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    u droit ordinaire : il n'a pas dit aux lois divines et naturelles. Mais le Prince [n'] est-il pas sujet aux lois du pays, qu'il a juré garder==========bodin_six_livres_republique- La tua evidenziazione a pagina 80-80 | Aggiunto in data giovedì 29 ottobre 201509:34:34

    Il ne faut donc pas confondre la loi et le contrat, car la loi dépend de celui qui a la souveraineté, qui peut obliger tous ses sujets, et ne s'y peut obliger soi-même==========bodin_six_livres_republique- La tua evidenziazione a pagina 82-82 | Aggiunto in data giovedì 29 ottobre 201509:56:46

    les premiers Empereurs Romains n'étaient pas souverains, mais seulement chefs, etpremiers des citoyens, qu'ils appelaient Principes ; et cette forme de République était en apparence Aristocratique, en effet Monarchique, et s'appelait PRINCIPATUS : en laquelle l'Empereur avait cette prérogative d'être le premier en dignité, en honneur, en séance Ð combien qu'à la vérité la plupart des Empereurs étaient tyrans==========bodin_six_livres_republique- La tua nota a pagina 84 | Aggiunto in data giovedì 29 ottobre 2015 10:34:18

    femelle==========bodin_six_livres_republique- La tua evidenziazione a pagina 84 | Aggiunto in data giovedì 29 ottobre 2015 10:34:18

    traite==========bodin_six_livres_republique- La tua evidenziazione a pagina 95-95 | Aggiunto in data giovedì 29 ottobre 201510:45:11

    Puisqu'il n'y a rien plus grand en terre, après Dieu, que les Princes souverains,

    et qu'ils sont établis de lui comme ses lieutenants, pour commander aux autres hommes, il est besoin de prendre garde à leur qualité, afin de respecter et révérer leur mjesté en toute obéissance, sentir et parler d'eux en tout honneur, car qui méprise son Prince souverain, il 1 méprise Dieu, duquel il est l'image en terre. C'est pourquoi Dieu parlant à Samuel, auquel le peuple avait demandé un autre Prince : C'est moi, dit-il, à qui ils ont fait injure==========bodin_six_livres_republique- La tua evidenziazione a pagina 96-96 | Aggiunto in data giovedì 29 ottobre 201510:52:31

    y a, dit-il 1 , trois parties de la République, l'une à prendre avis et conseil, l'autre à établir officiers, et la charge d'un chacun, et la troisième à faire justice. Il

    a entendu parler des droits de la majesté, encore qu'il dise parties de la République ; ou bien il faut confesser qu'il n'en a point parlé, car il n'y a que cet endroit-là. Polybe ne détermine pas aussi les droits et marques de souveraineté, mais il dit, par- [p. 153] lant des Romains, que leur état était mêlé de puissance Royale, de seineurie Aristocratique, et de liberté populaire, vu, dit-il, que le peuple fait les lois et les officiers, et que le Sénat ordonne des provinces et de l'épargne, et reçoit les Ambassadeurs, et reconnaît des plus grandes choses ; les Consuls tiennent la prérogative d'honneur, en forme et qualité Royale, même en guerre, où ils sont tous pissants. En quoi il appert qu'il a touché les principaux points de la souveraineté puisqu'il dit que ceux qui les ont tiennent la souveraineté. Denys d'Halicarnasse sem

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    ble avoir mieux écrit, et plus clairement que les autres. Car il dit que le Roi Servius, pour ôter la puissance au Sénat, donna pouvoir au peuple de faire la loi et la casser, décerner la guerre et la paix, instituer et destituer les officiers et connaître des appellations de tous les magistrats et en autre lieu parlant du troisième trouble advenu en Rome entre la Noblesse et le peuple, il dit que le Consul M. Valerius remontra au peuple qu   il se devait contenter d   avoir la puissance defaire les lois, les officiers, et le dernier ressort ; et quant au reste, qu   ilappartenait au Sénat==========bodin_six_livres_republique- La tua evidenziazione a pagina 99-99 | Aggiunto in data venerdì 30 ottobre 201507:35:50

    SENATUS DECEVIT, POPULUS JUSSIT. Vrai est que les Magistrats, et [de même] les Tribuns, passaient le plus souvent par souffrance ce que faisait le Sénat, si la chose ne portait coup à la puissance du menu peuple, ou à la majesté des états. Ainsi parlaent les anciens Romains, quand ils disaient, Imperium in magistratibus, auctoritatem in Senatu, potestatem in plebe, majestatem in populo==========bodin_six_livres_republique- La tua evidenziazione a pagina 99-99 | Aggiunto in data venerdì 30 ottobre 201507:36:12

    car le mot de majesté est propre à celui qui manie le timon de la souveraineté

    ==========bodin_six_livres_republique- La tua evidenziazione a pagina 99-99 | Aggiunto in data venerdì 30 ottobre 201507:37:54

    Première marque de la souveraineté. Et par ainsi nous conclurons que la première marque du prince souverain, c   est la puissance de donner loi à tous en général, et à chacun n particulier ; mais ce n   est pas assez, car il faut ajouter, sans le consentement de plus grand, ni de pareil, ni de moindre que soi : car si le prince est obligé de ne faire loi sans le consentement d  un plus grand que soi, il est vrai sujet, si d  un pareil, il aura compagnon ; si des sujets, soit du Sénat, ou du peuple, il n  est pas souverain==========

    bodin_six_livres_republique- La tua evidenziazione a pagina 100-100 | Aggiunto in data venerdì 30 ottobre 2015 07:59:51

    Voilà donc quant à la première marque de souveraineté, qui est le pouvoir de donner loiou commander à tous en général, et à chacun [p. 162] en particulier, [pouvoir] qui est ncommunicable aux sujets==========bodin_six_livres_republique- La tua evidenziazione a pagina 101-101 | Aggiunto in data venerdì 30 ottobre 2015 08:03:25

    Sous cette même puissance de donner et casser la loi, sont compris tous les autres

     droits et marques de souveraineté : de sorte qu 

    à parler proprement on peut dire qu  il n  y a que cette seule marque de souve-[p. 163] raineté, attendu que tous les autres droits sont compris en celui-là, comme décerner la guerre, ou faire la paix, connaître en dernier ressort des jugements de tous magistrats, instituer et destituer les plus grands officiers, imposer ou exempter les sujets de charges et subsides, octroyer grâces et dispenses contre la rigueur des lois, hausser ou baisser le titre, valeur et pied des monnaies, faire jurer les sujets et hommes liges degarder fidélité sans exception à celui auquel est dû le serment, qui sont les vraies maques de souveraineté, comprises sous la puissance de donner la loi à tous en général, e à chacun en particulier, et ne la recevoir que de Dieu

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    ==========bodin_six_livres_republique- La tua evidenziazione a pagina 101-101 | Aggiunto in data venerdì 30 ottobre 2015 08:07:19

    comme décerner la guerre ou traiter la paix, qui est l  un des plus grands points de la majesté==========bodin_six_livres_republique- La tua evidenziazione a pagina 101-101 | Aggiunto in data venerdì 30 ottobre 2015 08:09:17

    Cela se vérifie non seulement par les lois Romaines, [mais] aussi de tous les autres peuples, et d   autant qu  il y a plus de hasard à commencer la guerre qu   à traiterla paix, le menu peuple Romain pouvait bien faire la paix ; mais s   il était question de la guerre, il fallait assembler les grands états, jusqu  à ce que le menu peuple eût pleine puissance de donner la loi : c   est pourquoi la guerre fut décernée contre Mithridate par la loi Manilia, contre les Pirates, par la loi Gabinia, contre Philippe II, Roi de Macédoine, par la loi Sulpitia, et la paix faite avec les Carthaginois, par la [p. 164] loi Martia, [et] ainsi des autres. Et d   autant que Césarfit la guerre en France, sans mandement du peuple, Caton fut d  avis qu  on devait rappeler l   armée, et livrer César aux ennemis==========bodin_six_livres_republique

    - La tua evidenziazione a pagina 101-101 | Aggiunto in data venerdì 30 ottobre 2015 08:09:40

    Cela se vérifie non seulement par les lois Romaines, [mais] aussi de tous les autres peuples, et d   autant qu  il y a plus de hasard à commencer la guerre qu   à traiterla paix, le menu peuple Romain pouvait bien faire la paix ; mais s   il était question de la guerre, il fallait assembler les grands états, jusqu  à ce que le menu peuple eût pleine puissance de donner la loi : c   est pourquoi la guerre fut décernée contre Mithridate par la loi Manilia, contre les Pirates, par la loi Gabinia, contre Philippe II, Roi de Macédoine, par la loi Sulpitia, et la paix faite avec les Carthaginois, par la [p. 164] loi Martia, [et] ainsi des autres. Et d   autant que Césarfit la guerre en France, sans mandement du peuple, Caton fut d  avis qu  on devait rappeler l   armée, et livrer César aux ennemis. En cas semblable les états du peuple A

    thénien décernaient la guerre et la paix, comme on peut voir de la guerre contre==========bodin_six_livres_republique- La tua evidenziazione a pagina 102-102 | Aggiunto in data venerdì 30 ottobre 2015 08:13:08

    Je mets ces exemples des deux plus grandes Républiques populaires qui furent [jamais] ; car en l  état Royal, il n   y a point de doute, et même les princes souverains tirent à soi la connaissance des moindres exploits et entreprises qu   il faut faireen guerre. Et quelque charge qu   ils donnent aux députés de traiter paix ou alliance, néanmoins ils n   accordent rien sans en avertir le prince, comme on peut voir au traité de Cambrésis dernier, les députés de la part du Roi lui récrivaient d   heure en he tous les propos tenus d   une part et d  autre. Mais en l   état populaire on voit le

    plus souvent la guerre et la paix se manier par l 

    avis du Sénat, ou conseil privé seulement, et bien souvent par l   avis seul d  un capitaine, auquel on donne toute puissance, parce qu   il n  y a rien plus dangereux en guerre que publier les entreprises qui ne peuvent alors réussir, non plus que mines éventées ; et toutefois, il faut qu  elles soient publiées si le peuple en est averti. /...==========bodin_six_livres_republique- La tua evidenziazione a pagina 102-102 | Aggiunto in data venerdì 30 ottobre 2015 08:15:39

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    quant aux monarchies, il est bien sans difficulté, que la résolution de la paix et de la guerre dépend du Prince souverain, si l   état est pure monarchie. Car ès royaumesde Pologne, Danemark, et Suède, qui sont états changeants et incertains, selon que le Prince ou la noblesse ont les forces, et néanmoins qui tiennent plus de l   Aristocratie que de la monarchie, la résolution de la paix et de la guerre dépend de la noblesse, comme nous dirons en son lieu ; aussi, nous avons touché ci-dessus qu   il ne se fait loi en ces pays-là que du consentement de la noblesse==========bodin_six_livres_republique- La tua evidenziazione a pagina 102-102 | Aggiunto in data venerdì 30 ottobre 2015 08:17:19

