mercedes-benz financial services france s.a. · pdf filepublications périodiques...

33
PUBLICATIONS PÉRIODIQUES SOCIÉTÉS COMMERCIALES ET INDUSTRIELLES (COMPTES ANNUELS) MERCEDES-BENZ FINANCIAL SERVICES FRANCE S.A. Société Anonyme au capital de 183 305 100 Euros Siège Social : 7, avenue Nicéphore Niepce, 78180 Montigny-le-Bretonneux 304 974 249 R.C.S. Versailles. A. — Rapport de gestion du Conseil d’Administration à l’Assemblée Générale Ordinaire Annuelle du 27 mai 2016. Mesdames, Messieurs, Nous vous avons réuni ce jour en Assemblée Générale Ordinaire Annuelle afin de soumettre à votre approbation les comptes annuels de l'exercice clos le 31 décembre 2015 ainsi que l'affectation du résultat que nous vous proposerons, après vous avoir rendu compte de l'activité de notre Société au cours dudit exercice. Afin de vous donner une meilleure connaissance de la vie de notre Société au cours du dernier exercice, nous avons rédigé le présent rapport lors de la séance du Conseil d'Administration en date du 14 avril 2016. Le rapport annuel de nos Commissaires aux comptes, les Sociétés KPMG SA et Groupe B2C - BD2A, leur rapport spécial ainsi que les rapports du Conseil d’Administration, les comptes annuels et d'une manière générale, tous les documents prévus par la législation et la réglementation en vigueur ont été mis à votre disposition au siège social dans les conditions et délais prévus par la loi, afin que vous puissiez en prendre connaissance. Les règles de présentation et les méthodes d'évaluation retenues pour l'établissement de ces documents sont conformes à la réglementation en vigueur. A l'issue de la lecture du présent rapport de gestion, il vous sera donné lecture des rapports de nos Commissaires aux comptes, qui vous permettront également de compléter votre information. I. — Evolution des affaires et activité de la société au cours de l’exercice écoulé. I.1. Chiffres clés au 31 décembre 2015 (Normes IFRS) : 2015 2014 Evolution Montant total du portefeuille 2 474 Moi€ 2 325 Moi€ 6,4 % Encours client productif (hors affacturage) 2 421 Moi€ 2 269 Moi€ 6,7 % Marge moyenne sur encours productif 3,94 % 3,72 % 22 pdb Coût de refinancement moyen société (*) 1,13% 1,50 % -37 pdb Portefeuille douteux 98,7 Moi€ 101,4 Moi€ -2,7 % Coût du risque -16,7 Moi€ -15,0 Moi€ 11,1 % Résultat avant impôt 32,3 Moi€ 38,9 Moi€ -16,9 % Rorac (Return On Risk-Adjusted Capital IFRS) 12 % 15 % -280 pdb Effectif (En nbre) (**) 248 208 40 (*) Méthode “Matched-funed Rates” 5taux adossés à la durée de financement des contrats) (**) Inclaunt les CDI, CDD et Contrats de qualification I.2. Evolution de l’activité en 2015. — En 2015, le marché automobile français s’est redressé (+6,5 %), après des années difficiles (-13,1 % entre 2012 et 2011, -5,4 % entre 2012 et 2013, stable en 2014). Le marché automobile français est maintenant à un niveau équivalent à celui de 2012. Ce redressement concerne l’ensemble des secteurs du marché, les Véhicules Particuliers (VP), les Véhicules Utilitaires Légers (VUL), mais aussi les véhicules Industriels (VI). Les immatriculations des Véhicules Particuliers (VP) ont bondi de 6,8 % sur an, pour s’établir à 1 917 226 unités, la hausse sur le marché des Véhicules Utilitaires Légers (VUL) est plus légère avec 3.7 % pour un total d’immatriculation à 224 067 unités. La hausse la plus importante concerne les Véhicules Industriels (VI) avec un total d’immatriculation à 41 522 unités, la hausse est de 11.1 % par rapport à 2014. Le Groupe Daimler, représentant les marques Mercedes-Benz, smart, Setra et Mitsubishi Fuso, est présent sur tous les secteurs du marché automobile français. Au total, 89.742 véhicules des marques du Groupe ont été immatriculés en 2015, soit une progression de 14.9 %. Les modèles VP de la gamme Mercedes-Benz sont en forte hausse en 2015 (+12,7 %, soit 6 228 unités de plus qu’en 2014). L’année 2015 a été marquée par le lancement de nombreux nouveaux modèles avec notamment la Nouvelle Classe A, les SUV GLE/GLE Coupé, GLC et GLS. Au terme de cette année 2015, Mercedes-Benz a consolidé sa seconde position entre ses deux concurrents allemands. Concernant les modèles smart, le Groupe a connu une très forte hausse de ses immatriculations, de l’ordre de 95,1 % entre 2014 et 2015. Cette hausse s’explique principalement par le renouvellement de la gamme smart, avec le lancement de la nouvelle fortwo fin 2014 suivi peu de temps après par la nouvelle forfour. Seule la smart fortwo électrique de précédente génération dont la production a été stoppée n’a pas été renouvelée. En 2015, 336 véhicules smart fortwo électriques ont été immatriculés (contre 66 en 2012, 478 en 2013, 509 en 2014). Malgré cette baisse, qui s’explique principalement par la fin de la production de la smart fortwo électrique en attendant le lancement du nouveau modèle, il est à noter la performance de l’offre Sale and Care (location de batteries et financement du véhicule) qui avait été lancée en 2012. Cette offre a encore permis de conclure 350 nouveaux contrats en 2015. 31 août 2016 BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n° 105

Upload: ledang

Post on 30-Jan-2018

223 views

Category:

Documents


0 download

TRANSCRIPT

Page 1: MERCEDES-BENZ FINANCIAL SERVICES FRANCE S.A. · PDF filepublications pÉriodiques sociÉtÉs commerciales et industrielles (comptes annuels) mercedes-benz financial services france

PUBLICATIONS PÉRIODIQUES

SOCIÉTÉS COMMERCIALES ET INDUSTRIELLES (COMPTES ANNUELS)

MERCEDES-BENZ FINANCIAL SERVICES FRANCE S.A.

Société Anonyme au capital de 183 305 100 EurosSiège Social : 7, avenue Nicéphore Niepce, 78180 Montigny-le-Bretonneux

304 974 249 R.C.S. Versailles.

