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INSTANT PLURIEL – 10, rue Bleue – 75009 Paris Contacts : Martine Croce, directrice générale – [email protected] - 05 61 90 20 00 1 présente RICHARD GALLIANO NINO ROTA Album paru le 17 octobre 2011 Deutsche Grammophon Mis à jour le 12/06/2012

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  • INSTANT PLURIEL – 10, rue Bleue – 75009 Paris Contacts : Martine Croce, directrice générale – [email protected] - 05 61 90 20 00

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    présente

    RICHARD GALLIANO NINO ROTA

    Album paru le 17 octobre 2011

    Deutsche Grammophon

    Mis à jour le 12/06/2012

  • INSTANT PLURIEL – 10, rue Bleue – 75009 Paris Contacts : Martine Croce, directrice générale – [email protected] - 05 61 90 20 00

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    PRÉSENTATION DU PROJET

    Il est des associations musicales qui font sens avant même que la première note ne se fasse entendre. Richard Galliano et Nino Rota (1911-1979) : ces deux noms semblent faits pour être réunis. Pas uniquement parce que leurs patronymes entretiennent une certaine proximité phonétique, qui tient à leurs ascendances italiennes communes. C’est surtout par ce qu’ils incarnent respectivement dans l’histoire de la musique qu’on perçoit entre eux des formes de correspondances. Bien que de générations, d’expériences et de nationalités différentes, en effet, ces deux hommes ont, dans notre imaginaire, des choses en partage. Est-ce une même capacité à emprunter aux formes populaires ce qu’elles ont d’universel ? Ou bien un sens aigu de la mélodie qui en fait des compositeurs inoubliables ? Il existe entre eux quelque chose qui nous les rend familiers l’un à l’autre alors même qu’ils ne se sont rencontrés qu’à distance, par le

    biais de la musique, cet art qui réunit des hommes en se jouant du temps. L’un a composé pour le grand écran des musiques qui ont donné quelques-uns des thèmes les plus fameux de toute l’histoire du cinéma, en puisant dans le folklore des différentes régions de l’Italie, mêlant à l’orchestre symphonique les sonorités des fanfares de rue et les danses des campagnes. L’autre a écrit des airs de chansons, notamment pour Claude Nougaro, qui restent ancrés dans les mémoires, sur un instrument, l’accordéon, qui, plus qu’aucun autre, symbolise la musique populaire. Tous deux sont allés chercher auprès des traditions de leur pays des éléments qu’ils ont sublimés en les confrontant à d’autres musiques, d’autres histoires, d’autres éclairages. Richard Galliano a « inventé » son new musette inspiré par l’exemple de son ami Astor Piazzolla, revivifiant une musique typiquement française à la lumière d’un exemple argentin et d’une liberté d’improvisation découverte dans le jazz ; Nino Rota, qui a su capturer l’âme de l’Italie dans son oeuvre, n’a vraiment exercé ses talents de compositeur pour le cinéma qu’après être allé se perfectionner aux Etats-Unis. Comme s’il fallait en passer par la confrontation à la culture de l’autre pour mieux se cerner soi.

    Richard Galliano n’est pas le premier des jazzmen à se pencher sur la musique de Rota. Mais chez lui, cette ambition de revisiter quelques-uns des airs les plus fameux du compositeur milanais renvoie à une ambition déjà ancienne (certains arrangements attendaient depuis quelques années dans ses cartons une occasion de voir le jour) qui elle-même est reliée à des souvenirs personnels. Le Niçois n’a pas oublié « le choc émotionnel » qu’il ressentit, enfant, en assistant au cinéma à la projection de La Strada de Fellini. L’adulte qu’il est devenu – qui fait la route la moitié de l’année avec son accordéon en bandoulière – n’a pas oublié la mélodie originale : « elle m’a accompagné toute la vie ».

