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Nature et Faune REVUE INTERNATIONALE POUR LA CONSERVATION DE LA NATURE EN AFRIQUE Gestion de la Faune, Am^nagement d'aires prot6g6es, Conservation des ressources naturelles. INTERNATIONAL JOURNAL ON NATURE CONSERVATION IN AFRICA Wildlife and Protected Areas Management and Natural Resources Conservation. Volume 9. n°1. Janvier-Mars 1993. January-March 1993. Organisation des Nations Unies pour I'AIimentation et I'Agriculture Food and Agriculture Organization of the United Nations (^ >\ Programme des Nations Unles pour ^ ^n^ si rEnvironnement y 1^ |fl y United Nations Environment J^ Programme FAO Regional OfTice for Africa Bureau Regional de la F.A.O. pour I'Afrique - Accra (Ghana)

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Nature et FauneREVUE INTERNATIONALE POUR LA CONSERVATION DE LA NATURE EN AFRIQUE

Gestion de la Faune, Am^nagement d'aires prot6g6es, Conservation des ressources naturelles.

INTERNATIONAL JOURNAL ON NATURE CONSERVATION IN AFRICA

Wildlife and Protected Areas Management and Natural Resources Conservation.

Volume 9. n°1. Janvier-Mars 1993.

January-March 1993.

Organisation des Nations Unies

pour I'AIimentation et I'Agriculture

Food and Agriculture Organization

of the United Nations

(^>\ Programme des Nations Unles pour

^^n^ sirEnvironnement

y 1^ |fl y United Nations Environment

J^ Programme

FAO Regional OfTice for Africa

Bureau Regional de la F.A.O. pour I'Afrique- Accra (Ghana)

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Nature et FauneVolume 9. rf 1 Janvier-Mars 1993.

January-March 1993.

^^z^ \

i»»j

La revue Nature et Faune est une put)licatlon internatlonale

trimestrlelle destin^e k permettre un ^change d'Informationset de connalssances scientlfiques concernant la gestion dela faune, i'am^nagement des aires prot^g^es et la conserva-tion des ressources naturelles sur le continent africain.

"Nature et Faune" Is a quarterly international publication de-dicated to the exchange of information and scientific data onwildlife and protected areas management and conservationof natural resources on the African continent.

Editeur - Editor : Eric CaufrlezAss. Editeur - Ass. Editor : J. ThompsonConseillers - Advisers : J.D. Keita, S. Darroze

Nature et Faune depend de vos contributions b^n^voles et

volontalres sous la forme d'articles ou d'annonces dans le

domaine de la conservation de la nature et de la faune sau-

vage dans la Region. Pour la publication d'articles ou tout

renseignement compl^mentaire, dcrire k I'adresse suivante:

"Nature et Faune" is dependent upon your free and voluntarycontributions In the form of articles and announcements in

the field of wildlife and nature conservation in the Region.For publication of articles or any further information, pleasecontact:

Revue NATURE ET FAUNEFA.O. Regional Office for Africa

P.O. BOX 1628

ACCRA (Ghana)

Sommaire - Contents

Editorial 1

Wildlife utilization and rural development in the Central African Republic 3

Considerations sur I'ouverture de la chasse sportive au B6nin

aprds dix ann6es de fermeture 12

Note on haemoparaslte frequency (Babesia. Anaplasma. Theileria and Microfilaria)

In wildlife of the Nazinga Game Ranch (Burkina Faso) 23

Information 27

TRADUCTIONS -TRANSLATIONS 34

Le contenu des articles de cette revue exprime tes opinions de leurs auteurs et ne reflate pas n6cessairement celles de la FAO, du

PNUE ou de la r6daction. II n'oxprime done pas une prise de position offioielle, ni de I'Organisation des Nations Unies pour I'Ali-

mentation et I'Agriculture, ni du Progrannnr>e des h4ations Unies pour I'Environnement. En particulier les appellations employeesdans cette publication et la presentation des donnas qui y figurent n'impliquent de la part de ces Organisations aucune prise de

position quant au statut juridique des pays, territoires. villes ou zones ou de leurs autorit6s, ni quant aux traces de leurs frontiires

ou limites.

Printed by The Advent Press — Accra

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EDITORIAL

Le lecteur qui d^couvrira I'articie ^rrt par Hu-

bertus Peters sur i'exploitation de la faune en

R^publique centrafricaine ne sera peut-dtre

pas surpris de constater k quel point la faune

de ce pays est soumise k une intense pression.

Les populatbns ruraies et urt>aines du conti-

nent africain au sud du Sahara, trouvent une

part non n6gligeal3le de leurs prot^ines en ex-

ploitant la faune sauvage, depuis les termites

jusqu'aux ^l^phants. En I'exploitant mais aus-

si parfois, h^as, en la surexploitant.

Et ce n'est pas un fait recent. On r^pdte la

meme lltanie depuis des d^ennies: ii faudrait

g6rer les ressources en faune sauvage...Oui, il

faudRAIT: un conditionnel qui en dit long sur

le relatif immobilisme devant ce constat.

Relatif immobilisme pourtant car, en ce do-

maine comme dans d'autres, certains pays

africains se montrent k la pointe de la re-

cherche et du d6veloppement. D'autres regar-

dent leurs ressources s'amenuiser avec un

certain fatallsme. Et des opportunit^s de d^ve-

loppement disparaissent avec la faune que Ton

a trop longtemps n6glig6e.

Mais qu'attend>on pour partager cette expe-

rience, la diffuser et I'adapter aux circon-

stances locales ? Qu'attendent les int§ress6s

pour RECLAMER ce partage d'exp^rience au

lieu de dresser 63s. constats p^nibles d'impuis-

sance?

Voll^ pourtant bien un domaine ou le conti-

nent africain a pu d^velopper sa propre expe-

rience en fonction de ses propres t^esoins et

The Reader, on reading the article by Huber-

tus Peters on wHdlrfe exploitatbn In the Cen-

tral African Republic, will probably not be sur-

prised to note how wildlife in this country has

come under such intense pressure.

Rural and urt>an populations of Africa south

of the Sahara get a considerable part of their

protein Intake from wildlife, ranging from ter-

mites to elephants, which are unfortunately so-

metimes overexploited.

And this Is not recent, the same song has

been repeated over decades: we should ma-

nage our wildlife resources well... Yes, weSHOULD: the corxiitional which says a lot on

the relative Impassiveness shown toward this

issue.

Relative impassiveness t)ecause. In this area

like in others, certain African countries are in

the forefront of research arxj development.

Others watch their resources diminish with a

certain fatalism, while development opportuni-

ties disappear with the wildlife which has been

neglected for far too long.

But wfiat are we waiting for to share this ex-

perience, spread it and adapt it to our local

conditions? What are the interested parties

waiting for to CLAIM this share of experience

instead of acknowledging impotence?

Here rather is an area where the African

continent has been at)ie to develop its own ex-

perience from its own ne^ds and specifk^s.

Breeding of small game, game ranching, par-

ticipatory management: we do not lack

concrete initiatives and success stories

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de ses sp^ificit^s. Elevage de petit gibier,

Game ranching,-gestion participative: les initia-

tives concretes et r^ussies ne manquent pas

(ies 6cliecs non plus mais ils contribuent eux

aussi k augmenter {'experience).

li faut utiliser duraNennent la faune sauvage.

la gerer et la valoriser quand cela est possible.

La comptabiliser dans les P.N.B. des nations.

Lui donner un avenir, et r6pondre ainsi k quel-

ques besoins des populations locales, qu'ils

soient nutrrtionnels, socio-culturels. ou plus

prosaiquement financiers, puisque I'explolta-

tion durable de la faune peut d^gager des re-

venus appr^ciables.

La conservation ne doit pas §tre consid^r^e

comme une mise sous cloche des ressources

la ou des populations ont des besoins crois-

sants k satisfalre. Consen/er, oui, mais d6ve-

lopper aussi, tel doit dtre le leitmotiv des pro-

jets et programmes de conservation. Valoriser

plantes et animaux sauvages comme toute au-

tre ressource natureile. les exploiter et les g^-

rer de fagon durakMe, au profit des et par les po-

pulations locates, c'est aussi garantir I'avenir

de la vie sauvage sur ce continent.

(as well as failures but they also contribute to-

ward increasing our experience).

There must t>e sustainable use, manage-

ment and development of wildlife when it is pos-

sible, and account for it in the GNPs of coun-

tries, give it a future and thus respond to some

needs of local populations, be they nutritional,

socio-cultural or in a more prosaic manner, fi-

nancial, since a sustainable exploitation of wil-

dlife can yield considerat>le revenue.

Conservation must not be seen as some-

thing that should be set aside for preservation

where increasing populations have needs to sa-

tisfy. Conserve, yes, but we must also develop

and this should be the leitmotiv of conservation

projects and programmes. We must valorize

wild plants and animals like any other natural re-

source, exploit and manage them in a sustaina-

ble manner, for the benefit of and involving the

local populations. This will also guarantee the

future of wiidlj^ on the continent.

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WILDLIFE UTILIZATION ANDRURAL DEVELOPMENT IN THECENTRAL AFRICAN REPUBLIC

byH.PJ. PETERS

Summary

Amongst the activities of tlie

UNDP/FAO/CAF/86/001 Project, entitled

"Wildlife Management in the Central African

Republic", a survey of the consumption and

commer HaVae lion of wildlife was made in 1 987

in the Central African towns of Bambari, Ban-

gassou, Bangui, and Kaga Bandoro. Although

the results should be Interpreted with care,

they indicate that wildlife plays an important

role not only in the nutrition of rural and urban

people but also has economic and cultural va-

lues. The numbers of wild species hunted to

provide the country with bushmeat could be

an indication that the utilization of this natural

resource is irrational and actions should be ta-

ken to ensure sustainable use of wildlife in the

near future.

INTRODUCTION

The Central African Republic comprises ma-

ny ecosystems: forest, savannah and steppe,

and therefore numerous animal species exist

in the country. Due to excessive hunting and

poaching, the vital economic role of wildlife re-

sources for rural development is endangered.

It appears that utilization of wildlife, as well as

other natural resources is not based on sustai-

nability, resulting in a decline of the countries'

biodiversity.

The growth of the human population (ave-

rage 2.5 %, but 6% in Kaga Bandoro and 4%

in Bambari) and the associated need for more

natural resources, including wildlife (consu-

med by all classes of people and often prefer-

red to meat from domesticated animals), has

led to a demand far greater than the supply.

With the availability of efficient hunting equip-

ment and the high financial returns at markets,

the utilization will increase and have serious

adverse effects on the conservation of several

wild animal species. Further wildlife habitats

degradation due to agricultural practices, de-

forestation, cattle-breeding and a lack of suita-

ble and adequate substitutes for bushmeat,

will not promote a sustainable utilization of wil-

dlife without suitable wildlife management ef-

forts.

To rationalize the use of wildlife, the Central

African Government has taken action by orga-

nizing hunting and trade. The application of

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the measures was difficult, one of tlie reasons

why poaching has continued. In April 1986,

the Central African Government, UNDP and

FAO signed a project document titled

UNDP/FAO/CAF/86/001 "Wildlife Manage-

ment in the Central African Republic", with the

main objectives being: the implementation of

a programme to manage wildlife resources at

sustainable level, to increase the socio-econo-

mic contribution of wildlife and to train local

people to follow up project activities.

To estimate the consumption of bushmeat,

inquiries were carried out in these cities: Bam-

bari, Bangassou, Bangui and Kaga Bandoro,

all situated in the traditional hunting zone, near

the cynegetic zone, which is rich in animal spe-

cies (Docky, J.H. 1988; Guinlngbi, S. 1988;

Maidou, H.M. 1988;andRedjehoya, P. 1988).

This paper reports results of the inquiries and

presents activities carried out with politicians,

urban and rural communitiiBS to make them

conscious of the problem of unsustainable use

of natural resources.

INQUIRIES

In the various neighbourhoods, local mar-

kets and routes near the above mentioned ci-

ties, people were interviewed during a 3-month

period. Information such as species consu-

med, quality and quantity of bushmeat, trade

routes and merchants, was collected and for-

warded every month to Bangui to be proces-

sed by computer. The inquiries were made at

the end of the rainy season, and the beginning

of the dry season ( 1 5 September - 1 5 Decem-

ber 1987). During the dry season, when- far-

ming activities are limited, food is very scarce,

vegetation is burned and cattle breeders are

looking for sources of water, the availability of

beef thus goes down and prices go up. Local

communities then dedicate all their time to

both legal and illegal hunting. Taking this into

account, the numbers presented in Table 1

should be^regarded as underestimations

(Docky, J.H., 1987; Guinlngbi, S., 1988; Mai-

dou, H.M., 1988 and Redjehoya, P., 1988).

RESULTS

Table 1, including species completely pro-

tected by national and international (CITES) le-

gislation, such as the elephant Loxodonta afri-

cana, and the giant pangolin Manis gigantea,

shows:

- the calculated (extrapolated) number of

animals hunted per year;

- the calculated (extrapolated) number of

animals supplied per year at local markets;

- and the calculated (extrapolated) number

of animals not sold at local markets.

I. The number of animals hunted per

year was calculated as follows:

»:

Q= Quantity of meat consumed per year (in Kg);

rt= the population in a city divided by the sample inter-

viewed during the inquiry,

W= Average weight of the animal alive (in Kg)

Then:

Number of animals hunted/year = Qxrt

0.75 X W(The assumption was made that 75% of a living animal

was used as bushmeat)

For example, for the blue duiker in Bambari:

Q = 4,732.2 Kg

rt = (46,413/1,513)= 30

W = 9kg^k). of animals hunted/yr: 4723.2 x 30 = 20,992

0.75 X 9

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11. The number of animals supplied

per year at the market was calculated

as follows:If:

TSM = Total Supply Measured (In Kg);

N= Number of days inquired;

W= Average weight of the animal alive (in Kg);

Then:

(A) Meat supply/year: = TSMX365N

(B) Number of animals supplied at the market =(A)

(per year) 0.75XW

For example, for the Blue duiker at the main

market in Kaga Bandoro:

K TSM = 183 Kg and N = 24 days,

(A) Meat supply per year = 2782 Kg

And ifW = 9 Kg

Number of animals supplied at the market = 2782 =412

(per year) 0.75 X 9.

