office de la recherche scientifique et technique...
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OFFICE DE LA RECHERcHE SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE OUTRE - VœR
INSTITUT D'ETUDES CENTRAFRICAINES
Service des Sciences Humaines(Sociologie)
LA PARENTE ET LA PROPRIETE FONCIERE
CHEZ LES BALALI-3ASSOU1~I
par
Brazzaville,Janvier 1949
LA RRE1fl'E ET LA PRO:mIETE PtlWIERE
CHEZ lES D'Ulll - BASSOUNDI
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LA PA1E11TE ET LA PROPRIETE :rollCIERE
CHEZ ms 1lJ\LAtI - BASSOUlmI ... '.:'
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!A la. fin ch eiècle dernier des m15rat9Ura parUs du SUd, fomant un
groupe désigOO eouo 10 tar.oo eéllÔnquo de BAK01OO, traversa le COll;{) entre HA-l-1IAIDA et 10 petit vil1alIe ItFOA devenu depuis l3RAZZAVILLE. . ...
Au.1ourd'hui, Ua 00 sont avanœo fart avant dœ1s 10 Nord, ent1'9 lesfleuves Foulakar1, Uà.oUO-i:11ari. Uf1n1, Dj111 ct Co~•
. ' . -, .
Ils occupent doux sortos de ter.res,· um zoœ fertile de fo~ts du. sud~ la D16b1~LaukDun1.uœ zom aride de S4Vaœs au Nord. " '.
Ils surent donc SG faire c4d.er le terra1n par les BAmKE, ma1s c'est'par le car1nge qu'ils consolldb1"Ont 19 mieux leur 4tab11sseœnt, en 4pouésn't lestaumes que les BATEKE voulurent bien lBU:r' céder. - . ...-~;. ':..-\":-"~
. "
". En effet les enfants Bl'\KOlJOO appartenant al clan de la mère et bOritant do la propr1~~ par transninDion matrJ.l1n&t.:lre,ncmbre·de te1'1"eS 00 trou';;vèent ainsi psssar81X 1lmn.1.~ts BAKOlœ, au grand olan des BA'l'EJŒ au s;vstœ.opatrilinéaire.
'" Catte dosoo~ lW(mCO-BATJ:»~ost DŒlbrouoo EJ.ljourd'hui et fo:nœles D~\LA1I-B..\SsommI.~o disent qu'ils forroont un ooul groupe, qu'ils onten particulier la m&le J.aneuo 1 le tari et la m&c man:S.àre da pr6po.ror leur !lU)
n1oc.
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CI!APXTRE 1
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A - bxynt~ CŒ3 les gens' Mg de c1ml -
" 1.0 mouana miputa. enfant œ do clan paterœl à des relations de l!lOU$14 avecsas l3§,tata. ]'ères et des relations dDmouss1 kaJlda œroc ses ~.'mœ-ofJ,
. - . . . . . . . '. . 1 • ., '.
. Situons llgœa G~apar rapport h sa parent6 paterneUo ot matem'3Ue;~
(tableau 1) ,. ..... .. . . r .. ;
! ! !, a~!''- bœee . , ..)"...,." f +...+.. '. . " .'
, )~U, hamœ '~~-père f : ~ 18 bek8ia! ! SLltre pèro btrJne ,.! 1 !! Pakn1a. hœrœ ! trœ-o de son pbre !
Bstata ! t père nourricier 1iè dia nsskila
i ~a. femœ : soeur de son père :1 1 tante paternelle !! . i père femno !~ dia dikento
kIcl.S ooulos les l3Emama ~ apportent à. Nu~ Ganza 10 clan maternalKITCHOillIDA sont sa EmU J9 véritable,
! 1 !1 Malemba, f'emmo • mOre
! &.lA. 1
Bqnq;a! ~, femme ! l;t"and'~ · .'. 1 nJwka <ma> ta nlœnto
. .
1 ! autre mèra 1'ŒJl!l9 ,1 BoiokD, l1aD3 ! oncle maternel . !
! 1 mra' par 6poux ! œoUI1. 8 pkm1! Voualat f'an.w ! tante maternoUe !
,., ! r mOre naurr1c:f.?n'9 ! ngour11a matsila. .'~· .. . ..' ~ "'". ',; '.
En 1'\Salité tout 00 p~ comme si le clan de ~ko passait à llgœà GangaDOn seulement par i1aletlba mais par tous les maternels ensemble, fomant le clanKitchou:Dga, représentOO par .Boloko et issus de IDuyoko, les parents des BAtotaet BŒuroa sont les.!tmb ~s.
En deh01'3 des 13atata et des Dengna. l.Jgoma GlU'lB'a a des rapports a:vec 19s autresvivants qui l'entourent. . ' ... '~ - -- " ':;,
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llgoaa Ganea et sa :funr.le s'E1pIJGllant respectiveŒ>nt lm! et mm (~poux et épouse),
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Ngcca Gan..,na a deo relationo de~ avec Matoul8, mœ-a de sa 1'erœ1o (tab,1eEII II), - .. .. '. .. .... ~ ,~ : \l .•. :.,
Nzoumba. fa!D3 de Ifgomll CaDea a des relationS 'do lxmko avec' Ganea. 'pœoe 40'~,O~a. '
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'\. Le tor'..1O :bou1."'O oign:U'1e h la fois tèw-pœ;.e èt bm~ béUé-clèreet -geD:ire. .\
Ngœa Ganga et Nzoumba ont un e~ant, :B1t1m1,f'illè; elle'est leur !!JtlW!JJAâ'~ \;4 , _ ~.. _ • • • . ' '
Si :Bitimi avait des e!Ifants (bals) ils seraient les batékolo do NucœaG~•.. '.~':, ',. i ~ .....;'.. _ .\':.
