orion - april/may 2013

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311 mode avril-mai 2013 Le magazine d’information des professionnels de l’horlogerie-bijouterie heures précieuses exclusif entretien eric holzinger, synalia focus tendances de baselworld : l’heure de vérité dossier rachat d’or et affinage

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311

mode

avril-mai 2013

Le magazine d’information des professionnels de l’horlogerie-bijouterie

heures précieuses

exclusifentretien

eric holzinger, synalia

focustendances de baselworld :

l’heure de vérité

dossierrachat d’or et af finage

Outside FrOnt cOverORION Mag_Apr-May-311.indd 2 2013-04-02 4:14 PM

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ORION NAFNAF HARUKA (L229 xH277 - 5mm margin) 19-3-2013.indd 1 21/03/2013 17:27:18ORION JET SET VIENNA (L229 xH277 - 5mm margin) 19-3-2013.indd 1

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Orion vient d’avoir trente ans. Trop jeune pour un lifting, mais l’âge idéal

pour un relooking. Nouveau format, nouvelle maquette que vous décou-

vrez dans ce numéro. Et surtout, nouvelle direction. En effet, le magazine

a changé de mains. Il appartient désormais au groupe Rive Gauche Média

France, qui possède une filiale en Amérique du Nord, où il édite deux

revues spécialisées en horlogerie-bijouterie : Ever et Canadian Jeweller,

le plus ancien magazine du secteur, lancé en 1879... Une expérience dont

profite Orion, une véritable synergie entre l’équipe canadienne et l’équipe

française, qui reste en place à Paris.

Le virage emprunté par Orion pour son trentième anniversaire n’est pas

anodin puisqu’il est l’occasion de renforcer et contrôler sa diffusion,

de développer sa visibilité - notamment sur les salons professionnels à

l’international -, de repenser la stratégie du magazine et de le recentrer sur

les desiderata des bijoutiers français.

Détaillants, fabricants, créateurs, vous nous êtes fidèles depuis trois décen-

nies déjà. Nous vous offrons cette nouvelle formule, avec sa couverture

hyper-vitaminée et son contenu rhabillé par le célèbre designer graphique

Paul Sych, lauréat de nombreux prix internationaux. Pour autant, nous

restons une revue B to B, un support conçu par des professionnels pour

des professionnels.

Plus que jamais, nous sommes à votre écoute pour répondre à vos attentes

en matière d’information sur notre branche. Ce magazine, c’est le vôtre :

prenez-en connaissance et revenez vers nous pour nous faire part de vos

remarques. A l’image du marché, Orion n’a pas terminé sa mutation et

continuera d’évoluer avec vous. Nous allons bientôt mettre en place un

véritable concept global de presse professionnelle, où de nouveaux outils

de communication seront au service d’une information à la fois concrète

et proche de ses lecteurs. Orion est - et restera - un magazine à part dans

le paysage HBJO, un titre à l’identité forte qui ne peut être confondu avec

aucun autre. A trente ans, on fait de nouvelles rencontres, on vit parfois

une nouvelle aventure. Et si vous nous accompagniez dans cette aventure ?

Carine Loeillet

directionNouvelle

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s O M M A I R E N° 311Avril-mAi 2013

W H AT ’S UP

6 Salons

Baselworld, SIHH, Printor

PORTFOLIO

Le Shooting d’Orion

18 Heures précieuses

24 Sur un fil

DÉCOU V ERTES

30 Dossier

Rachat d’or et affinage

32 Déontologie

Une charte pour l’achat des

métaux précieux

36 Logiciels

Bijou3 et le rachat d’or

38 Coopérative

Transmission et reprise d’entreprise

42 Soudage

La solution Orion

4 4 Agencement

Oser la tendance, réussir la

fonctionnalité

Rive Gauche MediaToronto - Los Angeles – Paris - Vancouver - Montreal

Directeur de la publication :Olivier Felicio

Rédactrice en chef :Carine [email protected]

Chef de publicité :Johanna [email protected]

Ont collaboré à ce numéro :Marie Beauchaud Didier BrodbeckJoël LucianiFranck MontialouxLeslie SmitarelloAlice Wenxiu Yu

Directeur artistique :Paul Sych

Maquettiste :Irénée Garneau

Directeur administratif :Melanie Seth

Secrétaire de direction :Erin Poredos

Adjoint administratif :Henry Fonseca

Commission paritaire :0209T84650

Impression :Imprimerie de Champagne (Langres)

Dépôt légal :1er trimestre 2013

Orion est membre du Centre Français du Copyright

Toute reproduction ou représen-tation intégrale ou partielle est illicite.

Orion est édité parRive Gauche Média26 rue Cardinet 75017 Paris

Couverture :

Montre ICe - CherrIes- Yellow,

Montre à quartz braCelet sIlICone

rose. ICe watCh

réalIsatIon : FranCk MontIaloux

PhotograPhIe : MIChael brunn

Ce nuMéro CoMPorte un enCart jeté

de 16 Pages Cl arIt Y & suCCess

46 Statistiques

Les ventes d’horlogerie-bijouterie en

France en 2012

48 Tendances

Influences 2014

50 Perles

Les leçons de perles d’Orion : mieux

connaître pour mieux vendre

54 Gemmologie

Le grenat, groupe de minéraux aux

multiples couleurs

57 Pierres

Le rubis, une pierre infiniment

précieuse

58 Salon

Inhorgenta Munich, plate-forme du

luxe abordable

60 Bilan

Hong Kong, un anniversaire en

fanfare

61 Anvers

Coups d’éclat pour les diamants

62 Horlogerie

Tendances de Baselworld :

l’heure de vérité sur fond

de commémoration

65 Licence

Les montres Naf Naf chez T.A.D.

66 Lancement

Hommage aux pionnières de la

montre-bracelet

MODE

68 Baselworld

72 SIHH

76 Précieux

78 Fantaisie

80 Playlist

ORION Mag_Apr-May-311-v2.indd 8 2013-04-03 2:14 PM

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PALAIS DE TOKYO29 MAI AU 03 JUIN 2013 DE 11H À 22HENTRÉE GRATUITE

PALAIS DE TOKYOGrande verrière, espace privatisé 13 avenue du Président Wilson 75116 Paris www.bijoux-reflets.com

Comité Professionnel de Développement de l’Horlogerie, de la Bijouterie, de la Joaillerie, de l’Orfévrerie et des Arts de la Table

PARTI PRIS POUR LE COMITÉ FRANCÉCLAT - 2013 | ©PHOTOS : NIKOLAZ LE COQ

RENCONTRES AUTOUR DU BIJOU

IENA, ALMA-MARCEAU

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B I L A Nle 23ème SiHH ou l A SéréNité HorlogèreLe salon International de la Haute Horlogerie 2013, qui a pris ses quartiers à Palexpo Genève pour sa 23ème édition, fait suite à une nouvelle année record pour l’horlogerie suisse qui devrait dépasser pour la première fois les 20 milliards de francs suisses à l’exportation.Le savoir-faire et la créativité des seize maisons exposantes se sont exprimés dans de nouvelles collections nourries de classicisme. Les produits ont mis en lumière les fondamentaux de la haute horlogerie, mécanique et esthétique, renouant ainsi avec le patrimoine d’un art séculaire.Tradition oblige, l’exposition orchestrée par la Fondation de la Haute Horlogerie a eu pour thème « La Conquête du Temps », inspirée par le livre éponyme de son historien Dominique Fléchon, qui retrace la formidable histoire de l’horlogerie. En point d’orgue égale-ment : l’exposition « Arts & Crafts & Design », présentant treize oeuvres uniques sur le thème du temps, dessinées par Alessandro Mendini et réalisées par autant de maîtres artisans.Le sIHH s’impose résolument comme le rendez-vous professionnel international de la Haute Horlogerie. salon privé et exclusif, réservé aux détaillants, dis-tributeurs et représentants des médias, le sIHH a tenu toutes ses promesses avec une fréquentation de plus de 13 000 visiteurs (+3%) en provenance de tous les continents dont près de 1200 journalistes. Rendez-vous en 2014, du 20 au 24 janvier, pour la 24ème édition à Palexpo Genève.

B I L A NPriNtor SouS l’iNflueNce del A criSe et del A météoLe salon lyonnais Printor a subi en janvier dernier un contexte général de crise et une météo enneigée, qui a quasiment amputé le salon de sa 3e journée. Malgré la neige et l’absence de quelques enseignes pour des raisons propres à leur stratégie, le niveau d’affaires général remonté par les exposants reste assez satisfaisant et pour certains même, agréablement sur-prenant. Certains exposants ont pu voir des clients mobilisés habituellement par certaines marques absentes et ont pu en tirer avantage. Les chiffres : 450 exposants et marques, dont 25,56% n’avaient jamais exposé leurs collections à Printor. Réparti-tion : 44,36% pour le secteur joaillerie, bijouterie or, argent et fantaisie ; 15,79% horlogerie ; 39,85% écrins, équipe-ments, services et outillages. 3012 visiteurs professionnels, venant de toute la France avec une prédominance de 55,74% de Rhône-Alpes. Le grosde la baisse de fréquentation est dûaux intempéries (neige) du mardi, journée quasiment non comptabili-sée dans es chiffres. Les visiteurs internationaux, nombreux encore cette année, étaient en provenance de suisse, Belgique, Réunion, Espagne, Japon, Royaume-Uni... Pour le Trophée Printor, les étudiants devaient dessiner un bijou ou une montre de leur choix autour du thème « le diamant, symbole de pureté et d’élégance ». Les 69 dessins exposés ont été soumis aux votes du public ainsi qu’aux votes d’un jury composé de la presse professionnelle et grand public, ainsi que de personnalités du monde HBJO. Les gagnantes sont Laura Geiger, étudiante à l’école Boulle, et Aman-dine Haoury, étudiante au lycée Jean Guehenno. Les deux gagnantes ont rem-porté un chèque de 500 €. Le prochain salon Printor se déroulera les 26-27-28 janvier 2014 à Eurexpo - Lyon.

s A L O N BASelworld, Brill iANce meetSLa semaine du 25 avril au 2 mai 2013 marque la consécration à Bâle de

l’événement mondial dévolu à l’horlogerie et à la bijouterie. Baselworld se

tiendra pour la première fois dans le nouveau complexe de halles conçu

par les architectes-stars Herzog & de Meuron.

Pendant huit jours, Bâle est entre les mains des acteurs de la scène dédiée

à l’horlogerie et à la bijouterie: détaillants, représentants des médias, fai-

seurs de mode et amoureux du design se retrouvent à Baselworld. Plus de

100 000 visiteurs plongent dans le monde des montres et des bijoux pour

admirer designs inédits et dernières créations, et découvrir les nouvelles

tendances dans une atmosphère incomparable.

Cette année, le complexe de halles conçu par les architectes-stars Herzog

& de Meuron confère à cette manifestation un caractère tout à fait excep-

tionnel. Sur une surface de 141 000 m2, les maisons les plus renommées

du secteur de l’horlogerie et de la bijouterie érigent des stands de plusieurs

étages. Des modèles inédits et de nouvelles collections pour la saison à

venir y seront dévoilés et les dernières innovations présentées.

D’année en année, le pouvoir d’attraction pour les responsables des médias

se renforce: avec 3320 journalistes venus de plus de 70 pays, Baselworld

2012 a enregistré un chiffre record quant à la couverture médiatique.

Reportages dans les revues professionnelles, quotidiens, médias

économiques, lifestyle, mais aussi médias en ligne, télévision et radio

relaient l’importance de l’événement. Les perspectives pour 2013 prévoient

également la présence à Bâle de plus de 3000 journalistes venus du monde

entier.

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B I L A N s A L O N BijorHcA victime deS iNtemPérieSLe salon Bijorhca a enregistré

12 302 visites pour l’édition de

janvier, soit une baisse de 9,44 %

vs janvier 2012 et une hausse de

19,76 % par rapport à juin 2012.

La session s’annonçait pourtant

bien : la hausse du nombre de

demandes de badges avant le salon

(+4% vs janvier 2012) laissait espérer

une belle session ! Bijorhca a ouvert

seul le vendredi 18 janvier avec une

augmentation du visitorat de 4 % vs

janvier 2012. Malheureusement, les

fortes chutes de neige et la paralysie

des transports urbains auront eu

raison de l’embellie annoncée.

Les intempéries ont plus touché les

visiteurs franciliens et provinciaux

alors que dans le même temps,

les visiteurs internationaux ont

confirmé leur intérêt pour Bijorhca.

Record du nombre de nationalités

présentes sur le salon : 89 contre 84

en janvier 2012.

La part du visitorat étranger a

connu une croissance de 2,10%. Ils

représentent 34,7% du nombre total

de visiteurs. L’Asie s’est notamment

démarquée avec une hausse de

44,7% (Japon +26% - Chine +109% -

Corée du Sud +100%) et l’entrée de 7

nouveaux pays (Taiwan, Malaisie...).

Les Etats-Unis ont également été

plus représentés avec une augmen-

tation de 19%.

Les grands acheteurs ont répondu

présent avec +66% pour les concepts

stores, + 25,6% pour les bureaux

d’achats et +25,6% pour les grands

magasins.

Côté détaillants, retenons la crois-

sance des visiteurs historiques :

+9,3% pour les boutiques de bijoute-

rie fantaisie et +3,9% pour

les détaillants HBJO.

Acheteurs et créateurs ont plébiscité

le nouvel aménagement du salon.

La nouvelle allée centrale a été

unanimement saluée. Véritable co-

lonne vertébrale, elle était ponctuée

d’animations variées telles que :

Precious Gallery, DJ, exposition

de Valentim Quaresma, Fashion

Trends.

Bijorhca Paris vous donne rendez-

vous pour sa prochaine session du

vendredi 5 au lundi 8 juillet 2013, en

synergie avec les salons Who’s Next

Paris, Mode City Paris, Interfilière.

Pa

ru

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Pa

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C O N C O U R s leS jeuNeS créAteurS à gemworld muNicHPour la deuxième année d’affilée, le salon Gemworld Munich organise un concours à l’intention des étudiants et anciens élèves des écoles de bijouterie-joaillerie. Les jeunes créateurs et designers, qui travaillent sur l’or ou sur l’argent, et qui ont fini leurs études au cours des trois dernières années, sont invités à prendre part au “Young Desi gner’s Corner 2013”. Au-delà d’un certain nombre de prix pour les gagnants, les candidats pourront nouer des contacts, présenter leurs créations aux professionnels européens et prendre part à un salon professionnel durant un week-end.La compétition est ouverte aux étudiants et anciens élèves des écoles européen-nes jusqu’au 31 août prochain. Un jury sélectionnera les finalistes qui pourront présenter leurs créations à Gemworld Munich sur le Young Designers’ Corner 2013 du 25 au 27 octobre. Les projets devront proposer des innovations dans le design, les matériaux ou les traite-ments mais devront aussi être prêts à être fabriqués immédiatement. Les trois meilleurs candidats seront mis à l’honneur au cours d’une cérémonie or-ganisée le vendredi 25 octobre pendant le salon. Renseignements sur le site www.gemworldmunich.co.

s A L O NmodAmoNt coNtiNue SoN ASceNSioN

Pour cette 35ème session, Mod-

Amont bat encore une fois tous ses

records : nombre d’exposants (294)

jamais atteint sur une saison d’été

et nombre de visiteurs sans

précédent. Avec 22 572 visiteurs,

le salon des accessoires enregistre

une progression de 4,5% comparé

à février 2012, un résultat qui

montre que les marques de mode

se déplacent en plus grand nombre

et que Paris est incontestablement

leur choix numéro un.

ModAmont maintient son statut

de salon international avec 60%

de visiteurs internationaux (13 520)

et plus de 100 pays visiteurs.

Quelques chiffres marquants : la

France reste le premier pays visiteur

(9052) et on observe de belles pro-

gressions en Europe, même pour

des pays pourtant plus fortement

touchés par la crise, comme l’Italie

(+26,8% / 2345) qui reste le deu-

xième pays visiteur, l’Espagne qui

se place en 4ème position (+16,4% /

1242) et le Portugal (+18% / 319)

qui entre dans le top 10.

Concernant le grand export, on

remarque des disparités. En Améri-

que par exemple, les Etats-Unis

(+0,7% / 447) sont stables, alors que

le Brésil (-22,1% / 152) accuse une

baisse significative certainement

due au démarrage de la période

du Carnaval. L’Asie, qui représente

désormais la deuxième région

géographique du visitorat de Mod-

Amont, est globalement en augmen-

tation grâce notamment aux très

bons résultats de l’Inde (+97,1% /

136) et de la Corée (+28,6% / 180).

Cependant, et comme on pouvait s’y

attendre en raison du calendrier des

fêtes, la Chine est en retrait (-14,2% /

194). Enfin et malgré une progres-

sion enregistrée lors des quatre

dernières sessions, le Japon (-17,5% /

245) accuse cette fois une baisse.

L’offre transversale et multisecteurs

du salon permet d’accompagner

l’évolution stratégique des marques

qui proposent maintenant des col-

lections multiproduits.

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C A D E A UBil AN du 38ème SAloN BiSou La 38ème édition du salon Bisou

s’est déroulée à Nice du 12 au 14

janvier 2013.

Dans un contexte économique

extrêmement diffi cile, le salon

Bisou a enregistré 13 134 entrées

(chiffres certifi és), composées

uniquement de représentants de

points de vente.

Ce salon, strictement réservé aux

professionnels, a une nouvelle fois

offert la possibilité aux revendeurs

de découvrir et commander les

nouveautés qu’ils proposeront

au grand public au printemps et

l’été prochain dans les secteurs :

cadeau, article souvenir, article

provençal, décoration, bijouterie

fantaisie, cosmétique, beachwear,

cadeau gourmand, accessoires de

mode, arts de la table et fl euriste-

rie. Sur 10 000 m² d’expositions,

les visiteurs ont pu découvrir les

tendances 2013 proposées par 200

exposants français et étrangers.

Parmi eux, une trentaine de nou-

veaux exposants. Rendez-vous

l’an prochain au salon Bisou 2014,

du 11 au 13 janvier 2014 à Nice.

é V é N E M E N TexPoSitioN reflet(S) Au PAl AiS de toK yoDu 29 mai au 3 juin 2013, le comité Francéclat présente au Palais de Tokyo l’exposition Reflet(s), dédiée à l’univers du bijou, sous le parrainage de Matali Crasset.Un parcours unique autour du bijou et de ses métiers, c’est ce que propose l’exposition reflet(s) qui s’installera pendant six jours sur 1000 m2, au coeur d’un des plus grands centres d’art contemporain européens.Près de 200 créateurs proposent de découvrir environ 400 bijoux, véritables ambassadeurs du « goût français », présentés de manière inhabituelle.La mise en scène n’oubliera aucune fa-cette de la bijouterie-joaillerie et laissera une place à chaque bijou, du plus ac-cessible au très haut de gamme, du plus classique au plus décalé. Pour dévoiler cette diversité, la scénographie s’articule autour de trois univers principaux : organic, origine, abstract.L’exposition met à l’honneur les hommes, en proposant de découvrir leur savoir-faire à travers des ateliers pédagogiques interactifs qui jalonnent le parcours. Ces ateliers seront animés par des gouacheurs, sertisseurs, gemmo-logues, lapidaires, élèves et professeurs des écoles de bijouterie-joaillerie.Renseignements : www.bijoux-reflets.com ; www.facebook.com/reflets-exposition ; twitter/bijouxreflets ; www.franceclat.fr.

