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LE MAGAZINE DE BREST MÉTROPOLE ET DE LA VILLE DE BREST SEPTEMBRE 2015 - N°182

Journées du patrimoine la métropole se dévoile

Brest 2016 la billetterie ouverte !

Numériquement vôtre Brest tech +

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Direction de la publication Bernadette Abiven

Direction de la communication Vincent Nuyts

Rédaction en chef Élisabeth Jard

Rédaction Mickaël Baudu, Damien Goret, Rémi Morvan

Photographes Franck Betermin, Yvan Breton, Sébastien Durand, Jean-Yves Guillaume

Design éditorial Denis Pichelin / Dynamo+

Mise en pageDynamo+, Brest Tél. 02 98 44 94 74

Impression Imaye Graphic - Laval Tirage : 113 500 exemplaires

Publicité Agence Bergame, Brest, Tél. 02 98 46 05 17

Distribution Mediapost : à parution ISSN 1143 - 2233

Renseignements Sillage CS 7382629238 Brest Cedex 2Tél. 02 98 33 50 50Mél : sillage@brest-metropole.fr

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Les 19 et 20 septembre, la métropole se met à l’heure des journées européennes du patrimoine, pour un week-end de redécouverte des joyaux du territoire.

Arlette Le Grand et Gwenaël Vigot, en route contre le cancer du sein, avec la 13e édition d’Odysséa, le 13 septembre au Relecq-Kerhuon.

Les travaux du premier téléphérique urbain de France démarrent. Livraison prévue pour l’été prochain !

4-5 Grand angleL’Hermione à Brest

7 Le dossier Brest métropole numérique

12-13Vous avez l’œil Vos plus belles photos de la métropole et de son Pays

19La mer XL Brest 2016 à l’affiche

20-21En bref

25 à 30 Si on bougeait Notre sélection sportive et culturelle pour les prochaines semaines

À la table des matières de la rentrée 2015 sur la métropole, l’excellence s’affiche à tous les étages. Tout juste labellisée métropole French Tech par le gouvernement, Brest métropole n’a pas fini de démontrer ses talents en matière d’innovation et d’initiatives porteuses de développement (lire notre dossier en page 7). Le succès populaire de l’escale de L’Hermione, à la mi-août, a aussi permis de donner le la de Brest 2016, en préambule prometteur de l’édition 2016 des fêtes maritimes. De belles perspectives se lisent aussi désormais très concrètement du côté de la Penfeld, où, entre les travaux de la future médiathèque et le début du chantier du téléphérique, tout un pan de la métropole de demain se construit sous nos yeux. Et si les souvenirs de vacances sont encore tous frais, pas la peine de démarrer un petit blues de rentrée : entre événements sportifs et solidaires (lire p. 22) et propositions festives tous azimuts, cette fin d’été métropolitain a tous les atouts pour repartir bille en tête dans un quotidien qui, décidément, n’est pas près de nous décevoir !

La rédaction

COUVERTURE : FRANCK BETERMIN

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Prochain numérode SILLAGE dans vos boîtesà partir du 5 octobre 2015

Le papier utilisé pour ce magazine est un papier 100% recyclé labellisé EUFlower et imprimé dans une usine certifiée ISO 14001 pour son management de l’environnement et labellisée Imprim Vert.

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Ce que tout le monde pressentait a désormais tout d’une certitude ! Suite à l’accueil réservé à L’Hermione, durant son séjour sur la métropole brestoise du 10 au 17 août, le retour du mythique et impressionnant trois-mâts de 47 mètres de long, pour les prochaines fêtes mari-times de Brest 2016, s’annonce déjà comme l’un des rendez-vous les plus attendus de l’été prochain.Une semaine durant, 170 000 personnes se sont ainsi massées sur le quai Malbert, au port de commerce de Brest, pour contempler la réplique exacte de la frégate de La Fayette, dont le pont a également été foulé par plus de 10 000 visiteurs. Et dès son arrivée, plusieurs centaines de bateaux lui avaient déroulé un tapis rouge à son entrée dans le goulet. Une affluence excep-tionnelle, qui a permis à tout le territoire de connaître des chiffres de fréquentation records.Puis le navire s’en est allé au matin du 17 août, dans le bleu d’un ciel azur, et escorté, à nou-veau, par des centaines de bateaux et les regards d’une foule toujours aussi dense… Qui n’a désormais plus qu’une petite année à attendre pour retrouver celui qui l’aura fait rêver le temps d’une semaine en été.

À vous revoir, Hermione !

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4 I Sillage septembre 2015

GRAND ANGLE

1 Franc succès pour L’Hermione qui a attiré 170 000 personnes sur les quais brestois cet été.2 Petit avant-goût des fêtes de 2016, avec un ballet nautique de toute splendeur en rade de Brest.3 C’est depuis le pont de L’Hermione que François Cuillandre, président de Brest métropole, a lancé le compte à rebours des fêtes de 2016.4 Paddles du xxie siècle versus frégate du xviiie le long des quais.5 La proue de L’Hermione pointe déjà sur l’été prochain à Brest !

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Brest métropole numérique

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Ce n’est pas qu’un label. C’est une réalité qui n’a pas fini de boos-ter l’économie de l’Ouest breton. La Brest tech +, qui regroupe les acteurs de Brest métropole, Morlaix, Lannion et Quimper, fait partie des écosystèmes qui comptent dans l’univers du numérique national. Et donc dans l’économie de demain.

À chaque époque sa révo-lution. Et à chaque révolution ses pion-niers. En ce début de xxie siècle, les prin-

cipaux acteurs de l’Ouest breton ont su prendre le vaisseau du numérique en marche, et s’assu-rer ainsi d’atouts indispensables à la construction d’une économie solide pour l’avenir. Dans le cadre de la French Tech lancée par le gouvernement pour fédérer l’éco-nomie autour des enjeux du numé-rique, les écosystèmes de Brest métropole, Lannion Trégor com-munauté, Quimper communauté

et Morlaix communauté ont été labellisés par l’État cet été, dans le cadre d’un ensemble baptisé Brest tech +. La « confirmation que dans l’Ouest breton, il fait bon créer et innover », résume Eric Vanden-broucke, directeur du Technopôle Brest Iroise. « La candidature de Brest tech + a notamment vu de nombreux acteurs de l’économie du territoire prendre sur leur temps pour échanger, se mobiliser, et une alchimie s’est créée autour de ces questions du numérique. Tous savent que cela va révolutionner tous les secteurs au quotidien… et que si l’on veut réussir, ce sera

tous ensemble », complète Joëlle Calvar, à la mission stratégies et prospectives de Brest métropole.

Révolution digitale Le territoire de la Brest tech + est emblématique de cette réalité : ici, 16 000 emplois gra-vitent déjà dans la sphère du numé-rique, dont 9 000 sur le numérique « pur » (web, applications etc.). « Mais nous sommes au début d’une révolution digitale, qui va concer-ner absolument tous les secteurs de l’économie, de l’agro-alimentaire au BTP… Et la Brest tech +, c’est un plan d’actions qui vise juste-ment à mettre en relation

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Que signifie la labellisation de Brest tech + ? C’est évidemment une excellente nouvelle et une belle victoire col-lective : celle de Brest métropole, Lannion, Morlaix et Quimper, celle de tout l’Ouest breton.

Toutes les métropoles françaises n’ont pas obtenu cette labellisation. Quels sont les atouts qui ont fait la différence en faveur de Brest tech + ? C’est la diversité des écosystèmes

qui ont décidé de s’unir à Brest métropole, pour gagner ensemble. Nous estimons tous qu’à plusieurs on est plus forts, et cette réalité a été appréciée par la French tech. Et puis évidemment, ce label vient rappeler à tous la richesse de l’Ouest breton, avec des entreprises, des startups, des hommes et des femmes créatifs, qui imaginent et innovent.

Concrètement, quelle est la plus-value de ce label, pour les acteurs du territoire ?

D’une part, cela va permettre de leur donner une plus grande visibilité, aux niveaux national et international. Il faut aussi se rappeler que le secteur du numérique va, dans les 10 ans qui viennent, créer de l’activité ici, avec des gens qui resteront parce qu’ils se sauront soutenus, d’autres qui viendront pour bénéficier de la labellisation Brest tech +. 9 000 emplois devraient être créés dans ce domaine d’ici à 2025, ce n’est pas rien !

François Cuillandre Président de Brest métropole

3 QUESTIONS À

Brest Startups

Coup de pouce digital

« Il s’agit de passer à une logique plus “agile” que par le passé, avec un nouveau rythme qui s’impose pour tous », pose d ’emblée Er ic Vanden -

broucke, directeur du Technopôle de Brest Iroise.La première saison de Brest Startups, programme d’accéléra-tion de startups mis en place par le Technopôle Brest Iroise et ses partenaires (chambre de commerce et d’industrie, université, cantine numérique…) a ainsi permis de poser de nouvelles bases. Mobili-sés 20 semaines durant, les por-teurs de projets de ce programme d’accompagnement innovant ont bénéficié d’un coaching d’entrepre-neurs, mais aussi de sessions de travail communes. « Je ne pense pas que l’on aurait avancé si vite sans ce programme, reconnaît l’un des startu-pers, Jean-Claude Torrel. Les interve-nants nous ont poussés à réfléchir à

des aspects sur lesquels nous n’étions pas focalisés, et bien sûr à avancer sur le business plan, le marketing, les démarches commerciales. » Sa marque Scoopitdo, solution auto-matisée de restitution des avis clients sur le web, est désormais dans l’attente d’une bourse de la French tech, avant de se lancer dans la cour des grands.Avant l’été, les Brest startupers ont présenté leurs projets face à une foule de décideurs, réunis autour de cette nouvelle dynamique qu’a façonnée la Brest tech +. Un bel épilogue pour ces pionniers de l’ac-célération sur la métropole, mais « certainement pas la fin de l’histoire », rappelle Françoise Duprat, adjointe au directeur du Technopôle.Une nouvelle saison est en effet programmée pour la fin de l’année, dans une volonté d’élargissement à toutes les forces vives du numé-rique de l’Ouest breton.

les acteurs du numérique, les agitateurs d’idées des startups et les entreprises traditionnelles, qui sont demandeuses d’une aide pour changer de modèle », souligne Eric Vandenbroucke. Et le rayon d’action de la Brest tech + devient ainsi une vraie chance pour l’Ouest breton, en rapprochant les acteurs des quatre territoires, dans une dynamique commune : celle de l’innovation et de l’agilité dans l’entreprenariat.

