possibilite d'adaptation du sarotherodon...

136
NATIONALE DU BEN IN FACULTE DES SCIENCES AGRONOMIQUES ABOMEY - CALAVI REPUBLIQUE POPULAIRE OU BENIN UNIVERSITY Of IBADAN FACULTY OF AGRI O JLTURE AND FORESTRY - -- DEPARTMENT OF "FISHERIES AND WILDLlFE MANAGEMENT IBADAN , NIGERIA POSSIBILITE D'ADAPTATION DU SAROTHERODON . ,MELANOTHERON A LA PISCICULTURE BENINOISE CONTRIBUTION A L'ECOLOGIE ET LA BIOLOGIE POTENTIALITES PISCICOLES \ Par Théophile A. WUEMENOU

Upload: trinhmien

Post on 13-Sep-2018

227 views

Category:

Documents


0 download

TRANSCRIPT

~.NIVERSITE NATIONALE DU BENIN

FACULTE DES SCIENCES AGRONOMIQUES

ABOMEY -CALAVI

REPUBLIQUE POPULAIRE OU BENIN

UNIVERSITY Of IBADAN

FACULTY OF AGRIO JLTURE AND FORESTRY---

DEPARTMENT OF "FISHERIES AND WILDLlFE

MANAGEMENT

IBADAN , NIGERIA

POSSIBILITE D'ADAPTATION DU SAROTHERODON.,MELANOTHERON A LA PISCICULTURE BENINOISE

CONTRIBUTION A L'ECOLOGIE ET LA BIOLOGIE

POTENTIALITES PISCICOLES

\

Par

Théophile A. WUEMENOU

UNI\~SITE NATIONALE DU BENIN

FACULTE DES SCIENCES AGRONOMIQUES

ABOMEY - CALAVI

REPUBLIQUE POPULAIRE DU BENIN

A THESIS

UNIVERSITY OF" IBADAN

FACULTY OF AGRICULTURE AND

FORESTRY

DEPARTMENT OF FISHERlES

AND WILDLIFE MANAGEMENT

IBADAN - NIGERIA

SUBMITED TO THE "FACULTE DES SCIENCES AGRONOMIQUES·

OF "UNIVERSITE NATIONALE DU BENIN" IN PARTIEL FULFIL­

MENT OF REQUIREMENTS FOR THE DEGREE OF "INGENIEUR

AGRONOME "

OPTION : PRODUCTION ANIMALE ET AGRO-NUTRITION

SECTION: ECOLOGIE APPLIQUEE ET PRODUCTION

AQUACOLE : PECHE ET PISCICULTURE

BY

THEOPHILE A. WUEMENOU

POSSIBILITIES OF SAROTHERODON MELANOTHERON ADAPTATION

TO BENIN PISCICULTURE : CONTIBUTION TO ECOLOGY AND

BIOLOGY, PISCICULTURAL POTENTIALITY

PRESENTED ON

i

L:) E DIe ACE

- A mon regretté Grand-frère WUEMENOU H. Andréqui m'avait quitté subitement au moment où il était pr~t à

.'aider. J'ai réalisé son voeux.

- A ma chère Maman ADJATO Sossi qui a lutté pour

ma réussite dans la vie, je lui suis reconnaissant.

- A mon Feu Père, profond regret.

A tous mes frères, soeurs et amis qui ont con­tribué à ma réussite.-

1i

/;:.~ E S UME

+++++

Une étude de la biologie, de l'écologie et des po­tentialités piscicoles d'une de nos espèces locales : Sarothe­redon melanotheron a été réalisée dans les régions du lac Ahé­mé au Sud-Ouest du BénJln pendant une période allant d'Avril à

Juillet 1988, soit quatre mois. Il s'agissait de définir lesf

possibilités d'adaptation de cette espèce à la piscicultureBéninoise.

Trois sites sont retenus le long du lac.

Les objectifs de cette étude consiste en, l'identifi­cation de l'espèce, détermination de ses caractéristiques bio­logiques et écologiques en milieu naturel, et la mise en stocken bassin de l'espèce pour des suivies ultérieures de l' adap­tation à la pisciculture.

L'étude est réalisée à travers des enquêtes et obser­vations en milieu rée~ et des essais de transfert au labora­toire.

(

Les résultats revèlent une dominance du ~ melanothe­ron dans le lac Ahémé (50 à 100% des prises de pêche) confèreAnnexe V~'

La forme du corps montre une tête plus développéedans le sens de la hauteur, que le reste du corps chez le mê­le.Ce dernier est souvent maigre et long. Chez la femelle,c'est la partie centrale du corps qui est la plus haute et plus'haute que la t@te.

La coloration claire chez la femelle généralement,est parsemée de zone.sargentées chez le m~le. Les tâches noiresirrégulières sur la gorge sont caractéristiques chez cette es­pèce.

iii

~'alimentation en milieu naturel est basée sur lesalgues vertes filamenteuses, les fonds de vase, des détritus.En milieu Acadja,on nourrit ces poissons aux tourteaux d t aman

de de coco, de manioc, de farine de manioc mise en p~te etquelquefois aux papayes et feuilles de babaniers (selon letémoignage des p#cheurs).

En général la ponte se fait deux fois dans l'année,de Mars à Juin et d'Octobre à Novembre. La grande saison depluie correspond à la période d'intense reproduction. La taille à la première ponte serait de 145 mm alors qu'elle est plupetite (120 mm) chez le Tilapica guineensis.

Ces poissons peuvent dépasser 200g en milieu nature!En Côte d'Ivoire 250 g a été atteint en élevage LEGENDRE(1987) •

Le m~e croit moins vite que la femelle en milieunaturel. Les deux ont une croissance meilleure à celle desTilapias guineensis (selon le témoignage des P~cheurs). Cet­te croissance semble meilleure en Acadja avec les alimentsprécités.

Sur le plan écologique les males adultes viventsurtout dans les zones peu profondes proches des berges oules zones profondes à sable.

Cette espèce a été retrouvée naturellement à dif­rentes salinites, dans des eaux très douces et dans des eauxfortement salées 37%.cas du lac Ahémé et 72%ocas de la lagu­ne kpeshies du Ghana (Pauky , 1975).

Elle est bien appréciée par la population du lacAhémé et est consommée aussi bien à une petite taille qu'àune grande taille.

La présente étude doit ~re pot~sulvle avec desrecherches sur la cro1ssance, l'alimentation, et la repro~

duction en rp.ilieux contr15lés de cette espèce.-

lv

!=> B S T R ACT

Which. specie can be adapted to Benin piscicultureto assume its development, ls the main purpose of this re­search.

There 1s to study the biology and ecology of oneof our local f1sh specles: S. melanotheron in nAhémé n lagoon-OVer a period of four months (April to Jully 1988).

Identification, biological and ecological caracte­ristics determinatior., and fishes stocking in pond, consistin the research base.

An inventoryof captures was und.ertaken each month,some interviews vere made with the fishermen and fishermongerf(the vifes of fishermen), and some observations were taken onthe fishes and its beharviour in lagoon.

The inventory reveals a dominance of ~ melanotherolin the captures (50 to 100%).

The main anatomival caracteristic of this specie ar-sthe black irregular spains on the throat and sometimes on thehead.

The male fish can be separated from the female.

Except the larva, the head is developed than aIl thEother part of the fish, for the male.

The food consist of bottom mud which contains somesand grains, zooplanctons; some refuses, and fibrous alga.

In the lagoon, female of ~ melanoth~ layestwicea year, March to June and October to November.

The length at the ripness is round 5.65 in (inch).

The growth is important in Acadja specialy when thefishes are fed on agro-by-products.

v

3Fishes can grow and attaiIl 3.56.10 gr after seven

to eight monthes (LEGENDRE, 1987).

This specie was seen at 370;00 of salinity in "Ahémé"lagoon (Benin) and at 72%Gin kpeshies lagoon in Ghana(Pauly, 1976).

This study should be continued by a futur researchon the growth, feeding and the spawning in pond :for the spe-

cie.

vii

OPTION : Production Animale et Agro-Nutrition

P~che et Pisciculture••

.CERTIFICATION

SECTION : Ecologie appliquée et productionaquacole

SPECIALITE

Je soussigné Professeur Monsieur R. D'ORGEVAL,certifie que ce travail a été conduit par Théophile A.

WtJœENOU.

R.

Professeur à la Faculté des SciencesAgronomiques de l'Université Nationaledu Bénin.-

viii

TABLE DES MATIERES

Pages

• • • • • • • • .4' • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • •

• • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • •

• • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • •

• • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • •

1.iiivvixiixiiixivxvxvixvii

• • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • •

• • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • •

... ........' ' .

• • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • •

• • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • •

• • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • •

DédicaceRésuméAbstractRemerciementsListe des TableauxListe des SchémasListe des FiguresListe des AbréviationsListe des PhotosListe des Annexes

Introducti on • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • Î

1-+

4

..............................-....

en Afrique

béninoise

............................•·1 U\ PISCICULTURE EN AFRIQUE ET AU

BENINLa pisciculture

La pisciculture

CHAPITRE

1 .1 •

1 .2.1. Les potentialités ••••••••..•.••••••••••••

1.2.1.1. Le réseau hyàrographiq~e •••••••••••••••

1.2.1.1.1. Les fleuves ••.•••••••••••••••••••••.

4

4

5

1.2.1.1.2. Les lacs et lagunes •••••••••••••.••• 5

1 .2.1 .2. Les espèces piscicoles •••••••••••.•. 5

1.2.1.3. Débouché pour les produits •••.•••.••••.•. 8

1.2.2. La pisciculture proprement dite •.•.•••••..• 8

1.2.2.1. Rappel historique ••••••••••••••••••••..•• 6

1.2.2.2. Probl~me de la pisciculture •...••...•..... 10

1.2.2.3. Perspective d'avenir •......••.••••.••.•.• 11

1 .2.2.3.1 •1.2.2.3.'2.

DeL~ écosystèmes promett~urs

Sur le plan économique ••...••.

1 A

1 1

11

i.xPages

f..HAPITRE 2 : S. MELANO'l'}ŒR.ON : POINT DF 1/, LI'J'Tf~H~TUHE. 12

Position systématique • • • • • • • • • • • • • • • • • • ~ • • ~ • • • c 12

Aire géographique ............................... 12

Biologie et écologie en milieu naturel ••••••.•...12

2.3.1. Alimentation

Reproduction

..................................• • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • •

12

Croissance

L'écologie

o • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • 0

....................................15

15

CHAPITRE 3 - MATERIEL ET METHODES • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • 19

3.1 • Matériel ....................................... 19

3.3.1.

3.3.2.

3.3.4.

3.3.6.

3.3.8.

Sources des données •••••••••••••••••••••••••••• 19

Recherche sur le terrain ••••••••••••••••••••••• 21

Choix du milieu d'étude (Lac A.l,.' ,\.. Ueme) ..........~ 21

Choix des sites .............-................. 21

Choix des techniques de pêche ................. 21

Choix des pêcheurs et autres enquêtés .......... 23

L'enqu~te proprement dite ••••••••••••••••••••• 23

Les observations •••••••••••••••••••••••••••••••25

Les mesures ••••••••••••••••••••••••••••••••••••26

Les tests de transfert d'eau du lac en eau

douce ••...•.•..•..••••.•••.•.....•••••........•27

CHAPITRE 4 : RESULTATS ET DISCUSSIONS .••••••••••••••30

4.1. Nomenclature du S. melanotheron •••••••••••••••••30-;;2Anatomie •...............•..................•... . ,.,/

Anatomie externe ••••••••••••••••••••••••••••••32

La. forme j2

xpages

4.2.1 .2. I..a. "..peau ••••••••••••••••••••••••••••••• 34

4.2.2. Squelette et nageoires ••••••••••••••••••••• 34

4.2.2.2. Squelette ••••••••••••••••••••••••••••••• 34

4.2.2.1.1. Les écailles ••••••••••••••••••••••••••• 34

Squelette interne •••••••••••••••••••••• 35

Les nageoires •••••••••••••••••••••••••••• 35

Muscles (chair) ••••••••••••••••••••••••••••35

4.2.4. Les branchies ••••••••••••••••••••••••••••••37

4.2.5.1.4.2.5.2.

Appareil digestif •••••••••••••••••••••••••37

La bouche ••••••••••••••••••••••••••••••••37L'intestin •••••••••••••••••••••••••••••••37

La biologie •••••••••••••••••••••••••••••••• 37

4.3.1 • L'alimentation •••••••••••••••••••••••••..••37

44

44

48

• • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • 44

(Saisotl:l) •••••••••••••••••••• 48de la fraie •••••••••••••••• 49le développement des

• • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • •

• • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • •

• • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • •

La reproduction

Le sexage

La puberté

4.3.2.3. La fraie

4.3.2.3. 1..r: Périodes4.3.2.3.2. La fréquence4.3.2.4. Les oeufs et

alevin.s •••••••••••••••.••••••••••••••.•• 49:La croissance ••••••••••••••••••••••••••••• i5:l

4.4. L'écologie du S. melanotheron •••••••••••••••• 92

4.4.1. Aires écologiques •••••••.••••••••••••••••••• 52

4.4.2. S. melanotheron et son habitat en milieu natu-

re l ...•.•...•.....•.......•................. ~4

4.4.3.: L' écophysiologie et l'écoéthologie •••••••• 584.4.3.1. La température ••••••••••••••••••••••••••• ~8

SaUnité •.••••••••••••.••••••.•••••••••• 58

4.5. Aspects socio-économiques •••••••••••••••••••••• D2

4.4.3.4.

4.4.3.5.

xi

pages

L'influence des transferts •••••••••••••••• 58

L'oxygène dissout •••••••••••••••••••••••••• 60

Les prédateurs et parasites des S. melano-theron •..•..••.••••.•........•.•.•.........• 62

4.5.1. Aspects sociaux •••••••••••••••••••••••••••••• 62

4.5.2. Consommation ••••••••••••••••••••••••••••••••• 63

4.6. Potentialités piscicoles du S. melanotheron •••• p8

•.... · · · · . · ·70CONCLUSION ET RFCQIvïJ.lldY\. TIONS••

Sur le plan socio-économique ••••••••••••••••• E9

Sur le plan écologique ••••••••••••••••••••••• p9

Sur le plan biologique ••••••••••••••••••••••• 59

CHAPITRE 5

4.5.3. Les prix ••••••••••••••••••••••••••••••••••••• p6

xii

/L..lSTE ~ES TABLEAUX

Pages

1 - Périodicité des prises de nourriture chez ~oelanotheron •••••••••••••••••••••••••••••••••• -17

2 - Répartition des p~cheurs par filet et par site •• 24

3 - Nomenclature du ~ melanotheron dans les régionsdu lac Ahémé et du lac Nokoué •••••••••••••••••• 31

4 Quelques éléments de mensuration sur l'esp~ce ••• 36

5 - Les types d'aliments naturels et artificiels con­sommés par le S. melanotAeron ••••••••••••••••••• 42

6 - Opinions de pêcheurs sur la taille à la première

ponte ; ••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••• 46

7 - Pourcentage moyen de poissons femelles à oeuf parcatégorie et par période •••••••••••••••••••••••• 47

8 - Opinion des pêcheurs sur le nombre de ponte par an.~O·

9 - Pourcentages moyens de poissons par sexe pêchés,

par filet •••••••••••••••••••••••••••••••••••••••• 56'

10 - Zones écologiques des 2L melanotheron dans le lac

suivant les classes d'âge ••••••••••••••••••••••• 57

11 - Mortalités à la suite du test de transfert du lac

en eau douce ..•••....••...........•...•......••• 61

12 - Différents types de traitements des 2L melanotheron 63

13 - Les traitements des oeufs des ~ melanotheron ••••. 65

14 - Les catégories considérées pour la vente des ~melanotheron, l'évolution des prix •••••••••••••• wo7

"'--1STE

xiii

~ES SCHEMAS

1 Structure des branchies • • • • • • • • • • • • • • • • • • • 38

l

2 - Arc branchial avec branchiospines •••••••••••• 39

3 - Tube digestif du Tilapia S. melanotheron ••••• 39

4 - Anatomie interne dans son ensemble ••••••••••• 40

~ISTE ~E

xiv

FIGURES

1 - Distribution du ~ melanotheron ••••••••••••••••••• 13

2 - Rythme de prise de nourriture dhez 2. melanotheron •• 1

3 - Les sites de recherches ; ••••••••••••••••••••••••••• 22

4 - a) - ~ melanotheron mâle (forme) •••••••••••••••• 33

b) - S. melanotheron femelle (forme) •••••••••••••• 33

c) - Coupe transversale du corps du poisson ••••••• 33

5 - Graphiques montrant la relation taille-poids chez

chez ~ melanotheron •••••••••••••••••••••••••••• 53

~ES ABREVIATIONS

= Organisation des Nations Unies pourl'Alimentation

= Centre Technique Forestier et Tropical

= Faculté des Sciences Agronomiques

= Projet P~che Lagunaire

F.A.O.

F.S.A.

P.D.P. = Projet de Développement de la Piscicul'bure.

= Republique Populaire du Bénin.

- xvi

LJ;.~~:E DES PHOTOS

1 Trois cichlidaes du lac Ahémé • • • • • • • • • • • • • • • •

Pages

7

2 Installation des aquariums au Laboratoire •••.• 20

3 - Emballage des poissons (en sac polyéthylémi-que) pour leur transport •••••••••••••••••••••• 28

4 Apport d'oxygène aux poissons mis en sac •••••• 29

5 - Exploitation des ·Acadja" sur le Lac Nokoué(Por-to-Novo}, •• ee ••••••••••••••••••••••••••••••

Triage des S. mélanotheron m~les (géniteurs) •••

l

6

7 - Recensement des poissons morts par aquarium •••

4345

59

xvii

L-ISTE ~ES ANNEXES

Pages

Annexe 1

Annexe 2

Annexe ,

Annexe 4

10 - Questionnaire série 1 ••••••••••••• 76

20 _ Questionnaire série 2 ••••••••••••• 83

Définitions de techniques dep~ches choix , 85

Pourcentages en nombre des prises de p~ches

en 1986 •••••••••••••••.•.••••••••••••.•••• 86

Tableaux

1 - Comparaison des rapports longueur totalesur hauteur standard des femelles et desmAles ••••••••••••••••••••••••••••••••• 88

2 - Différentes formes du corps des poissonssur le rapport longueur sur hauteur(L/H)89

3 - Quelques éléments de mensuration sur 'U.."1

échantillon de 29 poissons ••••• 4 •••••••QO

Annexe 5 - Relevés statistiques des prises par espècesclasses d'age, sexe, état pour les femelles,

, . dt· t ' 95par per~o e e par s~ e •••••••••••••••••••••

Ann 6 L ' d 1 Ah ' , 108exe - es especes u ac eme •••••••••••••••••••

1

o

~ N T R 0 DUC T ION

Les poissons constituent l'une des principales sour­Ces de protéines de haute valeur biologique, car renfermanttous les acides aminés essentiels.

En effet, la chair du poisson, en particulier lepoisson d'eau douce est riche en protéine, soit 20% et 63%lorsque le poisson est séché (LATHAN M.C.,1979). Ce taux estsupérieur à celui des oeufs de poule et de la viande de boeuf,m~me maigre (respectivement 11,8% et 18,2%) et 19% en ce quiconcerne la viande de poulet (LATHAN, O.B.E., 1979).

La pauvreté en graisse (0,5%) pour la plupart despoissons tropicaux et en collagène (1,5%) fait encore de nospoissons un aliment à valeur protidique supérieure à celle dela viande dont les protéines renferment plus de collagène, etsouvent plus de 50% de graisse. Il faut noter que les poissonsd'eau douce séchés sont plus riches en calcium dont la carencefavorise le rachitisme, et qui est important d~~s la croissanceet l'entretien des os chez les enfants (30% pour le poisson

séché cont~0,22%·pour la viande de boeuf, 0,45% et 1,43% res­pectivement pour les oeufs de poule et le lait de vache)

(LATHAN M.C., 1979).

La pêche a été pendant longtemps enAfrique et en par­ticulier au Bénin le seul moyen de se precurer des poissons.Ainsi suite à l'utilisation de plus en plus répandue des enginset techniques de p~che à caràctère destructeur, combinée aux

dégradations écologiques, on note sur le lac ~hémé une baissegénéralisée des prises de poissons (DAGEA, 1SG6). Il 3. été no-té aussi la disparition de certaines espèces d'aniamux aquati­ques tels que les crocodiles et hippopotames qui contribuaientà l'équilibre écologique de certains plans d'eau Béninois,et d'espèces de poissans transitaires (surtout les poissonsmarins : raies et autres) (Pliya, 1980'.

