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PA L A I S B R O N G N I A RT
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PRESSE
Fine Arts Parisdu 26 Au 29 novembre 2020PAlAis brongniArt / PAris
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DU J E UD I 2 6 AU D IMANCHE 2 9 N OV EMBRE 2 0 2 0V IS ITE PRESSE : MARDI 24 NOVEMBRE À PART IR DE 12H
V ERN I S S AG E S MA RD I & M ERC RED I
Avant-Première / Mardi 24 novembre de 13h à 21h
Vernissage des collectionneurs / Mercredi 25 novembre de 13h à 21h
Vernissage digital sur invitation / les 24 et 25 novembre aux mêmes horaires
HORAIRES D ’OUVERTUREJeudi 26 novembre de 12h à 22h
Vendredi 27 novembre de 12h à 20h
Samedi 28 novembre de 11h à 20h
Dimanche 29 novembre de 11h à 19h
Pour assurer une visite en toute sécurité, merci de réserver votre créneau de visite sur le site Internet du salon
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Fine Arts ParisPAlAis brongniArt / PAris
D O S S I E R D E P R E S S E / S E P T E M b R E 2 0 2 0
C O N TAC T P R E S S EAgence Art & Communication
29, rue de Ponthieu, 75008 PARIS
Charlotte Corre :+ 33 (0)6 36 66 06 77
Sylvie Robaglia : + 33 (0)6 72 59 57 34
Samantha Bergognon :+ 33 (0)6 25 04 62 29
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Cré
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Tang
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FINE ARTS PARIS 202026/29 NOVEMBRE 2020 – PALAIS BRONGNIART
Fine Arts Paris est le seul salon d’art et d’antiquités à tenter de maintenir son édition 2020 qui aura lieu du 26
au 29 novembre prochain et se tiendra au Palais brongniart.
Confrontés aux difficultés du contexte sanitaire et alors que la plupart des manifestations annulent leurs
prochaines éditions, les organisateurs ont souhaité affirmer leur soutien au marché et leur confiance dansla place de Paris. Tous ont bien conscience qu'une foire est un moteur pour renouveler le marché et une force
vive essentielle pour rencontrer de nouveaux collectionneurs.
Pour cette 4ème édition, ils ont choisi de recréer l’univers de la foire dans un espace plus intime, le projet initial
de la structure éphémère installée dans la cour du Dôme des Invalides étant repoussé à l’édition 2021.
Fine Arts Paris accueillera une quarantaine de galeries, dont plus d’un tiers participeront au salon pour lapremière fois, proposant toujours une sélection méticuleusement réfléchie dans toutes les spécialités
artistiques de l’Antiquité à nos jours.
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Fine Arts Parisdu 26 Au 29 novembre 2020PAlAis brongniArt / PAris
SAlOn PhySIquE ET VITRInE VIRTuEllE : unE COMPléMEnTARITé unIquE
Adossé au salon physique, un dispositif virtuel permettra à chaque
exposant et aux exposants étrangers ne pouvant pas participer
physiquement au salon, de présenter 10 objets en ligne, aprèsaccord du vetting. Les objets sélectionnés défileront de manièrealéatoire sur la plateforme, recréant ainsi le plaisir de ladécouverte et de la déambulation dans une foire. l’internaute
pourra, en les sélectionnant, accéder à de plus amples informations,
et contacter l’organisation ou le marchand. Des tris en fonction des
spécialités artistiques ou des noms d’artistes seront également
proposés. une manière d’augmenter le nombre d’exposants et de
visiteurs tout en respectant la sécurité sanitaire de tous.
« Malgré le contexte sanitaire, qui empêche la plupart des galeries étrangères inscrites de participer physiquement
à Fine Arts Paris, nous souhaitons envoyer un message fort de soutien au marché de l’art. Nous avons décidé de
nous adapter et de maintenir notre édition 2020. Epaulé par GL EVENTS, le gestionnaire du site du Palais
Brongniart, nous mettons tout en œuvre pour organiser un évènement de qualité en respectant scrupuleusement
le protocole sanitaire qui sera en vigueur » déclare louis de bayser, Président de Fine Arts Paris.
FInE ARTS PARIS PARTEnAIRE DES MuSéES
l’un des points forts de FInE ARTS PARIS est la synergie entre collectionneurs, marchands et institutions. Outre
le fait que le salon est visité par de nombreux conservateurs de musée, FInE ARTS PARIS organise la Semaine
des beaux-Arts, un parcours hors-les-murs offrant des visites privées dans les institutions partenaires. Cette
année, la Semaine des beaux-arts sera axée sur la sculpture et proposera des visites inédites dans une vingtaine
d’institutions parmi lesquelles le musée du louvre, le musée d’Orsay, le musée de l’Armée ou encore les
musées de boulogne-billancourt.
FInE ARTS PARIS programme également un colloque scientifique qui se déroulera au sein du Palais brongniart,
le jeudi 26 novembre. En collaboration avec Sophie Jugie, directrice du Département des Sculptures du musée
du louvre, le colloque célèbrera le travail de recherche de Geneviève bresc-bautier, sur la sculpture du XVIe
au XVIIIe siècle.
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Didier AARON / ParisGalerie AB / ParisAPPLICAT-PRAZAN / ParisARTEAS Ltd / LondresVéronique BAMPS / MonacoBAULME Fine Arts / ParisGalerie de BAYSER / ParisGalerie BERÈS / ParisBRAME & LORENCEAU / ParisGalerie CHAPTAL / ParisGalerie CHARVET / ParisLibrairie CLAVREUIL / ParisGalerie Eric COATALEM / ParisXavier EECKHOUT / ParisFabienne FIACRE / ParisOSCAR GRAF / ParisGalerie Antoine LAURENTIN / Paris - BruxellesLANCZ Gallery / BruxellesGalerie Jacques LEEGENHOEK / ParisGalerie Yves MACAUX / BruxellesGalerie MALAQUAIS / ParisGalerie MENDÈS / ParisGalerie Ondine & Patrick MESTDAGH / Bruxelles
GALERIE DES MODERNES / ParisORBIS PICTUS / ParisGalerie ORSAY Paris / ParisPERRIN Fine Arts / LondresGalerie de la PRÉSIDENCE / ParisGalerie RATTON-LADRIÈRE / ParisROYAL PROVENANCE / ParisGalerie STEINITZ / ParisTALABARDON & GAUTIER / ParisGalerie TARANTINO / Paris Galerie TERRADES / ParisGalerie TREBOSC + VAN LELYVELD / ParisUNIVERS DU BRONZE / ParisGalerie Florence de VOLDÈRE / ParisGalerie ZLOTOWSKI / Paris
Les exposants en bleu participent pour la première fois à FINE ARTS PARIS
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FINE ARTS PARIS 2020LES EXPOSANTS
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« La situation appelle à de nouvelles choses etj’aime les initiatives nouvelles. Je n’en peux plusdu digital, on a besoin d’évènements publics. »
Oscar Graf
« Dans les moments difficiles, il faut montrer queles marchands se battent. »
Florence Chibret-Plaussu, La Présidence
« Nous ne participons qu’à FINE ARTS PARIS.C’est un vrai salon des Beaux-arts qui a de latenue et qui mérite que nous y présentionsl’excellence absolue. Ce que nous ferons avecune sélection d’œuvres de femmes sculptrices :Germaine Richier, Camille Claudel, Jane Poupeletet Arlette Ginioux. »
Jean-Baptiste Auffret, Galerie Malaquais
« Je veux être là, revenir à Paris où je n’ai pas faitde foire depuis près de 10 ans. Je n’aime pas legigantisme des foires et la tendance « Maison etObjets » de certaines d’entre elles. J’aime lasélection qualitative et liée à l’histoire de l’art deFINE ARTS PARIS ».
