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risien Sei ne-e t -MJrne Esie e PJri s TexJs Instr uments Bibliothèque 4.0. B r ique technologique composcmt électronique Champs-sur-Marne: une bibliothèque... de composants électroniques G > ne-de-France & Ojse > Sei ne-et -Marne I Juli e Olagnol 1 23 j a nvier 201 8, 16h27 1 f - O 1-- - champs-sur -Marne, mardi 23 j anvier 2018. lnauguracion de la Texas Inst rumenʦ Innovati o n Gateway ou bibliothèqut 4.0. de l'ESIEE Paris. A gauche Peter Balyt a, vice-prfsi dent de Texas Ins truments. A droite lean Ma i resse, directeur général d'ESIEE Pari s. LP/Julie Olagnol L'entreprise Texas Instruments met à disposition de l'école d'ingénieurs ESIEE Paris 300 briques technologiques que les étudiants pourront emprunter pour leurs projets, à la manière d'un livre. C'est une premi ère européenne: les élèves ingénieurs de l'Écol e surieure d'i nnieurs en él ectrotechni que et électronique, ESIEE Par is, à Champs-sur -Marne, vont emprunter dans une bibli othèque 4.0. des... composants électroniques. I naugurée ce mar di, elle propose 28 références pro f essi onnel l es m i ses à disposition par l'entreprise d'él ectroni que Texas Instrument s, depuis le processeur i nfor matique à l'écran en passant par l a puce 8luetooth, soit 300 produi ts. Sur le pri nci pe de l' emprunt de li vres, les 1700 étudiants en cycle ingénieur po urront test e r les composants sur place et les conserver chez eux j usqu' à si x moi s, après avoir scanné leur code-barres. I ls pourront les u t ili ser pour créer de nouvelles applications innovantes, comme l'i llustre un panneau solai re qui modifie son angle l orsqu'il détecte de l'énergie. « Les ét udiants pour ront cons ulter les tutor i el s r éali sés en partenariat avec des professeurs d'Uni versit és pour savoir de quelle bri que technol ogique et de que l l ogiciel ils ont besoin pour r éal i ser leur projet. Il exi ste différents ni veaux de difficul . Par la sui te, les élèves eux-mes pourront alimenter ces démons trations», ex pli que Tr istan de Cande, ancien élève de l'ESIEE en charge du programme uni versita i re pour Texas Inst ruments. « Le partenariat entre l'ESIEE Paris et Texas I nstruments existe depuis 1986. Il a pr i s pl usieurs formes: réa l isati on d'ouvrages sci en ti fi ques, mise à di spos ition de mat ér iel pour les cours. conférences, prix spécial pour le Jour des projets», tai ll e Jean Mairesse, directeur général de l' ESIEE Par is. Peter 8al yt a, vice-président de Texas I nst r u ments, expose sa stratégie sur le long terme:« Quand les étudiants seront sur le marché du travai l , ils connaîtront notre technologie et nos inter faces Texas Instruments pourrait développer ces bi bliothèques de composants appel ées T l-Innovati on Gateway (NDLR: porte de l 'i nnovation) dans d'autres établi ssements européens.« Donner nos produit s ne suffit pas. La val eur de ce projet rési de dans la collaborati on avec l' ESIEE Paris», poursui t Peter Balyta. Thierry Grandpierre, enseignant-chercheur, pi lotera cet espace pédagogique avec l'aide d'une qu i nzaine de professeurs de l 'ESIEE Par is q ui connai ssent le matér iel. « j' ai envie d'empr unter un peu tout, résume un étud i ant en deuxième année de master. C'est un plus de pouvoir garder les composants pendant les vacances mais c'est surtout la qualité du matériel qui m'intéresse ai nsi que l a communauT exas Instr uments présente sur les forums». Se ine-e t-MJrne Esie e PJri s TexJs Instruments B ibli othèque 4.0. Brique technologique composant électro nique

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MA VILLE LA PARISIENNE LE PARISIEN ECO Le Parisien

Seine-et-MJrne Esiee PJris TexJs Instruments Bibliothèque 4.0. Brique technologique composcmt électronique

Champs-sur-Marne: une bibliothèque ... de

composants électroniques G > ne-de-France & Ojse > Seine-et-Marne I Julie Olagnol 1 23 janvier 2018, 16h27 1 f - 4lt O

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champs-sur -Marne, mardi 23 janvier 2018. lnauguracion de la Texas Instruments Innovation Gateway ou bibliothèqut 4.0. de l'ESIEE Paris. A gauche Peter Balyta, vice-prfsident de Texas Instruments. A droite lean Mairesse, directeur général d'ESIEE Paris. LP/Julie Olagnol

L'entreprise Texas Instruments met à

disposition de l'école d'ingénieurs ESIEE

Paris 300 briques technologiques que les

étudiants pourront emprunter pour leurs

projets, à la manière d'un livre.

C'est une première européenne: les élèves ingénieurs de l'École supérieure d'ingénieurs en électrotechnique et électronique, ESIEE Paris, à Champs-sur-Marne, vont emprunter dans une bibliothèque 4.0. des ... composants électroniques.

Inaugurée ce mardi, elle propose 28 références professionnelles mises à disposition par l'entreprise d'électronique Texas Instruments, depuis le processeur informatique à l'écran en passant par la puce 8luetooth, soit 300 produits.

Sur le principe de l'emprunt de livres, les 1700 étudiants en cycle ingénieur pourront tester les composants sur place et les conserver chez eux jusqu'à six mois, après avoir scanné leur code-barres. Ils pourront les utiliser pour créer de nouvelles applications innovantes, comme l'illustre un panneau solaire qui modifie son angle lorsqu'il détecte de l'énergie.

« Les étudiants pourront consulter les tutoriels réalisés en partenariat avec des professeurs d'Universités pour savoir de quelle brique technologique et de quel logiciel ils ont besoin pour réaliser leur projet. Il existe différents niveaux de difficulté. Par la suite, les élèves eux-mêmes pourront alimenter ces démonstrations», explique Tristan de Cande, ancien élève de l'ESIEE en charge du programme universitaire pour Texas Instruments.

« Le partenariat entre l'ESIEE Paris et Texas Instruments existe depuis 1986. Il a pris plusieurs formes: réalisation d'ouvrages scientifiques, mise à disposition de matériel pour les cours. conférences, prix spécial pour le Jour des projets», détaille Jean Mairesse, directeur général de l'ESIEE Paris.

Peter 8alyta, vice-président de Texas Instruments, expose sa stratégie sur le long terme:« Quand les étudiants seront sur le marché du travail, ils connaîtront notre technologie et nos interfaces "·

Texas Instruments pourrait développer ces bibliothèques de composants appelées T l-Innovation Gateway (NDLR: porte de l'innovation) dans d'autres établissements européens.« Donner nos produits ne suffit pas. La valeur de ce projet réside dans la collaboration avec l'ESIEE Paris», poursuit Peter Balyta.

Thierry Grandpierre, enseignant-chercheur, pilotera cet espace pédagogique avec l'aide d'une quinzaine de professeurs de l'ESIEE Paris qui connaissent le matériel.

« j'ai envie d'emprunter un peu tout, résume un étudiant en deuxième année de master. C'est un plus de pouvoir garder les composants pendant les vacances mais c'est surtout la qualité du matériel qui m'intéresse ainsi que la communauté Texas Instruments présente sur les forums».

Seine-et-MJrne Esiee PJris TexJs Instruments

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LE FIGARO mardi 27 février 2018

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SOCIÉTÉ 7

présentent près des deux tiers du PIB du pays. Ainsi, la plupart des diplômés de l’école s’insèrent professionnellement dans l’une des entreprises pétrolières de la région. « J’ai fait mon alternance chez Total et j’y travaille maintenant en tant qu’intérimaire », témoigne Godelu, jeunediplômé de l’école. L’entreprise Total est d’ailleurs le principal partenaire finan-cier de l’établissement. « Elle nous a hé-bergés gracieusement pendant quinze ans et financé à près de 30 % la construction de notre nouveau campus », relate le di-recteur de l’Icam. Très présente dans la ville, la société française possède même son propre restaurant, en bord de mer.

L’école, qui souhaite contribuer au dé-veloppement économique de la région, encourage vivement ses étudiants à l’en-trepreneuriat. Un incubateur devrait d’ailleurs être lancé dans quelques mois. « Beaucoup de jeunes entreprennent, pa-rallèlement à leur travail quotidien, mais ils ne sont pas aidés par les collectivités », lâche une jeune diplômée de l’Icam.