2

Le développement de la pisciculture, face aux be­soins en poissons de la population Béninoise reste alorsune des solutions pour la conservation de nos ressources na­turelles et pour la lutte contre la malnutrition parce quedispensatrice de protéines animales d'excellente qualité,ac­cessibles à tous, produites rapidement et souvent à peu defrais.

Jusqu'ici la pisciculture béninoise s'est toujoursfaite avec des espèces importées. Il se pose alors des problè­mes de leur adaptation à ces nouveaux écosystèmes aquatiquesdont en particulier les lagunes.

En effet le Tilapia importé , Oréochromis niloti~\l§.

ne peut pas ~tre transféré sur la lagune Nokoué au-dessus de12 g/l de salinité, alors que la salinité de cette lagune dé­passe parfois 27 g/l. Des approches de solutions ont été étu­diées telle que l'utilisation d'espèce hybri.de (Q. niloticusm~le X Q.:. mossambicus femelle). Toutefois cette dernière solu­tion ne permet pas de produire toute l'aImée, car le transfertde ces hybrides en lagune ne peut se faire au-dessus de 18 g/lde salinité de l'eau (CODJA, 1987).

Il faut noter que les espèces importées étaient choi­sies à cause de leur aptitude de reproduction et de croissance.

Une orientation de l'élevage piscicole pourrait sefaire avec nos espèces locales dans le cadre du développement

de la piscicole au Bénin.

Or l'élevage d'un être vivant nécessite la connaissancede sa biologie et de son éco~ogie, pour mattriser les possibi­lités de son adaptation. C'est ce qui justifie le choix de no­tre thème, Possibilité d'adaptation à la pisciculture Béninoise

du Tilapia Sarotherodon mélanotheron : contribution à 12 bio­logie, l'écologie, et les potentialités piscicoles o •

Le mélanothéron adapté aux conditions écologiquesde nos écosystèmes aquatiques comme les autres espèces locales,

est encore un incubatteur buccal, donc pouvant se multiplier

3

en bassin bétonné. Il a fait aussi l'objet d'études prélimi­naires en Cttte-d. t Ivoire et semble ~tre bien apprécié par lapopulation.

Ces différents critères précités sont à la base duchoix de cette espèce pour notre étude.

Les buts de cette recherche sont les suivants t

- Identification de l!espèce

- Détermination de ses caractéristiques biologiqueset écologiques

Ecoéthologie et écophysiologie de l'espèce

- Mise en stock en bassin de l'espèce pour des sui­vies ultérieures de l'adaptation à la pisciculture.

Cette étude est subdivisée en cinq parties ou chapi-

point des connaissances actuelles sur l'es-

pisciculture en Afrique et particulièrement

tres.

1 • -Laau Bénin.

2. - Lepèce.

3. - La méthodologie et méthodes.

4. - Les résultats et discussions

5. - La conclusion et recommandations.

4

CHAPITRE 1 : LA PISCICULTURE EN AFRIQUE ET AU BENIN

1.1. La pisciculture en Afrique

Pour les 30 millions de km2 et les 408 millions d'ha­bitants du continent, l'aquaculture reste une activité nouvel­le, de type agro-économique importée.

Ailleurs, sauf peut-~tre au Bénin où les Acadja sontune forme d'aquaculture extensive, l'aquaculture est une acqui­sition récente probablement parce que) jusqu'alors la tailledes populations africaines par rapport aux ressources naturellesde cueillette ne nécessitaient pas des pratiques élaborées d'é­levage piscicole.

On enrégistre divers types de pisciculture extensive,intensive,intégrée ou associée à dt autres types d'exploitations

agro-économiques, avec comme poissons prépondérants les Tila­pias.

Da~s certains pays, l'inadaptation de certaines espè­ces importées (comme l'~ niloticus) à des écosystèmes aquati­ques comme des lagunes fortement salées, constitue un frein audéveloppement continu de l'élevage (cas des transferts en eauxsauuiâtres). Il faut noter que pour appuyer le développement àeleur pisciculture, les chercheurs ivoiriens, en contournant cezcontraintes piscicoles liées à la pisciculture en lagune,avaient entrepris des recherhces sur les potentialités pisci­coles des Tilapias lagunaires (Tilapia guineensis et ~ mel~

theron) •

1.2. La pisciculture Béninoise

1.2.1. Les potentialités

1.2.1.1. ~~_r~2~~Y_hYgrQgr~h!g~~

Les principaux plans d'eau du domaine continental bé­

ninois sont, des fleuves, des lacs installés danS' des dépres"

5

siens creusées dans les plateaux; des lagunes; des marais si­tués entre le rebord de ces plateaux et le cordon littoral etqui forment une zone amphibie très complexe de transition versle domaine maritime.

1.2.1.1.1.

Ils constituent des cours d'eau généralement perma­nents pouvant servir à la pisciculture en étang de dérivation.Il s'agit des fleuves Ouémé, Couffo, Mono et Niger avec leursaffluents; ainsi que l'Alibori, la Sota et le Mékrou.

On note au total deux complexes ••

- Le complexe lagunaire d'Est couvrant 15.700 ha dont,la lagune de Porto-Novo (17 km s'ouvrant à la mer par le che­nal de Badagri) et le lac Nokoué (140 km communicant avecl'océan par le chenal de Cotonou).

-Complexe b,ydraulique d'Ouest comptant beaucoup delacs (couvrant 12,74 km ) dont le lac Toho au Sud-Est de la vil­le de Lokossa avec ses lacs voisins tels que : Bodogba, Togba,Wozo et Datchi au Sud-Est de la ville de Sè; ainsi que Djeto(0,20 km ); Dahounta (0,4 km ) (Welcome 1971).

Le lac Ahémé reste le plus important des lacs de cecomplexe.

Les lagunes sont : ·Le lac Toho à l'Est de Ouidah etde la lagune cOtière de près de 60 km de long entre Togbin etGrand-popo.

Le Bénin dispose de cours d'eau ayant des espèces in­

téressantes pour sa pisciculture.

- Les Tilapias forment la base de la pisciculture

6

d'eau douce en Afrique et en particulier au Bénin. L'espècepiscicole qui jusque-là a fait l'objet d'élevage intensif res.,

te l'~ niloticus qui est une espèce importée.

Les cours d'eau béninois renferment des TilaDias- -comme .:

Le Sarotherodon • melanotheron , incubatteur bu<.:­cal dont l'alevinage est facile partout.

La croissance est plus rapide que celle du T. gui­néensis (LEGENDRE, 1987). Ce poisson est exempt dE totem dansnos miliea~ lacustres.

poisson vivant en eau douce (LaguneToho) (AOITE, 1987). Incubatteur buccal, il a une croissancesupérieure à celle du~. aureus (BALARIN, 1979) et est moinsapprécie' que le S. mélanothéron (selon le témoignage des p~­

cheurs)

Le Tilapia ,;uineensis pondeur sur substrat ~O::lC sa

reproduction en bassin betonné sera difficile. Il est moinsapprécié par certaines populations des régions du Mone, parceque impropre à leur coutume.

En dehors des Tilapias d'autres poissons rev~lent

une importance piscicole. Il s'agit de :

Les Mulets (mugil ~ephalus) ou Guessou

Ces poissons de mer qui se rencontrent en Dans prèsde la C~e pénètrant dans les estuaires et d'autres restentm~me permanemment dans les eaux douces ou montrent une grand eindifférence vis-à-vis des milieux marins et dulçaquicoles(Adjallala; W; N, 1987). Ils sont moins exigeants en alimenta­tion car exploitent bien.la nourriture naturellE. Leur chairest beaucoup appréciée surtout quand ils proviennent d'uneeau salée.

Chrysichthys nigrodigitus dont la chair est succu.Len«te, constituent un met de choix pour les populations lacustres.

7

Photo nO 1 • Trois espèces de C-ichlidae .•

- En haut • T11apla guinéensis.- Au milieu • Hémichromis fasciatus•

- Au bas • Sarotherodon rnelanotheron•

8

Les poissons chats africains (Clarias sp)

Leur chair sans ar'te est très appréciée, fra1cheou fumée par toute la population béninoise sauf dans cer­taines régions du Mono où leur consommation constitue un

interdit.

Hétérotis-niloticus ou "Houa" en pédah co~me enAlze. Apprécié, plus fumé que frais, ce poisson a une impor­tance piscicole qui n'est pas à démontrer surtout avec sonétonnante faculté de reproduction en étang.

Il faut noter que le poisson reste une denrée par­faitement intégrée dans l'alimentation au Bélin et il sepr~te à des combin.aisons culinaires variées depuis la. prépa­ration du poisson frais ou fumé en sauce jusqu'à l'utilisa_tion du salé-séché comme condiment (Pliya J. 1980). Maisles quantités p~chées ou importées ne suffisent pas à satis­faire la demande de la population béninoise. Ainsi vers lesrégions éloignées des cours d'eau, le ~oisson est très sou­vent rare ou toujours rare, faute de service de vente orga­nisé ou de point d'exploitation piscicole.

En dehors de la clientèle sur place, la piscicul­ture béninoise dispose d'autres débouchés importants queconstituent les marchés des pays voisins comme le Nigériaoù le Clarias est recherché et le Togo où les femmes du Monoamènent des Tilapias et autres poissons d'eau douce.

1.2.2. La pisciculture proprement dite

Le premier essai d'élevage en étang a été fait en1959 et 1960 au centre du pays à Djidja par un pisciculteurprivé. L'eau était amenée à l'aide d'une citerne qui pre­nait l'eau des pluies. Les poissons élevés étaient Tilapias.

A Ahouandji-Houta, Assion et ses proches ont cons--t un étang vers 1974 en entourant une zone de palétuviers

'ils ont implantée de muret de boue et de feuilles de co-

~otiers pour délimiter l'étang. Des nasses leur permettaient

~e capturer les poissons lagunaires surtout des ~ galiléus

qui étaient reversés dans l'étang ainsi que quelques espèces

.arines comme mâchoirons et mulet. Les poissons étaient nour­

ris deux fois par jour avec des tourteaux d' amande de coco ou

.de farine de manioc m~lée à l' huile de palme 0

Toutes ces tentatives d'élevage ont échoué ou rencon­

tré beaucoup de dLfficultés pour se développer du fait de man­

·que de financement et d'encadrement techniques (Pliya J. 19Bû)

Mais il y a deux autres méthodes tradi t.LonneI l.es

d ' aquaculture extensive qui sont :

~L La méthode des "Acadja " popularisée vers 1957 avec

~~un rendement annuel pouvant atteindre 25 t/ha (vlelcome R. L,

~i1969 cité par Arrignon. J, 1976) .11 faut noter que cette

fr'brousse artificielle" sert d'abri au poâ sson , facilite son

t~limentation grâce aux dépots de nombreux micro-organism~s,lll­

;;.sectes, vers, algues etc, et par conséquent met le poissDn

kdans les meilleures conditions de reproduction et de cr-oi.s sancer

La seconde méthode est celle dés trous à poissons~:('Houédo") qui est une pratique originaire de pisciculture

(Yfort rentable dans l'Quémé. Dans ces systèmes les poissons ne

sont nourris que quelques fois. En dehors de ces deux méthod.es

.~e pisciculture béninoise, il y avait la semi-pisciculture des

canaux bordiers creusés et périodiquement dragués.~

Ces dernières méthodes n'ont pas fait l'objet de re-

cnerche d'amélioration. C'est le cas en particulier des Acaàja

qui semblent rencontrer actuellement des difficutés d'exten­

':sion et m~me menacés de suppression totale.

Suite aux missions de Mr P. DEKIMPE du C.T.F.T.

(Centre Technique Forestier et Tropical) en 1975 et 1977 il est

né l'idée- de la création d'un centre de recherche en piscicu:~­

ture dont le siège est actuellement à Godomey. Les objectifs

de ce centre étaient .•

Production d'alevins destinés au grossissement.

- Production de poissons de consommation, en étangs(à Godome~ en enclos ou en cages flottantes (sur le lacNokoué et la lagune de Porto-Novo) Dans ces cas, les finger­lings sont tranférés des eaux douces d'étang de Godomey eneaux saumatres des lagunes.

,1

- Formation et perfection.~ement du persom1el béninois.nécessaire au développement de la pisciculture.

Les espèces élevées sont importées. Il s'agit del'~ niloticus , l'~ mossambicus et leur hybride.

Ces poissons sont préférés à cause de leur crois­sance rapide et leur facilité de reproduction.

Cette pisciculuture moderne a connu des problèmesdont l'un est celui des mortalités des fingerlings transfé­rés dans les enclos installés sur le lac Nokoué pour leurgrGssissement.

La pisciculture béninoise a jusqu'ici connu desdifficultés de développement dont les causes sont nombreuseset résident dans le manque de recherches d' accompagnemerrt.,surtout, la non connaissance des composantes limnologiquesdu lac Nokoué dans son ensemble le choix d'une espèce pisci­cole propre à la pisciculture béninoise.

En effet l'élevage en enclos dans les lagunes bé­ninoises est confronté au problème de mortalité des Tilapiasimportés due aux .for~es variations de salinité des eaux.

Cette salinité varie de 0 à 27 g/J. sur le lacNokoué. Le transfert du Tilapia O. niloticus de l'eau douce

eaux saumatres du lac Nokoué n'est possible que lorsquela salinité est en-dessous de 12 g/l. L'utilisation des

11

hybrides n'a pas résolu le problème du fait que ces derniersne peuvent 3tre transférés qu'à moins de 18 g/l (CODJA, 198'7).

L'élevage de ces Tilapias sur le lac Nokoué se trou­ve donc limité dans le temps.

Les lagunes constituent pour l'Afrique et en particu~

lier pour le Bénin les écosystèmes pouvant ~tre -exploités etdonner une production importante. Il en est de m~me pour leslacs internes.

Ces écosystèmes sont sujets d'une diminution de leurpotentialité piscicole (diminution des prises de poissons).

L'aquaculture de repeuplement serait une possibilitépour le maintien ou l'amélioration de la potentialité pisci­cole de oes cours d'eau.

En dehors de l'aquaculture en enclos/ces plans d'eaupeuvent faire objet d'une aquaculture en cage.

Le développement de la pisciculture béninoise a be­soin d'une organisation de structures professionnelles de typecoopératif, ainsi que de circuits commerciaux bien établis.Lefinancement de recherches d'accompagnement reste indispensable.

gyœIIRE 2 : SAROTHERODON MELANOTHERON : POINT DE LALITTERATURE

2.1. Position systématique

Espèce : Sarotherodon, melanotheron

Genre : Tilapia

Famille : Cichlidae

Ordre : Perciformes

Série : Acanthopterygiens

Super-Ordre : Teleosteens

Sous-Classe : Actinopterygiens

Classe : Osteichthyens

SyPer-Classe : Poisson

2.2. Aire géographique

Le ~ melanotheron est une espèce eUryhaline à largedistribution. Une des Tilapias autochtones de l'Afrique Occi­dentale (avec Tilapia guineensis) il vit dans les lagunes doncpeut pénétrer dans l'Océan (J. cl. Philipart and J. cl. Ruwet1982) in R.S.V. Pullin and R.M. Lowe. Mc. Connell (eds). On l~

renc~ltre du Sénégal jusqu'au Zaire (fig 1). C'est une espècequi est rencontrée dans les lagunes côtières comme dans leslacs internes à eau saum~tre ou douce.

2.3. Biologie et ~cologie en milieu naturel

Alimentation------------La nourriture en milieu naturel est constituée d'Al­

gues filamenteuses, diatomée~fonds de vase, invertébrés sui­vant qu'il s'agit des juveniles ou des individus adultes.

- 13 -

Figure 1 : DIstribution du 2.s. melanothero,!1Tiré de J. cl Philipart 1982

1

o ~ melanotheron

14

La consommation de déchets organiques est notéechez cette espèce.

Selon LEGENDRE. M, eh Cttte-d' Ivoire J If analyse ducontenu organique pondéral et calorique de la vase montrerespectivement 30% et 1,2 kcal/g.

Les larves préfèrent se nourrir du zooplancton età l'état juvénule de tout aliment.

Selon Hickling 1961 cité par FAGADE S.O. (1971),les déchets organiques contenus dans les fonds de vase for­ment une riche source de protéine.

Chez cette espèce, les femelles d'élevage entre enmaturation à une taille inférieure (14.0 mm) à celle observéepour les femelles du milieu naturel (176 mm). Dans les enclosla première maturation intervient vers l'age de 6 à 8 mois(LEGENDRE M. 1987). Il souligne aussi, qu'avec un aliment gra­nulés dosant 31% de protéines les femelles pondent toutes les

deux semaines environ.Chez le !L guLLéensis, la fréquen~e de ponte est de

3 semaines environ.

En milieu naturel la reproduction se fait toutel'a.."mée avec des pointes en périodes fra!ches et par Lncubat.Lor

buccale du m~le alors que chez les autres Sarotherodo~ elle sefait par la femelle (BIERNAUX, 1987).

Les oeufs sont gros et ~aunes alors que chez le ~galiléus ils sont verts et petits (Philipart.J.cl). Aux Phil­lipines, selon Pauly D. (1975) ~s recherches ont montré que léfraie en aquarium se déroule toute l'année avec un grand picen Mars-Avril et un minimum entre Septembre et Octobre, cecicorrespond à la petite saison pluvieuse en Afrique Occiàentale.

15

2.3.3.

En C6te-d.'Ivoire, des recherches menées en enclosont révelé que la cro1ssance du 2. melanotheron est plus rapidtque celle du T. guinéensis (LEGENDR,E.M, 1987).

En élevage un gain de poids moyen de 200 g a été at­teint en 7 à 8 mois sous un régime alimentaire titrant 25 à 30~

de protéines (LEGENDRE). Le m~le croit moins vite que la femel·le en élevage mixte alors qu'on observe le contraire en élevagEmonosexe.

En milieu naturel la crofssance est lente à causede l'influence de la température combinée à celle àe la salini­té (leurs variations brusques qui modifient le métabolisme àupoisson, et provoquant la baisse de consommation d'aliment na­turel) (Annonyme). Il a été révélé qu'en fin de résorption vi-;telline les alevins de ~ melanotheron sont plus gros (20 mg)

que ceux des IL guinéensis (2 mg).

Les larves et les juvenilts se rencontrent dans leszones peu profondes.

La périodicité de la prise de nourriture est de lon­gue durée pour l'alimentation nocturne.

La pose de prise de nourriture se déroule à Itappro--,che du lever du soleil, prises intermitentes en pleine lumièredu jour (fig 2) et le tableau 1). Les mâles crtlchent leursoeufs ou larves lorsqu'ils sont capturés (Pauly. D. 1975). Lesadultes ne se rencontrent jamais dans les zones de roseaux etm~me les alevins ne se trouvent que sur de hauts-fonds sablon­neux et libres d~ végétation vivante.

Au Bénin, les alevins sont plus abondants pendantles intervalles de Décembre à Février en saison sèche et deJuin à Juillet (Pliya, J. 1980).

16

l'ligure 2 : Ryth~de prise d~ nourriture chezS. melanotheron.-

..

.=-,

----------.5

--------'~-~I

~-e() 4

~

J2 (1 ):~ ()c.;,.-=-- '"~: ~ x, , S

Qi e,·--------..,: ~(1\~-;--~~=='I~ ~ ) .Cl

;: ~~-----_~-==OtO.e -'l,Il:: ~C, C=~' =--:.~~:

:: '" ct-------.~" Daily rhythm of food intake by 7 m eianot heron from ft·fl to right (cf also Table II

-lime of fixation of the Iishes cireles: stornach contents as related lo 'hl' sarnp!« wit i,the highest me ..n st omachcontent (No, 6) - bars outstr..tched guts, wit h ~,·,!u.'n('t' ot f,.!iand ernpt y sect ions -. sarnple number. Sampl« 12 wus fixed l h after the catch. no dom",,,,.,,sequence occurrcd.

