nobullshit! dimannche

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C'est frais et différent. Rock psychédé- lique, funk tropical et soul cosmique flottent paisiblement sur des rythmiques afri- caines. Modèle d'éclectisme, la musique de Sinkane abolit les frontières et adoucit les mœurs. Elle dessine un nouveau monde. Super cool. ERM & LEE SCRATCH PERRY THE LAST ARENA Sur le flyer, on avait un peu les dreads qui grattaient. Pour son grand retour sur scène, le pape du reggae, de la dub et de ses fils spirituels défend Humanicity, son dernier opus réalisé avec trois de ses fans. Strasbour- geois. Aille. Si le collectif E.R.M n'a pourtant rien d'une vulgaire bande de groupies et que les riddims compo- sés par le collectif français sonnent même plutôt roots, ça sent malheureusement assez vite le pétard mouillé. L'énergie de Lee "Scratch" Perry n'est plus là, son flow a mal vieilli. Et lorsque la légende fumante débarque sur la Last Arena, pyjama fushia, pompes de l'espace et casquette rouge assortie à sa nouvelle coloration, on se dit que le vieux gourou a davantage sa place dans les anthologies du reggae que sur les scènes des festivals. Et on verse une larme. SUUNS JUPILER X MARQUEE Réunis sous un nom de scène rayon- nant, les mecs de Suuns traficotent des morceaux électroniques dopés à l’électricité statique. De passage à Dour, les quatre garçons de Montréal explorent le dancefloor au ralenti avec une guitare au poing et le groove au corps. Avec eux, on se situe aux frontières du rock épileptique et de l’electro minimaliste. Sous la Mar- quee, les Canadiens assurent un show en flux tendu. Dansante et atmosphérique, physique et psychique, la musique de Suuns parle autant à la tête qu'aux pieds. On a beaucoup aimé. PALE GREY LA PETITE MAISON... Un synthé très eighties, des chemises bien repassées, des ritournelles chic et funkoïdes, des pantalons dignes de Solvay, un accent liégeois léger,... Bienvenue dans le monde de Pale Grey. Et le quatuor sait y faire! Voguant de festival en festival pour faire entendre leur "Best Friends", les boys prennent de l'assurance et ça fait plaisir à voir. Tout en nous rappelant Metronomy. Parfaite bande sonore estivale, leur pop rafraîchit telle une brise en bord de Pacifique. Surtout lorsque le groupe se laisse aller à distiller leurs excellentes ins- trus en prenant le temps, délicatement, de faire mon- ter les blancs en neige pour mieux nous emporter dans leurs spirales d'allégresse. Mention spéciale au retentissant Dead Line. BILLIONS OF COMRADES LA PETITE MAISON... Il paraît que l'avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt. Là-dessus, Billions of Comrades a déclenché son réveil aux premières lueurs du jour pour débouler à l'heure. Le dernier lauréat du célèbre Concours Circuit (qui se métamorphose cette Photos: AVPRESS DOUR D'HIER JEUDI 18 JUILLET année en Loud by Court-Circuit : un nouveau projet d'accompagnement destiné à la scène metal, trash ou hardcore) ouvre les hostilités dans La Petite Maison dans la Prairie. Sur scène, la formation tubizienne mélange sonorités électriques et synthétiques pour déployer des mélodies qui palpitent entre post-punk et disco apocalyptique. C'est pop, exigeant et efficace. Rassemblés devant le concert, couche-tard et lève-tôt découvrent ici un nouveau camarade de jeu. Au croisement de The Rapture et Bloc Party, la musique de Billions of Comerades vise juste et bien : en plein dans le mille. U ROY THE LAST ARENA U-Roy a-t-il fumé un joint de trop sur le chemin entre Zaventem et Dour? Enchaînant les "Yeah Brussels! Res- pect!" comme s'il était au Cirque Royal, le père du deejaying et du talk- over n'a pas vraiment eu besoin d'implorer notre clémence. Du haut de ses 70 piges, «The Originator» a en effet prouvé, si besoin était, que son flow légendaire enverrait