In Kaga Bandoro there were three markets.

Meat not sold at the main market in the mor-

ning was usually sold by 3 - 4 traders in the af-

ternoon at a second small market in the neigh-

bourhood. The third market was seldom pro-

vided with bushmeat.

Transportation of bushmeat from the Northern region to Bangui. Sibut, January 1989

Transport de viande de brousse de la region Nord vers Bangui. Sibut, Janvier 1989 (Photo : FAO/H. Peters)

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Sustainable wildlife utilization? Meat confiscated from a car on the Damara-Bangui road on 1 1 February 1989.

Utilisation durable de la faune sauvage? Viande confisqu6e sur la route Damara-Bangui le 1 1 f6vrier 1989.

(Photo: FAO/H. Peters)

III. Numbers of animals not sold at

the market per year:

The quantity of meat sold per year was cal-

culated as the meat supply under item II. The

quantity of meat dqI sold was the difference

between meat supply per year and the quanti-

ty of meat sold at the end of the market days.

For example (t>lue duiker at the main market

in Kaga Bandoro):

Quantity of nr^eat Qfil sold during a year : 509.5 kg

No of animals qqI sold at the market = 509.5 = 75.4

0.75 X 9

The figures presented in Table 1 show expli-

cit differences between the cities. It wouki go

beyond the scope of this article to discuss

them in depth. Nevertheless some reasons

could have been:

- geographical (ecosystem, infrastructure,

climate, vegetation) differences between the

cities. For example Bangassou which is situa-

ted near the border with Zaire is also supplied

with bushmeat (elephant, duikers, etc.) from

the other skle of the border. FAO (1990) men-

tioned the public sale of almost 50 tons of ele-

phant meat a year at local markets;

- cultural differences: some species may not

be eaten by a particular trit>e whereas they are

a delicacy to another;

- different economic vocation of an area:

For example the main economic activity in Ka-

ga Bandoro is agriculture (cotton production)

while Bambari is one of the commercial cen-

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tres of the country where cheap cattle meat is

available. Therefore Kaga Bandoro has to re-

ly more on wildlife as source of food (animal

proteins);

- variation of population size in the cities or

population density in their environs;

- distance to the capital Bangui, the commer-

cial centre of the country: For example Ban-

gassou is too far away and cannot compete

with the other cities to provide Bangui with

bushmeat.

Apart from these differences, the method of

working and the degree of collaboration of ru-

ral communities and authorities with the inqui-

ries, varied. For example to obtain the needed

cooperation in Bangassou the interviewer

could not present himself as an officer of the

Ministry.

Despite some imperfections in the method

such as the short time of inquiries, the illegal

trade (estimated at 30%). the reticence of local

communities to respond to the inquiries, the

identification of the species especially when

the pieces of meat were smoked, the numbers

indicate that bushmeat plays an important role

in the provision of rural and urban people with

animal protein.

Most of the merchants and hunters, particu-

larly those hunting small and medium-sized

game, dki not possess the necessary permits

which indicates that bushmeat is mainly obtai-

ned through poaching at the national level.

Poaching at international level (Chad and the

Sudan), trade in live animals (e.g. African grey

parrot, Psittacus erithacus), sale of wildlife

products such as horns, skins .and trophies

through commercial hunting expeditk>ns, also

takes a part of the wikllife in the Central African

Republk;, making it more obvbus that this na-

tural resource should be regarded as endah-

gered in both hunting zones (Kalivesse, 1991).

Resolving only the previous mentioned pro-

blems will not ensure the sustainable use of na-

tural resources. Other necessary steps are

strenghtening national institutions, preparing

and applying management plans, and estab-

lishing training and sensitization programmes.

Ntiamoa-BakJu (1987) mentioned that through

immediate surveys of habitats and species,

representative samples needing specific pro-

tection should be kJentified. In addition, effec-

tive management of the protected areas, ba-

sed on scientific research, would be an essen-

tial step toward wildlife conservation. To build

up depleted natural resources, managementshould go beyond protection against poa-

chers and research should concentrate on sta-

tus distribution, seasonal movements, food

and habitat requirements as well as habitat

changes resulting from the protection and the

activities of the animals. To set and enforce le-

vels of wildlife utilization, taking into account

the possibilities of domestication of wild animal

species and creation of reserves for game pro-

duction, reducing the pressure on wild popu-

lations and still allowing local people to bene-

fit on a sustained yield basis from wildlife, da-

ta on population sizes, structure, carrying ca-

pacity, turnover rates, etc. should be gathered.

Such projects already exist for the grasscut-

ter, Thryonemys swinderianus in Ghana and

the giant rat, Cricetomys gambianus in Nige-

ria. Such solutions, together with an increase

of the wildlife tourism potential, should be

considered. Nevertheless, to resolve main

problems such as lack of trained personnel,

environmental awareness of local communi-

ties, who often think that wildlife must be used

as long as it is available, lack of conservatton

policies and educatbn programmes and lack

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of a strong wildlife department must also re-

ceive priority attention.

Environmental awareness programmesshould not only t>e dirtected towards local

communities but also to national decision-ma-

kers. Even though faced with other priorities,

such as health, education, dbbts, food and

agriculture, they should be convinced that pro-

perly managed wildlife resources can improve

the living standard of the people and contri-

bute to the national economy. Numt>ers such

as the estimated value of bushmeat to GNP of

37 billion CFA francs, the daily delivery in Ban-

gui of at least two tons of smoked bushmeat

and the average consumptbn of bushmeat at

national level of 25 kg/person/year (FAO,

1 990), indicate that bushmeat is a potential na-

tural resource and contributes significantly to

the national economy.

OBSERVATIONS

As already mentioried, the numbers presen-

ted in Table 1 should be interpreted with care

and in some cases they may not be repre-

sentative. Maidou (1988) mentioned that the

numbers were representative when a species

was consumed by more than 30 persons and

the total amount consumed exceeded 200 kg

per month. However, he did not give any jus-

tifk^tlon for his assumptbn. Numbers of spe-

cies not meeting one of the requirements are

marked with asteriks (*).

To highlight the case of Bamt)ari, Table 1

shows that meeting the mentioned require-

ments, the Warthog, the Blue duiker, the Red-

flanked duikerand the Vervet monkeywere the

most hunted. One of the reasons couki t)6that

those species, leading more or less a social

life, can even be hunted during the rainy sea-

son. Species such as the Buffalo, the Bush-

buck, the Cane rat arxJ the Elephant were also

hunted a lot txjt taking Into account the requi-

rements, were not conskJered as main species

for consumption. For Bangassou, the Red

river hog, Uie Blue and Red-flanked duikers,

the Baboon, Guenons and the Elephant; for

Bangui the Warthog and the Blue duiker and

for Kaga Bandoro the Warthog, the Blue dui-

ker and the Bushbuck met both the above

mentioned requirements.

Taking into account the numt)er of animals

not sold at local markets, figures presented in

Table 1 could irxJk^ate that the market is super-

saturated. The example of Kaga Bandoro

mentioned above, however shows that finally

all the bushmeat will find its way to the consu-

mer. This delay of selling meat, particularly

when the meat is still fresh, can cause severe

health problems. This is more or less solved

by smoking or even drying the bushmeat. This

practise is widely applied when the bushmeat

has to be transported over long distances (see

photo 1). Despite the measures taken, more

attention should be pakl to this item and It

would be highly recommendable to organize

national training programmes, for example,

extension programmes through the media.

For example at the main market in Bangui

dried meat was sold containing hundreds of in-

sect larvae.

Differences between the number of animals

hunted and the number supplied to local mar-

kets make it obvkxis that many families hunt

for subsistence and not for commercial pur-

poses, especially with small species such as

the Cane and Gambian rats which are subject

to this kind of hurrting, often practised with

nets, bow and arrow, wires, etc. Nevertheless,

more arxJ more local communities are begin-

ning to sell bushmeat along the street, giving

them access to another lifestyle. This imples

"risks" that they "discover" new types of bush-

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Rg. 1: Drawing used on the T-shirts for the drawing

competition, sponsored by a national brewery.

Dessin utilise sur les T-shirts k t'occasion du concours

de dessin, parrain6 par une brasserie du pays.

MINISTERE DES EAUX FORETS CHASSES PECHES ET DU

TOURISME

NA LEGUE TI BATANGO GBAKO NAMOSSORO TI KODORO TI E !!

FIG. 2: Poster distributed to schools in the CAR as part

of sensitization programme of the project.

Posters distribu6s au 6coliers faisant partie du pro-

gramme de sensibilisation du projet.

meat, resulting in an increase in tlie utilization

of wildlife in socioeconomic aspects of the

country.

SENSITIZATION PRO-

GRAMMES

An extension and environmental education

programme was carried out as an activity of

the UNDP/FAO/CAF/86/001 Project "Wildlife

Management in the Central African Republic".

Due to the general degradation of nature in the

Central African Republic, the programme was

not limited to wildlife utilization but extended

to the overall destruction of nature, including

the habitats of wildlife species.

Articles were published in the national news-

paper "E 1^ Songo", covering several topics In

particular issues on wildlife use such as trade

in bushmeat; wildlife in the Central African Re-

public, a heritage to protect; lunting in the

Central African Republic; solutions to wildife

conservation; the elephant, how long does it

have in the Central African Republic; the future

of ivory; legislation and trade in ivory; butter-

flies, not an inexhaustible source, etc.

Through this channel a special category of

people in the capital, with political influence

throughout the country, was reached.

To reach other people in Bangui and rural

communities, radio programmes were broad-

cast in close collaboration with the very popu-

lar radio programme "Balao" ("Hello" in the na-

tional language). The themes were always re-

lated to the importance of nature and its

conservation. At the end of some broadcasts

a question was asked. The answer consisted

of making drawings which were judged by a

special committee. This drawing competition

was sponsored by a national brewery that pro-

vided among other things special designed

10

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'T" shirts (see Figure 1). Although the gamewas directed at children, many adults and

schools participated. Later several drawings

were proposed as designs for stamps.

By distributing posters (see Figure 2), school

children in the whole country were reached.

The message written in the local language

means more or less "help us to live".

In addition to the broadcasts, local people,

especially those living near the national parl<s,

were reached through visits and interviews.

To reach tourists, foreigners and nationals,

panels and posters mainly dealing with the ex-

port of ivory were exhibited at the airport and

the local art market.

The final results of the extension campaign

cannot t>e measured within such a short period

of time and should have been intensified and

prolonged. Notwithstanding, it is worth men-

tioning that in a speech the Head of State once

referred to a newspaper article on forest degra-

dation in the hills near Bangui. On the other

hand, the fact that ivory sellers at the art mar-

ket in Bangui covered the posters explaining

the national arxJ international regulatbns on

ivory trade with a batik cloth, shows the impor-

tance of extension programmes and the diffi-

culties to be envisaged. Differences in points

of view, or should we better call it "priorities"

should be handled with care within extension

programmes.

FAO, 1990: Assistance k la mise en oeuvre

du programme d'am6nagement de la

faune. FO:DP/CAF/86/001, Rapport

terminal. Conclusions et recommenda-

tions du projet. FAO, Rome, 1990.

25pp.

Guinlngbl, S. 1988: Enqudtes sur les as-

pects quantitatifs de la viande de

chasse dans la vllle de Bangassou.

M^moire de fin de cycle. University de

Bangui, R^publlque Centrafricaine.

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Maidou, H.M. 1988: Enqudte sur la consom-

mation de viande de chasse dans la

ville de Bambarl. M^moire de fin de

cycle. University de Bangui, Rdpubll-

que Centrafricaine. 57pp.

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dlife: a resource in jeopardy. Unasyi-

va,156:Vol. 39, 27-35.

Redjehoya, P. 1988: EnquSte sur les as-

pects commerciaux de la viande de

chasse en R6pub>lique Centrafricaine.

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la consommation de la viande de gi-

bier k Bangui, R^pubiique Centrafri-

caine. Miniature des Eaux, For§ts,

Chasses, P§ches et Tourisme. 29pp.

* FAO Associate Professional Officer

on the Project UNDP/FAO/CAFf86/001

Address after 1 Nov. 1993:

H.P.J. Peters - C.E.D.C,

sic BP 410,

MAROUA, Cameroun

11

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CONSIDERATIONS SUR UOUVER-TURE DE LA CHASSE SPORTIVEAU BENIN APRES DIX ANNEES

DE FERMETUREEVOLUTION DE LA GRANDE FAUNE DUPARC NATIONAL DE LA PENDJAM

par J.C. Heymans*, P. Oude**, F.C. Kidjo***

Aprds une dizaine d'ann6es de ferm&ture, la

chasse sportive a §t6 reianc^ dans les zones

cyn^g^tiques de la Pendjari et de I'Atacora k

partir de la saison 1990-1991. Si les ralsons

^voqu^es lors de la suspension de la chasse

en 1982 n'avaient pas fait I'unanimit^ dans le

monde des gestionnaires, des am^nagistes et

autres conservateurs, ceiles qui ont conduit k

la r6ouverture semblent avoir regu I'assenti-

ment des uns et des autres. Pour s'en

convaincre, il suffit de se r^fdrer aux r^sultats

obtenus en i'espace de cinq anndes par le Ser-

vice de Surveillance et de Protection et le Ser-

vice de Reconnaissance 6cologique du Projet

de Rehabilitation des Pares Nationaux finance

par la Commission des Communaut^s Euro-

p^nnes. La collaboration active de la Section

d'Ecologie Appliqu^e et de Production Aqua-

cole de la Faculty des Sciences Agronomiques

n'a pas ^t^ de reste dans I'exdcution des pro-

grammes de recherche sur la faune.

Durant les dix ann^es de fermeture de la

grande chasse, nous distinguons deux p6-

riodes : I'une couvrant la premidre moiti^ et

I'autre les cinq dernidres ann^es. D'abord, il

faut remarquer que I'absence de mesures

concretes a fait que de 1982 ^ 19C5, les don-

nas n'ont fondamentalement pas 6t6 avanta-

geuses pour les ralsons suivantes:

- Les gardes chasse dont I'eff^ctif ^tait net-

tement Insuffisant manquaient du minimum de

materiel afin de faire face k la recrudescence

du braconnage devenu commercial.

