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HORIZONS Lire page 4 Lire page 3 QUOTIDIEN NATIONAL DINFORMATIONS - ÉDITÉ PAR L’AGENCE MAURITANIENNE D’INFORMATION - N° 6703 DU LUNDI 15 FEVRIER 2016 PRIX : 100 UM Une mission du ministère de la Justice à Nouadhibou Ouverture de l'école maternelle "Les Petits-fils" L e Premier ministre, M. Yahya Ould Ha- demine, a reçu en audience, samedi matin à Nouakchott, les représentants des 56 Etats membres du Conseil d'Adminis- tration de la Banque mondiale, actuellement en visite en Mauritanie. Au cours de cette rencontre, les entretiens ont porté sur les relations de coopération existant entre la Mauritanie et la Banque mondiale. L'audience s'est déroulée en présence du mi- nistre de l'Economie et des Finances, M. Moc- tar Ould Diay, du directeur de Cabinet du Premier ministre, M. Mohamed Ould Djibril et du Conseiller chargé des Affaires économiques au Premier ministère, M. El Hacen Ould Zein. Le Premier ministre reçoit les directeurs exécutifs représentant les Etats membres du conseil d'Administration de la Banque mondiale L’accent sera mis sur la réhabilitation des aménagements et des installations Un atelier sous le thème "Jeunesse et bonne gouvernance lo- cale" financé par le service de la coopération culturelle de l'am- bassade de France et organisé conjointement par le Groupement social pour la Promotion de la Femme et de l'Enfant en Adrar et l'Association d'Appui aux Femmes et aux Enfants Handica- pés, a démarré samedi à Atar . Cet atelier de deux jours a pour objectif d'apporter un appui culturel et moral aux jeunes dans les communes d'Atar, de Tawaz et d'Aïn Ehel Taya, en vue de leur sensibilisation sur les risques et conséquences des dérives, de l'abandon scolaire, de l'immigration clandestine, du terrorisme et des conflits fami- liaux issus de l'incompréhension des problèmes de la jeunesse. L es efforts publics en matière de développement agricole, en vue d’une meilleure préparation des campagnes agri- coles prochaines, porteront sur la réhabilitation des amé- nagements du secteur, l’appui aux agriculteurs et une plus grande intégration des différentes composantes des pro- grammes du programme d’intervention dans ce domaine. A l’effet de s’enquérir de la situation actuelle du secteur et pour engager des actions plus ciblées, la ministre de l'Agriculture, Mme Lemina Mint El Kotob Ould Momma, a effectué, depuis samedi matin, une visite de plusieurs installations et périmè- tres agricoles dans les wilaya du Gorgol et du Guidimagha. Lire page 4 Lire page 4 Photo Archive L e Président de la République, Monsieur Moha- med Ould Abdel Aziz, a reçu en audience ven- dredi à Nouakchott, les directeurs exécutifs et représentants de 56 pays membres du conseil d'admi- nistration de la Banque Mondiale, actuellement en vi- site dans notre pays. La porte-parole des membres du conseil d'administra- tion, représentante des pays scandinaves, Mme Santala Satou, a, à l'issue de l'audience, déclaré au reporter de l'AMI que la délégation a eu d'excellents entretiens avec le Président de la République abordant les différents vo- lets de la coopération entre la Mauritanie et la BM et le partenariat fort entre eux qu'il convient de dynamiser. Lire page 3 HORIZONS Le Président de la République reçoit les représentants des pays membres du conseil d'administration de la Banque mondiale Atelier sur la jeunesse et la bonne gouvernance locale en Adrar Agriculture :

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HORIZONSLire page 4Lire page 3

QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATIONS - ÉDITÉ PAR L’AGENCE MAURITANIENNE D’INFORMATION - N° 6703 DU LUNDI 15 FEVRIER 2016 PRIX : 100 UM

Une mission du

ministère de la

Justice à

Nouadhibou

Ouverture de

l'école maternelle

"Les Petits-fils"

Le Premier ministre, M. Yahya Ould Ha-demine, a reçu en audience, samedimatin à Nouakchott, les représentants

des 56 Etats membres du Conseil d'Adminis-tration de la Banque mondiale, actuellement envisite en Mauritanie.Au cours de cette rencontre, les entretiens ontporté sur les relations de coopération existant

entre la Mauritanie et la Banque mondiale.L'audience s'est déroulée en présence du mi-nistre de l'Economie et des Finances, M. Moc-tar Ould Diay, du directeur de Cabinet duPremier ministre, M. Mohamed Ould Djibril etdu Conseiller chargé des Affaires économiquesau Premier ministère, M. El Hacen Ould Zein.

Le Premier ministre reçoit les directeurs exécutifs représentant les Etats membres du conseil

d'Administration de la Banque mondiale

L’accent sera mis sur la réhabilitation

des aménagements et des installations

Un atelier sous le thème "Jeunesse et bonne gouvernance lo-cale" financé par le service de la coopération culturelle de l'am-bassade de France et organisé conjointement par le Groupementsocial pour la Promotion de la Femme et de l'Enfant en Adraret l'Association d'Appui aux Femmes et aux Enfants Handica-pés, a démarré samedi à Atar .Cet atelier de deux jours a pour objectif d'apporter un appuiculturel et moral aux jeunes dans les communes d'Atar, deTawaz et d'Aïn Ehel Taya, en vue de leur sensibilisation sur lesrisques et conséquences des dérives, de l'abandon scolaire, del'immigration clandestine, du terrorisme et des conflits fami-liaux issus de l'incompréhension des problèmes de la jeunesse.

Les efforts publics en matière de développement agricole,en vue d’une meilleure préparation des campagnes agri-coles prochaines, porteront sur la réhabilitation des amé-

nagements du secteur, l’appui aux agriculteurs et une plus

grande intégration des différentes composantes des pro-grammes du programme d’intervention dans ce domaine.A l’effet de s’enquérir de la situation actuelle du secteur et pourengager des actions plus ciblées, la ministre de l'Agriculture,Mme Lemina Mint El Kotob Ould Momma, a effectué, depuissamedi matin, une visite de plusieurs installations et périmè-tres agricoles dans les wilaya du Gorgol et du Guidimagha.

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Photo Archive

Le Président de la République, Monsieur Moha-med Ould Abdel Aziz, a reçu en audience ven-dredi à Nouakchott, les directeurs exécutifs et

représentants de 56 pays membres du conseil d'admi-nistration de la Banque Mondiale, actuellement en vi-site dans notre pays.La porte-parole des membres du conseil d'administra-

tion, représentante des pays scandinaves, Mme SantalaSatou, a, à l'issue de l'audience, déclaré au reporter del'AMI que la délégation a eu d'excellents entretiens avecle Président de la République abordant les différents vo-lets de la coopération entre la Mauritanie et la BM et lepartenariat fort entre eux qu'il convient de dynamiser.

Lire page 3

HORIZONSLe Président de la République reçoit les

représentants des pays membres du conseil d'administration de la Banque mondiale

Atelier sur la jeunesse et la bonne

gouvernance locale en Adrar

Agriculture :

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QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION

ÉDITÉ PAR L’AGENCE MAURITANIENNE D’INFORMATION

DIRECTEUR DE LA RÉDACTION : Mohamed Saleh Ould Chighaly

RÉDACTEUR EN CHEF : Diagana Babouna

SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DE LA RÉDACTION : Baba Dianfa Traoré

RESPONSABLE DE LAMAQUETTE : Elhadrami Ould Ahmedou

TIRAGE : IMPRIMERIE NATIONALE

HORIZONS

Page 2HORIZONS N° 6703 DU LUNDI 15 FEVRIER 2016

DIRECTEUR DE PUBLICATION, DIRECTEUR GÉNÉRAL DE L’AGENCE

MAURITANIENNE D’INFORMATION: Yarba Ould Sghaïr

AMIFAX: 45 25 55 20

E-mail :[email protected]@gmail.com

B P: 371/ 467Direction des Ressources:

45 25 27 77Siège:45 25 29 70/45 25 29 40

- Assurez-vous que vos employeurs vous déclarent àla CNSS

- Employeurs, s’acquitter de ses cotisations est un actecivique

- Assurez-vous que vos pièces d’Etat Civil sont issuesde l’enrôlement actuel des populations

LA CNSS AU SERVICE

DES ASSURES SOCIAUXPolice Secours 17Sapeurs Pompiers 118Brigade Maritime 4525 39 90Brigade Mixte 4525 25 18SOMELEC (Dépannage) 4525 23 08SNDE 4529 84 88Météo 4525 11 71

COMMISSARIATS DE POLICE

Commissariat TZ - 1 4525 23 10Commissariat TZ - 2 4524 29 52Commissariat Ksar 1 4525 21 66Commissariat Ksar 2 4525 27 38Commissariat El Mina 1 4525 12 97Commissariat El Mina 2 4524 25 24Commissariat Sebkha 1 4525 38 21Commissariat Sebkha 2 4524 29 82Commissariat Riadh 1 4524 29 35Commissariat Riadh 2 4524 29 50Commissariat Arafat 1 4525 10 13Commissariat Toujounine 1 4525 29 30Commissariat Dar Naïm 1 4524 29 56Commissariat Dar Naïm 2 4524 29 53Commissariat Teyarett 1 4525 24 71Commissariat Teyarett 2 4524 29 51Commissariat Spécial Aéroport 4525 21 83Commissariat Voie publique 4525 29 65Direction Régionale de la Sûreté 4525 21 59Police Judiciaire 4525 54 49

HÔPITAUX

Centre Hospitalier National 4525 21 35Hôpital Cheikh Zayed 4529 84 98Polyclinique 4525 12 12PMI Pilote 4525 22 16PMI Ksar 4525 20 19PMI Teyarett 4525 35 94

CLINIQUES

Clinique Moulaty 4525 13 41Clinique Najar 4525 49 42Clinique Kissi 45 29 27 27Clinique Dr. Moumine 4525 10 02Clinique Makam Ibrahim 4525 57 60Clinique Ben Sina 4525 08 88Clinique Tisram 4525 87 66Clinique 2000 4529 33 33Clinique El Qods 4525 82 61Clinique Adama Diani 4525 59 34Clinique Bien-être 4525 13 35Clinique Chiva 4525 80 80

BANQUES

BAMIS 4525 14 24BADH 4525 59 53BMCI 4525 24 69BNM 4525 26 02BCI 4529 28 76BACIM BANK 4529 19 00CHINGUETTI BANK 4525 21 73GBM 4525 12 62SOCIETE GENERALE MAURITANIE 4529 70 00ATTIJARIBANK MAURITANIE 45 29 63 74

