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Evaluation infra du SGFP de la CUD_2013-2014-2015 Page

RAPPORT PEFA SUR LES PERFORMANCES

Version 1 préliminaire Juin 2016

EVALUATION INFRA DU SYSTEME DE GESTION DES FINANCES PUBLIQUES DE

LA COMMUNAUTE URBAINE DE DOUALA 2013-2015

Communauté Urbaine de Douala Douala City Council

Cabinet du Délégué

Cabinet of the Government Delegate

République du Cameroun

Republic of Cameroon

Paix - Travail - Patrie Peace - Work - Fatherland


SOMMAIRE AVANT-PROPOS..............................................................................................................................6 SYNTHESE DE L’ÉVALUATION .....................................................................................................8 PREMIERE PARTIE : EVALUATION DU SYSTEME DE GESTION DES FINANCES PUBLIQUES ..................................................................................................................................12 I. INTRODUCTION .........................................................................................................................12

A. L’objectif du PEFA ..............................................................................................................12 B. L’objectif de l’évaluation ......................................................................................................12 C. Le déroulement de la mission .............................................................................................12 D. La Méthodologie de l’évaluation .........................................................................................13 E. Le champ de l’évaluation ....................................................................................................13 F. Le comité assurance qualité…............................................................................................13

II. DONNEES GENERALES SUR LA CUD ...................................................................................15

A. Description de la situation économique de la CUD ............................................................15 B. Cadre institutionnel et cadre juridique de la CUD................................................................16

III. ÉVALUATION DES SYSTÈMES, DES PROCESSUS ET DES ENTITES DE GESTION DES FINANCES PUBLIQUES ............................................................................................................... 21

A. Crédibilité du budget .......................................................................................................... 21 B. Exhaustivité et transparence ............................................................................................. 27 C. Budgétisation basée sur les politiques publiques .............................................................. 35 D. Prévisibilité et contrôle de l’exécution du budget ............................................................... 40 E. Comptabilité, enregistrement de l’information et rapports financiers ................................. 56 F. Surveillance et vérification externes .................................................................................. 62 G. Pratique des bailleurs de fonds ......................................................................................... 67

IV. SYNTHESE DES ANNOTATIONS DE L’EVALUATION ......................................................... 72 DEUXIEME PARTIE: ETAT DE MISE EN ŒUVRE DE LA STRATEGIE ..................................... 80

A. Axe stratégique 1 : Planification, programmation et budgétisation .................................... 80 B. Axe stratégique 2 : Exécution du budget, gestion de la trésorerie et de la dette ................81 C. Axe stratégique 3 : Comptabilité publique, rapprochements comptables et reporting

budgétaire .......................................................................................................................... 82 D. Axe stratégique 4 : Systèmes de contrôle interne et externe ............................................ 83 E. Axe stratégique 5 : Systèmes d’information ...................................................................... 83 F. Axe stratégique 6 : Cadre institutionnel, gestion du personnel et renforcement des

capacités............................................................................................................................. 84


Liste des abréviations

AFD : Agence Française de Développement AIMF : Association Internationale des Maires Francophones ARMP : Agence de Régulation des Marchés Publics BEAC Banque des Etats de l’Afrique Centrale BM : Banque Mondiale BTP : Bâtiments et Travaux Publics C2D : Contrat de Désendettement et Développement CAC: Centimes Additionnels Communaux CAD : Communes d’Arrondissement de Douala CAMSAN : Cameroon Sanitation CAMTEL: Cameroon Telecommunications CAMWATER: Cameroon Water Utilities Corporation CBMT : Cadre Budgétaire à Moyen Terme CDC : Chambre des Comptes CDE : Camerounaise des Eaux CDMT : Cadre des Dépenses à Moyen Terme CDS : City Development Strategy CFC : Crédit Foncier du Cameroun CFS : Contrôle Financier Spécialisé CGI Code Général des Impôts CISL: Comité Interministériel des Services Locaux CM Comptable-matières COFOG: Classification of the Functions of Government COS: Coefficient d'occupation du sol CTD: Collectivités Territoriales Décentralisées CUD : Communauté Urbaine de Douala CVUC : Communes et Villes Unies du Cameroun DAFI: Direction des Affaires financières DAO : Dossier d’Appel d’Offres


DEPIDD : Direction des Études, de la Planification, des Investissements et du Développement Durable DGD: Dotation Générale de Décentralisation DGI : Direction Générale des Impôts DGTCFM : Direction Générale du Trésor, de la Coopération Financière et Monétaire DIRPOM : Direction de la Police Municipale DIVCOM : Division de la Communication DSCE: Document Stratégique pour le Croissance et l'Emploi ENEO : Electricité Nouvelle FCFA : Franc de la Communauté Financière d’Afrique FEICOM : Fonds Spécial d’Équipement et d’Intervention Intercommunale FMI : Fonds Monétaire International GAR : Gestion Axée sur les Résultats HYSACAM : Hygiène et Salubrité du Cameroun INS : Institut National de la Statistique INTOSAI : International Organisation of Supreme Audit Institutions IPSAS: International Public Sector Accounting Standards IR: Impôt sur le Revenu IS: Impôt sur les Sociétés MDA : Ministères, Départements, Agences MINATD : Ministère de l’Administration Territoriale et de la Décentralisation MINFI : Ministère des Finances MP : Marchés Publics N/A : Non Applicable NN : Non Noté OHADA : Organisation pour l’Harmonisation en Afrique du Droit des Affaires PDU Plan Directeur d’Urbanisme PDU: Plan de Déplacement Urbain PDU-POS : Plan Directeur d’Urbanisme – Plan d’Occupation des Sols PEFA : Public Expenditures and Financial Accountability PIB : Produit Intérieur Brut PIP: Plan d'Investissements Prioritaires


PPP : Partenariat Public Privé RM : Recette municipale SAD : Société d’Aménagement de Douala SCAC : Service de la Coopération et de l’Action Culturelle de l’Ambassade de France SCI : Société Civile Immobilière SGFP : Système de Gestion des Finances Publiques SOCATUR : Société camerounaise de transport urbain SRGFP : Stratégie de Réforme de la Gestion des Finances Publiques SYSCOHADA: Système Comptable de l’Organisation pour l'Harmonisation du Droit des Affaires en Afrique TDR : Termes de Références TOFE : Tableau des Opérations Financières de l’Etat TVA : Taxe sur la Valeur Ajoutée UE : Union Européenne


AVANT-PROPOS

L’évaluation infra de la performance du système de gestion des finances publiques de la CUD a été réalisée par une équipe constituée comme suit :

Chef de mission : Monsieur TCHUANTE NZALI Guy

Membres : Madame DONGKENG née LEKEU Julienne

Messieurs EYIKE BAENLA Emile DIBONJI Fritz DIPAH MBAPPE Augustin BOBISSE Emmanuel GAANE Jean Pierre MBAL BIKAK Elie.

L’Equipe de mission a été encadrée par : Encadreur institutionnel : Monsieur MONTHE Dieudonné Superviseur : Dr ETOUMBE Alfred Emmanuel.

Elle a également bénéficié de l’accompagnement du Coordonnateur PEFA, Monsieur Blaise FOKA. Les travaux se sont déroulés sous le contrôle du Comité Assurance/qualité composé de hauts cadres de la Communauté Urbaine de Douala, constitué ainsi qu’il suit :

Président du Comité : Monsieur MONTHE Dieudonné

Vice-président : Dr. ETOUMBE Alfred Emmanuel.

Membres : Mesdames :

o NJAPDOUNKE Jeanne Aimée

o KASSE née MAZANOU Catherine

Messieurs :

o MOUANGUE MBALE Philippe

o MBOUEMBOUE Patric Olivier

o FOKA Blaise.


La mission sur le terrain s’est déroulée au sein de la CUD du 14 Mars 2016 au 31 Mai 2016. Le présent rapport est le produit d’un exercice conjoint piloté par l’Equipe de mission et le Comité Assurance/qualité et auquel ont participé toutes les entités de la CUD impliquées dans la gestion des finances publiques, ainsi que le Secrétariat Technique.

A l’Equipe de mission et au Comité Assurance/qualité se sont adjoints un Secrétariat technique et un groupe de cadres d’appui comprenant :

Mesdames : Claudia NTONE MOUNGA KENMOE épouse ZEBAZE Blandine MBELLA Vanessa EWODO NTOUHO Lucia

Messieurs : BOOG BOOG, KINGUE EKOBO Josué TSALA Pierre Claver LOMBAT SAMBA Richard SONGA André, CHINDO GONG Henry OBAMA Alain Fabrice EPANYA Nestor BAYIGBEDEG Dieudonné MIANFO MBOUAZA Vicky EFON Roger.

Par ailleurs, les personnes ci-après de la Recette Municipale ont accompagné l’Equipe de mission pendant la phase d’évaluation. Il s’agit de Mesdames :

o EYENGA Marie Gisèle épouse NDJOPO o TCHIJOUO NJOUOKEP Christelle épouse AYIAGNIGNI.

L’Equipe de mission remercie enfin les responsables des différentes entités de la CUD pour leur accueil chaleureux, la grande disponibilité de leurs collaborateurs qui ont été approchés ainsi que leur excellente participation.


SYNTHESE DE L’ÉVALUATION 1. Récapitulatif de la performance de la gestion des finances publiques

i. Crédibilité du budget D’une manière générale, le faible niveau de crédibilité du budget n’a pas évolué. En effet, de 2013 à 2015, les notes des indicateurs ayant servi à évaluer cette dimension du budget sont restées constantes. En ce qui concerne la variation du stock des arriérés de paiement, la note n’a pas changé, et le stock des arriérés est en nette progression par rapport à la dernière évaluation. De plus, la composition des dépenses a fortement varié en cours d’exécution sur les exercices 2013, 2014 et 2015 qui couvrent la période d’évaluation.

ii. Couverture et transparence du budget La transparence du budget s’est nettement améliorée entre 2013 et 2015 en raison :

d’une nouvelle nomenclature budgétaire instituée en 2014 lors de la mise en place du budget programme ;

de la qualité de l’information budgétaire fournie aux membres du conseil de la CUD qui s’est améliorée ;

du site web de la ville de Douala qui permet désormais au public d’accéder à un grand nombre d’informations relatives notamment aux budgets votés, aux comptes administratifs adoptés, aux rapports d’exécution budgétaires ;

des relations budgétaires entre la CUD et l’ensemble des autres Communes de la ville de Douala qui sont restées transparentes.

Toutefois, l’exhaustivité du budget demeure affectée par l’existence de certaines opérations de l’Administration centrale qui ne sont pas prises en compte dans les budgets et les rapports d’exécution budgétaire. Enfin la surveillance du risque budgétaire imputable aux établissements dans lesquels la CUD a des prises de participation ainsi qu’aux entités autonomes est partiellement assurée.

iii. Budgétisation basée sur les politiques publiques

Le processus de préparation budgétaire s’est amélioré. Des efforts ont été réalisés en vue du respect de l’échéance légale (avant le début du nouvel exercice budgétaire) pour l’examen et le vote du budget. Il existe un lien entre le CDS et le budget de la CUD. D’ailleurs une nomenclature fonctionnelle COFOG est mise en place et rend plus crédible cette dimension. Aussi, le processus budgétaire s’inscrit-il dans une perspective pluriannuelle, ceci avec l’avènement du budget programme à la CUD ainsi que du CDMT et du CBMT. Toutefois, l’analyse de la viabilité de la dette n’est pas faite chaque année.


iv. Prévisibilité et contrôle de l’exécution du budget

La prévisibilité de l’exécution du budget s’est légèrement améliorée, mais reste encore préoccupante. La planification de la trésorerie n’est pas encore assurée.

v. Comptabilité, enregistrement de l’information et rapports financiers

Entre 2013 et 2015, des progrès ont été notés en ce qui concerne la qualité et le respect des délais de production des rapports budgétaires en cours d’année. Les insuffisances liées à la non prise en charge de certaines opérations (subvention HYSACAM, FEICOM…) continuent d’affecter la qualité des données et les états de rapprochements.

vi. Surveillance et vérification externes

Globalement, la fonction de surveillance et de vérification externes (Chambre des comptes de la Cour suprême, Conseil de la Communauté, CONSUPE, Tribunaux régionaux des comptes, etc.) est en retard sur les exercices concernés. Les vérifications portent pour l’essentiel sur le contrôle des transactions, mais les rapports ne sont pas soumis au conseil de la CUD. En outre les rapports de vérification ne formulent pas de recommandations. Toutefois, la CUD dispose d’une Inspection Générale des Services au sein du Cabinet du Délégué du Gouvernement.

2. Évaluation de l’incidence des faiblesses de la gestion des finances publiques

L'impact des faiblesses constatées au niveau de chaque domaine clé du SGFP sur les objectifs d'une bonne gestion des finances publiques (discipline budgétaire, allocation stratégique des ressources et efficience dans la prestation des services publics) est résumé dans le tableau qui suit. Tableau 1 : Evaluation de l’incidence des faiblesses du système de la GFP

Dimensions Discipline budgétaire Allocation stratégique des ressources

Prestation efficiente des services publics

Crédibilité du budget

Le faible niveau de crédibilité du budget de la CUD continue de se maintenir au fil des années d’importantes accumulations d’arriérés de paiement et à accroitre la méfiance des prestataires des biens et des services à l’égard de la CUD.

Les ressources allouées aux entités de la CUD sont grevées d’importants arriérés de paiement ou encours qui mettent en mal l’exécution de nouveaux projets.

L’absence de crédibilité du budget entraine un rendu de mauvaise qualité des prestations publiques à l’endroit du public (retard dans les paiements, non-respect des délais d’exécution, manque d’efficacité…)

Evaluation infra du SGFP de la CUD_2013-2014-2015



Exhaustivité et

transparence

Le budget de la CUD n’est pas totalement exhaustif du fait de l’existence d’opérations extrabudgétaires et de l’incomplétude des opérations liées aux projets financés sur ressources extérieures qui y sont contenus, ce qui limite l’étendue des opérations prises en compte pour la définition et le suivi des objectifs budgétaires. Par ailleurs, la qualité de l’information mises à la disposition du Conseil de la CUD, les nouvelles méthodes de diffusion des informations financières sur la CUD au public, et l’existence d’une classification fonctionnelle dans la structure de la nomenclature budgétaire, contribuent à améliorer la transparence et à contrôler l’observance de la discipline budgétaire par l’Exécutif de la CUD.

Les améliorations sont relevées en matière de transparence budgétaire. La classification fonctionnelle dans la structure de la nomenclature budgétaire est de nature à favoriser une allocation efficiente des ressources.

L’amélioration de l’exhaustivité du budget de la CUD permet de mesurer convenablement l’efficience et l’efficacité de la prestation des services publics. L’adoption d’une classification fonctionnelle dans la structure de la nomenclature budgétaire contribue à l’éclairage sur la qualité des informations nécessaires à la mesure de l’efficacité des différentes prestations compte tenu des objectifs assignés à chaque axe stratégique.



Budgétisation fondée sur des politiques locales

L’incidence de CDS catalyse la capacité de la CUD à préparer des budgets conformes aux objectifs de politique de développement local qui s’y trouvent.

La présence du CDS et la déclinaison des politiques locales par axes stratégiques bien définies permettent d’allouer des ressources suffisantes à l’atteinte des objectifs de ces politiques telle que prescrit dans ce dernier.

La mise en œuvre effective de la budgétisation par programme favorise un meilleur suivi du processus budgétaire, de la finalité des ressources sollicitées par les Directions Opérationnelles et d’évaluer après l’exécution l’efficience de l’utilisation des ressources allouées



Prévisibilité et contrôle de l’exécution du budget

Les insuffisances notées dans la planification de la trésorerie ne permettent pas de résorber tous les engagements de dépenses liés à chaque exercice budgétaire, cette situation est à l’origine du volume sans cesse croissant des arriérés de paiement.

Les insuffisances dans la prévisibilité de l’exécution du budget ont amené l’Exécutif de la CUD à opérer sur la période d’évaluation des modifications au budget par voie règlementaire (virements et transferts de crédits) qui ont changé les allocations initiales de ressources. Les ressources allouées aux

Les lacunes relevées dans la planification de la trésorerie et la régulation budgétaire réduisent l’aptitude des Directions Opérationnelles à planifier leurs activités et donc nuit à leur efficacité.


paiements des opérations de l’exercice en cours sont dès lors utilisées pour le paiement des arriérés.



Comptabilité, Enregistreme

nt des informations et rapports financiers

La non-exhaustivité de la comptabilité budgétaire et de la comptabilité générale prive l’Exécutif des données fiables nécessaires à la prise de décisions en matière de gestion.

Les insuffisances notées dans les comptabilités peuvent entrainer des allocations stratégiques des ressources.

Les faiblesses du système comptable ne permettent pas d’avoir des informations fiables pour l’appréciation des services et prestations rendus.



Surveillance et vérification

externe

Le faible nombre de missions de surveillance et la vérification externe ne permettent pas de garantir une bonne discipline budgétaire.

Les défaillances dans l’exercice de la surveillance et de la vérification externe favorisent le non-respect des allocations initiales de ressources à la CUD.

Les lacunes dans la surveillance et la vérification externe ne permettent pas de disposer et d’apprécier d’informations et de données pertinentes pour l’appréciation de l’efficacité des services publics.

3. Perspectives concernant la planification et la mise en œuvre des réformes

A la suite de l’évaluation du SGFP de Novembre 2012, la CUD s’est dotée d’une stratégique de réforme de la gestion des finances publiques (SRGFP 2013-2016) qui se décline en six axes stratégiques. Un Comité de pilotage des reformes est mis en place. En son sein est créé un Secrétariat Technique chargé du suivi de la mise en œuvre des réformes qui a pour rôle de suivre et de coordonner le déroulement de celles-ci. Cette cellule assure l’interface entre les différentes entités de la CUD, les Ministères sectoriels ainsi que les PTF dans le cadre de cette mise en œuvre et de la vulgarisation de la méthodologie d’évaluation PEFA à la CUD. La dernière évaluation de la stratégie de décembre 2015 présente en détail les principales avancées du SRGFP.


PREMIERE PARTIE : EVALUATION DU SYSTEME DE GESTION DES FINANCES PUBLIQUES

I. INTRODUCTION

A. L’OBJECTIF DU PEFA

Le PEFA est construit autour d’un partenariat entre la Banque Mondiale, la Commission Européenne, le Département pour le Développement International du Royaume Uni, le Secrétariat pour les affaires économiques de la Suisse, le Ministère Français des Affaires Etrangères, le Ministère des affaires étrangère de Norvège, le Fonds Monétaire International et le Partenariat Stratégique pour l’Afrique, afin de réaliser une évaluation conjointe de la gestion des finances publiques des pays dont ils appuient les efforts de bonne gouvernance.

B. L’OBJECTIF DE L’EVALUATION

L'objectif général est de faire une évaluation globale de la gestion des finances publiques pour apprécier la performance et la qualité de cette gestion. Il s’agit de permettre à l’Exécutif de la CUD de mesurer l'impact des réformes mises en œuvre sur l'efficacité et la transparence de la gestion des finances publiques. De façon spécifique, l’évaluation permet de mesurer les progrès accomplis par la CUD depuis la précédente évaluation, la suite des réformes mises en œuvre jusqu’à présent. Dans ce sens, elle met en exergue les liens entre les efforts déployés et l’évolution des indicateurs du standard PEFA.

C. DEROULEMENT DE LA MISSION

La mission qui s’est déroulée du 14 mars au 31 Mai 2016 a démarré par une réunion de lancement de la mission tenue le 3 mars 2016 sous la présidence de M. MONTHE Dieudonné premier Adjoint au Délégué du Gouvernement et encadreur Institutionnel de la mission. Au cours de cette réunion, l’encadreur a communiqué à l’équipe de la mission des informations sur la sensibilisation et la pédagogie sur la méthodologie PEFA dans toutes les entités de la CUD en vue de préparer les responsables à l’évaluation PEFA. A l’issue de cette réunion, les membres de la mission et du Secrétariat Technique ont été installés.

Un planning d’exécution de la mission a été établi et les groupes de travail se sont constitués, et ce après la validation du plan d’orientation de la mission par le Comité Assurance/qualité. Par la suite, une répartition des indicateurs par groupe a eu lieu.


D. LA METHODOLOGIE UTILISEE POUR L’EXECUTION DE LA MISSION

Des correspondances en vue d’obtenir des documents ont été préparées et transmises aux différents responsables. Des entretiens s’en sont suivis avec les responsables d’entités lorsque cela était nécessaire. Des documents ont également été collectés au cours de cette étape.

La phase pédagogique de la mission a été par la suite engagée. Elle mettait à contribution tous les intervenants dans la mission. Cette phase visait le partage des connaissances et la mise à niveau des uns et des autres sur la méthodologie PEFA. Au terme de celle-ci, l’équipe de mission a procédé à la compilation des informations, la collecte des documents et au renseignement des indicateurs. L’équipe de la mission a présenté au Comité Assurance/qualité le 09 Juin 2016 le rapport provisoire. Les observations et commentaires faits lors de cette session du Comité Assurance/qualité ont été pris en compte pour finaliser le rapport provisoire à transmettre à l’Exécutif Communautaire. L’équipe de mission d’évaluation du SGFP de la CUD a utilisé le Cadre de Mesure de la Performance de la Gestion des Finances Publiques PEFA révisé de 2011 pour l’évaluation des finances municipales de la CUD pour son application au niveau décentralisé. Les informations ont été recueillies auprès de diverses structures de la CUD lors de séances de travail avec les différents points focaux des entités de la CUD. Ces informations ont été complétées par la revue des sources primaires (budgets primitifs, rapports d’exécution budgétaire en cours d’année, comptes administratifs, comptes de gestions, textes de lois etc.) et par la revue d’autres sources (CDMT, etc.) dans le domaine de la gestion des finances publiques de la CUD. Les communications spécifiques des structures ont été utilisées et citées comme sources dans le rapport.

E. LE CHAMP DE L’EVALUATION

Sur les plans administratif et organisationnel, la ville de Douala est constituée de six (06) Communes d’Arrondissement. La CUD est dotée de la personnalité juridique et de l’autonomie financière. C’est également le cas pour les Communes d’Arrondissements qui sont des collectivités locales disposant de budgets et de ressources propres.

L’évaluation des finances municipales couvre l’ensemble du budget de la CUD pour les années 2013, 2014 et 2015.

F. LE CONTROLE QUALITE

Un premier contrôle de qualité a été réalisé par le Comité Assurance/qualité. Dans cette optique, les membres ont examiné dans le moindre détail, le travail réalisé par l’équipe de mission en général et en particulier, le plan d’orientation de la mission, la conformité du travail


par rapport aux normes méthodologiques du cadre PEFA. Les amendements apportés par le Comité Assurance/qualité ont été intégré dans la version finale du plan d’orientation.

Par la suite, les membres du comité assurance qualité se sont penchés sur le rapport proprement dit et y ont apporté des correctifs visant à recadrer suivant le cadre méthodologique PEFA mais aussi à apporter une garantie certaine quant à la qualité du travail de l’équipe de mission.


II. DONNEES GENERALES SUR LA CUD

A. DESCRIPTION DE LA SITUATION ECONOMIQUE DE LA CUD Douala, capitale économique du Cameroun avec près de trois millions d’habitants, est la plus grande ville de la zone CEMAC.

Grâce à son port, la ville développe près de 80% de l’activité industrielle du Cameroun et 95% du trafic portuaire du pays. Sa position charnière traduit l’influence de son offre en des facilités telles que : 75 millions de tonnes de capacité et de traitement de trafic, 11 millions de tonnes de stockage, 1000 hectares de réserves foncières, 10km de quai.

