prdication christianisme et religions

8/19/2019 Prdication Christianisme Et Religions

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Prédication EPBSE – matinée café-croissants - 1er février 2015

Le christianisme, une religion comme les autres ?

Suite aux événements du mois de janvier, on a beaucoup entendu parler de religions dans

les média. Les athées ou les anti-religieux en ont profité pour ressortir la même rengaine : voyez

comme les religions sont dangereuses ! Certains se sont mis à diaboliser l’Islam ou à dénigrer toutes

les religions. D’autres, à l’inverse, ont appelé au dialogue et à une meilleure connaissance des

religions. Mais une des idées qui revient peut-être le plus souvent dans les discours, c’est qu’au

fond, toutes les religions sont un peu la même chose. Après tout, dit-on, les musulmans, les juifs ou

les chrétiens croient tous dans le même Dieu unique.

Le christianisme est-il donc une religion comme les autres ? Ou, le christianisme est-il une

religion parmi d’autres ?

D’après le dictionnaire Larousse, le mot « religion » peut se référer à 3 choses particulières :

- premièrement, la religion peut désigner un ensemble de croyance ;

- deuxièmement, cela peut désigner un ensemble de pratiques ou de rites ;

- troisièmement, la religion peut être vue sous l’angle de l’adhésion, de la foi. J’ai une

religion. Je suis « sans religion ».

J’aimerais partir de ces 3 aspects de la religion pour réfléchir avec vous à 3 questions

particulières :

- Sur la question de la croyance : les chrétiens croient-ils au même Dieu que les croyants

d’autres religions ?

- Sur la question de la pratique : qu’est-ce qui différencie la pratique religieuse des

chrétiens de celle des autres religions ?

- Enfin, sur la question de l’adhésion au christianisme : qu’est-ce qui différencie l’adhésionau christianisme, de l’adhésion à une autre religion ?

Le Dieu des chrétiens, et les autres dieux

Le premier aspect de la religion, c’est donc qu’elle est un ensemble de croyances. La

première idée reçue qu’on entend parfois, c’est que toutes les religions mènent au même Dieu. Que

l’on nomme Dieu Allah, Yahwé, Krishna, Bouddha, la force cosmique gouvernant le destin de

l’univers, ou la réincarnation suprême de la plus pure entité extra-cognitive para-sensorielle, en fin

de compte, c’est le même Dieu. De toute façon, si Dieu est Dieu, il nous échappe forcément, il

dépasse notre intelligence : qui peut donc prétendre le connaître ?



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Alors, qu’en est-il : le christianisme présente-t-il le même Dieu que les autres religions ?

Le chapitre 17 du livre des Actes, dans la Bible, nous raconte l’histoire de Paul arrivant à

Athènes, au 1er siècle de notre ère. Paul est un chrétien d’origine juive, et, en se promenant au sein

de la grande ville d’Athènes, il est effaré par le nombre impressionnant de temples et d’autels dédiés

à une multitude de divinités. Cela n’est guère surprenant, à l’époque de Paul, c’est le polythéismequi est la religion majoritaire de l’Empire romain. Les athéniens croient pour la plupart en une

multitude de dieux : il y a le dieu pour la bonne santé, le dieu de la prospérité financière, le dieu

pour avoir beaucoup d’enfants, le dieu pour avoir la victoire à la guerre, le dieu pour qu’il fasse beau

demain, le dieu pour qu’il pleuve demain, le dieu pour que l’athlète sur lequel j’ai misé gagne enfin

une course et me permette de me faire un peu d’argent… Bref, un dieu pour toute occasion ! Et, au

milieu de tout cela, Paul découvre même un autel dédié au « dieu inconnu » ! Au cas où on en aurait

oublié un… peut-être pour qu’il ne se sente pas frustré qu’on l’ait oublié et ne nous envoie pas unepetite catastrophe pour se venger… on sait jamais, mieux vaut être prudent !