Yves Macaux
« L’exigence des organisateurs oblige à unexercice très précis et les exposants y font un vraitravail de sélection. »
Patrick Mestdagh
« Enfin une réunion non virtuelle ! C’est lapremière fois que nous faisons Fine Arts Paris.Nous adorons cette foire pour son élégance, sonintimité et sa qualité. »
Stephane Clavreuil
« FINE ARTS PARIS est un vrai salon d’antiquairesavec de bons marchands. »
Véronique Bamps
« FINE ARTS PARIS est un salon qui a une identitéet un positionnement Beaux-arts qui nous plaît etqui n’existe plus dans les autres salons parisiens.Nous y ferons un accrochage de dessins, peintureset sculptures autour de la figure humaine. »
Philippe Bismuth et Vincent Amiaux, Galerie des Modernes
« Je pense que Fine Arts Paris s’inscrit dans unregistre qui correspond à la situation du moment.J’ai adoré participer au Salon du dessin jusqu’à ceque le calendrier des foires devienne incompatiblepour moi. J’avais envisagé de participer à Fine ArtsParis mais cela était compliqué en raison de ArtBasel Miami. Je me réjouis d’envisager de parleravec mes clients autrement que par mail ! Rien neremplace la proximité et l’échange humain. »
Franck Prazan
« Fine Arts Paris est un salon aux bellespropositions. Plus restreint, il change des grandsespaces de foires et nous permettra de composeravec les obstacles. Une démarche scénographiqueplus intéressante, plus intellectuelle et au renduplus humanisé. »
Sitor Senghor, Orbis Pictus
« Fine Arts Paris est un salon à taille humaine où ilest important d'être présent. »
Yves Zlotowski
PAROLES D’EXPOSANTS
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Jean Carriès (1855-1894), Jules Breton au chapeau
Paris, 1885
bronze patiné, fonte unique
h. 67 cm; l. 54 cm; Pr. 35 cm
Signé sur le devant à droite : Portrait de Jules breton Maître Peintre et poète de mon temps par son ami Carriès
Daté sur la droite : Paris, en Août 1885
Dédicacé au dos : Je dédie ce portrait de breton à sa fille bien aimée Madame Demont par Carriès
Signé par le fondeur au revers du socle : Fondu par bingen
PROVEnAnCE : Commandé à l’artiste par Jules breton, resté dans la descendance du modèle
PERRIN FINE ARTS
LES COUPS DE CŒUR
F I N E A RT S PA R I S 2 0 2 0
la sculpture est particulièrement mise en valeur depuis la création de FInE ARTS PARIS, qui lui consacre sa
Semaine des beaux-arts cette année (voir chapitre à la fin du dossier de presse).
Exposé au public pour la dernière fois lors de
l’Exposition universelle de 1900 à Paris, le buste de
Jules breton par Jean Carriès, présenté par PerrinFine Arts, est une redécouverte importante pour
l’œuvre de l’artiste.
En 1881, Jules breton, peintre couvert
d’honneurs et l’une des figures du mouvement
naturaliste, est impressionné par la qualité des
quatre sculptures exposées par Jean Carriès au
Salon de la Société nationale des beaux-Arts. Il
décide aussitôt de commander son buste au
jeune sculpteur. Cette commande prestigieuse
marque le début de la reconnaissance pour
Carriès, renommé pour donner à ses têtes
l’impression d’être « moulées sur le vif ». Sans
oublier la finesse de la fonte à la cire perdue et
l’étude de la patine, qui démontrent l’éclat de
cette œuvre et la qualité de la collaboration de
Carriès avec son fondeur, Pierre bingen.
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F I N E A RT S PA R I S 2 0 2 0 / L E S CO U P S D E CŒUR
Pierre Hubert SUBLEYRAS (1699 - 1749), Tête d’homme au bandeau bleu, huile sur toile, h. 64,5 cm ; l. 47 cm
Provenance : collection privée; 1972, The hazlitt Gallery, london; collection R .C. Pritchard. bibliographie : The Burlington Magazine,
novembre 1972, (publicité par The hazlitt Gallery). Galerie ERIC COATALEM
lorsque l’on parcourt les ouvrages consacrés à Pierre hubert Subleyras, il est troublant de voir combien les
historiens d’art évoquent la sensualité et la sonorité de sa touche, résultat en fait d’une technique très subtile,
que l’on retrouve dans cette Tête d’homme au bandeau bleu présentée par la Galerie Eric Coatalem.
Au cœur de l'atelier de Subleyras se trouvait une série de toiles du même format que celle exposée à Fine
Arts Paris, représentant des têtes d'hommes, aussi bien jeunes qu'âgés. la toile décrivant cet atelier est
conservée à l'Académie de Vienne (photo ci-dessous) et nous permet de comprendre le mode de
fonctionnement de l'artiste, qui a réalisé bon nombre de ces têtes, d'une exécution minutieuse, dont il
s'inspirait ensuite lors de la création de ses grands formats.