H O R L O G E R I ESwAtcH grouP Acquiert HArry wiNStoN iNc. Swatch Group SA à Biel/Bienne acquiert 100% des actions de la société

HW Holdings Inc., propriétaire de Harry Winston Inc. The Swatch

Group SA acquiert la marque et toutes les activités liées à la joaillerie et à

l’horlogerie, ceci incluant les 535 employés au niveau mondial et la société

de production sise à Genève (Suisse). Le montant de l’acquisition s’élève

à 750 millions de dollars américains, plus la reprise de la dette nette maximale à hauteur de 250 millions de dollars américains. L’acquisition n’inclut pas les activités minières de Harry Winston Diamond Corporation – dorénavant Dominion Diamond Corporation -, à Toronto (Canada).

B R A C E L E T s D E M O N T R E sZrc r AcHète coBr A Br AceletSDans le cadre de sa stratégie de développement par croissance externe,

Zuccolo Rochet France a racheté en début d’année 2013 l’activité bracelet

montre de son confrère Cobra Paris.

Leader mondial du bracelet de montre de remplacement en cuir, métal et

synthétique avec plus de 15 000 points de vente dans 86 pays, Zuccolo Ro-

chet France poursuit son développemen. Avec l’acquisition de la branche

bracelets de la marque Cobra Paris, ZRF renforce son leadership et étoffe

son offre produit.

25 nouveaux modèles cuir viennent ainsi compléter la collection ZRC

déjà large. Veau végétal, buffl e véritable, agneau, lézard, autruche,

crocodile, alligator, le choix des peausseries comme celui des tailles

et des couleurs va permettre à ZRF de proposer des centaines de

références additionnelles.

P R O G I C I E L syoNi Acquiert eloi megALe Groupe Yoni renforce son activité d’édition de logiciel métier HBJO

avec l’acquisition de la société Eloi Mega, éditrice de la suite logicielle du

même nom.

L’ensemble des collaborateurs de la société Eloi Mega seront rattachés à

l’agence parisienne de la société Rfi Informatique, basée à Beauchamp,

dans le Val d’Oise.

Cette opération va permettre au groupe Yoni, fort de son expérience, avec

ses fi liales RFI Informatique et Le Hall Informatique, sur le marché HBJO

de renforcer sa position de leader sur ce marché, de s’implanter durable-

ment en région parisienne et de favoriser une plus grande proximité avec

sa clientèle du nord de la France et de la Belgique.

Philippe Mamy, président fondateur du groupe Yoni et président de Rfi In-

formatique déclare « cette acquisition marque une nouvelle étape dans la

consolidation de nos activités sur le secteur HBJO et doit nous permettre

une meilleure proximité avec nos clients et nos prospects. Philippe Laloi,

gérant d’Eloi Mega, va se consacrer à l’évolution de la clientèle Eloi Mega

et développer sur le nord de la France et la Belgique notre offre logicielle

pour les fabricants, grossistes et ateliers Sav spécialisés en HBJO ».

Philippe Laloi ajoute : « l’adossement au groupe Yoni va nous permettre de

rassurer notre clientèle Eloimega tout en assurant l’évolution de leurs so-

lutions logicielles avec les mêmes interlocuteurs et des moyens renforcés ».

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M E R C H A N D I s I N GformAtioN à l’étAl AgeLa société A 4 Mains (étalagistes et formatrices en bijouterie-joaillerie),

forte d’une expérience depuis plus de 30 ans, propose des formations

basées sur des modules courts et concrètement opérationnels autour du

merchandising et de l’étalage en bijouterie-joaillerie. Elle propose des

formations personnalisées sur votre point de vente avec vos salariés.

Avec des formatrices agréées, ces modules sont pris en charge partielle-

ment ou dans leur globalité par votre organisme de formation. Renseigne-

ments auprès de Perrine Mazoyer au 06 63 02 24 69 ou perrinemazoyer@

yahoo.fr.

F O R M A T I O NStAgeS Sécurité Dans le cadre des actions mises en place afin d’améliorer la sécurité des HBJO, la Fédération nationale HBJO a instauré avec l’aide du Forco (Commerce de détail de l’horlogerie-bijouterie), des formations sécurité pour les équipes de vente et pour les managers de point de vente.Deux stages spécialement conçus pour notre profession sont proposés : “Comment vendre les produits HBJO en sécurité”, animé par Doron Levy ; “Comment manager son équipe en sureté”, animé par des intervenants du GIGN. Ces stages sont réservés aux salariés des entreprises de moins de 50 salariés et à jour de leurs cotisations au Forco. Les inscriptions se font uniquement par Internet, sur le site du Forco : www.forco.org. Renseignements au 01 44 54 34 02.

T E N D A N C E sKitS de décor AtioN vitriNeSFrench-spirit présente et distribue des kits complets de décoration de vitrines réalisés avec le soutien du comité Francéclat, sur le thème des tendances de la saison printemps-été 2013. Ces éléments de mise en scène pour les vitrines sont prêts à utiliser pour illustrer les tendances de la saison. La saison intensifie ses codes et renouvelle ses sources. Les inspira-tions puisées dans le passé continuent de donner du sens à des actualisations créatives : les années 20 inspirent ainsi un thème « Follement Luxe », aux influ-ences Art Déco revisitées, quand les années heureuses nous ré-enchantent dans une vague « Rétro-Moderne » légère et fleurie, teintée de nostalgie fifties. Enfin, l’univers sportif, alliant performance et vitalité, insuffle une « Energie Graphique » résolument colorée et contemporaine.Pour chacune des trois tendances, des affiches papier et des autocollants ont été mis au point. Des nouveautés se glissent dans le kit cette année encore, triptyque à découper et sélection d’objets de décora-tion. Une clé UsB, contenant l’ensemble des visuels, complète ce kit.

A U T O M O B I L EPArteNAriAt ice-wAtcH et BmwLa marque Ice-Watch annonce une

double collaboration inédite avec

le célèbre constructeur automobile

allemand BMW.

Une nouvelle collection de montres

Ice-Watch directement inspirée

du graphisme BMW Motorsport

verra le jour en mai 2013. Fidèles à

l’identité de la marque Ice-Watch,

ces nouvelles créations à l’allure

sporty chic seront disponibles en

version classique ou chrono (évo-

quant dans ce cas un tableau

de bord), ainsi qu’en différentes

tailles et combinaisons de couleurs.

En tant que Partenaire Premium du

constructeur, la marque Ice-Watch

partira par ailleurs aux côtés de

BMW à l’assaut de l’édition 2013

du DTM (Deutsche Tourenwagen

KitS de décor AtioN vitriNeS

Nouveauté, une partie “pratique” est ajoutée à la théorie : à la demande des bijoutiers, il est leur est proposé une heure pour leur permettre de refaire devant l’équipe de French spirit différentes vitrines. Plus facile pour “corriger” quelques mauvaises habitudes, plus intuitif pour poser des questions spécifiques aux contraintes de chacun, etc. Les intervenants sont Marie Beauchaud (French spirit) pour l’explication des tendances et du concept de chaque vitrines ; Perinne Mazoyer (A 4 Mains) pour tous les conseils en étalagisme et merchan-dising. Inscriptions auprès de Marie Beauchaud au 06 12 52 84 61 ou [email protected].

Masters), le mythique championnat de voitures de tourisme. Les couleurs

d’Ice-Watch seront entre autres apposées sur l’une des voitures BMW qui

prendra part à cette compétition disputée sur 10 manches du 5 mai au

20 octobre prochains. Le pilote de 23 ans Marco Wittman en prendra les

commandes.

Pour Jean-Pierre Lutgen, CEO de la marque Ice-Watch : « BMW incarne

l’innovation, le design, des performances de pointe, la robustesse, ainsi

que l’excellence des services après-vente et l’accessibilité - autant de carac-

téristiques qui animent Ice-Watch. »

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Liste des points de vente sur :www.icewatches.com

facebook.com/ice.watch

CHANGE. YOU CAN.*

NEW COLLECTION

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2012-08-30-ice-watch-ORION-ICE-229x277.indd 1 25/03/13 16:39ORION Mag_Apr-May-311.indd 17 2013-04-02 4:15 PM

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M O D El ANcemeNt moNdiAl deS moNtreS K Arl l AgerfeldLes montres Karl Lagerfeld ont été lancées dans le monde entier par le groupe Fossil le 28 février 2013. Cette collection, à la distribution exclusive, a été présentée en simultané dans des points de vente sélectifs, ainsi que sur Internet, en Amérique du Nord, en Europe et en Asie. La collection ini-tiale comprend un packaging en édition limitée avec des boîtiers spécialement gravés, exclusifs à ce lancement. Née de l’imagination de Karl Lagerfeld, cette collection de montres représente la vision du créateur appliquée à l’horlogerie contemporaine. Les sept cadrans sont à la fois iconiques et pointus, proposés dans une large gamme de couleurs et de tailles. L’une des pièces phares est la montre “Karl Zip”, le modèle préféré du créateur. La Zip représente tout l’univers Lagerfeld avec son design un rien excentrique et son look intemporel. La fermeture éclair apparente est plus qu’un simple orne-ment : elle fonctionne et permet de porter ce modèle digne des podiums dans une variété de styles. Parmi les autres points forts de la collection, des bracelets en acier inox, de luxueux cuirs métallisés, des clous triangulaires et des chaînes imposantes. Un autre modèle phare est la “Karl 7”, baptisée du chiffre fétiche du créateur, et entourée d’une lunette biseautée qui lui donne une apparence épurée et mod-erne, loin des montres traditionnelles.

L A N C E M E N TgAy frèreS l ANce NeeliA à BASelworldLa maison Gay Frères lance une

nouvelle marque de bijoux, Neelia.

La collection sera présentée pour la

première fois à Baselworld.

Réputé pour son savoir-faire joail-

lier depuis 1835, fournisseur des

plus grandes maisons horlogères

et joaillières depuis le début du

XXème siècle, Gay Frères est

reconnu pour la qualité de ses

produits et la créativité de ses col-

lections. Avec le lancement de sa

marque de joaillerie dans l’air du

temps, Neelia, Gay Frères manifeste

aujourd’hui son enthousiasme pour

aller à la rencontre du grand public

et répondre aux attentes d’une nou-

velle génération de femmes. Pour

leur faire partager sa vision du luxe.

Affranchie des codes classiques et

libérée des conventions, la joail-

lerie Neelia affirme une vision

moderne et décomplexée du bijou

pour la femme audacieuse qui a

définitivement choisi le style plus

que la mode. Des créations au cœur

des envies qui savent aussi bien

sublimer un jean que la petite robe

noire mythique. De quoi sont faits

les rêves des femmes en 2013 ? D’or

et de diamants, encore et encore,

mais autrement…

J O A I L L E R I El’ego By mAwjoAillerieMAW, la marque de joaillerie suédoise née en 2009, sort la version argent de sa mythique bague L’Ego. Après trois ans de travail et de recherche, la créatrice Marie-Ann Wachtmeister présentait en décembre sa célèbre bague brevetée “L’Ego” à l’occasion de l’arrivée de la marque en France.Cette collection de bagues offre 11 000 possibilités de création grâce aux modules qui se compilent et s’assemblent en un seul geste pour réinventer chaque jour un bijou au gré de nos envies.

P R E M I è R EPeNdule AtmoSHermèSFruit de la collaboration entre Hermès, Jaeger-LeCoultre et les Cristalleries de saint-Louis, la pendule Atmos Hermès démontre que le temps est un allié : celui qui a permis aux trois maisons de conjuguer leurs expertises pour créer, en édition limitée à 176 exemplaires, une pendule de cristal qui vit… de l’air du temps.Dans une étonnante sphère de cristal vient se loger un mouvement unique, quasi perpétuel, mis au point par la manufacture Jaeger-LeCoultre en 1928 : l’Atmos. Dans une capsule hermétiquement close, un mélange gazeux se dilate quand la température augmente, et se contracte quand elle baisse. solidaire du ressort d’entraînement de la pendule, la capsule fonctionne comme un soufflet, remontant en permanence le mouve-ment. Une construction ingénieuse dont les 190 composants sont assemblés avec précision au sein de la manufacture.Hermès a confié aux Cristalleries de saint-Louis la réalisation du globe, fabriqué selon la technique du doublé, qui consiste à superposer les couches de cristal, dont une de couleur. Les Cristalleries de saint-Louis font partie de la maison Hermès depuis 1989.

C O N C E P TmAtHieu tourNAire l ANce locK & loveL’artiste joaillier Mathieu Tournaire, qui officie auprès de son père dans la maison du même nom, lance aujourd’hui sa propre collection autour de la symbolique du cadenas accroché par les amoureux sur les ponts du monde entier. D’où l’idée d’un bijou porte-bonheur, un talisman symbole d’amour. Le cadenas est amovible et chacun peut l’accrocher sur le pendentif de son choix, qui représente un pont stylisé ou un arbre. Plus de 1500 combinaisons sont possibles entre les différents modèles de cadenas (en or, sertis d’un diamant) et de pendentifs (en or et ses différentes couleurs ou en argent).

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LE NOUVEL ÉVÉNEMENT PREMIUMDÉDIÉ À L'HORLOGERIE, BIJOUTERIE,JOAILLERIE AU COEUR DE PARIS

THE NEW PREMIUMPREMIUMPREMIUM EVENTDEDICATED TO WATCHES, JEWELLERYDEDICATED TO WATCHES, JEWELLERYDEDICATED TO WATCHES, JEWELLERYAND FINE JEWELLERY IN PARIS.AND FINE JEWELLERY IN PARIS.AND FINE JEWELLERY IN PARIS.

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Les journées privéesHBJO PARIS

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B O U T I q U EArtHuS-Bertr ANdà lyoNAvec un chiffre d’affaires de 34

millions d’euros en 2011, la société

Arthus-Bertrand met tout en oeuvre

pour rester compétitive. Avec six

magasins en noms propres en

France : à Paris, rue Bonaparte, rue

Royale et avenue Victor Hugo, ainsi

qu’à Lille et Bordeaux et dernière-

ment à Lyon rue des Archers,

Arthus-Bertrand poursuit son

développement.

Idéalement situé entre la place des

Célestins et celle des Jacobins, le

magasin reprend les fondamentaux

et le style des autres points de vente

déjà conçus par l’architecte Fran-

çois Dumoulin. Le chène, la juste

lumière, les vitrines en acier bruni,

le parquet clair, tout concourt à une

ambiance chaleureuse et luxueuse.

Sur plus de 80 m2, les habitués de la

marque retrouveront les créations

qui ont fait son succès depuis plus

de 200 ans : décorations, médailles

de naissance, etc… mais aussi la

toute dernière collection printemps/

été qui propose une palette de

bijoux or et argent : des Berlingots

réédités cette année dans des tons

fluo aux lignes plus intemporelles

comme « Onde » ou « Deauville »,

en passant par la ligne Safari Hom-

mes pour ces messieurs.

H O R L O G E R I EBucHerer à PAriS125 ans après sa création en 1888 à Lucerne, Bucherer s’installe aujourd’hui à Paris, boulevard des Capucines. Avec 15 magasins en suisse, 8 en Allemagne, et 1 en Autriche, 1200 employés et une gamme comprenant plus de 50 000 référencesdifférentes, Bucherer s’est imposé comme le plus grand détaillant d’horlogerie et de joaillerie d’Europe.Plusieurs facettes cohabitent au sein de la maison : l’activité de détaillant-revendeur, l’activité de joaillerie et l’identité d’horloger avec la marque Carl F. Bucherer. Au printemps 2013, la maison Bucherer s’installe au 12 boulevard des Capucines, dans un espace de 2200 m2 : l’immeuble d’angle classé monument historique est l’un des emblèmes du quartier Opéra-Vendôme, il a accueilli pendant des années le fameux magasin Old England. Bucherer a eu à coeur de conserver l’aspect initial de l’édifice, dont la remarquable façade de bois a été rénovée à l’identique. A l’intérieur, les matériaux les plus nobles ont été employés : sols et murs de marbre clair de Bot-ticino, soulignés d’éléments de laiton bronzé, matériau singulier et précieusement élégant qui confère aussi un caractère unique au superbe escalier. Ce sera le plusgrand magasin d’horlogerie au monde.

H A U T E H O R L O G E R I EPremière Boutique A.l ANge & SöHNeeN fr ANceAprès Dresde en Allemagne, Paris accueille au 19 rue de la Paix la deuxième bou-tique en Europe de A.Lange & söhne. Avec une surface de 60 m2 sur deux niveaux, A.Lange & söhne Paris propose aux connaisseurs, aux passionnés de montres et aux futurs clients d’explorer sa vision de la fabrication de belles montres. Le choix de l’emplacement de cette nouvelle boutique reflète l’importance économique et historique de la France pour la marque. La boutique parisienne, dirigée par sunny song, est la dixième boutique dans le monde.

B O U T I q U EvAcHeroN coNStANtiN rue de l A PAixLa plus ancienne manufacture

horlogère, avec une histoire ininter-

rompue depuis sa fondation en

1755, ouvre sa nouvelle boutique

parisienne, la trente-cinquième

dans le monde. Cet écrin est, pour

la Maison genevoise, qui entretient

des liens très étroits avec la France

depuis le début du XIXème siècle,

un rendez-vous privilégié pour les

collectionneurs et les amateurs de

haute horlogerie.

Intimiste et chaleureux, cet espace

de 85m2 est un lieu propice aux

échanges et à la passion partagée

sur le thème du Temps. Matériaux

nobles : bois, bronze, et cuir compo-

sent une ambiance feutrée au luxe

discret.

Ainsi, la Maison Mathieu Lus-

trerie, spécialiste de la restaura-

tion des lustres des monuments

historiques, a créé une suspension

exceptionnelle en cristal de roche,

« Saturne » ; le mosaïste Pierre

Mesguich a empierré à la main

quelque 35 000 petits cubes de

marbre, redonnant à ce lieu l’éclat

d’antan. Quant aux Métalliers

Champenois, qui ont à leur actif

la restauration de la Statue de la

Liberté, ils ont conçu, sur mesure,

la Ferronnerie d’art de la Boutique.

Outre l’ensemble des collections

de la manufacture genevoise,

la Boutique présentera des pièces

exclusives ainsi qu’une collection

vintage « Vacheron Constantin les

Collectionneurs », accompagnée

de son certificat d’authenticité.

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du vendredi 5 au lundi 8 juillet 2013PariS POrte de verSailleS i PavillOn 5 i www.bijOrhca.cOm*Le salon international de la bijouterie précieuse et fantaisieRemerciements : Isabelle Langlois, Natacha Plano, Les Pingouins, Jalan Jalan, Vanessa Tugendhaft

THE INTERNATIONAL FINE & FASHION JEWELLERY SHOW*

pub_229x277_fr_fdnoir.indd 1 25/03/13 11:10ORION Mag_Apr-May-311.indd 21 2013-04-02 4:15 PM

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Montre chronographe Ballon Bleu, Bracelet acier, vitre saphir, MouveMent Mécanique à reMontage autoMatique. cartier

La montre que l’on possède est un objet que l’on porte la plupart du temps à même la peau.

