rapport annuel rfsm 2013 final low f

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RAPPORT ANNUEL 600 PROFESSIONNELS AU SERVICE DU RéSEAU FRIBOURGEOIS DE SANTé MENTALE RFSM ENTITé DE L’éTAT DE FRIBOURG 2013 www.rfsmlive.ch

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rapport sante mentale

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  • rapport annuel600 professionnels au service du rseau fribourgeois de sant mentale

    Rfsmentit de ltat de fribourg

    2013

    www.rfsmlive.ch

  • Pour des raisons de commodit de lecture, nous avons renonc fminiser les catgories de personnes et de fonctions sur les pages du rapport annuel du RFSM.Nous remercions nos lectrices et nos lecteurs de leur comprhension.

  • ditoRialRfsm 2013: consolideR les acquis et inventeR laveniR

    le 1er janvier 2008 naissait le rseau fribourgeois de sant mentale. en six annes dexistence, cest tout le paysage de la psychiatrie publique cantonale qui a t redessin pour offrir la population des prestations de haut niveau plus proches de leurs besoins, plus efficaces et moins stigmatisantes. ce travail colossal a t men avec une grande matrise par lensemble des collaboratrices et les collaborateurs de notre rseau.

    Lanne 2013 a permis de consolider les acquis et de poursuivre notre travail, afin de projeter le RFSM dans lavenir. Les directions mdicales renouveles, avec les arrives en 2012 de la Dre Birgit Radtke et celle du P. Dr Marco Merlo, ont pu donner de nouvelles impulsions pour implmenter lorganisation mdicale du rseau. Des rflexions importantes ont t menes pour offrir des prestations toujours plus proches des besoins des patients de part et dautre de la frontire lin-guistique.Une dcision importante prise par le conseil dadministration et la direction gnrale en 2013 va notamment permettre de renforcer considrablement laccs aux soins pour la population germanophone du canton. Ds fin 2016 ou dbut 2017, les patients almaniques pourront b-nficier dun centre de psychiatrie autonome, qui offrira en allemand lensemble des prestations psychiatriques et psychothrapeutiques dvelopp par le RFSM. Un centre de soins hospitaliers, lensemble de loffre ambulatoire ainsi que la clinique de jour seront proposs dans ce nouveau complexe du RFSM. Ce centre sera install proximit de lHFR Hpital cantonal dans les bti-ments du Sminaire diocsain sur la commune de Villars-sur-Glne. Il sagit dune relle opportunit pour faire encore mieux quaujourdhui, ce dautant plus que financirement, lexploitation de ce second site hospitalier est supportable. Grce un transfert progressif des ressources et un dveloppement par tapes en fonction des besoins, lopration est tout fait viable pour notre rseau de soins, cela mme si nous devons exploiter deux sites hospitaliers. Avec le conseil dadministration et la direction gnrale, nous sommes convaincus que ce projet constitue une amlioration essentielle de la prise en charge psychiatrique des patients almaniques dans notre canton. Il est notamment tabli que des soins donns dans la langue des patients et une distance plus proche de leur environnement social et professionnel sont des facteurs dterminants pour la qualit dun traitement en sant mentale. Il sagit gale-ment dun atout supplmentaire pour lattractivit du RFSM et pour faciliter le recrutement du personnel germanophone.Louverture de ce nouveau centre donnera galement une bouffe dair frais au site de Marsens, qui bnficiera despaces supplmentaires pour la prise en charge des patients francophones. Avec une dmographie toujours en constante expansion, le ddoublement de lactivit hospi-talire permettra de mieux rpondre aux besoins ces prochaines annes. Enfin, avec le renforcement des prestations du Centre de soins en sant mentale de Bulle, qui offrira ses prestations ambulatoires ainsi que celles de la Clinique de jour du sud dans de nou-veaux locaux depuis le mois davril 2014, cest la population du sud du canton qui bnficiera dun meilleur accs aux professionnels du RFSM. Au final, cest bien la vision dun rseau avec un Centre de soins en sant mentale qui offre des prestations ambulatoires, de liaison et une Cli-nique de jour Bulle, un deuxime CSSM francophone Fribourg pour le centre et un troisime CSSM almanique pour la population germanophone Fribourg ainsi que deux centres de soins hospitaliers Marsens et Fribourg qui va prendre forme ces trois prochaines annes. Cest donc avec un nouvel lan, un regard tourn rsolument vers lavenir et des nergies re-nouveles que le RFSM va poursuivre son dveloppement ces prochaines annes. Le conseil dadministration est ce titre trs heureux que la stratgie dfinie avec la direction gnrale porte aujourdhui ses fruits avec de nouveaux projets autant stimulants pour le personnel du RFSM que profitables pour toute la population de notre canton. Enfin, je remercie lensemble des collaborateurs et des collabortrices du RFSM pour leur formidable engagement.

    mme anne-claude demieRRe

    conseillre detat et prsidente du conseil dadministration du Rfsm

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  • Profil

    Rapport de la direction gnrale

    Rapport du conseil dadministration

    Evnements 2013

    Secteur enfants et adolescents

    Secteur adultes

    Secteur personnes ges

    Direction des soins

    Thrapies spcialises

    Service social

    Service de psychologie

    Pharmacie

    Dpartement des systmes dinformation

    Statistiques

    Finances

    Ressources humaines Personnel

    Organigramme

    Plan du rseau

    Contacts

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  • PRofilfaits et chiffRes cls

    paramtres de lexercice 2013 population en traitement :

    Sjoursambulatoires4425

    Sjoursencliniquedejour289

    Sjourshospitaliers2374

    Castraitsenliaison1925

    Totaldelapopulationentraitement9013

    Le Rseau fribourgeois de sant mentale (RFSM) a vu le jour le 1er janvier 2008. Sa cration est conjointe lentre en vigueur de la Loi du 5 octobre 2006 sur lorganisation des soins en sant mentale (LSM). Le RFSM regroupe dsormais dans une mme entreprise, auto-nome dans le cadre des limites prvues dans la loi, lensemble des prestations publiques en matire de psychiatrie, psychothrapie et politique de sant mentale. En matire de prestations relevant des soins aigus, le canton de Fribourg dispose donc de deux rseaux de sant indpendants, mais qui travaillent en synergie: lHpital fribourgeois (HFR) et le Rseau fribourgeois de sant mentale (RFSM).

    Le RFSM est un tablissement de droit public dot de la personnalit juridique. Il est rat-tach administrativement la Direction de la sant et des affaires sociales. La mission du RFSM est de permettre toute personne souffrant dun trouble, dune maladie ou dun handicap en sant mentale de bnficier de soins adquats et de qualit, en favorisant son autonomie relationnelle, familiale, sociale et conomique. Il a galement des missions de formation et de promotion de la sant mentale et de favoriser la rinsertion des patients. Dans le cadre de la planification sanitaire, le RFSM exploite trois secteurs, savoir le Secteur de psychiatrie et psychothrapie pour enfants et adolescents, le Secteur de psychiatrie et psychothrapie pour adultes et le Secteur de psychiatrie et psychothrapie pour per-sonnes ges. En 2013, les activits du RFSM (y compris EMS) se sont droules sur 13 sites principaux et pour les activits de liaison dans plusieurs dizaines dinstitutions partenaires comme, notamment, les sites de lHFR, les EMS ou les foyers spcialiss dans le handicap psychique.

    le rfsm en quelques chiffres

    PersonnelactifauseinduRFSM(ycomprisEMSetbuanderie)en2013:377,63EPT(quivalentspleintemps)reprsentantplusde600collaboratricesetcollaborateurs.

    En2013,leffectifdupersonnelaaugmentde2%parrapport2012. Mdecins:63quivalentspleintempsreprsentant75personnes. Tarifmoyenreconnuparlassuranceobligatoiredessoinsen2013:tarifmoyende360francs ValeurdupointTarmedprovisoire:87centimesentierspayant. Totaldesdpensespourlapriseencharge:66millionsdefrancssoit227francsparhabitants. Totaldescontributionsdescaissesmaladiedanslestationnaireetlambulatoire:29millionsdefrancssoit44%.

    ParticipationtotaledelEtat:32,5millionsdefrancsenhaussede7%. Estimationducotdelajournedhpital:750francs. Duredesjour:25,21jours(adolescents:22,35jours,adultes:22,34jours,personnesges:34,74jours).

    EstimationducotcompletdunsjourmoyenauCentredesoinshospitaliers:750francsx25,21jours=18900francs.

    TauxdoccupationduCentredesoinshospitaliers(170lits):96,45%.

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  • diRection gnRaleRfsm 2013: consolideR les acquis

    lexercice 2013 reprsente la sixime anne dexistence et de dveloppement du rseau fribourgeois de sant mentale et la deuxime anne sous le rgime du nouveau financement hospitalier. cette priode fut certes marque, comme chaque anne, par la mise en place de nouvelles prestations mais surtout par la consolidation de la qualit de la prise en charge dans les structures de prestations existantes.

    Lanne 2013 a constitu un temps de r-flexion et dlaboration de nouveaux projets consquents qui verront leur concrtisation en 2014 et ultrieurement et qui, nous les-prons, offriront un cadre encore plus pro-pice la pratique des soins en sant men-tale pour la population du canton.Le cur de la stratgie du conseil dadmi-nistration repose sur la qualit, ladqua-tion et lhumanisation des prises en charge notamment grce au rquilibrage entre la densit des offres hospitalires, en clinique de jour ou en ambulatoire. Le dveloppe-ment de synergies entre le RFSM et lUniver-sit dans le cadre du bachelor en mdecine ainsi que le dveloppement de la recherche pour assurer un impact positif sur la qua-lit de la prise en charge et le recrutement des mdecins sont galement des objectifs prioritaires.Sous lgide du professeur Marco Merlo, nouveau mdecin directeur du Secteur de psychiatrie et psychothrapie pour patients adultes, de nombreuses synergies se construisent avec lUniversit et avec lHpital fribourgeois. Dans le domaine de la recherche, un spectre de diffrentes thmatiques constitue une dmarche, un

    m. seRge ReneveY

    directeur gnral

    programme et une quipe structurs de re-cherche qui se dvelopperont dans le futur en fonction des besoins, des nergies et des moyens de financement.Le renforcement des consultations ambula-toires dans la Broye ainsi que lintensification du travail en rseau avec les psychologues scolaires Estavayer ont constitu dautres axes de dveloppement des prestations en pdopsychiatrie.En psychiatrie adulte, nous avons sign des conventions de collaboration avec le Ser-vice dapplication des sanctions pnales et des prisons, la Prison centrale de Fribourg, les Etablissements de Bellechasse et le Ser-vice de probation. Ces trois conventions de collaboration nous permettent de conso-lider la prise en charge psychiatrique des patients forensiques dans notre canton en collaborant de manire positive avec les services de la Direction de la scurit et de la justice.En psychiatrie de lge avanc, signalons le succs continuel de la consultation-liaison dans les EMS avec le ralliement cette pres-tation des quelques derniers EMS. Le RFSM dlivre dsormais cette prestation dans 35 des 42 EMS du canton. Dautre part, le mdecin directeur du secteur a dvelopp et propos aux rseaux de soins des dis-tricts des prestations de supervision qui permettent ainsi au RFSM de soutenir les interventions psychiatriques des services de soins domicile qui le souhaiteront.Lensemble des prestations dveloppes en 2013 procde de cet esprit de rseau, de concertation avec les partenaires de la chane de soins et repose sur une adqua-tion entre moyens disposition et ampleur du dveloppement ralis, en tant ainsi fidle la philosophie raliste et positive dvolution du rseau.Au Centre de soins hospitaliers, 2013 repr-