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F I N E A RT S PA R I S 2 0 2 0 / L E S CO U P S D E CŒUR
Germaine RICHIER (1902 - 1959) - La Regodias (Renée Regodias), 1938, épreuve en bronze, sans numérotation - Fonte à la cire perdue
M. Pastori, entre 1939 et 1947. Signé (à la base du cou, à gauche) : « G. Richier ». Cachet du fondeur (à l’arrière du cou) :
« Cire perdue M. Pastori Genève ». h. 40 ; l. 17 ; P. 27 cm - GALERIE MALAQUAIS
un EXCEPTIOnnEl buSTE
DE GERMAInE RIChIER
la Galerie Malaquais, qui travaille à la
construction de bases de données avec des
historiens d’art, ne participe à aucune foire en
dehors de FInE ARTS PARIS. la galerie rendra
hommage aux femmes sculptrices en montrant
des pièces de Germaine Richier, Camille Claudel,
Jane Poupelet et Arlette Ginioux.
Avec La Regodias, Germaine Richier a fait du
visage d’une femme de son temps (Renée
Rigodias était un modèle professionnel) la figure
d’une créature altière et insaisissable, que Jean-
louis Prat a comparée à la Néfertiti du Staatliche
Museen de berlin lors de la rétrospective
consacrée à l’artiste à la Fondation Maeght en
1996. Germaine Richier était fière de La
Regodias. Parmi les nombreux bustes qu’elle
réalisa avant la guerre (une trentaine), seuls
subsistent ceux dont elle était satisfaite car elle
en détruisit une grande partie après le conflit.
Créée en 1938 à Paris, La Regodias en plâtre
suivit la sculptrice dans son exil en Suisse
pendant la guerre. Tirée à 12 exemplaires, il
n’existe que deux fontes réalisées du vivant de
l’artiste, exécutées par Pastori. l’exemplaire ici
présenté est donc l’une de ces deux fontes
provenant de la collection du sculpteur suisse
hermann hubacher (1885-1976), exceptionnel
témoignage de l’art d’avant-guerre de l’artiste.
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Louis ANQUETIN (1861 - 1932), Autoportrait en Rembrandt, huile sur toile, 100x81cm - Galerie ARNAUD CHARVET
LES COUPS DE CŒUR POUR
LA PEINTURE DU XIXE SIÈCLE
le salon réunit des marchands qui ont un oeil, un style, une expertise et qui n’exposent qu’à FInE ARTS PARIS.
C’est le cas d’Arnaud Charvet, qui a sélectionné cet étonnant Autoportrait en Rembrandt admirablement peint
par louis Anquetin.
Amis des impressionnistes, intéressé par le divisionnisme de Seurat, louis Anquetin découvre les maîtres
flamands et hollandais lors d’un voyage en belgique et en hollande en 1894. C’est une révélation ! Il tourne
alors peu à peu le dos à la modernité et revient à un art classique qui le conduit à prendre Rubens comme modèle.
Son admiration pour les grands maîtres s'illustre notamment dans une série d'autoportraits. Dans cet exercice de
style, il se représente en s'inspirant de la manière rubénienne, ou comme ici, de la technique et de la palette de
Rembrandt. la présente huile, jusqu'à ce jour inconnue, est un ajout important au corpus de son oeuvre, témoignage
de ce séjour déterminant en hollande.
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LE S CO U P S D E CŒUR P O U R L A P E I N T U RE D U X I X E S I È C LE
1. Eugène BOUDIN (1824 - 1898), Scène de plage, septembre 1869, huile sur panneau - 18x32,5cm, signée en bas
à droite - Galerie LA PRÉSIDENCE2. Julius EXNER (1825 - 1910), Vue depuis une fenêtre ouverte, huile sur papier marouflé sur toile - 27x25,5 cm, signé, daté et localisé
: Exner, Vaernedamsvej 1845 - Didier AARON & Cie
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La galerie de la Présidence présentera une très belle
scène de plage d’Eugène boudin, datée de 1869 et
provenant de la prestigieuse galerie Durand-Ruel, puis
exposée au Philadelphia Museum of Art en 1982.
Julius Exner aborda le sujet de la fenêtre ouverte avec
une sensibilité propre aux artistes danois de l’âge d’or.
Dans cette œuvre de jeunesse, celle des années
passées avec Eckersberg, le cadre de la fenêtre se
substitue à celui du tableau pour magnifier le paysage
urbain banal qu’Exner pouvait apercevoir depuis ce
qui fut peut-être son atelier à Copenhague. Cette
huile sur papier est présentée par Didier Aaron & Cie.
1.
2.
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1. Theo VAN RYSSELBERGHE (1862-1926), Le ruban écarlate, sanguine sur papier, monogramme et date vers le bas à gauche VR/fév 06,
110x88 cm - LANCZ GALLERY2. Louis BOUGLÉ (1864-1924), La Loire à Orléans, 1891, huile sur toile, 35x27,5 cm, signé et annoté au verso l. bougle F[eci]t 1891 / la
loire à Orléans / octobre 91 / 11 au matin vent n-E - Galerie TERRADES
NÉO- IMPRESS IONNISTES CÉLÈBRES
OU IGNORÉS
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C’est en 1886 que Théo Van Rysselberghe se rend à Paris et y
découvre l’œuvre de Georges Seurat avec qui il se lie d’amitié.
Il sera rapidement considéré comme faisant partie du groupe
des néo-impressionnistes. Premier pointilliste en belgique, il
sera aussi le seul à soumettre l’art du portrait aux lois du
divisionnisme. Mais dès 1900, sous l’influence de ses amis
nabis, il prend des distances vis-à-vis du mouvement réalisant
alors des nus, des portraits, des paysages plus académiques
comme le montre cette sanguine exposée par Lancz Gallery.
la galaxie néo-impressionniste fourmille encore d’artistes
totalement ignorés qui s’essayèrent à la théorie divisionniste.
louis bouglé, né à Orléans en 1864, en fait partie, redécouvert
en 1997 à l’occasion de la vente d’un ensemble de ses œuvres
provenant du grenier d’un château ayant appartenu à sa
famille. Il avait parfaitement intégré la technique divisionniste
très peu de temps après la présentation des premiers chefs-
d’œuvre de Seurat qui expose Un dimanche à la Grande Jatte
en 1886. l’huile sur toile Vue de la Loire à Orléans, peinte
quelques mois après la mort de Seurat, qui sera exposée par
la galerie Terrades, saisit la ville, où, dans le lointain,
surgissent les deux tours de la cathédrale, depuis le fleuve.
QUAND L’HISTOIRE DE L’ART REJOINT
L’HISTOIRE DE FRANCE
Maxime Charron (Royal Provenance) recherche les objets qui ont un intérêt historique, de provenance
royale ou princière, datant du XVIIIe ou XIXe siècle, et expose pour la première fois à FInE ARTS PARIS.