HÔTELS

ADRESSES UTILES

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Page 3HORIZONS N° 6703 DU LUNDI 15 FEVRIER 2016

ACTUALITE

Le Premier ministre, M. YahyaOuld Hademine, a reçu en au-dience, vendredi à Nouakchott,l'ambassadeur du Japon accré-dité en Mauritanie, SEM. JunYoshida.Les entretiens ont été centrés surles relations de coopération bi-latérale et les moyens de les pro-mouvoir et de les développerdavantage.L'entrevue s'est déroulée en pré-sence de la ministre de la Jeu-nesse et des Sports, MmeCoumba Ba et du directeur decabinet du Premier ministre, M.Mohamed Ould Djibril

Le Premier ministre reçoit l'ambassadeur du Japon

Le ministre des Affaires étrangèreset de la Coopération, M. IsselkouOuld Ahmed Izid Bih, a quittéNouakchott, jeudi soir, pour serendre à Mascate en visite offi-cielle au Sultanat d'Oman.Au cours de cette visite, le minis-tre est accompagné par une délé-gation de son département

Le ministre de l'Economie et des Fi-nances, M. Moctar Ould Diay, atenu, samedi matin à Nouakchott,une réunion avec les directeurs exé-cutifs représentant les Etats mem-bres du Conseil d'Administration dela Banque mondiale, actuellementen visite en Mauritanie.Cette réunion était consacrée àl'examen des axes de la coopérationentre notre pays et cette importanteinstitution internationale.Selon des sources du ministère, cette

visite a permis à la délégation de laBanque mondiale de se rendrecompte, sur le terrain, de l'avance-ment des projets et programmes fi-nancés en Mauritanie par le groupede la Banque mondiale et des re-dressements économiques entrepris.Les mêmes sources soulignent quela délégation s’est félicitée des ap-préciables résultats obtenus sur lavoie du développement économiquedu pays.

Réunion du ministre de l'Economie avec

les directeurs exécutifs du Conseil

d'Administration de la Banque mondiale

La ministre de la Culture et de l'Ar-tisanat, Mme Hindou Mint Ainina,s'est félicitée, vendredi à Nouak-chott, dans le commentaire qu'elle afait sur une conférence donnée parle chercheur français en archéologie,M. Serge Robert sur les sites ar-

chéologiques en Mauritanie, des ef-forts déployés par ce chercheur etson équipe pour découvrir les siteshistoriques.Elle a ajouté que ces efforts ont étécouronnés de succès, car ayant per-mis la découverte de deux impor-

tants sites archéologiques: Aouda-ghost et Coumbi Saleh qui ont eu unimpact positif dans la poursuite desrecherches pour la découverte d'au-tres sites et vestiges de cités quiétaient totalement ensevelies.Dans sa conférence, le chercheurfrançais a présenté un exposé sur ledébut de ses recherches pour la dé-couverte de sites archéologiques enMauritanie au début des annéessoixante du siècle dernier ainsi qu'unfilm documentaire sur ses travaux,insistant sur l'importance des résul-tats obtenus.La conférence a été présentée enprésence de la secrétaire générale duministère de la Culture et de l'Arti-sanat, du directeur du Patrimoineculturel et de cadres du département

Le ministre des Affaires étrangères

se rend au Sultanat d'Oman

M. Mohamed Ould Ahmed SalemOuld Mohamed Raré, Commissaireà la Sécurité Alimentaire, a regagnéNouakchott, vendredi après-midi, enprovenance d'Italie après avoir re-présenté la Mauritanie à la première

session ordinaire du Conseil d'Ad-ministration du Programme Alimen-taire Mondial (PAM) qui s'est tenueà Rome du 8 au 11 février 2016

Retour du commissaire à

la Sécurité alimentaire

Une mission du ministère de la Jus-tice comprenant le directeur généraldu Centre d'Accueil et de Réinser-tion des Enfants en Conflit avec laloi, M. Mohamed Vall Ould Youssef,et le procureur général de la wilayade Dakhlet-Nouadhibou, M. AhmedOuld Yeslem, a entrepris, samedimatin, une visite d'information afind'évaluer, sur le terrain, le déroule-ment des travaux en cours à Noua-dhibou du Centre d'accueil et deRinsertion des Enfants en conflitavec la loi.La mission en compagnie du hakemde la moughataa, a suivi des expo-sés sur l'état d'avancement de cechantier.Ce centre dont la fin des travaux estprévue au mois de mai prochain se

compose de locaux administratifs,de dortoirs, d'une infirmerie, d'uneaile informatique et d'ateliers decouture et de mécanique.Dans une déclaration, le directeurgénéral du Centre d'Accueil et deRéinsertion des Enfants en conflitavec la loi, M. Mohamed Vall OuldYoussef, a indiqué que cette visite,qui intervient à la demande du mi-nistre de la Justice, a pour objectifde s'enquérir de l'état d'avancementdes travaux de ce centre dont la posede la première pierre a eu lieu aumois de novembre dernier.Il s'est dit très satisfait du niveau dudéroulement de ces travaux.La visite s'est déroulée en présencedu maire et du sénateur de Nouadhi-bou

Une mission du ministère de la Jus-

tice visite à Centre d'accueil des en-

fants en conflit avec la loi

La ministre de la Culture se félicite des efforts

déployés pour la découverte de sites archéologiques

Le Président de la République,Monsieur Mohamed OuldAbdel Aziz, a reçu en au-

dience vendredi à Nouakchott, lesdirecteurs exécutifs et représentantsde 56 pays membres du conseil d'ad-ministration de la Banque Mondiale(BM) actuellement en visite dansnotre pays.La porte-parole des membres duconseil d'administration, représen-tante des pays scandinaves, MmeSantala Satou, a, à l'issue de l'au-dience, déclaré au reporter de l'AMIque la délégation a eu d'excellentsentretiens avec le Président de la Ré-publique abordant les différents vo-lets de la coopération entre laMauritanie et la BM et le partenariatfort entre eux qu'il convient de dy-

namiser.Elle a ajouté que la délégation est enMauritanie pour discuter directe-ment avec les autorités et les béné-ficiaires des programmes appuyéspar la Banque mondiale en Maurita-nie. Il s'agit aussi, dit Mme SantalaSatou, de voir dans quelle mesureles programmes ont atteint les résul-tats qui leur ont été fixés.L'entrevue avec le Chef de l'Etat a,ajoute -t- elle, englobé les opportu-nités dans le pays notamment dansles secteurs de l'agriculture, de lapêche, de l'élevage ainsi que lesdéfis auxquels sont confrontés ceuxde l'éducation, de la santé et des in-frastructures en leur qualité de sec-teurs clés incontournables pouréradiquer la pauvreté.

La délégation, fait-elle remarquer, aconstaté que tous en Mauritanie par-tagent les opportunités de croissanceet de prospérité et que le pays, danscette conjoncture, va axer à l'avenirsur le rôle de la femme dans le dé-veloppement.La porte-parole des membres duconseil d'administration a expriméenfin la satisfaction de la délégationpour les réalisations accomplies, re-merciant au passage le peuple mau-ritanien pour l'hospitalité qui les aentourés le long de leur séjour enMauritanie.L'audience s'est déroulée en pré-sence de M. Moktar Ould Diay, mi-nistre de l'Economie et des Finances.

Le Président de la République reçoit les représentants des pays

membres du conseil d'administration de la Banque mondiale

Dakhlet Nouadhibou

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Page 4HORIZONS N° 6703 DU LUNDI 15 FEVRIER 2016

ACTUALITE

Les efforts publics en ma-tière de développementagricole, en vue d’une

meilleure préparation des cam-pagnes agricoles prochaines, por-teront sur la réhabilitation desaménagements du secteur, l’appuiaux agriculteurs et une plus gran-de intégration des différentes com-posantes des programmes du pro-gramme d’intervention dans cedomaine.

A l’effet de s’enquérir de la situationactuelle du secteur et pour engagerdes actions plus ciblées, la ministrede l'Agriculture, Mme Lemina MintEl Kotob Ould Momma, a effectué,samedi matin, une visite du barragede Foum-Legleita, dans la mougha-taa de Mbout, dans le cadre de latournée qu'elle effectue actuellementau niveau des établissements et desinstallations relevant de son dépar-tement dans les wilaya du Gorgol etdu Guidimagha.Au niveau du barrage de Foum-Le-gleita, la ministre a suivi un exposétechnique sur cette installation réa-lisée en 1983 d'une surface de 4000ha et sur la situation actuelle de cebarrage d'une surface de 8950 m2 etd'une capacité potentielle d'un peuplus d'un milliard de m3.Plus de 40 groupements villageois,dans un rayon de 3 à 4 km, profitentde cette importante infrastructure.La surface irriguée par ce barrage estde 1950 ha pour la culture du riz etde 500 ha pour le maraîchage.Sur sa route vers Foum-Legleita, laministre a visité à Kaédi, la déléga-tion régionale du ministère de l'Agri-culture et la coopérative "El Wihda"

dans la commune de Ganki qui bé-néficie d'un appui du programme delutte contre la pauvreté en milieurural profitant à 140 femmes.Auparavant, la ministre avait tenu àKaédi une réunion avec les agricul-teurs dans laquelle elle a passé enrevue les efforts fournis par l'Etat envue de développer l'agriculture auniveau de la wilaya du Gorgol, rap-pelant dans ce cadre l'existence d'unprogramme ambitieux visant la ré-habilitation des infrastructures agri-coles afin de les exploiter dans lesprochaines campagnes agricoles.Au cours de sa tournée, la ministreétait accompagnée par le wali duGorgol, M.Yahya Ould Cheikh Mo-hamed Vall, les conseillers chargésde l'Agriculture et de la Communi-cation, les directeurs de l'Agricultureet de l'Aménagement rural ainsi queles directeurs généraux de la Sona-der et de la SNAT.Au cours de la deuxième partie deson périple, la ministre a visité, di-manche matin, dans la wilaya duGorgol, des périmètres agricoles vil-

lageois aménagés par le ministère en2013 et 2014 qui englobent la viabi-lisation de 9 champs au niveau desvillages des communes de Wompou,Ghabou et Kory à raison de troischamps par commune encadrés parla Société nationale du Développe-ment rural (SONADER).La ministre s’est rendue sur neuf au-tres sites de cultures maraîchères dela campagne hivernale au niveau duGuidimagha.Auparavant, la ministre avait tenu,samedi soir, à Sélibaby, avec lesagriculteurs une réunion au cours delaquelle elle s'est appesantie sur lesobjectifs de sa visite qui vise à s'en-quérir sur le terrain de la situationdes installations et des infrastruc-tures agricoles dans la wilaya.Elle a également développé les me-sures et les dispositions prises par legouvernement en vue de la réussitede la campagne agricole à traversl'accompagnement des agriculteurstout le long de cette opération, no-tamment par l'offre d'intrants de qua-lité et à des prix subventionnés.La ministre a déclaré que l'accentsera mis sur la réhabilitation desaménagements et des installationsexistantes pour une exploitation ef-ficiente durant la prochaine saison,soulignant que son département vase baser dans ses appuis aux coopé-ratives agricoles sur les rapportstechniques émanant des commis-sions régionales de développementau niveau des wilayas.Durant ses visites d'information etde contacts, la ministre était accom-pagnée par le wali du Guidimagha,M. Diallo Omar Amadou, et une im-portante délégation du départementde l'Agriculture.