A. — Rapport de gestion du Conseil d’Administration à l’Assemblée Générale Ordinaire Annuelle du 27 mai 2016.

Mesdames, Messieurs,

Nous vous avons réuni ce jour en Assemblée Générale Ordinaire Annuelle afin de soumettre à votre approbation les comptes annuels de l'exercice clos le 31 décembre 2015 ainsi que l'affectation du résultat que nous vous proposerons, après vous avoir rendu compte de l'activité de notre Société au cours dudit exercice.Afin de vous donner une meilleure connaissance de la vie de notre Société au cours du dernier exercice, nous avons rédigé le présent rapport lors de la séance du Conseil d'Administration en date du 14 avril 2016.Le rapport annuel de nos Commissaires aux comptes, les Sociétés KPMG SA et Groupe B2C - BD2A, leur rapport spécial ainsi que les rapports du Conseil d’Administration, les comptes annuels et d'une manière générale, tous les documents prévus par la législation et la réglementation en vigueur ont été mis à votre disposition au siège social dans les conditions et délais prévus par la loi, afin que vous puissiez en prendre connaissance.Les règles de présentation et les méthodes d'évaluation retenues pour l'établissement de ces documents sont conformes à la réglementation en vigueur.A l'issue de la lecture du présent rapport de gestion, il vous sera donné lecture des rapports de nos Commissaires aux comptes, qui vous permettront également de compléter votre information.

I. — Evolution des affaires et activité de la société au cours de l’exercice écoulé.

I.1. Chiffres clés au 31 décembre 2015 (Normes IFRS) :

2015 2014 EvolutionMontant total du portefeuille 2 474 Moi€ 2 325 Moi€ 6,4 %Encours client productif (hors affacturage) 2 421 Moi€ 2 269 Moi€ 6,7 %Marge moyenne sur encours productif 3,94 % 3,72 % 22 pdbCoût de refinancement moyen société (*) 1,13% 1,50 % -37 pdbPortefeuille douteux 98,7 Moi€ 101,4 Moi€ -2,7 %Coût du risque -16,7 Moi€ -15,0 Moi€ 11,1 %Résultat avant impôt 32,3 Moi€ 38,9 Moi€ -16,9 %Rorac (Return On Risk-Adjusted Capital IFRS) 12 % 15 % -280 pdbEffectif (En nbre) (**) 248 208 40(*) Méthode “Matched-funed Rates” 5taux adossés à la durée de financement des contrats)(**) Inclaunt les CDI, CDD et Contrats de qualification

I.2. Evolution de l’activité en 2015. — En 2015, le marché automobile français s’est redressé (+6,5 %), après des années difficiles (-13,1 % entre 2012 et 2011, -5,4 % entre 2012 et 2013, stable en 2014). Le marché automobile français est maintenant à un niveau équivalent à celui de 2012.Ce redressement concerne l’ensemble des secteurs du marché, les Véhicules Particuliers (VP), les Véhicules Utilitaires Légers (VUL), mais aussi les véhicules Industriels (VI).Les immatriculations des Véhicules Particuliers (VP) ont bondi de 6,8 % sur an, pour s’établir à 1 917 226 unités, la hausse sur le marché des Véhicules Utilitaires Légers (VUL) est plus légère avec 3.7 % pour un total d’immatriculation à 224 067 unités. La hausse la plus importante concerne les Véhicules Industriels (VI) avec un total d’immatriculation à 41 522 unités, la hausse est de 11.1 % par rapport à 2014.Le Groupe Daimler, représentant les marques Mercedes-Benz, smart, Setra et Mitsubishi Fuso, est présent sur tous les secteurs du marché automobile français. Au total, 89.742 véhicules des marques du Groupe ont été immatriculés en 2015, soit une progression de 14.9 %.Les modèles VP de la gamme Mercedes-Benz sont en forte hausse en 2015 (+12,7 %, soit 6 228 unités de plus qu’en 2014). L’année 2015 a été marquée par le lancement de nombreux nouveaux modèles avec notamment la Nouvelle Classe A, les SUV GLE/GLE Coupé, GLC et GLS.Au terme de cette année 2015, Mercedes-Benz a consolidé sa seconde position entre ses deux concurrents allemands.Concernant les modèles smart, le Groupe a connu une très forte hausse de ses immatriculations, de l’ordre de 95,1 % entre 2014 et 2015. Cette hausse s’explique principalement par le renouvellement de la gamme smart, avec le lancement de la nouvelle fortwo fin 2014 suivi peu de temps après par la nouvelle forfour. Seule la smart fortwo électrique de précédente génération dont la production a été stoppée n’a pas été renouvelée.En 2015, 336 véhicules smart fortwo électriques ont été immatriculés (contre 66 en 2012, 478 en 2013, 509 en 2014). Malgré cette baisse, qui s’explique principalement par la fin de la production de la smart fortwo électrique en attendant le lancement du nouveau modèle, il est à noter la performance de l’offre Sale and Care (location de batteries et financement du véhicule) qui avait été lancée en 2012. Cette offre a encore permis de conclure 350 nouveaux contrats en 2015.

31 août 2016 BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n° 105

Page 2: MERCEDES-BENZ FINANCIAL SERVICES FRANCE S.A. · PDF filepublications pÉriodiques sociÉtÉs commerciales et industrielles (comptes annuels) mercedes-benz financial services france

Les véhicules commerciaux (VUL, VI et Bus) enregistrent une hausse des immatriculations de 1.435 unités en 2015, soit une augmentation de 5,8 % par rapport à l’année précédente. Tous les segments sont en hausse, les Véhicules Industriels (VI) avec une hausse de 4,5 % pour un total de 6.190 immatriculations, les Véhicules Utilitaires Légers (VUL) avec une hausse de 5,3 % pour un total de 17 579 immatriculations et également les Bus avec une hausse de 12,9 % pour un total de 2 490 immatriculations.Dans ce contexte, Mercedes-Benz Financial Services France (MBFS France SA) a maintenu son rôle de partenaire financier majeur de toutes les marques du réseau Daimler. Cette année encore, l’Indice de Pénétration (IP) correspondant au nombre de véhicules neufs financés par rapport au nombre de véhicules neufs vendus par Mercedes-Benz France a encore augmenté et atteint le taux de 42,5 % contre 40,1 % en 2014 (39,4 % en 2013), grâce aux efforts soutenus auprès des distributeurs et aux produits attractifs proposés.