Il montrera cette pendule qui a fait partie de l'ameublement du château de Saint-Ouen, construit et meublé
sur ordre du roi louis XVIII dès 1821 pour sa favorite Zoé Talon, comtesse du Cayla. le château, inauguré
en présence du Roi le 2 mai 1823, fut décoré par les plus grands fournisseurs de l'époque : Pierre-Antoine
bellangé pour les meubles, Pierre-Philippe Thomire ainsi que lucien-François Feuchère pour les bronzes
dorés. Réapparue le 15 juin 2015 dans la vente de la collection de la princesse Minnie de beauvau-Craon,
héritière des biens du château de Saint-Ouen, cette pendule a échappé au classement « Monument
historique » par l’état qui concerna une grande partie des lots de la vente.
Et le hasard fait que l’on retrouve la comtesse du Cayla qui pose pour le baron Gérard avec ses deux
enfants, Valentine et ugolin, sur la terrasse du château de Saint-Ouen. les recherches établies par la galerieF. Baulme Fine Arts, qui présentera une esquisse du tableau, montrent qu’elle est la première conception
du grand tableau appartenant à la collection de la princesse de beauvau-Craon, retiré de la fameuse vente
citée plus haut et acheté par l’état. l’artiste réalisait systématiquement des croquis en format très réduit
de ses portraits officiels, qu’il conservait dans son atelier. le château de Versailles en possède un certain
nombre donné par les harcourt, descendants du peintre. nous avons ici un formidable témoignage du
travail et du talent de l’artiste.
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1. François Pascal Simon, baron GERARD (Rome 1770 - Paris 1837), Portrait de Zoé Victoire Talon, comtesse du Cayla, avec ses enfants
Valentine et Ugolin, avant 1824 - huile sur toile - 23x18cm - Galerie F. BAULME FINE ARTS2. Rare pendule borne en bronze doré ciselé. Commande du roi Louis XVIII pour la comtesse du Cayla au château de Saint-Ouen.
époque Restauration, vers 1820. Par lucien-François Feuchère (vers 1760-vers 1841). h. 37 x l. 20 x P. 11,5 cm - ROYAL PROVENANCE
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LE MEILLEUR DE L’ABSTRACTION
DES ANNÉES 50
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1. Pierre SOULAGES (né en 1919), Peinture 92x65cm, 15 janvier 1956, huile sur toile, signée en bas à droite, 92x65 cm, APPLICAT-PRAZANCrédit photo : Cliché Art Digital Studio / © Applicat-Prazan, Paris / © Adagp, Paris 2020
2. Olivier DEBRÉ (1920 - 1999), Petit intérieur, 1958, huile sur toile, Signé et daté en bas à droite : « O.D 58 ». Signé, titré et daté au dos :
« O. DEbRé ‘’Petit intérieur’’ 1958 », 27,5x35 cm - BRAME & LORENCEAU3. Martin BARRÉ (1924 - 1993), Sans titre, 1956, huile sur toile, 73x92 cm, signée et datée en bas à gauche, « Martin barré 56 ».
Contresignée et datée au dos, « Martin barré 1956 ». Galerie BERES
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1.
2.
3.
l’art moderne est très bien représenté à FInE ARTS
PARIS. les galeries La Présidence, Brame &Lorenceau, Berès, ont été rejointes par La Galeriedes Modernes, la Galerie AB, Antoine Laurentin,Zlotowski, Orbis Pictus, et Applicat-Prazan qui
participent à FInE ARTS PARIS pour la première fois.
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1. Roger BISSIÈRE (1886 - 1964), Joueuse de mandoline, 1936 - Signé, 45.5x38.5 cm, Galerie AB2. Georges VALMIER (1885-1937), Figure, 1920, Gouache, encre de Chine, crayon noir et collages sur papier, 17,5x9,7 cm, Galerie ZLOTOWSKI3. Salvador DALI (1904-1989), La grotte vertébrée, 1936, Gouache sur papier, 23x16 cm, Galerie ORBIS PICTUS
DE LA RICHESSE
DE L 'ART MODERNE
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On va adorer se promener dans la peinture du XXème siècle, du cubisme au surréalisme en passant par
l’abstraction des années 50. En avant-première d’une grande exposition sur Georges Valmier que la galerieZlotowski organisera du 3 décembre 2020 à début février 2021, elle présentera une gouache, encre et collages
de l’artiste datant de 1920. une musicienne de bissière peinte en 1936 sera présentée par la galerie AB tandis
qu’Orbis Pictus exposera une époustouflante gouache de Dali aux titres évocateurs indiqués au dos du
tableau : « la Grotte vertébrée » , « l’efflorescence colorée », « le jaillissement dans le noir » ou même «
Dentelle rêvée »… l’ultime décision du titre étant laissée par l’artiste à la responsabilité de son acheteur !
l’abstraction des années 50 sera remarquablement représentée par Soulages (Applicat-Prazan), Martin barré
(Galerie Berès), Olivier Debré (Brame & Lorenceau) et Alfred Manessier (Galerie Antoine Laurentin).
1. 2. 3.
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Edouard Marcel SANDOZ (1881 - 1971), Singe, enroulé dans sa queue, 1922, bronze à patine noire richement nuancée
Signé et dédicacé « A Felix Weber », cachet du fondeur C. Valsuani, h. 19,5 ; l. 17,5 ; P. 9,5 cm. - XAVIER EECKHOUT
L’ART AN IMALIER
SOUS TOUTES SES FORMES
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les grands noms de la sculpture
animalière sont une valeur sûre du
marché de l’art, à l’image du suisse
Edouard-Marcel Sandoz présenté
par Xavier Eeckhout. le galeriste
aime aussi à faire découvrir des
artistes plus confidentiels tels que
Gaston-Etienne le bourgeois, dont
il présentera un grand lévrier.