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  • diRection gnRaleRfsm 2013: consolideR les acquis

    sente la premire anne dexploitation avec une voilure de 170 lits sur 12 mois, rsultat de deux annes conscutives de baisse du nombre de lits. Lactivit hospitalire a connu une stabilisation un trs haut niveau doccupation (96,45 % non compris le jour de sortie) comme en 2012 avec un nombre dadmissions stable 2221 et une dure de sjour moyenne de 25,21 jours. Compte tenu du dynamisme dmographique dans le canton de Fribourg, il est possible que le nombre de lits psychiatriques doive tre rehauss dans le futur dans le cadre de la nouvelle planification hospitalire.Dans le chapitre plus administratif, mention-nons tout dabord les grands travaux mens patiemment mais srement pour doter le RFSM dun vritable systme dinformation. Dans le cadre de ce projet, nous avons cr le dpartement des SI qui poursuit le dve-loppement et la mise en place du Dossier patient informatis (DPI) et concourt laide dun datawarehouse et des responsables mtiers riger un systme dinformation intgr, producteur dindicateurs et dinfor-mations mdicales et administratives, ro-bustes, fiables, en flux continu et ainsi aptes nourrir un vritable systme de dcision et de gestion dentreprise.Pour tayer notre rayon daction, annon-ons galement dans le registre technique que le Centre de soins hospitaliers du RFSM est dsormais aliment en eau de plus haute qualit grce un projet de captation deau de longue haleine sur la colline du Gibloux en partenariat avec la commune de Pont-en-Ogoz.Comme mentionn en prambule, 2013 fut galement une anne de rflexion et davant-projets dont les ralisations se concrtiseront en 2014 comme la runion dans un nouveau btiment des prestations ambulatoires et

    de clinique de jour pour la population du sud du canton Bulle ds le 1er avril et le dmnagement et lextension des services daddictologie ds le 1er octobre 2014 Fri-bourg. A plus long terme, nous esprons quune solution spcifique pourra tre mise en uvre pour lamlioration des pres-tations ambulatoires et stationnaires des patients germanophones du canton avec louverture Fribourg dun nouveau Centre de psychiatrie germanophone fin 2016.Au terme de cette menue synthse, nous tenons remercier chaleureusement M. Dr Marc-Antoine Antille, mdecin adjoint, qui a assur avec dynamisme, comptences et engagement lintrim de la direction mdi-cale du secteur pour enfants et adolescents pratiquement durant toute lanne 2013.La russite du RFSM, son dynamisme, la qualit des prises en charge, la facult dune communaut se mobiliser et de continuer de manire solidaire construire des objec-tifs communs pour le bien de la population de notre canton reposent essentiellement sur les comptences, le respect des identits professionnelles, lengagement, la motivation, la solidarit des collaboratrices et collabora-teurs de lEtablissement et la bonne foi faire rayonner un systme. Quils en soient ici et encore sincrement et chaleureusement remercis!

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  • RaPPoRtdu conseil dadministRationdu Rfsm

    le conseil dadministration, organe suprieur du rfsm, est compos de neuf membres. dans le cadre de la planification sanitaire et du mandat de prestations tablis par le conseil detat, il prend les dcisions stratgiques ncessaires afin de soutenir le dveloppement dynamique du rfsm, cela en privilgiant la collaboration des partenaires publics et privs dans le domaine de la sant mentale. charg de mettre en place des structures rationnelles et efficaces, il veille au bon fonctionnement du rfsm et la qualit de ses prestations, favorisant en particulier la formation continue de son personnel. sous la prsidence de mme anne-claude demierre, conseillre detat en charge de la direction de la sant et des affaires sociales, le conseil dadministration sest runi huit reprises durant lanne 2013. il a notamment pris connaissance ou valid les objets suivants:

    le conseil dadministration a pris les dcisions suivantes:

    accepterdesdocumentsinternesutileslagestionduRFSM approuverlescomptes2012duRFSM,delEMSLesCamliasetdelaBuanderie accepterlestarifs2013ngocisaveclescaissesmaladieetlebudget2014 mandaterledirecteurgnralafinquilproposedenouveauxlocauxpourleCentredetraitementdesaddictions

    accepteruncontratdeprestationsentrelesEtablissementsdeBellechasseetleRFSM approuverlerapportannuel2012duRFSM mandaterledirecteurgnraletlemdecindirecteurdusecteurpouradultesafinquilscrentunprojetconcernantlacrationduneunitgermanophone

    accepterlaconventionentreleRFSMetleServicedeprobation accepterquelafuturecliniquegermanophonesoitimplanteFribourg accepterqueleCentredetraitementdesaddictionsdmnageaucentredeFribourg accepterlanominationdeM.Jean-ClaudeGoasmatentantquedirecteurdessoinsetM.AlbertWahlaupostededirecteuradjointdessoins

    accepterquelerapportannuelduRFSMsoitdornavantfaitsousformenumrique mandaterledirecteurgnralafinquilraliseunmandatdtudepourlapdopsychiatrie accepterlestarifsjournaliersmoyens2014ngocisaveclescaissesmaladie

    le conseil dadministration a pris connaissance des points suivants:

    unaccordquantlapriseenchargedesdtenusatconcluaveclestablissementsdeBellechasseetlaPrisoncentrale

    laconsultationambulatoiredeRomontcesseradsavril2014 leRFSMsetrouvedanslamoyennenationaleenmatiredecotparcas leRFSMaralisuneenqutedesatisfactionauprsdesescollaborateursenautomne2013 leprojetarchitecturalprsentpouruncentredepsychiatriegermanophone lefonctionnementdelapsychiatriedeliaisonfourniedans35homesducantonparlescollaborateursdusecteurdelapersonnege

    leCentredepsychiatrieforensique,enactivitdepuisle1erjuin2012,sedveloppefavorablement

    lebudget2014duRFSMatacceptparlEtat.

    Le samedi 5 octobre 2013, le CA a pris cong de Mme Marie Schfer, psychologue au Centre de pdopsychiatrie, laquelle tait reprsentante des collaborateurs du RFSM au CA depuis plus de cinq ans.

    Lors de la sance du 6 novembre 2013, le CA a souhait la bienvenue Mme Dorothe Piek, psychologue la Clinique de jour Fribourg et nouvelle reprsentante des collaborateurs.

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  • JANVIERfVRIER

    12.01.2013Participation de la Plate-forme Proches et du

    Service social au comit scientifique de R3 - rseau romand pour le rtablissement - pour organiser son 5e congrs annuel autour des enjeux du rta-blissement en sant mentale.

    15.01-31.01.2013Formation interne des cadres la procdure de

    gestion des absences et de facilitation du retour au travail au sein du RFSM, organise par les Res-sources humaines.

    18.01.2013Le Service social du RFSM poursuit son acti-

    vit au sein de la Commission cantonale contre la violence conjugale, afin de mettre en place des mesures concrtes pour lutter contre la violence conjugale, de soutenir les victimes, de favoriser la coordination des activits entre partenaires publics et privs et de finaliser un concept de mesures contre la violence conjugale.

    21.01.2013Exposition confrence de presse sur lintroduc-

    tion de la Consultation mmoire dans le canton de Fribourg et du site internet ponyme, organi-se conjointement par le RFSM et lHFR.

    22.01.2013Le RFSM, via son Service social, sengage dans

    le Conseil scientifique de la formation de lEESP (Ecole dtudes sociales et pdagogiques) de pair praticien en sant mentale, en collabora-tion avec Pro Mente Sana et la CORAASP.

    Une soire scientifique sur le thme de la Consultation mmoire est organise au CSH de Marsens, avec les intervenants du groupe de tra-vail RFSM-HFR.

    01.02.2013 Lancement de la procdure de gestion des

    absences et de facilitation du retour au travail au RFSM par les Ressources humaines.

    07.02.2013 Participation du RFSM la journe de rflexion

    Soins palliatifs griatriques: aux confins de la pratique ou au cur du mtier, organise par la Plate-forme latine de recherche en soins palliatifs, la HES ARC de Neuchtel.

    Inauguration officielle du Centre de psychiatrie forensique Fribourg.

    Cycle de confrence Troubles pdopsychia-triques et clinique psychanalytique, Passages adolescents, par Dominique Holvoet.

    19.02.2013Signature dun contrat de prestations entre

    les Etablissements de Bellechasse (EB) et le RFSM concernant la prise en charge psychiatrique et psychothrapeutique des personnes dtenues.

    22.02-24.03.2013Exposition au Vide-poches de Viviane Fontaine.

    25.02.2013Cours donn au CPS de Fribourg sur le nou-

    veau droit de protection de lenfant et de ladulte par la secrtaire gnrale.

    26.02.2013Journe de formation lanimation de groupe,

    module 1 par Christian Follack et Stphanie Hay-moz (UNIFR).

    27.02.2013Organisation du forum psychogriatrie Fri-

    bourg au Quadrant Fribourg. Ce Caf-forum a eu comme thme Incapacit de discernement: mais, de quel droit ? anim par le PD Bernard Schumacher, philosophe et thicien, le prof. Dominique Sprumont et Marie-Christine Baechler.

    JANVIER28.01.2013Edition de la nouvelle brochure de la Plate-

    forme de soutien pour les proches intitule Vous tes proche dune personne qui souffre dun trouble psychique? Vous vivez des moments dif-ficiles: nous sommes l pour vous aider et vous soutenir.

    1-31.01.2013Durant dix jours, interventions ponctuelles la

    HES-Sant Fribourg de praticiens formateurs et de soignants du RFSM lors dateliers pratiques auprs des tudiants.

    30.01.2013Prsentation au CSH de Marsens des donnes

    dtudes et des propres expriences cliniques sur le Speakertour: Sycrest, nouvelle atypique pour le traitement des patients bipolaires.

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  • AVRIl

    mARs

    mARs01.03.2013La pharmacie se dploie dans les units de

    soins Lavande et Narcisse: prparation des trai-tements mdicamenteux quotidiens selon les prescriptions mdicales du dossier patient infor-matis.

    Interventions de la Plate-forme proche auprs des mdiateurs scolaires.

    03.03.2013Le 3 mars 2013 a eu lieu la journe des malades

    dont le thme tait stress et hospitalisation. Les patients du CSH ont reu cette occasion une petite attention avec le repas de midi ainsi quune carte contenant un message de la conseil-lre dEtat en charge de la DSAS et dun mdecin directeur du RFSM.

    04.03.2013Confrence de presse sur les 10mes Journes

    de la schizophrnie, avec Anne-Claude Demierre, conseillre dEtat, le prof. Marco Merlo, mdecin directeur et lquipe de la Plate-forme proches.