Il s’agit parfois, dans la plus pure tradition, d’une montre héritée d’un être cher, d’un cadeau

marquant une date importante de son existence. Pour ce shooting, nous avons travaillé avec des

collants opaques ou transparents. L’idée était d’habiller les montres de façon sensuelle, de les

présenter sous une forme d’intimité, comme une femme se pare de bas ou collants.

Heuresprécieuses

réalisation : Franck Montialoux photographie : Michael Brunn

Le shooting d’Orion

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Montre ChIFFre rouge, MouveMent autoMatIque. dIor horlogerIe

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Montre rado d -star autoMatIC ChronograPh rat traPante. boîtIer

en CéraMIque haute-teChnologIe noIre Mat te. Fond de boîtIer en aCIer

brossé reCouvert de Pvd noIr Mat aveC verre saPhIr. rado

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Montre transoCéan ChronograPh unItIMe, ChronograPhe autoMatIque,

Cal . ChronoMètre b05, boîte aCIer, noIr, CoMPteurs argent, Index,

dIsque de vIlles angl aIs. braCelet oCean Cl assIC, 24 MM, aCIer

PolI . breItlIng

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Montre l adY CruIse en aCIer sertIe dIaMants, braCelet noIr. Fred

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La micro-joaillerie n’a jamais eu autant le vent en poupe.

La valeur de l’or restant très haute, les marques de petite

joaillerie développent des gammes avec peu d’or et de petits

pavages diamants. Nous avons pensé, pour leur rendre

hommage, présenter les dernières créations joaillères sur

un fil, mais ce dernier quelque peu différent.

un filSur Le shooting d’Orion

Réalisation : FRanck Montialoux PhotogRaPhie : Michael BRunn

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PendentIFs oMbre ChInoIse en verMeIl ou argent aveC MotIF naCre

et aMéthYste réaPPlIqué. 26 Passage Par soPhIe thobIe

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enseMble de PendentIFs en or bl anC ou or jaune, CertaIns sertIs de

dIaMants. dInh van

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CollIer skull en or bl anC sertI de dIaMants. FranCk MontIaloux

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bagues et PendentIF de l a ColleCtIon aMour en or rose

sertIs de dIaMants. o Fée

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Cookson CLAL, l’un des leaders mondiaux de l’industrie des métaux

précieux, possède de grandes capacités de production qui lui permettent

de réaliser le cycle complet des métaux précieux, de la fabrication des

produits à la valorisation des déchets sous toutes leurs formes. Le groupe

est par conséquent bien placé en matière de rachat d’or, activité qu’il pra-

tique depuis plusieurs siècles...

Cookson CLAL, numéro un en France du traitement de métaux précieux,

est spécialisé dans le rachat d’or et sa transformation depuis ses origines,

en 1787, alors que la société s’appelait le Comptoir Lyon-Alemand. Créée

au coeur du Marais, l’entreprise se veut un comptoir d’affinage et de récu-

pération de métaux précieux, non seulement à destination des profession-

nels de la bijouterie, de la joaillerie, de l’orfèvrerie mais aussi de l’industrie

et du dentaire, et propose quelques services aux particuliers.

Cookson CLAL a aussi l’avantage d’être un multi spécialiste dans plus-

ieurs domaines et commercialise des métaux apprêtés, des apprêts, de la

chaîne au mètre et des bijoux terminés dans de nombreux alliages d’or

ainsi qu’en argent et en platine. La société propose également du maté-

riel et outillage de bijouterie, ainsi qu’une palette d’or investissement et

d’alliages dentaires.

Son laboratoire d’analyse est agréé par les douanes pour le titrage et le

poinçonnage des objets en métaux précieux.

Depuis fin 2012, Cookson CLAL a, de plus, obtenu une triple certification

Rachatd’or et affinage

ISO (Organisation, Qualité et Environnement). Peu d’entreprises de la

filière métaux précieux sont certifiées ainsi. « Cette certification sera le

moteur de notre objectif principal : la satisfaction de nos clients », précise-

t-on chez Cookson CLAL.

Rachat d’oR

De tous temps, les Français ont été attachés à l’or et on estime d’ailleurs

qu’ils possèdent le bas de laine « or » le plus gros du monde, avec 3 000

tonnes d’or investissement.

La hausse spectaculaire et continue des cours des métaux précieux a en-

traîné l’explosion des métiers liés au rachat et à la transformation de l’or.

Beaucoup de bijoutiers ont très vite compris que le rachat d’or pouvait

représenter une activité complémentaire à leurs ventes de montres et

bijoux et nombre d’entre eux se sont lancés dans ce domaine. Cookson

CLAL leur apporte alors quotidiennement l’ensemble des services et con-

seils essentiels à cette activité.

Avec le développement de l’activité de rachat d’or, Cookson CLAL est

en première ligne, tant auprès des professionnels que des particuliers.

L’essentiel de l’activité se fait cependant auprès des collecteurs profession-

nels : détaillants HBJO, sociétés de change, numismates et tous les nou-

veaux entrants qui achètent de l’or à travers Internet, ou d’autres circuits

de collecte. Chaque système comporte ses avantages et ses inconvénients.

L’important est que le client soit satisfait de la prestation proposée, celle-ci

D O s s I E R

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LOCK & LOVE

s’inscrivant dans le strict respect de la loi.

Cookson CLAL a mis en place, dès 2008, des procédures de contrôle pous-

sées lors de chaque ouverture de compte et dépôt de métal.

chaRte

La Chambre syndicale des fondeurs, affineurs et négociants en métaux

précieux (Syfanmp, cf www.syfanmp.org), référence solide et représenta-

tive en la matière, a milité aux côtés des pouvoirs publics et des représent-

ants de la profession. Elle a édité une charte qui a pour objectif de rap-

peler les usages et les règles de bonne conduite en matière commerciale et

administrative dans le cadre des relations d’une part, entre les profession-

nels qui proposent l’achat de métaux précieux (vieil or, or investissement,

argent, platine, palladium,…) et d’autre part, ces professionnels et les

particuliers.

Depuis le milieu de l’année dernière, l’engouement lié au rachat d’or est

retombé fortement, et les chiffres de début d’année confirment cette

tendance commencée en 2012 et une grande partie des particuliers qui

avaient chez eux de l’or à vendre a déjà vendu ce qu’elle possédait.

Quoiqu’il en soit, Cookson CLAL est toujours bien présent sur l’ensemble

de ces marchés et reste la société numéro 1 du marché de la récupération

et de la transformation de métaux précieux en France.

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La charte déontologie de la Chambre syndicale des fondeurs, affi-

neurs et négociants en métaux précieux (Syfanmp) a pour objectif de rap-

peler les usages et les règles de bonne conduite en matière commerciale et

administrative dans le cadre des relations d’une part, entre les profession-

nels qui proposent l’achat de métaux précieux (vieil or, or investissement,

argent, platine, palladium,…) et d’autre part, ces professionnels et les

particuliers.

Consciente du fait que la détermination de la valeur des objets en métaux

précieux est une opération complexe dépendante de nombreuses variables

et nécessitant une réelle expertise ; que le non respect de la règlementa-

tion française (protection du consommateur, fiscalité, règlementation

douanière) pourrait mettre en péril l’image de marque de la profession,

la Chambre syndicale des fondeurs, affineurs et négociants en métaux

précieux souhaite rappeler son attachement aux principes fondateurs

suivants :le strict respect de la législation en vigueur ; la transparence et la

loyauté entre professionnels et envers les particuliers.

Elle souhaite que ses adhérents se conforment à un certain nombre

d’usages commerciaux et de règles d’éthique professionnelle spécifiques,

en particulier vis-à-vis de l’information à destination des organismes

publics (administration fiscale, douane, police,…) et dans les échanges

interprofessionnels et avec les particuliers.

Une charte pour l’achat des métaux

précieux Elle a donc élaboré la présente Charte de déontologie à laquelle toute

entreprise adhérente ou souhaitant adhérer, doit se conformer.

Les adhérents à la Chambre syndicale des fondeurs, affineurs et négo-

ciants en métaux précieux s’engagent à :

Obligations générales pour l’adhérent :

• Avoir déclaré leur activité au Bureau de garantie territorialement compé-

tent (déclaration d’existence).

• Avoir un Kbis en conformité avec son activité.

• Utiliser des matériels de pesage homologués servant à la valorisation des

objets en métaux précieux et procéder à leur vérification annuelle par un

organisme agréé par le Bureau de la métrologie du Minefi (Pastille Verte).

• Être en conformité avec les règlementations de la profession en vigueur

et notamment sociales, fiscales et environnementales.

• S’obliger à tenir compte des intérêts collectifs de la profession et des

membres adhérents à la Chambre syndicale afin de ne pas en compro-

mettre l’image et la sécurité.

• Se conformer au délai de conservation des documents et registres pen-

dant six ans, conformément aux dispositions de l’article L 102 du Livre des

procédures fiscales.

• Se conformer aux obligations légales découlant des dispositions du

Code monétaire et financier relatives à la lutte contre le blanchiment et la

fraude fiscale en s’attachant notamment à vérifier l’identité des clients et

en prenant toutes les mesures d’organisation interne utiles et nécessaires

à cet effet. >

D é O N T O L O G I E

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• Déclarer régulièrement auprès du service du Traitement du renseigne-

ment et action contre les circuits financiers clandestins (TRACFIN) les

opérations atypiques. Ce dernier point est particulièrement déterminant.

Au-delà de cette disposition légale, chaque adhérent doit pouvoir démon-

trer son engagement concret à faire que son professionnalisme et son

expérience soient correctement utilisés et concourir ainsi à ce que notre

profession soit saine, ouverte et crédible.

Obligations générales pour l’adhérent vis-à-vis de ses clients profession-

nels :

L’engagement décrit ci-dessus doit se traduire par la mise en place de con-

trôles systématiques simples concernant le client professionnel, notam-

ment :

• Obtenir/vérifier sa déclaration d’existence,

• Vérifier son Kbis,

• Vérifier la validité de son numéro de TVA,

• S’assurer de l’identité du client et de sa qualité.

Plus généralement, chaque adhérent, sur la base de son expérience et de

son savoir-faire professionnel, s’efforce à mettre en œuvre tous les moyens,

en les formalisant, pour définir la nature des clients professionnels avec

qui il contracte.

Obligations générales pour l’adhérent vis-à-vis d’un client particulier :

- Tenir le registre dit « livre de police » visé à l’article 537 du Code général

des impôts ; et/ou tenir le « registre de brocante » de l’article 321-7 du Code

pénal pour les objets précieux revendus en l’état ;

- Donner une information claire au client et la confirmer sous forme d’un

bordereau d’achat comportant :

• Les informations relatives à l’entreprise réalisant la transaction,

• La nature du bien acheté,

• Le poids repris par alliage,

• Le nombre d’objets,

• Le prix de reprise au gramme (prix unitaire) par alliage,

• Le régime fiscal appliqué (taxe forfaitaire, plus-value et montants pré-

levés),

• Les mentions de déclaration sur l’honneur du vendeur,

• Le prix net payé,

• Le mode de règlement (chèque ou virement),

• S’assurer de l’identité de son vendeur en collectant les informations rela-

tives à cette identité,

• Respecter les règles de paiement en vigueur des métaux précieux et

payer le seul vendeur,

• Déclarer à la CNIL tout traitement informatisé et se conformer aux

prescriptions de son autorisation, notamment en matière de durée de

conservation des données et de finalité du traitement.

La présente charte est complétée d’une part, par des dossiers de recom-

mandations pratiques et déontologiques définis en fonction des différents

circuits et modes de collecte et, d’autre part, par un descriptif des services

proposés par la chambre.

ORION Mag_Apr-May-311.indd 38 2013-04-02 4:15 PM

Page 35: ORION - April/May 2013

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La législation sur le rachat d’or est en évolution permanente, au

grand dam des bijoutiers …et de leurs partenaires informatiques. A peine

une nouvelle version de logiciel spécifique aux bijoutiers est-elle sortie

qu’il faut en mettre une autre en chantier pour s’adapter aux nouvelles

directives de Bercy. Les 2500 points de ventes équipés du logiciel Bijou3

bénéficient de ces évolutions.

Depuis le 31 mars 2013, le logiciel Bijou3 est en mesure de produire les

documents suivants :

- Cerfa n°11294*05 : déclaration et paiement de la taxe forfaitaire sur les

métaux précieux.

La vente d’objets en or, argent ou platine est soumise à une taxe forfaitaire

égale à 7,5 % du prix de cession (ou de la valeur en douane) pour les mé-

taux précieux.

La contribution au remboursement de la dette sociale (CRDS) de 0,5 %

s’applique également, sauf si le vendeur n’est pas fiscalement domicilié en

France.

La taxe doit être déclarée et payée dans le mois suivant la transaction.

décl aRation annuelle

- Cerfa n°14812*01 : déclaration annuelle d’achat de métaux ferreux et non

ferreux.

Les personnes physiques ou morales qui procèdent à titre habituel à

l’achat au détail de métaux doivent transmettre, avant le 31 janvier de

chaque année, la déclaration n°2093 (cerfa n°14812*01) qui doit comporter

les mentions suivantes :

1. identification du vendeur et de l’acheteur (nom, prénoms ou raison

sociale, adresse, et pour le vendeur, sexe, date et lieu de naissance).

2. montant total des achats effectués au cours de l’année précédente au-

près du même vendeur.

Ce document pourra être imprimé si le bijoutier a acheté du métal à moins

de 200 vendeurs différents. Il devra être expédié sur support magnétique

(CD/DVD) dans les autres cas. Exceptionnellement, pour 2013, la date

limite d’envoi a été reportée au 30 avril 2013.

livRe de police

- Le livre de police présente chronologiquement les achats/sorties de mé-

taux effectués dans un magasin.

Les informations suivantes sont imprimées sur le document : numéro de

police, date du mouvement, description précise de l’objet, nature du métal,

titrage et poids de métal, identité du vendeur, sexe et pièce justificative de

l’identité de la personne.

De manière facultative, il est possible de prendre une photo de l’objet et de

l’associer au numéro de police, ou de scanner le justificatif d’identité et de

l’associer au vendeur.

Les 2500 points de ventes équipés du logiciel Bijou3 bénéficient de ces

évolutions en téléchargeant depuis le 31 mars la version 15.12 de

leur logiciel.

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Page 39: ORION - April/May 2013

Le groupe synalia vient de fêter ses dix ans d’existence. durant cette décennie, synalia a démontré les atouts du modèle coopératif (commerce associé) sur le marché de l’horlogerie-bijouterie. aujourd’hui, le groupe de bijoutiers-horlogers entrepreneurs continue d’innover en créant sa propre structure financière, cofinalia, et répond ainsi à la question de la transmission d’entreprises, devenue le véritable enjeu économique pour la pérennité du commerce indépen-dant. dans l’entretien qu’il a accordé au magazine Orion, Éric Holzinger, directeur de synalia, décrypte la démarche et les objectifs liés à cette structure financière.

Transmission et reprise d’entreprise

Le groupe Synalia travaille depuis 2010 sur le thème de la transmis-

sion et de la reprise d’entreprise, et en étudie le financement. « Nous

avons essayé d’avoir un retour d’expérience d’autres commerces dans

le cadre de la Fédération du commerce associé, explique Éric Holzinger.

Nous nous sommes inspirés d’un modèle de coopérative financière, qui a

pour vocation d’accompagner la reprise ou la transmission d’entreprise.

Nous l’avons appliqué à une coopérative destinée à nos adhérents ».

Dans une économie souvent complexe et en pleine mutation, la question

de la pérennité des entreprises est devenue prioritaire pour l’ensemble

des groupements et ce, quelque soit leur secteur d’activité. Dans celui de

l’horlogerie-bijouterie, le bijoutier entrepreneur Synalia est un associé

qui crée et modernise, mais également qui reprend. Dans un tel con-

texte, les entreprises multi-points de vente sont parfois plus difficiles à

reprendre.

Partant de ce constat, Synalia s’est penché sur l’idée de créer des moyens

de reprise, à la fois humains et financiers, pour rendre à nouveau ac-

cessible le cycle de développement de l’entreprenariat et préserver ainsi

le modèle du commerçant indépendant. Une réflexion nécessaire, pour

aider donc les transmissions d’entreprises du réseau de la coopérative,

protéger son avenir et assurer la pérennité du groupe.

Dans le cas d’une reprise ou d’une transmission d’entreprise, le plus dif-

ficile est de trouver le bon candidat. Ensuite, il faut que ce candidat ait

les moyens de financer son projet.

L’idée est par conséquent de participer en fonds propres à son projet afin

de créer un effet de levier auprès des banques. Cette participation a un

double effet : un effet technique, avec l’apport financier qui fait levier ;

un effet psychologique, avec ce soutien qui rassure les banques.

Synalia a décidé de créer des ressources financières propres pour fi-

nancer des projets à prix raisonnables.

Cette nouvelle structure, Cofinalia, aura trois impacts directs : préserver

la force du réseau et de la coopérative en favorisant les cessions internes ;

anticiper et promouvoir la transmission des entreprises des associés qui

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vont céder ; faciliter l’intégration et le démarrage de nouveaux associés,

en particulier parmi les responsables de magasins salariés.

Dès mars 2012, la coopérative financière Cofinalia a été présentée aux

associés de Synalia lors de réunions régionales, puis approuvée par ces as-

sociés à hauteur de 95% lors de l’assemblée générale de juin dernier.

Cofinalia repose sur trois grands principes qui sont, d’abord, de dissocier

les moyens d’exploitation des moyens de financement, d’établir des règles

d’investissement claires et partagées avec un comité d’investissement

composé d’associés, et enfin, d’assurer un financement réalisé par, et pour,

les associés.

La structure est donc constituée et financée par les associés avec un

financement à parité, 50 % par la coopérative Synalia et 50 % en direct par

les associés du réseau. Elle les implique financièrement par une modeste

souscription de 200 euros. La dotation annuelle est fixée à 300 000 € envi-

ron, ce qui représente - pour la part issue en direct des associés - 0,06% du

chiffre d’affaires TTC/an.

Si certains associés décidaient un jour de quitter Synalia, il récupèreront

la somme investie, elle n’est pas donnée à fonds perdus.

Cette coopérative financière est destinée à faire effet de levier. Elle est en

mesure d’apporter à un adhérent une somme égale à celle qu’il a déblo-

quée. Cependant, une double limite a été fixée : Synalia n’a pas le droit de

faire un apport supérieur à celui de l’associé, ni de participer à plus de

15 % au plan de financement total.

Un accord a aussi été pris avec Socorec, banque qui finance exclusivement

les projets d’adhérents de coopératives. Socorec peut notamment financer

un prêt participatif, c’est-à-dire un prêt sans garantie. Ce prêt, dont le

montant peut aussi atteindre la même hauteur que la somme débloquée

par l’associé, permet de tripler l’effet de levier.

Pour le directeur de Synalia, « l’idée est de fluidifier les transmissions et

reprises d’entreprises, d’aider des candidats dont le profil est sérieux mais

qui ne disposent pas forcément des moyens financiers suffisants ».

Synalia s’interdit d’intervenir lors de projets de création d’entreprise où le

risque est plus élevé. Il n’est pas question de mettre en péril la collectivité.