· QuBnt aux enfants des bat@splo, l1gma Gœ1è'a œ' les eomidhe pas cëxœe eeif sr;,riSres,J,:lCtits enfants, mais~ des 4Strangers en ~qœ:~'sorte,~~ qui, seraient les afn4s 1~ do nouvelles couches de 86nératiOœ.
En 900IlllS NBœ2- G~"'a voit les vivantll pal" générations, U en compte trois en re-montent 1 -
~s Bsteta. l3ammit 'bqulmlos DW1ss~
n en coopte dt:U."t en deoceDlsnt :
les.swu enfanta da la ~rat1on de Biti!:d.,'los œtéJso1ç, cnf~$ da la géœrat10n do Sœ'ba.
Toujou:ra on deaœndant lX.lU3 Q1"I'ivoœ aux YEq8 &!ms, ma1s c'ost d1rG' qu'uœ, muvol1e coucœ de s1x gdnémtioœ reccxraoonœ
Ajppallation à. l'1JltOriuur da chaque génération :
· 1) 100 geœ a' appellent Iœa Da Hpam1~ et car:hlts
- 2) Pentf li 11ba;'2 'RS1~;r 9".3 de PW~rJ,R:I . . ", " .,' ...- ,Soules les peroonms d'um~ gdn :tian ont 10 droit de p1a1!Janter, do
: parler ~nt. . ~. ".' -, -..,' .·
Appellation entre B'énlœatioœ différentes t
1) ~ qw l'on vout tômo1emr le respect qtV3 l'on doit à un s!1'lé, U tœt 1 t appeler~. llèra, au~ a!né.
2) En particulier on prendra ooin do œ pas Œl6ttre CGS particules clons les relatioœ da boyko cp.d 1.."1Pliqœnt des tabous ~œ:œ.
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1f~~:;~t~'B~'::·'"~))S:EL:.,;ilfjY~:·.:iJ,.· ".. \, ';. .::.~••. , c.. :.
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,) Dam u."l vill~ on ],Dut Otre surpris do voir cocb16n UIlO fer.JOO DALALI-DAJSOUnm: parlo pDrfo1.3 avec roapect h ses 'enfanta et on particulier h son fils.C'est qu'elle sait voir en lui 10 :futur cro! do clan et l'appelle alors.!èe
4) Um autre B.PlSllation de respect empre1n1P de tendresse cat celle de n%911 an!mz.i oncl,t) oateI'nel et de son œvou rnow1oo nIsae oncle cata~l." •.... . . . , '........
", "'. Nous avoD3 vu en définisaant la parenté du c&té du père et collo'du c&t6 délâ mère uœ oppooition trancbOO' ontTe tlIO\lÔ!1a, ot !J1ousgi 19mda.' . .... , ::". :';~
BD réa11td le terme rAOUQUQ œ s'oppooo pas toujaura Olss1 simplêoont qÜtonpour1'a1t le croire eu 1;el'tlf) pqussi kànda. On trouve en effet uœ relation de .: ~
PaM h l'intérieur de la rolation mzum1 19p1A : ' .. ~:. .-,,' ' , ,"ë'~~_
œlle du msYma rJsw1 par rapport à son œour1 Il nlmz1. ' " "'.':. , ....,.......
. lffmu.J:i signifie lIOn souleœnt aère mais mOre par excollence, mère supràno en salue uœ fêiŒle qui El eu doa Jmreaux par l'oxpross1on IDa. oogu.d1 pour bien mon-tI'er toute l'cdr!l1ration ~p:rouvée devant um fécondi tti Bi exeeptionœllo. '.
-," .' ~teLombG du clan K1tsbo\!Ma. est la ~a I:l~re da tl(~ Ganga mais Boloko,Kitchotmea., 1'rèro de ~1aJ.,.."!l1ba est la Nf,ouri a _i de HgœaG~ sa mère paroxoollonœ par l'1ntem6d1aire de Boloko. lTeoma Ganga est le pml~M (nkast) deBoloko. NBouri'à mw4;, et son mouanA l'11œq1. sont cœIilE) uœ soule porsome. Ils vivent oete à côte dès quo 10 potit pout 00 passer du lait materœl.
. ' te lfeour1 a pour lut l'Mucation do DOn tlouanaJ il lui approndrn' trot ce'qut il'so1t, le grondera (2) à l'occasion ce qu'um f'EUllIS Bala11-JJasaound1 n'~rait~ pœ 1'11100 de fe:1ro. '
I-1a1s 11 a auaa1 pour lui toute la tendre sollicitude d'uoo mère. Un proverbelari ID rappelle-t-il peG que le NRouri ft nka.zi doit tatro cesser et m&le œl~cher son mouana dG vomir ? Pour cela l'00010 crachera vivetlOnt une eOl p,ds6e lavailla ot oonscrv40 dans ure calebasse DUr le dao da son noveu qu'il tient dansses bras, ou lxi.en· il lui mettra au cou ure potito COFA do raphia pour ~tarses v<XlliascmorrwS. On voit cocbien 1 t appellation da mouana peut êtrechergée da ,.~
tendresse.