encore nombre de rappeurs pro en backs- tage. Sur un tracklist reggae et ska aux accents soul, U-ROY s'est littéra- lement baladé sur la Last Arena avec l'aisance d'un vieux roublard de la scène. Provoquant même des vagues de jump sous le coucher de soleil. Respect. SIMIAN MOBILE DISCO JUPILER X MARQUEE Leur dernier album -Unpatterns- dans la console, les deux bidouilleurs anglais de Simian Mobile Disco n'ont pas mis deux track pour remplir la X Marquee. Déchaînés derrière leurs machines bizarroïdes, James Ellis Ford et James Anthony Shaw ont lâché un live tech-house hyper soutenu et très sexy, enchaînant les basses heavy, les nappes de synthé colorées et les boucles acides. Contrat rempli. Une énième claque dans la gueule à tous les détracteurs de ce duo de génie. APOLLO BROWN & GUILTY SIMPSON BOOMBOX L'un des producteurs les plus talentueux de la planète hip-hop, Apollo Brown, a balancé des good vibes à la pelle dans la Boombox, transformant le chapiteau en Ghettoblaster géant. De ceux qu'on portait sur l'épaule début des années 90 en écoutant du Public Enemy. Influencé par des monstres du beatmaking comme DJ Premier, Pete Rock ou J. Dilla, ce gold finger du rap venu en direct de Detroit insuffle dans toutes ses produc- tions son amour de la soul pour former de splendides loops mélodiques. C'est d'ailleurs par une séance d'un gros quart d'heure de samples que le bonhomme a commencé son set, retranscrivant toute l'authenticité du "real hip-hop". Et c'était véritablement jouissif. Rejoint ensuite par le MC Guilty Simpson pour leur projet Dice Game, le show s'est transformé en un énorme best-of old school pour créer un space cake... magique. DEVENDRA BANHART LA PETITE MAISON... Le barbu, ex-hippie devenu gentil popeux pour son huitième album "Mala", nous avait conquis à Dour en 2005, rayonnant. En 2013, c'est plus trop ça... Arrivé un gros quart d'heure en retard sur les planches de la Petite maison dans la prairie, le beau gosse tout vêtu de chemise à carreaux et sans doute alourdi par un bon moules-frites, a lâché un set mou du genou. Son faiblard, présence facile, mister Banhart a même laissé chanter son guita- riste... et pas pour le meilleur: le musicos n'avait en rien l'organe d'un chanteur. Dommage. Yew 14:30-15:30 Beware of Darkness 13:50-14:30 Rohan Lee and Asham Band 13:30-14:30 Def MonK 13:20-13:50 The Spectors 13:00-13:30 Emperors of Decay 13:40-14:10 Buster Shuffle 14:40-15:20 J.D. Circo 15:50-16:30 Burning Time 17:00-17:40 Kadavar 18:10-18:50 Funeral For A Friend 19:20-20:10 Dagoba 20:40-21:30 Biohazard 22:00-23:00 S-Type 23:30-00:45 Keys N Krates 01:00-02:00 French Fries 02:00-03:15 Le Prince Harry 13:50-14:30 Young Rival 15:30-16:30 Holograms 17:30-18:30 Thee Oh Sees 19:30-20:45 Two Gallants 21:30-22:30 The Experimental Tropic Blues Band 00:00-00:50 Alek & Les Japonaises 01:15-01:45 Salut c’est cool 01:55-02:35 Hugo Freegow 02:40-04:00 Pitcho 14:30-15:30 Watsky 16:30-17:30 Youssoupha 18:30-19:30 Stand High Patrol feat. Pupa Jim 21:45-23:00 Mungo’s Hifi feat. YT & Solo Banton 23:00-00:15 Bush Chemists feat. Culture Freeman & ... 00:15-01:40 The Bug feat. Flowdan and Miss Red 01:45-02:45 Panda Dub 02:45-04:00 Prince Alla, Sylford Walker & Asham Band 20:15-21:30 Jah Mason & Dub Akom 15:30-16:30 Blake Worrell from The PuppetMastaz 17:30-18:30 Concrete Knives 15:30-16:30 Kate Nash 19:30-20:30 Keny Arkana 19:30-20:30 Alborosie 21:15-22:15 Dj Shadow All Basses Covered 00:10-01:25 Scratch Bandits Crew 01:35-02:45 DJ Yoda 02:45-04:00 Psy4 de la Rime avec Soprano, Alonzo, Vincenzo... 22:45-23:45 Klaxons 21:30-22:30 Carbon Airways 00:00-01:00 Sexy Sushi 01:30-02:30 Panteros666 live 03:00-04:00 And So I Watch You From Afar 17:30-18:30 Raggasonic 16:30-17:30 Tryo 18:30-19:30 IAM 20:15-21:15 The Smashing Pumpkins 22:30-00:00 Belgian National Day Party