Durant son discours, le ministre del’Enseignement supérieur congolais évo-que ce manque de soutiens. « Je crois en l’inventivité de nos jeunes, encore faut-il qu’on leur donne les moyens. Je souhaite munir chaque étudiant d’une tablette et chaque enseignant d’un ordinateur », martèle-t-il. Sourires amusés dans l’as-sistance. Car, pour le moment, si le cam-pus possède de nombreuses salles de cours, une résidence étudiante et des la-boratoires très équipés, il n’a pas encore un débit suffisant pour que les étudiants puissent utiliser Internet… ■

WALLY BORDAS £@wallybordasENVOYÉ SPÉCIAL À POINTE-NOIRE

LA MESSE d’inauguration, célébrée en petit comité par l’évêque jésuite de la vil-le, vient de se terminer. Dans la grande cour intérieure du campus, sous un soleil de plomb, une belle estrade a été montée.Ce jeudi 1er février, Pointe-Noire, la ca-pitale économique du Congo-Brazza-ville, accueille un événement particulier. L’Institut catholique des arts et métiers (Icam), école d’ingénieurs française, inaugure son nouveau campus. Une ca-pacité de 400 places, occupée aujour-d’hui par 220 étudiants, pour la plupart des bacheliers scientifiques qui ont été recrutés sur concours. Coût de l’école, environ 3 000 euros annuels, contre 6 800 en France, une somme que l’Icam peut avancer : l’étudiant rembourse à partir de sa troisième année, quand il se retrouve en alternance et qu’il est payé.

Pour l’occasion, la direction de l’écolea vu les choses en grand. Mais l’histoire de l’Icam avec le Congo ne date pas d’hier. Sollicitée par l’Ucac (Université catholique d’Afrique centrale) pour ou-vrir une formation d’ingénieurs dans ce pays, l’école s’est installée ici dès 2002. « Nous avions constaté que les Africains qui venaient suivre nos formations en France y restaient ensuite, une fois diplô-més. Nous nous sommes dit qu’il serait in-téressant de former des Africains en Afri-que pour l’Afrique », se souvient Jean-Michel Viot, directeur général de l’Icam. Deux années après, l’Ucac-Icam ouvrait

Au Congo, un nouveau campus pour l’Icam

ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR Vingt-deux millions. C’est le nombre d’étudiants supplémentaires que comptera l’Afriqueen 2030, selon une analyse démogra-phique du cabinet Paxter, fondé par l’ancien président de la Conférence des grandes écoles (CGE), Pierre Tapie. Ils ne sont que 8 millions aujourd’hui. Une véritable explosion, que de nombreux établissements hexagonaux ont antici-pée. Au cours des douze dernières an-nées, le nombre d’étudiants africains au sein des grandes écoles en France a pro-gressé de 130 %, selon la CGE. Mais de-puis quelques années, les grandes écoles ne se contentent plus d’aller chercher leurs étudiants en Afrique, beaucoup s’y implantent. Il ne se passe pas une se-maine sans que l’une d’elles annonce la création d’un nouveau programme, l’ouverture d’un campus ou d’un bu-reau de représentation dans ce nouvel eldorado de l’enseignement supérieur mondial.

Destination préférée des établisse-ments français : le Maroc. Depuis quel-ques années, le royaume a ouvert ses portes aux grandes écoles françaises dans le but de devenir un point de connexion entre l’Europe et l’Afrique. Plusieurs écoles de commerce presti-gieuses ou d’ingénieurs, comme Tou-

louse Business School (TBS), l’Essec, l’EM Lyon, Centrale-Supélec ou encore l’EIGSI, s’y sont établies. « C’est la zone la plus dynamique de la région, il y a un réseau d’entreprises très dense et un vrai potentiel de création d’activité sur tout le Maghreb », justifie François Bonvalet, directeur de TBS. En mai 2017, l’école de management a inauguré son nouveau campus au cœur du quartier des affaires de Casablanca. Un mois plus tôt, c’était l’Essec, autre poids lourd des écoles de commerce françaises, qui ouvrait son implantation marocaine, à Rabat. « Ce

pays est devenu un acteur économique de premier plan et s’est clairement position-né comme un trait d’union entre l’Afrique et l’Europe », atteste Thierry Sibieude, directeur du campus, qui évoque la stratégie de recrutement de talents en Afrique subsaharienne des autorités marocaines.

Mais de nombreux autres pays ducontinent africain attirent les établisse-ments hexagonaux. « L’Afrique est une priorité pour HEC, assure François Col-lin, directeur délégué au développe-ment international de la grande école

parisienne. Il s’agit d’une région clé pour notre développement. Chaque année, près de 1 000 Africains viennent suivre nos programmes à Paris, et nous avons tissé des partenariats avec de nombreux éta-blissements sur place. » L’école a décidé d’ouvrir un bureau permanent, à Abid-jan, en Côte d’Ivoire. Sciences Po aussi vient tout juste d’annoncer l’inaugura-tion de son premier bureau de représen-tation à Nairobi, au Kenya. Le but : faire venir des étudiants prometteurs. « Nous souhaitons diversifier notre recrutement sur le continent africain. Il est absolument

vital pour nous d’être présents dans cette zone du monde où la démographie est im-pressionnante et où vit donc une bonne partie des talents de la planète », argue Frédéric Mion, le directeur de l’Institut d’études politiques parisien.

Autre raison du choix des écoles des’exporter en Afrique : le fort potentiel de développement du continent. « C’est un territoire d’avenir, qui est capable de faire de véritables sauts technologiques. Dans les années qui viennent, l’Afrique va faire une progression digitale très impor-tante », anticipe Frédérique Vincent, di-rectrice de l’enseignement et de l’inter-national de l’Institut Mines-Télécom (IMT), qui a récemment signé un parte-nariat avec l’école Polytechnique de Da-kar, au Sénégal. L’ESIEE, autre école d’ingénieurs française, possède déjà deux campus en Afrique du Sud, au Cap et à Pretoria. « Notre présence en Afrique est une véritable opportunité pour les en-treprises françaises sur place qui ont be-soin d’un point d’ancrage scientifique. El-les recrutent une grande partie de nos diplômés », expose Jean-Luc Polleux, di-recteur des relations internationales de l’école. Avec en ligne de mire, pour ces écoles, un objectif commun : « Connecterl’Afrique au reste du monde », conclut Frédéric Mion. ■ W. B

L’Icam, école d’ingénieurs française, a inauguré, le 1er février, son campus de Pointe-Noire, au Congo-Brazzaville. Les nouveaux locaux abritent, outre les salles de cours, une résidence étudiante et des laboratoires très équipés.

L’Afrique, nouvel eldorado des grandes écoles françaisesCentrale-Supélec, Essec… beaucoup s’implantent sur ce continent pour profiter du boom démographique.

Quand Harvard paie ses diplômés pour aller sur ce continentLa ruée des établissements d’enseignement supérieur vers l’Afrique est un phénomène mondial. Signe révélateur de cet engouement, l’arrivée en Tunisie, il y a tout juste un an, de la prestigieuse université américaine Harvard, qui a ouvert un centre d’études consacré au Moyen-Orient. Mais son intérêt pour le continent africain ne se limite pas à cette installation. Le 31 janvier dernier, l’école de commerce de Harvard, la Harvard

Business School (HBS), a annoncé la création d’un programme de bourses d’un genre nouveau : un complément de salaire pour ses diplômés qui décideraient d’aller travailler en Afrique. Cette dotation « est conçue pour combler l’écart entre le salaire annuel du bénéficiaire et un revenu de 100 000 dollars » (revenu auquel est censé prétendre un diplômé de Harvard), indique l’université. Les diplômés qui en bénéficieront

pourront toucher jusqu’à 50 000 dollars par an, dans la limite de 150 000 dollars par personne et ce pendant cinq ans après l’obtention de leur diplôme. « Nous voulons soutenir nos diplômés qui veulent s’investir dans les marchés émergents », explique Chad Losee, directeur général des admissions et de l’aide financière à Harvard. Selon lui, « ce programme va aider à attirer les meilleurs talents en Afrique ».

P. C.

un autre campus, à Douala, au Came-roun. Depuis, les étudiants qui rejoignentla formation effectuent les deux premiè-res années de leur cursus à Pointe-Noire, où ils obtiennent un BTS maintenance industrielle. Ils poursuivent ensuite avec le cycle ingénieur, qu’ils effectuent en trois années, sur le campus de Douala.