Par conséquent, le risque reste toujours mesuré.

Il faut distinguer transmission et reprise : une transmission peut se faire

en famille ou concerner des collaborateurs de l’entreprise, c’est une affaire

interne au réseau ; une reprise se fait sur une entreprise à l’extérieur du

réseau qu’un adhérent souhaite reprendre.

Aujourd’hui, 20 % du réseau n’est pas associé à une enseigne nationale,

ce qui représente une centaine de points de vente. Synalia participe aussi

à ce genre de projets. Chaque enseigne du réseau a une justification faite

par le positionnement du magasin en question. Il s’agit de développer des

positionnements homogènes.

coopéRative f inancièRe

L’inscription de la société Cofinalia s’est faite en janvier 2013. Dès

aujourd’hui, la coopérative financière est prête à étudier des projets.

Dans les six mois à venir, elle mettra en œuvre un ou deux dossiers

parmi ces projets.

Il s’agit d’un véritable outil financier structuré, qui sera doté à hauteur

de 300 000 euros chaque année, sauf si la somme n’est pas utilisée l’année

précédente. Cet apport est destiné à soutenir des cas concrets. Ils seront

financés en fonction des besoins, le système se veut souple. Cofinalia reste

une coopérative, par conséquent aussi transparente que l’est Synalia.

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Page 41: ORION - April/May 2013

Un comité d’investissement avec quatre adhérents a été créé, supervisé par

Éric Holzinger, directeur du groupement. « L’avantage, chez Synalia, est de

bénéficier d’outils et de moyens qu’aucun indépendant ne pourrait mobil-

iser seul. La coopérative crée toujours plus de services pour assurer la per-

formance et le développement de ses associés », souligne Éric Holzinger.

Cofinalia permet aussi d’exercer un droit de préférence de toutes les trans-

actions d’affaires sur le réseau, notamment lorsqu’un repreneur extérieur

ne souhaite pas entrer dans la coopérative.

« Nos concurrents succursalistes ont des moyens grâce aux fonds de dével-

oppement qui les soutiennent. Des groupements comme Synalia se doivent

par conséquent de créer ce type d’outils afin de maintenir un équilibre en-

tre les structures de type succursalistes et les structures de type commerce

associé indépendant », précise-t-il.

Avec Cofinalia, Synalia permet ainsi à ses associés d’avoir une autonomie

et une flexibilité financière et de développer un autofinancement, sans de

lourdes contraintes.

La tendance est à aller vers davantage de concentration, non seulement

chez les fournisseurs mais aussi, chez les distributeurs. Pour le directeur

de Synalia, la concentration n’est pas une bonne nouvelle pour la pro-

fession. Son groupe défend non seulement l’indépendance, mais aussi

l’interdépendance. Être collectivement indépendant est le seul moyen de

rester indépendant. Pour Éric Holzinger, « aujourd’hui, l’indépendance se

veut collective ».

La structure financière Cofinalia

Les principes d’investissements :

- une structure uniquement dédiée aux reprises et aux transmissions

- une durée d’intervention maximum de 10 ans,

- des investissements en capital et en comptes courants d’associés.

Les conditions d’interventions financières :

- intervention exclusivement dans des sociétés par action simplifiées

(SAS),

- à hauteur de 5 % minimum du capital,

- le solde de l’intervention en comptes courants d’associés, rémunérés

annuellement,

- un pacte d’actionnaires fixant les modalités de prises de décisions,

- la mise en place d’un reporting mensuel,

- la possibilité d’audit annuel par un administrateur de la structure

financière, la fixation des conditions de sortie à travers une OPV

(offre préalable de vente).

Bil an développement

L’année 2012 a été une grande année pour le groupe des bijoutiers indépen-

dants de France, Synalia, qui a fêté ses dix ans.

- Julien d’Orcel : l’enseigne capitalise sur son concept architectural pour

un réseau toujours plus identifié, valorisant clairement ses univers d’offre :

le précieux, la tendance et les montres, dans un lieu contemporain. Grâce

à sa communication, avec notamment son partenariat avec Miss France,

Julien d’Orcel bénéficie d’une forte notoriété et attire de nouveaux ad-

hérents. Ainsi en 2012, trois créations Julien d’Orcel ont vu le jour à Agen,

Lens et Tours, et six modernisations ont été réalisées (Parinor, Mazamet,

Pau, Anglet, Sens et Foix). Aujourd’hui Julien d’Orcel compte 170 points de

vente.

- Ozencia : dernière née du groupe Synalia, l’enseigne Ozencia n’a que

quelques mois d’existence, avec deux créations, l’une à Bordeaux et l’autre,

à Montceau-les-Mines. Ozencia bouscule les codes du secteur bijouterie

et horlogerie, en proposant aux clients des expériences plaisir résolument

nouvelles dans son offre et ses magasins, avec par exemple, la première

cabine d’essayage de bijoux en France.

- Heure & Montres : en 2012, Heure & Montres a modernisé deux de ses

points de vente, l’un à Dunkerque et l’autre à Lyon. L’enseigne propose près

de 40 marques de montres pour tous les styles et tous les budgets. Son

offre est segmentée dans un concept de magasin favorisant un repérage

facile des marques tendances pour le client. Synalia a su développer un

partenariat avec André Manoukian, égérie de l’enseigne Heure & Montres,

depuis 2011.

Synalia continue son déploiement avec plus d’une quinzaine de projets en

2013, toutes enseignes confondues. Julien d’Orcel a commencé dès février

avec trois nouveaux points de vente, à Saintes, Évreux et Angers, ainsi

qu’une modernisation à Clermont-Ferrand.

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Les sociétés Tena Butty et

Sunstone Engineering R&D

Corporation ont signé un accord

de partenariat exclusif pour la

représentation des produits de

soudage Orion Jewellery Welding

sur le territoire français. La gamme

d’équipements de soudure Orion,

conçue spécialement pour les ap-

plications de joaillerie et bijouterie,

se particularise par une facilité

d’utilisation et une grande finesse

des réglages permettant des gains

de productivité importants, tout en

assurant une qualité d’exécution

des soudures.

Il existe plusieurs procédés pour

souder des bijoux : à la flamme

(ou brasure), au laser et le soudage

selon la technologie TIG, utilisée

par la gamme des produits de sou-

dage Orion.

Le soudage à la flamme est un

procédé long et peu productif. Il

demande l’utilisation de produits

souvent toxiques, afin d’éviter que

la soudure ne s’oxyde au contact

de l’air. Cette technique est la

meilleure marché (entre 500 et

1000 euros), elle convient aux petits

artisans.

A l’autre extrémité, le soudage

laser coûte cher : de 15 000 à

30 000 euros pour un équipement,

sans compter 1000 à 2000 euros

de maintenance tous les deux ans.

Le système est onéreux mais ef-

ficace en terme de productivité. La

soudure réalisée est sans apport de

métal, puisqu’il s’agit de fondre une

partie de la pièce elle-même.

Le matériel Orion, proposé par

Sunstone Engineering et Tena

Butty, se positionne à mi-chemin

entre les deux systèmes, non seule-

ment en terme de coût, mais aussi

en terme de productivité. Il fait

appel à la technologie TIG, utilisée

depuis longtemps dans le secteur

aéronautique.

Le soudage TIG est un procédé de

soudage à l’arc avec une électrode

non fusible. TIG est un acronyme

de Tungsten Inert Gas, où Tungsten

(Tungstène) désigne l’électrode et

Inert Gas (gaz inerte) le type de

gaz plasmagène utilisé. De façon

générale, il s’agit d’un gaz ou d’un

mélange de gaz rares (surtout de

l’argon ou de l’hélium, ou un mé-

lange de ces deux gaz).

coll age et soudage

La technologie de la machine Orion

se rapprocherait davantage de celle

du laser que de la brasure. Son prix

oscille entre 3000 et 7000 euros.

L’un des principaux avantages de

ce matériel est qu’il regroupe deux

appareils à souder en un seul, grâce

à l’association de la fonction de

collage à la fonction de soudage.

La fonction de collage, disponible

sur certains modèles, permet

de préparer les pièces et de les

positionner correctement, notam-

ment lorsqu’elles sont difficiles à

maintenir pendant le soudage. Un

courant passe au point de contact,

avec micro-fusion sans apport de

matière. Les clients bijoutiers de

Tena Butty apprécient beaucoup

cette fonction.

La soudure est ensuite réalisée avec

un arc électrique, de manière cali-

brée et homogène, grâce au réglage

effectué de manière intuitive sur

l’écran tactile de la machine Orion.

L’opérateur sélectionne le type

de matériaux à souder (différents

métaux sont proposés), auquel est

associée une courbe de décharge,

il choisit ensuite la puissance

nécessaire en fonction de la pièce à

souder. Comme l’apport de chaleur

est minime, il n’est pas néces-

saire de dessertir la pierre sur une

bague montée avant d’effectuer une

soudure. C’est pourquoi, cette ma-

chine intéresse en particulier ceux

qui réparent des bijoux. D’après

les témoignages de ces derniers,

l’acquisition de ce type de matériel

leur a fait gagner entre 20 et 30 %

de temps de soudage.

Tena Butty et Sunstone Engineer-

ing R&D Corporation proposent

trois modèles Orion dans de nom-

breuses applications : orfèvrerie,

agrandissement de bague, soudures

cordons, remplissage de porosités,

tiges boucles d’oreilles, réparation

de fermoirs, travaux sur griffes, etc.

Le modèle Orion 100 C est le

dernier modèle compact en date

de la gamme Orion :

son faible encombrement permet

s O U D A G E Lasolution

Orion

ORION Mag_Apr-May-311.indd 46 2013-04-02 4:15 PM

Page 43: ORION - April/May 2013

un positionnement aisé avec un

gain de place sur l’établi. Le modèle

Orion 150 S offre un large choix

de réglages et d’options. Le modèle

Orion 150 i est un modèle unique

sur le marché par ses caractéris-

tiques : écran tactile de très grande

dimension, accès rapide et intuitif,

positionnement sur bras articulé de

support de la binoculaire.

Le modèle 100 C, le plus simple,

qui ne propose pas la fonction de

collage, est à 3190 euros HT. Le

modèle 150 i coûte 6980 euros HT

mais permet une grande précision à

tous niveaux de puissance. Bien que

le plus onéreux, il s’agit du modèle

le plus vendu à ce jour. En milieu

de gamme, le modèle 150 S est

proposé à 4980 euros HT.

Avec des tarifs aussi raisonnables,

les ateliers peuvent être équipés

d’un appareil par opérateur, d’où le

gain de productivité. Ces machines

sont simples à appréhender et leur

fonctionnement est aisé, grâce

notamment à un écran tactile

intuitif. Si le bijoutier veut effectuer

des réglages plus complexes, il peut

aussi les enregistrer pour les ré-

utiliser par la suite.

Les applications les plus délicates,

telles que la soudure sur argent,

ne posent plus de problèmes. Fort

de la compétence technique de

ses équipes, Tena Butty organise

des sessions de démonstration du

matériel Orion sur demande et

propose l’ensemble de la gamme

pour une livraison sur stock à des

prix compétitifs.

applications multiples

La gamme des produits de soudage

Orion peut être utilisée pour toutes

sortes d’applications telles que le

positionnement de pièces par points

de soudure, la soudure définitive de

pièces de bijouterie par fusion ou

apport de métal et ce, sur tout type

de métaux.

La technique de soudure, effectuée

sous un faible débit de gaz argon

pour protéger la pièce de toute oxy-

dation et dirigée par une électrode

tungstène auto-rétractable permet,

à l’aide d’une commande par écran

tactile, une prise en main du maté-

riel très rapide.

La machine Orion constitue une

alternative technologique compéti-

tive aux technologies laser. C’est

une technologie plus puissante,

avec un encombrement moindre,

pour des niveaux d’investissement

et d’entretien largement inférieurs.

Elle offre la possibilité de souder

à proximité de pierres précieuses

sans risque de les endommager. Le

travail est également bien plus facile

sur les métaux à forte réflectivité tel

que l’argent. L’appareil ne comporte

pas de risques pour les mains de

l’utilisateur. Il s’agit de pulsations à

haute fréquence pour une meilleure

pénétration de la soudure.

technologie pointue ,

facilité d’utilisation

En résumé, Orion offre une tech-

nologie pointue au service de la

facilité d’utilisation.

La commande intuitive par écran

tactile de grande dimension peut

être réglée en mode automa-

tique (indiquez le métal, réglez la

puissance et soudez) ou en mode

manuel (réglez chaque paramètres

de la soudure individuellement

dans ses moindres détails). Le

déclenchement de la soudure se fait

par contact de l’électrode ou par

commande au pied.

Autres caractéristiques : une mé-

morisation des réglages pour appli-

cations récurrentes, accélérateur de

soudure avec augmentation du débit

de gaz argon, quatre modes de fonc-

tionnements en un (basculement

des modes pulse, micro-pulse, nano

pulse et tack à l’aide d’un simple

sélecteur). C’est la seule gamme de

matériel proposant un modèle avec

quatre modes en un, pour l’accès à

une panoplie de soudure complète

pour bijoutiers et joailliers, allant

des applications de grande préci-

sion, tel que le travail à proximité

de pierres précieuses, jusqu’aux

soudures à forte puissance pour les

applications sur argent.

Le mode pulse arc procure à

l’utilisateur suffisamment de puis-

sance pour des applications telles

que l’agrandissement de bagues,

l’ajout de métal, le remplissage de

porosités, la soudure de pièces à

forte épaisseur, le travail sur argent,

etc. Le mode micro pulse est

dédié à des soudures délicates sur

matériaux de fine épaisseur ou avec

une grande proximité de pierres

précieuses. Le mode nano pulse

est réservé aux applications de très

grande précision à très faible puis-

sance permettant des points de sou-

dure de 0,5 mm de diamètre. Enfin,

le mode tack/fusion est parfait pour

les applications de maintien en

position par points de soudure et

pour la soudure par fusion venant

remplacer les techniques classiques

de soudure par flamme.

Le matériel Orion permet, pour

un prix inférieur à un équipement

laser, un gain de productivité et

une qualité égale, sans le moindre

apport de métal. De plus, il est

recommandé pour le soudage des

métaux délicats.

C.L.

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A G E N C E M E N T

L’envie d’avancer nous pousse un jour à rénover une bijouterie. Pour

cela, il faut imaginer l’élément qui accrochera l’œil du client. Concevoir un

espace qui soit fonctionnel au quotidien, tout en répondant aux contraintes

de sécurité. Un véritable challenge ! Michèle Fonseca, qui dirige la bijoute-

rie Michèle T à Ermont (Val d’Oise), raconte le projet développé avec la

société auvergnate BLR Concept.

Six ans après avoir repris la bijouterie Michèle T, située dans le centre

commercial d’Ermont (Val d’Oise), Michèle Fonseca a choisi de mod-

erniser le concept de sa boutique pour en faire un espace « tendance ».

Le chantier a été confié à la société BLR Concept, spécialiste en design

d’espaces de vente. Ce vaste chantier a été mené en quatre semaines et

livré dans les délais.

RénoveR un magasin, c ’est s ’attaqueR à de nombReuses

contRaintes . PaR quoi commence-t-on un tel chantieR ?

Le point de départ, c’était l’envie d’avoir un magasin plus fonctionnel

avec des vitrines sécurisées et un univers tendance. Nous souhaitions un

concept qualitatif, sans les codes d’une bijouterie haut de gamme, car ma

boutique devait rester conforme au cadre d’un magasin de centre commer-

cial. Nous devions également penser à respecter la spécificité d’un tel point

de vente : la circulation des clients doit être fluide. Ces derniers doivent

pouvoir entrer et sortir avec des caddies. Enfin, nous devions présenter

des vitrines attractives qui puissent retenir l’attention du client sur son

passage.

aviez-vous des noRmes et contRaintes PaRticulièRes

à ResPecteR?

Il y avait énormément de contraintes ! Que se soient les normes de sécurité

incendie ou handicap, etc. Il faut penser à tout. Cela devient très difficile à

gérer et à comprendre pour des néophytes comme nous, dont le métier est

d’être bijoutiers. Nous avons donc confié la tâche à la société BLR.

cRéeR un agencement, intégReR des vitRines sécuRisées,

guideR les choix , tout cela avec des contRaintes

imPoRtantes. comment en êtes-vous aRRivés à confieR

le tout à blR ?

Il fallait un ensemble de compétences cohérent. Nous n’avons pas pris ces

décisions du jour au lendemain. Nous avions déjà des vitrines sécurisées

BLR d’ancienne génération, que la société entretenait depuis longtemps.

Nous avons donc soumis notre projet à l’équipe de BLR et suivant ses

propositions, nous avons décidé de faire appel à BLR pour la rénovation de

notre magasin.

Oser la tendance, réussir la fonctionnalité

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Page 45: ORION - April/May 2013

a PaRtiR d’une idée , comment avez-vous été accomPagnée

suR le PRojet de Rénovation comPlète?

Je souhaitais travailler par univers: « or », « horlogerie » et « fantaisie ». Je

voulais également créer un kiosque autour duquel les clients pourraient

passer facilement, avec un plan de travail pour le service après-vente et

une caisse intégrée qui permettrait à la vendeuse de travailler, tout en

surveillant le magasin. BLR avait déjà réalisé ce type d’agencement, mais

je tenais à optimiser chaque mètre carré avec deux niveaux d’exposition

des bijoux. Après de nombreux échanges et propositions de la part de

BLR, nous avons travaillé en trois dimensions, ce qui a considérablement

facilité la projection dans notre futur magasin.

avez-vous été amenée à PRendRe des oPtions auxquelles

vous n ’auRiez jamais Pensé seule ?

Oui, sur le design notamment. Nous tenions vraiment à nous démarquer.

Grâce à Laetitia, le designer de la société BLR Concept, nous avons choisi

un mélange de couleurs surprenant : violet, noir, blanc et métal. Nous

étions sceptiques mais finalement, le rendu est excellent.

le Rendu final vous l a isse-t- i l vRaiment l’ imPRession

d’avoiR été guidée veRs les bons choix ?

Tout à fait. Je me sens très bien dans cet agencement qui reflète la mo-

dernité que nous souhaitions initialement. C’est un magasin agréable et

réussi. Nous avons eu de très bons échos de la part de notre clientèle.

comment ont été géRés les dél a is du chantieR ?

Très bien ! Le chantier a duré un mois. Les délais ont été tenus, malgré un

léger contretemps lié à l’état du plafond. Mais ceci a été réglé rapidement,

ce qui est plutôt rare.

Il faut préciser que nous avions travaillé plusieurs mois en amont sur

l’avant-projet avec BLR. Le projet définitif a été arrêté en juin 2012 et les

travaux ont commencé au cours de la deuxième quinzaine d’octobre.

Le nouveau magasin a pu ouvrir ses portes fin novembre, comme nous

l’avions prévu.

quelles sont vos attentes actuelles et futuRes PaR

RaPPoRt à blR ?

