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DAVID LE PABIC, Directeur & Elodie ASSELIN,Stagiaire CESF / Lundi 21 février 2011

RAPPORT D’EVALUATION DE

L’ACTION DE PREVENTION

« MA MEMOIRE,

POURQUOI ET

COMMENT LA

STIMULER? »

Conférence du 9 février 2011




Sommaire

I. PROFIL DES PERSONNES VENUES A LA CONFERENCE ................................ 4

A. TRES MAJORITAIREMENT DES PERSONNES RETRAITEES. .................. 4

B. UNE GRANDE MAJORITE DE FEMMES (2 TIERS DE FEMMES) ............... 5

C. L’AGE DES RETRAITES : UNE ACTION DE PREVENTION PRIMAIRE EN ADEQUATION AVEC LES BESOINS DU PUBLIC MAJORITAIREMENT PRESENT ! .................................................................................................... 5

D. LOCALISATION GEOGRAPHIQUE DES PARTICIPANTS : 24 % DE MELUN, 24 % DE VAUX LE PENIL, 15 % DAMMARIE LES LYS. ................ 6

E. DES SENIORS MOBILES, ACTIFS N’AYANT PAS MAJORITAIREMENT PARTICIPE A DES ACTIONS DE PREVENTION DE LA MEMOIRE. ........... 7

II. QUELLE COMMUNICATION ET QUEL IMPACT ? ............................................... 8

A. UN DISCOURS ESSENTIELLEMENT BASE SUR LA PREVENTION NECESSAIRE A TOUS LES AGES DE LA VIE : ........................................... 8

B. LE ROLE DE PRESCRIPTEUR PRIMORDIAL : .......................................... 10

C. MULTIPLICATION DES OUTILS DE COMMUNICATION : ......................... 10

D. ACTIONS DE COMMUNICATION ............................................................... 10

E. CONCLUSION : ........................................................................................... 11

III. SATISFACTION DES PERSONNES ................................................................... 11

A. LE LIEU DE LA CONFERENCE .................................................................. 11

B. LA CONFERENCE ....................................................................................... 12

C. INSCRIPTION AUX ATELIERS. .................................................................. 12

PLAN D’ACTION .......................................................................................................... 13




SYNTHESE Le 9 février 2011, le CLIC RIVAGE a organisé à la médiathèque

Astrolabe de Melun (avec l’association « Brain Up1 » et en

collaboration avec la mairie de Melun et l’AG2R) une conférence

interactive sur « Ma Mémoire, Pourquoi et Comment la stimuler ? »

Le but de cette conférence, animée par une neuropsychologue, était :

D’apporter des conseils et recommandations utiles au

quotidien pour entretenir sa mémoire ;

De suggérer d'adopter une démarche de prévention active ;

De donner des conseils pour en prendre soin ; illustrés par des

exercices faisant travailler chaque "grande" partie du cerveau.

Cette action de sensibilisation s’inscrivait dans une logique de

prévention primaire, à savoir que les troubles de la mémoire ne sont

pas encore installés.

En effet, suite aux préconisations faites dans le cadre d’une enquête

avec la CNAV effectuée auprès d’une centaine de seniors sur la

prévention santé, nous avons constaté la nécessité de « prévoir une

offre de prévention différenciée selon les besoins de santé, relayée et

coordonnée localement ».

Organiser ou susciter des actions de prévention santé en direction

des séniors est une des missions confiées au CLIC RIVAGE. Ce

document vise à vous montrer l’intérêt que suscite, dans la population

senior, ce genre d’actions.

Mais avant toute chose nous pouvons dire :

Que cette action a atteint son public, très globalement conquis

par son contenu et sa forme.

Qu’elle est un succès puisque 72 personnes y ont participé

(essentiellement des jeunes seniors a priori sans troubles de la

mémoire installé), venant de la plupart des communes de la

CAMVS mais également des alentours.