La chaleur est étouffante dans la trèsverte cour du nouveau campus. Situés en centre-ville, les bâtiments de l’Icam, blanc et rouge, sont flambant neufs. Une caractéristique qui les distingue des bâti-ments des alentours, souvent très an-ciens, délabrés et abandonnés. Les prises

de parole se succèdent devant une foule d’invités cosmopolites et très attentifs. Le ministre de l’Enseignement supérieur congolais, Bruno Jean-Richard Itoua, vante le partenariat Ucac-Icam et insiste sur l’obligation, pour le Congo, d’« iden-tifier les compétences et les métiers sans lesquels le pays ne peut pas se dévelop-per ». Applaudissements du public. Le pays, qui a connu la guerre civile en-tre 1993 et 1999, a indéniablement besoinde nouvelles compétences pour se déve-lopper. Pour l’instant, il vit de son indus-trie pétrolière : les recettes du secteur re-

“Je crois en l’inventivitéde nos jeunes, encore faut-il qu’on leur donne les moyens”BRUNO JEAN-RICHARD ITOUA, MINISTRE DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR CONGOLAIS,

JOSÉ MILANODIRECTEUR GÉNÉRAL DE KEDGE BUSINESS SCHOOL

Nous adaptons nos programmes aux besoins des entreprises»

extrêmement porteuse en Afrique, puis-que les entreprises en forte croissancecherchent des diplômés de niveau bac+3qui ont des compétences transverses.D’ailleurs, cela nous donne des idées pourla France.

Les écoles françaises implantées en Afrique semblent très liées aux grandes entreprises présentes sur place. Est-ce le cas pour vous ?Au début, ce n’était pas le cas. Mais ça l’estde plus en plus. Nous avons construit desprogrammes en fonction des besoins desentreprises du Sénégal. L’objectif estd’avoir une forte connexion avec le mon-de économique local, tout en ayant uneapproche internationale. Nous avons despartenariats avec des entreprises commeOrange, le groupe Bolloré, Hilti ou CMACGM. Ces sociétés possèdent de grosmarchés et cherchent de la main-d’œuvrelocalement. Nous adaptons nos program-mes. Par exemple, depuis que des res-sources pétrolières ont été découvertesau large du Sénégal, nous avons lancé descursus de formation adaptés. Ces grandesentreprises font partie de notre comitéstratégique. En septembre 2018, nouslancerons un bachelor en secrétariat dedirection, car les patrons des grandsgroupes nous ont fait savoir qu’ils avaientbesoin de cette main-d’œuvre.

PROPOS RECUEILLIS PAR W. B.

Kedge BS a ouvert un campus à Dakar (Sénégal) depuis maintenant dix ans. Quel bilan tirez-vous de ces années de présence en Afrique ?La mise en place des programmes a étélongue. Et nous avons dû construire avecdes partenaires qui ont une culture diffé-rente, ce qui n’est pas toujours simple.Mais nous sommes très satisfaits du ré-sultat. En dix ans, nous sommes passés decent étudiants à plus d’un millier cette an-née. Ces deux dernières années, la crois-sance a été de 20 %. Nous avons mainte-nant 11 enseignants permanents quitravaillent là-bas et nos professeurs ba-sés en France s’y rendent pour donnerdes cours. Au départ, nous n’avions qu’unbâtiment ; à présent, nous en possédonstrois dans le centre économique de Dakar.Et nous accueillons de plus en plus d’étu-diants d’autres pays d’Afrique subsaha-rienne : des Ivoiriens, des Togolais, etc.

Les programmes sont-ils les mêmes qu’en France ?Nous allons de plus en plus vers des pro-grammes hybrides qui n’existent pas enFrance. Des cursus qui mêlent ingénierieet management. Nous avons par exemplelancé un bachelor agroalimentaire en par-tenariat avec l’Isara-Lyon, une école d’in-génieurs française, afin de former des ca-dres moyens, très recherchés au Sénégal.Cette hybridation des programmes est

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LA MAISON DE L'ENTREPRISEINNOVANTE EST LANCÉE

Quentin Clauzon© MSML'écrin blanc de la Maison del'entreprise innovante (MEI) vientd'être inauguré dernièrement àChamps-sur-Marne. Conçue sousl'impulsion de la communautéd'agglomération Paris - Vallée de laMarne (PVM) et de la Chambre decommerce et d'industrie deSeine-et-Marne, avec la volonté de« développer l'attractivité de l'Estparisien », la MEI s'imposedésormais dans le paysage de la CitéDescartes. Ses trois étages, dédiésaux différents stades d'évolution desstart-up, abritent déjà des pépitesseine-et-marnaises.LA MEI EN CHIFFRES180 postes de travail, un potentield'accueil de 70 à 80 entreprises. Unbâtiment HQE de 9, 1 millionsd'euros, financés par :-l'Agglomération : 47%, - la CCI77 : 22%, - le Conseil régional :20%, - le Conseil départemental :7%, - l'EpaMarne : 4%.« Enfin nous y voilà ! Cettecocréation, née d'un partenariattechnique et juridique inédit est lesymbole de ce que nous pouvonsfaire ensemble », a lancé PaulMiguel, président de la CAPVM.C'est après deux ans de travaux, quel'élégant bâtiment blanc HQE, aux« lignes soignées », a pu êtreinauguré en présence de nombreuxacteurs publics et privés dudépartement.La verrière a été pensée pour assurerune meilleure diffusion de la lumièrenaturelle à tous les étages.

© MSML'édifice, doté d'un systèmeacoustique et de captation delumière innovant, abrite plus de 3000 m² d'espaces répartis sur troisniveaux et propose différentsservices dédiés à la créationd'entreprises innovantes, ainsi quel'agence Descartes Développement,dont l'objectif est de « renforcer lessynergies entre les différents acteursdu cluster de la ville durable ». LaMEI a en effet pour ambitiond'attirer des entreprises de cettefilière et des secteurs de pointe, avecnotamment l'informatique,l'électronique, l'énergie, l'ingénierieou encore la santé.L'incubateur DescartesL'incubateur Descartes,établissement généraliste, est unestructure d'aide à l'émergence et àl'accompagnement de projets decréation d'entreprises innovantes àforte valeur ajoutée technologique,en lien avec les établissementsd'Université Paris-Est. Ilaccompagne les porteurs de projets à« fort contenu scientifique ettechnologique » pour passer du stadedu concept, à la définition duproduit, « avec un solide plan definancement ».La structure s'adresse auxentrepreneurs issus de toushorizons : jeunes diplômés,chercheurs, enseignants-chercheurs,ou créateurs venus du milieuéconomique.La pépinièreLa pépinière d'entreprises est unservice de la CCI Seine-et-Marne.

Elle héberge des entreprisesnouvelles de moins de deux ans pourune durée ne pouvant excéder 48mois. Elle offre aux entrepre-neursun ensemble d'ac-tions, d'animationset de services pour favoriser leurdéveloppement dans les secteursinnovants : numériques,technologiques...Elle propose des surfaces de bureauxévolutives, un service dedomiciliation commerciale et l'accèsà des service et équipementspartagés. La pépi-nière offre aussiun accompagnement personnalisé,mené par des conseillers spécialisésde la CCI, soutenu par un réseaud'experts et de partenaires de lacréation d'entreprise et del'innovation.L'hôtel d'entreprisesL'hôtel d'entreprises, géré par laCommunauté d'agglomération, estdestiné à l'accueil d'entreprises endéveloppement ayant déjà passé lecap de l'incubation et de la création.Comme pour la pépinière, lesentreprises accueillies accèdent auxservices mutualisés de la Maison del'entreprise innovante et bénéficientd'un suivi personnalisé. L'hôteld'entreprises s'étend sur 900 m² etpropose des surfaces modulables de20 m² à 100 m².Le Fablab DescartesPaul Miguel, président de laCAPVM, et Jean-RobertJacquemard, président de la CCI,signant la charte de partenariat de laMEI engageant les différentspartenaires liés par le projet.© MSM

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RUBRIQUE : Regards sur l' actuJOURNALISTE : Quentin Clauzon

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Né en mai 2015, le fablab Descartesa été pensé en lien avec l'incubateur,afin de favoriser l'émergence d'unespace collaboratif d'échangestechnologiques et pour accélérer lepassage de l'idée au prototype. Lesentrepreneurs, étudiants ouparticuliers peuvent y développerleurs projets personnels ouprofessionnels. Il est aussi possiblede fabriquer des objets de promotion« uniques et créatifs », tels dumobilier spécialisé, des Tee-shirts,des cartes de vœux ou encore desporteclés. Le Fablab est aussi unespace de développement decompétences, à travers sonprogramme de formations. Encontrepartie d'une mise à dispositionde moyens de fabrication(imprimantes 3D, brodeusenumérique, découpeuse vinyle,fraiseuse, découpeuse laser), lesutilisateurs peuvent documenterleurs projets sur le Wiki du FablabDescartes.Des pépites déjà installéesEn fin d'inauguration, FerielGoulamhoussen, directeur duCampus numérique de l'UPEM, aanimé une table ronde autour desinteractions entre les différentsacteurs (étudiants, entreprises…) dela Cité Descartes, l'occasion deprésenter une série d'entreprisesinnovantes de la MEI.Icon Photonics, hébergée àl'incubateur et cofondée parJean-Luc Polleux, professeur del'Esiee, et Carlos Viana, développeune solution de couplage et depackaging haute performance à bascoût pour des applications decommuni-cations optiques rapides.« La société est un spin-off del'Esiee Paris, nous sommes incubésdepuis plus d'un an ici.L'entrepreneuriat se développefortement à l'Esiee, c'est dans sesgènes en tant qu'école de la CCI.