L’apôtre Paul n’a pas sa langue dans sa poche, et il discute avec tous ceux qu’il croise dans

la rue : il leur parle de Jésus. Les athéniens qu’il rencontre sont assez curieux d’entendre parler

encore d’un nouveau Dieu, et histoire de ne pas passer à côté du dernier Dieu à la mode, ils invitent

Paul à faire un « Aréopage ». Aujourd’hui, on a le café du commerce, à Athènes, on avait l’apéro-

page… C’est là dont on discutait des choses importantes ! Bref, avec ou sans apéro, pour Paul,

toutes les occasions sont bonnes pour parler de Jésus. Il s’envole donc pour l’aéropage, et là, il

parle de son Dieu. Pour cela, Paul n’insulte pas les athéniens du haut d’un : « bande de païens

idolâtres ! ». Non, il part de leur culture, et leur dit : « Athéniens, je constate que vous êtes des

hommes très religieux à tous points de vue. 23 En effet, tandis que je parcourais votre ville et

regardais vos monuments sacrés, j’ai trouvé même un autel avec cette inscription : “A un dieu

inconnu.” Eh bien, ce que vous adorez sans le connaître, je viens vous l’annoncer. 24 Dieu, qui a

fait le monde et tout ce qui s’y trouve, est le Seigneur du ciel et de la terre, et il n’habite pas dans

des temples construits par les hommes. 25 Il n’a pas besoin non plus que les humains s’occupent

de lui fournir quoi que ce soit, car c’est lui qui donne à tous la vie, le souffle et tout le reste. 26 A

partir d’un seul homme, il a créé tous les peuples et les a établis sur la terre entière. Il a fixé pour

eux le moment des saisons et les limites des régions qu’ils devaient habiter. 27 Il a fait cela pour

qu’ils le cherchent et qu’en essayant tant bien que mal, ils parviennent peut-être à le trouver. »

Autrement dit, Paul explique aux athéniens qu’il y a un seul Dieu qui a créé tout l’univers. En

contemplant le monde qui les entoure, les êtres humains ne peuvent pas croire que tout cela n’est

dû qu’au hasard : il y a forcément un créateur derrière tout cela. Du coup, les êtres humains partent

à la recherche de ce Dieu créateur et ils développent des croyances. Ils se font des idées sur Dieu.



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Et se créent leur religion. En fin de compte : oui, toutes les religions essayent tant bien que mal de

découvrir le Dieu créateur dont il est difficile de nier l’existence.

Toutefois, Paul ne s’arrête pas à ce constat. Il continue ensuite en leur annonçant que ce

temps d’ignorance et de tâtonnement est terminé. En effet, leur dit-il, Dieu a envoyé un homme,

celui qui jugera l’humanité toute entière ; cet homme est mort et ressuscité. Cet homme, dont parle

Paul, c’est bien entendu Jésus-Christ. Car si les religions cherchent tant bien que mal à comprendrequi est ce dieu inconnu qu’ils adorent, le seul vrai Dieu a décidé de ne pas les laisser indéfiniment

dans l’expectative. Ce que la Bible affirme, et ce qui est au cœur du christianisme, c’est que Dieu

est venu à notre rencontre en Jésus-Christ. Dieu s’est fait homme : il est né d’une femme, il a vécu

comme toute être de chair et d’os, il a souffert, il a enseigné, il a démontré ce qu’était l’amour

véritable. En tant que chrétiens, nous croyons en un Dieu qui s’est fait homme, un Dieu qui est venu

à notre rencontre. Un Dieu qui a donné sa vie pour nous. Un Dieu mort à notre place. Un Dieu

revenu à la vie. Jésus-Christ. Il ne s’agit donc pas d’un Dieu inconnu, lointain, inatteignable. Commele dit le début de la première épitre de Jean : « Ce qui existait dès le commencement, nous l’avons

entendu, nous l’avons vu de nos propres yeux, nous l’avons regardé et nos mains l’ont touché. »

