modèles de dialogue, application au dialogue homme-machine
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Modèles de dialogue, Application au dialogue Homme-machine. 1.Problématique 2.Etude d'un dialogue exemple éléments de spécification 3.Les modèles structuralistes 4.L ’automatisation des modèles structuralistes 5.Conclusion. 1. Problématique Les enjeux du dialogue homme-machine. - PowerPoint PPT PresentationTRANSCRIPT
1Violaine PRINCE , LIRMM CNRS
Modèles de dialogue,Application au dialogue Homme-
machine1. Problématique
2. Etude d'un dialogue
exemple
éléments de spécification
3. Les modèles structuralistes
4. L ’automatisation des modèles structuralistes
5. Conclusion
2Violaine PRINCE , LIRMM CNRS
1. ProblématiqueLes enjeux du dialogue homme-machine
• Pourquoi un dialogue homme-machine plutôt qu’une interaction :– par manipulation directe
– par assistance « dirigée »
• La réponse dépend – de la nature et de la complexité de la tâche
– la catégorie d ’utilisateurs que l’on veut servir
– la manière dont on souhaite aborder l’interaction
3Violaine PRINCE , LIRMM CNRS
Quelles sont les tâches répertoriées ?– la recherche d ’information
• ex : recherche d’un ouvrage, d’un renseignement, requête sur une base de données
– la réalisation d’une action • ex : réservation (transports, logements, etc.)
– le diagnostic sur une situation• ex : diagnostic médical, diagnostic de panne
– l’analyse interprétative pour l ’aide à la décision• ex : analyse de flux boursiers
– l’enseignement • ex : les tuteurs intelligents
4Violaine PRINCE , LIRMM CNRS
Première approche de la complexité de la tâche
• Une complexité par le cahier des charges :– recherche d’information
• information fournie : oui ? non ?
• utilisateur satisfait : oui ? non ?
– réalisation d’une action :• action demandée réalisée : oui ? non ?
• si non, autre action réalisée ?
• utilisateur satisfait : oui ? non ?
– diagnostic d’une situation • problèmes sur la nature de la tâche : trace d’un raisonnement ?
• explication d’un raisonnement ? ou présentation du résultat ?
5Violaine PRINCE , LIRMM CNRS
• aide à la décision – dépend complètement du cahier des charges fixé au
concepteur
– peut être vue comme une combinaison des trois premiers types de tâche
• enseignement – le système devrait
• fournir des informations
• être explicatif
• contrôler le niveau de connaissances de l’utilisateur
• contrôler l’acquisition des connaissances par l’utilisateur
• réaliser des actions pédagogiques
6Violaine PRINCE , LIRMM CNRS
Quels sont les utilisateurs visés ?
– le tout public (recherche d’information générale, ou réalisation de certaines actions)
– les apprenants (systèmes d’enseignement)
– les professionnels (diagnostic, aide à la décision, réalisation d ’une action)
• la modélisation de l’utilisateur n’est pas la même en fonction des tâches
7Violaine PRINCE , LIRMM CNRS
Niveau souhaité pour l’interaction
• Intérêt d'une interface en langue– contraindre le langage des utilisateurs
– langage non contraintavoir une couverture linguistique aussi large que possible
– circonscrire le langage-cible pour une application donnée.
• Objectif : dialogue finalisé : orienté vers le traitement d'une tâche.
• Aller au-delà d'un système de question réponse=> prendre en compte le dialogue
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2. Etude d'un exemple• Conventions :
– Corpus de dialogue (Luzzati 1989) (V = employé SNCF, C= client)
– Le numéro correspond au tour de parole.
– Chaque tour de parole s ’appelle « Intervention ».
– Un ensemble de tours de parole correspondant à un « thème » donné s ’appelle « Echange ».
– Les échanges peuvent être • principaux : concerner la thématique principale du dialogue• secondaires : concerner un point de détail à éclaircir
– Un échange est clos lorsque le but défini par l ’intervention qui amorce l ’échange est atteint.
9Violaine PRINCE , LIRMM CNRS
Contenu de l ’exemple de dialogue• V1 : SNCF bonjour quel renseignement désirez-vous obtenir ?
• C1 : j’aimerais avoir un renseignement pour un aller pour Paris Lorient, savoir l’heure exacte dans l’après-midi du vendredi vingt sept, douze quatre vingt sept.
• V2 : vers quelle heure désirez-vous partir ?