    05.-06.03.2013Enseignement aux tudiants en mdecine de

    3e anne lUNI-FR sur les thmes Etat confu-sionnel ou delirium et Syndrome dmentiel et MCI, par le Dr Serge Zumbach.

    12.03.2013Le Service social du RFSM rencontre les par-

    tenaires BRIO pour mieux faire connaissance et renforcer la collaboration pour aider le processus dentre en EMS des patients.

    14.03.2013Le Service social du RFSM rencontre les par-

    tenaires du Service des curatelles dadultes de la ville de Fribourg pour renforcer sa collaboration dans le cadre de lentre en vigueur de la nouvelle loi de protection de ladulte.

    15.03.2013Les 10mes Journes de la schizophrnie ont

    permis de mener des actions dinformation, de sensibilisation et de prvention autour des troubles schizophrniques dans toute la Suisse romande. La soire du 15 mars a t marque par une crmonie douverture avec la projection du film AVANTI au cinma de Bulle, suivie dune table ronde runissant des personnes concernes par la maladie, des proches et des professionnels.

    6-7 et 12-14.03 2013Le secteur pour personne ge a organis un

    enseignement au CSH de Marsens des comp-tences cliniques (au lit du malade) pour les tu-diants en mdecine de 3e anne. Des ateliers inte-ractifs dune dure de 1 heure 45 ont t proposs de petits groupes de 5 ou 6 tudiants avec deux patients par atelier sous la supervision dun tuteur (mdecin cadre).

    16.03.2013Le RFSM et les partenaires de lAFAAP et de lAPF

    tiennent un stand la place du Temple Fribourg sur le thme de la schizophrnie et de ses rseaux daide.

    18-19 et 20-21.03.2013Formation la conduite dentretien avec

    urgence suicidaire au tlphone, pour les units Vnus, le CSSM Bulle, le CPS de Bulle, donne par Monique Seguin, chercheuse, professeure lInsti-tut McDouglas, Qubec.

    20 et 23.03.2013Le RFSM assure une permanence ouverte au

    public Fribourg pour Tous Fribourg dans le cadre des 10mes Journes de la Schizophrnie.

    21.03.2013Matine dinformation au Collge du Sud

    Bulle dans le cadre des 10e Journes de la schi-zophrnie, avec une prsentation conjointe du RFSM (Plate-forme proches, unit Titan), de lAFAAP et de ProFamille.

    24.03.2013 Participation du RFSM lassemble gnrale

    de Palliative Fribourg.

    08.04.2013Matine de formation la HES-sant, Fribourg:

    Le partenariat entre proches et soignants en san-t mentale par Sabine Corzani, Virginie Salamin et un proche de lAPF.

    15.04.2013Ouverture de la 9e Session du programme psy-

    choducatif pour les proches ProFamille organi-se par la Plate-forme proches du RFSM et anime par Christian Follack et Sabine Corzani.

    18.04.2013Signature dun contrat de prestations entre

    le Service de probation du canton de Fribourg (SProb) et le RFSM concernant la prise en charge psychiatrique et psychothrapeutique des per-sonnes relevant du SProb.

    Cycle de confrence Troubles pdopsychia-triques et clinique psychanalytique, Quand le corps parle. Manifestations psychosomatiques chez lenfant et ladolescent, par Sybille Gateau et Marc-Antoine Antille.

    19.04 au 19.05.2013Exposition au Vide-poches de Thrse Perroud,

    Franois Prudhomme et Michel Terrapon. 23.04.2013Journe de formation refresher en thrapie

    comportementale dialectique par Florence Gue-not, Olivier Clment et Silvia Medzihradska.

    24.04.2013Cours donn lHFR sur le nouveau droit de

    protection de lenfant et de ladulte par Nathalie Favre.

    30.04.2013Participation du RFSM au Forum psychogria-

    trique almanique Ddingen: Herausforderndes verhalten bei Menschen mit einer Demenz, avec Mme Anita Fischer, experte dans le domaine des soins.

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  • JuIN

    JuIllEt

    mAI02.05.2013Forum psychogriatrie Fribourg a trait du

    thme Incapacit de discernement: de lthique ltiquette anim par le PD Bernard Schuma-cher, philosophe et thicien et le prof. Thierry Collaud.

    Visite des tudiants en mdecine de 3e anne avec le prof. Sprumont et le prof. Merlo et plu-sieurs prsentations ralises par les profession-nels du RFSM.

    03.05.2013Le Service social du RFSM rencontre les par-

    tenaires du GASP (Groupement des assistants sociaux en psychiatrie) pour faire connaissance et changer autour des enjeux lis la factura-tion des prestations sociothrapeutiques ambu-latoires.

    14.05.2013Reprise des sances du Groupe de coordina-

    tion proches par la Plate-forme proches du RFSM. Ce groupe permet aux partenaires de lAFAAP, de lAPF et du RFSM de se rencontrer rgulirement pour coordonner leurs actions et prestations au service des familles et de favoriser de nouveaux projets.

    16.05.2013 Journe de formation EMUPS sur le thme de

    la mort par Alix Noble Burnand et Laurence de Vargas Oddo.

    22.05.2013Le RFSM, via son Service social, rejoint le Conseil

    scientifique du CAS en sant mentale et psychiatrie sociale de lEESP.

    28.05.2013Prsentation de lEMUPS aux aspirants de la

    police cantonale fribourgeoise.28.05.2013 Le Service social du RFSM rencontre les parte-

    naires de lOffice familial pour renforcer sa colla-boration et faire le bilan des activits de soutien envers les familles.

    03.06.2013 Invit par les partenaires de ProFramille, le

    RFSM anime une soire trimestrielle sur le thme du nouveau droit de protection de ladulte et de ses incidences pour les proches.

    05.06.2013Participation des intervenants EMUPS un

    exercice de dploiement du Plan orange, pour la protection de la population.

    06.06. et 11.06.2013Deuxime supervision EMUPS.06.06. - 07.06.2013Exposition au Vide-Poches de photographies

    dpoque de Johann Mlhauser, de Benedikt Rast et de Jacques Thvoz, de la collection de la BCU Fribourg.

    06.06.2013Cours romand en psychiatrie et psychothra-

    pie de la personne ge sur le thme Tabou de la maltraitance et lart du soin, avec le Dr Serge Zumbach et le PD Bernard Schumacher.

    Participation du RFSM la publication avec Eva Choong, Andrea Polari, Rigobert Hervais Kamdem, Nicola Gervasoni, Caesar Spisla, Eve-line Jaquenoud-Sirot, Graziella Giacometti Bickel, Guido Bondolfi, Philippe Conus, ChinBEap:Phar-macogenetic Study on Risperidone Long-ActingInjection: Influence of Cytochrome P450 2D6 andPregnane X Receptor on Risperidone Exposure andDrug-InducedSide-Effects.J Clin Psychopharmacol 2013, 33: 289-298.

    13.06. - 15.06.2013Participation du RFSM au voyage dtude de

    lAFIPA Strasbourg.25.06.2013Formation en aromathrapie pour les profes-

    sionnels soignants du domaine de la psychiatrie de lge avanc, par la Dre Michle Pralong-Cl-ment.

    01.07.2013Cours donn aux mdecins du CSH sur le nou-

    veau droit de protection de lenfant et de ladulte par Nathalie Favre et Patricia Davet.

    02.07.2013Prsentation du RFSM aux tudiants cliniciens

    lEspace comptence du rle de linfirmire clini-cienne au sein du RFSM par Marie-Christine Bae-chler et Nathalie Oberson.

    04.07.2013Organisation du repas offert aux formateurs

    et aux apprentis finissant leur apprentissage au RFSM en 2013.

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  • Aot

    sEptEmbRE

    sEptEmbRE

    2013

    02.09. au 09.10.2013Sondage 2013 auprs des collaborateurs du RFSM

    organis par les Ressources humaines.12.09.2013Prs de 90 personnes prsentes la tradition-

    nelle journe des retraits du RFSM au Gros-Prary.

    Prsentation dans le cadre du congrs de la socit Suisse de Psychologie (SSP) lUniversit de Ble: Touchasaninterpersonalemotionregula-tionprocessincouplesdailylives:themediatingroleofpsychologicalintimacy par Anik Debrot et al.

    12.09.2013Cycle de confrence Troubles pdopsychia-

    triques et clinique psychanalytique, Quelle lec-ture des troubles instrumentaux?, par Olga Sidi-ropoulou et Laurent Junier.

    13.09.2013Prsentation dans le cadre du congrs de la

    Socit suisse de psychologie (SSP) lUniversit de Ble: Empoweringthosewhocare:aweb-basedmentalhealthpromotioninterventionforrelativesofindividualswithmentalillness par Virginie Sala-min, Chantal Martin-Soelch (UNIFR), Sabine Cor-zani, Florence Guenot et Marco Merlo.

    Anik Debrot reoit le prix du jeune chercheur dcern par la Socit Suisse de psychologie (SSP).

    16.09.2013Clture de la 9e session de ProFamille, groupe

    pour les proches de patients atteints de troubles schizophrniques.

    09.-12.2013Charge de cours du Service de psychologie du

    RFSM lUniversit de Fribourg avec la prsenta-tion des diffrentes facettes du travail de psycho-logue au RFSM.

    20.09-20.10 .2013Exposition au Vide-poches de Rita Blanc et de

    Jean-Pierre Roulin.24.09.2013Dbut du groupe pour proches Connexion

    familiale, avec 11 proches de personnes souffrant dun trouble de personnalit borderline.

    Parution dun article de Mme Marie-Christine Baechler, dans le journal de lAssociationsuissedesinfirmires, consacr au thme de la dmence.

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  • NoVEmbRE

    NoVEmbRE

    octobRE04.10.2013Sance dinformation aux commandants des

    corps de sapeurs-pompiers de la Gruyre.08.10.2013Intervention dans le CAS soins durgence, avec

    la prsentation du concept de gestion de la crise suicidaire au HFR par le Dr Alnawaqil et Nathalie Oberson.

    07 et 17.10.2013Troisime supervision EMUPS.10.10.2013Prsentation du programme PRISME et de

    la prise en soin des troubles de la personnalit au CSH la premire runion romande sur les troubles de la personnalit par Florence Guenot, Silvia Medzihradska, Cla Gurtner, Gaston Sapin, Dr Kratzel et Dr Kuntz.

    15.10.2013Le Forum psychogriatrie Fribourg est orga-

    nis lEMS Rsidence St-Martin Cottens sur le thme Incapacit de discernement ou thique de la vulnrabilit. Il est anim par Christine Bongard, professeure HES, Institut et Haute Ecole de la sant La Source et le PD Bernard Schuma-cher, philosophe et thicien.

    17.10.2013Souper des retraits et des jubilaires de lanne

    2013.27. 10 . au 30.10.2013Prsentation dun poster loccasion de World

    Psychiatric Association International Congress Viennne, entre le 27 et le 30 octobre 2013: LighttherapyseenbythetechniciansofElderlyPsychiatricDepartement: evaluation after one year of expe-rience par le secteur personnes ges.

    04. au 07.11.2013Interventions ponctuelles la HES-Sant Fri-

    bourg des praticiens formateurs et de soignants lors dateliers pratiques auprs des tudiants.

    05.11.2013Formation en aromathrapie principalement

    pour le secteur personnes ges par la Dre Michle Pralong-Clment.