Le Dieu en qui nous croyons est le Dieu de Jésus-Christ : un Dieu qui s’est fait homme. Est-

ce là le même Dieu que nous présentent les autres religions ? Il ne me semble pas. Aucune autre

religion ne croit en un Dieu qui s’est fait homme pour venir à notre rencontre et donner sa vie pour

nous. Aucune autre religion ne croit un Dieu dont certains ont pu dire : « nous l’avons vu de nos

propres yeux, nous l’avons regardé et nos mains l’ont touché ». Ce qui est au centre du

christianisme, c’est la croyance en Jésus-Christ, Dieu venu à notre rencontre. Aucune autre religion

ne présente un Dieu aussi proche, aussi palpable. Pour certaines religions, une telle affirmation au

sujet de Dieu est même considérée comme blasphématoire, choquante. Pourtant, c’est bien ce

Dieu-là que nous présente la Bible. C’est bien ce Dieu-là que des êtres humains du premier siècle

ont touché. C’est bien ce Dieu-là que des millions de chrétiens expériment la proximité au quotidien.

C’est bien ce Dieu-là auquel nous croyons. Jésus-Christ.

Le christianisme et les rites religieux

Le deuxième aspect de la religion que j’aimerais aborder, c’est la question des rites et des

pratiques. Ce qui frappe généralement les observateurs des religions, ce sont les pratiques liées à

chaque religion : la manière de prier, les rites surprenants, les règles alimentaires ou sociales ; bref,

tout ce qui touche à la vie quotidienne. Qu’en est-il du christianisme ? Le christianisme a-t-il ses

rites comme toutes les autres religions ?

Je ne sais pas si certains d’entre vous ont vu le dernier spectacle de l’humoriste Gad

Elmaleh ? Ce spectacle enregistré l’année dernière au Zénith de Saint-Etienne, évoque notamment



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la question des religions. Et l’humoriste juif d’origine marocaine, repère quelques différences entre

les religions. Je vous proposerais d’en voir un court extrait qui m’a paru particulièrement

intéressant…

Vidéo

Dans cette petite vidéo, Gad Elmaleh propose une certaine vision du christianisme. Il le

compare à l’islam et au judaïsme, et il trouve qu’en fait le christianisme est plutôt cool : les églisessont des lieux ouverts et tranquilles ; le christianisme propose peu de règles ou de pratiques

contraignantes…

Alors, certes, tout cela est plutôt caricatural : en réalité, si vous allez dans une église

orthodoxe ou orientale, vous découvrirez de nombreux rites ou pratiques qui peuvent parfois

surprendre. De même, les chrétiens jeûnent aussi parfois, et ils pratiquent tous au moins deux rites :

le baptême et la Sainte-Cène, appelée aussi eucharistie ou communion.

Toutefois, Gad Elmaleh n’a pas tout à fait tort. Car, en dehors du baptême et de la Sainte -Cène, les rites chrétiens ne sont pas des obligations fixées par la Bible. Lorsqu’on lit le Nouveau

Testament, on est frappé de l’absence de recommandation sur la pratique religieuse. Nulle part

trouve-t-on des règles du genre : tu prieras cinq fois par jour, tu feras douze ablutions avant de

manger, tu jeûneras tous les 3ème jeudi du mois sauf les années bissextiles, tu débuteras le culte

par le chant Hosanna de Paul Baloche accompagné par un tambourin, ou tu iras faire un pèlerinage

à Jérusalem au moins une fois dans ta vie pour refaire à genoux le chemin de croix de ton

Seigneur…

Au contraire, Jésus critique sévèrement le m’as-tu vu des religieux ; il défend une foi simple ;

il montre en exemple celui qui s’adresse à Dieu le plus naturellement du monde ; il loue la simplicité

des enfants qui ne s’embarrassent pas de génuflexion ou d’autres courbettes superficielles.