• C2 : vers cinq heures
• V3 : un corail 1ère et 2ème classe part à la gare de Paris-Montparnasse à 17h03mn arrive à la gare de Lorient à 22h07mn. Ce train comporte un supplément de la gare Montparnasse à la gare de Rennes : ce train vous convient-il?
• C3 : oui . y en aurait-il un autre un peu plus tard ou alors un autre train qui mette moins de temps pour arriver à Lorient.
10Violaine PRINCE , LIRMM CNRS
Exemple (suite)
• V4 : un express 1ère et 2ème classe part de la gare de Paris-Montparnasse à 19h14mn arrive à la gare de Lorient à 0h19mn : ce train vous convient-il?
• C4 : oui, mais je crois que je préfère le premier celui là de dix sept heures trois à vingt deux heures zéro sept et quand on parle de supplément c’est-à-dire que c’est le tarif qui change
• V5 : oui il s'agit du tarif
• C5 : oui ça serait combien le tarif ?
• V6 : désirez-vous un aller simple ou l’aller retour?
• C6 : l’aller simple.
11Violaine PRINCE , LIRMM CNRS
Exemple (suite)
• V7 : en quelle classe voyagez-vous?
• C7 : en deuxième classe .• V8 : le biller 2ème classe aller simple Paris-Lorient coûte 249F avec le
supplément de 26F
• C8 : le supplément est compris dans les 249F.
• V9 : oui le supplément de 26F est compris.
• C9 : bon je vous remercie, c’est tout.
12Violaine PRINCE , LIRMM CNRS
Problèmes de la gestion de dialogues• Compréhension de la langue
– ellipse• DEFINITION
Dans certaines situations de communication ou dans certains énoncés, des éléments d'une phrase donnée peuvent ne pas être exprimés, sans pour cela que les destinataires cessent de se comprendre.
• EXEMPLES
• V6 : désirez-vous un aller simple ou l’aller retour?C6 : l’aller simpleellipse pour “je désire un aller simple”
• V7 : en quelle classe voyager-vous?C7 : en deuxième classe ellipse pour “je voyage en deuxième classe”
13Violaine PRINCE , LIRMM CNRS
– anaphore
• DEFINITIONL'anaphore est un processus syntaxique consistant à reprendre par un segment, un pronom en particulier, un autre segment du discours, un syntagme nominal par exemple. Le segment représenté est dit antécédent.
• EXEMPLEC4 : quand on parle de supplément c’est-à-dire que c’est le tarif qui changeanaphore “le tarif” pour “le tarif du trajet Paris-Lorient”
14Violaine PRINCE , LIRMM CNRS
Bases de Connaissances • BD sur les horaires SNCF• Reconnaître les buts de l'usager
– prendre un train
– attendre quelqu'un à l'arrivée
– …
– EXEMPLE • C1 : j’aimerais avoir un renseignement pour un aller pour Paris
Lorient, savoir l’heure exacte dans l’après-midi du vendredi vingt sept, douze quatre vingt sept.
• V2 : vers quelle heure désirez-vous partir ?inférence sur le but de l'usager : prendre le train
15Violaine PRINCE , LIRMM CNRS
Reconnaître le thème de chaque intervention
• Exemple– C5 : oui ça serait combien le tarif ? prix du billet– V6 : désirez-vous un aller simple ou l’aller retour? type de trajet– C6 : l’aller simple type de trajet– V7 : en quelle classe voyager-vous? classe– C7 : en deuxième classe classe– V8 : le billet 2ème classe aller simple Paris-Lorient coûte 249F avec le
supplément de 26F prix du billet
– C8 : le supplément est compris dans les 249Fsupplément
– V9 : oui le supplément de 26F est compris supplément
16Violaine PRINCE , LIRMM CNRS
Relation entre thèmes(McCoy & Cheng 1990)
– inter-relier les thèmes
prix type de trajet
billet
classe supplémenthoraire date trajet
ville de départ ville d'arrivée distance
prix type de trajet
billet
classe supplémenthoraire date trajet
ville de départ ville d'arrivéedistance
dépendances
propriétés
17Violaine PRINCE , LIRMM CNRS
Historique du dialogue
• Mémoriser l'historique du dialogue– requêtes de C auquel V a répondu
– questions de V auxquelles C a répondu• V6 : désirez-vous un aller simple ou l’aller retour?
• C6 : l’aller simple
• V7 : en quelle classe voyager-vous?