9 000 emplois dans les 10 ans Avec Brest tech +, c’est l’ensemble de la pointe bretonne qui se donne les moyens de prendre le virage digital. Et la révolution n’a jamais été aussi proche : les ateliers des Capucins ont ainsi vocation à deve-nir un carrefour numérique pour tout le territoire. Dans les mois qui viennent, la communauté des inventeurs de demain devrait pou-voir s’y retrouver, dans un environ-nement de coaching renforcé. De quoi étoffer encore le potentiel du territoire, épauler les jeunes dans leur formation comme dans leurs premiers pas vers la création, conti-nuer à alimenter l’économie bre-tonne de pépites, et ainsi garantir les emplois de demain, ici. Les pré-visions parlent d’elles-mêmes : d’ici à 2025, 1 500 entreprises nouvelles devraient voir le jour, et le dévelop-pement des startups devrait aller grandissant. Le tout pour un solde de 9 000 nouveaux emplois. > Pour en savoir plus : www.lafrenchtech.com

Élisabeth Jard

Après une première saison prometteuse, la Brest Startups prépare déjà la suite.

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DOSSIER

West web valley

Success story numérique

Ils n’ont pas perdu de temps ! En lançant leur accélérateur de startups, la West web val-ley, il y a trois ans, Sébastien Le Corfec, Charles Cabillic et

Ronan Le Moal avaient mis la barre très haut. « Nous visions une levée de fonds de 25 millions d’euros pour 2015 », rappelle Charles Cabillic, tout sourire. Il peut : l’enveloppe est quasiment bouclée. Et la West web valley devrait ainsi pouvoir très prochainement la mettre à profit, avec un fonds d’investissement des-tiné à accompagner quatre à cinq startups bretonnes par an. Finan-cé par des entrepreneurs bretons et soutenu par la French Tech, ce nouveau levier d’investissement se veut d’ailleurs toujours largement ouvert : « Tous les entrepreneurs intéressés par l’aventure seront les bienvenus ! ».

Des emplois pour demain À l’ori-gine du succès fulgurant de la West web, l’optimisme forcené des trois Brestois, mais aussi et surtout un intense travail de lobbying, pour parvenir au but. Ces deux dernières années, ils ont ainsi « couvé » deux

startups* dans leurs locaux de la zone de Prat Pip, à Guipavas, tout en faisant le buzz avec le West web festival, événement numérique national accolé aux Vieilles Char-rues. « Cet été, les responsables de la French Tech nous ont confirmé que nous faisons partie des dispo-sitifs les plus avancés de France en matière d’accélération de startups ! Nous avons donc bon espoir que le modèle prenne. »Moteurs d’une dynamique où le complexe d’infériorité des Bretons face aux grands noms de Paris a depuis longtemps fait place à une fierté et une énergie décuplée, les hommes de la West web valley ont donc toutes les raisons d’afficher leur satisfaction. « Le numérique est une révolution en cours, qui touche tous les domaines, et va donner beaucoup de solutions. Pour nous, c’est une chance de créer des emplois ici. Et c’est le but de la West web valley : lancer des pépites depuis la Bretagne, et en faire une filière de success story ! », rappelle Sébastien Le Corfec.

E.J.*Lowcowl et Ilokyou

KENGO I LE MUTUALISME 2.0Et si on y allait ensemble ? C’est l’invitation que lance, avec sa plate-forme de finan-cement participatif, la nouvelle startup Kengo. « Ken en breton, c’est le “co” de co-voiturage… En y ajoutant go, on a l’idée du faire ensemble », explique Serge Appriou, directeur de l’entreprise portée par deux actionnaires de poids de l’économie bre-tonne : Arkéa et Le Télégramme. Mais pourquoi rajouter une plate-forme à celles qui fonctionnent déjà sur le web ? « Dans une région à l’identité très forte, avec un tissu associatif dense, offrir un service qui ne soit pas hors-sol a du sens », justifie facilement Serge Appriou. Pas faux…Depuis la mi-juin, Kengo propose à tout un chacun de financer des projets locaux autour de la culture, l’innovation, la solidarité… « Nous sommes dans une sorte de version revisitée du mutualisme, qui a fait les grands groupes bretons d’aujourd’hui : l’économie du partage. » Kengo se rémunérera sur les projets aboutis uniquement, via

une commission. La région Bretagne s’est par ailleurs très vite associée à Kengo : dès que les dons recueillis par la plate-forme atteindront 70 % des besoins estimés, la région complétera les 30 % restants*. Basée à Prat Pip, à Guipavas, la startup emploie aujourd’hui trois personnes. L’objectif à deux ans est fixé à 10 salariés, pour 300 projets financés chaque année.*Uniquement pour les projets portés par des jeunes jusqu’à 29 ans.

> www.kengo.bzh

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Dans les prochains mois, Ronan Le Moal, Sébastien Le Corfec et Charles Cabillic devraient lancer un fonds d’investissement qui épaulera 4 à 5 startups par an.

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DOSSIER

L’offre de formation prend du volumeDeux nouvelles formations ouvrent, en cette rentrée, dans le domaine du numérique sur la métropole. Au campus des métiers, un module de deux ans en alternance, visant à la formation de gestionnaire d’unité commerciale-spécialité e-commerce, se lance début octobre. « La demande des entreprises du bassin est grandissante, sur ce domaine d’avenir qu’est la vente en ligne, complémentaire des sites physiques », commente Corinne Kok, au Campus des métiers.> Contact : Corinne Kok 06 33 39 53 06 www.ifac-brest.fr)

Pour les profils tentés par une aventure plus purement numérique, la Web digital school inaugurera sa première promotion à Brest le 28 septembre. Il s’agit cette fois de former, dans le cadre de contrats de professionnalisation, les étudiants et demandeurs d’emploi (profil bac + 2) sur deux années de Master 1 « Administrateur du système informatique », avec trois spécialisations (design, systèmes et réseaux, développement).> Contact : 07 81 26 13 40 www.webdigitalschool.fr

De nouvelles offres qui viennent compléter l’existant, et notamment la formation en marketing option e-commerce du centre de formation continue du Ponant.> www.cfcp-formation.fr

Un tremplin sans frontièresLa labellisation de la Brest tech + va aussi permettre aux acteurs du numérique de l’Ouest breton de bénéficier d’un bel éclairage au niveau international. Des manifestations comme Safer seas ou les fêtes maritimes de Brest 2016 en seront notamment l’occasion. Et ce tandis qu’un accélérateur de startups, porté par le technopôle Anticipa de Lannion dans le cadre de la Brest tech + et baptisé 222 business pool, offrira aux intéressés une plate-forme de lancement parisienne, qui leur permettra de tisser plus facilement les liens vers une clientèle nationale et internationale, avant de pouvoir revenir se renforcer sur leurs terres d’origine.

FINIRPOURsanté

Le numérique contre la dépendance

Née il y a une dizaine d’an-nées, l’équipe menée par André Thépaut, ensei-gnant-chercheur à Télé-com Bretagne, a depuis

parcouru un joli bout de chemin, sur la base d’un pari qui pouvait sem-bler osé : « Les personnes âgées et/ou dépendantes veulent rester vivre chez elles. Nous souhaitions prouver que les nouvelles technologies, asso-ciées à une problématique d’assis-tance à la personne, pouvaient les y aider ». Aujourd’hui donc, l’aventure possède le goût de la réussite et l’équipe bretonne HAAL (Human Ambient Assisted Living*) bénéficie d’un étonnant laboratoire, hébergé à Télécom Bretagne, qui consiste en un appartement complet, amé-nagé en bonne et due forme. Bap-tisé Experiment’HAAL, il est bourré de capteurs et fait la part belle à la domotique. Des personnes âgées ou des professionnels (ergonomes, kinés…) viennent régulièrement y confronter les inventions des cher-cheurs à leur réalité quotidienne. Et

lesdites inventions sont spectacu-laires : la télévision connectée voca-lise le texto envoyé par un petit-fils aussi bien que le dernier article de la presse locale, envoie une alerte dès lors que l’habitant a omis de couper l’eau d’un robinet… Bien rodé, le dispositif laisse désormais place à de nouveaux projets : « Il faut constamment anticiper », ajoute un André Thépaut qui se tourne vers Mai Nguyen, dernière arrivée dans l’équipe, et spécialiste de robotique passée par les États-Unis ou le Japon : « Un robot dénommé Poppy est en cours de développement. Ses capacités devraient nous permettre de lui faire assurer des tâches de réédu-cation à domicile, faisant ainsi le lien entre un kiné et son patient ».> Le 30 septembre, à Télécom Bretagne, une journée sur le thème Hôpital numérique, assistance à domicile sera organisée. L’événement est ouvert à tous, sur inscription, sur www.digitalforlife.fr

Damien Goret * Assistance à la personne à domicile

Dans son laboratoire de Télécom Bretagne, l’équipe d’André Thépaut innove dans l’assistance à la personne.

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Parfois, à force de voir les choses de trop près, les plus grandes preuves de beauté finissent par nous échapper. En pareil cas, les photographes sont là pour nous rappeler les évidences. Ici, en l’occurrence, dans

le cadre de cette rubrique « Vous avez l’œil », vous êtes ces yeux qui, tous les mois, nous ramènent aux richesses de notre territoire. Ces deux pages qui vivent grâce à vous sont votre talent, tout ce que votre regard a capturé et qu’il nous donne à (re)voir. Vous habitez la métropole brestoise ou vous n’y êtes que de passage, qu’importe : vos images alimentent une page internet qui leur est dédiée (www.images.brest.fr), et certaines d’entre elles, forcément choisies avec subjectivité, resplendissent sur ces pages toute l’année pour le plus grand plaisir des lecteurs. Bravo et merci à tous ! > Pour nous adresser vos photos prises sur Brest métropole ou le Pays de Brest, rendez-vous sur www.images.brest.fr (et n’oubliez pas de télécharger et de nous renvoyer l’autorisation de publication).

Vous avez l’œil… Dites-le en photos !

L'homme et la mer

Le polder, Brest

“Regarder la mer, ne pas avoir d'autre envie que… regarder la mer”, ce refrain d'une chanson du duo Souchon-Voulzy, lors de leur récent concert à la Brest Arena, m'est venu instantanément à l'esprit en voyant cet homme seul face au bleu d'Iroise.Dominique Juppin

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www.images.brest.fr

Exploration tropicale

Océanopolis, Brest

À Océanopolis, la serre tropi-cale est un endroit magnifique. On est véritablement transporté, dans une jungle, dans une ambiance et des couleurs qui donnent une au-thentique atmosphère d'évasion. On voudrait s’y perdre et en ressentir davantage la moiteur, les odeurs, l'exotisme.Eric LeCadre

Et la lumière fut !