(1) Un> fomoo r.ourri t tros 10~pG son ontant, 10 plus lon.,aotemps possible puis"qUIS l 'enfantp~ du lait maternel wmanioc.
(2), Grondor laB enfants appart:1ent aux haImoa qui représentent l'stor:lté.
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- 5 - '
1) Je mowma ma eAtn. enfant né DanS clan.
Nous avons w jlmqu'1c1 le syatœo de parenté o.~3 les geœ qu1 sont née ~clan. mais il extste uœ autre catd.3Orle de personœs 1 collee qui sont mes samc1sn. Los Europ6eœ les appellent "esclaves- par opposition BllX hœrtes llbres•.
Ils œ doDMnt ainsi <p 'um caricature da la Soc16t6~. cotto division n'ôtent pas facile à apl1"COVOir. En effet, tout le ti'.oi1de vit~ travaille etse rijoui.t da la mêao façon. Toutefois on pourra' de tempè 'èn temps entcBh'e unvieillBrd. 's'arirossa.nt à unenfent l'al'peler'iâ1f1 (pbre) ou bien on sa1a1ra uœexpresoion gdn6r1quo d~~o1....m..<mt le vieillard' comme mgutma ma dtA. enfant du vU-~"O. ' , ,
Pout à potit on apprendra qu'il erlate deux catéil'Or:l.ea do personœe :celui qui est né de olan 1 lPOUN3g mbouta et celUi rpi est n6 sans clan : J!l9'UMA11\." Rata. ' .
Dans son vUle(."O, la moup.p8 ma «lita n'a que des relations de mou.pna avecnon posoossour, non de œU"~8i km1dae
Au v11~ VlNhA (table8U II) I4:Jua!1be.. Pakala et ~a sont JlJ9UOO1 KnœmlfOisque lC'lU' 00re ~a est Kmlli'M1:O, ils f!Ont l'wm mWOUATI :PUit!que 1~'111"
pœre Mvounsou est KIMPOUATI. Mais SanOa et Kmbou. nls do.~ fEmI:1EJ sensclan m sont que mouAAn KTIL'T:::n..lO puisque lour ~re est KI1Œ·}ll().
2) ~t.ron!r!t-on et P<:rd=<m 00091'0 gon 9\m ? ;
On dwenait P'eMPS ma gAta soit parœ qu'on était ~a1t pr:f.sonn1or. soitpareo que votre propre clan voulait 00 défaire da vous, ~ devait VOU!J livror '.pour dettes.
On oublie 'l;roIJ vite q,u' on M cil'CUlait pas au rloyen-Co~ U y a ooulemontuœ t.rentaim d'ar.J!OOo. Pour allor de W.AZ7.AV-J.LIE à FOIlm~K>IRE, on était erL'êtt1au moins cinq fois. Si on 1'P pouvait ~~r tr1h1t. on dtait fait prisonnier. LafarlOUOO nont~ du chien qui pleura ~l) le ItIWlliOA. à ln GlJ.!BKOIB 'tait 10 pointd'arrOt le plus con.TJU de la réBion.
S'ratiquement. avant la pémtration européGnrD.on!la pouvait BUèze dépœse%un r~on de dix kilomètres Blltour de son vil1.s8O. Celui qui s'svanturait plusloin on y était attiré dnns un gu;lt-apoœ (2) 6ta1t ;f'a;1t prisoJJJ11Alr. Hais seulesétaiont à plaind.ra les porso~s livrées Sl.~ mg:riers. la plupart du bp3 échaD-
"
~ ..
:: 1 (1) Solon la légon:le le chien d'un JJlanc au:ra1t refuOO do g:raVi.r la montaane et~ '., se serait mis à plew:or.
~~. ~ (2) Lea enfanta m1œnt adrnirablœent toutes ooa ooèma la v1ct1mo dée1Bnéo, c'est
_-""":lrt-·.•.~:,'7~"77~~-:-ce:-lu1~_~ de_porte__r_uœ__cal_ebas__OO_. _
:"~~~1~~=~4k~f.;~"'i,J:r~ft~,:~t;~~_'::,:. i~t~~~~:~;,;,
•
l'gOOs contra des marchandiDGa par leurs propres chefs. L'on sait que 100 missionnaires recbJtèrent 10 plus possible de }:d.sonniers, LINZOLO, la prœière n:Jssion.tut 1.1J1 v1llfflO da BASUMBA, da rachotés.
Mais ces B\lOrros de clan ~ clan n'ôtaiont pas wsSi terriblos qu'on le P'3D-sora1t, et souvent on devenait j!9UMA ma g1\1a d'uœ autre man1~•.- . . ,-:;:
\~ . Si los aveI"tisoorents rô~téa à un i.ncorr:l.gibla ou un iniividu vraimentmalfailJant œ servaient à rien, le chet do clan déc:i.da1t de œ débarrasser d' unôldment wssi PJrturbateur'-'. . . . '. . - .
l ". 4' ..
Aun jour f'lxtS, alors que tout le mome se rendait œl marché, le comœméétait éniVTé et averti qu'il serait enterré vivant. Uœ fosse avec des pieuxétait prête. Avant de mourir la conda'nnO dcvanait le roi du marché, dansait, ta1È1a1t des d1acours qua l'on écouts:tt avec respect. PUis Use jete:1t lu1~ d&naln rosse, de peur d'y ~tre prdcipiM par les eoœ de BOn clen. On canblslt le'troll en dansent et on plantait un mouaanda (1).