• C7 : en deuxième classe
– requêtes de C en attente• C5 : oui ça serait combien le tarif ?
en attente jusqu'à V8
18Violaine PRINCE , LIRMM CNRS
3.Les modèles structuralistes
• objectif : structurer un dialogue pour pouvoir :– anticiper (sur l ’intervention probable de l’utilisateur)– satisfaire (l’attente de l ’utilisateur)
• hypothèse : les dialogues finalisés suivent une syntaxe
• moyens : donner une grammaire du dialogue– montrer comment le dialogue se réécrit
• en fonction de l’unité thématique• en fonction de la complétude interactionnelle (Ecole de Genève)
(Références : Roulet et al. 85, Moeschler 85, 89)
19Violaine PRINCE , LIRMM CNRS
Essai de structuration de l’exempled’après l’unité thématique
• Pour organiser les interventions les unes par rapport aux autres.
V6
C6
V8
C8
V9supplément
C9
type detrajet
prix dubillet V7
C7classe
V5
C5
C4b
20Violaine PRINCE , LIRMM CNRS
Définition des unités
• Unités discursives – Echange (E)– Intervention (I)– Acte discursif(A)– Interaction (In) : une instance de dialogue.
• Définitions :– Echange : plus petite unité dialogale composant
l’Interaction– Exemple :
• Voulez-vous une cigarette ?
• Oui, merci.
21Violaine PRINCE , LIRMM CNRS
Définition des unités (suite)
– Intervention : plus petite unité monologale composant l ’échange
– Exemple :• Ce que vous venez de dire me paraît incompréhensible. Ce
serait bien si vous pouviez le répéter.
– l ’acte discursif : plus petite unité composant l ’intervention. Acte de langage.
– Exemple ;• l ’intervention précédente est composée de deux actes
discursifs différents. L’un est déclaratif. L’autre exprime une demande.
22Violaine PRINCE , LIRMM CNRS
l ’interaction est conventionnelle
• Elle obéit à des lois sociales protocolaires (Goffman 1973, Grice 1975) .
• Elle est soumise à un principe de complétude :– l ’interaction est complète si :
• les deux interlocuteurs sont satisfaits
• les lois sociales (implicatures conventionnelles) sont observées.
• la complétude est une contrainte d’un dialogue bien mené. Il existe deux règles de complétude.
23Violaine PRINCE , LIRMM CNRS
Règles de Complétude
• 1. Complétude interactive– régule la clôture de l’échange– satisfaite si
• intervention initiative ->intervention réactive conforme
– non satisfaite si• intervention initiative ->ouverture d’un échange subordonné
• remarque : il y a souvent dans la littérature, confusion entre :– échange et intervention. (complétude interactive de
l ’intervention)
24Violaine PRINCE , LIRMM CNRS
Règles de Complétude• 2.Complétude interactionnelle
– régule la complétude de l ’interaction– règle du double accord– satisfaite si :
• intervention réactive->intervention initiative d’un nouvel échange
– non satisfaite si :• intervention initiative ->intervention réactive de relance
• remarque : il y a souvent dans la littérature, confusion entre :– interaction et échange. (complétude interactionnelle de
l ’échange)
25Violaine PRINCE , LIRMM CNRS
Une typologie des échanges
• (Goffman 1973, Moeschler 1985)• Echanges confirmatifs
– ouverture et clôture de l ’interaction. (implicature conventionnelle)
– Exemple :
– Bonjour
– Bonjour.
• Echanges réparateurs– réparation d ’une offense
– rétablissement d ’un équilibre interactionnel (implicature conventionnelle)
26Violaine PRINCE , LIRMM CNRS
Une typologie des échanges
– Exemple d’échange réparateur:
– Excusez-moi
– Pas de quoi.
– les échanges réparateurs induisent parfois des cycles.
– Exemple de cycles :• peux-tu me passer le sel ?
• mais oui bien sûr
• merci beaucoup
• pas de quoi.
premier cycle
deuxième cycle
27Violaine PRINCE , LIRMM CNRS
Une typologie des échanges
• Echanges négatifs– un tour de parole négatif (réponse) peut induire un type
d ’échange d’insistance.
– Exemple d’échange négatif• A1 : tu viens au cinéma ce soir ?
• B1: ça me plairait mais j ’ai du travail.
• A2: viens quand même, cela te détendra.
• B2: tu as raison
• A3: parfait.