Port de commerce, Brest

Un bien joli spectacle pyro-technique pour célébrer les 150 ans du port de commerce et la fête nationale. L’occasion d’admirer une explosion de couleurs et de fumées dans le ciel métropolitain.Claire Lamri

Morning hope

Le Petit Minou, Plouzané

Un site souvent photogra-phié, que j'ai souhaité aborder sous un autre angle. La plage du Pe-tit Minou, sous la lumière du matin et à la marée montante, permet de retranscrire différemment la beauté du lieu. Coup de chance, cet éclat des premiers rayons du soleil sur la lanterne du phare apporte une touche "vivante" dans cet univers minéral.Pascal Laugier

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••• journées européennes du patrimoine

La métropole se dévoileLes Journées européennes du patrimoine (JEP) reviennent pour une 32e édition, les 19 et 20 sep-tembre. Une nouvelle occasion de vérifier l’appétence des habitants de la métropole brestoise pour leur territoire.

Sur la seule ville de Brest, cette année, 90 rendez-vous sont proposés aux habitants ! Mais c’est bien sur toute la métro-

pole brestoise que les JEP décli-neront une même thématique : Patrimoine du xxie siècle, une his-toire d’avenir. Une vraie dimension métropolitaine qui transparaît, cette année, dans le partenariat avec la chambre de commerce et d’indus-trie, laquelle ouvrira les portes de deux de ses équipements à Guipa-vas, pour une découverte de sites architecturaux originaux et inno-vants : le campus des métiers et l’aéroport Brest Bretagne.

Propositions inédites Innovante sera également le meilleur qua-lificatif pour désigner la balade numérique organisée sur le quar-tier de Recouvrance, où le public se verra muni d’une tablette où défileront des images d’archives (photo ci-dessous). Et que dire du projet Artemix, porté par le musée des beaux-arts, les Fabriques du Ponant, le service patrimoines de la ville de Brest et les Petits débrouil-lards ? Des équipes de personnes

aux savoir-faire variés réfléchi-ront à la création d’un prototype dédié au grand public, et destiné à rendre plus interactives les visites de musées. De l’art, aussi, avec le conservatoire de musique, et une installation électro-acoustique au 3e étage de la tour Tanguy, ou encore une improvisation de danse et musique dans la cour de la pré-fecture maritime, dans le cadre d’un partenariat avec la Marine natio-nale. Danse et musique, encore et toujours, avec le spectaculaire

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Erwann Asseh, en résidence au Mac Orlan… Tout cela ne représentant que l’infime partie d’un programme qui ne manquera pas de traduire une nouvelle fois l’enthousiasme des habitants pour leur patrimoine, et qui confirme à lui seul l’intérêt de la candidature brestoise au label « Ville d’art et d’histoire ».> Le programme complet est à retrouver dans une brochure disponible depuis quelques jours dans les mairies et les équipements de quartiers. Plus d’infos sur www.brest.fr

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Cette année, les Journées du patrimoine déclinent leur thématique, Patrimoine du xxie siècle, une histoire d’avenir sur toute la métropole.

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LA MÉTROPOLE

Patrimoine métropolitainÀ Guipavas, la journée du 20 s’articulera autour d’un marché artisanal et d’animations aux alentours des places Saint-Eloi et Saint-Herbot. Des expositions se tiendront également à la chapelle Notre Dame du Reun.À Gouesnou, une plongée dans le cœur de la commune et son patrimoine, le samedi, de 14 h 30 à 18 heures. L’église paroissiale se visitera quant à elle le dimanche après-midi.À Plougastel-Daoulas, retour sur la restauration du calvaire (le samedi, de 15 heures à 17 heures, et le dimanche de 14 heures à 17 h 30). Le dimanche après-midi, les huit chapelles de la commune seront visitables librement. Le même jour, un marché Récup’Art se tiendra au musée de la fraise et du patrimoine, qui inaugurera également ses visites interactives.Au Relecq-Kerhuon, les JEP débutent le 18, avec la projection d’images et de films d’archives sur l’arrivée du train dans la commune (à 20 heures, à l’auditorium Jean Moulin). Dès le lendemain, c’est au manoir de Lossulien que se tiendront de nombreuses propositions : exposition, spectacle, visites guidées du manoir et du parc, promenade artistique…> Programmes complets sur : www.mairie-plougastel.fr ; www.mairie-bohars.fr ; www.mairie-guilers.fr ; www.mairie-guipavas.fr ; www.mairie-relecq-kerhuon.fr ; www.ville-plouzane.fr ; www.gouesnou.fr

La cuisine est aussi un patrimoine

Petite histoire de la cuisine et éloge de la créativité ! C’est un rendez-vous gourmand que proposent le service patrimoines de la ville de Brest et le traiteur événementiel La table bretonne, les 19 et 20 septembre,

à l’auberge de jeunesse. Les démonstrations de cuisine moléculaire, par le chef Christian Landouzy, succéderont aux ateliers ouverts au public sur la réalisation de recettes à base de produits imposés, ou sur la création de décors de table. En parallèle, une grande exposition sur l’évolution de la cuisine et certains de ses plus grands chefs sera installée. Toutes ces propositions sont gratuites et ouvertes à tous.> Plus d’infos sur www.brest.fr et sur www.latablebretonne.fr

La grande histoire du conservatoire botanique !Le conservatoire botanique national (CBN) fête ses 40 ans d’existence cette année, et il était bien entendu impossible pour la structure de ne pas participer activement aux JEP, par le biais d’un programme très riche ! Visites gratuites et guidées des serres tropicales, d’une durée d’une heure environ, le samedi après-midi (groupes de 25 personnes, huit visites prévues, inscriptions sur place) ; tarif réduit le dimanche après-midi, pour découvrir les différents espaces du CBN ainsi que ses coulisses, et prendre la mesure du métier de botaniste (banque de graines, ateliers…). Et toujours, en parallèle, les expositions montées pour les 40 ans du CBN : l’histoire et la construction du lieu, les rôles et les missions qui lui incombent, et les photos originales de Loïc Delassus, botaniste, sublimant les plantes les plus communes comme autant de mannequins mis en scène.> Plus d’infos sur www.cbnbrest.fr

ART ET HISTOIRE I BREST EN COURSE POUR LE LABELOfficiellement candidate au label Ville d’art et d’histoire, décerné par le ministère de la culture et de la communication, Brest vivra une 32e édition des Journées du patri-moine au goût forcément un peu particulier. Car l’accession à ce statut, si elle répond à un enjeu touristique évident, devrait surtout permettre à toute la ville d’entraîner ses habitants dans son sillage. Du moins la volonté est-elle celle-là : associer la population à la démarche, qu’elle en soit partie prenante… et qu’elle soit la première à jouer les ambassadrices de sa ville. Car si obtenir le label serait une bien belle récompense, le faire vivre ensuite en est une autre, plus importante encore, le label étant réévalué tous les 10 ans.Au cours de ces Journées du patrimoine, quelques rappels à cette candidature fleuriront donc : des balades thématiques feront ainsi écho aux axes autour desquels la ville a candidaté (la défense, la mer et l’international…), des « boîtes à histoires » géantes seront disposées en différents lieux emblématiques de Brest, et les promeneurs pourront y déposer des messages dans lesquels ils feront part de leurs émotions et de leurs sentiments par rapport à leur ville… Rappelons qu’entre la richesse de ses initiatives, l’importance de son tissu associatif, ses équipements culturels (23 équipements socio-culturels, des CCQ, une scène nationale avec le Quartz, un centre national des arts de la rue avec le Fourneau…), et son histoire, tout simplement, la ville de Brest aurait légiti-mement de quoi rejoindre les 181 villes et pays labellisés art et histoire. À suivre, donc !

Journées du patrimoine, 32e édition : une plongée dans les merveilles de la métropole. Ci-dessus, un ginkgo biloba à admirer dans le quartier de Lambézellec à Brest.

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LA MÉTROPOLE

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Prochaine navette à l’été 2016 !

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Le futur téléphérique urbain de Brest métropole a convaincu largement les financeurs. Pourquoi, selon vous ?Le commissaire enquêteur a souligné, à la suite de l’enquête publique, que ce nouveau mode de déplacements collectifs se fait sans augmentation du versement transport, ni hausse d’impôts. Et cela parce qu’effectivement nous avons eu un vrai soutien, à hauteur de 50 % du budget total, de la part des financeurs que sont l’État, la région Bretagne, le département du Finistère et l’Europe. Aujourd’hui, tout le monde s’intéresse de près au

téléphérique, qui pourrait bien constituer un mode de transport d’avenir.

Concrètement, que va-t-il apporter à la métropole et à ses habitants ?Il va bien sûr permettre de desservir en quelques minutes le plateau des Capucins, sa médiathèque et ses commerces, mais aussi toute la rive droite. Progressivement, surtout, il contribuera à élargir le centre-ville de Brest, à l’étirer jusqu’au bas de la rive droite, en créant une nouvelle attractivité pour tous.

Alain Masson Vice-président en charge des grands dossiers et des déplacements

2 QUESTIONS À

Le chantier de téléphérique urbain de Brest métropole est sur les rails. Premier du genre en France, il entrera en service au second semestre 2016.

La dernière étape réglemen-taire passée haut la main en juin dernier, avec l’avis favorable rendu à la suite de l’enquête publique, le

chantier du téléphérique urbain de Brest métropole est désormais bien lancé. Dès cet été, à la suite de la délivrance des permis de construire, les entreprises retenues par la collectivité pour réaliser le chantier ont pu se mettre en ordre de marche, pour préparer des tra-vaux qui démarrent le 7 septembre. « Une réunion publique a eu lieu le 3, pour informer les riverains des modi-fications de circulation qui vont être mises en place sur les rues Jean Mou-lin, Monge et Ducouëdic », précise Victor Antonio, à la mission tramway et téléphérique de Brest métropole. Le boulevard Jean Moulin est ainsi fermé à la circulation au niveau de la future gare du téléphérique, et ce jusqu’à l’été 2016. Des itiné-raires conseillés sont mis en place pour toute la durée du chantier. La station côté rive gauche sera située dans la droite ligne de la rue Ducouëdic, laquelle sera aménagée en zone à priorité piétonne, afin de faciliter le cheminement depuis la rue de Siam et l’arrêt de tram, jusqu’au téléphérique.