    Né en 1950, Galliano est d’une génération qui a connu les grandes heures du cinéma réaliste italien, puis la fantaisie baroque des œuvres de Fellini ou encore l’avènement de la saga du Parrain de Francis Ford Coppola… Trois jalons dans l’histoire du cinéma, marqués de l’empreinte d’un même compositeur, Nino Rota, qui sut inventer pour chacun des musiques qui font plus qu’illustrer les films pour lesquels elles ont été imaginées… Elles leur donnent un supplément d’âme musical.

    Ces thèmes, pour certains extrêmement familiers tant ils sont inscrits dans notre mémoire collective autant que les images, Richard Galliano les reprend avec l’ambition de leur rendre justice sans en trahir l’esprit original. La plupart, l’accordéoniste les a d’ailleurs relevés d’oreille, en visionnant les films. Pour lui, les mélodies sont ainsi restées d’autant plus indissociables des images (dans le même ordre d’idée, au trompettiste Dave Douglas qui lui demandait comment se préparer à l’enregistrement, Galliano a simplement conseillé de revoir les longs métrages de Fellini). Pas question, donc, de travestir ces thèmes, ni de les utiliser comme prétextes. « C’est un projet « fragile » à côté duquel on peut vite passer. Pour moi, jouer ces thèmes doit s’accompagner d’une forme de respect. On ne pardonne pas tout au nom de l’improvisation. Il me semblait important de trouver une simplicité de son, quelque chose de très réel, pas sophistiqué, qui rende justice aux originaux », explique le musicien. L’album est ainsi d’une rare concision, épuré dans les interprétations, clair dans l’énoncé des mélodies, modéré dans les improvisations, comme si l’évocation et le chant imposaient une forme de retenue et s’inscrivait dans la logique des airs les plus célèbres de Nino Rota formés souvent de peu de notes. Outre Le Parrain et La Strada, on retrouvera dans ce disque des musiques écrites pour la plupart écrite par le compositeur pour des films de Fellini (I Vitelloni, Huit et demi, Le Notti di Cabiria, La Dolce Vita, Giulietta degli spiriti, Amarcord). Les titres s’enchaînent selon un montage séquentiel quasi cinématographique.