Par ailleurs, la présence d’une bourse de valeurs mobilières, la Douala Stock Exchange, offre aux investisseurs nationaux et étrangers trois grandes opportunités :

Emission des actions à travers un prestataire, La remise à flot de leur capital par l’émission d’un emprunt obligatoire, Accès au marché financier.

La ville de Douala connait une forte croissance démographique. Le taux annuel moyen de croissance démographique a été estimé à 5% sur les 30 dernières années, ce qui est largement au-dessus du taux national estimé à 2,8%. La population de Douala triplerait à l’horizon 2035.

Au niveau national, la contribution de la ville de Douala au Produit Local Brut (PLB) se chiffre à 3092 milliards de FCFA ; soit 31,2% du Produit intérieur Brut (PIB) national. Le PLB par habitant de Douala est de l’ordre de 1,6 millions de FCFA, soit près de 2,8 fois le PIB par habitant au niveau national.

Le secteur des services constitue la principale source d’activité et de revenu des populations de la ville de Douala.

Le secteur formel domine l’activité économique de Douala. Il dégage une valeur ajoutée de 1945 milliards de FCFA ; soit 63% de la richesse créée (PLB) dans la ville de Douala.

Dans l’ensemble du PIB national, le secteur des entreprises de la ville de Douala génèrent 46,3% de la richesse créée par les entreprises camerounaises. Le secteur des ménages ; qui regroupe les entrepreneurs individuels et les entreprises informelles, a un PLB estimé à 26,8% du PIB national.

La Communauté Urbaine de Douala génère à elle seule près de 82% des recettes totales communales en 2006 estimée à 38 milliards de FCFA, soit 1,2% de la richesse générée dans la ville de Douala.


B. CADRE INSTITUTIONNEL ET CADRE JURIDIQUE DE LA CUD

1. Cadre institutionnel a. Le découpage administratif et les organes de la CUD

La CUD a été créée par la loi N° 015 du 15 Juillet 1987 qui en fixe les compétences et mise en application par le décret N° 87/1366 du 24 Septembre 1987. L’espace urbain comprend les six Communes d’Arrondissement :

la Commune d’Arrondissement de Douala 1er ayant son siège à Bonanjo la Commune d’Arrondissement de Douala 2ème ayant son siège à New-Bell la Commune d’Arrondissement de Douala 3ème ayant son siège à Logbaba la Commune d’Arrondissement de Douala 4ème ayant son siège à Bonassama la Commune d’Arrondissement de Douala 5ème ayant son siège à Kotto la Commune d’Arrondissement de Douala 6ème ayant son siège à Manoka.

Par contre, le territoire géographique de la Communauté Urbaine de Douala correspond aux six Communes d’Arrondissement.

L’Exécutif communautaire est composé du Délégué du Gouvernement et de 6 Adjoints. Le Conseil de Communauté comprend 36 Conseillers répartis en 4 grandes commissions qui sont : la Commission des Grands Travaux, la Commission Economie et Finances, la Commission Environnement et Développement durable, la Commission des Affaires sociales et culturelles.

b. L’organigramme de la CUD

L’organigramme type d’une Communauté Urbaine est défini par l’Arrêté n°00136/A/MINATD/DCTD du 24/08/2009 rendant exécutoires les tableaux types d’emplois communaux. Sur cette base, le Délégué du Gouvernement a signé l’Arrêté N°1/A/CUD/CAB/DLG/2015 du 27 janvier 2015 modifiant et complétant certaines dispositions de l’arrêté N°18/SG/CUD/2012 du 27 décembre 2012 portant réorganisation des services de la CUD. Ce sont ces deux textes qui sont en vigueur durant la période couverte par l’évaluation infra PEFA 2015.

Placée sous l'autorité d'un Délégué du Gouvernement nommé par décret du Président de la République assisté d'Adjoints nommés par Arrêté du Président de la République, la Communauté Urbaine de Douala dispose, pour l'exécution de ses missions :

d'un Cabinet ; des Entités rattachées au Délégué du Gouvernement ; d'un Secrétariat Général ; des Directions Opérationnelles ; Le Contrôle Financier Spécialisé ; de la Recette Municipale.


Les entités rattachées au Délégué du Gouvernement sont constituées par : l’Inspection Générale des Services, la Division du Contrôle de Gestion, la Division de la Communication, de la Coopération, des Relations Publiques et de la Traduction, la Division Informatique, le Poste de la Comptabilité-Matières.

Placée sous l'autorité d'un Inspecteur Général, l'Inspection Générale des Services est essentiellement chargée des missions d'audit et d'évaluation. Elle comporte trois structures internes : une chargée de l’Inspection et de l'Audit des Affaires Administratives et Financières, une chargée de l’Inspection et de l'Audit des Affaires Techniques, et une chargée de l’Inspection et de l’Audit des Affaires Sociales.

La Division du Contrôle de Gestion est chargée de concevoir les indicateurs de performance de la CUD en relation avec tous les services ; de veiller au bon fonctionnement des services et d’en rendre compte par des rapports sur l’évolution des indicateurs de performance, d’élaborer les procédures de travail en rapport avec les services concernés et de mettre en œuvre le système de contrôle interne;

La Division de la Communication, de la Coopération, des Relations Publiques et de la Traduction est notamment chargée de la communication, de l’élaboration des projets de manifestations de promotion économique, des partenariats, du protocole, de la traduction. Elle comprend : une Cellule de la Communication, une Cellule de la Coopération et une Cellule des Relations Publiques, du Protocole et de la Traduction.

La Division Informatique est chargée de l’informatique, de la gestion et de la supervision des projets de développement des Techniques de l'Information et de la Communication, de la programmation et du développement du schéma directeur d'information financière, de gestion et comptabilité matières de la Communauté Urbaine de Douala. Elle comprend un service de la Programmation et de l'Administration du Réseau et un Service de la Maintenance du Réseau.

La Division des Affaires Juridiques et du Contentieux est chargée de préparer et d’organiser la vie juridique de l’Institution en vue d’assurer la défense des intérêts de la CUD. Elle est chargée d’assurer la liaison avec la commission des contrats de partenariat Public-Privé, le conseil juridique dans la passation des marchés publics, l’encadrement juridique des entités et des agents dans le cadre des activités de l’Institution ainsi que de suivre l’exécution des contrats de Partenariat Public-Privé.

Le Poste de la Comptabilité-Matières est responsable de la tenue des écritures et des livres prévus par la réglementation. Il comporte trois services.


Le Secrétariat Général

Placé sous l'autorité du Secrétaire Général assisté d'un Chargé d'Etudes et de Chargés d'Etudes Assistants, le Secrétariat Général est chargé de la coordination des activités des Directions et des Services et de l'application de la politique générale de l'Institution, sous l’autorité du Délégué du Gouvernement. Il comprend le Secrétariat des travaux du Conseil, la Division des Marchés Publics ; le Service d'Ordre et du Courrier ; de la Documentation et des Archives. Les services de la Communauté Urbaine de Douala comportent également six Directions Opérationnelles : la Direction l'Administration, des Ressources Humaines et de la Logistique; la Direction des Affaires Financières ; la Direction de l’Entretien des Infrastructures Routières des Réseaux et de la Mobilité; la Direction de l'Urbanisme et de la Salubrité Publique, La Direction de la Réglementation et de la Police Municipale ; la Direction des Etudes, de la Planification des Investissements et du Développement Durable.

Les Directions Opérationnelles sont chargées de toutes les activités rentrant dans leurs champs de compétences respectifs. Elles sont subdivisées, selon les cas, en sous directions, départements, cellules, services, pôles et bureaux.

La Recette Municipale est placé sous l'autorité d'un Receveur Municipal. Son organisation et son fonctionnement font l'objet de textes particuliers.

Le Contrôle Financier Spécialisé est placée sous l'autorité d'un Contrôleur Financier. Son organisation et son fonctionnement font l'objet de textes particuliers.

2. Le cadre juridique de la gestion des finances locales Les principaux textes sont les suivants:

a. Cadre constitutionnel

La loi N° 96-06 du 18/01/1996, portant révision de la Constitution du 2/06/1972 de la République du Cameroun définie, dans son Titre X, le cadre constitutionnel des Collectivités Territoriales Décentralisées du Cameroun.

b. Cadre législatif et règlementaire des Communautés Urbaines

Loi N° 74/18 du 05/12/1974 relative au contrôle des ordonnateurs, gestionnaires et gérants des crédits publics et des entreprises d'Etat, modifiée par la loi N°76 /4 du 08/07/1976 ;

Loi n° 2003/005 du 21/04/2003 fixant les attributions, l’organisation et le fonctionnement de la Chambre des Comptes de la Cour Suprême ;

Loi n° 2004-17 du 22/07/2004 d’orientation de la décentralisation ; Loi n° 2004-18 du 22/07/2004 fixant les règles applicables aux Communes ;


Loi n° 2006/017 du 29/12/2006, fixant l’organisation, les attributions et le fonctionnement des tribunaux régionaux des comptes ;

Loi n°2009-011 du 10/07/2009, portant régimes financier des Collectivités Territoriales Décentralisées

Loi n°2009-019 du 15/12/2009, portant fiscalité locale et les modificatifs subséquents ; Décret N° 87-1366 du 24/09/1987, portant création de la Communauté Urbaine de

Douala ; Décret N° 94-232 du 05/12/1994 précisant le statut et les attributions des Receveurs

Municipaux ; Décret N° 2000-365 du 11/12/2000, portant réorganisation du fonds spécial

d’équipement et d’intervention intercommunale modifié par le décret N° 2006/182 du 31/05/2006 ;

Décret N° 2009/248 du 05/08/2009 fixant les modalités d’évaluation et de répartition de la dotation générale de la décentralisation ;

Décret N° 2010/0246/PM du 26/02/2010 fixant les modalités d’exercice de certaines compétences transférées par l’Etat aux Communes en matière de santé publique;

Décret N° 2010/0247/PM du 26/02/2010 fixant les modalités d’exercice de certaines compétences transférées par l’Etat Taux Communes en matière d’éducation de base ;

Décret N° 2010/1734 du 01/06/2010, fixant le plan comptable sectoriel des collectivités territoriales décentralisées + Annexes au décret;

Décret N° 2010/1735 du 01/06/2010, fixant la nomenclature budgétaire des collectivités territoriales décentralisées + Annexes ;

Décret N° 2011/1116/PM du 26/04/2011, fixant les modalités de la coopération décentralisée ;

Décret N° 2011/1331/PM du 18/07/2011 fixant les modalités de centralisation, de répartition et de reversement du produit des impôts communaux soumis à péréquation ;

Décret N° 2011/1732/PM du 18/07/2011, portant organisation du CONAFIL ; Arrêté N°0013/MINAT du 13/01/1999, portant éligibilité des Communes à la retenue

différée de 3% du reliquat des centimes additionnels ; Arrêté N° 00006/MINAT/DCTD du 09/01/2007 fixant indemnités alloués aux

responsables des recettes municipales + Annexes ; Arrêté N° 00136/A/MINAT/DCTD du 24/08/2009, portant tableaux types des emplois

communaux ; Arrêté N° 2010/246/A/MINEDUB/CAB du 31/12/2010, portant cahier des charges en

matière d’éducation de base ; Arrêté N° 0000010/MINATD/SG/DCTD du 27/01/2012, portant organisation du

secrétariat technique du comité national des finances publiques ; Décision N° 001/FEICOM/CA du 16/11/2007 portant code d’intervention du FEICOM ; Décision N° 002/D/FEICOM/CA du 16/11/2007, portant organisation du Comité des

concours financiers du FEICOM ;


Instruction N° 00000214/I/MINFI du 17/09/2010 sur la reddition des comptes de gestion des collectivités territoriales décentralisées ;

Instruction N° 11/002/I/MINFI/SG/DGTCFM/CLC du 28/02/2011, portant création des comptes et procédure de comptabilisation des impôts communaux perçus par l’Etat ;

Instruction N° 0000079/IC/MINATD/MINFI du 10/01/2012 relative à la comptabilité de CTD.


III. ÉVALUATION DES SYSTÈMES, DES PROCESSUS ET DES INSTITUTIONS DE GESTION DES FINANCES PUBLIQUES

Cette évaluation est faite sur la base des indicateurs de haut niveau regroupés en dimensions.

A. CREDIBILITE DU BUDGET Le budget doit être réaliste et exécuté comme prévu.

PI.1- Dépenses réelles totales par rapport au budget initialement approuvé

Composantes à examiner (Méthode de notation M1)

Tableau récapitulatif des Écarts entre les dépenses primaires réelles et les prévisions

Exercices Prévisions réelles

(budget primitif) Dépenses réelles Ecarts Valeurs absolues Valeurs relatives

2013 47 204 403 000 30 813 769 986 16 390 633 014 34.7% 2014 48 404 780 000 28 586 074 755 19 818 705 245 40,9% 2015 52 650 000 000 34 128 813 795 18 521 186 205 35,2%

Les Sources de vérification utilisées: l’état d’exécution des dépenses budgétaires 2015 du Receveur municipal, les comptes de gestion 2013-2014 et les budgets votés et approuvés des exercices 2013-2014-2015, les comptes administratifs Les résultats d’exécution des dépenses figurent dans le tableau de calcul Excel de PI-1 et PI-2.

i. Différence entre les dépenses primaires totales réelles et les dépenses primaires initialement prévues au budget Objectif :

o La notation attendue en 2015 : D o Le taux d’exécution des dépenses devraient atteindre 95% dès 2014.

Constat (Résultat-note): (D). (objectif atteint)

o Stagnation de la notation de 2012 à 2015. o Les taux d’exécution des dépenses budgétaires se présentent comme

suit: 65.3 % en 2013, 59.1% en 2014 et 64.8% en 2015. Ils restent très en deçà des 95% prévus.

.Synthèse de l’évolution des performances de l’indicateur depuis le PEFA 2012

Entre 2013 et 2015, la notation de cet indicateur stagne. Même si les ratios obtenus lors du calcul de cet indicateur se sont davantage détériorés. De 2009 à 2011 tous les écarts des dépenses primaires effectives par rapport aux prévisions initiales sont supérieurs à 15% et de 2013 à 2015, les écarts enregistrés sont supérieurs à 35% et sont plus grands que ceux enregistrés lors de la dernière évaluation. Par ailleurs, le passage du budget des moyens en 2013 au budget programme pour le triennat


2014-2015-2016 nécessitant un arrimage progressif du personnel de la CUD aux méthodes et techniques de la gestion axée sur les résultats (GAR), pourrait expliquer le score obtenu. La note de cet indicateur ne s’améliore pas, elle se maintient à D comme en 2012. Stagnation de la notation de 2012 à 2015.

Synthèse des notations:

PI-2 - Composition des dépenses réelles par rapport au budget Composantes à examiner (Méthode de notation M1) :

i. Ampleur des écarts dans la composition des dépenses au cours des trois dernières années, non compris les crédits provisionnels ;

Objectif : o La notation attendue en 2015 : D o La provision pour les dépenses imprévues devrait être <3% des

dépenses totales prévisionnelles. Constat (Résultat-note): (D). (objectif atteint)

o Stagnation de la notation de 2012 à 2015 o La composition des dépenses s’est écartée du budget initial de plus de 15% en

2014 (26.1 %) et en 2015 (16.3%). Les résultats d’exécution des dépenses figurent dans le tableau de calcul Excel de PI-

1 et PI-2 (en annexe 1).

NOTE PI-1 CRITERES MINIMA METHODE M1 JUSTIFICATIONS PI-1 – Dépenses réelles totales par rapport au budget initialement approuvé PEFA 2012 D

D i- Au cours des trois derniers exercices, les dépenses effectives ont pendant deux ou toutes les trois dernières années enregistré un écart correspondant à un montant équivalent à plus de 15 % des dépenses prévues au budget

Sur la période d’évaluation, les écarts sont supérieurs à 15% et sont respectivement de 20.1%, 22.9%, 37.17% pour les exercices 2009, 2010 et 2011).

PEFA 2015 D

D i- Au cours des trois derniers exercices, les dépenses effectives ont pendant deux ou toutes les trois dernières années enregistré un écart correspondant à un montant équivalent à plus de 15 % des dépenses prévues au budget.

Sur la période d'évaluation 2013-2014-2015, les écarts sont supérieurs à 15% (respectivement 34.7%, 40.9% et 35,2%).


ii. Montant moyen des dépenses imputées en fait à la réserve provisionnelle au cours des trois dernières années.

Objectif : o La notation attendue en 2015 : A o La provision pour les dépenses imprévues devrait être <3% des

dépenses totales prévisionnelles. Constat (Résultat-note): (A). (objectif atteint) o Dans les budgets de la CUD au cours des exercices 2013 à 2015 aucune

réserve prévisionnelle n’a été constituée. Le taux est de 0%. Synthèse de l’évolution des performances de l’indicateur depuis le PEFA 2012

Cet indicateur a deux composantes : o Entre 2012 et 2015, la notation de la première composante s’est légèrement

améliorée mais pas de façon significative de manière à impacter la note de la composante.

o La notation de la deuxième composante ne change pas d’indice. Ce qui constitue un élément positif de la crédibilité du budget de la CUD.

Néanmoins, la note de cet indicateur ne change pas elle se maintient à D+

Synthèse des notations

NOTE PI-2 CRITERES MINIMA METHODE M1 JUSTIFICATIONS PI-2 – composition des dépenses réelles par rapport au budget initialement approuvé PEFA 2012 D+

D i- La composition des dépenses s’est écartée du budget initial de plus de 15 % pendant au moins deux des trois dernières années.

La composition des dépenses s’est écartée du budget initial de plus de 15% en 2009 (23,0%) et en 2011 (22,6%).

A ii- Les dépenses réelles imputées à la réserve provisionnelle ont été inférieures, en moyenne, à 3 % du budget initial.

Aucune réserve provisionnelle n’a été constituée dans le budget de la CUD au cours des exercices 2009 à 2011.

PEFA 2015 D+

D i- La composition des dépenses s’est écartée du budget initial de plus de 15 % pendant au moins deux des trois dernières années.

La composition des dépenses s’est écartée du budget initial de plus de 15% en 2014 (26.1 %) et en 2015 (16.3%).

A ii- Les dépenses réelles imputées à la réserve provisionnelle ont été inférieures, en moyenne, à 3 % du budget initial.

Dans les budgets de la CUD au cours des exercices 2013 à 2015 aucune réserve prévisionnelle n’a été constituée. Le taux est de 0%.

Les Sources de vérification utilisées: l’état d’exécution des dépenses budgétaires 2015 du Receveur municipal, les comptes de gestion 2013-2014 et les budgets votés et approuvés des exercices 2013-2014-2015.

PI-3 - Recettes intérieures réelles par rapport au budget initialement approuvé

Composantes à examiner (Méthode de notation M1) :

i. Recettes intérieures réelles par rapport aux recettes intérieures initialement inscrites au budget Objectif :

o La notation attendue en 2015 : D


o Les taux d’exécution des recettes devraient se situer entre 97 et 106% à partir 2016.

Constat (Résultat-note): (D). (objectif atteint) o Stagnation de la notation de 2012 à 2015 o Les taux de réalisation des recettes sont inférieurs à la fourchette de taux

espérée en 2016 à savoir : 81.43% en 2013, 69.65% en 2014, 78.40% en 2015.

Le tableau suivant retrace l’évolution les recettes réelles intérieures votées et réalisées entre 2013 et 2015 : Tableau d’exécution des recettes réelles intérieures. *

Exercices Prévisions Réalisations Ecarts Taux de réalisation

2013 46 856 403 000 38 156 172 359 8 700 230 641 81,43% 2014 48 104 780 000 33 502 632 602 14 602 147 398 69,65% 2015 52 650 000 000 41 278 530 276 11 371 469 724 78,40%

Voir tableau annexe 2 Les sources de vérification utilisées: l’état d’exécution des recettes budgétaires 2015 du Receveur municipal, les comptes de gestion 2013-2014 et les budgets votés et approuvés des exercices 2013-2014-2015. *Les recettes réelles n’intègrent pas les transferts et les subventions reçus. Ainsi donc, ont été prises en compte les recettes de fonctionnement exclusion faites des chapitres budgétaires 75 (subventions de fonctionnement reçues), les reports et 76 (transferts reçus)

Synthèse de l’évolution des performances depuis le PEFA 2012

La note de cet indicateur ne progresse pas par rapport à la note de la précédente évaluation.


NOTE PI-3 CRITERES MINIMA METHODE M1 JUSTIFICATIONS PI-3 – Recettes réelles totales par rapport au budget initialement approuvé

PEFA 2012 D D

i- Les recettes intérieures réelles ont été inférieures à 92 % ou supérieures à 116 % des recettes intérieures inscrites au budget durant les deux ou trois dernières années.

Au cours des exercices 2009,2010 et 2011, les recettes intérieures ont été réalisées à moins de 92% des prévisions budgétaires :

76.75% en 2009, 79.00% en 2010, 67.36% en 2011.

PEFA 2015 D D

i- Les recettes intérieures réelles ont été inférieures à 92 % ou supérieures à 116 % des recettes intérieures inscrites au budget durant les deux ou trois dernières années.

Au cours des exercices 2013,2014 et 2015, les recettes intérieures ont été réalisées à moins de 92% des prévisions budgétaires :

81.43% en 2013, 69.65% en 2014, 78.40% en 2015.


PI-4 - Stock et suivi des arriérés de paiement sur les dépenses Composantes à examiner (Méthode de notation M1) :

i. Stock des arriérés de paiement sur les dépenses et toute variation récente du stock. Objectif :

o Notation attendue : D. o Le stock des arriérés devrait être compris entre 2 et 10 % en 2015. o Réduire le stock des arriérés de 25% durant les deux dernières années

de l’évaluation. Constat (Résultat-note): (D). (objectif atteint)

o Sur l’ensemble des trois exercices couvert par l’évaluation, le stock des arriérés de paiement rapporté aux dépenses totales réelles est largement supérieur à 10% (23.23% en 2013, 17.37% en 2014 et 19.16 % en 2015)

o Les mesures visant la réduction des arriérés durant les deux dernières années de l’évaluation se situent à -30.6% (2013-2014) et à +31.7% (2014-2015).

o Stagnation de la notation de 2012 à 2015. Tableau de calcul des arriérés.

*Ces montants ne prennent en compte les retenues de garantie et de bonne fin qui deviennent exigibles après établissement d’une attestation de main levée et un procès-verbal de réception définitive des travaux.

ii. Disponibilité de données pour le suivi du stock d’arriérés de paiement sur les

dépenses. Objectif : o Note attendue en 2015 : C o Les données sur le stock d’arriérés sont générées chaque année, mais

peuvent être incomplètes pour un petit nombre de catégories de dépenses identifiées ou de certaines institutions budgétaires.

Constat (Résultat-note): (A). (objectif atteint) o Nous constatons une amélioration de la notation de 2012 à 2015. Il existe de

données retraçant l’état des arriérés des exercices de l’évaluation. o Le rapport EDI CONSEIL de septembre 2014 porte sur des opérations

jusqu'en fin 2013. Ainsi, aucun autre état d'inventaire et tableaux d'amortissement de la dette n'ont été opérés pour les deux derniers exercices budgétaires couverts par l'évaluation (2014 et 2015).