Tram, pédibus, téléphérique ! Une fois les fondations creusées de chaque côté de la Penfeld, puis les stations aménagées, « les pre-mières navettes devraient arriver en mai, pour une série d’essais qui sera assez longue : nous mettons en ser-vice le premier téléphérique urbain de France, et la sécurité y sera aussi forte qu’en montagne ».Les premiers voyageurs devraient

pouvoir admirer le point de vue aérien sur la métropole (à 62 mètres au-dessus de la Penfeld) dans le courant de l’été 2016. Et découvrir dans le même temps la toute nou-velle médiathèque du centre-ville, accolée à la station côté Capucins. Les deux rives seront ainsi reliées

en trois minutes, dans une logique d’interconnexion avec le reste du réseau : la distance reliant la sta-tion de tram du bas de Siam à celle du téléphérique sera de 90 mètres, soit au maximum deux minutes à pédibus !

E.J.

Le premier téléphérique urbain de France s’élancera au-dessus de la Penfeld dans le courant de l’été prochain.

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16 I Sillage septembre 2015

LA MÉTROPOLE

ÇA Y EST, LES QUELQUE 12 000 ÉLÈVES DES ÉCOLES PUBLIQUES ET PRIVÉES DE LA VILLE ONT REJOINT LEURS PUPITRES. AVEC, POUR UNE PARTIE D’ENTRE EUX, QUELQUES NOUVEAUTÉS AU PROGRAMME.

ÉCOLES

AccessibilitéComme tous les établissements recevant du public, les écoles de Brest doivent, depuis la loi de 2005, être accessibles aux personnes en situation de handicap. Une logique qui se conjugue chaque année un peu mieux dans les 70 écoles publiques brestoises. « Après un diagnostic de l’ensemble de nos bâti-ments municipaux, la ville a mis en place une stratégie par quartiers, visant à ce qu’il y ait au moins deux écoles totalement accessibles (avec ascenseur notamment) sur chaque quartier, les autres l’étant en par-tie (avec des bandes podotactiles dans les escaliers, etc.) », rappelle Marc Sawicki, adjoint au maire de Brest en charge de la politique éducative locale. Depuis quelques années déjà, plusieurs chantiers d’accessibilité ont ainsi été lancés (comme sur Algésiras et l’école de la Pointe l’an dernier). Au total, la ville a ainsi consacré 2,175 millions d’euros à l’accessibilité des écoles, entre 2008 et 2015, avec l’installa-tion de 9 ascenseurs pour 1,2 million d’euros. Un agenda d’accessibilité

La rentrée point par point

programmée prévoit également une enveloppe de 1,15 million d’euros pour l’équipement des écoles d’ici à 2021, avec l’installation de quatre ascenseurs supplémentaires.

Réseau d’éducation prioritaire

Plus d’écoles aidéesHuit écoles brestoises (contre quatre jusqu’ici) sont désormais concernées par le Réseau d’éduca-tion prioritaire : Lucie et Raymond Aubrac, Quizac, Kerhallet, Dupouy, Ferdinand Buisson, Pen ar Streat, Paul Dukas et Jean de la Fontaine. Le projet éducatif local de la ville de Brest poursuit son soutien volon-tariste sur l’ensemble des écoles du réseau prioritaire.

La philo s’étend à Saint Marc

La rentrée 2015 des écoles publiques du quartier s’annonce plus que jamais sous le signe de la philoso-phie. Toutes vont pouvoir proposer aux élèves les interventions de Yan Marchand, philosophe, en lien avec les structures de quartier. Une pas-

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serelle avec les classes de sixième du collège de l’Iroise est par ailleurs prévue.

MaternellesUn nouveau rythme

à testerMise en place dès la rentrée 2013 dans les 70 écoles publiques de la ville, la réforme des rythmes éduca-tifs des écoliers semble avoir trouvé son rythme de croisière pour les enfants du cycle élémentaire. « En revanche, l’alternance des Temps d’activités périscolaires, un jour sur deux en milieu d’après-midi, semble moins adaptée aux enfants de maternelle », souligne Thierry Velly, au service éducation de la ville. Un groupe de travail rassem-blant les acteurs de l’éducation s’est donc penché sur la question, afin d’imaginer de possibles ajuste-ments. Cette organisation différente se met en place en cette rentrée, pour les maternelles de l’école de la Pointe, afin de vérifier le bien-fondé d’un rythme alternatif pour les tout-petits.

E.J.

Sillage septembre 2015 I I

AU FORESTOU, LA NATURE FAIT ÉCOLEA priori, rien ne distingue une école d’une autre école : les cours de récréation y sont remplies des mêmes matchs de football et des mêmes cris, et le groupe scolaire du Forestou, à l’heure de la pause, ne déroge pas à ces règles. Mais derrière l’un de ses bâtiments poussent tomates, plantes aromatiques ou radis, dans des jardinières en rang d’oignon. « Le potager a germé en 2013, raconte Céline Rozec, directrice des huit classes et 200 élèves de l’école. Et à la rentrée dernière, nous avons candidaté au label d’éco-école, de la Fondation pour l’éducation à l’environnement en Europe (F3E)… » Label que l’école a obtenu à la toute fin de l’année scolaire. Une belle récompense, pour couronner le travail des élèves autour de la problématique de la biodiversité et du développement durable, soutenus dans leur entreprise par les équipes enseignantes, la collectivité et des associations.L’éco-école n’a d’ailleurs cessé de décliner son projet, d’une richesse pédagogique évidente : des nichoirs ont vu des mésanges y installer leur nid ; une couveuse a accueilli la naissance de petites cailles ; un hôtel à insectes reste ouvert jour et nuit… Et l’école continue de phosphorer avec, en projet, la création d’une salle de la biodiversité où des microscopes, une fourmilière, un coin livres et des jeux de société devraient trouver leur place. Naturellement.

DG

Un agenda 21 des habitants SAINT-MARC

Les membres du CCQ de Saint-Marc espèrent accompagner les familles dans l’évolution de leurs pratiques au quotidien

sSe mettre au compost, installer une éolienne dans son jardin ou tout simplement se servir de ses deux pieds pour emmener les enfants à l’école… Tous les petits gestes seront les bienvenus dans l’Agenda 21 en cours de préparation du côté

du quartier de Saint-Marc. Imaginée par le Conseil consultatif de quar-tier (CCQ), l’initiative est calquée sur la démarche mise en œuvre en 2010 par le conseil départemen-tal : « Une trentaine de familles du département s’étaient prêtées au jeu durant un an et demi. Nous sou-haitons reproduire la méthode, à l’échelle du quartier », précise Marie, membre du CCQ.

Un appel à candidatures est donc lancé : « Nous voudrions trouver une vingtaine de familles volon-taires, que nous suivrons durant six mois. Les critères de sélection sont simples : l’envie d’évoluer dans leurs pratiques, et bien sûr de partager ! ». Une réunion d’information se tient le 26 septembre (11 heures), à la mairie de quartier, la fin des candi-datures étant prévue le 7 octobre. « Sept réunions mensuelles suivront. La première permettra de dresser un diagnostic des pratiques, et de se fixer des objectifs personnels, explique Annaïg, autre membre du CCQ. Les rencontres suivantes permettront d’échanger les bonnes pratiques, de multiplier les points de vue. »Mais « le but n’est pas de donner des solutions toute prêtes. Plutôt de voir les graines germer dans les esprits, et donner l’envie à chacun d’être dans son quotidien un ambassa-deur de ces pratiques ». Ou comment renforcer le lien entre habitants, tout en améliorant, à son échelle, la qualité de vie de tous.

E.J> Candidatures à adresser sur : agenda21desfamilles@mairie-brest.fr

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II I Sillage septembre 2015

Une résidence adaptée pour les seniors

dDes logements adaptés au vieil-lissement, dans un cadre alliant la modernité et le cachet d’un ensemble architectural remarquable situé en plein cœur de ville : la réha-bilitation-extension de l’immeuble Proudhon, à Saint-Martin, s’affiche comme une belle réussite.Porté par Brest métropole habitat (BMH), ce chantier a permis de réhabiliter un immeuble historique du centre-ville tout en réinventant sa fonctionnalité. « Il s’agissait de conserver à l’identique la façade et le dôme, tout en réalisant une rési-dence adaptée aux personnes de plus de 65 ans et souhaitant vivre à domicile », précise Brigitte Garlatti, directrice des services à la clientèle de BMH.Dès les prochaines semaines, les 45 logements (T1 au T3) répartis sur quatre niveaux pourront accueil-lir les premiers locataires. Chaque appartement est adapté à la popu-lation des seniors, avec ascenseurs évidemment, mais aussi salle de bains avec douche, stores moto-risés ou portes assez larges pour permettre le passage d’un fauteuil ou d’un déambulateur.

En amont du foyer logement

Destinée à une clientèle de plus de 65 ans, l’offre ne présente pas de services communs dédiés : « Nous sommes dans une offre de logements adaptés, qui permettent une vie en cœur de ville, proche des commerces et des transports collectifs. On peut dire que l’on vient en amont des éta-blissements pour personnes âgées » souligne Georges Bellour, le direc-teur de BMH.Des discussions sont aussi en cours avec les acteurs du quartier : « Un ou deux étudiants pourraient ani-mer régulièrement la résidence par des jeux, tout en logeant dans l’un des appartements ». L’équipement en télés intelligentes, permettant aux locataires de regarder leurs pro-grammes favoris mais aussi de com-muniquer simplement avec leurs enfants ou des professionnels de santé est également envisagé, en lien avec Télécom Bretagne.La formule traduit aussi une poli-tique volontariste de l’office, à des-tination des seniors : « Jusqu’ici, nous équipions les logements en fonction des besoins et demandes des locataires. Nous souhaitons aujourd’hui passer à une véritable stratégie patrimoniale, afin de

mieux répondre à la problématique du vieillissement de nos locataires ».> www.brest-metropole-habitat.fr

E.J.