    La troisième marque de souveraineté est d   instituer les principaux officiers :==========bodin_six_livres_republique- La tua evidenziazione a pagina 103-103 | Aggiunto in data venerdì 30 ottobre 2015 08:38:16

    Ce n  est donc pas l  élection des officiers qui emporte droit de souveraineté, [mais] la confirmation et provision. Bien est-il vrai que ce point-là en retient quelque chose, et montre que les Princes ne sont pas absolument souverains, si ce n   est de leur vouloir et consentement que telles élections se fassent==========bodin_six_livres_republique

    - La tua evidenziazione a pagina 103-103 | Aggiunto in data venerdì 30 ottobre 2015 08:39:03

    Or puisque la puissance de commander à tous sujets en une République est à celui qui tient la souveraineté, c  est bien raison que tous Magistrats reconnaissent ce pouvoir de lui.==========bodin_six_livres_republique- La tua evidenziazione a pagina 103-103 | Aggiunto in data venerdì 30 ottobre 2015 08:39:32

    Comme on peut voir après que les Romains eurent chassé les rois, par la loi Valerianon seulement le dernier ressort fut réserve au peuple

    ==========bodin_six_livres_republique- La tua evidenziazione a pagina 103-103 | Aggiunto in data venerdì 30 ottobre 2015 08:40:14

    Mais disons de l   autre marque souveraine, c  est à savoir du dernier ressort, qui est et a toujours été l  un des principaux droits de la souveraineté==========bodin_six_livres_republique- La tua evidenziazione a pagina 103-103 | Aggiunto in data venerdì 30 ottobre 2015 08:46:05

    Tite-Live appelle cette loi le fondement de la liberté populaire, [quoiqu   elle] fût

    mal exécutée. La même loi était encore plus étroitement==========bodin_six_livres_republique- La tua evidenziazione a pagina 105-105 | Aggiunto in data venerdì 30 ottobre 2015 16:18:46

    qui montre bien que la puissance de la vie et de la mort était au peuple==========bodin_six_livres_republique- La tua evidenziazione a pagina 105-105 | Aggiunto in data venerdì 30 ottobre 201

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    Aussi, en la République de Venise, il n   y a que le grand Conseil de tous les gentilshommes Vénitiens qui donne grâce==========bodin_six_livres_republique- La tua evidenziazione a pagina 105-105 | Aggiunto in data venerdì 30 ottobre 2015 16:23:31

    combien qu  à Florence pendant l   état populaire, les huit avaient usurpé la puissance de donner grâce, si est-ce que cela fut depuis rendu au peuple lors que Sodérini changea l  état==========bodin_six_livres_republique- La tua evidenziazione a pagina 105-105 | Aggiunto in data venerdì 30 ottobre 2015 16:23:54

    Quant à nos rois, il n  y a chose de laquelle ils soient plus jaloux==========UNIVERSITE_PARIS-EST_These_de_doctorat_p- La tua evidenziazione a pagina 13-13 | Aggiunto in data venerdì 30 ottobre 201516:47:43

    L'invention du concept de souveraineté par Bodin au XVI è siècle va transformer 2010Jul

    19 - 1 version , 00503799-telintégralement la compréhension que l'on pouvait avoir dela vie politique d'une collectivité. Alors que l'exercice du pouvoir était encore à disition des vassaux les plus puissants, en sus du Souverain, la souveraineté va le concentrer en un seul point. Elle cristallisera toutes les compétences politiques,pour en légitimer la détention exclusive par le Souverain, en l'exposant sous la forme d'une théorie juridique du pouvoir politique. Et nous conservons encore aujourd'hui la souveraineté pour exprimer l'essence de l'appareil d'Etat==========UNIVERSITE_PARIS-EST_These_de_doctorat_p- La tua evidenziazione a pagina 14-14 | Aggiunto in data venerdì 30 ottobre 201516:58:11

    protestants. Il devait être l'opérateur de la stabilisation de son territoire, puisqu'e

     reconnaissant au seul Souverain la compétence de décider pour tous, quelles que soient les volontés et croyances de ses sujets, il entendait faire cesser les initiatives désordonnées des différents membres de la République. Dans l'utilisation du terme ublique' plutôt que de celui usité à l'époque de `royaume', on saisit immédiatement la uveauté de la compréhension bodinienne du pouvoir, dont la marque première n'est pas defaire la guerre - donc d'exercer un pouvoir militaire -, mais de faire acte de législation. La souveraineté est la puissance normative au service du juste ordonnancement des ménages et collèges composant la République. Elle est donc ce qui sous-tend et conduit la République vers son organisation la plus stable possible. Mais pour ce faire, elle doit être absolument hétérogène aux parties de la collectivité ; elle trannde radicalement la réalité humaine, et sa légitimation est à ce prix. Quelles sont alos les conséquences de cette inflexion particulière du pouvoir dans la définition de l  objet et de l  être politiques ? Quelles différences de compréhension de l   existence po

    litique traduit cette conception particulière du pouvoir, et, plus avant, quellesrelations se construisent avec les commandés dans cette évolution de structuration du pouvoir politique ? 14==========UNIVERSITE_PARIS-EST_These_de_doctorat_p- La tua evidenziazione a pagina 14-14 | Aggiunto in data venerdì 30 ottobre 201516:58:33

    Dans l'horizon polémique de l'époque, ravagée par les guerres de religion, l'invention  concept avait pour but de couper court aux tensions prévalant entre catholiques e

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    t protestants==========UNIVERSITE_PARIS-EST_These_de_doctorat_p- La tua evidenziazione a pagina 14-14 | Aggiunto in data venerdì 30 ottobre 201516:59:25

    devait être l'opérateur de la stabilisation de son territoire, puisqu'en reconnaissant u seul Souverain la compétence de décider pour tous, quelles que soient les volontés et croyances de ses sujets, il entendait faire cesser les initiatives désordonnées des différents membres de la République==========UNIVERSITE_PARIS-EST_These_de_doctorat_p- La tua evidenziazione a pagina 14-14 | Aggiunto in data venerdì 30 ottobre 201517:01:06

    radicale nouveauté de la compréhension bodinienne du pouvoir, dont la marque premièren'est pas de faire la guerre - donc d'exercer un pouvoir militaire -, mais de faireacte de législation==========UNIVERSITE_PARIS-EST_These_de_doctorat_p- La tua evidenziazione a pagina 15-15 | Aggiunto in data venerdì 30 ottobre 201517:02:55

    la monopolisation de la compétence politique par un référent unique, d'autant plus ambi

     que Bodin utilise le terme de `République' pour en désigner la forme politique, ne peret pas de réinscrire la souveraineté dans une lignée historique. La république romaine,par exemple, est parvenue à stabiliser ses institutions en reconnaissant au sénat l'autorité, et au peuple le pouvoir ; le gouvernement mixte qu'elle inaugurait contredit d'emblée le postulat de l'unicité de la souveraineté==========UNIVERSITE_PARIS-EST_These_de_doctorat_p- La tua evidenziazione a pagina 16-16 | Aggiunto in data venerdì 30 ottobre 201517:11:09

    première spécificité de la souveraineté, qui la distinguera du pouvoir monarchique dontelle reprend la trame, est sa nature impersonnelle. Le pouvoir politique n   est plus simplement localisable dans le jeu des institutions, puisqu'il se cristallise

    en un centre transcendant. Mais il se départicularise de tout support matériel pourembrasser les traits de l   absolue et perpétuelle puissance de commandement. Car pour assurer la continuité de la forme de la République, il fallait dématérialiser la fontion souveraine pour la réincarner en un support perpétuel. La souveraineté comme forme particulière du pouvoir politique va alors peu à peu se distinguer de la personnedu Souverain==========UNIVERSITE_PARIS-EST_These_de_doctorat_p- La tua evidenziazione a pagina 16-16 | Aggiunto in data venerdì 30 ottobre 201517:44:18

    roturiers », disant qu'il faut proportionner les charges aux différences qualitativesde la population. Il précisera comment recruter les ministres et les officiers, en

     disant légitime de donner à ceux qui sont de haut rang les honneurs, et décrétant qu 

    ue petite fonction suffit à la vertu des petites gens. Mais en ce qui regarde la façon dont le Souverain aborde ses sujets, ou la façon dont les sujets considèrent le Souverain, ceux-ci sont tous sur un même pied d   égalité, puisque « sujets-à », donc soumiSouverain. Au travers de toutes les distinctions phénoménales que la population manifeste, une égalité fondamentale la traverse : son égale soumission, sans conditions, au Souverain. Par où l'on saisit que la relation de pouvoir engendrée par la souveraineté détermine très fortement les rapports entre la sphère politique et la société. Car sdistinction de ces deux registres n'était pas encore bien assurée, elle va à présent gar une pertinence particulière. Le pouvoir est un principe actif ; il agit sur quel

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    que chose. Il faudra donc concevoir un secteur de réalité, au sein de la République, sur lequel la souveraineté va opérer. Et peu à peu, la société va se distinguer, comme 1==========UNIVERSITE_PARIS-EST_These_de_doctorat_p- La tua evidenziazione a pagina 16-16 | Aggiunto in data venerdì 30 ottobre 201517:54:04

    Mais en ce qui regarde la façon dont le Souverain aborde ses sujets, ou la façon dont les sujets considèrent le Souverain, ceux-ci sont tous sur un même pied d   égalité==========UNIVERSITE_PARIS-EST_These_de_doctorat_p- La tua evidenziazione a pagina 16-16 | Aggiunto in data venerdì 30 ottobre 201517:54:24

    Mais en ce qui regarde la façon dont le Souverain aborde ses sujets, ou la façon dont les sujets considèrent le Souverain, ceux-ci sont tous sur un même pied d   égalité, pusque « sujets-à », donc soumis au Souverain==========UNIVERSITE_PARIS-EST_These_de_doctorat_p- La tua evidenziazione a pagina 17-17 | Aggiunto in data venerdì 30 ottobre 201517:56:14

    pourtant, à suivre la pensée de Bodin, l'absoluité de la souveraineté ferme la voie desterrogations, puisqu'à chaque question est opposée l'absolue autonomie du Souverain

    ==========UNIVERSITE_PARIS-EST_These_de_doctorat_p- La tua evidenziazione a pagina 17-17 | Aggiunto in data venerdì 30 ottobre 201517:56:46

    On sent que la fragilité conceptuelle de la souveraineté bodinienne réside dans l'incapcité à en légitimer les fondements==========UNIVERSITE_PARIS-EST_These_de_doctorat_p- La tua evidenziazione a pagina 18-18 | Aggiunto in data venerdì 30 ottobre 201517:59:18

