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OFFICE DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE OUTRE-MER Service Hydrologique MINISTÈRE DE L'ENVIRONNEMENT ET DU CAIIRE DE VIE Délégation à la qualité de la vie O. P.1. T. METHODOLOGIE DE CONSTITUTION D'UNE HASE DE DONNEES D'OCCUPATION DU SOL PAR TELEDETECTION RAPPORT FINAL Octobre 1979

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OFFICE DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE

ET TECHNIQUE OUTRE-MER

Service Hydrologique

MINISTÈRE DE L'ENVIRONNEMENT

ET DU CAIIRE DE VIE

Délégation à la qualité de la vie

O. P.1. T.

METHODOLOGIE DE CONSTITUTION D'UNE HASEDE DONNEES D'OCCUPATION DU SOL PAR TELEDETECTION

RAPPORT FINAL

Octobre 1979

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OFFICE DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUEET TECHNIQUE OUTRE-MER

*******

SERVICE HYDROLOGIQUE

*******

MINISTERE DE L'ENVIRONNEMENTET DU CADRE DE VIE

********DELEGATION

A LA QUALITE DE LA VIE

********O.P.I.T.

********

METHODOLOGIE DE CONSTITUTION D'UNE BASE DE DONNEESD'OCCUPATION DU SOL PAR TELEDETECTION

Rapport Final

M. LOINTIER & S. PIEYNS

PARIS, Octobre 1979

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SOMMAIRE

INTRODUCTIONGénéralités - Remarques préliminaires •...................

Pages3

CHAPITRE 1.

Description des documents et des moyens de traitement ••••••••• 6

DOCUMENTS UTILISES POUR LE CONTROLE DES RESULTATS

1.1.

1.2.

DOCUMENTS LANDSAT UTILISES .................................................

6

6

1.2.1.1.2.2.­1.2.3.

Cartes IGN ••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••Photos-Aériennes ••••••••••••••••••••••••••••••••••••••Documents complémentaires-enquêtes de terrain •••••••••

677

1.3. MOYENS PHOTOCHIMIQUES •••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••

1.4. MOYENS INFORMATIQUES ••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••

7

8

1.4.1.1.4.2.

Ordinateur classique ••••••••••••••••••••••••••••••••••Atelier "numérique" du Bureau de Télédétection del'ORSTOM ••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••

8

8

1.4.2.1. La console PERICOLOR •••••••••••••••••••••••••1.4.2.2. Logiciel implanté sur le mini 6 (au 15-8-79) ••

810

1.5. LA PROCEDURE LOTERIE •......•...........•...................... 11

1.5.1.1.5.2.

Notion de Serpent •••••••••••••••••••••••••••••••••••••La LOTERIE •••••••••••••••••••••••••••••• e •••••••••••••

1112

1.5.2.1.1.5.2.2.1.5.2.3.

Notion de lot •••••••••••••••••••••••••• ~ •••••Représentation de plusieurs lots •••••••••••••Procédure LOTERIE ••••••••••••••••••••••••••••

121313

Homogénéité d'une vue •••••••••••••••••••••••••••••••••Stabilité d'un lot ••••••••••••••••••••••••••••••••••••

1.5.3.1.5.4.1.5.5. Parenté ...........................................•...

141515

CHAPITRE 2.

Méthodologie •••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••• 17

2.1. CHOIX DES SCENES ET DES VUES LANDSAT ••••••••••••••••••••••••••

2.2. CALAGE GEOGRAPHIQUE DES DONNEES LANDSAT •••••••••••••••••••••••

18

19

2.2.1.2.2.2.2.2.3.

Les informations géographiques contenues dans les vues.Calage des sorties sur imprimante •••••••••••••••••••••Calage des tracés BENSON ••••••••••••••••••••••••••••••

191920

2.3. UTILISATION DE LA VERITE TERRAIN ET METHODES D'EVALUATION

"forêts" ••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••"prairies et cultures" ••••••••••••••••••••••••••

"eau-libre" •••••••••••••••••••••••••••••••••••••

22

22242425

•••.•••••......................."zones urbaines"ThèmeThèmeThèmeThème

2.3.1.2.3.2.2.3.3.2.3.4.

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2.3.4.1.2.3.4.2.2.3.4.3.

Report d'une grille TER-UTI sur "listing" ••••Critique du calage de la grille TER-UTI ••••••Parcelles complémentaires ••••••••••••••••••••

252728

2.4. TRAITEMENTS •.................................................. 28

2.4.1. Traitements photochimiques .•..............•........... 28

2.4.1.1. Agrandissements ••••••••••••••••••••••••••••••2.4.1.2. Composition colorée ••••••••••••••••••••••••••2.4.1.3. Recherche de valeurs par densitométrie •••••••2.4.1.4. Calage géographique des films - Précision des.

échelles •••••••••••••••••••••••••••••••••••••

282930

31

2.4.2. Traitement NUMERIQUE 32

1

2.4.2.1.2.4.2.2.2.4.2.3.2.4.2.4.2.4.2.5.2.4.2.6.2.4.2.7.

Dégradation d'un canal LANDSAT •••••••••••••••Intersection des ensembles •••••••••••••••••••Le compromis - recherche des meilleurs bornes.Stabilité radiométrique ••••••••••••••••••••••Parenté radiométrique d'un lot •••••••••••••••Effacement sélectif des lots •••••••••••••••••Hiérarchisation de la recherche des thèmes •••

32333334343838

2.4.3. Compléments sur la méthode numérique •••••••••••••••••• 41

2.4.3.1. Problèmes d'un thème difficile à isoler ••••••2.4.3.2. Diachronisme •••••••••••••••••••••••••••••••••

4141

2.4.4. Temps utilisé ••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••• 43

CHAPITRE 3.

Résul tats ..................................................... 44

3.9. AUTRES THEMES APPARTENANT AU FICHIER PHYSIOGRAPHIQUE ••••••••••

3.10 CONSTITUTION ET MISE A JOUR DU FICHIER PHYSIOGRAPHIQL~ ••••••••..3.11 EVALUATION DES COUTS ••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••

CHOIX DES ZONES TEST ••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••

THEME "ZONES URBANISEES"

.•.....••.........•.............•.............

62

44

44

46

48

52

54

56

58

59

60

........•.......•..•.......•..........

...............................................................................................•.....•........••.....•....................•................•......•......•..••......••.

.•••..•.•..•.•......•....•••.....•....••.....•...

THEME "EAU-LIBRE"

THEME "RES INEUX"

THEME "FEUILLUS"

THEME "PRAIRIES"

THEME "CULTURES"

3.1.

3.2.

3.3.

3.4.

3.5.

3.6.

3.7.

3.8. THEME "NEIGE"

CONCLUSIONS .•...•..•....•..........•..•............................ 64

ANNEXES ••.•..........•.....•..••.•.......•..........•.............. 66

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i

l N T R 0 DUC T ION

Dans le cadre du Programme Interministériel de Télédétection, leMinistère de l'Environnement et du Cadre de Vie confiait à l'O.R.S.T.O.M.une étude concernant la mise au point d'une méthodologie pour la constitu­tion d'une base de données d'occupation du sol, par traitement et interpré­tation d'images LANDSAT, sur la région Alsace-Lorraine.

Ce rapport final fait suite à deux publications : une note d'orien­tation générale publiée en janvier 1979 et un rapport intermédiaire publié enavril 1979.

L'ensemble des travaux a été réalisé avec le concours du ServiceHydrologique et du Bureau de Télédétection de l'O.R.S.T.O.M. L'étude comprendplusieurs objectifs distincts :

- La détermination d'une méthodologie d'utilisation de l'information~~SAT, à l'aide des procédures mises au point par le Bureau deTélédétectiono

- Une interprétation et une critique des résultats des traitementsobtenus sur des zones-test choisies avec les organismes loca~x,

réunis par les soins de l'Opération Pilote Interministérielle deTélédétection CO.P.I.T.).

- La production de visualisations et de cartes thématiques sur larégion Lorraine.

- La mise à jour de la partie "occupation du sol" du fichier physio­graphique utilisé pour un modèle hydropluviométrique. Ce modèlepermettra à l'Agence Financière de Bassin Rhin-Meuse de reconsti­tuer les débits en différents points du bassin versant de laMoselle française.

La première partie est consacrée à la description des moyensemployés: documents LANDSAT, "vérité-te't'rain", traitements photochimiques etnumériques, ainsi qu'un rappel sur le fonctionnement de la procédure LOTERIE.

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La méthodologie mise au point pour isoler les principaux thèmesest présentée dans la deuxième partie. On y expose également la procédurede calage géographique, indispensable à la comparaison des traitements etde la "vérité-terrain".

2.

Dans la troisième partie, volontairement moins technique ,on trouvera un bilan des performances obtenues sur chaque thème, avec uneindication de la précision des traitements. Les résultats sont ensuite com­parés à ceux du fichier physiographique.

Les principaux résultats thématiques concernent l'eau libre, lesfeuillus, les résineux, les zones urbanisées et les terres agricoles, avecla distinction des zones cultivées et des surfaces en herbe. Une "vérité­terrain" appropriée permet, pour chacun des thèmes, de cerner un "minimumdétectable" et d'apporter une réponse quantitative sur la valeur du trai­tement numérique.

Les pourcentages moyens de points hors thème et non classés,c'est-à-dire en fait la précision du traitement varient en fonction desthèmes étudiés :

Eau libre + 2,6 '7.Résineux - 2,0 7.+Feuillus - 2,3 '7.+Prairies - 2,5 '7.+Cultures - 5,5 '7.+Zones urbanisées - la '7.+

Jugées satisfaisantes pour les besoins du modèle hydropluviomé­trique, ces valeurs permettent, après un calage géographique automatique,la réactualisation du fichier physiographique.

Par ailleurs, les données du fichier ont permis une vérificationcomplémentaire de la précision des traitements numériques. Pour les princi­paux postes d'occupation du sol et pour chaque carreau LAMBERT, on observeune concordance satisfaisant~ des résultats numériques avec les données dufichier physiographique. Ce fichier apporte des informations de terrain quipermettent une évaluation originale des résultats "statistiques" de télédé­tection.

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1

VOCABULAIRE

GENERALITES, REMARQUES PRELIMINAIRES

3.

l ,

1

Dans le souci d'homogénéiser l'emploi des termes en Télédétection,le Bureau de Télédétection de l'ORSTOM a retenu les définitions suivantesutilisées par les chercheurs de cet organisme :

Scène définie par une TRACE et un RANG (cf. fig. 1).

Vue définie par une trace, un rang et une DATE.

Fenêtre définie par une trace, un rang, une date et un CADRE.

Image définie par une trace, un rang, une date, un cadre et unTRAITEMENT •

STRUCTURES DES DONNEES LAND6AT

Une vue représente une surface carrée de 185 km de côté. Le pointélémentaire composant la vue est appelé PIXEL (Picture Element). Il mesureau sol 56 m sur 79 m.

Le satellite numer1se les données radiométriques qui sont restituéesen général sur 128 niveaux pour chaque canal et pour chaque PIXEL :

- le canal 4 correspond à une bandespectrale de 0,5 à 0,6 ).lm.

- le canal 5 correspond à une bandespectrale de 0,6 à 0,7 )A.m.

- le canal 6 correspond à une bandespectrale de 0,7 à 0,8 ))..m.

- le canal 7 correspond à une bandespectrale de 0,8 à 1,1 )Am.

Les canaux 4 et 5 sont situés dans le visible et les canaux 6 et 7dans le proche infrarouge.

Pour chaque pixel, il existe donc 4 nombres (de ° à 128) correspon-dant aux valeurs radiométriques.

Une vue complète est constituée de 2280 lignes et 3400 colonnes,soit 7,7 millions de pixe1su La bande magnétique comportera donc7,7 x 4 = 31 millions de valeurs radiométriquesu

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1

Traces et rangs des passages du satellite LANDSAT

4.

211-026

- la trace représente une orbite. ex. : 211 au jour J212 aU jour J + 1211 au jour J + 18

le rang définit l'image sur la trace (ex. : 026)le centre de l'image est repéré par la croixle recouvrement latéral de deux images est de 40 % environ

Figure 1

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1

5.

La visualisation de ces informations numériques est assurée par unrestituteur d'image qui traduit sur film, à l'échelle du millionième, les128 valeurs possibles en 16 niveaux de gris. Théoriquement, une valeur degris correspondrait à 8 valeurs radiométriques (16 x 8 = 128). On obtient,dans ce cas, 1 film par canal.

SIGLES EMPLOYES

U.S.G.S. U.S. Geological Survey (origine des données américaines).

Telespazio Centre de réception italien pour la zone européenne.

C.I.R.C.E. Centre Interégional de Calcul Electronique.Centre de calcul de la Région Parisienne du C.N.R.S.

A.F.B.R.M. Agence Financière de Bassin Rhin-Meuse.

D.D.A. Direction Départementale de l'Agriculture.

O.N.F. Office National des Forêts.

O.P.I.T. Opération Pilote Interministérielle de Télédétection.

G.D.T.A. Groupement pour le Développement de la TélédétectionAérospatiale.

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6.

CHAPITRE 1

DESCRIPrION DES DOCUMENTS El' DES MOYENS DE TRAITEMENT

1. 1 - DOCUMENTS LANDSAT UTILISES

Le fonctionnement simultané des satellites LANDSAT 1 et 2 apermis d'obtenir, durant la période 1975-1976, six vues dont la couver­ture nuageuse est faible ou nulle :

- pour la scène 211-026, on dispose des vues du 28.08.75. 04.03.76,18.04.76, 15.05.76 et 13.08.76.

- pour la scène 212-026, de la vue du 14.08.76.

Le tableau nO 1, présenté en annexe, récapitule les différentsrenseignements relatifs à ces documents.

Au début de l'étude, seule la bande magnétique du 13.08.76 étaitdisponible, complétée par la suite par celles des 04.03.76, 15.05.76,28.08.76 et 14.08.76.

Le degré d'exploitation de ces diverses bandes a varié en fonctiondes objectifs visés. Ainsi, pour l'étude des thèmes "prairies" et "cultu­res", on s'est particulièrement intéressé aux bandes des 13 et 14 août 1976.

1.2 - DOCUMENTS UTILISES POUR LE CONTROLE DES RESULTATS

1.2.1 - Cartes I.G.N.

La liste des cartes et leur année de mise à jour estprésentée en annexe (cf. tableaux nO 2 et 3).

Les deux cartes au 1/250.000e de Metz et de Strasbourgcouvrent l'ensemble du bassin versant de la Moselle Française,tandis que les cartes au 1/25.000e ont été utilisées pour leszones destinées à recevoir un complément d'information par uneenquête sur le terrain.

Les cartes au 1/1oo.000e et au 1/50.oo0e permettentsurtout le calage géographique des tracés Benson obtenus au Bureaude Télédétection de l'0RSTOM.

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7.

1.2.2 - Photos-aériennes

Afin de compléter les informations cartographiques, ona disposé d'un jeu de photos aériennes de la mission de 1972 surChâteau-Salins, en panchromatique et de la mission de 1975 surSarrebourg, en panchromatique. Ces clichés couvrent, sans stéré­oscopie, la zone comprise entre la Forêt de KOECKING et la ForêtDomaniale de Fénétrange (cf. tableau nO 3).

Pour permettre l'utilisation des enquêtes TER-UTI,fournies par la Direction Départementale de l'Agriculture deMETZ, l'I.G.N. a fourni 14 photographies aériennes de la missionde 1972, avec la superposition de la double grille de 36 pointsutilisés pour l'enquête.

1.2.3 - Documents complémentaires - Enquêtes de terrain

Les contacts pris avec les utilisateurs locaux ontpermis de collecter de nombreuses informations.

L'Agence Financière de Bassin Rhin-Meuse (A.F.B.R.M.) amis à notre disposition un fichier descriptif des étangs du plateauLorrain, permettant de recueillir la profondeur de chaque étang etles éventuelles causes de pollution affectant l'étang.

L'Office National des Forêts de Sarrebourg a permis dedécrire, à la date de passage du satellite, deux cents parcellesforestières dans les Forêts Domaniales d'Albestroff, de Languimberget de Fénétrange, en précisant plus particulièrement la nature desessences et le régime forestier. .

La Direction Départementale de l'Agriculture de Metz(D.D.A.) nous a communiqué le résultat de l'enquête TER-UT! dejuin 1976, de laquelle on a extrait 14 enquêtes, distribuées dansle département de la Moselle. Ces renseignements permettent dedéfinir les zones cultivées et les zones de prairies temporairesou permanentes~

Enfin, nous avons utilisé un fichier d'occupation dusol pour le bassin de la Moselle, basé sur un carroyage LAMBERTde 5 km de côté, pouvant constituer un outil d'évaluation origi­nal, particulièrement pour les thèmes "eau libre" et "forêts".Ce fichier, propriété de l'Agence de Bassin Rhin-Meuse, a étéétabli par le Service Hydrologique de l'ORSTOM. La partie de cefichier, consacrée à l'occupation du sol, a été réalisée par leCentre d'Etudes Géographiques de l'Université de METZ (CEGUM).

1.3 - MOYENS PHOTOCHIMIQUES

Le document de base disponible est un négatif au millionième,élaboré par la transcription sur film, en 16 niveaux de gris, des infor­mations contenues sur la bande magnétique.

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8.

Il para~t intéressant de résumer les possibilités photochimiquesgénéralement utilisées en Télédétection (cf. fig. nO 2 ). Le procédédiazorque et le principe de l'équidensité sont décrits dans le rapportintermédiaire d'avril 1979. Tous les traitements ont été effectués aulaboratoire photochimique de l'ORSTOM.

1.4 - MOYENS INFORMATIQUES

1.4.1 - Ordinateur classique

Pendant la période allant de septembre 1978 à JU1n 1979,les traitements numériques ont été réalisés au Centre Inter Régio­nal de Calcul Electronique (CIRCE), équipé de 2 ordinateurs IBM370-168, à partir du terminal du Service Hydrologique de l'ORSTOM.Ce dispositif, peu adapté au traitement de grandes zones, a néan­moins permis de réaliser de nombreux essais avec la procédureLOTERIE décrite au paragraphe suivant. Les résultats des traite­ments sont obtenus sur imprimante classique (listings), limitantpour des raisons pratiques la surface des zones étudiées à 40.000pixels environ, soit six pages d'imprimante (0,5 %d'une imageLANDSAT). Le calage géographique des zones est rendu délicat dufait de l'anamorphose importante provoquée par ce procédé de visua­lisation. L'échelle des lignes est au 1/18.500e et celle descolonnes au 1/22.000e.

1.4.2 - L'atelier "numérique" du Bureau de Télédétection de l'ORSTOM

L'atelier numérique a pu être utilisé en juillet­août 1979 pour traiter des zones plus vastes et vérifier lavaleur des résultats obtenus au CIReE.

Cet atelier se compose d'un ordinateur CIl HoneywellBull 643 de 256 K de mémoire. Il est actuellement relié à 13 péri­phériques et à une console de visualisation autonome PERICOLOR,selon le schéma, de la figure nO 3.

1.4.2.1 - La console PERICOLOR

Une partie d'image LANDSAT, préalablement"chargée" sur le disque, peut être visualisée par laconsole PERICOLOR. On transfère dans la mémoire duPERICOLOR l'information d'un canal LANDSAT de 256 x 256pixels, soit 65 536 points (0,8 %de l'image totale avecun incrément égal à 1. On peut aussi visualiser 1 pointsur 2, avec un incrément de 2, etc ••• ). Celui-ci devientainsi autonome et l'opérateur peut réaliser diverstraitements en utilisant le clavier de la console.

Les fonctions sont résumées à droite del'écran de visualisation sous la forme d'un "menu". Ce"menu" dispose de 7 fonctions principales :

- Format,

- Mode de visualisation,

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9.

- Niveaux,

- Couleurs,

- Zones,

- Histogrammes,

- Traitements.

La fonction "Format" permet de faire varier la tailledu pixel dans des proportions définies par l'opérateuret de réaliser un grossissement de l'image à un endroitchoisi. Le grossissement maximal permet ainsi de visua­liser 256 pixels (16 x 16). D'autres fonctions permettentde déplacer l'origine de l'image ainsi que son cadre,dans les limites de l'information qui a été préalablementmise en mémoire.

La fonction "mode de visualisation" affecte, à chaquevaleur du pixel, une couleur obtenue par synthèseadditive selon quatre modes

- le mode ''Vraies-couleurs'' donnant une représentationdes valeurs radiométriques dans une échelle de 256couleurs différentes (combinaisons de 8 valeurs debleu, de 8 de vert et de 4 de rouge : 8 x 8 x 4 = 256).

- le mode "Fausses-couleurs" donnant une représentationselon une échelle arbitrairement choisie de 16 couleurs.

- le mode "Linéaire" permettant de reproduire 16 foisl'échelle de 16 couleurs sur les 256 niveaux.

- le mode "Logarithmique" affectant un échelonnementlogarithmique de base 2 au contenu des pixels.

La fonction "Niveaux" permet de choisir les niveauxmaximum et minimum, ainsi que le "pas" de la représen­tation :

Exemple : canal 5, valeur minimale 4valeur maximale 80

On peut représenter ce canal sur 16 niveauxen utilisant un "pas" de 5 (16 x 5 = 80).