    07.11.2013Sance dinformation aux commandants des

    corps de sapeurs-pompiers de la Sarine.12.11.2013Participation du RFSM au Forum psychog-

    riatrique almanique la HES de Fribourg: Such-terkrankungenbeilterenMenschen-eineHeraus-forderungfrdiePflege, par Mme Regine Steinauer Dipl. Pflegefachfrau / Master of Science in Nursing, Universitre Psychiatrische Kliniken, Basel.

    14.11.2013Futur en tous genres: 5 enfants des collabora-

    teurs du RFSM dcouvrent les activits de leurs parents au sein de notre institution.

    Prsentation de la clinique de jour au Vorstellen der Tagesklinik, dem Verband der Sozialttigen Freiburgs.

    15.11. au 15.12.2013Exposition au Vide-poches de Gisle Poncet, de

    Danielle Wicht et de Catherine Monney.20.11.2013Confrence du prof. Marc de Hert intitu-

    le Anomalies mtaboliques chez les jeunes patients schizophrnes et organise la salle Rodin du CSH Marsens.

    20. et 21.11.2013Congrs international du personnel infirmier

    clinicien Lausanne, avec prsentation du pos-ter La cration dun EMS psychogriatrique par Marie-Christine Baechler.

    21.11.2013Formation la salle Paradiso sur lalimentation

    et la personne ge, en partenariat avec lHFR, lAFIPA et le RFSM.

    22.11.2013Soire du personnel du RFSM: les Annes

    folles.Participation la 5e Journe du Rseau romand

    pour le rtablissement (R3) sur le thme Power to the people: la participation des usagers aux pro-cessus de dcision Malvoz (VS).

    Interventions ponctuelles la HES-Sant Fri-bourg de praticiens formateurs et de soignants du RFSM lors dateliers pratiques auprs des tu-diants.

    Visite de contrle du service du mdecin canto-nal pour la reconnaissance de lEMS Les Camlias.

    23.11.2013Participation du RFSM la Journe de forma-

    tion RNAPU Colombier sur le thme Quand les enfants sont au cur de la prise en charge imm-diate.

    26.11.2013Confrence du prof. Luc Ciompi intitule Psy-

    chiatrie sociale - hier, aujourdhui et demain et organise lUniversit de Fribourg.

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  • dcEmbRE

    dcEmbRE

    dcEmbRE

    2013

    02.12.2013Le Service social du RFSM rencontre les par-

    tenaires de Pro Infirmis Fribourg pour renforcer sa collaboration et faire le bilan des activits de consultation sociale auprs des personnes en situation de handicap psychique.

    Participation la remise des diplmes et certifi-cat la HES et remise du prix RFSM, Bachelor The-sis Pauline Devaud et Michal Pinto pour leur travail de fin dtude.

    03.12.2013Caf scientifique de lASPCO, des HUG et de

    la socit suisse de psychiatrie sociale (Genve), avec la prsentation Se connecter son rle de proche aidant: un programme de soutien en ligne pour lentourage des personnes en souffrance psychique avec Virginie Salamin et prof. Marco Merlo.

    04.12.2013Nol de l EMUPS.05.12.2013Reprsentation du RFSM par les praticiens for-

    mateurs au 100 ans de la HES-Sant Fribourg.10.12.2013Participation la prsentation dun film et

    la discussion-conclusion finale du cycle 2013 du Forum psychogriatrique Fribourg, au Cinma REX de Fribourg.

    11.12.2013Nol des patients et de leur famille organis

    par le Secteur de psychiatrie et de psychothrapie pour personnes ges.

    Visite des aspirants de la Police cantonale avec prsentation du RFSM, du Service de scurit et visite des units Atlas et Thalassa.

    12.12.2013Confrence intitule Troubles de lhumeur:

    nouvelles classifications et perspectives thrapeu-tiques par le Dr Sami Abid.

    En cours danne 2013, laboration dun projet de dveloppement des soins palliatifs lEMS Les Camlias et dans le secteur pour personnes ges et 4 jours de formation interdisciplinaire de base Rive neuve.

    12. et 13.12.2013Formation de base la thrapie comportemen-

    tale dialectique par Florence Guenot, Olivier Cl-ment et Silvia Medzihradska.

    Parution dun article dOlivier Revaz, Lasynto-nie,notionclduspectrebipolaire? dans Psycholo-gie clinique et projective.

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  • enfants - adolescents PsYmobile: une PRestation de PRoximit

    depuis quelques annes,le secteur de pdopsychiatriedu rfsm offre un servicedintervention au domicile du patient. la petite unit portele nom de psymobile et est assume par plusieurs thrapeutes du secteur.

    dre biRgit Radtke

    mdecin directrice du secteur de psychiatrie et de psychothrapie pour enfants et adolescents

    Cette approche thrapeutique est relativement rcente en Suisse. Les modles originels de la psychiatrie mobile proviennent de la vague de dsinstitutionnalisation psychiatrique dans les annes 60.

    Lintervention de notre petite quipe concerne des enfants ou adolescents qui sont dans limpossibilit de bnficier de soins ambulatoires, par exemple en raison dangoisses mas-sives, de retrait dans le cadre dune dpression svre, dune phobie scolaire, dune psy-chose ou dune situation socio familiale complique.

    Les soins offerts dans le milieu du patient servent comme une porte dentre et ne rem-placent ni une hospitalisation ni des mesures de protection de lenfant. Il sagit dune pre-mire rencontre avec notre secteur partir de laquelle un plan thrapeutique pourra tre mis en place.

    comment a maRche?

    Notre quipe dintervention assure des prestations de soins des mineurs, pour lesquels un traitement ambulatoire nest pas possible. Lintervention se fait donc dans lenvironnement social de lenfant ou de ladolescent.

    Nous travaillons construire une alliance thrapeutique afin de mieux comprendre les dif-ficults du patient, daccompagner la famille travers la crise, de collaborer avec le rseau daide dj existant et dassurer laccs loffre thrapeutique la plus adapte.

    Afin de bnficier de PsyMobile, il est ncessaire de sinscrire au secrtariat du Centre de pdopsychiatrie (CPP). Linscription est faite par les parents ou le reprsentant lgal, sou-vent sur conseil dun professionnel. Lors dun premier entretien, le mandat confi PsyMo-bile est discut et clarifi avec la famille et le patient. Les modalits de laccompagnement sont prcises avec la famille et le rseau daide dj impliqu. La pertinence de la prise en charge mobile est rvalue de manire rgulire.

    Attention, PsyMobile nest pas adapt pour les urgences psychiatriques aigus, pour les situations de violence familiale aigu, pour les situations de tendances suicidaires aigus et pour les situations de ngligence grave. PsyMobile ne remplace ni une hospitalisation ni les mesures de protection de lenfant ou dassistance ncessaires.

    Equipes de psychiatrie mobiles pour les trois ges de la vie: lexprience lausannoise, Rev Med Suisse 2008.

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  • adultesles missions dun Rseau de soins en sant mentale dans la socit modeRne

    la socit moderne requiert de plus en plus que les institutions de sant mentale soient intgres dans les soins mdicaux. lorganisation mondiale de la sant (oms) souligne depuis plusieurs annes limportance de la dtection prcoce, du diagnostic et du traitement des troubles mentaux. en 2013, dimportants dveloppements des structures de traitement ont t poursuivis. une unit eeg (lectroencphalographie) a t mise en place pour amliorer la qualit du diagnostic et du traitement. cette unit travaille en troite collaboration avec la nouvelle psychiatric neuroscience and psychotherapy unit de luniversit de fribourg.

    dveloPPements actuels des stRuctuRes de tRaitement

    La sant mentale gagne de plus en plus dim-portance dans la socit moderne. Dune part, les dcouvertes en neurosciences d-montrent les interactions qui existent entre le bien-tre psychique et la sant physique et, dautre part, les recherches pidmiolo-giques menes notamment dans le cadre de lOMS et de lUnion europenne confir-ment limportance de la dtection prcoce, du diagnostic et du traitement des troubles mentaux. Cinq des dix maladies, qui sont responsables du plus grand nombre dan-nes de vie perdues cause dun handi-cap, sont causes par des troubles men-taux. Cette mission sociale combine avec le concept du rtablissement fait que lon

    Pr dr maRco c. g. meRlo

    mdecin directeur du secteur de psychiatrie et de psychothrapie pour adultes

    assiste au dpassement dune attitude rsi-gne et passive de la psychiatrie.

    Ce positionnement moderne face la sant mentale requiert une refonte des structures de traitement qui met en valeur la promo-tion dinterventions de proximit et orien-tes sur les ressources. La cration du RFSM en 2008 et le regroupement des units am-bulatoires et hospitalires sous un mme toit constituent, dans le canton de Fribourg, la base pour un traitement moderne des troubles mentaux au sens voqu ci-des-sus. En amliorant la continuit de la prise en charge et en largissent les structures intermdiaires, cest--dire les cliniques de jour, le secteur adulte privilgie cette volu-tion depuis quelques annes dj. En 2013, il sagit daller un pas plus loin et dlaborer des concepts pour la psychiatrie gnrale qui intgrent les principes de la continuit, de lorientation sur les ressources et du tra-vail de rseau. Pour le centre de soins en san-t mentale - clinique de jour et ambulatoire de Bulle, qui sera ouvert en avril 2014, un tel concept intgratif a t labor avec le sou-tien des responsables du Dpartement des soins, du Service de psychologie, du Service social et du Service des thrapies spciali-ses. Outre une quipe de traitement pour la partie ambulatoire et la clinique de jour, ce concept prvoit galement des interven-tions de proximit dans le lieu de vie habi-tuel des patients. Une collaboration troite avec les institutions et les acteurs privs de la sant mentale est galement fondamen-tale. Un autre projet de proximit a pu tre prpar pour les addictions avec la mise en service partir doctobre 2014 dun Centre cantonal daddictologie Fribourg. Outre llargissement de son offre, notamment dans le domaine des addictions sans subs-tances, il sagit dlargir la collaboration avec

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  • adultesles missions dun Rseau de soins en sant mentale dans la socit modeRne

    les institutions partenaires cantonales et ex-tra cantonales. Finalement, lanne 2013 est aussi lanne de la mise en route du projet dun centre ambulatoire et hospitalier pour les patients germanophones.

    la nouvelle unit eegEn t 2013, une nouvelle unit pour examens dlectroencphalographie (EEG) de patients fragiliss dans leur sant mentale a t ou-verte dabord au Centre de soins hospitaliers Marsens et ensuite au Centre psychosocial Fribourg. Les mthodes EEG comprennent lEEG de routine, lEEG 24 heures et la saisie de potentiels voqus dont les donnes sont analyses avec des logiciels les plus modernes. Pour le diagnostic clinique, nous disposons ainsi dun choix dexamens de qualit pour reconnatre des causes phy-siques daffections mentales (par exemple lpilepsie, les tumeurs, les troubles du mtabolisme ou les maladies dgnra-tives). En mme temps, nous pouvons aussi examiner les troubles fonctionnels tels que les dysfonctionnements du traitement des informations et les troubles du sommeil. LEEG revt galement une grande impor-tance en psychiatrie pour lvaluation des effets secondaires de mdicaments. Ainsi, les benzodiazpines ont pour effet dimpor-tantes variations de lEEG de routine et de lEEG du sommeil. Une autre indication pour raliser des examens dEEG est lvaluation dinteractions possibles entre des mdi-caments, respectivement les interactions entre des drogues et des mdicaments.