Composante (i) Stock des arriérés de paiements sur les dépenses

Exercices budgétaires Dettes CUD (a) Dépenses liquidées non

ordonnancées (b) Restes à payer *

(c) Total des arriérés

de paiements (d = b+c)

Dépenses globales annuelles (e)

stock des arriérés/dépenses

(d/e) 2013 3 139 478 084 15 014 444 7 142 310 991 7 157 325 435 30 813 769 986 23,23%

2014 3 017 603 837 127 012 347 4 838 022 540 4 965 034 887 28 586 074 755 17,37%

2015 2 140 299 114 2 165 316 632 4 373 162 379 6 538 479 011 34 128 813 795 19,16% Sources : Rapport EDI CONSEIL de septembre 2014, Comptes de gestion et Comptes administratifs.


Synthèse de l’évolution des performances depuis le PEFA 2012 Globalement, nous constatons une stagnation de la notation de 2012 à 2015 (D). L’évaluation PEFA de 2012 avait révélé que les arriérés de la période d’évaluation difficilement chiffrables car les données y relatives n’étaient pas exhaustives. Néanmoins, en vue de mieux connaître le stock des arriérés de dépenses, la CUD a fait réaliser en septembre 2014 par le cabinet EDI CONSEIL, l’audit de la dette. Cette mission d’audit avait pour objectif (i) le recensement des arriérés de paiement intérieurs de la CUD sur la période septembre 2001 à décembre 2013, et (ii) la proposition d’une stratégie d’apurement de cette dette. Ce rapport ne se prononce pas sur le volume de la dette sur la période après 2001. Par ailleurs entre les deux évaluations, la CUD a entrepris un certain nombre d’actions à savoir la programmation du paiement du solde de la dette qui est en attente de validation par le MINFI et le MINATD.

La note de cet indicateur ne change pas.

Synthèse des notations :

NOTE PI-4 CRITERES MINIMA METHODE M1 JUSTIFICATIONS PI-4 – stock et suivi des arriérés de paiement sur les dépenses

PEFA 2012 D

D i- Le stock d’arriérés dépasse 10 % des dépenses totales.

Le stock des arriérés de paiement rapporté aux dépenses totales réelles est supérieur à 10% sur les trois exercices couverts par l’évaluation : 25.35% à fin 2009, 19.98% à fin 2010 et 19.29% à fin 2011.

D ii- Il n’existe aucune donnée fiable sur le stock d’arriérés pour les deux derniers exercices.

Les données disponibles sur le stock d’arriérés de paiement ne sont pas complètes et leur suivi n’est pas convenablement assuré.

PEFA 2015 D+

D i- Le stock d’arriérés dépasse 10 % des dépenses totales.

Sur l’ensemble des trois exercices couvert par l’évaluation, le stock des arriérés de paiement rapporté aux dépenses totales réelles est largement supérieur à 10% (23.23% en 2013, 17.37% en 2014 et 19.16% en 2015)

A

ii-Des données fiables et complètes sur le stock d’arriérés sont générées à travers des procédures ordinaires (y compris une description du profil des arriérés) en tout cas à la fin de chaque exercice budgétaire.

Les comptes administratifs et de gestion des exercices référencés renseignent suffisamment sur les stocks des arriérés de paiement.

Les Sources de vérification utilisées: l’état d’exécution des dépenses budgétaires 2015 du Receveur municipal, les comptes de gestion 2013 et 2014 et les extraits des comptes administratifs 2013 à 2015, Rapport EDI CONSEIL de septembre 2014.


B. EXHAUSTIVITE ET TRANSPARENCE Le budget et le suivi des risques budgétaires doivent être exhaustifs et les informations financières et budgétaires accessibles au public.

PI-5 - Classification du budget : Composantes à examiner: (Méthode de notation M1) i) Système de classification utilisé pour l’établissement, l’exécution et l’établissement de rapports sur le budget de l’administration centrale

Objectif : o Note attendue : A o L’existence d’un calendrier budgétaire annuel o Existence d’un CDMT pour 2014-2015-2016 o Existence des Circulaires budgétaires émises dès 2014

Constat (Résultat-note): (A) (objectif atteint) o Le calendrier budgétaire est établi et permanent. o Le CDTM glissant est élaboré pour les exercices 2013, 2014 et 2015


De 2012 à 2015, la présentation du budget a connu une évolution considérable avec une nouvelle nomenclature budgétaire qui repose sur la classification administrative, économique et sous fonctionnelle. Aussi, il existe un lien d’une part entre le budget et la stratégie et d’autre part entre la politique publique et les projets. La notation de cet indicateur connait une nette amélioration, elle évolue de D à A.

Synthèse des notations :

NOTE PI-5 CRITERES MINIMA METHODE M2 JUSTIFICATIONS PI-5- Classification du budget

PEFA 2012

D D

i- La préparation et l’exécution du budget reposent sur une classification différente (par exemple, non compatible avec le GFS ou basées seulement sur une classification administrative).

La nomenclature budgétaire de la CUD repose seulement sur une classification économique non-conforme aux normes GFS (FMI).

PEFA 2015

A A

i- La préparation et l’exécution du budget reposent sur la classification administrative, économique et sous fonctionnelle, en utilisant les normes GFS/COFOG ou une norme susceptible de fournir une documentation cohérente avec ces normes. (La classification programmatique peut se substituer à une classification sous fonctionnelle, si elle est appliquée avec un niveau de détail correspondant au moins à celui de la classification sous fonctionnelle.).

Il existe un calendrier budgétaire. Dès 2014, le budget repose sur une classification économique, administrative et fonctionnelle et utilise dix fonctions COFOG. Un CDMT glissant est mis en place.


PI-6 - Exhaustivité des informations contenues dans la documentation budgétaire :

Composantes à examiner: (Méthode de notation M1) i. Part des informations citées ci-dessus dans la documentation budgétaire la plus

récemment émise par l’administration centrale (pour être pris en compte dans l’évaluation, les informations requises pour chaque critère doivent être remplies).

Tableau d’évaluation du niveau de conformité aux critères PEFA de transparence budgétaire

Critères d’information Applicabilité à la Ville Situation Satisfaction 1. Les hypothèses macro-économiques, comprenant au moins les estimations de croissance totale, et les taux d’inflation et de change

Concerne dans une certaine mesure la CUD notamment en ce qui concerne les hypothèses relatives au taux d’inflation et au taux de croissance

La documentation budgétaire contient des données macro-économiques relatives notamment au taux de croissance et à l’inflation.

OUI

2. Le déficit budgétaire, défini selon les normes GFS ou toute autre norme internationalement reconnue

Ne concerne pas la CUD

Le budget doit être rigoureusement voté en équilibre

N/A

3. Le financement du déficit, y inclus la description de la composition prévue

Ne concerne pas la CUD. N/A

4. Le stock de la dette, y compris des informations détaillées au moins pour le début de l’exercice en cours.

Concerne la CUD Les informations sur la dette sont fournies dans la documentation budgétaire.

Oui

5. Les avoirs financiers, y compris des informations détaillées au moins pour le début de l’année en cours

Concerne la CUD La situation des avoirs financiers est fournie dans la documentation budgétaire.

Oui

6. L’état d’exécution du budget au titre de l’exercice précédent, présenté selon le même format que la proposition de budget

Concerne la CUD L’exécution détaillée du budget précédent suivant la nomenclature budgétaire est contenue dans les états de développement des prévisions du projet de budget.

Oui

7. Le budget de l’exercice en cours (soit la loi de finances rectificatives ou le résultat estimé), présenté sous le même format que la proposition de budget.

Concerne la CUD Les prévisions budgétaires détaillées suivant la nomenclature budgétaire de l’exercice précédent sont présentées dans les états de développement des prévisions du budget.

Oui


8. Le résumé des données sur le budget pour les recettes publiques et les dépenses selon les principales rubriques des classifications utilisées (se reporter à l’indicateur PI-5), y compris des données pour l’exercice en cours et l’exercice précédent

Concerne la CUD La documentation budgétaire contient un état récapitulatif par chapitre des prévisions du projet de budget.

Oui

9. L’explication des conséquences des nouvelles initiatives des pouvoirs publics sur le budget, assorties des estimations de l’impact budgétaire des principales modifications de la politique fiscale et douanière et/ou de certaines modifications majeures des programmes de dépense

Concerne la CUD Est fournie dans la documentation budgétaire

Oui

Objectif :

o Note attendue : A. o Calendrier budgétaire établi chaque année o Circulaires budgétaires dès 2014 o Document fixant les procédures d’examen et d’adoption du budget par le

Conseil de la CUD o Les rapports de contrôle interne du processus et d’analyse des risques

du budget préparés par IGS

Constat (Résultat-note): (A). (objectif atteint) o La documentation budgétaire transmise au Conseil de la CUD en vue de

l'examen et du vote du budget satisfait à 6 critères sur 7 requis par le cadre PEFA adapté, soit 85,71% (supérieur à 66,66%). soit une note équivalente à A.


De 2012 à 2015, le contenu de la documentation budgétaire transmise au Conseil de la CUD s’est amélioré par rapport aux critères du cadre PEFA. Par contre, l’IGS n’a pas produit de rapports de contrôle interne du processus et d’analyse des risques du budget conformément aux recommandations de l'évaluation de 2012 en raison de l’inexistence d’une cartographie des risques à la CUD.



NOTE PI-6 CRITERES MINIMA METHODE M1 JUSTIFICATIONS

PI-6– Exhaustivité des informations contenues dans la documentation budgétaire

PEFA 2012 B

B i- Les documents récents du budget satisfont 5 à 6 des 9 critères d’information.

La documentation budgétaire transmise au Conseil de la CUD satisfait à 4 critères sur les sept requis par le cadre PEFA adapté, soit 57,14%. Pour obtenir la note B, l’indicateur doit se trouver entre 55,55% et 66,66%.

PEFA 2015 A

A i- Les documents récents du budget satisfont 7 à 9 des 9 critères d’information.

La documentation budgétaire transmise au Conseil de la CUD en vue de l'examen et du vote du budget satisfait à 6 critères sur 7 requis par le cadre PEFA adapté, soit 85,71% (supérieur à 66,66%). Toutefois, l’IGS ne produit pas des rapports de contrôle interne.

PI-7 : Importance des opérations non rapportées de l’administration centrale


i. Le niveau des dépenses extrabudgétaires (autres que les projets financés par les bailleurs de fonds) qui ne sont pas incluses dans les rapports budgétaires.

Objectif : o Note attendue : A o L’inclusion ou l’annexion des recettes et dépenses liées aux projets

financés par les PTF au budget et dans les rapports d’exécution dès 2014.

Constat (Résultat-note): (A). (objectif atteint)

o Il n’existe pas d’opérations extrabudgétaires qui ne soient pas prises en compte dans le budget de la CUD.

ii. Les informations sur les recettes / dépenses liées aux projets financés par les

bailleurs de fonds qui sont inclus dans les rapports budgétaires Objectif :

o Note attendue : A. o L’inclusion ou l’annexion des recettes et dépenses liées aux projets

financés par les PTF au budget et dans les rapports d’exécution dès 2014.


o Les informations relatives aux recettes et dépenses financées par les bailleurs de fonds sont enregistrées dans les rapports d’exécution budgétaires et sont exhaustives tant en ce qui concerne les dons que les emprunts.


Synthèse de l’évolution des performances depuis le PEFA 2012 La note de cet indicateur s’est améliorée.


NOTE PI-7 CRITERES MINIMA METHODE M1 JUSTIFICATIONS PI-7– Les informations sur les recettes / dépenses liées aux projets financés par les bailleurs de fonds qui sont inclus dans les rapports budgétaires

PEFA 2012 D+

A

i- Le niveau des dépenses extrabudgétaires non rapportées (autres que les projets financés par les bailleurs de fonds) est peu significatif (inférieur à 1 % des dépenses totales).

La mission n’a pas identifié au niveau de la CUD des opérations qui peuvent être considérées comme extrabudgétaires. De plus la CUD n’a ni agences autonomes, ni fonds spéciaux. Les opérations du budget annexe de la CUD sont prévues, exécutées et rapportées dans les mêmes conditions que celles du budget principal.

D

ii- Les informations incluses dans les rapports budgétaires sur les projets financés par les bailleurs de fonds laissent sérieusement à désirer et ne couvrent même pas toutes les opérations financées grâce à des emprunts.

Le budget de la CUD n’intègre pas les informations relatives aux recettes et dépenses liées aux projets financés sur ressources extérieures, sur la période 2009-2011.

PEFA 2015 A

A

i- Le niveau des dépenses extrabudgétaires non rapportées (autres que les projets financés par les bailleurs de fonds) est peu significatif (inférieur à 1 % des dépenses totales).

Pas d’opérations extrabudgétaires autres que celles financées par les bailleurs de fonds

A

ii- Des informations complètes sur les recettes/dépenses correspondant à 90 % (en valeur) des projets financés par les bailleurs de fonds sont incluses dans les rapports budgétaires, à l’exception des éléments fournis en nature OU les dépenses liées à des projets financés par des bailleurs de fonds sont peu importantes (inférieures à 1 % des dépenses totales).

Le budget de la CUD intègre toutes les opérations financées par les bailleurs de fonds ; notamment : le projet ISDERA.

PI-8 : Transparence des relations intergouvernementales Composantes à examiner (Méthode de notation M2) :

i. Transparence et objectivité dans la répartition horizontale des affectations entre les administrations décentralisées.

Objectif : o Note attendue : A


o L’allocation des transferts aux Mairies est transparente et fixée par des

règles claires (forfait) qui ne reposent sur aucun critère économique objectif.


ii. Communication en temps voulu d’informations fiables par l’administration centrale aux administrations décentralisées sur leurs allocations. Objectif :

o Note attendue : A o La notification aux Communes des montants de leurs dotations au début

du processus budgétaire pour compter du budget de 2015.

Constat (Résultat-note): (B) (objectif non atteint) o Les circulaires du MINEFI pour les budgets 2013, 2014 et 2015 ont été

émises. o Quant au financement des journées citoyennes de propreté et des

opérations de lutte contre le désordre urbains les montants dédiés sont fixés par délibération et par conséquent connus des Mairies.

iii. Degré de consolidation des données budgétaires de l’administration générale

selon les catégories sectorielles. Objectif :

o Note attendue : A. o L’organisation à compter de 2014 de la collecte des données

budgétaires des Communes d’Arrondissement suivant une périodicité annuelle

o La consolidation des données collectées avec celles de la CUD à partir de 2014

Constat (Résultat-note): (D). (objectif non atteint)

o Il n’y a pas de consolidation de données entre le CUD et les Mairies. o En plus il n’a été mis en place aucun mécanisme de collecte de données

des Communes.

Synthèse de l’évolution des performances depuis le PEFA 2012 La situation n’a toujours pas changé par rapport à 2012. Pas de consolidation des données avec les Mairies. Les textes régissant les compétences dévolues aux CAD et la CUD ne permettent pas la consolidation des données budgétaires.


NOTE PI-8 CRITERES MINIMA METHODE M2 JUSTIFICATIONS PI-8– Transparence des relations intergouvernementales

PEFA 2012

B

A i- L’affectation horizontale de la quasi-totalité des transferts (au moins 90 %en valeur) provenant de l’administration centrale est déterminée par des mécanismes transparents et basés sur des règles.

L’allocation des transferts aux mairies est transparente et fixée par des règles claires (forfait) qui ne reposent sur aucun critère économique objectif.

B ii-Les administrations décentralisées reçoivent des informations fiables sur les transferts qui leur seront alloués avant de finaliser leurs propositions de budget, de façon qu’il soit encore possible d’y apporter des modifications.

Les Communes d’Arrondissement reçoivent des informations claires sur les dotations qui leur sont alloués avant la fin de leur processus de préparation budgétaire. Toutefois, les délais ne sont pas règlementaires en plus ces dotations sont restées fixes dans le temps.


D iii-Des informations budgétaires (au moins ex-post) concordant avec les rapports budgétaires de l’administration centrale sont collectées et consolidées pour moins de 60 % (en valeur) des dépenses des administrations décentralisées OU si ces informations portent sur une proportion plus importante de dépenses, leur consolidation sous forme de rapports annuels est retardée de plus de 24 mois, pour peu qu’elle s’effectue.

Il n’y a pas de consolidation de données entre la CUD et les Mairies. En plus il n’a été mis en place aucun mécanisme de collecte de données des Communes.

PEFA 2015

B

A i- L’affectation horizontale de la quasi-totalité des transferts au moins 90 % (en valeur) provenant de l’administration centrale est déterminée par des mécanismes transparents et basés sur des règles.

L’allocation des transferts aux Mairies est transparente et fixée par des règles claires (forfait) qui ne reposent sur aucun critère

économique objectif B ii-Les administrations décentralisées reçoivent des

informations fiables sur les transferts qui leur seront alloués avant de finaliser leurs propositions de budget, de façon qu’il soit encore possible d’y apporter des modifications.

Les Communes d’Arrondissement reçoivent des informations claires sur les dotations qui leur sont alloués avant la fin de leur processus de préparation budgétaire. Toutefois, les délais ne sont pas règlementaires. En plus ces dotations sont restées fixes dans le temps.

D iii-Des informations budgétaires (au moins ex-post) concordant avec les rapports budgétaires de l’administration centrale sont collectées et consolidées pour moins de 60 % (en valeur) des dépenses des administrations décentralisées OU si ces informations portent sur une proportion plus importante de dépenses, leur consolidation sous forme de rapports annuels est retardée de plus de 24 mois, pour peu qu’elle s’effectue.

Il n’y a pas de consolidation de données entre la CUD et les Mairies. En plus il n’a été mis en place aucun mécanisme de collecte de données des Communes.

PI-9 : Surveillance du risque budgétaire global imputable aux autres entités

du secteur public Composantes à examiner (Méthode de notation M1) : i. Étendue de la surveillance exercée par l’administration centrale sur les agences

publiques autonomes et les entreprises publiques. Objectif : o Note attendue : A. o La collecte tous les six mois des rapports budgétaires et tous les ans des

comptes annuels certifiés des entreprises et agences autonomes de la CUD à partir de 2014;

o Analyse systématique des risques budgétaires de ces organismes pour la CUD.

Constat (Résultat-note): (C) (objectif non atteint) o Aucun mécanisme de collecte des données financières des entreprises

SAD et SOCATUR n’est mis en place. En plus des MISSIONS ETOUNDI I et ETOUNDI II réalisées en 2012 évaluant le fonctionnement de la SOCATUR, il a eu l’audit de la subvention de carburant à SOCATUR réalisé en 2015 sur les périodes de 2013 et 2014. Il a été également


nommé un représentant de la CUD à la SOCATUR.

ii. Étendue du contrôle de l’administration centrale sur la situation budgétaire des administrations décentralisées :

Objectif : o Note attendue : N/A

Constat (Résultat-note): NON APPLICABLE.

o Les Mairies sont autonomes

.Synthèse de l’évolution de la performance depuis le PEFA 2012 La mission a identifié deux entreprises SAD, SOCATUR dans lesquelles la CUD a des prises de participations, mais le dispositif de l’évaluation du risque budgétaire n’existe pas.


NOTE PI-9 CRITERES MINIMA METHODE M1 JUSTIFICATIONS PI-9 Surveillance du risque budgétaire global imputable aux autres entités du secteur public

PEFA 2012

C

C

i- La plupart des principales agences publiques autonomes et entreprises publiques présentent au moins tous les ans des rapports budgétaires à l’administration centrale, mais une situation consolidée des risques budgétaires n’existe pas ou est incomplète.

Une certaine surveillance des deux entreprises à participation de la CUD est assurée par le Délégué, mais les analyses des risques fiduciaires encourus par la CUD ne sont pas disponibles.

NA Étendue du contrôle de l’administration centrale sur la situation budgétaire des administrations décentralisées.

La CUD n’exerce aucune tutelle sur les Communes d’Arrondissement.

PEFA 2015

C

C

i- La plupart des principales agences publiques autonomes et entreprises publiques présentent au moins tous les ans des rapports budgétaires à l’administration centrale, mais une situation consolidée des risques budgétaires n’existe pas ou est incomplète.

Aucun mécanisme récurant de collecte des données financières des entreprises SAD et SOCATUR n’est mis en place. Toutefois un audit de la subvention de carburant à SOCATUR a été réalisé en 2015 sur les périodes de 2013 et 2014. Il a été également nommé un représentant de la CUD à la SOCATUR.

N/A Étendue du contrôle de l’administration centrale sur la situation budgétaire des administrations décentralisées.

-//-

PI-10 - Accès du public aux principales informations budgétaires Composantes à examiner (Méthode de notation M1) :

i. Nombre des critères relatifs à l’accès du public aux informations qui sont remplis (pour qu’il puisse être pris en compte dans l’évaluation, le critère relatif à l’accès à l’information, tel que spécifié, doit être entièrement satisfait). Objectif :

o Note attendue : A


o Mettre à la disposition du public sur le site web de la CUD des informations prescrites par le cadre PEFA dès 2014.

o Mettre à la disposition du public et au centre de la documentation des informations prescrites par le cadre PEFA dès 2014.

Constat (Résultat-note): (B) (objectif non atteint)

o À partir de 2012, la publication sur le site web des informations financières sur la CUD est effective.

o Suite à l’incendie survenu à la CUD en avril 201, le centre de documentation est en reconstitution.

Synthèse de l’évolution de la performance depuis le PEFA 2012

À partir de 2012, la publication sur le site web de la CUD des rapports d’exécution budgétaire trimestriel a légèrement amélioré la transparence de l’Exécutif de la CUD vis-à-vis du public sur les questions budgétaires.


NOTE PI-10 CRITERES MINIMA METHODE M1 JUSTIFICATIONS PI-10– Accès du public aux principales informations budgétaires PEFA 2012

C

C i- L’administration met à la disposition du public 1 à 2 des 6 éléments d’information citée.

La CUD met à la disposition du public 2 des 6 éléments d’informations exigés par le cadre PEFA qui lui sont applicables.

PEFA 2015

B

B i- L’administration met à la disposition du public 3 à 4 des 6 éléments d’information citée.

La CUD met à la disposition du public au moins trois des 6 éléments d’information exigés par le cadre PEFA qui lui sont applicables

C. BUDGETISATION BASEE SUR LES POLITIQUES PUBLIQUES Le budget doit être établi en tenant dûment compte des politiques publiques.

PI-11 : Caractère organisé et participatif du processus annuel de

préparation du budget Composantes à examiner (Méthode de notation M2) :

i. Existence d’un calendrier budgétaire fixe et respect du calendrier Objectif :

o Note attendue : A o L’existence d’un calendrier budgétaire. o La notation attendue en 2015.


Constat (Résultat-note): (A) (objectif atteint) o Le calendrier budgétaire est établi pour la préparation du budget au titre

des exercices 2013, 2014 et 2015.

ii. Clarté/exhaustivité des directives et participation des responsables politiques au processus de préparation des propositions budgétaires Objectif :

o Note attendue : A. o L’existence d’un calendrier budgétaire annuel o La notation attendue en 2015.

Constat (Résultat-note): (A): (objectif atteint)

o Le calendrier budgétaire est établi.

iii. Approbation du budget par les autorités législatives ou tout organe assumant une fonction analogue (dans les trois dernières années). Objectif :

o Note attendue : A.

Constat (Résultat-note): (A). (objectif atteint) o L’organe délibérant de la CUD a, au cours des trois dernières années

approuvé le budget avant le début de l’exercice. o Calendrier des dates d’approbation du budget.


Il y a eu une nette amélioration sur la note.