Tiré de Pauly 1975

17 -

Xableau 1 : Périodicité des prises de nourriturechez ~ melanotheron

Table

Stomach contents of 224 ~ melanotheron

Sample Tinte of Mean dry Stomachs

number fixation weight containingstomach foodcontents (%)(mg)

1 19. 00 h 32,8 100)2 20 c 00 h 15,8 85)

3 22. 00 h 21,4 85) noavy noctur-

4 23. 30 h 15,0 75)nal feeâing

5 01. 15 h 17,5 40)

6 03. 30 h 34,6 90))

7 05. 00 h 6,9 25)8 05. 30 h 3,3 20) feeding pause

9 08. 40 h 10,0 100)

10 09. 45 h 8,5 100)11 6,9 85)

intermittent11 • 00 h

12 14. 00 h 5,3 40) day-time fee-

13 15. 15 h 11 ,9 100)ding.-

14 18. 00 h 16,8 85)

15 19. 00 h 5,8 75)

Tiré de D. Pauly (1975)

18

Sur le plan écophysiologique, il a été noté enIsra~l que le ~ mélanothéron est plus résistant à la variationde la salinité que ll~ ruloticus et le ~ galiléus •. En effe"cces deux dernières espèces ont disparu du lac Quarum lorsque lasalinité de ce lac devient en augmentant, 10 à 26% (Zarka, El,1956) cité par BALARIN, 1979). Ce poisson a été tro~~é dans lalagune de kpeshies du Ghana sous 72% (pauly D 1976) de salL~ité.,

La fécondité semble diminuéa lorsque la salinitéaugmente. En effet il y a un Choc~smotïque sur les oeufs.(BALARIN, 1979).

19

CHAPITRE 3 : MATERIEL.E.'T l-Œ'l'HODES

3.1. Matériel

- Un questionnaire pour la partie enqu~te

- Un enqutteur par village

- Un triple-mètre en ruban plastique pour les me-sures sur les poissons

- Un ichtyomètre pour les mensurations

- Une balance

- Un canif et lame, ciseaux pour les dissections

Du matériel de transfert des poissons

- Des aquariums et accessoires pour quelques tra­vaux de laboratoire

- De l'eau de robinet et de l'eau du lac pour lesessais d'adaptabilité en aquarium

Du sel marin

- Ùn conductivimètre pour le contrale de la salini­té de l'eau dans les aquar-Lums ,

3.2. Sources des données

Des ouvrages, rapports, thèses, mémoires, et tousautres documents ont été consultés à la Faculté des Sciences

Agronomiques, au Complexe P91ytechnique Universitaire (CPU);à la Direction des P~ches, à la FAO et à l'Universitéd'Iôadan (Nigéria).

Nos cours constituent aussi une source importante.

Les interviews avec les p~cheurs et les vendeusesde poissons, les rencontres avec des professeurs étrangers enmission dans notre Faculté et à·l'Université d'Ibadan. ainsiqu'avec nos prédecesseurs agro-pisciculteurs, constituent les

...

Photo nj 2 ..

20

Installation au Laboratoiredes Aquariums .

21

sources orales. Il en est de m@'me pour nos participations é

certaines conférences et journées de réflexion.

Recherche sur le terrain

Choix du milieu d'étude (Lac Ahémé)------~----------------

Les raisons de ce choix sont les suivantes .•

Ahémé est exploité par une population trèsde sa longueur (le plus long des lacs du

- Le lacimportante à causeBénin) • - La très grande variation de salinité (de 0% à

37,6%) en Février 1987. DJESSOU (1987) alors qu'au niveau du.lac Nokoué de 5% à 27% en 1987 (Projet de développement de la 'pisciculture. Mai 1987).

- Le fait que nous sommes natifs de cette régionnous donne plus d'assurance pour le recueil de données fiables

- La présence du S. mélanotheron de façon permanen-.te, donc supportant toutes les variations de salinité.

Choix des sites---------------Le lac Ahémé est le plus long de nos lacs et pour

raison de fiabilité de nes informations il a été nécessairede parcourir le lac dans toute sa longueur. Les sites ont étéchoisis en fonction de l'importance de la salinité sur lesdifférentes parties du lac. Ainsi le site de Guézin est choisipour sa proximité avec le chenal,Bopa est le plus éloigné. Ila été choisi un troisième site (Ouassa-Tokpa dans la CommuneRurale de Possotomé) situé au milieu des deux autres sites.

3.3.3. Choix des techniques de p~~h~

Seules les techniques propres au Tilapias ont étéchoisies car les autres filets sont pour les poissons de merqui sont périodiques alors que les techniques sur lesquelles

- 22

Figure 3 : SiteSde Recherche

Village choisi{---..:

__ Dékanmè

Adjatokpa

______ Ahouago

"----- y emè

i<

BOPA

Akod~

Houéyogbékpo ji

'\

23

-nous enqu@tons se pratiquent toute l'année, ceci permettra decontinuer les recherches pour le reste de la période pendffiltlaquelle nous n'aurions pas travaillé.

Il s'agit des nasses, filet maillant (Tounga), filetépervier ("Dj étowlé") et l'épervier de bord du lac ("Kodj 0­

kouin") (voir annexe 2 pour les définitions des termes);

Les statistiques de p~cheurs par technique de p~che

disponibles au niveau des agents de p~che nous ont permis deconstituer notre échantillon. Une pré-enquêté organisée endébut de la recherche nous a permis de constater une certainehomogénéité des réponses des p~cheurs à beaucoup de nos ques­tions. Ainsi 10 pêcheurs sont choisis par site. La réparti­tion par filet est faite à partir des statistiques de p~cheurs

par filet. La répartition de cet effectif est montrée dans le .tableau 2.

En dehors des pêcheurs, nous avons choisi par sitetrois femmes vendeuses de poisson pour nos enqu~tes.

Au total 30 p~cheurs et 9 femmes vendeuses de pois­sons ont été choisis. Il faut signaler que dans les régionsdu lac Ahémé, seules les femmes s'occupent du commerce depoissons.

3.3.5. 1~~ngB~~~_Er2Er~~~n~_~!!~

Elle s'est déroul~e en trois étapes

# - Du 22 Avril au 02 Mai : Prise de contact, pré-en-quête et échantillonnage.

- Du 28 Mai au 28 Juin : Distribution des question­naires et suivie de l'enqu~te

- Du 16 Juillet au 30 Juillet: Suivie de l'enquêteet observation, mesures.

- 24

Tableau 2 : Répartition des p~cheurs par filetet par site

!Tounga! Kodjo-!Djeto-! Tounga!Nasse!Djeto-tr·Jsse!Kodjokouin :( Filet( ! !kouin ! wlé! ! ! wlé! !--------------------~--------T------------------------------------~;

~". l ,Nombre! • " .! i

de p~-! ! !' ! 1

~ cheurs ! 12 ! 6 21 ! 10 9 13! 16· 15 :(par filet ! !

,(

t-=-=-=-=;=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-~-=-=-=-=-=-=-=-=-

(SITES • OUASSA - TOKPA ! BOPA (DADO) • GUEZ IN, , ,. . .

(Pourcen-!

(tage re-! 30(présenté! !

20

!50 30 30 40 1 50.

p50

(Nombre

(çhoisi 3 2 5 3 3,, 4 5 5

La pré-enqu~te nous a permis de préciser nos con­naissances sur le sexage et la reconnaissance des traits dis­tinctifs de cette espèce sur le terrain en vue de faciliterles travaux de dépouillement des prises (comptage des femel­les en général).

Les différentes questions de nos fiches d'enqutteconcernent.

La reconnaissance de l'espèce par les p~cheurs

- Le sexage, le cycle de reproduction en milieunaturel, la fraie.

- L'alimentation en milieu naturel et en semi-liber­té (Acadja) et trous à poissons la comparaison du comportemffiltde ces poissons dans les différentes conditions précitées.

- Les aspects socio-économiques

- L'appréciation de la population par les résultatsdes relevés des prises, de la qualité de la chair de ces pois-sons - Taille à la puberté (première ponte).

Les observations----------------Elles sont faites sur les poissons :

- Des échantillons de poissons ont été observés encomptant, les écailles, les rayons, les branchiospines

- Des dissections ont permis d'observer l'organisa­tion interne de ces poissons.

- Une coupe transversale a été réalisée sur un•

échantillon de poissons pour conna!tre la forme du corps de'ces poissons.

26

- Des mesures de longueur totale, du poids de lahauteur standard, de longueur du museau, la longueur de la r~­

te ont été prises sur des échantillons de poissons afin déta­blir les relations existant entre ces différentes parties ducorps. Ainsi la comparaison du rapport longueur standard ethauteur standard sera faite entre les m~les et les femelles(24 poissons à comparer) •

• Relation longueur (L) poids (W)

Pour déterminer cette relation chez cette espèce,des mesures de taille et de poids ont été effectuées sur 29poissons (sexes mélangés) ensuite la courbe d'équation W~b

a été tracée: b = pente ;~= coefficient; W = Poids; L = lon~

gueur (ADITE ,1987).

Log10(W) = Log10 (c() + b Log10(L) en

Log10 ~) = ai Log10 l L) = X

La courbe d'équation W =~Lb n'étant pas linéaire,la forme linéaire est obtenue en prenant le logarithme de W =

c{Lb• Ainsi on obtient

posant Log10(W) = y ;

La relation àevient Y = a + b X qui est une relation

n = effectif total

linéaire ~XY _ ~zYb = ..;fl: _~X2" _ (~X )a,

na = ~Y _ b.~X

n nLa détermination de a et b permet d'établir l'éqaa­

tionfy = a + bx • Cette équation permet de tracer des pointsd'un diagramme de dispersion, la droite la mieux ajustée.

Les valeurs a et b permettent d'apprécier la clrré­lation qui existe entre les variables (X et Y). Cette corré­lation (r-) est donnée par r

27

y --

-Les tests de transfert d'eau du lac-----------------------------------en eau douce------------

Ce test a pour buts de mettre en évidence l'influenc~

du transfert sur l'espèce, du milieu naturel (eau saumâtre) enbassin (eau douce) et de procéder au stockage de ce poisson.Les poissons ont subi une étape intermédi.aire en aquarium avantleur passage définitif en baasin.

Trois transferts ont été effectués.

- Pour le premier, des poissons de 130 à 145 ~n is­sus de l'exploitation des Acadja ont été transférés du lacNokoué (Porto-Novo) dans des seaux pour le laboratoire. Ilssont repartis en groupe de 8 dans deux aquariums dt eau de robi­net (salinité nulle) et deux aquariums d'eau du lac (salinité7,5 g/l).

Pour le second essai des poissons de même taille quedans le premier essai étaient transférés de Porto-Novo et re­partis par groupe de 8 dans deux aquariums d'eau de robinet,deux aquar-Lumsd ' eau du lac et deux aquariums d'eau de robinetsalée à 7,5 g. Cet essai avait pour objectif de co~parer l'ef- .fet de l'eau du lac non filtrée à celui de l'eau de robinetsalée à la m~e salinité que l'eau du lac.

- Un troisième transfert a été organisé avec despoissons de taille plus petite 100 mm en moyenne qui ont étéamenés du lac Ahémé (poissons issus de la pêche nDjetowlé")dans des sacs en polyéthylène avec de l'oxygène.

Photo pO 3 •- .28 -

Emballage des poissons (en sac polyéthylé­nique) pour leur transport

.,....";

~.'.. 'i.\.: .:

","• .," "?"

Photo n o4

29

: Apport d'oxygène aux poissons mis en sac

~.•..•. < ·..::.h: .. ~ ... . .: "':

~. : l '... ' .~:"

'j.J'". 1.~ l 1. . ." ':1

.j...... : :'.. - J~;• • •. 1

"-.., ." 1

_. 1

4.1. Nomenclature du S. mélanothéron

Ce poisson est désigné sous plusieurs noms suivantles auteurs ou les milieux où on le rencontre. C'est ainsi qu

le m~me poisson est appelé :

Tilapia m~lanoth~ron par RUppel (1952)

- Tilapia ,heudolotii par Dumer1l(19,9)

- Tilapia rangii par Dumeril (1959)

Chromis microcephalus par Gunther (1862)

Sarotherodon melanotheron (Philipart)

~PITRE 4 ••

30

RESULTATS ET DISCUSSIONS

Il s'agit de la m~me espèce

En effet le nom melanotheron semble bien indiquerl'espèce; car il signifie "black-chinned" c'est-à-dire 'mentonnoir.

Au Bénin l'appelation varie suivant les milieux/lesdialectes et même le sexe. Il s'agit d'un avantage pour facili­ter la différenciation entre les sexes. Sur tous les plansd'eau où elle a été trouvée, le mâle et la femelle ont tou­jours un m~me nom commun (nom pour désigner l'espèce) et ilexiste un nom particulier pour le male. Ainsi dans l t Ouémécette espèce est désignée sous le nom de " W~takpanonll engatm et le male est appelé trHaw~tr qui signifie Tilapia de bar­rage à nasse. C'est-à-dire que les nasses posées à l'entréedes barrages ne prennent que surtout ce sexe. Dans les régionsdu lac Ahémé on l'appelle "AkpakowO" ou simplement "KowO" enPédah comme en A!zo; alors que le male en plus de ce nom com­mun, i~ est désigné sous "Houélaka" par les Pédah ce qui signi­

fie poisson à gorge développée ; et "Akpatchonon" en AI.zo c' es1-à-d.ire poisson à "pomme d'Adam" "Akpa" = poisson et "Atcho"pomme d'Adam. Cette nomenclature reste l'un des facteurs dedifférenciation des sexes, ce qui n'existe pas pour les autresespèces du lac. Il faut noter que cette espèce a un avantage desexage facile que les autres Tilàpias.

,- 31

Tableau 3 : Nomenclature du S. melanotheron dansles régions du lac Ahémé et du lacNokoué (Sud-Bénin).

(=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-f-=-=-=-=-=-=-)-DIALE'I'ES GOUN. PEDAH 1 AIZO )( ..

---------------------------------------r-------------1( ,.(Nom de l'espèce ! . ! )«nom commun des !w~takpanon ! Kow~ KowO)

( deux sexes) )( )f Nom du male HaW~!Houélaka ! Akpatchonon )

32

4.2. Anatomie

Les observations sur des poissons, des dissectionset les mensurations nous ont permis d'apprécier les élémentsd'anatomie pour cette espèce.

4.2.1. Anatomie externe

Nous insisterons surtout sur la forme et la peaudu poisson, en se basant sur les caractéristiques particu­lières à l'espèce.

La forme--------Elle diffère suivant le sexe. Ceci serait dU aux

fonctions que chaque sexe exerce.

En effet la comparaison des rapports longueur to­tale sur hauteur standard du corps au sein d'un échantillonde 24 poissons (Annexe 4 Tableau 1) nous amène à dire que lesfemelles ont un corps élevé conforme aux Tilapias, tandis queles mâles ont un corps court ou moyen conforme au typetétraodon selon le classement de Philipart J.(Annexe 5 Ta­bleau

Mais ceci pourrait ~tre lié aux conditions alimen­taires. Il a été remarqué que les mâles sont souvent plusefflenqués c'est-à-dire maigres et longs (voir fig. 4 a et b).

Une coupe transversale du corps du poisson (fig.4 c)laisse affirmer que le corps" des ~ mélanotheron est comprimélatéralement.

32

4.2. Anatomie1

Les observations sur des poissons, des dissectioJet les mensurations nous ont permis d'apprécier les élémenid'anatomie pour cette espèce.

4.2.1. Anatomie externe

Nous insisterons surtout sur la forme et la peaudu poisson, en se basant sur les caractéristiques particu­lières à l'espèce.

4.2.1.1. La forme--...-----Elle diffère suivant le sexe. Ceci serait dU aux

fonctions que chaque sexe exerce.

En effet la comparaison des rapports longueur to­tale sur hauteur standard du corps au sein d'un échantillonde 24 poissons (Annexe 4 Tableau 1) nous amène à dire que leslfemelles ont un corps élevé conforme aux Tilapias, tandis quelles mâles ont un corps court ou moyen conforme au typetétraodon selon le classement de Philipart J.(Annexe 5 Ta­bleau

Mais ceci pourrait ~tre lié aux conditions alimen-taires. Il a été remarqué que les mâles sont souvent plus :1

efflenqués c'est-à-dire maigres et longs (voir fig. 4 a et b).

Une coupe transversale du corps du poisson (fig.4 c)laisse affirmer que le corps" des ~ mélanotheron est comprimélatéralement.

33

Figure 4 a '" S. melanotheron male

Figure 4 b - ~ melanotheron femelle

corps comprimé latéralement

Figure 4 c - Coupe transversale du corpsd'un Sarotheron melanotheron

34

La teinte de la peau est généralement claire, leplus souvent argentée. Mais la caractéristique fondamentaleserait les t~ches noires irrégulières sur la gorge et le basde la T~te.

En effet c'est peut-~tre le critère le plus sOr dereconnaissance de cette espèce.

Il a été remarqué que les femelles sont généralemeniplus claires que les mâles qui sont plutôt plus argentés. Cespoissons peuvent aussi prendre une coloration verdâtre (nousen avons rencontré sur le lac Nokoué), ou, toute autre coloration, cela arrive parfois surIe lac Ahémé (selon le témoigna-;

ge des p~cheurs).

Il ressort que la coloration des poissons ne pour­rait servir de critère sOr pour la systématique, car, à cause,de sa constitution, la peau des poissons prend la couleur dufond sur lequel le poisson repose et la coloration est aussicommandée par l'activité des gonades. Chez les âL mélanothe­ron par exemple, les femelles présentent des bandes jaunes sm

les flancs lorsqu'elles portent des oeufs.

4.2.2. Squelette et nageoires

Ce sont de petites feuilles osseuses,imbriquées lesunes dans les autres présentes sur tout le corps du poisson.Chez cette espèce, on npte 28 à 29 écailles sur ligne longi-

'tidunale, 18 à 19 sur ligne latérale supérieure et 11 à 13sur la latérale inférieure (voir Tableau 4). Cycloïdes, cesécailles ne sont pas soumises à remplacement (MOAL(R.A);1974). Il ressort qu'en élevage ou en laboratoire les mani­pulations doivent se faire avec précautions.

35 -

4.2.2.1.2. 2~~~~SS~_!e~~~

Il est généralement discontinu, plus ou moinscomplètement ossifié, et peu volumineux.

En ce qui concerne les nageoires impaires la cau.dale est émarginée, la dorsale compte 15 à 16 rayons durscontre 10 à 11 rayons mous; la nageoire anale compte 3 ra­yons durs et 8 rayons mous (Tableau 4).

Au nombre des nageoires paires, on a les pectora­les et les ventrales. Les premières sont plus longues queles deuxièmes qui possèdent chacune un rayon dur et 4 à 5rayons branchus (Annexe 4 Tableau 3).

La qualité de la chair de cette espèce varie sui­vant les saisons et même suivant les plans d'eau (selon letémoignage des p~cheurs et vendeuses de poissons). Ainsipendant les saisons de pluies (surtout vers la fin) les pois­sons sont plus gras et appréciés. Aussi semblerait-il queles ~ mélanotheron du lac Ahémé ont une qualité organolep­tique meilleure à celle des poissons du lac Toho qui estune eau douce (salinité nulle). Cette différence de qualitéserait due à la présence de sel dans la chair du poisson dulac Ahémé. Cette hypothèse pourrait soutenir la nécessité dugrClssissement des poissons-en milieu saumatre.

Il a été revelé que les poissons males sont moinsappréciés que les femelles, ceci à cause de leur maigreur.Aussi ces poissons sont plus appréciés que les Tilapias gui­

néensis (selon le témoignage des vendeuses de poissons).

- 36

Tableau' 4 : Quelques éléments de mensuration

Rayons à la nageoire anale ra-!yons durs/rayons mous

-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=--=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=--'}( Branchio-spines totales/bran- ! 17/14 _ 21/18 \( chio-spines en bas de l'arc! {

( Ecailles sur la ligne longitu-! •( 28 - 29 'dinale \( Ecailles sur les lignes laté- ! )

~i :~e~~~~:':~érieure/l1- 118 - 19/11 - 13 ~'------_...:.-_------:.--_---_..)

Rayons à la nageoire dorsale )~ (rayons durs/rayons mous) 15 - 16/10 - 11 ~

~ 3/8 ~{~:~~t~:; ::p~r:a:e~~r:a::::;:::~::o~a:~:c:::a~:)( ventrale. !nageoire ventrale.~

37

Chez les S. melanotheron les branchiospines sontau nombre de 17 à 21 au total avec 13 à 18 branchiospinessur le segment inférieur de l'arc branchial (schéma 1 et 2).

4.2.5.1. ~_E2~2h~

Le pharyngien L~férieur à pointe antérieur est pluslongue que la partie dentée, celle-ci garnie de dents assezfortes, coniques et des dents bicuspides.

Chez ces poissons les àents jouent un r81e de r~pe

vis à vis des aliments. Il faut noter que chez le mâle la bou­che est distendue à cause de sa fonction complémentaire quiest de garder les oeufs fécondés ou les alévins.