Le wali de l'Adrar, M. Cheikh OuldAbdallahi Ould Ewah, a supervisé,samedi, à Atar, le démarrage d'unatelier sous le thème "Jeunesse etbonne gouvernance locale" financépar le service de la coopération cul-turelle de l'ambassade de France etorganisé conjointement par le Grou-pement social pour la Promotion dela Femme et de l'Enfant en Adrar etl'Association d'Appui aux Femmeset aux Enfants Handicapés.Cet atelier de deux jours a pour ob-jectif d'apporter un appui culturel etmoral aux jeunes des deux sexesdans les communes d'Atar, de Tawazet d'Aïn Ehel Taya, en vue de leursensibilisation sur les risques etconséquences des dérives, del'abandon scolaire, de l'immigrationclandestine, du terrorisme et desconflits familiaux issus de l'incom-préhension des problèmes de la jeu-nesse.Le wali a souligné que cette initia-tive va profiter de façon directe à

300 jeunes des deux sexes de 15 à25 ans et à 800 personnes de façonindirecte, comme elle va créer sixemplois pendant une année et 10 au-tres auxiliaires pour la même pé-riode.Il a ajouté que l'exécution des acti-vités de cette initiative se fera enpartenariat avec les autorités régio-nales, les élus et la société civile,exhortant les participants et les ser-vices techniques à profiter des ex-posés qui seront présentés durantl'atelier.Pour sa part, le maire de la villed'Atar, M. Sid'Ahmed Ould Hmei-med a souligné l'importance de cetatelier qui traite d'une problématiquequi concerne une frange importantede la population.De son côté, la présidente de l'Asso-ciation pour la Promotion de laFemme et de l'Enfant, Mme KoriyaMint Oumar, a présenté un exposésur les activités de l'initiative.

La saison culturelle, sportive et de lajeunesse 2016 a été ouverte, samedisoir, dans la wilaya de l'Adrar.Le lancement de cette importantemanifestation organisée par la délé-gation du département de la Jeu-nesse et des Sports en partenariatavec le Réseau régional des Asso-ciations de Jeunes de la wilaya a étésupervisé par le wali de l'Adrar, M.Cheikh Ould Abdallahi Ould Ewah.Dans un mot prononcé à cette occa-sion, le wali a félicité les organisa-teurs pour l'efficacité qui a présidéaux préparatifs des activités de cette

saison culturelle et sportive.Pour sa part, le maire de la villed'Atar, M. Sid'Ahmed Ould Hmei-med, s’est réjoui de l'attention parti-culière qu'accordent les hautesautorités du pays à la jeunesse, ausport et à la culture, soulignant quecette saison est la première de songenre dans la moughataa à laquelleparticipe un aussi immense public.L'ouverture de cette saison a étémarquée par une soirée artistique àlaquelle ont assistée les autorités ad-ministratives et sécuritaires, et lesélus locaux.

Ouverture de la saison culturelle,

sportive et de la jeunesse en Adrar

Agriculture :

L’accent sera mis sur la réhabilitation des

aménagements et des installations

Démarrage d'un atelier

sur la jeunesse et la bonne

gouvernance locale en Adrar

Le wali de l'Adrar, M. Cheikh OuldAbdallahi Ould Ewah, a visité, ven-dredi soir, la localité de Tawaz quise trouve à 25 Km au nord-est de laville d'Atar.Dans cette localité, le wali a tenu unmeeting populaire au cours duquel ila évoqué les grandes lignes de la po-litique du gouvernement et exhortéles habitants au travail et à la pré-

servation de l'unité nationale.Ce meeting a été, également, l'occa-sion pour le wali d'écouter et d'enre-gistrer les problèmes et lesdoléances des citoyens.Dans la matinée, le wali avait visitéle siège de la commune, les établis-sements scolaires, le dispensaire etle programme oasien de Tawaz.

Le wali de l'Adrar visite la

localité de Tawaz

Une école maternelle dénommée "Les Petits-fils" a été ouverte, ven-dredi soir, dans la moughataa de Te-vragh Zeina.Située près de l’Office du ComplexeOlympique de Nouakchott, l'écolematernelle comprend des installa-tions pour la garde des enfants et

d'autres pour les loisirs.Dans un mot prononcé pour la cir-constance, la directrice de l'écolematernelle, Mme Nour Mint Lebsir,a indiqué que l'ouverture de son éta-blissement répond à un impératif,celui de préparer les enfants et depréserver leurs droits et partant

construire une société homogène.Cette école maternelle a aussi pourbut de permettre aux femmes de va-quer à leurs occupations tout enayant le coeur net sur la sécurité deleurs enfants.De son côté, Mme Aicha Vall MintMichel Verges, secrétaire exécutivechargée des femmes de l'Union pourla République (UPR), s'est félicitéede la création de cette école mater-nelle, insistant sur son importance.Elle a ensuite félicité la femme mau-ritanienne pour cette réalisationavant de se féliciter de la compé-tence des responsables de la struc-ture.La cérémonie de clôture s'est dérou-lée en présence des enfants et deleurs parents, des monitrices et desresponsables de l'école maternelle.

Ouverture de l'école maternelle "Les Petits-fils"

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HORIZONS N° 6703 DU LUNDI 15 FEVRIER 2016

OpinionPage 5

Mouvements radicaux :

Une dynamique d’idéologies et de stratégies qui inquièteCertains auteurs semblent in-clure le fondamentalisme re-ligieux dans les mouvementsradicaux comprenant, à l’ori-gine, l’extrême droite et l’ex-trême gauche, tous carac-térisés par la transigeancedans les principes et la déter-mination dans les actions.Pour ces mouvements, tousles moyens sont bons pourconstruire un Etat-nation, ré-servé prioritairement à ses ci-toyens et dont la gloire nepeut résider que dans la do-mination ou l’asservissementdes autres.

En ce qui concerne l'extrêmedroite, elle avait commencé,vers le début du siècle der-

nier, à faire sa montée dans les cinqcontinents de la planète. Il s’agitd’une famille politique dont lescontours se sont progressivementdessinés à travers une sorte d’idéolo-gie, de principes et de pratiques vé-hiculés d’abord par des courantsfascistes et nazis et puis par desgroupes traditionnalistes ou inté-gristes. Plus tard, des partis politiquesnationalistes ou populistes ont faitleur apparition pour légitimer ou pro-mouvoir les orientations de tels cou-rants caractérisés souvent, entre

autres, par des attitudes racistes, dif-férencialistes ou particularistes.Quant à l’extrême gauche, elle a eu,elle aussi, ses mouvances dont l’an-cêtre commun serait « la Conjurationdes Egaux » de 1796 ou le « babou-visme » et le « néo-babouvisme ».Bien que le but fût, tout au début, lerenversement du capitalisme pourl’instauration d’une société égalitaire,l’extrême gauche a pris la forme derévolutions populaires et de mouve-ments autoritaires ou dictatoriaux. Certains parmi ces mouvementsd’extrême droite et d’extrêmegauche, revêtent un caractère reli-gieux (sectes diverses) ou peuventcarrément être terroristes de par leursactes (promotion de haine, enlève-ments d’otages, attentas et assassi-nats). Malgré cela, un voile estgénéralement toujours jeté, de ma-nière consciente ou non, sur la réalitédes choses, particulièrement en Oc-cident.A une autre échelle, on avait aussiobservé plusieurs autres mouvementsse radicaliser dans la lutte pour libé-rer leurs pays d’un colonisateur venuparfois de milliers de kilomètres pourpiller des richesses, imposer une reli-gion ou changer les systèmes de va-leurs sociales et culturelles.Le récent fondamentalisme religieuxconstitue une autre forme de radicali-sation dont les mouvements prennentde l’ampleur dans certains endroits etmenacent dans d’autres. On constateà ce sujet que l’attention du mondeentier semble se focaliser sur la radi-

calisation des seuls mouvementsd’obédience islamiste et convenirunanimement sur leur qualificationde terroristes. Pourtant, le terrorismeest encore un concept controversé etsans définition juridique commune.Tout se joue sous ou à travers cetteconfusion ou absence de consensus.Cette diversité de sources d’inspira-tion et de courants de pensée qui enont résulté, est aggravée par une dy-namique effrayante aussi bien desidéologies que des stratégies d’actionet des armes utilisées.A propos, tout le monde s’inquièteaujourd’hui de l’étendue du champd’action surtout des mouvements is-lamistes et de leur capacité de chan-ger souvent de stratégie dans leurmanière de s’organiser, de prêcher etd’agir sur le terrain. Partant de là, des analystes voient cesmouvements redéfinir leur stratégieen fonction du degré de vulnérabilitédes pays ciblés et de leur capacité deriposte, et revoir la nature des armesqui seront désormais utilisées pourcombattre des ennemis.