    Vincent Bessières

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    RICHARD GALLIANO Né le 12 décembre à Cannes (France). Alors que l'accordéon semblait n'avoir jamais vraiment connu de soliste majeur et que, par les connotations qui l'entourent, il paraissait irrémédiablement éloigné du s wing, Richard Galliano est parvenu, avec une détermination sans pareille, à imposer l'idée que son instrument était digne de figurer aux côtés des saxophones et trompettes qui sont au coeur de la musique de jazz. Inspiré par son admiration pour son ami Astor Piazzolla, inventeur du « Tango Nuevo », l'accordéoniste a réussi, en outre, avec son « ne w musette », à revitaliser une tradition bien française qui semblait ne jamais devoir connaître de renouveau. Fils de Lucien Galliano, professeur d'accordéon d'origine italienne, Richard a débuté l'instrument à l'âge de quatre ans. Parallèlement à son apprentissage, il suit une formation au conservatoire de Nice, étudiant l'harmonie, le contrepoint et le trombone. A l'âge de 14 ans, il découvre le jazz au travers de Clifford Bro wn dont il relève les chorus et s'étonne que l'accordéon soit si peu présent dans cette musique. Il s'intéresse alors aux accordéonistes brésiliens (Sivuca, Dominguinhos), découvre les spécialistes américains qui se sont frottés au jazz (Tommy Gumina, Ernie Felice, Art Van Damme) et les maîtres italiens (Felice Fugazza, Volpi, Fancelli) , rejetant en bloc le jeu traditionnel qui domine dans l'Hexagone. En 1973, Galliano « monte » à Paris où il séduit Claude Nougaro. Pendant trois ans, il assure la fonction d'arrangeur, de chef d'orchestre et même de compositeur dans un groupe où il côtoie d'authentiques jazzmen. Il participe, en outre, à de nombreuses séances d'enregistrement de variété (Barbara, Serge Reggiani, Charles Aznavour, Juliet te Gréco, etc...) et à des musiques de film. Dès le début des années 1980, il multiplie les occasions de fréquenter des jazzmen de toutes obédiences et de pratiquer l'improvisation à leurs côtés : Chet Baker (sur un répertoire brésilien), Steve Potts, Jimmy Gourley, Toots Thielemans, le violoncelliste Jean-Charles Capon (avec qui il signe son premier disque), Ron Carter (avec qui il enregistre en duo en 1990), etc. En 1988, Richard Galliano créé le célèbre « Festival des Nuits de Nacre » à Tulle qu'il dirigera durant 5 années (de 1988 à1992) en tant que Directeur Artistique (voir le DVD de Pierre Barouh Accordéons). En 1991, sur les conseils d'Astor Piazzolla qu'il a rencontré en 1983 à la faveur d'une musique de scène pour la Comédie-Française, Richard Galliano fait retour sur ses racines, revenant au répertoire traditionnel de valses musettes, de java, de complaintes et de tangos, qu'il avait longtemps ignoré. Renouant avec l'esprit de Gus Viseur et Tony Murena, il permet à l'accordéon de se défaire de son image « vieillotte » par un travail sur le trois temps, une autre conception rythmique, un changement des harmonies, qui l'acclimate au jazz. Réalisé avec Aldo Romano, Pierre Michelot et Philip Catherine, son disque-manifeste « Ne w Musette » (Label bleu) lui vaut de recevoir le prix Django-Reinhardt de l'Académie du Jazz en 1993, récompense qui salue le « musicien français de l'année ». S'ensuit une série d'albums dans lesquels Richard Galliano révèle, sur un modèle Victoria qu'il ne quitte plus, une aisance à adapter l'accordéon aux libertés du jazz, virtuose dans le phrasé, totalement décomplexé, d'une grande richesse dans la sonorité, habile à décloisonner les musiques à l'aide d'un instrument qui ignore les frontières. En 1996, il traverse l'Atlantique pour enregistrer son « Ne w York Tango », avec George Mraz, Al Foster et Biréli Lagrène, disque pour lequel il obtient une Victoire de la musique. La réputation de Richard Galliano prend alors une envergure internationale et les collaborations se multiplient. Il s'engage dans des duos, dont certains à l'instrumentation insolite, avec des personnalités aussi diverses qu'Enrico Rava, Charlie Haden, Michel Portal (« Blo w Up », en 1997, est un vrai succès commercial avec plus de 100 000 exemplaires vendus), son confrère Antonello Salis (en Italie) ou encore

