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ckrîJÙ;e, Ju, {fbzfëtz!Uuux:, ~v (ful-&.taL-!Roù'l~t.j'\î,.-'Î~.-~)

efécvzœ du 2~ ~~ j3-3 (' _ ~--UeLJ:tôn JlJ _~ - -~ - ~

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8~ ~~-==----_ -- ------- -

1936 - 22

CONFERENC E DES SERVI8ES FINANSIEP.S

Réuni on du 2~ D~cembre I ~3 6

Q,UEST I.QN....11 - EVENTUALITE D' UNE DEMAND-S DE REMBOlJRS"!%SNT AU F ISC DE L 'IMPOT SUR LE REVENU VERSE PAR LES R3:SEUX SUR 11:8 COUPONS PRES ·,:;R I TS DES OBLIGATI ONS Dfün - NETTES .

Aux termes de l ' art . III de la loi du 25 Juin 1920 ,

11 sont d éfinitiv ement acqu is rt l ' Etat, exception fa i te p our les Sociétés d'habitat i on à bon marché :

" I " ) .Le montant des coupons , im;3rê t s ou dividendes atteints par la prescription quinquennale et afférents À des actions ou obligations négociables émises par toute soci é té c ommer ciale ou civ i le ou par toute collectivité soit privée , soit publ ique .... "

La quest i on s ' est posée de savoir si, lors du versement

effectué b l'~tat en exécut ion des d ispositi ons précitées , du

montant des coupons pres c ri ts des obl i gations demi - nettes, l es

Rés eaux sont e n droit de d emander au f isc le remboursement de

l ' impô t sur. le r evenu dé jà versé par eux pocr ces coupons .

La Conférence ava it, à ce sujet , de~andé le sentiment du

Se rvice cotr~mun du Cont ent ieux, et IV: . AlTR~GE a formulé son avis

dans la note que 1 ' on trouvera en anr.exe au présent procès- verbal .

La Confé renc e, après discussion , se r ange à ~ ' unanimit é à

l ' op inion énoncée et uropose à lViiv- . les :U irec teurs d ' autoriser

cha que Réseau à formuler sur cette base les demandes de r écupér a -

tion n~cessaires .

, 22 Déc embre I936

, o. -7STI ON VI P 1''"EXS a l .l 'l'..l'~ ~ crvi ces t:r - - f'r ~nce de s ::::> d 1 9 Con e c .

e ~in3n~1ers I93~ N 0 T E • '"> Li '"'é cem.bre . .

1éunion du · ' ,. . du s ervice du Contentieux Comœun

-----

Pre scr i ption de coupons uu profi t de l' Et a t

Re stitution de l ' impôt sur l e reve nu

-----

Aux terme s de l' art . III de la loi du 25 J uin 1920 " sont défini ti v eme nt acquis à 1 ' Etat, exception faite pour les sociétés d 'habitations à bon QBrché :

r0

) le montant de s coupons, i ntér êts ou dividendes a tteints par l a prescription quinquenna l e e t a~férents à des acti ons ou obligdt ions négociable s émises par tou te société comme rciol e ou civi l e ou par toute colle ctivité, soit pr ivée, soit publique ..... . . . "

+ + +

Le s Sociétés émettric~ s d 'ob l i gations sont tenues de verser au Trésor l a t axe sur l e revenu Q• a va1eurs mobi -li ères sur l e s intérêts courus au cour s de chaque trimestre , D' a près l' artic le Ier du décre t du 6 Décembre Î 872, en effet, l ct t a xo sur l o r evenu doit ê tre payée au Bureeu de l 'Enregis­tren: ent "pour l es obliga tions, emprunts e t autre s valeurs dont l e revenu est fixé e t déterminé à l'avonce en qua tre te rmes ép;aux d'après l es produits annuels afférents à ces valeurs ''. Cette disposition a été interprétée da ns ce sens que la taxe es t exi gible sur l e revenu détermi né à l ' avance pour chaque trimestr e , (Maguér o T. A. v 0 Impôt sur l e r evenu des valeurs mobilière s n 3 30) .

