percy sledge ne chantera plus “when a man loves a woman”

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PERCY SLEDGE No 1291 -15 Avril 2015 5 numéros par semaine • Gratuit avec Le Nouvelliste NE CHANTERA PLUS “WHEN A MAN LOVES A WOMAN”

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Page 1: Percy Sledge ne chantera plus “when a man loves a woman”

percy sledgeNo 1291 -15 Avril 20155 numéros par semaine • Gratuit avec Le Nouvelliste

ne chantera plus“when a man loves a woman”

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2 15 Avril 2015No 1291

45 596FANS

DIRECTEUR DE LA PUBLICATION Frantz DUVAL

RÉDACTEUR EN CHEFFrantz Duval

SECRÉTAIRE DE RÉDACTIONDaphney Valsaint MALANDRE

RÉDACTIONChancy VICTORINDimitry Nader ORISMAGilles FRESLET Myria CHARLESWinnie Hugot GABRIELTeddy Keser MOMBRUNJunior Plésius LOUISRaphaël FÉQUIÈREEnock NÉRÉLégupeterson ALEXANDRE

CORRECTION

CRÉATION ARTISTIQUEResponsable graphiqueRéginald GUSTAVEStevenson ESTÈVEPhotographesFrederick C. ALEXISHomère CARDICHONJean Jules Bernard DELVAMoranvil MERCIDIEUYonel LOUIS

Publicité: 2941-4646 [email protected]

Rédaction: 2945-4646

Une publication de Ticket Magazine S.A.

DaNs Le rapWendy Simon

Lòbèy pete nan Team Lobèy ! Ce n’est pas le titre d’un nouveau single du groupe, mais une situation qui laisse perplexe beaucoup de fans. En effet, l’un des lead vocaux du Team, Gio-K, a posté sur son Instagram : « J’aimerais remercier tous les fans d’avoir supporté « Team Lòbèy » durant ces merveilleuses années. Comme vous le savez, toute bonne chose a une fin. Malheureusement, je ne ferai plus partie de Team Lòbèy, j’ai décidé de me lancer dans une nouvelle aventure. Merci. »

L’artiste est introuvable au téléphine. Jusqu’à date, personne ne semble savoir les vrais motifs qui l’ont acculé à poster ce message. Espérons que c’est une mauvaise blague…

« BLAC MAFIA » est une ligne de vêtements que Jawes veut commercialiser au profit des jeunes rappeurs du terroir dont les tacles économiques n’épargnent guère. L’idée a germé dans sa matière grise suite à de nombreuses collaborations avec différents novices de la mouvance rap.

Son nom ne vous dit sûrement rien, mais Wesner Joseph, dit Jawes, est un des piliers du label Piwo Records qui ne jure que par le rap haïtien. Membre de la formation musicale Asiz et de l’ensemble MAFIA RepubliQ, le répertoire de ce rappeur compte plusieurs titres. Rien qu’avec son groupe Asiz, Jawes a réalisé deux mixtapes, parmi lesquelles « Kamasutra ».

Pour le premier trimestre de l’année 2015, Jawes a déjà livré diverses presta-tions à Port-au-Prince et dans des villes de province. De plus, il travaille sur les projets de Dug-G, 35 Zile, Blay Z, Alfa et Zomò, DRZ et LRC.

Contrairement à certains artistes pour qui étudier ne veut rien dire, Jawes est un ingénieur civil. Et de temps à autre, il enfile son manteau de graphiste et de vidéographe.

Cet amant de la musique nous a confié qu’il est à deux doigts de terminer avec son premier album solo dont la sortie est prévue pour le mois de juillet. La mixtape du rappeur MBri et le laser de MAFIA RepubliQ bénéficieront également de sa touche.

Jawes rêve de « BLaC MaFIa »

Le rappeur Joseph Brengy Jacques, mieux connu sous le pseudonyme Blay Z, étu-die le journalisme à l’ISNAC. Né un 7 décembre à Bel-Air, Blay Z a fait ses premiers pas dans l’arène du rap haïtien en 2002 avec le groupe SMC (Société Maitres Cérémonies).