Synthèse sur la note de l’indicateur

NOTE PI-11 CRITERES MINIMA METHODE M2 JUSTIFICATIONS PI-11– caractère organise et participatif du processus annuel de préparation du budget

PEFA 2012

C

D

i-Aucun calendrier budgétaire n’est établi OU lorsqu’il existe, il n’est généralement pas respecté OU le délai accordé aux MDA pour établir leur budget est manifestement insuffisant pour qu’ils puissent préparer des propositions adéquates.

Aucun calendrier budgétaire n’est établi en vue de baliser le processus de préparation du budget de la CUD.

D

ii- Aucune circulaire budgétaire n’est émise à l’intention des Ministères, départements et agences OU la qualité de la circulaire laisse gravement à désirer OU le Conseil des Ministres n’intervient dans l’approbation des allocations des fonds publics qu’immédiatement avant la présentation des estimations détaillées aux autorités législatives, ce qui ne lui permet pas d’y apporter des ajustements.

Aucune circulaire budgétaire n’est émise par le Délégué du Gouvernement pour donner les directives à suivre pour la préparation du budget.


A iii- Les autorités législatives ont, au cours des trois dernières années, approuvé le budget avant le début de l’exercice budgétaire.

Pour les trois derniers exercices (2009 à 2011) le budget primitif a été voté par le Conseil de la CUD avant le début de l’exercice budgétaire.

PEFA 2015

A

A

i- Il existe un calendrier budgétaire clairement défini, qui est généralement respecté et laisse assez de temps aux MDA (au moins six semaines après avoir reçu la circulaire budgétaire) pour établir à temps et de façon adéquate leurs estimations détaillées.

Le calendrier budgétaire est établi pour la préparation des budgets des exercices qui couvrent la période d’évaluation.

A

ii- Une circulaire budgétaire exhaustive et claire est émise à l’intention des ministères, départements et agences et intègre les plafonds approuvés par le Conseil des ministres (ou tout organe équivalent) avant la distribution de la circulaire aux MDA.

La Circulaire budgétaire est exhaustive et claire. Elle inclut les grandes orientations générales de la Loi de Finances et les enveloppes budgétaires, les modalités pratiques pour la préparation du budget et un calendrier budgétaire. Les enveloppes budgétaires et plafonds sont approuvés par le Conseil de Communauté.

A iii- Les autorités législatives ont, au cours des trois dernières années, approuvé le budget avant le début de l’exercice budgétaire.

Les budgets des exercices 2013, 2014 et 2015 ont été respectivement approuvés les 03/01/2013, 15/01/2014 et 23/12/2014.

PI-12 - Perspectives pluriannuelles dans la planification budgétaire et la politique des dépenses publiques

Composantes à examiner :

i. Préparation des prévisions budgétaires pluriannuelles et allocations fonctionnelles des fonds publics. Objectif :

o Note attendue : A o L’existence d’un cadre de dépense triennal o L’existence d’une budgétisation par programme

Constat (Résultat-note): (A) (objectif atteint)

o Il est adopté depuis 2013 à la CUD une budgétisation par programme (Budget Programme 2013-2014-2015).

o Un cadre de dépense à moyen terme et cadre budgétaire à moyen terme (CDMT et CBMT) sont aussi mis en place

ii. Portée et fréquence de l’analyse de la soutenabilité de la dette.

Objectif : o Note attendue : B. o L’élaboration à partir de 2014 de la soutenabilité de la dette de la CUD


o Aucune analyse financière sur la soutenabilité de la dette de la CUD n’a

été réalisée durant la période qui couvre l’évaluation. Pourtant la CUD a


eu recours à des emprunts intérieurs durant cette période pour le financement de certains projets.

iii. Existence de stratégies sectorielles, assorties d’états pluriannuels des coûts des

dépenses de fonctionnement et d’investissement. Objectif :

o Note attendue : B. o L’existence des documents de planification (CDS, PDU, POS, Agenda

21, etc.) o L’existence d’un CDMT.


o Les documents de planification stratégique sectorielle locaux notamment le CDS et le budget programme 2013, 2014 et 2015 contiennent des éléments de coûts qui sont bien détaillés.

iv. Liens entre les budgets d’investissement et les prévisions de dépenses à moyen

terme Objectif :

o Note attendue : B. o L’existence d’un cadre des projets d’investissement CDMT.

Constat (Résultat-note): (A). (objectif atteint) o La présentation du budget de la CUD par programmes a permis un

meilleur suivi des estimations relatives aux charges récurrentes et à leur programmation à moyen terme à travers le CDMT.

o Les dépenses récurrentes d’investissements sont systématiquement estimées et prises en compte dans les projections budgétaires pluriannuelles.


Le budget de fonctionnement et le budget d’investissement sont élaborés de façon coordonnée et unifiée. Les charges récurrentes liées aux investissements programmés sont systématiquement estimées et prises en compte dans les projections budgétaires pluriannuelles. Les investissements programmés sont en liaison avec les axes stratégiques. Il y a eu une amélioration de la note qui passe de D à B+.



NOTE PI-12 CRITERES MINIMA METHODE M2 JUSTIFICATIONS PI-12– Caractère organisé et participatif du processus annuel de préparation du budget

PEFA 2012

D

D i-Aucune prévision budgétaire globale pluriannuelle n’est établie

Depuis 2011, la ville de Douala dispose d’un Programme d’investissement triennal et d’un document de stratégie de développement de la ville et de son aire métropolitaine élaboré en décembre 2009, mais aucune prévision budgétaire globale pluriannuelle glissante n’est établie en vue de la mise en œuvre de la stratégie.

D ii- Aucune analyse de soutenabilité n’a été effectuée au cours des trois dernières années

La CUD recourt à l’emprunt intérieur, mais ne procède pas à une analyse de la soutenabilité de la dette.

D iii- Des stratégies sectorielles ont peut-être été préparées pour certains secteurs, mais aucune d’elles n’établit un état suffisamment précis des coûts liés aux investissements et aux dépenses de fonctionnement.

La planification stratégique sectorielle, basée sur les secteurs d’activité correspondant aux principales fonctions exercées par la CUD conformément aux domaines de compétence qui lui sont conférés par la loi, n’est pas assurée.

D iv- La budgétisation des dépenses d’investissement et de fonctionnement sont des processus distincts et ne donnent pas lieu à l’échange des estimations relatives aux charges récurrentes.

La budgétisation des dépenses d’investissement et de fonctionnement suit le même processus, mais ne donne pas lieu à des estimations relatives aux charges récurrentes et à leur programmation à moyen terme.

PEFA 2015 B+

A i- Des prévisions budgétaires globales glissantes (basées sur une ventilation selon les principales catégories de la classification économique et fonctionnelle/sectorielle) sont établies pour des cycles de trois ans. Les liens entre les estimations budgétaires pluriannuelles et la fixation subséquente des plafonds budgétaires annuels sont clairs et les écarts sont expliqués.

La CUD a depuis 2014 présenté son budget par programme qui intègre les trois niveaux de nomenclature (administrative, fonctionnelle et économique). Ce budget découle du CBMT et du CDMT. Chaque entité de la CUD dispose d’un budget autonome.

D ii- Aucune analyse de soutenabilité n’a été effectuée au cours des trois dernières années.

La CUD recourt à l’emprunt intérieur, mais ne procède pas à une analyse de la soutenabilité de la dette.

B iii- Des stratégies sectorielles ont été élaborées pour les secteurs représentant 25 à 75 % des dépenses primaires et incluent des états de coûts complets, lesquels cadrent avec les prévisions budgétaires.

Le problème de planification stratégique sectorielle a été résolu avec la mise en œuvre des documents de planification stratégique (CDS, le PUD-POS, l’Agenda 21, le plan de transport et de déplacement, etc.)

A iv- Les investissements sont systématiquement sélectionnés en tenant compte des stratégies sectorielles concernées et des conséquences qu’ils entraînent sur les charges récurrentes au regard des affectations sectorielles et sont inclus dans les estimations budgétaires pluriannuelles pour le secteur considéré.

La présentation du budget de la CUD par programmes a permis un meilleur suivi des estimations relatives aux charges récurrentes et à leur programmation à moyen terme à travers le CDMT.


D. PREVISIBILITE ET CONTROLE DE L’EXECUTION DU BUDGET Le budget doit être exécuté d’une manière ordonnée et prévisible, et des mécanismes doivent exister pour assurer le contrôle et le suivi de l’utilisation des fonds publics.

PI-13 : Transparence de l’assujettissement et des obligations des contribuables


i. Caractère clair et exhaustif des obligations fiscales et douanières. Objectif :

o Note attendue : B. o Assurer l’exécution du budget d’une manière ordonnée et prévisible.

Constat (Résultat-note): (B). (objectif atteint) o L’existence des différents groupes de travail (comités et commissions).

ii. Accès des contribuables aux informations relatives aux obligations fiscales et douanières, et aux procédures administratives y afférentes. Objectif :

o Note attendue : A. o La réalisation d’un recueil sur la fiscalité de la CUD. o Mettre à jour annuellement ce recueil sur la fiscalité. o Mettre à la disposition du public le recueil sur la fiscalité par les voies

appropriées.

Constat (Résultat-note): (B). (objectif non atteint) o Le processus de mise à disposition des contribuables des informations

relatives à leurs obligations fiscales et douanières est en cours.

iii. Existence et fonctionnement d’un mécanisme de recours à l’encontre des décisions des administrations fiscale et douanière. Objectif :

o Note attendue : C. o L’existence d’un système visant l’amélioration du mécanisme de recours

des contribuables des impôts et taxes gérés et recouvrés par les services de la CUD.

Constat (Résultat-note): (C). (objectif atteint)

o Il existe bien des mécanismes de recours, mais les procédures sont nombreuses, complexes et peu conviviales. Aussi, les informations ne sont pas disponibles pour mesurer leur efficacité.


Synthèse de l’évolution de la performance depuis le PEFA 2012 Il y a une légère amélioration de la performance mais insuffisante pour impacter sur la note de l’indicateur. La note B+, attendue en 2015 n’a pu être atteinte à cause de sa composante (iii) qui porte sur l’amélioration des mécanismes de recours à l’encontre des décisions des administrations fiscales et douanières, et à la réalisation d’un recueil sur la fiscalité de la CUD à mettre à jour annuellement. Cette composante parle aussi de la mise à la disposition du public par des voies appropriées de ce recueil.

Synthèse des notations NOTE PI-13 CRITERES MINIMA METHODE M2 JUSTIFICATIONS PI-13 – Transparence de l’assujettissement et des obligations des contribuables

PEFA 2012 C+

B i- La législation et les procédures relatives à la plupart, mais pas nécessairement à toutes les principales catégories d’impôts, de taxes et de droits de douane, sont exhaustives et claires et donnent des pouvoirs discrétionnaires relativement limités aux administrations concernées.

La législation et les procédures relatives à toutes les principales catégories d’impôts et taxes sont exhaustives et claires. Les administrations concernées ont des pouvoirs discrétionnaires réels, mais limités.

C ii- Les contribuables ont accès à certaines informations sur les obligations fiscales et douanières et les procédures administratives afférentes, mais l’utilité des informations est limitée car elles ne couvrent qu’un nombre limité d’impôts, de taxes et de droits de douane, sont incomplètes et/ou ne sont pas à jour.

Les informations sur la fiscalité locale ne sont pas d’accès facile sur le site de la DGI et inexistantes sur le site de la CUD.

C iii- Un mécanisme de recours à l’encontre des décisions des administrations fiscales et douanières a été établi, mais a besoin d’être remanié de manière profonde pour en garantir l’équité, la transparence et l’efficacité.

Les mécanismes de recours existent. Les procédures sont nombreuses, complexes et peu conviviales. Des informations ne sont pas disponibles pour mesurer leur efficacité.

PEFA 2015 C+

B i- La législation et les procédures relatives à la plupart, mais pas nécessairement à toutes les principales catégories d’impôts, de taxes et de droits de douane, sont exhaustives et claires et donnent des pouvoirs discrétionnaires relativement limités aux administrations concernées.

La législation et les procédures relatives à toutes les principales catégories d’impôts et taxes sont exhaustives et claires. Les administrations concernées ont des pouvoirs discrétionnaires réels, mais limités

B ii- Les contribuables ont un accès facile à des informations exhaustives, conviviales et à jour sur les obligations fiscales et douanières et les procédures administratives concernant certaines des principales catégories d’impôts, de taxes et de droits de douane, tandis que les informations sur les autres catégories sont limitées.

Les informations sur la fiscalité locale sont d’accès facile sur le site de la DGI, mais restent encore inexistantes sur le site de la CUD.

C iii- Un mécanisme de recours à l’encontre des décisions des administrations fiscales et douanières a été établi, mais a besoin d’être remanié de manière profonde pour en garantir l’équité, la transparence et l’efficacité.

Les mécanismes de recours existent. Les procédures sont nombreuses, complexes et peu conviviales. Des informations ne sont pas disponibles pour mesurer leur efficacité.


PI-14 - Efficacité des mesures d’immatriculation des contribuables et de l’évaluation de l’impôt, des taxes et des droits de douane

Composantes à examiner :

i. Contrôle du système d’immatriculation des contribuables Objectif :

o Note attendue : C. o La constitution d’une base de données des contribuables de la CUD.


o Il n’existe pas une base de données des contribuables à la CUD.

ii. Efficacité des pénalités prévues pour les cas de non-respect des obligations d’immatriculation et de déclaration. Objectif :

o Note attendue : D.

Constat (Résultat-note): (D). (objectif imprécis). o Les pénalités existent mais il n’existe pas de suivi.

iii. Planification et suivi des programmes de contrôle fiscal et d’enquête sur les

fraudes. Objectif :

o Note attendue : B o L’organisation de contrôles périodiques pour identifier les contribuables

potentiels.

Constat (Résultat-note): (B) (objectif atteint) o La Recette Municipale et la DGI réalisent des vérifications

fiscales sur la base de programmes annuels et en utilisant des critères spécifiques.

Synthèse de l’évolution de la performance depuis le PEFA 2012 Pas de changement de note et de performance entre 2012 et 2015 pour l’indicateur.


Synthèse des notations NOTE PI-14 CRITERES MINIMA METHODE M2 JUSTIFICATIONS

PI-14 – Efficacité des mesures d’immatriculation des contribuables et de l’évaluation de l’impôt, des taxes et des droits de douane

PEFA 2012 D+

D

i- L’immatriculation des contribuables ne fait pas l’objet d’un contrôle effectif ou n’est pas assorti d’un dispositif de sanctions.

Il n’existe pas encore de bases d’immatriculation des contribuables des Communes d’Arrondissement, de la CUD. Il n’y a pas de liens entre la base de données DGI et d’autres systèmes d’immatriculation publics ou privés. Des enquêtes ont lieu pour identifier les assujettis potentiels à Douala 2.

D

ii- Les pénalités pour les cas de contraventions sont généralement inexistantes ou inefficaces (c’est-à-dire qu’elles sont établies à un niveau trop faible pour avoir un impact ou elles sont rarement appliquées).

Les pénalités existent pour la plupart des domaines pertinents, mais l’absence de publication des rapports de vérifications fiscales et des redressements correspondants ne permet de mesurer leur efficacité. Selon la Recette Municipale de la CUD, les pénalités ne semblent pas avoir une incidence sur le respect des obligations fiscales.

B

iii- Les pénalités pour les cas de contraventions sont prévues pour la majorité des domaines pertinents, mais ne sont pas toujours efficaces en raison de leur niveau peu élevé et de leur application non systématique.

La Recette Municipale et la DGI réalisent des vérifications fiscales sur la base de programmes annuels et en utilisant des critères spécifiques.

PEFA 2015 D+

D

i- Les pénalités pour les cas de contraventions sont généralement inexistantes ou inefficaces (c’est-à-dire qu’elles sont établies à un niveau trop faible pour avoir un impact ou elles sont rarement appliquées).

Il n’existe pas un fichier d’immatriculation des contribuables relevant des impôts et taxes communales de la ville de Douala.

D ii- Efficacité des pénalités prévues pour les cas de non-respect des obligations d’immatriculation et de déclaration fiscale

Les pénalités pour les cas de contraventions sont généralement inexistantes ou inefficaces.

B

iii- Les pénalités pour les cas de contraventions sont prévues pour la majorité des domaines pertinents, mais ne sont pas toujours efficaces en raison de leur niveau peu élevé et de leur application non systématique.

Il existe des contrôles mixtes entre la CUD et la DGI auprès des entreprises et de particuliers en utilisant des critères statiques d’évaluation.


PI-15- Efficacité du recouvrement des contributions fiscales et douanières Composantes à examiner :

i. Taux de recouvrement des arriérés d’impôt/taxes bruts, calculé en pourcentage des arriérés d’impôt au commencement de l’exercice budgétaire, qui ont été recouvrés au cours de l’exercice donné (moyenne des deux derniers exercices budgétaires). Objectif :

o Note attendue : D o Suggérer au MINATD et au MINEFI de proposer et de généraliser un

schéma d’amélioration du recouvrement des arriérés fiscaux qui dépend principalement des mesures prises au niveau central.

Constat (Résultat-note): (NN). . (objectif non évolutif) o Il n’existe pas d’amélioration par rapport à ce qui existait bien avant ; La

mission n’a pas pu obtenir des données sur les efforts de recouvrement des arriérés fiscaux. Cependant depuis 2014, la CUD a entrepris des démarches en vue du recouvrement des moins perçus sur les impôts et taxes sur la période allant de 2007 à 2012 donc le montant à ce jour s’élève à 27 410 292 804 FCFA. Il s’agit ici des moins perçus des recettes fiscales propres d’une part et des CAC issus de la non mise en application des dispositions du décret n°2007/1139 du 03 septembre 2007 relatif aux modalités d’émissions de recouvrement, de centralisation, de répartition et de reversement des CAC d’autre part.

ii. Efficacité du transfert sur le compte du Trésor des montants d’impôt, taxes et

droits de douane recouvrés par les administrations fiscale et douanière. Objectif :

o Note attendue : C. o Procéder au moins tous les mois à partir de 2014 au reversement des

recettes recouvrées à la Recette Municipale.

Constat (Résultat-note): (C). (objectif atteint) o Les recettes recouvrées sont effectivement reversées au Trésor au

moins tous les mois.

iii. Fréquence du rapprochement complet des comptes d’évaluation, des recouvrements, des fichiers des arriérés et des montants reçus par le Trésor. Objectif :

o Note attendue : B o Les rapprochements entre les émissions, les recouvrements et les

transferts de recettes se feront annuellement en 2014, puis tous les trimestres à partir de 2015.

Constat (Résultat-note): (A) (objectif atteint) o Les rapprochements entre les émissions et les recouvrements de

recettes fiscales sont effectifs et se font mensuellement à travers les différents comités.


Synthèse de l’évolution de la performance depuis le PEFA 2012 Objectif atteint par les annotations des composantes de cet indicateur.


NOTE PI-15 CRITERES MINIMA METHODE M1 JUSTIFICATIONS PI-15 – Efficacité du recouvrement des contributions fiscales

PEFA 2012 D+

NN i-Taux de recouvrement des arriérés d’impôt/taxes bruts, calculé en pourcentage des arrières d’impôt au cours de l’exercice donné.

(NN) La mission n’a pas pu obtenir des données sur les efforts de recouvrement des arriérés fiscaux.

D

ii- Les recettes recouvrées sont reversées au Trésor à une fréquence moins régulière que mensuelle.

Seules les recettes perçues par la Recette Municipale (moins de 20% des recettes de la CUD) sont reversées rapidement sur les comptes de la CUD. S’agissant des recettes fiscales collectées par la DGI, leur mise à disposition obéit à un circuit très long qui pénalise l’exécution du budget.

D

iii- Le rapprochement complet des évaluations de l’impôt, des recouvrements, des arriérés et des transferts au Trésor ne se fait pas annuellement ou se fait avec un retard de plus de 3 mois.

Au niveau de la CUD, les rapprochements entre les émissions et les recouvrements des recettes fiscales ne se font pas. La comptabilisation de ces opérations n’est pas complète.

PEFA 2015 C+

NN Taux de recouvrement des arriérés d’impôt/taxes bruts, calculé en pourcentage des arriérés d’impôt au cours de l’exercice donné.

La mission n’a pas pu obtenir des données sur les efforts de recouvrement des arriérés fiscaux.

C ii- Les recettes recouvrées sont reversées au Trésor au moins tous les mois.

Les recettes recouvrées sont effectivement reversées au trésor au moins tous les mois.

A

iii- Le rapprochement complet des évaluations de l’impôt, des recouvrements, des arriérés et des transferts au Trésor se fait au moins tous les mois dans le mois suivant la fin de la période.

Les rapprochements entre les émissions et les recouvrements de recettes fiscales sont effectifs.

PI-16 : Prévisibilité de la disponibilité des fonds pour l’engagement des dépenses


i. Degré de prévisibilité et de suivi des flux de trésorerie Objectif :

o Note attendue : A. o La mise en place des outils nécessaires à une gestion efficace de la

trésorerie à partir de 2014.

Constat (Résultat-note): (D). (objectif non atteint) o Aucun outil de planification de la trésorerie n’est mis en place.


ii. Fiabilité et fréquence des informations périodiques fournies en cours d’exercice aux MDA sur les plafonds d’engagement des dépenses. Objectif :

o Note attendue : A o Les plafonds pour les engagements sont communiqués aux directions un

trimestre à l’avance à partir de 2014 ;

Constat (Résultat-note): (D) (objectif non atteint) o Il n’existe pas à la CUD un plan d’engagement.

iii. Fréquence et transparence des ajustements des dotations budgétaires dont la

décision est prise à un niveau hiérarchique supérieur à la direction des MDA. Objectif :

o Note attendue : B o La limitation significative des virements de crédits.

Constat (Résultat-note): (A) (objectif atteint) o Tous les ajustements budgétaires sont effectués à l’initiative du Délégué du

Gouvernement, ordonnateur du budget de la CUD et doivent être validés par le Conseil de la Communauté et approuvés par l’Autorité de tutelle avant d’être exécutoires. Ces ajustements budgétaires se font lors des sessions budgétaires et ceci en toute transparence.


o L’absence du plan de la trésorerie et son utilisation demeurent les faiblesses de cet indicateur qui conduit à sa stagnation.



PI-16 – Prévisibilité de la disponibilité des fonds pour l’engagement des dépenses

PEFA 2012 D+

D i- La planification et le suivi de flux de trésorerie ne sont pas effectués ou laissent substantiellement à désirer.

La planification de la trésorerie n’est pas effectuée par la CUD.

D

ii- Les MDA disposent d’informations sur les plafonds d’engagement de dépenses pour moins d’un mois OU ne disposent d’aucune indication fiable sur la disponibilité effective de ressources pour l’engagement des dépenses.

Le Délégué du Gouvernement de la CUD ne dispose pas d’informations fiables sur la disponibilité effective de ressources pour l’engagement des dépenses.

A

iii- Un ajustement significatif des dotations budgétaires en cours d’exercice n’a lieu qu’un ou deux fois par an et est effectué de manière transparente et prévisible.

Tous les ajustements budgétaires sont effectués à l’initiative du Délégué du Gouvernement, ordonnateur du budget de la CUD et doivent être validés par le Conseil de la Communauté et approuvés par l’Autorité de tutelle avant d’être exécutoires.

PEFA 2015 D+

D i-La planification et le suivi de flux de trésorerie ne sont pas effectués ou laissent substantiellement à désirer.

Il n’existe pas un plan de trésorerie à la CUD


D

ii- Les MDA disposent d’informations sur les plafonds d’engagement de dépenses pour moins d’un mois OU ne disposent d’aucune indication fiable sur la disponibilité effective de ressources pour l’engagement des dépenses.