L'intestin----------Il est assez long, plus long que la longueur totale

du corps. La comparaison de la longueur moyenne de l'L,tes­tin chez cette espèce à celui du ~ niloticus pourrait per­mettre de voir s'il n'y a pas une influence de cette longueursur la conversion alimentaire qui selon certains auteurs seraiijugée mauvaise (Morrissens, 1987).

4.3. La Biologie .

L'alimentation-._------------Selon le témoignagè des pêcheurs et à partir de nos

observations et des dissections (éviscérations), l'alimenta-•tion varie suivant l'age.Les alevins se nourrissent d'alguesfilamenteuses (phytoplanctons) installés sur les bases despirogues laissées dans l'eau, sur les piquets servant de sup­ports aux pirogues et de débris organiques et zooplanctons(larves d'insectes), les adultes prennent surtout les vasesde fond, des invertébrés (petits vers). Les jeunes poissonsse nourrissent de toute nourriture avant de passer à lrali-

Schéma 1 :

38

~.+-"""I------ Arebr-anchâa.l

Branchiospines

Lames branchiales

" .Schema de la structure des branchies

39 -

Scméma 3 : Tube digestif

rectum

Anus

~~~§§~~intestin

-- appendices pyloriques

oesophage

bouche

Schéma 2 : Structure de l'arc branchial

segment supérieur

~~~~~~~---Qranchiospines

segment inférieur

39

Scàéma 2 : Tube digestif

bouche

oesophage

branchiesrectum

Anus

~~~~~~intestin

-_ appendices pyloriques

Schéma 2 : Structure de l'arc branchial

segment supérieur

~~~~~~+----Qranchiospines

segment inférieur

40 -

Schmna 4 : Anatomie interne dans son ensemble

vésicule biliaire

vessie

coeur

candale

----------1

---- orifice génitale

-anus

---+- gonade (ovaire)

-intestin orifice urinaire

41

mentation des adultes ceci confirme les résultats des travauxde pauly D. (1975). On note que le pourcentage de vase qui,re~erme surtout des grains de sable fins, est plus élevédans le contenu stomacal de ces ppissons. Ceci pourrait expli­quer la faible croissance en milieu naturel car cette vaseserait moins riche en protéine.

Les phytopl~~ctons semblent indispensable pour lacroissance des alevins car en enclos Acadja qui favorise ledéveloppement de ces phy~oplanctons, la croissance a été si­gnalée rapide (par les p~cheurs).

Dans les Acadja les aliments distribués étaient :des tourteaux d'amande de coco, déchets issus de la prépara­tion de la farine de manioc (f1galikoun" en AIzo); sons demaIs dans les régions de Bopa et de Dékanmè. Des troncs debananiers et leurs feuilles sont parfois jetés, ainsi ~~e

des papayes. Le Tableau 5 résume les types d'aliments distri­bués d'après les pêcheurs ainsi que les aliments naturels.

Il faut noter que les aliments qui nécessitentd'être acheter sont utilisés par les grands propriétairesd'Acadja (Il s'agit des tourteaux, manioc et farine de ma­nioc). Ces p~cheurs d'Acadja qui avaient la possibilité dese procurer de ces aliments} récoltent très souvent les rën~

dements les plus. élevés.

Il a été signalé par les p~cheurs de Bopa que lesaliments se distribuaient aans les Acadjas la nuit ou à latomoée de la nuit. Ce qui confirme les résultats d'écoétho­logie ae Pauly D. (1975).

Nous avions noté aussi que la p~che à l'appat (pa-• te de farine de manioc mise en boule, ou manioc cuit) qu'on

appelle f1Akangnifl en AIzo est plus fructueuse la nuit calmeen ce qui concerne les ~ mélanotheron et les T.guinéensis.

Tableau 5 : Types d'aliments consommés

- 42 -

-=-=--=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-( ALIMENTS NATURELS ! ALIMENTS ARTIFICIELS )---------------------------------------------( - Algues filamenteu- - Farine de manioc )( ses mise en pate )( )( - Invertébrés _ Manioc cuit )

( - Fond de vase )- Tourteaux d'amande

( - Déùris organiques ! )(Défécations d'ani-! de coco )

( maux et excréments!- Déchets issus de la)( fabrication de fari-( humaines) • )

ne de manioc )( - Sons de maIs( _ Papayes )

( - Troncs et feuilles ~« ! de bananiers. )( )!

43

fhoto nO 5 : mtploitation des "Acadja" sur le lacNokoué (Pôrto-Novo)

11\

4.3.2.1. ~~_~~!2g~

Contrairement à ce qu'on pense généralement de cespoissons, le sexage est plus facile chez les ~ mélanothe~,

et n'a pas besoin de l'observation des orifices comme celase fait chez l'2L niloticus,

En effet il se fait à vu d'oeil et même sousl'eau quand cette dernière est claire (selon le témoignagedes p~cheurs) de "Djètowlé",

La forme de ces poissons telle que Gela a été dé­crit dans le paragraphe d'anatomie permet de différe~€ier

les deux sexes. Il s'agiisurtout de la forme de la têt~,(plus grosse que le reste du corps chez les individus males).La coloration peut ~tre utilisée pour le sexage. Chez les in­dividus mâtures (femelles), on observe des bandes jaunes surles flancs de l'abdomen. On pourra aussi mesurer le rapportlongueur totale sur hauteur standard pour séparer les sexesdans le cas de démonstartion au laboratoire.

La mâturité semble plus précoce chez le male quechez la femelle en milieu naturel si l'on considère la tailleà laquelle on observe le développement de la gorge chez lem~le et la taille à laquelle les femelles peuvent pondre pourla première fois.

Contrairement aux.résultats de LEGENDRE (premièreponte a 176 mm en milieu naturel), nous avions constaté quependant le mois d'Avril et de Mai plus de 50% des femellescapturées portaient des oeufs à la taille moyenne de 150 mmc'est-à-dire les individus de la deuxième catégorie. Donc lataille moyenne à la première m~turation est alors de 150 mmsuivant la méthodologie de LEGENDRE. M. qui est de considérerla taille à laquelle au moins 50% des femelles doivent ~tre

mgtures (voir Tableau 6 et Tableau 7).

Photo nO 6 ..

45

Triage des S. melanotheron rn~les

(géniteurs)

Tableau 6 ••

46

Opinion des p~cheurs sur la tailleà la première ponte.

-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-( TAILLE (mm) NOMBRE 'DE .rPOURCENTAGES

)

~)

PECHEURS ! DES PECHEURS )( 1ère Catégorie )( (16,5 - 22)

02 07 )

( 2ème Catégorie )

(_(14 - 14,5) 18 60 )( 3ème Catégorie

33)

( (11,5 - 14,5) 10 )( 4ème Catégorie ! )( ( 10 - 12) !

0 0 )

~TOTAL 30 100 ~

47

Tableau 7 : Pourcentages moyens de femellesportant des oeufs par catégorie

et par mois.

04~ =_=_=_=_=_=_=_=_=_=_=_=_=_=_=_=_==_=_=~Qb~ ! 1ère! 2ème ! 3ème ! 4ème !

MOIS\"'~ !CATEGQRIE!CATEGORIE!CATEGORIE!CATEGORIE!

~ AVRIL 98% (),

870/0 ( )i 47% l ) o %))

89% ( ) !l MAI( !

l JUIN !( . !

(JUILLET'( .86%

62%

,.!

,.

!62% l )! 8,7%( )

41% 9,7%

31% 1,5%

o %

o %

o %

))

48

Le tableau 6 montre l'opinion des pêcheur-s sur lapuberté des poissons femelles.

Il ressort de ce tableau que 60% des pêcheurs ontaffirmé que la puberté se manifeste à la taille comprise en­tre 140 et 155 mm.

Nos observations au cours des recherches et selonle témoignage des p~cheurs, ont révelé la taille à la pre­mière mâturation est plus faible chez le Tilapia guinéensis(à moins de 140 mm en milieu naturel) que chez les ~ mélano­theron comme l'a remarqué aussi LEGENDRE 1'1.

La fraie--------

Le tableau 7 résume les pourcentages moyens de fe­melles portant des oeuîs par catégorie (taille) et par pério­de (mois). C'est-à-dire que toutes les femelles p~chées, nouscomptons le nombre de celles portant des oeufs afin de voirles périodes pendant lesquelles plus de 50% des femelles por­taient des oeufs (période de reproduction intense).

La lecture du tableau 7 montre que durant les qua­tre mois plus de 50% des individus de plus de 165 mm por­taient des oeufs. Pour ces poissons donc on peut dire quetoute la grande saison pluvieuse est la période d'intense re­production. En considérant à partir de la taille de la deuxiè­me catégorie (150 mm), on pourrait dire que seuls les moisd'Avril et Mai représentent la période d'intense reproduction(plus de 50% des femelles portaient des oeufs).

La lecture de l'ensemble du tableau montre quependant tous les quatre mois il y ~ eu fraie parce que c'estles périodes d'abondance alimentaire, développement des phy­toplanctons et apports de détritus et invertébrés par les eaux

49

de ruissellement.

La fraie se fait dans les zones profondes du lûc;à fonds sableux ou sablo-vaseux et à eau souvent calm? En

particulier les zones de palétuviers sont les plus recl1erchéespar ces poissons.

Il ressort des informations des p~cheurs et de toutce qui précède que les périodes intenses de reproduction sontcelles allant de Mars à Mai (début de la grande saison despluies), celles allant de Novembre à Décembre. Ainsi des ale­vins s'observent en abondance en bordure des berges pendantles périodes de Juin à Juillet et de Décembre à Février, quisont des périodes fra!ches favorisant la croissance des ale­vins.

Il semblerait qu'en milieu "Acadja" la périodici­té de la fraie serait de trois mois environ. Ceci montre queles conditions offertes par les Acadjas favorisent la fraiede ces poissons. Ainsi nous notons que la disponibilité denourriture est liée à la fréquence de ponte chez les ~ méla­notheron car dans les conditions d'alimentation étudiée (do­sant un bo~ pourcentage de p~oteine 31%) LEG@~DRE M. a sign21éque ces poissons pondent toutes les deux semaines en enclos à

filet.

Le tableau 8 résume les opinions des pêcheurs surla fréquence de fraie en milieu naturel. On déduit de ce ta­bleau que pour les femelles la fraie s'effectue deux foi~ par

an selon la majorité.

La femelle de ~ melanotheron pond ses oeufs de co­loration jaune de l'ordre de 2 à 3 mm environ de diamètre dansdes cuvettes creusées par le male qui les ramasse dans sa bou­che après les avoir féconder par sa laitance. Ceci est con-

49

de ruissellement.

La fraie se fait dans les zones profondes du l&c;à fonds sableux ou sablo-vaseux et à eau souvent calm~. Enparticulier les zones de palétuviers sont les plus recllerchéespar ces poissons.

Il ressort des informations des p~cheurs et de ~out

ce qui précède que les périodes intenses de reproduction sontcelles allant de Mars à Mai (début de la grande saison despluies), celles allant de Novembre à Décembre. Ainsi des ale­vins s'observent en abondance en bordure des berges pendantles périodes de Juin à Juillet et de Décembre à Février, quisont des périodes fraîches favorisant la croissance des ale­vins.

Il semblerait qu'en milieu "Acadja" la périodici­té de la fraie serait de trois mois environ. Ceci montre queles conditions offertes par les Acadjas favorisent la fraiede ces poissons. Ainsi nous notons que la disponibilité denourriture est liée à la fréquence de ponte chez les ~ méla­notheron car dans les conditions d'a.limentation étudiée (do­sant un bon pourcentage de p~oteine 31%) LEGENDRE M. a signaléque ces poissons pondent toutes les deux semaines en enclos àfilet.

Le tableau 8 résume les opinions des pêcheurs sur.la fréquence de fraie en milieu naturel. On déduit de ce t2­bleau que pour les femelles la fraie s'effectue deux fois par

an selon la majorité.

La femelle de ~ melanotheron pond ses oeufs de co­loration jaune de l'ordre de 2 à 3 mm environ se diamètre dansdes cuvettes creusées par le male qui les ramasse dans sa bou­che après les avoir féconder par sa laitance. Ceci est con-

50

Tableau 8 : Nombre de pontes par an (opinions

des p!cheurs)

-=-=-=-=-=-=-=-=--=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=---y-~ NOMBRE DE PONTES ! NOMBRE DE ! POURCENTAGE3)

---------~~--~----l-~~~~~~--!-------------J~ Plusieurs ! 1 ! 03 ~(6 3 07)( )

f 4 ! 2 07 l~ 3 10 33 ~

f 2 !. 15 ! 50 ~~ TOTAL ! 30 100 ~

\'-

50

Tableau 8 : Nombre de pontes par an (opinionsdes p~cheurs)

-=-=-=-=-=-=-=-=--=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-y-

~ NOMBRE DE PONTES ! NOMBRE DE ! POURCENTAGE$)--- ~~__~ l_~~~~~~ __l j~ Plusieurs ! 1 ! 03 ~(6 3 07)( )

f 4 ! 2 07}~ 3 ! 10 33 ~

f 2 !- 15 ! Z9 ~~ TOTAL ! 30 100 ~

51

traire à la reproduction chez les autres incabateurs oùl'incubation est effectuée par la femelle. Les oeufs des~ mélanotheron sont plus gros que les oeufs du ~ galiléuset ceux du la. guinéensis dont les oeufs sont de colorationverdatre.

Après environ deux semaines d'incubation buccale,le ma.le va cracher des larves de poissons vers les zones trèsmoins profondes (vers les berges) ou dans les zones de palé­tuviers où les alevins pourraient trouver la nourriture indis­pensable pour leur croissance. En effet des adultes males portant des alevins dans la bouche sont capturés par des petitspêcheurs de "Kodjokouin" petit épervier à mailles réduites etdes p~cheurs de nasse pendant les périodes de nos recherches

(Juin à Juillet ).

Le développement de ces alevins est freiné par leschangements brusques de température et de salinité ("'l'he shal­lownessn ) àes lacs et la~~~es, qui emp~chent le développeme~t

des phytoplanctons et zooplanctons. Toutefois cette croissanceest plus rapide que chez le ~ gyynéensis (selon le témoi­gnage des p~cheurs) ceci rejoint les résultats de LEGENDRE N.et Pauly. D (1975).

Le développement des jeunes alevins dépend de plù­sieurs facteurs: température, nourriture disponible, naturede l'eau, salinité etc. Tous ces facteurs sont liés.

4.3.3.

La croissance dépend en large des facteurs du mi­lieu. Un facteur important est la température. Plus la tempéra­ture est élevée dans l'eau, plus haut sera le métabolisme dupoisson, plus rapide donc sa croissance s'il y a assez de nour­riture disponible (fascicule sur systématique des poissons

d'eau douce d'Afrique). La recherche de l'optimum pour la tem­pérature semble nécessaire pour l'avenir de l'élevage de cetteespèce. Sur les informations et observations, le male croitmoins que la femelle en milieu naturel. Alors qu'en élevage

52

monosexe il a été signalé par LEGENDRE que la male croîtplus vite que la femelle. La période fra!che est favorable

à leur croîssance.

• Relation taille-poids

Les données de longueurs totales (L) et poids (W)nous ont.permis de déterminer la relation entre la taille.et le poids chez cette espèce.

,Les mesures ont été réalisées sur un lot de 29 pois-;

sons voir tableau 3 Annexe 4. La courbe et droite de regres­sion suivantes ont été obtenues.

graphique 1 : W = 0,0398 ô, 2,67

graphique 2 : Y = 2,67X - 1,40

y = Log10 (W) ; X = Log10 (1)

r = 0,96

Le coefficient de corrélation r est significatifavec une probabilité de 0,01. Ce qui suggère l'existenced'une très forte corrélation entre longueur totale et lepoids.

La pente de la droite de regression étant inférieur~

à 3 (b = 2,67). Ce qui suggère que, dans le lac Ahémé le â~

mélanotheron a une croissance allométrique (Bagenal 1978 citépar ADITE, 1987) et Fagade (1974).

4.4. L'écologie du S. mélanotheron

4.4.1. ~!r~2_~~2!2g!g~~2

Au Bénin, le ~ mélanotheron est rencontré dans leNokoué, le lac Ahémé, le lac Toho (eau douce, alimenté parles rivières Adiko et Akpatohoun dans le Sud-Est de la villede Lokossa), le lac Datchi (eau douce), l'étang d'Aklouto et

53

GrapQigue 1 • Relation Taille-poids•, ,lffg)

65

60

55

50

45

40

35

30

2520

5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 L (cm)

Log loGraphique 2 • Droite de regression

1,9•

1,8

1,7

1,6

1,5

1,4

1,3

1,2

1 ,1

11,0 1,05 1,1 1 ,15 1,2 Log (L)

10

54

marais de Lintan à Kpovidji sur la route de Grand-Popo (J.Pliya, 1980). Il semb~erait que cette espèce a été trouvé dansdes nasses installées sur la zone de contact entre le lac etle fleuve Couffo.

Il ressort que ces poissons peuvent exploiter aussibien les milieux saumatres que les milieux d'eau douce. Alorsque certains Tilapias comme 2L galiléus ne vivent que dansl'eau douce surtout (Balarin , 1979).

Cette caractéristique écophysiologique des ~ mélanothe­~ fait d'eux des poissons propres à la pisciculture Béninoiseet m~me Africaine. Car au Bénin les écosystèmes prometteurspour la pisciculture reste les lacs et lagunes qui sont pourla plupart saumatres. (ARRIGNON, 1976).

âL mélanotheron ~~_~Qn_hsQ~~s~_~U

!!!!!!~1L!!~!~~1

Ils exploitent presque toutes les zones écolbgiquessauf celles des roseaux qui sont propres aux ~ guinéensis.

Bien que les deux sexes peuvent vivre ensemble onconstate que certaines zones du lac sont préférées par les m~­

les et d'autres par les femelles, à cause de leur fonction(cas des males qui doivent surveiller les alevins vers lesberges zones très peu profondes ou dans les zones de palétu­viers), soit à cause de leur alimentation ou leur physiologie(cas des alevins qui doivent éviter les courants. d'air forts•dans les milieux profonds, échapper aux .predateurs qui viventdans ces zones, surtout pour exploiter les déchets de cuisined6versés par les femmes à la bordure). Ces jeunes alevins ex­ploitent les zones très peu profondes.

Le tableau 9 résume les pourcentages moyens de chaquesexe péché par filet ou technique de p@che ayant sa propre zonede pratique , pour la période de notre recherche et pour lestrois sites.

55

Le tableau révèle que les nasses p~chent surtoutles mAles et parfois m~me uniquement des males (Annexe 6).En effet le nom des males en Goun (confère paragraphe denomenclature) "Haw@" indique que les males fréquententsurtout les zones où sont installées les nasses (zonestrès peu profonde sur le lac Ahémé).

Les pratiques de "Djetowlé" et de "ToW1ga" deszones profondes à vase ou moyennement profondes à sablevaseux prennent en très forte proportions (97,5 et 95%)de femelles. Ce qui suggère que les femelles préfèrent leszones profondes ou moyennement profondes à vase ou à sablevaseux.

Il a été noté au cours de nos travaux de recher­che que des p~cheurs de filet maillant "Tounga" ou de Dje­towlé" pêchaLerrt parfois uniquement des .pof.asons femelles.

Les pratiques de KodjokoUin bien que se pratiqua~t

dans les zonespeu profondes donnent plus ou moins de malesque de femelles (voir Tableau 9). En effet cette pêche sefait avec des filets à mailles réduites et à plombs moinsnombleux laissant souvent échapper les gros poissons ne cap­turant que surtout les jeunes qui vivent dans ces zones

J.'

On pourrait établir à partir des informations desp~cheurs et des dépouillements des prises à l'embarcadaire,un tableau résumant les zones écologiques exploitées parles différentes catégories de ces poissons dans le lac.C'est-à-dire des zones propres à chaque taille. (voir Ta­bleau 'la)

Il a été noté que les alevins quelque soit leur sexevivent surtout dans les zones peu profondes où ils pourraientéchapper aux grands prédateurs, et aux mouvements de l'eau.Toutefois ils exploitent les autres milieux du lac.

Les jeunes poissons quant à eux exploitent toutesles zones du lac. En effet ces derniers utilisent tous les

- 56

Tableau 9 J Pourcentages moyens de poissonpar sexe, par filet.

