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137 BdG. POMPIDOU | GAP 04 92 52 52 52 www.theatre-la-passerelle.eu TIGRAN HAMASYAN A Fable MUSIQUE - SAISON 2011 I 20 12 - VEN 9 DÉC 20:30 TIGRAN HAMASYAN, piano, composition, improvisation photo Vahan Stepanyan

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137 BdG. PomPidou | GAP04 92 52 52 52www.theatre-la-passerelle.eu

TIGRAN HAMASYANA Fable

MUSIQUE -SAISON

2011I 2012-

VEN 9 DÉC20:30

TIGRAN HAMASYAN, piano, composition, improvisation

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Dossier de presse I Tigran Hamasyan

Tigran Hamasyan, piano, composition, improvisation

Production :GiantSteps - Bureau de concert

Tigran Hamasyan est soutenu par lafondation BNP Paribas.

VENDREDI 9 DÉCEMBRE20:30

Site internet : www.tigranhamasyan.com/

LE CONCERT

Annulé la saison dernière pour des raisons indépendantes de notre volonté,nous avons souhaité faire revenir à Gap cet artiste inclassable et irrésistible.Jeune talent (24 ans à peine !) fougueux et intrépide pour les uns, nouvelle stardu piano à la technique démoniaque pour les autres : ce musicien ne laissepersonne de marbre. Portées par une fraîcheur et une exubérance habilementretenues, ses compositions s’appliquent à conjuguer pérégrinations culturellesdu côté de son Arménie natale, langage novateur d’un jazz bien d’aujourd’hui,et sonorités rock… voire hard-rock !

Avec son quatrième album, A Fable, Tigran Hamasyan se lance en solo et af-firme la grâce poétique de son écriture. Il développe l'art de raconter des his-toires pour nous entraîner dans un merveilleux tableau de mélancolie assuméequi sonne, non pas comme la naissance d'un talent, mais plutôt comme la re-connaissance d'un des plus grands artistes actuels.

DISCOGRAPHIE :

> A Fable, Tigran Hamasyan - Verve / Universal, 2011

> Red Hail, Aratta Rebirth, Tigran Hamasyan (piano), Areni (voix), Ben Wen-del (sax et basson), Nate Wood (batterie), Sam Minaie (contrebasse) - Plusloin music, 2009

> New Era, Tigran Hamasyan trio avec François Moutin (contrebasse), LouisMoutin (batterie), Vardan Grigoryan (duduk, shvi, zurna) - Nocturne, 2007

> World Passion, avec Ben Wendel (saxophone), François Moutin (basse),Ari Hoenig (batterie), Rouben Harutyunyan (duduk, zurna), Tigran Hamasyan(piano) - Nocturne, 2006

Dossier de presse I Tigran Hamasyan

A FABLELes 11 morceaux de l’album par Tigran Hamasyan

The Legend of the MoonJ’ai également composé ce titre en 2009 à Los angeles. C’estinspiré par l’univers du poète contemporain arménien GeghamSaryan. J’ai d’ailleurs repris le titre de l’un de ses poèmes quis’appelle The Legend of the Moon. C’est l’une de mes chansonsles plus intimes.

Someday My Prince Will ComeL’idée de ce titre m’est venue après avoir vu le film Sweeny Todd,de Tim Burton avec Johnny Depp. Je suis rentré chez moi et j’aieu envie de jouer une mélodie hyper positive en accord majeuret de l’habiller en noir, la rendre la plus sombre possible. J’aidonc choisi ce standard du jazz, composé par Franck Churchillet Larry Morey dans les années 30 pour le film Blanche Neigeet les Sept Nains.

Memory That Became A DreamJ’ai écrit cette chanson la nuit précédant mon entrée en studio,donc au tout dernier moment. J’ai d’abord enregistré le piano,puis j’ai eu l’idée d’improviser une mélodie au chant. On l’a faiteen une prise.

A FableC’est ma plus vieille chanson. Je l’ai écrite à 15 ans à l’époqueoù je vivais en Arménie. J’avais toujours rêvé de l’enregistrermais je n’en avais jamais eu l’occasion. La mélodie correspondà une conversation entre deux personnes. C’est un jeu de ques-tions/réponses. J’ai voulu que le titre de mon album soit celuide cette chanson. J’ai toujours beaucoup lu de fables et decontes, notamment ceux de Vardan Aygektsi et Mkhitar Gosh.Chacune des chansons de l’album raconte une histoire. Le titreA Fable coulait de source.