A la CUD il n’existe pas un plan de trésorerie ainsi des, fréquences élevée des ajustements budgétaires

A

iii- Un ajustement significatif des dotations budgétaires en cours d’exercice n’a lieu qu’un ou deux fois par an et est effectué de manière transparente et prévisible.

Tous les ajustements budgétaires sont effectués à l’initiative du Délégué du Gouvernement, ordonnateur du budget de la CUD et doivent être validés par le Conseil de la Communauté et approuvés par l’Autorité de tutelle avant d’être exécutoires.

PI-17 : Suivi et gestion de la trésorerie, des dettes et des garanties


i. Qualité de l’enregistrement des données sur la dette et des rapports afférents Objectif :

o Note attendue : B. o Assurer l’exécution du budget comme prévu en y intégrant la dette.

Constat (Résultat-note): (B). (objectif atteint) o Mise en place de manière progressive d’un dispositif de gestion de la dette à la

CUD.

ii. Degré de consolidation des soldes de trésorerie de l’administration centrale Objectif :

o Note attendue : A o Renforcer le dispositif de consolidation des soldes de trésorerie.

Constat (Résultat-note): (A) (objectif atteint) o Les arrêtés de caisse se font journellement par le RM et sont transmis à

l’attention du DLG.

iii. Mécanisme de contraction des prêts et d’octroi des garanties. Objectif :

o Note attendue : B. o Clarifier et respecter le dispositif de prise de décision d’acquisition de

prêt.

Constat (Résultat-note): (C). (objectif non atteint) o Les prêts contractés et les garanties émises ne sont pas faits sur la base des

directives, des critères ou des limites claires.

Synthèse de l’évolution de la performance depuis le PEFA 2012 Le suivi, la gestion de la trésorerie, des dettes et des garanties ne se sont pas améliorés entre 2012 et 2015 ceci justifie ce léger écart entre le résultat de l’évaluation et les attentes de 2015.



La note de cet indicateur est B au lieu de B+ comme prévue dans la stratégie, cette performance est dépréciée par rapport à celle de 2015 à cause de l’emprunt fait à SOCATUR qui s’est fait sans le respect de contraction de prêts et d’octroi des garanties. NOTE PI-17 CRITERES MINIMA METHODE M2 JUSTIFICATIONS PI-17– Suivi et gestion de la trésorerie, des dettes et des garanties

PEFA 2012

B

D i- Les fichiers sur la dette sont dans une large mesure incomplets et peu fiables.

La gestion de la dette n’est pas assurée par la CUD. Les données sont quasi inexistantes

A ii- Toutes les soldes de trésorerie sont calculées journellement et consolidées.

Les deux comptes dans les banques commerciales ne sont plus actifs. Le compte à la Trésorerie Générale de Douala n’est qu’un compte de transfert des recettes. Le seul compte actif est le compte BEAC dont le solde est calculé tous les jours.

A iii- L’administration centrale contracte des emprunts et émet des garanties sur la base de critères transparents et d’objectifs budgétaires. L’approbation est donnée toujours par une seule entité compétente de l’administration centrale.

La loi prescrit que les emprunts que pourrait contracter la CUD soient autorisés par le Conseil, puis approuvés par la Tutelle. Le montant de l’emprunt est fixé par délibération du Conseil de la Communauté.

PEFA 2015

B

B i- Les données sur la dette intérieure et extérieure sont complètes, actualisées et font l’objet de rapprochement tous les trimestres. Les données sont considérées comme étant d’une qualité assez élevée, mais des problèmes peu importants de rapprochement existent. Des rapports complets de gestion et sur les statistiques (portant sur le service, le stock et les opérations de la dette) sont produits au moins tous les ans.

Il y a eu création d’un bureau de la dette à la DAFI. Existence d’un rapport d’inventaire de la dette CUD en 2013.

A ii-Toutes les soldes de trésorerie sont calculées journellement et consolidées.

Les arrêtés de caisse se font journellement par le RM et sont transmis à l’attention du DLG

C iii- Les prêts contractés et les garanties émises par l’administration centrale sont toujours approuvés par une seule entité compétente de l’administration centrale. Mais la décision ne se prend pas sur la base de directives, de critères ou de limites claires.

Les prêts contractés et les garanties émises ne sont pas faits sur la base des directives, des critères ou des limites claires.


PI-18 - Efficacité des contrôles des états de paie Composantes à examiner (Méthode de notation M1) :

i. Degré d’intégration et de rapprochement des données relatives à l’état de paie et au fichier nominatif. Objectif : o Note attendue : A. o La constitution en 2014 d’un fichier informatisé du personnel de la CUD. o La mise en liaison du fichier du personnel et celui de la paie.

Constat (Résultat-note): (C). (objectif non atteint) o Il existe bien un fichier du personnel CUD, mais il n’existe pas de liaison

informatique entre le fichier du personnel et le fichier paie.

ii. Modifications apportées en temps opportun au fichier nominatif et à l’état de paie. Objectif : o Note attendue : B. o Mettre en place un mécanisme de mise à jour automatique en cas de

modification de la situation administrative des agents.

Constat (Résultat-note): (D). (objectif non atteint) o Aucun dispositif visant à régulariser automatiquement la situation

administrative des agents de la CUD en cas de modification de leur statut n’est mis en place. Tout se fait encore manuellement entrainant ainsi la production des états de régularisations.

iii. Contrôles internes des modifications apportées au fichier nominatif et à l’état de

paie. Objectif : o Note attendue : A o Mettre en place un système de contrôle de modification du fichier de paie.

Constat (Résultat-note): (A) (objectif atteint) o Le pouvoir pour la modification des fichiers et des états de paie est restreint,

et tout changement donne lieu à une trace auditable.

iv. Existence de mesures de vérification de l’état de paie pour déceler les failles du système de contrôle interne et/ou des employés fantômes. Objectif : o Note attendue : B o L’IGS effectue tous les ans à partir de 2014 un contrôle des états de paie afin

de détecter les agents fantômes.

Constat (Résultat-note): (C) (objectif non atteint) o Cette opération n’a pas été réalisée. Néanmoins, une mission conjointe

MINATD /MINEFI a effectué une vérification globale relative à la gestion du personnel de la CUD en 2014.


Synthèse de l’évolution de la performance depuis le PEFA 2012 La note de cet indicateur est restée stable à C+ de 2012 à 2015.La note B+ attendue en 2015 n’est pas obtenue car les fichiers nominatifs des agents de la CUD ne sont pas mis à jour et ne font pas l’objet de rapprochement avec le fichier des états de paie.

Synthèse des notations NOTE PI-18 CRITERES MINIMA METHODE M1 JUSTIFICATIONS PI-18 – Efficacité des contrôles des états de paie

PEFA 2012 D+

C i- Le fichier nominatif n’est pas systématiquement tenu à jour, mais le rapprochement entre l’état de paie et les fichiers du personnel se fait au moins tous les six mois.

Il n’y a pas de lien direct entre les fichiers du personnel et les états de paie. Ces derniers sont mis à jour à chaque modification des fichiers du personnel.

D ii-Les retards accusés dans le traitement des modifications apportées aux états de paie et aux états nominatifs excèdent souvent plus de trois mois et donnent lieu à d’importants ajustements rétroactifs.

En général l’actualisation des modifications dans les fichiers du personnel et pour les états de paie prend plus de trois mois en raison de l’application du cadre juridique de la fonction publique qui implique une autorisation préalable de la tutelle. De ce fait, il y a de nombreux ajustements rétroactifs.

A iii-Le pouvoir pour la modification des fichiers et des états de paie est restreint, et tout changement donne lieu à une trace auditable.

Le pouvoir pour la modification des fichiers du personnel et des états de paie est restreint et ne peut avoir lieu que sur la base d’une décision visée.

C iv- Des vérifications partielles des états de paie ou des enquêtes sur le personnel ont été effectuées au cours des trois dernières années.

L’IGS n’a pas encore réalisé de vérification partielle des fichiers du personnel de la CUD et des états de paie. Toutefois, des enquêtes détaillées sur le circuit de la paye ont été réalisées.

PEFA 2015 D+

C i- Le fichier nominatif n’est pas systématiquement tenu à jour, mais le rapprochement entre l’état de paie et les fichiers du personnel se fait au moins tous les six mois.

L’inexistence de système de gestion intégré entre SIM_ba et SIM_pa.

D ii- Les retards accusés dans le traitement des modifications apportées aux états de paie et aux états nominatifs excèdent souvent plus de trois mois et donnent lieu à d’importants ajustements rétroactifs.

Les modifications apportées au fichier nominatif et aux états de paie accusent des retards pour une grande partie de modifications entrainant alors des fréquents ajustements rétroactifs.

A iii- Le pouvoir pour la modification des fichiers et des états de paie est restreint, et tout changement donne lieu à une trace auditable.

La décision de modification des fichiers et des états de paie est assez réduite, et tout changement donne lieu à une trace auditable.

C iv- Des vérifications partielles des états de paie ou des enquêtes sur le personnel ont été effectuées au cours des trois dernières années.

Les vérifications globales relatives à la gestion du personnel ont été effectuées par une mission conjointe MINATD/ MINFI.


PI-19 - Mise en concurrence, utilisation optimale des ressources et contrôles de la passation des marchés publics

Composantes à évaluer (Méthode de notation M2) :

i. Promotion de la transparence, de l’exhaustivité et de la concurrence par le cadre juridique et réglementaire. Objectif : o Note attendue : B

Constat (Résultat-note): (B) (objectif atteint) o Le cadre juridique est formalisé, la CUD remplit quatre des six conditions

exigées pour assurer la promotion de la transparence et de l’exhaustivité de la concurrence.

ii. Recours à des méthodes de passation des marchés faisant appel à la

concurrence. Objectif : o Note attendue : A o Quel est le volume en termes de nombre et montant de gré à gré.

Constat (Résultat-note): (C) (objectif non atteint) o Les documents de justifications de gré à gré présentés à la mission ne sont

pas exhaustifs.

iii. Accès du public à des informations sur la passation des marchés complètes, fiables et en temps opportun. Objectif : o Note attendue : B. o La mise à la disposition du public de toutes les informations relatives aux

marchés.

Constat (Résultat-note): (B). (objectif atteint) o La CUD a présenté lors des 3 dernières années un plan de passation des

marchés. La publication est faite dans son site web. o D’autre part, L’ARMP et le MINMAP présentent les résolutions apportées aux

plaintes.

iv. Existence d’un organe administratif indépendant chargé de l’instruction des plaintes liées à la passation des marchés. La composante (i) permet de juger de l’existence et de la portée du cadre juridique et réglementaire, les composantes (ii), (iii) et (iv) portent sur le fonctionnement du système.

Objectif : o Note attendue : D

Constat (Résultat-note): (D). (objectif non spécifié) o La commission logée au MINMAP en charge de la gestion des plaintes ne

respecte pas les conditions idoines d’indépendance. De plus, ses décisions ne sont pas toujours rendues dans les délais réglementaires.


Synthèse de l’évolution des performances depuis le PEFA 2012 o Les documents de justifications de gré à gré présentés à la mission ne sont

pas exhaustifs. o La commission logée au MINMAP en charge de la gestion des plaintes ne

respecte pas les conditions idoines d’indépendance. De plus, ses décisions ne sont pas toujours rendues dans les délais réglementaires.



PI-19– Passation des marchés publics : transparence, mise en concurrence et mécanismes de dépôt de plaintes

PEFA 2012 D+

B

Promotion de la transparence, de l’exhaustivité et de la concurrence par le cadre juridique et réglementaire. i- Le cadre juridique remplit quatre ou cinq des six conditions énoncées

Le cadre législatif et règlementaire de passation des marchés publics applicables à la CUD remplit quatre des six conditions exigées pour assurer la promotion de la transparence et de l’exhaustivité de la concurrence.

C

Recours à des méthodes de passation des marchés faisant appel à la concurrence. ii- Pour au moins 60 % de la valeur des marchés attribués.

Le recours à des modes de passation des marchés autres que l’appel d’offres ouvert (gré à gré) représente 15% en volume et 11,8% en valeur. Ces contrats sont toujours justifiés et autorisés conformément au code des marchés publics. Les gré à gré sont tous approuvés par l’autorité des marchés, mais les documents de justifications présentés à la mission ne portaient que sur la moitié des marchés gré à gré.

D

iii- L’administration ne dispose pas d’un système permettant véritablement de générer des informations fiables sur les principaux aspects de la passation des marchés publics, OU ne met pas systématiquement à la disposition du public les principaux éléments d’informations relatives à la passation des marchés publics.

Les opportunités de soumission et les attributions de marchés sont publiées pour tous les marchés de la CUD et correspondent à 100 % du montant total des marchés passés. La CUD ne présente pas de plan de passation et l’ARMP et le Ministère des MP, ne présentent pas d’information sur les règlements des plaintes

D

iv- Le système d’instruction des plaintes liées à la passation des marchés publics ne remplit pas les critères (i) et (ii) et un autre critère, OU il n’existe pas d’organe administratif indépendant chargé de l’instruction des plaintes liées à la passation des marchés publics.

Les plaintes déposées sont instruites par l’autorité des marchés (Ministère des MP) Le dépôt des plaintes ne donne pas lieu à paiement de frais par le plaignant. Les procédures de dépôt et d’examen des plaintes sont définies dans le code des marchés qui est accessible au public. Le processus d’instruction des plaintes satisfait à deux des sept critères PEFA.

PEFA 2015 C+

B

Promotion de la transparence, de l’exhaustivité et de la concurrence par le cadre juridique et réglementaire. i- Le cadre juridique remplit quatre ou cinq des six conditions énoncées.

Le cadre juridique est formalisé, la CUD remplit quatre des six conditions exigées pour assurer la promotion de la transparence et de l’exhaustivité de la concurrence.


C Recours à des méthodes de passation des marchés faisant appel à la concurrence. ii- Pour au moins 60 % de la valeur des marchés attribués

les documents de justifications de gré a gré présentés à la mission ne sont pas exhaustifs.

B

Accès du public à des informations sur la passation des marchés complets, fiables et en temps opportun.

La CUD a présenté lors des 3 dernières années un plan de passation des marchés ; publication est faite dans son site web. D’autre part, L’ARMP et le MINMAP présentent les résolutions apportées aux plaintes

D

iv- Le système d’instruction des plaintes liées à la passation des marchés publics ne remplit pas les critères (i) et (ii) et un autre critère, OU il n’existe pas d’organe administratif indépendant chargé de l’instruction des plaintes liées à la passation des marchés publics.

La commission logée au MIMAP en charge de la gestion des plaintes ne respecte pas les conditions idoines d’indépendance. De plus, ses décisions ne sont pas toujours rendues dans les délais réglementaires.

PI-20 - Efficacité des contrôles internes des dépenses non salariales Composantes à examiner (Méthode de notation M1) :

i. Efficacité des mesures de contrôle des engagements de dépenses. Objectif :

o Note attendue : A. o L’observance de la condition de disponibilité de ressources avant tout

engagement de dépense à partir de 2014 ;

Constat (Résultat-note): (C). (objectif non atteint) o Des mesures de contrôle de l’engagement des dépenses existent et

limitent les dépenses aux dotations budgétaires.

ii. Exhaustivité, pertinence et clarté des autres règles/procédures de contrôle interne. Objectif :

o Note attendue : B

Constat (Résultat-note): (B) (objectif atteint) o Les autres règles et procédures de contrôle interne sont claires, bien

comprises dans l’ensemble et globalement efficaces.

iii. Degré de respect des règles de traitement et d’enregistrement des transactions

Objectif : o Note attendue : B o Réduire l’utilisation abusive des procédures exceptionnelles d’exécution

des dépenses (dépenses par décision).

Constat (Résultat-note): (C) (objectif non atteint) o Le recours à la procédure d’exécution des dépenses par décision est

resté très fréquent.


Synthèse de l’évolution des performances depuis le PEFA 2012 La note de cet indicateur est C+. Elle est restée stable en 2015. 376 décisions d’exécution des dépenses ont fait l’objet des déblocages de fonds au cours de l’année 2015 pour un montant de FCFA 8 322 641 078. Elles représentent 24.39% de l’ensemble des paiements (34 128 813 795) de l’exercice 2015.

Synthèse des notations NOTE PI-20 CRITERES MINIMA METHODE M1 JUSTIFICATIONS

PI-20– Efficacité des contrôles internes des dépenses non salariales

PEFA 2012 C+

C

i- Les mesures de contrôle de l’engagement des dépenses existent et sont en partie efficaces, mais ne couvrent pas l’ensemble des dépenses ou sont enfreintes de temps à autre.

Des mesures de contrôle de l’engagement des dépenses existent et limitent les dépenses aux dotations budgétaires. Mais aucun mécanisme n’est en place pour limiter les engagements de dépenses aux ressources disponibles.

B

ii- D’autres règles et procédures de contrôle interne intègrent une série complète de mesures de contrôle, qui sont bien comprises dans l’ensemble, mais paraissent excessives dans certains domaines (par exemple la double approbation) et entraînent une inefficacité au niveau du personnel et des retards inutiles.

Les autres règles et procédures de contrôle interne sont claires, bien comprises dans l’ensemble et globalement efficaces, mais parfois redondantes.

C

iii- Les règles sont observées dans une large majorité de cas, mais le recours aux procédures simplifiées et d’urgence dans des situations qui ne se justifient pas, constitue une source de préoccupation importante.

Le recours à la procédure d’exécution des dépenses par décision est très fréquent et a porté sur 33,03% des dépenses de fonctionnement non salariales en 2010 et 53,49% en 2011.

PEFA 2015 C+

C

i- Les mesures de contrôle de l’engagement des dépenses existent et sont en partie efficaces, mais ne couvrent pas l’ensemble des dépenses ou sont enfreintes de temps à autre.

Des mesures de contrôle de l’engagement des dépenses existent et limitent les dépenses aux dotations budgétaires. Mais aucun mécanisme n’est en place pour limiter les engagements de dépenses aux ressources disponibles.

B

ii- D’autres règles et procédures de contrôle interne intègrent une série complète de mesures de contrôle, qui sont bien comprises dans l’ensemble, mais paraissent excessives dans certains domaines (par exemple la double approbation) et entraînent une inefficacité au niveau du personnel et des retards inutiles.

Les autres règles et procédures de contrôle interne sont claires, bien comprises dans l’ensemble et globalement efficaces, mais parfois redondantes.

C

iii- Les règles sont observées dans une large majorité de cas, mais le recours aux procédures simplifiées et d’urgence dans des situations qui ne se justifient pas, constitue une source de préoccupation importante.

Le recours à la procédure d’exécution des dépenses par décision est resté très fréquent.


PI-21 - Efficacité du système de vérification interne Composantes à examiner (Méthode de notation M1) :

i. Couverture et qualité de la vérification interne. Objectif :

o Note attendue : B o L’amélioration progressive de la couverture et de la qualité de la

vérification interne à partir de 2014

Constat (Résultat-note): (B) (objectif atteint) o Signature d’un protocole d’accord d’accompagnement avec le

CONSUPE.

ii. Fréquence et diffusion des rapports. Objectif :

o Note attendue : B o Assurer la diffusion et/ ou la vulgarisation des rapports produits.

Constat (Résultat-note): (B) (objectif atteint) o L’IGS a réalisé et produit les rapports d’évaluation du système du

contrôle interne de la CUD et de l’audit de la subvention allouée à la SOCATUR en 2013-2014.

iii. Mesure de la suite donnée par les autorités responsables aux conclusions de la vérification interne. Objectif :

o Note attendue : B

Constat (Résultat-note): (B). (objectif atteint). o Les recommandations issues des audits sur les comités et commissions

ainsi que sur l’évaluation du système du contrôle interne ont été suivies. Synthèse de l’évolution de la performance depuis le PEFA 2012

La CUD a conclu un partenariat avec le CONSUPE dans le cadre du renforcement des capacités du personnel de l’IGS et de l’amélioration de la qualité des audits internes au sein de la CUD. Cet appui aura permis à l’IGS de mener avec succès des audits entre autres sur la subvention accordée par la CUD à la SOCATUR, sur la composition et le fonctionnement des comités et groupes divers à la CUD, le système du contrôle interne de la CUD.



NOTE PI-21 CRITERES MINIMA METHODE M1 JUSTIFICATIONS PI-21 – Efficacité du système de vérification interne

PEFA 2012

D

D i- Il y a peu, voire aucune vérification interne axée sur le suivi des systèmes.

Les capacités d’intervention de l’IGS sont réelles, mais l’interprétation restrictive du cadre règlementaire de la vérification et la méconnaissance des normes internationales d’audit interne, limitent considérablement la couverture et la qualité de la vérification interne.

D ii- Les rapports sont inexistants ou très irréguliers.

L’IGS ne présente pas de rapports de vérification des systèmes de contrôle interne de la CUD au sens du standard INTOSAI.

D iii- Les recommandations de la vérification interne sont généralement ignorées (à quelques exceptions près)

L’IGS ne présente pas de rapports de vérification des systèmes de contrôle interne de la CUD au sens du standard INTOSAI.

PEFA 2015

B

B

i- La vérification interne est opérationnelle pour la plupart des entités de l’administration centrale (mesurée par la valeur des recettes/dépenses), et généralement conforme aux normes professionnelles. Elle est axée sur les aspects systémiques (au moins 50 % du temps de travail du personnel).

Les formations issues du partenariat CUD/ CONSUPE ont considérablement améliorées le nombre d’interventions et la qualité des audits au sein de la CUD. Toutefois celles-ci ne permettent pas encore à l’IGS de procéder à ce type de contrôle.

B

ii- Des rapports sont établis régulièrement pour la majorité des entités ayant fait l’objet de la vérification et sont adressés à l’entité ayant fait l’objet de la vérification, du Ministère des Finances et à l’Institution Supérieure de Contrôle.

L’IGS a réalisé une mission d’évaluation des systèmes de contrôle interne de la CUD.

B iii- Une suite immédiate et exhaustive est donnée par plusieurs gestionnaires (mais pas tous).

L’IGS a commis une mission d’évaluation sur le contrôle interne de la CUD.

E. COMPTABILITE, ENREGISTREMENT DE L’INFORMATION ET RAPPORTSFINANCIERS

Les données et les informations appropriées doivent être produites, conservées et diffusées pour les besoins de maîtrise des prises de décision, de la gestion et de préparation des rapports.

PI.22-Régularité et respect des délais pour les opérations de rapprochement des comptes


i. Régularité du rapprochement bancaire Objectif :

o Note attendue : B


o Assurer le rapprochement bancaire des comptes de disponibilités du Receveur Municipal et l’apurement régulier des dépenses exécutées suivant cette procédure et qui doivent être régularisées.

Constat (Résultat-note): (A) (objectif atteint) o La recette municipale élabore les états de rapprochement bancaire toutes

les fins de mois.

ii. Régularité du rapprochement et de l’ajustement des comptes d’attente et d’avances

Objectif : o Note attendue : B. o Faire le rapprochement et l’ajustement des comptes d’attente et d’avances

au moins tous les ans, dans les deux mois suivant la fin de la période.

Constat (Résultat-note): (B). (objectif atteint) o Le CFS apure chaque année les comptes d’emploi des dépenses payées

par décisions de déblocage fond. o Le Receveur Municipal met à disposition les fonds en début d’année après

délivrance des quitus de gestion.

Synthèse de l’évolution de la performance depuis le PEFA 2012 La situation a connu une amélioration.

Synthèse des notations NOTE PI-22 CRITERES MINIMA METHODE M2 JUSTIFICATIONS PI-22 – Régularité et respect des délais des opérations de rapprochement des comptes

PEFA 2012

C

B

i- Le rapprochement de tous les comptes bancaires gérés par le Trésor se fait au moins tous les mois, généralement dans les 4 semaines suivant la fin du mois.