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DeRed BullElektropediaBalzaal

The Last

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BoomBox

La PetiteMaison

dans laPrairie

CannibalStage

The Last

Arena

DeRed Bull ElektropediaBalzaal

Jupilerx

MarqueeDance

HallBoom

Box

La PetiteMaison dans laPrairie

CannibalStage

18 | 19 | 20 | 21 juillet 2013

le GuiDe Des festivals No BuLLSHiT!

THE SMASHiNg PuMPkiNSthe last arena - 22:30

noBullshit! sélection

SiNkANE La Petite Maison...

Batteur intérimaire pour plusieurs forma-tions de pop macromoléculaire, Ahmed Gallab a laissé traîner ses baguettes chez Caribou, Yeasayer ou Of Montreal. A Dour, le New-yorkais d'origine soudanaise dé-barque à la barre d'un autre projet, le sien. Baptisé Sinkane, son groupe se porte au chevet de mélodies chaloupées. Sur scène, ça joue en rang serré : deux musiciens noirs et deux blancs dont les envies voyagent constamment entre l'Afrique et l'Occident. C'est frais et différent. Rock psychédé-lique, funk tropical et soul cosmique flottent paisiblement sur des rythmiques afri-caines. Modèle d'éclectisme, la musique de Sinkane abolit les frontières et adoucit les mœurs. Elle dessine un nouveau monde. Super cool.

ERM & LEE SCRATCH PERRy the Last arena

Sur le flyer, on avait un peu les dreads qui grattaient. Pour son grand retour sur scène, le pape du reggae, de la dub et de ses fils spirituels défend Humanicity, son dernier opus réalisé avec trois de ses fans. Strasbour-geois. Aille. Si le collectif E.R.M n'a pourtant rien d'une vulgaire bande de groupies et que les riddims compo-sés par le collectif français sonnent même plutôt roots, ça sent malheureusement assez vite le pétard mouillé. L'énergie de Lee "Scratch" Perry n'est plus là, son flow a mal vieilli. Et lorsque la légende fumante débarque sur la Last Arena, pyjama fushia, pompes de l'espace et casquette rouge assortie à sa nouvelle coloration, on se dit que le vieux gourou a davantage sa place dans les anthologies du reggae que sur les scènes des festivals. Et on verse une larme.

SuuNS juPiLer x Marquee

Réunis sous un nom de scène rayon-nant, les mecs de Suuns traficotent des morceaux électroniques dopés à l’électricité statique. De passage à Dour, les quatre garçons de Montréal explorent le dancefloor au ralenti avec une guitare au poing et le groove au corps. Avec eux, on se situe aux frontières du rock épileptique et de l’electro minimaliste. Sous la Mar-quee, les Canadiens assurent un show en flux tendu. Dansante et atmosphérique, physique et psychique, la musique de Suuns parle autant à la tête qu'aux pieds. On a beaucoup aimé.

PALE gREy La Petite Maison...