Fl1et-=--=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-:-

1 TOUNGA DJETOvlLE 1 NASSE !KOn.:rOKüUIN~

.! 2,5% 1 5 % 87% ! 49,5%.! ! ! )

(Femelle 97,5% 95 % 13% 50% )

~(

~ Total 100% 100% 100% 100% ~

51

Tableau 10 : Zones écologiques des ~ melanotherondans le lac suivant les classes d'age.

-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-

« Zones peu profondes x l(proche des berges) ! • • • •

f i ;;++ )« Zones de paspa'lum (dans :.1 ~... <

les canaux). + + + + ~~ * * )( Zones sableuses libres x x ~( de végétation vivante )• •

~ : : + + ~

( Zones sableuses de pa- x )~ létuviers • • • • )

(+ + + + ~

( * * ~

( ZONES ECOLOGIQUES ! CLASSES DE POISSONS)

t-z~~;;-;;~f~~d;;-~~-;~:--!-----;-;-;-;--------t( yennement profondes à!. )( vase ou sable vaseux ! + »( 1 * *. )

Légendes

+ Mâles adultes 4 marques abondantx Femelles adultes

2 " peu abon-• Alevins dant* Juvenilles

1 " . Rare.

58

types d'aliments naturels (des alevins aux aliments desadultes) (Pauly D.,1979).

Elle ne semble pas ~tre un facteur limitant pourla survie de ces poissons dans ces milieux lagunaires. Certesles poissons savent échapper aux effets de ce facteur.

En effet quand la température élevée des hauts fondssableux et des zones proches des berges rechauffés par le so­leil, dépasse 30°c en Mars (DJESSOU, 1987),(température suppor­table), les alevins recherchent des eaux plus fra!ches en pro­fondeur.

4.4.3.2.

Vivant dans les lacs (milieux saum~tres) ces 'poi~­

sons supportent toutes les variations de salinité de ces mi-

lieux, de 0 à :37 p 1000 •

Ailleurs ils vivent dans les lagunes sous 72%ode sa­linité (cas de la lagune Kpeshie de Ghana signalé par Pauly).Aussi les S. mélanotheron vivent et se reproduisent dans desmilieux non salés (cas du lac Toho au Bénin).

Intervenant pour plus de 50% dans les prises totalesde poissons des p~cheurs, ils peuvent être considérés comme despoissons autochtomes de cet écosystème aquatique.

4.4.3.3. L'influence des transferts--------------------------Sur les trois essais de transfert seul le premier

a été concluant, les deux derniers ont été influencés soit parde mauvaises conditions de transfert soit par des incidentsdus à la coupure du courant électrique dans le laboratoire.

Photo nO 1

il!.-.g.''fi.,.

.•

59

Recensement des poissons mortspar aquarium

.........-r-""1

11

1;.J-;"'1

j

1

1........,J

\1

1

60

Les résultats de cette première expériencesumés dans le tableau 11.

Les échecs du troisième essai (mort des poissons

avant m~e la mise en aquarium)pourrait s'expliquer par lefait que ces poissons sont issus des p~ches à éperviers aucours de laquelle les poissons étaient stressés.

Alors que les poissons issus de l'exploitationd'Acadja ont résisté aux conditions de transporto

L'analyse du tableau 11 nous montre que les mortali­tés sont surtout obtenues dans les aquariums d'eau de robinetdans les toutes premières heures. Aussi la mortalité est plusélevée dans les aquariums témoins que celle des aquariumsd'eau douce, ce qui laisse croire une anomalie.

En effet on pourrait accepter que la plupart desmorts notés dans les aquariums d'eau douce sont dus au chocosmotique provoqué par le transfert, car selon WATANABE (1985)

et Coll qui ont étudié ce phénomène, les mortalités survien-­nent les premières heures àu choc. Et les mortalités des té­moins qui semblent anormales seraient dues à une pollutionou autre phénomèlle que le choc osmotique.

Il faut noterq~e ce sont les poissons acclimatés qui

ont servi à constituer notre stock. Aussi après le transfert,les poissons sont mis en bassin et se sont multiplier par lasuite. Ainsi nous disposons actuellement sur la ferme pisci­cole de la FSA des souches de ~ mélanotheron qui pourrontservir à d'autres recherches

En milieu naturel, ces poissons peuvent résistersous moins de 1 g/l d'oxygène dissout pendant quelques mL~utes

En effet selon les pêcheurs ils peuvent rester sous la boue(vase) pendant environ 5 mn. Toutefois il a été signalé queles Tilapia guinéensis sont plus résistants à ce facteur que

61

Tahl eaU 11 : Mortalités;' à La. suite du tes t detransfert du lac en eau douce Essai n01

r-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-==-( DATES ET HEURES ! EAU DU LAC ! EAU DE ROBINET l( ! 7,5 g/l SALINITE NULLE)

(Numéro d'aquarium! 1, 2 ! 1 2 )·

~-n , !

~·13/051~ !

T 0 1 1 0 )1G.h 55 mn

13/05/88 !)

( 0 0 0 1 )22 h 55 mn ,( . --,-

14/05/88 ! ! J

( 1 ! 0 1 2~O h 55 mn r )

( . ... 1· )( 14/05/88 0 0 0 0 )( 22 h 55 mn ! !

~15/05/88 '2 . ! -JI: ! 0

! 0)

10 h 55 mIl ! ! )( 15/05/88 !

2 2 )( 22 h 55 mIl ! 0 0

)( 16/05/88 ! ! )( 10 h 55 mIl ! 0 , 0 0 0,

)( 16/05/88.! )( 22 h 55 mn 0 0 ! 0 0 )

(( TOTAL 5 4

!2 3

)!

(Pourcentage

)

( 62,50 50 25 37,50 )

( Pourcentage)

56,25 31,25~( moyen

62

ces poissons. Car on les trouve parfois dans des trous deplus de 40 cm de long (selon le témoignage des p~cheurs).

Ces informations n'ont pas pu ~tre vérifiées avec la litté-'rature dont nous avions disposé.

4.4.3.5. ~~~-Er~g~~~~~_~~_E~ê2~~~2_g~2

S. mélanotheron- --.,;".;,;;;.;;.;;.---~~

Ils sont menacés en milieu naturel par certains

microprédateurs comme, Polypterua senegalus (Elin en Pédah)et Parachanna obscurus (Ontikpo). Les plus grands préda-

1

teurs sont les Hémichromis, les C!a~!as, les Elops et Schilbe:mystus (Zaké).

Les cop~pod~$ parenodes lagunaires et trematodesClinostonum tilapia constituent les principaux parasites deces poissons en milieu lagunaire (FAGADE).

4.5. Aspects socio-économigues

4.5.1., a~g~!:2_2Q~~~~

Le 2.& melanotheron-est . exempt. de totem dans tou­tes les régions du Bénin alors que le Tilapia guinéensis et _,clarias sont interdits dans certaines régions du Mono o Cetaspect pourrait favoriser la vente de ces poissons donc leurélevage est sans risque de mévente.

4.5.2. Consommation------------Selon les vendeuses de poissons, les différentes

formes de traitements se présentent dans le tableau 12.

En ce qui concerne la consommation de ces poissonsle fumage léger et bref confère la meilleure qualité orga­noleptique. En dehors de ces formes de consommation ces pois­sons séchés ou salés sont utilisés comme condiments pour as­saisonner les sauces à la place des "Kubes".

63

Tableau 12 : Opinions des vendeuses de poissonspour le meilleur traitement despoissons destin~s à la consomma­tion directe.

- =-=-=-=-==-=-=-=-=-=-=-==-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=)

~ TRAITEMENTS ! NOMBRE DE ! POURCENTAGES( ! REPONSES !

)>1)o

56%!!

o

5Fumage léger etbre.fFriture simple

(

(---=-------------------~

~ )

22%

22%2

2!!

( Al' état .frais '1<-------------_---:._----( Friture après sala-!( ge léger! ,

,'f,'

64

Ii faut noter que les poissons de ce type qui sontappelés "yaya" en AI:zo ou "Lanhouinlt en fon sont plus richeen protéines que les oeufs de .C>tÙe et la viande de boeufm@me maigre.

• Traitements des oeufs de ces poissons

Dans toutes les régions du lac Ahémé les oeufspréparés de plusieurs façons constituent un aliment précieuxpour les populations. Les femmes des ménages sont responsa­bles des traitements des poissons pour leur vente.

Les différents traitements de ces oeufs sont résa­més dans le tableau 13.

Les oeufs des ~ mélanotheron subissent plus dequatre type'de traitements qui leur donnent des qualités or­ganoleptiques variées. Il semblerait que ces oeufs consommés i

sous l'état du traitement numéro quatre sont plus appréciésque les oeufs de poules ayant subi le même traitement. Ilserait alors intéressant de cannaItre la composition de cesoeufs. Il semblerait aussi qu'ils donnent aux enfants qui enconsomment une vigueur redoutable (Pllya J. 1980 et selon letémoignage des populations lacustres). Les oeufs sont vendusà la criée en emballage de 20 g environ (oeufs traités se-,Ion le traitement n02, tableau 13). Le marché de Segbohoué(sur la route de Comé) est le plus reconnu dans ce genre decommerce. Les autres traitements sont faits quand les oeufssont à offrir ou pour la consommation familiale.

~_~~!22~_sh~_!~2~ mélanotheron

Dans le lac, ces poissons constituent les seulsdont la graisse sert à fabriquer de l'huile par certainesfemmes. Cette graisse est de coloration très blanche et seforme sur les intestins du poisson. Elle est enlevée par lesfemmes, et chauffée pour l'extraction de l'huile. Cette ac­tivité est faite au niveau des ménages. Selon ces femmes onpeut obtenir un litre (1 1) d'huile à partir de 160 poissons

de 200 g environ, soit 32 kg de poissons adultes.

- 65 -Tableau 1~ : Les différents traitements des oeufs

-=-=-=-=-=-=-==-==-=-=-==-=--=-=-=-=-=-=-=)(NUMEROS! TRAITEI1ENTS ,

!Frits en mettant du sel et!piment (emballé ~~ feuilles)!

Ecrasés et frits comme lespréparations d'oeuf de )poule~ avec les m~mes né- ~

cessa~res. ~

Ecrasés, mélangés à la fa­t rine de mats et assaison-

né aux condiments puis )

fri~. ~

2

4

3

((({

((((

({(

La période d'harmattan est la plus favorable à ce~

te activité. L'huile sert à préparer les sauces ou à friredu poisson.

- 66

Le poisson frais est vendu aux femmes des p~eheurs

et aux marchandes sur les rives ou sur l'eau. L'opération alieu le matin~au retour des pêcheurs de "Tounga" et de Nasseou l'après-midi aux embarcadères comme sur l'eau et s'achèveavec la nuit pour les pêcheur-s de "Djétowlé" et de "KodjokouL"i

Les mareyeurs du lac Ahémé sont exclusivement desfemmes.

Le poisson frais fait l'objet de transactions im­

médiates antre les femmes de p~cheurs, les mareyeuses profes­sionnelles et les acheteurs éventuels dans les marchés pro­ches (cas de Bopa et Ouassa-Tokpa). A Guézin ces poissons sont!revendus à la criée, les feli1-Tl'les attendant les véhicules depassage.

Le prix varie non seulement en fonction de la taille' j

(et non en fonction du poids), mais aussi en fonction de .l'abondance de poissons dans le lac. Ainsi penda~t les période:d'abondance Novembre à Janvier et parfois de Janvier à Avril,le prix baisse et remonte pendant la période de hautes eaux(crue) où la p~che reste pénible et moins fructueuse. Cette

diminution dépasse parfois 50%). Il s'agit de l'évolution au

cours d'une même année.

La variation du prix d'une année à l'autre est dueselon le témoignage des p~cheurs, d'abord au rendement despêches (qui diminue à cause de l'augmentaion du nombre àepêcheurs et des phénomènes écologiques dont le comblement dulac, la diminution des zones de frayère; à la variation desprix des matériels de confection des filets).Ainsi de 1970à 1986 le prix du kilogramme a augmenté de 78% (DAGBA, 1986)et de 1986 à 1988 de 72%. On remarque que l'augmentation duprix s'est accélerée ces dernières années (confère tableau 14a et b). Ce qui suppose que la diminution de la potentialitépiscicole du lac s'est accrue ces dernières années.

67

tableau '14 : Les catégories (classes) conatdèr-ées pour lavente des §.a. mélanotheron ,l'évolution desprix.

Prix 1988 (Un an)

14 a.

14 b.

-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-(CATEGOHIES!POIDS MOYENITAILLESIPRIX DU)( (g) ! (mm) !kg{ FCF,'\2( 1ère 75 - 150 !165-220!100-200)(

~ 2èmeJ'

152,5 - 70 1140-155! 109-98 ){ 3ème 1 30 . - 50 1115-145 ! 75-125~{( '+ème !19,5 - 25,51100-120124,5-32)( )

Prix 1970--=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-:-=-

~CATEGORI.ESIPOIDSMOYENITAILLES!PRIX DU)~ ! (g) 1 {mm} Jkg(FCFA)

{ 1ère 1 129 - 33

sexe.

68

Il faut noter que le prix de vente moyen des Tila­~a guineensis sur les marchés des régions du lac Ahémé,sur­tout le poisson frais est moins rémunérateur que celui des~ mélanotheron ceci pour des raisons sociales que nousavions déjà citées plus haut et aussi pour les raisons de qua­lité de la chair qui est meilleure chez le Sarotherodon (se­lon le témoignage des p~cheurs et vendeuses de poissons) ceciest conforme aux résultats de M. LEGENDRE (1987).

Il a été aussi remarqué que les âL mélanot~I~g

peuplent plus le lac que les ~ guineensis.

Les prises montrent une proportion de 75 à 100% ence qui concerne les Sarotherodons.Ceci pourrait ~tre du à ladisparition des zones de roseaux qui sont propres aux guinéen- !

sis et de l'augmentation du nombre des pêcheurs qui emp3chentces poissons de creuser leurs nids de ponte. Alors que lesSarotherodon sont des poissons de pleine eau et la disparitionde roseaux augmente leur aire écologique dans le lac.

4.6. Potentialités piscicoles du S. mélanotheron

Il faut noter que certains facteurs confèrent à cespoissons une potentialité piscicole non négligeable et m~me

meilleure à certaines espèces locales. Il s'agit de :

- La tolérance à la variation de la salinité (0 àplus de 37 p 1000.

- Le sexage facile pouvant favoriser l'élevage mono-

- L'apparition de coloration jaune sur les flancs del'abdomen peut faciliter certaines recherches sur la reproduc-tion.

- La fréquence élevée de ponte en milieu contr~lé

- La facilité de reproduction

- La possibilité d'utiliser des aliments artificielset granulés.

69

- Une bonne croissance en eau sauma'tr-e (pouvantatteindre 1,2g/j en milieu contr~lé avec un aliment dosant25 à 31% de protéines) (LEGENDRE, 1987)

- Il exploite bien la nourriture naturelle.

Les seuls écosystèmes prometteurs pour la piscicul- ~

ture béninoise sont les lacs et les lagunes qui sont pour la 'plupart salés et dont la salinité peut atteindre 37%. Il res-;sort alors que les 2L ~lanotheron seraient les meilleurspoissons pour l'élevage au Bénin.

La plus grande résistance aux facteurs du milieucomme la température et l'oxygène dissout fait d'eux des es­pèces piscicoles,recherchées. Leur élevage serait facile à

vulgariser car l'alevinage ou le stockage qui est sou~en~ dif­

ficile ehez niloticus par exemple, pewt. se .faire facilementen se procurant dans nos lacs ou lagune par la tecrmique desnasses ou des Acadjas.

4.6.3.

- Cette espèce n'est pas frappée dt interdit a1i-mentaire.

- -L'élevage pourrait s'étendre sur toute l'annéedans les milieux saumatres car ils supportent toutes les va­riations de salinité et pourrait apporter un revenu subs­tantielle si les autres facteurs économiques sont ma!trisés.

- La chair de ces poissons est bien appréciéé parla population béninoise ce qui suppose une garantie de mar­ché.

CHAPI'IRE 5 ••

70

CONCLUSION ET RECO~~DATIONS

Au terme de nos recherches sur les possibilitésd'adaptation du ~ melanotheron à la pisciculture béninoi~e,

nous n'avons apporté qu'une petite contribution à l'étude dela biologie et de l'écologie de cette espèce afin de dégagerses potentialités piscicoles.

Il ressort des résultats que certaines caractéristi­ques écologiques et biologiques peuvent faire de l'espèce, unpoisson propre pour la pisciculture béninoise. Il s'agit de :

/

- Facilite de reproduction

Facilit~ de l'élevage monosexe

- Bonne croissance en eau sa~~~tre (en enclos) etaptitude à atteindre 250 g en 7 à 8 mois sous une alimentô­

tion dosant de 25 à 31%de protéine (LEGENDRE Fi, 1987).

- Apparition de colorationS jaunes pendant les pério­riodes de fraie (chez les femelles), ce qui est un atout pourles recherches sur la reproduction.

- Précocité de 12. maturité et aptitude de pondretoutes les deux semaines en milieu contrôlé.

- Chair bien appréciée par la poppulation.

Sur le plan écologique il s'agit d'une espèce quirésiste mieux aux variations des paramètres du milieu aquati­que tels que la salinité et la température.

Il a été revelé que ces poissons peuvent être trans­férés du milieu naturel (lac ou lagune lorsque la salinité estde 7,5 g/l) à la taille de 130 à 145 mm. Et il semblerait qu'àune taille de 100mm ce transfert serait plus aisé.

En somme cette espèce pourrait bien être adaptée à

la pisciculture béninoise car elle possède toutes les carac­téristiques d'un poisson piscicole.

71

La disponibilité de ces poissons dans nos écosys­tèmes aquatiques pourrait faciliter l'approvisionnement dessouches. Et il a été révelé que cet approvisionnement se­rait conseillé auprès des exploitants d'Acadja ou de nasses(où les poissons sont beaucoup moins stressés).

Aussi préconisons-nous que des recherches soientfaites sur la tolérance de cette espèce aux transferts d'eaudouce (salinité nulle) en eau saumatre, sur sa croissancetout en élaborant une formule alimentaire bien étudiée enfonction de ses besoins.

Si on hésite pour s'engager dans la piscicultureintense de cette espèce, parce que ne connaissant pas biensa biologie, on peut l'utiliser en pisciculture extensiveassociée à d'autres activités agricoles. Cette piscicultureà petite échelle serait facilement vulgarisable et m~me renta­ble.

En outre nous souhaiterions que des études de mêmetype soient faites parallèlement sur le h galiléus qui a unecroissance plus élevée que celle du âL auréus et qui vit eneau douce (Lagune Toho au Bénin).

Il faut pour nous au Bénin une pisciculture oruga>nale c'est-à-dire non importée. Ainsi l'identité de la recher­che aquacole semble résider dans la connaissance des animauxaquacoles béninois, dans celles des milieux aquatiques béni­nois et des relations entre les animaux et leurs milieuxd'élevage. Dans ce cadre nous ne pourrior~ qu'encourager le

projet Songha! qui s'est déjà engagé.

Enfin la coUaboration des chercheurs béninoisaquaculteurs s'avère nécessaire pour un meilleur développe­ment de la pisciculture béninoise.

-)~-) l B LlO G R A PHI E-

1 - AOITE A. : Données préliminaires sur l'écologie et la productlon halieutique du complexe "lagunaire"Toho-Ahouangan (SUD-BENIN).Thèse d'Ingénieur Agr-onome UNB/FSAUniversity of Ibadan 1987

2 - Anonyme : Memento de l'Agronome. Ministère de la Coopéra­tion Française nouvelle édition 1984.

3 - Anonyme: Systématique des poissons d'eau Qouce d'Afrique

4 - Adjallala, WUEMENOU, NONFON : Les espèces piscicoles du

Bénin : Biologie et ~cophysiologie FSA/UNB.

Exposé 1987.

5 - ARRIGNON J. : Aménagement écologique et piscicole deseaux douces. Gauther - Villards Paris, 1976,322 P.

6 - BALARIN, J.D. : Tilapia. A guide to their biology and

culture in Africa. University of Stirling

1979.

7 - BRO·WN. Evan E. : Fish farming ha~d book. West port, Con­necticut. üSA. 1980.

8 - CODJA A. Jean: Contribution à l'étude de la tolérance à

la salinité de Oréochromis niloticus, 0 hor­norum, O. mqssambicus, et l'hybride O. nilo­ticus mâle Oréochromis mossambicus femelleaprès transfert direct de l'eau douce à l'eausaum~tre. Thèse d'Ingénieur Agronome UNB/FSA.University of Ibadan 1987.