Une fois un chantier terminé, il est impensable d’avoir un seul élément

qui ne fonctionne pas. J’attends donc un réel service après-vente. BLR

a d’ailleurs déjà commencé, avec de petits détails, à revoir à l’usage,

avec une ergonomie qui soit optimale au quotidien. BLR continue

l’accompagnement pendant un an et peut intervenir sur place en plus du

suivi téléphonique.

www.lockandlove.com

(Re) Déclarez votre amour

LOCK & LOVE

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Bijoux en or 750 ‰35,7 %

Autres(Bracelets de

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Montres26,4 %

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réparations...)5,4 %

Bijoux fantaisie9,7 %

Bijoux en argent13,4 %

Bijoux enplaqué or

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Bijoux en or 375 ‰7,9 %

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5,35 milliards d’euros TTC en 2012(- 2 % par rapport à 2011)

2011 2012 Évolution 2011 2012 Évolution 2011 2012 Évolution

Montres 13,998 14,071 +1 % 1 364 1 413 +4 % 97 100 +3 %

Bijoux en or tous titres 11,041 9,962 -10 % 2 515 2 335 -7 % 228 234 +3 %

Bijoux en argent 19,856 18,831 -5 % 708 715 +1 % 36 38 +6 %

Principaux produitsMillions de pièces Millions d'€ Prix moyen en €

Structure du CA en milliards d’€

A noter que le chiffre d’affaires du 2 ème semestre 2012 a, quant à lui, diminué de 4 % par rapport au 2

Ventes de bijoux en or tous titres p. 6 à 9Ventes de bijoux en argent p. 10 et 11Ventes de bijoux en plaqué or p. 11Derniers chiffres de la profession p. 12

Plus d’infos : www.ecostat-franceclat.fr

SommaireVentes d’horlogerie-bijouterie p. 1 à 3Principales tendances 2012 p. 3Ventes de montres p. 4Ventes de bijoux précieux et fantaisie p. 5

+1 %

2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012

-3 % -4 %

+1

COMITÉ FRANCÉCLATComité Professionnel de Développement de l’Horlogerie, de la Bijouterie, de la Joaillerie, de l’Orfèvrerie et des Arts de la Table

22 Avenue Franklin Roosevelt 75008 Paris - Tél. : 01 53 77 29 00 - Fax : 01 43 59 02 74Toute reproduction totale ou partielle à des fins commerciales, sans l’accord exprès et préalable du Comité Francéclat, est formellement interdite.

Pour toute autre utilisation des chiffres publiés dans ce bulletin, la source «Comité Francéclat / Ecostat» doit être citée sans ambiguïté.

Toutes les évolutions sont calculées à partir des valeurs réelles non arrondies.

Structure des ventes d’horlogerie-bijouterie

Chiffre d’affaires de la distribution d’horlogerie-bijouterie, tous produits et tous circuits confondus

Le Comité Francéclat a présen-

té en février dernier les chiffres clés

de la production de montres et de

bijoux en France, de même que les

bilans 2012 de ventes d’horlogerie,

bijouterie et joaillerie.

Serge Piquet, responsable des

études statistiques du Comité

Francéclat, a présenté les chiffres

clés de la production et des ventes

d’horlogerie, bijouterie et joaillerie

en France en 2012.

La production nationale en 2012 a

atteint un chiffre d’affaires total de

2,1 milliards d’euros HT : +5% par

rapport à 2011 et +10% par rapport

à l’exportation.

L’horlogerie a chuté de 2%, tandis

que la bijouterie augmentait de

7% et que la bijouterie fantaisie

progressait de 2%. D’après Serge

Piquet, « nous sommes revenus au

niveau que connaissait le secteur

avant la crise de 2009 ».

La profession compte près de

12 200 salariés dans la partie

fabrication et le nombre de salariés

a augmenté de 1% pour la première

fois depuis 1998.

Les ventes d’horlogerie-bijouterie en

France en 2012expoRtations - impoRtations

Les exportations et réexportations

de sont élevées à 5 milliards d’euros

HT. Les exportations ont progressé

de 22% et les importations (5,9 mil-

liards d’euros HT) de 24%.

Si l’horlogerie a légèrement baissé

de 2%, elle avait connu une crois-

sance de 25% l’an dernier. Les

fabricants de montres accusent une

chute de 13% tandis que le secteur

des composants et bracelets est à

+5%.

La production française de montres

terminées a baissé de 14% (les

importations ont progressé de

23%). La France était le cinquième

exportateur mondial de montres

en 2011.

La consommation apparente a

augmenté de 10% en valeur, à 784

millions d’euros HT et de 13% en

quantité, à près de 26 millions de

pièces en 2012, dont onze millions

de pièces distribuées gratuitement.

Pour les composants et bracelets, la

France est le sixième exportateur.

Le secteur de la bijouterie-joaillerie

à progressé l’an dernier de 7% :

+8% dans le précieux, +2% dans la

fantaisie, +12% pour les diamants,

perles et pierres.

ventes

Hubert Lapipe, au nom de la Socié-

té 5-GfK, a dressé en février dernier

le bilan des ventes de montres et de

bijoux réalisées en France en 2012.

Nous avons assisté à un recul de 2%

du chiffre d’affaires tous produits,

qui s’est établi en 2012 à 5,35 mil-

liards d’euros TTC. Pour rappel,

il était de 5,5 milliards d’euros en

2011 et de 5,2 en 2009.

Le marché s’est surtout dégradé

de 4% au second semestre 2012

et notamment en décembre, où il

a enregistré -5%. D’une manière

générale, nous avons pu constater

une érosion des ventes depuis le

mois d’avril.

Par circuits, le chiffre d’affaires

n’a pas évolué de la même façon :

-2% dans les bijouteries en ville,

-4% dans celles des centres com-

merciaux, +2% dans les bijouteries

fantaisie, -7% dans les grandes

surfaces et une stabilisation sur les

autres circuits (vente à distance,

artisans, prêt-à-porter, etc). Dans

le cas particulier de la vente à dis-

tance, les bijoux précieux représen-

tent 4% du total des ventes et les

montres ont fait un bond en avant

pour représenter 6% des ventes.

La production française de bijoux

en or tous titres a augmenté de

5% mais le tout or a chuté de -4%

pendant que les bijoux empierrés

grimpaient à +11%. Pendant cette

période, les cours de l’or ont pro-

gressé de 14%.

La France est le huitième exporta-

teur de bijoux en or.

En valeur, la consommation appar-

ente de bijoux précieux a baissé de

2%, à 722 millions d’euros HT.

La production française de bijoux

en argent à augmenté de 7% à une

période où le cours de l’argent a

chuté de 11%. La France est le qua-

torzième exportateur de bijoux en

argent. En valeur, la consommation

apparente a progressé de 5%, à 230

millions d’euros HT.

Les bijoux plaqué or ont baissé de

6% en valeur, à 33 millions d’euros

HT.

La production française de bijoux

fantaisie a légèrement progressé

de 1%. La France est au quatrième

rang des exportateurs de bijoux

fantaisie. La consommation appa-

rente a augmenté de 10% en valeur,

à 338 millions d’euros HT.

s T A T I s T I q U E s

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Page 47: ORION - April/May 2013

Bijoux en or 750 ‰35,7 %

Autres(Bracelets de

t

Montres26,4 %

1,911,41

0 52

0,28montres, réveils,

réparations...)5,4 %

Bijoux fantaisie9,7 %

Bijoux en argent13,4 %

Bijoux enplaqué or

1,5 %

Bijoux en or 375 ‰7,9 %

0,520,72

0,080,43

2011 2012 Évolution 2011 2012 Évolution 2011 2012 Évolution

Montres 13,998 14,071 +1 % 1 364 1 413 +4 % 97 100 +3 %

Bijoux en or tous titres 11,041 9,962 -10 % 2 515 2 335 -7 % 228 234 +3 %

Bijoux en argent 19,856 18,831 -5 % 708 715 +1 % 36 38 +6 %

Principaux produitsMillions de pièces Millions d'€ Prix moyen en €

Structure du CA en milliards d’€ Évolution annuelle du CA

A noter que le chiffre d’affaires du 2 ème semestre 2012 a, quant à lui, diminué de 4 % par rapport au 2 ème semestre 2011.

Ventes de bijoux en or tous titres p. 6 à 9Ventes de bijoux en argent p. 10 et 11Ventes de bijoux en plaqué or p. 11Derniers chiffres de la profession p. 12

Plus d’infos : www.ecostat-franceclat.fr

Sommaire

Ventes d’horlogerie-bijouterie p. 1 à 3Principales tendances 2012 p. 3Ventes de montres p. 4Ventes de bijoux précieux et fantaisie p. 5

+1 %+2 %

+5 %

+2 %+3 %

2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012

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+1 %

-1 %-2 % -2 % -2 %

COMITÉ FRANCÉCLATComité Professionnel de Développement de l’Horlogerie, de la Bijouterie, de la Joaillerie, de l’Orfèvrerie et des Arts de la Table

22 Avenue Franklin Roosevelt 75008 Paris - Tél. : 01 53 77 29 00 - Fax : 01 43 59 02 74Toute reproduction totale ou partielle à des fins commerciales, sans l’accord exprès et préalable du Comité Francéclat, est formellement interdite.

Pour toute autre utilisation des chiffres publiés dans ce bulletin, la source «Comité Francéclat / Ecostat» doit être citée sans ambiguïté.

Toutes les évolutions sont calculées à partir des valeurs réelles non arrondies.

Structure des ventes d’horlogerie-bijouterie

Chiffre d’affaires de la distribution d’horlogerie-bijouterie, tous produits et tous circuits confondus

La profession déplore une nouvelle

érosion du nombre de points de

vente HBJO. En dix ans, la France a

perdu un millier de magasins : elle

en dénombrait 7700 en 2001 contre

6700 en 2011.

Il y a quelques années, les boutiques

étaient plus généralistes et propo-

saient différentes gammes.

Le positionnement aujourd’hui est

davantage « diffusion », avec une

offre d’or à 375 millièmes. Le prix

de vente moyen d’un magasin

« diffusion » est de 120 euros,

contre 400 euros pour un magasin

« image », 700 euros pour un ma-

gasin « image plus » et 1900 euros

chez un joaillier ou dans le luxe.

La gamme intermédiaire a davan-

tage souffert que les segments haut

de gamme et diffusion.

La structure d’un point de vente

par rayon est de : 36% d’or 750 mil-

lièmes, 8% d’or 375 millièmes, 26%

de montres, 13% d’argent, 10% de

bijouterie fantaisie, 2% de plaqué

or et 5% pour les autres rayons. La

hausse des cours de l’or ne bénéfi cie

pas au plaqué or.

Le prix moyen constaté en 2012

pour un bijou précieux est de 112

euros en or 750 millièmes, 103 eu-

ros en or 375 millièmes et 38 euros

en plaqué or.

Bijoux

En unités, le total des bijoux vendus

en France a reculé de 67 à 63 mil-

lions.

La bijouterie fantaisie est le rayon

qui a le mieux fonctionné en 2012

pour le nombre de pièces. Les

augmentations des cours de l’or et

de l’argent lui offrent de nouvelles

perspectives. En revanche, la bi-

jouterie argent a souffert en nombre

d’unités vendues, de même que la

bijouterie or, même si le chiffre

d’affaires reste important.

Le rayon de l’or 375 millièmes s’est

développé mais le modèle reste

à inventer. La première phase de

l’implantation quantitative a réussi.

Reste à passer à la deuxième phase :

développer des gammes moyennes,

plus empierrées et plus marquetées.

En unités, les bijoux or 375 mil-

lièmes sont passés de 1,6 millions

en 2011 à 4,1 en 2012. En valeur, ils

sont passés de 169 millions d’euros

en 2011 à 426 en 2012. Seul le prix

moyen s’est maintenu à un euro

près (103 euros l’an dernier).

L’or 375 millièmes représente 42%

des bijoux or en unités en 2012.

L’or 750 millièmes représente 5,8

millions d’unités (9,4 en 2011); 1,9

milliard d’euros en valeur (2,3 en

2011) et un prix moyen de 328 euros

(contre 250 en 2011).

C’est la gamme moyenne qui a le

plus baissé : -4% pour les ventes

supérieures à 1000 euros, -11% pour

les ventes de bijoux entre 300 et

999 euros, -7% pour les ventes

inférieures à 300 euros.

L’or blanc progresse dans de

nombreux compartiments. Mais

l’essentiel de la chute du marché

en valeur est due à l’or jaune et

au bicolore.

Les bijoux tout or représentent

31,8% des ventes en valeur, les

bijoux tout diamant représentent

38,5%, les bijoux avec d’autres

pierres ou perles représentent

29,7%.

La part de marché du segment

argent en valeur est de 13,4% (+1%),

avec de fortes perspectives de

développement.

Les bijoux personnalisables

(charms, beads) continuent à

progresser et sont même en plein

boom : +40 à +50% de CA en 2012.

Pour les marques qui les proposent,

il y a des perspectives pour conver-

tir ce succès vers d’autres lignes de

produits.

montRes

Le segment de l’horlogerie est celui

qui a connu la plus forte crois-

sance depuis trois ans. En 2012, il a

enregistré +4% en valeur à 1,4 mil-

liard d’euros de chiffre d’affaires.

Il avait affi ché +9% en 2011 et +6%

en 2010 (mais -5% en 2009).

L’horlogerie a par conséquent battu

des records pour la troisième année

consécutive.

La montre représente 26,4% du

chiffre d’affaires de la profession

en 2012 et 14,1 millions d’unités ont

été vendues, avec un prix moyen

estimé à 100 euros. Le segment

des montres à plus de 3000 euros a

progressé de 29% en 2012 (+25,7%

en 2011), soit la plus forte progres-

sion jamais observée. Ces montres

à plus de 3000 euros sont destinées

en majorité aux hommes (67%) et se

développent en partie au détriment

du segment 1000-3000 euros. Les

produits les plus vendus, dont le

prix est inférieur à 50 euros, ont

reculé de 5% ; tandis que le segment

des montres entre 100 et 300 euros

a progressé de 6%. La perspective

de voir les montres dont le prix est

supérieur à 700 euros représenter

bientôt la majorité des ventes n’est

pas irréaliste.

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Les valeurs de novations stimulent les imaginaires et accélèrent la grande

mutation du IIIème millénaire. Après le choc frontal des crises en tous

genres, des énergies créatives et positives remettent en cause les anciens

modèles. L’heure est à l’invention d’un nouveau système, qui se nourrit des

évolutions technologiques, sociétales, écologiques ou économiques de ces

dernières décennies. La perception de l’accélération du temps, opposée

à notre besoin de pauses et de moments de bien-être, nous oblige à jouer

avec le curseur de ralentissement ou d’accélération des moments de vie.

Quatre familles illustrent ce passage d’une réalité ralentie à une réalité

augmentée :

• Les Couplices : l’harmonie comme idéal,

• Les Bioniriques : la confiance en la nature et la science,

• Les Energizers : la pulsion de vie contre l’inertie,

• Les Artistocrates : la conquête de nouveaux territoires esthétiques.

T E N D A N C E s

Influences 2014Le cahier de tendances du Comité Francéclat couvre l’Horlogerie, la

Bijouterie, la Joaillerie, et les Arts de la Table. Intitulé « Influences 2014 »,

ce cahier s’articule autour de quatre grandes influences déclinées en sous-

thèmes et consacre une place importante à la présentation des grandes

évolutions susceptibles de déterminer les choix des consommateurs.

le cahieR de tendances du comité fRancécl at compRend

deux paRties :

• des influences générales qui ressortent de l’étude réalisée par le Cabinet

international de prévisions de tendances Nelly Rodi pour le compte du

Comité Francéclat et qui sont susceptibles de déterminer les choix des

consommateurs.

Elles sont interprétées pour l’horlogerie, la bijouterie, la joaillerie et les arts

de la table par une équipe de dix stylistes et designers : A3, BBDC, Easign,

Itise, Ixo, Fabienne Jouvin, Florence Lehmann, Mathilde Meneau, François

Quentin, Nathalie Sokierka.

• un complément d’information saisonnier «Tendances Mode» élaboré

en collaboration avec Elizabeth Leriche. Il se présente sous la forme

de planches éditées deux fois par an.

les couplices

Des consommateurs associés à la génération Y, celle des

18-30 ans, qui partage davantage un état d’esprit plus qu’elle

n’appartient à une tranche d’âge. Contrairement à la généra-

tion précédente, la GX, la GY est résolument optimiste, (on

l’appelle aussi la génération LOL!). Créatifs, entreprenants et

solidaires, les Couplices dessinent un nouveau visage de la

société, plus collectif et moins autoritaire.

Ils favorisent les connexions associatives et cultivent «l’être

ensemble» : ils voient un avenir où l’on est plus fort à deux ou

à plusieurs que tout seul.

Leur spontanéité et leur gaité se traduit dans les solutions

créatives qu’ils proposent pour des produits harmonieux,

vitaminés et graphiques qui mixent différents univers.

les eneRgizeRs

En quête d’adrénaline et de sensations fortes, les Energizers

revendiquent un univers radical au graphisme impactant.

Leur génération est née ou a grandi dans l’énergie des années

80 avec en arrière-plan la nostalgie fantasmée d’un âge d’or

qu’elle n’a pas vécu.

Leur créativité électrise le système, le secoue, exprime leur

vitalité et leur jeunesse, n’hésitant pas à choquer, provoquer,

dans une pulsion de vie et de liberté.

Les formes d’étoiles, d’étincelles, de rayons imposent une

énergie intense et explosive. Graphismes pop inspirés des

mangas et de la BD envahissent les créations. Noir, blanc et

rouge sont les couleurs qui créent l’atmosphère dans laquelle

évoluent ces nouveaux gladiateurs urbains.

les BioniRiques

Des consommateurs entre 30 et 50 ans, qui ont dépassé le

goût pour la consommation frénétique et de masse. Ils lui

préfèrent des valeurs de bien être, de douceur ; la qualité

prend le pas sur la quantité, l’émotion sur la possession.

Toujours en quête de nouvelles perceptions, ces techno-

rêveurs sont réceptifs aux nouvelles technologies et au

progrès, pourvu qu’ils apportent du sens.

Les Bioniriques évoluent dans un univers de rêves, calme et

voluptueux, qui fait la part belle aux formes souples, arron-

dies comme aux teintes claires et lumineuses. Les créations

évoquent souvent l’immatérialité et l’évanescence du vivant.

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tendances mode

Ces planches saisonnières apportent un complément

d’information, faisant ressortir les points forts de chaque

thème sous un angle «mode», notamment à travers la mise

en valeur des couleurs et des matières caractéristiques de

la saison.

les aRistocRates

Activistes et rebelles, les Artistocrates sont ultra créatifs. Ils

empruntent des voies créatives excentriques et survoltées.

Aux maux du siècle ils opposent l’humour d’un mode de vie

baroque et luxueux, préférant la générosité et l’opulence au

minimalisme. Faisant preuve d’une imagination débridée, ils

mélangent les codes et les influences, dans une atmosphère

dissonante et métissée.

Généreux, instinctifs, et fantasques, ces nouveaux dandys

vivent dans un univers fantasmagorique où la nature est éri-

gée comme une valeur sacrée et se décline sous de multiples

formes. L’objectif est de se différencier, quitte à explorer les

limites de l’étrange et à braver la dictature du bon goût. Leurs

créations évoquent des créatures hybrides, extravagantes ou

insolites.

ASSURANCES EBRARDAssurance tous risques bijoutier

DÉPARTEMENT H.B.J.O.