Un synthé très eighties, des chemises bien repassées, des ritournelles chic et funkoïdes, des pantalons dignes de Solvay, un accent liégeois léger,... Bienvenue dans le monde de Pale Grey. Et le quatuor sait y faire! Voguant de festival en festival pour faire entendre leur "Best Friends", les boys prennent de l'assurance et ça fait plaisir à voir. Tout en nous rappelant Metronomy. Parfaite bande sonore estivale, leur pop rafraîchit telle une brise en bord de Pacifique. Surtout lorsque le groupe se laisse aller à distiller leurs excellentes ins-trus en prenant le temps, délicatement, de faire mon-ter les blancs en neige pour mieux nous emporter dans leurs spirales d'allégresse. Mention spéciale au retentissant Dead Line.

BiLLioNS of CoMRADES La Petite Maison...

Il paraît que l'avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt. Là-dessus, Billions of Comrades a déclenché son réveil aux premières lueurs du jour pour débouler à l'heure. Le dernier lauréat du célèbre Concours Circuit (qui se métamorphose cette

Photo

s: av

PRes

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DouR D'HiERj e u d i 1 8 j u i l l e t

année en Loud by Court-Circuit : un nouveau projet d'accompagnement destiné à la scène metal, trash ou hardcore) ouvre les hostilités dans La Petite Maison dans la Prairie. Sur scène, la formation tubizienne mélange sonorités électriques et synthétiques pour déployer des mélodies qui palpitent entre post-punk et disco apocalyptique. C'est pop, exigeant et efficace. Rassemblés devant le concert, couche-tard et lève-tôt découvrent ici un nouveau camarade de jeu. Au croisement de The Rapture et Bloc Party, la musique de Billions of Comerades vise juste et bien : en plein dans le mille.

u Roy the Last arena

U-Roy a-t-il fumé un joint de trop sur le chemin entre Zaventem et Dour? Enchaînant les "Yeah Brussels! Res-pect!" comme s'il était au Cirque Royal, le père du deejaying et du talk-over n'a pas vraiment eu besoin d'implorer notre clémence. Du haut de ses 70 piges, «The Originator» a en effet prouvé, si besoin était, que son flow légendaire enverrait encore nombre de rappeurs pro en backs-tage. Sur un tracklist reggae et ska aux accents soul, U-ROY s'est littéra-

lement baladé sur la Last Arena avec l'aisance d'un vieux roublard de la scène. Provoquant même des vagues de jump sous le coucher de soleil. Respect.

SiMiAN MoBiLE DiSCo juPiLer x Marquee

Leur dernier album -Unpatterns- dans la console, les deux bidouilleurs anglais de Simian Mobile Disco n'ont pas mis deux track pour remplir la X Marquee. Déchaînés derrière leurs machines bizarroïdes, James Ellis Ford et James Anthony Shaw ont lâché un live tech-house hyper soutenu et très sexy, enchaînant les basses heavy, les nappes de synthé colorées et les boucles acides. Contrat rempli. Une énième claque dans la gueule à tous les détracteurs de ce duo de génie.

APoLLo BRowN & guiLTy SiMPSoN booMbox

L'un des producteurs les plus talentueux de la planète hip-hop, Apollo Brown, a balancé des good vibes à la pelle dans la Boombox, transformant le chapiteau en Ghettoblaster géant. De ceux qu'on portait sur l'épaule début des années 90 en écoutant du Public Enemy. Influencé par des monstres du beatmaking comme DJ Premier, Pete Rock ou J. Dilla, ce gold finger du rap venu en direct de Detroit insuffle dans toutes ses produc-tions son amour de la soul pour former de splendides loops mélodiques. C'est d'ailleurs par une séance d'un gros quart d'heure de samples que le bonhomme a commencé son set, retranscrivant toute l'authenticité du "real hip-hop". Et c'était véritablement jouissif. Rejoint ensuite par le MC Guilty Simpson pour leur projet Dice Game, le show s'est transformé en un énorme best-of old school pour créer un space cake... magique.

DEvENDRA BANHART La Petite Maison...