- La suspension de la chasse sportive qui

jouait indirectement un rdle dissuasif de police

forestldre a favoris^ dgalement I'augmentation

du braconnage qualifi^ de trds actif k I'^poque.

- L'absence totale de travaux de recherche

tant sur la faune que sur la flore faisait du Pare

National de la Pendjari une biosphere isol^ et

abandonnde.

- Les effets ndfastes de la s^cheresse qui a

frapp^ toute I'Afrique Occidentale de 1973 k

1983 et Taction ndfaste des feux tardifs d'ori-

gines diverses ont ^gaiement contribud k la

destruction des ressources naturelles.

Ainsi la baisse inqui^tante des effectifs de la

faune qui avait conduit k la suspension de la

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chasse sportive provenait essentieilement des

deux modes de pr^ldvement :

1 ) L'abattage contrdl^ de la Chasse sportive

dont les quotas annuellement fix^s varlaient de

350 k 500 animaux;

2) L'abattage informel par le braconnage

dont I'ampleur des d^Sts ne pourra jamais

§tre 6valu6e avec exactitude mais qui doit d^-

passer en ctiiffre ies pr^idvements formeis.

Les Sp^iaiistes conviennent que I'ensemble

de ces pr^^vements d^passait le potentiel re-

productif de bon nombre d'espdces, ce qui eut

pour effet dans un premier temps la reduction

des quotas d'abattage k partir de 1980 (ta-

bieau 1 ci-dessous) suivi de la fermeturetotale

de la chasse deux ans plus tard. Le quota de

la saisom 990-91 qui est de 478 rejoint ceux

d'avant 1980. Le tat)ieau 2, (page suivante),

donne plus de details sur ies abattages et les

SAISON

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Tableau 2: Quotas d'abattaga - Zones Cynegetiques Benin(Sources D/FRM. - Benin)

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Bubales / Hartebeest (Pendjari, Benin)

(Photo : J.C. Heymans)

lai 1 989, son effectif 6tait de 31 8 contre 1 70 en

1987.

Le Leopard {Panthera pardus) et le Gu^pard

i^cinonixjubatus) ont aussi fait I'objet de quel-

ques observations int^ressantes. Le premier,

trds m^fiant continue malgr^ ia quietude r^ta-

blie dans le Pare k afficher un comportement

quasi nocturne rendant difflciles les observa-

tions. De 1988 k 1990, nous avons pu ob-

server trois solitaires, par contre quatre peauxont 6t6 trouv6es chez des braconniers arr§t^s

en 1988. Nous avons localise quatre families

de Gu^pards d'un total de 1 5 individus de 1 988

k 1990. Cette espdce peut s'observer d^sor-

mals en plein jour en train de chasser, notam-

ment k proximity des mares Diwouini et

Tiabiga.

L'envahissement du Pare de ia PerxJjari par

les ^6phants {Loxodonta africana) aux nrK)is

d'avrii et mai des ann^es 1989 ot 1990 fut sur-

prenant. Piusieurs troupeaux ont 6t^ observes

dont le plus important comptait, en avrii 1989,

une trentaine d'individus. Notons aussi que

les jeunes et les petits dominent dans la plu-

part des troupeaux observes. L'effectif total

est estim^ k 856 lors des recensements de

1987.

Le constat est plus facile k faire chez les au-

tres bovid^s sauvages qui impressionnent par

leur nombre les visiteurs 6ks I'entr^e du Pare.

Les troupeaux de 50, 100^ 150 voire 200 Indi-

vidus de Buffles {Syncerus cafer) souvent ren-

contres dans les piaines d'innondation sont

des illustrations patentes de i'augmentation

des effectifs des populations de faune.

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Tableau 3i Recensements de la faune sauvage au Pare National de laPendjarl selon divers auteurs.

ESPECES

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Mais, malgr6 ces donn^es satisfaisantes, la

r^ouverture de la chasse sportive pose quel-

ques Inquietudes puisqu'elle coincide avec la

fin de I'aide financi^re de la.Commission de la

Communaut6 Europeenne. Ainsi, si rien n'est

fait k court terme pour assurer la permanencede la lutte antibraconnage et le suivi scientifi-

que, le Pare National de la Pendjari risque de

perdre son prestige dans la region Quest Afri-

caine. D^j^ les Etudes entreprises sur la faune,

la flore et la gestion des feux sont suspendues

depuis la saison 1990-1991 faute de finance-

ment. D'un autre cote, aucune etude r^cente

n'a pu inventorier la situation faunique r^elle

des zones cyn^g^tlques de la Pendjari et de

I'Atakora qui pourtant sont les zones exploi-

t^es par les activites cyndgetiques.

En conclusion, il apparait apr^s {'analyse des

r^sultats que les cinq premieres ann^es sui-

vant la suspension de la chasse sportive ont

6t6 catastrophiques pour la faune du Pare Na-

tional de la Pendjari. Jusqu'en 1 978, mis k part

les cas particuliers des Elephants et des Da-

malisques, les effectifs des autres espdces^talent satisfaisants.

Le Projet de restructuratlon des Pares Natio-

naux a permis une augmentation des bio-

masses animales. La chasse sportive fut d^s

lors autoris^e afin de maintenir r^quilibre na-

turel et assurer la p^rennit^ du capital fauni-

que. La soudure entre I'ancien PAPN et le fu-

tur Projet Regional doit se faire rapidement si

Ton veut preserver ces acquis. Des Etudes

scientifiques sur la gestion du gibier et I'am^-

nagement des chasses doivent §tre entre-

prises rapidement, le B6nin poss6dant un cer-

tain nombre de spdcialistes en la matidre. Les

premieres observations, fort Int^ressantes, de

r^quipe de chercheurs de la SEAPA/FSA t6-

molgnent de I'urgence du lancement d'un plan

rigoureux de gestion du capital-gibier en

etroite collaboration avec les populations ru-

rales concern^es.

REMERCIEMENTS

Nous tenons ^ remercier tout particulidre-

ment:

- le Ministdre du D^veloppement Rural de la

R^publique du B§nin

- la Direction des Forets et des Ressources

Natureiies (DFRN)- la Direction du Projet d'Am6nagement des

Pares Nationaux (PAPN)- la Faculty des Sciences Agronomiques

(FSA) de l'Universlt6 Nationale du B6nin (UNB)- la Cooperation Technique Beige

Ainsi que tous les hommes de terrain qui,

courageusement, permettent le renforeement

d'une gestion rationnelle des Ressources Na-

tureiies.

* Professeur k la Faculty des Sciences

Agronomiques/Universite Nationale de B^nin -

SEAPA - B.P. 1910, Cotonou, B^nin.

** Chef du Service Protection Nature ei

Chasse /D.FRN-MDR

*** Attache de Recherche - e/o FSA/UNB -

SEAPA, B.P. 1910, Cotonou, Benin.

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NOTE ON HAEMOPARASITE FREQUENCY(Babesia, Alaplasma, Theileria and Microfilaria)

IN WILDLIFE OF THE NAZINGA GAME RANCH(Burkina Faso)

by R.C. Mattioli*, A.M.G. Belem** and O. Jean**

A study ofthe relationshipsamong game, do-

mestic animals and tsetse flies was carried out

at the Nazinga game ranch and surrounding

areas in Burtdna Faso (Mattioli et al.. 1990: Mat-

tioli and Ki Zertx). 1992). The area is infested

by Giossina morsitans sutxnorsitansand G. ta-

chinoides (Mattioli. 1991). At the same time,

because of the scarcity of data on wid animal

haemo-parasites in West Africa, the authors

decided to take that rare opportunity to study

the frequency of some haemoparasites in

game.

The survey was conducted from March to

June 1 988. A description of the study area, cri-

teria for choosing and shooting wild animals,

and methodological aspects have been des-

cribed elsewhere (Compaor6, 1987; Decker,

1987; Mattioli et al., 1990). Based on external

anatomy and physical status the shot animals

were assigned to three age groups: young

(< 1 year), sub-adult (1-3 years) and adults

(> 3 years) (Decker, 1987). Two hundred

microscopic fields were examined at lOOO'*

magnifications for each Giemsa-stained thin

blood smear. General status of shot animal

was classified in three categories: good, ave-

rage and poor.

A total of 200 blood samples was collected

on the following animal species: warthog {Pha-

cochoerus aethiopicus, Pallas, 1976) (n=

75),

roan antelope {Hippotraqus equinus, Desma-

rest, 1804) (n=

25), hartebeest (/\lcelaphus

buselaphus, Pallas, 1976) (n=

12), oribi (Oiv-

rebia ourebi, Zimmermann, 1783) (n=

34),

Grimm's duiker {Sylvicapra grimmia, Lin-

naeus, 1758) (n=

30), bushbuck {Tragelaphus

scriptus, Pallas, 1 766) (n= 21 ), waterbuck (Ko-

bus ellipsiprymnus, Ogilby, 1 833) (n= 1

)and

reedbuck {Redunca redunca, Pallas, 1767)

(n=

2).

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Tsetse fly : they range in length from 6 to 16 mm.Mouche Ts6-ts6 ou Glossine : sa taille varie de 6 ^ 16 mm.

(WHO Photo issued by FAO)

distribution of Anaplasma spp. miglit reflect

tlie immunologicai status of the animals. Epi-

demiological studies on haemoprotozoan in-

tracellular parasites carried out in domestic

herbivores found that parasitaemia is general-

ly low In young animals (Anziani et al., 1987)

due to protective maternal antibodies, while

the peak of infection occurs in two year old ani-

mals (Hugh-Jones et al., 1988). Continuous

natural challenge would then reinforce the im-

munity in older animals (Dalgliesh et al., 1990).

It seems that a similar pattern can be applied

to Theileria spp. infection (Morel, 1981).

No Infection due to Bat>esia spp. was detec-

ted. • The absence of Bat>esia spp. in blood

smears might be related to the short time that

this parasite can be detected and to the lower

percentage of red cells infected during babe-

siosis infection than in anaplasmosis (Payne

andOsorio, 1990).

Several vectors of detected parasites (Morel,

1981; Bram, 1983; Dalgliesh et al., 1990) were

observed on shot animals: Tat>anidae, Sto-

moxynae. Hippoboscidae and ticks. Ticks, in

partrcular, infested almost 100% of the ante-

lopes and warthogs. This result is similar to an

earlier observation on game in Ghana (Ntia-

moa-Badu, 1987). Antelopes were infested by

Hippoboscidae, warthogs were not.

None of the blood parasites was detected in

blood smears of warthog, although they were

fourxJ infested by ticks.

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The physiological status of the examined po-

pulation was classified as "good" in 91% of

cases.

No significant difference was found in

packed red cell volume (PCV) between ani-

mals found positive for haemoprotozoans and

those which were negative.

A study carried out in neighbouring areas on

domestic ungulates found that treatments

against vector-transmitted parasites were ne-

cessary to maintain cattle (Ki Zerbo, 1988).

Wild game populations of the Nazinga gameranch apparently tolerated the local vector-

transmitted parasites, including trypanosomes

(Mattioli et al., 1990). Wild animals were also

able to produce in absence of any veterinary

care since biomass per square kilometre in-

creased from 1322 kg in 1982 to 2732 in 1987

(Lungren and Compaor6. 1988). This sup-

ports the findings of other authors (Aibarre in

Vincke. 1982; Vincke, 1982).

ACKNOWLEDGEMENTS

We thank the personnel of the Nazinga gameranch and the Ministdre de I'Envlronnement et

du Tourisme of Burkina Faso for the authoriza-

tion to carry out this study. We also wish to

thank Dr R.T. Wilson for his adviCe during the

writing of the manuscript.

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* FAO -Project "Development of trypanoso-

miasis infected areas in West Africa", 01 BP2540 Ouagadougou 01, Burtdna Faso.

Present address: Internationai Trypanotole-

ranee Centre, PMB 14, Banjul, The Gambia.

**University of Ouagadougou, Institute of

Rural Development, 01 B.P. 7021 Ouagadou-

gou 01, Burkina Faso.

22

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Un mot de la redaction...

Mille excuses k nos lec-

teurs...

Beaucoup de nos lecteurs

s'inqui^tent de ne plus avoir

re^u les derniers numdros de

Nature et Faune. Bien que les

pertes de courrier ne soient pas

impossibles, vous aurez sans

doute remarqu6 que la revue

connait depuis quelques tempsune parution irr6guli6re, ainsi

qu'un retard de publication de

plusieurs mois sur le calendrier.

La r6daction de Nature et

Faune regrette cette situation et

pr6sente ses excuses k ses

nombreux lecteurs et

contributeurs.

Remise a zero de la liste

des destinataires...

Depuis son lancement en 1985,

la liste des destinataires de

Nature et Faune ne fait que

s'allonger. Nous recevons

r6guli6rement de nouvelles

demandes de tous les coins de

I'Afrique et au-delll. Mais il

s'av6re que nous recevons aussi

de plus en plus d'exemplaires en

retour, le destinataire 6tant

introuvable. Ce phdnom^necache une situation qui doit etre

plus ample encore, compte tenu

des changements d'adresses et

mutations de poste qui ne nous

sont surement pas signal6es.

Afin de faire b6n6ficier unmaximum de ddcideurs,

gestionnaires d'aires prot6g6eset de projets de conservation,

institutions de recherche et de

formation et hommes de terrain

et sp6cialistes dans le domaine

de la conservation en Afrique,la r6daction de Nature et Faune

va proc6der k un reciblage de

son lectorat, dds le Volume 10

en 1994.

Dans ce but il a 6t6 d6cid6 de

proc6der i un

"rafraichissement" de notre liste

d'adresses. Tous les

destinataires sans exception, k

titre collectif comme k titre

personnel, devront nous faire

parvenir le coupon ci-apr6s afin

de nous faire part de leur

souhait de continuer k recevoir

le journal.

Toutefois la r6daction se

r6serve le droit de donner une

suite favorable ou non k toute

demande compte tenu du tirage

limit6 et des priorit6s dans la

distribution de la revue.