Cette fonction permet également de faire une"dégradation" de l'image lors de la recherche des bornesd'un thème particuliero On fixe les niveaux et on faitvarier le "pas".

Exemple : canal 5, de 4 à 10de 11 à 13de 14 à 80

couleur C1couleur C2couleur C3

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Dérouleurs bande Table traçante

Gestion desdonnées duPericolor

Interfaceordinateur

Pericolo

____ J

Imprimante

_____UTILISATEUR ,

Console graphique

oonsole nO 2

Disque80 millions dcaractères

ORDINATEURCil 643(mini 6)

Console nO 1

DAtelier numérique

Disquettes1 2

<:::>

B----- ~

Telex opéra teur

lecteur de cartes

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PRINCIPAUX TRAITEMENTS PHOTOCHIMIQUES

origine G.D.T.A. ou U.S.G.S.

Tirage film (positif)========== Tirage film

contours

Mise en valeur du gradient

canal X

NOIR

isoler un thème

TIRAGESPAR TIC U LIE R S

isoler plusieurs thèmesthéorique : 5 thèmes

SEM E N T S

Tirage papier

4 ou 5 ou 6 ou 7

examen d'une Fenêtresur des thèmes particuliers

Composition colorée

(DIAZO)

1/500 000, 1/250 000, 1/150 000

Négatifs au million de la vue

à la Illa Diazo ...,.

nécessaires~ réalisation de

Composition colorée

(DUZO)

examen global

Tirage papler (positif)

(1/1 000 000)

en généraldécalage

à lasuper­

position

Observation de synthèse Observation de synthèsesur une fenêtre choisie

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10.

La fonction "couleurs" permet de modifier l'une descomposantes rouge, verte ou bleue, utilisée pour lasynthèse additive. On transforme ainsi l'échelle decoloration selon les besoins de l'utilisateur.

La fonction "zone" permet un repérage des pixels àl'aide d'un marqueur et de délimiter une zone d'inté­rêt OÙ l'on peut faire 3 calculs:

- somme des valeurs radiométriques des pixels situésdans le contour.

- connaître le nombre des pixels situés dans le contour.

- faire le quotient des deux valeurs précédentes.

La fonction "Histogrammes" fournit, soit sous formegraphique, soit numérique, le nombre de pixels appar­tenant aux classes sélectionnées par le PERICOLOR oupar l'opérateur (16 maximum) pour tout l'écran ousimplement sur une zone d'intérêt.

La fonction "traitements" effectue

- un lissage suivant un algorithme qui modifie lavaleur de chaque pixel suivant les valeurs des 8pixels voisins.

- une section ou un profil passant par la position dumarqueur et donnés sous forme graphi que.

Le logiciel est en élaboration permanente enfonction des besoins des chercheurs. Nous donnons unaperçu de ses possibilités actuelles.

L'utilisateur possède un second "menu" surl'écran vidéo oÙ il peut choisir les fonctions suivan­tes:

- "zone" sélection des coordonnées d'une Fenêtre, soitpar la console TEKTRONIK, soit en entrant descoordonnées au clavier.

- "canaux" : visualisation d'un canal sur le PERICOLOR.

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11.

"co~osi tions linéaires de canaux" :

• composition colorée automatique ou manuelle.

• combinaisons linéaires de canaux (soustraction,addition, multiplication, rapport).

- "incrément" de la visualisation : tous les points,un point sur deux, etc•••

- "extraction de valeurs radiométriques" d'un pixel etde ses voisins.

- "relief" par un procédé de décalage (paraglyphe).

- "déplacement de l'image" vers le haut ou vers le bascorrespondant à l'exploration du fichier sur disqueet immédiatement visualisé sur le PERICOLOR.

L'utilisateur dispose actuellement desprogrammes suivants :

- Hist ogramme des canaux,

- Programme LOTERIE,

- Comptage des points de chaque lot, créés par uneLOTERIE,

- Comptage des points dans un cadre quelconque à4 sommets (cf. programme LAMBERT), pour chaque lot,

- Tracé des lots à une échelle quelconque.

1.5 - LA PROCEDURE LCYI'ERIE

La procédure LCYI'ERIE est actuellement le principal algorithme detraitement mis aU point et utilisé par le Bureau de Télédétection del 'ORSTOM. Cette méthode "d'analyse multivariables" a été développée pours'adapter à la classification d'images numérisées, composées d'un grandnombre de points. Une image LANDSAT est constituée de 31 millions devaleurs radiométriques devant lesquelles il convient de faire des choixinformatiques performants. Ce choix s'est porté vers un algorithme simplecompatible avec les temps de calculs des systèmes informatiques et lesbesoins croissants des chercheurs de l'ORSTOM. Cette procédure fait appelà un certain nombre de notions que l'on définira rapidement.

1.5.1 - Notion de serpent

Soit un pixel caract érisé par quatre valeurs radiomé­triques a, b, c, d. On appelera POLYNOMBRE du niveau 4 la suitedes 4 valeurs entières notées

B1

= (a, b, c, d).

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12.

On représente ce polynombre en portant en abscissesles niveaux qui le composent et en ordonnées l'échelle desvaleurs (fig. 4a).

Soit un deuxième pixel représenté par le polynombreB2 = (e, f, g, h).

On appellera SERPENT l'ensemble des polynombres dontles valeurs seront comprises entre les polynombres B1 et B2(fig. 4b).

Un tel serpent est noté s=(efgh)abc d

Les bornes maximales et minimales d'une vue ou d'unefenêtre constituent un premier serpent appelé serpent de la vue,noté S •

v

Au sein d'une même vue, on peut définir plusieursserpents. On dira que deux serpents sont disjoints s'ils n'ontaucun polynombre commun. Il faut et il suffit que, sur unniveau, les deux serpents n'aient aucun nombre en commun(fig. 4c).

C'est cette propriété qui sera utilisée pour faireun classement des pixels de la vue.

1.5.2 - La LOTERIE

1.5.2.1 - Notion de lot

On appelle lot "L" l'ensemble des pointsd'une vue "V" dont les polynombres appartiennent àun serpent "S".

Tous les polynombres associés aux pointsd'un lot sont, par définition, inclus dans le serpentSD appelé serpent de DEFINITION.

Si l'opérateur demande à la machine d'extrai­re les points appartenant à un serpent de définition,il obtiendra un autre serpent appelé serpent REEL etnot é "SR".

La visualisation de cet ensemble est appeléIMAGE d'un lot et d'un serpent.

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Fig _4Valeursrad iometriques

1o

14

25

36

4 Niveaux7 canaux Landsat

Valeurs

4 5 6 7 Canaux

Valeurs

4 5 6 7 Canaux

Canal 1Valeurs radiométriques

Hill. "II $54-

me d'un serpent rée 1

~Born~ d'un serp8'l1tde définition

~

-~- ---,1

- -1

t---- 11- Bo1

T~L 11 1 -

valeursradiométriques

Canal 2

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1

1

13.

Si l'opérateur définit trois bornes dansune vue à deux niveaux, il obtiendra 9 lots et9 serpents réels que l'on peut représenter sur unplan (fig. 4d).

1.5.2.3 - Procédure LOTERIE

La LarERIE permet de construire un ensemblede lots, définis par une ou plusieurs bornes, surchaque canal LANDSAT. A l'inverse de nombreux algo­rithmes de traitement d'images, l'initialisation peuts'effectuer sur de vastes zones, s'affranchissant ainsides "parcelles-test" pouvant présenter un phénomèneradiométrique particulier. On élimine aussi les hypo­thèses statistiques de répartition à l'information.Pratiquement, cette initialisation peut s'effectuer surune ou plusieurs pages d'imprimante (7 000 pixels parpage) ou sur l'écran du PERICOLOR (65 000 pixels).L'opérateur remet en cause les valeurs des bornes àchaque fois que le résultat cherché n'est pas atteint.Ceci nécessite donc un grand nombre d'essais, facilitésdésormais par l'utilisation du PERICOLOR avec lequel larecherche des bornes, sur chaque canal, devient trèsrapide.

Au cas où le traitement apparaît correct,l'opérateur peut alors changer de fenêtre et vérifierla valeur de son initialisation. Si le résultat estsatisfaisant, le lot, défini par le serpent utilisé,sera appelé le "serpent du TREME" recherché.

La recherche des meilleures bornes peutdevenir un problème difficile à résoudre si l'ondéfinit de nombreux intervalles dans chaque canal sion utilise toute l'information, sur tous les canaux,et si on réalise, par exemple, avec deux bornes parcanal, trois intervalles dans chaque canal, on doit

examiner 34= 81 lots théoriques. Le dépouillement et

l'interprétation deviennent alors très longs.

Afin d' éviter une t elle démarche, la proc é­dure LOTERIE est complétée par plusieurs outils dontles principaux sont les histogrammes, les occurrences,l'homogénéité et la stabilité d'un lot.

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14.

Un sous-programme construit, pour une vu~ oupour une fenêtre, des histogrammes, avec, en abscisses,le nombre de pixels et, en ordonnées, les valeurs radio­métriques (cf. fig. 5). On visualise ainsi les valeursoù se trouve réellement l'information et, éventuellem~nt,

dans certains cas particuliers, la position radiométriqued'un lot.

De même, on obtient l'histogramme des pixelscomposant un serpent (cf. fig. 6 ).

Occurrences

On peut s'intéresser à la fréquence d'un poly­nombre particulier. Le sous-programme d'occurrences donnela liste des 50 polynombres les plus fréquents dans unevue ou dans une fenêtre. Cette fréquence est appeléeoccurrence du polynombre X dans la vue et elle est notéeR (cf. fig. 7 ).

On peut examiner, dans le même esprit, lenombre de fois où l'on rencontre les mêmes valeurs de R.Ce nouveau nombre est appelé occurrence d'occurrence et

oest noté R (cf. fig. 7 ).

Une telle information peut conduire le théma­ticien vers une recherche particulière : connaissant lavaleur des polynombres les plus nombreux dans la vue,il peut en déduire un serpent qui sera composé par unensemble radiométrique homogène. L'analyse de la vuepeut se réaliser ainsi, sans "à priori" thématiques.

1.5.3 - Homogénéité d'une vue

Afin de mieux visualiser la répartition de l'information,dans une vue ou dans une fenêtre, on peut construire, à l'aide des

odeux notions d'occurrence (R) et d'occurrence d'occurrence (R), ungraphique d'homogénéité: en effet, si tous les polynombres étaientidentiques, la vue serait parfaitement homogène. On aurait donc

oune valeur de R égale au nombre de pixels contenus dans la vue et Rserait égal à 1. A l'inverse, une vue parfaitement hétérogène

oaurait une valeur de R égale à 1 et R égale au nombre de pixelsde la vue. Une représentation graphique à échelle logarithmique deces deux paramètres renseigne sur l'homogénéité d'une vue ou d'unefenêtre (cf. fig. 8).

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-SCEN~ ZII-OZu 4 MARS 19760; .. il

.. 1 2'" FENEl'lΠ[JE SARREBOURG 1 .. 1

.0 '" ~!e!!_!!:_~ 7 ..u3\1

~lln III

311 II 311

3' '" II 3136 2 l' 3b35 1 1.. 3S3. 5 lfi 3..33 12 ~I .U32 6 ~7 3..31 22 0;\1 3130 25 M• 30l'il • 1 1ilo; fi'"211 121 il." ilil27 1.' ,.., ~1

26 Iob9 H"l' ~b

25 6h l"i'" "52. 1012 .... 011 ....23 132. ''''l' i322 1110 o;a.iI il2li 16' 5KO" .. 1lO 373 "llIlt ..019 lU "J"" l'il18 112 "0;70 1..11 105 ""70; 1716 '3 "7111 1"15 2 "71'0 15

HISTOGRAMME DU CANAL 4

4b 1 M ..".5 1 .. .5

•• .- l' Io".3 3 1" .3.2 VALEURS RADIOHETRI QUES lM loi.1 3 lOI .. 1.0 • ilo; .039 6 JI 3'"311 10

PIXELS PAR VALEUR RADIOMETRIQUEloi 3..

31 3. NOMBRE DE 10; 373«1 1 1ft 3b35 25 IDI 353. 7. 170; 3.33 ., l'ltlt 3332 197 loi" 3<1JI 5' .7~ 3130 194 ....7 3D29 lolo' 1111 i'"2li IbO 1ill1 ..8l7 946 il il 11 nl6 11 iI;I,. "bl5 143 il 'il11 "..l. 136 J7U i ..23 286 "Qfi" i322 IU5 "III. ..i21 192 "i~7" i1120 6bO -_._ .. -- . "II'" <1019 120

r>: "10;" III

III 318 " .. 7.. lH11 39 ....l' 1716 144 ....0;7 1"15 1. BISTOG1WlME DU CANAL 5 .... 71 l!>1. é!6 """7 1..13 \1 ..7n.. \.1III! 1.. .. 1;>n 1..

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1

HISTOGRAMME DU SERPENT DE LA VILLE (JE SARL~EBOURG

76

4 MARS 1976

5

#o.

4"1'1

'.0~n

,"4il?

1038112

1121096034

4

SCENE 2II-026

~ ..qftctS

PAR VALEUR RADIOHETRIQUE ct]

- - - - - - -,~~~'i

.'""47

n1?

1

CANAUX!1

i

NOMBRE DE PIXELS

57S6555453525150494847464544434241403931!3736353433 ­323130ël,l28n2ft252423n212019III17161514

-13 ------..---- ---

12,11 VALEURS RADIOMETRIQUES10

987654

11

6720 POINTS LU!»o POINTS ~t.Fu~E"

6720 POINTS COhSFRVF~ SUR LE FJr.HJFR445 P~INTS DE L T~AAF

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SCBK8 211-.026 4 NA~~S J.97u

LISTE DES 50 PLUS GRANDES OCCU~RENCES

DE LA VILLE DE SARREBOURG

OCCURRENCES CANAUXR 1.: ~ b 7 OCCURRENCES OCCURRENCES

Q è~ 3t:t ?H D•OCCURRENCES

7 i 21 22 3t:t "'foI 0

~ : i:.3 ê2 31 il,.. R R

f- i 23 ë'j 3tl il..;c; : i: 1 20 :; .. ;01 ":'47 1

C; l " t:t: .3~'11 ê

1 c.~ ,4C;

r ,.••éè 34t

;'1 31 c. 1: ;:Ill

C; ; 21: 2è 3tl ,.. 1":' 4

C; : éi: 22 31 ,.1 ';; 5

4 : cl 211 ~If 1~? b

4 ! 21 20 :;~ ;.,? 1 7

4 ~ t: 1 20 3t1 -;,.. f-

4 1 21 ë.l. 3.. il? "1,. . "'1 ~1 37 il,..lu

4 !~2 cL 33 1 If4 i 2~ ié 33 1 ~

OCCURRENCES D' OCCURllliNCES1

4

1~~li: 37 ,..

4 è,'+ 37 ,:~ DE LA VILLE DE SARREBOURG4 2ë 25 ;;7 3,4 1 ~3 24 3~ ;';:1

q7 l ,_ft i t: 4 2~ 35 ;4

~1 ~O ëo 3'; 1"

~ 1 ~ u èO 31 ?t-

"1 20 2i 30 ;11

~ 21 1~ 2t:t 1";1 21 2\l 3u 1~~ 21 20 31 hl~ 21 20 33 ?,~ -1 21 3è 1"~ 1 ~l 21 37 ,,?~ 21 22 3.., ,c;~ 21 22 3b ,,.~ 21 25 37 ?~

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1 ~~22 3~ ,11

~ 22 J!) ,4~ 22 24 34 ,li~ 22 24 3~ lQ3 22 2S 31 ,~

3 23 22 33 1~

3 23 22 34 ,13 23 24 31 ??~ 23 2~ 3b ,1:0~ 24 25 37 '42 l~ 20 33 1~

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Fig-8

HOMOGENEITE DE LA VUE DE FENETRANGE ET DU THEME EAU-LIBRE

~

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n

0

~

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1\

1\ \ ~t\.«'

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1

A i1 - X

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200

20

40

10080

60

400

2000

4000

1000, 800

600

1 2 4 6 8 10 20 40 60 80 100 200 400 600 1000

H&f_ DOH1.!

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15.

1.5.4 - Stabilité d'un lot

Lorsque l'an définit un serpent, à l'aide de 8 bornes(2 par canal), on peut oalouler le nombre théorique de polynom­bres pouvant exister dans oe serpent. Exemple :

(20 18 37 22)

s = 10 15 21 04

On a 11 valeurs' radiométriques utilisables sur le canal 4, 4 surle 5, 17 sur le 6, 19 sur le 7. On appelera IMPORTANCE du serpent,le nombre théorique de polynombres, égal au produit 11x4x1'7x19=1421~et noté TD• De même, sur un serpent réel, on peut calculer l'impor­tance du serpent SR' notée TR•

Afin de mieux cerner les valeurs radiométriques d'unserpent, correspondant à un thème particulier, on construit ungraphique de STABILITE : soit le serpent réel SR obtenu par la

LOTERIE et correspondant à un lot recherché. On peut se demanders'il n'en existe pas un meilleur ?

L'habillage et le déshabillage du serpent SR ci-dessus

permet d'étudier la relation entre l'importance de chaque serpentainsi créé et le nombre de points qui le composent (cf. fig. 9 ).

En portant ces 2 paramètres sur un graphe (cf. fig. 10),on retiendra l?om; meilleur serpent celui pour lequel un élargis­sement des bornes radiométriques n'entratne pas une élévationimportante du nombre de points. Ceci se traduit par le palier A-Bsur le graphe. Un élargissement supplémentaire conduit à l'intro­duction de nouveaux points, d'un autre lot. L'opérateur retiendrale serpent nO 3 comme la meilleure définition du lot recherché(fig.lO).

1.5.5 - Parent é

La recherche de la parenté d'un serpent s'effectuelorsque le serpent du thème est ,défini au mieux, avec l'aide deplusieurs LOTERIES, complétées ou non par un test de stabilité.

"Initialisé" sur des zones de moins de 100.000 pixels,le serpent d'un lot comportant 8 valeurs radiométriques peutprésenter des bornes (ou contraintes) inutiles entratnant surd'autres parties de l'image une "sélectivité" trop importante.Sans étudier tous les phénomènes radiométriques liés à un thèmerecherché, la "Parenté d'un lot" vise à répondre à deux objectifs

- être la plus performante sur un thème à visualiser.

- être la moins contraignante, afin d'inclure desphénomènes radiométriques non étudiés, mais appar­tenant au thème recherché.

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1

Fig_9

Exemple d'habillage et de déshabillage de serpent

valeursradiométriq

20

15

10

5

O-f------r-------r-----.-----.---..-4 5 6 7 niveaux

(canaux)

x: Serpent SR , importance To =3x 4x6 x 11 =792

.: Serpent SR déshabillé d'une valeur radiométrique, 11=1x 2x4x9= 72

0: Serpent SR habillé d'une valeur radiométrique,T2=5x6xSx13 =3120

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-FORET DE FENETRANGE

STABILITE

Exemple

Serpent N01. 45 35 100 9035 27 73 68

Importance =11 x 9 x28 x23 =63756 &1 T

l 'og T =4.80 1

Nombre de points • 5221 =R

3,90-r---------r-----------r---------.---------....III..C·0a.QI

"0

QI...DEoZ....

3,70 r---------I-----------I-------

A

3,80 J -L-----------,L------~~d::::::::::::::fl~--t__-------_4

....,_.ao

1­e:t5,205,10

l 'og R = 3.72 1

5,004,90

~

~~ log T (Importance)C) 3,60-t---------+-----------+---------+---------+----=:.--=..----.:...-=----=------1~~ 4,80~

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• • (-a-c)Cette parente est notee P __ b _

"opérateur" à appJ.~quer sur la vue.

• Elle est un

16.

Deux niveaux de parenté sont définis :

- la "Parenté du lot" qui est obtenue par essais successifs etsystématiques en supprimant une, puis plusieurs bornes dansle serpent de définition.

-la "Parenté du thème" lorsqu'on a pu vérifier le bon résultatsur la vue complète.

Une conséquence de cette recherche de parenté est demieux cerner l'influence des bornes: elle met ainsi en évidenceles bornes réellement "critiques" dans la définition d'un thème.

L'utilisation d'une telle notion est complét ée par lapossibilité d'effacer le serpent d'un lot connu, pour faciliterla recherche d'autres lots. Nous développerons cette idée dansle chapitre suivant.

Pour des compléments d'informations, nous renvoyonsle lecteur à la note ''Télédétection 2" du Bureau de Télédétectionde 1 'ORSTOM.

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·1

1

17.

CHAPITRE 2

METHODOLOGIE

Les objectifs thématiques proposés pour cette étude ont étéfixés en fonction de la résolution du satellite LANDSAT (56 m x 79 m)et de la nomenclature du fichier physiographique de la Moselle établi,pour les besoins du modèle hydrop1uviométrique étudié par la SectionHydrologie de l'ORSTOM. Cette nomenclature est la suivante :

1 - Feuillus

2 - Conifères

3 - Friches et Làndes

4 - Vergers et vignes

5 - Zones imperméabilisées

6 - Lacs et canaux

7 - Marécages

8 - Prairies

9 - Cultures

10 - Rochers et carrières

La mise au point d'une méthodologie de constitution d'unebase de données permet d'obtenir des résultats cartographiques etstatistiques visant à mettre à jour le fichier physiographique de laMoselle et à fournir, d'une façon opérationnelle, le maximum de rensei­gnements aux utilisateurs locaux tels que D.D.A., Agences de Bassin,O.N.F.