De concert avec ses confrères 3 Fòs et Def (actuel membre de Zoe Blood qui s’est fait appeler Bòs Tayè), il a fondé le groupe Spark Click. Malheureusement, l’étincelle de Spark Click a été éphémère.

Sa carrière a laissé le manoir du silence grâce à Gandhi Dorsonne qui l’a invité à rejoindre le groupe EnigmatiQ avec Abojah, Ja’M, 3 Fòs, Ed Daliriks et autres. Ils ont accouché de titres comme : FOK, 7.3, Artis vs Star etc. Cette initiative a permis à l’artiste de franchir beaucoup d’étapes et a facilité sa collaboration avec Dug-G, B.I.C, Lòlò (Boukman Eksperyans), Rutshelle Guillaume, Baky, etc.

En solo, Blay Z a sorti une mixtape de 18 track sintitulée « Jis Pou Trip » en 2013. Sa discographie contient des titres comme « Nan hood lan », « Volonte », « Grow Up », « Krillimine artiste », etc. Il participera sur des projets avec EnigmatiQ, MAFIA RepubliQ et D’Side.

Blay Z fait du rap abstrait ! Parfois il fait du hardcore et il se lance dans des clashes quand cela lui dit. Malgré sa carrière artistique, Blay Z caresse le désir de faire long feu dans le journalisme, d’écrire un livre et de mener la barque du rap haïtien vers d’autres horizons.

BLay Z, eNtre JourNaLIsMe et rap

Ogan Izgi, a.k.a O-Gun Nation, vient de sortir le clip de son track « Cheri m adore w ». L’artiste du groupe Team Lobèy a fait appel au talent du rappeur James Lamothe dit P-Jay, pour permettre aux fans d’apprécier ce nouveau son. Dans le clip, on retrouve la chanteuse Altieri Fatima. Elle n’utilise pas sa voix, mais incarne la petite amie de O-Gun.

GIo-K sIspaNN

Fè LoBèy ?

o-Gun s’offre Fatima et p-Jay

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315 Avril 2015No 1291

Plus de dix ans dans la musique, bientôt deux dans l’ani-mation radio, Dodly-G ne se présente plus dans la Cité de l’Indépendance. Conquérir la capitale et le reste du pays, c’est son objectif. Il devra bientôt probablement y arriver avec ¨Devan byen dèyè mal¨, une chanson qu’il a lancée le 4 avril à minuit sur Internet et pas mal de radios.

Sur son acte de naissance, c’est écrit Yval Berthaud Polidor, né aux Gonaïves le 10 janvier 1989. Il devient Dodly-G depuis la sixième année, époque où il chantait déjà. En troisième secondaire, il intègre déjà un groupe, « No Limit », qui a connu du succès dans la partie nord du département de l’Artibonite. A la disso-lution du groupe, l’artiste fait cavalier seul. À partir de 2006, il enchaîne avec des singles qui font écho dans tout son département comme « KPK », « M gen pou m milyonè »…

Par la suite, Dodly-G prend une pause sabbatique dans la composition, se contentant de faire la promotion de ses titres dans des spectacles tant dans sa ville natale qu’aux alentours.

En 2013 il revient à la charge avec « Men nan figi w », sur lequel il collabore avec DRZ et Zoe-Naz. Méconnu à Port-au-Prince, le morceau a été un hit aux Gonaïves. Son succès donne des idées à Dodly-G : conquérir Port-au-Prince. Pour se donner toutes les chances, il y ajoute un remix de « M gen pou m milyonè ». Son carnet d’adresses se remplit, car depuis, il en contact avec des animateurs de la capitale, des producteurs et des artistes.