Nous développons cela tout au longdu parcours étudiant et mêmeau-delà avec les doctorants, qui sontaccompagnés et incités àentreprendre ».Magali Touroude a fondé Touroude& Associates, cabinet de conseil enpropriété industrielle. « Noussommes installés depuis 18 mois,auparavant à l'ancienne pépinière, etaujourd'hui à la MEI. Notre cabinetde conseil en Propriété industrielle alancé YesMyPatent, la premièreoffre digitalisée en Europepermettant d'accéder à unquestionnaire afin de vérifierl'éligibilité de son invention à unbrevet, gratuitement etimmédiatement ; de pouvoir ensuitecommande le brevet et de disposerd'un devis puis de payer en ligne parcarte. Nous avons orienté notre offreà destination des entreprisesinnovantes d'où notre installation ici.Notre place est vraimentd'accompagner les entreprises quiinnovent pour ensuite protéger leurpropriété industrielle ».L'entreprise Domo Consulting,centre de formation et intégrateur desolution de SmartHome etSmartBuildings, spécialisée dans laperformance énergétique, estégalement hébergée à la pépinière.« Nous faisons de l'ingénierie et dela conception à partir de solutionsqui existent déjà, nous lesprescrivons et les intégrons sur lessites. Nous étions implantés surMontpellier. L'idée de venir sur laRégion parisienne et la CitéDescartes est partie de notrerestructuration », souligneChristophe Lavergne, le fondateur.« C'est aussi parce que l'un de nosaxes de business est la formation desjeunes et des professionnels. Et laRégion est impliquée dans lesnouvelles technologies et leséconomies d'énergies, notre fer de

lance. Il y a encore beaucoup à fairesur les bâtiments déjà équipés ou enprojet de construction qui pourraientbénéficier de notre expertise sur lapartie optimisation de laconsommation énergétique. »La table ronde a été l'occasion dedécouvrir 3 entreprises actuellementhébergée par la MEI.© MSMLa table ronde a aussi donné laparole à Nicolas Aubé, fondateur deCeleste, une entreprise spécialiséedans la fourniture d'accès à internetaux entreprises, ayant évolué au seinde l'ancienne pépinière. Pourjustifier son choix, Nicolas Aubéévoque notamment sa qualité« d'ancien » de l'Ecole des Ponts.« Je voulais créer un pôled'éducation au sein de l'entrepriseavec des étudiants. Il était aussiimportant d'avoir un bassind'apprentis et de salariés. Deuxanciens de l'UTEC se trouventencore aujourd'hui parmi mes 100collaborateurs », précise-t-il. Mais lefoncier disponible a aussi convaincuce dernier de rester dans l'Estparisien. « A Paris, il étaitimpossible de trouver des terrainsdisponibles pour installer notre datacenter, la Cité Descartes est uneopportunité pour les entreprises quisouhaitent construire leurs locaux. »D'autant que cette installation,réalisée avec l'appui d'un architecteégalement formé sur le cluster, estdoté d'un système de refroidissementparticulièrement innovant,permettant à Celeste d'économiser35 % d'énergie par rapports à sesconcurrents. « Le numériqueconsomme 10 % de l'énergie enFrance et les boxs internet 1 %, lesserveurs n'étant jamais éteints lanuit. Fort de ce constat nous avonsvoulu agir et construire un centreinformatique gaspillant le moinsd'énergie possible, à la différence de

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beaucoup autres entreprises. Nouspensons que prochainement lesentreprises et les particulierschoisiront leur fournisseur d'accèsen fonction de leur consommationd'énergie ».La MEI propose des services pourgarantir le processus dedéveloppement des entreprises, avecpour objectif d'être à l'écoute desbesoins mais aussi « d'innoverconstamment l'offre de services ».Une panoplie deLa MEI propose des services pourgarantir le processus dedéveloppement des entreprises, avecpour objectif d'être à l'écoute desbesoins mais aussi « d'innoverconstamment l'offre de services ».Une panoplie de services pour les

entrepreneurs afin de faire grandirleur entreprise : -coaching individuelpour développer un coupleproduit/marché, trouver desfinanceurs… - formation collective,de la propriété intellectuelle auprévisionnel financier, en passantpar le business model, une séried'ateliers courts contribuant aurenforcement des compétencesentrepreneuriales; - animationsrégulières, permanences,conférences, petits déjeuners,afterworks, expositions, ateliers. ■

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PAYS : France PAGE(S) : 4-7SURFACE : 73 %PERIODICITE : Hebdomadaire

RUBRIQUE : Regards sur l' actuJOURNALISTE : Quentin Clauzon

17 juin 2018 Cliquez ici pour voir la page source de l’article

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• Quelleest l’importancedusecteuraéronautiquepourla CCIParisIle-De-France?

Notre objectif, au sein de laCCI, estd’agirpour le dévelop-pementdel’entrepriseet de sti-muler l’emploi.Tout cequenousfaisons,à traversnos différentsmétiers,répond à cette logique.Parfoisde manière indirecte,àtraversles différentesaides,lesformations… soit de manièredirecte à travers l’activité quenousgéronsnous-mêmes,no-tamment dans le domaine dessalonset congrèsque nous or-ganisons.Nous soutenonsévi-demmentde nombreuxsecteurséconomiques,mais l’industrieaéronautiquea pour nous uneimportanceparticulière,carc’estune des forcesprincipales enIle-de-France,qui estlapremièrerégion aéronautiqued’Europe(100000 emplois).Cette indus-trie esten forte croissanceet gé-

LA CCI PARIS ILE-DE-FRANCE EST LA PLUSIMPORTANTE CHAMBREDE COMMERCED’EUROPE. DOTÉE D’UNE

SOLIDE RÉPUTATION ETD’UNE FORCE DE FRAPPEIMPORTANTE, ELLE EST UNACTEUR CLÉ DEL’ÉCONOMIE D’ILE-DE-FRANCE, ET NOTAMMENTDU SECTEURAÉRONAUTIQUE, AUQUELELLE PROPOSE UNSUPPORT PRÉCIEUX.

RENCONTRE AVECETIENNE GUYOT, SONDIRECTEUR GÉNÉRAL.

« LESPME SONTNOTREPRIORITÉ! »

INTERVIEWETIENNEGUYOT

DR

DIRECTEUR GÉNÉRAL DE LA CCI

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PAYS : France PAGE(S) : 22,23,24SURFACE : 233 %PERIODICITE : Hebdomadaire

RUBRIQUE : Interview etienne guyotDIFFUSION : 18420JOURNALISTE : Benoît Gilson

18 mai 2018 - N°2595

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Bio express• 1984 : Sciences-Po.

• 1988 : Ecole nationale d’administration (ENA).

• 2011 : président du directoire de la Société duGrand Paris.

• 2014 : préfet directeur général de la chambre decommerce et d’Industrie de région Paris Ile-De-France.

nèrebeaucoup de valeur. Etquandjeparlede l’industrie,jel’envisageausenslarge,enpre-nant en compte égalementlepoids du transport aérien etl’atoutquereprésententlesaé-roportsdeParis.

• Quellessont vos actions poursoutenir le secteur aéronau-tique?