Quelques chiffres complémentaires de l’activité de MBFS France en 2015 :— Dans un contexte de reprise du marché automobile en France, la production MBFS France SA progresse pour atteindre 1,204 milliard d’euros (hors production Mercedes-Benz Bank France). Le nombre de dossiers MBFS France SA, hors véhicules de démonstration, a augmenté de 10,4 % pour un total de 39 719 dossiers en 2015.— La répartition de la production (hors véhicules de démonstration) a montré une progression modérée mais constante de la part des particuliers par rapport à 2014 (en valeur) :– 36 % pour les financements aux particuliers contre 35 % en 2014 (+ 1 pt)– 64 % pour les financements aux professionnels contre 65 % en 2014 (- 1 pt)— En valeur, le crédit classique a connu une baisse importante entre 2014 et 2015 (-18,4 %) alors que les produits locatifs ont connus une hausse de 9,7 % s’expliquant par la forte augmentation de la Location Longue Avec Option d’Achat (+14,8 %), de la Location Longue Durée (+19,0 %) et ce malgré la baisse du Crédit-bail (-26,5 %). A noter que malgré une baisse importante en valeur, en nombre de dossiers, on constate une certaine stabilité de la répartition, le crédit représentant toujours environ un cinquième des dossiers de financement.Concernant les assurances, l'année 2015 s’est caractérisée par d’excellentes performances pour les assurances liées au financement : que ce soit pour les assurances sur la personne (près de 16 800 Garanties Emprunteur souscrites) ou les assurances sur le capital (9 100 Garanties Valeur à Neuf vendues et 12 600 Complémentaires Financières vendues). L’Indice de Pénétration (IP) Assurances société correspondant au nombre de contrats d’assurance par rapport au nombre de contrats de financement reste à un excellent niveau malgré la hausse importante des volumes et notamment des flottes. Ainsi l’IP Assurance est de 125 % (-5 % par rapport à 2014) sur MBVP, 141 % sur smart (-7 % par rapport à 2014) et 66 % sur MB VUL (-5 % par rapport à 2014).Globalement, la participation des assurances à l'EbIT de l'entreprise reste à un niveau élevé en 2015 (11,2 M€ ce qui représente plus d’un tiers du résultat total).A noter qu’en mai 2015, MBFS France a lancé Daimler Fleet Management (DFM), un nouveau produit de location longue durée avec services à destination des entreprises en partenariat avec Athlon Car-Lease. Le produit connait un excellent démarrage pour son année de lancement avec 371 véhicules en portefeuille à fin 2015 et une croissance importante sur le dernier trimestre.

II. — Situation financière de la société au cours de l’exercice écoulé et examen des comptes individuels.

II.1. Comptes individuels. — Nous avons mis à votre disposition et déposé sur le bureau l'ensemble des comptes annuels faisant apparaître les données chiffrées de notre Société au cours de l'exercice écoulé. Comme indiqué dans l’annexe aux comptes sociaux, les états financiers ont été établis et présentés conformément aux dispositions du règlement 2014-07 de l’Autorité des Normes Comptables relatif aux comptes des entreprises du secteur bancaire.Conformément aux articles 2251-3, 2251-4 et 2251-6 du règlement 2014-07 de l’Autorité des Normes Comptables, concernant le principe et les modalités de déclassement et de provisionnement des créances douteuses et litigieuses, la société présente dans l’annexe aux comptes sociaux au 31 Décembre 2015 les règles relatives à la segmentation des créances et les informations à publier conformément à ce règlement.Le règlement 2014-07 de l’Autorité des Normes Comptables, relatif à la comptabilisation des commissions reçues par un établissement de crédit et des coûts marginaux de transaction à l’occasion de l’octroi ou de l’acquisition d’un concours, est appliqué.La société Mercedes-Benz Financial Services France S.A. entre dans le champ d’application de ce règlement applicable aux établissements de crédit, sociétés de financement et compagnies financières mentionnées respectivement aux articles L.511-1 et L.517-1 du Code monétaire financier.Le règlement 2014-07 de l’Autorité des Normes Comptables du Comité s’applique aux commissions, versées par Mercedes-Benz Financial Services France S. A. aux apporteurs d’affaires, et qui sont assimilables à des coûts marginaux de transaction supportés à l’occasion de l’octroi de financements de crédit, crédit-bail ou location.Dans le compte de résultat, l’étalement des coûts marginaux est présenté en produits nets d’intérêts dans le produit net bancaire.Dans le bilan, les coûts marginaux de transaction de crédit sont rattachés au poste « Encours crédit », tandis que les coûts marginaux de transaction des opérations de crédit-bail et de location assortie d’une option d’achat sont présentés dans un compte « Créances rattachées ».

II.2. Données financières. — L'activité de notre société au cours de l'exercice écoulé s’explique par les impacts ci-dessous :

(En milliers d'Euros) 31/12/2015 31/12/2014Chiffre d'affaire HT 628 203 601 682Produit net bancaire 76 388 70 672

Dont dotations amortissements sur immobilisations loués, résiliées et restituées -540 249 -498 280Charges générales d'exploitation -43 542 -40 995Dotations aux amortissements et provisions sur immobilisations incorporelles et -1 459 -1 267Coût du risque -17 759 -13 905Résultat d'exploitation 13 628 14 506Résultat exceptionnel 0 0Gains ou pertes sur actifs immobilisés -517 619Résultat courant avant impôts 13 111 15 124Impôt sur les bénéfices -4 704 -1 850Résultat net 8 407 13 274Résultat fiscal 12 668 11 105

Le tableau des résultats de la société au cours des cinq derniers exercices est communiqué en dernière page de ce rapport.

31 août 2016 BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n° 105

Page 3: MERCEDES-BENZ FINANCIAL SERVICES FRANCE S.A. · PDF filepublications pÉriodiques sociÉtÉs commerciales et industrielles (comptes annuels) mercedes-benz financial services france

II.3. Informations sur les délais de paiement des fournisseurs. — A compter du 1 janvier 2009 la loi de modernisation de l’économie (LME) a instauré des délais de paiement plafonnés au maximum à 60 jours date de facture ou 45 jours fin de mois afin de favoriser la trésorerie des PME.Les délais de paiement des fournisseurs de 15, 30 et 45 jours ont diminués en nombre de factures payées au bénéfice des paiements immédiats.

Délais de paiement 2015 2014Nombre de factures % Nombre de factures %

Immédiat 167 151 86 % 124 037 80 %15 jours 5 147 3 % 5 232 3 %30 jours 10 010 5 % 10 719 7 %45 jours 6 073 3 % 8 498 5 %60 jours 6 020 3 % 6 460 4 %

Total 194 401 100 % 154 946 100 %

III. — Situation des risques.

III.1. Introduction :III.1.2. Le Groupe Daimler. — Le Groupe Daimler est l’un des premiers fournisseurs de voiture haut de gamme sur le marché mondial. C’est aussi le plus important constructeur de véhicules industriels au monde.Les services du Groupe sont représentés par Daimler Financial Services AG. Cette société s'est implantée au niveau mondial et s'étend aujourd'hui dans plus de 40 pays. Ses activités sont multiples et couvrent de nombreux domaines : financement, locations, assurances et les services liés à la mobilité.En France, les services financiers liés à l'automobile sont représentés par Mercedes-Benz Financial Services France S.A. qui offre des solutions de financement et des services associés pour les véhicules du Groupe Daimler (Mercedes-Benz, smart, Mitsubishi Fuso et Setra). Les clients sont des particuliers, des professionnels et des sociétés de toutes tailles.