À force de ramener des disques de groupes connus à travers le pays dans son fief, sa réputation lui attire les regards du propriétaire de Radio Sen-sation FM, qui lui propose dix heures d’antenne les jours de semaine. Dodly-G

DoDLy-GuN GoNaïvIeN aMBItIeux

monte alors une émission baptisée « Rap Rezo ». Du lundi au vendredi, le show est dans l’air entre 7 et 9 h du soir. L’anima-teur précise que l’émission a, entre autres objectifs, de faire la promotion de jeunes talents. Il prétend que son émission se démarque du lot parce qu’il est tou-jours mis au parfum en temps réels des nouvelles productions et des nouveaux des artistes. « C’est ma touche à moi », se vante-t-il.

Son titre « Daddy Dog » sorti en 2014 s’impose d’une certaine manière. Il fait la scène en province et sa plume change passant de l’égotrip, de la rue vers un cer-tain engagement. Et pour cause, il ouvre l’année avec « Devan byen, dèyè mal », sur lequel collabore Jean Bernard Tho-mas. Dénonçant les disciples de Judas Iscariote, le message est livré en moins de 4 minutes. Il a été lancé à minuit le 4 avril.

Dodly-G promet de fidéliser son public désormais avec des chansons de ce goût-là. Gagner le monde à partir de Port-au-Prince, tel est son objectif. La chanson semble, selon l’artiste, buzzer en ligne. Il dit aussi être en contact avec des promoteurs et amateurs vivant aux Etats-Unis, au Brésil.

Son projet le plus proche est de vidéoclipper son nouveau morceau pour se faire connaître davantage au public.

Chancy [email protected]

Pour mettre Haïti sur la carte des championats internationaux de dominos, l’AJDNA organise, du 19 avril au 19 juillet, une com-pétition nationale. Baptisé Pro-Domino, ce championnat vise, entre autres, à recruter de véritables talents afin de trouver un binôme (asosye) devant nous représenter à l’étranger.

¨Parce le domino est un jeu qui pénètre toutes les classes sociales et n’exige aucunes conditions physiques spécifiques, l’on s’est dit pourquoi ne pas monter une équipe nationale qui participerait à toutes ces compétitions d’envergure comme les autres pays de la Caraïbe.¨ Ce sont les mots d’Hugline Jérome, qui fait partie de l’administration de AJDNA (Asosyasyon Jwèt Nasyonal Ayisyen) pour expliquer le pourquoi de Pro-Domino. Pro-Domino est donc un concours qui se déroulera du 19 avril au 19 juillet. Il sera organisé à Pétion-Ville, à Jacmel, à Carrefour, à Saint-Marc, à Delmas, aux Cayes, au Cap-Haïtien.

Les 16 lauréats, c’est-à-dire le cumul des binômes (asosye) lauréats, des 8 communes s’affronteront en finale le 19 juillet au Champ de Mars. Le binôme devra nous représenter à l’étranger dans des concours qui se tiennent à Cuba, en Jamaïque, en Floride, en Alabama....

Pour se renseigner sur les conditions de participation, Hugline suggère aux intéressés de tirer une brochure soit à la mairie de Pétion-Ville, soit à Muncheez, ou encore à la RTVC. Pour la province, les points de récupération seront commu-niqués en temps et lieu. Elle suggère

fortement que les gens récupèrent ces pamphlets, car, selon elle, les conditions de participation sont peut-être inédites pour nos amateurs de dominos.

Entretemps les inscriptions pour l’édition de Pétion-Ville sont prévues le 18 avril sur la Place Boyer de midi à six heures. Les conditions de base sont : venir s’inscrire avec son associé ; appor-ter 250 gourdes de frais par personne ; se présenter avec son pamphlet des conditions. Le concours se tiendra le lendemain entre 10 et 6 h.

Pour chaque commune, les trois primes à gagner sont 100 000 gourdes, 50 000 gourdes et 25 000 gourdes. L’équipe ayant marqué le plus de deka-bès aura 15 000 gourdes ; la meilleure équipe 10 000 gourdes. Pour la grande finale, le binôme champion rempor-tera 500 000 gourdes. D’autres primes, comme des billets d’avion, font aussi partie de la liste.

La presse est invitée le 16 avril à 6 h au Karibe à une conférence de lance-ment de Pro-Domino.