9 - C.T.F.T. : Bois et forêts des tropiques nO 176 - 1977 •

73

10 - DAGBA : Problème de la production halieutique du lacAhémé. 'Influence des activités ~~thropiques

sur la population des poissons et sur la conservation des ressources naturelles. (1986).Thèsed'Ingénieur Agronome UNB/FSA. University ofIbadan.

11 - DENEUX J.P. : Petit guide à l'usage des étudiants pourl'élaboration des mémoires (1987).

12 - DJESSOU R. René: Etude comparée des conditions physico-,chimiques du Lac Ahémé, de la lagune de Porto­Novo et du lac Ahémé.Memoire de fin de cycle CPA II/MEDJI de SEKOU

(.1987) •

13 - DORST J.t. Avant que la nature ne meurt. Delachaux etNietlé. SUISSE 1970

14 - FAO : Rapport au gouvernement du Dahomey sur l'évolutionactuelle de la pêche et ses possibilités établisur la base des travaux de R.L. \ŒLCOlŒ, 1971.FAO/UNDP (TA) (2938). 97 p.

15 - FAGADE s.a. : The food and feeding habits of S. gali­laeus from small lake. Department of zoology.University of Ibadan-Nigeria 1982.

16 - FAGADE, S.O. : The food and feeding habits of the fisheslower. River. Benue (Nigeria) Department of zoo­logy. University of Ibadan, Nigeria 19830

17 - FAO : Etat actuel de développement de l'aquaculture enAfrique. Comité des p~ches continentales pourl'Afrique (CPCA) CIDA/7/1980. Blantyre,M81aw1.

18 - Finn, D.B. : Poisson aliment de l'avenir, FAO, Rome,1961.

74

19 - ~i~S, J.C. : Ecologie et conservation des ressour­ces naturelles F.R.D. 17/81 : Cotonou,1981; 134 p.

20 - J. Cl. Philipart and J. Cl Ruwet : Ecology and distri­bution of Tilapia - p. in RSV Pullinand R. 1"l. Lowe lVi.C. Connell (eds ) the

21 - LATHAN M. 0, ü.B.E. : Nutrition humaine en Afrique ~ro

picale FAO, Rome, 1979.

22 - LEGENDRE et A.C. : Recherches sur les Tilapias lagunai­res. CTFT Côte-ù'Ivoire, 1986.

23 - MARILYN. chakroff : Ecology of fresh water fishes pro­duction. Blackwell scientific publica- i

tian Oxford London 1978.

24 - MOALL (R.A.) : Manuel des pêches maritimes tropicales(Tome 1). Minist~re de la coonérationSCET. International, Paris, 1974.

25 - MOSES S.B. : Introduction to tropical fisheries Ibadan

University Press (1983).

26 - MORISSENS. P. and aIs : La pisciculture intensive en en1clos dans les Lagunes du SUD-EST BENINDirection du projet de développement de lapisciculture. Mai 1987.

27 - ONABIYI (V.H.) : Contribution à la collection des Dois­sons d'intérêt économique des lacs Nokouéet Ahémé~ de la région deltaïque del'Ouémé et de la lagune de Porto-Nova, Ly­cée. Agricole Médji de Sékou. i'fJémoire de

fin de cycle pour DE/,T. CP/, II f ,Juillet

1984.

28 - ORSTOM : catalogue des poissons d'eau doucedl Atrique. CLOFFA 1. j\1RAC 410 p.

75

29 - PAULY D. : The biology, fishery ro1d Potential foraquaculture of Tilapia melanotheron ina small west African logoon. ElsevierScientifc publishing. company (1976).

30 - Pliya. J. : La p~che dans le Sud-Ouest du Benin. Etudede géographie appliquée sur la partie con­tinentale et maritime. AGECOOP. ISBN.9290028 - 025 - 5, Paris, 1980, 293 p.

31 - SHELBY , D. GERKING ; Ecology of fresh water fish pro­duction. Bf.ackweLl. scientific publicationOxford London 1978.

32 - Sire M. : L'aquarium et ses enseignements N. Boulée.Paris 1973.

33 - WADE, O. watanabé et AIs (1985) : Salinity Toléranceof the Tilapia Oréochromis auréus. O. nilo­ticus and O. mossambicus X O. niloticushybride IC1AR}1 technical reperts.-

76

ANNEXE l

1 BICHE DE QUESTIONNAIRE 1

..........~ ..........................................Zone dtenqu~te

Période :

•• ·.............................................

• • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • t ( • • • • • • • • • • • • • ~ • •··Nom de l'enqu~te

Technique de P~che utilisée •.••

• • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • c

A - QUESTIONS Sl~ LA RECONNAISSM~CE

1° Appréciation de la reconnaissance

• Reconnaissance facile

• Reconnaissance difficile

2° - Critères de reconnaissance

L..J Forme, Comment •• • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • •

• • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • •

L..J Autres Expliquer ·· • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • f

3° - Distinction entre les sexes

Facile , difficile

4° - Corr~ent se fait cette distinction ?

·......................... ·................................·..............................................................• • • • • • • • • • • • • • 0 • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • t

B - QUESTIONS SUR LA BIOLOGIE

1° - Il faut comhien de temps environ pour passer d'une caté­gorie à une autre

77 -De la 4ème catégorie à la 3ème

De la 3ème catégorie à la 2ème

De la 2ème catégorie à la 1ère

Justificatian •• •••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••• ..~

1

• • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • •

A partir dedes oeufs ?

quelle catégorie ou age la femelle peut porter

• • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • •

.......... , .a)Est-ce que

facilementles

des

femelles portant des

autres femelles ?

oeufs se distinguent

Si oui Comment ? ••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••

·.............................................................~

• • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • •

b) Pour quelle catégorie la distinction est-elle facile ?

• • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • •

4° Pourquoi c'est le mâle qui garde les oeufs fécondés et lesalevins dans la bouche ?

• •••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••• e • • • • • •

• • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • •

5° - Combien de pontes il y a-t-il pendant l'année?

·..............................................................6° - Existe-t-il des saisons de reproduction intense ?

·..............................................................7° - Qu'est-ce qui justifie celles-ci?

·..............................................................• • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • •

'"(8

8° - Pourquoi ces saisons (périodes de l'année)

.............................-...............................• • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • •

• • • • • • • • • • • • • • • • • • • • t • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • .'

t-cnA quelle période de l'année trouve des

•dance ,:alevins en abon-

10° - Est-ce que le rytme de la reproduction en semi-liberté

(ItAcadja") est le !n~me que celu.i en liberté totale· ? ••

• • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • •Justifier ; • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • •

·..............................~ ...............·..............................................

11° - Cette espèce croit-il aussi vite ou plus vite que lesautres Tilapia ? •••..•••••.....•.••.....•..••.••.•.•

12° - Avez-vous participé ou assisté à l'élevage de cette es-pèce en trous à poissons? ••.•••••••••••••••••••••••••

1.,1

13° - Si oui comparer le rythme de croissance en trous à pois~

son et celui en ItAcaàja"

• • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • •

14° - Où se passe la fécondation dans l'eau ?

Zone à sable 1 7

Zone à palétuvier / 7Zone de vase l:=TZone de paspalum 0

C - ALII'1ENTATION

1 0 - Est-ce que ces espèces sont exigentes en nourriture ?

oui L:J non / 7

• • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • •

2° - Quels sont lesces poissons ?

79

aliments naturels dont se nourrissent

• • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • •

• • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • ..........................3° - Quels sont les aliments distribués en "Acadja" et trous

à poissons ? .

• • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • •

• • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • •

D - AIRE ECOLOGIQUE

1° Olt trouve-t-on les poissons de cette espèce

L::7 zone de roseaux L::7 Pleines eaux

o partout 1 7 Fonds vaseux

2Q Est-ce que les deùx sexes vivent ensemble en age adul-te? oui L! non 1 7

3° - Justification •• ~ • • • • • 0 • • • • • • • • • • • • • • ~ • • • • • • • • • • • • • • • • • •

• • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • •

4° - Où trouve-t-on les alevins ?

L::/ zone de bordure

Partout

5° - Justifier .. • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • •

• • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • •

E - ECOPHYSIOLOGIE

1° - Est-ce que cette espèce se trouve?

I~

l---rdans le fleuve Couffo

marécage

Justifier •• • ~ • v • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • ~ • • • - • • • • • • • • • • • • • • • •

3° Si elle se trouve dans le fletwe Couffo ou marais, sereproduisent-elles dans ces milieux

LJ oui non

• • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • •;Pendant combien de temps peuvent-elles rester au fondde la boue

5° - flst-ce la résistance varie suivant les sexes

CJ oui non

6° - Si oui justifier • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • & •

~ .......................................7° Quels sont les préda.teurs que vous connaissez pour ces

poissons : •.....•....•....•.•......•.....•............

• • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • •

8° Comparer la résistance de cette espèce par rapport a~~

autres espèces ?

F - ASPECTS SOCIO~ECONOMIQUES

1° Est-ceq~s espèces se rencontrent en banc ?1

• • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • e • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • •

2° Quelle est la catégorie préférée par les clients cûnsom-

mateurs ? ••...•.•..•.•••.•.••••.•••••.•...•.••.......... '"

Justifier •• .............................................3° Comparer la qualité de la chair de ces poissons aux autres

espèces : ••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••

• • • • • • • • • • • • • • • • e • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • .

• •••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••

'lutEst-ce. cettel'année?

qualité varie suivant la période de

Justifier •· • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • & • • • • • • • • • • • •

5° Ouelle est la technique de pêche qui permet de conser­ver les poissons vivants jusqu'à l·embarcader ?

• • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • 0 • • • • • • • • • • • • • • • • • •

6° Quels sont les prix par catégorie

Année 88

Année 87 •·

••

1ère catégorie •• • •••••••••••••••

2ème catégorie •· ·................3ème catégorie ·• ·...............4ème catégorie •· • • • • • • • • • • • • • • • •

1ère catégorie · ·...............•

2ème catégorie • • ••••••••••••••••

3ème catégorie

4ème catégorie

·•••

• • • • • • • • • • • • • • • •

• • • • • • • • • • • • • • • •

8° Justifier la variation des prix en fonction de l'an-née .. • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • •

poissons ,:.; •••••

• • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • •

9° - Est-ce que la conservation de cette espèce à l'~tat

:frais est meilleure par~rapport à celle des autres...................................·.......................................................Justi.fier .. ·.......................................

·............ ·............................. .........10 - Est-ce

terditeque la consommation de cette espèce est in­pour des gens de votre village? •••••••••• 0

·........................................................·........................................................

ff 82!

, 110 - Est-ce que ces poissons sel!Vent d'aliments pour cer-tains animaux ? oui L::7 non L::7Si oui, quels sont ces animaQx ? •••••••••••••••••••••

• • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • •12° - Est-ce qu'ils sont utilisés comme appât.s ?

a) oui tzr non

• • • • • • • • • • 0 • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • •

b) Si oui quels sont les poissons qui sont capturésde cette façon? ••••..•.•••••••••••••..••••••..•

• • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • •

13° - Est-ce que ces poissons à l'état frais servent de condi­ments (comme kub) ? 1 Joui L::7 non

- Si non pourquoi "!

14° - Les oeufs de ces poissons sont-ils consommés?

A quelle valeur se vendent ces oeufs? ••••••••••• iSi oui à quel état ?

a)

b)

c)

oui t:::J non CJ••••••••••••••••••••••••••••• t

15° - Pour votre p~ohe

Est-ce qu'il arrive que vous trouvez plus de vrais Tila­pias que de S. mélanotheron ?

.c:::r jamais ,

souvent ,

Pour-quoâ ? •..•..••..........•••••••••

Pourquoi ? .......•......•......•.....

.....~ ................................1 parfois, A quelles périodes de l'année? ••••••••••

• • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • •

• • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • •

Auxquels pourcentages des prises ?

o • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • •

83

ANNEXE l

2 FICHE DE QUESTIONS

• • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • •

Zone d'enqu~te

Période :

•• • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • &

• • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • •

Nom de l'enquête

Profession :

•• • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • •

QUESTIONS SUR L'ASPECT SOCIO-ECONOMIQUE

a) Quelle espèce de poisson mangez-vous sOu~ent ?

·........................................................b ) Pourquai ? • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • 0

·........................................................Est-ceble ?

que le poisson fraisoui L::7 non

est toujours disDoni-

Cl

..............................Comparez la qualité du Sarotherodon mélanotheroncelle d'autres espèces

a

·............................................................ .........cette es-frais de

de poissonsComparez la conservation à l'étatpèce à celle d'autres espèces

·.........................~ .................................Justifier ·· ·........................................

....................·..................................Quelle catégorie de poissons préférez-vous ? .........

• • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • 0 • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • •

84

Pourquoi cette catégorie? •••••••••••••••••••••••••••••

• • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • •• • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • •

·.........................................................6° Quel traitement permet à "ces poissons d'avoir une

meilleure qualité? •••••••••••••••••••••••••••••••

·..........................................................7° Quel traitement leur permet d'avoir une meilleure con

serwv-ation? ••.•................•.•...•...•..•.•.•..

·.........................................................SUITE FICHE n02 DE QUESTIONNAIRE

8° Quels sont les marchés que vous fréquentez ou qued'autres vendeuses de ces espèces fréquentent?

• • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • •

• • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • •

• • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • •

9° Quel est le rapport entre la demande de cette espèceet celle des autres poissons sur les marchés ?

• • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • •

"10 - Mangez-vous les oeufs de ces poissons ? ouiNon

11° - Comment sont préparés ces oeufs de poissons?

• • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • •

Quel est le prix de ces oeufs préparés? ••••••••••

Quel est le rapport entre ces oeufs préparés et lesoeufs de poule préparés de la même manière? ••••••

• • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • 0 • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • •

Avez-vous acheté Oe poisson à l'état congelé?

jamais j::::Jparfois j::::Jsouvent 1 7

ANNFJΠII

85

LES TECHNIQUES DE PECHE SUR LESQ~~LLES

SONT PORTEES LES QUE3TIONS : DEFINITIONS

1° ) - Filet maillant "Tounga~ : Est un filetmaillant fixé par les petits c6tés à deux piquets qui peu­vent ~tre des branches de palmier à huile, enfoncés dans la

vase du fond. La ralingue supérieure n'émerge pas. Les mail­lesde ce filet sont larges de 2 à 4 doigts, soit 36 à 45 mm

de noeud à noeud au Bénin,contre 40 à ôO mm au Ghana (Sur­

gy, 1969) et sa longueur varie de 20 à 200 ... , selon les pos­

sibilités du p~cheur. La longueur moyenne sur la lac Ahémé

est 40 m. Sa largeur ou chute, de 1,50m. L'espacement entre

les plombs varie de 1 m à 1, JOrn. 'I'ounga : signifi e les or-eiI

les longues (à cause de sa longueur).

2°) - Epervier "D.jetèJwl~~ : Cette t.e chn.i que cor.­siste à jeter lL."'1 épervier sans poche, a descendre dan s l'eau

(Djèto" en A!zo) et à attraper les poissons emprisonnés

("vllé"). On l'appelle "Kominko" en Pédah qui signifie ; nous

nous mo.quons. En effet cette pêche avait été int~dite maisles pêcheurs se sont entêtés et l'ont maintenue~

3°) - Le"Kodjokouin" : Est un petit épervier de

1 m à 1,50 m de haut, à mailles moyennes, très lourdement

plombé qui descend très bas, m~me dans les trous. Les enfants

l'utilisent le long des rives sans piroVle.

4°) - Les Nasses Appe Lées "J,dja" en Langue péd~,h

A!zo ou Fon sont des cages allongées cylindriques ou c8ni~ues

faites de lattes de rachis de "Raphia" de brindilles de feuil­

les de palmier à huile ou de rBmier tressés à l'aide de lia­nes souples ou de racine de r~nier en nattes qu'on monte sur

trois à cinq cercles de tiges de bois souple. C'est le casN

dans les régions de Guézin. Dans les autres régions la nasseest métallique.

86

ANNEXE III - POURCENTAGE EN NOMBRE D'J!SPECES DE POIS­SONS POUR DES PRISES DE CERTAINES TECHNI­QUES DE PECHES

("Totmga","Nasse," "Kodjokouin","Djetowlé").en 1986 tiré de DAGBA, 1986)

1° - "Djetowlé" ou Kominko" (15 prises)

Espèces Pourcentage ennombre

Tilapia (melanotheron et Guineensis) ......Ethmalosa fimbriata •••••••••••••••••••••••

Acentrogobius.Schlege11i ••••••••••••••••••

Penaeus duoradum ••••••••••••••••••••••••••

Callneetes Latimanus ••••••••••••••••••••••

Chrysichthys nigrodigitatus •••••••••••••••

96,'+41,67

1,67

0,62

0,09

0,04

2° - Le petit épervier "Koàjokouin"(4 prises)

Espèces Pourcentage en nombre

Ethmalose fimbriata ••••••••••••••••••••••

Sciacium micrurum ••••••••••••••.•••••••••

Gobio!des africaftUs •••••••••••••.•••.•••.

Synodontis §E. ••••••••••••••••••••••••••••

2,63

1,87

0,75

0,75

0,37

0,37

92,51

• • • • • • • • • • • • • • • • • • • •

• • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • •

• • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • •ponaeus duorum

~ melanotheron et!s. guineensis

Hemichromis fasciatus

87

3° - Filet maillant "Tounga" (283 pêches)

Espèces Pourcentage en nombre

Penaens duorarum ••••••••••••••• 50,87Ethmalosa fimbriata •••••••••••••••• 17,98

~ guinéensis et ~ melanotheron 9,26

Elops Lacerta •••••.••••••••••••••••• 7 ,89

~centrogob1us schlegelli •••••••••••• 4,82

Caraux carangus ••••••••••••••••••••• 4,82

Gerres melanopterus ••••••••••••••••• 1,75

Gobino!des africannus ••••••••••••••• 1,31

Callinectes Latimanus •••••••••••••••

Pellonula afzeluizi • • • • • • • • • • • • • • • • 0,87

0,83

4° - Nasses (10 prises)

Espèces POurcentage en nombre

1,32

1,32

97,36

..............

...............Callinectes Latimanus

Tilapia gyineensis et ••••••••••••••

~ melanotheron

Hemichromis fasciatus

88 -

ANNEXE IV _ Tableau n01 : Comparaison des rapports lan­gueur totale (L) sur hauteur standard (H)des poissons femelles et mâles.-

FDtELLES MALES

L H L :R L:H H L.

1. 10,9 3" 3,3 4,1 2,3 10,9

2 13 4,3 3 4,2 3,1 13

3 15,5 4,4 3.1 4,1 3,3 13,5

4 13.1 4,2 3,2 3,9 3.5 13,7

5 14,5 ~.1 3,1 3,6 4,1 14.6

6 16 5,5 2.9 3.1 4.3 15.8

1 19.3 5,8 3,3 3.7 5.2 19.3

8 14 4.5 3.1 4,0 3,6 13,9

1 9 20 6,2 3,2 3,6 é,1 21,9,

110 11,2 3,9 2,8 3,6 3,1 1Î,~

11 16,5 1 5,5 :; 3,9 4,2 1b,3

12 18,4 5,1 3,2 3,8 4,6 17,5

MOYENNE 3,1 3,9 MOYENNE

ECART TYPE. 0,14 ECART TYPE =0,22..._----

ECART TYPE ENTRE LES DEUX RAPPORTS E = Qf:~

ANNEXE IV

88

_ Tableau n 01 : Comparaison des rapports lan­gueur totale (L) sur hauteur standard (H)des poissons femelles et males.-

FEMELLES MALES

~tto:R~ L H L :R L:H H L

1. 10,9 3,3 3,3 4,7 2,3 10,9

2 13 4,3 :5 4,2 3,1 13

3 15,5 4,4 3,1 4,1 3,3 13,5

4 13,7 4,2 3,2 3,9 3,5 13,7

5 14,5 4.7 3,1 3,6 4,1 14,6

6 16 5,5 2,9 3,7 4,3 15,8

7 19,:; 5,8 3,3 3,1 5,2 19,3

8 14 4,5 3.1 4.0 3,6 13,9

1 9 20 6,2 3,2 3,6 é.1 21.9,

10 11,2 3,9 2,8 3,b 3,1 11,~

11 16,5 1 5,5 3 3,9 4,2 1b,3

12 18,4 5,7 3,2 3,8 4,b 17,5

MOYENNE 3,1 3,9 MOYENNE

ECART TYPE = 0,14 ECART TYPE =0,22....._---

ECART TYPE ENTRE LES DEUX RAPPORTS E = Qf:~

89

ANNEXE IV -

Tableau 2 : Les ditférentes formes du corpsdes poissons suivant le rapportlongueur standard sur hauteur ducorps (L/H).