    RecheRche clinique en tant que gaRant de la qualit

    De nos jours, toujours plus de personnes souffrent de symptmes psychosomatiques

    tels que troubles du sommeil, anxit, d-pression, etc. Ces symptmes sont souvent provoqus par du stress au travail ou au quotidien. Pour que la sant mentale soit prserve, la rponse de la mdecine ces signes du corps ne devrait pas uniquement tre mdicamenteuse. Autrement dit, les troubles du sommeil ne doivent pas tre traits uniquement par des somnifres, les troubles anxieux pas uniquement par des an-xiolytiques, etc. La recherche dans le secteur adulte intgre les connaissances mdicales, psychologiques et neuroscientifiques pour valuer, laide dinterventions psycho- et sociothrapeutiques, des alternatives au traitement purement mdicamenteux des troubles mentaux. La collaboration avec lUniversit de Fribourg permet depuis 2013 de dvelopper la recherche clinique dans ce sens. En plus des projets existants pour amliorer le traitement de patients avec des difficults du contrle des impulsions dans le cadre du programme spcialis PRISME et des projets pour le soutien des proches, les cliniques de jour sont galement prises en considration. Lintroduction de la mthodologie EEG a permis de mettre en uvre trois nouveaux projets de recherche; ils concernent la saisie des ractions phy-siques certaines situations de stress (prise de dcision), llaboration dinformations et les effets des procdures psychothrapeu-tiques bases sur lattention en vue dune rduction du stress. Un autre domaine important qui est troitement li avec la mauvaise utilisation des psychotropes est le domaine des addictions pour lequel des interventions alternatives seront tudies laide de lEEG.

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  • le secteur de psychiatrie et de psychothrapie pour personnes ges a comme objectif prioritaire une vise de sant publique au travers de partenariats avec les prestataires de soins, tant pour les personnes en institution que pour celles vivant dans la communaut.

    Comment conjuguer les diffrentes presta-tions dveloppes par le secteur pour per-sonnes ges avec celles des partenaires cantonaux? En prambule, il convient de rappeler que le secteur pour personnes ges bnficie de trois units hospitalires aigus, une pour les troubles cognitifs avec des perturbations psychocomportemen-tales et deux pour les patients prsentant des troubles psychiatriques tels que dpres-sions, troubles psychotiques ou addictifs. Cela reprsente 45 lits. Sy ajoute un EMS de 15 lits pour des rsidents atteints de syn-drome dmentiel et prsentant des troubles psychocomportementaux majeurs.

    Un premier challenge est de contrler les portes dentre et de sortie du centre hospi-talier pour les patients potentiels vivant en institution. Pour cela, nous avons dvelop-p depuis quelques annes et principale-ment depuis 2009 la psychiatrie de liai-son en EMS. A ce jour, ce sont 35 EMS qui en bnficient et bientt 37. Cela reprsente environ 80% des lits des EMS fribourgeois. En plus du bilan quantitatif et de lenqute qualit auprs des bnficiaires, les der-niers rsultats ont montr une conomie substantielle pour la sant publique. Grce cette prestation de proximit du RFSM, qui permet dviter des hospitalisations, lconomie est en effet suprieure au mil-

    PeRsonnes ges PsYchiatRie de la PeRsonne ge et sant Publique

    lion de francs par an. Le travail en EMS par les diffrents membres de lquipe mobile (mdecins, infirmiers, psychologue) per-met ainsi duvrer directement sur le lieu de vie du rsident, de le rencontrer, de voir sa famille si ncessaire, de collaborer avec lquipe des soignants de lEMS et de former cette dernire. Cette stratgie permet ainsi de travailler autant en amont de lhpital quen aval. Sil est en effet important dvi-ter des hospitalisations en uvrant directe-ment sur le lieu de vie, il est tout autant pri-mordial de suivre la trajectoire du patient, devenu ou redevenu rsident en EMS aprs une hospitalisation. Dans le cadre de la psy-chiatrie de lge avanc, il sagit de lun des paramtres les plus importants en termes de sant publique.

    Lautre volet majeur est la sant commu-nautaire, qui englobe les personnes vivant domicile et pouvant un moment ou un autre devenir des patients. Il sagit souvent de personnes nayant aucun antcdent psychiatrique et/ou non connu pour un syndrome dmentiel. Chez la personne ge, un lieu de rencontre initial est sou-vent celui constitu par les services de soins domicile. Ces derniers sont orga-niss par districts. Il y a donc sept services dans le canton, sauf dans le district du Lac o lon retrouve plusieurs structures. Lide a donc t de rencontrer ces services via des interventions de supervisions auprs de leurs quipes. Ces nouvelles prestations du secteur pour personnes ges du RFSM permettent de rpondre de nouveaux be-soins: dune part, la dmographie fait que de plus en plus de personnes ges vivent domicile et, dautre part, la formation de base en soins infirmiers est largement dfi-citaire pour rpondre aux besoins de cette catgorie de population dans le domaine

    dr seRge Zumbach

    mdecin directeur du secteur de psychiatrie et de psychothrapie pour personnes ges

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  • de la psychogriatrie. A ce jour, ce travail de partenariat et de soutien a t mis en place depuis le mois de septembre 2013 avec le Rseau de soins domicile de la Sarine. Une collaboration similaire sera initie au dbut 2014 avec celui de la Veveyse. Des contacts ont t pris avec les autres districts et les rseaux respectifs. Nous esprons largir cette offre et tendre cette collaboration lensemble du canton en 2014.

    Ainsi, les EMS et les soins domicile repr-sentent deux partenaires majeurs du R-seau de sant publique fribourgeois. Ds lors, les moyens mis en place par le RFSM visent renforcer la collaboration avec les partenaires cantonaux via des contrats si-gns dment documents.

    quelques chiffRes cls

    Voici les chiffres de lambulatoire du secteur 3 pour 2013: 135 patients traits au CSH de Marsens, 51 au CPS Fribourg, 29 lHFR Ta-vel, 17 lHIB et 13 lHFR Meyriez. De plus, 386 consultations de liaison et 5 expertises ont t ralises par le secteur pour per-sonnes ges.

  • diRection des soinsla clinique de jouR du sud:instRumentde RinseRtion sociale et PRofessionnelle

    m. jean-claude goasmat

    directeur des soins

    en complment de loffre hospitalire ou ambulatoire, la clinique de jour du sud est un nouvel instrument au service des patients du rfsm. cette unit, cre en avril 2012, a pris son envol en 2013. comme sa structure sur fribourg, elle propose aux patients des soins polyvalents et individualiss du lundi au vendredi de 8 h 45 16 h 30. objectif: optimiser la rinsertion des personnes dans leur milieu familial, social et professionnel

    La loi sur lorganisation des soins en sant mentale fribourgeoise contribue la prise en charge pluridisciplinaire des patients et patientes dans leur cadre de vie habituel par une coordination adquate des soins am-bulatoires, rsidentiels et hospitaliers, tout en visant garantir la continuit des soins fournis par les institutions et les profession-nels de la sant. De fait, le RFSM a ouvert sa deuxime clinique de jour Marsens. Tout comme celle de Fribourg, la Clinique de jour du sud est une unit de psychiatrie adulte qui assure des soins polyvalents, indivi-dualiss, prodigus en journe, du lundi au vendredi, de 8 h 45 16 h 30. Objectif: optimiser la rinsertion des personnes dans leur milieu familial, social et professionnel. Cette unit thrapeutique de soins intensifs varis reprsente une offre complmentaire indispensable aux prestations de soins dis-penses par les autres structures du RFSM.

    Les indications de traitements concernent les patients dont la pathologie ncessite une intervention et un soutien sur une dure prolonge en vue daboutir la mise en place dun projet personnel. Elles visent consolider des acquis par la ractivation des comptences suite une crise de vie dans le sens du rtablissement. Nos soins sont issus de plusieurs courants de penses dont la thrapie du milieu et le rtablissement.

    thRaPie du milieu et Rtablissement

    La thrapie du milieu offre au patient la possibilit de retrouver et de se rappro-prier des activits mises entre parenthses au cours de la phase aigu de la patholo-gie. Latelier cuisine, le repas thrapeutique, la marche, les jeux individuels ou collectifs sont les principaux supports qui dvelop-

    peront chez le patient la confiance en soi, la prise dinitiative, la dextrit, la gestion de la frustration, ses capacits dadaptation, ses comptences relationnelles ou encore la notion de plaisir. Cest aussi un moment dobservation privilgi pour le soignant, afin daffiner lvaluation du patient.

    PRomouvoiR le Rtablissement

    Questce que le rtablissement en sant mentale? Aucun consensus nexiste au-jourdhui sur la dfinition et les moyens de le promouvoir. Cependant, trois aspects in-terdpendants permettent de guider notre pratique. Premirement, on peut sappuyer sur laspect clinique, qui rsulte de la dimi-nution des symptmes par une mdication et des thrapies spcifiques. Deuxime-ment, laspect psychologique permet au patient de passer par lacceptation de la ma-ladie, ainsi que par une redfinition ou une transformation de soi. Cela savre possible que par la comprhension de la situation et par la possibilit de faire des choix. Aussi, dveloppe-t-il des stratgies dadaptation. Il devient responsable de ses choix, de ses dcisions et des actions qui en dcoulent. Enfin, troisimement, laspect social permet au patient daspirer une vie satisfaisante et la reconnaissance citoyenne. Il a donc droit aux mmes ressources, services et activits que le reste de la population, afin de dve-lopper des relations sociales et de rintgrer les loisirs et/ou le travail. Les changements se manifestent par une re-dcouverte de soi et des nouvelles possibilits dagir sur lenvi-ronnement. Ils suscitent lespoir et une prise de conscience individuelle et collective face aux prjugs lis aux troubles mentaux.

    Concrtement, la clinique de jour offre

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  • aux patients une prise en charge groupale constitue dun programme psychothra-peutique et dun programme dactivation. A cela sajoutent les entretiens individuels. Lensemble des prestations est assure par une quipe infirmire, un mdecin, un psy-chologue et une assistante sociale. La capa-cit daccueil slve 20 patients et chaque groupe est limit 10 personnes.

    les enjeux dune PsYchiatRie modeRne

    La loi fribourgeoise sur lorganisation des soins en sant mentale prconise la prise en charge du patient dans lenvironnement dans lequel il volue. Le concept de rta-blissement considre que lenvironnement offre des opportunits autant de crois-sance personnelle que de soutien. Ds lors, le RFSM, avec la mise en service de deux cliniques de jour Marsens et Fribourg, rpond pleinement aux enjeux actuels dune psychiatrie moderne. Les techniques groupales utilises rpondent des objec-tifs psychoducatifs. Dautres visent plus spcifiquement des thmatiques comme lestime de soi, le plaisir ou les difficults relationnelles. En considrant le groupe comme une entit dynamique, celui-ci contribue un vritable travail thrapeu-tique o chaque patient est appel jouer un rle actif. Il va de soi que mes remerciements sadressent lensemble des collaborateurs du RFSM et plus spcifiquement ceux du dparte-ment des soins pour leur prcieuse colla-boration tout au long de lanne. Je relve la comptence de lquipe des cadres infir-miers qui, sans dmriter, a contribu effica-cement la gestion de cette grande quipe.