Le barbu, ex-hippie devenu gentil popeux pour son huitième album "Mala", nous avait conquis à Dour en 2005, rayonnant. En 2013, c'est plus trop ça... Arrivé un gros quart d'heure en retard sur les planches de la Petite maison dans la prairie, le beau gosse tout vêtu de chemise à carreaux et sans doute alourdi par un bon moules-frites, a lâché un set mou du genou. Son faiblard, présence facile, mister Banhart a même laissé chanter son guita-riste... et pas pour le meilleur: le musicos n'avait en rien l'organe d'un chanteur. Dommage.

Yew14:30-15:30

Bewareof Darkness13:50-14:30

rohan lee and asham Band13:30-14:30

DefMonK

13:20-13:50

thespectors

13:00-13:30

emperorsof Decay

13:40-14:10

Buster shuffle

14:40-15:20J.D. Circo15:50-16:30

Burning time

17:00-17:40Kadavar

18:10-18:50Funeral

For a Friend19:20-20:10

Dagoba 20:40-21:30

Biohazard22:00-23:00

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Keys n Krates

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le Prince harry

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the experimentaltropic Blues Band

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salut c’est cool

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hugo Freegow

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Pitcho14:30-15:30

Watsky16:30-17:30

Youssoupha18:30-19:30

stand high Patrol feat. Pupa jim

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Mungo’s hifi feat. Yt & solo Banton23:00-00:15

Bush Chemists feat. Culture freeman & ...

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the Bug feat. flowdan and Miss Red

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Prince alla, sylford Walker & asham Band

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Jah Mason & Dub akom15:30-16:30

Blake Worrell from the PuppetMastaz17:30-18:30

Concrete Knives

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Keny arkana19:30-20:30

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Dj shadow all Basses Covered

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scratch Bandits Crew

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Carbon airways

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Panteros666 live

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and so I Watch You From afar

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raggasonic 16:30-17:30

tryo18:30-19:30

IaM20:15-21:15

the smashing Pumpkins22:30-00:00

Belgiannational Day

Party

vu Du BARÁP^ rL�

Rédaction: nicolas alsteen, Marie Frankinet, luc lorfèvre et harold nottet - Conception graphique: Delphine Doerane - Promotion: Céline haumont. Supplément gratuit édité par Moustique - éditeur responsable: Jean-luc Cambier, Stationsstraat 55, 2800 Mechelen.

TouT L'éTé, LES fESTivALSSoNT DANS

DuB CoRNER (le PRogRaMMe)Hosted by Blackboard Jungle Sound System

Blackboard jungle sound system 14:00-15:00aba shanti i & earl sixteen 15:00-19:00Blackboard jungle sound system 19:00-20:00

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Autour du seul rescapé - et maître à penser - Billy Corgan, le quatuor reformé y défend “Oceania”, son huitième album. Sans doute le meilleur depuis “Mellon Collie And The Infinite Sadness” sorti en 1995. Avec ses ballades pop acidulées, à l’image du sublime My Love Is Winter, et ses titres plus noisy aux envolées grunge – Quasar, Panopticon -, ce dernier opus réalise la synthèse presque parfaite des racines progressives (“Gish”), électro (“Adore”) et métalliques (“Siamese Dream”) de la formation alternative de Chicago.

Après avoir liquidé ses premiers complices, le très arrogant Corgan semble même avoir un peu lâché le doigt de la gâchette. Et décidé d’accorder à son nouveau team le droit de cité, précisant que le guitariste Jeff Schroeder, le batteur Mike Byrne et la bassiste Nicole Fioren-tino ont notamment contribué à “Oceania” au niveau de la texture du son… Ce nouveau départ prometteur nous fera-t-il pour autant oublier la dissolution chaotique et les nom-breux errements des Smashing Pumpkins? On a envie d’y croire. D’autant que sur scène, le groupe a la réputation de ne jamais duper son public. Portée par cet opus aguichant, mais aussi par un show hallucinant signé Sean Evans (l’homme derrière la tournée The Wall de Roger Waters), cette première apparition ne devrait pas passer inaperçue. L’avant-goût donné il y a quelques semaines à Paris avait d’ailleurs un parfum délicieusement amer. Fidèles à ses setlists éclectiques, alternant nouveaux hits, poids lourds du répertoire (Tonight, Tonight, Bullet With Butterfly Wings…) et des reprises gonflées de Space Oddity de Bowie et autre The Immigrant Song de Led Zeppelin, la nouvelle bande de Corgan a littéra-lement enflammé le Zénith. C'est dire ce que nous promet cette tête d’affiche affolante.