Mother Where Are YouC’est l’une des meilleures chansons que j’aie jamais entendues.C’est un hymne religieux traditionnel arménien du Moyen Âge,un Sharagan. L’auteur n’est pas connu. J’ai été scotché par l’in-terprétation chantée de ce titre par Lucine Zakarian et par unchœur de chambre arménien qui s’appelle Shoghaken. Quelquesmois avant d’entrer en sutdio, j’ai décidé de m’y mettre et de laréadapter. C’est une conclusion parfaite à cet album.

Propos recueillis par Fred Azilazian et Armen Catanisian, NOUVELLES D’ARMÉNIE MAGAzINE

Rain ShadowC’est le morceau qui ouvre mon album. L’idée de ce titre m’estvenue après avoir enregistré la deuxième chanson, What TheWaves Brought. Je voulais une intro qui sonne comme uneboîte à musique des années 30.

What The Waves BroughtPour ce titre, j’ai créé une mélodie traditionnelle arméniennequi évoque le son des vagues de l’océan. J’ai voulu expéri-menter des choses au niveau rythmique, mais aussi au niveaude la mélodie qui n’est pas jouée dans la même clé que les ac-cords.

The SpinnersC’est un arrangement d’une chanson du philosophe George Iva-novich Gurdjieff. C’est l’une de mes préférées. J’ai toujours rêvéde la mettre sur un album. J’ai gardé sa forme et sa mélodie etj’y ai apporté ma touche, mais sans dénaturer la versionoriginale.

SamsaraÇa fait deux ans que je travaille dessus. Quand j’ai su que j’al-lais enregistrer cet album solo, je suis allé piocher dans devieilles idées et j’ai trouvé ce titre. Au fil des répétitions, j’aitrouvé une trame cohérente et j’ai expérimenté des harmoniesen 5/8.

LongingJ’ai d’abord travaillé sur la mélodie puis quelques semainesplus tard, j’ai eu envie d’y ajouter des paroles. Je lisais à cetteépoque un poète arménien connu, Hovhannes Tumanyan. Jelui ai emprunté deux quatrains qui collaient parfaitement aurythme et à l’ambiance de ma chanson.

CarnavalJ’ai composé ce titre en 2009. C’est une chanson très éner-gique que j’ai toujours eu l’habitude de jouer avec mon groupeen quintet. Au départ elle ne devait pas figurer sur l’album.Mais mon ingénieur du son m’a dit qu’il fallait absolumentqu’elle y soit. On a choisi d’ajouter beaucoup de chœurs et j’ychante une mélodie sans parole. C’est la seule chanson de monalbum dans laquelle on a également ajouté de la batterie.

Dossier de presse I Tigran Hamasyan

PARCOURS MUSICAL

PARCOURS MUSICAL DE TIGRAN HAMASYAN PAR JONATHAN GLUSMAN (2009)

Tigran Hamasyan, pianiste arménien, a tout juste 23 ans. Dès ses trois ans, il s’essayait déjà auxriffs de Led Zeppelin, Deep Purple et Black Sabbath. Mais si le hard-rock reste l’une de ses in-fluences privilégiées, c’est surtout la fusion de Miles Davis et d’Herbie Hancock qui l’oriente versun clavier. Tigran débute alors un cursus musical et s’initie au bebop vers l’âge de 11 ans. Touten persévérant dans cette voie, il commence à s’intéresser aux folklores de son pays natal :« Cette musique était tellement profonde, riche et mystérieuse que je ne pouvais pas m’empê-cher d’en écouter de plus en plus. Ensuite, j’ai compris qu’elle coulait dans mes veines, qu’ellem’appartenait. » C’est à cette époque qu’il se met à composer en attachant une grande impor-tance à la mélodie, une lacune du jazz actuel selon lui. Mais cette démarche le pousse aussi àtrouver des accords inédits pour réarranger ces musiques essentiellement modales. Son approchenovatrice est vite récompensée par une ascension vertigineuse. Grâce au pianiste Stéphane Kochoyan qui l’introduit sur la scène jazz européenne, Tigran côtoienotamment Daniel Humair et Pierre Michelot qui voient en lui une relève plus que méritante.Entre deux concerts, il participe aussi aux concours internationaux et accumule les récompensesdont le prix Thelonious Monk reçu en 2006 des mains d’Herbie Hancock, président du jury.Son premier album paraît dans cette effervescence. Si World Passion enregistré avec Ben Wen-del (saxophone), Francois Moutin (basse), Ari Hoenig (batterie) et Rouben Harutyunyan (dou-douk, zurna) exhibait une virtuosité excessive propre aux coups d’essais, ses compositionsillustraient déjà l’efficacité des emprunts arméniens. Quant à New Era, enregistré l’année suivanteen compagnie des frères Moutin, il prouvait, si nécessaire, que l’engouement suscité à sonégard ne devait rien au hasard. Sur chacun, le doudouk (hautbois traditionnel arménien) s’invi-tait ici et là en quelques mélodies boisées.