Le rapprochement des comptes bancaires de la CUD gérés par le Receveur Municipal se font tous les mois et au plus tard à la fin du mois suivant le mois concerné par rapprochement.

D

ii- Le rapprochement et l’ajustement des comptes d’attente et d’avances se font tous les ans, avec plus de deux mois de retard, OU moins souvent.

Les régularisations des opérations effectuées par la caisse d’avance de la CUD se font mensuellement après apurement par le Receveur Municipal. En revanche, les régularisations des dépenses effectuées suivant la procédure de décision ne se font pas systématiquement.

PEFA 2015 B+

A

i- Le rapprochement de tous les comptes bancaires de l’administration centrale se fait au moins tous les mois, généralement dans les 4 semaines suivant la fin de la période, sur une base agrégée et détaillée.

Le rapprochement des comptes se fait après que la balance soit arrêtée au niveau du trésor. L’historique transmis à la RM permet alors de faire le rapprochement autour du 15 de chaque mois ; de même un relevé de compte de la BEAC est transmis à la RM et le rapprochement se fait avec cet historique au cours du mois.

B ii- Le rapprochement et l’ajustement des comptes d’attente et d’avances se font au

L’apurement des opérations effectuées par la caisse d’avance se fait trimestriellement auprès


moins tous les ans, dans les deux mois suivant la fin de la période. Certains comptes présentent des soldes reportés anciens.

du CFS par un compte d’emplois. Pour les autres cas, l’apurement se fait après le service fait suivant une périodicité non maîtrisée.

PI-23 - Disponibilité des informations sur les ressources reçues par les unités de prestation de services primaires


i. Collecte et traitement des informations fournissant la preuve que les ressources sont effectivement perçues (en espèces et en nature) par la plupart des unités de prestation de services de première ligne (axées sur les écoles primaires et les centres de soins de santé primaires) par rapport à l’ensemble des ressources affectées au(x) secteur(s), quel que soit le niveau d’administration chargée de la gestion et du financement de ces unités.

Objectif : o Non applicable à la CUD

Constat (Résultat-note): o Non applicable à la CUD


La note est invariable, pour les années étudiées, puisque l’indicateur n’est pas applicable à la CUD.

Synthèse des notations NOTE PI-23 CRITERES MINIMA METHODE M1 JUSTIFICATIONS PI-23 - Disponibilité des informations sur les ressources reçues par les unités de prestation des services primaires.

PEFA 2012 N/A N/A

i- Collecte et traitement des informations fournissant la preuve que les ressources sont effectivement perçues (en espèce et en nature) par la plupart des unités de prestation de services de première ligne.

Indicateur non applicable à la CUD

PEFA 2015 N/A N/A

i- Collecte et traitement des informations fournissant la preuve que les ressources sont effectivement perçues (en espèce et en nature) par la plupart des unités de prestation de services de première ligne.


PI-24 : Qualité et respect des délais des rapports d’exécution budgétaire produits en cours d’année


i. Portée des rapports en termes de couverture et de compatibilité avec les prévisions budgétaires Objectif :

o Note attendue : A. o La classification des données doit permettre une comparaison directe

avec le budget initial. o L’information doit porter sur tous les postes des prévisions

budgétaires. o Les dépenses doivent être couvertes aux phases de l’engagement et du

paiement.

Constat (Résultat-note): (A). (objectif atteint) o Les rapports d’exécution budgétaires couvrent les recettes et les dépenses et sont détaillés suivant les programmes.

ii. Émission dans les délais des rapports

Objectif : o Note attendue : A. o Respecter les délais de production trimestrielle et régulière des rapports

d’exécution budgétaire à partir de 2014.

Constat (Résultat-note): (B). (objectif non atteint) o Les délais de transmissions des rapports ne sont pas toujours respectés.

iii. Qualité de l’information

Objectif : o Note attendue : B. o Apporter des corrections sur les insuffisances relevées quant à la fiabilité

des données budgétaires. Constat (Résultat-note): (B) (objectif atteint).

o Les informations fournies dans les différents documents transmis lors

des Conseils sont exploités mais ne donnent pas lieu à contestation.

Synthèse de l’évolution des performances depuis le PEFA 2012 Globalement, la note de cet indicateur s’est améliorée. Le délai d’émission des rapports s’est réduit ce qui a fait passer la note de la composante (ii) de C à D.



NOTE PI-24 CRITERES MINIMA METHODE M1 JUSTIFICATIONS PI-24 – Qualité et respect des délais des rapports d’exécution budgétaire produits en cours d’année.

PEFA 2012 C+

A

i- La classification des données permet une comparaison directe avec le budget initial. L’information porte sur tous les postes des prévisions budgétaires. Les dépenses sont couvertes aux phases de l’engagement et du paiement.

Les rapports d’exécution budgétaire produits portent sur les recettes et les dépenses et sont détaillés suivant la nomenclature budgétaire et les différentes phases d’exécution des recettes et des dépenses.

C ii- Les rapports sont préparés tous les trimestres (probablement pas pour le premier trimestre), et émis dans les 8 semaines suivant la fin du trimestre.

Les rapports d’exécution budgétaire ne sont généralement pas préparés pour le premier trimestre et sont finalisés et soumis au Conseil de la CUD avant la fin du mois suivant la fin du trimestre.

C

iii- Des préoccupations existent quant à l’exactitude des données, et ne sont pas toujours soulignées dans les rapports, mais cette lacune ne remet pas en cause leur utilité primaire.

Des préoccupations existent quant à la qualité des informations contenues dans les rapports d’exécution budgétaire. Mais ces problèmes ne sont pas toujours soulevés dans les notes de présentation des rapports. Toutefois, les insuffisances qu’ils engendrent ne compromettent pas l’utilité des rapports.

PEFA 2015 B+

A

i- La vérification interne est opérationnelle pour la plupart des entités de l’administration centrale (mesurée par la valeur des recettes/dépenses), et généralement conforme aux normes professionnelles. Elle est axée sur les aspects systémiques (au moins 50 % du temps de travail du personnel).

Les rapports d’exécution produits portent sur les recettes et les dépenses et sont détaillés suivant les programmes, la nomenclature budgétaire, et les projets suivant les autorisations d’engagement et les crédits de paiements. Ils portent également sur l’état d’avancement de chaque projet. Ces rapports sont produits pendant les quatre sessions de Conseil de la CUD au cours d’une année.

B ii- Les rapports sont préparés tous les trimestres, et émis dans les 6 semaines suivant la fin du trimestre.

Les documents sont transmis aux Conseillers au moins 10 jours avant la tenue de chaque session du Conseil, souvent certains documents sont transmis aux Conseillers pendant les travaux.

B iii- Des préoccupations existent quant à l’exactitude des données, mais les problèmes sont généralement mentionnés dans les rapports et ne compromettent pas leur utilité.

Des problèmes existent dans la prise en compte effective des recettes fiscales. Le Receveur ne prend en compte que les encaissements effectifs laissant de côté les retenues sur ATD, CFAM, CVUC, etc. Dans la présentation des rapports de fin d’année ces recettes sont présentées par l’ordonnateur pour donner l’image réelle des réalisations.


PI-25 - Qualité et respect des délais des états financiers annuels Composantes à examiner (Méthode de notation M1) :

i. État complet des états financiers Objectif :

o Note attendue : B. o L’amélioration de la qualité des états financiers en termes de fiabilité et

d’exhaustivité des informations.

Constat (Résultat-note): (C). (objectif non atteint) o Le compte administratif et le compte de gestion préparés chaque année

incluent des informations relativement complètes sur les dépenses et les recettes.

o Absence du bilan dans les comptes de gestion.

ii. Soumission dans les délais des états financiers Objectif :

o Note attendue : A. o Respecter les délais réglementaires de dépôt des comptes.

Constat (Résultat-note): (C). (objectif non atteint) o Le dernier compte de gestion 2014 a été déposé à la Chambre Des

Comptes le 13 août 2015.

iii. Les normes comptables utilisées Objectif :

o Note attendue : C. o Appliquer à tous les états financiers les normes IPSAS ou des normes

nationales équivalentes.

Constat (Résultat-note): (A). (objectif atteint) o Les normes comptables actuellement en vigueur à la CUD s’inspirent de

la nomenclature COFOG.

Synthèse de l’évolution des performances depuis le PEFA 2012 Synthèse des notations

NOTE PI-25 CRITERES MINIMA METHODE M1 JUSTIFICATIONS PI-25 – Qualité et respect des délais des états financiers annuels.

PEFA 2012 D+

D

i- L’administration centrale ne prépare pas d’états financiers consolidés chaque année, OU des informations essentielles ne figurent pas dans les états financiers OU les dossiers financiers sont trop médiocres pour pouvoir faire l’objet d’une vérification externe.

Le compte administratif et le compte de gestion préparés chaque année incluent des informations relativement complètes sur les dépenses, mais incomplètes sur les recettes. Les informations essentielles (Bilan/Compte de résultats) n’y figurent pas.

B ii- L’état consolidé de l’administration centrale est présenté à la vérification externe dans les

Le dernier compte de gestion de 2011 a été déposé à la Chambre Des Comptes moins de 8


10 mois qui suivent la fin de l’exercice. mois après la période couverte.

C iii-Les états sont présentés selon le même format d’une année à l’autre, et comportent des renseignements sur les normes comptables.

Pour les comptes administratifs et pour les comptes de gestion des normes comptables utilisées par la CUD s’inspirent des normes SYSCOHADA.

PEFA 2015

C+

C

i- Un état consolidé de l’administration centrale est préparé chaque année. Les informations sur les recettes, les dépenses et les soldes bancaires peuvent ne pas toujours être complètes, mais les omissions ne sont pas significatives.

Le compte administratif et le compte de gestion préparés chaque année incluent des informations relativement complètes sur les dépenses et les recettes, étant donné que les recettes diminuées des ATD et les versements CFAM, CVUC, etc. ne sont pas pris en compte.

C ii- Les états sous soumis à la vérification externe dans les 15 mois qui suivent la fin de l’exercice

Le dernier compte de gestion de l’exercice 2014 a été déposé à la Chambre Des Comptes le 13 août 2015, soit 2 mois après les délais réglementaires.

A iii- Les normes IPSAS ou des normes nationales équivalentes sont appliquées à tous les états.

Les normes comptables utilisées s’inspirent de la nomenclature COFOG, SYSCOHADA.

F. SURVEILLANCE ET VERIFICATION EXTERNE

Les dispositions relatives en l’examen des finances publiques et aux mesures de suivi par les responsables concernés doivent être opérationnelles.

PI-26 - Étendue, nature et suivi de la vérification externe


i. Étendue de la vérification effectuée (y compris le respect des normes d’audit). Objectif :

o Note attendue : Non définie car ne dépend pas de la CUD. o Faire des missions d’audits externes en respectant les normes

internationales.

Constat (Résultat-note): (D). (objectif incertain) o Aucune vérification externe n’est effectuée d’après les normes

internationales d’audit.

ii. Présentation dans les délais des rapports de vérification au parlement. Objectif :

o Note attendue : Non définie car ne dépend pas de la CUD. o La CDC doit présenter dans les délais ses rapports de vérifications.

Constat (Résultat-note): (D). (objectif incertain) o La CDC ne transmet pas toujours ses rapports au Conseil de la CUD ni

au DLG.

iii. Preuve du suivi des recommandations formulées par les vérificateurs.

Objectif : o Note attendue : Non définie car ne dépend pas de la CUD.


o Suivre les recommandations formulées à la suite des audits externes. Constat (Résultat-note): (D). (objectif incertain)

o Il n’existe pas de recommandations formulées.

Synthèse de l’évolution des performances depuis le PEFA 2012 La note ne varie pas car les leviers d’amélioration de ce score ne dépendent pas de la CUD. Les organes et instituts de vérifications externes acteurs majeurs dans la détermination de la note de cet indicateur. Le planning de vérification de la CDC, du CONSUPE ainsi que des autres organes de vérification externe ne dépendent pas de la CUD.



PI-26 - Étendue, nature et suivi de la vérification externe

PEFA 2012

D

D

i- Les vérifications portent sur les entités de l’administration centrale représentant moins de 50 % des dépenses totales ou les vérifications ont une couverture plus importante mais ne mettent pas en évidence les questions d’importance majeure.

La dernière vérification externe de la CUD par la division des inspections de la DGTCFM a eu lieu en février 2012 et il s’agissait d’un contrôle classique de la Recette Municipale. Il n’y a pas eu de vérification externe aux niveaux de la performance de la CUD. La CDC ne réalise pas de vérification externe à la CUD et les tribunaux régionaux n’ont pas été mis en œuvre.

D

ii- Les rapports de vérification sont présentés au Parlement au-delà des 12 mois suivant la fin de la période sous revue ; les rapports de vérification concernant les états financiers sont présentés au Parlement au-delà des 12 mois suivant leur réception par la Juridiction des Comptes.

La Chambre des Comptes de la Cour Suprême n’a jamais établi de rapports de vérification des comptes concernant la CUD.

D iii- Peu de preuves existent quant à une réponse donnée ou un suivi.

La CDC n’a jamais formulé d’observations sur les comptes administratifs et de gestion de la CUD.

PEFA 2015

D

D

i- Les vérifications portent sur les entités de l’administration centrale représentant moins de 50 % des dépenses totales où les vérifications ont une couverture plus importante mais ne mettent pas en évidence les questions d’importance majeure.

La dernière vérification externe de la CUD par l’IGSRF a eu lieu en février 2012 et il s’agissait d’un contrôle classique de la Recette Municipale. Il n’y a pas eu de vérification externe au niveau de la performance de la CUD. La CDC ne réalise pas de vérification externe de la CUD et les tribunaux régionaux des comptes n’ont pas été mis en œuvre.

D

ii- Les rapports de vérification sont présentés au parlement au-delà des 12 mois suivant la fin de la période sous revue ; les rapports de vérification concernant les états financiers sont présentés au Parlement au-delà des 12 mois suivant leur réception par la Juridiction des Comptes.

La Chambre des Comptes du Cameroun n’a jamais établi de rapports de vérification des comptes concernant la CUD ni les autres CTD.

D iii- Peu de preuves existent quant à une réponse donnée ou un suivi.

La CDC n’a jamais formulé d’observations sur les comptes administratifs et de gestion de la CUD.


PI-27 Examen de la loi de finances annuelle par le pouvoir législatif Composantes à examiner (Méthode de notation M1) :

i. Portée de l’examen par le Parlement (Conseil de Communauté). Objectif :

o Note attendue : A o L’institution d’un débat d’orientation budgétaire devant le Conseil de la

Communauté au début du processus budgétaire dès l’exercice 2014 est effective.

Constat (Résultat-note): (C) (Objectif non atteint) o Le contrôle budgétaire porte sur les détails des dépenses et des recettes.

La constitution des commissions donne un caractère public au débat d’orientation qui se passe en session plénière suivant les rapports des différentes commissions constituées.

ii. Mesure dans laquelle les procédures de l’exécutif sont bien établies et

respectées. Objectif :

o Note attendue : A o Procéder à la préparation et la mise en vigueur d’un manuel de

procédures d’examen du budget par le Conseil de la CUD à partir de 2014;

o Créer et rendre effectif le fonctionnement des comités d’examen de budget à la CUD.

Constat (Résultat-note): (C) (Objectif non atteint) o Les procédures pour l’examen du budget par le conseil mais sont

insuffisantes.

iii. L’adéquation du temps imparti au Parlement pour examiner le projet de budget en ce qui concerne les estimations détaillées et, le cas échéant, les agrégats budgétaires au début du processus de préparation du budget (temps imparti en pratique pour l’ensemble des étapes : 1 mois).

Objectif : o Note attendue : B o Le Conseil de la CUD doit disposer d’au moins un mois pour examiner

les projets de budget.

Constat (Résultat-note): (D) (Objectif non atteint) o Le calendrier allouant au moins un mois au conseil de la CUD pour

l’examen les projets de budget est élaboré. La CUD s’accommode à faire respecter les délais en vigueur prévus par la réglementation. (l’article 30 de la loi 2004/018 du 22 juillet 2004 fixant les règles applicables aux communes).


iv. Les règles régissant les modifications apportées au budget en cours d’exercice sans une approbation ex-ante par le parlement.

Objectif : o Note attendue A: o Elaborer le manuel de procédure des règles régissant les modifications

apportées au budget en cours d’exercice sans une approbation ex-ante par le parlement.

Constat (Résultat-note): (A) objectif stable.

o Les modifications portées sur le budget sont fixées et clairement définies. Elles se font suivant les dispositions de la loi 2009/011 du 10 juillet 2009, portant régime financier des CTD et les prescriptions du règlement intérieur des Grands Conseillers.


La note est invariable, pour les années étudiées



PI-27 - Examen de la loi de finances annuelle par le pouvoir législatif

PEFA 2012 D+

C i- Le contrôle parlementaire porte sur les détails des dépenses et des recettes, mais seulement à un stade où les propositions détaillées ont été finalisées.

Le contrôle du Conseil de la Communauté Urbaine porte sur les détails des dépenses et des recettes, mais seulement à un stade où les propositions détaillées ont été finalisées.

D ii- Les procédures pour l’examen par le parlement sont inexistantes ou non respectées.

Des procédures n’existent pas pour l’examen du budget par le Conseil.

D iii- Le temps alloué à l’examen par le parlement est manifestement insuffisant pour des débats significatifs (sensiblement moins d’un mois).

Le Conseil dispose de moins d’un mois pour examiner le projet de budget

A

iv- Il existe des règles claires pour la modification du budget en cours d’exercice par l’exécutif, fixant des limites strictes pour l’ampleur et la nature des modifications et ces règles sont observées de manière systématique.

De règles établissent les seuils de virement de crédits d’article à article et de paragraphe à paragraphe. Au cours d’un même exercice, le montant cumulé des crédits ayant fait l’objet de virements ne doit pas dépasser 5% des crédits votés. La règle de base qui requiert que le budget soit en équilibre est respectée.

PEFA 2015 C+

C i- Le contrôle parlementaire porte sur les détails des dépenses et des recettes, mais seulement à un stade où les propositions détaillées ont été finalisées.

La lettre d’orientation pour la préparation du budget prévoit une réunion consacrée au débat d’orientation budgétaire.

C ii- Le parlement dispose d’au moins un mois pour examiner les projets de budget.

De manière formelle, il n’existe pas de manuel de procédures. Cependant, le règlement intérieur du Conseil impose des règles précises en la matière et les normes règlementaires sont appliquées.


D iii- Le temps alloué à l’examen par le parlement est insuffisant pour des débats significatifs (sensiblement moins d’un mois).

Les documents transmis aux Grands Conseillers ne leurs parviennent pas toujours à temps. Le Compte Administratif est souvent présenté sous forme de projet (cahier des recettes et des dépenses) sans mention de certification ou d’approbation.

A

iv- Il existe des règles claires pour la modification du budget en cours d’exercice par l’exécutif, fixant des limites strictes pour l’ampleur et la nature des modifications et ces règles sont observées de manière systématique.

Les délibérations portant modification du budget font toujours l’objet d’un vote et d’une approbation.

PI-28 Examen des rapports de vérification externe par le pouvoir législatif (Conseil de CUD)


i. Respect des délais impartis pour l’examen des rapports de vérification par le parlement (pour les rapports reçus au cours des trois dernières années).


Constat (Résultat-note): (D) (objectif incertain) o Le Conseil de la CUD ne reçoit pas de rapport de vérification provenant

de la CDC.

ii. Ampleur des auditions effectuées par le parlement concernant les principales conclusions.


Constat (Résultat-note): (D) (objectif incertain) o Le conseil de la Communauté Urbaine de Douala n’a conduit aucune

audition et n’a reçu aucun rapport d’audit. Toutefois un comité d’audit est mis en place au sein de la CUD. Ce comité est constitué :

- Deux (2) Grands Conseillers - Un (1) rapporteur (IGS) - Un (1) auditeur indépendant. Cependant, il n’est pas encore fonctionnel.

iii. Formulation des recommandations des mesures par le parlement (Conseil de la

CUD) et suite donnée par l’exécutif.


Cependant, le comité d’audit devra présenter son rapport.


Constat (Résultat-note): (D) (objectif incertain) o Il n’existe pas de recommandations pour l’instant.


Il n’existe pas de délais impartis pour l’examen des rapports de la CDC au Conseil de la Communauté Urbaine de Douala. La procédure de transmission du rapport aux différentes institutions des Collectivités Territoriales Décentralisées n’existent pas pour le moment. Le Conseil de la CUD n’a pas connaissance des recommandations formulées par les Magistrats de la Juridiction des Comptes. Les changements y afférents ne dépendent pas de la CUD.



PI-28 - Examen des rapports de vérification externe par le pouvoir législatif

PEFA 2012

D

D i- L’examen des rapports de vérification par le parlement ne se fait pas ou nécessite généralement plus de 12 mois.

La CDC ne formule pas de recommandations, ni de jugement des comptes des CTD.

D ii- Le parlement ne conduit pas encore d’audition approfondie.

Le conseil de la communauté urbaine ne conduit aucune audition.

D iii- Le parlement ne formule aucune recommandation.

La CDC ne formule pas de recommandations et ne transmet pas de rapport de certification des comptes au Conseil de la Communauté.

PEFA 2015

D

D i- L’examen des rapports de vérification par le parlement ne se fait pas ou nécessite généralement plus de 12 mois.

La CDC ne formule pas de recommandations, ni de jugement des comptes des CTD.

D ii- Le parlement ne conduit aucune d’audition approfondie.

Le conseil de la Communauté Urbaine n’a conduit aucune audition et n’a reçu aucun rapport d’audit en provenance de la CDC.

D iii- Le parlement ne formule aucune recommandation.

La CDC ne formule pas de recommandations et ne présente pas de rapport de certification des comptes au Conseil de la Communauté.

G. PRATIQUE DES BAILLEURS DE FONDS

Les indicateurs concernant les pratiques des bailleurs de fonds qui ont une influence sur la performance du système de gestion des finances publiques.


D-1 Prévisibilité de l’appui budgétaire direct


i. L’écart annuel entre l’appui budgétaire effectif et les prévisions communiquées par les Bailleurs de fonds, au moins six semaines avant la présentation du projet de budget au parlement.

Objectif : o Note attendue : Non définie car ne dépend pas de la CUD

Constat (Résultat-note): (N/A) o Aucun constat

ii. Respect des délais de décaissement des bailleurs de fonds en cours d’exercice

(conformité avec les prévisions trimestrielles globales) Objectif :

o Note attendue : Non définie car ne dépend pas de la CUD Constat (Résultat-note): (N/A)

o Aucun constat.

Synthèse de l’évolution des performances depuis le PEFA 2012 Cet indicateur n’est pas applicable à la CUD car elle ne reçoit pas d’aide budgétaire direct des Bailleurs de Fonds.

Synthèse des notations (RAS)

D-2 : Renseignements financiers fournis par les bailleurs de fonds pour la budgétisation de l’aide-projet et de l’aide-programme et l’établissement de rapports y afférents

Composantes à examiner (Méthode de notation M1) : i. État complet et respect des délais dans la communication par les bailleurs de

fonds des prévisions budgétaires à l’appui des projets


NOTE D-1 CRITERES MINIMA METHODE M1 JUSTIFICATIONS D-1 – Prévisibilité de l’appui budgétaire direct

PEFA 2012 N/A

Non applicable à la CUD la CUD ne reçoit pas d’aide budgétaire direct.