    La forme de la démocratie corporative développée par Althusius à partir de la référence

    droits de souveraineté fournissait une voie alternative au développement monolithique de la souveraineté bodinienne ; c'est cependant cette dernière forme qui va l'emporte sur le continent européen, et devenir l'outil juridique principal de la forme monarchique absolutiste telle qu'elle se développera ensuite en France==========UNIVERSITE_PARIS-EST_These_de_doctorat_p- La tua evidenziazione a pagina 20-20 | Aggiunto in data venerdì 30 ottobre 201518:07:36

    le pouvoir est distinct de la collectivité humaine, ce sera alors pour permettre la coexistence de chacune des libertés individuelles. Il ne sera donc plus orienté vers ce qui apparaît dès lors comme une hypostase, le bien commun, le détournant de sa véitable mission, mais vers la protection des individus. Il ne pourra dès lors plus

    adopter la position transcendante qui assurait la légitimité de son omni-compétence==========UNIVERSITE_PARIS-EST_These_de_doctorat_p- La tua evidenziazione a pagina 20-20 | Aggiunto in data venerdì 30 ottobre 201518:12:06

    Les hommes réclament en effet le droit de manifester une entière liberté dans le secteur de leur existence privée==========UNIVERSITE_PARIS-EST_These_de_doctorat_p

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    - La tua evidenziazione a pagina 20-20 | Aggiunto in data venerdì 30 ottobre 201518:13:02

    est nécessaire à la pensée politique de prendre la mesure de cette métamorphose de la suveraineté, puisque sa limitation et son immanence ne sont pas les conséquences d'un simple changement de forme de la République, mais signalent l'émergence d'une nouvelle frme de société. Comme l'avait senti A. de Tocqueville lorsqu'il était allé en Amérique r la genèse de la démocratie==========UNIVERSITE_PARIS-EST_These_de_doctorat_p- La tua evidenziazione a pagina 21-21 | Aggiunto in data venerdì 30 ottobre 201518:16:57

    Car l'immanence du pouvoir, assorti au contrôle qui doit en être fait, doit cependantconserver le schème de la centralisation politique==========UNIVERSITE_PARIS-EST_These_de_doctorat_p- La tua evidenziazione a pagina 21-21 | Aggiunto in data venerdì 30 ottobre 201518:17:59

    face à cette réorientation de la souveraineté, il est possible de préciser plus avant ls incidences induites par une certaine représentation de la nature de la souveraineté sur la société des individus. En fonction des schèmes utilisés pour exprimer la souaineté du peuple nouvellement acquise, deux formes d'institution politique se dessin

    ent des deux côtés de l'Atlantique : c'est en France « la nation » qui devient souverailors que les Américains proclament « We the people » comme souverain. Une différence devocabulaire, uniquement ? Ou bien plus radicalement une différence d'attitude envers le pouvoir==========UNIVERSITE_PARIS-EST_These_de_doctorat_p- La tua evidenziazione a pagina 21-21 | Aggiunto in data venerdì 30 ottobre 201518:18:24

    qui distingue foncièrement les pensées révolutionnaires américaine et française est la nce envers le pouvoir manifestée par les Américains, alors que les Français pensent avoir restauré la justesse de l'acte gouvernemental en en remettant l'initiative à la volnté générale

    ==========UNIVERSITE_PARIS-EST_These_de_doctorat_p- La tua evidenziazione a pagina 22-22 | Aggiunto in data venerdì 30 ottobre 201518:25:23

    République fédérale opère en effet la seconde métamorphose de la souveraineté en en div l'essence==========UNIVERSITE_PARIS-EST_These_de_doctorat_p- La tua evidenziazione a pagina 26-26 | Aggiunto in data sabato 31 ottobre 2015 08:03:45

    Pour Bodin en effet, le Souverain est solutus legibus, et se place en tant que t

    el dans une position de transcendance par rapport à la collectivité==========UNIVERSITE_PARIS-EST_These_de_doctorat_p- La tua evidenziazione a pagina 29-29 | Aggiunto in data sabato 31 ottobre 2015 09:21:35

    pouvoir se déploie, pour ce dernier, suivant une logique dynamique, qui échappe à toute volonté d'en figer les ressorts. Ce qui l'avait amené à concevoir une institution polque mêlant les trois composantes essentielles d'une population : « Connaissant ces défats (des trois formes classiques de gouvernement) et écartant chacune de ces espèces,

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     les sages législateurs en ont choisi une qui participe de toutes. Ils la jugent plus ferme et plus stable, parce que, lorsqu'il y a dans un même Etat un prince, desoptimates et un gouvernement populaire, chacun surveille l'autre==========UNIVERSITE_PARIS-EST_These_de_doctorat_p- La tua evidenziazione a pagina 29-29 | Aggiunto in data sabato 31 ottobre 2015 09:21:49

    C'est, d'emblée, une logique opposée que suivra Bodin==========UNIVERSITE_PARIS-EST_These_de_doctorat_p- La tua evidenziazione a pagina 29-29 | Aggiunto in data sabato 31 ottobre 2015 09:23:41

    Suivant la logique de l'absoluité essentielle à ce pouvoir, il est inconcevable que plusieurs puissent se le partager, puisqu'alors, qui obéira aux commandements souverains ? Si tous y participent, puisque le Souverain est exempté du devoir d'obéir à ses comandements, on retombera dans un état d'anarchie==========UNIVERSITE_PARIS-EST_These_de_doctorat_p- La tua evidenziazione a pagina 29-29 | Aggiunto in data sabato 31 ottobre 2015 09:23:57

    On prend alors la mesure du pari bodinien : pour préserver l'ordre de la République, i

    l est nécessaire qu'un seul en soit l'initiateur, et que tous lui obéissent==========UNIVERSITE_PARIS-EST_These_de_doctorat_p- La tua evidenziazione a pagina 31-31 | Aggiunto in data sabato 31 ottobre 2015 09:49:37

    puissance absolue et perpétuelle (... ) de commander==========UNIVERSITE_PARIS-EST_These_de_doctorat_p- La tua evidenziazione a pagina 32-32 | Aggiunto in data sabato 31 ottobre 2015 10:55:27

    Or, cette cristallisation des compétences politiques rattachées à un commun référant ch

    de les fonder est radicalement nouveau==========UNIVERSITE_PARIS-EST_These_de_doctorat_p- La tua evidenziazione a pagina 32-32 | Aggiunto in data sabato 31 ottobre 2015 10:57:20

    Si l  on cherche par exemple un équivalent du pouvoir souverain chez les Romains, il faut d  emblée noter que « l  absence de terme romain équivalant à la notion de souveraneté indique qu  un fossé conceptuel sépare les modes de représentation du pouvoir (latosensu) valables à Rome et dans l   Europe moderne » 11 . Il pouvait y avoir une summapotestas, mais qui ne désignait qu   une seule compétence, le droit suprême de vie et de mort exercé par certains magistrats. Ce pouvoir suprême rendait donc compte d'une capacité exceptionnelle, à ce titre dénotée par l'adjectif « summa », et non de son caract

    tiel==========UNIVERSITE_PARIS-EST_These_de_doctorat_p- La tua evidenziazione a pagina 32-32 | Aggiunto in data sabato 31 ottobre 2015 15:40:38

    subsomption des fonctions gouvernementales sous un seul point focal radicalement transcendant est l'élément politique==========UNIVERSITE_PARIS-EST_These_de_doctorat_p

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    - La tua evidenziazione a pagina 33-33 | Aggiunto in data sabato 31 ottobre 2015 15:41:15

    nouveau légué par la définition de la souveraineté==========UNIVERSITE_PARIS-EST_These_de_doctorat_p- La tua evidenziazione a pagina 33-33 | Aggiunto in data sabato 31 ottobre 2015 15:43:58

    fonction première des capacités politiques n'est plus militaire, comme dans la logique de l'Imperium, mais civile, puisque « la dimension la plus haute de la République est (... ) législative==========UNIVERSITE_PARIS-EST_These_de_doctorat_p- La tua evidenziazione a pagina 33-33 | Aggiunto in data sabato 31 ottobre 2015 16:07:20

    Pouvoir absolu centralisant toutes les fonctions politiques, dont la primordiale est législative, la souveraineté introduit en outre une transformation du paysage politique. S'il n'y a en effet qu'une source légitime de pouvoir, les individus y sont tus soumis à un même degré. Là où le pouvoir est uniforme, où il s'adresse « à tous en gun en particulier », tous sont sujets de la même façon. La société humaine est alors codérée sous l'angle, non plus de sa diversité phénoménale, mais de son homogénéité. Ce n la variété anthropologique qui intéressera l'action politique, mais l'unité au regard

    quelle tout homme est membre du corps politique. Cette transformation qualitative du lieu d'exercice de la souveraineté permet l'émergence de la notion de territoire sr lequel elle pourra légitimement úuvrer==========UNIVERSITE_PARIS-EST_These_de_doctorat_p- La tua evidenziazione a pagina 33-33 | Aggiunto in data sabato 31 ottobre 2015 16:08:40

    transcendance de la souveraineté implique l'absolue subordination, ce qui oblige à l'hoogénéité comportementale de l'obéissance inconditionnée. L'élément constitutif de la sora alors de prendre corps sur un territoire donné où les sujets seront tous égalementsoumis à sa puissance==========

    UNIVERSITE_PARIS-EST_These_de_doctorat_p- La tua evidenziazione a pagina 35-35 | Aggiunto in data sabato 31 ottobre 2015 16:18:44

    puissance de commandement renvoie en effet à la capacité d   agir d  une certaine manière, qui serait plus explicite sous la notation de   pouvoirfaire  . C  est à ce pouvoir-faire que font référence la majestas des latins et le curion arc des g

     

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    elle. C'est la possession d   une aptitude particulière qui oblige à la reconnaissance de la supériorité d   une personne ou d   une insttution pour une certaine fonction, et qui justifiera l'octroi du pouvoir de commander à certains==========

    UNIVERSITE_PARIS-EST_These_de_doctorat_p- La tua evidenziazione a pagina 36-36 | Aggiunto in data sabato 31 ottobre 2015 16:20:47

    Là où la force est employée, l'autorité proprement dite a échoué » 19 . Si l'on commanddu pouvoir, c'est un comportement d'aliénés qu'on engendrera, et non un acte de commandnt. Or Bodin est on ne peut plus clair sur le statut du citoyen : il est un « franc sujet », donc un sujet libre. Le citoyen ne peut donc obéir que s'il reconnaît la légmité de la supériorité absolue du commandement souverain.Faut-il alors supposer que c'et l'absoluité qui justifie l'obéissance inconditionnelle des citoyens, sans prise en co

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    pte du contenu du commandement==========UNIVERSITE_PARIS-EST_These_de_doctorat_p- La tua evidenziazione a pagina 38-38 | Aggiunto in data sabato 31 ottobre 2015 16:56:59

    C  est parce que le Souverain est le « garant aux sujets des conventions et obligations mutuelles qu  ils ont les uns envers les autres » 24 qu   il doit se situer absolument au-dessus de la réalité anthropologique==========UNIVERSITE_PARIS-EST_These_de_doctorat_p- La tua evidenziazione a pagina 39-39 | Aggiunto in data sabato 31 ottobre 2015 16:57:53

    parce que s   il n  y a pas de pouvoir pour obliger les individus à respecter les termes de leur engagement, rien ne viendrait assurer qu   ils tiennent parole ; la puissance souveraine seule peut contraindre les hommes à développer des liens sereinset stables==========UNIVERSITE_PARIS-EST_These_de_doctorat_p- La tua evidenziazione a pagina 39-39 | Aggiunto in data sabato 31 ottobre 2015 16:59:56