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    l'organiste Eddy Louiss (2001). Il est fidèle pendant des années au trio qu'il forme avec Daniel Humair et Jean-François Jenny-Clarke (de 1993 jusqu'à la disparition du contrebassiste en 1998), puis renoue avec ce format en 2004 avec une rythmique « new-yorkaise » composée de Clarence Penn et Larry Grenadier. Des rencontres plus ponctuelles ont également lieu avec Jan Garbarek, Martial Solal, Hermeto Pascoal, Anouar Brahem, Paolo Fresu et Jan Lundgren, Gary Burton... En 1999, avec un orchestre de chambre, il fait entendre ses propres compositions aux côtés d'oeuvres écrites par Astor Piazzolla. Ce travail trouve un prolongement en 2003 dans « Piazzolla Forever », hommage dans lequel Galliano rejoue les pièces de son mentor. D'une rare polyvalence, Richard Galliano possède ainsi les moyens de s'exprimer avec musicalité dans n'importe quel contexte, du solo (tel le « Paris Concert » au Châtelet, paru en 2009) jusqu'au big band (avec le Brussels Jazz Orchestra en 2008). Désormais reconnu comme un soliste exceptionnel, il continue d'explorer un large éventail de musiques, sans se défaire de ce lyrisme qui irrigue son jeu lorsqu'il enregistre les ballades de « Love Day » avec Gonzalo Rubalcaba, Charlie Haden et Mino Cinelu, ni se départir de cette « French Touch » qui lui permet d'établir avec le trompettiste Wynton Marsalis le trait d'union qui relie Billie Holiday et Edith Piaf. Soucieux de transmettre sa riche expérience, il est l'auteur, avec son père Lucien, d'une méthode d'accordéon saluée en 2009 par le prix Sacem du Meilleur ouvrage pédagogique. Pour honorer l’anniversaire des 20 ans de la disparition d’Astor Piazzolla (1992-2012), l’ami et mentor de Richard Galliano, Dreyfus Jazz réédite un coffret contenant un Cd et un Dvd du mythique programme Piazzolla Forever Septet (sorti en janvier 2012). Plusieurs concerts en France et à l’étranger sont déjà prévus tout au long de l’année 2012. En 2010, Richard Galliano signe un contrat d'exclusivité discographique avec Universal_Deutsche Grammophon. Il enregistre dans la foulée un Cd consacré entièrement à la Musique de Jean Sébastien Bach (qui devient, avec 40 000 exemplaires vendus la Meilleure Vente Classique de l'Année). En 2011, sort un nouveau Cd dédié aux musiques de film du fameux compositeur italien Nino Rota. Avec, notamment, John Surmann au saxophone soprano, Richard Galliano donne ici une lecture résolument jazz aux célèbres mélodies de La St rada, The Godfather (qu'il joue au Trombone solo sur la première plage du disque), La Dolce Vita, Amarcord, Ot to e Mezzo (Huit et demi)... Désormais, Richard Galliano est le seul accordéoniste concertiste à avoir le privilège d'enregistrer pour le prestigieux Label Allemand Universal_Deutsche Grammophon (au même titre que Pierre Boulez, Hélène Grimaud, Daniel Barenboim, Chick Corea...) Son rêve d'adolescent est enfin réalisé à l'âge de... 60 ans. 2004. Chevalier dans l'ordre National du Mérite 2009. Officier dans l'ordre des Arts et des Lettres 2011. Commandeur de l'ordre des Arts et des Lettres

    Vincent Bessières

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    ÉQUIPE ARTISTIQUE

    Accordéon, Accordina, Richard Galliano Clarinette, Mauro Negri Trompette, Flavio Boltro Contrebasse, Furio di Castri / Boris Kozlov Batterie, Percussions, Mattia Barbieri

    Pour l’épauler dans cet hommage, Richard Galliano a fait appel à des musiciens à la large culture, des jazzmen ouverts à d’autres traditions, qui, tout en maîtrisant les fondamentaux de leur musique, savent aller au-delà, chercher d’autres sources d’inspiration. [...] C’est avec un tout nouveau line-up cent pour cent italien que Richard Galliano sera en tournée en France et en Europe en 2012 et 2013.

    Avec de tels musiciens, qui ont le sens de la nuance et de l’écoute, l’accordéoniste salue ainsi la mémoire d’un grand compositeur dont l’année 2011 marque le centenaire. Il fait entendre tout ce qui caractérisait son art : le mélange des airs de fête et de fanfares avec un lyrisme un peu grave, la fantaisie de mélodies enlevées desquelles un voile de mélancolie n’est jamais totalement absent.

    Cette musique a des accents de simplicité joyeuse qui la rendent immédiatement accessibles, ce qui n’enlève rien à sa noblesse. C’est l’une des grands talents de Nino Rota. Et c’est l’un des chevaux de bataille de Richard Galliano : « Le populaire ne m’a jamais fait peur. J’ai toujours aimé les musiques traditionnelles ou populaires « savantes ». Qu’on parle de tango, de musette, de blues ou d’Europe de l’Est, ces musiques sont les plus difficiles à jouer et on ne les apprendra jamais au conservatoire. Pourtant, elles donnent envie aux gens de danser, et c’est pour moi la plus belle chose qu’on puisse offrir en musique. » Le disque se clôt sur une composition de Richard Galliano dédié à Rota et simplement intitulée "Nino" : « J’ai voulu terminer le disque avec un genre de charleston et une note assez gaie parce qu’il est vrai que cette musique est assez grave… Par son rythme et ses couleurs, "Nino" oscille entre New Orleans et l’Italie. C’est ma façon de dire que la musique de Rota est universelle. » Un bel hommage.