Nous vous remercions de votre

comprehension et vous invitons

k nous envoyer votre demandedes aujourd'hui. Remplissez le

coupon pr^vu k cet eflet...

(English text on page 24)

R^pondez ^ notre ques-

tionnaire...

...ceci nous permettra de mieux

rdpondre k vos besoins

d'information. De plus, nous

vous posons une question

importante: Le journal Nature

et Faune doit-il selon vous

rester gratuit ou £tes-vous prets

k payer, et dans quelle mesure,votre ahonnement ?

Oil adresser votre cour-

rier?

Votre demande de

renouvellement d'abonnement,le questionnaire ainsi que toute

remarque que vous voudriez

nous faire parvenir sur papierlibre peuvent nous etre

adress6es directement (notre

adresse au verso de la

couverture) ou via la

representation FAO de votre

pays (voir liste en fin de

journal).

Merc! de votre aimable

collaboration.^

La Redaction

OUI, je souhalte recevoir Nature et Faune en 1994 (Volume 10)

Abonnement individuel (Nom, Pr^nom) :

OU collectif (Institution, ONG) :

Titre/Fonction:

Adresse :

Si Institution/organisme, nombre copies souhait^ (5 max)

Profession ou domaine d' activity:

23

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Editor's Note

(texte frangais page 23)

Our excuses to our rea-

ders...

Several of our readers are

worried over not receiving the

last few issues of "Nature et

Faune. Though loss in postage

may not be ruled out, you mayhave noticed that for some time

now publication of the

magazine is irregular, and there

is a delay of several months.

The Editorial board regrets this

situation and presents itk

excuses to its numerous readers

and contributors.

List of subscribers

Since its inception in 1985, the

list of subsribers to Nature et

Faune has been getting longerand longer. We continue to

receive new requests from all

over Africa and beyond. Wealso continue to receive

returned mail because the

subscribers cannot be traced.

This sometimes is due to

change in address and transfers

of which we are not informed.

In order for it to benefit a

greater number of

decision-makers, managers of

protected areas ami

conservation projects, research

and educational institutions,

field workers and specialists in

the area of conservation in

Africa, the Editorial board of

Nature et Faune will reorganisethe readership beginning with

Volume 10 in 1994.

In this regard, the list of

addresses will be reviewed. All

subscribers without exception,

whether individuals or groups,should fill the coupon below,

mail it to us to inform us

whether they still want to

receive the magazine or not.

However, the Board reserves

the right to respond favoiu-ably

or not to a request due to the

limited number of issues and

the priorities in the distribution

of the magazine.

We thank you for your

understanding and invite you to

send your request as from

today. Fill in the couponbelow...

Fill our questionnaire...

This will enable us to better

respond to your need for

information. In addition, wewould like to ask this important

question: Do you want Nature

et Faune to remain free or are

you prepared to pay for your

subscription, and how much?

Where to send your reply

Your request for renewal of the

subscription, the questionnaire,

in addition to your commentswhich you can put on a separatesheet of paper, can be mailed to

us directly (see our address

inside the cover) or through the

FAO representation in your

country (see list on last page).

Thank you for your

cooperation

The Editor

YES, I would like to receive Natura and Fauna in 1994 (Volume 10)

Individual subscription (Full Name) :

OR Group subscription (Institution, NGO) :

Position:

Address :

If institution or organisation, state number of copies desired (5maximum) :

Profession or area of activity: » . .

24

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QUESTIONNAIRE

A) Appreciation du contenu de Nature et Faune (biffez mention inutile) ;

Volume d' information;Qualite de 1' information;

Frequence de parution actuelle;

Presentation;

Information technique/scientifique;Couverture information mondiale;

Couverture information africaine;Revue des publications;

Suffisant/insuffisantSatisfaisante/a ameliorerSatisfaisante/a revoir—>votresuggestion:Satisfaisante/^ am^l iorer—>votresuggestion :

Suffisante/^ developperSuffisante/a developperSuffisante/a developperSuffisante/^ developper

B) Parmi les themes ci-dessous. choisissez-en 5 erne vous estimez etreprioritaires fP devant votre choix) et 5 autres que vous aimeriez voirtraiter plus souvent par Nature et Faune (•¥ devant votre choix) ;

( )

( )

( )

( )

( )

( )

( )

( )

( )

( )

( )

( )

< )

( )

Femmes et environnementAgriculture durableGestion forestiere durableEnvironnement urbainEconomie de 1' environnementDroit de 1' environnementTourisme et environnementEducation a 1' environnementConservation et gestionparticipative et communautairePolitiques des pays africainsen mati^re d' environnementActions des ONG et mouvementsassociatifs/EnvironnementPollution/Technologie propreProblemes mondiaux (par ex.couche ozone, climat...)Desertification

Methodes et techniques degestion faune/aires protegeesEcologie generale/Etudes desecosystemesSciences veterinaires (Faune)Elevage de gibier/RanchingCynegetiqueDiversite biologiqueExploitation et commerce desespeces sauvagesConservation des especesmenaceesEthologie animaleBotanique/PhytosociologieZoologie/Etude d' especesEcologie eaux douces/marinesAutre :

Autre :

C) Abonnement aratuit ou pavant ? fentourez votre choix) ;

La gratuity de la revue est- un Element important ^ conserver: oui/non

Si 1 'abonnement devenait payant, le prix suivant (exprime enequivalent-dollar, 4 numeros/an+frais postaux inclus) me sembleraisonnable et je m'abonnerais :

8 $ 12 $ 16$ 20 $ 25 $ 30 $

Toute autre "Suggestion ou remarque est la bienvenue et peut ^tre jointesur papier libre.

Merci de votre collaboration.

25

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QUESTIONNAIRE

A) Appraisal of contents of Nature et Faune (underline correctanswer) ;

Volume of information;Quality of information;

Present rate of publication;

Presentation ;

Technical/Scientific information;International news coverage;

African news coverage;Book reviews;

Sufficient/InsufficientSatisfactory/Room for improvementSatisfactory/to be reviewed (yoursuggestion: )

Satisfactory/Room for improvement(your suggestion:

)

Sufficient/to be developedSufficient/to be developedSufficient/to be developedSufficient/to be developed

B) Choose 5 of the following topics which vou think are priority(write P in space provided) and 5 others that you would like to seetreated in Nature et Faune (write + in space provided) :

Women and EnvironmentSustainable agricultureSustainable forest managementThe urban environmentEnvironmental economicsEnvironmental lawTourism and environmentEnvironmental educationParticipatory and communityconservation and managementNGO activities andEnvironmental groupingsPollution/clean technologyGlobal problems (e.g. ozonelayer, climate change)DesertificationEcology of fresh/sea water

( )

( )

( )

( )

( )

( )

( )

( )

( )

Methods and techniques formanagement of wildlife/protected areasGeneral Ecology/Studies ofecosystemsVeterinary Science (Wildlife)Game breeding/RanchingCynegeticsBiological diversityWildlife utilisation and tradeConservation of endangeredspeciesAnimal ethologyBotany/PhytosociologyZoology/Study of speciesOther:Other:

C) Free or charged subscription? (circle your choice) :

The magazine should continue to be free: yes/no

If one had to pay for one's subscription, the following price (theequivalent in US $, 4 issues per year + postage) seems reasonable tome and I would subscribe to it:

$8 $12 16$ $20 $25 $30

Any other suggestion or remarks are welcome and can be written on a

separate sheet of paper.

ThanX you for your cooperation.

26

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INFORMATIONS / NEWS

Une dame a la tete du Programme des

Nations Unies pour TEnvironnement.

L'Assembi^e gdn^rale des Nations Unies

lors de sa s^nce du 8 d^embre 1 992 k New-

Yorl<, a procMd k {'Election du Directeur exd-

cutrf du PNUE. Madame Eiizabetli Dowdes-

well, de nationality canadienne, est entree en

fonction le 1 er Janvier 1 993 et succ^e ainsj au

Dr. Mostapha Tolisa qui occupait ce poste de-

puis ia creation du PNUE.

Nous souhaitons i^ Mine Dowdesweli piein

succ^s dans sa nouveile mission.

A woman heads UNEP

The UN General Assembly, during its ses-

sion of 8 December 1992, elected a new Exe-

cutive Director of tne United Nations Environ-

ment Programme, UNEP, in tiie person of Mrs

Eiizabetli Dowdesweli, a Canadian national.

She assumed function on 1st January 1993

and thus succeeds Dr Mostapha Tolba, who

had occupied the post since UNEP came into

existence. We wish Mrs Dowdesweli much

success in her new function.

Rhinoceros: operation de la derniere

chance en Afrique de Test et australe.

Au Zimbabwe, la population de Rhinoceros

noirs (Diceros bicornis) s'est dramatiquement

r^uite de 2138 animaux en 1989 k seulement

430 aujourd'hul, selon les r^centes donndes

du Groupe sp^ialis^ pour les Rhinoceros afri-

calnsde I'lUCN. De m§me, le Swaziland a per-

du plus de 50% de ses effectifs en moins de

deux ans !

Dds lors. seule une campagne de "d^cor-

nage" generalis^e pouvalt sauver les rhinoce-

ros d'une extinction certalne, d'autant que la

secheresse qui a s^vit en Afrique de I'est et

australe, a rendu elle aussi la vie dure k ces ani-

maux.

Grdce k I'experience acquise lors de pr^ce-

dentes operations de ce genre, le taux de mor-

talite associe au decomage est tombe k 0%

pour le rhinoceros noir et 2%-3% pour le rhi-

noceros bianc. aiors que dix ans auparavant 11

etait estime k prds de 9% et faisait done dou-

ter du bien fonde de telles campagnes.

Rhinoceros: operation last chance for

east and southern Africa

• In Zimbabwe, the population of the Black

Rhinoceros (Diceros bicornis) has considera-

bly reduced from 2138 animals in 1989 to only

430 today, according to recent data published

by the lUCN on African Rhinoceros Specialist

Group. Likewise, Swaziland has lost more

than 50% of its population in 2 years!

Thus, it is only a generalised "dehorning"

campaign that could save the rhinoceros from

certain extinction, even more so as the recent

drought in east"and southem Africa has rende-

red life difficult for these animals.

Thanks to experience gained in preceding

operations of this nature, the death rate asso-

ciated with dehorning has fallen to 0% for the

black rhinoceros and 2-3% for the white rhino-

ceros, when 10 years ago it was estimated at

nearly 9% and thus put in doubt the essence

of such campaigns.

27

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D'autant que le coOt en reste 6lev6, soit un

coOt moyen de 1400 $ EU par animal. De plus

il ne faut pas perdre de vue que les cornes re-

poussent. Des premieres Etudes ont r^v6i^

une recroissance annueile de 6.7 cm pour la

corne ant6rleure et 2.6 cm pour la corne pos-

t^rieure. II est done probable que cette opera-

tion devra §tre r^p^t^e.

L'efficacrte r^elle de ces campagnes de-

pend n^cessairement d'une excellente publi-

city qui informera les braconniers potentiels de

rinutiiltd de leurs raids: le bureau de TRAFFIC

en Zambie a notamment d^montr^ aux bra-

conniers zambiens qu'il 6tait d^sormais vain

d'espdrer trouver des cornes au Zimbabwe,

Depuis cette campagne, plus aucun rhino-

ceros n'a 6te abattu. Les derniers actes de bra

connage ont ete signal^s pendant ou juste

apr^s les campagnes de d^cornage. dont

quelques rhinos ddcornes abattus (sans doute

i'absence de corne n'avait pas dte constat^e

ou les animaux furent victimes du d^pit des

braconniers ?).

Cette solution semblait done s'imposer par

I'urgence. et s'av6re trds efficace k court

terme. En plus du sort des rhinoceros, de nom-

breuses vies humaines peuvent Stre epar-

gnees. Les actions de braconnage et de lutte

anti-braconnage ressemblaient en effet de

plus en plus k une guerre dedar^e (Cent cin-

quante braconniers zambiens ont ainsi ete

tues au Zimbabv\^e depuis 1984).

Even though the cost is still high- an ave-

rage cost of $1400 per animal - one must not

lose sight of the fact that the horns grow back.

Preliminary data have revealed an annual re-

growth of 6.7 cm for the front horn and 2.6 cmfor the rear horn. It is therefore possible that

the operation will have to be repeated.

The effectiveness of these campaigns de-

pend on excellent publicity to inform potential

poachers of the uselessness of their raids: the

TRAFFIC office in Zambia has Informed poa-

chers that there is no hope of finding horns in

Zimbabwe.

Since the campaign was launched no rhi-

noceros has been killed. The latest killings by

poachers were recorded during or just after the

dehorning campaign, which Included dehor-

ned animals (doubtlessly the absence of a horn

was not detected or were the animals killed by

the spiteful poachers?).

This solution has therefore become impera-

tive and has proved effective in the short term.

Moreover in addition to the fate of the rhinoce-

ros, several human lives could be spared. The

activities of the poachers and the anti-poa-

ching exercice in effect resembled a declared

war (150 Zambian poachers have been killed

in Zimbabwe since 1984).

(Information extralte de TRAFFIC bulletin',

Oct/Nov 1992. Vol.13 No.2)

(Culled from TRAFFIC BULLETIN Oct/Nov

1992, Vol.13 No.2)

Le reseau TRAFFIC a ouvert en 1992

son premier bureau regional en Afri-

que.

Base k Lilongwe au Malawi, et dirige par

Tom Milliken qui etait jusqu'alors directeur du

The TRAFFIC Network opened its

first Africa bureau in 1992.

Based in Lilongwe, Malawi, and headed by

Tom Milliken who until now was the bureau

chief of TRAFFIC-Japan, the regional bureau

28

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bureau TRAFFIC-Japon, ce bureau regional a

parmi ses vocations de coordonner Taction de

contrdle du commerce de produits d'animaux

et de v^g^ux sauvages dahe dix-sept pays

de I'Afrique de I'est et de I'Afrique austraie, oCi

la contret)ande a corxluit plusieurs espies

sauvages au bord de {'extinction.