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  • thRaPies sPcialises le seRvice des thRaPies sPcialises, sa Place et sa mission dans le disPositif de soin

    Lhospitalisation, vcue le plus souvent dans un contexte de crise, reprsente en soi un facteur profondment dstabilisant. En effet, aux souffrances et dficits inhrents la mala-die mentale viennent sajouter les consquences engendres par la rupture avec le lieu de vie, le contexte socioprofessionnel et familial. Limpact de cette fracture dstabilise les patients sous de nombreux rapports et affecte profondment leur capacit rebondir, ce qui vient renforcer leur sentiment disolement, de dvalorisation et la perte de sens. De ce point de vue, dans un contexte de soins en sant mentale et paralllement aux diff-rents traitements mis en place, il est ncessaire de solliciter rapidement la globalit des comptences personnelles du patient, dans la mesure de ses possibilits momentanes. Avec les ateliers dactivation, le Service des thrapies spcialises propose diffrents programmes dactivits (sport, travaux manuels, ateliers dexpression) qui viennent structu-rer et articuler la vie quotidienne des patients. La mission de ces ateliers est principalement doffrir des occasions de ractualiser ou de remettre en mouvement les habilets de base du fonctionnement cognitif (attention, mmoire ou processus de la pense) et psycholo-gique (motions, motivation, confiance en soi, etc.), linteraction sociale (habilets sociales et de communication, etc.), ainsi que lactivit sensorimotrice. Des animateurs spcialiss en sant mentale offrent soutien et prsence aux patients durant ces activits et assurent continuit et contenu dans les programmes proposs.

    Dune importance capitale, le second axe de notre service sarticule autour de lapport des thrapies dites non verbales (ergothrapie, art-thrapie, musicothrapie, psychomotri-cit) sur le plan de laccompagnement psychothrapeutique. Les diffrents settings propo-ss sur prescription mdicale permettent aux patients de construire pas pas leur projet thrapeutique en fonction dobjectifs cibls et adapts leur situation clinique spcifique. Ce projet se ralise par lintermdiaire de la mdiation et de la relation avec le thrapeute. Ainsi, grce laccompagnement rgulier des thrapeutes, les patients peuvent simpliquer dans un processus de rtablissement engageant leur activit et leur volont personnelles. Les sessions se font la plupart du temps en groupe, et chaque patient y reoit un accom-pagnement individuel. En rgle gnrale, les patients peuvent bnficier de 1 2 suivis thrapeutiques de ce type avec une frquence de 2 4 sances par semaine.

    Durant lanne 2013, nous avons procd une rorganisation et une optimisation des ressources du Service des thrapies spcialises. Cela nous permet aujourdhui doffrir un accs plus facile pour les patients ce type de prestations et dtendre nos interventions aux units dadmission et/ou aux sjours en chambre de soins intensifs. Sur lensemble des 3 secteurs hospitaliers, du 19 mars au 31 dcembre 2013, un total de 2486 prescriptions mdicales nous ont t adresses, toutes prestations confondues et pour les 3 secteurs hospitaliers. Cela sans compter les interventions ambulatoires et en clinique de jour qui reprsentent en moyenne 14% de notre activit.

    crer des cadres de prise en soin propres mobiliser les ressources personnelles des patients reprsente un enjeu majeur pour le service des thrapies spcialises. en effet, la ractivation des aptitudes la vie, mme en situation de crise aigu, joue un rle dterminant dans le processus de rtablissement de nos patients. pour rpondre cette demande le service sarticule autour de 2 axes dintervention que sont, dune part, les ateliers dactivation et, dautre part, les thrapies dites non verbales

    m. fRedeRico emilio lucia

    Responsable du service des thrapies spcialises

    seRvice socialun PaRtenaiRe incontouRnable dans le PRocessus de Rtablissement

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  • le domaine de la sant mentale est un champ de la mdecine qui connat une volution marque depuis un demi-sicle. le modle traditionnel des soins psychiatriques qui concevait la gurison par une rduction des symptmes laisse place aujourdhui un processus de soins intgratif et psychosocial qui repose sur le concept du rtablissement. le service social du rfsm est un partenaire de ce processus. il accompagne nos patients dans leur projetde ralisation et de participation sociale.

    Les sciences sociales nous enseignent que nous aspirons toutes et tous tre acteur de nos trajectoires de vie. Au-del de nos diffrences, nous souhaitons tre identifi comme acteur et exercer des rles significatifs dans la communaut, participer pleinement notre environnement, jouir de relations bases sur la confiance, la reconnaissance, la validation et le respect, agir sur notre quotidien en exerant nos choix de faon claire, nourrir des espoirs de vie qui alimentent nos trajectoires vers une ralisation personnelle, familiale et sociale. Il sagit l des principaux ingrdients du processus du rtablissement dont le Ser-vice social du RFSM est partenaire.

    Si la psychiatrie pointait nos diffrences et mettait le focus sur les symptmes et les pro-blmes, la sant mentale souligne ce qui nous runit, nous rassemble, nous fdre et fa-vorise le dploiement des comptences de chacun. Lobjectif de travail du Service social: mobiliser les ressources du patient et son potentiel en devenir, laider se rapproprier ses champs de comptences, laccompagner dans la construction dun projet de vie qui ralise ses aspirations tout en limitant les facteurs de stress pouvant fragiliser son tat de sant et compromettre un projet dinsertion. Le travail social est ainsi producteur de lien entre le patient et sa communaut et rciproquement. En effet, ces processus agissent galement sur la communaut en transformant les structures sociales et les dispositifs institutionnels pour que chacun et chacune puisse y trouver une place de choix. Le travail social est donc un partenaire de plus en plus prcieux dans le travail pluridisciplinaire au service du patient et de sa famille, car la participation sociale du patient devient une priorit du projet thra-peutique.

    Durant lanne 2013, 1114 patients ont t soutenus par notre service au travers dentre-tiens rguliers permettant de prendre en considration la complexit de la situation de chaque patient rencontr. Nos professionnels les ont accompagns dans llaboration de leur projet personnel et les ont conseills, voire soutenus concrtement dans leurs dmarches (domaine professionnel, lieu de vie, relations familiales, structuration du quoti-dien, aspects financiers et assurantiels, loisir, etc.). De plus, 72 sances de groupes socioth-rapeutiques ont t offertes 76 patients.

    Dans le cadre de mandats spcifiques, notre service sest galement investi pour permettre ces transformations sociales (soutien aux proches par notre Plate-forme proches, partici-pation diffrents groupes de travail, sances de coordination, etc.). Cette activit dense concrtise pleinement la place du travail social dans le processus de rtablissement. Un grand merci est adress toute lquipe du Service social du RFSM pour son prcieux travail au service des patients, de leur famille et de la communaut. Ensemble, nous remercions les patients et leurs proches pour leur engagement et la confiance tmoigne au sein de ce partenariat!

    seRvice socialun PaRtenaiRe incontouRnable dans le PRocessus de Rtablissement

    mme sabine coRZani

    Responsable du service social

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  • le rfsm offre depuis plusieurs annes diffrentes thrapies de groupes pluridisciplinaires dans les trois secteurs de psychiatrie et psychothrapie. il parat donc intressant de se pencher sur cette modalit de prise en charge en psychiatrie, afin den extraire lessence qui permet de potentialiser le suivi individuel.

    Au-del des facteurs dordre individuel, conomique et organisationnel, le choix du groupe thrapeutique comme mode dintervention est justifi par leffet catalyseur de changement inhrent au groupe. Amorce dans les annes 50 par Corsini et Rosenberg, puis reprise par Yalom au dbut des annes 70, la tradition groupale nest pas nouvelle en psychiatrie.

    Du traditionnel groupe de parole dans certaines units du CSH et en clinique de jour, des groupes trs spcialiss en ambulatoire, en passant par des groupes de soutien aux proches, une large palette dinterventions groupales est propose au sein du RFSM. Elles sont de diffrentes orientations thoriques et ciblent des populations trs varies. Dans le secteur pour enfants et adolescents par exemple, le groupe Psychodrame destin aux enfants de 10 12 ans est dinspiration analytique et issu dune longue tradition. Ce groupe permet lexpression motionnelle et rvle les conflits internes travers le jeu, la diffren-tiation entre le fantasme et la ralit ainsi que lexprimentation de la relation lautre. Dans le secteur adulte, lanne 2013 a notamment t marque par le dveloppement dun programme pour patients souffrant dun trouble de la personnalit borderline (programme PRISME), et dont les groupes thrapeutiques visent lapprentissage de comptences dans les domaines de la rgulation motionnelle, de lefficacit interpersonnelle, de la gestion des crises et de lacceptation de la ralit. Par ailleurs, dans le secteur pour personnes ges, un groupe Atelier mmoire a t mis sur pied au CSH afin de favoriser lchange dexercices stimulant les fonctions cognitives suprieures.

    Les groupes thrapeutiques peuvent donc tre considrs comme une offre attrayante diffrents niveaux. Pour linstitution, elle permet une conomie de temps et de moyens, la mme intervention tant propose simultanment plusieurs individus. Pour les patients, le travail en groupe permet de dvelopper des comptences, non pas uniquement laide du thrapeute, mais galement avec le soutien des autres participants, qui peuvent lui ser-vir de modle. Un patient interrog ce sujet confie: le fait de travailler en groupe est trs intressant. Cela permet de partager son vcu, ses motions et de mieux comprendre tout cela. En effet, lorsque les consultations individuelles ne suffisent plus activer le proces-sus de changement, loffre groupale permet dtoffer le soin. Des facteurs didentification, mais galement de cohsion et duniversalit sont susceptibles dmerger dans les sances groupales (Yalom, 1995).

    Le Service de psychologie permet de surcrot tous les collaborateurs en lien avec la cli-nique de se familiariser lanimation de groupe par deux formations offertes chaque anne en interne en collaboration avec une psychologue de lUniversit de Fribourg. Cest donc pour toutes ces diffrentes raisons que le RFSM continuera dvelopper son offre groupale ces prochaines annes. Louverture prvue au printemps dun groupe destin aux enfants souffrant dun trouble du dficit de lattention avec hyperactivit ou encore dun groupe de gestion du stress laide des stratgies de pleine conscience dans le secteur pour adultes reprsentent quelques illustrations des futurs dveloppements de loffre groupale.

    seRvice de PsYchologiede lintRt des gRouPes thRaPeutiques

    mme floRence guenot

    Responsable du service de psychologie

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  • PhaRmaciemdicaments au Rfsm la PhaRmacie se dPloie dans les units de soins du Rfsm

    la gestion et la prparation des mdicaments en milieu hospitalier est usuellement une tche attribue aux soignants. afin doptimiser le temps des soignants ddi aux patients et damliorer la gestion des stocks de mdicaments, un projet pilote de dploiement des assistantes en pharmacie hospitalire dans les units de soins a t mis en place en 2013 conjointement par le dpartement des soins et le service de pharmacie.