Ils sont ainsi persuadés que les pro-grès technologiques continueront àêtre exploités à l’extrême, au sein deces mouvements, par une branchehautement spécialisée dans l’art de lacommunication et de la manipulationde ses outils (contenu du discours etdes publications, réseaux sociaux,notamment twister, etc.).Dans le cadre de cette stratégie, onsuppose également que les voitures

bourrées d’explosifs, les ceinturesd’explosifs, les fusils portables (ka-lachnikovs) et autres, seront princi-palement réservés aux paysvulnérables dans le Moyen Orient, enAsie et en Afrique.Contre les autres pays, les mêmesanalystes soutiennent que de nou-veaux types d’armes seront dévelop-pés ou conçus pour faire face àl’étanchéité des frontières et aux me-sures sécuritaires drastiques, déjàprises, envisagées ou envisageables. Alors, les armes en miniatures serontrévolutionnées pour faire leur appa-rition à grande échelle et l’usage dunucléaire, du radiologique, du biolo-gique et du chimique (NRBC) se ré-pandra de façon spectaculaire. Nuln’ignore que ces armes sont caracté-risées par des structures à l’échelle dumicro et du nano et qu’elles peuvent,en conséquence, être dissimilées,dans des doses létales et en quantitésfort destructrices, dans des conte-nants du genre ‘’capsules d’amoxi-cilline’’. Contre les pays occidentaux, la stra-tégie des mouvements terroristesconsistera certainement, dans unepremière phase, à maintenir un mini-mum de pression pour continuer àsemer la terreur chez eux et à concen-trer les efforts sur leurs ressortissantset intérêts économiques à l’extérieur.Cette approche durera le temps demettre au point l’usage des armesNRBC qui, par ailleurs, constituentactuellement une vraie préoccupationpour le monde entier à cause aussi de

leurs multiples applications dans desdomaines pacifiques (santé et autres).Dans ces pays potentiellement visés,l’instinct de se protéger contre undanger fantôme permanent, feraqu’ils mettront tout en œuvre en vued’empêcher toute action terroristechez eux, quitte à rapatrier ou expul-ser tous les musulmans de leurs terri-toires et à interdire définitivementqu’ils y accèdent comme le prônedéjà Mister Trump, candidat favori,pour l’instant, des républicains auxEtats-Unis d’Amérique.Dommage que cet Occident puissedécider, à cause des phénomènes demigration et de terrorisme, à ne plusse soucier dorénavant des valeurs quiavaient, par le passé, fait de lui uneterre hospitalière d’asile et de refugepour les opprimés et les victimes desdictatures de par le monde entier !

Dr Sidi El Moctar Ahmed Taleb

MINISTERE DU PETROLE, DE L’ENERGIE ET DES MINES

SOCIETE MAURITANIENNE D’ELECTRICITE

COMMISSION DES MARCHES D’INVESTISSEMENTS

AVIS GENERAL DE PASSATION DES MARCHES (Pour 2016)

Le Gouvernement de la République Islamique de Mauritanie a obtenu des prêtsauprès de certains de ses partenaires au développement, notamment, le FondsArabe pour le Développement Economique et Social (FADES). Il a aussi prévudes fonds sur le Budget de l’Etat pour l’exercice 2016, en vue de financer un cer-tain nombre de projets ayant pour but de développer les ressources énergétiqueset en faciliter l’accès aux populations.

A cet effet, le Ministère du Pétrole de l’Energie et des Mines, à travers la So-ciété Mauritanienne d’Electricité, fait part, aux prestataires de services et aux en-trepreneurs intéressés, du présent avis général de passation de marchés au titrede l’année 2016.

Il s’agit des marchés relatifs aux prestations et travaux suivants :

�Construction d’une ligne 225 kV entre la Mauritanie et le Sénégal et despostes associés;�Construction d’une ligne 225 kV entre Nouakchott et Nouadhibou (lot 2 : Ex-tension et construction de nouvelles sous stations entre Nouakchott et Noua-dhibou);�Réalisation des lignes 90 kV et 33 kV et des postes associés (lot 1 : ligne 90kV entre Aleg et Boghé et les postes électriques associés);�Réalisation des lignes 90 kV et 33 kV et des postes associés (lot 2 : ligne 33kV entre Boutilimit et Sangravé et les postes électriques associés) ;�Construction d’une centrale de 100 MW à Boulenouar ; �Construction d’une ligne 33 kV et d’un poste HTA/BT et d’un réseau de dis-tribution BT pour alimenter la localité Oum Lghoura/Trarza ;

�Construction d’une ligne 15 kV de postes HTA/BT et d’un réseau de distri-bution BT pour alimenter la nouvelle ville de Benichab ;�Construction de lignes 33 kV, de postes HTA/BT et d’un réseau de distribu-tion BT à Mederdra/Trarza ;�Extension des réseaux éclectiques à Nouakchott phase 6 (PEREN 6).Les consultants et entrepreneurs seront choisis conformément aux dispositionsdu code des marchés publics de la République Islamique de Mauritanie et auxprocédures des bailleurs de fonds, selon le cas.

Les avis relatifs aux différents marchés qui doivent être passés conformémentaux procédures d’appels à la concurrence stipulées dans le code des marchés pu-blics, aux procédures des bailleurs de fonds et aux accords de prêt, selon le cas,seront publiés dés leurs approbation par les parties compétentes dans les jour-naux et publications ayant une large diffusion et au site web SOMELEC.

Les soumissionnaires potentiels souhaitant participer à ces appels et ayant be-soin de renseignements complémentaires pourront s’adresser à l’adresse sui-vante:

Commissions des Marchés d’Investissements de la SOMELECBP : 355, Nouakchott – MauritanieTel : +(222) 45256783Fax : +(222) 45253992

Le Directeur GénéralMohamed Salem AHMED

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HORIZONS N° 6703 DU LUNDI 15 FEVRIER 2016

ENVIRONNEMENT

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La valorisation énergétique participeau développement des énergies re-nouvelables en permettant la pro-duction d’électricité et de chaleur àpartir des déchets. Elle consiste àtransformer les déchets en électricitéet/ou en chaleur. Elle est aujourd’huila troisième source de productiond’électricité alternative après l’hy-draulique et l’éolien et la quatrièmesource de chaleur renouvelable aprèsle bois, les biocarburants et lespompes à chaleur. Elle permet à lafois de réaliser des économies decombustibles de matières premièreset de diminuer de 20% le prix dutraitement des déchets urbains. Au-jourd’hui, les métiers des déchetss’orientent vers plus de valorisationet moins d’élimination. Cette ten-dance est due à la pression cumuléede la raréfaction des ressources enmatières premières, de la lutte contrele changement climatique et de la ré-glementation qui se durcit, suite àune prise de conscience environne-mentale des opinions publiques.En 2010, 65% de l’énergie produiteà partir des déchets, au niveau mon-dial, provenaient des unités d’inci-nération contre 31% des centres destockage des déchets et 4% des sta-tions d’épuration. L'incinération desdéchets ménagers, industriels etagricoles doit seulement être utiliséeaprès le tri sélectif permettant le re-cyclage et la méthanisation, lorsqu'il

ne pollue pas l'environnement etdans le but de produire de l'eauchaude, du chauffage et de l'énergie.Tout le problème du recyclage et dela méthanisation réside dans le trides déchets et la séparation des dif-férentes matières rentrant dans lacomposition des produits deconsommation. L'incinération doitêtre le dernier maillon de la chaine,après le recyclage et la méthanisa-tion (associé entre autre à la photo-lyse appelé aussiphoto-décomposition permettant deproduire de l'hydrogène).

Valorisation énergétique par incinération

Quand elle est produite par l’inciné-ration des déchets non recyclables,l’électricité et/ou la chaleur permetà des unités de traitement et de valo-risation des déchets nouvelle géné-ration de devenir énergétiquementautonomes et de revendre leur sur-plus au réseau électrique national.Selon un organisme spécialisé enénergies renouvelables, le premierproducteur européen d’électricité àpartir de la combustion de déchetsest l’Allemagne. Elle devance laFrance, l’Italie, les Pays-Bas et laSuède. En ce qui concerne la pro-duction de chaleur à partir de lacombustion de déchets, l’Allemagnetient également le haut du pavé de-vant la Suède, le Danemark, la

France et les Pays-Bas.Dans ce cadre, le leadership de l’Al-lemagne s’explique par la volonté dupays de « privilégier le recyclage etl’incinération ». Suivant cette voie,l’Angleterre entend à son tour déve-lopper la valorisation énergétique

par incinération. Présentant un équi-libre entre les différentes formes detraitement, la France figure en bonneposition dans ces classements. Surles 48 unités d’incinération des dé-chets non dangereux gérées dansl’Hexagone, 45 ont la faculté de pro-

duire de l’énergie et fournissentl’équivalent de l’électricité consom-mée par 2,8 millions d’habitants etle chauffage de 170 000 habitants.Allant eux aussi vers davantage devalorisation énergétique par inciné-ration, les Pays-Bas ont réalisé un

pas décisif en ce sens avec laconstruction de l’usine de valorisa-tion énergétique des déchets. Celle-ci est d’une capacité de traitement de291.000 tonnes de déchets par an,soit la production de 1,9 milliond’habitants par an.

Valorisation du biogaz: une autrefaçon de produire de l’énergie

Sur les installations de stockage dedéchets, c’est la récupération du bio-gaz issu de la fermentation des dé-chets organiques qui permet deproduire électricité et chaleur. Col-lecté dans les installations destockage et les stations d’épuration,ce biogaz contient de 40 à 60% deméthane, ce qui lui confère un im-portant potentiel énergétique.Au niveau européen, l’Allemagneest le leader de la production d’élec-tricité à partir du biogaz devant leRoyaume-Uni qui a culturellementlongtemps préféré le stockage. Onretrouve ensuite l’Italie, les Pays Baset la France. En ce qui concerne laproduction de chaleur à partir dubiogaz, l’Allemagne maintient son

leadership devant deux pays du nordde l’Europe, le Danemark et la Fin-lande. Viennent ensuite la Pologne etl’Italie.Mais les associations environne-mentales restent mobilisées sur laquestion des mâchefers, ces résidussolides de la combustion. Trois mil-lions de tonnes de mâchefers sontgénérées en France chaque année.Après traitement ou vérification dela stabilité des polluants qu'ils pour-raient contenir, deux millions detonnes sont réutilisées dans les tra-vaux publics, comme remblais. Unusage que les associations veulentrestreindre ou mieux contrôler.

Remettre à plat la gestion des déchets

Trier davantage, et mieux, est unevoie de progrès. Avec une trentainede projets en cours de maturationdans certains pays européens, le trimécanobiologique (TMB) emporteactuellement l'adhésion, souventdans des communes où les projetsd'incinération sont tombés à l'eau.L'idée séduisante du TMB est d'ob-tenir des flux homogènes de déchets(fermentescibles, plastique, mé-taux...) à partir de masses de déchetsnon triés. C'est notamment unmoyen de récupérer les déchets verts(issus des jardins) et organiques sansimposer un tri de plus aux citoyens.Atout mis en avant : les déchets or-ganiques peuvent produire de l'éner-gie par méthanisation et les déchetsverts peuvent être compostés. Maisl'efficacité énergétique doit êtreaméliorée et les déchets non triéscompliquent l'obtention de compostde qualité. L'inconvénient majeurreste que 40 à 60 % du tonnage en-trant dans ces unités être enfouis ouincinérés.Finalement, tout le monde sembled'accord pour mieux trier et davan-tage valoriser. Actuellement, on es-time que 30 % des déchets collectésne sont pas valorisables. On devraitpouvoir atteindre 5 % en améliorantles tris existants (plastiques, autresdéchets...) et en développant de nou-velles technologies.