Chancy [email protected]

uN ChaMpIoNNat BaptIsé pro-DoMINo

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4 15 Avril 2015No 1291

GaLa De eLFe GLoBaL à JaCMeL

havaNNa GuItar NIGhtle 9 avril à Paradox

Elfe Global, une association de jeunes dévoués et impliqués à Jacmel, a réalisé, le samedi 11 avril 2015, une soirée gala avec une riche programmation. Tenue au Centre de convention de Jacmel, cette soirée caritative, est un prétexte artis-tique pour amasser des fonds pouvant aider au réaménagement d’une école communautaire dans le Sud’Est. Lud-vigne Tardieu, Watson Saint-Louis et Elfe Agency ont présenté quelques-unes de leurs créations. Des troupes de danse et des artistes et groupes musicaux tels J3, Ismaël Marseille et Haiti Melody ont rendu possible cette activité de collecte de fonds.

Plésius Junior [email protected]

De l’art au mannequinat Une figure bien exécutée

Exposition et vente de tableaux Le groupe J3 était de la partieFotograf Gio et ses consoeurs de Escapade Magazine

Rutshelle Guillaume Pastè Blaze West-I a mis notre bicolore à l’honneur

Que peut bien vouloir dire ce 9 ??? Maikadou, une amie, et le couple Roodshelle Voix et guitare pour Havana !

Une création de Ludvigne T

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515 Avril 2015No 1291

le 9 avril à Paradox

Le chanteur du célèbre titre soul When a Man Loves a Woman est mort aujourd’hui mardi en Louisiane. À 73 ans, il a succombé à un cancer.

Son agent Steve Green a annoncé à l’AFP que Percy Sledge «se battait contre un cancer du foie depuis plus d’un an». Il est décédé, ce mardi, dans sa maison de Baton-Rouge en Loui-siane.

Né le 25 novembre 1940 en Alabama, le chanteur n’oublie-ra jamais ses racines rurales. Son style musical est empreint de country, de soul et de gospel. Il avait connu la célébrité en 1966 avec un 45 Tours sur lequel figurait la balade When a Man Loves a Woman, devenu au fil des ans un standard du rhythm’n’blues américain. Pas mal pour un homme qui n’avait à peu près aucune ambition.

C’est à l’âge de 25 ans, à la faveur de difficultés financières alors qu’il exerce différents emplois pour nourrir ses cinq enfants que ce natif de l’Alabama rejoint les Esquires. Après avoir travaillé aux champs, il avait intégré un hôpital de Shef-field, en tant qu’infirmier, tandis qu’il se consacrait au chant les week-ends. À la suite d’une audition à succès, ce chanteur signe un contrat d’enregistrement. Inspiré par sa récente rup-ture, un premier morceau voit le jour en mars 1966. Le succès de When a Man Loves a Woman est immédiat et le chanteur devient une vedette du jour au lendemain: numéro un aux États-Unis, la chanson se classe numéro 4 en Grande-Bretagne. Elle permet au label Atlantic - celui de Ray Charles - d’obtenir le premier disque d’or de son histoire.

Une série de morceaux dans la même veine suivra, sans réi-térer néanmoins le succès du premier:Warm and Tender Love, It Tears Me Up, Take Time to Know Her, et d’autres. Il devient une attraction scénique dans les années 1970, en particulier aux Pays-Bas, en Allemagne et en Afrique du Sud, alors qu’il reprend la chanson de Bill Withers Ain’t no Sunshine. Au milieu des années 1980, sa chanson emblématique redevient un tube grâce à son utilisation dans un spot de publicité pour une marque de jeans. Elle devient numéro 2 en Angleterre, juste derrière Stand By Me de Ben E King, redécouvert à la faveur de cette campagne publicitaire lui aussi. En 1990, le chanteur Michael Bolton enregistre une version de When a Man Loves a Woman qui sera, quant à elle, très diffusée aux États-Unis.