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1. Niels Pedersen MOLS (1859 - 1921), Jeune braque, 1889, huile sur toile, 32x26 cm. Signé et daté en haut à gauche « nPM 89 »
Galerie ORSAY2. Antoine-Louis BARYE (1795 - 1875), Lion terrassant un bouquetin ou isard, Esquisse pour le groupe à l’entrée du Palais longchamp,
Marseille. Plâtre original retouché à la cire provenant de la vente barye de 1876. Circa : 1868 - h. 40 ; l. 47 ; P. 23 et Lion terrassant un
sanglier, Esquisse pour le groupe à l’entrée du Palais longchamp, Marseille, Plâtre original retouché à la cire provenant de la vente
barye de 1876. Circa : 1868 - h. 34 ; l. 47 ; P. 19 cm - UNIVERS DU BRONZE3. Odilon REDON (1840 - 1916), Un pingouin parmi les papillons, Crayon noir et gouache sur papier, 25,5x17,7 cm
Monogrammé en bas droite à la plume et à l’encre : odn - TALABARDON & GAUTIER
L'ART ANIMALIER
SOUS TOUTES SES FORMES
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la galerie Univers du Bronze présentera les plâtres originaux des
esquisses réalisées pour les deux sculptures de barye figurant à l’en-
trée du Palais de longchamp à Marseille. barye est l’un des sculp-
teurs favoris de napoléon III et le Palais longchamp est l’une des
plus grandes réalisations architecturales du Second Empire, construit
à la gloire de l’Eau, des Arts et des Sciences.
On a un véritable coup de coeur pour cette gouache poétique
d’Odilon Redon représentant un pingouin parmi les papillons, choi-
sie par Talabardon & Gautier.
Et l’attendrissement est total pour cette petite huile sur toile du pein-
tre danois niels Pedersen Mols, qui s’est fait une réputation pour ses
peintures animalières, représentant principalement du bétail et des
chiens très expressifs, à voir à la Galerie Orsay.
1. 2.
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APIANUS, Petrus, Astronomicum Caesareum. Ingoldstadt, Petrus Apianus, 1540 - Librairie CLAVREUIL
B IBLIOPH ILIE
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Pour sa première participation à FInE ARTS PARIS, la librairie Clavreuil exposera une trentaine de ses plus
beaux ouvrages allant du XVe au XIXe siècle. Parmi eux, l’édition originale du très célèbre ouvrage de Peter
Apian (ou Petrus Apianus), Astronomicum Caesareum (1540).
Astronome et mathématicien allemand, il fut l'un des premiers à proposer l'observation des mouvements de
la lune pour en déterminer les longitudes. Cet extraordinaire manuel d’astronomie est remarquable pour ses
21 volvelles, des assemblages de disques à faire tourner pour calculer des phénomènes astronomiques tels
que les mouvements des planètes, la prévision des éclipses ou l’établissement du calendrier. Ouvrage d’autant
plus unique qu’il s’agit d’un exemplaire en coloris d’époque et parfaitement complet.
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1. Paire de candélabres à trois lumières à figure de bacchante et de satyre, provenant de la collection de Claude II ballin (1661-1754),
orfèvre du Roi. époque louis XIV/Régence, vers 1710-1720, h. 45 ; D. 18,5 - STEINITZ2. Torse nu de Bacchus enfant, Art roman I-IIe siècle, marbre blanc, 46 cm, provenance : ancienne collection française, acquis chez
boisgirard le 13 juin 1990 - ARTEAS ltd
CORPS ET ART
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1. 2.
La galerie Steinitz présentera des chefs d’œuvre d’orfèvrerie en bronze doré datant de la fin du règne de louis
XIV. la qualité de cette paire de candélabres à figure de bacchante et de satyre au torse musclé n’a d’égale que
leur provenance prestigieuse. Ils ont appartenu à la collection de Claude II ballin (1661-1754), l’un des plus grands
orfèvres du Roi, fournisseur des grandes cours européennes. Puis ces oeuvres prestigieuses ont fait partie, au
début du XXe siècle, de la très importante collection d’Erich Max benedikt von Goldschmidt-Rothschild (1894-
1987), vendue à berlin en 1931.
Laura Bosc de Ganay se consacre depuis 17 ans à l’archéologie méditerranéenne et a fait de l’art égyptien, grec
et romain sa spécialité. Présente pour la première fois à FInE ARTS PARIS, elle fait partie de ces jeunes talents
que le salon veut mettre en avant. Elle montrera un élégant torse nu de bacchus enfant datant de l’époque
romaine (I-IIe siècle).
LA BEAUTÉ EST UNIVERSELLE
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1. Cuillère Boa en ivoire, République Démocratique du Congo, XIXe siècle - 21,5 cm - Galerie Patrick et Ondine MESTDAGH2. Plat cérémoniel, Îles Fidji, Polynésie, XVIIIe siècle, bois, long. 54,5 cm - Galerie Patrick et Ondine MESTDAGH3. Paire de clips d'oreilles en forme de ruban noué en platine serti de diamants taille brillant et taille baguette,
bulgari vers 1950 - VÉRONIQUE BAMPS4. Paire de pendants d'oreilles en or jaune, agrafe piriforme pavée de diamants taille brillant retenant une goutte ajourée,
et amovible, en corail entourée d'un cadre mobile de diamants en sertissure, Cartier Paris vers 1960 - VÉRONIQUE BAMPS
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2.
4.
3.
1.
Patrick Mestdagh se souvient de sa première visite à FInE ARTS
PARIS en novembre 2019. Il est en voyage à Paris et la journée a
mal commencé. un ami l’entraîne au salon qu’il découvre, il s’y sent
bien, y achète une très belle pièce et repart enthousiaste, « avec la
banane » selon ses propres mots. Pour sa première participation,
il fera un cabinet d’amateurs très esthétique, mêlant des pièces
provenant des quatre continents avec un dénominateur commun :
l’âme des objets. Se côtoieront une cuillère en ivoire du Congo, un
plat en bois des Fidji, un crapaud en bois sculpté provenant du
Japon ou encore un bouchon de plaie esquimau du XIXe siècle.
Véronique Bamps ouvre la porte aux joailliers à FInE ARTS
PARIS en montrant des bijoux anciens, à l’image de cette paire
de pendants d’oreilles des années 60 de Cartier ou cet ensemble
serti de diamants de bulgari des années 1950 (la broche n’est
pas sur le visuel).
PROFILS
UN DESSIN INÉDIT D’ÉLISABETH VIGÉE-LEBRUN
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1. Élisabeth VIGEE-LEBRUN (1755 - 1842), Junon, Pierre noire et pastel sur papier anciennement bleu, 41x33 cm, annoté
« PP Prudhon » en bas à droite - DE BAYSER2. Vittorio MEONI (1859 - 1937), Masque mortuaire de Paul Verlaine (1844 - 1896), 1896, Plâtre patiné et retravaillé - hauteur 30 cm.