28Violaine PRINCE , LIRMM CNRS
Une typologie des échanges
• Echanges enchâssés– Un échange inclus dans un autre échange. La
reconnaissance de l ’échange se fait :• selon sa typologie
• selon sa thématique
– Exemple d’échanges enchâssés • A1 Quelle heure est-il ?
• B1 Tu n’as pas de montre ?
• A2 Non.
• B2 Il est midi
• A3 Merci
• B3 Pas de quoi.
unité thématique : montre
29Violaine PRINCE , LIRMM CNRS
exemple de structuration arborescente
A1
E2B1
A2
B2
heure
• E1 et E2 sont enchâssés.
montre
E1
E3clôtureréparation
A3
B3
In
30Violaine PRINCE , LIRMM CNRS
Relations illocutoires• Les relations illocutoires relient les constituants
d’un échange– fonctions illocutoires initiatives
– fonctions illocutoires réactives
– fonctions illocutoires initiatives/réactivesRéférence : Moeschler 85
assertion évaluationpositive
évaluationnégative(réfutation)
réplique
demande de confirmation confirmation infirmation réplique
demande d'information réponsepositive
réponsenégative
réplique
offre, requête acceptation refus réplique
initiatives
réactivespositives négatives
31Violaine PRINCE , LIRMM CNRS
ExempleC4b- quand on parle de supplément c’est-à-dire que c’est le tarif qui change ?
demande de confirmation
V5 : oui il s'agit du tarif confirmation
C5 : oui ça serait combien le tarif ? demande d'information
V6 : désirez-vous un aller simple ou l’aller retour? demande d'information
C6 : l’aller simple réponse positive
V7 : en quelle classe voyager-vous? demande d'information
C7 : en deuxième classe réponse positive
V8 : le biller 2ème classe aller simple Paris-Lorient coûte 249F avec le supplément de 26F réponse positive
C8 : le supplément est compris dans les 249F ? demande de confirmation
V9 : oui le supplément de 26F est compris confirmation
C9 : bon je vous remercie, c’est tout. acceptation
32Violaine PRINCE , LIRMM CNRS
V6
C6
V8
C8
V9supplément
C9
type detrajet
prix dubillet V7
C7classe
V5
C5
C4bdemande de confirmation
confirmation
demande d'information
réponse positive
demande d'information
réponse positive
réponse positive
demande de confirmation
demande d'information
confirmation
acceptation
33Violaine PRINCE , LIRMM CNRS
Une grammaire du dialogue
• les grammaire du dialogue ont inspiré l ’école française du dialogue homme-machine (Sabah 1989, Joab 1990, Siroux et Bilange 1992, Prince et Pernel 1995, etc.)
• la grammaire suivante est :– issue de Sabah 1989, réaménagée selon la définition
originelle
– écrite en forme Backus-Naur
34Violaine PRINCE , LIRMM CNRS
Une grammaire du dialogue
• Interaction ={<négociation>}• négociation = <initiative, réaction, évaluation>• initiative =<échange> <intervention>• réaction = <échange> <intervention>• évaluation =<intervention> ø• intervention = {<acte discursif>}• échange =<intervention, échange secondaire}
intervention, négociation>• échange secondaire =<intervention,intervention>
35Violaine PRINCE , LIRMM CNRS
Comment instancier une grammaire du dialogue
• Peut dépendre des éléments à mettre en valeur :– types d’actes discursifs (actes de langage)
– type de tâche à réaliser :• enseignement
• information
• diagnostic
– Exemples sur un corpus médical
36Violaine PRINCE , LIRMM CNRS
Relations entre unités discursives
• Relations interactives entre les constituants de l’intervention– relations argumentatives
signalent une relation entreune conclusion et un argument
marque l'argumentconnecteur argumentatif
caren effetparce quepuisque
marque la conclusionconnecteur conclusif
doncde ce faitpar conséquentainsiaussialors
As = argumentAp = conclusion
intervention = <As, Ap>
37Violaine PRINCE , LIRMM CNRS
EXEMPLE : rôle du connecteur car
• exemples tirés de Joab & Rossari 98, analyse du corpus SATIN (diagnostic médical en médecine néonatale)
15 E le diagnostic de cardiopathie cyanogène est peu probable
car la PaO2 est supérieure à 45
et la SAO2 est supérieure à 50 ,
il n'y a pas de souffle
et le coeur est de taille normale
Ap
A
A
A
A
Is
I
38Violaine PRINCE , LIRMM CNRS
Relations interactives
– relations contre-argumentatives
signalent une relation entreune conclusion et un contre-argument
marque le contre-argumentconnecteur contre argumentatif
bien quequoiquemalgrémalgré queen dépit depourtant
marque la conclusionconnecteur contre argumentatif
maiscependantnéanmoinspourtanttoutefois
As = contre-argumentAp = conclusion
39Violaine PRINCE , LIRMM CNRS
Relations interactives
– relations de reformulation
relation interactivede reformulation
signalent une équivalenceentre A et B :connecteurs reformulatifsparaphrastiques
c'est-à-direen d'autres termesautrement diten un mot
signalent un changementde point de vue entre A et B :connecteurs reformulatifsnon paraphrastiques