Un jour, Jésus va à la rencontre d’une samaritaine. Jésus est juif, et les juifs avaient

habituellement un certain mépris pour leurs cousins samaritains qui, selon eux, proposaient une

forme corrompue de religion. Mais Jésus ne se soucie guère de ces a priori religieux : il va à la

rencontre d’une femme samaritaine. Celle-ci est intriguée par cette rencontre inattendue. Au cours

de la discussion, elle pose une question « religieuse » à Jésus [Jean 4] : « 19 Maître, je vois que tu

es un prophète. 20 Nos ancêtres samaritains ont adoré Dieu sur cette montagne, mais vous, les

Juifs, vous dites que l’endroit où l’on doit adorer Dieu est à Jérusalem. » En effet, les Juifs et les

Samaritains se disputaient sur la question de l’emplacement du Temple. Mais, la réponse de Jésus

va surprendre : « 21 Jésus lui répondit : « Crois-moi, le moment vient où vous n’adorerez le Père ni

sur cette montagne, ni à Jérusalem. […] 23 Le moment vient, et il est même déjà là, où les vrais

adorateurs adoreront le Père en étant guidés par son Esprit et selon sa vérité ; car tels sont les

adorateurs que veut le Père. »



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Ce que Jésus explique à la Samaritaine, c’est que l’important n’est pas la forme de la pratique

religieuse : peu importe que l’on adore Dieu à Jérusalem ou sur le mont Samarie ; peu importe qu’on

le fasse à genoux, debout, ou sur un pied ; peu importe qu’on le prie avec de belles prières ou de

simples mots ; peu importe qu’on le loue à 5H du matin ou à 18H ; peu importe la forme, ce qui

compte c’est l’attitude. Nous sommes invités à adorer Dieu de façon vraie et sincère, en se laissant

guider par son Esprit.L’un des aspects fondamentaux du christianisme, c’est qu’il ne peut pas se résumer en un

ensemble de rites ou de pratiques. Le christianisme nous présente avant tout une relation à Dieu.

Etre chrétien, c’est avoir une relation personnelle avec le Dieu vivant. Si nous croyons en un Dieu

qui vient à notre rencontre en Jésus-Christ, nous croyons en un Dieu qui veut entrer en relation

avec nous. Notre Dieu est un Dieu relationnel : un Dieu qui ne désire qu’une chose, pouvoir passer

du temps avec nous. Il aime nous parler, nous donner ses conseils pour vivre une vie bonne. Il aime

nous entendre lui parler. Or, Dieu est partout et intemporel : nous pouvons donc lui parler n’importeoù et n’importe quand. Nous pouvons l’écouter n’importe où et n’importe quand.

Mieux, ce que Dieu désire, c’est avoir une relation permanente et constante avec nous. Et

cela peut se comprendre. Il est notre créateur. Il est celui qui nous donne le souffle de vie. Il est la

vie. Il n’attend qu’une seule chose : que nous lui donnions la place qui lui est due dans notre vie.

Que nous acceptions qu’il fasse partie de notre vie. Que nous décidions de passer notre vie avec

lui. Que nous vivions la vie qu’il a prévue pour nous. La vraie vie, tout simplement.

Adhérer au christianisme ?

Cela nous amène au dernier aspect de notre définition de la religion : la question de

l’adhésion personnelle. Peut-être que vous êtes comme Gad Elmaleh, vous vous dites : ça à l’air

vraiment super le christianisme, ça me donnerait presque envie de m’inscrire ! Alors, que faut-il

faire pour devenir chrétien ? Y a-t-il un rite initiatique, une cérémonie particulière qui ferait de moi

un chrétien ? Faut-il signer un papier, adhérer au parti chrétien, recevoir un tampon du pape ?

Dans l’Evangile de Jean, Jésus discute avec un religieux juif, un nommé Nicodème, et il

compare le début de la vie chrétienne à une nouvelle naissance. Devenir chrétien, c’est comme

commencer une nouvelle vie, c’est comme renaître à une vie nouvelle. Mais, lui répond Nicodème,

comment peut-on naître de nouveau ? Faudrait-il retourner dans le ventre de sa mère ?

En fait, Jésus montre par cette image qu’il est effectivement impossible de décider par soi -

même de commencer une nouvelle vie : personne ici n’est venu à la vie parce qu’il s’est dit : « à

partir de maintenant, je vais exister ! ». La vie nous a été donnée, par nos parents, et surtout par le

Dieu créateur de la vie. De même, la vraie vie, la vie dans la présence de Dieu, ne peut nous être

donnée que par le Dieu de la vie. C’est Dieu qui nous donne la vie dans sa présence. C’est Dieu



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qui rend possible cette relation personnelle avec lui. C’est Dieu qui nous donne la vraie vie, la vie

éternelle.