Parall^ement. des representations natio-

nales ont 6t6 ouvertes en Afrique du Sud et en

Tanzanie, deux pays jouant un rdle de plaque

tournante du commerce des produits des es-

pdces sauvages.

will among otiiers, coordinate action for the

control of trade in wild animal and plant pro-

ducts in 17 African countries in East and Sou-

thern Africa, where smuggling lias caused the

near extinction of several species.

Similarly, country representations have

been set up in South Africa and Tanzania, two

countries which constitute the central point of

trade in wUd species.

( Pour rappel. TRAFFIC est un programme

conjointduWWF - le Forxi MorxJIal pour la Na-

ture - et de rulCN - rUnion mondiale pour la

Conservation -, dont le but est de contrdler le

commerce et rutilisation d'animaux et de

plantes sauvages. Ce faisant H assiste le Secre-

tariat de, et ies Parties k la CITES - Convention

sur le Commerce International des Espdces

Menac^es de la Rore et de la Faune

Sauvages)

(It will be recalled that TRAFFIC Is a joint

WWF/IUCN programme which is aimed at corv

trolling the trade in and use of wild plants and

animals. It thus assists the Secretariat and Par-

ties to CITES - Convention on International

Trade for Endangered Species).

ECO-AFRIQUE: un p^riodique d'in-

formation public par la Banque AfH-

caine de Developpement

ECO-AFRIQUE: a newsletter publis-

hed by the African Development Bank.

ECO-AFRiQUE - Bulletin de Politique Envi-

ronnementaie et Sociale - est destine k infor-

mer le grand public des actlvites courantes et

futures du Groupe de la Banque visant k ame-

liorer la viabHite de ses programmes et projets

en ce qui conceme Tenvironnement. Cette

publication a M publiee k deux reprises en

1992 et sera desormais publiee reguiierement

sur une base trimestrielie.

Les articles sont rMlges en frangais ou en

anglais mais ne sont pas traduits. Les contri-

butions exterieures sont les Isienvenues et H est

ECO-AFRIQUE - Environment and Social

Policy Newsletter- which aims at informing the

general public on the current and future activi-

ties of the Bank Group in the area of Improving

the environmental viat)ility of its projects/pro-

grams. Two editions of the newsletter were pu-

t}lished in 1992 and it will henceforth be publis-

hed regularly on a quarterly basis.

Articles are putilished as they come in the

two languages of French and English. Contri-

butions from outside the Bank are welconrte

29

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pr^vu d'insurer une page r6serv6e aux Jeunes

contributeurs.

Ainsi, s'H jette un regard sur le sommaire du

Num^ro de d^cembre 1992, le lecteur d^cou-

vrira ies sujets suK/ants: ADB & the Environ-

ment; Mining and Environnientai impact As-

sessment; Natural Resources and Economic

Benefits; Ot)jectives and Elements of Environ-

mental Country Profiles: Politique en matidre

forestidre; Women, Errvironmental and Macro-

Economic Policy; The Population Conference

and its Aftermath; EIA Studies in the Bank's

1993 Lending Program; On-going ADB Envi-

ronmental Studies, AgricuitutBl Sector Adjus-

tment and the Environment.

ECO-AFRIQUE est distritxj^ gratuitement.

Pour tout renseignement ou abonnement,

contacter:

ECO-AFRIQUE NEWSLETTER, the Editor,

Central Projects Department

African Development Bank

01 B.P. 1387, AbkJjan

COTE D'lVOIRE

and plans are under way to have a youth pagein each issue.

The December 1992 edltk)n deals with is-

sues such as: ADB and the Environment; Mi-

ning and Environmental Impact Assessment;

Natural Resources and Economk; Benefits; Ob-

jectives and Elements of Environmental Coun-

try Profiles; PoUtk^ue en matidreforestidre; Wo-

men, Environmental and Macro-Economte Po-

licy; The Popuiatk}n Conference and its After-

math; EIA Studies in the Bank's 1993 Lending

Program; On-going ADB Environmental Stu-

dies, Agrrcultural Sector Adjustment and the

Environment.

ECO-AFRIQUE is distributed free of charge.

For further Information or subscription

please contact:

The Editor

ECO-AFRIQUE NEWSLETTER

Central Projects Dept.

African Development Bank

01 B.P. 1387

ABIDJAN, COTE D'lVOIRE

Tel: (225) 20 44 44; telex: 2371 7 AFDEV;

Fax: (225) 21 77 53/2174 71/20 49 07

Tel: (225) 20 44 44; Telex: 2371 7 AFDEV;

Fax: (225) 21 77 53 / 21 74 71 / 20 49 07

Un medicament k base dliuile de cro-

codile.

Crocodile Oil Medecine

L'huHe extraltede la viande de crocodile est

utilise traditionnellement conrvne medica-

ment k Madagascar. Jusqu'^ r6cemment son

utiiisatkxi se limltait h la populatbn ruraie en

tant que substance tonifiante et pour traiter Ies

plaies ouvertes. Aujourd'hui N semblerait queI'huMe soit plus largement accepts, mdmedans la capitate, Tananarive.

Oil extracted from crocodile meat has a tra-

ditkNial use in Madagascar as a medbine. Un-

til recently Its use was restricted to rural popu-

lations as a tonte and for treating open wounds.

Now the oil seems to be finding mainstream ac-

ceptance, even In t\\e capital, Antananarivo.

30

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Olivier Behra, vice-president adjoint du

Groupe Specialise sur les Crocodiles de

rUICN/SSC, a entrepris des recherches afin de

repondre aux demandes de renseignements

sur I'origine de I'approvisionnement en huile.

II decouvrit que les hdpitaux utilisent et ven-

dent I'huile de crocodile pour le traitement de

diverses affections y compris brOlures, ulc^res

de la peau qui montrent une reaction aiiergi-

que k d'autre nr>edicaments, cancer et meia-

nomes. Cependant, I'usage de tr^s loin le plus

repandu concerne I'asthme, particulierement

en association avec des antibiotiques tels quela theopfiilline. A I'Hdpital de Ravoahangy An-

drianavalona, I'huile de crocodile est prescrite

en cas d'asthme et est egaiement vendue pour

d'autres buts sur demande. Le prix pratique

par I'hopital equivaut ^ 1 $ US le litre, et le prix

du marclie est legerement superieur. Dans

I'ouest de Madagascar ou Ton trouve la plupart

des crocodiles sauvages du pays, le prix est

de 3 $ US le litre. Le revenu annuel moyen par

habitant de Madagascar avoisine les 210 $ US.

L'huile est extraite soit par une cuisson mo-

deree de la viande, soit. ce que les pharnnaco-

logues preferent, en laissant I'huile couier

goutte k goutte de la viande suspendue k une

grille.

Bien que Madagascar compte quelques

fermes k crocodiles, I'huile provient d'aniniaux

sauvages. Le nombre d'aniniaux ainsi tues

n'est pas connu, mals Behra pense que ce

commerce, aujourd'hul non contrdie, pourrait

se faire sur une base durable. Pour I'instant ce-

pendant, I'exploitation des crocodiles pourleur huile ne fait qu'accroftre la pression exer-

cee sur les effectifs de la population sauvage.

Olivier Behra, a Deputy Vice Chairman of the

lUCN/SSC Crocodile Specialist Group, has car-

ried out investigations in response to enquiries

as to where the substance could be obtained.

He found that hospitals are now using and sel-

ling crocodile oil for the treatment of a variety

of ailments including burns, skin ulcers which

show an allergic reaction to other medicines,

cancer arxj melanomas. However, by far the

most important use is for asthma, especially

when taken with antibiotics such as theophil-

line. At the Ravoahangi Andrianavalona Hospi-

tal, crocodile oil is prescribed for asthma and is

also sold on request for other purposes. The

hospital price for the oil is the equivalent of US$

10 a litre, and the street price is slightly higher.

In the west of Madagascar where most of the

country's wild crocodiles are found, the price is

US$ 3 a litre. The average annual income per

inhabitant in Madagascar is around US$ 210.

The oil is extracted either by slowly cooking

the meat or, as preferred by pharmacologists,

hanging the meat from a treliis to drip.

Although Madagascar has crocodile

ranches, the oil Is from wild-caught animals.

The number of animals killed is not known, but

Behra believes that the trade, at present uncon-

trolled, could be managed sustainably. At the

moment, however, the exploitation of croco-

diles for oil is adding to pressure on wild popu-

lations.

(culled from TRAFFIC Bulletin. Vol.13 No. 2,

1992)

(traduJt de TRAFFIC Bulletin', Vol.13 No.2.

1992)

31

Page 34: Nature et Faune - fao.org · EDITORIAL Lelecteurquid^couvriraI'articie^rrtparHu- bertusPeterssuri'exploitationdelafauneen R^publiquecentrafricaineneserapeut-dtre passurprisdeconstaterkquelpointlafaune

BOOKS/PUBLICATIONS

FROM lUCN - The World Conservation

Union -/ de I'UICN - Alliance Mondiale pour la

Nature :

The Management of Tropical Moist Fo-

rest L^nds; Ecological Guidelines, Second

edKion by Duncan Poore and Jeffrey Sayer. A

coniprefienslve guide to fundament^ ecologi-

cal principles In tropical moist forest lands.

ISBN 2-831 7-0071 -X. 1991. 76pp.. tai3les, ilius..

£7.50, US$15.

Rainforest Buffer Zones: Guidelines for

Protected Area Management, by Jeffrey

Sayer. An updated version of the 1988 Buffer

Zone Management in Tropical Moist Forests,

includi^ig castd studies and a variety of ap-

proaches to buffer zone problems. ISBN 2-

8317-0072-8, 1991. 110pp.. iiius., £ 7.50, US$15.

Guide sur les pares nationaux d'Afrique

du oord et de I'ouest. Bernard Bousquet. De-

iachaux et Niestl^. Lausanne. 1992. 368pp. Ffr

178,00.

Ce guide pratique Hlustr^ com6le ur>e la-

cune dans ie march^ en foumissant des Infor-

mations sur les aires prot6g^s en Afriqu© fran-

cophone, en se basant sur ies 20 ann^es d'ox-

p^rience de i'auteur dans cette region. Apr5s

une introduction d'ensemble sur i'historique

de la conservation en Afrique et les objectifs

g^n^raux de la gestion des Pares nationaux.

ie livre pr^sente en detail 44 pares de 22 pays

de i'Afrique du nord et de i'ouest. 1^ demidre

partie traite des grands mammifdres de la re-

gion et de ieur distribution par pays.

(d'aprds PARKS. Vol. 3 No 2, Oct.1992)

**4i**4i***«*****4t4i*

Le F^arc national d'Odzala, Congo, par

P.l-lecketswellt)r, C.Doumenge et J. Mokoko

Ikonga. ISBN 2-8317-0033-7, 1991, 350pp., £

12.50. US$25.

La Reserve de Conicouati, Congo. Le

secteur sud-est. Par P.HecketsweUer et J. Mo-

koko Ikonga. ISBN 2-8317-0080-9. 1991,

323pp., tableaux, cartes. Hius., £ 12.50, US$25.

For these pubiicatk)ns please contact /

Pour ces puk)lk»tk)ns veuNiez vous adresser

k The Communteations Division, iUGN i-iead-

quarters. Rue Mauvemey 28. CH-1 196 Gland.

Switzerland. Tel: +41 229 900 001, Fax: +41

229 900 002

Of'li**************

Economics for tlie Wlids

WikJiife. WikJiands. Diversity and Develop-

ment. By Timothy M. Swanson and Edward B.

Barbier.

1992.i-ix 226 pp. Earthscan Publk)ations

Ltd.

3 Endsieigh Street; London WCIH ODD.

Supported by TRAFFIC International.

WWF and iUCN - The World Conservatton

Union. £ 12.95.

Most of the world's wlkJs have always been

utilised by local societies who have managedtheir resources sustainably, and one important

guarantee for their preser\/atk>n is therefore

the continued partk)ipatk>n of those communi-

ties and an adequate reward to them for their

management.

32

Page 35: Nature et Faune - fao.org · EDITORIAL Lelecteurquid^couvriraI'articie^rrtparHu- bertusPeterssuri'exploitationdelafauneen R^publiquecentrafricaineneserapeut-dtre passurprisdeconstaterkquelpointlafaune

The authors argue that a system of econo-

mics that properly values the resource of the

wilds offer the best long-term security for their

future. The first four chapters of the book look

at the complexity and global nature of the is-

sue, at the application of economics to the

wilds and at the policies for their conservation

and sustainable management which then re-

sult. The following five chapters examine both

specific forms of utilisation of wild species and

habitats, both sustainable and unsustainable,

including community-based development,

tourism, the use of rain forest products, poa-

ching, and the impact of conservation on wil-

dlife use. The conclusion argues that a com-

prehensive utilisation strategy for wild re

sources is needed to ensure their continued

existence and the continuing flow of benefits

from them.

(quoted from TRAFFIC Bulletin, Vol.13

No.1, May/June 1992)

4i*******4r«**«*«*

The Behaviour Guide to African Mam-

mals, by Richard D. Estes, University of Cali-

fornia Press.

Available at: Natural History Book Service

Limited, 2 Willis Road, TOTTNES, DEVON TQ9

5XW, U.K., Price: £ 59.50 + post and package:

Surf. £ 6,00; Airmail £ 12,00.

33

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EXPLOITATION DELA FAUNE ETDEVELOPPEMENTRURAL EfS

REPUBLIQUECENTRAFRICAINE

par H.PJ. Peters *

RESUME

Dans le cadre des activit6s du

Projet PNUD/FAO/CAF/86/001,

intitul6 "Gestion de la Faune en

R6publique Centrafiricaine", une

enquete a 6t6 men6e en 1987 sur

la consommation et la commer-

cialisation de la viande de gibier

dans les villes centrafricaines sui-

vantes : Bambari, Bangassou,

Bangui et Kaga Bandoro. Bien

que les r6sultats obtenus doivent

etre interpr6t6s avec une certaine

r6serve, il est 6vident que la

faune sauvage, non seulement oc-

cupe une place importante dans

I'alimentation des populations

rurales et urbaines, mais pr6-

sente 6galement des valeurs 6co-

nomiques et culturelles. Le nom-

bre d'animaux sauvages chass6s

pour approvisionner le pays en

viande de chasse, semblait indi-

quer que I'exploitation de cette

ressource naturelle est irration-

nelle et que des mesures doivent

£tre prises pour assurer une utili-

sation plus viable de la faune sau-

vage dans un avenir proche.