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1

18.

2.1 - CHOIX DES SCENES ET DES VUES LANDSAT

La vue retenue pour les traitements est, en général, unesuite de compromis entre les scènes disponibles, les calendrierssaisonniers, la météorologie et la disponibilité de la bandemagnétique correspondante.

Sur la scène qui nous intéresse, l'année 1976 a été assezriche en vues comme le montre le tableau examiné au début duchapitre 1.

La recherche des thèmes Feuillus, Résineux, Prairies,Cultures a conduit à retenir la vue du 13.08.1976. L'examen destirages contacts au millionième permet d'apprécier la qualité dela vue. Celle-ci présente malheureusement, dans sa partie ouest,une importante zone de brume recouvrant une zone comprise entreTHIONVILLE et NANCY. Un tirage du canal 4, sur papier trèscontrasté, met en évidence la zone brumeuse et permet de la déli­miter (cf. document nO 2, rapport intermédiaire).

Cette observation a conduit à utiliser la scène vo~s~ne

(212-026) du 14.08.1976 recouvrant en partie la zone étudiée.L'examen du canal 4, dans les mêmes conditions, permet de délimi­ter la zone venant en complément de la scène 211-026 du 13.08.1976.

On a donc retenu le découpage de la zone selon le schémade la figure Il, la vue. du 14.08.1976 étant très brumeuse au sudde NANCY.

Du point de vue méthodologique, il apparait donc importantde commencer une étude par l'examen des tirages au millionième des4 canaux. On remarque que le canal 4 est très sensible aux phéno­mènes de brume et c'est surtout grâce à lui que l'on en obtient lameilleure détection.

Le canal 5 laisse encore apparaitre le phénomène, maisplus atténué, tandis qu'il ne peut plus être observé dans lescanaux infra-rouges (6 et 7).

La composition colorée classique (canal 4 en jaune, 5 enmagenta et 7 en cyan) révèle l'existence de la brume traduite pardes tons bleutés. Néanmoins, ce document ne permet pas un zonageprécis.

La localisation des zones de brume permet d'éviter l'ini­tialisation d'un traitement numérique sur ces zones, initialisationqui donnerait des résultats médiocres sur d'autres zones non bru­meuses. En effet, l'information radiométrique de ces zones brumeusespeut être exploitée, mais la valeur des bornes, définissant un thème,s'en trouve transformée. On constate un décalage des radiances vers

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Couverture du bassin de la MOSELLE par les vues du13 et 14 Août 76

1

Zone de légère( utilisable)

Rep ~ .. red'

era/e d'Allemag

fle

STRASBOURG •

, : 5 , 5 :

o 10 20 30 40 SOkm

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-... , Fl::~....T.U;; ul:: ~'\üz\Tjl'.t:. ,. ...... ~ 0 n ....'il .. .. 1

"1. ZONE NON BRUMEUSE !!e!:~_!!:_!~!.. "II.. ~ .. .. c,.... ,,"1 ..~

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"" ..7;>n i'Mn ..1;>n ni'ft .. ,;>n ;>..Z!l Io1;>n ;00;

i''' .. SCENE 2II-026 13 AOur 1976 ",:Jn ;04, .. ..HISTOGRAMMES DES CANAUX 4

11 .. Il 11

10 .. 0 1069 .. 0 fllI

68 .. 0 flH

61 .. 0 fil

66 .. Il fIfI

65 .. 0 fiS

64 .. 0 fi.

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21. \HISTOGRAMME DU LOT FORET

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1

19.

les valeurs supérieure, comme en témoigne l'exemple des fig. 12aet 12b.On remarque~a le décalage de 5 points vers les fortesvaleurs, de l'ensemble des histogrammes ainsi que CeUX du lotFORET, lorsque l'on passe de la Fenêtre LANGATTE non brumeuse àla Fenêtre BERTRANGE située sous un halo de brume. Ces deuxFenêtres sont, bien entendu, extraites de la même bande magné­tique du 13.08.1976.

, Le choix des bandes magnétiques utilisées pour le traite­ment a donc été défini en fonction des données disponibles audébut de l'étude (13.08.1976 - 04.03D1976), des problèmes météo­rologiques (brume sur la vue du 13.08.1976) et des thèmes étudiés.

2.2 - CALAGE GEOGRAPHIQUE DES DONNEES LANDSAT

Le calage géographique des données, à présenter sous laforme quantitative, est indispensable. Ce calage est primordiallorsque l'on désire mesurer la fiabilité d'un résultat sur unthème particulier.

2.2.1 - Les informations géographigues contenues dans les vues

Les vues d'origine "U.S.G.S." possèdent lescoordonnées du centre de l'image par rapport à l'éllip­soide de réf~rence. Ce renseignement est porté en clairsur le document photographique, dans les coordonnéesMERCATOR.

Les vues d'origine "Telespazio" ne possèdentplus cette information en clair sur le document photo­grapl:l.ique. Il n'est pas lu systématiquement sur la bandemagnétique, de sorte que l'on est amené à résoudre leproblème du calage par d'autres méthodes.

La structure du fichier physiographique de laMoselle basé sur le carroyagè LAMBERT NORD et la facilitéà retracer le carroyage kilométrique sur les cartes I.G.N.(du 1/100.000 au 1/25.000e) nous ont conduit à utiliser cetype de carroyage.

2.2.2 - Calage des sorties sur imprimante

Afin de disposer d'un carroyage kilométriqueLAMBERT sur les "Listings", on a construit une grillekilométrique à l'échelle de la visualisation. Le carreauLAMBERT mesure, dans ces conditions, 46,2 mm sur 52,6 mm.

Après un premier traitement numérique faisantapparaître les thèmes Forêts et Eau libre, même définis

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20.

sommairement, on dispose de nombreux "amers", au senslarge, pour disposer le carroyage décrit ci-dessus. Lesétangs, la forme générale d'une forêt peuvent être compa­rés à la carte au 1/250000e préalablement carroyée enLAMBERT. On peut imposer une contrainte supplémentairesachant que le cap du satellite est incliné de 10° environ

+( - 30' ) par'rapport à ce carroyage.

A l'aide de tous les éléments, une trentaine deFenêtres de 7000 pixels environ ont pu être calées avecune erreur comprise entre 1 et 2 pixels.

Ces résultats, quasiment ponctuels, permettent dedéfinir les coordonnées en lignes et colonnes de pointsremarquables ainsi que les intersections du carroyageLAMBERT.

On obtient avec cette méthode :

des "amers" repérés en lignes-colonnes LANDSAT (:!: 1 pixel),

un carroyage kilométrique permettant de classer les pointsissus d'un traitement dans deux catégories

• les points appartenant au thème,• les poi~ts.hors thèmeo

2.2.3 - Calage des Tracés BENSON

Les moyens informatiques de l'atelier numériquepermettent désormais la réalisation d'un tracé des infor­mations LANDSAT à une échelle donnée. Pour de nombreUsesraisons techniques, le tracé à l'échelle n'est pas parfaitet l'on observe une distorsion linéaire de 2 %environ.

On peut "pointer" manuellement les intersectionsdu carroyage LAMBERT sur de tels documents en se calantlocalement par rapport aux thèmes cartographiés sur lacarte de référence.

La réalisation de statistiques sur le carreauLAMBERT de 5 x 5 km du modèle hydrologique nous a conduit

,à développer un deuxième moyen de calage: en fournissantà la machine trois intersections bien repérées en lignes­colonnes, on peut faire calculer toutes les intersectionsLAMBERT et obtenir leurs coordonn~es en lignes-colonnesLANDSAT (cf. fig. 13 ). Ce procédé est actuellement visua­lisable sur l'écran Péricolor. Un programme supplémentairepermettrait de faire construire ce tracé pa~ la tabletraçante.

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21.

Programme LAMBERT

Repérage de 3 intersections Lambert par superposition locale du tracéBenson à ~a carte d'échelle correspondante.

Repérage manuel des 3 intersections, en lignes/colonnes LANDSAT selonle schéma suivant :

Landsat

point B

1igneI/co1onnespoint A

tlignes/colonnes

/xX

Lands~~point C

+lignes/colonnes

Landsat

Appel du Programme initialisé par :

• le nombre de carreaux hydrologiques entre les points A"et B

• le nombre de carreaux hydrologiques entre les points A et C

• coordonnées des 3 points en lignes/colonnes LANDSAT

• le nO du 1er carreau hydrologique

Calcul de toutes les intersections Lambert,

1ercarreau

hydrologique

numérotées 1,

Ecriture de ces coordonnées lignes/colonnes des 4 sommets.

Ecriture du nO du carreau hydrologique.

3

Ecriture du pourcentage du (ou des) lot (s) contenu (s) dans ce carreau.

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VUE x Choix d'un thème

Données

Choix d'un thème

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Initialisation

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1

1

24.

Cet organisme a fourni également la surfaceà la cote N.G.F. du déversoir ainsi que la profondeur.

La vérification du traitement a donc consistéà répertorier les étangs en vérifiant leur position àl'aide de la grille kilométrique LAMBERT, décrite précé­demment (&2.2), comparée à la carte I.G.N•• L'évaluationdu résultat est obtenue par comptage des points classés"hors thème" par la méthode précédente.

La connaissance de la surface exacte à la datede passage du satellite est, par contre, une donnée plusdélicate à saisir, surtout durant l'été 1976, année desécheresse.

2.3.2 - Thème zones urbaines

La vérité-terrain est aisément accessiblegrâce à la carte au 1/25.000è, dont l'année de mise àjour est, en général, proche de la date de passage dusatellite sur les zones-test retenues.

La grille LAMBERT permet un comptage manueldes points hors thème sur les zones étudiées (1 ou 2pages d'imprimante par zone).

2.3.3 - Thème Forêts

Le thème Forêts se décompose en deux parties

thème Résineux

thème Feuillus

La localisation géographique des Forêts, engénéral, s'est faite comme pour les thèmes précédents.

L'évaluation a été réalisée, dans un premiertemps, par comptage des points hors thème sur plusieurszones choisies dans la vue, en particulier sur la ForêtDomaniale de FENETRANGE.

Afin de réaliser une évaluation plus complètesur les essences (feuillus, résineux), le concours del'O.N.F. de SARREBOURG, qui gère ces forêts, a permisde dresser une liste détaillée de deux cents parcelles.On a pu ainsi préciser, pour l'année 1976, les paramètressuivants

essences: proportions et répartition.

régime forestier : semis, fourré, gaulis,perchis, futaie.

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1

25.

- hauteur.

- âge.

- densité du peuplement.

- date des principales coupes.

- état sanitaire.

- sous-étage.

- végétation au sol.

- pédologie.

L'étude de tous ces paramètres permet de faireune étude des phénomènes affectant la réflectance, maisceci dépasse les objectifs de cette étude. Nous avonsconservé quelques-uns des 10 paramètres pour réaliserl'évaluation. Les résultats sont présentés dans lechapitre 3.

Un complément de 22 "parcelles-test" a étédressé à l'aide de ces informations. Leur liste estdonnée en annexe (tableau nO 4b).

2.3.4 - Thème Prairies et Cultures

La recherche d'une "vérité-terrain" précise, envue d'obtenir une évaluation des résultats des traitementsnumériques sur les thèmes "prairies" et "cultures", aconduit à utiliser les résultats de l'enquête TER-UTI duMinistère de l'Agriculture.

La difficulté de reconstituer l'état et lanature exacte du parcellaire en 1976 nous a incité à uti­liser les résultats d'enquête de 14 grilles de 36 points,fournis par la Direction Départementale de l'Agriculturede Metz. Ces enquêtes ont été menées entre les 1er et15 juin 1976 à l'aide des photos aériennes I.G.N. de lamission de 1972.

2.3.4.1 - g~&!2:::L~~~~~_~!!!~_~:~~!_~~::_~~!~~!~~"

La principale difficulté de la méthoderéside dans le repérage géographique de la grilled'enquête sur une visualisation LANDSAT obtenuesur imprimante d'ordinateur. Du fait de l'anamor­phose de cette visualisation, la grille, dontl'équidistance des points sur le terrain est théo­riquement de 300 m, devient un rectangle de 69,5mmpar 79 mm sur l'imprimante.

La démarche générale est donnée dansla figure nO 15.

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26.

REPORT D'UNE GRILLE D'ENQUETE TER-UTI SUR UNE VISUALISATION LANDSAT

Photo aérienne avecgrille TER-UTI

Localisation approximativede la grille sur un tirage

LANDSAT au millionième

Détermination d'un cadre(lignes/colonnes LANDSAT)

contenant la grille TER-UTI

Extraction des informationsdu cadre (fenêtre)

Traitement numériquefaisant appraître les thèmes

connus (eau-forêt)

1

Report de la grille surcarte I.G.N. au 1/25.000e

carroyée en LAMBERT

Report du carroyage LAMBERTsur la visualisation (listing)

Report de la grille TER-UTI 1sur la même visualisation

1-,

1

Résultatsatisfaisant

1Fin 1

Résultat nonsatisfaisant

Remise en cause éventuelledu calage de la grille TER-UTI

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1

27.

Les coordonnées lignes/colonnes LANDSATde la fenêtre (1 page de listing) contenant lagrille sont obtenues à l'aide d'un calque de3240 colonnes et 2280 lignes, aU pas de 100, super­posable à un tirage papier aU millionième d'uncanal LANDSAT. On choisit un canal faisant appa­raître les thèmes connuso La comparaison avec laphoto aérienne assure une bonne définition ducadre de la fenêtre dans laquelle se trouvera lagrille TER-UTI.

On fait extraire, par l'ordinateur, lesdonnées LANDSAT relatives à la fenêtre. Ceci perme~

de réaliser un premier traitement faisant apparai­tre les thèmes connus et les amers tels que étangs,rivières, forêts, etc •••

La comparaison de la visualisation dece premier traitement avec la carte I.G.N. permetde placer le carroyage LAMBERT.

Le repérage LAMBERT permet de reportersur le "listing" la grille TER-UTI préalablementpointée sur la carte au 1/25.000è.

Après différents traitements avec laprocédure "Loterie" conduisant aU résultat le plussatisfaisant, on est parfois contraint de remettreen cause le calage de la grille TER-UTI, sùr 1 ou2 pixels au maximum, si une erreur systématiqueest observée.

Plusieurs problèmes apparaissent etpeuvent être une source d'erreurs dans le calage

- L'échelle des photos aéri~nnes est parfois diffé­rente de celle annoncée. Des variations pouvantatteindre 10 %entraînent un changement dansl'équidistance réelle des points d'enquête, carla grille superposée par l'I.G.N. sur la photoaérienne est prévue pour le 1/30.000è.

- Lors du report des informations de l'enquête, ondoit vérifier que la grille utilisée par l'enquê­teur est la grille Nord ou Sud.

- Le calage LAMBERT, servant d'intermédiaire, estlui-même une source d'erreurs et l'on ne peutespérer une précision de plus de 2 pixels, auniveau d'une page d'imprimante. C'est pourquoi

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28.

on a jugé utile de remettre en cause le calagede la grille TER-UTI après différents traite­ments numériques. Néanmoins, les "contraintes"sur les 36 points sont telles, que le déplace­ment de la grille TER-UTI est limité, en géné­ral, à 1 ou 2 pixels, assurant ainsi la cohérencedu calage définitif.

- L'intervention de l'opérateur est, par contre,largement requise lors de la décision de classerun point dans les catégories "bien" ou "malclassé". Quelques points enquêtes se placent àla limite des parcelles (visibles sur les photosde 1972) dont la géométrie a pu changer depuis•.Dans les traitements numériques des donnéesLANDSAT, on trouve également des points auxlimites des classes obtenues. On peut faireintervenir divers critères de choix, en consi­dérant par exemple la géométrie des classes, lanature des points environnants, etc •••

2.3.4.3 - ~~~~!!~~_~~~~!~~~~~~!E~~

Pour permettre une vérification complé­mentaire, on a pu repérer sur le terrain 21 parcel­les de "prairies", dont la liste est donnée enannexe (tableau n04c), composées au total de 2600pixels. Les parcelles retenues répondent à deuxcontraintes

- être en "prairies" en 1979 (enquête deterrain).

- être en "prairies" sur les photosaériennes de 1972.

On s'assure ainsi, avec une forte proba­bilité, de leur nature en 1976.

2.4 - TRAITEMENTS

2.4.1 - Traitements photochimiques

Le traitement photochimique doit être considérécomme une façon de classer les valeurs radiométriques etcomme une étape avant le traitement numérique.

Après l'examen scrupuleux des tiragesau millionième, il est intéressant d'analyser

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29.

divers agrandissements, en particulier sur les"zones-test". Cette étape est à considérer commeun premier traitement, car l'on peut modifier lesparamètres photochimiques pour obtenir un étale­ment des valeurs de gris approprié à un thème detravail.

Les échelles donnant des résultatsoptimums sont comprises entre le 1/500.000è etle 1/100.000è. A des échelles plus grandes, lesrésultats sont très altérés par les contraintestechniques dues au matériel utilisé, en parti­culier l'agrandisseur. Pour des raisons de fidé­lité de reproduction, on préférera, en général,le support film au support papier. Le tirage surfilm possède deux avantages :

son examen au rétroprojecteur permet desagrandissements par 5 ou 10 et, donc, d'obtenirune visualisation à des échelles plus grandesque le 1/100.000è.

- l'étude de certaines parcelles peut être faiteau densitomètre, afin de faire une étude surla position radiométrique relative des thèmes.

De tels documents sont adaptés à laréalisation de zonages, canal par canal, avecune superp'osition des canaux satisfaisante.• Leurcoût est relativement modique. Le temps detravail en laboratoire est estimé à deux heurespour le tirage des 4 canaux.

L'agrandissement sur film est donc unoutil de travail intéressant et une étape avantles traitements photochimiques plus complexes.

2.4.1.2 - Composition colorée-------------------Le tirage sur film précédent permet de

réaliser une synthèse soustractive de trois desquatre canaux LANDSAT. Afin d'obtenir un document"codé", selon les couleurs d'un film infra-rougecouleur, on attribue en général le jaune au canal 4,le magenta au canal 5 et le cyan au canal 7.

Les courbes de réponse des films employésen général (diazoïques) sont différentes suivant lepigment. Chaque composante colorée est donc unenouvelle dégradation de l'information. Néanmoins,ce procédé permet une première interprétation surles thèmes recherchés. L'examen d'un tel document

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1

1

1

30.

peut déjà oonduire à préoiser la Rosition rela­tive des thèmes, de façon globale et sur devastes zones. L'observation au rétroprojecteurpermet une approche plus fine des zones-testretenues et de permettre, éventuellement, unzonage des "classes oouleurs" par l'observateur.

Le temps de laboratoire peut êtreestimé à 1 heure, pour réaliser une compositioncolorée, lorsque l'on possède déjà les filmsnoirs et blancs correspondants.

2.4.1.3 - g~~~~~~~~_~~_!~~~~~~_~~_~~~~!~~~~~~!~

Il nous est apparu intéressant deprec~ser la position relative des thèmes étudiéspar des mesures densitométriques. Cette étapeprépare le traitement numérique en l'orientantvers les dates appropriées. C'est une étape quel'on pourrait qualifier de "dégrossissage" del'information diachronique et radiométrique.

Son principe est exposé largement dansle rapport intermédiaire. Il est basé sur lamesure des densités photographiques, à toutes lesdates et dans tous les canaux, de parcelles repé­rées et de contenu connu (cf. fig. 16). On obtientune représentation des "serpents", au sens utilisédans sa définition numérique, des thèmes feuillus,résineux, eau libre, zones urbanisées, prairies,cultures.

La synthèse des résultats est présentéedans la fig. 17 ,canal par canal, pour toutes lesdates. Le serpent d'un thème est donc obtenu parsuperposition des quatre planches (17a à 17d), àla même dateo Les commentaires sont présentés dansle chapitre "résultats".

Le repérage des parcelles, les mesureset leur dépouillement ont duré environ 4 jours.

2.4.1.4 - ~S~!~~~~!~~_:_~S~!~~~!~~_~~~~~~~

Nantis de nombreuses valeurs densitomé­triques, on peut envisager un traitement des filmspar équidensité. L'opérateur va choisir les plagesde valeurs qui l'intéresse, en fonction des thèmesétudiés et, à l'aide des films spéciaux à réponsebinaire (film-trait), il va être possible de faireun classement des valeurs radiométriques. En combi­nant plusieurs plages et quatre pigments colorés

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Fig.1B

Cornée de Réchicourt

Forêt Domaniale

A. ALBESTROFFF. FENETRANGEL _ LANGUIMBERGS _ SARREBOURG

Zone de la forêt de FENETRANGE

• Résineux

o Feuillus n"'il Feuillus n'2.,. Eau libre

* Villeo Prairie• Culture

Etang Rouge a

POSITION DES PARCELLES MESUREES AU DENSITDMETRE

~

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Fig_17 a

1

Comparaison de chaque thème aUI 5 datesuri1isées, par canal

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l andsat 2280875

landsat1040376

landsat 2180476

landsat 115 05 76

landsat 113 0876

1

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R F1 F2 ~ V P C R F1 F2 E V P C R F1 F2 E V P C

1

CANAL _7

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V 1;1 1

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Landsat 2 Landsat 128 0875 04 03 76

Landsat 2 Landsat 1 Landsat 11804 76 15 05 76 13 08 76

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EQUjO NSlT COLOREE

Scene 2 - 026 180476

lOge dEN NOIR: Eau r

N ARRONEN V RT: Feuillus

ux

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1

31.