-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=---

~ CORPS 1 L/H TYPE ))

(Anguiliforme ou serpen-! 12 à 18 !IVJastacembelus~f tiforme )

( - très allongé 7 à 10 !Polypterus )(

~( - allongé 4 à 6 !Hydrocynus

( .-à

)- court ou moyen 3 4 !Tetraodon(

)élevé 2 à 3 !Tilapia

,- )( )( - très élevé 1 .5 à 2!Citharinus )

( -)

Tiré de J. Philipart page 9.-

90

ANNEXE 1ï - 3 Quelques éléments de mensuration surun échantillon de 30 poissons.-

SEXEl

«-- ...,.._.__.. - ...---.~ ..~-

brsp 1N° a·b a-o a-d e léClg écLlt rnd ma znp :

(cm) (cm) (cm) (cm),'.-- f-.---- -_.'

1 M 1,4 4,2 13,9 3,8 29 19/13 16/10 3/8 1/~r 120/16 !t

- 1---"'-- -----

2M 1,6 4,1 14.4 3,9 29 19/11 16/10 3/8 1/5br 20/16

1

3 M 2,8 6 21,6 6,1 29 19/14 16/11 3/8 1/4br .18/1 4\

4 M 1.3 3,1 11,4 3,1 28 19/11 14/1~ 3/8 1/5br 20;~~.

5 M 1,7 4.4 15,8 4. 1 28 19/13 16/1( 3/8 1/5br 18/151

6 M 2.3 5,1 17.3 4.6 28 19/14 16/1( 3/8 1/5br19/3

Ao---

7 M 2.4 4.9 18.2 4.1 28 19/13 n6/11 3/8 1/Sbr 20/17

10<

1

8 M 1.9 4,5 15.3 4,3 28 19113 h6/11 3/8 1/5br 20/17

9 M 2 4,5 15.5 4.2 29 19.13 16/11 318 11/ 5br 21/18

10 M 1.7 4.3 14.6 4. 1 28 19113 16/11 3/8 1/5br 19/16

--11 F 1.2 3,4 12.5 4 28 19/13 16/10 3/8 1/5br 20/16

.

12 F 1.1 3.1 ~ 3.7 4.3 28 19/13 16/1e 3/8 1/5br 21/11

13 F 1; 1 3,5 12.5 4 28 19/13 16/1 e 3/8 1/5br 20/16 1

1--1

14 F 1 3,2 13,5 4,3 29 18/13 16/1 ( 3/8 1/5br 20/15

15 F 1,2 3,5 13,3 ~,2 28 18.13 16/1 ( 3/8 1/5br 20/16

---_.-

( Suite) !tl!lliXE ;t:Y.

91

11

~. --·--r--..··.····t- -----1i

N° SEXE 1 a-b a-c a-d • éolg écLlt rnd ma rnp brsp!,.._-- -.,.._---,

J

16 F 1,3 2,4 9,1 2,8 28 19/13 15/11 3/8 1)~b~ 21/16\

17 F 2,4 5 20 5,9 29 19/14 16/101 3/8 1 1/ 4br :d--

18 F 0,9 2,4 9,9· 2 28 19/13 16/10 318 1/5er 20/11\

20/J19 F 1 3 12 3,6 28 19/13 16/10 3/8 1/5br

~20 F 0,9 2,2 10; 1 2,9 28 19,12 15/11 318 1/5br 20/181

!1

,1

15/11 i 3/8 1/5br. 1

21 F 1,5 3,8 14;8 4,2 29 19,12 19/161j 1 !1

1 ~"'!,

22 F 1,3 3,6 13,6 4 28 19,12 h5/11! 3/8 1/5br 1&/1 5 \i

1

i !1

23 F 1,1 . 3,4 12,4 3,8 : 28 19113 15/111 3/8 1/5br 18/17\Î ~1 1

?4 F 1,8 • 17,5 5,5 28 19/13 15/11 r 3/8 1/5br 16/15\

1F 1,8 4,6 16,7 19/13 16/11 3/8 1/5br25 4,8 28 21/18 i

1~

26 F 1,7 4,5 15,1 5,2 2e 19/13 15/11 3/8 1/5br 20/17\

. 1 i

2'F 1,4 3,9 14,1 4,6 29 . 19/13 15/11 3/8 1/5br 21/18

28 F 1,8 4,9 16,6 5,0 29 19/13 15/11 3/8 1/5br 20/17

~

29 F 1,2 3,3 12,3 4,1 28 19/13 16/1C 3/8 1/5br 20/18

30 F 0,8 1.4 7,2 1,6 29 19/13 16/11 3/8 j1/5br 20/161. !

."-

92.

Suite de AJ'lliEXE a

.------------------..................-._ ......_._-

1

1 , 1J 1 d~q..- b C- c

a-b • Longueur du museau·a-c · Longueur de la t~te·a-d • Longueur standard·

e • Hauteur standard·Abréviations :

éclg : écailles sur- écllt: écailles sur

= mâLe

= Femelle- M

- F

ligne longitidunalelignes latérales(longue'ligne/petite

ligne)

rnd:rayons de la nageoire .dorsale (rayons durstrayons mous)_ ma : rayon de la nageoire anale(rayons durs/rayons mous)_ mp : rayon de la nageoire pectorale(rayonsdurs/rayons/mous)- brsp : nombre de branchiopines (branchiospines totales/brsp

du segment inférieur)

i\..~NEXE lX - Tableau nodDonnées pour calculer la relntiontaille-poids chez .s.a. melanotheron.-

-LogPf) lL~g(W) 1---'

NœBRE L(cm) 'YI (g) x2 y2

1XYO' 10

• i. • Y

1 10,4 26,5 1,02 1,42 1,04 2,02 1,45

2 10,1 18,9 , .oo 1,28 1,00 1,64 1 1,28

3 12,3 34,5 1,09 1,54 1,19 2,37 1,68---

4 11,7 28,9 1,07 1,46 1,14 2,13 1,56

5 11 28 1,04 1,45 1,08 2,10 1,51

6-----

12 31,2 1,Oa 1,49 1,17 2,22 1,61

7 1 11,6 29,1 1,06 1,46 1,12 2,13 1,551

1

181 \11,1 23,7 1,04 1,37 1,08 1,88 1,42-J

9 12,.1 27,a 1,08 1,44 1,17 2,07 1,55 !10 10,5 26,7 1,02 1,43 1,04 2,04 1,46

~._-

11,

10,41

·20,5 1,02 1,31 1,04 1,71 1,34 t

121 1

10 19 1,00 1,28 1,00 1,64 ',28 1

13 ,. 10,7 21,5 1,03 1,33 1,06+------·1

1,77 1,31

14 11,5 25,4 1,06 1,40 1,12 1,96 1,48

11 23,2 1,04 1,36 1,08 ! 1,85 1,4115... ...

1-_.-

94

ANNEXE IV(Suite)- r--.NOMBRE L(cm) Y/(g) L:gl~) ILOg~~)

2 2 i1X Y X'!

=y

16 10,5 19,5 1,02 1,29 1,04 1,66 1,31

17 12,3 34,5 1,09 1,54 1,19 2,31 1,68

18 13,8 45,4 1,14 1,66 1,30 2,16 1,89

19 13,1 36,9 1,12 1,57 1,25 2,46 1,76

20 14,1 48,9 1,15 1,46 1,32 2,86 1,94

21 10,9 24 1,04 1,38 1,08 1,90 -1-~-4T-'-'

22 13,5 35 1,13 1,54 ',28 2,37 1,74

23 13,7 38 1,14 1,58 1,30 2,50 1,80

24--~97114,5 50 1,16 1,70 1,35 2,89

25 14 45 1,15 1,65 1,32,

2,72 1,90

126 13,8 -4° 1,14 1,60 1,30 2,56 1,82

1 1,'121 14 40,5 1,15 1,32 2,59 1,85

28 14,2 40,-0 1,15 1,60 1,32 2,56 1,84

29 14,4 5°,1 1,16 1,70 1,34 2,89 1,97

~ t 43,13i 46,8531,39 34,04 64,62

----J

95

ANNEXE 5: TABLEAUX DES RELEVES STATISTIQUES DES PRISESPAIt ESPECES, CLASSES DI xcs, SEXE, ETAT POUR

LES FEMELLES, PAR PERIODE ET PAR SITE(ZONE)

.. DADO (BOPA)

- ~

,TECBllIQUlï: DE m::HE. . , . " . . ' . .'NASSE ' , " "TOUNGAfl .. .. 'lIDJETOWI Rn '". - ..._. . . '.

HUMERO m P.BX:BEtJR 1 2 3 1 2 3 1 2 3 4'. .. - . - .- - -_.~

TOTAL DES POISSONS 92 26 75 37 26 45 61 3/-+ 19 71,

TOTAL DES !ILAPIAS 92 26 75 31 19 45 55 28 18 68

'1'O'l'AL DES S. JlŒLAB0'1'BF.2l01 92 25 75 31 1"9 45 Lf.9 22 15 t 63

'l'O'l'AL 6 5 e 0 0 3 5 3 2 11S. MELANO'l'BEROll

MALES'_''l'OTAUX1

5 4 6 0 0 0 0 0 0 01i

1èrE: CATmOIlI~. l'QŒLLBS AOEUP 1 1 2 0 0 3 5 3 2 10,! S 0EuP' 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0. ;

~ A 0E0l! 100 100 100 0 0 100 100 100 100 100, 'l'OIrAL 40 20 47 15 19 23 14 15 3 37s. MELAlfommo.

JULES 'rOTA.UX :s7 18 47 0 0 0 () () 0 211 A Oim' 0 4 1-::S 21 1;> 11; :l; ~n1 :l; 2

2~me CATmORIE, FiXELLESSOi1JF 11 7 2 ;> n () . 1;0 0 0

i86 86,

" A OEUF 100 100 0 '/7 nR q1 100 1001 'ro'l'AL 37 0 13 16 0 h 21 4 5 11

S. MELANOTHERO~ MALES TOTAUX :s6 0 13 0 10 () ') () 1 o!

AOEUl 1 0 0 ? 0 2 11 ? il. 7

3ème CATIDORIE ~ PnoŒL~SOEOF 0 0 0 14 0 Lf A 2 n I.J.

" A OEUl 100 0 0 1:S 0 33 58 50 -100 64TOTAL q' 0 7 0 0 1-"; Q (), 1;' 1;

MALES TOTAUX 7 0 '-+ 0 0 0 0 () () ()S. MELANOTIIDWN

4ème CATmORIE A n1rn1l' O' '0 0 0 0 0 o o o 0FDtELLES -

~~ 2 0 .s.. 0 0 13 s.; 0 R "~

" A OEUF o 0 0 0 0 0 0 0 00 _.•.. _- ----'1--

%de S. MELANOTHERON PAR RAPPORT AUX POIS- 100 96 100 100 100 100 89 78 83 92SONS ------- - _.._.. -... ',.,.,.. ~, ...-...., . ...,.......

•• DADO (DOPA), .Ji ..~", ..l $.,. LM .Mk . ,S"YU,.AlkJj Xl IUSU S;:;SU JAiUkt

TECHNIQUl!: DE .PECHE - NASSS-···:· . _.' -TOlJNGA ... . .... DJEl'OWLE" . ......... ' .. . . - .. ~. .. . .. .

j

HtJMDO ~ PECHEUR 1 2 3 1 2 "3 1 2 3 4. " ._- -----'. - --, ._~-... -- -_ .•. -.- -

TOTAL DES POISSONS 64 44 50 187 113 62 65 72- 27 134TOTAL DES TILAPIAS 64 44 50 180 89 51 62 69 27 132

~.

TOTAL DES S. MELABOTHmOI 49 38 48 180 76 46 49 63 22 112

TOTAL 0 2 0 0 0 0 9 14 5 24S. MELANOTHERON:

MALES'~TOTAUX 0 2 0 0 0 0 0 0 0 11~re CATmORIE: fi.JŒLLES AOEUP 0 o ., o n- O 0 7 14 4 20

: S OEUJ' 0 0 o 0 0 0 ? () 1 3~ A OEUF 0 '-0 0 0 0 0 78 100 80' 83

TOIfAL 13 24 18 120 49 33 19 23 9 47S. MELANOmmolf; -MALES TOTApx 12 22 16 0 0 0 2 2 1 21

A OEUll' 1 0 O' 10 4 ".. 10 10 5 1602ème CATmoRIE . FBMELLES

SOEOJ' 0 2 2 110 45 27 7 11 3 29." A OEUF 100 0 0 8 9 18 53 43 63 3L~

TOTAL 36 12 12 60 27 13 9 15· 3 ') ')'-'-.

S. MELANOTHERON, MALES TOTAUX 34 12 1 ~.:~

2 0 0 1 0 0l)

A OEUF 0 0 0 0 0 C 0 0 0 0}èllle CATErrORIE Fa'ŒLL~ '2 0f---.

SOEUF 0 5/+ 25 13 9 15 3 22%A OEUF 0 0 0 C 0 0 0 0 0 0

. TOTAL : 0 0 4 0 0 0 12. 11 5 1~MALES 0 0 /+ a 0 ,0 0 0 0 1S. MELANOTHrnON -

4èlle CATmORIE 1 nli!m" 0 . Q.. a 0 a 0 0 0 0 0F»tELLES·

18s nF.rJlll 0 0 0 a 0 ~Q .12... 1 '1 S% A OEUF 0 0 0 0 0

t--9 0 Q 0 086 96

....% de S. MELANQTHERON P UlRAPPORT AUX pgÀ~ .70 100 85 90 79 91 81 ;:1.5• ____~__".__'..,_. _~ .w._._.___- -- - -.-

. ·«4 ' ...... ~; ... ~··.e-.c Z4Z UUJ.AXi! tJ&J 5& .1! SS Ji idU; .IlU. LAt i.. $C..lib)!!lU ... lU

\.0co

._-_.__ .._--_ .._--

(BOPA)DADO•ZONE, ...TECHliIQUJ;:.DB. PECBB . NASSE· ..-. ... -roUNGA" ..... . .. . .. DJE,;rOVlLE .. ' ... .... .. . .. . .. ..

1ItDŒB.O DU· ~HEOR 1 2 3 1 2 3 . 1 2 3 4_.- .. ,~_ .. .... --.. _.,. .9 24 12 19a 74 43 129 61 89 47TOTAL D:œ POISSONS

~.. DEF 'l'ILAPIAS 9 24 12 115 59 311< 123 61 87 46TOTAL DES S. KELABOTBmOK 9 15 11 114 55 29 1a7 59 72 43

TOTAL 2 2 1 8 a () 1h q 11 l:iS. MELANO'l'BEROlf:

MALES·.:'1'O'UUX 1 2 1 a a a a 0 o 01ltre CATmOllI. FDŒLLBS AOEOl 0 0 a 1 a a 15 6 11 5

! S OEOJ' 1 0 a 7 0 0 1 ":3 0 01

~ A OEOl 94 67 1ab 1aa1 a a a 1L~ a a, '1'OJUL 3 4 8 36 25 19 49 23 2q 18S. MELANO'l'R1i1l0lli

JULES IfOTJ.UX ":3 ~ 8 0 2· "'i 2 2 3 31A OEUF- 3 ·16 16 8

1

0 1 a 6 3 2a,2ltlle CATmORIE : FDŒLLBS

SOEOJ' a a a 30 23 13 27 4 1a 7,

53j

" A OEUF a 10a a 17 1~ 1q 42 8a 611 TOTAL 1 .7 0 70 ~o . 1"'i ?l:i 16 23 13

S. MEI.ANO'ŒEaO~ MALES TOTAUX 1 7 a 6 1 3 1 a 1 1! AOEUJ' a a a 2 a 0 5 4 2 13èllle CATmORIE : FnŒLIJ:

S OEUP () a a 62 29 1a 19 12 2a 11

" A OEUF 0 a a 3 0 a 23 25 9 8TOTAL 0 2 2 a a a 17 ·11 .

9 ·7MALES a 2 2 a 0 a 1 2 0 0s. MELANOTHmON

0 0 a a a a a a a aa nTml'4èlle CATIDORIE FmELLES

a a a a a a 16 9 9 71 !:: nJl!tT1P

a a a a a a a a a 0" A OEUF 1

" de S. MELANO'l'mlON PAR RAPPORT AUX pg~~ roo 62 91 9'9 93 93 87 1 97 83 '95-

4· ·BRBb 63bb! , ua_, Ll..lJPk#iLUA,U At LilU..Jc tt,tilt.,S! ~"$ZMI".c_J",kJM,,,L##L,Jk $.4Ji.C$.OOt.AlMM4t2.4,1.#4JtliQ.WttA$l$LJI4

. TECHNIQ~ DE PECHE...... .. ". . .- ·NASSE . . .~ .. ..-.. \ . TOUNGA . • -1 •.. . -- o· DJE1'O\'1LE. . ..o· .. .~O DU PECHEUR 1 2 3 1 2 3 1 1 2 3 4- .,~ .. ~_......- .._--_ •.._... -- . ...... -- _.TOTAL DES POISSONS 9 8 29 25 37 . 65 69 49 :")6 39...TOTAL DES TILAPIAS 9 8 28 25 11 35 67 .49 34 39TOTAL DES S. MELANO'l'HERON 8 6 23 20 5 25 46 39 25 36

TOTAL 0 2 1 0 0 0 11 7 3 0S. MELANOTHERON .

MALESo_·TOTAUX 0 2 1 0 0 0 1 0 0 01ère CATmORIE:

~S A OEOP 0 0 0 0 0 0 9 4 2 . - 0i.s OEUl 0 0 0 0 0 0 1 -:s 1 0~ A OEQP 0 0 0 0 0 0 00 r:;7 (.,7 0

TOIl'AL 4 2 1"3 1"3 3 10 0 1LJ. 7 QS. MELANOmmON";- ,.

MALES TOTAUX 4 2 9 0 0 1 0 1 0 0,-A OEUF 0 0 2 6 1 4 5 6 2 62ne CATlOOORIE - FmotELLESSOEOF o O· 2 7 '1 14 4 '] 5 3c,

" A OEUF 0 0 50 46 33 22 56 56 28 67TOTAL L~ 0 0 9 7 2 14 11 Q 17-'

S. MELANOTHERON MALES TOTAUX .5 0 5 0 0 0 0 0 0 33èmo CATmORIE

AOEOF a a a a a 0 0 0 0 6FEMELL~

SOEUr 1 a L~ 7 2 6 4 11 9 e%A OEUF 0 a a 0 0 0 a 0 0 35

TOTAL 0 .• 0 0 0 0 0 11 7 6 10MALES TOTAUX 0 ,1 0 0 0 0 0 0 0 0 0S. MELANOTHERON

, nlinll' 0 0 0 0 0 0 0 0 0 04~me CATmORIE ~ 0 0 0 0 0 0 11 7 b 10

~.nlmll'

" A OEUl?0 0 0 0 0 1 0 0 0 0 1 0

%de Si MELANQTHffiON P ut RAPPORT AUX· pgÀ~ 89 0 0 0 80 1 45 71 1 69J 79 1 75

.. _._..._.~._--- _ •••• , .•• ~ ~ ,-- -< , ••_". .~-_., -,.'- ---,-'-' --_ •••. ,

." .,,~.;'-'.

.TECHNIQUI .DB PEX:HE ....... - .-. _. NASSE-:' - . . . "KODJOKOUIN'" . - 6' ... ~ _ .....

BUMmO Dtr PECBEOR 1 2 3 4 5 1 2 3 1.,. 51

--t . -~. --- -_._. ....... - ... --"- - . _. .. .- - - .

'l'O'1'AL DFS POISSONS 41 19 3.5 27 64 20 37 23 41 44-TOTAL D~ TILAPIAS 41_- ,

64 15 32 22 41 4319 35 27

TOTAL DES S. MELANOTBmOI 40 19 35 23 51 11 27 20 22 . 29

TOTAL 1 3 3 2 3 4 2 8 6 0S. KELANOTHERON -

MALES'_'TOTAUX 1 3 3 2 3 2 2 8 4 0

1ère CATmORI~ FEMELLES J.OEUP' 0 0 0 0 0 2 0 0 2 0.! S OEUJ' 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0.