On aparfoisdumalàimaginertout ce que peut faire la CCIParisIle-De-France.Nousavons,auseindelaCCI,quatremétiersqui serventtous lessecteursetbien sûr l’aéronautique.C’estd’abordlaformation,qui estunaxetrèsfort avecquelque60000personnesformées(33000 étu-diantset 30000 adultesen for-mationcontinue)dansnosdix-neufécoles.Le pôleformationreprésente65 %dubudgetdelaCCI etlamoitiédesonpersonnel.Notre deuxièmeaxeconcernel’accompagnementdesentreprisesdansleurdéveloppement.Un ac-compagnementauniveaurégionaletinternationalquenousvoulonslepluspersonnalisépossible.Notretroisièmemissionconsisteà ef-fectuerdesétudeséconomiquesauplanrégionalet national.Enfin,nousavonsuneactivitédansl’ac-cueilet l’organisationdesalonsetcongrès.Avecnosquatremétiers,nousproposonsunechaînecom-plèteànosentreprises,depuislaformation jusqu’audéveloppe-mentà l’international.

• Passonsen revue ces quatreactivitéset leur lien avec l’aéro-nautique.L’aspectformation estparticulièrement importantetdiversifié.

Nous intervenons dansde

unaxeauquelnousprêtonsuneattention particulière,à savoirune relation très proche aveclesentreprises,dont certainesfinancentdeschairesdansnosécoles.C’estainsique l’ESIEE,notreécoled’ingénieurs,formedanslesdomainesdunumérique,informatique,données,réseaux,électronique,systèmesembar-qués…BaséeàNoisy-le-Grand,aucœur du territoire trèsdy-namique de Marne-la-Vallée,

très nombreux secteursavecplusde500 formations :businessschool,formations techniquesdansplusieursfilières(hôtellerierestauration,servicesà l’industrie,éco-activités…), formationstransversales(ressourceshu-maines,comptabilité,numérique,management…).Lesétudiantsdenosécolessuiventleurcursusen tempspleinou enappren-tissage(15000 apprentis).Avec

elleparticipeaudomainethé-matique« emploi,formationetrecherche »dupôleASTech età la préparation du ForumPME avec la région Ile-de-Franceet le pôleASTech.

• L’accompagnementdesentre-prises correspond à l’ADN de lachambre.

Nous proposonsun accom-pagnementàlafoistrèsperson-

naliséet diversifié.Nousappor-tonsde l’aide à la création,audéveloppement,àla recherchedefinancements,à l’international,aux ressourceshumaines,à lapérennité(transmission,reprise),àlatransitionnumérique…Pourl’aéronautique,nousavonsdeuxpriorités :l’aideà l’internationalet l’aideauxentreprisesactivesenmécanique.Au niveauinter-national,oncommenceparl’in-formation denosentreprises,àlafoissur lespaysconcernésetsur des sujets techniques(douanes,exportationdespro-duitsàdoubleusage,informationsmarché,implantation…).Nousorganisonsaussidesmissionsdeprospection,avecl’aidedu réseaudes120 CCI françaisesà l’in-ternational(CCIFI) et de Bu-sinessFrance.Lesexemplesré-centsnemanquentpas :missionenBelgique,atelierd’informa-tionssurSingapour,missionsen

Russie,en Inde,accompagne-ment sur le salonAero India,rencontresavecdesexpertsduQuébec,du Royaume-Uni…Enfin,nousproposonsuneaideàl’implantationàl’étranger(diag-nostics,budgets,pland’action,etc.).Autantd’actionsquicontri-buentà l’objectifdugouverne-ment pour lecommerceexté-rieur,àsavoirrenforcerlenombred’entreprisesfrançaisesexpor-tatrices et ainsi le porter à200000.

• Avez-vousdes focus sur despaysen particulier?

LaCCI ParisIle-De-FranceestdirectementprésenteauBrésil(São Paulo),en Chine (Pékin),enInde(Mumbai) etenRussie(Moscou).Les« bureaux »enIndeet enRussieont toujourseuune forte activitéaéronau-tique. Ainsi, en Inde, contri-buons-nousauHub Inde,dis-positifmisenplaceaveclespôlesASTechet Systematic,qui apourobjectif d’aider lesentreprisesmembresdecesdeuxpôlesdansleur recherchede partenaireslocaux.Danscesdeuxpays,nousaccueillonsaussidesVIE (Vo-lontairesinternationauxenen-treprise),dispositifnationalbienconnu desentreprises.

• Toujoursdans le cadre de l’ac-compagnementdesentreprises,vousdéveloppezun focus parti-culier sur la mise en relation.

Nous lesaidonseneffet àsedévelopperet à sediversifier,notamment dansle cadreduGrandParis,auquelnous par-ticipons.Lesprojetsdu GrandParis représentent plus de100 Md€d’investissementssup-plémentairesà l’horizon 2030.Nousvoulonsfaireensortequelesentreprisesd’Ile-de-Francepuissentencapterlaplusgrandepartpossible.Le transport,la lo-gistique,laconstruction,lesamé-nagements,lasmartcity… sontautantdedomainesdanslesquelsnosindustrielsdoiventêtreim-pliqués.Pourcefaire,nousavonscréélaplateformeCCI BusinessGrandParisavecseizefédérationsprofessionnellesqui, d’un côté

“ Nous proposons unaccompagnement àla fois personnaliséet diversifié.

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RUBRIQUE : Interview etienne guyotDIFFUSION : 18420JOURNALISTE : Benoît Gilson

18 mai 2018 - N°2595

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regroupentlesmaîtresd’ouvragepublicsdanslessecteursprécitéset,del’autre,lesentreprisesqu’onqualifie.Il s’agitd’unevraiemiseenrelation :lesmaîtresd’ouvrageannoncentleursinvestissementsà l’avanceafindepermettreauxentreprisesdes’ypréparer.Nousorganisonsdesroadshowset ren-contresprojetparprojet,territoirepar territoire. Enfin, nousani-monsplusieursdizainesde ré-seauxd’entreprises,sectorielsetterritoriaux,qui permettentno-tammentvia lesréseauxPlatoou l’Institut dumentoratentre-preneurial(IME), demettreenrelationsgrandesentreprisesetPME,notammententermesdecoaching.

• Votre troisièmemétier,ce sontles études au regard desattentes des entreprises.

Nous réalisonsen effet desétudeséconomiquesà portéeterritorialerégionaleetnationalesurdessujetstrèsdivers :le tou-risme,lesocial,lafiscalité,ladis-ponibilité du foncier (en Ile-de-France),leGrandParis,maisaussidesétudessurl’impactdesprojetsdeloi et règlementspourlesentreprises.Cesétudesontvocationàintéressertouslessec-teurs,maisnousproduisonsaussi,àtraversle Crocis,notrecentred’observation, desétudesdeconjonctureetdesmonographiesdesecteur.Cesétudesont pourobjectifd’améliorerpour lesen-trepriseset leurspartenaireslaconnaissancede leur contextesocio-économique.

• Votre quatrièmeactivité estmoins souvent associéeà la CCI,à savoir l’organisation de salonset congrès.

Et pourtant, c’estessentiel!Noustravaillonsdanscedomainevia deux filiales :Viparis, quetout lemondeassocieauxévé-nementsen Ile-de-France, etComexposium,qui organisedessalons.Viparisgèrelesprincipauxespacesdesalonset congrèsoùnousaccueillonsdessalonsparmilesplus importantsaumonde,comme le Saloninternationalde l’aéronautiqueet de l’espace

tional commencesouventparunsaloninternationaldanssonpaysd’origine.

• Quellessont les spécificités dela CCIpar rapport aux autresacteurs?

Notre priorité, ce sont lesPME, car lesgrandsgroupes,avecqui noussommesévidem-mentencontactpermanent,dis-posentdesmoyensnécessairesà leur développement.Notrefaçon de travaillernousdiffé-rencieégalement,carelleseca-ractérise par une très grandeproximité aveclesentreprisesvia leshuit chambresdéparte-mentaleset territoriales.Nouslesrencontronssouvent,veillonsàbienidentifierleursbesoinsetnoussommesenmesurede leurapporterun accompagnementpersonnalisédansdenombreuxdomaines.Nous sommesdonctrèscomplémentairesdesautres

conventionavecle pôledecom-pétitivitéASTechen2015,quinouspermetdemettreenplacedesactions communes avecbeaucoupd’efficacité.Parexem-ple,noustravaillonsensembledansle cadreduHub Inde dontj’ai parlé précédemment. Le25 avril, nousavonsaussimisenplaceune conventiond’af-faires dansle cadredespro-grammes européens Hori-zon 2020pourboosterlesprojetsdeR&D collaborativeentrelesentreprisesfrançaiseset euro-péennes.Ainsi chacunrenforcel’autreet noussommestrèssa-tisfaitsdecepartenariat.Notrerelationavecle Gifasn’estpasformalisée,maiselleestconstanteet de qualité.De même,avecBusinessFrance,avecqui noustravaillonsmain dansla mainpour toutes lesactionsà l’in-ternational,trèsinvestidanslaprésencesurlessalonsà l’étran-

auBourget.Comexposiumor-ganisedesévénementscommeleSaloninternationaldel’agri-culture,laFoiredeParisouen-corele SIAL.Cetteactivitéré-pondàundoubleobjectif.D’unepart,il s’agitd’un secteuréco-nomique à part entière avecquelque85000 emploisgénérés.D’autrepart,il s’agitd’une op-portunité pour lesentreprisesdemettre un pied à l’interna-tional.Lapremièreétapeenvued’uneimplantationà l’interna-

acteurs(Etat,collectivitésterri-toriales,organismesfinanciers)aveclesquelsnous travaillonsétroitement. Nous n’hésitonsjamaisàorienter lesentreprisesqui nous sollicitent versceuxqui disposentd’atoutscomplé-mentairesauxnôtres.