(noir, magenta, cyan, jaune), on obtient uneéquidensité colorée. Ce travail peut être faitsur un seul canal et, dans ce cas, on a uneanalogie avec un traitement numérique LOTERIEsur un canal. Il peut être fait en utilisantplusieurs canaux, comme le montre le docu­ment n° 2, avec une analogie complète avec untraitement par LOTERIE.

La vue utilisée est celle du 18.04.76sur les canaux 5, 6 et 7.

en noir l'eau libre

en marron : résineux

en vert forêt

en cyan la ville de SARREBOURG etl'étang temporaire del'Indre

- en jaune et blanc pra~r~es etcultures.

La valeur thématique est bonne pour lestrois premiers thèmes. Pour les trois autres(zones urbanisées, prairies et cultures), lesvaleurs du découpage radiométrique et/ou le choixde la daté sont à remettre en cause.

Ce traitement peut être réalisé en4 heures de laboratoire sur des zones comme celle­ci (310 000 pixels) ou mieux, sur la vue complète.Le procédé ne permet pas de faire apparaitre enmême temps tous les thèmes dont le nombre estlimité par l'emploi des 4 pigments (5 classes sion utilise ie même canal, 10 si on combine plusieurscanaux).

Le calage géographique ne pose, engénéral, pas de problèmes de repérage. En effet,on dispose de toutes les informations d'un canal,ou mieux, d'une synthèse de plusieurs canaux etles amers utilisables sont nombreux. La restitutiongéométrique des négatifs d'origine est de bonnequalité, bien que l'on puisse difficilement super­poser deux vues différentes, car les coordonnéesdu nadir ne sont pas identiques et les distorsionsne sont donc pas semblables au même lieu géogra­phique.

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32.

Lai précision, sur une échelle plusgrande que le millionième, dépend de la qualitédes mesures du laboratoire. On peut estimerl'erreur à 3 %environ permettant, néanmoins, lasuperposition de carte de référence.

La démarche analogique apporte donc deséléments complémentaires au traitement numérique,facilement accessibles et dégrossissant sur degrandes zones l'information radiométrique ettemporelle • Cette démarche peut être également

considérée comme un traitement peu onéreux d'unevue complète grâce au procédé d'équidensitécolorée.

2.4.2 - Traitement numérigue

Le traitement numérique offre l'avantage detravailler sur des données non dégradées et de faire descombinaisons de canaux en nombre pratiquement illimité.

Avant de commencer un traitement, il demeureimportant d'avoir réalisé une ou plusieurs phases dutraitement photochimique. Il est également important dechoisir un thème précis. Nous allons décrire les étapesclés de la méthode employée sur les zones-test, puis surune zone plus vaste, permettant de définir les valeursradiométriques optimales d'un thème, ainsi qu'une évalua­tion de la fiabilité du traitement.

1

2.4.2.1 ~~~~~~~~!~~-~~~~-~~~~!_~~~!!

On admet, pour cette étape, que leszones-test ont été définies et que leur vérité­terrain est renseignée du maximum d'informations.Après un rep'érage en lignes-colonnes LANDSAT dela zone à étudier, on procède à la visualisationd'un canal. Ceci permet d'obtenir les premierséléments de repérage géographique, améliorés aucours des étapes par la découverte d'amers précis.

Tous les logiciels permettent de visua­liser l'information, canal par canal. L'opérateurva donc effectuer plusieurs essais sur chaquecanal afin de déterminer les bornes cernant aumieux le thème étudié. Dans ce cas, on procède àun premier classement des points par référenceavec les données de terrain : on obtient unensemble de points, pour chaque canal, contenanttous les points du thème et les points "hors thème".

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1

33.

Chacune des bornes peut être considé­rée comme les valeurs radiométriques maximaleset minimales définissant un thème : on peut lesregrouper pour former un premier serpent dedéfinition comportant au maximum B valeurs(2 par canal).

On demande, à ce stade, à la machinede trier les points appartenant à l'intersectiondes 4 ensembles : on obtient l'image du serpentde définition précédent ainsi que son serpentréel. L'opérateur revient à la vérité-terrain etcompare le résultat obtenu. Il peut classer unenouvelle fois les points en deux catégories : lespoints appartenant au thème et les points horsthème (en général moins nombreux que sur l'essaicanal par canal)a

2.4.2.3 - ~~_2~~E!~~!~_:_!~~h~!~h~_~~~_œ~!!!~~!~~_~~!~~~

L'objectif est de réaliser le meilleurcompromis possible entre le thème et les pointshors thème.

~'opérateur va utiliser le programmeLOTERIE en' testant les combinaisons de nombreux"découpages" sur les canaux. On dégrade en généralles canaux deux à deux, dans un premier temps,afin d'obtenir une représentation des combinaisonsdans un plan, suivant le schéma 4d du paragraphe1.5.2.2.

L'originalité de cette démarche estd'avoir focalisé la recherche vers un thèmeprec~s, sans analyser tous les phénomènes radio­métriques liés aux poi~hors thème pour leséliminer.

En remettant en cause les bornes dudécoupage, en utilisant simultanément deux, puistrois ou quatre canaux, l'opérateur obtient unnouveau serpent de définition. Ce dernier est lemeilleur compromis entre la représentation duthême et les points "hors thèmes". L'évaluationdu résultat, à chaque essai, par comptage despoints hors thème ou par référence à des parcelles­test, ajoute un élément quantitatif à l'analysequalitative faite par l'observateur placé devantl'écran ou le listing de visualisation.

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34.

L'analyse de chaque lot amène à faireles trois catégories suivantes :

- lots inclus

- lots séquents

- lots exclus

tous les points du lot appar­tiennent au thème.

mélange de points du thème ethors thème.

points hors thème.

1

1

Les lots séquents de l'essai le plussatisfaisant sont finalement conservés ou éliminés.

Dans certains cas particuliers, où lespoints "hors thème" semblent systématiques etdifficiles à éliminer sous peine de perdre denombreux points du thème, on est conduit àchanger la méthode d'approche en focalisantl'étude sur ces points hors thème. Le paragraphe2.4.3.1 traite de ce cas particulier.

Afin de conforter l'opérateur sur sonchoix, on a imaginé de faire un test de stabilitédu serpent de définition obtenu.

Le principe a été exposé dans leparagraphe! 1.5.4 traitant de la procédure LOTERIE.Nous présentons, à titre indicatif, la stabilitéde plusieurs thèmes obtenue par cette méthode(cf. fig. 18). Les résultats confirment en géné­ral les valeurs du serpent obtenu par la méthodeprécédente. Le test ajoute une information sur laposition par rapport aux autres serpents définis­sant le palier de stabilité conduisant, danscertains caB, à retenir un serpent un peu plus"étroit" composé d'un nombre de points voisin duserpent initial.

Ce test est utilisable lorsque lepourcentage de points étudiés est supérieur à 20 %par rapport à l'ensemble de la Fenêtre. En deça deces valeurs, le palier s'estompe.

Lorsque l'on teste le serpent d'unthème sur une autre Fenêtre que celle où il a étédéfini, on constate que le résultat n'est pastoujours satisfaisant.

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1 1

LogR

3,6

3,5

3,4

Fig. 18 a

Courbes de stabilité

Fenêtre LEZEY (1308 76)Lot cultures

1

5,5 5,6 5,7 5,8 5,9 Log T

1 1

LogR

3,6

Fenêtre BA DONY1LLER (13 08 76)Lot résineux

3,5

3,4

3,3

o Serpent initial

D Serpent retenu

3,9 4,1 4,3 4,5 4,7 Log T

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Log R

Courbes de stabi1ité

Fenêtre VANY (130876)Lot pra.iries

,

l ,

3,7

3,6

3,5

3,0

6

5,8 Log T5.54,8 5,04,52,5 -4--+-----+----+--+-----+----+---.­

3,8 4,0

Log Rfenêtre RECHICOURT (13 08 76 )Lot feuillus

4,0

3,9

1

5,3 5,4 5,5 5,6 5,7 Log T

1

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35.

En effet, les phénomènes radiométriques,qui prévalent pour la définition des bornes d'unserpent sur une Fenêtre, peuvent ne pas êtreexactement identiques sur l'ensemble de la vue.On pourrait analyser les causes des variationsradiométriques au sein d'un même thème redéfinis­sant ainsi de nouveaux serpents.

Le souci de trouver une démarche simpleet rapide ayant pour objectif de traiter l'ensem­ble d'une vue, conduit à introduire une autredémarche en posant la question : sur les 8 valeursdu serpent, quelles sont les bornes réellementutiles dans la définition du lot du thème cherché?La réponse à cette première question permet d'enposer une autre: peut-on généraliser l'ensemblede la vue ?

A la première question correspond lanotion de "PARENTE du LOT". A la deuxième cellede "PARENTE du THEME".

Un essai systématique peut être réaliséà partir des valeurs du serpent réel du lot. Onsupprime alternativement une borne dans chaquecanal comme le montre l'exemple sur les Fenêtres"Bois de Réchicourt" et "Bois de Kerprich" (cf.fig.19a et 19b). Une telle démarche met en valeurles bornes réellement utilisées pour défi~ir lelot cherché. L'examen du nombre de points obtenusà chaque essai et de la visualisation, conduit àtrouver un nouveau compromis, très proche dupremier mais ne comportant plus qu'une ou deux"contraintes".

La Parenté d'un lot comporte deuxinformationS

- le ou les canaux utilisé~,

- la valeur de la borne.

Afin de trouver la parenté du thème,on applique l'opérateur Parenté du lot à plusieursnouvelles Fenêtres ou à l'ensemble de la vue. Lacomparaison avec la vérité-terrain valide en géné­ral le choix des canaux. Par contre, la valeur desbornes doit être ajustée sur un ou deux échelonspour aboutir à un nouveau compromis sur l'ensemblede la vue.

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FENETRE

BOIS DE RECHICOURT

36.

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37.

FENETRE

BOIS DE KERPRICH

Serpent de'la Fenêtre 14 520 points

Serpent réel du lot Forêt Sr - (45 36- 36 29106

5994 )42 4 922 points

Recherche de la parenté du lot :

On effectue six traitements au lieu de huit puisque deux bornesdu serpent réel sont communes avec celles du serpent de la Fenêtre.

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38.

Ainsi, dans l'exemple étudié, la recherchede la parenté du Lot ForAt conduit à retenir une bornedans le canalS et une dans le 7. L'6tude de la parent6du thème ForAt v6rifie le choix des canaux et pr6cisela valeur de la borne du canal 5 à prendre entre 34et 36.

Ce dernier compromis permet de réaliser letracé d'une carte thématique à la table traçante.

2.402.6 - Effacement sélectif des lots----------------------------Le fil conducteur de la démarche préc édente

était la recherche d'un thème et l'évaluation desperformances du traitement. On avait insisté sur lanécessité de "focaliser" le travail sur un thème précisoLe traitement de toute l'information LANDSAT, pour visua­liser tous les thèmes en même temps, conduirait à inter­préter de nombreux lots: en effet, chaque borne utiliséepour définir un thème introduirait un "découpage" desautres thèmes en plusieurs lots, rendant leur visuali­sation plus délicate. On perdrait, de surcro1t, lapossibilité de définir une parenté unique pour chaquethème.

Il est donc apparu plus simple d'effacer dufichier de données le ou les thèmes déjà cernés, avantde commencer rI' étude d'un nouveau thème. Cet effacementest obtenu en appliquant l'opérateur "Parenté du thème"à l'ensemble des données. On simplifie donc l'informationpar effacements successifs, évitant ainsi la multipli­cation des lots à interpréter, tout en conservant lapossibilité de définir une "Parent é du thème" pour lespoints restants.

Une telle démarche pose un nouveau problème :dans quel ordre allons-nous effacer les thèmes, c'est-à­dire quel thème étudier en premier, en second, etc •••

2.4.2.7 - Hiérarchisation de la recherche des thèmes

Nous avons vu que l'analyse densitométriquepermettait de trouver la position relative des thèmesau sein d'une même vue. On détermine ainsi les thèmesqui se trouvent dans les premières valeurs radiomé­triques de chaque canal.

Dans l'exemple étudié, à la date du 13.08.76,on remarque que les premières valeurs radiométriques ducanal 4 concernent les thèmes feuillus et résineux.Celles du canal 5 regroupent les résineux. Celles du 6et 7, l'eau libre.

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1

39.

La recherche des bornes définissant cesthèmes va 8tre ~lus simple, puisqu'il n'y a pas dechoix à faire sur les bornes inférieures du serpentles définissant. Ces bornes seront automatiquementcelles de la Fenêtre de la zone-test ou, éventuelle­ment, celles de la vue si l'on traite toutes lesdonnées.

D'autre part, ces remarques mettent déjàl'opérateur sur la voie qui permettra de trouver laparent é d'un lot.

Le 13.08.76, on choisira donc d'étudier, enpremier lieu, les résineux sur les canaux 4 et 5 etl'eau libre sur les canaux 6 et 7. Après une détermi­nation de la "Parent é du thème" résineux et eau libre,on efface ces deux thèmes (dans un ordre quelconque)des données ; On est donc ramené au cas initial enayant à chercher uniquement des bornes supérieuresdans le canal 5 pour étudier le thème feuillus.

On aboutit à la hiérarchie suivante :

- 1 eau libre (6 et 7) et résineux (4 et 5).- 2 feuillus (5).- 3 prairies (5) et zones urbaines (7).

- 4 cultur~s (5).

- 5 rochers et carrières (4 ou 5).

Cette démarche présente, en plus, deux avantages :

- le résidu de points obtenus après tous les effacementsne pose pas de problème thématique, comme dans le casd'un traitement unique de toutes les données, où l'onserait amené'à considérer la valeur des lots composéspar ces points, lors de l'interprétation.

- si le résidu possède une valeur thématique, on leremarquera facilement en le visualisant et en obser­vant sa répartition spatiale selon des critèresd' homogénéité.

Cette méthode de recherche peut aussi êtremenée en commençant par les valeurs radiométriquessupérieures. On recherchera, dans ce cas, les bornesinférieures des serpents.

Le cheminement d'un tel raisonnement estrésumé par la figure 20.

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1 Etude densitométriqne 1: 1,

1 Choix de l'ordre 11 d'étude des thimes 11 1

1 Choix d'un thème :1 :

1

'VUE X', "

-~~~ ~~~-: Donn6ee num6r1quee

#~~,~

Traitementsphotochimiq~es:~

V6rU6 terra1n

40.

1 Définition d'une Fenêtre :1 :

l1 Examen des 4

:canaux ::

,Recherche des bornes, par canal ~

t: Intersection des ensembles :

t: Serpent de définition :: :

t~ Serpent réel ~

t

[-1-/1 Test de etabilité :

~--,----,---,: Parenté du lot :

..Parenté du thème

:1 Cas particuliers: 1

1 analyse de valeurs :: radiométriquee 1

1

1

t....----------t..~Effacement du thème

F 1 Iidu traitement

Tracé BERSON

+Carte thématiqUe

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1

41.

2.4.3 - Compléments sur la méthode numérique

2.4.3.1 - Problème d'un thème difficile à isoler

Nous avons insisté sur le fait de concentrerles recherches des bornes sur un thème précis. Néan­moins, dans certains cas, on constate que le taux de"parasites" est élevé et les loteries successives nepermettent pas de les isoler. On est conduit à analy­ser, dans ce cas, les valeurs radiométriques brutes dequelques dizaines de pixels du thème étudié et despoints hors thème.

Un programme spécial permet d'extraire lesvaleurs radiométriques d'une zone préalablement"point ée" sur l'écran de visualisation. On obtient lerésultat sur "listing". L'examen de ces valeurs, dansles 4 canaux, met alors sur la voie d'un serpent depoints "hors thème" que l'on pourra ensuite extrairedu serpent du thème.

Le cas s'est produit lors de la recherche duthème eau libre défini par le canal 7 (13.08.76), danslequel on trouvait beaucoup de points "hors thème"constitués par les résineux du massif vosgien situéssur les pentes peu exposées au soleil.

L'analyse des valeurs (cf. fig. 21) suggèreune solution en bornant le canal 4 à 34 ou le 5 à 26,l'eau étant,dans ces canaux,composée de valeurs supé­rieures. Une loterie réalisée avec ces bornes permetalors de confirmer le résultat. L'analyse des lotsconduit à retenir la borne du canal 5 qui autorise,dans ce cas, la meilleure sélectivité.

2.4.3.2 - Diachronisme

La sélectivité, au se~n d'une même vue, esten général plus ou moins bonne pour un thème particu­lier. Dans la vue du 13.08.76, on remarque (cf. chapitrerésultats) que la définition des zones urbaines et desvillages est moins bonne que sur la vue du 04.03.76. Onest ramené au problème du choix de la vue définissantau mieux un thème. Un traitement de deux vues différentesélimine de nombreux points "hors thème" en considérantque ces points ont une très faible probabilité d'avoirla même répartition spatiale. Malheureusement, cetteméthode, vraisemblablement très performante, demandeune "superposition" parfaite des données de chacunedes vues. Nous avons pu vérifier que cette superposi­tion est facile à réaliser sur de petites zones (1 page

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FIGURE N° 21

VALEURS RADIOMETRIQUES D'UNE ZONE DE RESINEUXA l'OMBRE ET D'EAU - CANAUX 4 et 5 (211-026, 13.08.76)

Canal 4 Canal 4

34 34 31 31 34 39 39 36 39 39

32 29 32 32 32 38 38 38 38 38

33 30 33 30 30 41 39 36 39 39

36 31 34 31 34 39 39 39 39 39

30 33 33 33 33 39 39 39 39 39

Canal 5 Canal 5

25 25 23 23 25 32 30 32 30 30

26 24 21 24 24 31 31 31 31 31

24 24 24 24 24 32 32 32 32 30

23 23 25 25 23 32 32 30 30 32

24 24 24 27 24' 31 33 33 31 33

42.

Radiométriesde résineux à l'ombre

en confusion avec le thème "eau-libre"sur le canal 7

Radiométrie de l'eau~ étang du STOCK)

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1

43.

de listing) mais elle devient complexe pour une vuecomplète.

Le choix de la méthode et de sa mise aupoint devrait constituer un axe de recherche pourles futurs logiciels.

2.4.4 - Temps utilisé

Le traitement LOrERIE, avec le logiciel du CIRCE surune zone de 30.000 pixels, nécessite environ 10 secondes demachine ; On obtient le résultat en 15 minutes en moyenne. Lavisualisation d'un serpent sur la même zone utilise 5 secondesde temps machine.

Sur le mini 6 CIl, on s'accomode de temps machine plusimportants, compte tenu du faible coilt. Une Loterie sur une vuecomplète dure actuellement une heure. La visualisation du résul­tat est immédiate. Travaillant en général sur des quarts ou descinquièmes de vue, on réalise en deux heures deux Loteries etleur interprétation à l'écran.

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1

44.

CHAPITRE 3

RESULTATS

3.1 - CHOIX DES ZONES-TEST

La répartition des zones-test est présentée sur le documentne 1. Leur choix résulte de la possibilité d'obtenir des renseignementsauprès des organismes locaux tels D.D.A., A.F.B.R.M., O.N.F. et decritères tactiques facilitant la visite de terrain.

On a défini une zone centrée sur la Forêt de Fénétrange, allantde Morhange à Sarrebourg, et qui permet d'étudier les thèmes "eau-libre","feuillus" et "résineux", complétée par une zone sur Badonviller.

Le thème "zone urbaine" a été étudié sur les zones précédentescomplétées par celle de Metz, Pont-à-Mousson et Dombasle.

Les prairies ~t les cultures ont été étudiées sur 14 petiteszones centrées sur les enquêtes TER-UTI. Leur répartition est donnéedans l'extrait de carte ci-après.

Le thème "neige" a été étudié sur une fenêtre centrée sur laBresse (vue du 04.03.76).

3.2 - THEME EAU-LIBRE

3.2.1 - Résultats et possibilités photdchimiques

L'examen des films et des compositions colorées permetde localiser les surfaces en eau. Les canaux 6 et 7 sont bienadaptés à la reconnaissance de ce thème, puisqu'une faibletranche d'eau suffit à absorber le rayonnement incident. L'énergiereçue dans ces canaux par le satellite sera donc très faible ettraduite par des gris très sombres sur les films.

Dans les compositions colorées classiques avec le canal 7en cyan, les surfaces en eau sont égal~ment bien détectables avecdes couleurs très sombrese On peut remarquer, dans ces documents,que les étangs du plateau Lorrain, surtout ceux de la zone de laForêt de Fénétrange, comportent quelques nuances apportées parles canaux 4 et 5.