ILÔT PROUDHON

BALCONS FLEURIS I LES LAURÉATSA la suite du traditionnel concours des balcons fleuris de la Ville de Brest, de nouveaux lauréats ont été désignés pour 2015. En voici la liste :

1re catégorie : Etablissements accueil-lant la clientèle touristique1er prix : Mme Catherine DONVAL79, rue Joseph Le Borgne – « l’Atelier au coin de la rue ». Bellevue

2e catégorie : Maisons avec jardin très visible de la rue1er prix : M. Marcel CARIOU60, rue Françoise Dolto. Lambézellec

2e prix : Mme Delphine CHRISTIAENS49, rue Amiral Nicol. Saint-Pierre

3e catégorie A : Balcons, terrasses, fenêtres1er prix : Mme Yvonne THOURE30, rue Alsace-Lorraine (2e étage)Quatre-Moulins

2e prix : Mme Eugénia MIOT10, rue Colbert (2e étage). Centre

3e prix : Mme Michèle LECAPITAINE1, rue Devéria (1er étage). Europe

3e catégorie B : Petits jardins (de moins de 100 m²) très visibles de la rue1er prix : M. Christophe LE MEUR52, rue Joseph Le Borgne. Bellevue

2e prix : M. Roger POCHARD30, rue du Carpon. Quatre-Moulins

4e catégorie : Espaces le long de la voie publique (talus, murs…), espaces col-lectifs (îlots dans lotissements, lavoirs, fontaines…)1er prix : Mme Sylvie AUBERT125, rue Norbert Wiener. Saint-Pierre

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Sillage septembre 2015 I III

Un périmètre sans alcool, pour un quotidien apaiséDepuis la mi-juillet, la consom-mation d’alcool sur un périmètre allant des halles de Recouvrance à L’Octroi, rue Jean Jaurès, n’est plus autorisée, hors espaces priva-tifs et terrasses de restaurants ou de bars, de 10 heures à 20 heures, du lundi au samedi. « Il s’agit là d’une mesure complémentaire aux actions préexistantes sur la ville en matière de régulation des usages sur l’espace public, comme de préven-tion sociale et de santé », explique Patricia Salaün-Kerhornou, adjointe au maire en charge de la tranquil-lité urbaine et de la prévention des risques.La ville a en effet depuis de longues années mis en place des équipes de médiateurs urbains qui, en jour-née et certains soirs, sillonnent le centre-ville dans une logique de pré-vention. « Ils vont au-devant des per-sonnes sur l’espace public, notam-ment les groupes itinérants, et font aussi le lien avec les différents foyers d’hébergement. Le tout en collabora-tion avec les travailleurs sociaux du Point Kerros, lieu d’accueil de jour des personnes sans domicile », pré-cise Luc-Etienne Molliere, directeur du service de prévention des risques et de la tranquillité urbaine à la ville de Brest.

Mieux vivreles espaces publics

Cette mesure, prise avec l’assenti-ment du procureur de la République et la police nationale, vient donc compléter le dispositif existant, et répondre aux attentes des commer-çants du centre-ville, comme d’ail-

leurs des riverains. « La décision a été prise suite aux remontées faites en conseil local de sécurité, comme lors des réunions préparatoires aux assises du commerce. Dans les deux cas, la surconsommation d’alcool sur l’espace public apparaissait comme une réelle nuisance au quotidien », poursuit Patricia Salaün-Kerhornou. Et de rappeler que « cette mesure permet aussi, selon les profession-nels eux-mêmes, de poser des règles à partir desquelles il est possible de faire émerger des demandes d’aides chez des personnes qui, sans cela, n’auraient pas forcément pu ou su les exprimer ».Le dispositif mis en place via un arrêté municipal est valable pour un an : « C’est l’expertise de terrain qui

doit s’imposer sans tabou. Les choses pourront se réajuster en fonction des besoins qui pourraient émerger dans le temps », indique enfin l’élue.

E.J.

CENTRE-VILLE

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Périmètre d'application de l'arrêté d'interdiction de consommation de boissons alcoolisées

¯ 0 200 400100Mètres

LégendePérimètre

Élections régionales : il est encore temps de s’inscrire !Les élections régionales auront lieu les 6 et 13 décembre et, pour voter, il est encore temps de solliciter votre inscription sur les listes électorales, si toutefois vous n’êtes pas déjà inscrits. Les démarches peuvent se faire directement dans les points d’accueil de la maire centrale ou des mairies annexes de la ville, en apportant votre pièce d’identité en cours de validité et un justificatif de domicile de moins de trois mois. La demande peut également se faire par courrier, à adresser à la mairie de Brest, 2 rue Frézier. Un formulaire Cerfa (n° 12669*01) est également téléchargeable sur www.brest.fr. À noter que la date limite pour l’enregistrement de votre demande est fixée au 30 septembre 2015 (les courriers devront notamment parvenir à la mairie pour cette date au plus tard).> Renseignements : 02 98 00 80 80

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IV I Sillage septembre 2015

Une jeunesse couleurs Brésil

Le s F ê t e s m a r i t i m e s approchent (du 13 au 19 juillet 2016), et les pro-jets commencent à germer. L’un d’eux devrait, littérale-

ment, faire grand bruit sur les quais, en juillet prochain. L’association Vivre le monde, spécialisée dans les danses et les musiques du monde, soutenue par la coordination jeu-nesse de la ville de Brest, entend en effet monter un Bloco, du nom brésilien donné à ces défilés des célèbres carnavals. « Il sera com-posé d’une quarantaine de jeunes de 16 à 25 ans », explique David Bou-tier, administrateur de l’association.De septembre à décembre, les volontaires peuvent s’inscrire dans le projet. Suivront, en janvier, des ateliers hebdomadaires durant les-quels ces jeunes, que l’association souhaite de tous horizons sociaux, travailleront sur un répertoire musical de la région de Salvador de Bahia, qui fait la part belle au genre Samba-Reggae. « Ils décou-vriront les différents instruments de la Batucada, composée de percus-sions brésiliennes : sordos, caixas et autres dobras. Durant les vacances, des masterclass feront intervenir un spécialiste brésilien du mou-vement. » Le challenge s’annonce donc gratifiant pour les jeunes qui le relèveront : prendre part à un projet collectif, gratuit et ouvert à tous, apprendre un instrument de musique et la manière de défiler…

Dans le but de se produire au cœur d’une manifestation internationale, pour un spectacle qui devrait avoir beaucoup d’allure et qui s’annonce musclé !> Contacts : Erwan Héré (erwan.here@mairie-brest.fr) ; Mohammed Moufid (06 84 82 09 38 et mohammed.moufid@mairie-brest.fr) ; plus d’infos sur Vivre le monde sur www.vivrelemonde.fr

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Un site internet pour tout savoir

En ligne depuis le 13 juillet, le site internet www.brest2016.fr est une véritable mine d’informations pour qui entend tout savoir sur l’événement à venir. Calendrier des festivités et des grands rendez-vous, bateaux à visiter, horaires, accès, tarifs, mais aussi retour sur les éditions précédentes pour une plongée dans l’histoire des fêtes maritimes, tout y est ! Cet outil de Brest événements nautiques, à l’interface claire et intuitive, permet au grand public et à tous les acteurs des fêtes de s’y retrouver et de préparer le rendez-vous comme il se doit. La billetterie y est d’ailleurs également disponible.> www.brest2016.fr

UNE INCITATION À FAIRE LA FÊTE… MARITIME !Ce n’est plus un secret : les Fêtes maritimes de Brest ras-semblent et fédèrent. Mais cette année, la coordination jeu-nesse de la ville de Brest et Brest événements nautiques (BEN) souhaitent accorder plus de place encore à la jeunesse, et la voir participer, avec toute l’énergie et la fraîcheur qu’on lui connaît, à la construction de l’événement, qui se déroulera du 13 au

19 juillet. Un appel est donc lancé à tous les acteurs de la jeunesse et aux jeunes eux-mêmes : si ces derniers possèdent un projet, qu’ils n’hésitent pas à contacter les coordinateurs du service qui, dans un premier temps, centraliseront toutes les idées. Danse, musique, solidarité : peu importe finalement l’objet du projet, tant que celui-ci a un sens et est susceptible d’animer les prochaines Fêtes maritimes. Et, si tel est le cas, BEN et la coordination jeunesse pourraient bien aider les jeunes à le mener à bien…> Contacts : Erwan Héré (erwan.here@mairie-brest.fr), et à Bellevue, Mohammed Moufid (06 84 82 09 38 et mohammed.moufid@mairie-brest.fr) ; Rive droite, Sylvain Aubrée (06 73 98 24 70 et sylvain.aubree@mairie-brest.fr) ; à Lambézellec, Isabelle Meyer, (06 84 82 10 26 et isabelle.meyer@mairie-brest.fr) ; Quartier de l’Europe, Khaled El Fakir (06 83 71 61 85 et khaled.el-fakir@mairie-brest.fr).

Du 13 au 19 juillet

Sillage septembre 2015 I 19

BREST 2016

Brest 2024Tous pour les JO !

Lancée fin juin, la candidature de Brest métropole pour l’organisation des Jeux olympiques et paralympiques voile de 2024 n’a depuis cessé de recueillir de nouveaux suffrages. Fin août, plus de 2200 soutiens étaient ainsi comptabilisés sur www.brest.fr, sans compter toutes les personnalités du monde de l’entreprise, de la voile, des médias ou de la culture, qui s’étaient engagées dès l’annonce de la candidature. Début juillet, cinq représentants de la fédération française de voile sont venus à Brest, pour examiner de plus près ses atouts. Le choix final de la ville nautique qui accompagnera Paris pour la candidature aux JO 2024, est quant à lui attendu courant septembre… En attendant, il n’est pas trop tard pour voter, et continuer ainsi à valoriser les atouts de la métropole brestoise. > www.brest.fr

bus et tram

Du nouveau sur tout le réseau

Des ajustements au plus près des besoins des usagers : c’est le fil rouge des change-ments sur le réseau de tram et de bus de la métropole, en cette rentrée de septembre. Ainsi, les correspondances bus-tram entre

Plouzané et Gouesnou, notamment, évoluent afin de garantir un trajet au plus direct. La desserte de l’hôpital de la Cavale Blanche est aussi revue à la hausse (un bus toutes les huit minutes), avec une liaison plus rapide vers le centre-ville. À noter également que la ligne reliant Plougastel-Daoulas à Plouzané est divisée en trois, afin d’augmenter les cadences. Le temps de parcours en bus entre Bohars et Brest, et Guipavas et Pen ar C’hleuz sont aussi réduits.Autant de nouveautés qui se mettent en place actuel-lement, et à retrouver dans le détail sur le site de Bibus. Avec une toute nouvelle application mobile qui va permettre de calculer son itinéraire personnel à la minute près !> www.bibus.fr

Le réseau de chaleur urbain sort de terreLa métropole brestoise va se doter d’un ballon d’eau chaude géant, d’une conte-nance de 1 000 m3, qui fera son appari-tion dans les prochains mois avenue Le Gorgeu. L’outil, inédit en France et situé à proximité d’une zone de vie relativement dense, mesure 20 mètres de haut, et sera relié au réseau de chaleur urbain, par une connexion directe. Il se mettra en fonction « à des moments stratégiques, au sortir

du week-end par exemple, quand les bâtiments ouvrent et que la demande de chauffage connaît un pic », précise Sylvie Mingant, à la direction de l’écologie urbaine de Brest métropole. Porté par Dalkia Nord-Finis-tère*, exploitant du réseau de chaleur urbain de Brest, ce stockage s’intègre dans la boucle énergétique de Brest, pensée pour optimiser les actions en faveur des réductions de consommation énergétique et de la lutte contre l’effet de serre. Sa mise en service est prévue en début d’année.*Coût total 1,450 million d’euros HT, dont 110 000 euros environ pour la métropole, avec une aide de l’ADEME de 350 000 euros au titre du Fond chaleur, du Conseil départemental pour 120 000 euros au titre de l’innovation, et de la Région, dans le cadre de la boucle énergétique, pour 40 000 euros.