Comment s’y prend-t-il ? C’est que Jésus explique un peu plus loin à Nicodème : « Dieu a

tant aimé le monde qu’il a donné son fils unique, afin que tous ceux qui croient en lui ne meur ent

pas mais qu’ils aient la vie éternelle ». Dieu a donné son fils unique pour nous donner la vie. Dieu

a envoyé Jésus-Christ pour nous montrer son amour et son désir d’entrer en relation avec nous. Ila tout accompli pour que nous puissions recevoir cette vie éternelle qu’il veut pour nous. Nous

n’avons rien à faire pour débuter cette vie nouvelle, si ce n’est de croire que Dieu nous l’offre. Il

nous suffit simplement de dire : merci !

Aucun rite particulier, aucune cérémonie, aucun geste n’est nécessaire. Une simple prière

suffit. Un simple merci. Un simple : « bienvenue Jésus dans ma vie ».

Alors, certes, notre Seigneur nous a laissé le baptême comme un acte concret marquant le

début de notre nouvelle vie avec Christ. Mais ce n’est pas le baptême qui nous fait entrer dans unevie nouvelle. C’est Dieu qui nous fait entrer dans cette nouvelle vie. Le baptême ne nous fait pas

devenir chrétien. Le baptême ne fait que témoigner de ce que nous avons reçu de Dieu. Le baptême

nous permet de déclarer publiquement ce que Dieu a accompli. Il nous permet de dire : oui Dieu

m’a donné une vie nouvelle. Il a noyé ma vie ancienne au fond de l’eau et il m’a fait revivre !

Conclusion :

Au final, le christianisme n’a que peu de points communs avec les autres religions. Seul le

christianisme affirme un Dieu venu à notre rencontre, un Dieu qui s’est fait homme en Jésus-Christ.

Seul le christianisme se présente comme une relation personnelle avec Dieu ; une relation qui ne

nécessite aucun rite particulier. Seul le christianisme présente un Dieu qui a tout accompli pour

nous, un Dieu qui nous offre le salut gratuitement en Jésus-Christ, un Dieu qui nous assure la vie

éternelle sans que nous n’ayons rien à faire pour l’obtenir ou la mériter.

En fin de compte, on pourrait même se demander si le christianisme est une religion. Car ce

que nous présente la Bible, c’est avant tout un Dieu qui entre en relation avec nous. Une relation

intime. Une relation personnelle. Une relation vraie, en toute simplicité.

Notre Dieu désire par-dessus avoir cette relation-là avec nous. Il est allé jusqu’à donner la

vie de son Fils unique pour rendre possible cette relation. Mais il ne nous l’impose pas tel un mariage

forcé. Il faut être deux pour avoir une relation vraie.

Peut-être que ce matin, certains n’ont pas encore cette relation personnelle avec Dieu. Si

c’est le cas, il ne tient qu’à vous d’accueillir Dieu dans votre vie.

Peut-être que d’autres se rendent compte qu’ils ont délaissé cette relation avec Dieu. Peut-

être est-ce le moment de renouer les liens avec Dieu.



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Dans l’un ou l’autre cas, cela ne nécessite que 3 simples mots adressés à Dieu : pardon,

merci, s’il te plaît.

Pardon de t’avoir ignoré ou rejeté jusqu’à présent. Pardon de t’avoir délaissé. Pardon d’avoir

voulu mener ma vie sans toi, comme je l’entendais.

Merci parce que tu as tout accompli en mourant sur la croix à ma place. Merci parce que tu

me pardonnes tous mes péchés. Merci parce que tu m’aimes et que tu m’offres gratuitement la vieéternelle.

S’il te plaît , viens faire partie intégrante de ma vie. Je t’accueille et je veux que tu partages

mon quotidien. Sois le bienvenue dans ma vie !

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