• Notammentà travers despar-tenariats.

Au moyen de différentesformesdepartenariats,eneffet.Nous avons ainsi signé une

ger.Enfin, nousavonsbien sûrune coopération globaleavecla région dans l’ensembledenosdomainesdecompétenceset enparticulier la formation.

• Vous êtesun observateurpri-vilégié de l’industrie en Ile-de-France.Quelssont selon vousles grands défis de cette indus-trie?

Ledéfimajeurconcernel’ac-croissementdenotrecompéti-tivité, fondée entreautressurl’innovationet ladigitalisationenparticulier.Une denosmis-sionsconsisteprécisémentàpré-parerlesentreprisesà ladigita-lisation.Nous avonscréédanstouslesdépartementsd’Ile-de-FrancedesOpenspot-LesDi-giteurs :ce sontdesespacesdedémonstrationdespossibilitésoffertespar le digital et d’ac-compagnementdesentreprises.Nous avonségalementun dis-positifd’aidefinancéparleFederintitulé L’Usinenumérique enIle-de-Francequi permet auxentreprisesd’expérimenteruneinnovation technologique entoute sécurité(CAO, FAO,si-mulation,impression3D,réalitévirtuelle,numérisation…)etéga-lementla réalisationd’un pro-totype démonstrateur.Lesen-treprisessontaussiconfrontéesaudéfidu recrutementquenousprenonsàbras-le-corps.Cen’estpaspour rien que nousconsa-cronsautantdemoyensànotrepôleformation.Enfin,nousren-contronsun défi particulier àl’Ile-de-Franceavecce projetdu GrandParis.Notre rôle estd’aiderlesentreprisesàrépondreàlacommandepublique,defa-voriserlesrencontresentrePME-ETI et grandsgroupes.

• La CCIest finalementunesorte de « couteausuisse »auservicedes entreprises.

C’estle messagequeje vou-draisfairepasserauxentreprises.Jeveux leur dire que la CCI,avecsonéventaildeservices,esttotalement à leur dispositionpour lesaider,lesorienter,lesconseiller,lessoutenir…

Propos recueillis par Benoît Gilson

“ Le défi majeurconcerne l’accroisse-ment de notrecompétitivité.

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RUBRIQUE : Interview etienne guyotDIFFUSION : 18420JOURNALISTE : Benoît Gilson

18 mai 2018 - N°2595

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Le Parisien POLITIQUE ÉCO SOCIÉ TÉ FAITS DIVERS MA VILLEv SPORTS LOISIRS

Seine-et-Marne: leur robot autonome

fabrique une pizza en moins de 5 minutes Q , Île-de-France & Oise , Seine-et-Marne I Alexandre Métivier 1 21 juin 2018, 17h22 1 MAI: 21 juin 2018, 18h42 1 f Il - 1

Montévrain, jeudi 21 juin 2018. Cyril Hamon {à gauche} et Sébastien Roverso sont les deux ingénieurs à l'origine du proja p3zzi. LP/Alexandre Métivier

La start-up Ekim, de Montévrain, a créé le robot

Pazzi capable de préparer, découper et servir au

client une pizza très rapidement. Un premier

restaurant pilote verra le jour à Paris ou au Val­

d'Europe d'ici la fin de l'année.

Il saisit la pâte, l'aplatit et l'arrondit, y dépose la sauce tomate puis

l'étale, dispose la garniture de votre choix avant de cuire, découper

et mettre en boîte votre pizza en quatre minutes et trente secondes.

Lui, c'est le robot Pazzi à trois bras imaginé et conçu par l'équipe

d'Ekim, une start-up installée à Montévrain. Il peut aussi démarrer la

préparation d'une pizza toutes les trente secondes.

« Nous voulons avoir un restaurant en propre à Paris ou sur le Val­

d'Europe d'ici à la fin de l'année, annonce Philippe Goldman,

président d'Ekim. Puis nous voulons franchiser notre concept en

2019 dans une dizaine de lieux sur toute la France. Ça coûtera 500

000 euros par unité. j'ai des demandes tous les jours. »

Une levée de fonds de 2,2 millions d'euros vient d'être lancée pour

financer le site pilote et la commercialisation. « Il y aura une

application en fin d'année. C'est le premier concept de restauration

100% autonome et c'est made in Seine-et-Marne », appuie-t-il.

500 000 combinaisons de recettes différentes

L'histoire a démarré en août 2012, dans le garage de Sébastien

Roverso à Lagny-sur-Marne. Il sort de cinq d'études d'ingénieur à

l'ESIEE Paris de Champs-sur-Marne où il a côtoyé Cyrill Hamon. un

habitant de Pontault-Combault. « En revenant de vacances,

Sébastien m'a proposé l'idée. Elle ressemblait déjà au produit

d'aujourd'hui, se souvient Cyrill. Nous voulions faire une pizzeria

automatisée face au client. »

Les deux hommes, 26 ans à l'époque, se lancent. Sans filet.« Nous

avons vécu sur nos économies, ajoute-t-il. Nous aimons l'innovation

et les choses qui peuvent impacter le public. Nous avons réussi à

convaincre des investisseurs au bout d'un an et demi. »

Ils quittent le garage de Sébastien pour un bâtiment neuf à

Montévrain. Début 2017, lors d'un salon, ils rencontrent Thierry

Grafagnino, triple champion du monde de pizza. « Le courant est

passé directement. Aujourd'hui, il a fait la pâte et les recettes »,

précise Cyrill. « Le robot est capable de faire 500 000 combinaisons

de recettes, ajoute Philippe Goldman. Il y a quinze recettes de pizzas

de base mais ensuite on peut varier la taille, mettre plus ou moins

de champignons, changer la base, etc. Les produits sont d'Italie pour

les légumes ou les sauces et de France pour le fromage, la farine ou

les viandes. »

À terme, la marque Pazzi veut s'installer dans les gares. les

aéroports, les centres commerciaux ou à la sortie des bureaux. «

Nous voulons amener de la qualité dans l'assiette en restauration

rapide », conclut Philippe Goldman.

Seine-et-MJrne Ekim PJZZi Robot pizza

Sébastien Rover5o Cyrill Hamon

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Nominations au sein d'Omnes : Omnes accueille deux Chargés d'affaires, un Directeur d'investissements et promeut un Directeur associé, un Directeur d'investissements senior et quatre Directeurs d'investissements. (9 01 Octobre 2018 à 11:42 � �dei:resse

Capital Développement et Transmission Mid Cap

guide � Téléchargez gratuitement le

DoP-ez vos P-lus-values

Céleste Lauriot-dit-Prévost rejoint l'équipe Capital Développement et Transmission Mid Cap, en qualité de Chargée d'affaires, sous la responsabilité d'Éric Rey, Associé gérant.

L'équipe mid cap investit dans des PME/ETI à fort potentiel de croissance. Depuis 2005, elle a réalisé 36 investissements, 55 build-ups et 30 cessions. Son fonds de 4ème génération (Omnes Croissance 4 de 210 millions d'euros) est investi dans les sociétés Cogepart (service d'expédition rapide), Dispam (transport sous température dirigée), Circet (Infrastructure de télécoms) et ANI (distribution de fixations pour le secteur aéronautique). Il a cédé la société Capcom (installation de fibre optique et réseaux câblés) en février 2017.

Capital Développement et Transmission Small Cap

Fré<féric Mimoun est nommé Directeur d'investissements senior au sein de l'équipe Capital Développement et Transmission Smalt Cap, sous la responsabilité de Laurent Espic, Directeur associé. Victor Versmée rejoint l'équipe en qualité de Chargé d'affaires.