en faiten réalitéen sommeen tout casde toute façon
finalementenfinsomme touteen définitvetout compte fait
As = reformuléAp = reformulation
40Violaine PRINCE , LIRMM CNRS
Exemple d'un échange secondaire
• Avec une définition complémentaire de l ’intervention
• <intervention>=<intervention, échange secondaire>
30 S V ous oubliez la cardiopathie congenitale encore com pensée ?
31 E pourquoi pensez-vous à une cardiopathie congénitale
32 S Parce que les autres hypothèses d iagnostiques n'em portent pas … Si la M M H pourrait expliquer …
A p
Es
I I
I
Is
A p
41Violaine PRINCE , LIRMM CNRS
Exemple de structuration d'un dialogueargumentatif
7 E le taux de globules blancs… je peux évoquer une infection ou un stress d'autre origine
8 S Mais pour éliminer l'un ou l'autre des 2 diagnostics …
9 E pour raisonner sur l'infection je dispose du chiffre des glogules blancs, … mais le prélevement gastrique est négatif cet argument est très défavorable pour une infection je l'ai éliminé
10 S Mais vos arguments ne sont pas suffisants pour éliminer une infection
11 E l'infection est un diagnostics fréquent mais d'autres diagnostics sont à évoquer devant ce tableau clinique
12 S Tout d'abord les renseignements cliniques ne sont pas suffisants … par exemple la température maternelle pendant l'accouchement…
13 E ces renseignements sont présents dans ma base de connaissance mais je ne les ai pas donnés parce qu'ils sont normaux
AsAp
Ip
I
Es
IAsAp
Is
AsAp
Is
ApIp
I
AsAp
I
ApAs
ApAs
As
I
I
IIp
6 S Et le taux de GB et le taux de plaquettesII
42Violaine PRINCE , LIRMM CNRS
4. l ’automatisation des modèles structuralistes
• Plusieurs modèles s ’inspirant du modèle de Genève• Intérêt d’un modèle syntaxique
– La structure du dialogue• isole les phases successives
• détecte si les attentes d’un locuteur sont remplies
• mémorise les éléments sur lesquels les participants pourront revenir
• reflète la compréhension de l'interaction vue par un observateur extérieur.
• assure un suivi global de l’interaction
43Violaine PRINCE , LIRMM CNRS
Difficultés de l'automatisation
– Reconnaissance de la fonction illocutoire(FI)
– Caractère dynamique
– Suivi thématique
44Violaine PRINCE , LIRMM CNRS
Base de connaissances de structuration(ref Joab et Rossari 1998)
IA N T E
E EN C O U R S
IEN C O U R S
• IENCOURS : intervention à analyser (FI =fC)
• IANTE : intervention précédente (FI =fA )
45Violaine PRINCE , LIRMM CNRS
RÈGLE 1A : POURSUITE DE L’ÉCHANGE EN COURS
Si fA est initiative et fC réactive
et fA et fC sont en adéquation
et IANTE et IENCOURS ont le même thèmeAlors IANTE et IENCOURS sont au même niveau de
l’échange EENCOURS
46Violaine PRINCE , LIRMM CNRS
RÈGLE 2 : OUVERTURE D’UN ÉCHANGE SUBORDONNÉ (SECONDAIRE)
Si fA est initiative et fC initiative
et IENCOURS et IANTE ont des thèmes distincts et en relation
Alors IENCOURS ouvre un échange subordonné ESUB.