En 2009, alors âgé de 23 ans, à la tête d’un nouveau groupe baptisé Aratta Rebirth, Tigran Ha-masyan sort son troisième album. Dans ce Red Hail stupéfiant, les intonations d’Areni Agbavianrappellent curieusement celles de la chanteuse Flora Purim du Return To Forever première mou-ture. Ce qui ne manque finalement pas de logique à en juger par le style du pianiste visiblementinfluencé par Chick Corea. L’héritage arménien est toujours présent, tout comme les procédés ré-pétitifs, les breaks ou l’habileté à varier les ambiances. Mais les sources d’inspirations diversifiéess’entendent désormais au métal progressif sur plusieurs titres. La surprise est de taille, même sil’on sait que parmi ses groupes favoris, le jeune leader cite Tool et System Of A Down entre JanGarbarek, Vijay Ier et Zakir Hussain. Si le défi s’avère audacieux vu la diversité des genres abor-dés, il est sans doute un peu tôt pour évaluer l’importance de chacun sur le long terme. Quelquessceptiques y verront peut-être un coup de bluff, mais c’est finalement plutôt bon signe quand oncommence à se poser ce genre de questions.

EXTRAITS DE PRESSE

« Pour son quatrième album, Tigran se lance donc seul. Il le fait avec tant de grâce, en sifflantou chantonnant ici ou là, avec le concours de son ingénieur du son tapant des pieds sur le soldu studio… Tant de joie, tant d’amour de la vie confondu avec celui de la musique, tant de di-versité d’inspiration intérieure, de nostalgie et de respect pour sa culture d’origine, un touchertour à tour si délicat et si énergique, nous en restons ébahis autant que charmés : un grand pia-niste au futur est là, tout au présent. » TÉLÉRAMA, fff

« Ils ne sont finalement pas si nombreux les pianistes possédant à la fois une technique parfaiteet une très haute musicalité alliées à une bonne dose d’originalité. Avec ce premier solo, TigranHamasyan confirme qu’il appartient à cette catégorie rare… Si sa culture classique est aisé-ment repérable, sur le plan stylistique on ne pense pas d’emblée à tel ou tel, ce qui est la marquedes grands. » JAzz MAGAzINE, choc jazzman/jazz magazine

« Sa technique folle et toujours au service de sa musicalité fait le sel des compositions de sonnouvel album A Fable. S’il est désormais installé à New York, il passe beaucoup de temps à Paris. C’est là qu’il présentaitil y a quelques semaines, son récital en solo devant un auditoire médusé. Chez ce protige ce nestpas simplement la technique qui impressionne mais sa façon de plonger littéralement dans lesnote, de les tenir au bout de ses doigts et de les faire virevolter dans un ébouriffant ballet(...) Il convient de ne pas manquer ce phénoménal musicien. » LE FIGARO

« N’ayons pas peur des mots : Tigran Hamasyan est aujourd’hui un grand artiste. L’un des plusdoués de sa génération. Il sort aujourd’hui son premier album solo, A Fable, qui contient 13titres de qualité absolument égale, chose suffisamment rare pour être soulignée. Si la couleurde l’album est très jazzy, Tigran n’hésite jamais à tenter d’étonnants mélanges. Il navigue avectalent entre le traditionnel arménien, le classique, la world, la bossanova et la pop mélancolique.Sur disque donc, mais aussi et surtout en concert où son énergie est incroyablementcommunicative. » NOUVELLES D’ARMENIE MAGAzINE

Dossier de presse I Tigran Hamasyan

INFOS PRATIQUES

TARIFS :Plein tarif : 19 €Tarif réduit : 15 €Tarif – 26 ans : 10 €

Durée : 1h30

Plus d’info : www.theatre-la-passerelle.eu

RENSEIGNEMENTS ET RÉSERVATIONS :Tel. 04 92 52 52 52Théâtre La passerelle

137 boulevard Pompidou

05010 Gap Cedex

[email protected]

CONTACT PRESSEHélène DesruesResponsable de la communication

Tel. 04 92 52 50 20email : [email protected]