III.1.3. Situation Réglementaire (ratios prudentiels dans le cadre de la CRD IV). — Suite à la décision du Collège de supervision du 5 mai 2014, l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution a prononcé l’agrément en qualité de société de financement de Mercedes-Benz Financial Services France S.A.Mercedes-Benz Financial Services France S.A. a mis en place le package CRD IV :— Directive (UE) 2013/36/UE concernant l’accès à l’activité des établissements de crédit et la surveillance prudentielle des établissements de crédit et des entreprises d’investissement (CRD IV)— Règlement (UE) n°575/2013 concernant les exigences prudentielles applicables aux établissements de crédit et aux entreprises d’investissement (CRR)Ce package CRD IV s’applique aux entités comme MBFS qui ont opté pour le régime prudentiel de société de financement avec les aménagements prévus dans l’Arrêté du 23 décembre 2013 relatif au régime prudentiel des sociétés de financement.Mercedes-Benz Financial Services France S.A. a mis en place l’approche standard pour le risque de crédit et l’approche indicateur de base pour le risque opérationnel. Nous appliquons la cotation des entreprises de la Banque de France comme notation externe pour pondérer nos expositions. La société ne porte pas de risque de marché comme défini par la réglementation. Nous ne détenons aucun portefeuille de négociation. Nos activités de financement sont strictement limitées au territoire français et à Monaco.Mercedes-Benz Financial Services France S. A. a cédé en 2011 son unique participation commerciale en France dans la société Mercedes-Benz CharterWay (50 %) à la société Mercedes-Benz France. Pour les contrats CharterWay financés par Mercedes-Benz Financial Services, l’encours correspondant est inclus dans nos déclarations.Nous calculons également des besoins de fonds propres liés à des scénarios de stress, notamment de risque de crédit. Ceci permet de s’assurer d’une couverture adéquate des risques même en cas de crise.

III.2. Gestion des risques :III.2.1. Organisation :III.2.1.1. Principes. — La gestion des risques est intégrée dans la gestion quotidienne de la société. Elle est considérée comme un des leviers du pilotage de la société.Nos plus grands risques sont le risque de crédit et le risque opérationnel. Les autres risques sont principalement gérés par le Groupe ou sont non applicables :— Risque de Marché : non applicable— Risque de Liquidité & Taux d'intérêt : géré au niveau du Groupe Daimler.

III.2.1.2. Organisation. — MBFS a procédé à la création de la filière Risques courant 2010. Suite à la publication des dispositions de l’arrêté du 3 novembre 2014, la filière Risques a été renommée Fonction Gestion des Risques. Par décision du Conseil d’Administration en date du 14 avril 2015, cette fonction, anciennement sous la responsabilité de la Direction du Crédit et du Risque, a été rattachée à la Direction Administrative et Financière.Au titre de l’exercice 2015, un Comité des Risques s’est tenu le 02 septembre 2015 couvrant les risques de MBFS et de la succursale française de Mercedes-Benz Bank. Cette réunion a permis de mettre en exergue certains besoins en interne et d’établir une analyse détaillée des différents risques précédemment identifiés. Une restitution a eu lieu à l’organe exécutif du 7 septembre 2015 en association avec le process « Risk Map » (process interne au Groupe Daimler). De cela, la Risk Map MBFS 2016-2017 a été avalisée.Le Directeur du Crédit et du Risque de Mercedes-Benz Financial Services France S.A. a la responsabilité de la gestion des risques de crédit. Le Directeur du Crédit et du Risque reporte directement au Directeur Général de Mercedes-Benz Financial Services France S.A. Il reporte également au Directeur Crédit Operations Europe. Dans ce contexte, le Directeur du Crédit et du Risque est responsable de s’assurer de la conformité des opérations locales avec les principes et la stratégie du risque de crédit définis par le Groupe.

III.2.1.3. Reportings et Outils. — Mercedes-Benz Financial Services France S. A. produit une série de reportings risque pour suivre et gérer les risques, conformément aux exigences de mesure, suivi et contrôle des risques (selon la réglementation bancaire et comptable et les règles du Groupe Daimler Financial Services).La société a mis en place un ensemble d’outils et d'indicateurs pour faciliter la gestion des risques. Ces outils couvrent la totalité du périmètre du champ d’application de la réglementation bancaire. Cet ensemble est continuellement revu, amélioré et adapté en fonction de l’environnement de risque et la stratégie de risque. Les outils permettent un suivi des risques adapté à notre activité. Par exemple :— Outils de Score pour la population Retail (Retail Private, Retail Professionnels et Retail Entreprises)

31 août 2016 BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n° 105

Page 4: MERCEDES-BENZ FINANCIAL SERVICES FRANCE S.A. · PDF filepublications pÉriodiques sociÉtÉs commerciales et industrielles (comptes annuels) mercedes-benz financial services france

— Outil de Rating pour la population Corporate— Reportings Gestion de Portefeuille— Reportings Groupe— Reportings réglementaires— Calcul des scénarios de stress

III.2.2. Risque de Crédit. — Le risque de crédit est géré en appliquant un cadre de principes et de règles de risques de crédit défini par Daimler Financial Services AG. Toutes les activités de toutes les filiales de Daimler Financial Services AG sont gérées selon ces normes. Par exemple :— deux signatures par dossier (« four eyes principle »)— montants de délégation (« credit authority limits »)De même, la stratégie du risque de crédit est définie au niveau du Groupe Daimler Financial Services. Les autorisations de financement sont données dans le cadre du système de délégation du Groupe et renouvelées chaque année ou avec une durée de validité plus courte (selon le type de lignes).Mercedes-Benz Financial Services France S.A. réduit le risque sur ses financements de la manière suivante :— politique de Valeur Résiduelle prudente y compris des garanties du constructeur (OEM)— politique de prise de gage auprès des préfectures pour certains véhicules financés en crédit— politique de prise de garanties et sûretés (caution, dépôt de garantie, etc.)— politique de prise d’assurances (assurance matériel, etc.)La sécurisation des engagements repose essentiellement sur les sûretés réelles constituées par les véhicules qui, en cas de défaillance font l'objet d'une restitution systématique. La prise d'autres types de garanties permet néanmoins de réduire encore les risques encourus.La majorité de ces méthodes de réduction de risque ne sont pas éligibles comme facteurs d’atténuation de risque sous l’approche standard de Bâle.

III.2.3. Risque de Marché. — Mercedes-Benz Financial Services France S.A. ne détient pas de portefeuille de négociation. Aucun risque, sous la définition de la CRD IV, n'est à mentionner à ce titre.