Qu’une communication, s’appuyant sur des partenaires solides

tels que l’organisme de retraite complémentaire AG2R La

Mondiale et sur le réseau du CLIC, a porté ses fruits. Nous

retiendrons enfin que les courriers personnels et les contacts

directs sont convaincants pour mobiliser les seniors.

1 Brain up est un réseau de professionnels fédérés autour d’une thématique commune : prendre soin du cerveau et entraîner sa mémoire. http://www.brainup.fr

http://www.brainup.fr/




I. Profil des personnes venues à la conférence

A. Très majoritairement des personnes retraitées.

La part des retraités ayant participé à la conférence est de 86%.

L’ensemble des élus de Melun Val de Seine et du San de Sénart a été convié. Nous avons

eu un retour de 3% (soit 2 élus). L’objectif était de montrer l’intérêt de cette action pour

qu’elle soit mise en place sur leur territoire.

Quelques professionnels accompagnateurs de personnes âgées ou intéressés pour mettre

en place dans leur structure cette conférence sont venus. Ils représentent 7% des personnes

présentes soit 5 professionnels.

Dans notre plan d’action, nous nous étions fixés l’objectif de 90 personnes âgées. Au total

sur les 72 participants, 62 étaient âgées de 60 ans et plus. L’objectif aurait du être revu selon

la jauge maximum de la salle qui est de 88 personnes. Il faut noter que nous avons refusé

plusieurs inscriptions et quelques personnes à l’entrée. Nous avions en effet bloqué un quota

de places pour les personnes non inscrites qui a été rapidement dépassé. Parallèlement un

certain nombre d’inscrits (11) ne sont pas venus. Un travail sur la méthodologie d’accueil est

à préciser.




B. Une grande majorité de femmes (2/3 de femmes)

C. L’âge des retraités : Une action de prévention primaire en adéquation avec les besoins du public majoritairement présent !

Si la part des femmes s’explique

notamment par une espérance de vie

plus longue, il semble opportun de

formuler l’hypothèse que les messages

de prévention touchent dans une

moindre mesure les hommes.

Cette action s’inscrivait dans

une logique de prévention

primaire. Nous pouvons donc

considérer comme une réussite

la présence de 40% de

personnes âgées de 60 à 69

ans et de 16% des 70 à 74 ans.

En effet nous pouvons

considérer que les troubles de

santé sont moins prégnants à

cette période de la vie.

Les niveaux de préventions selon l’OMS :

La prévention primaire est l’ensemble des moyens mis en œuvre pour empêcher

l’apparition d’un trouble, d’une pathologie ou d’un symptôme.

La prévention secondaire est la prise en charge du problème au tout début de

l’apparition du trouble qui peut ainsi être enrayé.

La prévention tertiaire comprend tous les actes destinés à diminuer la prévalence des

incapacités chroniques ou de récidives dans une population.




D. Localisation géographique des participants : 24 % de Melun, 24 % de Vaux Le Penil, 15 % Dammarie Les Lys.

Notre communication s’est faite sur l’ensemble du territoire CLIC. La part très

faible de seniors venant du San de Sénart, nouveau territoire du CLIC RIVAGE

depuis janvier 2011, serait due à la distance et le développement d’un réseau

partenaires qui en est à ses débuts. L’AG2R La Mondiale, soutien financier de

notre action, a également envoyé un mailing à presque 300 allocataires du

territoire. Un retour de 3% était attendu. Nous pourrons constater dans la suite

de l’analyse que le retour des retraités de l’AG2R a été plus important que

prévu. Lors de l’événement 35 % des retraités relevaient de l’AG2R.




E. Des seniors mobiles, actifs n’ayant pas majoritairement participé à des actions de prévention de la mémoire.

D’après un questionnaire de satisfaction diffusé aux retraités (52 questionnaires retournés sur

62 retraités) : 90 % d’entre eux pratiquent des activités extérieures (CLUB, conférences,

sortie(s) entre ami(e) (s) …), 21% ont déjà participé à un atelier mémoire, ils ont :

- entre 60 et 69 ans / 75 et 79 ans pour 36 % d’entre eux,

- entre 80 et 84 ans pour 18 % d’entre eux,

- 85 ans ou plus pour 9 % d’entre eux.

