesen bio, portant le total à 2410 (soit 7 % des fermesbretonnes). En termes de surface, la bio bretonnecomptait 95 101 hectares (dont 23 965 en conversion),soit 5,8 % de la SAU régionale. Au sommaire decet Observatoire : - Les données générales ; - Lesdonnées départementales (Côtes d'Armor ; Finistère ;Ille-et-Vilaine ; Morbihan) ; - Les productions végétales(Herbages et fourrages ; Légumes ; Fruits ; Céréales ;Oléoprotéagineux ; PPAM) ; - Les productions animales(Bovins lait ; Bovins viande ; Porcs ; Poules pondeuses ;Poulets de chair ; Caprins lait ; Ovins viande ; Ovins lait ;Autres productions bio).

Mots clés : CHIFFRE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE /AVICULTURE / BOVIN LAIT / BOVIN VIANDE / CAPRINLAIT / ELEVAGE BIOLOGIQUE / OVIN LAIT / OVIN VIANDE /FILIERE / EXPLOITATION AGRICOLE / SURFACE AGRICOLE /STATISTIQUES / PORCIN / POULE / POULET DE CHAIR /PLANTE A PARFUM AROMATIQUE ET MEDICINALE /CEREALE / FOURRAGE / PRAIRIE / FRUIT / LEGUME /OLEOPROTEAGINEUX / BRETAGNE / OBSERVATOIREREGIONAL2017, 60 p., éd. FRAB BRETAGNE (Fédération Régionale desAgrobiologistes de Bretagne)

réf. 240-126

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ÉCOLOGIE ET RURALITÉ

Biopresse 240 - Janvier 2018 44

ÉCOLOGIE ET RURALITÉ

AGRICULTURE DURABLE

Les dessous de l’alimentation Bio

GRUFFAT Claude

Cet ouvrage rassemble des entretiens menés avecClaude Gruffat, et complétés avec des questions-véritéde citoyens. Claude Gruffat, président de Biocoopdepuis 2004, revient sur 50 ans d’agriculture biologique,entre utopies et réalités, et expose sa vision d’une biosaine, sociale et environnementale, en distinguant LABio et LE bio. A l’heure où la bio est en plein essor, où lesmagasins se multiplient et où les citoyens sont de plusen plus demandeurs, cet ouvrage questionne les limitesdu bio, alarme sur l’état actuel de notre modèle agricolequi s’essouffle et sur les changements nécessaires qu’ilfaut opérer. Il démontre techniquement les non-sensdu modèle actuel et interpelle sur notre vulnérabilitéalimentaire. L’auteur aborde également ce qui menacela qualité nutritionnelle de notre alimentation, notresanté, notre autonomie. Il invite à penser la Bio commeun projet politique, résilient, ambitieux, humain… ceprojet de société étant la seule voie d’avenir, et non pasun marché ou un choix de quelques-uns.

Mots clés : AGRICULTURE URBAINE / PERMACULTURE /POLITIQUE / RESILIENCE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE /COOPERATIVE / ALIMENTATION HUMAINE / VALEURNUTRITIONNELLE / GRANDE SURFACE / MAGASINBIO / INDUSTRIE AGROALIMENTAIRE / PRODUITBIOLOGIQUE / SECURITE ALIMENTAIRE / AGRICULTURE ETENVIRONNEMENT / QUALITE / COMPARAISON / ORGANISMEGENETIQUEMENT MODIFIE / ASPECT SOCIAL / SOCIETE /MOUVEMENT CITOYEN / RELOCALISATION2017, 192 p., éd. EDITIONS LA MER SALÉE

réf. 240-068

Au coeur de la permaculture : L' histoired'un petit paysan qui avait la migraine àforce de marcher sur la tête, la sienne etcelle des autres

MATHIAS Xavier

Érosion des sols, pollution des eaux, destructionde la biodiversité, impact sur la santé, coût socialcatastrophique, etc. Notre agriculture, dont la premièredéfinition était pourtant "l’art de rendre fertile la terre",n’a pas résisté plus de quelques décennies au rouleaucompresseur du "tout économique". Xavier Mathias,ancien maraîcher bio et formateur en permaculture,décrypte les incohérences de notre société "hors-sol" et montre combien la permaculture, prochedu bon sens paysan, nous donne des clés pourredessiner le monde de demain : humilité face à lanature, plantations pérennes, transmission entre lesgénérations, tolérance culturelle, sobriété énergétique,vivre ensemble… Partout autour de nous, des initiativesvoient le jour. Même si ces expériences ne sont pasLA solution, peut-être au moins en font-elles partie,ou en sont-elles les prémices. La permaculture estvraisemblablement de celles-là.

Mots clés : CONTROVERSE / PERMACULTURE /TRAJECTOIRE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE /AGRICULTURE PAYSANNE / ECONOMIE / ENERGIE /SOCIETE / FRANCE2017, 270 p., éd. ÉDITIONS LAROUSSE

réf. 240-125

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ÉCOLOGIE ET RURALITÉ

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AGRICULTURE-ENVIRONNEMENT

Organic farming, climate change mitigationand beyond: reducing the environmentalimpacts of EU agriculture

Agriculture biologique, atténuation du changementclimatique et autres : réduire les impactsenvironnementaux de l'agriculture européenne(Anglais)

MÜLLER Adrian / BAUTZE Lin / MEIER Matthias /ET AL.

Nourrir de façon durable une population mondialecroissante et limiter le changement climatique et sesimpacts sont deux défis majeurs auxquels nous devonsfaire face actuellement. La complexité des liens qui lesunissent est de plus en plus prise en compte. Toutefois,l'évaluation de la contribution des systèmes agricoleset alimentaires au changement climatique est encoretrop souvent limitée à celle de leurs émissions de gazà effet de serre, négligeant les effets sur les sols,la biodiversité, ou encore les ressources naturelles.Pour une compréhension complète des éléments enjeu, et de leurs impacts, négatifs ou positifs, ce sontles pratiques agricoles, le gaspillage alimentaire etles régimes alimentaires qui doivent être considéréstous ensemble. A travers ce rapport, les auteurs ontcherché à amener des éléments de réflexion completspour une meilleure compréhension de l'ensemble deces problématiques interconnectées, ainsi que sur lesoutils - législatifs, politiques - mobilisables à l'échelleeuropéenne. Dans ce contexte, l'agriculture biologiquesemble avoir un potentiel intéressant.

http://www.ifoam-eu.org/sites/default/files/ifoameu_advocacy_climate_change_report_2016.pdfMots clés : IMPACT ENVIRONNEMENTAL / AGRICULTUREBIOLOGIQUE / AGRICULTURE DURABLE / ALIMENTATIONHUMAINE / GASPILLAGE ALIMENTAIRE / SYSTÈMEALIMENTAIRE / AGRICULTURE ET ENVIRONNEMENT /CHANGEMENT CLIMATIQUE / AGRICULTURE ETPOLLUTION / GAZ A EFFET DE SERRE / BIODIVERSITE /SYSTEME AGRAIRE / POLITIQUE PUBLIQUE /PERSPECTIVE / CONSERVATION DES SOLS / SANTE /EUROPE2016, 72 p., éd. IFOAM EU GROUP / FIBL (Institut de recherchede l'agriculture biologique)

réf. 240-030

"La diversification des espèces au seind'une parcelle permet d'augmenter labiodiversité"

REUSSIR FRUITS ET LEGUMES

Dans la Drôme, la plate-forme TAB, pour techniquesalternatives et biologiques, a été mise en placeen 2012 afin de produire des références sur lessystèmes bio et en bas intrants. Neuf systèmeset dix-sept cultures font aussi l'objet d'observations,en arboriculture (pêchers), en grandes cultures etproduction de semences, et en agroforesterie. Commel'explique Laurie Castel, responsable de la plate-forme TAB à la Chambre d'agriculture de la Drôme,un important travail autour de la biodiversité dansces systèmes agricoles a permis d'identifier despratiques favorables à celle-ci. Ces pratiques sontessentiellement liées à la diversification des cultures etdes aménagements autour des parcelles : introductionde légumes de plein champ et de plantes aromatiquesdans les rotations de grandes cultures, implantationd'arbustes dans les vergers (sur les rangs), mise enplace de bandes enherbées et de haies, installationde nichoirs pour différents oiseaux et chauve-souris,etc. Ainsi, entre 2011 et 2016, le nombre d'espècesd'oiseaux et de papillons présentes sur le site aaugmenté.

Mots clés : INTERVIEW / AGRICULTURE A FAIBLENIVEAU D'INTRANTS / AGRICULTURE BIOLOGIQUE /AGRICULTURE DURABLE / DIVERSIFICATION /BIODIVERSITE / AGROFORESTERIE / ARBORICULTURE /GRANDE CULTURE / PRODUCTION DE SEMENCES /EXPERIMENTATION / DROME / AGRICULTURE ETENVIRONNEMENT / PLATEFORME DE DEMONSTRATION /STATION D'EXPERIMENTATIONREUSSIR FRUITS ET LEGUMES N° 375, 01/09/2017, 1 page(p. 13)

réf. 240-075

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ÉCOLOGIE ET RURALITÉ

Biopresse 240 - Janvier 2018 46

Les filières bio bovines et ovines dansles Ardennes : état des lieux et pistesd'actions pour une progression de la biosur les aires d'alimentation des captages(AAC) : Rapport d'étude

FONTANIEU Gwladys / VIDIE Claire

Sur les bassins hydrographiques Rhin-Meuse et Seine-Normandie dans les Ardennes, plusieurs captagessont classés prioritaires pour cause de dégradationde la ressource en eau par des pollutions d’origineagricole (pesticides et nitrates). Le constat de cespollutions diffuses nécessite la mise en œuvre d’actionspermettant la reconquête de la qualité de l’eau.L’élevage est prédominant sur le département desArdennes, de par le relief marqué de ce territoireet l’abondance de pâtures. Dans ce département,l’agriculture biologique ne représente que 5,1 % desexploitations agricoles, soit 3,3 % de la SAU desArdennes. Afin de développer l’agriculture biologiquesur les Aires d’Alimentation de Captage (AAC), ilest nécessaire de trouver des débouchés locauxpour les fermes bio et les fermes conventionnellesqui souhaitent s’engager dans cette voie. La FRABChampagne-Ardenne a réalisé, en 2016, une étudedes filières biologiques bovines et ovines ardennaisesafin de mieux connaître ces filières, d’identifier leurpotentiel de développement et aider à leur structurationterritorialisée pour la protection de l’eau. Les résultatssont présentés. Les pistes d’actions destinées àconsolider ces filières biologiques ont été définies selontrois axes : Développer de nouveaux débouchés ;Rendre les produits bio locaux plus visibles par desactions de promotion et de communication ; Mettre enlien les acteurs de l’amont et de l’aval pour relocaliserl’approvisionnement et la distribution.

http://www.biochampagneardenne.org/nos-actions/elevageMots clés : BASSIN D'ALIMENTATION DE CAPTAGE /OPERATEUR / ORGANISATION DE LA FILIERE / ELEVAGEBIOLOGIQUE / FILIERE OVINE / AGRICULTURE ETENVIRONNEMENT / EAU / QUALITE DE L'EAU / DEBOUCHE /BOVIN / OVIN / ARDENNES / FILIERE BOVINE / AGRICULTUREBIOLOGIQUE / ETUDE2017, 40 p., éd. FRAB CHAMPAGNE-ARDENNE (FédérationRégionale des AgroBiologistes de Champagne-Ardenne)

réf. 240-058

Le milieu biophysique dans laproduction de références technico-économiques sur les élevagesruminants bio

GUIX Noëlle / BELLEIL Aurélie /GENEVOIS Véronique / ET AL.