Actuol.J.oox>nt, los~s ont trouv6 uœ mSn1àre dquivalente de punii-les iMéeirabloG, ils les llvrent EJ1X t.'uropéens ou les obligont à quit'ter 10 PE\YSavec la malédiction du clan. .
Une ca~ à pal't de mouana l1lA gMA est fo1'llloo pu- des jeunes, 1n:t'1mesou iDli;il1sabloa. J'ai vu à LI,NZOLO un aveugle èt ho lalIKALA un épUeptiqUa abandonnés par leurs cl&Js. Les l~preu:x DO semblent entrer daDa cette cat&gor1a quasi leur maladie est BVoncœ. Près de YOKAMA un lé}Xt"WX était à l t 4-Jarl dans un9esooois.tion do ta'lm!O (2) mais était tout de ~me présent. .
Si un clan avait des dattes et na POUVait pa,yor. :1l devait livrer ses remœs, êl6l'lent de rapport.
Saule aujourd'hui SCI'.lble mbsiBtcr cette manièro de dovonir mot18M ma «Atm•
(1) On pJut voir cee arbres à MPIKA.-i-WtroEMOO prèo de OOKO ot à OOIDWOOU prèsdo JQ:tlKALA. . " .les BAL.i\LI-BASSOUiIDI sont encore ~rsuad.éo qu'un marcbé Il) peut êha calmesana nsacrifi.œh htl!'l1s1n.ws omfs du marcM DJ ~U'ront rien pour l'01'\Ù'e si cette co.rxlition n'a pœtSM remplie.
(2) Le 1:.ut du Mtem.q eat de fournir à chaque participant. et à tour da 1'819, latotalité des cotisations, ce qUi lui permettra d'avoir pas mal d'araent li. lafois ot de toiro un achat 1mportant.
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.... -., .-., - statut <h111qwm mq dtA -
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t) Si cette fon:JS lui èst donn.1o pœ. son oncle, U l'obtient sans vereor de dot.Cette f~ comene le me do cl8n qu'olle avait ,tant' attaeMe à l'oncle.'" ,IDs enfant3 i&mo do 00~ appartienœnt do~ BU clen de l'oncle et dumari. ..:..: '," '.: ';;.1>
La 1l19U1.1M Da gAta prend proviooire!aant le %Dl1 de clan do son posooasour.
On dav10nt posseaoour d'um femme surtout par IB8l"1ago 'et·un lxD!s de 'olanàime .spouoor um fœm3 aans clan.
11
1,
1,
2) Si la f~ provient d'un olan qui n'eat pea colu1 du posseœeur, 0110 doit.êtI'e dotoo~ un;) fctJel9 DE;Ce de clan ma1a les en:f'rmts issus' de ce 1:l8ri~
oppartienœnt su clan du mari.
De toutes fnçoœ on épouEUmt uœ fCŒll sanS' olaD. on'6~t 'la ei~. riMi'" .supràœ de tout llaWi-&.ssoundi. .. .. '. ,. .
"
A1ns1 au v1l1~ VI!lliA Loumba 8 KI1G~.œo. a dotél~ e 8aD9 clan.
j~~ doviont par adoption uœ lŒW1m de œconda"soDSJ œà enronts sŒ1bo..1-1Œlbou ct IDulondo sont des KI1~»mo de tro1aiàoo mm pourrait-on dire.
Si elle sva:1t eu uœ 1'1110, cette dorIiièro, 1I1 maoont do son nariaee. aurai'du adopter la clan de son dpoux. Ella n'eura1t ~té KIlmtro qua jusqu'à son, ma-riage me1a n'aurait pu tr8IlCiCl9ttro co.~ da ol~ à ses onfants. . .
........ .... -.
Inscription do la poronté our ,le. sol 1
le~ : vUJ.aee et 10. Jssnda 1 clan, . ,.~
'. ...,' ., .. ~..
ID villago - un v1U~ est géndralement eppel~ de deux manières 1 par 10 llQ!1 daKandA do DOn cbDf et par les nœs part1Cll]~01'8. de ce ch3f. . ,
A:l.œ1 le.village KIrolIOlJK:A. du clan de ce _, B'appelle œ1SSiSAn~}A itAY.ALA.
S.'\i'ffiA ost 10 DOI.!l por...ollllel du chef, HAYALA la nan porsonml du pèredu chof'. .. ,.' ", ' . " .
j ." .; ,
.1 .." 'j .
.-'.- ; ;-, ." o -' .•... ;
-3-
Los cartes étnblioo juaqu'à caintonant. ai pr6c1ouoos so1ent-ellea, préoontant une graD:le confusion à cc point oovuo. donnant tant&t le DŒ!l du olan. ton~les nocs pro~s du ch3f'. - .~ '" , ~ 1
'., QJ.olquos Villa..,t70S prenmnt le 1lOO1' do i"Un des quatre jours da laeerna1mi..:~, jour da !IILU'Ché 1
m1ronrp. lRsoYt. MAA- l'1p1kn
UPIKA : r1.-\!iGU'~ par O:xa:3plQ est le Ueu dit tW~ où 'h 110u un ma1'CM10 jour da A13rlk&. '.. ." ., .•
On trouve Oldnten..~t des J'3lJDI, ~lUREDI, pour los lieux de ll1S1"CMs hebdot12da1res établis par les EuropOODS., ',~
On ap~Ua Cl'XXII'C uri v111a:.-ro M:a~"tZA (qui 1nd1qw, uœ esaèz torte eeglaOOration fomoo ~ 10 clan KIllOOUIlIA.