La plupart des personnes disposent de moyens de transports1, très majoritairement d’un

véhicule personnel. Se pose dès lors la question de l’offre en termes de transports pour ceux

qui ne sont pas véhiculés. Ainsi :

- 79 % ont un véhicule personnel,

- 38 % utilisent les transports en commun,

- 9% sont venus avec une tierce personne.

1 Ce résultat ne saurait rendre compte des possibilités de transports de l’ensemble des seniors.




C omment les partic ipants ont-ils pris

c onnais s anc e de la c onférenc e ?

30%

30%

11%

14%

6%6%

3%

AG 2R

C L IC

E ntourage

F rance A lz heimer

Médiathèque

UIA

Non rens eigné

II. Quelle communication et quel impact ?

A. Un discours essentiellement basé sur la prévention nécessaire à tous les âges de la vie :

A la suite d’une enquête auprès de 120 personnes âgées sur la prévention Santé réalisée pour la

CNAV IDF, notre analyse a débouché sur un certain nombre de préconisations. Le CLIC RIVAGE a

considéré à l’instar de l’OMS qu’il existe plusieurs niveaux de prévention (Primaire, Secondaire,

Tertiaire) et donc plusieurs publics parmi les seniors. Ces publics seraient caractérisés selon leur

âge et leur degré de dépendance ou leur état de santé. Par conséquent, il devient nécessaire de

dispenser des messages adaptés à ces différents publics et de prévoir des parcours de prévention

adaptés à leurs besoins selon les trois niveaux de prévention suscités à savoir :

Gir 6 A Supérieur à GIR 6 B

Prévention primaire

Education à la santé / sensibilisation,

Conférence & atelier (Alimentation/

Mémoire/ Gymnastique douce)

Gymnastique Cérébrale

Café des aidants

Education à la santé

Conférence

Prévention

secondaire

Atelier mémoire

Atelier équilibre

Prévention tertiaire Education thérapeutique

Les retraités ont eu connaissance de cette

conférence principalement grâce à l’AG2R et le

CLIC. D’autres acteurs sont intervenus dans la

communication :

la médiathèque astrolabe : 14%

l’université inter âge : 6%

l’entourage : 11%




Aussi le message que nous avons privilégié insiste sur la nécessité d’une prévention adaptée à tout

âge de la vie, d’où le slogan « A tout âge, une prévention santé adaptée ! » présent sur notre

programme.

La conférence s’inscrivant dans une logique de prévention primaire, nous avons préféré le mot

« Senior » à « Personne âgée ».

Afin de contourner l’aspect sérieux des conférences,

nous avons créé des outils ludiques, se situant en

dehors des sentiers battus de la communication

habituelle usitée envers les seniors et les personnes

âgées, et adopté un champ lexical relevant à la fois du

sérieux et de l’humour comme l’illustre « Conférence

Remue-méninges ».




B. Le rôle de prescripteur primordial : Comme indiqué précédemment, le courrier de

l’AG2R a permis de mobiliser un tiers des personnes présentes. Ce genre de communication est

donc à privilégier pour l’ensemble des actions de prévention. Ceci s’explique par le rôle de

prescripteur2 de cet organisme de retraite complémentaire.

C. Multiplication des outils de communication :

Une charte graphique claire : Pour permettre aux gens d’identifier le CLIC, la charte graphique

que nous utilisons reste la même. Plusieurs éléments rentrent en compte dans la charte graphique :

agencement de l’espace, le logo, la police, les images …

Cette conférence a nécessité la création de courriers adaptés (Elus, partenaires professionnels et

seniors), d’affiches, de programmes.

D. Actions de communication

La communication du CLIC s’est basée sur l’envoi à nos usagers de téléalarme d’un courrier, la

promotion de l’action auprès des personnes que nous visitions à domicile, la communication

systématique lors d’actions récurrentes du CLIC (Café des aidants, Salons des séniors, Groupes de

parole…). Nous avons également joué notre rôle de prescripteur.