Dans le cadre du projet BioRéférences (2015-2020),porté par le collectif du même nom, une étude aété réalisée par VetAgro Sup sur la prise en comptedu milieu biophysique (contextes pédoclimatique,topographique…) dans la production de référencestechnico-économiques pour les élevages bio. Si lescaractéristiques de l’environnement de l’exploitationsont généralement prises en compte de manièreinformelle, les outils actuellement à disposition desacteurs de terrain ne les intègrent pas ou trop peu.Ainsi, un arbre de classification visant à caractériserchaque parcelle a été construit à partir de quatreindicateurs : l’altitude, la pente, la géologie et le sol. Ildevrait permettre de mieux contextualiser les référencestechnico-économiques, mais aussi de donner uneindication d’usage de la parcelle concernée (fauche,pâture, culture…). Le travail réalisé et décrit dans cedocument va être approfondi en 2018 afin de valider cetoutil pour l’ensemble des milieux biophysiques présentssur le Massif Central.

https://bioreferences.bioetclic.org/prise-en-compte-du-milieu-naturel-dans-la-production-de-references/Mots clés : ACQUISITION DE REFERENCES / MILIEUBIOPHYSIQUE / AGRICULTURE DE MOYENNE MONTAGNE /BOVIN / TERRAIN EN PENTE / ELEVAGE BIOLOGIQUE /ALTITUDE / ETUDE / INDICATEUR / RUMINANT / SOL /PROJET DE RECHERCHE DEVELOPPEMENT / GEOLOGIE /MASSIF CENTRAL / OVIN / CAPRIN / CONDUITE DE LAPRAIRIE / OUTIL D'AIDE A LA DECISION2017, 4 p., éd. PÔLE AB MASSIF CENTRAL / VETAGROSUP - Campus Agronomique de Clermont

réf. 240-111

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ÉCOLOGIE ET RURALITÉ

47 Biopresse 240 - Janvier 2018

DÉVELOPPEMENT RURAL

Transmission : La force d'un collectifpour s'installer

LINTANF Eflamm / LE TROADEC Nora

5 jeunes de Côtes d'Armor se sont regroupés en collectifpour reprendre une ferme. L'idée directrice de départétait de s'engager à plusieurs dans un projet aux valeursfortes, alliant agriculture, environnement et dimensionsociale. Le projet s'est précisé peu à peu pour se centrersur la production de lait de vache et de lait de chèvrebio, transformé à la ferme et vendu en direct. Ainsi, estnée la SCI du Scrapo (22). La SCI permet d'impliquerles citoyens qui prennent des parts (1 part = 500 euros),et deviennent acteurs de leurs systèmes alimentaires.Le projet a été suivi et accompagné par Terre de LiensBretagne. Normalement, l'installation est prévue pourjanvier 2018.

Mots clés : ELEVAGE BIOLOGIQUE / VENTE DIRECTE /DEVELOPPEMENT RURAL / INSTALLATION AGRICOLE /PROJET COLLECTIF / TRANSFORMATION A LA FERME /COTES D'ARMOR / PARTICIPATION CITOYENNE / BOVINLAIT / CAPRIN / TEMOIGNAGEVOIX BIOLACTEE (LA) N° 88, 01/06/2017, 2 pages (p. 33-34)

réf. 240-033

Déterminants et enjeux de la perceptionlocale des élevages

GRANNEC Marie-Laurence / CHRISTOPHE Sophie

Lors de l'émergence d'un projet d'élevage, des conflitssont susceptibles d'apparaître sur le territoire. Dansle cadre du projet Casdar ACCEPT (2014-2017), uneenquête a été réalisée autour de 16 projets, en élevagesbovins, porcins ou avicoles, en régions Bretagne,Centre-Val-de-Loire et Auvergne. Les porteurs de projetainsi que des défenseurs et des opposants ont étéinterrogés. Douze de ces projets ont suscité desconflits. Quatre éléments déterminants ont pu êtreidentifiés. Tout d'abord, la faible densité de l'élevagesur le territoire : dans des zones où les élevages sontpeu présents, les riverains craignent davantage lesnuisances, souvent par méconnaissance. Ensuite, lesréactions seront différentes selon la filière concernée :les élevages porcins ont notamment une très mauvaiseimage avec, en première ligne, des réticences liéesà d'éventuelles nuisances olfactives et dépréciationsimmobilières. La filière bovine souffre assez peu de cela.Le fait que le projet soit en agriculture conventionnelleou biologique ne semble pas avoir une importancemajeure. C'est ensuite du type de territoire quedépendra l'émergence ou non d'un conflit : présencede militants locaux, attitude et capacité du maire àgérer les conflits, image et insertion locale de l'éleveur.Enfin, les relations sociales locales, avec des tensionspré-existantes ou, à l'inverse, l'arrivée de nouveauxhabitants, peuvent être à l'origine d'une méfiance vis-à-vis du projet.

Mots clés : ELEVAGE / IMAGE / DEVELOPPEMENT RURAL /TERRITOIRE / PROJET / ENQUETE / PORCIN / VOLAILLE /BOVIN / AUVERGNE-RHONE-ALPES / BRETAGNE /CENTRE-VAL-DE-LOIRE / ASPECT SOCIAL / VOISINAGE /SOCIOLOGIE / INSTALLATION AGRICOLE / PROJET DERECHERCHE DEVELOPPEMENT / RELATION AGRICULTURESOCIETETRAVAUX ET INNOVATIONS N° 240, 01/08/2017, 4 pages(p. 18-21)

réf. 240-073

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ÉCOLOGIE ET RURALITÉ

Biopresse 240 - Janvier 2018 48

Portrait du mois : Installation : Leparcours du paysan

BESNARD Antoine

Le projet initial de ces trois jeunes ingénieurs étaitde s’installer ensemble et de créer leur exploitationcaprine en AB pour la vente directe de fromages,le tout dans le Morbihan. Mais les banques n’ontpas suivi et, aujourd’hui, seulement deux des jeunesbergers ont pu s’installer, la troisième ayant trouvéun emploi en attendant de rejoindre le projet. A cejour, pas de bâtiment encore de construit : juste untunnel pour accueillir les 65 premières chèvres sur les54 Ha de SAU, héritage de famille, et actuellementen conversion bio. Cette installation « plus légère »permet de dimensionner le risque. Les porteurs dece projet avancent donc pas à pas et essaient de seformer et d’échanger à chaque étape, afin de renforcerleurs chances de succès. Cependant, le parcoursde leur installation n’est pas de tout repos : chargeadministrative, période de transition avec la conversionen cours des terres, découverte de la fabrication dufromage, nécessité de se démener pour se créer desdébouchés alors que les premiers fromages sont prévuspour 2018. Quoiqu'il en soit, avec des projets plein latête, ces nouveaux installés font tout pour réussir.

Mots clés : DIVERSIFICATION / ELEVAGE BIOLOGIQUE /VENTE DIRECTE / FROMAGE / INSTALLATION AGRICOLE /TEMOIGNAGE / TRANSFORMATION A LA FERME /TRANSFORMATION LAITIERE / CAPRIN / MORBIHAN /PROJET COLLECTIFSYMBIOSE N° 227, 01/10/2017, 2 pages (p. 18-19)

réf. 240-109

Neuillac (56) : La resto co fait boom

BOUILLET Pierre

Après avoir participé à une démarche collective initiéepar le GAB 56, avec 14 autres communes du Paysde Pontivy, visant à introduire des repas bio dans lescantines scolaires, la petite commune morbihannaisede Neuillac a décidé, après l'arrêt du projet de départ,de poursuivre la dynamique de son côté. Aujourd'hui,c'est avec deux autres communes - Saint-Aignan etKergrist - qu'elle œuvre pour fournir à 4 écoles des repasconstitués de 50 % à 60 % de produits bio, et en majoritélocaux. Sébastien Jégourel, cuisinier de la cantine deNeuillac, a été un acteur décisif dans cette dynamiquepositive. Toujours en quête de nouveaux défis, il cultive,depuis 2017, un jardin à vocation pédagogique quisert également d'approvisionnement pour la cantine. Undeuxième article, "Si l'union fait la force, les producteursfont l'union", présente notamment MangerBio 56, ungroupement de producteurs spécialisés en restaurationcollective. Avantage pour les deux parties : lesproducteurs n'ont pas les difficultés pour démarcher larestauration collective, difficultés qu'ils pourraient avoirs'ils étaient restés seuls, et les cuisiniers n'ont plus qu'uninterlocuteur.

Mots clés : GROUPEMENT D'AGRICULTEURS / AGRICULTUREBIOLOGIQUE / RESTAURATION COLLECTIVE / CANTINESCOLAIRE / PRODUIT BIOLOGIQUE / TERRITOIRE /MORBIHAN / DEVELOPPEMENT LOCAL / COLLECTIVITETERRITORIALE / COLLECTIF / RELATION PRODUCTEURRESTAURATEURSYMBIOSE N° 226, 01/09/2017, 2 pages (p. 16-17)

réf. 240-064

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ÉCOLOGIE ET RURALITÉ

49 Biopresse 240 - Janvier 2018

Portrait du mois : Communication auxpetits oignons

BESNARD Antoine

Guillaume Troadec a repris la ferme légumière familialeen 2013, à Trévou-Tréguinec (22). Il a converti les25 ha en AB et a mis en place, sur 20 ha, une activitéde maraîchage diversifié, ainsi qu'un petit cheptel devaches Salers. Dès le début, conscient qu'il allait êtreproducteur, mais aussi commerçant, il s'est donnéles moyens d'investir dans la communication. Il aconçu, avec sa femme, un visuel d'affiche "tendance"inspiré des publicités des années 1960, très coloré,une identité qu'ils déclinent sur tous leurs supports.Guillaume soigne tout autant sa communication sur lesréseaux sociaux qui lui permettent de partager avecses clients l'actualité de la ferme. Il s'occupe, avec lemême souci du détail et le goût des choses bien faites,de l'agencement de son étal et de la composition despaniers. Toute la production est vendue à la ferme(magasin et marché à la ferme, paniers), avec l'aidede sa femme, qui devrait le rejoindre sur la ferme fin2017. Grâce à une organisation rigoureuse, Guillaumeparvient à planifier récoltes, plantations et semis. Pourlui, "même s'il y a du monde, il y a de la placepour d'autres maraîchers et il y en aura encore vu latendance".

Mots clés : COMMUNICATION / COMMERCIALISATION /VENTE DIRECTE / PANIER / ORGANISATION DU TRAVAIL /TEMOIGNAGE / MARAÎCHAGE DIVERSIFIE / COTESD'ARMOR / DEVELOPPEMENT LOCAL / MARAICHAGESYMBIOSE N° 226, 01/09/2017, 2 pages (p. 18-19)

réf. 240-066

La transition en actions : Des initiativesqui marchent pour une agriculture et unealimentation plus durables

TERRE-ÉCOS

La Fondation Daniel et Nina Carasso a édité ce recueilde projets qu’elle soutient et qui contribuent, chacun à samanière, à la transition vers des systèmes agricoles etalimentaires plus durables. Ce document met en valeurla richesse et le potentiel des initiatives portées par desacteurs de la société civile partout en France. Parmices initiatives, figurent notamment des projets en lienavec : - l’alimentation, à destination des étudiants, deshôpitaux, des personnes démunies... ; - l’agriculturedurable : agroforesterie, espaces-tests, agricultureurbaine et sociale... ; - la citoyenneté (entreprisessociales, espaces multifonctionnels, valorisation desdéchets, insertion professionnelle, etc.).

http://www.fondationcarasso.org/fr/recueil-transition-actionsMots clés : ACCOMPAGNEMENT DE PROJET / AGRICULTUREURBAINE / COMMERCE EQUITABLE / GOUVERNANCE /INITIATIVE / MICROCREDIT / MUTUALISATION / PROTEINEANIMALE / RESILIENCE / TRANSITION ECOLOGIQUE /AGRICULTURE BIOLOGIQUE / APPROVISIONNEMENTLOCAL / ALIMENTATION DURABLE / RESTAURATIONCOLLECTIVE / CIRCUIT COURT / PECHE MARITIME /BOULANGERIE / FILIERE / INITIATIVE LOCALE / FONCIER /ECONOMIE SOCIALE / AGRICULTURE ET ENVIRONNEMENT /ENERGIE RENOUVELABLE / RECYCLAGE / VALORISATIONDES DECHETS / BIODIVERSITE / ESPACE TEST /SOLIDARITE / INSTALLATION AGRICOLE / PROJETCOLLECTIF / FINANCEMENT / FINANCEMENT PARTICIPATIF /AGROFORESTERIE / FRANCE / ASPECT SOCIAL / RELATIONPRODUCTEUR CONSOMMATEUR / SOCIETE2017, 40 p., éd. FONDATION DANIEL & NINA CARASSO

réf. 240-067

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ÉCOLOGIE ET RURALITÉ

Biopresse 240 - Janvier 2018 50

AB et Développement local : conduire unprojet de territoire : Un ensemble de fichespour l'animateur et le formateur

CRESSON Céline / FLEURY Philippe /BRIVES Hélène / ET AL.