Semaine de la mobilité, bougeons autrement !Pour la seconde année, Brest métropole lance son jeu Bougeons autrement, à l’occasion de la semaine européenne de la mobilité, du 16 au 22 septembre. Objectif : tester de nouveaux modes de déplacements alternatifs à la voiture et accumuler ainsi des points bonus, pour les valoriser en kg de CO2. Nouveauté : la prise en compte de l’intermodalité, qui permet de combiner les différents modes de déplacements. Un système de parrainage permet aussi de gagner des points supplémentaires. À noter également qu’outre différents ateliers mis en place durant cette semaine (ateliers vélos, cartoparty…), il sera possible de tester un simulateur d’éco conduite en mairie de Brest, le 16 septembre. Enfin, tous les participants sont invités à faire des selfies/photos durant leurs tests de nouveaux modes de déplacement ! La remise des prix du jeu aura lieu le 28 septembre en mairie de Brest (18 heures).> www.mobilite-durable-brest.net

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20 I Sillage septembre 2015

EN BREF

PRIVEZIOÙ PUBLIK…Ur pezh-c’hoari savet diwar komzoù merc’hed. E fin miz Even e oa bet peurlipet labour ar gomedianezed da geñver ur chomadenn grouiñ e Chapel Derezo e Rekourañs. Goude un ehan e-pad an hañv emañ ar strollad brestat Paritito o klask leurennoù evit diskouez e bezh-c’hoari nevez.

« Ul lec’h arouezius eo ar privezioù, ul lec’h sokial digor e-lec’h ma klever a-bep seurt traoù, diouzh tu ar merc’hed anat deoc’h, rak diouzh tu ar baotred e vez graet an afer prim ha didrouz. » Evel-se e tispleg Mélanie Giotto penaos he deus lec’hiet he fezh-c’hoari. « Ul lec’h eskemm eo, e-lec’h ma ‘n em sant ar merc’hed etrezo, dizañjer… » Skrivet he deus Mélanie he fezh diwar komzoù gwir bet klevet gant merc’hed. Aterset he deus meur a hini war o buhez, o c’hudennoù, o flas er gevredigezh, war draoù chomet dilavar betek hen. Ur pezh-c’hoari war guden-noù gwir. Komzet e vez eus feulster, an hini a gaver er straed met an hini a santer pa vezer dilabour ivez. Ur feulster lies met bevet e doareoù disheñvel. « Ur plac’h a c’hell paeañ an taksi he deus nebeutoc’h a chañs da bakañ taolioù eget unan a zistro he-unan d’ar gêr war droad, diouzh an noz ! » a zispleg Mélanie. Ur pezh-c’hoari divyezhek eo, e-lec’h ma vez us-titlet ar c’homzoù Brezhoneg e Galleg evit ar re ne gomprenont ket. « Pa gomzer div yezh e tremener diouzh an eil yezh d’eben hervez an degouezh, met alies e talvez un dra bennak. An dra-se em eus klasket lakaat er pezh, evit doujañ d’ar gwirvoud. » eme Melanie. « An doare divyezhek-se eo ma doare da vevañ » eme Bleuenn, unan eus ar gomedianezed. « Pa ‘m eus lennet ar skrid eo bet piket ma c’halon diouzhtu ! Komz a ra eus traoù a vevomp-ni met gant fent, ur pezh c’hoari fentus eo memes ma n’eo ket skañv an danvez. »Véronique Hélies he deus leurennet ar pezh-c’hoari met dre ma ne gomz ket Brezhoneg eo bet skoazellet gant Laorañs Skaven-neg, ur paotr eo e vicher ren komedianed oc’h eil-mouezhiañ filmoù. « Divizet hon eus e vije ur plac’h evel ar re all… » eme Mélanie. « N’em eus ket santet e oan disheñvel » eme Laorañs « Diskuizhus e oa. Ne oa ket ret din kemer perzh ar paotr. Véro a wele an traoù war tri ment, me oa troet da welet anezho war daou vent evel ur skramm tele. Digaset m eus dezho ma skiant-prenañ war ar c’hoari met desket ‘m eus traoù ivez. »Un 3 500 € euro bennak a skoazell o deus bet ar gomedianed dre al lec’hienn croud-founding Kengo. A-bouez evit tizhout ul live micher war o raktres. Emañ bremañ Paritito o vont da glask skignañ o labour un tamm pep lec’h e Breizh.

E Galleg : Une pièce de théâtre construite à partir de paroles de femmes. Fin juin, la troupe brestoise Paritito mettait la dernière main à sa nouvelle création « Privezioù Publik » (Toilettes Publiques) lors d’une résidence à la Chapelle Derezo à Recouvrance. Après une pause estivale, la troupe cherche désormais des scènes pour présenter sa nouvelle création bilingue.

Une garden pride le 19 septembreL’initiative fleure bon la fin d’été, le désir aussi de pousser un peu plus loin l’aventure du jardin… Imagi-née par Vert le jar-din, c’est une sym-pathique opération q u i s ’ a n n o n c e dans le centre-ville de Brest pour le 19 septembre, avec l ’organisa-tion d’une garden pride. Kezako ?

Une joyeuse marche participative et colorée, avec pour seul point commun l’envie de faire partager le goût de la terre, du potager au jardin.Tout l’été, des ateliers ont permis aux volontaires de participer à la confection de chars de parade, de costumes etc. Le 19 septembre, la fête sera donc verte, avec la célé-bration des dix ans des jardins partagés de Kerangoff et Kérédern. Le premier soufflera ses bougies de 14 heures à 16 heures, au travers d’une fête de quartier ouverte à tous. Direction, ensuite, la place de Strasbourg, pour le départ (vers 17 heures) des chars et autres brouettes en forme de jardins portatifs, dans une parade farfelue de dégui-sements et de partage, également ouverte à tous les fanas de verdure. Le chemin de cette garden pride s’arrêtera place de la Liberté, vers 18 heures. De là, chacun pourra prendre les chemins de traverse qui lui conviendront, pour rejoindre Kérédern, et y célébrer enfin les 10 ans du jardin avec les habitants-jardiniers.> www.vertlejardin.fr

Étudiants étrangers : bienvenue à bordComme à chaque rentrée, Brest métropole réserve un accueil de choix aux étudiants étrangers venus poursuivre leur cursus sur le territoire. Le samedi 12 septembre au matin, les intéressés, qui se seront préalablement inscrits auprès de leurs établisse-ments, se verront ainsi proposer une balade en rade, sur l’Azénor notamment. Au total, cette balade qui permettra à tous les invités du jour de mieux lier connaissance et d’effacer les frontières, pourra accueillir 330 étudiants. Tous seront ensuite reçus en mairie centrale, à Brest, pour la traditionnelle cérémonie d’accueil.

MédiathèquesDix jours de fermeture en octobreDans le cadre d’une mutualisation informatique en cours, les média-thèques de la ville de Brest, ainsi que celles de Guipavas, le Relecq- Kerhuon, Gouesnou, Guilers et Plou-zané seront fermées du 5 au 14 oc-tobre inclus. La restitution de prêts pourra, durant ce laps de temps, se faire grâce à des boîtes de retours, sur place.> www.brest.fr

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EN BREF

ODYSSÉA

Le souffle

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LA RENCONTRE

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Les T-shirts roses d’Odysséa sont désormais connus de tous, ou presque. Mais l’on connaît moins l’histoire de cet événement.Gwenaël Vigot : Odysséa est née à Paris, en 2002. Initialement, il s’agissait d’une course destinée à sensibiliser les femmes au dépis-tage du cancer du sein. Les deux créatrices de l’événement souhai-taient d’ailleurs en faire une course réservée aux femmes, comme cela existait aux États-Unis à l’époque. J’aimais le principe. Mais j’aimais moins l’idée de réserver l’événe-ment à un seul public. En 2003, j’ai importé le concept sur Brest métropole, en l’ouvrant aux femmes comme aux enfants et aux hommes. Et j’ai demandé un coup de main à Arlette, que je connaissais bien.

Et comment s’est passée cette première ?Arlette Le Grand : La toute pre-mière édition s’est déroulée sur Brest. Il y a eu 581 participants.

Dès 2004, nous avons déménagé sur le Relecq-Kerhuon, pour le par-cours que les fidèles d’Odysséa connaissent désormais…GV : Et depuis, à chaque édition, nous avons gagné environ 1 000 participants !

Jusqu’aux 9 000 coureurs de l’an dernier…ALG : 9 365 exactement. Une année record. Que nous souhai-terions battre cette année. C’est bien simple : nous avons fait impri-mer 10 500 t-shirts roses, soit le nombre de participants que nous aimerions mobiliser cette année.GV : Et même si nous ne faisons que 10 001 participants, ce sera très bien, hein (rires) ! De toute façon, il faut être honnête : 10 500 coureurs, au vu de la taille du site, des contraintes de sécurité, de sta-tionnement, c’est la jauge maximale qu’Odysséa peut atteindre sur notre territoire.

Et les montants récoltés par les inscriptions sont ensuite reversés à la lutte contre le cancer du sein ?ALG : Exactement. La totalité des inscriptions, auxquelles on enlève juste la TVA. En 2003, nous avons reversé 3 100 euros. Dix ans plus tard, 41 000 euros. Et, 50 300 euros l’an dernier, grâce à la mobilisation record. Depuis l’origine, les manifestations Odys-séa brestoises ont ainsi permis de redistribuer 330 300 euros à des associations finistériennes.

Et vous savez ce qu’il advient de cet argent ?ALG : Évidemment ! Les structures financées viennent, d’une année sur l’autre, au cours d’Odysséa,

expliquer où ont été investies les sommes. Les dotations au CHU Morvan ont par exemple permis au service de cancérologie de se doter de matériel spécialisé. En 2009, deux films et une BD pédagogiques ont été réalisés pour l’association Les mercredis d’Oscar, qui s’adresse aux enfants dont un parent est tou-ché par le cancer…GV : Plus récemment, on pour-rait parler du Dragon Boat, le bateau grâce auquel les malades continuent à pratiquer une acti-vité physique. L’idée avait germé dans l’esprit des docteurs Hélène Simon et Gwénaëlle Madouas, sur un postulat simple : faire du sport, permet de lutter moralement et physiquement contre la maladie. Le Dragon Boat est utilisé toutes les semaines. Jean-Paul Piton, du comité départemental de canoë-kayak 29, nous a beaucoup soute-nus dans l’acquisition de ce bateau qui, accastillage compris, a coûté 10 000 euros.