Lo f ait généra t e Ùr de l ' impôt cons iste dans la mise e n pciemant des intérêts, m>is l ' impôt n'est définitivement a cquis a u Trésor que si l os intérêt s ont été effec t ivement payé ,.,. ,

Le défau t de P• i ement des intér êts ouvr e donc le dro i à l a r esti tution de l a t Jxc qui J été versée éntérieur ement au moment Où c s intér ê ts é ta i ent s euleme nt courus, L ' Adminis ­trat ion accorde ce tte re stitution à ld conditi on que l'éta ­blissement émetteur lui apporte lw preuve non se ul oment que les intér ê ts ne sont pas P"Yés , mJ is encore qu ' ils ne le s eront jamai s .

I l r est e b. .:' 3.~:'.'" "" '~ · 1: . . ;,a.· _ ./1

d'attribution 8 ··_ J;'~ e:. -:; ~·.e : . .;.- J ::;--. de cin'l a ns d e l e ur éc~.-::o. 1.rJ,

L - ·~~~ - .. 1 ~ "' h; __ ·u e.~ .. 2: i :? a .3

---=' "'~7: ~. C c.~!1- 1-e e ;~ :"' :_

D' après le tex-ce è.-a i~ a:·t, 2.c:'..0 11 :1. é ·~ ~.a lo·. ~-'.l 25 J u in 1920, ce QiJi r evient à J 'Etat c 'e .::; t '1 J.e montant .:1..u coupon11 • Or, ce mont a n t co:is ~. st::: d.a :: s ia r;ornme ~ - er sé e pa r la· Socié té à 1 1 obliga tai-:.:·e ; a u e-:nen::;é e :'l.e ce:les qu "elle -.r ~r s e pour son compte au Tré s or e.u t1 t ~"è 6.8 l a t axe su ::ï.' le :ce7 enu des v a leurs mobil i èTes, c : est- à-d i~ e l e montaLt bru~ da c oupon.

La Société; d a ns C;e c, a s . jo1rn l e :-ôle :. e ~ :.. m:;ile intermédiaire e ntre i 1 obL.ga1..3 ix-e. e t J.ç Tré::.ur :çubli -; en versant A ce dernier l ~ imp'Ot dQ en r éal:.. té -::.ar le créanc ~_ er . Le "monta nt du coupon11 c ompr e nd don~ è. a E;:; c 0 cas l a som-:ne n ette versée à 1: obl.Lga :.l'; a:.. ::.~e, au g·11e n·~ ée de l e. ta::-::e su:.~ le revenu . C6est ainsi. pa r eAample; q_u e : .;. lç i:;a-.ix d. e l a ·;:axe vi ent à être augmenté ou a i m:al:<§ ; le r.i.on·.; a n t n et du ::: oupon diminue OU a ugmente ùan s la :nême ·or.J~'.):C' t :'...cn s ~L l a t a:v.:e venait~ être supprimé e : c ~ es -c le - .:i:.0~1 -.;a r1t ·br u "c è..e i : ~ ~:. -:;é ::: ê t qui serait vers é à 1 ' obl :'.. _!,a t a j_:;,- e

D ~ns ces conditi ona , l e m~ntan~ Cu coup o2 ;rescr~ t au profit de l 1 Etat doi t comprandLe au~ si b i en l e mon"Ga~~ net p a ya ble à 1 : obllga +.a ir e q_1_ie le r.:l ' >r:."G 2,r_t ::.e : · :· :r.pôt- ver :-; é au Trésor. !v'.La is, c ommè l ~ impôt a d.é :ii. .§·~ 8 c.c;u :...~'~8 a 1.i

Trésor, c' est le ne t s e'\.,;.le rren·~ a_ui : ·e01, e à -~e:.:- ~ e :- . ~1. ··1e s aurait donc, d a ns c e t te hy~0thè~e, y &vu ::. ~ m~t~~ro} r es ~ i ­tuti on d e l~ taxe qui r e ste dé :init iveme n~ ac q~ ~~e ~u Tré~or .