PEFA 2015 N/A



Constat (Résultat-note): (D) o Les bailleurs de fonds ne transmettent pas d’information suffisante sur

leurs prévisions budgétaires.

ii. Fréquence et portée des rapports des bailleurs de fonds sur les flux réels à l’appui des projets


Constat (Résultat-note): (D) o Pendant la période d’évaluation, il y a certes eu des déblocages de fonds

mais avec des retards.

Synthèse de l’évolution des performances depuis le PEFA 2012 Il n’y a pas eu d’amélioration.


NOTE D-2 CRITERES MINIMA METHODE M1 JUSTIFICATIONS D-2 - Renseignements financiers fournis par les bailleurs de fonds pour la budgétisation de l’aide-projet et de l’aide-programme et l’établissement de rapports y afférents.

PEFA 2012

D

D

i-Tous les principaux bailleurs de fonds ne fournissent pas d’estimations sur les décaissements de l’aide-projet au moins pour l’exercice budgétaire à venir au moins trois mois avant le démarrage de cet exercice.

Les informations concernant l’aide-projet ne sont pas communiquées en conformité avec les délais, et les prévisions des décaissements trimestriels convenus n’ont pas été respectées.

D

ii- Les bailleurs de fonds ne fournissent pas de rapports trimestriels portant sur les décaissements effectués pour au moins 50 % des prévisions de financement extérieurs des projets inscrits au budget dans les deux mois qui suivent la fin de la période.

Les bailleurs de fonds ne communiquent pas de façon systématique sur les des rapports concernant les décaissements des projets à la CUD.

PEFA 2015

D

D

i-Tous les principaux bailleurs de fonds ne fournissent pas d’estimations sur les décaissements de l’aide-projet au moins pour l’exercice budgétaire à venir au moins trois mois avant le démarrage de cet exercice.

Les informations concernant l’aide-projet ne sont pas communiquées dans les délais et les prévisions des décaissements trimestriels convenus n’ont pas été respectées.

D

ii-Les bailleurs de fonds ne fournissent pas de rapports trimestriels portant sur les décaissements effectués pour au moins 50 % des prévisions de financement extérieurs des projets inscrits au budget dans les deux mois qui suivent la fin de la période.

Les bailleurs de fonds ne communiquent pas de façon systématique des rapports sur les décaissements des projets à la CUD.


D-3 Proportion de l’aide gérée sur la base des procédures nationales Composantes à examiner (Méthode de notation M1) :

i. Proportion globale des fonds versés à l’administration centrale au titre de l’aide qui est géré sur la base des procédures nationales.


Constat (Résultat-note) : (N/A) o Aucun constat.


Pas d’amélioration de la note puisque la situation n’a pas changé.

HLG-1 Prévisibilité des transferts du Gouvernement Central (Subvention, transfert de compétences, DGD.)

i. Variation annuelle entre le total des transferts réels du Gouvernement Central et le montant des estimations totales des transferts communiqués à la Commune pour l’élaboration de son budget

Objectif : o Note attendue : Non définie. o Le montant de la somme à transférer n’est pas connu d’avance.

Constat (Résultat-note) : (A) o Le montant de la subvention HYSACAM est connu et les transferts sont

effectifs pour les exercices 2013 et 2014. Confère compte administratif (6.000.000.000).

ii. Variation annuelle entre les estimations de transferts de dons et les transferts

réels de dons.

Objectif : o Note attendue : Non définie.

NOTE D-3 CRITERES MINIMA METHODE M1 JUSTIFICATIONS D-3 – Proportion de l’aide gérée sur la base des procédures nationales

PEFA 2012 N/A


PEFA 2015 N/A



Constat (Résultat-note) : (N/A) o La CUD a obtenu des sommes relevant du transfert de compétence en

2014 et 2015 en dehors de la subvention HYSACAM. Cependant le montant de la subvention allouée à HYSACAM n’est pas mentionné dans le compte administratif 2015.

iii. Opportunité des transferts en provenance du Gouvernement Central (conformité

avec le calendrier annuel de distribution des déboursements établi un mois au plus tard après le début de l’année fiscale à la CUD)

Objectif :

o Note attendue : Non définie.

Constat (Résultat-note) : (D) o Aucun calendrier de déblocage de fonds n’a été communiqué, certes des

déblocages ont été réalisés cependant.

Synthèse de l’évolution des performances depuis le PEFA 2012 Pas d’amélioration dans la performance.


NOTE HLG-1 CRITERES MINIMA METHODE M1 JUSTIFICATIONS HLG-1– Prévisibilité des transferts du Gouvernement Central

PEFA 2012 D+

A i- Déviation annuelle entre le total des transferts réels du Gouvernement Central et le montant des estimations totales des transferts communiqués à la Commune pour l’élaboration de son budget.

La totalité des 5 milliards de FCFA est effectivement versée à la société HYSACAM pour le compte de la CUD.

N/A ii- Variation annuelle entre les estimations de transferts de dons et les transferts réels de dons.

Sur la période couverte par l’évaluation, la CUD n’a pas bénéficié de dons.

D

iii- Opportunité des transferts en provenance du Gouvernement Central (conformité avec le calendrier annuel de distribution des déboursements établi un mois au plus tard après le début de l’année fiscale de la Commune)

Durant ces trois dernières années (2009-2011), il n’y a pas eu de calendrier annuel de déboursement de la subvention accordée par l’État au profit de la CUD.

PEFA 2015 D+

A i- Déviation annuelle entre le total des transferts réels du Gouvernement Central et le montant des estimations totales des transferts communiqués à la Commune pour l’élaboration de son budget.

La totalité des 6 milliards de FCFA est effectivement versée à la société HYSACAM pour le compte de la CUD en 2013 et 2014.

N/A ii-Variation annuelle entre les estimations de transferts de dons et les transferts réels de dons.

Sur la période couverte par l’évaluation, la CUD n’a pas bénéficié de dons.

D

iii- Opportunité des transferts en provenance du Gouvernement Central (conformité avec le calendrier annuel de distribution des déboursements établi un mois au plus tard après le début de l’année fiscale de la Commune)

Durant ces trois dernières années (2014-2015), il n’y a pas eu de calendrier annuel de déboursement de la subvention accordée par l’État au profit de la CUD.


IV. SYNTHESE DES ANNOTATIONS DE L’EVALUATION

A. TABLEAU RESUME COMPARATIF DES NOTATIONS 2012 ET 2015

Indicateurs sur la performance de la Gestion de Finances Publique

Méthode de

notation

Notes 2012 par composante

Notes 2015 par composante Note

2012 Note 2015

Variation +/=/- i. ii. iii. iv. i. ii. iii. iv.

A. RESULTATS DU SYSTEME DE GESTION DES FINANCES PUBLIQUES : Crédibilité du budget

PI-1 Dépenses réelles totales par rapport au budget initialement approuvé

M1 D D D D =

PI-2 Composition des dépenses réelles par rapport au budget initialement approuvé

M1 D A D A D+ D+ =

PI-3 Recettes réelles totales par rapport au budget initialement approuvé

M1 D D D D =

PI-4 Stock et suivi des arriérés de paiement sur les dépenses M1 D D D A D D+ +

B. SPECIFICITES TRANSVERSALES : Couverture et transparence PI-5 Classification du budget M1 D A D A +

PI-6 Exhaustivité des informations contenues dans la documentation budgétaire

M1 B A B A +

PI-7 Importance des opérations non rapportées de l’administration centrale

M1 A D A A D+ A +

PI-8 Transparence des relations budgétaires intergouvernementales

M2 A B D A B D B B =

PI-9 Surveillance du risque budgétaire global imputable aux autres entités du secteur public

M1 C N/A C N/A C C =

PI-10 Accès du public aux principales informations budgétaires M1 C B C B +

C. CYCLE BUDGETAIRE C (i) Budgétisation basée sur les politiques publiques

PI-11 Caractère organisé et participatif du processus annuel de préparation du budget

M2 D D A A A A C A +

PI-12 Perspective pluriannuelle dans la planification budgétaire et de la politique des dépenses publiques

M2 D D D D A D B A D B+ +

C (ii) Prévisibilité et contrôle de l’exécution du budget

PI-13 Transparence de l’assujettissement et des obligations des contribuables

M2 B C C B B C C+ C+ =

PI-14

Efficacité des mesures d’immatriculation des contribuables et de l’évaluation de l’impôt, des taxes et des droits de douane

M2 D D B D D B D+ D+ =

PI-15 Efficacité du recouvrement des contributions fiscales et douanières

M1 NN D D NN C A D C+ +


Indicateurs sur la performance de la Gestion de Finances Publique

Méthode de

notation



Note 2012

Note 2015

Variation +/=/-

i. ii. iii. iv. i. ii. iii. iv.

PI-16 Prévisibilité de la disponibilité des fonds pour l’engagement des dépenses

M1 D D A D D A D+ D+ =

PI-17 Suivi et gestion de la trésorerie, des dettes et des garanties

M2 D A A B A C B B =

PI-18 Efficacité des contrôles des états de paie M1 C D A C C D A C D+ D+ =

PI-19 Mise en concurrence, utilisation optimale des ressources et contrôles de la passation de marchés publics

M2 B C D D B C B D D+ C+ +

PI-20 Efficacité des contrôles internes de dépenses non salariales

M1 C B C C B C C+ C+ =

PI-21 Efficacité du système de vérification interne M1 D D D B B B D B +

C (iii) Comptabilité, enregistrement de l’information et rapports financiers

PI-22 Régularité et respect des délais pour les opérations de rapprochement des comptes

M2 B D A B C B+ +

PI-23 Disponibilité des informations sur les ressources reçues par les unités de prestation de services primaires

MI N/A N/A N/A N/A =

PI-24 Qualité et respect des délais des rapports d’exécution budgétaire produits en cours d’année

MI A C C A B B C+ B+ +

PI-25 Qualité et respect des délais des états financiers annuels MI D B C C C A D+ C+ +

C (iv) Surveillance et vérification externe PI-26 Etendue, nature et suivi de la

vérification externe M1 D D D D D D D D =

PI-27 Examen de la loi de finances annuelle par le pouvoir législatif

M1 C D D A C D D A D+ D+ =

PI-28 Examen des rapports de vérification externe par le pouvoir législatif

M1 D D D D D D D D =

A. PRATIQUES DES BAILLEURS DE FONDS

D-1 Prévisibilité de l’appui budgétaire direct M1 N/A N/A N/A N/A =

D-2

Renseignements financiers fournis par les bailleurs de fonds pour la budgétisation de l’aide projet et l’aide programme et établissement des rapports y afférents

M1 D D D D D D =

D-3 Proposition de l’aide gérée sur la base des procédures nationales

M1 N/A N/A N/A N/A =

HLG-1

Prévisibilité des transferts du Gouvernement Central M1 A N/A D A N/A D D+ D+ =


B. TABLEAU RECAPITULATIF DE L’ÉVOLUTION DE LA PERFORMANCE

Indicateurs Notes

obtenues 2012

Prévisions de 2015

Notes obtenues en 2015

Explication succincte

PI- 1 Dépenses réelles totales par rapport au budget initialement approuvé

D D D De 2009 à 2011 tout comme de 2013 à 2014, les écarts des dépenses primaires effectives par rapport aux prévisions initiales sont supérieures à 15% sur l’ensemble des exercices budgétaires.

PI-2 Composition des dépenses par rapport au budget initialement approuvé

D+ D D+ La situation n’a pas varié.

PI-3 Recettes réelles par rapport au budget initialement approuvé D D D Les recettes intérieures ont encore été réalisées à

moins de 92% des prévisions budgétaires. PI-4 Stock et suivi des arriérés de paiement sur les dépenses D D+ D+ Le stock d’arriéré de paiement demeure supérieur à

10% des dépenses totales.

PI-5 Classification du budget D A A Il y a une nette amélioration de la situation depuis 2014 avec la prise en compte des recommandations contenues dans la stratégie.

PI-6 Exhaustivité des informations contenues dans la documentation budgétaire

B A A La documentation budgétaire satisfait désormais 6 des 7 critères requis dans le cadre PEFA soit un pourcentage de 85,71%.

PI-7 Importance des opérations non rapportée de l’administration centrale D+ A A Le budget intègre les opérations financées par les

Bailleurs de Fonds. PI-8 Transparence des relations budgétaires intergouvernementales B A B La situation n’a pas changé.

PI-9 Surveillance du risque budgétaire global imputable aux autres entités du secteur public

C A C La situation n’a pas changé malgré l’audit commandité par la CUD sur la subvention qu’elle alloue à cette structure et la nomination d’un représentant de la CUD dans cette structure.

PI-10 Accès du public aux principales informations budgétaires C A B

Il y a eu un amélioration et n’eut été l’incendie qui a décimée une bonne partie de la documentation et rendu non opérationnel le centre de documentation, ce score serait mieux.

PI-11 Caractère organisé et participatif du processus annuel de préparation du budget

C A A Il y a eu amélioration dans le processus de préparation du budget.

PI-12 Perspective pluriannuelle dans la planification budgétaire et de la politique des dépenses publiques

D B+ B+ La planification stratégique sectorielle a été résolue avec la mise en œuvre du CDS et du CDMT.

PI-13 Transparence de l’assujettissement et des obligations des contribuables

C+ A C+ La situation n’a pas changé.

PI-14 Efficacité des mesures d’immatriculation des contribuables et de l’évaluation de l’impôt, des taxes et des droits de douane

D+ C D+ La situation n’a pas changé.

PI-15 Efficacité du recouvrement des contribuables fiscales et douanières D D+ C+

Pas de données sur les efforts de recouvrement des arriérés fiscaux. Toutefois, les rapprochements entre les émissions et les recouvrements des recettes fiscales sont effectifs.

PI-16 Prévisibilité de la disponibilité des fonds pour l’engagement des dépenses

D+ B+ D+ La situation n’a pas changé.

PI-17 Suivi et gestion de la trésorerie, des dettes et des garanties B B+ B La situation n’a pas changé.

PI-18 Efficacité des contrôles des états de paie D+ B+ D+ La situation n’a pas changé.

PI-19 Mise en concurrence, utilisation optimale des ressources et contrôle D+ B C+ La gestions des plaintes dans le secteur des

marchés publics a certes connu des améliorations


de la passation des marchés publics mais reste d’application difficile.

Indicateurs Notes

obtenues 2012

Prévisions de 2015

Notes obtenues en 2015

Explication succincte

PI-20 Efficacité des contrôles internes des dépenses non salariales C+ B+ C+ La situation n’a pas changé.

PI-21 Efficacité du système de vérification interne D B B L’IGS a réalisé une mission d’évaluation du système

de contrôle interne de la CUD. PI-22 Régularité et respect des délais pour les opérations de rapprochement des comptes

C B B+ Le rapprochement des comptes se fait à temps, que ce soit au niveau du Trésor qu’à la BEAC

PI-23 Disponibilité des informations sur les ressources reçues par les unités de prestation de services primaires

N/A N/A* N/A La situation n’a pas changé.

PI-24 Qualité et respect des délais des rapports d’exécution budgétaire produits en cours d’année

C+ B+ B+ Les rapports d’exécution budgétaires sont détaillés malgré la non prise ne compte de la totalité des recettes.

PI 25 Qualité et respect des délais des états financiers annuels D+ C+ C+

Les états financiers annuels sont relativement complets sur les dépenses et les recettes et les délais de règlement sont toujours respecter.

PI-26 Etendue, nature et suivi de la vérification externe D Non/CUD** D La situation n’a pas changé.

PI-27 Examen de la loi de finances annuelle par le pouvoir législatif D+ B+ D+ La situation n’a pas changé.

PI-28 Examen des rapports de vérification externe par le pouvoir législatif

D Non/CUD** D La situation n’a pas changé.

D-1 Prévisibilité de l’appui budgétaire direct N/A N/A La situation n’a pas changé.

D-2 Renseignements financiers fournis par les bailleurs de fonds pour la budgétisation de l’aide-projet et de l’aide-programme et l’établissement de rapports y afférents

D D La situation n’a pas changé.

D-3 Proposition de l’aide gérée sur la base des procédures nationales N/A N/A La situation n’a pas changé. HLG-1 Prévisibilité des transferts du Gouvernement Central D+ D+ La situation n’a pas changé.

*N/A : Non Applicable. ** Non/CUD : Ne dépend pas de la CUD.


SYNTHESE DES ANNOTATIONS DE L’EVALUATION 2012 – 2015 (NOMBRE D’INDICATEURS PAR NOTES)

Cette synthèse porte sur les 28 indicateurs de haut niveau repartis dans les 6 dimensions. Les indicateurs sur la pratique des bailleurs de fonds ne sont pas pris en compte.

Notes Réalisations

2012 (X)

2015 Observations Prévisions

(Y) Réalisations Variations /(X)

Variations /(Y)

A 0 8 4 + -

Certes l’objectif de 2015 n’est pas atteint mais il y a une amélioration (+ de 50% des prévisions de 2015) sur le volume de note A. Ces scores améliorés portent essentiellement sur la couverture et la transparence (PI 5, 6,7) ainsi que sur la budgétisation basée sur les politiques publiques (PI 11).

B 3 10 7 + -

Aussi pour la note B, il y a un accroissement de score (70% des prévisions pour 2015). Cette amélioration porte sur les dimensions de Budgétisation basée sur les politiques publiques, de Comptabilité, enregistrement de l’information et rapport financier, de Couverture et transparence enfin de Prévisibilité et contrôle de l’exécution du budget

C 7 2 6 - +

Ce score stagne légèrement par rapport à la dernière évaluation et reste très en deçà des prévisions de 2015. Il dénote que la dimension Prévisibilité et contrôle de l’exécution du budget devrait d’avantage s’améliorer.

D 17 5 10 - + Nous constatons une prégnance de ce score sur les dimensions de Crédibilité du budget et Prévisibilité et contrôle de l’exécution du budget

N/A 1 3 1 = -


TABLEAUX DE CALCUL DES INDICATEURS PI-1, PI-2 ET PI-3 Annexe 1

Tableau de calcul pour les indicateurs de performance PI-1 et PI-2

Tableau 1 - Exercices sous revue pour l'évaluation

Exercice = 2013 Exercice = 2014 Exercice = 2015

Tableau 2

Données pour l'exercice = 2013

prévu réalisé budget ajusté différence valeur absolue pourcentage 6.1 Biens et services consommés 7 128 640 000 3 697 500 245,0 4 653 385 263,1 -955 885 018,1 955 885 018,1 20,5% 6.2 Frais de Personnel 5 279 430 000 4 422 990 442,0 3 446 270 503,1 976 719 938,9 976 719 938,9 28,3% 6.3 Impôts et taxes 178 000 000 69 870 033,0 116 193 632,6 -46 323 599,6 46 323 599,6 39,9% 6.4 Frais financiers 40 000 000 0,0 26 110 928,7 -26 110 928,7 26 110 928,7 100,0% 6.5 Subventions versées 2 731 276 000 2 602 682 733,0 1 782 903 820,1 819 778 912,9 819 778 912,9 46,0% 6.6 Transferts versés 328 000 000 124 649 960,0 214 109 615,1 -89 459 655,1 89 459 655,1 41,8% 6.7 Autres Charges et pertes diverses 3 059 272 000 1 862 085 157,0 1 997 010 824,0 -134 925 667,0 134 925 667,0 6,8% 6.8 Dotations aux amortissements 0 0,0 0,0 0,0 0,0 #DIV/0! 1.5 Remboursements des dettes à LMT 600 000 000,0 710 169 424,0 388 932 350,9 321 237 073,1 321 237 073,1 82,6% 1.6 Remboursements des autres dettes à LMT 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 #DIV/0!

2.1 Terrains 200 000 000 72 750 100,0 130 554 643,3 -57 804 543,3 57 804 543,3 44,3% 2.2 Immobilisations corporelles 27 659 785 000 17 251 071 892,0 18 055 566 826,1 -804 494 934,1 804 494 934,1 4,5%

Dépense allouée 47 204 403 000,0 30 813 769 986,0 30 811 038 407,0 2 731 579,0 4 232 740 270,7 Imprévus 0,0 0,0 Dépense totale 47 204 403 000,0 30 813 769 986,0 Variation globale (PI-1) 34,7% Décomposition de la variation (PI-2) 13,7% Affectation proportionnelle des imprévus budgétés 0,0%

Tableau 3

Données pour l'exercice = 2014

prévu réalisé budget ajusté différence valeur absolue pourcentage 6.1 Bien et services consommés 11 238 228 641 7 164 421 836,0 6 636 882 639,4 527 539 196,6 527 539 196,6 7,9%

6.2 Frais de Personnel 6 287 620 000 5 366 705 520,0 3 713 236 076,1 1 653 469 443,9 1 653 469 443,9 44,5% 6.3 Impôts et taxes 162 650 000 69 194 388,0 96 055 080,9 -26 860 692,9 26 860 692,9 28,0% 6.4 Frais financiers 367 340 000 0 216 937 432,6 -216 937 432,6 216 937 432,6 100,0%

6.5 Subventions versées 1 920 290 679 2 322 645 092,0 1 134 052 729,9 1 188 592 362,1 1 188 592 362,1 104,8% 6.6 Transferts versés 273 000 000 176 151 205,0 161 223 714,0 14 927 491,0 14 927 491,0 9,3%

6.7 Autres Charges et pertes diverses 2 692 512 500 1 913 298 467,0 1 590 098 407,7 323 200 059,3 323 200 059,3 20,3% 6.8 Dotations aux amortissements 0 0,0 0,0 0,0 0,0 #DIV/0!

1.5 Remboursements des dettes à LMT 938 000 000,0 121 874 247,0 608 030 908,6 -486 156 661,6 486 156 661,6 80,0%

1.6 Remboursements des autres dettes à LMT 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 #DIV/0!

2.1 Terrains 250 000 000 97 025 500,0 147 640 763,8 -50 615 263,8 50 615 263,8 34,3% 2.2 Immobilisations corporelles 24 225 138 180 11 354 758 500,0 14 306 471 612,2 -2 951 713 112,2 2 951 713 112,2 20,6%

2.6 Participations 50 000 000,0 0,0 29 528 152,8 -29 528 152,8 29 528 152,8 100,0%


Dépense allouée 48 404 780 000,0 28 586 074 755,0 28 640 157 518,0 -54 082 763,0 7 469 539 868,7 Imprévus Dépense totale 48 404 780 000,0 28 586 074 755,0 Variation globale (PI-1) 40,9% Décomposition de la variation (PI-2) 26,1% Affectation proportionnelle des imprévus budgétés 0,0%

Tableau 4

Données pour l'exercice = 2015 prévu réalisé budget ajusté différence valeur absolue pourcentage

6.1 Bien et services consommés 15 293 423 000,0 8 743 892 404,0 9 913 511 602,2 -1 169 619 198,2 1 169 619 198,2 11,8% 6.2 Frais de Personnel 7 090 850 000,0 5 888 295 204,0 4 596 434 934,4 1 291 860 269,6 1 291 860 269,6 28,1% 6.3 Impôts et taxes 130 000 000,0 112 173 431,0 84 268 676,0 27 904 755,0 27 904 755,0 33,1% 6.4 Frais financiers 140 000 000,0 367 335 920,0 90 750 881,9 276 585 038,1 276 585 038,1 304,8% 6.5 Subventions versées 2 385 000 000,0 2 471 070 896,0 1 546 006 095,0 925 064 801,0 925 064 801,0 59,8% 6.6 Transferts versés 98 000 000,0 13 654 824,0 63 525 617,3 -49 870 793,3 49 870 793,3 78,5% 6.7 Autres Charges et pertes diverses 2 355 810 000,0 1 397 473 446,0 1 527 084 536,1 -129 611 090,1 129 611 090,1 8,5% 6.8 Dotations aux amortissements 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 #DIV/0! 1.5 Remboursements des dettes à LMT 955 000 000,0 877 304 723,0 619 050 658,6 258 254 064,4 258 254 064,4 41,7% 1.6 Remboursements des autres dettes à LMT 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 #DIV/0!

