7/23/2019 Photographies de Criminels

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A. Bordier

Photographies de criminelsIn: Bulletins de la Société d'anthropologie de Paris, III° Série, tome 5, 1882. pp. 795-796.

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Bordier A. Photographies de criminels. In: Bulletins de la Société d'anthropologie de Paris, III° Série, tome 5, 1882. pp. 795-796.

doi : 10.3406/bmsap.1882.6343

http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/bmsap_0301-8644_1882_num_5_1_6343

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BORDIER,--

PHOTOGRAPHIES DE CRIMINELS. 795

Photographies

de

criminels

;

PAR M.

BORDIER.

M. Bordier fait passer sous les yeux des membres de

la

Société

un

grand nombre

de photographies

qui

ont

été

prises

par la

police

d un pays

et d une

ville

qu il

désire ne

pas nommer,

et

qui lui ont été momentanément confiées.

Cette série de -photographies

est

-divisée en.

trois

lots:

1° gens convaincus d assassinat

ou

de

tentative

d assassinat

d attaque

nocturne à

main

armée ; 2° attentats à la pudeur,

pédérastes

;

3°

voleurs.

M. Bordier

fait

ressortir combien ces trois catégories diffè

rent

entre elles

au

point de vue du

type

et combien, dans

chacune

d elles,

au contraire,

les individus se

ressemblent.

Chez tous,

M.

Bordier constate la laideur physique, véri

table miroir de ce qu on nomme la laideur morale.

Les premiers (meurtriers) sont caractérisés par des arcades

sourcilières . énormes, une face

énergique,

grossièrement

sculptée, symétrique, les

lèvres

épaisses, prognathes, la>

lè

vr

supérieure

haute,

les

oreilles

mal

faites

larges,

mal

plantées

et

très

écartées

de la tête.

Le regard est dur

éner

gique violent.

Deux individus appartenant à cette première catégorie

sont nés

en

Belgique ; tous

deux

présentent au maximum

les

caractères

susmentionnés. Ils sont

photographiés

de prof

 l t M. Bordier constate que leur dolichocéphalie extrême,

le front horizontal, aplati, la saillie en

bourrelet des arcades

susorbitaires rappellent le type de

Néanderthal

— ce

type

de

Néanderthal

est

d autant plus

curieux

à

constater

chez

ces

deux

individus, que tous

deux

ne sont pas

très

éloignés

de la

patrie

d origine du crâne

célèbre de ce nom,

et qu enfin

tous

deux,

vagabonds,

récidivistes, sont en

réalité deux

sauvages

égarés par atavisme, au milieu d une civilisation à laquelle,

comme la plupart des criminels, ils n ont pas su se plier.

Dans

l attentat

à

la

pudeur, et surtout chez

les pédérastes,

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SÉANCE DU

21 DÉCEMBRE

1882.

le

regard

est

voilé, terne et rarement lubrique.

On ne

retrouve plus les marques

-d énergie de tout à l heure.

Les

traits sont

au

contraire

flasques

etvaguement

estompés.

Chez les

voleurs,

l œil

est

souvent

frisé.

L orateur ne

méconnaît

pas quelles

objections on pourrait

faire

à la théorie

qui, résulte

de cette

présentation,

—

Sans

doute, il le reconnaît, il peut y avoir de nombreuses excep

tionsà la loi.

— Mais

la

loi n en existe pas moins, dit-il

en

vertu

de laquelle les troubles dits moraux, qui ne sont après

tout

que

le résultat des troubles

physiques

du cerveau, sont

inséparables

des

troubles morphologiques du reste du

corps,

et

surtout de

la tête et

de la face.

COMMUNICATIONS

Observations

sur les

Galibis ;

PAR M. LALLY.

Je

n ai

pas eu l avantage d entendre la lecture du mé

moir si intéressant

de

M.

Manouvrier sur les hôtes

améri

cains

qu entretenait cet été le

Jardin-

d acclimatation, mais

mon

obligeant

collègue a

bien

voulu

me

communiquer son

manuscrit, de sorte que, sans

prétendre compléter-

son-

tra

vail je voudrais ajouter

quelques observations

aux siennes,

souvent prises

à

des points de

vue

différents.

Tout d abord,

en

ce qui

concerne

les

faits

anatomiques,

j ai relevé, assisté de l un de nos collègues, un certain nomb

r de- mensurations, beaucoup moins nombreuses que

celles

de

M.

JVJanouvrier

et portant

seulement sur-les trois

hommes : 1° Kavanaya

Touseya (Gavania

ou • Sonnié),

trente

ans;

2°

Comanepo

Jean

-Pierre),

trente

ans

;

3°

Mohe-

vana- (Emile)j

vingt

ans - de a tribud Irakouba,

et

sur .les

trois femmes : Aya Ahieramo, Diouidoma

et

Ariaroumaï.

L erreur

personnelle

en matière d observation métrique,

ou, si

l on veut;

l écart

entre

les chiffres relevés

sur

le

vivant,

par différents observateurs

ou.

par le même» observateur en

des temps différents paraît devoir être.

assez

considérable.