    C  est parce que les hommes ne peuvent s   obliger eux-mêmes qu   ils doivent recourir à

    un pouvoir extérieur chargé de valider leur parole. Mais le champ des relations intersubjectives n  est pas le seul à devoir être assuré. Les individus eux-mêmes doivent êtprotégés : « le Prince est obligé de maintenir par la force des armes et des lois ses sjets en sûreté de leurs personnes, biens, et familles (... ) » 25 . La puissance détenu par le Souverain assure aussi la protection de la sphère privée de chaque individu. En d  autres termes, le pouvoir souverain absolu est dans son essence particulière inconditionnel, mais sa raison d   être, plus originaire puisqu  elle lui donne l  être, s  inscrit dans une dynamique réciproque : « Et la raison principale qui peut mouvoir les Princes à juger leurs sujets, est l  obligation mutuelle, qui est entre le Prince et les sujets, car tout ainsi que le sujet doit obéissance, aide, et reconnaissance à son Seigneur, (de même) aussi le Prince doit au sujet justice, garde et protection==========

    UNIVERSITE_PARIS-EST_These_de_doctorat_p- La tua evidenziazione a pagina 43-43 | Aggiunto in data domenica 1 novembre 2015 04:39:11

    il faut que ceux-là qui sont souverains ne soient aucunement sujets aux commandements d  autrui, et qu   ils puissent donner loi aux sujets, et casser et anéantir leslois inutiles, pour en faire d   autres : ce que ne peut faire celui qui est sujet aux lois, ou à ceux qui ont commandement sur lui. C   est pour quoi la loi dit quele Prince est absous de la puissance des lois==========UNIVERSITE_PARIS-EST_These_de_doctorat_p- La tua evidenziazione a pagina 43-43 | Aggiunto in data domenica 1 novembre 2015 04:40:03

    pour cette raison, la démocratie ne saurait être qu'absence d'ordre, chaos, puisque dan cette forme de République les citoyens n   ont pas à obéir aux lois qu  ils posent ; ils ne pourraient, de même, paradoxalement, faire de lois, puisque ceux qui les forment n'y seraient pas contraint, ce qui annule leur portée normative==========UNIVERSITE_PARIS-EST_These_de_doctorat_p- La tua evidenziazione a pagina 44-44 | Aggiunto in data domenica 1 novembre 2015 04:41:44

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    La compétence souveraine est donc indivisible, centralisée et inaliénable==========UNIVERSITE_PARIS-EST_These_de_doctorat_p- La tua evidenziazione a pagina 47-47 | Aggiunto in data domenica 1 novembre 2015 04:55:31

    Sous cette même puissance de donner et casser la loi, sont compris tous les autres droits et marques de souveraineté : de sorte qu  à parler proprement on peut dire qu  il n  y a que cette seule marque de souveraineté, attendu que tous les autres droits sont compris en celui==========UNIVERSITE_PARIS-EST_These_de_doctorat_p- La tua evidenziazione a pagina 50-50 | Aggiunto in data domenica 1 novembre 2015 09:50:23

    De façon très novatrice, il va exclure du domaine politique la question du bonheur,et confiner le champ de la puissance politique dans le secteur public, et le distinguant de la sphère privée==========UNIVERSITE_PARIS-EST_These_de_doctorat_p- La tua evidenziazione a pagina 50-50 | Aggiunto in data domenica 1 novembre 2015 09:52:04

    d  un côté la cristallisation de toutes les fonctions politiques au sein du pouvoir s

    ouverain, de l 

    autre l 

    exclusion de son champ de pertinence de références qu 

    on luiadjoint classiquement==========UNIVERSITE_PARIS-EST_These_de_doctorat_p- La tua evidenziazione a pagina 50-50 | Aggiunto in data domenica 1 novembre 2015 09:52:45

    observe alors un double mouvement inversé : d   un côté la cristallisation de toutes les fonctions politiques au sein du pouvoir souverain, de l   autre l  exclusion de son champ de pertinence de références qu   on lui adjoint classiquement. L  une des notions les plus souvent sollicitées pour finaliser la vie politique d   une collectivité est ainsi la référence faite au bonheur==========

    UNIVERSITE_PARIS-EST_These_de_doctorat_p- La tua evidenziazione a pagina 51-51 | Aggiunto in data domenica 1 novembre 2015 09:57:08

    définition du bonheur est par trop plurivoque pour servir de point normatif à l  organisation de la République. Il ne convient donc pas de faire entrer « en ligne de compte, pour définir la République, ce mot « heureusement ». » 50 Puisqu  il n  est pas posse de donner une définition fixe de ce qu  il faudrait viser comme étant le Bonheur, il ne convient pas de faire entrer cette considération dans la visée téléologique de la ublique==========UNIVERSITE_PARIS-EST_These_de_doctorat_p- La tua evidenziazione a pagina 51-51 | Aggiunto in data domenica 1 novembre 20

    15 09:57:28

    C'est le risque pris si l'on suit les antiques dans leur définition de la République come « société d   hommes assemblés, pour bien et heureusement vivre==========UNIVERSITE_PARIS-EST_These_de_doctorat_p- La tua evidenziazione a pagina 52-52 | Aggiunto in data domenica 1 novembre 2015 09:59:33

    séparant la visée normative de la vie politique de la finalité téléologique du bonheur,

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    din opère donc une rupture radicale avec les penseurs politiques classiques. La vie politique échappe à la préoccupation de la vie bonne, ou au souci de réaliser le bonhur auquel aspirent les hommes. Cette dimension anthropologique n'est pas d'ordre politique. La finalité politique n  a pas de visée éthique ; elle est tout entière tournée s le souci de permettre aux hommes de vivre ensemble, suivant un juste ordonnancement, sans virer au chaos==========UNIVERSITE_PARIS-EST_These_de_doctorat_p- La tua evidenziazione a pagina 53-53 | Aggiunto in data domenica 1 novembre 2015 10:03:51

    La Saint-Barthélémy est contemporaine de la publication des Six Livres de la République, publiée en 1574. Le jugement de cet événement est sans appel pour Bodin : le Souverain s'est égaré en devenant partie d'une querelle ; il devra donc subir le prix de son nconséquence : la fragilisation de son autorité. Le pouvoir politique s'est dévoyé en istissant un objet qui lui est normalement étranger. Ce n'est pas en usant de son pouvoir pour favoriser un des termes du conflit qu'il gagnera la paix. La souveraineténe doit en effet intervenir qu   au regard de questions d   ordre public. Et c   est bien plutôt lorsque le Roi ne parvient pas à cerner les objets relevant de sa compétence qu  il risque d  engendrer des divisions==========UNIVERSITE_PARIS-EST_These_de_doctorat_p- La tua evidenziazione a pagina 54-54 | Aggiunto in data domenica 1 novembre 2015 10:12:27

    détaillant le pouvoir souverain, pouvoir essentiellement et constitutivement temporel, Bodin souligne en effet la non pertinence de ces mouvements, leur inconsistance conceptuelle, et donc leur illégitimité. Ce point est assez important pour queBodin prenne la peine de le dire explicitement : « Je ne parlerai que de la puissance temporelle, qui est le sujet que je traite, de laquelle ils (les canonisteset théologiens) n  ont point parlé, afin qu   on entende qui sont les princes absolument souverains, et si les autres princes sont sujets à l  Empereur, ou au pape==========UNIVERSITE_PARIS-EST_These_de_doctorat_p- La tua evidenziazione a pagina 55-55 | Aggiunto in data domenica 1 novembre 2015 10:16:21

    La séparation radicale des considérations relevant du spirituel et de ce qui concerne le pouvoir temporel est la conséquence d   une précision assez drastique de la fonction de la vie humaine en République, sur laquelle nous reviendrons plus loin 56 .L'importance de la religion n'est pourtant pas contestée. Bodin souligne qu   un bon citoyen doit être vertueux, et qu   à cette fin la religion est fondamentale. Mais cet ordre de considération ne concerne pas la fonction souveraine. Les requêtes des communautés religieuses ne peuvent donc être placées sur un plan politique ; elles ne sont pas des objets susceptibles d'être prises en compte par la souveraineté. Les argumentsthéologiques ou ecclésiastiques ne sont pas pertinents, puisqu'ils excèdent ou dévoient finalité politique==========UNIVERSITE_PARIS-EST_These_de_doctorat_p- La tua evidenziazione a pagina 55-55 | Aggiunto in data domenica 1 novembre 20

    15 10:18:24

    C  est de même en cherchant à sérier les sphères de compétence de la souveraineté que Bontroduit dans la réflexion politique une distinction très moderne et novatrice à son épque, qui ne sépare pas encore l   existence publique de la sphère privée==========UNIVERSITE_PARIS-EST_These_de_doctorat_p- La tua evidenziazione a pagina 55-55 | Aggiunto in data domenica 1 novembre 2015 10:22:36

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    qui distingue en effet la République justement ordonnée des Républiques invalides estque le Souverain prend en charge les comportements des sujets lorsqu   ils interagissent les uns avec les autres, et oblige ses sujets, dans une totale allégeance,pour ce qui regarde exclusivement la sphère publique. Deux biens échappent alors par nature à la compétence souveraine, deux objets relevant du privé, et en conséquence hos des prétentions du souverain ; deux biens impossible d'être enlevés aux individus san altérer la forme République : « la propriété de leurs biens et la liberté naturelle==========UNIVERSITE_PARIS-EST_These_de_doctorat_p- La tua evidenziazione a pagina 56-56 | Aggiunto in data domenica 1 novembre 2015 10:24:33

    saurait en effet y avoir de   res-publica   que s  il y a, dans un même mouvement,   res-privata   ; sinon on n   utiliserait même pas le mot : « Mais outre la souveraineté, il faut qu  il y ait quelque chose de commun, et de public : comme le domaine public, le trésor public, le pourpris de la cité, les rues, les murailles, les places, les temples, les marchés, les usages, les lois, les coutumes, la justice, les loyers, les peines, et autres choses semblables, qui sont ou communes, ou publiques,ou l  un et l  autre ensemble, car ce n   est pas la République s   il n  y a rien de commun.(... ) Or il (Platon, qui voulait que tous les biens soient communs) ne jugeait pas que si cela avait lieu, la seule marque de République serait perdue, car il n  y a point de chose publique, s   il n  y a quelque chose de propre, et ne se peut imaginer qu  il y ait rien de commun, s  il n  y a rien de particulier==========

    UNIVERSITE_PARIS-EST_These_de_doctorat_p- La tua evidenziazione a pagina 57-57 | Aggiunto in data domenica 1 novembre 2015 10:31:04

    Comme nous le reprendrons plus loin 58 , l  homme est maître de son foyer, mais doit abandonner ses prétentions lorsqu   il sort de sa sphère privée puisqu'au homme ne peutse positionner au-dessus des autres==========UNIVERSITE_PARIS-EST_These_de_doctorat_p- La tua evidenziazione a pagina 57-57 | Aggiunto in data domenica 1 novembre 2015 10:31:59