foCuS à L’AffiCHE

THE LAST ARENA - 20H15

THE LAST ARENA - 22H30

Nous sommes des hommes libres, de-bout, et nos faits d’armes resteront dans les mémoires. Sur nous, même le

temps s’effrite." Le ton est donné avec un extrait de film dès la première plage d’ “Arts martiens” , le dernier album des Marseillais de IAM sorti après six ans d’attente: après 24 ans de carrière, les piliers du rap français sont encore dans la place. Une place de choix, emblématique, qu’ils comptent bien défendre encore longtemps. Car si le poids du temps a marqué leurs visages - le groupe affiche une moyenne d’âge de 45 ans -, leur fougue, elle, est restée intacte.

Pourtant, difficile de s’affranchir de son passé. Ou du moins de le surpasser. Surtout quand celui-ci compte le majestueux “L’école du micro d’argent” dans ses tiroirs. Soucieux de longévité depuis leurs débuts en 1989, les bad boys de Marseille ont tout misé sur leur capacité à relater avec puis-sance, exactitude et humour noir la vie de banlieue et ses déboires quotidiens. Le mor-ceau Petit frère et ses rimes assassines en est sans doute l’un des exemples les plus

concrets. Bref, sans trop le vouloir, IAM s’est hissé au rang de gardien d’une époque, du savoir d’un moment particulier. Plume acé-rée et flow méticuleux, Akhenaton, Shurik’n, Imhotep et toute la tribu n’ont en rien perdu leurs atouts de raconteurs, sublimés par les boucles orientales de Kheops, là où une partie de la nouvelle génération des rap-peurs se perd souvent à pondre des textes creux et insipides au profit d’un bon beat. L’inspiration est toujours foisonnante, et il y a de quoi, mais peut-être ont-ils perdu l’exactitude: celle de raconter son monde, sa jeunesse, et pas ceux des autres.

Lucides, les Marseillais ne sont pas tombés dans le piège de la caricature, comme l’autre enfant terrible du rap, JoeyStarr, et le prouvent encore sur scène. Bien sûr, on va danser le Mia et se dire que Demain c’est loin sur la Plaine de la Machine à Feu ce soir, mais on va surtout se délecter des talents de chroniqueurs sociaux du groupe, d’un rap riche et dense où le verbe retrouve toute son importance. Oui, on peut vieillir dignement dans le monde du hip-hop.

Le baptême du feuTHE SMASHiNg PuMPkiNS

ils n’avaient jamais embrasé leurs citrouilles sur la Plaine de la Machine à feu. Preuve que les smashing Pumpkins sont bien de retour, les voilà enfin bookés à Dour.

iAMle CoMBat Continue�Perfect timing. alors qu'il était en plein set sur la scène du Dance Hall, le chanteur

de The Herbaliser a appris dans l'oreillette qu'il était devenu... papa! Sa femme a accouché à londres exactement à l'heure de la prestation de la formation de jazz/hip-hop à Dour. on leur souhaite beaucoup de bonheur.

la roue tourne. Voilà trois jours que de courageux festivaliers arpentent le site de long en large. objet de leur mission d'exploration : la Machine à Feu. Ils peuvent encore chercher... la célèbre roue du festival s'est envolée. Jeune retraitée, elle brûle ses buchettes sous d'autres cieux. Pour la remplacer, l'équipe du festival a aménagé un coin dub et une nouvelle déco. C'est tout beau, tout chaud. a l'image de cette 25ème édition. Happy birthday, Dour!