Dans une perspective de développement local,l’agriculture biologique (AB) est de plus en plusenvisagée comme une réponse à des enjeuxcollectifs, environnementaux, économiques et sociaux.Cela a été l’objet du projet « Agriculturebiologique et développement local » (ABILE), financépar l’appel à projets « CASDAR Innovation etpartenariat » (2013-2017) du Ministère de l’agriculture,et du projet EMOTIONS « Agriculture biologique,alimentation et équité sociale », financé par la Fondationde France et la Fondation Daniel et Nina Carasso.Dans ces projets une analyse approfondie de sixinitiatives territoriales a été réalisée en appuyant letravail à la fois sur une activité de recherche maissurtout beaucoup sur le savoir-faire d’animatrices etd’animateurs de développement local. Cette étudemontre la diversité et la complexité de ces dynamiqueslocales, tant du point de vue des objectifs de cesprojets que de celui des acteurs impliqués, du degréd’investissement des agriculteurs, des innovationstechniques et organisationnelles dont ils sont porteurs,des politiques agricoles mobilisées, de leurs formes degouvernance et de leurs trajectoires. Ces projets ont étél’occasion de formaliser les savoir-faire des animatriceset des animateurs de projets de développement locauxde l’agriculture biologique, sous différentes fiches.Celles-ci montrent l’importance de bien connaître lesdifférents sujets abordés, dans le cadre d’un projet dedéveloppement local de l’AB, et proposent des pointsde vigilance et des conseils pour y arriver. Chacune desfiches peut être lue individuellement mais l’ensembleconstitue un dossier utile pour un animateur de projet dedéveloppement territorial de l’AB ou un formateur.

http://projet-abile.blogspot.fr/Mots clés : OUTIL D'AIDE A LA DECISION /AGRICULTURE BIOLOGIQUE / TERRITOIRE / FORMATION /DEVELOPPEMENT LOCAL / ANIMATION / FRANCE /ACCOMPAGNEMENT DE PROJET / PROJET TERRITORIAL /INITIATIVE LOCALE / PROJET DE RECHERCHEDEVELOPPEMENT / COMMUNICATION / PARTENARIAT /DEVELOPPEMENT DE L'AB2017, 13 fiches, éd. ITAB (Institut Technique de l'AgricultureBiologique) / ISARA-LYON

réf. 240-117

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VIE PROFESSIONNELLE

51 Biopresse 240 - Janvier 2018

VIE PROFESSIONNELLE

CONVERSION

Quand les canards deviennent desporcs

PARANTHOEN Tanguy

Tanguy Paranthoen, originaire de Saint-Brieuc (22),s'est installé comme éleveur de vaches laitières et decanards en 2009, en Ille-et-Vilaine. Il raconte commentla prise de conscience d'un mode de production intensif,sans aucune pitié pour l'animal, l'a poussé à arrêterl'élevage de canards pour repartir de zéro. Aujourd'hui,avec le soutien de Bio Direct, il s'est réorienté vers unatelier de post-sevreur engraisseur en porcs bio et aconverti son élevage laitier en bio. Il est fier de ses choixet souligne qu'avec la volonté d'apprendre et de réussir,changer de production est tout à fait possible et ne doitpas faire peur.

Mots clés : CHANGEMENT / TRAJECTOIRE / CONVERSION /ELEVAGE BIOLOGIQUE / ILLE ET VILAINE / PORCIN /TEMOIGNAGE / BOVIN LAITVOIX BIOLACTEE (LA) N° 88, 01/06/2017, 1 page (p. 41)

réf. 240-035

Fermoscopie : L'histoire d'unchangement de système

DELAHAIS Antoine

1999 a marqué le début d’une réflexion pour AntoineDelahais, alors installé depuis 3 ans en élevage bovinlait en Seine-Maritime. Constatant que son activitédevenait moins rémunératrice, il a décidé de revoirl'ensemble de son système. Il a d'abord créé, avecd'autres éleveurs, un groupe Herbe, au sein du CIVAM76. Son frère Thomas l'a rejoint sur la ferme en2008, dans un contexte de crise laitière. Ils ont réaliséassez vite les limites d'un système productiviste et sesont engagés, d'un commun accord, vers un systèmedurable. Les groupes d'échanges entre éleveurs et lesjournées de formation ont été déterminants. Antoineraconte les différentes étapes de la transformation etles actions entreprises : maximisation du pâturage avecun système de paddocks, construction d'un séchoiren grange et passage en bio en 2012, système devaches nourrices pour élever les veaux, arrêt desantibiotiques et utilisation des huiles essentielles enpréventif... L'ensemble du système est pensé pourêtre efficient économiquement, notamment par unediminution des dépenses et par la recherche de valeurajoutée (moins de frais vétérinaires, des vaches quivieillissent bien, une alimentation basée sur l'herbepâturée...). Cependant, l'aspect social et humain estau cœur de la démarche. L'embauche d'un salariécontribue à une meilleure qualité de vie, des éleveurs etdes animaux : "Quand l'éleveur va bien, tout va bien...",déclare Antoine. Il utilise le temps dégagé pour militerpour une agriculture solidaire, dont il retrouve les valeursdans les CIVAM et Biolait. Se dégager du temps n'apas été immédiat, il a fallu du temps pour stabiliser lesystème. Pour Antoine, s'enrichir des expériences desautres a été une des clés de réussite.

Mots clés : SEINE MARITIME / CHANGEMENT /FERMOSCOPIE / TRAJECTOIRE / ELEVAGE BIOLOGIQUE /CONVERSION / INSTALLATION AGRICOLE / TEMOIGNAGE /BOVIN LAIT / GROUPE D'ECHANGEVOIX BIOLACTEE (LA) N° 88, 01/06/2017, 4 pages (p. 25-28)

réf. 240-031

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VIE PROFESSIONNELLE

Biopresse 240 - Janvier 2018 52

La Ferme Coq'Lait, beaucoupd'évolution avant de témoigner dans laVoix Biolactée

ESCOT Bertrand

En 2007, Bertrand Escot et Vincent Forissier ont créé leGAEC de l'Horizon, à Saint-Héand (42), sur une zone deforte production laitière. Ils ont ensuite été rejoints parIsmaël, qui a commencé à développer une productionde poulets de chair en vente directe. Ensemble, ilsont entamé une réflexion sur l'avenir et visité plusieursexploitations en AB, un choix qu'ils ont estimé alorsviable et cohérent pour leur futur projet à trois, poursortir d'un système du "toujours plus", se garder dutemps et ne pas réinvestir de façon importante dans laproduction laitière. Ils se sont engagé en bio en 2016,après un stage conversion avec l'ARDAB. Le GAEC dela Ferme Coq'Lait a vu le jour en décembre de la mêmeannée. Bertrand Escot raconte comment ils produisentaujourd'hui et comment ils produiront demain, une foisen bio, des poulets de chair et du lait. Il soulignele besoin de prendre son temps pour s'approprier laproduction laitière bio.

Mots clés : TRAJECTOIRE / CONVERSION / ELEVAGEBIOLOGIQUE / TEMOIGNAGE / POULET DE CHAIR / VACHELAITIERE / LOIRE / BOVIN LAIT / AVICULTUREVOIX BIOLACTEE (LA) N° 88, 01/06/2017, 2 pages (p. 39-40)

réf. 240-034

ÉCONOMIE

MOND'Alim 2030 : un regard prospectifsur la mondialisation des systèmesalimentaires

CLAQUIN Pierre / BIDAUD Florent /DELGOULET Elise / ET AL.

La mondialisation des systèmes alimentaires estun phénomène complexe, avec des implicationséconomiques mais aussi culturelles, politiques,scientifiques, ou encore juridiques. En 2017, le Centred'études et de prospective a réalisé une étudeprospective à l'horizon 2030, intitulée MOND'Alim.Celle-ci visait à caractériser la phase de mondialisationactuelle, les dynamiques à l’œuvre, à envisagerleur devenir et à identifier les éventuelles rupturesémergentes. A travers six thématiques, cet articlereprend les principaux enseignements de cet exercice,qui a fait l'objet d'un ouvrage (MOND'Alim 2030,panorama prospectif de la mondialisation dessystèmes alimentaires, Éditions La Documentationfrançaise) : - évolutions des conduites et desmodèles alimentaires ; - dynamiques du commerceinternational ; - internationalisation de la recherche, desbases de données et des innovations ; - mondialisationdes risques et des problèmes publics ; - acteurs publicset privés de la mondialisation ; - enjeux et tendances enmatière de gouvernance.

http://agriculture.gouv.fr/notes-d-analyseMots clés : ACTEUR / ENJEU / EXPERTISE / GOUVERNANCE /SYSTÈME ALIMENTAIRE / ECONOMIE AGROALIMENTAIRE /MARCHÉ / FILIERE / SECURITE ALIMENTAIRE / COMMERCEINTERNATIONAL / MONDIALISATION / PROSPECTIVE /RECHERCHE / MONDE / POLITIQUE INTERNATIONALEANALYSE N° 100, 01/03/2017, 8 pages (p. 1-8)

réf. 240-081

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VIE PROFESSIONNELLE

53 Biopresse 240 - Janvier 2018

ÉTRANGER

Rencontre avec les Bio Turcs

ROUGER Soizick

Biolait a rencontré deux représentants de la filièrebiologique turque à l'occasion de leur voyage en France,ce qui a permis de bénéficier d'un bref aperçu dela bio turque. La production de lait biologique, enTurquie, est de 16 millions de litres, dont 80 % sontproduits par seulement 6 fermes. L'un des visiteursturcs possède la deuxième plus grande ferme du pays,avec 800 vaches qui produisent 6 millions de litres delait bio. Globalement, le démarrage de la productiondu lait en bio est relativement récent. L’État turc alancé des appels d'offres pour dédier une partie desterres nationales à la production agricole, et c'estdans ce cadre que la grande ferme de l'interlocuteurturc rencontré est née, d'abord en conventionnel, puisconvertie en bio. Cependant, la majorité des autresexploitations sont de petite taille et morcelées, les pluspetites fermes bio possédant entre 6 et 10 vaches.

Mots clés : CHIFFRE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / FILIERELAIT / PRODUCTION / TURQUIE / BOVIN LAIT / ELEVAGEBIOLOGIQUEVOIX BIOLACTEE (LA) N° 88, 01/06/2017, 2 pages (p. 29-30)

réf. 240-032

A Diagnosis of Biophysical andSocio-Economic Factors InfluencingFarmers' Choice to Adopt Organicor Conventional Farming Systems forCotton Production

Un diagnostic des facteurs biophysiques et socio-économiques influençant le choix des producteurs decoton pour l'agriculture biologique ou conventionnelle(Anglais)

RIAR Amritbir / MANDLOI Lokendra S. /POSWAL Randhir S. / ET AL.