III.2.4. Risque Opérationnel. — Mercedes-Benz Financial Services France S.A. a identifié environ 120 risques liés aux 7 process suivants :1. Origination2. Contract Management3. Collection & Litigation4. Ressources Humaines5. IT6. Reporting & Legal7. Facility Management

Ces risques ont été qualifiés avec la détermination de :— Niveaux de fréquence– Nul ou occasionnel (<= 1 fois par an)– Régulier (>= 1 fois par mois)– Fréquent (>= 1 fois par semaine)— Niveaux de risque– Faible (<= 100 K€)– Moyen (100 K€ < X < 1 Mi€)– Elevé (> = 1 M€)— Dispositifs de Maîtrise du Risque– Existant– Cible

En 2015, MBFS a consolidé sa gestion des risques opérationnels au travers de différents points :1. Dispositif de collecte des incidents et suivi continu des incidents au moyen de plans d’action2. Pilotage des risques opérationnels avec tenue du Comité Risques Opérationnels en septembre 20153. Sessions de formation/sensibilisation du personnel aux risques opérationnels et notamment à la déclaration d’incidents.La collecte des incidents et la comptabilisation des pertes opérationnelles ont permis d’avoir une vision globale et chiffrée des différents risques opérationnels.Le Comité Risques Opérationnels s’est tenu le 2 septembre 2015 dans le cadre du Comité Risques.Des plans d’action seront mis en place avec les opérationnels et des formations thématiques sur le risque opérationnel seront organisées en 2016.

III.3.Ratio international de solvabilité :III.3.1. Ratio Réglementaire au 31/12/2015 :Table 1: Ratio International de Solvabilité. — Les ratios de solvabilité au 31/12/2015 ci-dessous sur la base du CRD IV :

(En millions d’Euros) 31/12/2015Fonds propres 433,00Montant total d’exposition au risque 2 254,81Ratio de fonds propres CET1 12,28%Ratio de fonds propres T1 19,20%Ratio de fonds propres total 19,20%

Les Fonds propres et les ratios au 31/12/2015 intègrent :— le résultat net de l’exercice clôturé au 31/12/2015 : 8,41 M€— la réserve latente nette qui apparaît dans la comptabilité financière des opérations de crédit-bail ou de location avec option d’achat au 31/12/2015 : 116,16 M€MBFS respecte les exigences réglementaires fixées depuis juillet 2014 par l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution : exigences de 8 % de ratio de solvabilité sur instruments de fonds propres de base de catégorie 1 (CET1).

III.3.2. Fonds Propres Prudentiels. — Mercedes-Benz Financial Services France S.A. détient des fonds propres de base de catégorie 1 (CET1) et des fonds propres de catégorie 2 comme définis dans le règlement (UE) n°575/2013 et l’arrêté du 23 décembre 2013 relatif au régime prudentiel des sociétés de financement.

31 août 2016 BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n° 105

Page 5: MERCEDES-BENZ FINANCIAL SERVICES FRANCE S.A. · PDF filepublications pÉriodiques sociÉtÉs commerciales et industrielles (comptes annuels) mercedes-benz financial services france

Mercedes-Benz Financial Services France SA et le Groupe Daimler ont souhaité maintenir le montant des fonds propres éligibles de Mercedes-Benz Financial Services France SA dans le cadre du développement de l’activité commerciale du Groupe Daimler en France et notamment vis-à-vis des expositions déclarées sur la base de l’Article 394 paragraphe 1 du CRR (« grands risques »).Afin de satisfaire cet objectif, une augmentation de capital de 40 M€ par voie d’apports nouveaux en numéraire a été approuvée lors de l’Assemblée Générale Extraordinaire de décembre 2015. Les instruments de capital éligibles en tant que fonds propres CET1 représentent 183,31 M € au 31 décembre 2015 (contre 143,31 M€ au 31 décembre 2014).

Table 2 : Fonds Propres Prudentiels :

(En million d'Euros)Fonds propres 433,00Fonds propres de catégorie 1 276,83Fonds propres de base de catégorie 1 (cet1) 276,83

Instruments de capital éligibles en tant que fonds propres CET1 183,31Résultats non distribués 89,37Profit ou pertes attribuables aux propriétaires de la société mère 8,41(-) Autres immobilisations incorporelles -4,24

Fonds propres additionnels de catégorie 1 (at1) -0,00Fonds propres de catégorie 2 (t2) 156,16Instruments de capital et emprunts subordonnés éligibles en tant que fonds propres T2 40,00Eléments de fonds propres T2 ou déductions - autres 116,16

III.3.3. Exigences de Fonds Propres. — Mercedes-Benz Financial Services France SA évalue régulièrement l’adéquation de ses fonds propres en vue de ses activités présentes et futures. De cette façon, les pertes inattendues sont couvertes par les fonds propres. De plus, les pertes attendues sont couvertes dans la procédure budgétaire du Groupe par le biais de provisions calculées d’une manière prudente.

Table 3 : Risques Pondérés & Exigences de Fonds Propres :

(En million d'Euros) Risque pondérés Exigencesde Fonds propres

Expositions sur les administrations centralesExpositions sur les établissements de credit 9,59 0,77Expositions sur les entreprises 1 117,85 89,43Expositions sur la clientèle de détail 963,63 77,09Expositions en défaut 39,32 3,15Total Risque de Crédit 2 130,40 170,43Total Risque de Marché 124,41 9,95Total Risque Opérationnel 2 254,81 180,38

Le défaut de paiement se définit comme suit :— impayés de plus de 90 jours— cotation Banque de France indiquant le défaut de la contrepartie— autre événement spécifique indiquant un défaut probable (ex : décès du client)La contagion est appliquée de manière systématique sur les encours douteux.Les expositions reposent uniquement sur des contreparties basées en France et à Monaco.La durée des financements accordés ne dépasse généralement pas les 60 mois.

III.3.4. Expositions par pondération avant/après transfert de risque. — Mercedes-Benz Financial Services France S. A. applique la cotation des entreprises de la Banque de France comme notation externe pour pondérer les expositions « Entreprises » et sous certaines conditions, les contreparties « Autres éléments ». La table de correspondance (mapping) appliquée entre les notations Banque de France et les échelons de qualité du crédit est celle validée par l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution dans l’Annexe C1 du dernier document « Modalités de calcul des ratios prudentiels dans le cadre de la CRD IV ».Les valeurs des actifs sous-jacents (les véhicules) ne sont pas éligibles comme techniques de réduction du risque de crédit.La cotation Banque de France permet, sous certaines conditions, d’effectuer un transfert de risque sur un garant bien coté. Les types de garanties appliquées sont:— Caution— Engagement de Poursuite de Location

Les expositions avant et après transfert de risque sont comme présentées ci-dessous.Table 4 : Expositions avant/après transfert de risque

(En million d'Euros) Exposition avant transfert de risque

Exposition après transfert de risque

Pondération 0 % 4,94 4,94Pondération 20 % 74,31 74,31Pondération 50 % 70,69 70,69Pondération 75 % 1 280,39 1 280,39

31 août 2016 BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n° 105

Page 6: MERCEDES-BENZ FINANCIAL SERVICES FRANCE S.A. · PDF filepublications pÉriodiques sociÉtÉs commerciales et industrielles (comptes annuels) mercedes-benz financial services france

Pondération 100 % 1 521,64 1 271,39Pondération 150 % 34,39 34,39

Total 2 986,36 2 736,10

III.3.5 Risque de taux :

III.3.5.1. Description synthétique du cadre général. — L'année 2015 a été marquée par le ralentissement des activités économiques et le découplage croissant entre les économies des pays émergents et celles des pays avancés, entre États-Unis et zone euro (pour les politiques monétaires). 2015 a également été une année de volatilité, de fortes variations de cours de change, de nouvel effondrement du cours des matières premières et de remontée des spreads de crédit.Les taux sont restés bas, ainsi que les spreads des pays périphériques de la zone euro, mais la situation est devenue plus complexe sur les obligations d’entreprises souffrant d’un élargissement des spreads et d’une liquidité moindre.