Baba D. Traoré[email protected]

La croissance économique, si elle s’accompagned’une exploitation accélérée des ressources na-turelles, son corollaire, la production des déchets

est par définition inévitable. Plus qu’une question théo-rique, cela pose un énorme problème logistique et éco-nomique aux administrateurs des villes surtout dans lespays en développement. La production des déchets so-lides ménagers (DSM) augmente partout dans le mondeà cause des modifications des modes de vie. Ces déchets,dérivés de l’industrialisation à travers l’incitation à laconsommation ou encore des emballages des produits,ont des effets dangereux sur la santé des humains, de lafaune et de la flore. A juste titre, l’explosion démogra-phique, l’accroissement des activités urbaines, l’insuf-fisance des ressources financières des pouvoirs publicsau niveau local et la pauvreté de la population sont au-tant de facteurs qui expliquent la présence des déchetsle long des grandes artères de la majorité de nos villes.Mais la clef de voûte de la propreté de nos cités est defaire de leur assainissement un devoir citoyen perma-nent. Et, avec la volonté, rien n’est impossible.

Gestion des ordures ménagères

Incinération, dernier maillon de la chaine

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HORIZONS N° 6703 DU LUNDI 15 FEVRIER 2016

ECONOMIE

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La pêche et les produits halieutiques en Afrique de l’Ouest :

Un marché régional au potentiel inexploité« Les grands pays importa-teurs de produits halieutiquesd'Afrique de l'Ouest (Nigeria,Ghana, Côte d'Ivoire) peu-vent consommer à eux seulsl'ensemble des exportationsdes autres pays de la régionsans que leurs besoins nesoient couverts »Secteur stratégique pour ledéveloppement et la luttecontre la pauvreté en Afriquede l'Ouest, la pêche constitueun élément essentiel pour lacroissance économique etl'équilibre de la balance despaiements. Elle contribueaussi à la sécurité alimentaireet à la création d'emplois touten favorisant l'entrée de de-vises étrangères par le biaisdes exportations et des ac-cords de pêche.

Composante essentielle dudéveloppement écono-mique et social des pays

d'Afrique de l'Ouest, les secteurs ha-lieutiques contribuent considérable-ment au PIB de ces pays : environ7% en Guinée Bissau, 4,2% auMali, 2,5% en Guinée et 1% en Côted'Ivoire. Les exportations de pro-duits halieutiques de l'Afrique del'Ouest sur le marché mondial sechiffraient à plus de 489 millions dedollars US en 2011. Avec une su-perficie totale de 6,13 millions dekm² et une population totale de241,8 millions d'habitants, les paysde l'Afrique de l'Ouest bénéficientde 6 069 km de littoral maritime etd'une Zone Économique Exclusive(ZEE) de 2 016 900 km2. Le Bur-kina Faso, le Niger et le Mali sontles trois pays sans littoral. Cettezone fait partie des côtes les pluspoissonneuses du monde avec laprésence d'une remontée d'eau lelong des côtes du Sénégal et de laMauritanie et dans le golfe de Gui-née. La pêche contribue égalementaux recettes des États à travers lesredevances et les contreparties fi-nancières perçues dans le cadre desdifférents accords de pêche. Les res-sources halieutiques jouent aussi unrôle important dans la satisfactiondes besoins nutritionnels des popu-lations qui disposent d'un faiblepouvoir d'achat. Par ailleurs, les sec-teurs halieutiques constituent unesource notoire d'emplois. Ils em-ploient plus de 3 millions de per-sonnes à plein temps en Afrique del'Ouest ; ce qui correspond à plus de10 % de la population active. Laplupart de ces emplois sont rattachésau secteur de la pêche artisanale.Malgré le rôle central que joue lapêche dans l'économie de ces pays,le secteur reste confronté à de nom-breuses difficultés allant de la mau-vaise exploitation des ressourceshalieutiques aux problèmes liés àleur commercialisation : le manquede plans de crédits appropriés etd'infrastructures, les technologies

inadéquates entraînant des pertesélevées, les barrières douanières etnon tarifaires, et l'absence de routes,de véhicules de transport adéquatset de cargos pour couvrir les longuesdistances.Alors qu'elle plafonnait à moins de300 000 tonnes au début des années1960, la production halieutique despays de la Communauté écono-mique des États de l'Afrique del'Ouest (CEDEAO) est estimée au-jourd'hui à plus de 2 millions detonnes. Selon les données les plusrécentes de la FAO, la productionest de 2 122 137,2 tonnes en 2008,soit près de 3,5 % du total de la pro-duction mondiale. Toutefois, il fautpréciser que ces statistiques offi-cielles prennent rarement en compteles captures de la pêche étrangèrequi sont très importantes et diffici-lement estimables, tout comme lesprises de la pêche pirate. Derrièrecette importante production halieu-tique se cachent de fortes disparitésentre les différents pays. En effet, ilexiste un groupe de pays dits grandsproducteurs halieutiques qui com-prend le Nigéria, le Sénégal, leGhana et la Mauritanie. On peutnoter enfin un autre groupe de paysdits continentaux (le Mali, le Nigeret le Burkina Faso) où la pêche s'estdéveloppée grâce à l'existence decours d'eau importants (fleuvesNiger et Sénégal). Les plus grandspays producteurs de ressources ha-lieutiques en Afrique de l'Ouest en2008 sont respectivement le Nigériaavec 533 531 tonnes, suivi du Séné-gal (444 783 tonnes), du Ghana (344909 tonnes), de la Sierra Leone (202225 tonnes) et de la Mauritanie (195329 tonnes). Les trois premiers re-présentent à eux seuls 1 323 233,5tonnes, soit 63 % de la productionhalieutique ouest-africaine en 2008.Comparativement, les niveaux deproduction des pays continentauxsont bien moins significatifs queceux des pays côtiers. La productioncumulée du Mali, du Burkina Fasoet du Niger représente moins de 8 %de la production régionale.Conscients de l'importance écono-mique et sociale que revêt ce secteuret des opportunités qu'il offre, lesÉtats ouest-africains ont pris des ini-tiatives pour renforcer leurs régle-mentations en matière de normessanitaires afin que les produits des-tinés aux marchés répondent auxnouvelles normes du marché inter-national. Des systèmes d'assurancequalité ont été développés pour pro-téger la santé des consommateurs etrehausser la valeur marchande desproduits échangés avec l'étranger.Les politiques commerciales ayantun lien avec la pêche ont été égale-ment renforcées : la libéralisationdes prix, la valorisation des produitsde pêche par la mise sur le marchéde poissons d'espèces dites nobles,la mise en place d'infrastructures decontrôle afin de se conformer auxnormes de l'OMC sur la sécurité desproduits alimentaires, la promotionde filières de commercialisation ré-gionale de poisson par la signatured'accords de coopération en matièrede pêche entre les pays de la CE-

DEAO.Ces mesures de promotion des pro-duits de la pêche peuvent toutefoisavoir des effets négatifs sur les res-sources et la sécurité alimentaire lo-cales, car la recherche du profitmaximum encourage les acteurs àexporter les produits vers les mar-chés européens plus offrants au dé-triment des marchés locaux qui enont pourtant besoin.Les normes internationales en ma-tière d'hygiène alimentaire consti-tuent parfois des barrières aucommerce international des produitsafricains. Plusieurs pays d'Afrique,Caraïbes et Pacifique (ACP) dispo-sent en effet de très peu ou pas d'in-frastructures techniques satisfaisantles normes de qualité et de salubritéédictées par l'OMC ou l'UE. Cettedernière a établi les trois listes ci-dessous :La liste I comprend la Guinée, laCôte d'Ivoire, le Sénégal, le Nigeria,la Mauritanie, le Ghana, la Gambieet le Cap-Vert. Ces pays sont autori-sés par l'Union Européenne (UE) àexporter leurs produits de pêchesous toutes les formes vers sa com-munauté.La liste II comprend les pays autori-sés sous certaines réserves à impor-ter leurs produits de pêche vers l'UE: le Bénin et le Togo.La liste III quant à elle comprend lespays qui ne sont pas en mesure defournir les garanties nécessairespour figurer sur les listes I et II. EnAfrique de l'Ouest, seule la GuinéeBissau se trouve dans cette situa-tion. Ces contraintes normatives dequalité et de salubrité ne sont passans conséquences sur le commerceinternational des produits halieu-tiques de la région. En effet, en dépitdes préférences commerciales uni-latérales accordées aux ACP, dontles pays de l'Afrique de l'Ouest, etles énormes efforts déployés par lespays pour se conformer aux normeseuropéennes, les produits halieu-tiques de la région CEDEAO éprou-vent encore beaucoup de difficultésà accéder au marché européen. Cesdifficultés relèvent pour l'essentieldes questions de compétitivité avecles produits de l'UE et ceux en pro-venance d'autres pays du monde etdes normes et des mesures Sécurité

et Protection de la Santé (SPS) im-posées par l'UE aux produits depays qui n'ont pas toujours lesmoyens de les respecter.Les dispositifs commerciaux issusdes accords de partenariats écono-miques entre l'Europe et les ACP defaçon générale et plus particulière-ment en l'Afrique de l'Ouest pour-raient également mettre les filièreshalieutiques dans une situation dif-ficile. En effet, les privilèges accor-dés (exonération des droits dedouane et non limitation des quanti-tés à l'entrée) sont de moins enmoins préférentiels. D'une part, leréférentiel tarifaire a connu uneforte érosion en raison de la réduc-tion générale des tarifs douaniers,engendré par les accords du GATT.Cette situation née de l'accord departenariat a aussi mis les filièreshalieutiques dans une situation defausse compétitivité et de dépen-dance accrue vis-à-vis du marchéeuropéen. C'est ainsi que les vo-lumes d'exportation des payscomme la Mauritanie ou le Sénégal,qui ne cessent de croître, ont générédes tensions aussi bien au niveau dela sécurité alimentaire que des res-sources. Les accords de pêches si-gnées avec l'UE accentuentdavantage ces tensions. Il est doncimportant que des mesures soientprises en vue d'atténuer les effets né-gatifs et de saisir les opportunitésoffertes dans ce secteur.