.w resta Gas v1~s li. un nœ particulier indiquant on raccourc1 la s1tuation ~>Ogra!>llique du v1~ où. d'autres laits saillants.
VOU1Où1·L,\:OA est W1 lieu où il pleut bûe.ucoup.
... '
Chez l~s 13A!.u\11-3~.s:;OmIDI le gro~nt de bas& est' la1.. lJaIl du élan"I!laterœl p~ oppoaition eu clan paterœl, ensemble exogœliqua.
Il existe 'UJX) vingtaine de 00l!1B difft:r~mts de KMd.a. Relevons ces DŒlS à;·Û.M13A, IŒtK.:U.lA. nroSSI (tableau III).
Uœ ooulç conclusion bien trencMe s'1I!lpoao s c'est que nous trouvons des .Kand8 principaux et des~ eecoDiairaa. les.&.u!fl p1"inc1IUJJX raprtieentaraient la cbofferie v6r1table, celle de~ (1). Ise cmf's de.mœ! p0r-tent las m:f lC!lIfSA (2) ~s de chefferio autbent1~.-. . . ..
lBs .Kaœâ principaux KIYSOOID?1. XIlfSEMW.m9UDmit~mPjI se ret1"OUV'31lt.à ~Uh't3A dans l'esclave bc~ en A.t:. F•• à Kll«A.LA~. JI:KIOOSSI. ..;.
r!ais 01 nous ragardoM 1~ Kœxla scco:Meires 11&3 h ces Kanda principauxquelle variété 1
XIlmOL1IDI n'Il pas do Xan.1a, aaconda1ra à UI!JlBA et possède le~ KDmoUEr~
à Kn~ K1J3OS3I.
I.e~ secomaire KIs;)ï~WU'Jllf~ du Kand~ princ1apl KINGEMro de MI~.ffiA appora!t COl.'m!lC Ke.nda pr:U1C1pal. dans la ~g1on de Kinkala.
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i .., ,'.. ,::~'. i.,.
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(1) 10 'Wr.:lO~ siutrJ11fia couvre - chef.
(2) le tel".ne miloyntl'.A oignifie colliers et braoolûts•
. - i :..~. (
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-,::-.tt-;~-,~-,:~l"~.:,J";h:~i;~~~i~i~~"·f~!:; t3i:i:;·;:\,~:::~~;';$;'A;~["L,:·;;:;';'::.,:',···,'· '/'~;:'"~;!~1,)~:',;'
-9-
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f ".- .~.>-,,-.
Enfin KI)\roUZI. KaMa DOCOndairê - XI1~ALA est Kan14 pr1Dcipal iL lCIDOSSI.
2) On voit dana un m&1o V1ll.alle plusietu"B ,Kanda perlant le m&e JXlm, par UDr!Ipletrois KIKOUDmA " " ,- • , >', " -,. ' '., ":', ~ • , ',,'. ,,:.
.~; '- deux KImAlOOU h :BtlDENmLA (tablesu IV). -, ,- .". , - . ~1 . . . ',' . .. .
• +'.<0. '.
1-' ,-' Ceci s'explique surtout lJE1r le rait que tout hamne à pour 1d6al de ramasse!tous les siens et de constituer uœ COIlmIUDaUt6 Sltonane. C'est ce que l'on p0ur-rait appeler le sens indi~dualista des BA!1ft~.; ~ ,- _ .
"
Des fràres pauvent BOit vivre enSèinble' danS le'iD&Je village soUS'l'autOrité: :de l'dM, soit former chacun un quartier, soit tomer chacun un village.
3) Mais toua 009 e'3nTeS de meme K§nda, De riuidront pour leur c&œonio de'"-. IAtoulA ndçmb1. levœ de deu1l OU mstaœa. Is matenga est le grand rassemblement
de clans apperontés par las 1'eŒ1es ou alllés. Il est l'6qu!valent du Ril2J.l=p11qgdu peuple c~.
"
Chas los IMLALI-BllSA>UNDI. on lllA!lf1G ou on m mGOOS! pas eneemble le mata1'!«Ue
Des Xaru1a m portant pas 10 ~!7'.e JlQl1 et participant au m3me màtal'J8aoontslliés trOO 6troiteoent.
En pratique ces lleœ de JlJAtanl?'JJ. DG se men1testent véritablemont qua si lesgens habitent pres les uns des autres.
:, 4) ,Mais psut être des Kp.nda da mtlme nan se trouvent-118 dans uœ rdgion bien 'ddte1'l!1inde '1 Il nt en est rien. En relevant sur la carte établie en 1929 par leGéologue lWET les noms des villeeos qui sont des noms de clans, nous voyons eppara!tre um ooeœqUe étonnante (carte 1). Bref, nous SClI!lOOS devant un v~ritableencoovêtrement encore que les grandes llgœs soient assez claires.
, ClWITID1 III
Los BA1&I-D~UNDI sont inscrits sur le 001.
h'n offet la parcnt~ materœUe, Bmama s'appellent eu.ssi BISSI-KAlIDA. OrB1s§i s1.ng1f1e Disai IlS! las gens de la terra. ' ' ",'
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Partage du SolPlantations en foI'Ôt
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- 10 -
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IDs terres de villages sont orlraàrdina1rement imbriquées las unes dans leswtres, celles des vil.laees YOKAlU et BONDO se trouvent DUr trois emplacements, celles de (},~.œ.mI s'étendent our un r~-on de dix J.d.J.omàtres autour du vil1Bee. en..~lo-bont une partio des terraiDs de YOKAMA. . > ., • ,';:
Ess~n:J d'éclaircir cet e~trem:mt, de voir s'il n'y eurait pas qoolquorapport entre par e~la la dispos!tion des hab!tationa daœ un vil1Dee et les terras respectives de leurs hebitants en forêt car les grames plantatioM sont en fo-~t.· .- .