Evolution du CAC 40 en 2015.(Source Bloomberg)

Au final, tous les grands facteurs de risque se sont matérialisés en 2015 à différents degrés:— diverses crises : européenne, crise sur les pays émergents, crises spécifiques russe et brésilienne,— des craintes sur les cours monétaires avec de forts réalignements, des oppositions des différentes monnaies de changes, un retour de la volatilité des taux,— une nouvelle baisse des prix des matières premières,— des risques géopolitiques, des craintes sur la croissance mondiale et sur un « hard landing » chinois.En conséquence de ces différents éléments, le ralentissement de la croissance mondiale est donc préoccupant. Certes, en 2015, la croissance du PIB mondial est restée supérieure à 3 % pour la cinquième année consécutive, mais elle a de nouveau présenté des signes d’essoufflement dans de nombreuses zones géographiques. C’est le cas de la Chine, dont la croissance dépend notamment du changement de modèle économique et des caractéristiques démographiques du pays. La question du Yuan est cependant revenue au centre des préoccupations au cours de l’été 2015. Sa forte appréciation depuis la crise financière de 2008, favorisée par la hausse du dollar et la chute de bon nombre de devises émergentes, est en effet devenue difficilement soutenable pour la Chine.

Le ralentissement économique a été également très net dans l’ensemble des pays émergents. La trop forte dépendance au commerce mondial et aux matières premières (dont le prix chute depuis plusieurs années) n’est pas souvent – ou suffisamment — compensée par une solide demande domestique, et certains grands pays (Russie, Brésil) sont en récession, parfois sévère. Seuls les pays consommateurs de matières premières sont restés avantagés, mais ils n’ont pu éviter la tourmente financière qui a frappé l’ensemble des pays émergents.

En 2015, tirée par une demande intérieure soutenue, l’économie américaine a maintenu la dynamique amorcée en 2014. De fait, les États-Unis ont enregistré une croissance du PIB de 2.5 % en 2015 contre 2.4 % en 2014. De plus, l'embellie s'est également poursuivie sur le marché du travail en 2015, le taux de chômage ayant atteint 5.0 %, niveau proche du plein emploi.

L’année 2015 a été marquée par une intervention soutenue des Banques Centrales. D’une part, en décembre nous avons assisté à la première hausse de taux d’intérêts depuis 2006 de la Réserve fédérale américaine (+25 pb) et d’autre part il y a eu la mise en œuvre d’un programme d’assouplissement quantitatif par la Banque Centrale Européenne. Dans le même temps, la Banque d'Angleterre a maintenu sa politique inchangée. En Asie, dans le but d'empêcher un atterrissage brutal de l'économie (une menace qui a conduit à une forte baisse des marchés actions), la PBoC a décidé d'accélérer le rythme de sa politique d'assouplissement monétaire et de progressivement enlever le « peg » du yuan renminbi au dollar. De son côté, la Banque du Japon, prenant acte de la dynamique économique favorable dont bénéficie l'archipel nippon, a décidé de maintenir sa politique actuelle quasiment inchangée malgré des anticipations d’augmentation de son programme d'assouplissement quantitatif.

En Europe, les perspectives d'un assouplissement quantitatif à partir de l’automne 2014, puis sa mise en œuvre en mars 2015, ont entraîné une chute très marquée des taux d’emprunt d’état de la zone euro (les taux à 10 ans allemands ont baissé de 0.946 % en septembre 2014 à 0.180 % en mars

31 août 2016 BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n° 105

Page 7: MERCEDES-BENZ FINANCIAL SERVICES FRANCE S.A. · PDF filepublications pÉriodiques sociÉtÉs commerciales et industrielles (comptes annuels) mercedes-benz financial services france

2015). Il en a résulté un deuxième effet positif, à savoir une détente des conditions de crédit, permettant une amélioration du mécanisme de transmission du crédit. Un autre effet positif de l'assouplissement quantitatif a été la forte baisse de l’euro (l’EUR/USD passant de 1.2098 à 1.0877).Toutefois, les prévisions d'inflation à long terme restent très mal ancrées, ce qui a décidé la BCE à prolonger la fin de son programme Quantitative Easing (QE : émission de billets) de septembre 2016 à mars 2017 lors de sa réunion de décembre ainsi qu’à abaisser de 10 pb son taux de rémunération des dépôts à -0.30 %. La BCE a également ajouté à l’univers éligible les obligations publiques régionales et locales. Cette extension a été jugée plutôt décevante par les marchés qui attendaient des mesures plus fortes.

Le rating Daimler s’établit à A3 chez Moody’s (dernière actualisation de la note au 11 février 2015).

Au niveau de la gestion actif-passif, l’organisation de MBFS est identique à celle de l’année précédente au sein du Groupe Daimler sur la base du principe du « Match-Funded » à savoir :— le risque général de variation de taux d’intérêt reste piloté par zone monétaire,— la responsabilité de chaque pays se limite à la mise en œuvre de cette politique dictée par le Groupe Daimler

III.3.5.2. Description des outils et de la méthodologie utilisés. — La méthodologie et les outils d’analyse n’ont pas changé. Chaque fin de mois, MBFS FRANCE envoie à l’équipe ALM de Berlin (« middle-office ») un fichier contenant des informations sur les contrats en portefeuille (montant, taux d’intérêt, échéancier …), le passif (emprunts en cours), ainsi que le bilan simplifié qui contient les positions faisant l’objet d’un amortissement conventionnel (fonds propres, autres actifs et autres passifs).Le Groupe calcule alors une impasse de taux et de liquidité en mode statique, en déroulant chaque position du bilan :— Contractuellement pour ce qui concerne les positions clientèle à l’actif, et des emprunts au passif ;— Conventionnellement pour les autres positions (celles ne portant pas intérêt).L’impasse est alors calculée par mois de déroulé, et moyennée à l’année, sur la base du total de bilan. La duration moyenne des contrats clientèles étant de 42 mois, seules les impasses des 3 premières années de déroulé sont significatives. En fonction :— Des chiffres de taux d’exposition ;— Des hypothèses de production (en volume) des trois mois suivants ;— Des objectifs de taux d’exposition décidés en Comité ALM du groupe.Le Groupe nous demande alors d’effectuer les opérations de refinancement correctrices nécessaires.Le Groupe détermine donc la nature du taux (fixe ou variable) ainsi que la maturité à utiliser. C’est donc un ajustement mensuel ayant pour objectif d’assurer une situation « match-funded » permanente.