    Vincent Bessières

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    PRESSE L’Express // Paola Genone // 16 novembre 2011

    L'accordéoniste nous donne des frissons en réinterprétant l'univers du compositeur fétiche de Federico Fellini. Richard Galliano arrose d'un parfum de tango et de jazz les mélodies qui ont accompagné La Dolce Vita, Amarcord ou I Vitelloni. Un sublime hommage aux BO de Nino Rota… Ouest-France // 2 novembre 2011

    Richard Galliano royal sur la « strada » de Nino Rota Pouvait-on rêver meilleure rencontre, lundi à Nantes : Richard Galliano-Nino Rota avec le jazz au milieu ? Des rencontres, il y en a eu d'autres, Barbara, Reggiani, Nougaro, Petrucciani... Celles où la musique, la chanson, la mélodie ne sont pas seulement des refrains à fredonner, mais des tranches de poésie, des bouts de coeur offerts, des sonorités, des mots qui font trembler l'âme ou enflamment le corps. C'est ce paysage frémissant, porté par un artiste, Rota, composant avec sa chair le fond sonore d'un autre artiste, Fellini, que Galliano s'est approprié pour y inscrire sa propre histoire musicale en virtuose des sentiments. Il les distille sur des volutes tantôt sensuelles, passionnées, tantôt fringantes mais toujours dans la maîtrise, jamais dans la débauche, la roublardise. Il faut dire que le maestro s'est entouré d'acolytes de haut vol : John Surman (saxo, clarinette), Dave Douglas (trompette), Boris Kozlov (basse), Clarence Penn (batterie), qui font avec lui un bout de "strada" dans une allégresse que le public de la Cité des Congrès n'est pas près d'oublier. So Jazz // Bruno Pfeiffer // novembre 2011

    Les films de Fellini ont immortalisé le compositeur italien Nino Rota, qui a puisé les sonorités dans les folklores des régions de l’Italie. La musique populaire, l’accordéoniste Richard Galliani, il connaît. D’origine italienne par son père, le Cannois rend à Rota un hommage original et convaincant avec des jazzmen explorateurs qui tous ont gardé le contact avec leurs folklores respectifs : le trompettiste américain Dave Douglas, très attaché au klezmer, l’Anglais John Surman, impérial à la clarinette, et le contrebassiste d’origine russe Boris Kozlov. Jazz News // Christian Larrede // novembre 2011

    Lorsqu’un quintette de virtuoses rencontre quelques incunables, que nous raconte-t-il ? Quelques histoires de promenade mélancolique, d’amours voilées (en ouverture un thème du Parrain), de romance sociale (« Gelsomina »). Ce recueil reste profondément triste, nimbé de cette absolue mélancolie, où les partitions renvoient aux images qui renvoient elles-mêmes à cette lecture d’un monde désenchanté et de séductions vaines. L’accordéon, et tous les autres, crée une musique de chambre des rêves. Un disque léger et incisif, comme un arrache-cœur (« Amarcord »).

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    GÉNÉRIQUE Accordéon, Accordina, Richard Galliano Clarinette, Mauro Negri Trompette, Flavio Boltro Contrebasse, Furio di Castri / Boris Kozlov Batterie, Percussions, Mattia Barbieri

    Liste des œuvres (ordre et programme susceptibles de modifications) The Godfather – Waltz La Strada – Tema I Vitelloni – Temi I Tre Suonatori Huit et Demi – La Passerella d’Addio Solitudine di Gelsomina Il Circo Giraffa Il Matto Sul Filo The Godfather – Love Theme Gelsomina I Notti di Cabiria – Tema Zampano e la Vedova La Strada – La Partenza del Convento La Strada – Addio del Matto La Dolce Vita – Temi Giulietta Degli Spiriti (rosa avrata) Amarcord – Le Manine di Primavera Amarcord – Tema Nino* * Toutes les compositions sont de Nino Rota, à l’exception de « Nino », composée par Richard Galliano