Perspectives des échanges de produits halieutiques en Afrique

de l'OuestLes importations de produits halieu-tiques par les pays de l'Afrique del'Ouest proviennent de l'Afrique(51%), de l'Europe (24%), de l'Asie(16%) et de l'Amérique (9%). Lavaleur totale des importations deproduits halieutiques des pays de laCEDEAO s'élève à 13 368 460 dol-lars US. Les produits importés dansla zone Afrique proviennent à 13 %des pays de l'Afrique de l'ouest et à87 % des autres pays africains horsCEDEAO.Le marché ouest-africain présentedonc d'énormes possibilités pour lespays exportateurs nets comme le Sé-négal, la Gambie ou la Mauritanie.Le Nigeria à lui tout seul a importé

un total de 6 665 910 dollars US deproduits halieutiques en 2011. Cepays peut absorber l'ensemble desexportations en volume et en valeurdu Sénégal (près de 100 milletonnes pour un peu plus de 300 mil-lions dollars US). Les importationssont composées de trois produits, àsavoir : (1) Poissons, (2) Crustacéset (3) Mollusques. Les sous-produitsdes poissons importés sont : (1)Poissons vivants, (2) Poissons frais,(3) Poissons congelés, (4) Poissonstransformés et (5) Filets de pois-sons. Elles sont essentiellement do-minées en volume par les poissonscongelés qui représentent 98 % desimportations en produits halieu-tiques.Les trois grands importateurs deproduits halieutiques en Afrique del'Ouest sont le Nigeria, le Ghana etla Côte d'Ivoire qui représentent àeux seuls 92 % des importations to-tales en volume et 94 % des impor-tations en valeur des pays del'Afrique de l'Ouest en 2011. Ce quiveut dire que, pour les pays expor-tateurs nets de produits halieutiquescomme le Sénégal, la Guinée et laGuinée Bissau, le premier groupe depays peut absorber toutes leurs ex-portations en volumes sans pour au-tant que leurs besoins ne soienttotalement satisfaits.

Ces contraintes sont de plusieursordres, dont :

La difficulté de respecter lesnormes d'hygiène et la qualité desproduits, surtout pour les produitstransformés ;Le déficit des infrastructures etéquipements de manutention, detransport, de stockage et de conser-vation pour les produits halieutiquesfrais, congelés ou transformés. A ceniveau, il faut noter la faible capa-cité de fret aérien pour le commerceintra régional ;Le manque d'informations sur lesrègles de commerce et les marchéspotentiels ;L'absence de sécurité et deconfiance au niveau de l'environne-ment, nécessaire pour permettre ledéveloppement du commerce sous-régional.

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Page 8HORIZONS N° 6703 DU LUNDI 15 FEVRIER 2016

MAGAZINE

Hygiène de vie

Comment prévenir la cataracte ?La cataracte est un trouble dela vision qui survient le plussouvent avec l'âge, lorsque lecristallin, cette petite lentilleovale située derrière la pu-pille, perd de sa transparence.Comment prévenir la cata-racte ? Nous vous en disonsplus.

Lorsque le cristallin s’opaci-fie, les rayons lumineux par-viennent moins bien à la

rétine, ce qui explique que la visions’embrouille. Le mot cataracte a étéchoisi pour décrire cette impressionde regarder à travers une chuted’eau (du latin cataracta, qui signifiechute d’eau). Le cristallin joue lemême rôle que la lentille de l’objec-tif d’un appareil photographique :faire la mise au point de l’imageselon la distance de l’objet observé.Le cristallin y parvient en se défor-mant pour changer sa courbure. Leplus souvent, la cataracte se formelentement, avec le vieillissement.Avec le temps, la structure du cris-tallin change. On ne sait pas exacte-ment pourquoi, mais selon laprincipale hypothèse, les protéinesdu cristallin seraient altérées par lesradicaux libres, des substances pro-duites naturellement par l’orga-nisme et qui contribuent auvieillissement. Les radicaux libressont en partie neutralisés par les an-tioxydants, tirés principalement desfruits et légumes consommés.La cataracte représente la 3e causede cécité au Canada. Les principalescauses de cécité - la dégénérescencemaculaire, le glaucome et la cata-racte - surviennent habituellementavec le vieillissement.

Qui est touché?À partir de 65 ans, la majorité despersonnes ont un début de cataracte.L'opacification du cristallin n'occa-sionne pas de gêne visuelle impor-tante si elle se fait dans les couchespériphériques du cristallin.Après l’âge de 75 ans, les deux tiersdes Américains ont une cataractesuffisamment avancée pour qu’ellenuise à leur vision. La perte de vi-sion tend à s’aggraver avec l'âge. Lacataracte touche également leshommes et les femmes.

TypesOn distingue plusieurs formes de ca-taractes, dont voici les principales.La cataracte sénile. La majorité descataractes surviennent chez les per-sonnes âgées. Le processus normalde vieillissement peut entraîner ledurcissement et l’opacification ducristallin. La cataracte liée à l’âgetouche souvent un œil plus que l’au-tre.La cataracte secondaire. Certainesmaladies (surtout le diabète, s’il estmal contrôlé), la prise de certainsmédicaments (par exemple, la corti-sone prise par voie orale) ou l’expo-sition à de fortes doses de radiationpeuvent être la cause de cataracte.

En outre, le fait d’avoir subi une chi-rurgie à l’œil ou d’avoir certainsproblèmes oculaires (comme uneforte myopie, un glaucome ou undécollement de la rétine) rend plusà risque de cataracte.La cataracte traumatique. Elle se

produit à la suite d’une blessure àl'œil qui endommage le cristallin :un coup, une coupure, l’expositionà une chaleur intense, une brûlurechimique, etc.La cataracte chez l’enfant. La cata-racte peut se manifester dès la nais-sance, mais cela est rare. Elle peutaccompagner une maladie congéni-tale (par exemple, la trisomie 21) ourésulter d'une maladie infectieuse dela mère transmise au fœtus durant lagrossesse, comme la rubéole, latoxoplasmose, l’herpès génital ou lasyphilis.

ÉvolutionLorsque l’acuité visuelle baisse aupoint de restreindre considérable-ment les activités quotidiennes,c’est un signe possible de cataracte.Généralement, cette baisse de la vi-sion se produit lentement, sur plu-sieurs années. Cependant, il arriveparfois qu’elle se manifeste plus ra-pidement (en quelques mois).Quand la cataracte est plus évoluée,la pupille n’apparaît plus noire, maisplutôt grise ou d’un blanc laiteux. Àun stade avancé, la vision peut se li-miter à la perception de la lumière.

Quand consulter?La cataracte est habituellement dé-tectée durant un examen de la vuepar un optométriste. Tout change-ment de la qualité de la vision de-vrait inciter à consulter unoptométriste ou un ophtalmologiste.

SymptômesUne vue progressivement plus em-brouillée ou obscurcie.Une vision double ou un éblouisse-ment plus facile en présence de lu-mières vives. Les éblouissementsgênent considérablement laconduite automobile nocturne.Une perception fade et moins vivedes couleurs.Une vision voilée. Les objets appa-raissent comme s’ils étaient derrièreun voile blanc.Un besoin plus fréquent de changerde prescription de lentilles, car la ca-taracte accentue la myopie. (Cepen-dant, les personnes qui sonthypermétropes peuvent avoir l’im-pression, au début, que leur visions’améliore.)Note. La cataracte est indolore.

Personnes à risque Toutes les personnes sont à risquede cataracte, car le vieillissement estle principal facteur de risque. Ce-pendant, le risque est plus grandchez les personnes : atteintes de dia-bète depuis plusieurs années; ayantdes antécédents familiaux de cata-racte; qui ont déjà subi un trauma-tisme ou un traitement chirurgical àl’œil; qui vivent en haute altitude ouprès de l’équateur, plus exposéesaux rayons ultraviolets du soleil; quiont reçu des traitements de radio-

thérapie, un traitement courammentutilisé contre le cancer.

Facteurs de risque La prise de certains médicamentspeut provoquer des cataractes (parexemple, les corticostéroïdes, à longterme). Il faut consulter un médecinen cas de doute.L’exposition aux rayons ultravioletsdu soleil. Elle accroît les risquesd'apparition de cataracte sénile. Lesrayons du soleil, plus particulière-ment les rayons UVB, transformentles protéines du cristallin.Le tabagisme. Le tabac endommageles protéines du cristallin.Une alimentation faible en fruits etlégumes. Des travaux de rechercheindiquent un lien entre l'apparitiondes cataractes et un manque de vita-mines et minéraux antioxydants,comme la vitamine C et la vitamineE, le sélénium, le bêta-carotène, lalutéine et le lycopène.

Pourquoi prévenir?Les cataractes sont un phénomènenaturel qui accompagne le vieillis-sement, mais certaines mesures per-mettent de ralentir leurdéveloppement.Les mesures préventives sont im-portantes parce que la cataracte pro-gresse sur une longue période detemps. Lorsqu’elle est diagnosti-quée chez les personnes de 60 ans à70 ans, la maladie peut avoir com-mencé plus de 20 ans auparavant.

Mesures préventives de baseNe pas fumer. Les fumeurs peuventréduire leur risque de cataracte sé-nile en cessant de fumer.Protéger ses yeux du soleil. Il est re-connu qu'une exposition excessiveau soleil entraîne des dommages surle cristallin pouvant accélérer l’ap-parition de la cataracte. Il est doncimportant de porter un chapeau àlarge bord et des lunettes de soleilassurant une protection contre lesrayons UVA et UVB. Limiter l’ex-position aux micro-ondes et auxrayons X et infrarouges pourraitégalement ralentir la formation decataractes.Manger suffisamment de fruits et delégumes. Les antioxydants qu’ilsrenferment contribuent à prévenir lacataracte. Le Guide alimentaire ca-nadien recommande aux femmesd’en consommer de 7 à 8 portionspar jour; et aux hommes, de 7 à 10portions.Contrôler sa glycémie en cas de dia-bète. Les personnes diabétiques doi-vent suivre de près leur glycémie,leur pression sanguine et leur tauxde cholestérol afin de prévenir lestroubles oculaires. Protéger ses yeux au travail et dansles loisirs. On peut prévenir la cata-racte attribuable à certaines bles-sures en portant une protectionadéquate au travail et durant des ac-tivités sportives.Soigner une infection durant la gros-sesse. En cas de maladie infectieuse(herpès génital, syphilis, etc.), lesfemmes enceintes devraient consul-ter leur médecin. Il est possible deréduire le risque que l’infection af-

fecte le nouveau-né.