C’est à l’initiative du producteur français Philippe Le Bras, qui travaille à Los Angeles pour le label Pointblank que Sledge retrouve le chemin des studios en 1994. Bobby Womack, Steve Cropper et Mick Taylor lui prêtent alors main forte. L’album Blues Night sera même nommé aux Grammy Awards dans la catégorie blues, avant de recevoir le prix WC Handy en 1996. En 2004, l’homme entre au Rock & Roll Hall of Fame, parallè-lement à la sortie d’un disque d’inédits, Shining Through The Rain. Mais il n’imposera jamais de classiques aussi puissants que When a Man Loves a Woman, qu’il continuait d’interpréter en tournée.

Source: Le Figaro

ne chantera plus

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Mercredi 15 avril 20156

Ils ont dit

« Ce soir, j’ai privé le Violette AC des trois points de la victoire. Cependant, j’ai tiré en force, mais le gardien a bien joué en repous-sant mon penalty. Ça arrive même dans les grandes familles. Messi et Cristiano ont l’habitude de louper des penalties. Je promets de tra-vailler pour offrir d’autres victoires au Violette AC ».

Jean Claude Josaphat, entraîneur de l’AS Mirebalais

« C’est une sorte de justice, car on ne mérite pas de perdre ce match. Vous avez raison de dire que l’équipe traverse une mau-vaise passe, mais, le championnat est encore long, on peut revenir dans la course ».

Alté Jacques Samuel, buteur du Tempête dans le 80e derby de Saint-Marc

« Marquer dans le grand derby entre le Tempête FC et le Baltimore SC, et cela dès ma première ren-contre, je ressens une énorme joie. Toutefois, le championnat n’est pas encore terminé. On doit conti-nuer de travailler pour progresser dans la compétition ».

Junior Alexandre : Attaquant du Baltimore SC

« Ç’a été un grand match entre les deux équipes. Selon moi, le Tempête FC avait beaucoup plus de chance que nous. Toujours est-il, le championnat est loin d’être terminé. Ainsi, on peut encore tra-vailler pour remporter le titre ».

Joseph Nicodème Beaugé, attaquant du Violette AC

Le golfeur haïtien Gérald Ma-thias vient de franchir un cap important en prenant part à la première édition du cham-

pionnat amateur de l’Amérique latine (LAAC) en Argentine. Après plusieurs années de travail, la pas-sion est devenue un métier et le golfeur compte lutter davantage pour gagner son titre de profes-sionnel.

Gérald Mathias est né le 6 sep-tembre 1957 à Delmas 55, à Port-au-Prince. C’est à l’âge de 16 ans qu’il débute dans le golf au contact de son père, Michel Mathias, cad-die au Pétion-Ville Club, à cette époque. Son père a commencé à lui enseigner le métier de caddie. Il a finalement été embauché par le club en février 1997. Gérald joue au golf avec passion, mais il vit golf, il parle golf, il pense et rêve golf avec la même passion. L’année de ses 30 ans, il découvre le goût de la compétition en participant à ses premières épreuves de club sur le terrain qui l’a vu grandir. Pour lui, le golf est un sport qui devait être pratiqué dans tout le pays, tenant compte du relief. « Jusqu’à date, Pétion-Ville Club est le seul endroit du pays où l’on puisse pra-tiquer le golf », déplore-t-il.

Tellement sympa qu’il peut jouer avec vous, juste pour le plai-sir, si vous passez par le Pétion-Ville Club, où il a ses habitudes en com-pagnie des élèves, des visiteurs. En effet, de nature très joueuse et peu enclin à jouer les stars, Gérald Ma-thias ne dédaigne pas taper la balle avec des joueurs de faible niveau en leur lançant des défis à handi-cap. Une façon peut-être singulière de s’entraîner, de la part du golfeur que l’on pourrait qualifier aussi d’atypique si cette épithète n’était pas galvaude à force d’être utilisée dans le milieu sportif. Aujourd’hui à 57 ans, Gérald Mathias peut envisager une entrée chez les professionnels vu qu’il figure au top des 100 meilleurs joueurs amateurs internationaux reconnus par la Fédération internationale du golf (FIG).