Via ses fonds de 3ème génération en cours de levée (taille cible 120 millions d'euros), l'équipe Small Cap investit au capital de PME françaises non cotées lors d'opérations de capital développement et transmission. Un premier investissement dans le groupe Mistral (logiciels ERP dédiés aux concessionnaires de matériel agricole et distributeurs de matériel de travaux publics) a été réalisé en juin 2018.

Capital Risque

Xavier Brunaud et François-Xavier Oe<fde sont nommés Directeur d'investissements au sein de l'équipe Capital Risque, sous la responsabilité de Michel de Lempdes, Associé gérant.

Avec plus de 30 cessions industrielles et près de 15 introductions en Bourse réalisées en 19 ans (notamment Novaled, Biovex, arGEN-X et Direct Energie), l'équipe Capital Risque d'Omnes est l'un des acteurs majeurs en France du financement des PME innovantes av& une double expertise sur les secteurs deep-tech et santé.

Infrastructure

Benjamin Stremsdoerfer rejoint l'équipe Energies Renouvelables, en qualité de Directeur d'investissements. Michael Pollan est nommé Directeur associé.

Gonzague de Trémiolles et Caroline Yametti sont nommés Directeur d'investissements au sein de l'équipe Bâtiments Durables. Ces deux équipes sont sous la responsabilité de Serge Savasta, Associé gérant.

Dans le domaine de la transition énergétique, Omnes est un précurseur avec le lancement de son premier fonds Capenergie en 2006. Depuis, la société a réalisé plus de 35 investissements en France et en Europe dans les énergies renouvelables correspondant à 1,5 GW de capacité de production. En 2016, Omnes a lancé Construction Energie Plus, premier fonds français dé<fié à la construction de bâtiments à hautes performances environnementales.

Biographies

Xavier Brunaud (38 ans), Directeur d'investissements

Xavier Brunaud est nommé Directeur d'investissements au sein de l'équipe Capital Risque en juillet 2018. Xavier Brunaud rejoint Omnes en juillet 2007. Il investit principalement dans le logiciel, le mobile et les modèles de place de marché. Il siège aux conseils d'administration ou de surveillance d'AB Tasty, Bankin', Tilkee, Prodealcenter, Eptica, Viavoo et TVSmiles. Xavier Brunaud débute sa carrière en 2006 chez BNP Paribas à New York au sein du département Loan & Portfolio Management, en charge de la titrisation de lignes de crédits pour le compte de la BFI. Diplômé de l'EM Lyon, il est également titulaire du Master 2 de Droit Bancaire et Financier de l'Université Paris I Panthéon-Sorbonne.

François-Xavier Dedde (39 ans), Directeur d'investissements

François-Xavier Oe<fde est nommé Directeur d'investissements en juillet 2018 au sein de l'équipe Capital Risque. Il rejoint Omnes en septembre 2006. Il investit notamment dans les secteurs du digital (logiciel, média, e-commerce / places de marché). Il siège notamment aux conseils d'administration ou de surveillance de Tiller, Geev, AT Internet, Qualtera et 360impirmir. Il a par ailleurs suivi et cédé les sociétés suivantes : Adictiz, Deny all, Mesdocteurs, Aquafadas. François-Xavier Oe<fde débute sa carrière en 2004 dans l'équipe Capital Risque de Cré<fit Lyonnais Private Equity avant de rejoindre en 2005 Crédit Agricole CIB à New York pour couvrir de grands comptes dans les domaines de l'aérospatiale et la défense. Ingénieur de l'ESIEE Paris, il possède également un troisième cycle en finance de l'EM Lyon (MIF).

Céleste Lauriot-dit-Prévost (28 ans), Chargée d'affaires

Céleste Lauriot-dit-Prévost rejoint Omnes en avril 2018 en qualité de Chargée d'affaires au sein de l'équipe Capital Développement & Transmission Mid Cap. Céleste Lauriot-dit-Prévost était depuis 2015 en poste chez HSBC en Leveraged & Acquisition Finance après avoir passé deux années chez EY TAS. Céleste Lauriot-dit-Prévost est diplômée d'un Master en Corporate Finance & Financial Engineering de l'Université Paris-Dauphine.

Fré<féric Mimoun (45 ans), Directeur d'investissements senior

Fré<féric Mimoun est nommé Directeur d'investissements senior au sein de l'équipe Capital Développement & Transmission Small Cap. Il rejoint Omnes en septembre 2016. Frédéric Mimoun démarre sa carrière chez Arthur Andersen en Recovery/Transaction Services, puis à la Société Générale en fusion & acquisitions à Londres. Il intègre ensuite la Royal Bank of Scotland à Paris en tant que Directeur des équipes d'origination Leveraged Finance, avant de rejoindre Nixen Partners. Frédéric Mimoun était depuis 2015 Responsable du pôle Private Debt pour la France et le Benelux chez Blackrock. Frédéric Mimoun est diplômé de l'Ecole Spéciale des Travaux Publics Paris.

Michael Pollan (40 ans), Directeur associé

Michael Pollan rejoint l'équipe Energies Renouvelables en 2013. Il est nommé Directeur associé en juillet 2018. Il démarre sa carrière en 2003 à l'lnter-American Development Bank (IADB) à Washington OC, comme Analyste, puis rejoint Eco-Carbone à Paris en 2005 en tant que Chef de projet en finance carbone. En 2008, il intègre le groupe Natixis en qualité de Chargé d'investissements chez Natixis Environnement & Infrastructures et devient Directeur adjoint de Carbone Finance en 2012, puis Associate Oirector, Global Infrastructure & Project Finance. Michael Pollan est diplômé de l' Université Johns Hopkins, Washington OC (Etats-Unis) et de l'Université de Yorl< (Royaume-Uni).

Benjamin Stremsdoerfer (38 ans), Directeur d'investissements

Benjamin Stremsdoerfer rejoint l'équipe Energies Renouvelables en mars 2018, en qualité de Directeur d'investissements. Benjamin Stremsdoerfer était auparavant Directeur adjoint à l'AOEME (Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de !'Energie), au sein de la Direction des Investissements d'Avenir. Parmi ses précédentes expériences, Benjamin Stremsdoerfer a notamment été consultant chez L.E.K consulting (cabinet international de conseil en stratégie) à Paris. Diplômé de l'lmperial College, Benjamin Stremsdoerfer est ancien élève de l'Ecole Polytechnique.

Gonzague de Trémiolles (36 ans), Directeur d'investissements

Gonzague de Trémiolles rejoint l'équipe Bâtiments Durables en 2016. Il est nommé Directeur

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d'investissements en juillet 2018. Il démarre sa carrière en 2007 au sein du Cabinet Michel Kfopfer, le leader du conseil financier aux collectivités locales. Il est alors notamment en charge du montage et du suivi de Partenariats Public Privé pour le compte de collectivités locales. En 2013, Gonzague de Trémiolles rejoint RTE pour s'occuper du suivi des filiales et participations du groupe, dont la foncière immobilière, et prendre en charge les activités de M&A. Gonzague de Trémiolles est diplômé de l'IEP de Paris, Master Affaires Publiques (2005).

Victor Versmée (26 ans), Chargé d'affaires

Victor Versmée rejoint l'équipe Capital Développement & Transmission Small Cap en février 2018 en qualité de Chargé d'affaires. Il était auparavant Analyste chez BNP Paribas dans l'équipe M&A Large Caps. Victor Versmée est diplômé de fESCP-Europe.

Caroline Yametti (38 ans), Directeur d'investissements Caroline Yametti rejoint l'équipe Bâtiments durables d'Omnes en février 2017. Elle est nommée Directeur d'investissements en juillet 2018. Caroline Yametti démarre sa carrière chez HSBC en conseil et financement structuré immobilier à Paris et à Londres. Avant de rejoindre Omnes, Caroline Yametti a passé 7 années au sein du fonds anglo-saxon lnfraRed Capital Partners, spécialisé en investissement en infrastructure et en immobilier . Caroline Yametti est diplômée d'HEC.