Sans d out e le montan ~ t o~a l d~ c ~u~on lavre1-:; revenir à 1 ' Et a t a u t i . tre J.o:ne.n.t n l

1 3.:::.0η3 :.;.ue .:1..a r.s : a ;::;. i tua­

t ion a c tue lle, l a pa~ti e nette oeuleme~t es t ?a:-ç~e ~ c ~ titre , l e surp l1.:.s demeur·aD·c er. ,:~ ~- c~ê :i ti t. :::- e ..: :. s cal, ru.e. :...s l ' Administra ti on ., ~lia!.:! :i: :..e!:; r a J. "'· .:>' '.f è. "' "'} ~1~l :_ -·~cat :i.o:ït c omptable, adme t cette '(:n·a-ciq_t:.e af ~Lr. c_ · ;,:·.-.:..··~ E:.r ~e.:: cor.i.p l:;..: ..i -· tions p ouvant ~ésulter ~es J emun~es e~ ~e ~ti ~ution Jas i mpôts ava ncés par l a S o: j e t e .

II. - I mpôt pr i s en char~e na r l a S~c -~·j ~raett r~c e __ ...i.:: _ _ -- - - - - - ·- ------- -- - - --- --

La solut Lon e ::, ~ è. i.~:!:\~ ::.. -. :1 ~ ,; l·'.:1• ~ ' C\h~ 1 :..:-:. ~ OL~ _t;'.,ê pr Fmd à s a cha r ge l B ta:x:e .5 t• :i' 1L~ i· ~·; ,~r -~1 t',ç<> ,- ~·le 1:. rs :11 ::-: 'J:;. l ières

- 3 -

Tout d ' abord, l e: "montant du coupon" prescrit ou profit dè l' Etut àoit s' entendre: dctns ce tte hypothèse du monta nt rcve n~nt à l'obli gat 8 ire. Du momçnt, ~ n effe t, que L 1 .Société n e récupère pns l a t9.xe:, ca monta. nt r e ste inv9.ria ­ble qw~ lle s que soi ent l o s variu tions du t aux de l ' impôt. Il r ester ait l e même, da ns l'hypothèse où la taxe serait supprimée .

Dès lors que l e monta nt du coupon ~ st Jttéint par l a presc rip tion quinque nna le de l ' a rt. 2277 du code Civil la somme d ttribué e à l' Etü ne saurait être: considéré e comme l e pni ~ment d ' intér8ts à l ' obliga t 3ire : ~ lle constitué sim­plèœa nt l' expropri~tion o u profit de l' ~tat dt fonds qui re s­tai e nt ~utre fois l a propriété de l a société .

Dans ce s conditions, 18 fait généra t eur de l ' impô t a c6ssé d ' exister du jour de la pr 6scription quinquennale et conformément 3UX principes généraux ~ n l~ matière, la tJxe sur le r~vcnu dvvi vnt r e stitu~ble .

Pr e scription .-

Aux te r~6s da l ' a rt. 2I de l a loi du 2 6 Juillë t I S93, " l' a 'IZ tion de s re d~v ablE. s contr ç la Tréscr en r e stitution des t J. tJ:OS indûment pdrçues S 8 prescrit par cinq ans , à compter d.s l a. dot e dé l'indue perce ption 11

Au mom~ nt où l a Société éme ttric e Vc rsè l'impôt au Trésor, l o pe rce ption est r égulièrv pu isque la t a xe doit Ztr .s ca lculée sur l e s int é r~ ts courus . I l n ' y a donc pa s, à ce

J!OOment -là , d ' indue pe rception .

Tout~ fois, ce tte pe rcè ption s e trouv e deve nue sans ca us e l orsqu~ l 1 ,1t:tribution du coupon e s t a cquise à l ' Zt a t car à ce mom~ nt on pûu t a ffirm0r qu ' il n ' y Qura pas de pù i ement d ' int ér ; ts à l ' obligata ire . C2 n 'ést donc qu ' à c ~ mom.snt que l ' i nduç pE rce ption ;:; st r év é lée .

I l _n résults qu2 c ' 6st à p:i.rtir du jour de l ' uttri ­bution l é g3le a u ~r ésor quê , pa r applic a tion de l a loi du 26 .Juille t I 8 Ç! 3 , corr..rncnc a à courir la pr ë scription de cinq ans nour la r vstituti on de l a t axe ve rsé6 à l ' _,_ dministratior~.

L ' Admi nistra tion dd l ' Enreg istre mbnt s ' 0st prononcée da ns c a s t; ns.