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IMAGE OU 13 AOUT 1976DOCUMENT No1

Ganal 5

Echelle

LOCALISATION DES PRINCIPALES VILLES ET DES ZONESUTILISEES LORS DU TRAITEMENT NUMERIQUE

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Extrait de la carte I.G N. au t /2 50 000 é

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45.

Les résultats des mesures densitométriques confirmentla remarque précédente (cf. fig. 17a à 17d). On constate un"étalement" des valeurs dans les canaux 4 et 5 à toutes lesdates, tandis que ce phénomène s'estompe dans le canal 6 pourdisparattre dans le canal 7. On peut donc conclure, pour untraitement par équidensité ou pour un traitement numérique, qu~

la sélectivité sera obtenue par le canal 7, tandis que lescanaux 4 et 5 apporteront les éléments nécessaires à une étudeplus fine au sein du thème.

Il ne semble pas y avoir de date particulièrementpropice pour sélectionner ce thème.

Une analyse au rétroprojecteur de ces documents, dontl'échelle varie entre le 1/1.000.000e et le l/250.000e, permetd'apprécier la limite visuelle de détection du thème qui estde 10 pixels (4,4 hectares)*. Les confusions avec les autresthèmes sont rares, compte tenu du pouvoir d'analyse de l'oeilcapable de rétablir la continuité des rivières où de sélectionnerla forme caractéristique d'un étang. On peut remarquer, néanmoins,une confusion visuelle délicate à lever lorsque le plan d'eauest dans une forêt comportant des parcelles de résineux.

Le traitement photochimique par équidensité apporte debons résultats (cf. fig. 22) lorsqu'il est réalisé sur un canal 7.On peut obtenir par cette méthode une cartographie thématiquerapide avec pn seuil de détection de 5 pixels comme sur l'exemplede la figure n° 22. Les points d'interrogation marquent les zonesoù le thème "eau-libre" n'existe pas. Il s'agit, en général, depoints "hors thème" composés par les résineux dont la radiométrie"suit" celle de l'eau dans le canal 7.

3.2.2 - Résultats et possibilités numériques

Le tableau n° 6 indique les zones analysées ainsi queleur repérage en lignes-colonnes. On a travaillé sur deux datesle 04.03.76 et le 13.08.76. Les résultats sont résumés dans letableau n° 7.

Les canaux utilisés sont les mêmes que ceux du paragrapheprécédent. C'est donc le canal 7, parfois complété par les autrescanaux pour améliorer la sélectivité, qui a permis de définir lelot "eau-libre" pour chacune des fenêtres.

* Un pixel représente une surface de 0,4424 hectare environ.

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EQUIDENsnE SUR LE THEME

Canal 7_18 Avril 1976

N/B/NGJI

Etang•

• NEUFDAMES.. f. Etang

?. ..., ,temporaire,: :t:Je LINDRE

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BOURGAL TROFF

B/SCHWALD

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GELUCOURT•AXIN •• ~Etang de la

Etang de DONNELAY • .: r V/DELANGE

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46.

Le minimum détectable est de 3 pixels, afin de resterdans de bonnes limites de sécurité. On notera que l'on n'obtientpas la continuité de la Moselle puisque sa largeur est parfoisinférieure à 100 m, ce qui pose d'ailleurs le problème de larésolution au sol.

La valeur moyenne pour toutes les fenêtres, du nombre depoints "hors thème" et "non classés", est de 5,2 '7•• Les princi­pales confusions proviennent du thème résineux dont nous avonsprésenté un exemple au chapitre 2. Il paratt difficile d'élimi­ner complètement la confusion avec les résineux à l'ombre, ,accentuée sur les vues d'hiver par une faible élévation du soleil.Une deuxième confusion provient de certains totts des zones urba~

nisées, mais l'erreur relative introduite demeure très faible.

Les différentes nuances observées sur les compositionscolorées incitent à examiner le problème avec l'outil numérique.On a constaté que les canaux 4 et 5 permettaient d'isoler deuxcatégories d'eau bien distinctes, sur la vue du 13 août 1976,dans la zone des étangs de la Forêt de Fénétrange. Par exemple,les valeurs radiométriques de la cornée de Réchicourt, apparte­nant à l'étang de Gondrexange, sont très différentes des valeursrencontrées par ailleurs : elles sont plus élevées dans le canal 5de 4 ou 5 valeurs radiométriques.

Les résultats de l'observation visuelle sont ainsiretrouvés. L'interprétation de cette observationest encore à f1'dtude avec le concours de l'A.F.D.R.M. D'ores etdéjà, on a pu vérifier, par une enquête locale,' qu'il ne s'agitpas d'un phénomène lié à la variation de la profondeur 'de l'étang.D'autre part, les résultats des traitements ne mettent pas enévidence ces variations de profondeur qui devraient se traduirepar une répartition géométrique particulière des classes.

Le traitement photochimique peut donc répondre aux besoinsd'une cartographie rapide des surfaces en eau sur degrandes zones, avec un minimum détectable de 5 pixels.Le traitement numérique, plus onéreux, permet d'améliorerla sélectivité, de baisser le minimum détectable à3 pixels et de donner une valeur précise du nombre depoints "hors thème" (5,2 '7.).

3.3 - THEME RESINEUX

3.3.1 - Résultats et possibilités photochimiques

C'est principalement sur les compositions colorées quele thème résineux s'isole le mieux. En effet, sa "défini tian"nécessite la synthèse de plusieurs canaux. Il apparatt, sur lacomposition colorée classique, dans des tons bruns sombres.

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47.

Le cont~aste de couleurs est plus favorable sur lesvues d'hiver (04.03.76) que sur celles d'été (28.08.75 et13.08.76), mais le thème résineux demeure détectable à toutesles dates.

L'étude densitométrique (cf. fig. 17a à 17d) indiquela position relative de ce thème. Il présente une bonne stabi­lité dans le temps pour les canaux 4 et 5 où il occupe uneposition particulière vers les fortes densités photographiques.Les canaux 6 et 7 montrent une variation de la position duthème en fonction de la date, avec des possibilités de "sélec­tion" plus nombreuses qu'avec les canaux 4 et 5. Néanmoins,chaque date semble comporter une solution pour la sélection duthème.

Une analyse des compositions colorées au rétroprojec­teur permet de définir un seuil minimum de lisibilité. Commepour le thème eau-libre, l'analyse visuelle comporte une partd'interprétation et l'expérience de l'opérateur devient unfacteur non négligeable. On a pu fixer le seuil de détectionà 10 pixels (une demi "parcelle" forestière) lors des zonageseffectués sur la zone de la Forêt de Fénétrange où s'observentdes parcelles isolées de résineux. Ce seuil, du minimum delisibilité, est atteint au moment où l'opérateur commence à"oublier" certaines parcelles dans son zonage.

Une é~uidensité permet d'abaisser le seuil de détectionà 5 pixels et d'éviter les "oublis". Dans l'exemple présentésur le document n° 2, les canaux 5 et 6 du 18 avril 1976 ontété utilisés comme le suggérait l'étude densitométrique : eneffet, à cette date, les autres thèmes ont des densités trèsdifférentes sauf pour l'eau qui, dans le canalS, se confondavec les résineux. Mais la sélectivité n'est pas altérée, dufait que l'eau a été isolée grâce à l'étude du canal 7. Cettetechnique, qui .permet un zonage précis, montre que, d'une part,chaque date comporte une solution particulière et que, d'autrepart, il est possible d'obtenir une information qualitative defaible coût.

3.3.2 - Résultats et possibilités numériques

Les tableaux n° 8 et 10 présentent la liste des fenêtreset leurs coordonnées en lignes-colonnes LANDSAT qui ont permisd'étudier le thème résineux.

La vue du 13 août 1976 montre une bonne sélectivité enutilisant les canaux 5 et 7. Le tableau rt° 9 résume les résul­tats obtenus sur les fenêtres. En mars, ce sont également lescanaux 5 et 7 qui isolent ce thème, bi~n localisable en hiver.

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48.

Le minimum détectable est de 4 pixels bien que lesvisites de terrain aient permis d'obtenir, dans certains casparticuliers, une précision de 2 pixels.

Il a été vérifié que seules les parcelles de résineuxadultes sont détectables, alors que les surfaces récemmentenrésinées sont confondues avec les jeunes parcelles de feuillu~.

Le comptage des points "hors thème" et "non classés"permet d'évaluer l'erreur moyenne à 4 %. Celle-ci provient dela confusion déjà citée avec le thème "eau-libre" et des pro­blèmes posés par les résineux à l'ombre, dans les valléesvosgiennes. Dans ce dernier cas, la radiométrie est moduléeselon l'éclairement reçu. Il est à noter une confusion systé­matique, avec un effet de "bordure", pour les pixels situés àla limite des thèmes "eau-libre" et "feuillus". Ces pixels seclassent alors dans le thème "résineux".

Grâce aux informations de terrain fournies par l'O.N.F.de Sarrebourg, l'évaluation des surfaces des parcelles de rési­neux est obtenue avec une erreur comprise entre 3 et 10 %.

3.4 - THEME FEUILLUS

3.4.1 - Résultats et possibilités photochimiques

Sur l'ensemble du bassin versant de la Moselle, la loca­lisation des forêts de feuillus ne pose pas de problèmes parti­culiers, comme c'était le cas pour les résineux.

L'analyse des films des 4 canaux aux 5 dates disponiblesmontre que les forêts s'individualisent dans tous les canaux,dans les vues des 28 août 1975, 4 mars 1976 et 18 avril 1976. Ladistinction fo~êt-non forêt disparait pour les canaux 6 et 7,les 15 mai 1976 et 13 août 1976.

Les compositions colorées font apparaitre la forêt defeuillus en rouge et permettent d'observer, d'ores et déjà, denombreuses nuances ayant la structure du parcellaire forestier.Ces mêmes nuances sont très bien visibles sur les vues du4 mars 1976 et du 18 avril 1976. Un zonage réalisé sur ces vuesà des échelles diverses permet de faire un "classement visuel"en deux catégories appelées feuillus 1 et feuillus 2.

L'analyse des densités photographiques des parcelles(cf. fig. 17a à 17d) montre que l'ensemble des feuillus peutêtre isolé grâce au canal 5, à toutes les dates, si l'eau-librea été préalablement isolée avec le canal 7. Il faut donc consi­dérer que la distinction forêt-non forêt (de feuillus) se réa­lise grâce aux canaux 5 et 7.

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49.

Les mesures de densité appellent, de plus, lesremarques suivantes

- Dans chaque canal, l'ensemble des feuillus occupe une posi­tion radiométrique relative semblable, en août 1975 etaoût 1976.

- La séparation feuillus 1 et feuillus 2 est plus nette dansles canaux 4 et 5 que 6 et 7.

- La densité photographique des parcelles de feuillus 1 estplus élevée que celle des feuillus 2, avec une accentuationdu phénomène en mars et avril 1976.

Il faut donc remarquer l'importance du choix d'une dateen fonction de l'objectif thématique (séparation feuillus­non feuillus, feuillus-résineux, feuillus 1 - 2) dontl'évolution dépend de la saison.

L'examen des films et des compositions colorées au rétro­projecteur permet d'apprécier le seuil minimum de détectionvisuel et de le fixer à 10 pixels. Avec un document de base au1/250.000e il est obtenu, par projection, une échelle voisinedu 1/25.000e qui permet de superposer les cartes fournies parl'O.N.F. à l'information LANDSAT. Un extrait de cette compa­raison réalisée sur la Forêt de Fénétrange est présenté dans lafigure n° 22bis. La distinction visuelle en feuillus 1 et 2 dépenddu "régime" de la parcelle : les feuillus 1 correspondent auxparcelles de feuillus de stade adulte (futaie), les feuillus 2,au stade jeune (fourré et gaulis). Comme il y a continuité entreces deux stades extrêmes, les stades intermédiaires appelés"haut perchis" et "bas perchis" se distribuent respectivementdans les classes feuillus 1 et feuillus 2.

CO,mme pour les thèmes "eau-libre" et "résineux", l'équi­densité noir et blanc ou colorée permet d'obtenir des résultatsintéressants et ce, d'autant plus que la surface des zonesforestières est importante. Néanmoins, le contraste avec lesautres thèmes est parfois moins net et le seuil de détection desboquetaux isolés ne peut être fixé en deça de 10 pixels. De mêm~,

la différenciation futaie-fourré est rendue délicate par le" procé­dé d'équidensité lui-même qui ne permet pas toujours de biendominer les combinaisons de canaux. En effet, la distinction desdeux classes de feuillus doit être faite en réalisant l' "inter­section" des informations des canaux 5 et 7 sur la vue du13 août 1976 par exemple. Le traitement des données numériquesest plus adapté à la mise en évidence de ces deux classes.

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-Figure n° 22bi8---------------

Descri;ption des ;parcelles forestières

:Hauteur~o 0

N° de Essences . Régime Ages Densité : Traitements:Etat' :Sous-: Classement

~parcelle~ ;Forestier; en m sanitaire : étage: visuel. .chêne 60 % Fourré trèsA 179 charme 25 % 6 - 8 20 - 40 bon Feuillus 2divers 15 % Gaulis dense

chêne 50 %A 184 charme 30 % Fourré

o' 4 - 5 15 moyenne bon Feuillus 2divers 20 % 0

F 218 chêne 60 % Fourré 4 15 très bon Feuillus 2charme 40 % dense

chêne 50 %F 138 hêtre 40 % Futaie 27 150 dense bon Feuillus 1

divers 10 %

F 151152 chêne 90 % Futaie 26 170 dense Feuillus 1159 hêtre 10 % bon160

chêne 50 %s 125 hêtre 10 % Futaie 26 160 dense bon Feuillus 1

divers 40 %

VIo•

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51.

3.4.2 - Résultats et possibilités numérigues

Les tableaux na 8 et 10, situés en annexe, donnent laliste des fenêtres qui ont servi à initialiser les traitements.Les résultats sont résumés dans les tableaux na Il et 12.

L'analyse des données de mars 1976 a montré que le thème"Forêt" se définit grâce aux canaux 4, 5 et 7. Devant des résul­tats moins performants qu'en été, on a préféré exploiter la vuedu 13.08.76 sur 24 fenêtres. Les principaux canaux utilisés,sans chercher la distinction entre "fourrés-gaulis" et "futaie",sont les canaux 5 et 6. La différenciation des deux stadesforestiers se réalise grâce au canal 7 comme le laissait prévoirl'analyse densitométrique. L'extrait de traitement (fig. 23)ci-contre en donne un exemple.

Le seuil de détection des massifs isolés est fixé à4 pixels, à condition que ceux-ci soient au stade futaie.

Le comptage des points "hors thème" et "non classés"permet de définir une erreur moyenne égale à 7 % pour la vue deMars et de 4,5 % pour la vue d'Août. Les principales confusionsproviennent du thème "Prairies" qui est éliminé en grande partiepar le canal 6 sur la vue du 13.08.1976. L'indétermination sesitue surtout avec les parcelles forestières au stade "Fourré".La deuxième confusion provient du thème "Zones urbanisées" oùla dispersion de la réponse spectrale de ce thème favorisel'apparition de points "hors thèmes" souvent difficiles à isoler.Néanmoins, la répartition du thème "feuillus" sur le bassinversant de la Moselle est importante et c'est ce qui expliquepourquoi l'erreur relative demeure faible.

L'établissement de cartes à partir des valeurs numériquesne pose donc pas de problème particulier. La comparaison desrésultats statistiques sur le carreau LAMBERT de 5 km de côtéavec ceux du fichier physiographique met en évidence des écartscompatibles avec ceux trouvés par le comptage des points "horsthème" (cf. & 3.10).

Ce thème étant défini grâce au canalS en particulier, ilfaudra faire au préalable une analyse détaillée des documentsphotochimiques pour se garder d'utiliser en même temps les zoneséventuellement brumeuses.

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~.!j,~ Fig _23

FORET DE KOECKING

Scène 211- 028 14 0876

Echelle: 1/100 000 è

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52.

3.5 - THEME PRAIRIES

3.5.1 - Résultats et possibilités photochimigues

L'étude de ce thème a été rendue plus délicate du faitdes difficultés à reconstituer la "vérité-terrain" à une dateproche de celle de l'observation LANDSAT.

L'examen des canaux tirés sur film ou sur papier montreque ce sont les canaux 4 et 5 qui apportent, en général, lesinformations nécessaires à la reconnaissance du thème "Prairies".Celui-ci apparatt dans des gris clairs légèrement plus intensesque ceux du thème "Culture". Les canaux 6 et 7 ne permettentaucune distinction majeure.

L'étude des compositions colorées indique que les plusgrands contrastes s'expriment en mars 1976 et surtout enaoût 1976. Les vues de printemps (avril et surtout mai) montrentune uniformité des couleurs peu propice à la séparation du thèmeétudié.

Les observations réalisées avec un rétroprojecteurmontrent qu'il est difficile pour l'oeil d'isoler de l'envi­ronnement les zones en prairies, à cause de leur dispersion etde l'absence de grands ensembles cormne pour le thème 1IFeuillus"par exemple. A l'aide d'une bonne "vérité-terrain" (cf. chapi­tre 2 & 2.3.4) et d'un document LANDSAT bien "calé" géographi­quement, le seuil minimum de détection calculé est voisin de16 pixels (7 hectares).

L'étude des densités de quelques parcelles de prairies(cf. fig. 17a à 17d) vient confirmer que la sélectivité estobtenue dans les canaux 4 et 5. Le thème "Prairies" induit lamême réponse sur les canaux 6 et 7 que le thème "Cul ture" auxquatre dates étudiées (la vue du 28 août 1975 a été éliminée,faute d'informations de terrain). Les principales confusions, enMars, Avril et Mai 1976, provi~nnent principalement des jeunesfeuillus (stade fourré-gaulis) et parfois des zones urbanisées.C'est la vue d'août 1976 qui apparatt comme la plus propice àla distinction de ce thème. En effet, dans le canal 4, il n'y apas de confusions avec d'autres thèmes et, dans le canalS, lethème "eau-libre1l qui pourrait masquer l'information est isolégrâce au canal 7 (cf. thème 1Ieau-libre").

Le procédé d'équidensité met en relief les difficultésposées par le faible contraste du thème "Prairies" avec lesthèmes voisins. Le nombre "d'erreurs" demeure élevé. Le principalproblème provient surtout de la nature de la "vérité-terrain".Celle-ci est une grille TER-UTI ou un~ parcelle de prairiecontrôlée par la visite de terrain : la nature du parcellaire,

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53.

dans la région étudiée, impose de petites "zones-test" et untravail à de forts agrandissements photographiques, afin des'assurer de la fiabilité du traitement. On perd ainsi l'inté­rêt de traiter de grandes zones et le procédé d'équidensité nepeut répondre qu'à un besoin "local".

3.5.2 - Résultats et possibilités numériques

Les zones-test étudiées sont présentées dans le tableaun° 10. Le traitement numérique a été effectué sur les donnéesdu 13 août 1976, avec les résultats de l'enquête TER-UTI dejuin 1976. La méthode de travail est exposée au chapitre 2,paragraphe 2.3.4. Le tableau n° 13 donne la ventilation despoints d'enquête et le tableau n° 14 résume les résultatsobtenus.

Le traitement numérique amène les mêmes remarques qu'auparagraphe précédent. C'est le canal 5 qui assure la sélectivitédu thème, tandis que certaines nuances sont apportées par lecanal 7. C'est ainsi qu'une catégorie de prairies, à réf1ectancefaible, situées en général au fond des vallées, a été distinguée.

La difficulté de reconstituer le parcellaire en 1976conduit à fixer le seuil miminum de détection à 8 pixels(3,5 hectares), compte tenu également du positionnement géogra­phique réalisé à 2 pixels près sur les zones-test.

Deux méthodes d'évaluation ont donné les résultatssuivants :

- Le nombre des points d'enquête TER-UTI mal classés sont aunombre de 7 sur 246 points "Prairies", soit une erreur de 3 %.

- Le nombre de. points mal classés ou manquants sont au nombrede 127 sur 2580 pixels de parcelles de vérification, soit uneerreur de 5 %.

Par sécurité, ce dernier chiffre sera conservé commerésultat d'évaluation.

Les principales confusions se rencontrent, comme il a étévu précédemment, avec le thème "Feuillus", lorsque celui-ci estau stade "fourré-gaulis". Il existe aussi quelques confusionsavec des zones urbanisées.

L'établissement de cartes thématiques ne pose pas deproblème méthodologique, sauf en ce qui concerne la "vérité­terrain" qui demande un important travail de recherche, de visitede terrain et de calage géographique.

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Conune pour le thème "Feuillus ll , où le canal 5 apportetoute la sélectivité, le traitement numérique des zones voiléespar la brume sera évité.

3.6 - THEME CULTURES

3.6.1 - Résultats et possibilités photochimiques

Le thème "Cultures" a été étudié dans son ensemble sansrechercher de distinctions au sein même du thème.