Opinion du médecin La chirurgie de la cataracte a fait desprogrès énormes au cours des der-nières années. Il y a 30 ans, on at-tendait que les gens soient aveuglespour opérer. De nos jours, on traitebeaucoup plus tôt dans la vie. Main-tenant, en moins de 30 minutes etsans douleur, la vision du patient estrestaurée. Les gens myopes, hyper-métropes ou astigmates n’ontpresque plus besoin de lunettes pourla vision de loin. Avec certaines len-tilles, ils n’ont pas besoin de verrespour lire.Toutefois, il ne faut pas banalisercette chirurgie. En effet, toute chi-rurgie peut mener à des complica-tions. Il peut arriver que la visionsoit moins bonne au final après lachirurgie, mais cela est rare. Danscertains cas, une chirurgie au laserpour corriger une erreur de réfrac-tion résiduelle est nécessaire. Aussi,aucune de ces interventions ne vousredonnera la vision que vous aviezà 20 ans. Chacune comporte des li-mites. Discutez-en avec votre oph-talmologiste.Actuellement, le régime public d’as-surance maladie du Québec ne cou-vre pas les frais des lentilles souples,astigmates et accommodatives. Lepatient devra débourser de 300 $ à 2000 $ au total pour obtenir ces len-tilles.

Approches complémentairesPlusieurs mesures préventives vi-sent à augmenter l’apport en anti-oxydants. Ceux-ci détruisent lesradicaux libres dans l'organisme, cequi ralentit la détérioration des tis-sus.Efficacité probable Lutéine. La lu-téine agit comme un antioxydant enprotégeant les cellules contre les ef-fets nocifs des radicaux libres. On laretrouve dans les légumes vertscomme le chou, l’épinard et le bro-coli, ainsi que dans les fruits et leslégumes orange ou jaunes, commela mandarine, la courge et le maïs.Les résultats d’études épidémiolo-giques indiquent qu’un apport ali-mentaire élevé en lutéine et enzéaxanthine est associé à un risqueplus faible de cataracte. Ces étudesont permis de constater une réduc-tion de 20 % à 50 % du risque d'opé-ration de la cataracte.

DosageConsommer au moins 6 mg de lu-téine par jour, de préférence sousforme d’aliments (les supplémentsn'ont pas encore fait leurs preuves). Efficacité incertaine Multivitamineset bêta-carotène. Au cours d’unessai clinique mené en Chine, 2 141personnes âgées de 45 ans à 74 ansont pris chaque jour durant 5 anssoit un placebo, soit 2 capsules demultivitamines et 15 mg de bêta-ca-rotène. Chez les personnes de 65 ansà 74 ans prenant le traitement, il y aeu nettement moins de cataractesque chez celles du groupe placebo.On ne sait pas si ces résultats peu-vent être extrapolés à une popula-tion différente.Efficacité incertaine Vitamine C(suppléments). Des données épidé-miologiques indiquent une corréla-tion entre un taux élevé de vitamineC dans le sang et une prévalence ré-duite de cataracte5-7. Mais du côtédes essais cliniques, les résultats ob-tenus avec des suppléments d’anti-oxydants contenant de la vitamine Cse contredisent et ceux obtenus seu-lement avec des suppléments de vi-tamine sont négatifs.Efficacité incertaine Vitamine E(suppléments). Tout comme la vita-mine C, la vitamine E possède uneaction antioxydante. Bien que cer-taines études épidémiologiques lais-sent penser que la prise de vitamineE sous forme de suppléments pour-rait être associée à un risque moin-dre de cataracte, les essais cliniquesne sont pas parvenus à démontrer unquelconque effet protecteur.Usage traditionnel Bleuet ou myr-tille (Vaccinium myrtilloides ouVaccinium myrtillus). Les fruits oules extraits de fruits du bleuet et dela myrtille ont été traditionnellementutilisés en Europe pour prévenir lacataracte. Aucun essai clinique surdes humains n’a été réalisé.DosagePrendre de 55 g à 115 g de fruitsfrais, 3 fois par jour. On peut aussiprendre de 80 mg à 160 mg d’un ex-trait normalisé (25 % d'anthocyano-sides), 3 fois par jour.Note. Les fruits frais ont un effetlaxatif lorsqu'on les consomme engrande quantité.

Sidi Moustapha Ould [email protected]

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Page 9HORIZONS N° 6703 DU LUNDI 15 FEVRIER 2016

ANNONCES

DEPISTAGE DU VIH/SIDA

Où dois-je me rendre ?- Au Centre National d’Hygiène(CNH)/Centre de Dépistage Volontaire etAnonyme (CDVA)- Au CNTS (Centre National de TransfusionSanguine)- Au Centre de Kiffa- A l’Hôpital militaire de Nouakchott.- Au Centre médical Alpha de Sebkha siscinéma Saada.D’autres centres seront ouverts dans les capi-tales régionales.Les analyses du dépistage du VIH sontgratuites et confidentielles, vos ré-sultats ne seront connus que par vous.

SOCIETE NATIONALE D'AMENAGEMENT

AGRICOLE ET DES TRAVAUX

AVIS DE CONSULTATION OUVERTE

Objet: Consultation pour le transport de matériau:

Dans le cadre de la réalisation des travaux du chenal d'Aftout Essahli, la SNAATlance cette consultation ouverte pour le transport de matériaux destinés aux tra-vaux de terrassement.

- La distance de transport varie suivant le lieu de déchargement; - Le Prix au M3 X KM libellé en TTC inclura le gasoil qui est à votre charge; - La SNAAT prendra en charge la constitution des stocks de matériaux des car-rières dans les zones d'emprunt et le chargement des camions; - Toute entreprise intéressée par cette proposition doit préciser le nombre de ca-mions qu'elle mettra en place pour cette opération et leurs caractéristiques tech-niques, ainsi que leurs numéros de carte grise; - Les camions habilités à participer à cette prestation doivent être de 2 ponts mi-nimum et en bon état; - Le soumissionnaire doit préciser qu'il est engagé par son offre pendant unedurée de deux mois; - La SNAAT se réserve le droit d'inviter d'autres transporteurs si le prestatairene parvient pas à fournir le nombre de camions requis; - Le matériel doit -être en régle vis-à-vis de l'administration (Assurance, Vi-gnette, Bon de sortie de la commune et autres -----)

Votre entreprise est invitée à établir une offre pour la réalisation des prestationsdemandées ci-dessus. Votre offre en TTC devra parvenir sous pli fermé, au siège de la SNAAT en facedes magasins CSA /Medine/Rosso, au plus tard le 22/02/2016 à 10 h 00.

Le Directeur Général Mohamed Mahmou Ould Yahya

Commission de Passation des Marchés Publics Des Secteurs de Souveraineté (CPMPS.SOUV)

Plan Prévisionnel Révisé de Passation des Marchés publics du

Ministère de la Justice pour l’année 2016

Le Président de la Commission de Passation

des Marchés Publics des Secteurs de Souveraineté

AHMED SALEM OULD ABDALLAHI

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ANNONCES

SOMELEC

Cellule Chargée des Marchés

C .C.M.

Commission des Marchés d’Investissements

C.M.I.

Procès-verbal N°04/CMI/2016 du 28/01/2016(Extrait)

L’an deux mil seize et le vingt huit janvier, s’est tenue au siège de la Somelec, sur convocation de son Président,Mr Mohamed Salem AHMED, Directeur Général une réunion de laCommission des Marchés d’Investissements pour délibérer sur l’ordre du jour suivant :

Ordre du jour:

I Ouverture des offres relatives au projet portant sur l’étude, la conception, le génie civil, les fournitures, le montage et la mise en service des équipements du poste source 15/33

kV-5 MVA de Kaédi.Après avoir constaté que le quorum est atteint, le Président de la Commission a invité les membres à examiner le point inscrit à l’ordre du jour et les représentants des entreprises can-didates à assister à la séance publique d’ouverture des offres techniques et financière. Les offres reçues ont été ouvertes selon l’ordre d’arrivée et ce conformément aux procédures et ré-glementations en vigueur.

La situation des offres ainsi ouvertes se présente comme suit :

PrésidentMohamed Salem AHMED

Le RapporteurSidi Mohamed BEDY

La SOMELEC lance un Appel d’Offres National pour sélectionner des prestataires en vuede leur confier le transport du gas-oil et fioul, en deux lots distincts (lot 1 : Transport degasoil ; lot 2 : transport de fuel) sur la base du zonage indiqué dans le cahier de charges,destinés aux centrales électriques du pays (cahiers de charges ci-joints).

Le financement est assuré sur le budget de la SOMELEC de l’exercice 2016.

Le dossier d’appel d’offres peut être retiré auprès de la Cellule des Marchés au siège dela Direction Générale, Tél:00222 36 30 68 92, contre le paiement d’un montant de 50 000UM, non remboursable, dans l’un des comptes en banques de la SOMELEC.

Votre offre doit être envoyée à l’adresse ci-après :

« Monsieur le Président de la Commission des Marchés d’Exploitation de la SO-MELEC 47, Avenue de l’Indépendance BP 355 Nouakchott – MauritanieTél : 222 45 25 67 83, Fax : 222 45 25 39 95 ou 45 29 03 89. »

Et porter la mention « Appel d’offres pour le transport du gasoil et du fioul des cen-trales» L’offre doit être valide pendant 90 jours et accompagnée par une caution bancaire desoumission égale à 500 000 UM, émise ou validée par une banque établie en Maurita-nie.La date limite de remise des offres est fixée au jeudi 03/03/2016 à 12 H TU.

Toute offre parvenue après ces date et heure sera rejetée.Les plis seront ouverts aussitôt en présence des représentants des soumissionnaires quisouhaitent assister à la séance d’ouverture à l’adresse indiquée en ci haut

Le Président de la Commission des Achats d’Exploitation

Moctar Mohamed

SOCIETE MAURITANIENNE DE L’ELECTRICITE

SOMELEC CCM/DMG

Avis d’Appel d’Offres

Société Nationale d’Aménagementdes Terrains du Développement del’Habitat de la Promotion et de laGestion immobilière ISKAN

Comme suite à son annonce en date du 29 décembre 2015,concernant la vente d’une parcelle du PRK dans la mougha-taa de Tevragh Zeina d’une superficie de 4975,80 m², la So-ciété Nationale d’Aménagement des Terrains du Développement de l’Habitat de la Promotion et de la Gestion immo-bilière ISKAN sn informe son aimable clientèle que le der-nier délai pour la remise des offres financières est fixé aulundi 29 février 2016 à 15H00.

Etant entendu que la mise à prix ne saurait être inférieure à20 000 UM le mètre carré.

Les offres devront être déposées à la Direction Commercialequi pourra être contactée au 45254601 pour plus d’amplesinformations.