    Tout ce qui est présupposé pour qu   une vie collective puisse se développer, des instit

    utions politiques aux moyens de la vie sociale, sont donc du domaine des compétences du seul Souverain==========UNIVERSITE_PARIS-EST_These_de_doctorat_p- La tua evidenziazione a pagina 59-59 | Aggiunto in data domenica 1 novembre 2015 10:40:01

    Bodin définit la République et son organisation institutionnelle en constituant l  objet public, comme conséquence de ce que les hommes partagent en vivant ensemble, mais dans un même mouvement il retire toute pertinence aux organisations humaines en leur refusant la reconnaissance de leur autonomie et en la plaçant sous tutellegouvernementale. Ce faisant, il coupe court à toute interrogation sur ce que sollicite la vie commune ; son attitude intellectuelle empêche l'émergence d'un pan de réfle

    n sur l'interaction entre le pouvoir et les associations humaines==========UNIVERSITE_PARIS-EST_These_de_doctorat_p- La tua evidenziazione a pagina 59-59 | Aggiunto in data domenica 1 novembre 2015 10:42:16

    atomise   d  une certaine façon le tout en traduisant ces parties comme hétérogènes au comun==========UNIVERSITE_PARIS-EST_These_de_doctorat_p

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    - La tua evidenziazione a pagina 63-63 | Aggiunto in data domenica 1 novembre 2015 12:22:54

    d'engendrer un état d'anarchie généralisée, mais parce que sans souveraineté, il n'y a  peuple==========UNIVERSITE_PARIS-EST_These_de_doctorat_p- La tua evidenziazione a pagina 63-63 | Aggiunto in data domenica 1 novembre 2015 12:24:04

    ce n  est pas la ville ni les personnes qui font la cité, mais l   union d  un peuplesous une seigneurie souveraine, encore qu  il n  y ait que trois villages==========UNIVERSITE_PARIS-EST_These_de_doctorat_p- La tua evidenziazione a pagina 64-64 | Aggiunto in data domenica 1 novembre 2015 20:06:05

    donc le Souverain peut véhiculer la puissance normative d'une essence, c'est parce qu'i n'est adéquatement ni cette essence, ni étranger à elle. La souveraineté s  incarne donans un homme ou un corps sous la forme de la possessio, et non de la proprietas==========UNIVERSITE_PARIS-EST_These_de_doctorat_p- Il tuo segnalibro a pagina 75 | Aggiunto in data martedì 3 novembre 2015 22:59:15

    ==========UNIVERSITE_PARIS-EST_These_de_doctorat_p- La tua evidenziazione a pagina 97-97 | Aggiunto in data martedì 3 novembre 201523:13:27

    La Méthode de l   histoire, Bodin prenait ses distances avec la tradition philosophique, en signalant que ce dont il avait à parler n   avait jamais été abordé par les antiqes Grecs et Romains, représentant l   évolution la plus achevée de la réflexion politique==========UNIVERSITE_PARIS-EST_These_de_doctorat_p- La tua evidenziazione a pagina 101-101 | Aggiunto in data martedì 3 novembre 201

    5 23:40:59

    ne nous semble donc pas incorrect de dire que le concept de souveraineté ne pouvait pas appartenir à la pensée grecque parce qu'elle n'établit pas de distinction ontologe entre des éléments d   un même genre. Il ne saurait donc exister dans ses schèmes de pesée une réalité dont la qualité serait==========UNIVERSITE_PARIS-EST_These_de_doctorat_p- La tua evidenziazione a pagina 102-102 | Aggiunto in data martedì 3 novembre 2015 23:41:10

    d  être par définition transcendante ; les Grecs n   étaient pas en possession de la catégrie intellectuelle permettant à la souveraineté d  être pensée

    ==========UNIVERSITE_PARIS-EST_These_de_doctorat_p- La tua evidenziazione a pagina 105-105 | Aggiunto in data mercoledì 4 novembre 2015 00:10:08

    On se retrouve ici dans une des antithèses de la pensée bodinienne, puisque l   absence d  un pouvoir intrinsèquement supérieur aux autres aurait du, selon ses hypothèses, engendrer l  anarchie. Or ce ne fut pas le cas.Qu  est-ce qui a donc pu immuniser le pouvoir contre sa désagrégation==========

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    UNIVERSITE_PARIS-EST_These_de_doctorat_p- La tua evidenziazione a pagina 105-105 | Aggiunto in data mercoledì 4 novembre 2015 00:11:47

    Les décisions prises n  étaient pas le fait de volontés différentes de celle du peuple ahénien ; elles en sortaient au contraire intégralement. Obéir à un commandement revenai donc à obéir à un ordre ressortant du démos lui-même==========UNIVERSITE_PARIS-EST_These_de_doctorat_p- La tua evidenziazione a pagina 105-105 | Aggiunto in data mercoledì 4 novembre 2015 00:13:18

    C  est précisément pour cette raison qu   Aristote parle de relation politique : dans la cité démocratique, « le citoyen est tour à tour gouvernant et gouverné, c  est un pouv politique==========UNIVERSITE_PARIS-EST_These_de_doctorat_p- La tua evidenziazione a pagina 105-105 | Aggiunto in data mercoledì 4 novembre 2015 00:14:16

    Ce roulement au poste de commandement suprême avait l   avantage de ne pas déposséder les citoyens de leur aptitude à décider, de leur permettre de s   approprier leur cadred  existence. Il avait en outre l'avantage non moins négligeable d   annihiler tout instinct d  exercice arbitraire du pouvoir, puisque ceux à qui l   on commande aujourd   h

    ui pourront être les chefs de demain==========UNIVERSITE_PARIS-EST_These_de_doctorat_p- La tua evidenziazione a pagina 107-107 | Aggiunto in data mercoledì 4 novembre 2015 00:19:05

    Mais quels arguments Bodin utilise-t-il pour invalider juridiquement la possibilité d'institutions politiques reposant sur le partage du pouvoir ? Pourquoi soutient-il qu'il ne saurait y avoir de gouvernements mixtes==========UNIVERSITE_PARIS-EST_These_de_doctorat_p- La tua evidenziazione a pagina 108-108 | Aggiunto in data mercoledì 4 novembre 2015 00:21:45

    Puisque nous avons dit de la souveraineté, et des marques et droits (de celle-ci), il faut voir en toute République ceux qui tiennent la souveraineté, pour juger quel est l  état : comme si la souveraineté gît en un seul Prince, nous l   appellerons Monarchie ; si tout le peuple y a part, nous dirons que l   état est populaire ; s   il n  y a que la moindre partie du peuple, nous jugerons que l   état est Aristocratique==========UNIVERSITE_PARIS-EST_These_de_doctorat_p- La tua evidenziazione a pagina 109-109 | Aggiunto in data mercoledì 4 novembre 2015 00:29:19

    classiques ? Si les trois sources du pouvoir politique, de nature donc différente, sont mêlées dans une forme mixte, si l  on associe un, plusieurs, et tous dans une mêm

    e forme gouvernementale, cela revient à dire que pas un n 

    a plus qu 

    un autre le droit de décider, que tous peuvent autant que les autres prétendre avoir raison ; donc en fait on se trouve dans la condition de l   état populaire==========UNIVERSITE_PARIS-EST_These_de_doctorat_p- La tua evidenziazione a pagina 109-109 | Aggiunto in data mercoledì 4 novembre 2015 00:30:06

    mixtion des trois Républiques ensemble ne fait point d   espèce différente, vu que la puissance Royale, Aristocratique, et populaire ensemble, ne fait que l   état populair

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    e, si ce n  était qu  on donnât la souveraineté pour un jour au Monarque, et que le jour suivant la moindre partie du peuple eût la seigneurie, et après tout le peuple, etchacun des trois eût à son tour la souveraineté==========UNIVERSITE_PARIS-EST_These_de_doctorat_p- La tua evidenziazione a pagina 110-110 | Aggiunto in data mercoledì 4 novembre 2015 00:48:53

    comprend que Bodin rejette comme rationnellement incompatible avec la vie en République, donc ordonnée, toute reconnaissance du pouvoir souverain à plus d   une forme pure de République, et pour être encore plus précis à plus d  un homme, puisque la souverineté a pour fonction essentielle d   homogénéiser un divers par nature dissocié et discodant==========UNIVERSITE_PARIS-EST_These_de_doctorat_p- La tua evidenziazione a pagina 111-111 | Aggiunto in data mercoledì 4 novembre 2015 00:54:47

    saisit donc ici le cúur de l   argumentation rationnelle, ou purement théorique, de Bodin contre la mixtion des formes gouvernementales, autrement dit contre un partage du pouvoir souverain. Son refus de penser ces formes n  est que la conséquence de déductions à partir de l   absoluité de l  essence de la souveraineté==========UNIVERSITE_PARIS-EST_These_de_doctorat_p

    - La tua evidenziazione a pagina 114-114 | Aggiunto in data mercoledì 4 novembre 2015 06:53:56

    grande avancée que Bodin effectue au niveau de la précision des actes politiques est de distinguer la forme de la République et la forme de son gouvernement==========UNIVERSITE_PARIS-EST_These_de_doctorat_p- La tua evidenziazione a pagina 113-113 | Aggiunto in data mercoledì 4 novembre 2015 06:56:03

    Son refus des « gouvernements mixtes » est en fait d   abord un refus des formes mixtes de la République, soit un refus de principe de pouvoir penser une puissance souveraine partagée entre un, plusieurs ou tous. On devrait donc plus exactement parle

    r d 

    un refus des formes mixtes de République que d 

    un refus des gouvernements mixtes==========UNIVERSITE_PARIS-EST_These_de_doctorat_p- La tua evidenziazione a pagina 114-114 | Aggiunto in data mercoledì 4 novembre 2015 07:01:23

    Car il y a bien différence de l  état et du gouvernement : qui est une règle de policequi n  a point été touchée de personne ; car l   état peut être en Monarchie, et néanmoinsera gouverné populairement si le Prince fait part des états, Magistrats, offices, et loyers également à tous sans avoir égard à la noblesse, ni aux richesses, ni aux vertu. Il se peut faire aussi que la Monarchie sera gouvernée Aristocratiquement quandle prince ne donne les états et bénéfices qu  aux nobles, ou bien aux plus vertueux seu

    lement, ou aux plus riches ; aussi la seigneurie Aristocratique peut gouverner son état populairement, distribuant les honneurs et loyers à tous les sujets également, ou bien Aristocratiquement, les distribuant aux nobles ou aux riches seulement; laquelle variété de gouverner a mis en erreur ceux qui ont mêlé les Républiques, sansendre garde que l   état d  une République est différent du gouvernement et administration (de celle-ci==========UNIVERSITE_PARIS-EST_These_de_doctorat_p- La tua evidenziazione a pagina 116-116 | Aggiunto in data mercoledì 4 novembre 2015 07:12:50