L'examen des clichés de chaque canal LANDSAT montre queles réflectances sont souvent proches des valeurs de gris duthème "Prairies". Néanmoins, toujours à l'aide de la "vérité­terrain" reposant sur les enquêtes TER-UTI, on remarque queles réflectances de ce thème sont en général élevées, dans tousles canaux et à toutes les dates. Ce sont les canaux 4 et 5 quiapportent la meilleure sélectivité, tandis que le thème seconfond dans les canaux 6 et 7 avec le thème "Prairies".

Les compositions colorées montrent que les contrastesles plus intéressants s'expriment en août 1976. Sur cette vue,il existe beaucoup plus de nuances de couleurs allant du roseclair au bleu, que pour le thème "Prairies" qui apparatt engénéral en rouge. L'agrandissement des zones-test au rétropro­jecteur permet de définir le seuil minimum de détection et dele fixer à 16 pixels (7 hectares).

L'étude des parcelles-test au densitomètre (cf. fig. 17aà 17d) confirme que la sélectivité est obtenue par les canaux 4et 5 à toutes les dates, mais qu'août 1976 demeure la meilleurevue. La position relative du thème reste stable dans le tempspour les canaux 4, 5 et 6 avec un étalement des valeurs plusimportant en mai et août 1976. Un changement de position relativede ce thème est à noter en août 1976 dans le canal 7.

La "proximité radiométrique ll du thème "zone urbaine"dans les canaux 4 et 5 qui servent à définir le thème "Cultures",laisse prévoir quelques confusions lors du traitement numérique ;Ce phénomène est d'ailleurs observé sur les compositions colorées.

Comme pour le thème "Prairies", l' équidensi té est déli­cate à réaliser lorsque l'on désire utiliser sa principalepropriété qui est de fournir un traitement sur la vue complète.En effet, deux paramètres altèrent le résultat :

- Il faut disposer d'une bonne Ilvérité-terrain", limitéeà l'enquête TER-UTI pour cette étude, et bien caléegéographiquement sur les documents photochimiques.

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- Le choix du seuil de réponse du film est décidé aulaboratoire en fonction des mesures réalisées surquelques parcelles connues.

La variabilité de la réflectance de ce thème ne permetpas de définir un seuil de densité valable pour toutes lescultures. L'équidensité va donc présenter un caractère parti- ­culier lié au choix des parcelles mesurées au densitomètre.Le produit obtenu n'a pas la fiabilité recherchée, sauf si l'ontraite une petite zone (5 % de la vue complète).

Un résultat plus satisfaisant est apporté par lesnombreuses possibilités offertes par le traitement numérique.

3.6.2 - Résultats et possibilités numériques

Les zones d'étude retenues sont les mêmes que cellesutilisées pour les "Prairies" (cf. tableau n' la) et la "vérité­terrain" a été obtenue grâce à l'enquête TER-UTI de juin 1976.Le tableau n' 15 résume les résultats des traitements sur 14enquêtes et le tableau n' 13 donne la ventilation des pointsenquêtés en indiquant la nature et le nombre de points malclassés.

Les dates utilisées pour les traitements numériques sontcelles des 13.08.1976 et 14.08.1976. On a vérifié que c'était lecanal 5 qui permettait d'obtenir la sélectivité du thème. Diversescombinaisons avec les canaux infra-rouge 6 et 7 ont montré trèsrapidement l'individualisation de certains champs. D'autres n'ontjamais pris la structure géométrique que laissait prévoir laphoto-aérienne et l'enquête de terrain correspondante. Ces brèvesremarques montrent que l'on peut s'attendre à trouver une grandevariété de réflectances avec les nuances que laissent apercevoirles compositions colorées. Par contre, l'étude des paramètresrégissant ces variations dépasse le cadre de cette étude.

La méthode de travail et d'évaluation est exposée auchapitre 2, paragraphe 2.3.4. La précision de la "vérité-terrain"n'autorise pas un seuil de détection inférieur à la pixels(4,4 hectares), compte tenu des concordances géométriques plusou moins correctes, entre les champs étudiés et les reconstitu­tions des parcelles en 1976.

L'évaluation basée uniquement sur l'enquête TER-UTIdonne 18 points mal classés sur 162 points enquêtés, soit Il %d'erreur.

Les principales confusions sont dues aux zones urbaines,comme le laissaient prévoir les mesures densitométriques. Certainschamps s'individualisent en possédant la même réflectance que lesparties périphériques des villes de grande et moyenne importance.

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Une seconde confusion, quasiment systématique, fait apparattreles villages dans la classe "Cultures". Aucun canal et plusieursessais, avec étude préalable des radiométries, n'ont permisd'isoler un thème "village". Les dates employées semblent peuadaptées pour faire cette distinction et la solution se trouvepeut-être dans la comparaison diachronique. La confusion avec

les villages contribue, à elle seule, à au moins 5 % d'erreursur les Il % annoncés.

Enfin, une étude des points mal classés, mentionnés autableau 13, montre que la répartition des erreurs est une fonc­tion de la nature de la culture. Le maIs apparatt comme l'élémentle plus mal reconnu.

L'établissement de cartes thématiques ne pose pas deproblèmes si la nomenclature demeure simple. Le thème "Culturell"est sans doute l'élément dont la "vérité-terrain" est la plusdélicate à reconstituer, à postériori, sur des zones assezimportantes pour rester significatives et valider le traitementnumérique.

3.7 - THEME "ZONES URBANISEES"

3.7.1 - Résultats et possibilités photochimiques

Les films ou les tirages papier noir et blanc permettentde localiser les zones urbanisées d'après leurs structuresparticulières. La meilleure définition de ce thème s'observedans les canaux infra-rouge 6 et 7 où de nombreuses structuresremarquables apparaissent : voies ferrées, autoroutes, usines,etc ••• La comparaison avec la carte de référence permet de rete­nir les principales villes comme amers par un premier calagegéographique •.

Les compositions colorées montrent les villes avec unecouleur bleue, en général très intense. La même ville observéeaux différentes dates apparatt dans des tons bleu-violet(mars et avril 1976), bleus (mai 1976) et bleu-vert (août 1975et août 1976). Cette remarque pose un problème méthodologiquepour un thème dont la radiométrie devrait être stable dans letemps. Les villes et les villages, surtout, sont contrastés surla vue de mai 1976,mais le nombre élevé de zones cultivées demême réflectance rend mal aisée la localisation de ce thème. Unbon apprentissage de l'opérateur peut conduire à une détectiondes villages en zone cultivée, en utilisant des critères derépartition géométrique. Mais le résultat est peu fiable, comptetenu de l'important travail d'observation nécessaire.

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1

1

57.

Dane CI th~ml, on dolt dlstlnguor 101 vl11el et l@ovU1&SOI CAr, lei "couleurs", c'ellt-lt.-dlro l'lnformationradlométrlque, lit très dlff~rentD. L'obeervatlon deI compo­sltlonl coloréel au rétroprojecteur permet do chol11r la vuedu 4 mars 1976 pour blen locallser lDS vl11el pulsque, dAn9ce cas, le nombre de zones cultlvées de la mame couleur eltplus falble qu'aux autre. dates. Par contre, la vue de marsne lals8e pas apparattre les vl11ages de 30 plxels et molns.Ceux-cl sont vlslbles sur la vue de mal 1976, mals avec unnombre élevé de champs de mame couleur j On flxera donc leseul1 mlnlmum de détectlon à 30 plxels (13 hectares). Ceclpermet de locallser les vl11es de falble lmportance sur lesvues d'hlver.

Les mesures de denslté photographlque, réalisées surla vl11e de Sarrebourg, montrent l'lnstabl1lté dans le tempsde l'lnformatlon radlométrlque (cf. flg. 17a et 17d). Dansles canaux 4 et S, ce thème possède les mêmes densltés photo­graphlques que les thèmes "Prairies" et "Cultures". Ce sontles canaux 6 et 7 qui laissent quelques espoirs de sélectivlté,surtout dans les vues de Mars et Avril.

L'équidensité colorée confirme les remarques faitesplus haut. Un essai, réalisé sur la vue du 18 avril 1976 (cf.document nO 2), montre les nombreuses confusions entre laville de Sarrebourg (à droite) et les zones cultivées (en basà gauche). On remarque aussi la confusion avec l'étang tempo­raire de l'Indre à cette date. L'équidensité est donc peuperformante, car il faudrait pouvoir faire l'intersection del'information de tous les canaux LANDSAT en maltrisant parfai­tement les seuils du thème, dans chaque canal.

3.7.2 - Résultats et possibilités numériques

Les tableaux nO 16 èt 17 présentent les zones étudiéesavec leurs coordonnées, ainsi que les résultats obtenus. Lesessais effectués avec les données du 13 aoOt 1976 confirmentles résultats annoncés lors de l'examen des documents photo­chimlques. La zone-test de Sarrebourg montre que le nombre depolnts "hors thème" et "non classés" est deux fois plus élevéen aoOt qu'en mars. A cette date, le pourcentage de points"hors thème" est variable suivant l'importance de la villeétudiée. Par exemple, pour la ville de Dieuze de 30 hectaresde surface détectable, on obtient 30 ~/. de points "hors thème"et "non classés". Pour Sarrebourg etPont-à-Mousson, le résul­tat moyen est de ~.

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58.

Les canaux utilisés sont les 5, 6 et 7 et la meilleuredate semble donc être celle d'hiver. Le minimum détectable estdirectement fonction de la précision désirée.

Les confusions apparaissent dans les zones cultivées,pour la plupart, et il a été vérifié, en testant plusieurstraitements, que les villages ne pouvaient constituer un ensem­ble radiométrique homogène. Il a été impossible d'isoler cethème, en particulier sur la vue d'août, où l'on désirait amé­liorer les performances sur le thème "Cultures".

L'établissement de cartes thématiques pose des problèmesqui peuvent être résolus localement pour les villes où la"vérité-terrain" est facilement accessible. Néanmoins, la solu­tion la plus efficace sera vraisemblablement obtenue lorsquel'on pourra superposer les informations de dates différentes,afin de soustraire les phénomènes temporaires.

3.8 - THEME NEIGE

Etudié sur une seule date (4 mars 1976), ce thème s'observe trèsbien sur les tirages en noir et blanc de chaque canal. Le principalproblème provient du caractère non permanent de ce thème et de l'absencede "vérité-terrain". L'opérateur doit donc se fier aux critères dereconnaissance intuitifs, bien que la répartition de la neige dans lesvallées prend une forme dendritique caractéristique. Les confusions avecles nuages sont levées, grâce à l'observation des ombres portées sur lesol.

La figure n° 24 présente un histogramme du canal 5 sur unerégion à fort pourcentage de neige. On remarquera la nature de l'infor­mation radiométrique :

- Le grand étalement des valeurs radiométriques vers les fortesvaleurs.

- La saturation des détecteurs à 127 où le nombre de pixelscroit brusquement pour cette valeur particulière.

Les essais de classement numérique ont montré de nombreusesnuances modulées, en général, par l'angle d'incidence des rayons solai­res variant suivant la pente.

La cartographie est relativement aisée, puisqu'il n'existe pasde confusion possible avec les autres thèmes. Le nombre de points duthème permet, en outre, d'obtenir un résultat "statistique" donnant uneévaluation efficace des surfaces enneigées.

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1

59.

3.9 - AUTRES THEMES APPARTENANT AU FICHIER PHYSIOGRAPHIQUE

3.9.1 - Vergers et Vignes

Ces deux thèmes, regroupés dans la même classe pour lesbesoins du fichier physiographique, sont très différents sur leplan radiométrique. Ils représentent en moyenne 6 % de l'occu­pation du sol.

Pour le thème "Vergers", l'observation des photosaériennes, complétées par les enquêtes de terrain, a montrél'importante diversification des types de vergers. Le paramètre"nombre d'arbres à l'hectare" conduit à distribuer ce thème,soit dans la classe "feuillus" (cas assez rare), soit dans laclasse "Prairies" (cas le plus fréquend. Les nombreux traite­ments numériques n'ont donc pas permis de définir un ensembleradiométrique stable correspondant à ce thème, compte tenu dela résolution LANDSAT (0,44 hectares). Cette confusion expliqueen partie (cf. paragraphe suivant) la surestimation de lasurface en Prairies.

Pour le thème "Vignes", la radiométrie varie selon lecouvert végétal qui peut atteindre 30 % du sol utilisé. Laréf1ectance de ce thème s'apparente au sol nu, en général. Ilest en confusion avec les zones urbanisées.

3.9.2 - Thème "Landes et Friches"

Ce thème, qui représente un pourcentage de l'occupationdu sol de l'ordre de 3 %, est géographiquement très dispersé etla résolution LANDSAT ne permet pas d'en faire l'étude.

3.9.3 - Thème "Rochers et Carrières"

Pour les surfaces importantes, compatibles avec larésolution LANDSAT, ces thèmes s'observent très bien dans lescanaux 4 et 5. Ils sont traduits par des réf1ectances élevées.Ces thèmes sont aisément comparables à une carte de référencepermettant ainsi sa mise à jour éventuelle. L'utilisation dutraitement numérique apparatt injustifiée devant des thèmesdont la surface ne dépasse pas 0,05 % de l'ensemble des postesd'occupation du sol.

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60.

3.9.4 - Thème "Marécages"

Les conditions météorologiques particulières (séche­resse de 1976) et le manque de "vérité-terrain" n'ont paspermis l'étude de ce thème. L'observation des compositionscolorées, aux cinq dates disponibles, montre que les zoneshumides sont observables, dans certains cas, grâce à l'effetinduit sur la végétation.

3.10 - CONSTITUTION ET MISE A JOUR DU FICHIER PHYSIOGRAPHIQUE

L' O.R.S.T.O.M. a mia au point, pour les besoins d'un modèlehydrop1uviométrique, le fichier physiographique basé sur le carroyageLAMBERT et comportant les postes d'occupation du sol cités au chapi­tre 2. La constitution d'un fichier semblable par télédétectionpermet la comparaison des résultats à ceux obtenus par planimétriedes cartes au 1/25.000e.

Pour la partie informatique, la démarche est exposée auchapitre 2. Le positionnement du carreau LAMBERT, de 5 km par 5 km,entratne, dans le cas le plus défavorable, un déplacement du carreaude 2 lignes et de 8 colonnes LANDSAT. 9 % de la surface n'appartiennentpas au carreau analysé, altérant la statistique par "thème" dans desproportions variables, suivant la représentativité du thème au seindu carreau.

Les résultats sont les suivants :

- Thème "eau-libre" : sur un ensemble de 60 carreaux, leIrëfiiër-rndlquë-0,8 % de surface en eau. Le traitementnumérique des données LANDSAT conduit à 0,5 %. Les écartsne sont pas très significatifs, car les surfaces en eausont très faibles (entre 10 et 100 pixels par carreau).D'autre part, la planimétrie des surfaces en eau, d'aprèsla carte I.G.N., ne peut constituer un élément de référenceprécis, du fait des problèmes de mise à jour dans une régionoù la plupart des étangs sont temporaires.

- Thème "résineux" : sur l'ensemble de la zone-test, le fichierdonnë-5:g-1.-aë-résineux et les informations LANDSAT 0,6 %.Comme pour l'eau, les pourcentages sont trop faibles pourêtre significatifs, d'autant plus que les valeurs du fichierposent un problème de mise à jour. On notera, par contre,que les résultats de télédétection sont toujours inférieursaux valeurs du fichier.

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61.

- Thème "feuillus" : les pourcentages d'occupation du sol parI~s-f~ürirüs-varientselon les carreaux entre 5 et 50 %. Lesrésultats du classement des données LANDSAT suivent, à 2 %près, les résultats du fichier, sauf pour 3 carreaux où--­l'écart est de 6 %. On considère ce résultat comme satis­faisant, compte tenu des erreurs inévitables lors du mesuragedes surfaces sur les cartes.

- Thème "prairies et cultures" : la somme des pourcentagesëFoëëüpatlon-aü-soraës-tfiemes "prai ries et cultures" suivent,à 3 % près en moyenne, les indications du fichier physiogra­phique. Ce résultat est cohérent avec les valeurs donnéespour le thème "feuillus", puisque ces trois thèmes représen-tent 90 % de l'occupation du sol dans la région testée (plateaulorrain). Par contre, les résultats obtenus pour chaque thèmediffèrent notablement des valeurs contenues dans le fichierphysiographique. L'analyse de ce dernier montre un écart dela % relativement constant avec les données du traitementnumérique. En effet, sur la zone testée couvrant 150.000 hecta­res (dont 15 % du département de la Moselle), le fichier indique,en moyenne, 40 i. de thème "Prairies" et 30 i. de thème "Cultures".Avec les données LANDSAT, on trouve 50 i. de thème "Prairies" et20 '7. de thème "Cultures". Notons enfin que les résultats statis­tiques fournis par la D.D.A. de Metz sur l'ensemble du départe­ment de la Moselle sont de 30 % de surface toujours en herbe(S T H) et 25 % de terres labourables.

Ces chiffres appellent quelques remarques

1°) Les données du fichier physiographique ont été obtenuespar des enquêtes locales auprès des communes. Les pourcen­tages retenus, pour chaque carreau LAMBERT, sont le résul­tat d'un calcul intégrant le découpage communal et ledécoupage LAMBERT. Ces limites étant nettement différentes,on comprendra les problèmes posés par la comparaison desvaleurs.

2°) Les statistiques départementales portent sur l'ensemble dudépartement, alors que la zone testée n'en couvre que 15 %.Néanmoins, l'écart absolu, sur les terres labourables, estde 5 % par rapport aux résultats obtenus par télédétection.

3°) Le traitement numérique surestime visiblement le thème"Prairies" au détriment du thème "Cultures", pour desraisons liées au choix de la date en fonction des cyclesbiologiques.

D'autre part, la surestimation du thème "Prairies" provientégalement de l'addition du thème "Vergers" représentant, enmoyenne, 6 % de l'occupation du sol sur la zone testée.

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62.

- Thème "zones urbanisées" : sur la zone étudiée, le fichierphyslographIquë-Inalquë une moyenne d'occupation du sol de1,2 %. Le traitement des données LANDSAT permet d'obtenirune moyenne de 1,5 %. La comparaison des résultats, carreaupar carreau, met en évidence la concordance avec les pourcen­tages du fichier physiographique. Le thème "zones urbanisées"est légèrement surestimé en général, par le traitement numé­rique, en raison de l'addition de quelques points "hors thème"appartenant aux zones cultivées <cf. & 3.7.2).

La comparaison des résultats de télédétection, avec les rensei­gnements du fichier physiographique, met en valeur l'intérêt d'un telfichier permettant de réaliser l'évaluation des traitements numériques.D'autre part, la précision sur les pourcentages dans chaque carreauLAMBERT est largement suffisante, compte tenu des besoins du modèlehydrop1uviométrique. En effet, ce modèle tolère une erreur relativede 10 % sur chaque thème, en s'intéressant à cinq principaux postesd'occupation du sol : "eau-libre", feuillus", "résineux", "prairies etcultures" et "zones urbanisées".

La mise à jour d'un tel fichier, avec de nouvelles donnéessatellite, reposerait un problème de détermination des valeurs radio­métriques pour chaque thème et de calage géographique. Le premier pointdoit être résolu en utilisant la méthodologie mise au point dans cetteétude. Le deuxième constitue une amélioration prévue du logiciel dubureau de télédétection en recherchant une précision de 5 pixels, suffi­sante pour les besoins du modèle hydrop1uviométrique.

Notons enfin que, dans le cas favorable où l'on disposerait denouvelles données satellite sur plusieurs dates, on peut reconstituerle fichier physiographique à partir de la vue la plus adaptée à unobjectif thématique particulier. Cette remarque met en valeur les possi­bilités "statistiques" ·de la télédétection pour lesquelles l'utilisationde plusieurs dates pose moins de problèmes techniques que la cartogra­phie diachronique •

..3.11 - EVALUATION DES COUTS

L'évaluation des coûts d'une opération de télédétection estliée à de nombreux paramètres. Ceux-ci sont fonction des objectifs thé­matiques désirés et de l'utilisation du résultat de traitement.

Nous donnons à titre indicatif les ordres de grandeur des tarifspratiqués.

Achat des données

1

4 négatifs au millionièmeBande magnétique

200 F1 000 F.

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Tirage des 4 canaux au millionièmeComposition colorée DiazoiqueAgrandissements d'un canalEquidensité Noir et BlancEquidensité colorée

150 F150 F100 F200 F400 F

63.

Les temps de traitements sont fonction de la difficultéd'isoler chaque thème et des désirs de l'utilisateur.

A titre d'exemple, on peut citer pour des traitementssur mini-ordinateur :

- Traitement d'une vue complète sur le thème eau-libre :

• traitement numérique• production de carte au 1/500 OOOème

1 000 F500 F

4 000 F6 000 F

1

- Statistique d'occupation du sol sur une partie d'image

• introduction du carroyage 1 000 F• traitement numérique 2 000 F• traitement statistique 1 000 F.

Ces tarifs, tout à fait indicatifs ne correspondent enfait qu'au temps d'ordinateur et ne prennent pas en compte lesfrais de personnel.

Le résultat d'un traitement de télédétection est obtenu surdes supports variés : film, écran couleur, table traçante, bande magné­tique.