Et Brest dans tout ça ?ALG : Pour Odysséa, le caractère des gens d’ici est une bénédiction : ils font preuve d’une telle faculté de mobilisation, d’un engouement infaillible qui, et l’histoire d’Odysséa sur la métropole nous le montre, fait de vrais miracles.> Pratique Inscriptions limitées à 10 500 participants, et vivement conseillées avant le jour de la course, lors des permanences organisées dans les établissements partenaires. Toutes les infos et lieux de permanence sur www.odyssea.info

Propos recueillis par Damien Goret

« Les gens d’ici font preuve d’un engagement infaillible capable de faire des miracles »

> Arlette Le Grand

Grâce à Gwenaël Vigot et Arlette Le Grand, la course Odysséa s’est installée sur la métropole en 2003, passant de 580 coureurs à plus de 9 500, en dix ans d’existence. Une montée en puissance régulière pour une générosité qui n’a jamais baissé le rythme, et qui profitent à la recherche contre le cancer du sein et au soutien aux malades. Odysséa revient le 13 septembre* et compte bien battre un nouveau record !

du cœur

6 juin 2003 : Odysséa souffle sa première bougie sur Brest, où 581 participants prennent le départ, et permettent de lever 3 180 euros.

19 septembre 2004 : Odysséa déménage au Relecq-Kerhuon, avec 1 558 sportifs. 10 560 euros sont récoltés.

14 septembre 2008 : la barre des 4 000 participants est franchie, et 27 200 euros sont distribués aux associations.

14 septembre 2014 : l’année du record : 9 365 participants, et 50 300 euros sont récoltés.

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IN Rentrez en fête ! Déambule

SI ON BOUGEAIT ?

La soirée de la Déambule, le 17 septembre, s’annonce plurielle et inventive. Une programmation pleine d’énergie offerte aux étudiants, comme à tous les habitants désireux de vivre avec eux un beau moment de partage et de découverte.

À nouvelle rentrée, nouvelle formule d ’une Déambule qui reste toujours aussi pétillante ! Le 17 septembre, « c’est

toute la métropole qui va ouvrir les bras à ses étudiants, dans une soirée pensée comme un grand moment de partage et de rencontre avec les habitants », expose Jean-Claude Lardic, adjoint au maire de Brest en charge de l’animation.Cette septième édition de la soirée d’accueil des étudiants sur le ter-ritoire s’affiche en effet plus que jamais ouverte à tous, grâce à une multitude de propositions festives et alléchantes.« La soirée a été pensée sur un péri-mètre mouvant au cœur du centre-ville de Brest, avec des propositions qui se déclinent en trois actes, du début à la fin de soirée », précise Gwenn Potard, au service culture-animation de la ville. Et dès la mise en bouche, la formule a tous les atouts pour séduire le plus grand nombre !

Trois actes Le top départ sera donné dès 19 h 30, dans un triangle compris entre le bas de la rue Branda, le par-vis du Quartz et la rue du Château. Au menu : « un repas participatif et artistique, ouvert à tous », décrit Gwenn Potard. Soit : des soupes à déguster sous la houlette de Vert le jardin, un stand de fabrication de pizzas permettant à chacun de mettre la main à la pâte, mais aussi une battle de hip-hop donnée par la MPT de Pen ar Créach, ainsi que des ateliers de sérigraphies et pho-tos menés par le collectif Kuutch. « Chacun pourra participer à la création, et repartir avec sa photo, son dessin… ». En parallèle, les as de la compagnie Impro infini ne manqueront pas de mettre leur grain de sel à tous les coins de rue !À 22 heures, direction le jardin Ken-nedy, tout spécialement rhabillé aux couleurs de la fête. Là, en amont de l’édition anniversaire des 30 ans du Festival du film court, une séance « groovy » revenant sur trois décen-nies de perles en format court sera à l’affiche. De l’autre côté de l’ave-

nue Clemenceau, au même moment, l’ambiance montera encore d’un cran, avec le bal funk de Moral soul.

Feu d’artifice musical De quoi faire le plein d’énergie avant le point d’orgue de la soirée : le grand spec-tacle de la compagnie de rue Dea-bru Beltzak, en partenariat avec le Fourneau. Pour l’occasion, la place de la Liberté servira de théâtre à ce feu d’artifice musical et déjanté, au rendu époustouflant. Un joli cadeau de rentrée pour les étudiants comme pour les familles, dans un timing idéal, le spectacle s’achevant vers 23 heures. Il sera alors temps pour les plus sages de rejoindre leur couette, mais les autres ne seront pas en reste : en partenariat avec la ville, différents lieux de nuit ouvri-ront leurs portes à tarifs adaptés, et navettes Bibus au rendez-vous.> www.brest.fr

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INSI ON BOUGEAIT ?

POUR EN SAVOIR PLUS www.agenda.brest.fr

Rentrée culturelle

L’embarras du choix Septembre 2015 ne déroge pas à la règle non écrite de la culture sur la métropole brestoise, et offre pléthore de spectacles pour petits et grands, faisant le grand écart entre les goûts et les couleurs, dans une palette multicolore sur laquelle il ne reste plus qu’à poser son pinceau personnel. Petit aperçu des grands rendez-vous de ces prochaines semaines.

UN QUARTZ PLEIN D’HUMANITÉSPour cette rentrée, la première scène nationale de France met à nouveau la générosité à l’affiche. Un théâtre ouvert sur le monde qui ne perd pas de temps, puisque le Quartz et ses trois artistes associés se délocalisent au Manoir de Keroual, les 25, 26 et 27 septembre. À 7 heures, 13 heures et 21 heures, Marcella Santander, Olivier Martin Salvan et Erwan Keravec donneront trois spectacles revisitant l’histoire de Louise de Keroual, agrémentés de propositions décalées… De quoi ouvrir l’appétit avant le festin d’automne qui s’annonce ! Et s’il fallait n’en retenir que quelques pépites, l’on citera la venue du grand orchestre franco-américain, le 13 octobre dans le cadre de l’Atlantique Jazz festival, le Sacre de Nijinski interprété par 30 danseurs dont Marcela Santander (le 3 novembre), ou les Liaisons dangereuses, portées par Domi-nique Blanc et Vincent Pérez (du 18 au 20 novembre).> www.lequartz.com

PLOUGASTEL-DAOULASL’AVEL VOR A 10 ANS !La salle de l’Avel Vor passe cette année le cap de la décennie. Une belle longévité, pour un équipement qui n’a jamais cessé d’attirer des artistes marquants. Cette philosophie érigée en marque de fabrique se retrouvera tout au long de l’année, avec notamment, le 11 décembre, la venue des mythiques Innocents (photo). Le groupe français présentera son dernier album, sorti à l’été 2015, riche de com-positions de dentelle. Mais la saison aura déjà démarré dès le 18 septembre, à 18 h 30. Un beau rendez-vous en par-tance, autour de l’inaugura-tion d’une sculpture de Joh’ Sculptor, et de l’installation d’un « Wall of Fame », sélec-tion de portraits d’artistes passés à l’Avel Vor ces dix dernières années. Le tout sera complété par un concert des Violons Barbares. Plus d’infos sur www.espace-avelvor.fr

MUSÉE DES BEAUX-ARTSPIERRE PÉRON, CE GRAPHISTESi le talent de peintre de Pierre Péron est désormais une évi-dence, il est une autre facette de l’artiste plus méconnue, à laquelle rend hommage le musée des beaux-arts de Brest : celle de graphiste. Présentés jusqu’au 3 janvier 2016, ses travaux font ainsi l’objet d’une exposition intitulée Pierre Péron, un graphiste moderne, au cours de laquelle l’on plonge avec délectation dans les dessins, affiches et gravures qui traduisent la très grande créativité de ce Brestois, grand amoureux de sa ville et de ses habitants.> Infos et renseignements sur www.musee-brest.com

MAISON DU THÉÂTRETOUS EN SCÈNES !La Maison du théâtre révélera ses secrets et délices à tous les publics les 18 (à partir de 18 h 30) et 19 sep-tembre (à partir de 15 heures), à la découverte des artistes de la saison

et des possibilités proposées à tous les artistes en herbe. Parmi les temps forts à venir, on peut déjà cocher quelques rendez-vous : le focus Jeune public réalisé en partenariat avec la ville de Brest et de nombreuses structures culturelles brestoises (entre le 10 et le 21 octobre) ; un ciné concert autour du mythique combat qui opposa, en 1974, Mohamed Ali à Foreman (le 27 novembre) ; le zoom sur le festival départemental Théâtre à tout âge, avec deux spectacles en décembre, pour des séances à partager en famille (les 6 et 19 décembre).> Programmation complète sur www.lamaisondutheatre.com

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BREST ARENATÊTES D’AFFICHE ET TÊTES DE SÉRIELe dernier trimestre 2015 sera musical, plein d’humour et sportif du côté de la Brest Arena. Et les fins connaisseurs d’Internet ne manqueront pas de noter sur leur calendrier le 24 septembre, date à laquelle la grande salle de spectacles de la métropole brestoise accueillera Norman, drôle de jeune homme à qui le Web aura permis d’assoir une jolie réputation. Le 30 septembre, place à la belle Shy’m. En octobre, le tennis de haut niveau revient en force (du 19 au 25) avec l’Open Brest Arena et des joueurs classés dans le Top 100 mondial. La fin d’année verra ensuite de nouvelles bêtes de scène et/ou de chanson fran-çaise débarquer avec, entre autres, Thomas Dutronc (le 13 no-vembre), M Pokora (le 19 novembre) ou le show Stars 80 (le 19 décembre).> Programme complet sur www.brestarena.com

GUIPAVASET C’EST REPARTI… POUR DE DRÔLES D’AVENTURES !À l’Alizé, cette nouvelle saison aura l’humour pour ingré-dient de base. Histoires drôles et drôles d’histoires, c’est d’ailleurs le thème de saison qui a été retenu, et que les spectateurs de l’Alizé pourront découvrir à partir du 18 sep-tembre. Du conte traditionnel revisité, à destination des scolaires, avec Blanche-Neige, Cendrillon ou les Frères Grimm ; et un dernier trimestre 2015 où les festivals auront la part belle : la Becquée (le 8 octobre), le festival du Film court dans une caravane « ensorcelée » (le 21 octobre), Grande Marée (les 26 et 28 novembre)… et une quantité d’autres découvertes à ne pas manquer !> Le programme complet sur alize.mairie-guipavas.fr

OH LES FEMMES ! AU MAC ORLANPlace aux femmes et à la danse au Mac Orlan. Un premier aperçu de cet esprit sera donné le 11 septembre, avec des artistes associés de la saison (Suzie Babin et Herwann Asseh, Alban de la Blanchardière, et les danseurs de Ouest hip-hop talents), et avec la première expo, autour du travail du photographe Sébas-tien Durand. Le 1er octobre, Le corps féminin, oh la la, se décli-nera en courts-métrages diffusés par l’association Femmes tout court. Puis le premier grand événement de la saison posera ses ballerines sur la scène, avec le festival de danse contemporaine La Becquée, du 2 au 10 octobre (lire aussi page 30). Toute une programmation à déguster sans complexes, grâce notamment au pass’mouvement, qui permet d’assister à trois spectacles pour 14 euros, ou à cinq spectacles pour 23 euros.