Un jeu ultracréatif reposant sur une merveille de swing venue du bassin. Une force de frappe indé-niable capable de faire frémir les plus grands parcours. Le putting? Pas toujours là, c’est vrai, mais tout de même très loin d’être un point faible sous la pression. « C’est superfrustrant de se mettre en position de birdie et ne pas concrétiser. C’est un sport complet

qui demande beaucoup de rigueur », confie le joueur qui se rappelle encore ses premières compétitions avec un parcours exemplaire oû il a remporté 9 trophées locaux.

Sa vie de golfeur se résume en liberté, voyages, rencontres, compétitions et le challenge. Il se rappelle encore ce championnat en Argentine au début de l’année 2015. Un tournoi qui, d’après Gérald, a marqué un tournant décisif dans sa vie de golfeur. « Je représentais mon pays. C’est un moment mémorable, il m’a vrai-ment marqué », se remémore-t-il. Gérald Mathias se rappelle le bon vieux temps où la pratique du golf était populaire. Il y avait entre 35 et 70 golfeurs amateurs, souligne-t-il, car le Pétion-Ville Club a organisé son premier tournoi en 1997.

Jouer en compagnie de Tiger Wood, gagner une grande compé-tition sont parmi les rêves les plus chers que caresse Gérald Mathias qui croit en l’avenir de ce sport. Déjà, il pense à faire des pépinières et Mathias a introduit son fils de 8 ans dans le jeu, un éventuel futur concurrent pour la région, croit-il.

Hansy MARS/[email protected] @marshansy

Portrait d’un golfeuramateur haïtien, Gérald Mathias

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Le golfeur haitien Gérald Mathias

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Mercredi 15 avril 2015 7

CE QUE JE PENSERaymoNd JEaN-LoUiS

Le classement du championnat national

Le lundi 15 juin 2015 marquera-t-il la fin d’une longue attente sportive de vingt (20) ans ? La

barrière de la reconnaissance se-ra-t-elle franchie avant le 15 juin 2015 sur le territoire sportif haïtien ? Deux questions qui se ressem-blent et qui s’assemblent à 2 mois du 15 juin 2015. Une réponse pour 2 questions semblables ou une ré-ponse pour une paire de questions. Seulement une réponse.

Cependant, par conviction pour les uns, par curiosité pour d’autres, cette réponse attendue ou espérée dépend d’une volonté partagée. Cette réponse dépend surtout aujourd’hui d’un arrêté concrétisant cette volonté et cette conviction qui prennent depuis 20 ans la direction d’une même piste :’’ 15 juin Jour-née Nationale du Sport’’.

Ce rêve ou ce projet de 20 ans attend une réponse favorable à la collectivité sportive haïtienne. Ce vieux projet puisé de la source d’un rêve sportif souhaite une réponse sportive. Cette vieille proposition attend depuis 20 ans une décision sportive des hauts responsables du sport haïtien et des autorités éta-tiques. Il est temps de transformer ce rêve en réalité!

Une autre question avant la dé-cision qui se fait trop attendre : Les Haïtiens méritent-ils une Journée Sportive Nationale? Les Sylvio Ca-tor, André Théard, Edouard Baker, Djo Volcy, Ronald Agénor, Jean Vorbe, Jacques Deschamps, Maxi-me Antoine, Dieudonné Lamothe, Pierre O.Gabriel, Marcel Mathieu, Roland Roy, Les volleyeuses d’une époque inoubliable, Antoine Tassy,

Serge Ambroise, Jean-Claude Sa-non, Franck Civil, Fénol Charles, Gérald Haig, Jean Woel, les héros de l’immortelle épopée 1974, pour ne citer que ceux-là, ont déjà, par leurs démarches et leurs exploits, répondu à cette question.