La reproduction de la plupart des documents visualisablespeut-être réalisée à peu de frais par le procédé photographique(1 diapositive coûte environ l,50 F).

Par contre, la reproduction de cartes (noir et blanc ou couleur)en nombre limité d'exemplaires(moins de 200) conduit vers des choix variés

- La photocopie noir et blanc demeure très intéressante pour tousdocuments noir et blanc.

- La reproduction de documents couleurs n'a pas de solution satisfai­sant~ actuellement compte tenu des coûts et des délais imposés.

Nous citerons quelques procédés et tarifs à titre indicatif :

• photocopie couleur 6 F l'unitésérigraphie 200 exemplaires 50 X 60

• OFFSET 300 exemplaires 50 X 60

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64.

CON C LUS ION

Le choix d'objectifs thématiques précis permet d'élaborer uneméthodologie particulière d'utilisation des données LANùSAT. L'étude réali­sée montre que la procédure LOTERIE autorise le traitement des donnéessatellite sur des zones étendues avec des temps de calcul courts. L'utilisa­tion de cette procédure permet d'obtenir une cartographie thématique simpleet de constituer des "statistiques" d'occupation du sol.

La connaissance de certaines propriétés de l'information satellitemet en évidence quelques artéfacts. La brume, par exemple, modifie les valeursradiométriques dans des proportions importantes et peut interdire, danscertains cas, tout traitement convenable.

L'apparition des "pixels composites" dans les traitements, posantle problème de la résolution LANDSAT, peut entratner également des difficultésd'interprétation.

En réalisant plusieurs équidensités colorées, on a vérifié l'ana­logie entre un traitement photochimique et le traitement des valeurs numé­riques, avec un algorithme par bornes de type LOTERIE.

Les nombreux essais. ont permis de fixer "un minimum détectab1e ll

pour chaque thème et de donner l'intervalle de confiance du résultat. Cedernier élément a posé le problème du calage géographique et de l'acquisi­tion de la "vérité-terrain".

Le calage géographique peut être obtenu localement par superposi­tion d'une carte de référence et par report des amers. On a pu aussi intro­duire le carroyage LAMBERT sur deux vues d'août 1976 permettant de vérifierla possibilité de fournir des résultats "statistiques".

La "vérité-terrain" nécessite, en général, beaucoup de rechercheset d'investigations, conditionnant la qualité du traitement final; elledemeure donc indispensable.

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65.

Ces différentes étapes conduisent à utiliser les résultats sousdeux formes

- cartographique, avec une précision thématique altérée par l'emploide l'information LANDSAT sur une seule date. Les cartes fourniesen annexe sont le résultat d'un compromis entre tous les thèmesexprimés et la meilleure date utilisée.

- "statistique", avec une précision thématique altérée par l'erreurdue aux méthodes de calage géographique. Les résultats peuvent,par contre, être obtenus sur des dates différentes, adaptées àun thème, mettant ainsi à profit la valeur temporelle de l'infor­mation LANDSAT.

Une erreur relative de±2p% environ affecte les principaux thèmestraités. La précision est moins satisfaisante en ce qui concerne le thème"cultures" étudié sur la vue d'août 1976 (+ 5,5'7.) et le thème "zones urbani-sées" (± 10 '7.). -

La possibilité d'utiliser d'autres dates devrait permettre d'amélio­rer les performances du traitement pour les deux derniers thèmes.

On peut cependant estimer que les précisions obtenues sont suffisam­ment satisfaisantes pour envisager une réactualisation de la partie occupationdu sol du fichier physiographique de la Moselle française et, pour l'avenir,d'étendre cette méthode à de nouveaux bassins.

Dans cette optique, on peut espérer que les futurs satellites detélédétection permettront à l'utilisateur de disposer, avec une fréquencesuffisante, de données obtenues avec une résolution au sol améliorée.

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ANNEXES

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TABLEAU N° 1

Documents LANDSAT au 1er Septembre 1919

ORIGINE ET SUPPORT NUMERON° DATE IDENTIFICATION ECHELLE DES CANAUX BANDE OBSERVATIONS

ORSTOH 1 1 1 1 UTILISES MAGNETIQUEIFILHIPAPIERIC~~iËEI,-- 1__1___1___1

1 : : 1

28.08.75 82 218 094 245 NO million 1 x x x 4, 5, 6, 7 , ORSTOH

(L2) (usas) 250 oooe x X, 150 ooCe x x Zones Fénlitrange et Baguenall:211-026 100 ooCe , x x Zones Nancy - Hetz

-- :__1___' ___1

1 1 : : 104.03.76 (Teleapazio) 500 oooe x x x 4, 5, 6, 7 ORSTOH

2 (M) 150 oooe 1 x x nO CIRCE Zones Fénétrange et lJaguenall:211-026 , 108717

--1 1__1___1__- 1

1 1 1 l ,

18.04.76 82 452 093 855 GO million x x x 4, 5, 6, 7 Essai d'équidenaité colorée3 (L2) (usas) 2500008 x x , sur le 250 OOOe.

150 000.. x x Zones Fénétrange et BagueDaD:211-026 , 100 oooe x x Zones Nancy - Metz

1--1 1__1___1__- 11 1 : : 1

15.05.76 (Telespazio) million x x x 4, 5, 6, 7 ORSTOH4 (M) 500000e x x

250 oooe x x211-026 150 OOOe x x Zones Fénétrange et Baguenall:

: 100 OOOe x x Zones Hancy - Metz1--1 1 1---------1 1 1 : : 1

13.08.76 (Telespazio) million x x x 4, 5, 6, 7 OR:lTOM1 5 (L1 ) 500 oooe 1 x x nO CIRCE

211-026 150 oooe 1 x x 1088,54 Zone Fénétrange1--1 1__1___1__- 11 1 1 1 1 1

14.08.76 (Telespazio) : million 1 x x x 4, 5, 6, 7 ORSTOH6 (L1 ) 212-026

(J'\

0'D

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1

1

TABLEAU N° 2

~! des CARTES

Au 1/250.000è Année de mise à jour

MET Z 1971STRASBOURG 1971

Au 1/100.000è

SAINT-MIHIEL 1958MET Z 1973SARREGUEMINES 1970BAR-LE-DUC 1958NAN C y 1973LUNEVILLE 1971

Au 1/ 50.000è

CHAMBLEY-BUSSIERES 1972MET Z 1966SAINT-AVOLD 1968SARREGUEMINES 1967PONT-à-MOUSSON 1972NOMENY 1968CHATEAU-SALINS 1956SARRE-UNION 1975TOU L 1972NANCY 1968PARROY 1956SARREBOURG 1971

67.

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TABLEAU N° 3

Liste de. cartes au 1/25.0001\

Année de mise à jour

CHATEAU-SALINS XXXV - 14 1-2 19753-4 19565-6 1975

: 7-8 : 1915---SARRE-UNION XXXVI - 14 1 1-2 : 1975

1 3-4 19751 5-6 19751 7-8 19751---:

PARROY XXXV - 15 1-2 19563-4 19565-6 1956

: 7-8 : 1956---

SARREBOURG XXXVI - 15 1-2 19763-4 19765-6 1956

: 7-8 1956---

UCKANGE XXXIV - 12 1-2 19753-4 19735-6 1975

17-8 1973

---SAINT-AVOLD XXXV - 13 1-2 1975

7-8 : 1975---

MET Z XXXIV - 13 7-8 1975

---:

NOMENY 1 XXXIV - 14 3-4 1975:---:

BR l E Y XXXIII 12 3-4 19757-8 1975

TABLEAU DES PHOTOS AERIENNES l G N

nO 55988

142

75790

140

955 53 5192 9lt 98

138 136 134

49 47100 102132 130

Ce. photos couvrent la Forêt Domaniale deFENETRANGE ainsi que la Forêt de KOEKING.

nO 3536

136

Partie sud de la Forêt de FENETRANGE.

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- - - -TABLEAU N° 4 A

LISTE DES PARCELLES COMPLEMENTAIRES

THEME EAU-LIBRE - SCENE 211-026 - DATE : 13.08.76

Nom du polygone :Colonne Ligne:Colonne Ligne:Colonne Ligne:Colonne Ligne:Colonne Ligne:Colonne Ligne:Colonne Ligne:• • • Il • Il • •

Etang du moulin 1630 0887 1636 0887 1639 0889 1640 0892

Nouvel étang 75 1536 0883 1538 0883 1542 0887 1562 0890

Mittersheim N 1685 0920 1685 0929 1688 0935 1682 0935 1681 0927 1681 0921: Mittersheim S 1682 0941 .- 1685 0941 1697 0951 1692 0952

: Lansquenet 1563 0978 1568 0978 1568 0981 1564 0984 1564 0987 1560 0983

Videlange 1501 1093 1504 1093 1511 1101 1501 1098

Stock 1729 1051 1740 1070 1726 1070 1726 1065 1718 1061

Gondrexange N 1700 1122 1726 1122 1726 1132 1742 1143 1736 1143 1718 1131 1698 1131

Gondrexange S 1695 1133 1705 1133 1705 1145 1699 1145 1695 1143

Réchicourt 1628 1172 1635 1172 1629 1179 1625 1178

Grand Frade 1734 1177 1740 1177 1741 1180 1733 1182 1731 1179

Neuf étang 1763 1178 1767 1178 1776 1180 1174 1181 1771 1181.

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TABLEAU 4 B

THEME FOIWI'S

SCENE 211-026 - DATE: 13.08.76

Nom du Polygone : Colonne Ligne: Colonne Ligne: Colonne Ligne: Colonne Ligne : Colonne Li gne ~CoiOllDe Ligne ~Colonne Ligne:

Bois des Enfants ( 1) 1630 1144 1634 1144 1634 1146 1628 1152 1625 1152

Bois des Enfants ( 2) 1646 1138 1658 1141 1653 1148 1641 1145

Bois de Réchicourt ( 3) 1665 1149 1668 1149 1668 1152 1671 1156 1167 1155

Bois de Réchicourt ( 4) 1689 1132 1686 1136 1680 1142 1674 1137

Bois de Réchicourt ( 5) 1711 1134 1713 1134 1715 1135 1715 1136 1712 1138

Forllt DolD8Diale de LANGUIMBERG 147 ( 6) 1700 10'79 17ai 1080 1705 1083 1698 1082

" 160 , 7) 1690 1080 : 1694 1080 : 1689 1089 1684 1087Il 133 ( 8) 1713 1089 : 1718 1091 1716 1094 1700 1093 :

" 134 ( 9) 1715 1097 : 1718 1097 1718 1101 1712 1100 :

" 142 (10) 1700 1091 1706 1092 1701 1099 1694 1097 :

172-173 (11) 1660 1105 1662 1105 1659 1108 1661 1109 1654 1109

" 180 (12) 1658 1111 1664 1111 1664 1112 1658 1112

200 (13) 1660 1122 1664 1121 1666 1127 : 1662 1127 :

" 174-185 (14) 1698 1105 1705 110'+ 1708 1113 : 1701 1114 :

" 174-185 (15) 1769 1097 1772 1098 1770 1101 1767 1101 :

" 129 (16) 1759 1100 : 1764 1101 1768 11ai 1757 1110 : 1755 1108

Forllt de SARREBOIRG 125 a ( 17) 1790 1093 1798 1098 1793 1100 : 1788 1097

119 a ( 18) 1796 1085 1799 1085 1801 1087 1797 1089 :

121 ( 19) 1797 1091 1802 1095 1798 1098 1792 1094 :

" 22- 23 (20) 1732 10jl 1740 10" 1735 1039 1727 1037 :

2Ob- 17b(21) 1737 1028 1741 1031 1742 1029 1743 1029 1744 10Jlt 1742 1035 1736 1030 :

" " 13 (22) 1744 1012 1756 1016 1754 1018 1745 1018 1740 1016

o.

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TABLEAU N° 4 C (suite)

Nom du polygone ~Colonne Ligne ~, .

..ERLENHOF 34 S (1) 1363 725 1367 725 1367 729 1375 732 1360 742 1355 738 1363 734 :

" (2) 1372 731 1380 729 1389 729 1389 731 1384 736 : 1386 739 : 1380 739 1377 733

" (3) 1365 739 1386 739 1378 746 1378 755 1356 747 :

CONDE 46 S (1) 862 606 881 610 884 605 892 605 886 614 ~ 897 621 883 621 : 878 614 861 610

" (2) 903 606 908' 610 907 623 904 627 895 627 : 897 621 886 614 :

" (3) 913 627 927 624 : 925 629 937 646 929 646 924 634 :

" (4) 889 642 898 642 883 651 875 647 884 645

......N•

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-TABLEAU N° 5

COORDONNEES DE LA GRILLE TER-UTI - LANDSAT 13.08.1976

Nom Colonnes/Lignes Colonnes/Lignes Colonnes/Lignes Colonnes/LignesPoint N W Point N E Point S E Point S W

LANGATTE 1742 - 1060 1772 - 1056 1780 - 1076 1749 - 1080986

.BETTBORN 1812 - 973 1838 - 968 1847 - . 1821 - 991FONTENY 1048 - 975 1076 - 971 1082 - 989 10.56 - 994CONDE 878 - 623 906 - 621 911 - 639 884 - 642

:VANY 659 - 660 686 - 656 693 - 674 667 - 6'18NIED 1018 - 707 1044 - 703 1051 - 721 1024 - '125BERTRANGE 503 - 468 530 - 465 536 - 484 .509 - 48'1VOIMHAUT 920 - 785 947 - 781 953 - '199 920 - 803LEZEY 1299 - 1102 1327 - 1099 1332 - 1117 1305 - 1120 :

BOCKANGE 836 - 497 864 - 494 869 - 512 843 - 515 :ERLENHOF 1343 - 734 1370 - 730 1377 - 748 13.50 - '152LUPPY 846 - 862 873 - 858 880 - 876 853 - 880BACOURT 964 - 925 991 - 920 999 - 939 9'12- 943BISPING 1624 - 984 1652 - 981 1659 - 999 1631 - 1003 :

:

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1TABLEAU N° 6

THEME "EAU LIBRE" : FENETRES UTILISEES

'7t...

· : Coordonnées Landsat· Dat-es Nom des Fenêtres

· Colonnes Lignes ... - .:

13.08.'76 · Forêt de Fénétrange 15'71 - 1690 910 - 1030·· 13.08.'76 Bois des enfants 1580 - 1'700 1050 - 11'70· 13.08.'76 Réchicourt 1600 - 1'720 1085 1205

· 13.08.'76 ·· · Dombasle 921 - 1040 132a - 1440:

· 13.08.'76 · Metz 541 - 660 '710 828· ·13.08.'76 ·· Saint-Georges 1'701 - 1820 1140 - 1258· .· .13.08.'76 · Mittersheim 1501 - 1860 870 - 990·130080'76 ·· Stock 1501 - 1860 990 - 111013.08.'76 Gondrexange · 1501 - 1860 1110 - 1230·13.08.'76 Sarrebourg II 1831 - 1949 : 1030 - 1084

13.08.'76 Bertrange 451 - 5'70 452 - 50'713.08.'76 Erlenhof 12'71 - 1390 717 - '7'7213.08.'76 Bisping · 1581 - 1'700 962 - 101'7

1 ·04.03.'76 Sarrebourg III 1'701 - 1820 1136 119104.03.'76 Pont-à-Mousson 341 - 460 1118 - 11'7304.03.'76 Dieuze 1201 - 1320 1100 1155

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- - - -TABLEAU N" 7

TIŒME "EAU !:!BRE"

Brume

MoselleBrume

Bru.me

MeurtheBrume

0,3

2.5

0,7

8,3

5,7

7,2

1,5

1,5

3,"

2,8

6,7

2,1

0,9

",2

1,5

1,9

0,"24

'+25

271

612

"11

IN b : Pourcentage: :• om re de: du lot :Pourcentage. •;points du • dans la Il de Il;Observationa;Ilot étudié; Fenêtre : Parasites : :11

17

"2)- ) 1

,.6)- ) 1

"3) 1- )

"1)- )

51)-)

"2)- )

66 lt2)- ) 1----

66 "2) 1- )

66 40)- )

40)- )

"2

5 6

Parenté

CANAUX

(( -

(50 lt3(

~ 1 ~------((

5130

4215

4619

3823

1+215

lto 1 «15 ------

((

66lt8

6633

6636

7440

66"0

Serpent réeldu lot étudi é

50 lt341 36

lt5 lt236 28

45 3839 31

CANAUX

,. 5 6 7

46 47 71 "338 30 "0 22

,.6 45 83 "135 27 36 17

"7 "7 83 4235 27 33 15

47 39"0 35

"7 "734 25

"2 3831 25

Serpentde la Fenêtreminimum etmaximum de

chaque canalCANAUX

,. 5 6 7

5'+ 67 118 11435 27 "0 21

53 60 115 11032 2" 36 16

51 63 11" 10732 2" 33 1"

105 127 127 12739 32 54 28

68 80 111 10340 32 "3 17

53 70 123 11"32 2" "0 15

"7 70 115 10735 28 "0 21

57 67 118 11434 26 36 1"

68 86 125 12230 24 33 1"

100 127 127 12635 27 ,.8 216 5'+5

1" 520

1" 520

1" 520

1" 520

1" 280

1" 230

Nombre depoints dela Fenitre

Date

13.08.76

Mittersheim

Saint-Georges

Fénétrange

Boill des Enfantll

Réchicourt

Nomde la Fenitre

Sarrebourg II

Stock

Gondrexange

1 Metz

1 Dombasle

69 "246 23

"-,\.JI

o

7,5

10

lt,2

0,3

6,5

0,1"

',2

21

80

10

280

38)- )

14)- )

lt2)- )

39)- )

26 1")- )

(( 19

3926

11+1+

3822

1"43813

2515

73lt3

68,.8

2" 2020 1'+

lt8 4541 36

28 2719 13

,.6 lt338 32

47 44"2 40

88 103 117 8115 12 15 3

38 ,.6 73 6815 10 13 3

56 63 96 82"0 33 43 21

60 7lt 114 10239 32 lt8 26

54 67 118 11"35 2? 46 22

6720

6 720

6720

6 720

6 720

Pont-à-MouBllon

Erlenhof

Sarrebourg III

Bertrange

Bisping

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TABLEAU N° 8

THEME "FORETS" : FENETRES UTILISEES

Date Nom des Fenêtres Coordonnées LANDSAT

Colonnes Lignes

13.08.76 FENETRANGE 1571 - 1690 910 - 1030

13.08.76 KERPRICH 1320 - 1440 920 - 1040

13.08.76 REX;HICOURT 1600 - 1720 1085 - 1205

13.08.76 BADONVILLER 1751 1870 1350 - 1468

13.08.76 SAINT-GEORGES 1701 1820 1140 - 1258:

13.08.76 MITTERSHEIM 1501 - 1860.: 870 - 990

13.08.76 STOCK 1501 - 1860 990 - 1110

13.08.76 GONDREXANGE 1501 1860 1110 - 1230

13.08.76 SARREBOURG l 1841 1959 1005 - 1059

04.03.76 SARREBOURG III 1701 1820 1136 - 1191

04.03.76 DIEUZE 1201 1320 1100 - 1155

04.03.76 PONT A MOUSSON 341 460 1118 - 1173

76.

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-

TABLEAU N° ,

TIIEIlE "REsrNElJX"

Serpent de la : :

Nombre deFenêtre :Nombre de :Poarcentage:Pourcentage:

Nom de la Date points de minimum et Serpent réel Parenté Ipoints du :du lot dans: de : Observations:Fenêtre maximum de du lot étudU Ilot étudié: la Vue : "Parasites":la chaque canal :Fenêtre CANAUX CANAUX CANAUX

It 5 6 7 It 5 6 1 It 5 6 1

Fénétrange 13.08.76 11t 520 5It 61 118 111t 1t5 }6 77 66 }6 66)3%5 2,1t S.1t Brume

" Zl Ito 21 36 28 69 1t1 1t1) :

Kerprich 13.08.16 11t 520 18 11 115 106 1t5 }It 78 66 }It 66) }09 2,2 2 Brume}6 29 51 }1 }6 29 51 1t6 1t6)

Réchicourt 1}.08.76 11t 520 51 6} 111t 107 1t2 }It 90 58 }It 58) 1t}9 } 5 Brume}2 21t " 11t }2 21t 5It 1t5 1t5)

Badonviller : 1}.08.16 : 11t 280 55 10 110 110 }9 }O 78 51 }O 51) : It It}, }1 0,11 28 21 Ito 28 28 22 1t0 28 - )

Saint-Georges 1}.08.16 : 11t 280 53 10 12} 111t }9 }1 79 58 }1 58) Zl6 2 }}2 21t 1t0 15 }2 21t 5It It} It})

Kittersheim 1}.08.16 It} 560 1t1 10 115 107 1t5 }6 92 61+ }6 61+) 6'+8 1,' It, , Brume

" 28 Ito 21 " 29 59 It} It})

Stock 1}.08.16 : It} 560 51 61 118 111t Itlt " 90 60 " 60)511 1,2 6,33% 26 }6 11t }It Zl 51 1t1 1t1)

Gondrexange 1}.08.16 : It} 560 68 86 125 122 }9 }1 90 51 }1 .51)6'+' 1,5 5.2}O 21t }} 11t }O 21t 5It It} 1t2)

Dieuze oIt.0}.16 6120 Itlt 1t1 12 69 20 11t }5 25 11t 25> 1}2 2 It.<'11t 10 1} 0 11t 10 18 15 15)

-1....,

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TABLEAU N°10

THEME "PRAIRIES! CULTURES ET FORETS": FENETRES UTILISEES

Colonnes Lignes

:Grille:Nom de ~N° enquête:N° photo: NORD: Cartes

Fenêtre TER-UTI • I.G.N.· ou au 1/2.5.000eSUD

1721 à 1840

1781 à 19001031 à 11.50

861 à 980641 à 760

981 à 1100

4.51 à .570861 à 980

1261 à 1380

781 à 9001271 à 1390

791 à 910921 à 1040

1.581 à 1700

1044 à 1099

944 à 9999.52 à 100760.5 à 660

642 à 697

682 à 7374.52 à .50?762 à 817

1082 à 1137

482 à .537

717 à 772842 à 897

902 à 9.57962 à 1017

LANGATTEBETTBORNFONTENY

CONDEVANY

NIED

BERTRANGE

VOIMHAUTLEZEY

BOCKANGEERLENHOFLUPPY

BACOURTBISPING

18.589181.51

1770.51.5.509

1.5.5071.594914189

1638718.58.514631

163911682.5

1726.518149

236131

634641

4410

276922

3443

16.5

13.5

S

S

S

S

N

N

N

N

S

S

N

S

N

SARREBOURG 1-2

SARRE-UNION 7-8NOMENY 3-4

UCKANGE 7-8UCKANGE .5-6 .ST AVOLD 1-2· -

UCKANGE 1-2

METZ 7-8PARROY 1-2

UCKANGE 3-4ST AVOLD 7-8

METZ 7-8NOMENY 3-4

SARRE-UNION .5-6

-...lco.