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Les leçons deperles d’Orion : Mieux connaîtrepour mieuxvendre

P E R L E s

Votre magazine, au fil des parutions, vous dévoile tout ce que vous

devez savoir sur la perle. Pourquoi cette initiative ? Les chiffres sont là,

la perle est l’un des rares segments qui a progressé chez les bijoutiers. De

nouvelles perles sont apparues sur le marché, qui ont donné une nouvelle

jeunesse à cette gemme, la plus ancienne qui existe. La perle est tendance

auprès des célébrités et bénéficie d’une grande visibilité médiatique. La

gamme des prix des bijoux en perles est très large et permet de toucher

toutes les clientèles, même les hommes. La perle est belle naturellement et

n’a pas besoin d’être taillée, traitée. La perle est sensuelle et féminine par

excellence.

Pour qu’elle trouve une place dans vos vitrines, nous avons préparé un

programme éducatif simple en dix leçons. Le but est de vous aider à mieux

faire valoir les perles. Numéro après numéro, vous découvrirez toutes les

richesses de la perle et nous vous donnerons des conseils pratiques.

les dix leçons peRles d’oRion que nous puBlions dans

ce numéRo et les suivants :

1. La perle, son histoire, ses légendes.

2. Les huîtres et les perles. Tous les types de perles. Les différences

entre les variétés et les pays producteurs. Les imitations, le certificat du

Laboratoire Français de Gemmologie.

3. Les deux grandes nouveautés qui ont réveillé le marché : la perle de

Tahiti et la perle dorée des Philippines.

4. Les critères de qualité : les 5 S.

5. L’art et la manière de vendre des perles : assortiment, vitrine, docu

mentation, film, comment démarrer l’argumentation et conclure

la vente.

Best-seller “perle” en fonction de l’âge du client, du pouvoir d’achat.

7. Les outils de communication : livres, PLV, vidéo, voyages dans les

fermes perlières, brochures, etc.

8. Les intervenants, les salons, les principaux producteurs, contacts

utiles.

9. Comment préparer une quinzaine de la perle dans vos points de vente.

10. Les réponses aux questions les plus souvent posées.

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les vingt questions de vos clients

La perle, surtout celle des mers du Sud et de Polynésie, est mal connue et

donc plus difficile à vendre. Pourtant, elle est d’actualité et les stars de la

télévision, du cinéma et du showbiz en raffolent. Nous avons enquêté pour

connaître les vingt questions le plus souvent posées par votre clientèle.

Les voici avec les réponses.

Mais avant tout, sachez que la remarque d’une cliente qui dit “c’est joli”

est la pire dans l’acte de vente. En revanche, si elle argumente et pose

une question, même négative, c’est qu’elle est intéressée et c’est à vous

de désamorcer la question, ce qui peut se concrétiser par une vente.

1. d’où viennent les peRles des meRs du sud ?

Ce sont principalement des perles dorées des Philippines, d’Indonésie

et des perles blanches d’Australie. Les plus rares, ainsi que les plus

belles et les plus chères.

2. d’où viennent les peRles de tahit i ?

Pas de Tahiti car c’est une île et pas un atoll, mais de Polynésie fran-

çaise. Elles ont des couleurs qui vont du blanc au noir foncé, avec

des nuances infinies.

3. d’où pRovient l a couleuR des peRles ?

Elle vient de la nacre, c’est-à-dire de la coquille de l’huître et aussi du

greffon, le petit morceau de chair que l’on colle sur le nucléus (la bille)

lors de la greffe. Ce greffon est le seul élément sur lequel le perliculteur

a une influence dans le résultat. Si le morceau de chair est pâle ou

foncé, le résultat peut être différent.

4. est- ce que les peRles meuRent ?

En général, non. Et l’on en voit dans les musées sur des parures qui

datent de plusieurs siècles. Si l’on enferme des perles dans un coffre

sans air et sans humidité, elles peuvent mourir et alors, elles devien-

nent mates et perdent leur brillance ou lustre.

5. peut- on se BaigneR avec ses Bijoux en peRles ?

Bien évidemment, les huîtres grandissent dans la mer et c’est leur

milieu naturel. Mais avant de ranger vos perles, passez-les à l’eau

douce et essuyez-les. Évitez aussi l’eau chlorée et javellisée des piscines.

6. peut- on RangeR les peRles avec d’autRes Bijoux ?

Oui, bien sûr, mais évitez qu’elles ne frottent avec des diamants qui

peuvent les rayer. Si c’est le cas, un léger polissage rattrapera la petite

bêtise.

7. comBien de temps pouR faiRe une peRle ?

Cela dépend de la variété de l’huître. En général, pour tout le proces-

sus, depuis la naissance, la croissance jusqu’à la récolte de la perle,

la greffe puis la perle finale, il faut compter cinq ans. De la naissance

à la maturité pour être greffée, il faut compter trois ans et deux ans

pour l’extraction de la perle.

Attention, sur des marchés ou foires, vous trouverez de petites perles

de 6 à 9 mm qui ont été prélevées trop tôt et dont la couche de nacre

est faible (en dessous de 0,8 mm). L’épaisseur de la couche de nacre

peut être constatée par une radiographie (chez votre dentiste ou

mieux, au Laboratoire français de gemmologie, à Paris).

8. doit- on faiRe ceRtifieR les peRles ?

Si c’est un bijou de valeur, il est bon de demander un certificat d’origine

qui garantira la provenance mais aussi l’épaisseur de la nacre. En

France, ce certificat est délivré uniquement à Paris par le Laboratoire

français de gemmologie qui est doté d’un équipement de pointe. C’est

une petite carte en plastique au format d’une carte de crédit.

9. est- ce que l a nacRe est fRagile ?

Pas du tout, bien au contraire, c’est un matériau très dur, comme nos

dents et il faut un outil très pointu et perforant pour percer une perle.

10. pouRquoi une telle d ifféRence de pRix entRe

les peRles ?

Deux raisons : la rareté et la qualité.

La Chine, principalement, produit un milliard de perles d’eau douce

qui naissent dans des moules géantes. Chaque moule produit entre

vingt et trente perles, en général de petite taille, qui sont souvent trai-

tées par la suite. Elles conviennent bien à la bijouterie fantaisie.

Les huîtres (les blanches et dorées Pinctada Maxima ; les grises et

noires Pinctada Margaritefera) des mers du Sud et dites de Tahiti ne

donnent chacune qu’une perle et la production annuelle est de quelques

millions seulement. Les perles sont donc beaucoup plus rares que

les diamants.

11. l a peRle est- elle à l a mode ?

Depuis l’arrivée de la perle de Tahiti, il y a trente ans, on voit un

engouement pour les belles perles. Il est vrai que pour le prix d’un mini

diamant, on peut s’offrir une magnifique perle d’un grand diamètre.

Les femmes ont aussi découvert qu’en boucles d’oreille ou en collier, les

perles illuminent le visage.

12. comment entReteniR ses peRles ?

Rien de plus facile. Si vous avez mis du parfum ou des produits de

beauté en portant vos perles, rincez-les à l’eau douce avant de la ranger.

Ne les enfermez pas dans un coffre. Pour qu’elles gardent leur beauté,

le plus simple est de la porter.

13. doit- on faiRe RenfileR un collieR ?

Pour les beaux colliers, il y a l’enfilage avec un petit noeud entre

chaque perle. Si le collier vient à se casser, vous n’aurez pas à chercher

vos perles aux quatre coins de la pièce. Il est bon de voir votre bijoutier

tous les trois ou quatre ans pour vérifier la solidité de l’enfilage et la

résistance du fermoir.

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14. quelle d ifféRence entRe peRles d’eau douce

et de meR ?

Les perles d’eau douce proviennent d’un bivalve, une moule géante,

de la taille d’un disque microsillon (vinyle) qui grandit dans les lacs,

le plus souvent en Chine. Les perles de mer proviennent d’une huître.

Il y en a plusieurs variétés selon l’origine sur la terre. Certaines de ces

huîtres peuvent atteindre 30 cm, la taille d’un disque microsillon.

15. peRles de cultuRe ou peRles fines ?

Les perles fines sont nées naturellement au sein de l’huître sans inter

vention humaine. Il fallait ouvrir dix mille huîtres pour avoir la chance

d’obtenir une perle, pas très écologique. Les bancs d’huîtres ont été

ravagés par l’homme.

Aujourd’hui, avec la perliculture, les fermiers aux Philippines par

exemple restaurent les milieux marins et sont très sensibilisés à la

préservation de l’écosystème.

16. peut- on pRoduiRe des peRles en fRance ?

Il y a peu de chances de trouver une perle dans une huître qui vient

de chez l’écailler. Parfois, une microbille se cache dans l’huître.

Pour produire des perles de joaillerie, il faut un milieu marin propice.

À savoir, une eau très pure (l’huître est très fragile), une température

douce (25°C en moyenne) et constante. Une élévation de deux degrés

de la température de l’eau peut mettre en danger la vie des huîtres.

Un ensoleillement constant favorisera le développement du plancton,

la nourriture des huîtres.

Enfin, il faut un énorme travail du perliculteur qui élève les huîtres

dans des paniers et doit les sortir de la mer tous les trois mois pour

gratter les algues et différents parasites qui s’accrochent à l’huître et

nuisent à sa croissance.

17. quelle est l a pRoduction mondiale de peRles paR an ?

On estime à un milliard et cent millions de perles qui se

répartissent ainsi :

En Chine, un milliard de perles d’eau douce et trente millions de perles

Akoya (perle d’huître japonaise),

• Au Japon, environ trente millions de perles d’huître Akoya,

• En Polynésie, six à huit millions de perles,

• Aux Philippines, un million de perles dorées (gold),

• En Indonésie, environ un million et demi de perles,

• En Australie, autour d’un million de perles,

• En Birmanie, autour de trois cent mille perles.

À noter que dans les Emirats, on crée des fermes pour cultiver des

perles. Comme dans les temps anciens, où les perles en provenance

du Golfe étaient très prisées.

18. est- ce que l’huîtRe souffRe pendant l a gReffe ?

Difficile de le lui demander... C’est une opération chirurgicale qui doit

se faire très vite. On écarte les valves de l’huître, on incise la gonade

(le sac perlier), on glisse une petite bille (le nucleus), on applique sur le

nucleus un petit morceau de chair (le greffon) de la lèvre de l’huître.

Puis on referme. L’opération prend au maximum deux à trois minutes.

L’huître est ensuite remise à l’eau. Le tour est joué.

Sur cent huîtres greffées, avec de la chance, on aura un taux de réussite

de 60 à 70 %.

19. est- ce vRai qu’ il faut un gRain de saBle pouR oBteniR

une peRle fine ?

Pas du tout sûr. Ce que l’on sait, c’est qu’il faut un organisme étranger

que l’huître ne peut dissoudre, une mini crevette par exemple. Pour se

protéger, l’huître enrobe l’intrus d’une couche de nacre. Ainsi naissent

les perles fines mais elles sont rarement bien rondes.

20. peut- on vis iteR des feRmes peRlièRes ?

Rien de plus simple, si vous allez à Kobe, au Japon, près d’Osaka, on

peut faire la visite en bateau des fermes de Mikimoto.

En Polynésie, il qui a plusieurs atolls qui se visitent par bateau ou par

avion de Papeete. Ne pas manquer le musée de la perle de Robert Wan

sur le front de mer de Papeete, le port de la perle.

Aux Philippines, Jewelmer vous invite à un voyage de rêve dans son

paradis, l’île de Flower Island, à une encablure des fermes de Palawan.

Photos jewelMer

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Dans l’esprit de tout un chacun, on constate bien souvent que le grenat évoque purement et

simplement une pierre rouge. C’est sans compter sur l’éventail de couleurs que cette famille de

gemmes met à notre disposition. En effet, tout comme le saphir ou encore la tourmaline, le grenat

peut revêtir bien des habits de lumière.

Le groupe auquel appartient le grenat comprend de nombreuses espèces, dans lesquelles figurent

de nombreuses variétés... Il s’agit donc là d’une grande famille, dont le caractère commun réside

dans le fait que ses membres sont unis par une structure cristalline identique. Ce sont leurs

compositions chimiques variées qui nous offrent une ribambelle de combinaisons de couleurs !

Philippe Tournaire aime sublimer ces cadeaux de la nature en plaçant par exemple un grenat

rouge-pourpre -dénommé rhodolite- comme pierre centrale au cœur d’une création unique, ou

encore en complétant une harmonie de couleurs avec de petits calibres de grenats verts vifs ap-

pelés tsavorites. Vaste est l’étendue du charme que dégagent les grenats : du pourpre au rouge-

orangé, du rose au rouge teinté de marron, en passant par le jaune-orangé ou encore le vert vif,

le vert-émeraude… Il y en a pour tous les goûts et toutes les bourses. Et comme dans toutes les

familles nombreuses, chacun se distingue par ses caractéristiques nées de son propre parcours,

tout en partant des mêmes fondations.

Legrenat,groupe de minéraux aux multiples couleurs

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les gRenats : un gRoupe ,

des espèces, des vaRiétés

Tous les grenats partagent la même

structure cristalline, à savoir que

leurs cristaux sont cubiques à l’état

brut, avec une apparence légère-

ment arrondie. Seule leur composi-

tion chimique diffère quelque peu

selon les espèces et les variétés.

Leur dureté oscille entre 6,5 et 7,5

sur une échelle de 1 à 10, 10 étant

celle du diamant.

Sur plus d’une vingtaine d’espèces,

on en dénombre cinq majeures

comme étant les plus connues sur

le marché : le pyrope, l’almandin,

la spessartite, le grossulaire et

l’andradite. L’une des particularités

des grenats provient du fait que bon

nombre d’entre eux constituent en

réalité le fruit d’un mélange entre

deux espèces ou plus. C’est ainsi que

le grenat rhodolite (variété rouge

sombre à rouge-framboise teintée

de pourpre) est né de l’association

du pyrope et de l’almandin, au

même titre que la plupart des gre-

nats rouges. Il en va de même pour

le grenat Malaya (variété orange-

rouge feu), croisement entre pyrope

et spessartite avec une petite dose

d’almandin…

Contrairement à des gemmes plus

réputées telles que l’émeraude, le

grenat ne nécessite pas de traite-

ment particulier et est bien souvent

dénué d’inclusions qui pourraient

aller à l’encontre de sa beauté.

D’ailleurs, maintes fois, le grenat

a été utilisé en tant que substitut

d’une pierre plus onéreuse ou né-

cessitant l’intervention de l’homme

pour révéler sa lumière. Un grenat

rouge peut s’avérer tout aussi beau

qu’un rubis, tout comme un grenat

vert peut se vanter d’être même plus

vif et plus brillant qu’une émeraude,

sans avoir été traité.

L’abondance des grenats et leur

diversité de couleurs constituent

également un atout majeur ainsi

qu’un élément clé de leur succès

auprès d’un large public, gagné au

fi l du temps.

les oRigines d’une famille

Riche en couleuRs

Le mot « grenat » vient du latin

« granus », signifi ant « grain », en

référence à la forme quelque peu

arrondie de ses cristaux mais aussi

aux graines d’une grenade bien

mure. Il aura fallu de nombreuses

découvertes et décennies avant que

le grenat ne soit plus simplement

associé à la couleur rouge, mais

aussi à une multitude de couleurs

plus vibrantes les unes que les au-

tres. Selon la légende, Noé se serait

servi d’une lanterne de grenat pour

éclairer sa navigation nocturne sur

l’Arche. Cette gemme est considérée

comme très lumineuse lorsque sa

couleur est vive. Depuis toujours le

grenat est apprécié par les grands

de ce monde. Serti dans des paru-

res de souverains, le grenat permet-

tait à son porteur de témoigner

de sa réussite, de ses richesses. Au

Moyen-Age, il était communément

appelé escarboucle. A cette époque,

le clergé et la noblesse affection-

naient particulièrement ce grenat

rouge. Les gisements de grenats

de Bohême provenant d’Europe

Centrale, découverts vers 1500, ont

permis au grenat rouge de connaî-

tre son apogée dans le monde de la

joaillerie jusqu’à la fi n du XVIIIème

siècle. Il est par la suite devenu l’une

des gemmes les plus répandues aux

quatre coins du globe, au fur et à

mesure des découvertes d’autres

sites. Parmi les grenats rouges, le

plus apprécié et utilisé en joaillerie

est le grenat rhodolite. Outre le célè-

bre rouge, il existe les verts brillants

de la tsavorite et du démantoïde,

l’orange intense de la spessartite,

les rouges pourpres, violets du

pyrope et de l’almandin, parmi bien

d’autres grenats…

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le demantoïde

Le demantoïde est une variété de

l’espèce des andradites. Il s’agit

d’un silicate de calcium et de fer. Il

doit son vert vibrant à la combinai-

son du chrome et du fer. Son nom

signifie « comme un diamant » en

néerlandais, en référence à son éclat

adamantin. Sa couleur va de vert

à vert teinté de jaune, avec des nu-

ances plus ou moins prononcées. Ce

qui est remarquable et rare chez ce

grenat, c’est la beauté de ses inclu-

sions qui n’appartiennent qu’à lui et

qui peuvent influer positivement sur

sa valeur. Ces inclusions typiques

sont appelées « queue de cheval » :

il s’agit en l’occurrence de fibres de

cristaux partant d’un point central

pour ensuite irradier (comme une

botte de paille, une queue de cheval

ou encore une comète). Cependant,

tous les démantoïdes ne dévoilent

pas automatiquement ces inclu-

sions si uniques au microscope, tout

dépend de leur provenance. Il est

très courant par exemple de voir ces

inclusions dans les démantoïdes de

Russie. C’est d’ailleurs en 1868 en

Russie que ce grenat tant prisé a été

découvert dans les montagnes de

l’Oural. Dès lors, ce grenat a orné

les plus belles parures de joaillerie

victorienne (1837-1901) et edwardi-

enne (1900-1915). Le joaillier russe

Fabergé s’en est beaucoup inspiré

en créant de somptueuses pièces

pour la famille royale de Russie.

Aujourd’hui, les principales sources

de demantoïdes sont la Namibie, la

Russie et le Zaïre.

Encore de nombreuses variétés et

espèces de grenats existent : la na-

ture n’a pas fini d’éblouir nos yeux

et d’éveiller notre curiosité avec ces

trésors de gemmes ! Pierre du mois

de janvier, grand groupe composé

d’espèces et de variétés, le grenat

encore le travaillaient pour en faire

des perles de grenat. Les principales

sources sont le Brésil, l’Inde, Mada-

gascar, le Sri Lanka, le Pakistan et

les Etats-Unis.

l a spessaRtite

La spessartite est un silicate

d’aluminium et de manganèse.

Les couleurs de cette espèce vont

d’orange à rouge teinté de brun,

en passant par un orange avec une

pointe de jaune ou de rouge intense,

l’orange pétillant étant la couleur de

spessartite la plus prisée. Ce grenat

tire son nom de son ancienne

source autrefois importante : Spes-

sart, en Bavière. Les plus grands

gisements se trouvent désormais au

Brésil, à Madagascar, au Myanmar,

en Namibie, aux Etats-Unis et au

Sri Lanka. L’un des grenats réputés

en joaillerie est le grenat Malaya,

mélange de pyrope et de spes-

sartite. Allant de l’orange teinté de

jaune, de rose ou de rouge plus ou

moins prononcé, cette gemme a été

découverte en Afrique de l’Est dans

les années 1960. Elle est très con-

voitée lorsqu’elle se montre habillée

d’orange vif. Ses sources sont la

Tanzanie et le Kenya.

l a tsavoRite

La tsavorite fait partie de l’espèce

des grossulaires et est de fait un

silicate d’aluminium et de calcium,

associé au vanadium qui lui

prodigue sa couleur si vive.