Dans la vallée du Nimar de l’État de MadhyaPradesh, dans le centre de l'Inde, une enquête aété réalisée afin de mieux comprendre les motivationssocio-économiques et biophysiques des producteursde coton vis-à-vis de leur choix pour un mode deproduction biologique ou conventionnel. Globalement,les agriculteurs biologiques sont motivés par despratiques plus durables et la production d'alimentsplus sains, sans utilisation de pesticides. Ceux ayantde grandes surfaces se sentent plus concernés parles cycles des nutriments et la recherche d'autonomiepar rapport aux intrants extérieurs. Ceux exploitant deplus petites surfaces semblent clairement motivés parles prix du coton bio. De leur côté, les agriculteursconventionnels sont sensibles à leur réputation au seinde la communauté, et sont motivés par une meilleureproductivité. En conclusion, les auteurs de cette étudeestiment que, pour poursuivre le développement de lafilière coton bio en Inde, la recherche et les politiquespubliques doivent s'orienter vers le renforcement dela vulgarisation, le renforcement des compétenceslocales, une meilleure disponibilité des intrants adaptéset un accès au marché facilité.

https://www.frontiersin.org/articles/10.3389/fpls.2017.01289/full#h1Mots clés : COMPARAISON BIO-CONV / DEVELOPPEMENTDE L'AB / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / AGRICULTURECONVENTIONNELLE / FILIERE / ENQUETE / COTON / INDE /MOTIVATION / SOCIOLOGIEFRONTIERS IN PLANT SCIENCE N° Volume 8, 01/07/2017,11 pages (p. 1-11)

réf. 240-016

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VIE PROFESSIONNELLE

Biopresse 240 - Janvier 2018 54

La distribution des produits naturels etbio au Japon

KNITTEL Michel

En 2014, le Japon représentait seulement 2 %du marché bio mondial, pour une population de127 millions d'habitants (pour comparaison, c'est lemême pourcentage que celui de la Suède qui compte10 millions d'habitants). La bio, dans ce pays, s'enracineet a son origine dans les années 1970, dans lemouvement "Teikei", qui signifie "coopération" ou"collaboration", et qui désigne un immense réseau departenariats entre consommateurs et petits producteursde fruits et légumes locaux, parfois bio, ou au moinsavec un nombre réduit d'intrants. Dans les années1980, des structures se sont mises en place pourservir d'intermédiaire entre les producteurs fermiers etune population de plus en plus citadine, en livrantles produits dans des points de collecte. L’agriculturepériurbaine s’est développée et, avec elle, la ventedirecte via de nombreux marchés locaux. Pendantlongtemps, la notion de bio a recouvert une réalitétrès disparate de produits. Ce n’est qu’en 2001 que lacertification JAS Bio a été introduite. Aujourd’hui, le biocertifié comme tel reste un produit de niche pour lescatégories supérieures et/ou pour les consommateursparticulièrement attentifs à leur santé, motivationpremière d’achat du bio. La majorité des Japonaisconsomme une alimentation « traditionnelle » et ne faitpas toujours la différence entre le vrai bio - « Yuuki » - etle « sans pesticide », le « sans engrais artificiel », le« sans additif »… Le bio est plus cher, d’autant plusque, à l'instar du marché alimentaire conventionnel,le marché bio japonais est très dépendant desimportations et présente très peu de croissance. Lesproduits bio sont vendus dans une grande variétéde circuits de vente. Natural House est la principaleenseigne de magasins spécialisés, avec 18 magasinsautour de Tokyo. Le réseau MOA International, quiregroupe des consommateurs et des producteurs dontles méthodes sont proches de la biodynamie, possède130 boutiques privilégiant les produits locaux. Les deuxpremiers supermarchés bio sont Bio-Ral, à Osaka,créé par une enseigne conventionnelle, et Bio c’Bon, àTokyo, fruit d’un partenariat français avec l’entreprisede distribution japonaise Aeon qui prévoit d’ouvrir unecinquantaine d’autres magasins Bio c’Bon dans le paysd’ici 2020.

Mots clés : AGRICULTURE BIOLOGIQUE / VENTE DIRECTE /DISTRIBUTION / GRANDE SURFACE / MAGASIN BIO /IMPORTATION / MARCHÉ / FILIERE / PRODUIT BIOLOGIQUE /CONSOMMATION / JAPON / TRADITIONBIO LINEAIRES N° 73, 01/09/2017, 3 pages (p. 89-93)

réf. 240-054

ORGANISATION DEL'AGRICULTUREBIOLOGIQUE

L'iaB : L'alimentation bio, un enjeu desanté et de bien-être

BIO-LINEAIRES

L'iaB en France est l'Institut de l'Alimentation Bio. Ils'est donné pour mission de faire évoluer les pratiquesalimentaires pour une meilleure santé de l'homme etde la planète. Sa directrice, Krotoum Konaté, explique,dans cet interview, quelles sont les problématiquesà l'origine de la création de l'Institut et en détailleles actions et les objectifs : agir pour généraliserl'alimentation bio, déculpabiliser et responsabiliser,informer sur les enjeux d'une alimentation bio, lancerun élan collectif basé sur la co-construction, former lesentreprises des filières bio.

Mots clés : DIFFUSION DE L'INFORMATION / AGRICULTUREBIOLOGIQUE / ALIMENTATION HUMAINE / AGRICULTURE ETENVIRONNEMENT / SANTE / BIEN-ÊTRE / FRANCE / PRODUITBIOLOGIQUE / INSTITUTBIO LINEAIRES N° 73, 01/09/2017, 1 page (p. 243)

réf. 240-057

Christel Teyssèdre : "Saveurscommerce, les fruits et légumes aucoeur du commerce alimentaire deproximité"

BLOCH-BERTHIE Jean-François

Christel Teyssèdre, présidente de Saveurs commerce,est interviewée par le CTIFL. Elle revient sur l'historiquede l'UNFD (syndicat des détaillants en fruits et légumeset primeurs) et notamment sur l'intégration, en 2015,de Synadis Bio (Syndicat National des DistributeursSpécialisés de Produits Biologiques et Diététiques).Suite à cette fusion, l'organisation change de patronymepour "Saveurs commerce" afin d'exprimer les valeurspartagées autour de la qualité des produits, de lanaturalité,... Au dernier rapport de branche, sur les14 311 entreprises représentées, 1 100 sont desmagasins bio dont le secteur des fruits et légumes fraisreprésente 25% du chiffre d'affaires du point de vente.

Mots clés : INTERVIEW / AGRICULTURE BIOLOGIQUE /MAGASIN BIO / FILIERE FRUITS ET LEGUMES / SYNDICAT /DISTRIBUTEUR / FRANCE / ORGANISATION DE L' AB /DISTRIBUTIONINFOS CTIFL N° 335, 01/10/2017, 2 pages (p. 4-5)

réf. 240-096

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VIE PROFESSIONNELLE

55 Biopresse 240 - Janvier 2018

RÉGLEMENTATION

L'interview du mois : Florent Guhl :Dépasser la conformité ou l'équivalence

HARZIG Jean

Florent Guhl, directeur de l'Agence BIO, rappelle lerôle et les missions de l'Agence BIO et expliqueles mécanismes relatifs à l'agrément des produitsbio des pays tiers. 12 pays tiers disposent d'unrèglement bio évalué "équivalent" au règlementeuropéen par la Commission Européenne, et 154 payssuivis par 59 organismes certificateurs disposentd'un cahier des charges reconnu "équivalent" par laCommission Européenne. Pour Florent Guhl, le régimed'"équivalence" est plus souple et plus réaliste que lesprincipes de conformité et de réciprocité. En effet, laquestion de la réciprocité pose problème, par exemple,lorsque les États-Unis interdisent les sulfites dans lesvins bio alors qu'ils sont autorisés par le règlement biode l'UE. Le principe de conformité, quant à lui, entravel'adaptation aux spécificités du terrain. L'enjeu centralreste quoi qu’il en soit la confiance dans le systèmede contrôle exercé dans le pays d'origine. Florent Guhls’exprime ensuite sur les solutions envisageables pourréduire les distorsions, dénoncées, par exemple, dansla filière banane des Antilles françaises. Il rappelleégalement le rôle des organismes certificateurs et descahiers des charges.

Mots clés : ORGANISATION DE L' AB / STRUCTURATION DESFILIERES / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / IMPORTATION /PRODUIT BIOLOGIQUE / CERTIFICATION / ORGANISMECERTIFICATEUR / CAHIER DES CHARGES / UNIONEUROPEENNE / REGLEMENTATION EUROPEENNE / PAYSTIERS / FRANCE / INTERVIEWVEGETABLE N° 346, 01/07/2017, 2 pages (p. 4-5)

réf. 240-046

Le point avec Bureau Veritas :Evolutions du guide de lecture

BILLON Gilles

Le Comité national de l’agriculture biologique (Cnab)a validé, en juin et septembre 2017, plusieursmodifications du guide de lecture. Une sélection deces principales modifications est présentée dans cetarticle synthétique. Elles touchent à divers domaines.Par exemple, les possibilités d’écornage des bovins ontété précisées : dorénavant, au-delà de l’âge du sevrage,il ne pourra être fait qu’en cas d’urgence vétérinaire. Lelogo UE (Eurofeuille) est désormais autorisé pour lesproductions couvertes par le règlement national (ex :autruches, escargots). Le recours aux antiparasitaireschimiques en élevage n’est autorisé qu’en curatif et nonen préventif, d’où la nécessité d’avoir une prescriptionvétérinaire complétée d’un diagnostic et/ou une analysetype coproscopie justifiant la présence de parasites.Dernier exemple : l’immuno-castration des porcelets estinterdite.

Mots clés : MICROALGUE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE /ELEVAGE BIOLOGIQUE / REGLEMENTATION /REGLEMENTATION EUROPEENNE / ECORNAGE / FRANCE /MALADIE PARASITAIRE / LOGO AB / CASTRATION / PORCINBIOFIL N° 114, 01/11/2017, 2 pages (p. 24-25)

réf. 240-029

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RECHERCHE ET SYSTÈME SPÉCIFIQUE

Biopresse 240 - Janvier 2018 56

RECHERCHE ETSYSTÈME SPÉCIFIQUE

AGRICULTUREBIODYNAMIQUE

La silice en agriculture

BAUDOIN Gauthier

La silice (SiO2), forme oxydée du silicium, et les silicatesqu'elle constitue en s'associant avec d'autres oxydesmétalliques (Al, Fe, Mg, Ca...) représentent 97 % de lacroûte terrestre. Le silicium est le deuxième élément leplus présent après l'oxygène dans les roches terrestres.Dans les tissus des plantes, c'est un des minérauxles plus abondants, au même titre que le phosphore,le soufre, le calcium ou le magnésium. Les anciennestraditions semblent avoir eu conscience de l'importancede la silice pour les plantes cultivées. Aujourd'hui,des études scientifiques placent la silice au centre del'équilibre biologique des plantes et lui attribuent denombreux bénéfices. En agriculture biodynamique, lasilice fait partie des préparations essentielles. Dès 1924,Rudolf Steiner la mentionnait comme un élément de laqualité alimentaire des plantes, de leur structuration etde leur résistance aux maladies. Il préconisait un apporten pulvérisation foliaire d'une préparation particulière, lasilice de corne, toujours employée de nos jours au jardin.

Mots clés : SILICE / AGRICULTURE BIODYNAMIQUE / SILICEDE CORNE / JARDIN / PROTECTION DES VEGETAUX /PLANTE / PREPARATION BIODYNAMIQUEBIODYNAMIS N° 98, 01/06/2017, 4 pages (p. 4-7)

réf. 240-069

La biodynamie de A à Z : Tout savoir surla première agriculture biologique

MALNIC Evelyne

De A comme abeille, adventice ou alimentation à Zcomme zodiaque, en passant par C comme compost debouse, cet ouvrage est tout à la fois une initiation et uneréférence pour les plus aguerris. Il explique les principesde la biodynamie, dont l'objectif est la préservation dessols pour stimuler les forces de vie et garantir unenourriture de qualité. Fondée sur les théories de RudolfSteiner, la biodynamie repose sur un certain nombre deconcepts comme l'autonomie de l'organisme agricole,l'application de préparations naturelles essentiellementà base de plantes, le respect des rythmes du cosmos.Comme le démontrent des études comparatives, ellepermet d'assurer la préservation des sols et unemeilleure protection de la biodiversité.