Provenance : Isabelle Rimbaud. Pierre Dufour (Paterne berrichon). Galerie TREBOSC & VAN LELYVELD
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les dessins anciens sont toujours à l’honneur à FInE ARTS
PARIS, comme le prouve ce pastel inédit d’Elisabeth Vigée-
lebrun. Présentée par la galerie de Bayser, cette étude
pour la figure de Junon est préparatoire au tableau
commandé par le Comte d’Artois, peint et exposé au Salon
en 1781, Junon demandant à Vénus de lui prêter sa ceinture
magique. Ce dessin était attribué par erreur à Pierre-Paul
Prud’hon en raison de son néoclassicisme. Il a été réalisé
lorsque Elisabeth Vigée-lebrun s’investissait pour produire
des tableaux d’histoire lors de la préparation de son entrée
à l’Académie Royale de Peinture et de Sculpture, où elle fût
reçue deux ans plus tard.
Autre époque, autre grande tradition du portrait et, tout autre
médium… Ce masque mortuaire de Paul Verlaine réalisé par
le sculpteur Vittorio Meoni en 1896, et présenté par la galerie
Trebosc & van Lelyveld, appartenait à la sœur préférée et
légataire universelle d’Arthur Rimbaud, Isabelle Rimbaud. A
l’heure de la polémique sur la rentrée au Panthéon des deux
hommes, sa provenance, elle, symbolise l’intimité qui lia un
temps, ces deux grands poètes.
1.
2.
PROFILS
UN DESSIN DE P ICASSO DE 1915
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1. Pablo PICASSO (1881-1973), Moustachu, Paris, 1915, mine de plomb sur papier, ébauche crayonnée au verso, inscriptions manuscrites
au verso : « 2520 469PP 26/1276 1915 21665 », 32x24 cm - GALERIE DES MODERNES2. Eugène DELACROIX (1798-1863), Les Chantres en Espagne, vers 1832, dessin à la plume - cachet « ED » en bas à gauche,
20,7x31,5 cm - Galerie ANTOINE LAURENTIN
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Ce très beau dessin de Picasso, provenant de Marina
Picasso, daté 1915 et présenté par la Galerie desModernes, est un bel exemple du début du Retour à
l’ordre chez Picasso. l’artiste y anticipe la Période
Ingresque. Le Moustachu est une figure récurrente
chez l’artiste, sorte de personnage populaire du type
des paysans de Cézanne, qui l’a obsédé pendant
plusieurs années. le dessin, reproduit dans le Zervos,
a par ailleurs figuré dans de nombreuses expositions
internationales dans les années 80.
Au verso du dessin de Picasso
On reconnait le trait vif et puissant de Delacroix dans
ce dessin réalisé vers 1832, lors de son passage en
Espagne de retour de Tanger. On y voit des moines en
robe de bure chantant derrière un pupitre. Il porte le
cachet de la vente Delacroix des 17,18,19 février 1864
et fait partie de la sélection d’Antoine Laurentin.
1.
2.
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Giovanna GARZONI (1600-1670), La Vierge à la chaise, gouache sur vélin, rehauts d’or, signé en bas à gauche (sur le montant du siège) :
Giovanna Garzoni F, 23,5x23,5 cm - Galerie RATTON LADRIERE
APRÈS LE PALA I S P I T T I DE FLORENCE , G IOVANNA
GARZONI CHEZ RATTON LADRIÈRE
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Cette magnifique gouache de Giovanna Garzoni est toute auréolée de sa récente participation à l’exposition
monographique dédiée à l’artiste « The immensity of the universe » in the art of Giovanna Garzoni qui vient
de se dérouler au Palais Pitti de Florence. Elle sera exposée par la galerie RATTON LADRIERE.
C’est durant son séjour florentin, entre 1646 et 1651, qu’elle réalisa pour Ferdinand II de Médicis, grand-duc
de Toscane, l’œuvre présentée par la galerie RATTOn lADRIERE, qui reproduit le célèbre tondo de Raphaël,
aujourd’hui conservé au palais Pitti. l’artiste a ici reproduit non seulement le tableau, mais également le cadre
carré du seizième siècle (décrit dès l’inventaire de 1589).
Si l’œuvre de Giovanna Garzoni est essentiellement constituée de natures mortes, nous savons par les archives
florentines, qu’elle réalisa d’autres copies d’œuvres célèbres (de Raphaël, Reni), selon une pratique assez
répandue à la cour grand-ducale. Il s’agit non pas de copier servilement, mais de réinterpréter, avec d’autres
moyens, une œuvre célèbre.
PEINTURE ANCIENNE
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1. Jan VAN GOYEN (1596 - 1665), Paysage fluvial avec figures, signé, daté 1641 en bas à gauche, huile sur panneau ovale, 41x54,5 cm -
Galerie JACQUES LEEGENHOEK2. Isaak SOREAU (1604 - 1644), Corbeille de raisins et d’abricots, branche de groseilles sur un entablement, huile sur cuivre, 27,6x34 cm,
Provenance : Galerie P. de boer, Amsterdam, 1957 ; Acquis auprès de cette galerie par Jean Riechers. Galerie FLORENCE DE VOLDÈRE3. Joseph-Marie VIEN (1716-1809), Modello pour Hélène poursuivie par Énée pendant la prise de Troie, 1792. huile sur toile, 23,4x30,2
cm. Signé et daté « Vien 1792 » en bas à gauche. Galerie MENDÈS
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Jacques Leegenhoek surprendra avec un rare tableau
primitif français vers 1480, volet peint à double face. Il
montrera aussi ce paysage de Van Goyen qui fournit
une belle illustration de l’art de ce peintre hollandais de
marine qui révolutionna le genre par un style
naturaliste, centré notamment sur le traitement du ciel,
souvent très nuageux, et sur une utilisation magistrale
de la monochromie, qui confère une rare atmosphère
à ses œuvres.
la galerie Florence de Voldère participera pour
la première fois à FInE ARTS PARIS et présentera
notamment une magnifique huile sur cuivre d’Isaak Soreau.
Ce modello d’Hélène poursuivie par Énée pendant la
prise de Troie, présenté par la Galerie Mendès, est
probablement l’esquisse du tableau figurant au musée
Robert quilliot, de Clermont-Ferrand. Ce dernier est une
œuvre majeure de la vie de Joseph-Marie Vien. Voulu par
le roi louis XVI en 1789, il n’aura jamais le loisir de jouir
du résultat de sa commande. Cette peinture témoigne
du paradoxe qui saisit Vien durant la Révolution. Proche
et fidèle de la cour, directeur de l’Académie de France à
Rome entre 1775 et 1781, premier Peintre du Roi depuis
le 17 mai 1789, il doit également allégeance à la
Convention dès 1792.