Cette gemme d’un vert étincelant

et intense, parfois teinté de jaune,

doit son nom au parc Tsavo, parc

national du Kenya, où elle a été

découverte dans les années 1970.

La plupart des tsavorites sont de

petits calibres et ses gisements

peu nombreux la rendent moins

abondante que de nombreux

grenats. Ses sources principales

sont, comme pour le grenat Malaya,

le Kenya et la Tanzanie.

l a Rhodolite

La rhodolite est un silicate

d’aluminium, de fer et de magné-

sium. Son nom provient du grec

« rhodon » pour « rose » et « lithos »

pour pierre. Découverte pour la pre-

mière fois en Caroline du Nord, aux

Etats-Unis, dans les années 1880,

la rhodolite est une variété née d’un

mélange de deux espèces : le pyrope

et l’almandin. Sa couleur peut être

qualifiée de rouge teinté de pourpre

ou encore rouge-framboise et est

aussi parfois à dominante pourpre.

Elle apparaît dans un large panel de

calibres et connaît un franc succès

auprès des créateurs joailliers, tels

que Philippe Tournaire. Ses prin-

cipales sources actuelles sont le Sri

Lanka, la Tanzanie, le Zimbabwe et

Madagascar.

le pyRope

Le pyrope est un silicate

d’aluminium et de magnésium. Du

grec « pyropos » pour « des yeux

ardents, un regard de braise » du

fait de son rouge incandescent.

Sa couleur varie en général entre

l’orange-rouge intense nuancé de

brun et le rouge teinté de pourpre.

Très utilisé en joaillerie pendant

l’ère de la reine Victoria (1837-

1901), ce grenat est désormais fort

apprécié par les collectionneurs

de joaillerie antique. Il est parfois

appelé « grenat de Bohême », en

référence à une ancienne source im-

portante. Les gisements principaux

se trouvent aujourd’hui en Afrique

du Sud et aux Etats-Unis.

l’almandin

L’almandin est un silicate

d’aluminium et de fer. Grenat rouge

oscillant entre le rouge-orangé et

le rouge tirant sur le violet, il doit

son nom à la ville d’Asie Mineure

appelée Alabandus.

En 3100 avant Jésus Christ, les

Egyptiens utilisaient l’almandin

dans des incrustations de bijoux ou

constitue l’une des pièces maîtress-

es de la joaillerie, aussi bien antique

que contemporaine. A travers ses

créations, Philippe Tournaire parvi-

ent à magnifier cette lumière qui

fait rayonner les couleurs si variées

de la belle et grande famille du

grenat. Laissez-vous charmer par

les verts chatoyants des tsavorites

et des démantoïdes, par les rouges

flamboyants des rhodolites, pyropes

et almandins, ou encore par les or-

anges brillants des spessartites, des

Malayas ! Les grenats ne finiront

pas de vous étonner.

Leslie Smittarello

Gemmologue diplômée du

GIA New York

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une pierre infiniment précieuse

Dire que le rubis est rouge est un pléonasme. Dire que le rubis est rare est une évidence. Dire que le

rubis est cher est une conséquence.

La couleur la plus rare du monde minéral, le rouge, ne se retrouve que dans deux pierres, aussi rares l’une

que l’autre : le rubis et le spinelle rouge. On les a d’ailleurs longtemps confondus.

Le rubis, cousin du saphir dans la famille minérale “corindon”, a longtemps été appelé rubis d’Orient car

on ne le trouvait pratiquement qu’en Birmanie et, accessoirement, en Thaïlande et à Ceylan.

Depuis une trentaine d’années, l’immensité africaine a révélé que, elle aussi, possédait des rubis et, plus

récemment, la Tanzanie et le Mozambique offrent de magnifiques rubis parfaitement cristallisés.

qu’est- ce qu’un RuBis ?

Un rubis est un corindon (oxyde d’alumine cristallisé) rouge. Il est donc une pierre dure et son indice de

réfraction élevé assure sa brillance. Afin de bien séparer le rubis de toute la gamme des saphirs d’un rose

plus ou moins intense, le Laboratoire français de gemmologie a mis en place toute une gamme de produits

cristallisés offrant toutes les nuances du rose au rouge à partir duquel le corindon devient un rubis.

pouRquoi le coRindon - RuBis est- il Rouge ?

L’oxyde d’alumine est incolore. Quelques atomes de chrome par ci par là et le corindon devient rouge. Alors

que quelques atomes de fer ou de titane en font un saphir bleu.

Mais les chances de rencontrer des atomes de chrome dans la nature, lors de la formation du cristal initial,

sont si rares que le rubis est beaucoup plus rare que le saphir. Plus rare, en fait, que l’émeraude et le dia-

mant lui-même. Si rare que sa valeur peut atteindre des sommets.

S’il est une pierre qu’il faut acheter chez les professionnels, c’est bien le rubis. En effet, sa rareté a sti-

mulé l’imagination des trafiquants. Le LFG (Laboratoire français de gemmologie) est équipé pour dire si,

d’abord, tel rubis est “vrai”. Ensuite, s’il a été simplement chauffé, ce qui est une pratique traditionnelle qui

améliore la couleur et, parfois, la pureté d’une pierre, ou bien si la pierre a subi des traitements qui peuvent

tout simplement la priver de l’appellation “rubis”.

Le rubis, pierre des rois, avive le regard des femmes. Le rubis est la pierre du soir, dont le rouge est ma-

gnifié par la lumière des chandelles et des éclairages électriques doux.

Le rubis est une pierre infiniment précieuse.

Lerubis,

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l auren vanessa tICkle

pRix spécial

En coopération avec le concours

international de designers de bjoux

Preziosa Young 2013, Messe

München décerne le prix spécial

d’Inhorgenta Munich à la créatrice

new-yorkaise Lauren Vanessa Tickle,

pour son projet « Increasing Value »

qui présente des bijoux réalisés avec

des dollars américains, de l’argent,

du latex et des fils synthétiques.

Tickle reçoit une participation à

hauteur de 2000 euros et a ainsi la

possibilité de présenter à Munich

en février 2014 ses oeuvres dans la

zone d’exposition spéciale « Forum

Innovation ».

Le salon Inhorgenta Munich

poursuit sa croissance et a encore

enregistré une augmentation de

son nombre de visiteurs. Près de

30 000 professionnels se sont

rendus en février dernier sur les

stands des 1237 exposants, dont

47 % internationaux. Et parmi eux,

22 exposants français.

Dans l’ensemble, près de 30 000

visiteurs issus de 85 pays se sont

rendus au salon Inhorgenta Munich

du 22 au 25 février 2013. Cela

représente une augmentation de

quasiment deux pour cent par rap-

port à l’année passée. Un tiers des

visiteurs ne venait pas d’Allemagne.

Parmi les pays les plus fortement

représentés, on comptait l’Autriche,

la Suisse, l’Italie, l’Espagne, les

Pays-Bas et la Grande-Bretagne.

Mais également des visiteurs origi-

naires des États-Unis, de Russie,

de Chine, d’Amérique du Sud et des

Émirats arabes unis sont venus à

Munich. Cela permet ainsi au salon

de renforcer son internationalité et

de consolider sa fonction de salon

de référence destiné au luxe abor-

dable dans le secteur de la bijoute-

rie, de l’horlogerie et du lifestyle de

par le monde. Klaus Dittrich, prési-

dent directeur général de la Messe

München GmbH, déclare : « Non

seulement Inhorgenta Munich n’est

plus seulement le principal salon

pour les visiteurs germanophones

mais encore, il gagne clairement en

importance sur le plan mondial. »

sondage

Le sondage réalisé auprès des visiteurs par les organisateurs de la Messe München (GMM Gelszus Messe-

Marktforschung) confirme le déroulement positif d’Inhorgenta Munich 2013 : 97 pour cent des visiteurs ont

évalué le salon comme étant excellent, très bien ou bien. Une amélioration durable est ainsi en train de se profiler.

Les visiteurs du salon ont considéré comme tout à fait positive notamment l’atmosphère dans les halls, résultat

de l’excellente ambiance générale sur le site. 55 pour cent l’ont éprouvée comme excellente à très bonne, 37 autres

pour cent comme bonne. D’après le sondage, 38 pour cent des visiteurs s’attendent à ce que le salon Inhorgenta

Munich gagne en importance dans les douze prochains mois. Et 55 pour cent des personnes interrogées partent

du principe que cette importance restera identique. 87 pour cent des visiteurs recommanderaient sûrement ou

très probablement le salon.

Les visiteurs, en grande partie des décideurs (85 pour cent), se sont montrés particulièrement convaincus

par l’intégralité et la clarté de l’offre ainsi que la très grande variété de cette dernière. « Les échos positifs des

visiteurs témoignent de la confiance dont jouit le salon au sein même de la branche. Nous sommes ravis d’avoir

réussi à convaincre nos exposants et visiteurs au moyen de notre conception haut de gamme et de notre nouveau

positionnement en tant que plate-forme des tendances destinée au luxe abordable, » souligne Klaus Dittrich.

exposants inteRnationaux

En tout, 1237 exposants ont présenté leurs dernières collections sur le salon Inhorgenta Munich, ce qui constitue

un plus de neuf pour cent par rapport à 2012. La part d’exposants hors Allemagne est passée de 37 à 47 pour cent.

Avec l’inauguration d’un autre hall lifestyle « Tendances & vision », le salon a célébré son quarantième anniver-

saire dans un ensemble de sept halls.

Le salon Inhorgenta Munich 2014 se tiendra du 14 au 17 février sur le site du nouveau parc des expositions

de Munich.

Inhorgenta Munich,plate-forme du luxe abordables A L O N

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affiche +25%. Ce sont surtout les Indiens, les Chinois et les Russes qui se

sont rués sur le salon.

Côté exposants, bien sûr, la part belle revient aux hongkongais. En

deuxième position, les taïwanais. Pour l’Europe, félicitons les Italiens,

qui ont su mobiliser 150 sociétés et qui, comme chaque année, organisent

une magnifique soirée avec défilé de mannequins, suivie d’un cocktail

dînatoire qui remporte toujours un franc succès. Grand coup de chapeau

à nos voisins !

La France fait figure de parent pauvre, avec dix représentants seulement.

Et nous proclamons que nous sommes le pays de la joaillerie avec un

grand J... Réveillons-nous avant qu’il ne soit trop tard.

Côté tendances, une étude menée sur le salon par un cabinet auprès de 600

exposants montre que l’or blanc a un bel avenir, suivi par l’argent et enfin,

l’or jaune. Pour les pierres, c’est toujours le diamant qui a la cote. Les per-

les se portent bien et surtout, les Gold, en forte progression. Sans oublier

le jade, pierre de prédilection des Chinois, qui lui font la fête.

Ce qui rend ce salon si attrayant, c’est aussi la variété des plaisirs. Il se

passe toujours quelque chose, pour reprendre le slogan d’un grand ma-

gasin. Les défilés de mannequins et les nombreuses conférences sur des

thèmes d’actualité attirent de nombreux professionnels. La conférence de

Didier Brodbeck sur l’avenir du luxe a notamment fait salle comble. Citons

aussi les remises d’Awards, les animations organisées par les différents

pavillons nationaux, etc.

Le salon du HKTDC est devenu le lieu de rencontre de la planète, où le

networking fonctionne à plein régime. À titre de comparaison, le salon

de Bâle ne réussit à attirer que la moitié du nombre d’exposants qui se

rendent à Hong Kong. Sans oublier qu’il ne s’agit que de la session pour

la bijouterie-joaillerie et les pierres & perles, puisque l’horlogerie dispose

d’une session en septembre.

Tous ces chiffres devraient nous faire réfléchir et même, agir. Rendez-vous

fin avril à Baselworld pour l’autre grande fête du métier. Alice Wenxiu Yu

un anniversaire en fanfare

Hong Kong, Pour ses trente ans, le salon de la joaillerie de Hong Kong, organisé

tous les ans début mars par le HKTDC, a battu des records. Excusez du

peu : sur les six niveaux du magnifique Convention Center, où vous avez

une vue exceptionnelle sur la baie, 3300 exposants se sont frottés les mains

pendant cinq jours.

La foule était au rendez-vous : 42 000 acheteurs venus de 140 pays ont

fait la queue pendant une heure pour obtenir leur badge. Du jamais vu.

Il y a pourtant une vingtaine de guichets et comme partout à Hong Kong,

l’organisation est parfaite. La fréquentation est en hausse de 12% par rap-

port à l’an dernier et si on ne considère que les pays émergents, ce chiffre

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Coups d’éclat pour les diamantsLa quatrième édition de la Diamond Trade Fair d’Anvers (ATDF)

a battu deux records avec plus de 80 exposants et un demi-millier de

visiteurs invités, venus d’Asie, d’Europe, d’Amérique du Nord, de Russie,

du Moyen-Orient.

Des diamants par milliers, comme s’il en pleuvait... Malgré la pluie an-

versoise, l’éclat de toutes ces pierres, sagement rangées dans leurs petites

boîtes, a mis du soleil dans les yeux des acheteurs. Bien sûr, les visiteurs

sont là pour faire des affaires mais aussi, et surtout, pour le “networking”.

À noter une forte présence asiatique et en particulier, une délégation de

douze Chinois, principalement des détaillants. Et, comme d’habitude dans

les salons professionnels, les Français se font de plus en plus rares.

festivités

Les organisateurs (la bourse du diamant et le Diamond Club, avec le spon-

soring de l’Antwerp World Diamond Council ou AWDC), ont fait très fort.

Tous logés au même hôtel, les visiteurs ont pu assister dès le matin, avant

le salon, à des conférences sur les grandes tendances animées par Cynthia

Unimeyer, rédactrice en chef de Trends & Colors, ou par la canadienne

Reena (Toronto), qui a mis l’accent sur l’importance des designers en joail-

lerie.

Le clou des trois journées du salon a été la soirée de gala au musée d’art

moderne. Un grand moment festif pour les invités et un casse-tête pour

le traiteur qui a dû préparer un buffet végétarien pour les Indiens, kasher

pour la communauté juive et flamand pour mettre à l’honneur la province.

Les vins et le champagne étaient français, noblesse oblige.

Durant le cocktail, des artistes ont créé sous les yeux des visiteurs des

oeuvres d’art. Le public a été impressionné par un artiste d’origine viet-

namienne qui, au lieu d’utiliser de la peinture, se sert de Rubik’s Cube.

Le public s’amusait à tourner ces objets dans tous les sens et l’artiste, Duc

Nhien, remettait aussitôt les couleurs à la bonne place. L’oeuvre terminée

représentait Marilyn Monroe, Charlie Chaplin, etc. Pour chaque tableau, il

dépense 4000 euros en cubes.

cuRiosités

Côté diamants, les Fancy jaunes “intense”, “vivid” étaient à l’honneur.

Parmi les découvertes, une curiosité : un diamant taillé en forme de boud-

dha et de main de fatma, des tailles déposées par le diamantaire qui s’est

spécialisé dans les tailles hors norme. Il faut de tout pour faire un monde,

surtout celui du luxe...

Aux dires des exposants et des visiteurs, dont pour beaucoup c’était une

première, l’ATDF fut une parfaite réussite. Bien sûr, cette réussite est due à

l’incroyable offre des pierres, mais aussi à une organisation à l’écoute des

visiteurs, chaleureuse et professionnelle. Si l’on est soi-même un profes-

sionnel qui travaille le diamant, à coup sûr, Anvers était bien l’endroit où il

fallait être.

Didier Brodbeck

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A qUELqUEs JOURs DE LA CéLèBRE FOIRE DE BÂLE, L’HEURE EsT AUX INTERROGA-TIONs ET AUX CéLéBRATIONs. qUEL sERA L’AVENIR, LE DEVENIR D’UN MéTIER qUE TOUs LEs ACTEURs CONsIDèRENT COMME sOUs TENsIONs ? AVANT DE FAIRE UN CONsTAT sUR PLACE ET DE HUMER L’AVENIR AVEC OBJECTIVITé, UN PETIT TOUR DEs FORCEs EN PRésENCE s’IMPOsE.

Tendances de Baselworld :

H O R L O G E R I E

Trop cher, trop fou, trop loin des réalités du marché ! « Le monde

horloger s’est emballé », disait un détaillant… « L’horlogerie est en passe

de vivre une nouvelle mutation», annonçait un fabricant. Faut-il entendre

par là une crise ou simplement une évolution musclée ? En tout état de

cause, les bruits répétés de la fin prochaine du SIHH (Salon interna-

tional de la haute horlogerie) de Genève au profit de salons locaux moins

coûteux, l’annonce de réduction de budgets et l’hyperbole du Baselworld,

sont autant de facteurs d’inquiétude pour des détaillants en permanence

agressés, soit par les créanciers, soit par des bandits de grand chemin

attirés par la fragilité de ces petits commerces qui, comme arme pour se

défendre, n’ont que la capacité de croire en la qualité et la réactivité de la

police. Mais cela vaut-il encore la peine de se battre face à des rouleaux

compresseurs formés par quelques groupes industriels qui cachent leur

prétention à faire de l’argent de tout bois en se donnant des airs de bonne

éducation ? Dans l’absolu, on sait que cette année sera une année compli-

quée, inutile de se voiler la face. Tout de même, une fois posé ce postulat,

la vraie interrogation demeure celle de savoir comment redresser la barre

pour reprendre une voie positive.

l’heure de vérité sur fond de commémoration

tIssot

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Page 63: ORION - April/May 2013

faiRe le dos Rond Tous les atouts sont pourtant là. Les étrangers fortunés n’ont jamais autant voyagé, les super riches n’ont jamais été aussi nombreux et les marques n’ont jamais été aussi puissantes. Alors de quelle crise parle-t-on ? De celle du quotidien ! Car l’univers joaillier -et c’est un paradoxe- s’est construit essentiellement sur la classe moyenne, cette classe que Zola appelait « les petits bourgeois ». L’univers du luxe a construit sa richesse sur l’espoir non feint que les moyennement riches allaient adhérer à des valeurs statu-taires précédemment réservées aux nobles (pendant l’ancien régime) puis aux tenants d’acquis industriels depuis la fin du XIXème siècle. Durant la révolution sociale des années 30, les bijoutiers de quartier sont devenus les pourvoyeurs d’un luxe et d’un plaisir accessibles. Le luxe était alors un standard autorisé aux cadres moyens à supérieurs. Seulement, le monde évolue et les envies de toujours plus ont fait tourner la tête des investis-seurs des grands groupes. Ils avaient subodoré que la réussite de l’ancien président de Cartier, Alain-Dominique Perrin, était un modèle économique reproductible. Il n’avaient pas tort ! La seule question que personne n’avait voulu se poser était de savoir quelle allait être la durée de cet élan. Aujourd’hui, la réponse est là, dans le vide des boutiques, dans les doutes et la moue des détaillants, sorte de miroir des inquiétudes d’une popula-tion qui cherche son futur... On peut faire le dos rond en attendant que passe la tempête, encore faut-il avoir l’espoir d’un retour au calme et d’une sorte d’embellie.

les foRces en pRésence

En 2009, tout le monde avait dit « plus jamais ça » ! Quatre ans après,

on a fait encore pire… Des boutiques de marques partout, y compris en

Europe, alors que le maillage des détaillants traditionnels est dense. Mais

c’est qu’il faut payer les gens que l’on a mis en poste pour s’occuper de ces

nouveaux espaces. N’est pas détaillant qui veut, c’est un métier ! L’idée de

faire la culbute n’a pas de sens si la notion de proximité est un mot qui

frôle l’insulte. Dans ce monde qui se construit à l’heure où l’on parle, dans

cette sorte de caverne dont même Platon n’aurait pas rêvé, la règle est à

l’hyperbole, à l’auto-congratulation, à la démonstration de force. Mais une

démonstration pour quoi faire, puisque les détaillants indépendants se

font de plus en plus rares ? Bijoutiers du monde entier, révoltez-vous contre

le dictat d’un monde qui s’enferme, d’un univers qui a fini par ne plus vous

considérer autrement que comme des lignes de crédit, des clients à plus ou

moins grande échelle. Méfiez-vous d’être trop appréciés pour vos excel-

lents résultats. Les vôtres attirent l’attention de vos partenaires, tous prêts

à vous délester d’une partie de vos émoluments en ouvrant un commerce

dans votre voisinage pour vous remercier de les avoir enrichis. Ce n’est pas

contre vous, ce sont les lois du commerce de proximité. La concurrence

est saine et salutaire vous a-t-on dit… C’est pour votre bien et celui de la

profession. Assurément, Baselworld est un peu la grenouille de la fable

qui, d’avoir trop voulu devenir aussi grosse que le bœuf, finit par exploser.