III.3.5.3. Description des limites fixées. — Les fourchettes de taux d’exposition sont déterminées par le Groupe Asset & Liability Commitee (ALCO). Cette zone de tolérance a pour vocation de pallier les éventuelles déformations de la structure du bilan, et d’une production prévisionnelle sous ou surévaluée.A la fin de l’année 2015, le taux d’exposition a été fixé à -2.8 % pour 2016, 1.1 % pour 2017 et enfin 0.3 % pour 2018. Le taux d’exposition 2016 est légèrement inférieur aux limites fixées par Daimler AG à hauteur de +/- 2.5 % pour les entités DFS de la zone Euro. Cette limite se réduira progressivement du fait de la saisonnalité du second semestre 2016.

Exposition au risque de taux.

Exposition au risque de taux 2015Taux d'exposition Janv.15 Févr.15 Mars.15 Avr.15 Mai.15 Juin.15 Juil.15 Août.15 Sept.15 Oct.15 Nov.15 Déc.15 Target (*)

1 AN 7,6 % 6,1 % 6,4 % 5,2 % 4,5 % 4,2 % 1,1 % -0,6 % -2,0 % -1,9 % -2,8 % -2,8 % 0,0 %

2 ANS 4,1 % 3,3 % 3,3 % 2,7 % 2,1 % 2,1 % 0,2 % 0,0 % 0,1 % 1,0 % 0,8 % 1,1 % 0,0 %

3 ANS 0,6 % 0,5 % 0,5 % 1,0 % 0,1 % 0,6 % 0,5 % -0,1 % 0,2 % 0,4 % -1,1 % 0,3 % 0,0 %(*) Au 31/12/2015

Déroule en impasse de taux.

31 août 2016 BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n° 105

Page 8: MERCEDES-BENZ FINANCIAL SERVICES FRANCE S.A. · PDF filepublications pÉriodiques sociÉtÉs commerciales et industrielles (comptes annuels) mercedes-benz financial services france

III.3.5.4. Description synthétique des rapports utilisés. — Les rapports sur les marges adossées ainsi que sur les taux d’exposition sont adressés par la cellule middle office ALM directement aux départements Contrôle de Gestion et Comptabilité, à la Trésorerie, au Directeur Financier ainsi qu’au Directeur Général.Ces rapports sont mensuels. Ils contiennent la mesure du risque de taux en déroulé statique et dynamique : incidence d’une variation de la courbe de +/- 200 points de base en l’espace d’un an, toutes choses égales par ailleurs (même structure de bilan, même taux d’exposition).Les actions à mener dans le mois en cours sont adressées par la cellule FrontOffice au Directeur Financier, au Trésorier et au Manager de la Comptabilité, afin de continuer à respecter les taux d’exposition fixés.

III.3.5.5. Présentation de l’environnement de contrôle. — C’est la cellule ALM du Groupe Daimler qui préconise les directives à mettre en œuvre en matière de gestion du taux d’intérêt.Le management local ainsi que les structures opérationnelles (Trésorerie, Comptabilité et Contrôle de Gestion) sont responsables de l’application et de contrôler l’exécution des instructions du Groupe.Par ailleurs, MBFS réunit un comité de gestion actif – passif à la demande afin de contrôler la mise en œuvre de ces instructions groupe.

III.3.5.6. Résultat d’un choc uniforme de 200 points de base en l’espace d’un an. — Une première analyse succincte est effectuée par le Groupe avec des hypothèses très réductrices : même structure de bilan, pas de croissance / décroissance d’encours, même impasse de taux, répercussion instantanée et complète des variations de taux de marché sur les taux à la production.Une deuxième analyse est effectuée en local, avec le même logiciel, mais en prenant les hypothèses du budget quant à l’évolution de l’encours, et en introduisant trois hypothèses de mouvement des taux, en introduisant également un délai de trois mois quant à la répercussion de la variation des taux de marché sur les taux de la clientèle.L’intérêt de cette analyse est de déterminer quel sera le comportement du PNB si les taux varient de telle façon, et que le Groupe conserve sa politique d’exposition. Cela permet également de comparer l’évolution du PNB en fonction d’un déplacement de la courbe des taux de façon uniforme (vers le haut ou vers le bas), ou en cas de déformation de celle-ci (hausse ou baisse des taux courts).

Analyse statique.

France : MBFS Report Date31/01/2016

Gross intrest margin simulation (Tsd. EUR)

Balance Sheet Total 2686130 Simulation Period

31/01/2015 -31/01/2017

Interest Income Constant Forward Rates +2 % parallel -2 % parallel +2 % short -2 % shortTotal 106 439 106 202 106 415 105 885 105 812 106 025Condition contribution 125 918 125 916 125 915 125 929 125 938 125 921Structure contribution -19 479 -19 714 -19 500 -20 044 -20 126 -19 896

31 août 2016 BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n° 105

Page 9: MERCEDES-BENZ FINANCIAL SERVICES FRANCE S.A. · PDF filepublications pÉriodiques sociÉtÉs commerciales et industrielles (comptes annuels) mercedes-benz financial services france

On-Balance -19 479 -19 714 -19 500 -20 044 -20 126 -19 896Derivatives 0 0 0 0 0 0

Interest Income ConstantChance (+) / Risk (-) compared to interest rate scenario Constant

Forward Rates +2 % parallel -2 % parallel +2 % short -2 % shortTotal 106 439 -237 -24 -555 -627 -414Condition contribution 125 918 -2 -3 11 20 3Structure contribution -19 479 -235 -22 -565 -647 -418On-Balance -19 479 -235 -22 -565 -647 -418Derivatives 0 0 0 0 0 0

Interest Income ConstantChance (+) / Risk (-) compared to interest rate scenario Constant

Forward Rates +2 % parallel -2 % parallel +2 % short -2 % shortTotal 3,963 % -0,009 % -0,001 % -0,021 % -0,023 % -0,015 %Condition contribution 4,688 % 0,000 % 0,000 % 0,000 % 0,001 % 0,000 %Structure contribution -0,725 % -0,009 % -0,001 % -0,021 % -0,024 % -0,016 %On-Balance -0,725 % -0,009 % -0,001 % -0,021 % -0,024 % -0,016 %Derivatives 0,000 % 0,000 % 0,000 % 0,000 % -0,000 % -0,000 %

III.3.5.7. Résultats des indicateurs de mesure du risque de taux :

— Evolution des taux en 2015 : Pendant l’année 2015, les taux interbancaires sont progressivement descendus à leur plus bas niveau, atteignant des records historiques. A titre d’exemple, l’EONIA a été négatif tout au long de l’année et l’Euribor 3 mois a fait de même sur le second semestre 2015. Ces baisses importantes de taux ont concerné l’ensemble des maturités, Court ou Long Terme.