1.
2.
3.
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Josef HOFFMANN (1870 - 1956), lustre modèle M 997, prototype fait pour le Palais Stoclet, 45 pièces ont été réalisées après le
prototype, 1908, verre et laiton, haut. 60 cm - diam. 19 cm - Galerie YVES MACAUX
LES ANT IQU ITÉS DU XX ÈM E S I ÈCLE
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la galerie bruxelloise d’Yves Macaux, spécialiste
renommé de l’art décoratif autrichien au
tournant du XXe siècle, participera à FInE ARTS
PARIS pour la première fois et présentera des
œuvres historiques telles que ce lustre en verre
et en laiton, prototype dessiné pour le Palais
Stoclet de bruxelles.
Conçu en 1905 à la demande du banquier et
collectionneur Adolphe Stoclet par l'un des
chefs de file du mouvement artistique de la
Sécession viennoise, l'architecte Josef
hoffmann, il marque un changement radical
au sein de l'Art nouveau qui annonce l'Art
déco et le mouvement moderniste en
architecture. le Palais Stoclet est une des
réalisations les plus abouties de la Sécession
viennoise. Il est inscrit au Patrimoine Mondial
de l’humanité depuis 2009.
Ce lustre est la première version dessinée par
Josef hoffmann ; plusieurs exemplaires de la
version finale sont aujourd’hui accrochés au
Palais Stoclet, y compris dans le Grand Salon.
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© 2020 Musée du louvre / hervé lewandowski
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LA SEMAINE
DES BEAUX-ARTS
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MuSéE Du lOuVRE (Sculpture et Arts Graphiques )
MuSéE DE l’ARMéE
COllECTIOn PRIVéE éMIlE hERMÈS
ChâTEAu DE FOnTAInEblEAu
MuSéE D’ORSAy
MuSéE DE lA ChASSE ET DE lA nATuRE
MuSéE RODIn
FOnDATIOn DES ARTISTES
MuSéE DES ARTS DéCORATIFS
MuSéE COnDé
MuSéE DE l’ORAnGERIE
MuSéE D’ART MODERnE DE lA VIllE DE PARIS
FOnDATIOn CuSTODIA
MuSéE bOuRDEllE
CITé DE lA CéRAMIquE
bIblIOThÈquE nATIOnAlE DE FRAnCE
MuSéE MOnTMARTRE
MuSEE ZADKInE
MuSéES DE bOulOGnE-bIllAnCOuRT
l’un des points forts de FInE ARTS PARIS est la synergie entre collectionneurs,
marchands et institutions. Outre le fait que le salon est visité par de nombreux
conservateurs de musée, FInE ARTS PARIS organise la Semaine des beaux-
arts, un parcours hors-les-murs offrant des visites privées dans les institutions
partenaires. Cette année, la semaine des beaux-arts sera axée sur la sculpture
et proposera des visites inédites dans une vingtaine d’institutions.
Programme et inscriptions sur www.finearts-paris.com
Institutions partenaires
LA S EMA I N E D E S B E AU X - A RT S
Statuaire du Dôme des Invalides / Crédit : Paris - Musée de l'Armée, Dist. RMn-Grand Palais / Anne-Sylvaine Marre noël
LES ÉVÈNEMENTS DE LA SEMAINE DES BEAUX-ARTS, LE PARCOURS
HORS -LES -MURS DE F INE ARTS PARIS
le Musée de l’Armée fera bénéficier nos visiteurs de son importante actualité. le musée proposera tout au long
de la semaine des visites de la statuaire monumentale de l’église du Dôme et de ses tombeaux. Cet ensemble
remarquable couvre trois siècles d’histoire de la sculpture et pose notamment la question de l’articulation entre
architecture, décor sculpté et décor peint ainsi que celle de la conversion funéraire du Dôme. Sa restauration est
en cours, depuis mai 2020, dans le cadre d’une souscription publique lancée par le Musée de l’Armée et la
Fondation napoléon à la faveur de la Saison Napoléon 2021 commémorant la mort de napoléon. un autre
parcours mettra en valeur l’entrée toute récente dans les collections du Musée de l’Armée du mobile France
Forever, œuvre patrimoniale majeure créée par Alexander Calder en 1942 en hommage à la France libre afin de
sensibiliser les élites américaines à la cause de la résistance française intérieure et extérieure. Véritable « sculpture
d’histoire », ce mobile à la Croix de lorraine - singulier et méconnu dans la production de l’artiste -, sera inauguré
cet automne à l’entrée de l’historial Charles de Gaulle rénové et consacre l’ouverture des collections du Musée
de l’Armée à l’art moderne et contemporain.
le Musée du Louvre invitera à une visite privée de la grande exposition Le corps et l’âme. De Donatello à Michel-
Ange. Sculptures italiennes de la Renaissance avec Marc bormand, conservateur du Patrimoine et l’un des
commissaires de l’exposition. En rapport avec la thématique de la Semaine des beaux-arts, une visite de la réserve
des petites sculptures du musée sera également proposée.
le Château de Fontainebleau organisera une visite de
la Galerie des Cerfs, fermée au public, avec notamment
une présentation d’un bronze de Primatice fondu après
l’Empire, tandis que le Musée d’Orsay organisera un
parcours autour des sculptures exposées au musée, et
une visite de l’exposition en cours sur léon Spillaert.
la Fondation des Artistes proposera une visite VIP du
cabinet de curiosités de l’hôtel Salomon de Rothschild,
lieu totalement méconnu où figurent notamment des
sculptures animalières. la chargée des collections fera
également visiter la Rotonde balzac, dont les travaux de
restauration viennent de prendre fin. Cette Rotonde a été
construite dans le jardin qui jouxte celui de l’hôtel de
Rothschild, à l’emplacement de la dernière demeure de
balzac et Madame hańska. y sont notamment conservés
un buste de balzac par Marquet de Vasselot, deux portes
en marqueterie de l’ancienne demeure de balzac et des
panneaux de broderies japonaises sur gaze.
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Rotonde balzac de l’hôtel Salomon de Rothschild
© Fondation des Artistes
LES ÉVÈNEMENTS DE LA SEMAINE DES BEAUX-ARTS, LE PARCOURS
HORS -LES -MURS DE F INE ARTS PARIS
la Collection privée Émile Hermès recevra des visiteurs autour des dessins de sculpteurs, dont Jean-baptisteCarpeaux ou les artistes contemporains qui collaborent avec la célèbre maison.