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TABLEAU HO "

'lIIEME "FElJU.,LUS"

Serpent de la :

Hom de la Nombre de Fenêtre :Hombre cie :Pcrgrcentage:POlU'centage:

Date points de miniDlUlll et Serpent réel Parent" : points du : du lot clau: cie : Observations:Fenêtre maxiDlUlll de du lot étudU : lot étudié: la Vue : "Parasitesn :

la chaque canal :Fenêtre CANAUX CANAUX CANAUX

It 5 6 7 It 5 6 7 It 5 6 7

Fénétrange : 1,.08.76 lit 520 54 67 118 lllt 1t7 '7 10' 9' Yl 9') 6'29 1t,.6 2.5 Brame'5 27 ItO 21 '5 27 71 67 (Il>

: Kerprich 1,.08.76 lit 520 78 11 115 106 1t5 ,6 106 106 ,6 1(6) It 718 " 2.' BrmIe36 29 '7l '1 '6 29 65 66 66) :

Réchicourt : 1,.08.76 : lit 520 51 6, lllt lrtl It, ,It Ito lrtl ,It lrtl) 8538 59 1.5 BrmIe:'2 21t " lit " 25 62 59 59)

Badonviller 1'.08.76 lit 280 55 70 110 110 Itl '0 110 110 '0 - ) 5294 YI 0.828 21 Ito 28 '0 22 59 58 • 58)

Saint-Georges 1'.08.76 lit 280 5' 70 12' lllt '9 '1 9It 91t ( '9 '1 91t - ) , 169 22 3,5'2 2It Ito 15 '2 21t 58 59 ( 59)

Mittersheim 1,.08.76 1t,560 1t7 70 115 lrtl 1t5 ,6 9It 96 ( ,6 9It - )" 858 32 2.3 Brume

'5 28 Ito 2' 35 28 7' 69 ( 69)

Stock : 1'.08.76 It, 560 51 67 118 lllt Itlt " 9It 96 ( " 94 - ) 11 02;5 25,3 2.': ,It 26 " lit " 26 65 66 ( 66)

Gondrexange 1'.08.76 It, 560 68 86 125 122 '9 '1 92 9It ( '9 '1 92 - ) 8 8?1t 2O,It 3,'30 21t " lit " 21t 62 58 ( 58)

Sarrebourg 1 ".08.76 6 545 100 127 127 126 Ito 35 9It 9It ( Ito 35 91t - ) 88? ".5 ',5 +35 27 '7l 34 35 28 '7l 1t2 ( 1t2) résineux

Sarrebourg III Olt. 0'.76 6 720 88 10' 117 81 20 20 Yl ,6 ( 20 20 YI ,6) 1t06 6,' 7,' +15 12 15 , 15 12 2It 17 ( '7) résilleux

Dieuze 0It.O'.76 6 720 lt4 1t7 72 69 21 21 55 ,8 21 21 ,8) 1 698 25.3 6 . '''delit 10 l' 0 lit 15 18 15 15 15) ;forêt perdue~

Pont-à-Mousson olt. 0'.76 6720 ,8 1t6 7' 68 21 18 39 33 21 18 ,,) , 586 2,.6 7.8 +15 10 l' , 15 11 20 15 15) résineux

-

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TABLEAU N° 13

VENTILATION DES POIN'l'S DE 14 ENQUETES TER-U'rI (1976)

PrairiesNom de la Fenêtreet nO d'enquête

Nature • •Pré- Or H!.A i Blé L ,Colza, Autres 1 Total ,Mal., de points :Autres:

, 'mal 'verger' ge' a s. va ne, uzerne cultures ,cultures, classe, s .·.points·,,total, ., , l , , mal classés,__,classees, ,__,__, ,__, ,__: , , _

--------" , , , , " " . .18589 1 26

18151 22

17105 25

-, 1

1

2

LANGATTE

BE'1"rIlORN

FON'l'ENY

CONDE

VANY

NIED

BERTRANGE

VOIMHAUT

LEZEY

BOCKANGE

15509

1550'7

15949

14189

16387

18585

14631

21

910

36

11

20

ooo

1

o1

1

o2

1

2

1

2

2

51 3

2

6

?9

~1573

2

2

1

2

3

2

31

2

46

6

56

2

2

1

1(fauchée)

4

5

?6

513

21

21

24

24

7

oa3

2

1

o31

1

1 Avoine 1 orge

1 orge, 1 maIs1 avoine

Avoine

orge, blé

Orge

maIs, 2 orge

MaIsAvoine

94

4

10

12

511

51

?

2

6

12

2

MaIs

Mais, blébetterave

o

o3

93

1

ZOBetterave

, Po=e de terre

5

5

oo

,o

23

14

22

~

16391

16825

17265

18149

BACOURT

BISPING

ERLENBOF

LlTPPT

1

1--- 1, ' 1 ' __, __, ,__, ,'__, , ., , _

TOT A L :.239 :. 7 .: __12__:.7_2_'•• _1_4_'••__"__••'_4_2_'.. 5 ' 14 2 162 • 18 • '., 9'-------_., "'" ,----'--'-------'----'Pourcentaged'erreurs 1',1 ,;

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TABLEAU 14

THEME PRAIRIES

x

x

x

x

x

x

x

x

8

B

8

9

7

8

9

12

11

: Herbe :66,3

:Nombre :Nature Nombre .:Nombre: p t : Nombre '. de •• des Id"~ hl :Observat10ns:de • ourcen age. de • ec e ons. Voile ::points;ldU Flotëdatns:points :points :points :réellement: de

a en re : .: mal : mal : utilisés ::du lot: ;enquêtes;ClaBsés;classés;sur cana15; Brume

567

Parentédu lot étudié

7

Serpentdu lot étudié

lt 5 6lt 5· 6 7

Parenté FORETpour

effacement

7

Serpentde la Fenêtre

lt 5 6

Date

· .· .17265 :13.08.76:

Nomde la Fenëtre

BE'l.'TIlORN

VANY

CONDE

VOIMHAUT

BCCKANDE

LEZEY

EllLENHOF

BACOURT

BISPING

LUPPY

.. ...-----------------------------------: :-------;---;---;---------LANGATTE 18589 :13.08.76:~; ~ 1;~ 1~: ~: 33 9lt -) lt8 lt2 1;~ 1~ (- ~2 :~; 3989; 59,lt 2G 0 9______ _ -_-)__3_5_27 :_(_- :__: -' :'__: : _

8 : 08 6: 57 70 11lt 107 (- 35 96 -) lt8 lt3 11lt 107 (- lt3 -).. •••1 151 :13••7: 36 29 6lt lt2 (_ _ _) 39 30 6lt lt2 ( _) : lt382: 65,2 22 0

------'. • 63 ----_-_-)- -------'-(----.-.6---: :-------1,---:---:---- -----:• • 5lt 11lt 103 (- 37 50 lt6 110 103 ~ -)

FONTENY 17705 :13.08.76: 35 28 62 lt2 1 (_ _ _) 39 38 62 lt2 (_ _) : 26/t3: 39,3 25. O. • 9 x-------------------; ;------_._-_._-_._---'-----

10lt 96 (- 39 - -) 51 50 103 96 (- 50 - -)62 37 (_ _ _) lto lto 62 37 (_ _) : 3708 : 55,2 21. : Herbe :---------------_. ._-------,.__._-_._--------

: : 56 67 10lt 86: (- lt5 - -) 51 52 103 85 (_ 52 _ _) 115507 : 13.08.76: lt1 36 62 3lt (_ _ _) lt2 lt5 62 3lt (_ _) : 2750: lt1 9. o. .

------- -(_-----: :---------';---; Herbe ;---------: : 60 70 116 111 (- lt3 90 -) 56 52 116 111 52 - -) • .

NIED 159lt9 : 13.08.76: lt1 36 68 lt6 (_ ) lt1 36 68 lt6 ( _) : 3961 1 59 10 1 pré- 9 x_______ _ -_- - 1 1 1 1 fauché : _

1 : 56 63 96 82 (_ lt1 - _) 51 lt8 9lt 78 (_ lt8 _) : 1 1 Pré- :BERrRANGE 1lt189 : 13.08.76: "0 •. ( ) •. •. ~. •. ( ) 1 2lt52 1 36,5 3 1 :

~ 33 ~3 21 - - - ~3 ~2 ~ ..1 - -.. : : verger:------.. -------------------: :-----'----: . .---------· . 58 70 118 11lt (- 38 - -) 53 lt7 115 11lt (- lt7 -) • . • •

16387 :13.08.76: 39 31 68 lt2 (_ _ _) lt1 lto 68 lt2 (_ _) : 33lt8: 50 6 0------ -----_:, :_-----_:_--:---~---------

: : 59 7lt 110 102 (- 39 96 -) 51 50 110 102 (- 50 - -)18585 :13.08.76: 39 32 66 lt6 (_ _ _) 1 39 39 66 lt6 (_ _) : 3731 : 55,5 11. 2 :Prairie:

------ ------ -----_. ._-----' ---,._--:.---..._--- -----1 : 5lt 62 106 96 (- 39 - -) 51 lt7 102 92 (- lt7 -)

1lt631 : 13.08.76: 38 31 59 lt1 (_ _ _) lt1 lto 59 lt1 (_ _) : 2lt50: 36,5 20. :Prairie:------. . ------.: :.------_._--:---:---------

· • 60 7lt 11lt 102 (- 39 - -) 53 lt8 11lt 102 (- lt8 -) • •16391 :13.08.76: 39 32 lt8 26 (_ _ _) ltO lto 75 61 (_ _) : 3888: 58 23 0

------: : ------:' :-------':---:---:---------'16825 :13.08.76: 57 7lt 120 118 (- 39 9lt -) 51 lt5 120 118 (- lt5 -) ; 22lt8; 33,5 1lt 0 8 x

37 30 5lt 25 (- - -) 39 32 63 lt6 _(- -_)_:__: ,: ~---~---------

56 70 12lt 110 (- 37 96 -) 51 lt6 118 110 (- lt6 -) ; ltlt54 ;37 30 71 lt6 (- - -) 39 31 71 lt6 (- -)

: :.54 67 118 114 -(---3-6--9lt----)-' --lt8--lt-6--1-1-8-1-1-lt- --(---lt-6-----)-; ;---------:---:---:----- ------181lt9 :13.08.76: 35 27 lt6 22 (_ _ _) 37 30 59 lt3 (_ _) 30ltlt lt5,3 27 0 9

!JON•

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TABLEAU 15

TIIEME CULTURES

Homde la Fenêtre Date Serpent

de la Fen3tre

Parenté FOllETpour

effacement

Serpentdu lot étudié

Parentédu lot étudié

:Hombre :Rature Hombre

"

Homdbere.'pourcent.......' Nombre.. de :. des :d" h l : Observations.-..- de • ec e ODS. Voile :. t 'du lot dans' "t ·points ·points • réellement " d

:.oPdUo1 nlost ••'la Fen3tre : po1n s': mal : mal : utilisés: e.enqu3tés. , 0.. . . 5' Brume, : : c.uu:oaeB: c .........eB:B1U' cBDal •

13. .; ;---------': Avoia: 13

x

x

x

x

x

x

x

x

x

x

x

9

17

18

16

10

13

11

16

12

: Avoine:

~---~----:-----

: Avoia:

, Orge

: Orge :

:_-_:_---:-----': :

o

6

5

7

13

21

21 0

16,4

16,7

28,8

, 2957: 44

'-_:_------:: :

. .; Orge ;---------

3 : Mals: ,-----,---_:,--_:~:_----,------':: :::

' " ' ':.---:..---:.0----0-----,: :

'-_:_------,:_-_:_:_---:-----:: :::

, 2428: 36,1

, 2889 :

, 1933 :

, 1981 1

, 3170, 47,2

. . .---.-----' ----' ; Mais ;----'-----'

, 2708: 40,3 25 3: Orge

:--:-------:,---:o~:o----:-----: :

24 : MaIs :

· .· .

.. ...; ;-------;'---;---;----'-----

: :-------~'---:Mii!iI~-----.----'20 3: Bette-:

: rave:....!!!!...-:: :----:-----

o •· ._---:---:: :

: 1122 ,

: 2391: 35,6

: 1102 :C- - -)C- 47 -)

C- - -)C- 51 -)

(- - -)C- 53 -)

C- - -)C- 53 -)

C- - -)C- 49 -)

C- - -)C- 48 -)

C- - -)C- 51 -)

C- -)C- ~8 -)

(- - -)C- 49 -)

C- -)C- 46 -)

118 10768 45

110 8671 46

57 7442 46

C- 39 96-)C- - - -)

C- 39 --)C- - -)

C- 39 --)C- - - -)

C- 39 94-)C- - -)

9641

114~2

11825

12054

o •

o • 60 70 116 111159~9 .13.08.76. ~1 36 68 ~6

8 8 • 6' 59 7~ 110 1021 5 5 '13.08.7 : 39 32 66 ~6

NIED

VANY

BOCKAHGE

VOIMHAUT

CONDE

• : 60 7~ 11~ 102ERLENHOF 16391 ,13.08.76, 39 32 ~8 26

BACOURT

BISPING

FONTENY

LUPPY

. .• 0 54 62 106

1~631 '13.08.76: 38 31 59

------

o •---------'-------------------- ------,. ._------:6: 8 '56 70 124 110 C- 37 96 -) 56 70 12~ 103 C- -)' :

172 5 ,13.0 .76: 37 30 71 116 C- _ _ _) ~2 ~7 71 ~6 C- 47 _)' 1512: 22,5 9 : Mais ,_______ : : , ----,-__' 1 - _

18149'1 8 76: 5~ 67 118 114 C- 36 94 -) 54 67 112 85 C- - -). 377' 6 7' 0: :: '.0. '35 27 46 22 C- _ _ _) 42 47 70 48 C- 47 _) 5, J

------0 0-------------o '56 63 96 82

BERTRANGE 1~189 .13.08.76. ~O 33 ~3 21

1 LEZEY

CDW.

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1

TABLEAU N° 16

THEME "ZONES URBANISEES" FENETRES UTILISEES

Date Nom des Fenêtres Coordonnées LANDSAT

Colonnes Lignes

13.08.76 METZ 541 - 660 710 - 828

13.08.76 SARREBOURG II 1831 - 1949 1030 - 1084

04.03.76 SARREBOURG III 1701 1820 1136 - 1191

04.03.76 DIEUZE 1201 - 1320 1100 - 1155

04.03.76 PONT A MOUSSON 341 - 460 1118 - 1173

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TABLEAU N° 17

THEME "ZONES URBANlSEES"

Serpent de la 1 : :

Nom de la Nombre de Fenêtre : Nombre de :POIU"CeDtage:PourceDtage:

Fenêtre Date pointa de minimum et Serpent réel Parenté :pointa du :du lot daDB: de : Obaervations :

lalllaXimum de du lot étudié Ilot étudié: la Vue : "Paraaites":

Fenêtre chaque canal 1

CANAUX CANAUX CANAUXIt 5 li 1 4 5 6 1 4 5 6 7

Metz 1,.08.16 14 280 1 68 80 111 10' 5} 50 8, " 50 5}) Eau

40 '2 4, 11 40 " 4, 22 " - ),42;5 ~ 5,1 ei'i'acée

Brume

Sarrebourg II 1,.08.16 6 545 100 127 127 126 50 48 80 61 48 80 61) Eau +

" 27 '!1l 34 '9 " 51 25 - )1&1 12 18 Forêt

ei'i'acées

Sarrebourg III 04.0'.16 6 120 88 103 111 81 25 25 ,8 28 25 38 28) Eau +

15 12 15 3 18 16 26 10 - )419 1 9 Forêt

ei'i'acées

Dieuze 04.0'.16 6 120 44 41 12 69 25 25 ,8 24 25 38 24)14 10 l' 0 21 21 30 18 21 30 18) 68 30

Pont-à-Mousson 04.0'.16 6 120 ,8 46 l' 68 27 26 ,8 24 26 '8 24)15 10 l' , 20 20 27 15 20 15) 466 7 13

(J.JLJ •

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COMMENTAIRES DE LA CARTE SUR LE PLATEAU LORRAIN AU 1/100.000e

VUE DU 14.08.1976 - (212-026)

1°) LISTE des DEGRADATIONS

Eau libre Parenté appliquée (: 29 3~ )---------Nombre de pixels classés 2.738

Résineux Parenté appliquée (: 24 68 62 )-------- 47 40

Nombre de pixels classés 3.937

Feuillus Parenté appliquée (: 29 946; )-------- 69

Nombre de pixels classés 127.607

~:~~:~~~_=E_~=:~=:~ Parenté appliquée( =

45 4; )30 67Nombre de pixels classés 298.397

Parenté appliquée( =

-4; )Cultures

46 67--------Nombre de pixels classés 109.900

Zones urbanisées Parenté appliquée ( 39 45 66 46 )---------------- 33 30 45 23Nombre de pixels classés 8.629

2°) LEGENDE

Eau libre

Résineux

Feuillus

Cultures

Zones urbanisées

Non classés

Bleu foncé.

Vert foncé.

Vert clair.

Bistre clair.

Bistre foncé.

Bleu clair.

Blanc.

N.B. La forêt de Ch~teau-Salins est altérée par une petite zone brumeuse.

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CARREAU DE 5km x 5 km MODELE HYDROLOGIQUE

l = 273 J = 385

LIGNES LANDSAT - 900

385

COORDONNEES LAMBERT - '1~

272 2 273

COLONNES LANDSAT

2400

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ASSI

300

400

500

600

800

2000 2-'100 2200 2300

'?OO 800 900 '1000

-'190

'":/OO 800 900 '1000 '1 '100

Feuillus D Cultures

R sineux rai ries

DE

2.:::00

Scène

120 0

L OSELLE

2500 2600 210

212-026 du 14-8-1976

1500

'1. 200 '1. 300 '1.400 '1.500

Scène du 13-8-1976

2800 3000

1

28 0 2900 3000

·1soo

'1. 600 1.800

libre --- Zones brumeuses ou nuageuses

et vergers D Non classé Limite du Bassin de la Moselle

Echelle

0 5 10 15km

D'après les données LANDSAT

30C

40C

60C

'"=lOC

soc

soc

'100 32 0 3300 0

9 0 2000 2'1. 2200

'1. 6C

'1.8C

'1.9C

'1900 2000 2'100 2200

OPiT

© ORSTOM 1979

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1700 287 1800 288 289 1900 290 2000 291

386

385

1100

384

383

1200 1200

382

1700 1800 1900 2000

D'après les données

LANDSAT 211-026 du

13-8-1976

LEGENDE

Eau libre

parenté (

-45-40) - 27- -

Zones urbanisées

parenté(~ 47 78 57) - 37 57 35

Résineux

parenté~~ Feuillus

26

33 27

parenté (

- 34 94 - ) - - 61

Prairies et vergers

parenté (= jg SB 41)

Cultures

parenté (-

- 70 ) 41 58 41

1200 Lignes et co lonnes LANDSAT

290

955

0

Numéro du carreau hydrologique Coordonnées LAMBERT I zone Nord

Echelle

2 3km

OPiT

©oRSTOM 1979

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275 276 277 278 279

500

392

391

390

389

388

387

386 900

385

272 273 274 275 276 2700

277 280

212-026114.08.76 PLATEAU LORRAIN

éch 1/100 000

390

389

388

387

386

800 385

384

383

1000

283 3300 3

282 OO

ORSTO M