LA CARÈNE À PLEINS TUBES !Nouvelle identité graphique et site inter-net donnent le ton de cette rentrée ul-tra-vitaminée à La Carène. La salle sera dans les Starting Blokes le 25 septembre, avec les Brestois de Yonnbi, et le groove cuivré de Sax machine feat racecar. De quoi amorcer un défilé de découvertes éclectiques. On notera parmi les coups de cœur la venue d’Aaron (le 23 octobre), mais aussi la soul funk de Nicole Willis & the Investigators (photo). À noter aussi le rendez-vous annuel du Noise club (le 10 octobre), qui prendra la forme d’une soirée hommage au fondateur brestois de l’agence Kingfuzi, décédé l’an dernier. > www.lacarene.fr

BOUILLON DE CULTURE À GUILERS !Guilers poursuit sa saison sur le mode de la découverte tous azimuts ! Pedro Kouyaté ouvre les festivités de ce dernier trimestre 2015, le 19 septembre à l'Agora, avec un concert aux couleurs du monde. En octobre, place à la danse contemporaine (photo) et au duo Abdennour Belalit - Alexandra Sanavixay dans le cadre du festival La Becquée (19 octobre), suivi d'un spectacle familial proposé par Patrick Ewen (le 18). > Renseignements sur www.mairie-guilers.fr

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Alpiraid

Toujours plus haut !

La Becquée, modernité et émotions Du 2 au 10 octobre, le festival européen de danse contemporaine La Becquée revient faire bouger les émotions de Guilers à Brest, en passant par Guipavas et Plou-gonvelin. Pour cette 9e édition, l’événement s’ouvre à nouveau à des pays aussi divers que les États-Unis, la Finlande, l’Angle-terre ou la Lituanie, et propose un nombre de spectacles d’une très grande diversité, tous réunis autour d’une même philosophie : faire vibrer les corps, marier la beauté à la danse contemporaine, et séduire tous les publics. Parmi les temps forts de la manifes-tation, la présence d’Olivier Dubois, danseur et directeur du centre chorégraphique national de Roubaix, pour une rencontre (le 6 octobre, à 18 h 30, au Mac Orlan) et un spectacle (Pour tout l’or du monde, le 7 octobre, à 20 h 30 au Mac Orlan).> Programme complet sur www.labecquee.fr

OcéanopolisLes écosystèmes marins s’exposentAvec Cyclops, explorateur de l’océan, Océanopolis propose une exposition pour le grand public et les enfants, dès 6 ans. Avec pour guide le dénommé Cyclops, crustacé planctonique qui entraîne les visiteurs à la découverte des écosystèmes marins les plus méconnus. Immersive, sensorielle, ludique et pédagogique, l’expo-sition s’étale sur 400 m², éveille la curiosité et permet de mieux comprendre le monde marin. Elle séjournera jusqu’en 2017 au pavil-lon Biodiversité d’Océanopolis, qui fête par ailleurs ses 25 années d’existence ! L’exposition fera ensuite escale dans différentes capitales et villes côtières de France et de l’étranger.> Plus d’infos sur www.oceanopolis.com

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Alpiraid élargit ses p o s s i b l e s ! L e 20 septembre, en sus des épreuves d’esca-lade, de course, de kayak et de VTT, les

participants pourront s’essayer éga-lement à la slackline… Une cousine du funambulisme (même si la sangle est ici fixée à seulement quelques centimètres de haut), où chacun doit parcourir la plus longue distance sans autre aide à l’équilibre que ses bras.Mais comme depuis l’origine, l’Alpiraid, orga-nisé par le club alpin français et ses parte-naires, garde sa philosophie d’origine : celle d’une compétition ouverte à tous, débutants ou confirmés. Deux courses sont proposées (15 et 20 km) entrecoupées de sessions kayak, avant une session d’escalade sur la presqu’île

de Plougastel-Daoulas (ou salle Jean Gué-guéniat, à Brest, en cas d’intempéries). Seuls les participants à l’Alpiraid+ réaliseront le parcours VTT. Le soir venu, les sportifs pour-ront se retrouver à l’Astrolabe, au Relecq-Kerhuon, pour visionner des films évoquant les sports de pleine nature. Attention, les inscriptions, qui se font uniquement par cour-rier, s’achèvent le 12 septembre.> Dossier d’inscription à télécharger sur http://cafbrest.ffcam.fr

TRANSRADE 2015 I ÇA VA GLISSER DANS LA RADE !Les 19 et 20 septembre, la Transrade, traditionnelle régate organisée par les Crocos de l’Elorn, revient glisser en rade de Brest. Stand-up paddle mais aussi planche à voile (funboard et planches à dérive) promettent ainsi du très beau spectacle entre les sites de Maison Blanche, du port de commerce et du Moulin Blanc.

L’an dernier, vingt compétiteurs s’étaient élancés en paddle, soit les meilleurs représentants bretons de la discipline. Côté planche à voile, une centaine de véliplanchistes avaient croisé le fer sur leur bête de course et sur un parcours commun. Le programme de cette année devrait être sensiblement le même, avec des départs et des arrivées décalés, dont les lieux seront choisis le jour des régates, en fonction de l’orientation du vent. Les inscriptions restent ouvertes jusqu’au dernier jour.>Plus d’infos sur www.crocos.fr

Sport et santé

Un site régional pour tout savoirDepuis cet été, un site internet permet à tous les malades chroniques bretons de trouver une activité adaptée près de chez eux. Mis en place par l’agence régionale de santé et la direction régionale jeunesse et sports, il recense les clubs et acteurs ayant signé la charte régionale Sport santé Bien-être. Un guide complet, qui informe malades comme professionnels de santé pour bien s’orienter vers les activités les plus adaptées. Brest métropole figure en bonne place dans ce référencement, grâce à son action « Aquagym pour toutes, bougez pour guérir », à destination de femmes atteintes d’un cancer du sein. Le club de Stretching Brest Iroise est également recensé, pour sa gym pilates destinée aux diabétiques. Tous les clubs intéressés par la démarche et proposant des activités adaptées peuvent candidater pour un référencement sur le site.> https://bretagne-sport-sante.fr

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Y’a skiffDeuxième couche

L’abécédaire du parler de l’arsenal avait déjà largement séduit… Gérard Cabon en remet donc une deuxième couche, avec Nono à l’illustration, pour nous faire arpenter les us, coutumes et autres parler-vrai de l’arsenal

à travers l’histoire, avec Y’a skiff, deuxième couche. Une petite somme de clins d’œil et de découvertes des réalités du passé ouvrier d’ici, dans un récit populaire et bon enfant indispensab’ à tout lecteur épris de culture brestoise ! > Y’a skiff, deuxième couche, édition Dialogues

Le Bagad de Lann-Bihoué dans l’histoireLouis Caradec, ancien édile de Plougonvelin, fut dans une autre vie matelot mécanicien sur la base de Lann-Bihoué. Un lieu célèbre dans le monde entier, par la magie de son Bagad. C’est cette histoire que l’homme a décidé de

retracer en mots et en images d’archives, par la grande et les petites histoires. Au fil des pages, on apprend ainsi comment s’est réelle-ment formé le Bagad, mais aussi quels grands moments ont ponctué ses gavottes et autres hymnes de Bretagne ou d’ailleurs, au fil de ses prestations sur les cinq continents depuis sa création en 1952, jusqu’à aujourd’hui.> Le Bagad de Lann-Bihoué, de 1952 à nos jours, éditions Mémoires vives

Pierre Péron à l’affiche2015, année Pierre Péron ? Le peintre de la Marine, inconditionnel amoureux de sa ville, y fait en tout cas l’objet de deux expositions (l’une au musée de la Marine,

jusqu’au 2 novembre, l’autre au musée des beaux-arts, jusqu’au 3 janvier 2016), mais aussi d’un ouvrage remarquable paru aux éditions Locus Solus : Pierre Péron, l’art gra-phique et moderne, sous la direction de Fanch Le Hénaff. Un beau complément aux expo-sitions en cours, pour aller plus loin dans la redécouverte de cet artiste décidément doué de mille talents.> Pierre péron, l’art graphique et moderne, éditions Locus Solus

Nos coups de cœur littéraires

Conservatoire de musiqueToute une histoire qui renaîtQuatre journées, pour un pro-gramme qui parlera aux initiés mais pourrait bien séduire les curieux : les 2 et 3 octobre, puis les 20 et 22 novembre, le conser-vatoire de musique, de danse et de théâtre organise les Journées de musique ancienne. Une deu-xième édition destinée aux ama-teurs de musique baroque, mais dont l’ambition est également de faire (re)découvrir des répertoires riches et pourtant méconnus, allant de Bach à Haendel. Les concerts programmés seront donnés par des personnalités qui font référence en la matière : les frères Valfré, en l’occurrence, ou, en véritable temps fort de l’événe-ment, la venue de Hugo Reyne et de Pierre Hantaï, pour une soirée du 20 novembre qui se déclinera entre flûte à bec et clavecin.> Plus d’infos au 02 98 00 89 99

et sur www.conservatoire.brest.fr

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La foire Saint-Michel revient les 26 et 27 sep-tembre pour le plus grand bonheur de tous ! Deux espaces enfants (place de la Liberté

et square du Général de Gaulle), où ces derniers sont placés sous la responsabilité de leurs parents et sous la surveillance des agents de la ville, mais aussi des profes-sionnels par centaines… De la gare au cours Dajot, en passant par les

jardins Kennedy et Juin, où se réu-niront les particuliers, le vide-gre-nier à ciel ouvert se déroulera le long d’une promenade entre terre et mer. Les commerçants séden-taires, eux, débuteront leur brade-rie le mer credi 23. Un plan détaillé du périmètre sera diffusé à 30 000 exemplaires dans les mairies de quartiers, chez les commerçants et directement dans les boîtes aux lettres.

Foire Saint-Michel

Chasse aux trésors !

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