En plus des visites des expositions en cours (Luxes 15 octobre 2020/2 mai 2021 et Le dessin sans réserve quis’achèvera en janvier 2021), le Musée des Arts Décoratifs invitera à une visite privée du Salon 1900 et présenterala reconstruction de la porte de l’exposition de 1878.
le Musée Condé de Chantilly proposera une visite de l’exposition la Fabrique de l’extravagance. Porcelainesde Meissen et de Chantilly qui a lieu dans les grands appartements des princes de Condé (5 septembre 2020/3janvier 2021) en compagnie du commissaire de l’exposition Mathieu Deldicque. la visite sera suivie d’un parcoursguidé dans les collections de sculptures du musée Condé avec la présentation, au sein de la bibliothèque duThéâtre, de petites sculptures sorties des réserves pour l’occasion.
En complément de la visite de l’exposition consacrée à Giorgio de Chirico, le Musée de l’Orangerie organiseraune présentation exceptionnelle d’un dépôt d’une quinzaine de sculptures extra-occidentales qui appartenaientà Paul Guillaume.
le Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris propose une visite privée de l’exposition consacrée à Victorbrauner, qui réunit notamment 3 sculptures en plâtre majeures de l’artiste, ainsi qu’une présentation de la Féeélectricité de Raoul Dufy dont la restauration vient de se terminer.
le Musée Rodin organisera un parcours des nouvelles acquisitions, à la fois sur le site de Paris et sur celui deMeudon.
la Fondation Custodia réservera à ses visiteurs de belles surprises avec la présentation dans le Grand Salond’une trentaine d’œuvres « hors catalogue » de la Fondation.
le Musée Bourdelle montrera l’accrochage consacré à ludwig van beethoven, présentant des dessins etsculptures d’Antoine bourdelle autour du musicien.
la Cité de la Céramique organisera une visite de sa grande exposition À Table ! Le repas, tout un art (18novembre 2020/17 mai 2021) qui retrace l’histoire de l’art de la table de l’Antiquité à nos jours complétée par unparcours autour de la céramique animalière qui sera remise à l’honneur au musée.
le Musée Montmartre invitera à une visite VIP axée sur la sculpture dans l’œuvre d’Otto Freundlich, artiste misà l’honneur dans l’exposition temporaire qui s’achèvera le 31 janvier 2021.
le Musée Zadkine, propose d’organiser des visites privées de l’exposition Chagall | Zadkine | Trajectoires croiséesqui viendra juste d’ouvrir au public (13 novembre 2020 - 25 avril 2021).
les musées de la ville de Boulogne-Billancourt, qui rassemblent le Musée des Années 30, le Musée PaulLandowski, et le Musée Paul Belmondo, participeront pour la première fois à ce parcours hors-les-mursavec des visites privées de ses collections.
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LES ÉVÈNEMENTS DE LA SEMAINE DES BEAUX-ARTS, LE PARCOURS
HORS -LES -MURS DE F INE ARTS PARIS
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Otto FREUNDLICHAscension, 1929
bronze - 200 x 104 x 104 cm
Donation Freundlich - Musée de Pontoise (Wvz. 76)
Paul BELMONDOFemme en marche,
Modèle créé vers 1955 - fonte Coubertin de 2010.
© Musées de la Ville de boulogne-billancourt
Photos Philippe Fuzeau.
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COLLOQUE SC IENT I F IQUE
FInE ARTS PARIS programme également un colloque scientifique qui se
déroulera jeudi 26 novembre à partir de 14h dans le petit auditorium du
Palais brongniart. En collaboration avec Sophie Jugie, directrice du
Département des Sculptures du musée du louvre, le colloque célèbrera
le travail de recherche de Geneviève bresc-bautier, sur la sculpture du
XVIe au XVIIIe siècle.
Formée à l’école nationale des Chartes et à l’école française de Rome,
Geneviève bresc-bautier a accompli une carrière exemplaire au musée du
louvre. Entrée comme conservateur au département des Sculptures en
1976, elle a été en charge des sculptures des XVIe et XVIIe siècles ainsi que
de la section consacrée à l’histoire du louvre à partir de 1989. Elle a assuré
la direction du département des Sculptures entre 2004 et 2014.
huit historiens de l’art qui comptent pour Geneviève bresc-bautier, pour
avoir été ses élèves ou pour avoir été associés à ses recherches ou à ses
expositions, lui présentent un ensemble de communications en écho à ses
centres d’intérêt : la Renaissance française, la sculpture de jardin, les
bronzes, les moulages d’après l’Antique, le décor du palais du louvre, le
statut et la formation des sculpteurs.
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© 2020 Musée du louvre /
hervé lewandowski
Sculpture du XVIe au XVIIIe siècle
• Marion boudon-Machuel :« L’apport de Geneviève Bresc-Bautier à l’histoire dela sculpture du XVIe siècle ; une synthèse critique »
• Pascal Julien :« Satyres en Arcadie : méditation et séductions dans la sculpture de jardin, XVIe- XVIIe siècles »
• Alexandre Maral :« Quelques réflexions sur le statut du sculpteur à la lumière d’un plaidoyer parisien et d’un discours provençal »
• Françoise de la Moureyre :« Éole réprimant les vents : une compositiontempétueuse attribuée à Jacques Bousseau »
• Sophie Mouquin :« Antoine-François Vassé, la sculpture au service du décor »
Histoire des moulages
• Elisabeth le breton :« Un moulage daté 1686 »
Histoire du Louvre
• Guillaume Fonkenell :« Scibec de Carpi au Louvre »
• Sophie Picot-bouquillon :« Un sculpteur à l’ombre du Louvre : FrancisqueDuret et les décors architecturaux du palais »
Fine Arts Parisdu 26 Au 29 novembre 2020PAlAis brongniArt / PAris
Crédit Tanguy de Montesson
W W W . F I n E A R T S - P A R I S . C O M
C O N T A C T S
Fine Arts ParisBureau d’organisation
7, rue Rougemont, 75009 PARISHélène Mouradian : + 33 (0)1 45 22 08 77
Claire Dubois et Margaux Béjot : + 33 (01 45 22 61 [email protected]
Agence Art & Communication29, rue de Ponthieu, 75008 PARIS
Charlotte Corre :+ 33 (0)6 36 66 06 77
Samantha Bergognon :+ 33 (0)6 25 04 62 [email protected]
Sylvie Robaglia : + 33 (0)6 72 59 57 34
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