Nous avons utilisé les médias dont nous disposons, notamment notre blog.

Nous avons procédé à un envoi à l’ensemble de nos partenaires pour qu’ils se fassent l’écho,

auprès de leurs usagers, de cette action.

Une affiche à été créée et affichée dans des lieux publics susceptibles d’accueillir des personnes

âgées : Mairie, CCAS, Centres Sociaux, structures d’aides à domicile, médiathèque, Salon des

seniors …

Lors de la conférence :

Afin de faire connaître davantage auprès des seniors, les actions et les missions du CLIC, 80

plaquettes ont été mises à leur disposition. Ainsi nous avons constaté que 57 plaquettes ont été

distribuées.

Afin de communiquer l’ensemble de nos actions à venir sur le 1er semestre 2011 à un public large,

nous avons créé un « programme prévention seniors », ce programme est distribué : en visite à

domicile, lorsque nous réalisons ou participons à des actions (ex : salon des seniors). Ainsi 64

programmes de prévention ont pu être distribués lors de la conférence.

2 Leader d'opinion. Personne qui eu égard à sa notoriété, son image, son statut social, sa profession, ses activités et/ou son style

de vie, est à même de recommander des actions et d'être reconnue pour la valeur de sa recommandation par un nombre plus ou moins important de personnes.

http://www.e-marketing.fr/Definitions-Glossaire-Marketing/Valeur-6467.htm




E. Conclusion :

III. Satisfaction des personnes

Nous avons eu un retour important des questionnaires, sur 62 retraités présents 52 nous l’ont

retourné. Cela nous a permis d’étudier de façon significative la satisfaction des gens sur cette

après-midi.

A. Le lieu de la conférence

Pour rappel, la médiathèque ASTROLABE située à Melun nous a prêté la salle de l’auditorium.

Cette salle peut accueillir au maximum 88 personnes. Quelques personnes, faute de places, n’ont

pu participer à la conférence. Nous disposons d’une liste d’attente de personnes qui aimeraient voir

cette action se mettre de nouveau en place.

Globalement les seniors présents ont trouvé le lieu facile d’accès, adapté à l’évènement et

confortable :

81 % ont trouvé que le lieu était facile d’accès,

67 % ont trouvé le lieu adapté à l’évènement,

86,5 % ont trouvé le lieu confortable.

- Les prescripteurs sont incontournables pour réussir ce genre

d’action.

- Le modèle courrier personnalisé semble efficace. Pour l’AG2R,

il y a un retour de 7,5 % sur le courrier envoyé.

- Le visuel est extrêmement important.

- Un discours adapté aux différents publics est également

important.




B. La conférence

L’horaire choisit pour la conférence : 14H a convenu à 92 % d’entre eux.

Tout le monde a trouvé le contenu intéressant, seule une personne n’a pas exprimé son point de

vue sur la question. Le déroulé de la conférence a plu à 90% des retraités. Selon eux la durée de

la conférence était raisonnable (85%). Après la conférence, trente minutes d’échanges ont eu lieu

entre les personnes âgées et la neuropsychologue, 71,5 % des retraités ont trouvés ce moment

intéressant.

C. Inscription aux ateliers.

19 personnes ont souhaité se préinscrire pour la sélection aux ateliers.

Certaines personnes ne se sont pas inscrites car les ateliers ne se déroulaient pas dans leurs

communes (Cf. Les commentaires inscrits dans les évaluations, retours oraux au sortir de la

conférence…)

D’autres n’ont pu s’inscrire dans la mesure où durant les dates proposées ils ont une autre activité.

Ces gens ont exprimé le souhait de voir ces ateliers se renouveler ultérieurement.

13 des personnes pré inscrites sont des femmes, 6 sont des hommes.

On remarque deux grands groupes pour l’âge des personnes souhaitant y participer :

1. les 60-69 ans et les 75- 79 ans à respectivement 47 et 42 %,

2. les 70-79 ans et 85 ans et plus à 5%.




PLAN D’ACTION

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