    Llaboration du projet APUS (Assistante en pharmacie dans les units de soins) a dmarr en automne 2012. Ses objectifs ont t clairement dfinis et prsents dbut 2013 aux units de soins concernes ainsi quaux collaboratrices de la pharmacie centrale du RFSM. Ce projet a pour but de soulager les quipes infirmires dune tche logistique au profit des soins aux patients, de grer de manire plus conome et rgulire les stocks de mdi-caments, de diminuer la quantit de mdicaments dormants dans les units de soins, de faciliter les commandes et la gestion de stock de la pharmacie centrale et, enfin, damlio-rer la qualit de la prise en charge du patient.

    Une dotation de 0,5 EPT, issue dun change entre le Dpartement des soins et le Service de pharmacie, a permis lengagement au 1er janvier 2013 dune nouvelle assistante en phar-macie. En mars 2013, les assistantes en pharmacie ont dmarr, dans les units Lavande et Narcisse en psychogriatrie, leur activit de gestion de la pharmacie dunit de soins et de prparation quotidienne des barquettes de mdicaments.

    Chaque matin, du lundi au samedi, lAPUS prpare les traitements des patients pour 24 heures selon les prescriptions mdicales releves dans le dossier patient informatis (DPI). Laprs-mi-di, son passage a pour but de rapprovisionner le stock de la pharmacie de lunit et de grer les changements de traitements effectus par les mdecins. Le samedi matin, les traitements sont prpars pour 48 heures.

    A ce jour, ladhsion des professionnels des deux secteurs dactivit est unanime. Le temps pass par la pharmacie correspond en tout point celui qui tait utilis auparavant par les soignants pour effectuer ces mmes tches. Cependant, les stocks sont grs de manire plus rationnelle et avec une grande traabilit, limitant ainsi les surstocks et les dchets. Les prescriptions mdicales sont contrles chaque jour et ladquation entre celles-ci et la liste des mdicaments du RFSM est revue au fur et mesure par la pharmacienne res-ponsable.

    Plus de scuRit

    La prsence quotidienne de la pharmacie dans les units de soins apporte un jalon scuri-taire important dans le circuit du mdicament. Les comptences des assistantes en phar-macie hospitalire sont mises contribution au niveau clinique et leur motivation profes-sionnelle sest roriente positivement en direction du patient. La communication entre les diffrents secteurs sest renforce, principalement par une meilleure connaissance des intervenants de chaque corps de mtier et par la mise en place dun tableau de commu-nication.

    Le projet est pass en mode prenne en juillet 2013 et le dploiement de lactivit des assistantes en pharmacie hospitalire dans lensemble des units de soins du CSH est en cours de planification.

    mme soPhie maillaRd

    Responsable du service de pharmacie

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  • sYstmes dinfoRmationune fonction tRansveRse au cuR du Rfsm

    en prambule, une dfinition dun systme dinformation est ncessaire. un systme dinformation (si) est dfini comme un ensemble de moyens (matriels, logiciels, personnel, donnes, procdures, ) qui permet de regrouper, de classifier, de traiter et de diffuser de linformation. par simplification, dans le cas du rfsm, les systmes dinformation (si) peuvent tre dfinis comme lensemble des systmes informatiques et des procdures qui permettent de recueillir, stocker, traiter et diffuser des informations mdicales et administratives.

    En 2010 a dmarr le processus qui visait mettre en place un dossier patient informatis (DPI) pour le secteur hospitalier du RFSM. Le but tait damliorer la prise en charge des patients par un partage de linformation, une meilleure saisie de donnes, un contrle sur les accs et une traabilit complte. Le projet a t dcoup en 2 phases de 2010 2013 avec un dploiement complet sur les units hospitalires.

    Outre la cheffe projet DPI, une quipe de coachs-formateurs sest constitue pendant le projet pour dispenser les formations initiales et continues aux thrapeutes et leur fournir le support mtier. Cette quipe tait compose de 3 infirmiers trs expriments, dont une responsable de projets dingnierie. Le groupe a t baptis tout naturellement Team DPI. Mme si le DPI constitue toujours le cur de son activit, ses tches ont t tendues dautres logiciels mtiers dont le relev dactivits et la saisie des incidents. Pour accompa-gner cette volution, une nouvelle entit, le Dpartement des systmes dinformation (DSI), a t cr en 2013, compose du Team DPI et dun responsable.

    Les missions du Dpartement des SI sont la fois oprationnelles et stratgiques. Tout dabord, les SI doivent voluer en phase avec la stratgie de linstitution, en salignant sur les axes dfinis par la direction. Au service du RFSM et de ces collaborateurs, le dpartement doit valuer et valider les demandes mtiers qui lui sont transmises. Une qualification des nouvelles demandes est notamment effectue et les impacts sur les diffrents SI mesurs. Aprs la phase de validation, le dpartement est charg de la gestion des projets informa-tiques dans le domaine mdicosoignant. Objectif: mettre en place et accompagner des projets informatiques qui soutiennent les processus mtiers.

    La prise en main des SI ncessite de nouvelles connaissances et comptences pour les col-laborateurs. Le Dpartement des SI assure ainsi la formation des nouveaux thrapeutes sur les logiciels mtiers comme le Dossier patient informatis (DPI), le logiciel de relev dactivi-ts ainsi que le logiciel de saisie des incidents. Il propose galement un support mtier sur les questions de fonctionnement ainsi quun support technique de 1er niveau.

    Parmi un grand nombre dactivits en 2013, on peut citer les plus importantes: lextension du relev dactivit pour les services transversaux, la mise en uvre de la phase 3 du pro-jet DPI, principalement le dveloppement des formulaires des statistiques mdicales OFS (Office fdral de la statistique) et la prparation du DPI en clinique de jour et, enfin, le dveloppement des mesures de qualit tendues au Secteur pour enfants et adolescents ainsi que le relev des mesures limitatives de libert.

    m. thieRRY menoud

    Responsable du dsi

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  • mme PatRicia davet

    Responsable dudpartement de ladministration des patients et patientes

    1. taux doccuPation moYen PaR unit de soins

    Depuis le 1er janvier 2013, suite aux ngociations tarifaires stationnaires 2013, il faut noter que le calcul du taux doccupation ne tient plus compte du jour de sortie hospitalier. Les autres paramtres tant rests identiques, nous remarquons que malgr la soustraction des jours de sortie, le taux doccupation gnral du Centre de soins hospitaliers a augment par rapport lanne 2012 de 0,75%. En comparaison, dans lhypothse o ces jours de sortie auraient t pris en compte, laugmentation du taux doccupation serait de 4,28%, savoir 100,01% au lieu de 96,45%.Dans le Secteur de psychiatrie et de psychothrapie pour adultes, les taux doccupation de toutes les units de soins sont suprieurs 2012 sauf pour les units Callisto et Thalassa. Il en est de mme pour le Secteur de psychiatrie et de psychothrapie pour enfants et adolescents ainsi que pour le Secteur de psychiatrie et de psychothrapie pour personnes ges.

    statistiques

    Units de soins Moyenne annuelledu nombre de lits

    Entres Sorties Journesdhospitalisation

    Tauxdoccupation

    AXIS, Chane de soins de psychiatrie gnrale (bilingue) 23 478 420 8092 96,39 %ATLAS, Chane de soins de psychiatrie gnrale (francophone) 23 382 327 8277 98,59 %CALLISTO, Chane de soins des troubles de lhumeur et de la personnalit (bilingue) 20 272 297 7167 98,18 %TITAN, Chane de soins des troubles psychotiques (bilingue) 17 106 172 5942 95,76 %THALASSA, Chane de soins des troubles de laddiction (bilingue) 22 265 268 8169 101,73 %VNUS, Chane de soins dintervention de crise et de liaison hospitalire (bilingue) 12 257 263 4361 99,57 %ToTal SEcTEUr de psychiatrie et de psychothrapie pour adultes 117 1760 1747 42008 98,37 %

    LA CHRYSALIDE, Chane de soins de ladolescence (bilingue) 8 80 86 2414 82,67 %ToTal SEcTEUr de psychiatrie et de psychothrapie pour enfants et adolescents 8 80 86 2414 82,67 %

    AUBPINE, Chane de soins des troubles cognitifs 15 100 104 5319 97,15 %NARCISSE, Chane de soins de psychiatrie gnrale 15 136 137 5090 92,97 %LAVANDE, Chane de soins de psychiatrie gnrale 15 145 137 5015 91,60 %ToTal SEcTEUr de psychiatrie et de psychothrapie pour personnes ges 45 381 378 15424 93, 91 %

    ToTal gnral 170 2221 2211 59846 96,45 %

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  • 2. duRe moYenne de sjouR PaR unit de soins

    Units de soins Journesdhospitalisation

    Dure moyenne de sjour par unit de

    soins 2013

    Dure moyenne de sjour par unit de

    soins 2012

    AXIS, Chane de soins de psychiatrie gnrale (bilingue) 8092 14,66 18,23ATLAS, Chane de soins de psychiatrie gnrale (francophone) 8277 18,48 17,74CALLISTO, Chane de soins des troubles de lhumeur et de la personnalit (bilingue) 7167 20,96 18,71TITAN, Chane de soins des troubles psychotiques (bilingue) 5942 28,71 28,64THALASSA, Chane de soins des troubles de laddiction (bilingue) 8169 26,44 25,63VNUS, Chane de soins dintervention de crise et de liaison hospitalire (bilingue) 4361 14,49 15,90ToTal SEcTEUr de psychiatrie et de psychothrapie pour adultes 42008 22,34 22,80

    LA CHRYSALIDE, Chane de soins de ladolescence (bilingue) 2414 22,35 24,90ToTal SEcTEUr de psychiatrie et de psychothrapie pour enfants et adolescents 2414 22,35 24,90

    AUBPINE, Chane de soins des troubles cognitifs 5319 41,55 40,19NARCISSE, Chane de soins de psychiatrie gnrale 5090 32,01 27,97LAVANDE, Chane de soins de psychiatrie gnrale 5015 31,94 38,14ToTal SEcTEUr de psychiatrie et de psychothrapie pour personnes ges 15424 34,74 38,24

    ToTal gnral 59846 25,21 25,76

    La diminution de la dure moyenne de sjour globale du Centre de soins hospitaliers montre encore cette anne une lgre baisse, passant de 25,76 25,21, cependant, nous notons que lunit de soins de psychiatrie gnrale bilingue connat une baisse plus marque de 18,23 14,66 alors, qu linverse, lunit de soins des troubles de lhumeur et de la personnalit a augment sa dure moyenne de sjour de 18,71 20,96. Le Secteur de psychiatrie et de psychothrapie pour personnes ges a connu une nette dimi-nution de cette moyenne, passant de 38,24 en 2012 34,74 en 2013.

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  • 3. nombRe de cas tRaits en ambulatoiRe 2013

    Site Total site % / Secteur % / rFSM Durant lanne 2013, le Rseau fribourgeois de sant mentale a trait 6350 cas ambulatoires, savoir 13,17% de plus quen 2012. Les nouveaux cas ambu-latoires sont au nombre de 1796 contre 1635 en 2012, accusant 8,97% daugmentation.