~ A OEOP 0 0 0 0 0 100 0 0 100 0, TO!l'AL 18 3 14 5 17 3 9 5 4 2

S. MELANOTHmO~MALES TO'.rJ.UX 2 14 4 17 2 6 5 4 21 18,

A OEUF 00 1 0 1 0 1 3 0 02l!me CATmORIE FmŒLLES

SOEUF 0 0 0 0 0 0 1:> 1) a 0...."

0 100 0 100 0 100 10( 0 0 0: " A OmFTOTAL 22 13 18 4 28 0 5 5 4 5

S. MELANOTHERON MALES TOTAUX 21 13 16 4 27 0 3 2 2 1

~l!lIe CATmORIEA. OEUF • 1 0 2 0 0 0 2 0 2,; 4

FEMELmSOEUF 0 0 0 0 1 0 0 3 0 0

" A OEUF 100 0 100 0 0 0 100 0 0 100. TOTAL 0 0 0 12 4 L~ -11 - 2 8 22

MALES TOTAUX 0 0 0 0 3 0 0 0 0 0S. MELANOTlŒ1l.0N

4ème CATmORIE& nli'!fT1i' 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0FmELLES 1 0 0 0 12 1 4 11!::O'lm1l' ? A ?2.-,

" A OEUF! 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0% de S. MELAN~ON P,UiRAPPORT AUX P2~~' 97 100 100 35 79 73 1-84 1 86 53 88

.---" ~.~ -,

_.,oo

. TECHNIQUE :~.PECHE .. - .... - ., ••.. r , NASSE .' "KODJOKOIN . . - . .. -....

NUMERO Du PECHEUR 1 2 3 1+ 5 -1 2 :J 4 5--1'~- .... - .,-_. _o' - "

... _..._- .. - .....-_.._.-. -18 25 41 34 43

TOTAL DES POISSONS 20 17 17 33 37

TOTAL DES TILAPIAS 20 17 1 1 33 18 19 37 27 39 33'.TOTAL DES S. MELANO'I'BEROB .,

17 15 10 32 H~ 12 27 24 34 26

TOTAL 3 2 1 3 2 1 3 1 5 0s. KELANO'I'HERON MALES_TOTAUX 2 2 1 3 2 1 3 1 3 0

1~re CATmORI~ FE2'ŒLLES AOEUP 1 0 0 0 0 0 0 0 2 0-S OEOJ' 0 0 0 0 0 0 9 0 0 0

~ A OEOJ' 100 0 0 0 0 0 0 0 100 0

TœAL 4 2 4 9 6 2 5 7 8 2S. KELANO'J]ImOH

KALES TOTAUX 4 ') 4 9 6 2 4 7 6 2'-.

A OEOJ' 0 0 0 0 0 0 1 0..., 0

2~lIIe CATroORIE FmŒI,LES"-

SOEOJ' 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0." A OEUF 0 0 0 0 0 0 100 0 100 0

TOTAL ,..6 3 -12 4 L+ a 9 '14 13o .. ./

S. MELANOTHERON MALES TOTAUX 6 6 3 '1:2 4 0 1..., 2 4c;

AOEUF 0 0 0 0 0 1 0 2 2 03~..e CA~IE FEMELLE::l

SOEUr 8 5 10 90 0 0 0 0 3 -" A OEUF 0 0 0 0 0 25 0 40 14 0

TOTAL 6-

l, C) 2 48 5 10 7 7 1 '1MALES 'roTAUX

4 5 Î 8 6 0 0 0 0 0S. MELAN<YI'lŒRON

4~me CATIDORIE .l n~TTI' 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0F~ELLES 0 0 0 5 lU ( '( 1 1~n1mll' 0 1

" A OEUF0 0 0 0 0 0 0 0 0 0

" de S. MELAN()THmON PJ~RAPPORT AUX ~~~ 85 an 90 C,\17 100 --S3 i 77 B'" 1 'd7 79;Î (

_\

o_.~

_.. __ .......TEClDlIQUBjD& PECHE . . ... NASSE·" . ., .. . . .. . ... -- 'XObJOKOUIN ..'. . . .. . .

HUMERO DU :PECHEUR 1 2 3 4 5 1 2 3 4 5.... - ._- -

3'+ 48 56 69 68 57TOTAL Dg) .POISSONS 53 39 30 23

TOTAL DESiTI~.PIAS 53 37 30 21 34 L~6 47 56 58 47;,

TOTAL DESS. IŒLAR0TlŒ3.0. ..31 26 47 38 3445 30 27 18 28

TOTAL 1 0 3 0 4 2 0 8 4 3S. MELANO'l'HmON

MALES'':TOTAUX 3 2 0 7 4 31 0 3 01ltre _CATmORIE ; FEMELLES AOEOP 0 0 0 0 1 0 0 1 0 0

SOEOl 0 0 0 0 0 0 ~o 0 0 0!

~ Â OEOl 0 0 0 0 100 1 0 0 100 a 0

TOfrAL 26 14 11- 7 13 16 12 14 11 8S. MELANOmmON

MALES TOTAUX 25 13 lU 'r 13 14 to1 12 8 71

1 A OEUF ; 0 0 0 a a 1 2 2 1 12ème CATEX;()RIE FDŒLLESS OEUF· 1 1 1 0 a 1 0 a 2 a" A OEUF . 0 0 0 a a 50 100 100 ~-:s 100

TOTAL 11 3 11 3 7 10 8 8 7 6S. MELANOTHERON MALES TOTAUX 9 3 11 j 6 ? 5 6 5 5

3ème CATmORIEAOEOF 0 a a a a 2 1 0 0 a

FEMELLE::SOEUF 2 a e 0 1 1 2 " 2 1z,

" A OEUF a 0 "'67- --0 a a 33 100 0 ·0TOTAL 7 0 .2 8 L.,. 3 6 1Lj: . 16 17

MALES TOTAUX7 a 2 8 4 3 2 4 8 4S. MELANOTHmON

4ème CATffiORIE .. n'li!ml' 0 6 a 0 0 0 0 0 0 0FF>tELLESc! n1i'TTW' a a a 0 0 0 4 10 8 13,

" A OEUF () 0 0 0 a 0 0 0 0 0de S. MELANO'l'lmtON P~ RAPPORT AUX pg~~ 8f~ 81 "'go 86 82 67 ?~5 78 05 72

~

oN

ZONE- •• GUEZIN

.. TECBlilQUE (DEPECHE '1 ~.

KODJOKOtJIN ... .. -. ~ .. -.- . . -., .. ...... f ... ...' .-NASSE- . - ...... "......f

NUMmO DU; PECHEUR 1 2 3 4 5 1 2 3 4 51 - ..• .

". .._- - _. - . .. ..,._._. .. - -.- - - .

TOTAL Dg) POISSONS 10 11 31 27 ~9 22 12 21 32 L~9

TOTAL DES 1 TlLAPIAS 10 11· 31 27 39 22 9 18 32 41+

TOTAL DES S. KELAIOTBEROJl7 9 28 20 31 16 ~

12 25 37o

TOTAL 0 0 3 1 0 0 1 1 3 0S. MELANOTHERON

MALES·_·TOTAUX 0 0 3 1 0 0 1 1 2 01ère CATmORIE

; 6 0 0 -!»tELLES AOEUl 0 0 0 0 0 1 0

~....

S OEUF () 0 0 0 0 0 0 0 0 0~ A OEUF () () o o 0 0 0 0 100 0

TOlfAL ~ 7 16 16 19 11 3 5 7 12S. MELANOTHmOI

KALES TOTAUX 3 7 16 14 16 11 3 4 7 8,

A OEUF 0 0 0 0 0 0 0 1 0 32ème CATIDORIE FEMELLES. S OEUF· 0 0 0 2 3 0 0 0 0 1

~ A OEUF 0 0 0 0 0 0 0 0 0 75;, TOTAL 0 2 9 3 7 1 0 3 6 11.

S. MELANOTHERON MALES TOTAUX 0 2 7 3~ 1 0 3 4 90

A OEUF 0 0 0 0 0 0 0 0 0 03ème CATmORIE F»ŒLW 2 35 OEUF 0 0 2 0 1 0 0 0

~ A OEUF 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0. TOTAL 4 0 0 0 5 4 2 .5 9 14--'- .

MALES TOTAUX L.t 0 0 0.__.2 1 0 1 2 5S. MELANO'l"lmlON -

& nli"TTli' 0 0 0 0 0 0 0 0 0 04ème CA'fmORIE FEMELLES .-

~nlimi' 0 0 0 0 2 3 2 ,'2 7 c.-'

%A OEUF 0 0 0 0 0 0 o 0 ~,.; de S. MELANO'l'HmON P JlRAPPORT AUX Pg~~ 70 82 go 7/} 70 7:5 1 07 1 orJrrr (34-

.-L-.__ . - ..._-_.._--...~-'- _.. _-_ .•.- -_._.._•..... ,- ._.~._. __._._._- _._._---_. -_._._---.. ~ "'-'.' ~

,..

OUASSA-TOKPA (POSSOTOr,lE)

F' , ..TECHNIQUE;DE PECHE • M _ ._ _ ~

.DJETOWLE' ~. .. .... ..... .. .. -.. TOUNGA 'unn.T~Kôùi!'-

2NUMmO DU 'PECHEUR 1 2 3 if 5 1 2 3 1'-' -- --- - . . -- .. ... -- ..- . ..... . .. ... -_ .

TOTAL DES POISSONS 43 6"+ 66 20 39 50 103 75 29 87TOTAL DES TlLAPIAS 43 64 52' 19 38 36 96 63 - 28 61

TOTAL DES S. MELANOTHERON 32 62 46 13 36 33 95 57 8 21

TOTAL R 11 h 6 8 0 0 0 0 10S. MELANOTHERON

MALES_TOTAUX 2 0 01 0 1 0 0 0 0,.'

1~re CATEX;ORIE FEMELLES A OEUF 7 9 6 4 7 0 0 0 0 8

SOEUr 0 0 0 2 0 0 0 0 0 0~ A OEUF 100 100 67 1<DO 0 0 0 0 . 100100

TOftAL 9 18 25 2 19 14 26 17 5 6s. MELANOTHmON

MALES TOTAUX 1 7 2 '" 3 2 0 0 47- e:

A OEUF 6 17 16 0 15 6 16 11 4 22è.. CATIiX:ORIE FDŒLLES

SOEUF 0 a 2' 0 2 8 10 6 1 0

9b A OEUF 1nn 100 89 0 89 75 67 65 80 100TQTAL 8 15 9 3 9 16 47 23 2 1. .

S. MELANOTHERON l".ALES TOTAUX 2 3 2 0 0 0 5 1 0 1

A OEUF 6 2 5 3 3 6 5 8 0 0'èae CATEnORIE FEMELr.g:

S OEUF' 6 47 lof 2 00 10 2 0 10% A OEUF 100 17 55 100 33 37 12 36 0 0

TOTAL 7 18 6 2 0, 7 2') '17 1 0c:

MALES TCYl'AUX1 1 0 0 0 0 1 0 0 0

S. KELAN0TIIE1l.0N - ----a- 1--_

.& n1i!r11i' 0 0 0 0 0 0 0 0 04ème CATmORIE FEMELLES<: n1i'fT1l' (... 17 h 2 0 7 21 17 1 01 ,.% A OEUF 0 a n n n n i.-Û.-.~ a ri (\

%de S. MELA~K)TlmtON P lRRAPPORT AUX pg~~ 74 89 88 68 95 72 1 89 1 90 1 28 3!~-0

: üUASSA-TOKPA (BOSSOTOHE)_., .

. 'KODJDKOUIJ__ . TEClIHIQUE; DE PECHE . ' -.... .. . .

DJFTO\ILE..... '''OÜNGi' ,

1NUMERO DU· PECHEUR 1 ? -:s 4, f; 1 ? ~ :1.., 2--" ... -.... _. -_.- .- - .- - .- ..... _ . • __ •• W· _

TOTAL DES. POISSONS 6";) ~l:) 48 -:S2 69 33 19 46 33 45TOTAL DES TlLAPIAS 63 :SS -41. 7ï? h4 ')':-) 17 43 Q !+O

TOTAL DES S. MELANOTHmOI59 30 27 ~7 60 32 17 40 2L~ 22

TOTAL 13 5 3 8 11 0 o 0 n liS. MELANOTHERON

MALES'_TOTAUX0 0 0 0 r: ... Q \ 0 0 0 0u

1~re CATmORIE . FDŒLLES A OEUF 9 5 ') 7 11 0 0 0 0 0c;

S OEUF 4 0 1 1 0 0 0 0 0 0~ A OEUF 69 100 66 87 100 0 0 0 0 0

TO!rAL 28 r: 8 a 21 )1) 11) 2<» q hoS. MELANOmmON 'MALES TOTAUX 0 0 'J 2 0 3 0 0 4 L~c:

A OEUF 6 4 4 5 11 '12 5 0 ') 1-" c:2~me CA~RIE FEMELLES

S OEUF· 10 10 19 3 0. 16 2 2 3 10

" A OEUF 38 67 67 6.? 52 48~' Vi 31 40 100TOTAL 5 6 6 :3 17 7 2 11 :3 7.

MALES TOTAUXS. MELANOTHERON o 0 1 0 0 0 0 1 '1 5A OEUF ? ? 0 n 1 o 0 0 0 03~llle CATEnORIE FEMELLE:S OEUF 4 5 3 16 7 2 10 2 21

" A OEUF 67 33 0 0 r 0 0 0 0 00. TOTAL 1° 13 10 5 11 0 0 0 12 10-MALES TOTAUXQ'.î 0 0 0 0 0, 0 0 ')

1c;S. MELANOTH»WN - -0 " 0 0, nv.TTli' 0 0 0 0 0 0 v4ème CATIDORIE FEMELLES

~ n1i'TT1i' ËtiB 0 0 10 919 13 '10%A OEUF 0 0 0 o 0 0-'0 0 r 0---0--

.S{t (JI-~ rJ7ri VV( ~i) J ,-(3::;' 1 ~~" de S. MELANOTlmWN Put RAPPORT AUX pg~~ 94 8~_) 6G

...l.

o\JI

ZONE··••

ùUJ.N

OUASSA-TOKPA (pOSSO~OME)-. .. . . Ti:CBlUQUB./DE .PECHE .. .. · .DJEtr0\1LE ..... . '. .-. ~ . .. -TOUNGA ... KODJOKOUIIi. . ,

lI'OMmO DU !~BEUR 1 2 3 4 5 1 ·2 3 1 z..... - -. .. -

48 17 53 54TOTAL DES ,POISSONS 30 50 49 97 60 78-

TOTAL DESiTILAF1AS 28 47 49 96 60 76 48 13 52 52• 1

roTAL DES S. MELAII0'!'BF.201T 26 36 33 81 . Ljj 75 48 13 27 23

TOTAL 10 1 4 15 2 0 0 0 0 1S. MELANOTHERON

KALSS·.:TOTAUX 0 0 1 0 0 0 0 0 0 1,

1~re CAT!X;ORIE : !'DŒLLBS AOEUP 8 1 3 14 2 0 0 0 0 0. s OEUF 0 0 0 0 0 02 0 0 1~ A OEO?

.0i 80 100 100 93 100 0 0 Q) 0

, TOll'AL 9 7 11 29 13 62 41 10 7 5s. MELANO'mEROIl iMALES '!'OTAUX 0 0 3 4 2 0 0 3 5 51

11 A OEUF 16 8 12 5 3 0 01 4 2 52àll8 CATmORIE mŒLLES S OEUF· 5 5 3 9 3 50 3b 4 2 0

" A OEUF 44 28 62 64 73 19 12 43 0 0i TOTAL 4 17 8 22 17 . 13 7 3 11 10

S. MELABOTHERON ftf.ALES TOTAUX 1 2 2 1 2 2 1 0 L~ 3

A OEU' 0 2 0 0 2 0 0 U U U

'ème CAT:EnORIE lEMELx.g:SOEUl" 3 13 6 21 13 11 6 3 7 7

" A OEUF 0 1~ 0 0 13 0 0 0 0 0TOTAL 3 11 10 15 11 0 0 ·0 '9 'f

MALES 1.'OTAUX. 0 0 1 2 0 0 0 0 0 1S. MELANOTHmON• mrn1i' 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0

4èllle CATEGORIE FEMELLES3 11 9 13 11 0 o u

~ n1m1l' 9 61

" A OEUF 0 0 0 0 0d ° ° Ô toi'0 0

~ de S. MELANO'l'mlON P Œl RAPPORT AUX ~~~ 93 . 7b '.67 8/f 72 _-97 /100-1- 100 1 52 44-_" ~ .• _._ .• ___ •.• _ ...._,._~ 0'_"" ,_ -~~~~--,,_.~- _._." "'._' -.. -

.• OUASSA- TOKPA (POSSOTOME)

TECHNIQUE DE PECHE TOUNGA KODJOKOUIN , DJErOWLENUMERO DU PECHEUR 1 2 3 1 2 1 2 3 4 5

TOTAL DES POISSONS 39 92 22 24 60 25 26 40 82 76-.. TOTAL DES TILAPIAS 36 47 16 21 48 25 26 35 78 73

TOTAL DES S. MELANOTHERON 36 31 6 Ll- 9 14 23 29 65 64

TOTAL 0 0 0 0 1 0 3 6 11 9S. MELANOTHERON MALES'_TOTAUX 0 0 0 0 1 0 1 0 1 0

1~re CATIDORIE FEMELLES A OEUF 0 0 0 0 0 0 2 3 7 8.-SOEUF .....0 0 0 0 0 0 1 3 3 1

~ A OEUF 0 0 0 0 0 0 67 50 70 89

TOIrAL 36 24 6 2 3 3 7 5 27 19S. MELANOmmON MALES TOTAUX 2 2 2 1 0 21 2 1 1

A OEUF 10 7 3 1 1 1 2 1 17 102ème CATEGORIE FEMELLES

SOEUF 25 15 2 0 0 0 3 3 10 7%A OEUF 28 32 60 100 100 100 40 25 63 59

TOTAL 0 7 0 0 0 4 6 .9 16 23

S. MELANOTHERON MALES TOTAUX 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1A OEUF 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0

3ème CATIDORIE FEMELLE:: SOEUF 4 6 9 16 220 7 0 0 0

. 96 A OEUF 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0TOTAL 0 0 0 2 3 7 7 9 11 13

MALES TOTAUX0 0 0 0 0 0 0 0 0 0S. MELANOTHERON - --

4èmc CATmORIE A OEUF () 0 0 0 0 0 0 o 0, 0FEMELLES

7 7 9 11 -s OF.TTli' () 0 0 2 • 3 13._--%A OEUF 0 0 0 0 , O. r 0 0 0 -Oj 0

i96 de S. MELANOTHERON PARRAPPORT AUX P2~~s 100 66 37 19 19 1 56 88 1 83 J 8~ 1 88:;

ANNEXE 6

108

: QUELQUES ESPECES DU LAC AHEME

l1J

1.,- !

I8'~)\1!

(j

1!J1

1i:

1"

1t1

11

1i

t

1

T111

11

11!1

--.- r,~9

'abioi4es afrioanui (GillI9J5)---_._----_.- ----~--

~i~-"bi~ ~~_"~I[J?fafr1933 )

! alax.arutrinus (Geoff.st .H1laint1809)

Mlcropanch&e sch i oe tr:i------ ---------(JlyeI"'~ r9~4)

----------'-------_ .. -. - --

t, ~.c •.•.• e :

~.rus ann~ctQO$ (Owen 1839)

l,Il

/1

ji

kèlupi (In krI86~)

,,:1'------ kaup'

,

,

11l-

Ii;:1

:

1i1li

J

- 111

Krtb1' !!!na (halenpr 1901 j

Clarias(.u A-nguillecla:rias) abri~nsi. (.!'elle~)"n, J,2.0)$U

0larias~116i8(~r 1938)

,

Claria.:3 (ClaFioidûS) pue ott ik(' fQrt

OuC~r.i.as h'11ande. (Stej:>d. Ta'4)'Cla r lae dors i ma tbayè)t~_~ ( rA\'l 1CJ31 )

1

1

112

"~'#- - .,~

. J

~I./

l'

.:

S.)'ë\ciUM gtJinee~iR (81 eeker 1853)

---------

._---------_._- -_._- .... -_.- .. ----r

1

1

11;

1

1

1

~et~~ s~ba.(C.183I) ~ ~aliens hOEflori

Liz8 hoeflori (St~]nd. 1882)

Lutjanue agenee (Blkr.I863)

BaBlJ!S g.OC1t\ë.C (Pbrkal r775)

Ca.ral1X carane;IlC (Va.lC)cj,~ea 1833)