15 juin 1974, une palpitante et captivante histoire sportive générée au Stade Olympique de Munich par une splendide passe de Philippe Vorbe convertie en un but d’anthologie par Manno Sanon face au portier italien Dino Zoff. Cette mémorable action, concrétisée par ce tandem de rêve au milieu d’une équipe héroïque, résume la légitimité du 15 Juin, la date proposée depuis 20 ans pour la célébration de la ‘’Journée Na-tionale du Sport’’.

15 Juin 1974, une journée spé-ciale où explosait la fierté nationale sur la scène sportive internationale. C’est le jour où Manno Sanon additionna audace et arrogance pour mystifier la défense italienne. Ce n’était pas seulement une réa-lisation pour le football haïtien. C’était surtout une consécration pour le sport national dans la cour des grands.

Le Nouvelliste en Haïti et Glo-bosport dans la diaspora ont dé-posé tout leur poids sur la balance dans la campagne en faveur de la désignation du 15 juin comme ‘’Journée Sportive Nationale’’. A deux mois du 15 Juin 2015, le mi-nistre de la Jeunesse, des Sports et de l’Action civique, Jimmy Albert, se trouve sur le trajet de l’offi-cialisation de cette journée. Pour immortaliser le ‘’ 15 Juin’’.

A deux mois du 15 Juin 2015

Championnat haitien de Football proFessionnel digiCel : serie ouverture 9e journee

Seulement trois points séparent désormais le Racing Club Hai-tien des leaders du classement

après 9 journées. Les 5 points de pénalité enlevés au Racing Club Haïtien ne semblent pas avoir dompté le “Vieux Lion”

Dans une note de presse pu-bliée lundi, la commission d’orga-nisation du championnat haïtien de football professionnel Digicel a annoncé que le Racing Club Haïtien a gagné sur tapis vert par 3-0 le match qui devait l’opposer à l’Association sportive de Mirebalais dans le cadre de la 6e journée.

En effet, cette rencontre pro-grammée au parc Bayas dans un premier temps avait été déplacée au parc Saint-Louis sur demande des dirigeants de l’Association sportive de Mirebalais, assure la note. Cependant, les dirigeants

mirebalaisiens n’avaient pas pu recevoir le Racing Club Haïtien au parc Saint-Louis non préparé à cette fin suivant le rapport du commissaire et des arbitres.

Après la décision de la CO-CHAFOP d’accorder la victoire au Racing Club Haïtien aux dépens de l’Association sportive de Mi-rebalais, les hommes de Kowsly Saint-Vil restent non seulement invaincus mais font leur entrée dans le premier tiers du tableau du classement. Une nouvelle qui de-vrait réjouir les fans du Racing Club Haïtien dans la mesure où malgré 5 points de pénalité, le “Vieux Lion” reste en course pour le titre.

Le Racing Club Haïtien se rapproche des leaders

No Clubs PTS J G N P BP BC Diff.1 TEMPETE FC 17 9 5 2 2 10 6 +42 BALTIMORE SC 17 9 5 2 2 7 4 +33 CAVALY AS 16 8 5 1 2 16 7 +94 DON BOSCO FC 16 7 5 1 1 11 6 +55 AMERICA FC 15 9 5 0 4 10 6 +46 AS MIREBALAIS 15 9 4 3 2 9 6 +37 RACING CH** 14 9 5 4 0 9 1 +88 AIGLE NOIR AC 13 9 3 4 2 10 6 +49 US LA JEUNE 12 9 3 3 3 5 9 -410 INTER GG 10 7 3 1 3 6 6 011 Ouanaminthe FC 9 9 3 0 6 9 14 -512 ASCAPOISE 8 9 4 3 2 8 3 +513 RACING FG 8 8 1 5 2 1 3 -214 PETIT GOAVE FC 8 7 2 2 3 2 5 -315 VIOLETTE AC 8 9 2 2 5 5 9 -416 FICA 6 8 2 5 1 4 3 +117 RACINE GM 6 7 1 3 3 2 4 -218 PNH FC 6 9 2 0 7 8 14 -619 ROULADO LA G 3 9 0 3 6 3 11 -820 VALENCIA FC 0 8 1 2 5 4 9 -5

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