Le ces le plus si!!!ple est présenté par Amré ZEBA. Sa cOŒession cpoique 1"\1conte, est le 't(roo ~œ du vil.lsge de jadis c:p1 n'était qu'un KgndA avec ses terreswtour (1). .. . •.. .
Le vllleee YOKI\;·!A où toutes les hab!tations sont groupt.~s à ses terrains dis~~~.,
Pa!' contre Y:UiZA qui est fomé do six villaeas a ses terrains groupés (2) •.
~t h GftYlBARI qui tome tro1D quartiors eccol6a, ses terrains sont terrl.-blœent dispersés (cat'to II). _.
l?roch03 ou lointaine, les terraiœ sont toujours partaeds en autant de clanSqu'on en compte dans le v11la..~. VIrrJ..~ qui comprend six clans est la propriété deaU chefs do olmls :
KImOYInXOUIMBA'
deux KITCJOUllGAlŒOO·!AKIlfSEMOO (,)
(1) Un.p3tit Kanda foI'lIlSit un gâtaUn grand KMia formait un }lbMzA.
(2) Sauf uœ pet!te exception 1 los KImOU viennent de créer leurs plantations à.-.prOy.i.mité de leurs caoos. .' .
(3) La carte VI montra les superficies respectives âeé terrains des chèf's de KaDdÂ'les plus conms de KlNKALA.· . . .
. .Le terra est doo~ pp.r 10 ~ de Kanda. par 1Ga noms Ill'OprGs do l'oncle et deson MVeU h6ritier CCXT.le : Matoubs - BandziÉrDO -Eanba. -ltalela - André Zeba.Enfin Makounbou. - ~Joundonao indique l'asoooistion D1OUIWU1 - bouta -~ dta.Demha - Halals. - Anrl.ré zeba sont conoidérés comma ayant assez de terra 1.)latouba - l3endziémo en ont un pGu plus 2.~t à l' g]oociation l1akouml:JOu - j.!oUndongo, on voit combien alla peut ~tre 8'1rotaeauso. C'est~ :'!oundo1'\:.t?O. 10 ll1O\W1A ~atA qui possMe la plue g!."ande partiedo terrain.
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Ces terres, propri~téa dao chGfa do olans sont pour la culture p8t'~S enautant de parœllea qu'on trouva de femmes dans oh6qua clan, car en principe lesf'enmos résident chaz leur m.ar1. (1). . .... '.•
Les su propr1été3 des clam de VOOA se partagent l'9opect1V01l»'Jnt enb:e &trois, trois, trois, dix, une, J fEGD9s. . . . .
\ ...l::llos f'oI'!!lent onzo groupes da plantatioœ entretemws par vingt trois fC!llœs
(carte II).
Les huit plantations dist:1.nctes da Aœrt$ ZlillA sont antreteD1ee par cÎJkl tecœlOS
GAHBAnI poasède UDl' centaiœ de plentattoœ distinctes. En dliminMt quatreplantatiol13 da riz et cinq dl arachides, il reste quatre Vinet dix plantations de manioc pour so1xanta brlt f'srnmes.
Or, pormi oos femnes se trouvent toujours des él~nts inutilisables soit pBt'C'quo trop âu?éea et malades, soit parce qua ~ant d'autres occupations. Ainsi chezAMré ~nA (carto ri) ce sont les toutes jeums ).t;J.sa1d:1mbez:L et Nkaumbou qui n'ontqu'UŒ'J plantation, ttats pat' ailleurs, elles doivent préparer la ~tuN du mettrede la GX·:IXOLE.
Laurs plantatiom sont, COUEe 11 est 10Biquo, plus élo1&nOOs qua colles desfeanas plus A..,~s.
~s plantations 1, 2 DOnt ta:Ltee parr~ Biassal'lu, première .fetJme, épousée à la mission et, pour cette raison, appelée femme da mariage. Slle est le chefdes au,t~G épousas.
), 4 sont cnt...~tenuas par VAOitinon. soeur de André ZGba, as60ü &00. Nkoumbouet i'iissidiabe.zi ont les plantations 5 ct 6.
Les planta.tions 7 et tJ sont celleD do Ueaneoulo.. femme dOl frère de André Zoba.En fait ces plantl1tiooo sont pour .André Zoba car 176anzoula est "habilloo" par ce der-mer (2). '
(1) Pendant la moitié de l t année les femœs vont fairo .les plenta.t1one de leurs propree I)QtTlÔa et parfois, en gu100 do paiement cellGs d'un ttfétiaheurrt - Elles cultivent K9W!anrw1 en fo~t, le manioc emer, terd1f et les erach1dee. .Le riz et 10tabac sont des culturGs masaull.nes.
(2) Son mari n'6tant pas capable de lUi achater los trois pagœa ennuals dont unefemno BALALI œ fUJU'ait 00 pa.soor, c'est un !!lotif' très fréquent de divorce.