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    l'intuition de Bodin est profonde en ce qu'elle écarte la confusion, dommageable à la cmpréhension philosophique de la sphère politique, entre ce qui relève de la Constitution des Républiques et ce qui relève de leur administration - ce qu'en termes modernesl'on appellera respectivement le « droit constitutionnel » et le « droit administratif==========UNIVERSITE_PARIS-EST_These_de_doctorat_p- La tua evidenziazione a pagina 117-117 | Aggiunto in data mercoledì 4 novembre 2015 07:20:31

    est possible de voir que la forme la plus achevée de République sera la Monarchie tempérée, la meilleure forme de gouvernement sollicitant les deux corps, de l   aristocratie et du peuple==========UNIVERSITE_PARIS-EST_These_de_doctorat_p- La tua evidenziazione a pagina 117-117 | Aggiunto in data mercoledì 4 novembre 2015 07:23:33

    ne faut donc pas confondre la loi et le contrat, car la loi dépend de celui qui ala souveraineté, qui peut obliger tous ses sujets, et ne s  y peut obliger soi-même ; et la convention est mutuelle entre le Prince et les sujets, qui oblige les deux parties réciproquement. Et ne peut l   une des parties y contrevenir au préjudice, et sans le consentement de l   autre ; et le Prince en ce cas n  a rien par-dessus le sujet, sinon que cessant la justice de la loi qu   il a juré garder, il n  est plus

     tenu de sa promesse, comme nous avons dit, ce que ne peuvent les sujets entre eux, s  ils ne sont relevés du Prince==========UNIVERSITE_PARIS-EST_These_de_doctorat_p- La tua evidenziazione a pagina 118-118 | Aggiunto in data mercoledì 4 novembre 2015 07:27:58

    Mais le principal point de la République qui est le droit de souveraineté, ne peut être ni subsister, à parler proprement, sinon en la monarchie, car nul ne peut être souverain en une République qu   un seul ; s  ils sont deux ou trois, ou plusieurs, pasun n  est souverain, d   autant que pas un ne peut donner, ni recevoir loi de son compagnon: et combien qu  on imagine un corps de plusieurs seigneurs, ou d   un peuple tenir la souveraineté, si est-ce qu   elle n  a point de vrai sujet, ni d  appui, s 

    il n 

    y a un chef avec puissance souveraine pour unir les uns et les autres : ce que ne peut faire un simple Magistrat sans puissance souveraine==========UNIVERSITE_PARIS-EST_These_de_doctorat_p- La tua evidenziazione a pagina 119-119 | Aggiunto in data mercoledì 4 novembre 2015 07:29:09

    La relation de puissance souveraine semblerait, dans la compréhension bodinienne de la réalité anthropologique, présupposer qu   un homme ne saurait obéir que s   il n  est eclusivement réduit qu   à n'être que « sujet==========UNIVERSITE_PARIS-EST_These_de_doctorat_p- La tua evidenziazione a pagina 119-119 | Aggiunto in data mercoledì 4 novembre 2

    015 07:30:33

    en quelque sorte que ce soit, le sujet, qui est exempté de la puissance des lois,demeure toujours en la sujétion et obéissance de ceux qui ont la souveraineté. Or il faut que ceux-là qui sont souverains ne soient aucunement sujets aux commandementsd  autrui, et qu   ils puissent donner loi aux sujets, et casser ou anéantir les lois inutiles, pour en faire d   autres : ce que ne peut faire celui qui est sujet aux lois, ou à ceux qui ont commandement sur lui. C   est pourquoi la loi dit que le Prince est absous de la puissance des lois, et ce mot de loi emporte aussi en latin le commandement de celui qui a la souveraineté

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    ==========UNIVERSITE_PARIS-EST_These_de_doctorat_p- La tua evidenziazione a pagina 119-119 | Aggiunto in data mercoledì 4 novembre 2015 07:31:04

    puissance donnée au Souverain l  institue ipso facto comme en-dehors de la réalité humaine==========UNIVERSITE_PARIS-EST_These_de_doctorat_p- La tua evidenziazione a pagina 119-119 | Aggiunto in data mercoledì 4 novembre 2015 07:32:14

    Il ne considère pas la possibilité d   être souverain de soi, par exemple, pourtant si centrale chez Aristote qu  il connaissait si bien. L   ébauche des analyses grecques du concept d   autonomie, déterminant chez les philosophes du XVIII è siècle, est intégralment absente chez Bodin==========UNIVERSITE_PARIS-EST_These_de_doctorat_p- La tua evidenziazione a pagina 122-122 | Aggiunto in data mercoledì 4 novembre 2015 07:39:35

    les relations qu  ils entretiennent entre eux, les pairs peuvent traiter des affaires publiques uniquement sur le plan du commerce ; toute autre institution publique est à la charge du Souverain, sans discussion possible

    ==========UNIVERSITE_PARIS-EST_These_de_doctorat_p- Il tuo segnalibro a pagina 123 | Aggiunto in data mercoledì 4 novembre 2015 22:17:47

    ==========leviatano1- La tua evidenziazione a pagina 8-8 | Aggiunto in data giovedì 5 novembre 2015 18:35:48

    neither the promoter of the good life, nor the protector of rights. It is the conciliator of interests

    ==========leviatano1- La tua evidenziazione a pagina 15-15 | Aggiunto in data giovedì 5 novembre 201522:45:56

    monarchia __rzoril,? _..rnigliore forma di go- verno, ma l   unica, perch? tutte in ultima analisi sono fondate pcitto_ ti i_ suddti esduso rap presentante e sebbene Hobbes usi accenti demon per la tecnica della mag- gioranza, sostiene in conclusione che it problema e tutto nell   ac- centramento del potere, che in una rnonarchia avviene in forma evidente, mentre in un governo popolare esiste camugato da fictitious institutions==========leviatano1

    - La tua evidenziazione a pagina 213-213 | Aggiunto in data giovedì 5 novembre 2015 23:26:29

    solo modo per dar vita alla costituzione di un potere LA FONDAZIONE comune capace di difendere gli uomini dalle inva- DELLO STATO. DEFINIZIONE sioni degli altri popoli e dalle reciproche ingiurie, ed DELLO STATO insomma di garantire la loro sicurezza in modo che con la propria attivita e con i prodotti della terra essi possano nutrirsi e vivere comodamente, consiste nell   investire di tutto it proprio potere e di tutta la propria forza un uomo od una assemblea di uomini che sia in grado di ridurre tutte be varie opinioni, per mezzo della plurality dei vot

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    i, ad una sola volonta==========leviatano1- La tua evidenziazione a pagina 214-214 | Aggiunto in data giovedì 5 novembre 2015 23:27:48

    Questa e la fondazione di quel grande Leviatano o piuttosto, per parlare con pia reverenza, di quel Dio rt- mortale a cui, Ð al disotto del Dio immortale, not siamo debitori della nostra pace e difesa. Infatti, attraverso questa autorita di cui e stato investito da ogni singolo individuo nello stato, esso 6 in grado di usare tanto potere e tanta forza che gli 6 stata conferita, si da piegare col terrore le volonta di anti e fare in modo da rivolgerle al mantenimento della paceinterna ed all  aiuto reciproco contro i nemici esterni==========leviatano1- La tua evidenziazione a pagina 218-218 | Aggiunto in data giovedì 5 novembre 2015 23:32:04

    L  opinione che un monarca riceva it suo potere attraverso un patto, cioe sotto condizione, deriva dalla non comprensione di questa semplice verita, che, essendo i patti niente altro che parole e promesse verbali, non hanno forza di obbligare, impedire, o proteggere alcuno, all   infuori di quella che e data loro dalla pubblica spada, cioe dalle mani non legate di quell   individuo o assemb:ea che esercita la sovranita, e le cui azioni ·siano avallate da tutti e messe in esecuzione

    dalla forza di tutti, riunita nella persona del sovrano==========leviatano1- La tua evidenziazione a pagina 219-219 | Aggiunto in data giovedì 5 novembre 2015 23:33:22

    Quarto, dato che ogni suddito e, in conse- guenza di questa istituzione, autoredi tutte IV) LE AZIONI DEI SOVRANI le azioni ed opinioni del sovrano istituito,ne NON POSSONO ESSERE, SECOND() GIUSTIZIA, derive che qualunque cosy egli fascia non pub CRITICATE DAI SUDDITI essere considerate come offesa rivolta ad al- cuno dei suoi sudditi, ne egli deve essere accusato di ingiustizia da alcuno di loro==========

    leviatano1- La tua evidenziazione a pagina 219-219 | Aggiunto in data giovedì 5 novembre 2015 23:33:37

    ogni singolo individuo a autore di tutto ciS che it sovrano fa==========leviatano1- La tua evidenziazione a pagina 222-222 | Aggiunto in data giovedì 5 novembre 2015 23:37:00

    diritto connesso con l  esercizio della IX) E DI FARE LA GUERRA 0 LA PACE sovranita, it far guerra e pace con gli altri stati, COME MEGLIO CREDE... ClOe it giudicare quando la guerra e utile all   inte- resse comune e quante truppe devono esse

    re reclutate, armate e pagate per quello scopo; e quanto denaro deve essere richiesto ai sudditi per far fronte alle spese del conflitto==========leviatano1- La tua evidenziazione a pagina 224-224 | Aggiunto in data giovedì 5 novembre 2015 23:39:35

    riunioni. QUESTI MITT    Questi sono i diritti che rappresentano la base es- SONOsenziale della sovranit, e sono i segni dai quali si puO INDIVISIBILI... discernere in quale individUo od assemblea sia posto it potere sovrano e da chi sia det

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    enuto==========leviatano1- La tua evidenziazione a pagina 226-226 | Aggiunto in data giovedì 5 novembre 2015 23:42:31

    Come di fronte al padrone i servi sono tutti uguali e senza distinzione di grado, cosi sono i sudditi in presenza del sovrano==========leviatano1- La tua evidenziazione a pagina 226-226 | Aggiunto in data giovedì 5 novembre 2015 23:43:58

    comunemente quelli che vivono sotto un governo monarchico pensano che tale sia un difetto proprio della monarchia, mentre coloro che vivono sotto un governo democratico attribuiscono tutti gli svantaggi a quells forma di governo, mentre itpotere, sotto qualunque forma sia espresso, se e sufEcientemente capace di proteggerli e lo stesso==========leviatano1- La tua evidenziazione a pagina 228-228 | Aggiunto in data giovedì 5 novembre 2015 23:46:19

    perche it potere di rappresentare la moltitudine deve essere necessariamente con

    ferito ad un solo individuo od a piu persone, e, in quest 

    ultimo caso, l 

    assemblea deve essere di tutti, o soltanto di un gruppo ristretto. Quando it potere rappresentativo della moltitudine e nelle mani di un solo individuo, allora it governo a una monarchia; quando e in una assemblea aperta a tutti i cittadini, a una democrazia o governo popolare; quando invece e in un   assemblea composta di un gruppo ristretto, viene chiamato aristocrazia. Non esistono altre forme di governo, perche o uno, o piu, o tutti, devono detenere per intero it potere sovrano che, come ho gia dimostrato, e indivisibile==========leviatano1- La tua evidenziazione a pagina 229-229 | Aggiunto in data giovedì 5 novembre 2015 23:48:53

    tal modo, laddove e gia stato costituito un potere sovrano, non put esistere alts ra-ppresentanza dello stesso popolo, se non per certi scopi partico- .1ari, limitatidall  autorita. del sovrano. Diversamente si creerebbero due- sovrani e ciascuno vedrebbe la sua persona rappresentata da due attori che, opponendosi uno dovrebbero di necessity dividere quel potere che, se gli uomini desiderano di vivere in pace, deve essere indivisibile, e di conseguenza riporterebbero la moltitudine allo stato di . guerra, cosa questa contraria al fine che ci si propone all  atto dell  istituzione di ogni sovranita==========leviatano1- La tua evidenziazione a pagina 230-230 | Aggiunto in data giovedì 5 novembre 2015 23:50:35