2.1 Terrains 445 950 000,0 195 660 000,0 289 073 969,8 -93 413 969,8 93 413 969,8 32,3% 2.2 Immobilisations corporelles 23 655 967 000,0 14 061 952 947,0 15 334 284 765,1 -1 272 331 818,1 1 272 331 818,1 8,3% 2.6 Participations 100 000 000,0 0,0 64 822 058,5 -64 822 058,5 64 822 058,5 100,0%

Dépense allouée 52 650 000 000,0 34 128 813 795,0 34 128 813 795,0 0,0 5 559 337 856,1 Imprévus

Dépense totale 52 650 000 000,00

34 128 813 795,00

Variation globale (PI-1) 35,2% Décomposition de la variation (PI-2) 16,3% Affectation proportionnelle des imprévus budgétés 0,0%

Tableau 5 - Matrice de résultats

pour PI-1 pour PI-2 (i) pour PI-2 (ii) Exercice Variation totale des

dépenses Décomposition de la

variation Affectation proportionnelle

des imprévus 2013 34,7% 13,7% 2014 40,9% 26,1% 0,0%

2015 35,2% 16,3% Comp. Ind.

Note pour l'indicateur PI-1 : D Note pour la comp. (i) de l'indicateur PI-2 : D Note pour la comp. (ii) de l'indicateur PI-2 : A Note pour l'indicateur PI-2 : D+


ANNEXE 2

Calcul de PI-3 : Recettes réelles totales par rapport au budget initialement approuvé

2013 2014 2015 Chap. Libellés Prévisions Réalisations Prévisions Réalisations Prévisions Réalisations

7.1 Produits des recettes fiscales, centimes additionnels et taxes communales

45 856 776 000 37 427 880 810 46 613 780 000 32 750 404 257 51 450 000 000 40 181 634 617

7.2 Produits d'exploitation du domaine public 979 627 000 723 146 353 1 371 000 000 728 049 374 1 200 000 000 1 078 990 763

7.3 Ristournes et redevances consenties par l'Etat

-

-

-

-

-

-

7.4 Produits financiers 15 000 000 5 145 196 115 000 000 15 034 836 -

-

7.7 Autres produit et profits divers 5 000 000

- 5 000 000 9 144 135 - 17 904 896

7.8 Reprises sur amortissements

-

-

-

-

Total recettes de fonctionnement 46 856 403 000 38 156 172 359 48 104 780 000 33 502 632 602 52 650 000 000 41 278 530 276

Total recettes 46 856 403 000 38 156 172 359 48 104 780 000 33 502 632 602 52 650 000 000 41 278 530 276 Taux d'exécution des recettes 81,43% 69,65% 78,40%


PARTIE II : ETAT DE MISE EN ŒUVRE DE LA STRATEGIE La CUD s’est dotée d’une stratégie de réforme de la gestion de ses finances au terme de l’évaluation PEFA 2012. Cette stratégie se décline en axes stratégiques. La mise en œuvre de cette stratégie en assurée par le secrétariat technique PEFA qui été créée par arrêté N° 10/A/CUD/SG/DAFI/2015 du 31 août 2015. Ce secrétariat est chargé de suivre et de coordonner les réformes au sein des différentes entités de la CUD par l’entremise de ses chefs de projet, responsables dans ces dernières.

ETAT D’AVANCEMENT DE LA MISE EN ŒUVRE DE LA STRAGEGIE DE REFORME DE JANVIER 2013

A. Axe stratégique 1 : Planification, programmation et budgétisation

AXES STRATEGIQUES 1 : Planification, programmation et budgétisation OBJECTIFS STRATEGIQUES : Assurer la présentation, la couverture, le processus de préparation et d’adoption

du budget de la CUD conformément aux standards internationaux RESULTATS ATTENDUS

R-1-1 : La nomenclature budgétaire est révisée et intègre les classifications administrative, économique et fonctionnelle

R-1-2 : Le budget est exhaustif et sincère, et les processus de sa préparation et de son adoption sont bien organisés et encadrés dans le temps.

R-1-3 : Le budget de la CUD est établi en tenant compte des axes stratégiques du CDS et est inscrit dans une perspective pluriannuelle

SOURCES DE VERIFICATION ATTENDUES EXISTANTES *Le texte réglementaire introduisant les classifications administrative et fonctionnelle dans la nomenclature budgétaire ; *Le plan d’actions prioritaires de la CUD ; *Le texte fixant le calendrier budgétaire ; *Le CDMT élaboré pour 2014-2016 ; *La circulaire budgétaire émise pour compter de 2014 ; *Les budgets de la CUD ; *La documentation budgétaire transmise au Conseil ; *Le manuel définissant les procédures d’examen des projets de budget par le Conseil de la CUD.

*Les plans d’actions issus du calendrier budgétaire ; *Le CDMT glissant sur un horizon de trois ans en liaison avec le CDS, *faire ressortir les objectifs, les indicateurs, les base line, les dates d’exécution et les résultats attendus ; *Le manuel de procédures des examens des projets de budget par le Conseil de la Communauté ; *Délibérations approuvant le calendrier budgétaire ; *Les différents budgets approuvés de la CUD pour les exercices budgétaires 2013-2014-2015 ; *Circulaires budgétaires liés à la préparation du budget, leur exécution et leurs comptes des exercices 2013-2014-2015

INDICATEURS DE PERFORMANCE PI-5 Classification du budget PI-7 Importance des opérations non rapportées PI-11 Caractère organisé et participatif du processus annuel de préparation du budget PI-12 Perspective pluriannuelle dans la planification budgétaire et la politique des dépenses publiques


ACTIVITES NON REALISEES Présentation du rapport de la soutenabilité de la dette

RECOMMANDATIONS Mener une étude sur la soutenabilité de la dette.

ENTITES IGS- DAFI

B. Axe stratégique 2 : Exécution du budget, gestion de la trésorerie et de la dette AXES STRATEGIQUES 2: Exécution du budget, gestion de la trésorerie et de la dette.

OBJECTIFS STRATEGIQUES : Assurer l'exécution du budget comme prévu, d'une manière ordonnée et prévisible

RESULTATS ATTENDUS R-2-1: Les prévisions des recettes sont réalistes, les restes à recouvrer sont réduits significativement et les

recettes son transférées régulièrement sur les comptes de la Recette Municipale. R-2-2: Les dépenses budgétaires de la CUD sont exécutées conformément aux prévisions et aux

procédures en vigueur. SOURCES DE VERIFICATION

ATTENDUES EXISTANTES *Les rapports d'exécution budgétaire; *Les comptes administratifs et de gestion; *Le rapport d'inventaire de la dette et le plan d'apurement; *Les rapports sur la situation de la dette de la CUD et la mise en œuvre du plan d'apurement; *Les rapports d'audit interne de l'IGS. *Rapport d'analyse et de la soutenabilité de la dette de la CUD pour les exercices 2013-2014-2015

*Les rapports d'exécution budgétaire *Rapport sur l'apurement de la dette * Rapports d'audit, d'évaluation et des contrôles *Les comptes administratifs 2013, 2014, 2015 * Compte de gestion sur chiffre 2013 et 2014 * Les budgets votés et approuvés 2013, 2014, 2015

INDICATEURS DE PERFORMANCE PI-1 Dépenses réelles totales par rapport au budget initialement approuvé PI-2 Composition des dépenses réelles par rapport au budget initialement approuvé PI-3 Recettes réelles totales par rapport au budget initialement approuvé PI-4 Stock et suivi des arriérés de paiement sur les dépenses PI-13 Transparence de l'assujettissement et des obligations des contribuables PI-14 Efficacité des mesures d'immatriculation des contribuables et de l'évaluation de l'impôt, des taxes et

droits de douane. PI-15 Efficacité du recouvrement des contributions fiscales et douanières PI-16 Prévisibilité de la disponibilité des fonds pour l'engagement des dépenses PI-19 Mise en concurrence, utilisation optimale des ressources et contrôle de la passation des marchés

publics ACTIVITES NON REALISEES

*Faire élaborer des plans d’engagement de dépenses par les directions sur une base annuelle, avec des tranches mensuelles, les consolider au niveau de la DAFI et les actualiser tous les mois. *Mettre en place les outils de planification de la trésorerie. *Concevoir et mettre en œuvre un mécanisme de régulation budgétaire basé sur la planification de la trésorerie.


RECOMMANDATIONS *Elaborer et mettre en œuvre un plan d'apurement de la dette chaque année, *Faire le suivi quotidien et les évaluations hebdomadaires du traitement des dossiers de dépenses (méthode FIFO) à partir de SIM_ba et des pièces de dépenses, *Créer un comité pour l’élaboration des plans d’engagements annuels et mensuels (toutes les entités), *Mettre en place les outils de planification de la trésorerie, *Concevoir et mettre en œuvre un mécanisme de régulation budgétaire basé sur la planification de la trésorerie. * Revoir les prévisions budgétaires à la baisse (pour rendre le budget réaliste). ENTITES DAFI- RM- IGS

C. Axe stratégique 3 : Comptabilité publique, rapprochements comptables et reporting budgétaire

AXES STRATEGIQUES 3 : Comptabilité publique, rapprochements comptables et reporting budgétaire OBJECTIFS STRATEGIQUES : Réformer le système comptable afin de produire des informations fiables et

exhaustives qui facilitent la production régulière des rapports d'exécution budgétaire et des états comptables et financiers

RESULTATS ATTENDUS R-3-1: R-3-1: Des données et des informations fiables et appropriées sont produites pour les besoins de

maîtrise de prise de décision, de la gestion et de compte rendu de la gestion SOURCES DE VERIFICATION

ATTENDUES EXISTANTES *Les comptes administratifs et de gestion * Les rapports d'exécution budgétaire *Les rapports de la Chambre des Comptes *La nouvelle instruction comptable

*Les rapports d'exécution budgétaire; *Récépissé de dépôt du compte de gestion du Receveur Municipal à la Chambre des Comptes du Cameroun pour les exercices budgétaires 2013-2014-2015

INDICATEURS DE PERFORMANCE PI-22 Régularité et respect des délais des opérations de rapprochement des comptes PI-24 Qualité et respect des délais des rapports d’exécution budgétaires produits en cours d'année PI-25 Qualité et respect des délais des états financiers annuels PI-22 Régularité et respect des délais des opérations de rapprochement des comptes

ACTIVITES NON REALISEES Tous les rapports d’exécution budgétaire ne sont pas toujours déposés à temps. Absence du manuel de procédures Non respect des délais par les entités.

RECOMMANDATIONS Vulgariser la procédure d'apurement des décisions Respect des délais prescrits par la réglementation

ENTITES RM-DAFI


D. Axe stratégique 4 : Systèmes de contrôle interne et externe

AXES STRATEGIQUES 4 : Systèmes de contrôle interne et externe OBJECTIFS STRATEGIQUES : Renforcer les mécanismes de contrôle de l'exécution du budget le suivi des risques budgétaires

RESULTATS ATTENDUS R-4-1: les mécanismes de contrôle et de suivi de l''utilisation des ressources de la CUD sont renforcées et

opérationnelles SOURCES DE VERIFICATION

ATTENDUES EXISTANTES *Le manuel de procédure élaboré; *Les plans de travail annuel de l'IGS; *Les rapports d'audit interne de l'IGS; *Les rapports d'audit annuels de la chambre des comptes; *Les rapports d'analyse du risque de l'IGS;

*Les plans de travail annuel de l'IGS; *Les rapports d'audit interne de l'IGS;

INDICATEURS DE PERFORMANCE PI-18 Efficacité des contrôles des états de paie PI-20 Efficacité des contrôles internes des dépenses non salariales PI-26 Etendue, nature et suivi de la vérification externe PI-21 Efficacité du système de vérification interne

ACTIVITES NON REALISEES Rapprochement du logiciel de la paie et de celui de l’état nominatif de la paie. Vérification externe des fichiers du personnel et des états de paie. Maitrise des dépenses non salariales Plan de vérification annuel.

RECOMMANDATIONS Créer l’interface entre les logiciels SIM_ba et SIM_pa. Réduire les dépenses par décision. Faire valider le plan de vérification.

ENTITES IGS-DARHL-DAFI

E. Axe stratégique 5 : Systèmes d’information AXES STRATEGIQUES 5: Systèmes d'information

OBJECTIFS STRATEGIQUES : Reformer le système d'informations afin de l'adapter aux exigences d'une gestion des finances publiques moderne, transparente et efficace

RESULTATS ATTENDUS R-5-1: Toutes les composantes du système d'informations de la CUD sont optimisées

SOURCES DE VERIFICATION ATTENDUES EXISTANTES *Le rapport d'évaluation des fonctionnalités de Sim-ba; *Le site web de la CUD; *Le centre de documentation de la CUD; *Les fichiers du personnel et les états de paie; *Les fichiers des contribuables

*Le rapport d'évaluation des fonctionnalités de SIM_ba;


INDICATEURS DE PERFORMANCE PI-10 Accès du public aux principales informations budgétaires PI-14 Efficacité des mesures d'immatriculation des contribuables et de l'évaluation de l'impôt, des

taxes et des droits de douanes PI-18 Efficacité des contrôles des états de paie PI-19 Mise en concurrence, utilisation optimale des ressources et contrôle de la passation des

marchés publics PI-24 Qualité et respect des délais des rapports d'exécution budgétaire produit en cours d'année

ACTIVITES NON REALISEES Caractère non exhaustif et complet des informations contenues dans les rapports d’exécution

budgétaire. RECOMMANDATIONS

Amener les entités opérationnelles à respecter les délais de dépôts des rapports conformément au calendrier budgétaire.

ENTITES DSI-DAFI

F. Axe stratégique 6 : Cadre institutionnel, gestion du personnel et renforcement des capacités

AXES STRATEGIQUES 6 : Cadre institutionnel, gestion du personnel et renforcement des capacités OBJECTIFS STRATEGIQUES : Adapter le cadre institutionnel de la CUD à ses principales missions, à la mise

en œuvre et au suivi des reformes RESULTATS ATTENDUS

R-6-1: L'organigramme de la CUD est révisé et adapté à ses missions, et à la mise en œuvre des réformes R-6-2: Les organes de suivi de la mise en œuvre de la stratégie sont mis en place et les modalités du suivi

des réformes définies R-6-3: Les capacités de l'ensemble des services de la CUD sont renforcées

SOURCES DE VERIFICATION ATTENDUES EXISTANTES *Le texte fixant le nouvel organigramme de la CUD; *Le texte créant le comité de pilotage de la réforme; *Le texte créant le comité de trésorerie; *Les rapports d'activité des comités créés; *Les programmes de formation du personnel et les rapports de formation; *Le plan d'équipement des services de la CUD; *Les rapports d'auto-évaluation PEFA; *Le rapport PEFA sur la performance des finances publiques de la CUD suivant la méthodologie PEFA

*Le rapport PEFA sur la performance des finances publiques de la CUD suivant la méthodologie PEFA; *Les rapports d'auto-évaluation PEFA;

INDICATEURS DE PERFORMANCE PI-6 Exhaustivité des informations contenues dans la documentation budgétaire. PI-8 Transparence des relations budgétaires intergouvernementales. PI-9 Surveillance du risque budgétaire global imputable aux entités du secteur public.

PI-17 Suivi et gestion de la trésorerie des dettes et des garanties


PI-23 Disponibilité des informations sur les ressources reçues par les unités de prestations des services primaires.

PI-27 Examen de la loi des finances par le pouvoir législatif. PI-28 Examen des rapports de vérifications externes par le pouvoir législatif.

ACTIVITES NON REALISEES

RECOMMANDATIONS Faire des correspondances en vue de recevoir les informations financières auprès de ces entreprises. Faire des propositions de reforme de textes règlementaires. Faires des correspondances aux maires aux fins d’obtenir de leurs collectivités des données. Mettre en place des mécanismes de contraction des prêts et d’octroi de garanties.

ENTITES DAFI/CABINET/IGS


LISTE DES DOCUMENTS

Secrétariat Général (SG) Différents budgets approuvés de la CUD pour les exercices budgétaires 2013-2014-

2015 Les comptes administratifs des exercices 2013, 2014 et 2015.

Inspection Générale des Services (IGS) Programme annuel de vérification Plan de formation IGS pour les exercices 2014-2015 Acte portant organisation du comité d’audit Charte d’audit de la CUD Rapport d’audit des entreprises dans lesquelles la CUD est actionnaire.

Direction des Affaires Financières (DAFI) Délibérations approuvant le calendrier budgétaire Circulaires budgétaires liés à la préparation du budget, leur exécution et leurs comptes

des exercices 2013-2014-2015 Rapport du Cabinet EDI CONSEIL (septembre 2014) portant sur les travaux de

recensement physique de la dette consolidée et arrêtée en aout 2001 Note de certification de la dette de la CUD par le cabinet EDI CONSEIL du 30

septembre 2014 Plan d’apurement de la dette proposé par le cabinet EDI CONSEIL Liste des décisions de déblocage de fonds de l’exercice budgétaire 2015 Recueil sur la fiscalité applicable à la Communauté Urbaine de Douala, Rapport final

élaboré par le Cabinet FIDA Conseil en novembre 2015 Recueil des comptes rendus de sessions du groupe de travail CAC/TVA Douane,

Exercice fiscal 2014 Recueil des comptes rendus des sessions du secrétariat technique du groupe de travail

CAC/TVA Douane, Exercice fiscal 2014 Rapports annuels du comité d’analyse et de suivi des recettes de la CUD à la DGE des

exercices 2013 et 2014


Direction de l’Administration, des Ressources Humaines et de la Logistique (DARHL) Etat nominatif du personnel Listing mensuel de paie des années 2013-2014-2015 Programme de formation du personnel Etat de mise en œuvre du programme annuel de formation en y précisant le

chronogramme, le tableau des extrants, le tableau des intrants, le calendrier d’exécution et les couts y relatifs

Listing de la télé déclaration des différents reversements des retenus à la source de la CNPS exercices 2013-2014-2015

Procès verbaux de contrôle de la CNPS pour ce qui est des reversements des retenus sur salaires

Direction des Etudes, de la Planification, des Investissements et du Développement Durable (DEPIDD) Bilan d’exécution physique du plan de campagne 2013 et des programmes des

exercices 2014-2015. CDMT glissant sur un horizon de trois (03) ans en liaison avec le CDS, y faire ressortir

les objectifs, les indicateurs, la base line, les dates d’exécution et les résultats attendus. Projets financés en partenariat avec les bailleurs de fonds nationaux et internationaux

en y faisant ressortir la quote-part de financement de la CUD Plan d’action de la DEPIDD des exercices 2013-2014-2015 en y précisant par

programme : o Le chronogramme des activités (projets), o Le tableau des extrants, o Le tableau des intrants, o Le calendrier d’exécution des projets ainsi que leurs coûts.

Division des Marchés Publics (DIVMAP) Plan de passation des marchés des exercices 2013-2014-2015 Dossiers de marchés de gré à gré Autorisation des marchés de gé à gré


Plan de passation des marchés par entités de la CUD pour les exercices budgétaires 2014-2015

Situation des contentieux nés de la mauvaise application des termes de référence ou clauses des contrats (marchés, conventions, contrats d’entretien, etc.)

Division de l’Informatique (DIVINFO) Rapport d’évaluation des applications SIM_ba eu égard aux besoins de mise en œuvre

du plan de reforme de reforme du SGRFP

Division du Contrôle de Gestion (DIVCOGEST) Budgets votés et approuvés de la CUD des exercices 2014 et 2015

Rapport Annuel de Performance 2014 de la CUD Rapport de Performance à mi-parcours de l’exécution du budget 2015 Rapport de Performance au Troisième Trimestre 2015 Rapport Annuel de Performance 2015 Rapport PEFA sur l’évaluation de la SRFP Aout 2015 Rapport PEFA sur l’évaluation de la SRFP de Novembre 2015

Recette Municipale (RM) Compte de gestion sur chiffre des exercices budgétaires 2013-2014 Etat d’exécution en recettes et en dépenses du budget 2015 Différentes balances mensuelles de comptes des exercices budgétaires 2013-2014-

2015


BIBLIOGRAPHIE

Secrétariat PEFA (2011), PEFA-Cadre de mesure de la performance de la gestion des finances publiques, Révision janvier 2011, Washington, E-U.

Audras, F. et Almanza, J-F. (2012), Document de travail N°124.Méthodologie PEFA et collectivités infranationales, AFD, Paris.

Stratégie de réforme de la gestion des finances publiques de la Communauté Urbaine de Douala, Version finale janvier 2013, Douala.

LINPICO (juillet 2013), Evaluation PEFA répétée 2013 Analyse du système de gestion des finances publiques Rapport final, Union des Comores.

Auto-évaluation (répétée) de la gestion des finances publiques de Madagascar Rapport PEFA sur les performances, Ministère des Finances et du Budget, République de Madagascar, 2013.


LISTE DES PERSONNES RENCONTREES PAR ORDRE ALPHABETIQUE

NOMS & PRÉNOMS FONCTIONS

BINDZI ABEGA Marcel Chargé d’Etudes au STC/SG

CHINDO Henry Directeur de l’Administration, des Ressources Humaines et de la Logistique

DIMODI BEBBE Téclaire Catherine Chargé d’Etudes Assistant N°1/ DICOM Chef de Projet PEFA de la DICOM

EFONG EGONG Roger Chef de pole des Chargés d’Etudes/SG Chef de projet PEFA du SG

EKWALLA EYOUM Jules Théodore Chef de Service de la Maintenance Informatique/DI Chef de projet PEFA de la Division Informatique (DI)

EPE’EH KOUMBA Mathias Chargé d’Etudes Assistant N°3/SG

Dr ETOUMBE Alfred Emmanuel Inspecteur Général des Services/CUD Superviseur de la mission d’évaluation

FOKA Blaise Coordonnateur PEFA de la CUD Chef Département Budget/DAFI

LAMI Sous Directeur des Etudes, de la Planification et du Développement Durable/ DEPIDD Chef de Projet PEFA de la DEPIDD

LOKA NDEMA Samuel Secrétaire Permanent des Travaux du Conseil de la Communauté

MBARGA Jean Claude Receveur Municipal de la CUD

MONTHE Dieudonné Premier Adjoint au Délégué du Gouvernement Encadreur Institutionnel de la mission d’évaluation

MOUDOUMBOU SOUGA Thomas Secrétaire Général de la CUD

NKOULOU Blaise Chef de Département des Projets d’Assainissement

Dr NTONE NTONE Fritz Délégué du Gouvernement auprès de la CUD Président du comité de pilotage de la SRFP

ONGOLO NTONGO Chef de la Division des Marchés Publics, Chef de Projet PEFA de la DIVMAP

SENA MOUELLE Marceline Chef de Division de la Communication, de la Coopération Décentralisée et des Relations Publiques

TCHAMGANG KAMNANG Roger F. Sous Directeur des Investissements/ DEPIDD

TOBBO DIBOUNDJE Hilaire Aurélien Chargé d’Etudes N°1/DARHL Chef de projet PEFA de la DARHL

rapport pefa sur les performances - douala urbaine/finances publiqu… · ¾ chindo gong henry ¾...

Documents