INTRODUCTION

La R6publique CentraCri-

caine est dot6e d'6cosyst^mes va-

ri6s : notanmient la foret, la sa-

vanne et la steppe, et, par cons6-

quent, abrite une grande vari6t6

d'espdces animales. Le role im-

portant que jouent ces ressources

animales dans le d6veloppement

rural se trouve done menac6 en

raison des,activit6s excessives.de

chasse et de braconnage. II est

6vident que I'exploitation de la

faune ainsi que des autres res-

sources naturelles ne tient pas

compte de leur continuit6, d'oi

la diminution de la diversit6 bio-

logique du pays.

L'expansion d^mographique

(2,5% en moyenne, mais 6% k

Kaga Bandoro et 4% k Banibari)

qui va de pair avec un accroisse-

ment des besoins en ressources

naturelles, faune sauvage y com-

pris, (qui est consomm6e par

toutes les couches de la popula-

'tion et souvent beaucoup plus

apprdcide que la viande des ani-

maux domestiques), a conduit k

I'excds de la demande sur I'offre.

Vu Texistence de materiel de

chasse tr^ efficace et I'impor-

tance de la valeur commerciale

de ces animaux sur le march6,

re]q>loitation de ces ressources

ira croissant, avec des effets n6-

gatifs tr6s s6rieux sur la conser-

vation d'un grand nombre d'es-

ptcGS anJmales sauvages.

La poursuite de la d6grada-

tion des biotcpes de la faune sau-

vage, caus6e par les activit6s

agricoles, le d6boisement et V6\c-

vage, le manque de produits al-

tematifs appropri6s et en quanti-

t6 suffisante pouvant efGcace-

ment remplacer la viande de gi-

bier, ne contribueront pas k pro-

mouvoir I'exploitation durable de

la faune sauvage sans des efforts

pertinents dans sa gestion.

Dans le but de rationaliser

I'exploitation de la faune, le Gou-

vemement centrafricain a pris

des mesures pour r6glementer la

chasse et le commerce de ces

animaux. L'application de ces

mesures s'6tant .av6r6e difficile,

le braconnage a continu6. En

avril 1986, le Gouvernment cen-

trafricain, le PNUD et la FAO si-

gndrent un document de projet,

intitule PNUD/FAO/CAF/86/001

"Gestion de la Faune en R6publi-

que Centrafricaine". Ce projet

avait pour objectif principal : de

mettre en oeuvre un programme

de gestion qui puisse, d'une part

assurer la continuity de la faune,

promouvoir les valeurs socio-

6conomiques de ceis ressources

et d'autre part, former les popu-

lations locales k prendre en

charge le suivi des activit6s du

projet.

Dans le but d'6valuer le taux

de consonunation de la viande de

chasse, des enquetes ont 6t6 me-

n6es dans les villes de Bambari,

Bangassou, Bangui et KlEiga Ban-

-^A

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doro, toutes situ6es dans la zone

traditionnelle de chasse, proche

de la zone cyn6g6tique oil abon-

dent diverses espdces animales

(Docky, J.H. 1988; Guiningbi, S.,

1988; Maidou, H.M. 1988 et Ted-

jehoya, P. 1988).

Le prdsent document rend

compte des r6sultats de ces en-

quetes et des activit6s menses

avec les ddcideurs, les conimu-

naut6s urbaines et rurales en vue

de les sensibiliser vis ^ vis du pro-

bl^me de I'exploitation noo dura-

ble des ressources naturelles.

ENQUETES

Une enquete de trois mois a

6t6 men6e au sein des. popula-

tions des march6s locaux et des

routes avoisinant les villes cit6es

plus haut. Des informations

telles que les espdces consom-

mdes, la qualit6 et la quantit6 des

viandes de gibier, les circuits

coknmerciaux et les conmier^ants

impliqu6s ont 6t6 rassembl6es et

envoydes k Bai^^ chaque mois

pour etre trait6es par voie infor-

matique. Les enquetes ont 6t6

meil6es entre la fin de la saison

des pluies et le d6but de la saison

s^ke (15 septembre au 15 d6-

cetobre 1987). Au cours de la

saison sdche, alors que les activi-

t6s agricoles sont limit6es, que la

nourriture se fait tr6s rare, que la

v6g6tation est brul6e et que les

61eveurs sont en quete d'abreu-

voir pour leur bdtail, Toffre en

vi^de de boeuf baisse entramant

aiosi une haiisse des prix.

Les conmiunaut6s locales se consacrent done entidrement k la

chasse tant legale qu'ill6gale du gibier. De ce fait meme, les chififres fi-

gurant au tableau 1 doivent etre consid6r6s comme des sous-estima-

tions. (Docky, J.H. 1987; Guiningbi, S. 1988; Maidou, H.M. 1988; and

Redjehoya, P. 1988).

RESULTATS

Le tableau 1, comprenant des esp^ces entidrement prot6g6es par

les 16gislations nationales et Internationales (CITES), telles que Y6\6-

phant, Loxodonta africanOy et le pangolin g6ant, Manis ffganteOy pr6-

sente:

- Le nombre estimd (extrapolation) d'animaux chassis par an;

- Le nombre estim6 (extrapolation) d'animaux approvisionnant les

march6s locaux par an;

- et le nombre estim6 (extrapolation) d'animaux non vendus sur les

march6s locaux.

I. Le nombre d'animaux chassis par an a €U estim€ de la fafon

suivante:

Si:

Q = Quantit6 de viande cdhsomm^e par an (en Kg);

rt = la population de la ville, divis6e par le nombre de personnes in-

terview6es pendant I'enquete;

P = Poids moyen d'un animal vivant (en Kg);

Alors:Qxrt

Nombre d'animaux abattus par an = niSxP

(II 6tait suppos6 que le rendement en viande d'un animal 6tait 6gal

k 75% du poids de I'animal vivant).

Prenons par exemple le cas du c6phalophe bleu k Bambari:

Q = 4.723,2 Kgrt = 46.413/1.513 = 30

P = 9Kg

4.723 2 X 30Nombre d'animaux abattus par an = —

075x^~ 20.992

%: 1^

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(03

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II. Le nombre d'animaiix livres chaque annee aux mar-

ches a ete estime de la fa$on suivante:

Si:

ATM = Approvisionnement Total Mesurd pendant Tenquete (en

Kg);

N = Nombre de jours de I'enquete;

P = Poids moyen d'un animal vivant;

Alors:

(A) Approvisionnement en viande par an (en Kg) = ATM X ^^

(A)(B) Nombre d'animaux livrds par an au march6 =

(x'je p

Prenons Pexemple du c^phalophe bleu au marche central de KagaBandoro :

Si ATM = 183Kg etN= 24 jours,

(A) Approvisionnement en viande par an = 2782 Kg

Et si P = 9 Kg,

(B) Nombre d'animaux livr6s par an au marche = —27»2 _ ^j2^0,75x9

A Kaga Bandoro, il y avait trois marches. Le reste de la vijmde

non vendu au marche central le matin, etait d'habitude vendue I'apres-

midi par 3 ou 4 commergants dans un second petit marchd du quartier.

La viande de gibier 6tait plutot rare dans le troisi^me marchd.

III. Nombre d'animaux non vendus au marche

La quantitd de viande vendue par an 6tait calculee de la meme

fagon que la quantite de viande livree au marchd sous le point II, (A).

La quantite de viande non vendue reprdsentait la difference entre I'ap-

provisionnement en viande par an et la quantit6 de viande vendue paran.

Exemple du cephalophe bleu au march^ central de Kaga Bandoro:

Ouanlitd de viande non vendue au cours d'une ann6e = 509,5 kg

Nombre d'animaux non vendus au marchd = ^^g' = 75,40,75 x 9

Les chiffres figurant au Ta-

bleau 1 montrent une diffdrence

nette entre les villes respectives.

Le pr6sent expos6 ne peut se

permettre de les pr6senter en d6-

tail. Toutefois, ces irr6gularit6s

pourraient etre attribudes, entre

autres aux facteurs suivants:

- Differences gdographiques

(6cosyst6me, infrastructure, cli-

mat, vdgdtation) entre les villes.

Par exemple, Bangassou qui est

situde prds de la frontidre avec le

Zaire est aussi approvisionnd en

viande de chasse (dlephant, anti-

lope, etc.) venant de Tautre cotd

de la frontidre, (FAO (1990), si-

gnale la vente publique de pres-

que 50 tonnes de viande d'dld-

phant par an sur les marchds lo-

caux);

Diffdrences culturelles :

certaines espdces peuvent ne pas

etre consommee par une tribu

particulidre et etre considdrdes

comme une ddlicatesse par une

autre; .

-Spdcificitd de la vocation

dconomique d'une rdgion. La

principale activite dconomique

de Kaga Bandoro, par exemple,

est I'agriculture, (coton), alors

que Bambari est Tun des centres

commerciaux du pays oil la

viande de bdtail est bon marchd,

d'ou la plus grande ddpendance

de Kaga Bandoro vis ^ vis de la

viande de gibier comme res-

source alimentaire, (protdines

animales);

- La distance qui les sdpare

de la capitale Bangui, principal

37

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centre commercial du pays. Ban-

gassou, par exemple, est situ6

trop loin ef ne saurait rivaliser

avec les autres villes quant k I'ap-

provisionnement de Bangui en

viande de chasse.

Outre ces differences, la fa-

9on dont I'enquete a 6t6 mende

et le degr6 de collaboration des

communaut6s locales et des

autorit6s n'6taient pas les memes.

A Bangassou par exemple, I'en-

queteur n'a pas pu se pf6senter

en tant que fonctionnaire du Mi-

nist^re, afin d'obtenir la collabo-

ration souliait6e.

Nonobstant quelques lacimes

dans la m6thode utilis6e, telles

que: la courte dur6e des en-

quetes, le conmierce ill6gal, (esti-

m6 k 30%), la r6ticence des com-

munautds locales vis ^ vis I'en-

quete, les probl^mes d'identifica-

tion des esp^ces, surtout dans les

cas ou les morceaux etaient fu-

m6s, les statistiques prouvent que

la viande de gibier joue un role

important dans Tapprovisionne-

ment des populations rurales et

urbaines en prot6ines animales.

La plupart des commer^ants

et des chasseurs, en particulier

ceux qui font la chasse au moyenou au petit gibier, ne poss6daient

pas les Ucences n6cessaires, ce

qui prouve que la viande de gi-

bier s'obtenait par le braconnage

au niveau national. Le bracon-

nage sur le plan international,

(Tchad et Soudan), le commerce

des animaux vivants, par exemple

le perroquet gris d'Afrique (Psit-

tacus erithacus), et des produits

d'origine animale, tels que la

come, la peau et les troph6es k la

suite des exp6ditions de chasse

commerciale, contribuent 6gale-

ment k la destruction de la faune

de la R6publique Centrafricaine;

il devient done de plus en plus

Evident que cette ressource natu-

relle doit etre consid6r6e comme

menac6e dans les deux zones de

chasse (Kalivesse^ 1991).

Pour s'assurer que ces res-

sources naturelles sont exploit6es

de faQon durable, il ne suffit pas

uniquement de trouver des solu-

tions aux probl^mes 6num6r6s

plus haut. II faudra en outre,

renforcer les institutions natio-

nales, 61aborer et mettre en oeu-

vre des programmes de gestion

adequats. Ntiamoa-Baidu (1987)

a signal6 qu'il 6tait n6cessaire de

proc6der a des 6tudes imme-

diates des animaux et de leurs

habitats respectifs, dans le but

d'en identifier If.s 616ments re-

pr6sentatifs ayant besoin d'une

protection particuli6re. En ou-

tre, une gestion efficace des

zones prot6g6es, sur base de re-

cherche scientifique, contribuera

beaucoup a la conservation de la

faune. Pour porvoir reconstituer

les stocks de ressources natu-

relles 6puis6es, il est n6cessaire

que les mesures de gestion aillent

au dclk de la protection contre

les braconniers et que les activi-

t6s de recherche soient centr6es

sur la repartition des esp^ces,

leurs migrations saisonnidres,

leurs exigences en matidre d'ali-

mentation et d'habitat, ainsi que

les changements d'habitats r6sul-

tant de la protection et des activi-

t6s des animaux. II est 6galement

besoin d'6tablir un niveau d'utih-

sation des ressources de la faune

sauvage et de le faire respecter,

tout en 6tudiant les possibilitds

de domestication de certaines es-

pdces sauvages et de cr6ation de

reserves pour la production de

gibier. Ainsi il sera possible de

r6duire la pression exercde sur la

faune tout en permettant malgr6

tout aux populations locales de

tirer profit du gibier selon des

principes d'exploitation durable.

II serait aussi indiqu6 de recher-

cher des informations sur I'effec-

tif, la structure et le taux de re-

nouvellement des populations

animales et les capacit6s de

charge des 6cosyst6mes.

II existe d6ja des projets de ce

genre pour I'aulacode Throyno-

mys swinderianus au Ghana et

pour le rat de Gambie Criceto-

mys gambianus au Nigeria. De

telles solutions, y compris le d6-

veloppement du px)tentiel touris-

tique de ces ressources, doivent

etre consid6r6es. N6anmoins il

faut accorder une attention prio-

ritaire k la r6solution de pro-

bldmes fondamentaux tels que:

manque de personnel qualifi6,

manque de sensibilisation k I'en-

vironnement des communaut6s

locales -qui pensent souvent que

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la faune peut etre utilis6e sans li-

mites - manque de politique de

conservation et de programme

d'6ducation, et faiblesse de I'ad-

ministration.

Les programmes d'6ducation

sur Penvironnement ne doivent

pas viser les communaut6s lo-

cales uniquement, mais les re-

sponsables nationaux 6galement.