Mots clés : AGRICULTURE BIODYNAMIQUE / PREPARATIONBIODYNAMIQUE / CONCEPT / SOL / VITICULTURE2017, 144 p., éd. EDITIONS SANG DE LA TERRE

réf. 240-123

Partenariats botaniques en biodynamie

DREYFUS Laurent / KRANICH E. M. /SCHEFFLER Armin

Ce hors-série de Biodynamis porte sur le thème"Partenariats botaniques en biodynamie" : - Cheminervers la compréhension de la plantemédicinale ; - Comprendre la chimie des processusdans les plantes ; - La vie sociale cachée desplantes ; - Le millet nourrit le lin ; - Rencontrer laprêle des champs ; - La recherche scientifique sur laprêle ; - L'ortie au jardin ; - La bourdaine ; - La reine-des-prés, reine des tisanes au jardin ? ; - Nos plantesfavorites : Achillée millefeuille, valériane, camomille,consoude ; - L'osier en viticulture biodynamique ; - Desteintures-mères pour la vigne en Dordogne ; - Tisaneset décoctions dans le Vaucluse ; - Le Gattilier ou l'art desublimer les plantes ; - Des teintures-mères de qualitéchez Ceres.

Mots clés : ACHILLEE MILLEFEUILLE / BOURDAINE /CONSOUDE / DECOCTION / MACERATION /OSIER / PROCESSUS BIOCHIMIQUE / PURIN /TISANE / VALERIANE / AGRICULTURE BIODYNAMIQUE /PREPARATION BIODYNAMIQUE / INFUSION / CAMOMILLE /PLANTE MÉDICINALE / VITICULTURE / LIN / BOTANIQUE /ASSOCIATION VEGETALE / PRELE DES CHAMPS / REINEDES PRES / ORTIE / MILLET / RECHERCHE / PROTECTIONDES VEGETAUX / FRANCEBIODYNAMIS N° Hors-série n° 19, 01/03/2017, 80 pages (p. 1-80)

réf. 240-128

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RECHERCHE ET SYSTÈME SPÉCIFIQUE

57 Biopresse 240 - Janvier 2018

AGROFORESTERIE

L'essor des vergers-maraîchers

LASNIER Adrien / PEYRACHE Camille

Relativement fréquents au début du XXème siècle, lesvergers-maraîchers font peu à peu leur retour dansle paysage agricole français. Consistant à associerproductions de fruits et de légumes sur une mêmeparcelle, voire un même rang, ils sont majoritairementprésents dans les systèmes en agriculture biologique.Entre 2013 et 2017, le projet Casdar Smart, conduitpar l'Association française d'agroforesterie (Afaf) et leGroupe de recherche en agriculture biologique (Grab),a recensé plus de 130 sites agroforestiers de ce type.L'objectif est notamment de construire des référencestechnico-économiques. Si les résultats économiquessont encore difficiles à évaluer, du fait du caractèrerécent de cette pratique sur la plupart des fermesenquêtées, des effets positifs sur la biodiversité dansles agrosystèmes ont été observés. Nicolas Bénard etHélène Barbot, installés en bio sur les terres de la fermeCanopée, dans le Gers, témoignent.

Mots clés : PROJET DE RECHERCHE DEVELOPPEMENT /SYSTEME DE VERGER / AGRICULTURE BIOLOGIQUE /AGRICULTURE CONVENTIONNELLE / DIVERSIFICATION /BIODIVERSITE / TEMOIGNAGE / AGROFORESTERIE /ARBORICULTURE / MARAICHAGE / ASSOCIATION DECULTURES / FRANCE / GERSREUSSIR FRUITS ET LEGUMES N° 374, 01/07/2017, 4 pages(p. 32-35)

réf. 240-007

Etre arboriculteur et éleveur

BARGAIN Véronique

L'unité Ecodéveloppement de l'Inra, impliquée dans legroupe d'échange et de réflexion "Vergers + durables",s'est intéressée aux systèmes agricoles associantarboriculture et élevage ovin, avec pâturage dans lesvergers, y compris dans les vergers basse tige. Desenquêtes ont ainsi été réalisées dans le Sud-Est, leSud-Ouest et l'Ouest de la France. Cette pratiquepeut concerner deux exploitations agricoles spécifiquesou une seule exploitation diversifiée. Dans ces deuxcas, elle peut nécessiter des adaptations plus oumoins importantes selon qu'il s'agisse d'un pâturagepermanent ou d'un pâturage sur une partie de l'annéeseulement : organisation du pâturage, gestion destraitements (le cuivre étant toxique à haute dose pour lesovins), démarches administratives et réglementaires,etc. Toutefois, les avantages en termes de gestion del'enherbement et des maladies et ravageurs restentintéressants. En effet, les ovins, en piétinant les feuillestombées au sol, limitent les risques de propagation de latavelure. Ils limitent aussi la présence de campagnols.

Mots clés : ELEVAGE / OVIN / ARBORICULTURE / VERGER /VERGER BASSE TIGE / ENHERBEMENT / PROTECTIONDES VEGETAUX / PATURAGE / AGROFORESTERIE /ASSOCIATION ARBRE ANIMAL / FRANCE / ETUDE /RECHERCHEREUSSIR FRUITS ET LEGUMES N° 374, 01/07/2017, 2 pages(p. 36-37)

réf. 240-008

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RECHERCHE ET SYSTÈME SPÉCIFIQUE

Biopresse 240 - Janvier 2018 58

RECHERCHE

9 concepts clés pour la diversitéalimentaire

CHABLE Véronique / NUIJTEN Edwin / REY Frédéric /ET AL.

DIVERSIFOOD est un projet européen H2020 dont ledéfi est de promouvoir une nouvelle façon de penserl'agriculture. Son ambition est « d’ancrer la biodiversitécultivée et de soutenir les réseaux d'acteurs locaux pourdes systèmes alimentaires de qualité ». Qu'entendons-nous par diversité alimentaire ? Neuf concepts clésont été développés par tous les partenaires deDIVERSIFOOD. Ces définitions intègrent des notionspratiques et théoriques, ainsi que des perspectives ensciences naturelles et sociales. Ces concepts communssont importants car les partenaires ont des parcoursdivers et donnent donc des significations différentesaux mots. Toutes ces définitions clés faciliteront larecherche et la communication, aussi bien entre lespartenaires qu'avec d'autres acteurs.

http://www.itab.asso.fr/programmes/diversifood.phpMots clés : RECHERCHE PARTICIPATIVE / RESILIENCE /AGRICULTURE BIOLOGIQUE / AGRICULTURE DURABLE /VALEUR NUTRITIONNELLE / SYSTÈME ALIMENTAIRE /QUALITE DU PRODUIT / DEVELOPPEMENT RURAL /TERRITOIRE / BIODIVERSITE / BIODIVERSITE CULTIVEE /RECHERCHE-ACTION / PROJET DE RECHERCHEDEVELOPPEMENT / EUROPE2017, 4 p., éd. ITAB (Institut Technique de l'Agriculture Biologique)

réf. 240-116

RESSOURCES GÉNÉTIQUES

Le dossier : Transparence et OGM : peutmieux faire !

MEUNIER Eric / LIN Lim Li / CHING Lim Li / ET AL.

Inf'OGM, association loi 1901 créée en 1999, s'estnotamment donné pour mission de publier uneinformation indépendante et critique sur les OGM, lesbiotechnologies et les semences. Pour ce faire, elle doitpouvoir avoir accès à cette information, mais force estde constater que cela n'est pas toujours facile. Pourtant,les notions de transparence et d'accès à toutes lesinformations sur les sujets environnementaux à la based'une décision publique sont inscrites dans le cadrelégislatif. A travers ce dossier, Inf'OGM tente de dresserun état des lieux de la transparence qui entoure laquestion des OGM, dans le monde, en Europe et enFrance : Quels sont les outils et lois en vigueur ?Quelles sont les informations publiques ? Quelles sontles informations réellement et facilement disponibleset compréhensibles par tout un chacun ? quelles sontles stratégies parfois mobilisées pour ne pas rendrepublique une information qui devrait l'être ? Plusieurscas concrets sont mobilisés en exemples : le cas duglyphosate, les comités d'experts, les semenciers etleurs brevets, les nouvelles techniques d'obtention devariétés, le secret des affaires, et les lanceurs d'alerte.

Mots clés : CONTROVERSE / GLYPHOSATE / OBTENTIONVEGETALE / TRANSPARENCE DE L'INFORMATION /INFORMATION DU CONSOMMATEUR / LOI / SEMENCEVEGETALE / ORGANISME GENETIQUEMENT MODIFIE /MONDE / EUROPE / FRANCEINF'OGM, LE JOURNAL N° 146, 01/07/2017, 12 pages (p. 11-22)

réf. 240-027

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RECHERCHE ET SYSTÈME SPÉCIFIQUE

59 Biopresse 240 - Janvier 2018

Semences du futur

PERINO Honorine

L’Homme influence l’évolution d’une biodiversité dont ildépend pour se nourrir. De la sélection paysanne auxbiotechnologies, quelles initiatives permettront vraimentde produire les graines qui garantiront l’alimentationde demain ? Face aux changements climatiques età la nécessité écologique de réduire l’utilisation deproduits chimiques dans les champs, la création denouvelles variétés de plantes cultivées doit surmonterd’importants défis. En trame de fond, ce film pose laquestion fondamentale du rapport de l’homme à lanature. Tandis que Pierre-Henri Gouyon, évolutionnisteau Muséum d’Histoire Naturelle de Paris, et ChristopheBonneuil, historien au Centre National de la RechercheScientifique, apportent leur éclairage scientifique, GuyKastler du Réseau Semences Paysannes et FrançoisBurgaud du Groupement National de l’Interprofessiondes Semences livrent leurs visions opposées del’avenir, synthèse de leurs vies professionnellesdévouées aux semences. Des agriculteurs producteursde semences et plants, ainsi que de nombreuxchercheurs de l’Institut National de la RechercheAgronomique (INRA, France) et de l’International Centerfor Agriculture in Dry Areas (ICARDA, Syrie) participentà ce film.

Mots clés : CONTROVERSE / RELATION HOMME NATURE /SELECTION PAYSANNE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE /ALIMENTATION HUMAINE / CHANGEMENT CLIMATIQUE /BIODIVERSITE / PERSPECTIVE / TEMOIGNAGE /PRODUCTION DE PLANTS / SEMENCE VEGETALE /SEMENCIER / SEMENCE PAYSANNE / BIOTECHNOLOGIE /SELECTION VEGETALE / ORGANISME GENETIQUEMENTMODIFIE / RESSOURCE GENETIQUE / RECHERCHE /FRANCE / SYRIE2017, DVD Video : 81 min., éd. RES'OGM INFO

réf. 240-127

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LES BRÈVES

Biopresse 240 - Janvier 2018 60

BRÈVES

Récapitulatif des amendements ayant été apportésen décembre aux différents règlements relatifs àl'AB

• Règlement 2017/2273 prolongeant jusqu'àfin 2018 les règles exceptionnelles desarticles 42.b et 43 du 889/2008 surl'utilisation de poulettes non-biologiqueset sur l'utilisation de 5% de matièrespremières conventionnelles dans la ration desmonogastriques : http://eur-lex.europa.eu/legal-content/FR/TXT/PDF/?uri=CELEX:32017R2273&from=EN

• Décision du conseil 2017/2307 relativeà l'accord commercial entre le Chili etl'UE, qui est entré en vigueur au 1erjanvier : http://eur-lex.europa.eu/legal-content/FR/TXT/PDF/?uri=CELEX:32017D2307&from=EN

• Règlement 2017/2329 modifiant le régimed'importations des produits biologiquesen provenance de pays tiers (annexesIII, IV et V du règlement1235/2008) : http://eur-lex.europa.eu/legal-content/FR/TXT/PDF/?uri=CELEX:32017R2329&from=EN

Les versions consolidées des différents règlementsrelatifs à l'agriculture biologique et aux produitsbiologiques sont disponibles sur le site d'IFOAM-EU :

http://www.ifoam-eu.org/en/organic-regulations/list-eu-organic-regulations

Source(s) : IFOAM Europe, IFOAM France,janvier 2018

Consultation publique sur les abeilles

La Commission européenne lance, actuellementet jusqu’au 5 avril 2018, une consultationpublique pour élaborer une initiative européenneconcernant les pollinisateurs (abeilles, papillonset autres insectes). Elle invite les chercheurs,les agriculteurs, les entreprises, les organisationsde protection de l’environnement, les autoritéspubliques et les citoyens à y contribuer viaun formulaire : https://ec.europa.eu/info/consultations/public-consultation-eu-initiative-pollinators_fr

Le questionnaire porte sur les causes et lesconséquences du déclin des pollinisateurs, les mesuresd’atténuation possibles et la dimension européenne duproblème.