    Ora, nella monarchia, l 

    interesse privato coincide con quello pubblico e le ricchezze, onori e potere di un monarca scaturiscono soltanto dalle ricchezze, potenza e buon nome dei sudditi, poiche nessun re pueo mai essere ricco, glorioso, ne sicuro, se i suoi sudditi sono o poveri, o spregevoli, o resi deboli dal bisogno e dal malcontento, si da non pater far fronte, in una guerra, ai propri nemici==========leviatano1- La tua evidenziazione a pagina 230-230 | Aggiunto in data giovedì 5 novembre 2015 23:50:46

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    contrario, in una democrazia od in una aristocrazia i] benessere pubblico non espesso cosi utile al vantaggio individuale==========leviatano1- La tua evidenziazione a pagina 231-231 | Aggiunto in data giovedì 5 novembre 2015 23:51:22

    come lo e invece un perfido consiglio, un atto di tradimento od una guerra civile==========leviatano1- La tua evidenziazione a pagina 234-234 | Aggiunto in data giovedì 5 novembre 2015 23:59:03

    tuttavia chi considerera gli stati particolari che sono esistiti e che oggi esistano nel mondo, non sara forse facilmente propenso a ridurli a quelle tre formee sara invece portato a pensare che ne esistano altre derivanti dal mescolarsi di quelle, quali per es. i regni elettivi, in cui i re ricevono it potere sovrano soltanto per un certo tempo, od i regni in cui it re gode di un potere limitato, i quali governi vengono tuttavia definiti dalla maggioranza degli scrittori con it termine di monarchic==========leviatano1- La tua evidenziazione a pagina 251-251 | Aggiunto in data venerdì 6 novembre 201

    5 12:26:06sebbene si possa immaginare che da un potere cosi illimitato · ··=,· . . sÐan--o derivamolte dannose consecruenze, tuttavia ci6 che nasce dalla mancanza di esso, cioela guerra di ciascuno contro it proprio cosa di gran lunga peggiore==========leviatano1- La tua evidenziazione a pagina 259-259 | Aggiunto in data venerdì 6 novembre 2015 12:34:50

    leggere questi autori greci e latini gli uomini, fin dalla loro fanciullezza, hanno preso l   abitu-   dine, sotto una falsa apparenza di liberta, di favorire i tumulti e di criticare sfacciatamente le azioni dei loro sovrani, ed ancora di cri

    ticare coloro che prima hanno criticato i sovrani, e ciO con molto spargimento di sangue; si che io penso si possa dire che non si e mai pagata a cosi taro prezzo la conoscenza di una cosa come, nel mondo occi- dentale, si e pagato I   apprendimento delle lingue greca e Latina==========leviatano1- La tua evidenziazione a pagina 264-264 | Aggiunto in data venerdì 6 novembre 2015 13:24:05

    implicito che l  obbligazione dei sudditi nei I SUDDITI NON SONO confronti del sovrano dura lino a che dura quel TENUTI AD OBBEDIRE potere mediante it quale questi ii protegge, ma AL SOVRANO non dura piu di esso, perche it diritto che gli uomini hanno, per natura, ad assicurare la protezione di se stessi, quando nessun 

    altro sia in grado di far ciO, non puO essere tralasciato in conseguenza di alcun patto. La sovranita e l   anima dello stato che, una volta uscita dal corpo, non e piu capace di imprimere it mow alle membra. II fine dell   obbedienza e la protezione, e dovunque l   uomo consideri che questa risieda, nella propria o nell   altrui spada, la natura fa in modo che l   obbedienza umana e lo sforzo a conservarela protezione coincidano con questa==========leviatano1- La tua evidenziazione a pagina 264-264 | Aggiunto in data venerdì 6 novembre 2015 13:25:21

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    sebbene la sovranita sia, nell  intenzione di coloro che la istituirono, immortale, e invece, per la sua stessa natura, non soltanto soggetta a morte violenta in conseguenza di una guerra esterna, ma contiene anche nel suo seno, fin dal momento della propria istituzione ed a causa dell   ignoranza e delle passioni degli uomini, i germi di morte naturale per discordia interna==========leviatano1- La tua evidenziazione a pagina 265-265 | Aggiunto in data venerdì 6 novembre 2015 13:26:33

    Se un sovrano rinunzia alla sovranita per se c per i suoi eredi, i suoi sudditiritornano al puro stato di natura, perche, quantunque l   ordine naturale renda evidente chi sono i suoi figli od i suoi parenti piis prossimi, tuttavia (v. cap.precedente) dipende dalla volonta deI sovrano di stabilire chi abbia diritto alla successione. Se egli non vuole avere eredi non esiste allora alcuna sovranitao soggezione. I1 caso analogo se egli muore senza dar riconoscimento ai suoi parenti e senza dichiarare it proprio erede, perche non cie un erede riconosciuto e perciO nemmeno e dovuta alcuna soggezione==========leviatano1- La tua evidenziazione a pagina 268-268 | Aggiunto in data venerdì 6 novembre 2015 18:15:46

    soli limiti che it potere del rappresentante e tenuto a rispettare sono quelli contemplati dalla non scritta legge di natura==========[Arihiro_Fukuda]_Sovereignty_and_the_Sword_Harrin(BookZZ.org)- Il tuo segnalibro a pagina 24 | Aggiunto in data domenica 8 novembre 2015 08:46:45

    ==========[Quentin_Skinner]_Visions_of_politics.__Volume_3,(BookZZ.org)- La tua evidenziazione a pagina 210-210 | Aggiunto in data mercoledì 11 novembre2015 06:34:25

    am now in a position to apply Hobbes's general theory to solve the puzzle I beganby isolating about the person of the state. How can such a==========[Quentin_Skinner]_Visions_of_politics.__Volume_3,(BookZZ.org)- La tua evidenziazione a pagina 211-211 | Aggiunto in data mercoledì 11 novembre2015 06:34:35

    seemingly insubstantial person be the holder of sovereignty and the seat of power? First we==========[Quentin_Skinner]_Visions_of_politics.__Volume_3,(BookZZ.org)- La tua evidenziazione a pagina 211-211 | Aggiunto in data mercoledì 11 novembre2015 06:36:05

    I need to note by way of preliminary that I shall be concerned only with Hobbes'saccount of sovereignty `by Institution', not with sovereignty `by Acquisition'. Hobbes ntroduces this distinction at the end of chapter  of Leviathan, thereafter devoting chapters  and  to `institution'and chapter   to `acquisition'.  Sovereignty ed'when the members of a multitude covenant not with each other but with a conqueror to whom they individually submit themselves==========[Quentin_Skinner]_Visions_of_politics.__Volume_3,(BookZZ.org)- La tua evidenziazione a pagina 211-211 | Aggiunto in data mercoledì 11 novembre

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    his analysis of sovereignty by acquisition makes no mention of the person of the state==========[Quentin_Skinner]_Visions_of_politics.__Volume_3,(BookZZ.org)- La tua evidenziazione a pagina 211-211 | Aggiunto in data mercoledì 11 novembre2015 06:37:53

    The only means, according to Hobbes, by which a multitude can manage to `institute'a commonwealth is by transforming themselves into an articial person by way of authorising some natural person or persons to represent them==========[Quentin_Skinner]_Visions_of_politics.__Volume_3,(BookZZ.org)- La tua evidenziazione a pagina 212-212 | Aggiunto in data mercoledì 11 novembre2015 06:39:44

    The Multitude naturally is not One, but Many', he retorts, so that it is only `the Unity of the Representer, not the Unity of the Represented, that maketh the Person One'. The only way in which `a Multitude of men, are made One Person'is `when they ar by one man, or one Person, Represented'. There is, in short, no natural unity outside the state; unity and community are attained only with the appointment of arepresentative, and `cannot otherwise be understood in multitude'. ==========

    [Quentin_Skinner]_Visions_of_politics.__Volume_3,(BookZZ.org)- La tua evidenziazione a pagina 212-212 | Aggiunto in data mercoledì 11 novembre2015 06:40:49

    When they perform this act of mutual covenanting, this is as much as to say that they `appoint one Man, or Assembly of men, to beare their Person'. So the outcome `is more than Consent, or Concord; it is a reall Unitie of them all, in one and the same Person', in consequence of which they are now able, through the agency of the person representing them, to act in the manner of a single person with one will and voice==========[Quentin_Skinner]_Visions_of_politics.__Volume_3,(BookZZ.org)- La tua evidenziazione a pagina 212-212 | Aggiunto in data mercoledì 11 novembre

    2015 06:41:08

    What is the name of the articial person brought into existence when a multitude forms itself into such a unity by instituting a representative? The name of the person thus engendered is the commonwealth or state==========[Quentin_Skinner]_Visions_of_politics.__Volume_3,(BookZZ.org)- La tua evidenziazione a pagina 212-212 | Aggiunto in data mercoledì 11 novembre2015 06:41:41

    What is the name of the articial person brought into existence when a multitude forms itself into such a unity by instituting a representative? The name of the person thus engendered is the commonwealth or state. As soon as the members of th

    e multitude agree, each with each, `to appoint one Man, or Assembly of men, to beare their Person', the multitude `so united in one Person, is called a COMMON-WEALTH, in latine CIVITAS'  ± the term Hobbes also translates in Leviathan as `state==========[Quentin_Skinner]_Visions_of_politics.__Volume_3,(BookZZ.org)- La tua evidenziazione a pagina 213-213 | Aggiunto in data mercoledì 11 novembre2015 06:44:50

    Hobbes then proceeds to baptise the person of the commonwealth or state with its own specic name, informing us of it in his gravest tones. `This is the Generation

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    of that great LEVIATHAN, or rather (to speake more reverently) of that Mortall God, to which wee owe under the Immortal God, our peace and defence==========[Quentin_Skinner]_Visions_of_politics.__Volume_3,(BookZZ.org)- La tua evidenziazione a pagina 213-213 | Aggiunto in data mercoledì 11 novembre2015 06:48:11