�Patriotes. amateurs de moules-frites et de rock'n'roll, sor-tez les gaufres et le chocolat pour le concert événement de The experimental Tropic Blues Band. Ce 21 juillet, jour de fête nationale, le trio liégeois carbure au noir-jaune-rouge et concocte un show unique, 100 % Belgique. a minuit, dans la Petite Maison dans la Prairie, oubliez Mexico 1986 et al-bert II. Vive The Belgians!

�Merci. enorme big up aux gentils organisateurs, au staff du Dour Festival et à tous les artistes présents à l'affiche de cette 25éme édition. C'était chaud. D'autant plus pour les bénévoles du Moustique qui, pendant quatre jours, ont bravé chaleur et poussière pour vous distribuer le No Bullshit! Si vous les croi-sez aujourd'hui, embrassez-les. Ils le méritent!

�on remercie aussi le collectif Sauvage!Sauvage! qui s'est occupé du teaser du festival avec brio. Concept novateur et très proche de l'esprit du fes-tival de Dour, cette joyeuse bande de videomakers fans de l'évènement a réussi son coup! allez jeter un oeil sur leur site www.sauvagesauvage.com

LA MiNuTE PONPON�Figure emblématique du festival de Dour, notre

ponpon préféré se pose des questions sur son avenir sur les planches de la plaine de la Ma-chine à Feu. "les organisateurs veulent rajeunir l'image de Dour en se séparant des vieilleries comme la machine à feu. alors pourquoi pas moi? Je leur ai demandé de me prévenir quand j'arriverais à date de péremption." Mais ce n'est pas prêt d'arriver... D'ailleurs, pour que mister short en jeans tienne encore dix ans, alex Stevens lui fournit une bouteille contenant un étrange liquide... vert fluo!

un line-up dantesque, une marrée noire de festivaliers et un ther-momètre over saturé. What else pour le 25ème anniversaire du meilleur festival belge?

DouRESQuE!

On ne pouvait rêver mieux. Avec des températures hallucinantes oscillant entre 26 et 30 degrés, cette édition anniversaire était forcément placée sous les meilleurs auspices. D'autant que la programmation ne dérogeait pas à la règle de l'éclectisme et du nomadisme. Avec quelques belles têtes d'affiche, des découvertes hip-hop, une scène métal à décorner un Gaulois et un line-up électronique qui mixe légendes vivantes et nouvelle vague, la Plaine de la Machine à feu a littéralement embrasé ses 25 bougies. Voici les up et les (quelques) down de cette édition d'anthologie.

New wave Rayon nouveautés, on ne pouvait passer sous silence les presta-tions du parisien Jackson & His Compu-ter Band -fils caché de Daft Punk et de Jean-Michel Jarre- et de son compa-triote Gesaffelstein qui ont mis la X Mar-quee à feu avec leur techno dark et un-derground. Epinglons aussi le set impressionnant de Flying Lotus et le son old school du producteur américain Apollo Brown. Que de bonnes vibes. ON maNge quOi ce sOir? Big up pour les nombreux stands food qui proposent enfin un menu un peu plus varié. C'est pas toujours Byzance mais au moins on a désormais le choix. TOleraNce zerO sTress Gros coup de chapeau aux organisateurs. Un person-nel au sourire king size, des scènes aux line-up plus homogènes et pas le moindre incident majeur à signaler. Bien joué.

LE BiLAN NoBuLLSHiT!

TOO maNy dj's Outre les dizaines de dj's bookés, fallait-il encore accorder une tribune à Dj Camping et ses beats matinaux pourris ? mise à jOur eN cOurs... Sobre, com-plète et dotée d'une fonction GPS pour géolocaliser ses friends, l'appli officielle du festival est un must. A l'exception de ses mises à jour en temps réel qui vous annoncent parfois la fin d'un set avant son lancement. Peut mieux faire. y a cOmme uN Nœud Gros carton rouge pour les planchers du festival qui dansent tous seuls et provoquent des pelles à la chaîne. On touche du bois pour l'année prochaine. cOca-lOca On met le hola sur les jeux débiles proposés par la marque de soda. Exemple navrant avec le concours de celui qui reste le plus longtemps la face collée sur un méga bloc de glace....

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