Source(s) : La lettre agr’iDées N° 632,19 janvier 2018

Appel à Projets CASDAR 2018 Semences etsélection végétale

Pour ce nouvel appel à projets, l'accent est mis sur lestrois thèmes suivants :

• Proposer des solutions variétales et dessemences et plants pour réduire la dépendanceaux pesticides, ou des outils pour choisir cesvariétés ;

• Évaluer la robustesse des variétés, utiliséesseules ou en mélange, ou des systèmes deculture dans lesquels ces variétés sont valoriséesface aux changements globaux, à la variabilitédes conditions culturales et à la volatilité descours ;

• Adapter les variétés aux évolutions des marchéset aux attentes de la bioéconomie.

Date limite : 13 mars 2018.

Lien : http://agriculture.gouv.fr/appel-projet-casdar-2018-semences-et-selection-vegetale

Source(s) : Ciab Info, janvier 2018

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LES BRÈVES

61 Biopresse 240 - Janvier 2018

Appel à Propositions « Animation régionale despartenariats pour l'innovation et le développementagricole »

Le Ministère de l'Agriculture et de l'Alimentationlance un appel à propositions intitulé « Animationrégionale des partenariats pour l'innovation et ledéveloppement agricole » pour l'année 2018. Cet appelà propositions, financé sur les fonds du programmeCasDAR, vise à renforcer les partenariats entre acteursdu développement agricole en région et améliorerl'accès des agriculteurs aux résultats. Le MAA est maîtred'ouvrage et délègue la mise en œuvre à l'Assembléepermanente des Chambres d'agriculture (APCA).

L'examen des PDAR des Chambres et des ONVARmet en évidence des déficits de partenariatssur des sujets partagés relevant du projet agro-écologique pour la France et repris dans lesthématiques prioritaires du PNDAR 2014-2020 telsque les agro-équipements, l'agriculture biologique,l'accompagnement à l'installation, l'accès au foncier,l'accueil à la ferme, l'accompagnement stratégiquedes agriculteurs pour la transition agro-écologique,l'autonomie des exploitants, la gestion des risques...

Les dossiers devront être transmis avant le 31 mars2018.

Lien : https://info.agriculture.gouv.fr/gedei/site/bo-agri/instruction-2017-1043

Source(s) : BO-AGRI, 4 janvier 2018

Documents de la Journée "7 ans de recherche etd'expérimentation en AB"

Les supports utilisés lors de la journée régionale derestitution de "7 ans de recherche et d'expérimentationen AB", du 11 décembre 2017 à Angers, sont en ligneà l'adresse : http://www.pays-de-la-loire.chambres-agriculture.fr/innovation-rd/agriculture-biologique/evenements/journee-regionale-restitution-de-7-ans-de-recherche-et-dexpe-en-agriculture-bio-2017/

Organisée autour de présentations, tables rondes,ateliers, débats et échanges interactifs, cette journéea passé en revue toutes les filières de production enagriculture biologique.

Elle a été mise en place par la Chambre d'agriculturedes Pays de la Loire, en partenariat avec la CAB,ARELPAL, ATV 49, Bio Loire Océan, IDFEL LaMorinière et la ferme expérimentale de Thorignéd'Anjou.

Source(s) : Chambres d'agriculture des Pays de laLoire, janvier 2018

Clôture des États Généraux de l'Alimentation

Les États Généraux de l'Alimentation se sont clôturés le21 décembre, après plus de cinq mois d’ateliers, débats,consultations et événements régionaux.

A l’issue de ces EGA, le gouvernement a dresséune feuille de route basée sur les recommandationsformulées et qui engage collectivement sur l’économiedes filières agroalimentaires, sur la prise en comptede l’alimentation comme déterminant majeur de lasanté, sur la transition écologique des filières agricoles,sur la solidarité à l’égard des plus démunis et surdes relations de qualité entre acteurs économiques,consommateurs et citoyens. Le ministre de l’Agriculturea confirmé qu’une loi traduirait les conclusions de cesÉtats Généraux de l'Alimentation, avec une « rénovationdu cadre des négociations commerciales », « desdécisions en matière de bien-être animal ou encorecontre le gaspillage alimentaire ».

Parmi les annonces à retenir : l’élaboration d’un plan« Ambition bio » au premier semestre 2018, qui établirades objectifs à l’horizon 2022, dont celui de 15 % desurface agricole utile française en 2022.

Autres mesures envisagées : la modification duprogramme Ecophyto, la précision des modalités demise en œuvre du calendrier d’élimination progressivedes pesticides d’ici la fin du premier trimestre 2018,ou encore la simplification de la coordination dela recherche-développement entre l’Inra, les institutstechniques et les chambres d’agriculture. L’objectif de50 % de produits durables (dont bio) en restaurationcollective à l’horizon 2022 a été rappelé.

Les contributions de la consultation publiquetémoignent d’une volonté d’améliorer l’information desconsommateurs, mais aussi de renforcer le bien-êtreanimal et le développement de l’agriculture biologique.

Réaction : Cependant, plusieurs organisations de la bioet de la société civile regrettent le manque d’objectifsclairs et d’engagement sur des soutiens financiers pourl’agriculture biologique.

Source(s) :http://www.environnement-magazine.fr/,

Communiqué de presse de la Plateforme citoyennepour une transition agricole et alimentaire,

21 décembre 2017

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LES BRÈVES

Biopresse 240 - Janvier 2018 62

Contrat pour une restauration collectiveresponsable

Le Président de la République a déclaré vouloirintroduire 50 % d'aliments durables (bio, labellisés,locaux) en restauration collective en 2022.

La FNH, le réseau Restau’Co, la FCPE, la FNAB, MBIM,les Marchés de gros de France, le Marché de Rungisou encore l’Union nationale des CPIE s’y engagent àtravers un « Contrat pour une restauration collectiveresponsable », remis à la Présidence de la Républiquele 14 décembre. Pour atteindre l’objectif fixé, lesorganisations signataires posent leurs engagements etleurs préconisations de politique publique.

A travers ce contrat, les organisations s’engagentnotamment à assurer une disponibilité de produitsbiologiques et locaux pour atteindre ces objectifs, via les23 marchés de gros répartis dans les différentes régionsde France, et à diminuer le gaspillage alimentaire dansles restaurants de collectivité.

Ce contrat reste ouvert à la signature des organisationsqui œuvrent déjà ou qui souhaitent s’investir et apporterleur engagement.

Plus d'informations : http://www.repasbio.org/faire-du-bio-et-local-les-incontournables-de-la-restauration-collective-de-demain

Source(s) : FNAB, Repas Bio N° 29, décembre 2017

Projet ALTERPORC

Les résultats du projet AgriBio4ALTERPORC (Alternatives à l’utilisationdes hormones en élevage porcin) sontconsultables à l’adresse : http://www6.inra.fr/comite_agriculture_biologique/Les-outils-de-recherche/Les-programmes-INRA-dedies-a-l-AB/Inra-AgriBio/AgriBio-4/ALTERPORC

L'interdiction en AB des traitements hormonaux renddifficile la synchronisation des gestations des truies, etnotamment leur entrée en reproduction. Cependant, uneexposition au verrat est susceptible de déclencher leschaleurs ("effet mâle"), mais sa mise en œuvre restemal maîtrisée. Ce projet (2015-2017) visait à identifierdes marqueurs biologiques salivaires permettant dedétecter la puberté des cochettes et d'optimiser lesmodalités d'exposition au verrat.

Les problèmes liés à la présence de cochettes décaléesont aussi été étudiés afin d’évaluer leur importance dansles élevages porcins biologiques.

Source(s) : Ciab Info, janvier 2018

Lauréats Core Organic

Les 7 projets lauréats du dernier appel à projets CoreOrganic Cofund auxquels participent des chercheurs del'INRA sont :

• BIOVINE : Exploit biodiversity in viticulturalsystems to reduce pest damage and pesticideuse, and increase ecosystems services provision(partenaire français: INRA) ;

• PROREFINE : Refined forage legumes aslocal sources of protein feed for monogastricsand high quality fibre feed for ruminants inorganic production (partenaires français : INRA etTRUST'ING) ;

• MIXENABLE : MIXEd livestock farming forimproved sustaiNABiLity and robustnEss oforganic animal production (partenaires français :INRA, IDELE et ITAB) ;

• GRAZYDAISY : Innovative and sustainablegrazing-based dairy systems integrating cowsand young stock (partenaire français : INRA) ;

• POWER : Proven welfare and resilience inorganic pig production (partenaire français :INRA) ;

• PROYOUNGSTOCK : Promoting young stockand cow health and welfare by natural feedingsystems (partenaire français : INRA) ;

• PROORG : Code of Practice for organic foodprocessing (partenaires français : INRA, ITAB etACTIA).

Source(s) : Ciab Info, janvier 2018

Expertise scientifique sur le cuivre en AB

L’Inra a livré, le 16 janvier 2018, une expertisescientifique collective (ESCo) sur les leviers disponiblespour réduire l’usage du cuivre en protection descultures biologiques. Cette expertise a été réalisée à lademande conjointe de l’Institut technique de l’agriculturebiologique (Itab) et d’un programme fédérateur derecherche Inra (Métaprogramme SMaCH*).

La démarche d’examen de la littérature adoptée et lesrésultats sont potentiellement applicables à d’autresproblématiques agricoles cherchant à limiter ou éviter laconsommation de certains intrants.

Le résumé de l'expertise (8 pages), et lasynthèse (70 pages) sont téléchargeables àl’adresse : http://institut.inra.fr/Missions/Eclairer-les-decisions/Expertises/Toutes-les-actualites/Peut-on-se-passer-du-cuivre-en-agriculture-biologique#

Source(s) : INRA, 17 janvier 2018

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LES BRÈVES

63 Biopresse 240 - Janvier 2018

Formation « Chef de projet alimentation durable »

La formation « Chef de projet alimentation durable »,qui débute le 15 janvier, doit rapprocher le mondeuniversitaire de celui des territoires. Objectif : faciliterl’émergence de projets d’alimentation durable déployésà l’échelle locale.

Chaque participant sera d’ailleurs associé à unecollectivité volontaire pour progresser en termesde qualité alimentaire via l’élaboration d’un projets’appuyant sur la restauration collective et les enjeuxde production durable propres à son territoire. Ceparcours est fortement professionnalisant et s’appuiesur l’expérience reconnue et réussie de la commune deMouans-Sartoux qui, depuis six ans, sert des menus100 % bio dans les écoles et crèches de la ville fournispar un potager 100 % local.

Ce diplôme est monté par l’Université Côte d’Azur et laville de Mouans-Sartoux.

Source(s) : http://campagnesetenvironnement.fr/,16 janvier 2018

Création d’Interbio Occitanie

L’assemblée générale constitutive d’Interbio Occitanies’est déroulée le 21 novembre 2017, à Carcassonne,et a réuni l’ensemble des structures régionales qui lacomposent :

• Bio Occitanie - Fédération Régionale del’Agriculture Biologique ;

• Chambre régionale d’agriculture Occitanie ;• Coop de France Occitanie ;• OCEBIO - Occitanie Entreprises BIO ;• SudVinBio.

Interbio Occitanie aura pour principales missions de :

• Fédérer l’ensemble des acteurs de la filière bio ;• Etre l’interlocuteur de la bio auprès des pouvoirs

publics ;• Organiser la concertation entre tous les acteurs

de la bio, et notamment afin de rédiger le planrégional stratégique bio ;

• Coordonner et accompagner le développementdes filières bio en Occitanie ;

• Promouvoir les filières et les produits biorégionaux ;

• Animer l’observatoire régional de l’agriculturebiologique.

Henri BONNAUD, représentant de la Chambrerégionale d’agriculture Occitanie, est le président del'association.