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- 12 -
.; . J'ai vu J!11)i-o&le ches un autre Chat, une f'enJDO reteD1gen pr1eon parce .~ ....qu'elle avait mal conseillé uœ wtre et qu'un adult~I"9 s'en ~t~t su1v,1•
Nous a<mnea œteœe à étudier los déplacements de villll,,;,L7GS car en1'ln lesfetll:lCS ne peuvent pee faire quotidiennement vingt kil.orOOtros et travailler durltUX plantations.
La plantation 22, la plus procho do la Caaè Z4iba Gst CUlt1vœ par des "pr!.eonn1m.-ea" car AndN Uba, cbat d'une terre edmSnSstrative, 'rend la .1Ust11ro etsait C<J!D} tout le monde pro~terdes 8'I~a do .tonotion. ..· ,.: "',"i ." . ), "\ :'
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Déplpmants de VU!§aeg -
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Ainsi GA'4BARI coIlStruit de nouvoaux vil1a.,OflS (emplacements 02, GJ, 04 surla carte II, VDJZA le ville.;,.--e V2. .
Hais il y ad'autres causes principales de déplacements : Les malades, losdécès d'hœ!aes ou de bétclil, les disputes do terrain forcent las gens à se déplacer.
Les causes secondaires, moins fréquentea et !!loina décisives sont les invasions de fou..-m1s rouges, le fait qu'on se trouva trop à. l'étroit, que les palmiars sont trop hauts et qu'on craint la foudre.
L'administration .fait parfois déplacer des villae.--es soit }:Ota" des raisonssanitaires soit parœ qu'elle las trouve trop élo~s des routes (T01UWIA). Dansce cas l'ancien vill3g0 subsiste. . - ..
Ceo' cha.ngements sont ausni fréquenta que par le paeoo. En moyenoo un ham1een voit cinq dan9 sa vie. La carte V montra los ddplaœmonts des v1.1leges autourdu poo+.0 de KINK.UcA. ,. .
les su v:1.lleges V!NZA existant actuelleœnt. '. ._Deux sur cinq des vil~~s roNDO (m)existent eœore~Quant aux villages ~l00.mXmGO. seul M5 est debout aujourd'hui.lIJa KINlmU n'ont qu'un seul Village. . .Bref les Villages se d6pl~nt avec"Uœ tacUit6 étonnante semble-t-1l.
On m'a assuré que m~tle les roœntes con.'1truct1ons en "dur" et en tÔleseraient a.bandonn~s à l'occasion.
Eo'n tait 1eti BALALI-B.A33OUNDI s'arrangeraient pour vendre les I1at~ carils m sont pas geno à JlGrdre' de l'argent•
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.'.' Mais en récl.tté. on œ sc ddcido v6r1tabloment à chanaer de Villagequ'après do longucl:J héaito.tioIJa. I.e chat do~ doit faire un songe et déclareJquo tolle Gst la volont6 dos' anciens. Encore faut-l1 leur faire des diaoours,leur dira qu'on a œttoyé loura tombes, qu'on n'a .1œudsoubllé de leur offrir~ libations ot que, pu1.squ'ils le désiront, on valem- 'chérohorliDi 'wtre" p1~
Le l{a;QM'A ba mit». spdcialiste. pr0tra des Sldt1'es, construit la nouvellENt9 ba Mita. la nouvelle case des' a.nc@tres.
Il p~le El11X~ ooœ ardtres, leur dematidnnt s'Us· sOnt contents.:' ,1.'.~ ....1- 1 .... ::.. ... . '"
Il tue un cabri, verse le sang sur la 000 ba Sta ct sur les objets :Kiteld. = statuetteNsmb:l:: pluriare
placé3 dedans et ENec lesquels les~ ont un certain.llen.
of
1
1!
1
113 coeur du cab.."'"i revient au tbma.Un nouveau village est' foDlé.
Ce nouveau village n'est jsnais très éloiené du premier puisqu'il est toujours SUI' la terre du c1ml.
~"olaoomnts des nlnntatioES -
(carte IV). La carte IV du village, montre combien las plaÎ1~t1oM de ~.niec sont· tapprochoos les uœs des autres" En tait on utilise la. te1"1'e dl maximumet en f:l'incipe la DOuvelle plantation se trouve à cbté de l'ancionne•. : .
Trf1!lf!!1:ldsion dg la Propriété -
La propriété du sol, celle du cœf de Cl8Zl. doit être dis~ de celle,~soua-eol, propriétES don 8Ilc3t1'eD qui S'l trouvent réun1s en Villages, et decelle des arbraD fru1tiera toujoura la propr16té de celui cp1les a plantés•..t .
. -~ . ..' .... ., -..' :' ~ :.. :.:: .,.,;.
Los terres 00 tram.nattent par Mritaeo et' par achat. ~;
Il n'y El pas do tEuTain l1bre c.hoz les BALALI-BAr~.
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1) lIéritM! -, . .
Ce sont les homes qui Mr1tont des terres tUlis s'U n'y a plus d'homme~ un clan, l'héritage passe &lX fenmles. ':7;;." .:-::':~..
) . L'héritaee va au frèro du dét'Unt et à son novell'~' ,;
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'2rAcMt -On abbhte sous candition.
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On apporte du vin do palme ?i un chaf de olan ŒlqUOl on désire acœter unterra1n. ' . .' ','. .'., .'," '.',.: ' , '< '.; ',~ :'.,::.;,,,,
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Il vous nutorise à l 'e3S~r~ '
Un proverbe lm:. rappollo qu' on doit planter un bananier pour savoir si laterre est bonœ. L'all1'OO suivante ai la plantation a réussi, on ec1Wte.