A propos d'Omnes

Omnes est un acteur majeur du private equity et de l'infrastructure. Avec 3,6 milliards d'euros d'actifs sous gestion, Omnes apporte aux entreprises les fonds propres nécessaires à leur développement à travers ses trois métiers de référence Capital Risque, Capital Développement & Transmission et Infrastructure. Omnes est détenue à 100 % par ses salariés. Omnes s'engage sur les enjeux ESG. Elle a créé la Fondation Omnes en faveur de l'enfance et de la jeunesse. La société est signataire des Principes pour !'Investissement Responsable des Nations Unies (PRI). www.omnescaP.ital.com

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Le Parisien POLITIQUE ÉCO SOCIÉTÉ FAITS DIVERS MA VILLEv SPORTS LOISIRS

VIDEO. Seine-et-Marne: une mini-ville

intelligente pour étudier les climats et la

pollution Q , Île-de-France & Oise , Seine-et-Marne I lu lie Olagnol l 04 avril 2018, 16h08 1 MAI: 04 avril 2018, 16h57 1 f '# • O

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champs-su, -Marne, mardi 3 avri l 2018. Sen se-City est capable de recréer 13 pluie, le soleil, etc. L3 mini-ville sous la doche est composée d'un bâtiment de deux

étages, d'un chai�,: en bois, d'une mme, d'équipemems urbains (candélabre, feu tricolore, ece.), le tom pourvu de multiples capteurs. LP/Julie Olagnol

Une halle climatique, capable de simuler la

pluie, le soleil ou le vent recouvre telle une

cloche une ville miniature truffée de

capteurs. I:objectif est d'étudier aussi bien la

pollution de l'air, que la canicule ou le

comportement des matériaux.

Avec trois maisons, une portion de route, du gazon, des réseaux d'eau et d'électricité, du mobilier urbain - candélabre, feu tricolore et même caméra de vidéo-protection -, la mini-ville de la Cité Descartes a tout d'une grande.

Une chambre climatique mobile, montée sur rails. surplombe cette portion de quartier de 400 m2, bardée de capteurs. Le tout forme Sense-City, un terrain d'expérimentation des éléments de la ville de demain, inauguré mardi 3 avril à Champs-sur-Marne.

Des températures de -10°c à +40°C, de la

pluie ou du soleil

« Le hangar permet de créer un climat, qui va de moins 10°C à plus 40°C et de 30 à 90°/o d'humidité, et peut réaliser de la pluie et du soleil. On est dans un environnement qui ressemble au monde réel

», présente Anne Ruas, chercheuse à l'Institut français des scienceset technologies des transports, de l'aménagement et des réseaux

(lfsttar).

L'objectif est de programmer les climats et de faire des expérimentations scientifiques fondées sur des problèmes sociétaux de pollution de l'air, de l'eau et du sol, d'énergies, d'amélioration des capteurs qu'on trouvera dans la ville durable.

« Des climats spécifiques pourront être testés, comme une canicule sur 30 jours afin de voir comment résistent les matériaux. On va étudier leurs capacités : est-ce qu'ils polluent, est-ce qu'ils sont bons thermiquement? », illustre encore la coordinatrice de Sense­

City.

La mini-ville a vocation à être utilisée pour une durée de 2 à 4 ans. Elle sera ensuite détruite et remplacée par une nouvelle. Un second espace de même taille sera opérationnel à la fin de l'année. «Il sera plus léger pour permettre de le modifier plus facilement». souligne Bérangère Lebental, également chercheuse à l'lfsttar et coordinatrice de Sense-City.

Des applications concrètes dès à présent

Parmi les trois bâtiments de la mini-ville: une maison aux façades en matériaux biosourcés comme le béton de chanvre, la paille, la ouate de cellulose ou la laine de bois.« À ce jour, il n'existe pas vraiment d'évaluations fiables de leurs performances intrinsèques dans des conditions réelles. Cela permettra de construire une réglementation pour ces matériaux», indique Sandrine Marceau, chercheuse à l' lfsttar.

Dans le vaste sous-sol instrumenté de 1000 m3, un réseau de géothermie offre aussi aux scientifiques l'occasion d'étudier le comportement de structures géothermiques. En cours d'aménagement dans des parkings, stations ou tunnels de métro, notamment dans le cadre du Grand Paris Express, cette technologie contribue à chauffer ou refroidir un bâtiment.

Autre exemple, le projet européen Proteus a contribué à développer des micros et nano capteurs intelligents pour le suivi en temps réel de la qualité de l'eau dans les réseaux d'eau potable. Ces capteurs ont été validés dans le« démonstrateur» qui donnait un avant­goût de Sense-City, inauguré en 201S.

De la recherche à la commercialisation

Cécile Villette, la présidente de la jeune pousse Altaroad, a aussi utilisé le démonstrateur de Sense-City avant de tester sa route intelligente sur le terrain avec ses clients.

« Nous insérons des capteurs dans l'asphalte à des endroits stratégiques sans endommager la route. Cela permet de savoir si les travaux sont effectués au bon moment, d'optimiser le trafic ou encore de contrôler les trajectoires en détectant en temps réel les contresens ou, plus tard, pour compenser les décisions des voitures autonomes ». éclaire-t-elle.

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Viva Tech: l'Ile-de-France à la pointe de

l'innovation G > Économie I C.P. 1 22 mai 2018. 13h00 1 f "!# • 0

A Montigny-le-Bretonneux (Yvelines). des étudiants du Centre des formations industrielles (CFI). une école de la CCI, ont mis sur pied un robot-enseignant qui apprend à reconnaître les animaux. (Cl/AURÉLIA BLANC

Pour son premier Viva Tech, la Chambre de

commerce et d'industrie (CCI) Paris Ile-de­

France met en lumière les créations de ses

écoles.

« Nous sommes convaincus que les nouvelles technologies ont deux

effets majeurs: elles changent le fonctionnement des entreprises et

transforment les métiers. » Pour son président Didier Kling, il était

évident que la Chambre de commerce d'industrie (CCI) Paris lie-de­

France participe à Viva Tech. Une première en cette troisième

édition, organisée Porte de Versailles à Paris (XVe), du jeudi 24 mai

au samedi 26 mai.

Seront présents, sur son stand de 65 m2, six écoles de la CCI, une

vingtaine de start-up qu'elle a accompagnées et une quinzaine

d'experts maison, dont plusieurs conseillers numériques. Ces

derniers auront pour mission d'orienter entrepreneurs et porteurs

de projets en quête de conseils, notamment pour accélérer leur

transformation numérique, développer des partenariats

technologiques, trouver des financements.« Les visiteurs pourront

aussi découvrir des innovations susceptibles de changer notre vie

courante», annonce Didier Kling. Tour d'horizon des animations et

des rencontres.

Jeudi, mentorat

Attirer les talents, se financer, construire son identité numérique ...

Plusieurs ateliers rythmeront la journée de jeudi. De 11 h 30 à 12

heures, puis de 15 heures à 15 h 30, le « workshop » intitulé «

comment accélérer sa croissance grâce au mentorat » permettra à la

CCI de faire connaître son Institut du mentorat entrepreneurial

(IME), dont elle est à l'initiative de la création. En dix ans, l'IME a

accompagné 300 sociétés en s'appuyant sur 150 mentors, « des

chefs d'entreprise expérimentés qui sont bénévoles», précise Didier

Kling. Les conditions ? Que l'entreprise soit viable, ait deux ans

d'existence, au moins 1 million de chiffre d'affaires et une dizaine de

salariés. A la clé, « des taux de croissance exceptionnels, de 25 % par

an en moyenne», poursuit-il.

Vendredi, combat de robots sumos

La CCI Paris lie-de-France valorisera sur son stand des

entrepreneurs qui viendront présenter leurs solutions. « Nous avons

été séduits par leur capacité d'innovation et la maturité de leur

projet», explique Didier Kling. Parmi eux, les cofondateurs de la

plate-forme de mise en relation de particuliers et de professionnels

de la rénovation Travauxlib et le patron de Lituus, dont le collier

connecté informe l'éleveur de bovins sur les cycles de reproduction

et l'état de santé des animaux.

En fin de journée, place à un combat de robots sumos, conçus par

des étudiants de l'ESIEE, établissement d'enseignement de la CCI

basée à Noisy-le-Grand (Seine-Saint-Denis). Le spectacle sera

organisé dans la zone Discovery.

Samedi, cours de codage

Main articulée, drone, fusée ... Les visiteurs pourront tester plusieurs

innovations imaginées dans les écoles de la CCI Paris IDF. L'occasion

de faire connaissance avec un robot-enseignant, mis sur pied dans

les Yvelines au Centre de formations industrielles (CFI), qui apprend

aux enfants de maternelle à reconnaître les animaux, de tester un

serveur de boisson automatisé, fabriqué par des étudiants de

l'ESIEE, ou de s'initier au codage informatique avec des professeurs

d'ltescia, une école du Val-d'Oise dédiée au numérique. Les cours

auront lieu de 10 heures à 11 heures, de 14 heures à 15 heures et de

17 heures à 18 heures.

Économie CCI Vivatech