Source(s) : DRAAF Occitanie, décembre 2017

Partenariat entre Les Mousquetaires et LesComptoirs de la Bio

Le Groupement Les Mousquetaires annonce lasignature d’un partenariat, sous forme d’uneparticipation minoritaire, avec Les Comptoirs de la Bio.

Les Comptoirs de la Bio sont un réseau françaissolidaire de magasins bio indépendants. Forts de 140points de vente en France, Belgique et Portugal, lesComptoirs de la Bio s'appuient sur une plateformelogistique spécifique et 135 fournisseurs partenairespour proposer à leurs clients des produits alimentaireset non alimentaires bio, locaux et à la traçabilité totale.Depuis sa création en 2012, le réseau connaît unecroissance annuelle de son chiffre d'affaires qui luipermet d'afficher un chiffre d'affaires de 220 M€ en2016.

Source(s) : Communiqué de presse Les Comptoirsde la Bio, 10 janvier 2018

Huile essentielle d’oignon contre la mouche de lacarotte

Depuis 2016, et avec la participation de l’entrepriseNATURIM, Agribiovar a mis en place un essaid’efficacité de diffuseur d’huile essentielle d’oignon(Psila Protect) contre la mouche de la carotte. Lesessais ont été réalisés sur l’exploitation Le Cayre deValjancelle à Tourves (Var) d’Isé Crebely et BrunoCayron.

Pour les essais, le diffuseur et les billes d’huileessentielle ont été mis en place quelques jours aprèsle semis, puis les billes ont été renouvelées une foismi-septembre. L’irrigation s’est faite par aspersion et larécolte mi-octobre.

L’année dernière, aucun dégât de mouche de la carotten’a été observé autour du diffuseur sur les planches decarottes. Sur la parcelle isolée, 25% de carottes ont ététouchées.

En 2017, les résultats confirment l’efficacité dudiffuseur : seulement 1,25% de dégâts ont été observés,et seulement sur la variété Atomic Red (les autresvariétés étaient Colmar, Purple Haze, Blanche deKuttingen, Jaune du Doubs). Les résultats sur la parcelletémoin isolée sont en attente mais devraient valider lesrésultats observés en 2016.

Plus d'informations : https://www.produire-bio.fr/articles-pratiques/experimentation-lhuile-essentielle-doignon-contre-mouche-de-carotte/

Source(s) : Lettre Filières FNAB - Légumes N° 11,décembre 2017

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LES BRÈVES

Biopresse 240 - Janvier 2018 64

Plan de la filière laitière

Le plan de la filière laitière a été remis au ministre del’Agriculture le 14 décembre. Le conseil d’administrationdu Cniel l’a validé le 12 décembre. Les signataires ontpris une trentaine d’engagements rassemblés dans undocument d’une dizaine de pages. Ces intentions sontréparties en trois grands axes :

• Définir un cadre interprofessionnel, sous 6mois, qui crée des conditions de négociationscommerciales plus transparentes, réactives etéquitables ;

• Créer un socle de référence, le standard de hautequalité du lait et des produits laitiers, exprimantl’excellence française ;

• Offrir aux consommateurs des produits laitiersdiversifiés et conformes à leurs attentes par lebiais de segmentations clairement identifiables.La filière s’engage notamment à doubler laproduction en agriculture biologique à cinq ansen adéquation avec la demande, à consolider laforce des signes de qualité, et à accompagner ledéveloppement des circuits courts.

Plus d'informations : http://lait.reussir.fr/actualites/trois-grandes-ambitions-pour-la-plan-de-la-filiere-laitiere:WDH6I73W.html

Source(s) : http://lait.reussir.fr/, 15 décembre 2017

Etude Coface sur la filière bio

L'assureur-crédit Coface a publié une étude, "France :le secteur bio est-il condamné à renier ses principes ?"

Dans cette étude, Coface estime que la filière bio devrasans doute muter pour accroître ses rendements etson échelle de production. Sinon, elle sera contraintede recourir plus aux produits importés. Selon lesdonnées de Coface, les exploitations bio affichent unebonne santé financière. Les filières qui ont une partplus importante de production issue de l’agriculturebio sont aussi celles qui ont enregistré moins dedéfaillances d’entreprises sur la période 2012-2016,faisant preuve de plus de résilience. D’après Coface,une augmentation de +10 % de la part du bio dans laproduction totale d’une filière est associée à une baissede -11 % des défaillances d’entreprises.

Selon Coface, la volonté d’une partie des agriculteursbio français de conserver une taille « humaine »en opposition à une agriculture conventionnelle, dite« intensive », sera mise au défi face à une tendanceinévitable à l’agrandissement des exploitations et à laconcentration du secteur de la distribution bio. La forcede frappe des grands groupes français de la distributionest considérable, malgré un récent rééquilibrage desforces : en 2016, la part de marché des grandes etmoyennes surfaces est de 45 %, soit -4ppt depuis2011, contre 30 %, soit +5ppt, pour les distributeursspécialisés en réseau.

Le scénario d’un marché bio dénaturé de certains de sesfondements originels, comme les circuits courts, la faibleempreinte carbone, l’ancrage social ou la répartitionéquilibrée de la valeur produite, pourrait devenir réalitéen cas de passage trop rapide à un financement par lemarché.

Lien : http://www.coface.fr/Actualites-Publications/Publications/France-le-secteur-bio-est-il-condamne-a-renier-ses-principes

Source(s) : Communiqué de presse Coface,12 décembre 2017

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LES BRÈVES

65 Biopresse 240 - Janvier 2018

BD sur le changement climatique

En tant que citoyens, nous pouvons nous saisir desenjeux climatiques. Pour cela, des actions concrètesexistent, qui peuvent aussi être bénéfiques pour notresanté, permettre de faire des économies et même créerdes emplois.

Le but de cette bande dessinée est de montrer que cessolutions sont à portée de mains et que, chacun à notremanière, nous pouvons contribuer à ce changement.

Ont aussi été développés des posters pour chacun deschapitres de la BD.

Les différents chapitres et posters sont en ligneà l'adresse https://reseauactionclimat.org/planetman/planetman-est-tout-sol/ et concernent notamment lestransports et l'alimentation.

Plus d'informations : https://reseauactionclimat.org/planetman/a-propos/

Source(s) : Réseau Action Climat, janvier 2018

Nouveaux OGM : Avis de l'avocat de la CJUE

Fin mars 2015, neuf organisations de la société civilefrançaise ont déposé un recours devant le Conseil d’Etatpour obtenir un moratoire sur la vente et la culturedes « OGM cachés » actuellement cultivés en France,dont certaines variétés de tournesol et de colza renduestolérantes aux herbicides (VrTH).

Le 18 janvier 2018, l’Avocat général de la Cour deJustice (Union européenne) a rendu ses conclusionssur, entre autres, le statut juridique des plantesobtenues par « mutagénèse », « notamment lestechniques nouvelles de mutagénèse dirigée mettant enœuvre des procédés de génie génétique ». Une étapeattendue de la procédure qui devrait aboutir dans lesmois à venir avec la décision finale de la Cour de Justiceelle-même (probablement durant l’été 2018).

Dans ses conclusions, l’avocat général de la CJUEréaffirme clairement que « les plantes obtenues parmutagénèse sont des OGM » et que « l’insertion d’ADNétranger dans un organisme n’est pas requise pourqu’un organisme puisse être qualifié d’OGM » ;

Cependant, il ne répond pas à la question précisedu Conseil d’État français concernant l’interprétationjuridique qu’il convient de faire de la directiveeuropéenne de 2001 sur les OGM, se contentant dela citer : tout organisme génétiquement modifié par« utilisation d’acide nucléique recombinant » est unOGM. L’interprétation de cette expression étant l’objetde controverses scientifiques, il ne répond pas à laquestion de savoir quelles plantes et quels animauxgénétiquement modifiés par mutagénèse doivent êtreréglementés comme des OGM.

Pour les organisations requérantes (Les Amis de laTerre, Collectif vigilance OGM de la Charente, Comitéde soutien aux faucheurs volontaires du Maine-et-Loire,Confédération paysanne, Nature & Progrès, RéseauSemences Paysannes, OGM Dangers, VigilanceOG2M, Vigilance OGM 33), les nouveaux OGMnécessitent tous le recours à des techniques dites« connexes » qui ne peuvent être exonérées del’application de la réglementation.

De plus, ces techniques utilisent la multiplication in vitrode cellules végétales non reproductives isolées, suiviesde leur régénération en plantes entières et parfoisaussi l’introduction forcée dans ces cellules de protéinesdestinées à modifier leurs gènes. Elles provoquent demultiples modifications génétiques qui ne s’effectuentpas naturellement et ne sont ni de la mutagénèse, ni dela fusion cellulaire. Elles doivent donc être réglementéescomme le sont les OGM.

Source(s) : Communiqué de presse des neuforganisations requérantes, Communiqué depresse Inf'OGM, IFOAM France, janvier 2018

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LES BRÈVES

Biopresse 240 - Janvier 2018 66

Flou sur les aides bio

L'inquiétude règne sur la pérennité des aides à la bio.

Fin septembre 2017, le ministre de l'Agriculture,Stéphane Travert, a annoncé le désengagement del'État sur le financement des aides au maintien.Aujourd'hui, celles à la conversion seraient aussi dansle viseur : leur réduction de cinq à trois ans seraitévoquée dans certaines Régions, comme le fait deles circonscrire à certaines productions. Gestionnairesdes enveloppes Feader (Fonds européen agricole),les Régions sont en effet en première ligne, n'enconnaissant pas encore la répartition par l'État.

De plus, "Pour financer les engagements sur2018-2020, il faut une enveloppe de 400 millionsd'euros", calcule la Fnab. Si certaines Régions sont,pour l'instant, mieux loties, comme l'Aquitaine qui aconfirmé ses soutiens à la conversion et au maintienjusqu'à 2020, d'autres pourraient mettre le futur de leurbio en danger.

Le risque est de ralentir, voire de stopper la dynamiquebio, et d'ouvrir les vannes aux importations. Qu'en est-il aussi du paiement des services environnementauxrendus par la bio, annoncé par le Président de laRépublique, avec à la clé 200 millions par an d'aidesdirectes ?

Source(s) : Biofil N° 115, janvier/février 2018

Concours Amphore des vins bio

L'édition 2018 du Concours Amphore, grandedégustation de vins bio à Paris, aura lieu le 28 mai.

Un appel aux professionnels est lancé pour devenirdégustateur-juré.

Lien : http://www.concoursamphore.fr/inscription-jure/inscription-jures-2018/

Source(s) : Concours Amphore, janvier 2018

Annonces du One Planet Summit

Mardi 12 décembre, se tenait le One Planet Summit,organisé par la France, la Banque Mondiale et l’ONU.La question du financement de la lutte contre leréchauffement climatique était au cœur de cettejournée : adaptation, abandon des énergies fossiles,investissements privés…

Deux ans après la signature de l’Accord de Paris etles promesses d’investissements de la part des paysdéveloppés pour la résilience des pays vulnérables,la rupture entre les pays du Nord et du Sud continuede se faire sentir, et les pays du Sud peinent à avoiraccès à l’investissement pour s’adapter au changementclimatique.

Cette journée a été néanmoins l’occasion d’annoncerdes programmes et mesures visant à développer lesinvestissements pour l’adaptation. La Fondation BillGates, la Commission européenne et d’autres États,dont la France, ont notamment lancé un programmede financement de 650 millions de dollars (environ 553millions d’euros) pour l’adaptation agricole, en particulierdans les pays d’Afrique.

A noter que les ONG ont fait valoir à plusieurs reprisesle rôle des femmes dans l’action contre le climat etl’adaptation, ou encore l’importance de la micro-financepour développer des petits projets locaux.

Par ailleurs, la Banque Mondiale a annoncéque l’institution va arrêter de financer les projetsd’exploitation de pétrole et de gaz à partir de 2019 et 15pays se sont engagés dans la coalition pour la neutralitécarbone, dont la France.

237 entreprises se sont engagées à suivre lesrecommandations du réseau Task Force on ClimateDisclosure (TFCD). L’initiative doit permettre d’accélérerla prise en compte des enjeux climatiques dans lasupervision financière et dans le refinancement desmarchés secondaires (banques commerciales) pourpromouvoir un développement ordonné de la financeverte.