La Direction Commerciale

Avis

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Page 11HORIZONS N° 6703 DU LUNDI 15 FEVRIER 2016

ANNONCES

Ministère de la Fonction Publique, du Travail et de la Modernisation de l’Administration

Caisse Nationale de Sécurité Sociale

PLAN PREVISIONNEL DE PASSATION DES MARCHES POUR L’ANNEE 2016

LE DIRECTEUR GENERAL DE LA CNSS

MINISTERE DU PETROLE DE L’ENERGIE ET DES MINES

SOCIETE MAURITANIENNE D’ELECTRICITE

PLAN PREVISIONNEL DE PASSATION DES MARCHES DE LA SOMELEC POUR L'EXERCICE 2016

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Page 12HORIZONS N° 6703 DU LUNDI 15 FEVRIER 2016

Préliminaires CAN juniors 2017

La Confédération Africaine de Foot-ball a procédé vendredi dernier au ti-rage au sort es éliminatoires de laCAN U20 dont la prochaine phase fi-nale est prévue sur le sol zambien en2017.Les matchs aller du premier tour sedérouleront entre le 1er et le 3 avrilalors que les matchs retour sont fixésdu 22 au 24 avril 2016.L’Afrique duSud, le Bénin, le Burkina Faso, le Ca-meroun, le Congo, la Côte d’Ivoire,le Gabon, le Ghana, l’Egypte, le Le-sotho, la Libye, le Mali, le Maroc, leMalawi, le Nigéria et Sénégal sontexempts du premier tour.

Premier tour (1,2,3 avril – 22,23,24avril)Tunisie – NigerEthiopie – SomalieSierra Leone – Gambie

Liberia – GuinéeAlgérie – MauritanieSoudan – KenyaBurundi – RD CongoRwanda – OugandaAngola – TchadMozambique – MauriceSwaziland – NamibieZimbabwe – Botswana

Deuxième tour (20,21,22 mai –10,11,12 juin)Tunisie/Niger - SénégalEthiopie/Somalie - GhanaSierra Leone/Gambie - MarocCôte d’Ivoire - Liberia/GuinéeBurkina Faso - CongoAlgérie/Mauritanie - MaliSoudan/Kenya - MalawiBurundi/RD Congo - NigeriaRwanda/Ouganda - EgypteAngola/Tchad - Gabon

Mozambique/Maurice - LesothoSwaziland/Namibie - Afrique du SudZimbabwe/Botswana - CamerounLibye - Mali

Troisième tour (8,9,10 juillet –22,23,24 juillet)Vq.Tunisie/Niger-Sénégal -vq.Ethiopie/Somalie-GhanaVq.Sierra Leone/Gambie-Maroc -vq.Côte d’Ivoire-Liberia/GuinéeVq.Burkina Faso/Congo -vq.Algérie/Mauritanie-MaliVq.Soudan/Kenya-Malawi -vq.Burundi/RD Congo-NigeriaVq.Rwanda/Ouganda-Egypte -vq.Angola/Tchad-GabonVq.Mozambique/Maurice-Lesotho -vq.Swaziland/Namibie-Afrique duSudVq.Zimbabwe/Botswana-Cameroun- vq.Libye-Bénin

Le Mouloudia de Béjaïa

Le Mouloudia de Béjaïa, vainqueurde la Coupe d’Algérie édition 2015et deuxième au classement généralde la Ligue 1, aura ce dimanche 14Février un rendez- vous avec l’his-toire. Il disputera en effet sa pre-mière rencontre en compétitionafricaine.Fondé en 1954, le Mouloudia de Bé-jaïa a accédé en mai 2013 pour lapremière fois au palier supérieur. Illui aura suffi de deux saisons seule-ment pour disputer une compétitionafricaine. Poussé par une galerie fa-natique et très forte en nombre, leMOB est le club le plus populaire dela ville de Béjaïa (250 kilomètres àl’est d’Alger). Les gars de la valléede la Soummam auront la lourderesponsabilité d’honorer la région dela Kabylie après les bons résultats dela JSK en compétition africaine,sans oublier le voisin la JeunesseSportive de Béjaïa (aujourd’hui enLigue 2) qui a disputé la Coupe dela Confédération en 2008 et la Liguedes champions Orange en 2012 et2013. Le MOB constitue donc unedes attractions de l’édition 2016.L’entraîneur du MOB, Abdelkader

Amrani se veut optimiste malgré lemanque d’expérience : « Commevous le savez, une contre-perfor-mance à domicile n’est jamais facileà digérer, surtout face à une équipecomme l’Entente de Sétif. Toute-fois, on doit d’ores et déjà oublier cematch et préparer la rencontre deLDC. Il est vrai que ce sera difficilemais on doit réagir. On va jouer àfond nos chances pour nous quali-fier. On ne doit pas rater encore cematch pour éviter de nous mettresous pression. La tâche est délicatemais je pense qu’on n’a pas le choix,on doit rectifier le tir et retrouver laconfiance. On aurait aimé effectuerle déplacement ici au Ghana aprèsun bon résultat puisque nous avonsété tenu en échec par l’ES Sétif enchampionnat, mais bon, on va toutfaire pour revenir avec un résultatpositif ».Dans le camp d’en face, BachirouHayford, l’entraîneur de l’AshantiGold se dit méfiant. N’ayant pasbeaucoup d’information sur son ad-versaire, le coach ghanéen a déclaréla veille du match : « C'est normalque je m'en méfie. Cette équipe ne

doit pas être prise à la légère. Nousn'avons aucunement l'intention denégliger cette équipe. Le scénariovécu lors du match de la Supercoupedu Ghana constitue une bonne leçonà méditer afin de ne pas retomberdans nos travers face aux Algériens,à plus forte raison lorsqu'on sait quele niveau de cette équipe est bien su-périeur à celui de certaines forma-tions d’ici. Notre adversaire nemarque pas beaucoup de buts, maisil possède une défense solide. Laformation de Béjaïa tire donc saforce de la solidité de sa défense al-liée à l’abattage de son milieu de ter-rain. On doit faire très attention ».Sur le plan historique, l’AshantiGold a affronté un seul club algérienen compétition africaine. Et commepar hasard ! Il s’agit d’un autre clubissu de la région de la Kabylie, à sa-voir la JSK. Les deux équipess’étaient rencontrées au premier tourde l’édition 2008 de la Ligue deschampions. A l’aller au Ghana, lematch s’était terminé sur un nulvierge ; au match retour, les Kabylesl’avaient emporté par trois buts àzéro.

Le Stade Malien bat le Club de

Bobo-Dioulasso : 3 buts à 1Le Stade Malien s’en est sorti à boncompte en disposant du Racing Clubde Bobo-Dioulasso sur le score de 3buts à 1, buts signés Moussa Couli-baly (25’ et 86’ sur pénalty) et Ma-madou Doumbia (68’) pour le Stade,et Hassan Dasassan (45’) pour le Ra-cing. Ce n’est qu’en seconde périodequ’il a pu prendre ses distances austade Modibo Keita à Bamako. Le début de la rencontre fut assezpoussif avec des difficultés pour lesdeux équipes, en manque de compé-tition, de se trouver sur le terrain avecpour conséquence un nombre incal-culable de fautes et d’approximationsà l’approche de la surface adverse.« Jusqu’à la mi-temps (1-1), notre jeua été poussif, mais nous avons pêchépar inexpérience », concédait HassanDasassan. « Ce n’était pas faute d’en-vie », précisait son coéquipier AdamaKoné. « Nous allions trop loin et fi-

nissions par perdre le contrôle du bal-lon ».En fait, pour faire tourner son effec-tif, l’entraîneur du Stade Malienn’avait pas aligné d’entrée sonéquipe-type. Il corrigea le tir après lapause. « On a alors vu plus de jeu lancé etpénétrant, et puis au bout d’unedemi-heure, les Burkinabè ont com-mencé à craquer. Ce dont on a profité», expliquait après la rencontre l’en-traîneur du Stade Malien, KamelDjabour.« Nous n’avons pas brillé dans lamise en place de situations de jeu enattaque mais nous nous sommes biendéfendus », notait le gardien du Ra-cing, Mohamed Baïlo. Le Stade Malien a pris une optionavec ses deux buts d’avance mais ildevra se méfier de son déplacementen terre burkinabè.

Allemagne/football

Dortmund, 2e de Bundesliga, a en-caissé le bénéfice d'une petite vic-toire (1-0) contre la lanterne rougeHanovre samedi, lors d'une 21ejournée marquée aussi par la défaite(2-0) à Stuttgart du Hertha Berlin,qui descend du coup du podium.Hanovre a beau ne pas avoir glanéle moindre point en sept matches etmarqué seulement deux buts, le Bo-russia a bien souvent semblé gérer,plutôt que dominer, un adversaire apriori largement à sa portée. Lafaute, peut-être, à l'absence de son"serial buteur" gabonais Pierre-Emerick Aubameyang (20 réalisa-tions en championnat), blessé à unmollet?Il aura en tout cas fallu attendre la57e minute et une frappe puissanted'Henrikh Mkhitaryan juste devantde la surface de réparation pour voirles hommes de Thomas Tuchelconcrétiser une bonne série d'occa-sions.Cet unique but suffit en tout cas àleur assurer la victoire et les rap-proche à cinq points du leader, leBayern, qui se déplace dimanche àAugsbourg (14e), le voisin bavaroisqui avait remarquablement résisté aumatch aller à Munich (2-1).Un autre buteur manquait à l'appelen cette 21e journée, le Mexicain deLeverkusen "Chicharito" Hernandez(13 réalisations), blessé aux fessiers,mais son absence n'a pas été trop

préjudiciable pour les siens.Surpris par Darmstadt en premièrepériode, le Bayer est revenu au scorepour finalement s'imposer 2-1. Unevictoire qui, combinée à la surpre-nante défaite du Hertha Berlin àStuttgart, lui permet de monter surla 3e marche du podium.Les Berlinois, qui n'avaient plusperdu depuis le 28 novembre chez leBayern Munich (2-0), sont tombésface à une des équipes en forme dece début d'année, dont le 9e rang nereflète pas l'actuelle bonne série(Stuttgart est invaincu en Bundes-liga depuis la reprise en janvier).Sur le banc d'Hoffenheim (17e) sejouait samedi un autre petit événe-ment: le tout nouvel entraîneur Ju-lian Nagelsmann est devenu à 28 ansle plus jeune technicien a opérer lorsd'un match de Bundesliga. Et il n'apas démérité, arrachant le nul (1-1)sur le terrain du Werder Brême, 16eseulement mais avec une avance decinq points sur son adversaire dujour.Nagelsmann, qui ne devait pas pren-dre le rênes d'Hoffenheim avant lasaison 2016-2017, a dû remplacer aupied levé le Néerlandais Huub Ste-vens, démissionnaire en milieu desemaine en raison de problèmes desanté.A noter enfin la victoire (2-0) deWolfsburg (8e) contre Ingolstadt(11e).