Bien qu'ils aient h r6soudre d'au-

tres probldmes prioritaires

comme la sant6, 1'dducation, I'en-

dettement, I'alimentation et I'a-

griculture, ils doivent etre

convaincus qu'avec une gestion

adequate, ces ressources natu-

relles pourraient aider k am61io-

rer le niveau de vie de la popula-

tion et de \k, contribuer a I'^co-

nomie nationale. Des chiffres

tels que la contribution -estim6e

de la viande de brousse au PNBde 37 milliards de F CFA, I'en-

tr6e journalidre d'au moins 2

tonnes de viande de brousse fu-

m6e k Bangui, et la consomma-

tion moyenne de viande de

brousse au niveau national de 25

kg/personne/an (FAO 1990), d6-

montrent que la viande de chasse

est une ressource naturelle po-

tentielle et qui contribue consi-

d6rablement k I'^conomie natio-

nale.

Observations

Comme il a 6t6 signal6, les

chiffres qui figurent au Tableau 1

doivent etre consid6r6s avec une

certaine r6serve et ils pourraient

ne pas etre repr6sentatifs dans

certains cas. Maidou (1988)

avait signal6 que les chiffres

6taient consid6r6s comme 6tant

repr6sentatifs lorsquhme espdce

particulidre est consomm6e par

plus de 30 personnes et que la

quantit6 totale de viande

consomm6e s'61dve k plus de 200

kg par mois. II n'a cependant

donn6 aucune raison pour justi-

fier cette hypoth^se. Les don-

n6es se ^apportent aux espdces

qui ne r6pondent pas k I'un de

ces crit6res sont marqu6s d'un

ast6rique *.

Pour illustrer le cas de Bam-

bari, le Tableau 1 montre que

tout en rdpondant k ces crit^res,

le phacoch6re, le c6phalophe

bleu, le c^phalophe k flanc roux

et le vervet 6taient les animaux

les plus chass6s. Ceci peut s'ex-

pliquer par le fait que ces es-

pdces, menant une vie plus ou

moins sociale, peuvent etre cap-

turdes meme en saison de pluies.

Des espdces comme le buffle, le

guib harnach6, I'aulacode et I'e-

16phant 6taient 6galement beau-

coup chassis et pourtant, compte

tenu des critdres, ces animaux

n'ont pas 6t6 consid6r6es comme

espdces principales pour la

consommation.

Pour Bangassou, le Potamo-

ch^re, les c6phalophes bleu et k

flancs roux, le babouin, la guenon

et r616phant; pour Bangui le pha-

cociidre, le c6phalophe bleu et

pour Kaga Bandoro le phaco-

ch6re, le c6phalophe bleu et le

guib remplissent les critdres

mentionn6s ci-dessus.

Compte tenu du nombre d'a-

nimaux non vendus dans les mar-

ch6s locaux, les donn6es du Ta-

bleau 1 indiquent que le march6

est supersatur6. Le cas de Kaga

Bandoro pr6sent6 plus haut,

prouve cependant qu'^ la longue,

toute la viande 6tait 6ventuelle-

ment consomm6e. Ce d61ai dans

la vente de la viande, surtout

quand elle est frsuche, peut poser

de serieux probldmes de sant6

qui sont plus ou moins resolus en

iumant ou en sechant la viande,

surtout quand elle doit etre

transport6e sur de longues di-

stances, (voir photos dans ver-

sion anglaise). En d6pit de ces

mesures, ce probl^me doit faire

I'objet d'une attention particu-

lidre. Malgr6 de telles pratiques.

Ton devrait accorder plus d'at-

tention k cette question et il se-

rait des plus recommendables

d'organiser des programmes na-

tionaux de formation, par exem-

ple programmes de vulgarisation

k distance, pour am61iorer les te-

chniques de fumage/s6chage.

Dans le march6 central de Ban-

gui par exemple, la viande s€ch6c

qui y.est vendue contient souvent

des centaines de larves d'insectes

(observation personnelle).

Les diff6rences entre le nom-

bre d'animaux captur6s et le

nombre hvr6 dans les marchds lo-

caux prouvent que bon nombre

de families chassent pour des Hns

de subsistence et non pour la

commercialisation. Le petit gi-

bier surtout, Taulacode et le rat

39

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de Gamble par exemple, font

Tobjet de ce. genre de chasse,

pratiqu6e souvent au filet, k Tare

et k la fl6che, au fil de fer, etc.

Par ailleurs le commerce du gi-

bier le long des routes se prati-

que de plus en plus, errant ainsi

un nouveau mode de vie, ceci

amdne le "risque" que d'autres

viande de brousse soient d6cou-

vertes, d'od Taugmentation de

TutUisation de la faune dans di-

vers aspects de la vie socio-6co-

nomique de pays.

Programme de sensibilisa-

tion

Un programme de vulgarisa-

tion et d'6ducation sur I'environ-

nement a 6t6 ex6cut6 dans le ca-

dre des activit6s du projet

PNUD/FAO/CAF/86/001, intitu-

16: "Gestion de la Faune en R6-

publique Centrafricaine". Eu re-

gard k la degradation g6n6rale de

la nature en R6publique Centra-

fricaine, le programme ne s'est

pas limit6 uniquement a I'exploi-

tation de la faune, mais a pris en

compte la destruction globale de

la nature, y compris les habitats

des espdces animales.

Des articles ont 6t6 publics

dans le journal national, "£ li Si-

nao", traitant en particulier de

sujets portant sur Texploitation

de la faune, comme: le commerce

de la viande de gibier; la Faune

centrafricaine, un patrimoine k

sauvegarder; la chasse en R6pu-

blique Centrafricaine, solutions

aux probl6mes de conservation

de la faune, r616phant, quelle

chance de survie en R6publique

Centrafricaine, Tavenir de I'i-

voire; legislation et comnferce de

rivoire; les papillons: pas une

source in6puisable, etc. Grace k

ce m6dia, une couche sociale

particulidre de la population vi-

vant dans la capitale, et dont I'in-

fluence politique se ressent sur

toute retendue du territoire, a

6t6 sensibilisde.

Des programmes radiodiffu-

ses ont 6t6 organises en collabo-

ration 6iroite avec le programme

trds populaire "Balao" (Bonjour,

dans la langue locale) k I'inten-

tion des autres couches de la po-

pulation de Bangui et des com-

munaut6s rurales. Les sujets

portaient toujours sur I'impor-

tance de la nature et sa conserva-

tion. Quelques uns de ces pro-

grammes 6taient suivis d'une

question. La r6ponse consistait k

faire des dessins qui 6taient 6va-

lu6s par un comit6 special. Cette

competition de dessin dtait finan-

c^e par une brasserie nationale,

qui offrait, entre autres, des T-

Shirts, (Figure 1). Bien que le

jeu soit destine aux enfants, bon

nombre d'adultes et d'ecoles y

participdrent. Par la suite, plu-

sieurs dessins ont ete proposes

pour etre utilises comme tim-

bres-poste.

Des affiches ont permis de

sensibiliser les ecoliers dans Ten-

semble du pays. Le message,

ecrit en langue locale signifie

quelque chose comme; "aidez-

nous k vivre".

Outre les programmes radio-

diffuses, les populations locales,

surtout les habitants du voisinage

des pares nationaux, ont ete sen-

sibilises lors de visites et d'inter-

views.

A I'intention des touristes,

etrangers et des nationaux, des

panneaux et des affiches, portant

surtout sur I'exportation de I'i-

voire, etaient disposes k I'aero-

port et au marche local des ob-

jets d'art.

On ne saurait evaluer les re-

sultats finaux de la campagne

d'education en ime si brtvc p6-

riode et elle aurait du etre inten-

sifiee et prolongee. II convient

toutefois de signaler qu'au cours

d'un disco^s, le Chef d'Etat a

fait allusion k im article publie

dans un journal sur la destruction

de la foret dans les montagnes

pres de Bangui. Par ailleurs, le

fait que les commer9ants d'ivoire

dans le marche des objets d'art k

Bangui ont couvert de tissus les

affiches sur les rdglements natio-

naux et internationaux sur le

commerce de I'ivoire, temoigne

de I'importance de la campagne

d'education et des difficultes k

entrevoir. Les divergences de

vue, ou devrions-nous appeler

cela des "priorites", doivent etre

traitees avec une attention parti-

culiere dans le cadre des pro-

grammes d'education.

* Pour adresse voir version an-

glaise.

40

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OBSERVATIONS ONTHE REOPENING OFSPORT HUNTING INBENIN AFTER TENYEARS OFCLOSURE

EVOLUTION OF WIL-

DLIFE IN GENERAL IN

THE PENDJARI NATIO-

NAL PARK

by J.C. Heymans*, P. Oude**,

F.C. Kidjo***

After about ten years of clo-

sure, sport hunting was reopened

in the cynegetic areas of Pendjari

and Atacora as from the 1990/91

season. Though the reasons gi-

ven for the suspension of hunting

in 1982 were not unanimously ac-

cepted by administrators, mana-

gers and conservators, those gi-

ven for the reopening appear to

have been approved by all of

them. To convince oneself, one

only needs to refer to the results

obtained after five years by the

Surveillance and Protection Ser-

vice, and the Ecolo^cal Sur-

veying Service of the Project for

the Rehabilitation of National

Parks, financed by the European

Economic Conmiunity. The ac-

tive collaboration of the Depart-

ment of Applied Ecology and

Aquaculture of the Faculty of

Agricultural Sciences, contribu-

ted in no small measure to efforts

in carrying out research pro-

grammes on wildlife.

During the ten years of clo-

sure of sport hunting, we marked

out two distinct periods: one co-

vering the first five years and the

other the last five. First of all, it

must be pointed out that the ab-

sence of concrete measures re-

sulted in the fact that from 1982

to 1985, data was basically not fa-

vourable due to the following

reasons:

- The game wardens who

were definitely insufficient in

number, lacked the basic equip-

ment to fight the fresh outbreak

of poaching which had become

commercial.

- The suspension of sport

hunting which had indirectly

played a dissuasive role of fores-

try police also favoured the in-

crease of poaching which was ve-

ry active at the time.

- The total absence of re-

search work on wild fauna and

fiora made the Pendjari National

park an isolated and abandoned

bioshpere.

- The harmful effects of the

drought which hit the whole of

West Africa from 1973 to 1983

and the disastrous action of night

fires of various origin also contri-

bute.d to the destruction of natu-

ral resources.

Thus the alarming reduction

in the number of animals, which

led to the suspension of sport

hunting, could be attributed to

two ways of elimination:

1) Controlled killing by sport

hunting, with fixed annual quotas

ranging from 350 to 500 animals;

2) Informal killing by poa-

ching- the extent of damage of

this can never be estimated with

accuracy but the figure is defini-

tely more than that for formal eli-

minations.

Experts agree that the total

number of these eliminations was

more than the reproduction po-

tential of a great number of spe-

cies, and the initial effect of this

was the reduction in hunting

quotas from 1980 (Table 1), fol-

lowed by total closure of hunting

two years later. The 1990 quota

which was 478 was like those

granted before 1980. Table 2

gives more details on the hunting

quotas presented in Table 1.

The current prosperity of the

Pendjari is unquestionably due to

|he numerous efforts made by the

various bodies involved in its pro-

tection and management from

1985 to 1990, thanks to funding

from the European Economic

Community.

Actually, the Protection and

Surveillance Service, reinforced

by men and equipped with rolling

stocks and surveillance equip-

ment was able to challenge in the

space of four years, more than

41

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Tabl« It Hunting quotas from 1980 to 1990

SEASON

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Table 3: Census of wildlife in the Pendjari National Park according to(different authors.

SPECIES

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eight hundred poachers, effec-

ting two hundred seizures of so-

phisticated and processed wea-

pons. The Engineering Depart-

ment was resfK>nsible for the re-

pair and maintenance of trails

and later for the construction of

works of art. The Surveying and

Ecological Interpretation Service

has on its part benefitted from

the collaboration of researchers

of the Department of Applied

Ecology and Aquaculture (SEA-

PA) of the Faculty of Agricultu-

ral Sciences for studies on wild

fauna and flora.

The result of all these efforts

by the various departments set

up by the Project for the Mana-

gement of National Parks, contri-

buted to boosting the population

of the various species of wildlife

in Pendjari, which resulted in a

rapid growth in their numbers.

The census and projections

made by several authors confirm

this increase in numbers as indi-

cated in Table 3. In another res-

pect, our own observations on

certain species and some coun-

ting of animals en trails done in

April 1989 (Table 4) speak for

themselves.

In 1985/86 and 1989/90, we

studied the ecoethology of the

western kob (Adenota kob) which

is the most abundant antelope in

the Pendjari National Park. This

species which was kept for an ex-

periment of game ranching, when

counted in March/April 1986 in

the Mondri area, numbered 235

animals with a sex ratio of 1/2.3.

Four years later, during the same

period and in the same«area, 976

western kobs were counted with

a sex ratio of 1/2.4. In both cases,

the young ones which repre-

sented 8% in the first case and

17% in the second, were not ta-

ken into account. .

Korrigum {Damaiiscus korri-

gum -Ogilby) which is a migrato-

ry species and very gregarious

was for a long time considered as

an endangered species. After

three successive seasons from

1985 to 1990, its status was re-es-

tablished. At the last count in

April/May 1989, the number of

animals was 318 as against 170 in

1987.

The leopard {Panthera par-

dus) and the cheetah (Acinonix

jubatus) were also the subjects of

some interesting observations.

The first, which is very distrus-

tful, despite the restored tranqui-

lity in the parV^ continued to ex-

hibit a quasi nocturnal behaviour,

making observation difficult.

From 1988 to 1990, we were able

to observe three lone ones, whe-

reas four leopard skins were

found on poachers arrested in

J988. We located four cheetah

families totalling 15 members

from 1988 to 1990. This species

can henceforth be observed in

broad daylight hunting, especially

near the Diwouini and Tiabiga

ponds.

The invasion of the Pendjari

Park by elephants (Loxodonta

africana) in the months of April

and May 1989 and 1990 was sur-

prising. Several herds were seen,

the largest of which comprised

about thirty animals in April

1989. It must also be noted that

young ones and babies domina-

ted most herds seen. The tot^d

number is estimated at 856 ac-

cording to the 1987 census.

It is much easier to make a re-

port on the wild bovidae which

impress visitors by their number

as soon as they enter the park.