Source(s) :http://www.environnement-magazine.fr/,

13 décembre 2017

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LES BRÈVES

67 Biopresse 240 - Janvier 2018

Etude sur les services rendus par les écosystèmesagricoles

Une étude réalisée par l’Inra a évalué les servicesécosystémiques que rendent à l’agriculteur et à lasociété les espaces dédiés à la production agricole. Cesnouvelles connaissances, présentées lors d’un colloquele 24 octobre 2017, devraient permettre de mieux gérerces écosystèmes et de mieux baliser les pistes pourréduire l’utilisation d’intrants en agriculture.

Le résumé (12 p.), la synthèse (122p.) et le rapport intégral (970 p.) sonten ligne : http://institut.inra.fr/Missions/Eclairer-les-decisions/Etudes/Toutes-les-actualites/EFESE-services-ecosystemiques-rendus-par-les-ecosystemes-agricoles

Source(s) : INRA, 9 janvier 2018

Métaux lourds dans les herbicides à base deglyphosate

Le 8 janvier, une étude de l’Université de CaenNormandie, publiée dans la revue Toxicology Reports,a révélé la présence de métaux lourds, dont l’arsenic,ainsi que des traces de pétrole dans des herbicides àbase de glyphosate.

Les professeurs Gilles-Eric Séralini, Nicolas Defargeet Joël Spiroux ont étudié 14 formules d’herbicides àbase de glyphosate, ainsi que leurs impacts sur lesplantes et des cellules humaines. Leurs conclusions :« les herbicides à base de glyphosate ont été montréscomme contenant des métaux lourds dont l’arsenic. Cesproduits ne sont pas déclarés et normalement interditspour leur toxicité », indique le rapport d’étude.

Par ailleurs, « sur les plantes, les formulants (typePolyoxyéthylène amine - POEA) sont toxiques sansglyphosate, et le glyphosate semble le devenirseulement à des niveaux plus élevés que les dosesagricoles ». Enfin, sur les cellules humaines, « lesformulants composés de résidus de pétrole sontbeaucoup plus perturbateurs endocriniens et toxiquesque le glyphosate ». Le cocktail de formulants toxiquesprésents dans les herbicides à base de glyphosateserait donc plus dangereux que le glyphosate lui-même,selon ce rapport. Ce qui remet donc en cause lesanalyses de toxicité des herbicides, portant seulementsur le glyphosate.

Source(s) :http://www.environnement-magazine.fr/,

8 janvier 2018

Fusion FNCL et Coop de France

La Fédération Nationale des Coopératives Laitièreset Coop de France annoncent leur fusion afinde réaffirmer le modèle coopératif et renforcerl’organisation collective, faire évoluer et rééquilibrerles relations au sein de la filière laitière et peserdavantage au sein de l’environnement professionnelet institutionnel. Une décision qui intervient dans uncontexte global en pleine évolution.

Source(s) : Communiqué de presse Coop deFrance et Fédération Nationale des Coopératives

Laitières, 10 janvier 2018

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Biopresse 240 - Janvier 2018 68

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69 Biopresse 240 - Janvier 2018

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Biopresse 240 - Janvier 2018 70

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COORDONNÉES DES ÉDITEURS DES OUVRAGES CITÉS

71 Biopresse 240 - Janvier 2018

COORDONNÉESDES ÉDITEURS DESOUVRAGES CITÉS

AGENCE BIO (Agence Française pour leDéveloppement et la Promotion de l'AgricultureBiologique)6 Rue Lavoisier, 93 100 MONTREUIL-SOUS-BOIS -FRANCETél. : 01 48 70 48 30 - Fax : 01 48 70 48 [email protected]://www.agencebio.org

La Bio dans l'Union Européenne - Les carnets del'Agence BIO - Edition 2017

http://www.agencebio.org/la-bio-en-europe-et-dans-le-mondeLE DOUARIN Sarah - 52 p.

ARACT GRAND EST (Agence Régionale pourl'Amélioration des Conditions de Travail)68 Avenue de la République, 68000 METZ - FRANCEgrandest.aract.fr/

La robotisation participe-t-elle à la qualité de vieau travail des éleveurs ? : Etudes de cas dansles exploitations de production laitière lorraines etchampardennaises

http://grandest.aract.fr/DETAIL/SWAM_15_PORTAIL/MEDIATHEQUE1?p_thingIdToShow=47193981DRONNE Aline / JOLIFF Jean-Pierre / PLANÇONGrégory / ET AL. - 24 p.

ASSOCIATION UN PLUS BIO68 bis avenue Jean-Jaurès, 30 900 NÎMES - FRANCETél. : 09 82 58 26 41 / Fax : 09 82 60 90 [email protected]://www.unplusbio.org/

L'Observatoire de la restauration collective bio etdurable

http://www.unplusbio.org/bio-a-cantine-cher-lobservatoire-dun-plus-bio-balaie-idees-recues/UN PLUS BIO - 5 p.

CNIEL (Centre National Interprofessionnel del'Economie Laitière)42 Rue de Châteaudun, 75 314 PARIS Cedex 09 -FRANCETél. : 01 49 70 71 11http://www.cniel.com/

Lait biologique en France en 2016 : Collecte,fabrications et commercialisation

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Au coeur de la permaculture : L' histoire d'un petitpaysan qui avait la migraine à force de marcher surla tête, la sienne et celle des autres

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Les sols et la vie souterraine : des enjeux majeursen agroécologie

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EDITIONS SANG DE LA TERRE91, avenue de la République, 75 011 PARIS - FRANCETél : 01 77 13 03 77http://www.sangdelaterre.fr

La biodynamie de A à Z : Tout savoir sur la premièreagriculture biologique

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Biopresse 240 - Janvier 2018 72

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Dossier de presse : Observatoire des prix des fruitset légumes : Été 2017

https://www.famillesrurales.org/observatoire-des-prix-fruits-et-legumes-2017FEDERATION NATIONALE FAMILLES RURALES -15 p.

FONDATION DANIEL & NINA CARASSO40 Avenue Hoche, 75 008 PARIS - FRANCETél. : +33 (0)1 44 21 87 [email protected]://www.fondationcarasso.org/fr

La transition en actions : Des initiatives qui marchentpour une agriculture et une alimentation plusdurables

http://www.fondationcarasso.org/fr/recueil-transition-actionsTERRE-ÉCOS - 40 p.

FRAB BRETAGNE (Fédération Régionale desAgrobiologistes de Bretagne)12 Avenue des Peupliers, 35 510 CESSON-SEVIGNE- FRANCETél. : 02 99 77 32 34 - Fax : 02 23 30 15 [email protected]://www.agrobio-bretagne.org/

Observatoire de la production Bio en Bretagne :Edition 2017 - Chiffres 2016

FRAB BRETAGNE - 60 p.

FRAB CHAMPAGNE-ARDENNE (FédérationRégionale des AgroBiologistes de Champagne-Ardenne)Complexe Agricole du Mont Bernard - Route deSuippes, Bâtiment France Luzerne, 51 000 CHÂLONS-EN-CHAMPAGNE - FRANCETél. : 03 26 64 96 81 - Fax : 03 26 64 96 [email protected]://www.biochampagneardenne.org

Les filières bio bovines et ovines dans lesArdennes : état des lieux et pistes d'actions pour uneprogression de la bio sur les aires d'alimentation descaptages (AAC) : Rapport d'étude

http://www.biochampagneardenne.org/nos-actions/elevageFONTANIEU Gwladys / VIDIE Claire - 40 p.

IFOAM EU GROUPRue du Commerce 124, 1000 BRUXELLES -BELGIQUETél. : + 32 22 80 12 23 - Fax : + 32 27 35 73 [email protected]://www.ifoam-eu.org

Organic farming, climate change mitigation andbeyond: reducing the environmental impacts of EUagriculture

http://www.ifoam-eu.org/sites/default/files/ifoameu_advocacy_climate_change_report_2016.pdfMÜLLER Adrian / BAUTZE Lin / MEIER Matthias / ETAL. - 72 p.

INRA CLERMONT - THEIX63 122 SAINT-GENES-CHAMPANELLE - FRANCETél. : 04 73 62 40 00 - Fax : 04 73 62 44 [email protected]://www.clermont.inra.fr/

Réseau charolais campagne 2016 : 41 exploitationsconventionnelles : Principales évolutions par rapportà 2015 et 2014 ; 9 exploitations agriculturebiologique : Principales évolutions par rapport à2015 et 2014

LHERM Michel / TROQUIER Christophe / ROULENCMarielle / ET AL. - 2 p.

INRA UMR Herbivores - UE HerbipôleInra Centre Auvergne-Rhône-Alpes, Site de Laqueille,63122 SAINT-GENES-CHAMPANELLE - FRANCE

Salamix : Systèmes d'élevage ALlaitant herbagers :Adapter le type génétique et MIXer les espèces pourrenforcer leur durabilité ?

PRACHE Sophie / FARRUGGIA A. - 2 p.

INSTITUT DE L'ÉLEVAGE149 Rue de Bercy, 75 595 PARIS CEDEX 12 - FRANCETél. : 01 40 04 51 50 - Fax : 01 40 04 52 75http://www.idele.fr/

Autonomie alimentaire et résistance aux aléasclimatiques

MADELINE Loïc / DRIEU Clémence / PHILIBERTAurore - 8 p.

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COORDONNÉES DES ÉDITEURS DES OUVRAGES CITÉS

73 Biopresse 240 - Janvier 2018

ITAB (Institut Technique de l'AgricultureBiologique)149 Rue de Bercy, 75 595 PARIS CEDEX 12 - FRANCETél. : 01 40 04 50 64 - Fax : 01 40 04 50 [email protected]://www.itab.asso.fr/

Comparaison de variétés de céréales en agriculturebiologique : Synthèse des essais : Campagne2016/2017 : Blé tendre d'hiver, triticale, épeautre,orge, blé tendre de printemps : Résultats 2017 :Version du 21 septembre 2017

http://www.itab.asso.fr/activites/gc-criblage-cereales.phpGUILHOU Robin / FONTAINE Laurence / VALLINGuillaume / ET AL. - 58 p.

Guide des produits de protection des culturesutilisables en France en agriculture biologique

http://www.itab.asso.fr/activites/guide-intrants.phpITAB / INAO - 19 p.

9 concepts clés pour la diversité alimentairehttp://www.itab.asso.fr/programmes/diversifood.phpCHABLE Véronique / NUIJTEN Edwin / REY Frédéric /ET AL. - 4 p.

AB et Développement local : conduire un projet deterritoire : Un ensemble de fiches pour l'animateuret le formateur

http://projet-abile.blogspot.fr/CRESSON Céline / FLEURY Philippe / BRIVESHélène / ET AL. - 13 fiches

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Les systèmes d'élevage ruminants diversifiés enagriculture biologique dans le Massif Central :Quelles spécificités ?

https://bioreferences.bioetclic.org/systemes-diversifies-2/COURNUT Sylvie / BUTEAU Aurélie / GRENIER Julie /ET AL. - 4 p.

Le milieu biophysique dans la production deréférences technico-économiques sur les élevagesruminants bio

https://bioreferences.bioetclic.org/prise-en-compte-du-milieu-naturel-dans-la-production-de-references/GUIX Noëlle / BELLEIL Aurélie / GENEVOISVéronique / ET AL. - 4 p.

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Assessment of Recycled Phosphorus Fertilizers forOrganic Farming: Chars, Ashes and Slags

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Biopresse 240 - Janvier 2018 74

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75 Biopresse 240 - Janvier 2018

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- L’autonomie alimentaire et fourragère des

élevages (PDF)

- Le foncier agricole, contexte et opportunités

pour le développement de l'Agriculture

Biologique (PDF)

- Guide des principaux organismes français

intervenant en agriculture biologique (PDF)

- Annuaire des organismes européens de la bio

(PDF)

- Les céréales immatures (PDF)

- L'Agriculture Biologique au Brésil (PDF)

- etc.

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