IANTE
E SUBIENCOURS
…
E ENCOURS
I
I
I
47Violaine PRINCE , LIRMM CNRS
RÈGLE 3B : CLÔTURE D’UN ÉCHANGE SUBORDONNÉ
Si IENCOURS et ESUB présentent des thèmes différents
et IENCOURS et IPREM de ESUB sont issues du même locuteur
alors ESUB est clos
construire une structure de type Ip, Es
IANTE
ESUB
IENCOURS
IINIT
EENCOURS
I
I
IPREM
48Violaine PRINCE , LIRMM CNRS
Architecture d ’un système de dialogue Homme-machine
(Vilnat et Sabah 1989, Nicaud et Prince 1991)
modèle de l ’utilisateur
stratégies de dialogue
BC application
BC linguistique
gestion de l ’interaction
interprétation thématique
analyse linguistique
génération
historiquedialogue
49Violaine PRINCE , LIRMM CNRS
Gestion de l'interaction• évalue la bonne formation du dialogue en termes
d'échanges non clos• contrôle du dialogue : en cas d'incompréhension de la
phrase de l'utilisateur • demande à l'utilisateur de reformuler sa phrase
• reformule la dernière question du système
• demande de recommencer une partie du dialogue
• si les intentions ne sont pas claires• demande une confirmation pour valider l'interprétation
• demande une précision si l'énoncé est trop vague
• reprend une partie du dialogue si une impasse est détectée.
50Violaine PRINCE , LIRMM CNRS
• Un gestionnaire de dialogues élaboré :
– pour mieux comprendre l'interaction,– pour rattraper les ratés de l'interaction,– pour mieux répondre aux attentes de l'utilisateur.
• De nombreuses bases de connaissances :– interpréter les buts de l'usager– contrôler le dialogue– interpréter le thème
51Violaine PRINCE , LIRMM CNRS
5.Conclusion sur les modèles de dialogue et le dialogue Homme-machine
• Comment étudier une forme de dialogue qui n'existe pas encore ?– étude des interactions humaines analogues– dialogue oral homme-homme
• Comment extrapoler à partir du comportement verbal le comportement des futurs utilisateurs ?
• Comment transposer au DHM ?
52Violaine PRINCE , LIRMM CNRS
Étude des interactions entre un système d'information et un utilisateur
• problème : ce système n'existe pas encore.• dialogue homme-machine simulé : technique du
magicien d'Oz– Les sujets pensent parler à un système automatique.
– Le système est simulé par un expérimentateur.
53Violaine PRINCE , LIRMM CNRS
• contraintes de l'expérimentation– Le compère est un professionnel .– La frappe de la réponse doit être rapide, sans fautes
d'orthographe– le style des réponses doit être homogène (paramètre de
l'expérimentation)– un professionnel et un expérimentateur qui frappe la réponse.
• le comportement du compère – Il induit le comportement du sujet. Le sujet se forme une
image des compétences de la machine. – Les sujets confrontés à une machine contrainte dans sa
syntaxe et son vocabulaire utilisent des commandes plus brèves et un vocabulaire moins étendus.
54Violaine PRINCE , LIRMM CNRS
• protocole :– quelles sont les limites de son domaine de compétences
?
– quelles sont les limites en termes de compréhension ?
– Quel style doit adopter le compère ?
– Quel est le degré de coopération que doit marquer le compère ?
• Expérimentation : 75 sujets pour le corpus PLUS (ref Prince et Pernel 1994)– sujet : recherche d ’information dans les pages jaunes
de l ’annuaire
– deux scénarios : restaurant et location de voitures.
55Violaine PRINCE , LIRMM CNRS
• Bilan des expériences Magicien d'Oz : – aucun sujet ne doute d'avoir affaire à une machine.
– les dialogues allaient de 8 tours de parole à 72.
– les dialogues sans implicature conventionnelle n ’existent pas dans le corpus.
• Une telle expérimentation est indispensable mais elle ne constitue qu'une première étape dans la conception d'une interface en langue.
56Violaine PRINCE , LIRMM CNRS
Une autre attitude
• L ’hypothèse agentive– homme et machine sont deux types d ’agents cognitifs
– la communication entre ces deux types d’agent doit être compatible :
• avec les connaissances de chaque agent
• le mode d ’expression (choix du mode)
• l ’idée de coopération en vue d ’un but commun
– la communication, qu’elle soit en langage naturel ou pas, peut échouer dans un certain nombre de cas.
• fonction de « coût cognitif » du message.
57Violaine PRINCE , LIRMM CNRS
que je n ’ai hélas pas le tempsde développer…
• ref : Prince 1996 • « vers une informatique cognitive dans les
organisations : le rôle central du langage »...Editions Masson, collection « Sciences Cognitives ».