    As we have seen, however, the name of the person engendered by the transformation of the multitude into one person through their agreement to appoint a representative is not the sovereign but the state. The sovereign is the name of the representative of the multitude united in one person, and is thus the name of the representative of the state==========[Quentin_Skinner]_Visions_of_politics.__Volume_3,(BookZZ.org)- La tua evidenziazione a pagina 213-213 | Aggiunto in data mercoledì 11 novembre2015 06:48:25

    Armed with this analysis, we can now see how the apparently insubstantial person of the state can nevertheless be the holder of sovereignty and the seat of power==========[Quentin_Skinner]_Visions_of_politics.__Volume_3,(BookZZ.org)- La tua evidenziazione a pagina 214-214 | Aggiunto in data mercoledì 11 novembre2015 07:19:29

    So `the name of the person Commanding'is not the sovereign but the person whom the sovereign represents. And the name of that person, as Hobbes eventually declaresin a further echo of Cicero, is `Persona Civitatis, the Person of the Common-wealth==========[Quentin_Skinner]_Visions_of_politics.__Volume_3,(BookZZ.org)- La tua evidenziazione a pagina 215-215 | Aggiunto in data mercoledì 11 novembre2015 07:23:45

    It is certainly true according to Hobbes that there cannot fail to be an identity between the will of a lawful sovereign and the will of the commonwealth or state. As I have laboured to demonstrate, however, this is not in the least because

     Hobbes believes in any kind of organic unity between the two. It is simply because he insists that all lawful sovereigns are representatives, and thus that all their public actions must be attributed to the person whom they represent, namely the person of the state==========[Quentin_Skinner]_Visions_of_politics.__Volume_3,(BookZZ.org)- La tua evidenziazione a pagina 215-215 | Aggiunto in data mercoledì 11 novembre2015 07:24:44

    remains for Hobbes to distinguish between the representation and misrepresentation of the state's authority==========[Quentin_Skinner]_Visions_of_politics.__Volume_3,(BookZZ.org)

    - La tua evidenziazione a pagina 215-215 | Aggiunto in data mercoledì 11 novembre2015 07:27:50

    How are we to discriminate between lawful sovereigns and those who merely usurpthe powers of the state without enjoying the standing of accredited representatives? To put the same question the other way round, who has the right to authorise the actions of the state?==========[Quentin_Skinner]_Visions_of_politics.__Volume_3,(BookZZ.org)- La tua evidenziazione a pagina 216-216 | Aggiunto in data mercoledì 11 novembre

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    But it is of the utmost importance to Hobbes's theory that the acts performed by sovereigns are `truly'attributable to the state, and are in fact the actions of the state in the real world==========[Quentin_Skinner]_Visions_of_politics.__Volume_3,(BookZZ.org)- La tua evidenziazione a pagina 216-216 | Aggiunto in data mercoledì 11 novembre2015 07:29:26

    have characterised as purely articial, and bears a close resemblance to such exemplary members of the class as hospitals, bridges and so forth. Like such inanimate objects, the state is unquestionably capable of acting, since it is capable of being represented and of having actions `truly'attributed to it.==========[Quentin_Skinner]_Visions_of_politics.__Volume_3,(BookZZ.org)- La tua evidenziazione a pagina 216-216 | Aggiunto in data mercoledì 11 novembre2015 07:31:23

    The public acts of a sovereign will count as valid acts of the state if and only if the sovereign has been authorised to perform them by each and every member of the multitude==========[Quentin_Skinner]_Visions_of_politics.__Volume_3,(BookZZ.org)

    - La tua evidenziazione a pagina 216-216 | Aggiunto in data mercoledì 11 novembre2015 07:31:44

    One Person,of whose Acts a great Multitude,by mutuall Covenants one with another,have made themselves every one the Author,to the end he may use the strength and means of them all,as he shall think expedient,for their Peace and Common Defence==========[Quentin_Skinner]_Visions_of_politics.__Volume_3,(BookZZ.org)- La tua evidenziazione a pagina 217-217 | Aggiunto in data mercoledì 11 novembre2015 07:34:07

    The sovereign is commissioned, in other words, merely to exercise those of our r

    ights which, so long as we exercise them ourselves, will lead to war.==========[Quentin_Skinner]_Visions_of_politics.__Volume_3,(BookZZ.org)- La tua evidenziazione a pagina 217-217 | Aggiunto in data mercoledì 11 novembre2015 07:35:00

    Hobbes goes to the almost blasphemous extreme of drawing a parallel between this act of engendering and the work of God. `The Pacts and Covenants, by which the parts of this Body Politique were at rst made, set together, and united, resemble that Fiat, or the Let us make man, pronounced by God in the Creation==========[Quentin_Skinner]_Visions_of_politics.__Volume_3,(BookZZ.org)- La tua evidenziazione a pagina 218-218 | Aggiunto in data mercoledì 11 novembre

    2015 07:37:39

    pass unwounded between the opposing swords of `those that contend, on one side for too great liberty, and on the other side for too much Authority==========[Quentin_Skinner]_Visions_of_politics.__Volume_3,(BookZZ.org)- La tua evidenziazione a pagina 218-218 | Aggiunto in data mercoledì 11 novembre2015 07:38:52

    Those contending for too much authority are identiable as the theorists of divine

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     right, who rose to renewed prominence in the face of the parliamentary attack on the English crown in the early s. All political power, these writers declare, is turall'.  God is its `immediate Author'  and all rulers acquire it from divine orther than from the consent of the people, who have `no more possibility in right to choose their Kings, then to choose their Fathers'.  Hobbes's vision of the state an articial person authorised by its own citizens has the effect of challenging every element in this argument. All political power, he replies, is `Articiall'.  The source from which the authority of the state can validly ow is `the consent of every one of the Subjects'.  The capacity of sovereigns to act as legitimate representaives of the state must therefore be `derived originally from the consent of everyone of those that are to bee governed'.  The state is a wholly human contrivance, no in the least an outcome of God's providence==========[Quentin_Skinner]_Visions_of_politics.__Volume_3,(BookZZ.org)- La tua evidenziazione a pagina 218-218 | Aggiunto in data mercoledì 11 novembre2015 07:39:11

    During the civil wars of the s, this view of consent became one of the leading arguents used by the supporters of Parliament to question the powers of the crown==========[Quentin_Skinner]_Visions_of_politics.__Volume_3,(BookZZ.org)- La tua evidenziazione a pagina 221-221 | Aggiunto in data mercoledì 11 novembre2015 19:17:26

    But by this Institution of a Common-wealth, every particular man is Author of all the Soveraigne doth; and consequently he that complaineth of injury from his Soveraigne, complaineth of that whereof he himselfe is Author; and therefore ought not to accuse any man but himselfe==========[Quentin_Skinner]_Visions_of_politics.__Volume_3,(BookZZ.org)- La tua evidenziazione a pagina 222-222 | Aggiunto in data mercoledì 11 novembre2015 19:18:10

    His account of attributed action already enables him to rest his case against the constitutionalist writers of his age. The concept of the political covenant is not a means of limiting the powers of the crown; properly understood, it showsthat the powers of the crown have no limits at all. The theory of attributed act

    ion lies at the heart of the politics of Leviathan==========[Quentin_Skinner]_Visions_of_Politics(BookZZ.org)- La tua evidenziazione a pagina 420-420 | Aggiunto in data domenica 6 dicembre2015 08:29:32

    But on the other hand, they make no comparable distinction between the powers of states and the powers of the communities over which they rule. On the contrary, the whole thrust of republican theory is towards an ultimate equation between the two. This undoubtedly yields a recognisable concept of the state, one that many Marxists and exponents of direct democracy continue to espouse. But it involves a repudiation of the most distinctive element in the mainstream theory of the modern state: the claim that it is the state itself, rather than the community

    over which it holds sway, that constitutes the seat of sovereignty==========DALLA POLITICA ALLA RAGION DI STATO La scienza del governo tra XIIIe XVII secolo (Maurizio Viroli-DONZELLI EDITORE-)- Il tuo segnalibro a pagina 20 | Aggiunto in data mercoledì 23 dicembre 2015 06:54:50

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    - Il tuo segnalibro a pagina 31 | Aggiunto in data martedì 29 dicembre 2015 16:45:45

    ==========skinner-storiapensieropolitico1- Il tuo segnalibro a pagina 32 | Aggiunto in data martedì 29 dicembre 2015 16:47:25

    ==========skinner-storiapensieropolitico1- Il tuo segnalibro a pagina 55 | Aggiunto in data martedì 29 dicembre 2015 17:40:49

    ==========skinner-storiapensieropolitico1- Il tuo segnalibro a pagina 119 | Aggiunto in data mercoledì 30 dicembre 2015 19:57:07

    ==========skinner-storiapensieropolitico1

    - Il tuo segnalibro a pagina 121 | Aggiunto in data mercoledì 30 dicembre 2015 20:01:09

    ==========skinner-storiapensieropolitico1- Il tuo segnalibro a pagina 135 | Aggiunto in data giovedì 31 dicembre 2015 14:46:16

    ==========skinner-storiapensieropolitico1- Il tuo segnalibro a pagina 325 | Aggiunto in data giovedì 31 dicembre 2015 15:30

    :44

    ==========skinner-storiapensieropolitico1- Il tuo segnalibro a pagina 326 | Aggiunto in data giovedì 31 dicembre 2015 15:39:33

    ==========Seconda Inattuale TESTO- La tua evidenziazione a pagina 6-6 | Aggiunto in data mercoledì 6 gennaio 2016 10:57:55

    fenomeno storico, riconosciuto puro e completo e risolto in un fenomeno della conoscenza, è, per colui che lo ha riconosciuto, morto, poiché egli ha riconosciuto in lui l'illusione, l'ingiustizia, la passione cieca e soprattutto tutto l'orizzonte oscurato dalla dimensione terrestre di quel fenomeno e contemporaneamente la sua potenza storica. Questa potenza è diventata impotente per lui che sa, forse non ancora per lui che vive. La storia pensata come scienza pura e divenuta sovrana sarebbe una sorta di epilogo e di resa dei conti della vita per l'umanità. La formazione storica è piuttosto solo al seguito di una potente nuova corrente di vita, di una civiltà in divenire per esempio, qualcosa di salutare e promettente riguardo al f

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    uturo, quindi solo allora, se è dominata e condotta da una forza superiore e non domina e conduce lei stessa. La storia, fino a quando è a servizio della vita, è a servizio di una potenza storica e perciò non potrà e dovrà mai diventare, in questo ordine subordinato, scienza pura come lo è la matematica. Ma la questione fino a quale grado la vita avrà bisogno dei servizi della storia è una delle questioni e preoccupazioni somme per quanto riguarda la salute di un uomo, di un popolo, di una civiltà, dato che con un certo eccesso della stessa si sbriciola e degenera la vita e alla fine, attraverso questa degenerazione, la storia stessa. II Il fatto che la vita abbia bisogno del servizio della storia deve essere compreso in modo così evidente come l'affermazione, che successivamente dovrà essere dimostrata, che l'eccesso di storia danneggi il vivente. Sotto tre aspetti la storia appartiene al vivente: appartiene a lui come colui che agisce e che ha asp