Boutiquiers traditionnels, vos jours sont en dangers et les puissants d’hier

voient déjà leurs boutiques multimarques transformées en « flagship »

d’une seule enseigne.

l a paix naît de l’équiliBRe

Dans un monde idéal, il en faut pour tous les goûts. Mais en regardant

avec attention, les produits de rêve, ceux dont on parle, sont tous devenus

inatteignables pour l’immense majorité des consommateurs. Avec une

moyenne de 15% d’augmentation de prix par an, les produits ont fini par

atteindre des prix stratosphériques. Personne n’a dit qu’il n’était pas sain

de faire un effort pour accéder au luxe. Mais il ne faut toutefois pas que

ce même luxe devienne foncièrement inaccessible, non seulement au plus

grand nombre, mais également à une certaine élite économique. C’est im-

moral !

Seulement - et c’est là l’incongruité - depuis les années 2000, le luxe réduit

sa zone de chalandise aux seuls ultra-riches, laissant aux autres les miettes

et les phantasmes d’un hypothétique accès au nirvana des plaisirs de

la consommation. Dans le dédale de Baselworld, chercher les marques

encore accessibles revient à chercher une aiguille dans une botte de foin.

Celles qui voudraient rester sages sont étranglées par les prix des mou-

vements, des pierres, des matières premières et par le coût des charges

sociales. Dans notre bonne vieille Europe, travailler est devenu une insulte

et être riche induit presque naturellement que l’on est un escroc malfai-

sant. Alors, c’est vrai, trop de luxe tue le luxe et il est bon de retrouver le

sens des valeurs, de se pencher sur ce qu’offrent des fabricants horlogers

indépendants ou raisonnables, susceptibles de répondre aux attentes des

détaillants et de leur modeste mais nombreuse clientèle. >

FrédérIque Constant

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H O R L O G E R I E

haMIlton

MIChel herbelIn

le temps du commeRce équitaBle

C’est brutal, mais il faut une fois de temps en temps taper du poing sur la

table. Pour faire simple et proposer quelque chose de vraiment neuf aux

consommateurs, il peut être intéressant de se pencher sur des marques

indépendantes, attractives et réputées pour leur bon rapport qualité/

prix. Mettre un voile sur son ego, redynamiser son commerce, créer des

synergies avec les marques sélectionnées, faire de la communication de

proximité, etc. Dans un monde en mutation, tout est possible. Pour faire

simple et iconoclaste, le détaillant ayant envie de faire sa place, d’exister,

regardera du côté des Français d’abord. Michel Herbelin est parfaitement

défendable. Ses efforts sont louables, sa collection attrayante et parfaite-

ment adaptée au marché. La marque Saint Honoré Paris trouvera égale-

ment sa place dans les vitrines d’un détaillant de province ayant envie de

satisfaire sa clientèle locale. Le luxe accessible n’est pas une denrée rare, il

suffit de le chercher un peu. Si TAG Heuer a osé installer un calibre Seiko

dans ses montres suisses, c’est que la firme japonaise mérite largement sa

place chez un détaillant de bonne tenue. Les garde-temps de ce manufac-

turier, que certains n’hésitent pas à considérer comme aussi efficaces et

robustes que ceux de Rolex, peuvent se révéler des outsiders. Redoutable

de qualité avec des produits à des prix tout à fait acceptables, la maison

nippone fête son centenaire. C’est un signe.

Autre événement propitiatoire : Tissot, enseigne raisonnable en prix, fête

également son anniversaire : le 160ème . Les détaillants passionnés de

produits robustes et techniques ne seront pas déçus, comme ils ne le

seront pas des collections proposées par Hamilton, entreprise américaine

appartenant au Swatch Group et dont les lignes valent le déplacement. Et

puis, ce sera aussi l’occasion de renouer avec la montre Swatch, qui fête

ses trente ans cette année. Dans l’univers des possibles, il faudra retenir

des maisons comme Raymond Weil, dont la gamme mérite l’attention,

mais également Baume & Mercier, maison que l’on sait attachée à rester

relativement modeste et accessible. La dernière collection Clifton a su

mettre en émoi l’intégralité de la profession, abasourdie par la compétition

que se livrent les marques du Groupe Richemont entre elles. Évidemment,

on ne saurait trop encourager les adeptes de produits accessibles à jeter

un œil du côté de Frédérique Constant, jeune société qui a tout compris au

business.

Et puis, si certains détaillants trouvent que finalement, rien n’interdit de

faire dans le délire, ils iront proposer leurs services à des concepteurs in-

dépendants dits de nouvelle horlogerie. Les prix cosmiques et l’obligation

d’acheter la marchandise qui n’est pas confiée, risquent cependant de ren-

dre les choses plus compliquées. Mais on peut rêver… On peut effective-

ment rêver que les choses redeviennent plus raisonnables et le marché plus

stable. Tout cela est une autre histoire.

Joël Luciani

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ColleCtIon haruk a

ColleCtIon kIt tIe

L I C E N C E

Les montres Naf Naf chez T.A.D.Le groupe T.A.D. (Time And

Diamonds) a signé une nouvelle

licence avec le groupe Vivarte pour

sa marque emblématique de prêt-à-

porter : Naf Naf. Cette nouvelle col-

lection sera dévoilée dès le 25 avril à

Bâle, lors du salon Baselworld, sur

le stand de T.A.D.

Time & Diamonds, groupe français

de distribution horlogère depuis

plus de trente-cinq ans, distribue

notamment la collection de montres

Elite Models’ Fashion (l’agence de

mannequins) dans plus de 60 pays

à l’export.

Officiellement présentée au salon

international de Bâle 2013, du

25 avril au 2 mai, la collection de

montres Naf Naf conçue par le

groupe T.A.D. sera composée de

quatorze familles (62 références),

avec en scène des matières telles

que l’acier, la céramique, le cuir et

l’aluminium. Le design accrocheur

de la collection s’inspire totalement

de l’univers féérique et néo-roman-

tique de la marque. Par exemple, le

modèle Kittie avec un fond décoré

de pois en harmonie avec le bracelet

en maille milanaise (de couleur

or, or rose ou argent) rehaussé

d’un nœud et reprenant les motifs

créatifs et originaux d’une robe Naf

Naf. Le prix public moyen pour la

collection sera de 139 euros.

L’arrivée de Naf Naf accompagne la

volonté du groupe T.A.D. d’étoffer

son portefeuille de marques et de

proposer une collection féminine,

raffinée, qualitative et accessible.

Cette nouvelle collection sera dis-

tribuée en France sur le réseau tra-

ditionnel des détaillants horlogers.

néo - Romantique

Pour Vivarte, ce projet s’inscrit dans

la stratégie de repositionnement

néo-romantique, mode et réso-

lument féminin de la marque.

Cette nouvelle licence vient donc

compléter logiquement l’univers de

la marque qui comptabilise déjà

plusieurs licences à son actif, dont

les plus reconnues sont celles des

parfums et des lunettes.

Time & Diamonds distribue égale-

ment en France et à l’export les

marques horlogères Axcent of Scan-

dinavia, Freelook, Jet Set, RG512,

et multiplie les collaborations de

grands événements médiatiques

internationaux tels que The Voice,

Miss Afrique du Sud, Miss Panama,

Miss « Face of Jet Set », Formula

2000 Euro Championship, des

partenariats avec des DJs, de jeunes

créateurs de mode et de nouveaux

talents.

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Partenaire de la Berlinale, le festival international du film de Berlin,

l’horloger Glashütte Original avait profité de l’événement pour dévoiler en

février dernier sa nouvelle ligne de montres féminines. Le magazine Orion

a eu le privilège de découvrir en avant-première ces garde-temps à la

féminité assumée. Avec le lancement de la collection Pavonina, la relation

particulière entre les femmes et leurs montres ouvre un nouveau chapitre

de son histoire.

Les années 1920 ont vu une nouvelle génération de femmes commencer

à gravir les échelons de la société : elles gagnaient leur propre argent,

sortaient seules, portaient des jupes courtes et arboraient des coupes de

cheveux au carré. Leur émancipation était à la fois profonde et prosaïque.

La tendance des montres-bracelets, modèle plus pratique devenu très à

la mode, s’est peu à peu substituée aux montres « de poche » portées en

pendentif sur un collier. Pendant des siècles, les bracelets ont été consi-

dérés comme un attribut presque exclusivement féminin, alors qu’une

montre sur une chaîne en or glissée dans la poche de veste était une

pratique d’homme. Contrairement à leurs homologues masculins, dont la

plupart se sont longtemps accrochés à la traditionnelle montre de poche,

les femmes des années 1920 ont rapidement su identifier les avantages de

la montre-bracelet. En un sens, elles ont été les « pionnières de la montre-

bracelet », mettant les horlogers sous pression pour répondre à une

demande grandissante face à la popularité de ce modèle.

Hommage aux pionnières

de la montre-bracelet

les femmes à l’oRigine des montRes - BRacelets

En 1927, la société Urofa, basée à Glashütte (Allemagne), a commencé à

fabriquer des montres-bracelets, à l’origine exclusivement conçues pour

les femmes. Pour satisfaire la demande de montres plus féminines et

délicates à porter au poignet, les horlogers ont alors entrepris de créer des

mouvements beaucoup plus petits. Une tradition s’est alors rapidement

mise en place, exigeant la fabrication de montres-bracelets exclusives pour

les femmes, bien avant que l’on ne commence à produire des modèles

masculins.

Dans les années 1960 et 1970, les femmes ont une fois de plus fait pression

sur l’industrie horlogère de Glashütte en réclamant des montres à la fois

très précises et tendance. Au fil du temps, la frontière entre horlogerie et

joaillerie s’est peu à peu estompée, les montres-bracelets féminines étant

de plus en plus considérées comme un véritable objet de mode en plus

d’un indicateur de temps. En effet, une femme possède d’ordinaire un

certain nombre de montres, qu’elle assortit à une tenue ou une occa-

sion particulière, tels des bijoux. À la fin des années 1970, la société VEB

Glashütter Uhrenbetriebe, qui avait racheté Urofa ainsi qu’un certain

nombre d’autres entreprises, a commencé à fabriquer des montres-brace-

lets pour femme équipées de mouvements à quartz : simples d’entretien et

d’utilisation, et à la fois confortables et abordables.

Avec le lancement d’une nouvelle collection de montres féminines dotées

de mouvements à quartz, Glashütte Original renoue avec une tradition

fidèle aux désirs des femmes de montres plus petites et plus faciles à ma-

nipuler, et de boîtiers plus élégants.

Glashütte Original célèbre les femmes dans toute leur splendeur avec une

toute nouvelle collection de montres féminines. Pavonina – du latin pa-

voninus, signifiant paon – évoque des explosions de lumière et de couleur.

La collection Pavonina de la marque horlogère allemande Glashütte Origi-

nal célèbre la femme moderne, qui a commencé à gravir les échelons de

la société dans les années 1920. Affranchie des vieux clichés et des limites

qu’on lui impose, elle est alors libre d’allier intelligence et force, féminité

et tendresse. Brillante femme d’affaires, magnifique reine de la soirée,

artiste inspirée ou athlète dynamique – aujourd’hui, la vie d’une femme

est plus riche et plus intense que jamais.

Glashütte Original a créé ces modèles à l’image de la femme sûre d’elle,

qui assume pleinement sa féminité.

L A N C E M E N T

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BRacelets inteRchangeaBles

Cet amour du détail est tout aussi présent dans les

bracelets de la collection Pavonina. Le bracelet en métal

créé à la manufacture est digne d’une pièce de joaillerie :

ses maillons individuels reflètent la forme coussin du

boîtier. Le bracelet en métal se décline en trois versions :

acier, or rouge et bicolore, cette dernière arborant de

manière alternative des maillons en acier et en or rouge.

Une sélection de bracelets fantaisie de couleur vient

compléter l’offre classique : satin scintillant vert pétrole,

violet ou anthracite foncé ; ou cuir verni brillant marron

moka et violet. Les bracelets sont équipés d’un système

de changement rapide qui permet à la propriétaire

d’assortir sa montre à sa tenue.

Toutes les montres de la collection Pavonina bénéficient

de la précision, du confort et de la simplicité d’utilisation

garantis par le mouvement à quartz du calibre 03-01.

Véritable innovation, la montre offre une protection

magnétique trois fois supérieure à la normale, proté-

geant ainsi le mécanisme sensible de l’influence des

appareils électroniques mobiles d’aujourd’hui, pour

une qualité encore plus grande. La platine est ornée des

stries caractéristiques de Glashütte, et le logo gravé en

or contraste sur la platine en argent. Le fond de boîtier

poli offre un vaste espace pour des gravures et des mes-

sages personnalisés.

Boît ieR coussin

Le boîtier de la collection Pavonina remonte aux années 1920, une époque

où cette forme « coussin » était très fréquemment utilisée pour les mon-

tres-bracelets, alors devenues un véritable objet de mode. Les créateurs

de Glashütte Original ont légèrement réinventé ce concept en l’adaptant

à l’image de la femme moderne et en intégrant des cornes flexibles dans

le boîtier. La marque horlogère saxonne a déposé une demande de brevet

pour cette innovation, qui permet une adéquation parfaite entre la montre

et le poignet de sa détentrice.

Ces montres de 31 x 31 mm se parent de trois boîtiers différents : une

version en acier sobre et brillant, une version bicolore contemporaine et

une version en or rouge 750 millièmes. Ornés d’une multitude de détails,

les cadrans sont confectionnés par le fabricant spécialisé et attitré de la

marque, selon un processus complexe.

La forme coussin du boîtier se retrouve au centre du cadran, ourlée de

guillochures fines et variées. Tous les modèles sont également équipés

d’un indicateur de la date à 6 heures, d’aiguilles filigranées en or rouge ou

en acier selon le boîtier, et d’un affichage de l’heure.

multiples comBinaisons

Avec cette nouvelle collection, la manufacture offre au poignet une infinité

de combinaisons. Les modèles en acier se parent de cadrans en argent ou

en ruthénium. Pour la femme qui souhaite afficher une élégance décon-

tractée, des index en cabochon montés à la main marquent les heures. À

l’inverse, celle qui est plus attirée par la brillance et le glamour préfèrera

le modèle avec ses 12 index en diamant, dont l’éclat fait écho à celui des

cornes serties de 44 diamants.

Les modèles bicolores de la collection Pavonina sont à la fois désinvoltes

et élégants : cadrans en nacre irisée ou en ruthénium, contraste avec son

boîtier en acier, ses aiguilles et ses cornes en or rouge et sa couronne sertie

de diamants.

Un autre modèle marie le noir et l’or rouge, alliance véritablement clas-

sique etintemporelle : le bracelet noir mat en cuir d’alligator de Louisiane

vient sublimer cette allure élégante tout en assurant une bonne prise sur

le poignet.

Joyau de la collection Pavonina, le modèle joaillerie affiche des détails

d’un raffinement extrême : un ensemble de 98 diamants – 0,38 carat au

total – présentés sous la forme d’une queue-de-paon stylisée et soigneuse-

ment sertis à la main sur le cadran couleur moka ou nacre. Les flancs

du boîtier se parent de 114 diamants supplémentaires disposés en cercle

ouvert, tandis que la couronne est surmontée d’un diamant 0,03 carat.

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haMIlton. ja z zMaster FaCe2FaCe, aveC boîtIer rotatIF à 2 Cadrans.

hublot. bIg bang red gold CavIar, en or rose.

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Baselworlds A L O N

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FestIna . Modèle F16629 MultIFonCtIons en aCIer 316 l et braCelet CuIr.

ChauMet. Montre joséPhIne en or bl anC et dIaMants sur braCelet satIn.

burberrY. ColleCtIon the brItaIn, autoMatIque. dIstrIbutIon FossIl .

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Baselworlds A L O NBaselworld

longInes. ColleCtIon Conquest Cl assIC, en aCIer et or rose.

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herMès. arCeau PetIte lune Cadran naCre bl anChe.

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PreMIère Montre en sIlICIuM aveC quatre bal anCIers-sPIraux.

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Pour le jour et l a nuIt.

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Page 73: ORION - April/May 2013

ParMIgIanI . transForMa CbF aveC deux tÊtes de Mon-tres : ChronograPhe et quantIèMe annuel.

PaneraI. PoCket watCh

tourbIllon gMt CeraMICa .

ralPh l auren. rl67 autoMotIve en résIne tItane et Cadran louPe d’orMe.

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PrécieuxPrécieuxvanessa tugendhaF t. braCelet dalhIa , en or rose, lIgne exotIque.

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saPhIrs roses et dIaMants.

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bl anC.

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FantaisieM O D EFantaisieFantaisie

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guess bIjoux. CollIer Métal rhodIé, trIangle éMaIllé. lIgne dIsPonIble en juIllet. dIstrIbutIon Ibb ParIs.

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trollbeads. braCelet CoMPosable aveC Perles en argent et verre de Murano sur Chaîne argent.

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PrInteMPs-été 2013.

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la tendance du moment !

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ouI, C ’est du raP… et tel-leMent Plus enCore. dadju

et tal nous surPrennent, nous PerMet tent de rester

« dans le CouP » ! the shIn sek aI sIgnIFIe «le nouveau

Monde» en jaPonaIs, à l’ IMage de Cet te nouvelle

génératIon du raP/rnb FrançaIs.

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geMs, 329 euros.

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Page 81: ORION - April/May 2013

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