    De plus, le RFSM a effectu 103 expertises psychia-triques dont 16 pour le secteur des enfants et adoles-cents, 82 pour le secteur des adultes et 5 concernant le secteur des personnes ges.

    Secteur ILe secteur de psychiatrie et psychothrapie pour enfants et adolescents a trait 1160 en 2013, ce qui reprsente 18,28 % des cas ambulatoires du RFSM et une lgre baisse de 1,28 % en regard de 2012. Les nouveaux cas sont au nombre de 369 parmi ces 1160 cas.

    Secteur IILe secteur de psychiatrie et psychothrapie pour adultes compte 4559 cas traits, savoir 71,80% des cas ambulatoires du RFSM et 19,69% daugmentation par rapport 2012. La plus grande partie de ces cas ont t traits dans le cadre de la liaison et des gardes au HFR, sur les sites de Fribourg et de Riaz (26,52%) et au Centre psychosocial Fribourg (24,50%). Ce secteur a connu 1026 nouvelles situations durant lanne 2013.

    Secteur IIILes cas ambulatoires traits dans le secteur de psychiatrie et psychothrapie pour personnes ges sont au nombre de 631, ce qui reprsente 9,94% de la totalit des cas et une hausse de 19,65% par rapport 2012. Ce secteur compte 312 nouvelles situations ambulatoires en 2013.

    Secteur I CSH Marsens 39 3,36CPP Fribourg 813 70,09CSSM Bulle 78 6,72HFR Tavel 1 0,09HFR Meyriez 1 0,09Liaison HFR 89 7,67HIB Estavayer/Lac 60 5,17Gardes lHFR 79 6,81

    ToTal SEcTEUr I 1160 18,28

    Secteur II CSH Marsens 429 9,41CPS Fribourg 1117 24,50CTA Fribourg 465 10,20CSSM Bulle 609 13,36CPF Fribourg 70 1,54CR Romont 66 1,45Liaisons prisons 162 3,55HFR Tavel 42 0,92HFR Meyriez 77 1,69HIB Estavayer/Lac 109 2,39Gardes HFR 441 9,67Liaison HFR 768 16,85Clinique de jour du Sud 28 0,61Clinique de jour Fribourg 176 3,86

    ToTal SEcTEUr II 4559 71,80

    Secteur III CSH Marsens 135 21,40CPS Fribourg 51 8,08HFR Tavel 29 4,60HIB Estavayer/Lac 17 2,69HFR Meyriez 13 2,06Consultation liaison 386 61,17

    ToTal SEcTEUr III 631 9,94

    ToTal rFSM 6350

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  • 4. statistiques du PeRsonnel

    1. rFSM Effectif 2013 Effectif 2012

    Personnel administratif 32,16 28,42Personnel dexploitation 56,58 57,18Personnel mdicotechnique 72,50 66,98Personnel mdical et soignant secteur enfants et adolescents 22,22 21,23Personnel mdical et soignant secteur adultes 147,50 150,28Personnel mdical et soignant secteur personnes ges 46,67 46,43ToTal 377,63 370,52

    2. EMS lES caMlIaSPersonnel mdicotechnique 0,84 0,91Personnel mdical et soignant 13,70 11,36ToTal 14,54 12,27

    3. BUanDErIE DE MarSEnSToTal 14,87 14,70

    4. PErSonnEl En ForMaTIonToTal 39,63 34,46

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  • m. noRbeRt Panchaud

    Responsable du dpartement des finances

    financesobseRvations financiRessuR lexeRcice 2013 du Rfsm

    les commentaires qui suivent sont bass sur lanalyse des comptes selon la structure comptable h+ les hpitaux de suisse.

    bRef aPeRu des chaRges

    charges de personnel. Durant lexercice 2013 et comme le montre le tableau la page 35, le rseau a fonctionn avec un effectif de 377,63 EPT (quivalents plein temps) et ce, sans compter les personnes en formation (39,63 EPT). La masse salariale globale se monte 80% de lensemble des charges dex-ploitation (sans les charges exceptionnelles, hors exploitations et provisions). En compa-raison avec les 370,52 EPT de lexercice 2012, la dotation en personnel a augment de 7,11 EPT, et ce en corrlation avec le dveloppe-ment des prestations du RFSM.

    autres charges dexploitation. Les autres charges dexploitation courantes de 12044806 francs sont contenues et matri-ses dans leur ensemble et prsentent une diminution de 3% par rapport 2012.

    bRef aPeRu des Recettes

    activit hospitalire. Le CSH de Marsens compte 170 lits en stationnaire. Lactivit hospitalire est caractrise par un volume de 59846 journes dhospitalisations fac-turables. A noter que le jour de sortie nest plus factur depuis le 1er janvier 2013. Le taux moyen doccupation se monte 96,45%. La part cantonale et part des assureurs aux cots des prestations LAMAL pour les patients et patientes domicilis dans le can-ton de Fribourg se rpartissent comme suit: 49% pour la part cantonale et 51% pour la part des assureurs (en 2012, la part cantonale slevait 47% et la part des assureurs 53%). La base tarifaire a comme principaux forfaits journaliers (part Etat et assureurs) 720 francs du 1er au 180e jour dhospitalisation et 502 francs ds le 181e jour dhospitalisation.

    activits ambulatoires et de liaison. Il convient de distinguer les recettes lies aux deux cliniques de jour qui sont en aug-mentation par rapport 2012, cela suite lexploitation sur une anne complte de la 2e clinique de jour Marsens pour le secteur adulte. Pour rappel, la Clinique de jour du sud Marsens a ouvert ses portes en cours danne 2012.Pour les autres recettes lies aux prestations ambulatoires et de liaison, nous relevons une augmentation denviron 4% par rapport lexercice antrieur. Cette hausse vient confir-mer le renforcement des prestations ambu-latoires du RFSM conscutives la baisse du nombre de lits dans le stationnaire en 2012.

    autres activits. Conformment la loi concernant le financement des hpitaux et des maisons de naissance (822.0.3) du 04.11.2011, il est mentionn aux articles 4 et 5 que lEtat participe au financement des dif-frentes prestations du RFSM dfinies dans des mandats de prestations approuvs par le Conseil dEtat. Cette contribution par lEtat pour le financement transitoire, les presta-tions dintrts gnraux et les autres presta-tions se monte 12 097 117 francs.

    Lanalyse des autres recettes diverses montre une augmentation de 9% par rapport 2012. A lorigine de cette hausse, il convient de ci-ter, en premier lieu, une adaptation des prix pour la facturation des prestations du RFSM des tiers et, en second lieu, une augmen-tation des prestations refactures lEMS Les Camlias en regard de la capacit daccueil de 15 lits sur 12 mois.

    rsultat dactivit. Le rsultat final du RFSM prsente un bnfice de 284 372 francs qui sera report sur lexercice suivant.

    36R

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    013

  • comPtes du Rfsm

    cHargES (cHF) comptes 2013 comptes 2012

    charges de personnel 2012 2013Charges salariales 39 520 976 39 018 518

    Mdecins 8 934 883 8 844 103Soignants 14 984 004 14 757 120Mdicotechniques 7 141 825 7 845 878Administration 3 263 652 3 482 070Exploitation 4 694 155 4 591 805

    Charges sociales 7 953 172 7 785 876Honoraires des mdecins 96 209 131 092Frais de personnel 584 925 551 196ToTal DES cHargES DE PErSonnEl 48 155 282 47 486 682

    autres charges dexploitation Matriels et prestations mdicales 1 307 984 1 364 928Charges alimentaires 1 484 349 1 328 881Charges de mnages 675 858 691 032Entretien et rparation 723 123 975 919 Charges dutilisation des installations 4 032 535 4 222 872Charges dnergie et eau 1 324 312 1 264 430Charges dintrts 519 336 456 447Charges de ladministration et informatique 1 153 080 1 223 802Autres charges lies aux patients 335 751 351 913Autres charges non lies aux patients 488 477 542 242ToTal DES aUTrES cHargES DExPloITaTIon 12 044 806 12 422 467

    charges exceptionnelles, hors exploitations et provisions 5 470 617 3 958 294

    ToTal DES cHargES 65 670 705 63 867 443

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    013

  • rEcETTES (cHF) comptes 2013 comptes 2012

    recettes stationnaires en division communeRecettes stationnaires LAMAL hors cantons et assureurs fdraux 863 397 640 344Recettes stationnaires LAMAL part assureurs (yc. traitement longue dure) 20 711 335 21 356 373Recettes stationnaires LAMAL part Etat (yc. traitement longue dure et part AI) 20 402 883 19 466 071ToTal rEcETTES STaTIonnaIrES 41 977 614 41 462 788

    recettes ambulatoiresPrestations ambulatoires et de liaisons 5 661 046 5 442 716Cliniques de jour 2 029 098 1 622 640ToTal rEcETTES aMBUlaToIrES 7 690 144 7 065 356

    recettes diversesAutres produits et prestations aux patients 19 422 22 260Produits financiers et de locations 724 944 703 972Prestations au personnel et des tiers 2 170 699 1 885 228Contributions du canton 12 097 117 10 901 929Contributions autres 11 331 68 088ToTal rEcETTES DIVErSES 15 023 512 13 581 477

    Recettes exceptionnelles et hors exploitations 1 263 807 2 092 083

    ToTal DES rEcETTES 65 955 077 64 201 704

    cHargES ToTalES 65 670 705 63 867 433rEcETTES ToTalES 65 955 077 64 201 704

    BEnEFIcE DE lExErcIcE -284 372 -334 261-334 261

    comPtes du Rfsm

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    013

  • bilan du Rfsm

    (cHF) 2013 2012

    actifsActifs circulants 7'384'602 787'844Liquidits 12 345 345 7 384 602Compte courant Administration des finances 969 785 605 866Avoirs et titres ralisables court terme 73 849 73 687Dbiteurs patients 4 711 604 4 733 592Autres dbiteurs 488 356 544 034Stocks 506 989 534 123Actifs de rgularisation 66 983 41 033Actifs immobilissBtiments d'exploitation 17 318 769 18 555 344Installations et amnagements techniques 5 155 004 4 630 497Autres immobilisations corporelles 1 731 154 1 657 139ToTal 43 367 838 38 759 916

    PassifsCapitaux trangers court terme 7 384 602 787 844Cranciers 1 314 789 1 283 951Passifs de rgularisation 263 974 352 797Provisions court terme 2 836 756 2 850 000Capitaux trangers long termeDette Etat de Fribourg 8 132 118 8 412 536Provisions long terme 2 300 000 1 500 000Fonds affects 4 424 479 559 350Fonds et rserves propresCapital 3 347 075 3 347 075Fonds et rserves 20 464 275 20 119 946Bnfice exercice 2013 284 372 334 261ToTal 43 367 838 38 759 916

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    013

  • bilan de la buandeRie

    (cHF) 2013 2012

    actifsLiquidits 560 739 252 278Compte courant Administration des finances 434 405Autres dbiteurs 307 241 294 804Stocks 333 600 386 500Actifs de rgularisation 0 3 630Installations et amnagements techniques 975 001 975 001ToTal 2 176 581 2