Ceci se f,a,Jse en deux phases :
a) on discute lp prix
Pour cola on B.P1X>rtc un cabri E9.l vendeur qui doit vous ronvoycl' un gigotw pri.z étant comenu. deux ou trois oomaiœa après ou m&1e beaucoup plu:t&'d on oontre les ll.:dtes, la cart-e VII montro les arbres (avoc entail-los) et les rivières llmitllnt la propriété de .André Zéba. '<'
~lontrer laa lir:1itas n'est qU'lm) si:nple formalité car l'acheteur estbion ronsei8n6.Il n'a besoin de les oonnattre que dans les terraino vaaues et qui sonttels pn.-rœ G.~ 10 001 n'est pas riche. !Iais das zoœs do grosses rivièroo, do gl'anios hf.Jrbes, d' arbres à obJn.1lles œ sauraient en aucune fa.çon ~tre des DO man'8 land. . 'Si on pOche et qu'on trouvo de B'l"OS poissoœ, on doit en ~ttre uœpartie a1.\ propriétairo de l'eau; do m8me pour un gibier important qu'onaJrait tua sur lQ t.~ain d'autrui. ,Si on 'brÛ19 lûs e;randes ::œrœa d'uw zom de cllaOœ, on doit payer uœ~~. -.'
. l-1ais les fruits de la forêt sppartienœnt à tout le monde.
Conditions de yalldité de la VEmW - ,. -- -
'~·~;1) RUe doit se faire en prdsenoe du piuo grand'nŒ1bl'O posaible dë t6no1œ' dè:. .. ,:. pa......-t et d' sutra, car si tous les t~mo1nB ont disparu, on peut toujours tout
1."'9t1attru an qœst1on. . .,'
, 2) WS 1'rèree du velldeur et son nsvèu ~.1:t1ë1" do1wnt 3tra consult~s (~senta si posuiblc).
Sinon le neveu sura le~ de rachoter Ba tl?rro .en la payant le doub1e"",., 'de ce qu'on l'a von.du9, sans canpter 10 cabri dVide!:mont.
Lf argent de l'à yente fÎlJ. terrain awarttènt oxclœivement au cœf de Xa!pan en dispose CQ!Iœ il le désira ma1s s f il est un homme digne de cc JlOI!1 il doitaevoïr en foire profiter tous les mmbrea de B~Xanda..,
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LocaUgn do terrain -
La Vi~"G TININ",i B étl cédé en loCation par Amrô Z6ba à un cbof defadllo.' , i
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AD:ù'6 Z6ba El reçu doux cabris et des tru1ts~:ma1s~ COQ dorn1ore la cou-tUmo n'oblige pese . '.: ,
En ':reali1;6 cos "oadoatX" do1vont 00 .:renoUve~r.
CONCLusIon
La lX)pulation 13lul/\LI-3.ASSOUNDI contre à la fois uœ rupture avec la tradi-tion ot un maintien de la COU'Noo. '
, De plus on plua of:r.ritoment do clans cerlos, I!lS1s mssi fomation do mu-~ VOSlL"! Kaœe.
; .~ partoUt donc do nouveœxV'ilù!eos mais constitués selon le typo ancestral,tout hoŒle ayant teoo.a.nœ à grouper tous los siam en un v11J.aa'e.
Il en oot de :!l\.~ pour la propriété des terras.
Le oas la plus typique à ce point de vue est celui 1;œ4santé par AMr6 Zéba.chef' d'UB) torro administrativo à GMIKOLE.
La. terre KIXOunffiA appartient à son oncle Denba HALELA ma1s André z&e.l'accapare petit à potit, bientôt Domba l·Ialela n'aura pluà rien. i1a1s .A11dr6 Ub8on vertu de la rrlciprocité qui unit l'oncle au œvou peut œ paImttra cette 1ft-
: fraction à la COl.1tu1zl). ':.
Autrefois fumba Ma1ela n'a-t-U pas lui d1ss1 rQ!lPl avec la tradition end4plaçant son V'ilù!eo sans consulter son œveu hériUer ?
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Tous les palabres i'npo.riants 00 rédu.1sel1t cœz les BALALI-BASSOUNDI 8Wt: cond1UODa de valid1t6 ou do non vaUdité d'uœ opérat:ion.,\
1 Tout lXlut toujours être rer.ds en question si à l'occasion d'uœ vente le: œvou h9ntior n'a pœ été consulté.
On voit combien il sara!t intârossant pour l'Administration Fran#a1oo, pourqui ure vente est définitive, de bien vouloir 'canpreniro qœ chez corta:l.œs POPPlat10œ il n'en est pas toujoura ainsi.
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TAlJ'œJJJ de la pa:ron~ patcmalla ot mateI'D91lc d'un liotme : I~'1A GMGA
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Kn'CHOOIDA KDûmlBE KI1OO>ZO HPAJ.~ALA - KINZONZI
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KIlIDAMBA
KINSOUlIDI -
KIKOUI;.mA -
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KlJ3Ol]BllIE -
KAIIOUNGA
KIMVno1EA
KIl&OYI
KIlOUMA
KD1DC(JE1'A
KIHTARI
XI13OUHOOU - KINGOUALA
KDt0071ZI - Kml'OUATI
KITCHOU1IM - Y.I?~A1UX>U
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