Herds of 50, 100, 150 and even

200 individual buffalos (Syncerus

cafer) often seen in the flooded

plains are obvious illustrations of

the increase in population of wil-

dlife.

But, in spite of this favourable

data, the reopnening of sport

hunting causes some anxiety

since it coincides with the end of

the financial aid from the Euro-

peiEm Economic Community. In

this regard, if nothing is done in

the short term to ensure a conti-'

nuous flght against poaching, and

some scientific follow-up is not

carried out, the Pendjari Natio-

nal Park runs the risk of losing its

prestige in West Africa. Studies

on wild fauna, flora and manage-

ment of fires have already been

suspended since the 1990/91 sea-

44

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son due to lack of funding. In

another respect, no recent study

has been able to present an in-

ventory of the real wildlife situa-

tion of the cynegetic areas of

Pendjari and Atakora which are

however, areas exploited by cyne-

getic activities.

In conclusion, after analysis

of the results, it appears the first

five years following the suspen-

sion of sport hunting were cata-

strophic for wildlife in the Pend-

jari National Park. Apart from

1978, and besides the pecuUar

cases of elephants and korri-

gums, the number of other spe-

cies was satisfactory.

The Project on the Rpstora-

tion of National Parks made the

increase of animal bioipass possi-

ble. Sport hunting was authori-

zed from then on in order to

maintain natural balance and en-

sure continued funding for wil-

dlife. The coming together of the

old PAPN and the future Regio-

nal Project must take place as

soon as possible if these achieve-

ments are to be preserved.

Scientific studies on the manage-ment of game and hunting must

be undertaken quickly. Benin

has a number of experts on this

subject. Very interestingly, first

observations of the team of re-

searchers from SEAP/FSA point

to the urgency of launching a

strict plan for the management of

game assets in close collabora-

tion with the rural populations

concerned.

ACKNOWLEDGEMENTS

We would like to thank in

particular the following:-

- The Ministry of Rural De-

velopment of the Republic of Be-

nin

- The Department of Forest

and I^atural Resources (DFRN)- The Department for the

Project on the Management of

National parks- The Faculty of Agricultural

Sciences (FSA) of the University

of Benin

- The Belgian Technical Co-

operation

We would also like to thank

all the field workers who coura-

geously help to strengthen the ra-

tional management of natural re-

sources.

• Lecturer at FSAAJNB - SEAPA - BP.

1910, Cotonou, Benin.

•• Head of the Department for the Pro-

tection of Nature and Hunting, D?FRN-MDR

••• Research fellow - c/o SEAPA

Note sur la

frequenced'hemoparasites(Babesia, Theileria,

Anaptasma et

Microfilaires)observes chez les

animaux sauvagesdu ranch de gibierde Nazinga (BurkinaFaso)

R.C. Mattioli*, A.M.G. Belem*«

et O. Jean***

Une 6tude sur les interactions

entre faune sauvage, animaux do-

mestiques et glossines a 6t6 me-

n6e sur le ranch d'animaux sal-

vages de Nazinga, (Burkina Fa-

so), et dans les zones limitrophes,

(Mattioli et al., 1990; Mattioli,

1991; MattioU et Ki Zerbo, 1992).

Une*

6tude paralldle a 6t6

conduite sur la fr6quence de cer-

tains h6moparasites chez diff6-

j'entes espdces de gibier pr6-

sentes sur le ranch. Cette 6tude

a 6t6*motiv6e par la raretd des

donn6es sur ce sujet en Afrique

de rOuest.

L*enquete a 6t6 men6e de

mars k juin 1988. La description

de la zone d'6tude, des critdres

d'abattage des animaux, et des

aspects m6thodologiques se rap-

portant aux pr616vements san-

guins sont foumis par Compaor6

45

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(1987), Decker (1987) et MattioU

etal.(1990>

Un total de 200 6chaiitillons

de sang ont 6t6 collect6s k savoir

sur: phacochdre (Phacechoerus

aethiopicuSf Pallas, 1767)

(n= 75), hippotrague rouan {Hip-

potraqus equinus, Desmarest,

1804) (n=25), bubale {Alcela-

phus buselaphus, Pallas, 1767)

(n = 12), our6bi (Ourebia ourehU

Zimmermann, 1783) (n=

34), c6-

phalophe de Grimm {Sylvicapra

grimmia, Lmnaeus, 1758)

(n=

30), guib harnachd (Tragela-

phus scriptuSy Pallas, 1766)

(n=

21), cob defassa (Kobus el-

lipsiprymus, Ogilby, 1833) (n=

1)

et redunca nagor {Redunca re-

dunca, Pallas, 1767) (n=

2).

Les animaux abattus ont tit

arbitrairement class6s en trois

groupes d'age, selon des critdres

anatomiques (Decker, 1987):

jeunes (moins d'mi an), sub-

adultes (un k trois ans) et adultes

(plus de trois ans). L'6tat g6n^-

ral des animaux abattus a tit

dgalement class6 en trois cat6go-

ries: bon, moyen et mauvais.

A partir de pr616vements, des

frottis de sang ont tit r6alis6s

avant d'etre color6s au Giemsa.

Pour chaque frottis, 200 champs

microscopiques ont tit examin6s

(grossissement x 1000) en vue de

d6tecter la prdsence d'h6mopa-

rasites.

Les r6sultats sont {n-6sentes

dans le Tableau 1.

La pr6sence d^Anaplasma

spp. a tit observ6e chez les bu-

bales, les hippotragues et les guib

hamach6s, ce qui confirme les

r6sultats obtenus par d'autres au-

teurs dans diff6rents parties d'A-

frique (Lohr et Meyer, 1973;

UUenberg, 1983).

Chez les antilopes, le taux

d'infection de Theileria spp. et de

Anaplasma spp. s'est itwtXt etre

plus clev6 chez les sub-adultes

(44,8%) que chez les jeunes

(41,7%) et chez les adultes

(38,7%). La distribution du taux

d'infection observ6 par Anaplas-

ma spp. aclon les groupes d'age

pourrait etre due k I'dtat inmiuni-

taire des animaux. En effet, les

6tudes 6pizootiologiques sur la

fr6quence des parasites h6mo-

protozoaires intracellulaires me-

n6es sur les herbivores domesti-

ques ont mis en Evidence que le

niveau de parasit6mie est g6n6ra-

lement bas chez les jeunes ani-

maux (Anziani et al., 1987) k

cause de I'effet protecteur des

anticorps matemels, alors que le

taux maximal d'infection est re-

trouv6 chez les animaux de deux

ans d'age (Hugh-Jones et al.,

EspAoa animate

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1988). Ensuite, le contact conti-

nu entre le microorganisme et

ranimal renforcerait Pimmunit^

chez les adultes (Dalgliesh et al.,

1990). Un mdcanisme similaire

semble etre invoqud pour Theile-

nVj5p/7. (Morel, 1981).

Aucun cas de Babesia spp. n'a

tit d6tect6. L'absence au niveau

des frottis de sang analys6s de cet

h6moparasite pourrait s'expli-

quer par la brdve dur6e pendant

laquelle ce parasite pent etre dt-

tect6 et par le faible pourcentage

d'ii6maties parasit6es au cours

d'une babesiose, contrairement a

une anaplasmose (Payne et Oso-

rio, 1990).

De nombreux vecteurs de pa-

rasites observ6s lors de cette

6tude (Morel, 1981; Bram, 1983;

Dalgliesh et al., 1990) ont et6

trouv6s sur les animaux abattus:

Hippoboscid6s et tiques. En ou-

tre, d'autres vecteurs (Stomoxi-

n6s et Tabanidds) ont tit obser-

v6s lors d'enquetes entomologi-

ques a rint6rieur du ranch. Les

tiques ont tit retrouv6es sur

presque la totality des animaux

examin6s. Les Hippoboscid6s

ont tit observes uniquement sur

les antilopes. Ces r6sultats sont

similaires k ceux obtenus lors de

pr6c6dentes observaticms sur la

faune sauvage au Ghana (Ntia-

moa-Baidu, 1987).

Malgr6 la pr6sence abon-

dante de tiques sur les phaco-

ch^res, aucun des h6moparasites

consid6r^.s n'a tit mis en 6vi-

dence chez cette esp^ce sauvage.

L'6tat general de la popula-

tion animale a 6t6 classifi6

comme 'lx)n" dans 91% des cas

observes.

L'h^matocrite des animaux

porteurs d'h6moparasites ne dif-

f6rait pas signiHcativement de

ceux trouves n6gatifs.

Une 6tude r6alis6e sur des

herbivores domestiques paturant

autour du ranch de Nazinga a

montre que ces animaux devaient

etre traites centre les parasites

transmis par les vecteurs (Ki

Zerbo, 1988). Par contre, les po-

pulations d'animaux sauvages de

Nazinga semblent tolerer ces pa-

rasites, y compris le trypanosome

(Mattioli et al., 1990). La faune

sauvage semble aussi en mesure

de se reproduire en absence de

soins veterinaires: la biomasse

par kilometre carr6 a augment^

de 1322 kg en 1982 a 2732 en

1987 (Lungren et Compaor6,

1988). Ces resultats concordent

avec ceux d'autres auteurs (Al-

barre in Vincke, 1982; Vincke,

1982).

REMERCIEMENTS

Nous remercions le personnel

du Ranch de Nazinga et le Minis-

tere de TEnvironnement et du

Tourisme du Burkina Faso qui

ont permis la realisation de cette

etude. Nous remercions egale-

ment le Dr. R.T. Wilson pour ses

commentaires lors de la redac-

tion du present manuscrit.

* FAO Projet ''Diveloppement

dans les zones affecUes par la try-

panosomiase en Afiique de

I'Ouesr, 01 BP 2540, Ouagadou-

gou, Burkina Faso.

**Adresse actuelle: Internatio-

nal Trypanotolerance Centre,

PMB 14, Banjul, The Gambia.

*** Universite de Ouagadou-

gou, Institut de Developpement

Rural, 01 BP 7021, Ouagadougou,

Burkina Faso.

47

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USTE DES REPRESENTATIONS DE LA FAO / LIST OF FAO REPRESENTATIONS

Alg6rie:

Repr6sentation duPNUDB.P.823

ALGER

Angola and Sao Tomect Principe:FAO RepresentationB.P. 1335

LUANDAAngola

B6nin:

Reprdsentation de la

FAOB.P.1369

COTONOU

Equatorial Guinea:

FAO RepresentationB.P.840

MALABO

Ethiopia:FAO RepresentationPO pox 5536

ADDIS ABABA

Gabon:

FAOc/oRepresentation duPNUDB.P. 2183

LffiREVILLE

Madagascar and

Mauritius:

Representation de la

FAOB.P.3971

ANTANANARIVO 101

Madagascar

Malawi:

FAO RepresentationB.P. BOX 30750

ULONGWE

MaU:

Representation de la

FAOB.P. 1820

BAMAKO

Nigeria:

FAO RepresentationP.O.BOX 51198

IKOYI, LAGOS

R6publiqueCentrafricaine:

Representation de la

FAOB.P. 2157

BANGUI

Rwanda:

Representation de la

FAOB.P.1502

KIGALI

Tchad:

Representation de la

FAOB.P. 101

N'DJAMENA

Togo:

Representation de la

FAOB. P. 4388

LOME

Tunisie:

Representation de la

FAOB.P. 863

TUNIS

Botswana: see

Zimbabwe

Burkina Faso:

RefH-esentation de la

FAOB.P.2540

OUAGADOUGOU

Burundi:

Representation de la

FAOB.P.1250

BUJUMBURA

Cameroun:

Representation de la

FAOBJ>.281

YAOUNDE

Cape Verde:

FAO RepresentationC.P.66

PRAIA

Comoros: see Kenya

Congo:

Representation de la

FAOBJ».972

BRAZZAVILLE

Cote d'lvoire:

Representation de la

FAOB.P.3894

ABIDJAN Ol

Gambia:

FAO RepresentationPrivate Mail Bag N.IO

BANJUL

Ghana:

FAO Regional Office

for Africa

P.O.BOX 1628

Accra

Guinee:

Representation de la

FAOB.P.633

CONAKRY

Guinee-Bissau:

Representation de la

FAOB.P. 179

BISSAU

Kenya and Comoros:FAO RepresentationP.O. BOX 30470

NAIROBIKenya

Lesotho:

FAO RepresentationPO Box MS 7588

MASERU 100

Liberia:

FAO RepresentationP.O. BOX 3582

MONROVL\

Maroc:

Representation de la

FAOB.P. 1369

RABAT

Mauritanie:

Representation de la

FAOB.P. 665

NOUAKCHOTT

Mauritius: see

Madagascar

Mozambique andSwaziland:

FAO RepresentationB.P. 1928

MAPUTOMozambique

Namibia:

FAO Representation2nd Floor Sanlam

Building

Independence AvenueWINDHOEK

Niger:

Representation de la

FAOB.P. 11246

NIAMEY

Sao Tome et Principe: Uganda:see Angola

Senegal:

Representation de la

FAO3.P.154

DAKAR

FAO RepresentationP.O. BOX 521

KAMPALA

Zaire:

Representation de la

FAOB.P. 16.096

Seychelles: see Tanzania KINSHASA 1

Sierra Leone:

FAO RepresentationP.O. BOX 71

FREETOWN

Somalia:

FAO RepresentationP.O. BOX 2988

MOGADISHU

Sudan:

FAO RepresentationP.O. BOX 1117

KHARTOUM

Swaziland: see

Mozambique

Tanzania and

SeycheUes:FAO RepresentationP.O. BOX 2

DARES-SALAAMTanzania

Zambia:

FAO RepresentationB.P. 30563

LUSAKA

Zimbabwe and

Botswana:

FAO RepresentationP.O. BOX 3730

HARAREZlimbabwe

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->*».

Cover/Couverture : Roan Antelope / Hippotrague (Pare National de la Pendjari, B^nin)

(Photo J.C. Heymans)

Back rnver/Couverture arri^rf : Smoking of bushmeat in a town near Bamingui-Bangoran National Park (Central African Republic)Fumaison de viande de brousse dans une ville proche du Pare National de Bamingui-Bangoran (R^publique centrafricaine)

(Photo : H. Peters)

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