Evolution des taux en 2015.

Tout comme la croissance, l’inflation reste à un niveau très faible en France. Le niveau de l’inflation est en effet très en deçà des attentes estimées à 2 % l’an dernier. Si ce faible niveau se maintient sur une période prolongée, cela pourrait engendrer des problématiques majeures pour plusieurs raisons.

31 août 2016 BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n° 105

Page 10: MERCEDES-BENZ FINANCIAL SERVICES FRANCE S.A. · PDF filepublications pÉriodiques sociÉtÉs commerciales et industrielles (comptes annuels) mercedes-benz financial services france

Tout d’abord, le risque de basculer en déflation (baisse généralisée et auto-entretenue des prix) augmente au voisinage de zéro. Ensuite, une inflation faible pénalise les débiteurs. C’est un frein à la croissance via le durcissement des conditions monétaires en termes réels qu’elle engendre. De même, l’augmentation des salaires réels qui en découle peut aller à l’encontre des mécanismes d’ajustement nécessaires à une baisse du taux de chômage. Enfin, une inflation faible tire vers le bas la croissance nominale. Elle contribue donc à dégrader un certain nombre de ratios, dont le ratio de dette publique.C’est bien contre cette extrême faiblesse de l’inflation que la BCE se bat énergiquement. Actuellement, la BCE est encore loin de remplir son mandat d’une inflation proche mais inférieure à 2 %. Cependant, l’efficacité de sa politique monétaire non-conventionnelle est probante dans la diminution de l’aversion au risque et l’amélioration des conditions de financement (dépréciation de l’euro, baisse des taux d’intérêt et des primes de risque, redémarrage du crédit, hausse des marchés actions). Elle contribue ainsi, lentement mais sûrement, à la reprise (à hauteur de 0,4 point en 2015 d’après les estimations de l’INSEE pour la France).En 2015, les taux de refinancement de MBFS France ont été très avantageux, profitant pleinement de la baisse des taux d’intérêts. Pendant cette année, MBFS France a essentiellement mis en place des emprunts classiques (taux fixe ou variable) auprès du Groupe ou de banques locales pour des maturités allant jusqu’à 2 ans.En 2015, MBFS France n’a pas contracté de nouvel instrument financier. De plus, la stratégie de Daimler AG et par conséquent celle de MBFS France fut de gérer son portefeuille avec l’objectif de maintenir une position proche de 0 %. Ainsi, l’exposition cible (entre 1 et 3 ans) positionnée entre 7.6 % et 0.6 % en début d’année 2015 a été revue dans une tranche comprise entre -2.8 % et 0.3 % en décembre 2015, en phase avec la saisonnalité de la production de MBFS limité à la zone Euro.

III.3.5.8. Résultat des contrôles permanents menés en matière de risque de taux. — Les tests ICS menés en 2015 n’ont révélé aucune anomalie significative. En revanche, le Groupe a mis en place une procédure d’alerte en 2011, en cas de forte variation des taux d’intérêt afin de pouvoir mieux ajuster les grilles tarifaires au sein de notre réseau.

III.3.6 Risque de liquidité :III.3.6.1. Description synthétique du cadre général. — L’encours de financement est resté quasi stable 2015 : 1.920 M€ en Janvier 2015 contre 1.970 M€ en Décembre 2015, soit une augmentation de 50 M€ (+2.6 %).Au 31 Décembre 2015, la composition du portefeuille de MBFS France se répartissait de la façon suivante entre les deux sources de refinancement :— 39 % avec Daimler AG— 61 % avec les banques.Cette répartition a varié essentiellement selon les conditions du marché offertes par les banques locales à MBFS France en rapport à celles dont MBFS France peut bénéficier auprès du Groupe Daimler AG.Conformément aux articles 181 et 183 de l’arrêté du 3 Novembre 2014, les dirigeants effectifs fixent au moins une fois par an la répartition de refinancement entre banques locales et Daimler AG. Ce dernier donne son accord tous les mois quant à la stratégie adoptée de refinancement par MBFS France.Par exemple, le Groupe a validé le fait que MBFS se refinance auprès des banques lorsque, fin octobre 2015, les marchés ont pénalisé Daimler AG via une augmentation des spreads du fait d’une « contagion » réalisée par les analystes entre les captives de constructeurs allemands suite aux difficultés de Volkswagen.Tout au long de l’année 2015, qui n’a pas été facile pour le secteur automobile (hors catégorie Premium), MBFS a continué de disposer de toute la flexibilité du Groupe dans le choix de ses partenaires bancaires.Pour assurer les besoins de trésorerie à court terme de MBFS France, des financements ont été mis en place sur des maturités courtes avec le Groupe, tandis que le financement sur les maturités long terme s’est réparti de manière équilibrée entre le Groupe et les banques locales. MBFS France a ainsi pu bénéficier des meilleurs taux et conditions financières, conformément à l’article 160 de l’arrêté du 3 Novembre 2014.Pour faire face aux règles imposées par l’ACPR et maintenir un ratio de liquidité satisfaisant, MBFS France a continué de s’appuyer sur une lettre d’engagement (émise par Daimler A.G.) à hauteur de 500 M€ répondant aux critères d’éligibilité de l’ACPR.En plus du ratio d’observation, MBFS France a établi depuis le 30 Juin 2010 un tableau prévisionnel quotidien de trésorerie sur sept journées glissantes conformément à la réglementation mise en place par l’ACPR.Ce reporting permet un meilleur suivi des besoins de liquidités des établissements financiers.

Répartition des financements au 31 décembre 2015 :

Contrepartie Ligne (Mio.EUR) Court terme (inf. à 1 an)

Long-terme (sup. ou égal à 1 an)

Total Emprunt (Mio.EUR)

Pourcentage du refinancement

Groupe 0 50 710 760 38,58%Hors-groupe 1 510 0 1 210 1 210 61,42%

Total 1 510 50 1 920 1 970 100,00%

III.3.6.2. Stress Scenarii utilisés pour mesurer le risque encouru en cas de forte variation des paramètres de marché. — Concernant les stress scenarii, nous avons conservé les mêmes hypothèses depuis 2009. La crise financière que nous avons traversée nous a permis de constater que ces scénarii étaient pertinents.En effet, d’une part, les niveaux de spreads pris dans nos hypothèses sont les plus élevés que nous ayons connus (au début de l’année 2009).D’autre part, la crise nous a également démontré que le Groupe Daimler avait la capacité financière d’assurer le refinancement de ses filiales.Enfin, MBFS France S.A. a enrichi ses modes de refinancement en mettant en place une succursale bancaire de la MB Bank AG, lui donnant la possibilité d’accéder à la liquidité de la MB Bank AG. Le fait de pouvoir accéder à ces liquidités constitue un élément important en période de crise.

III.3.6.3. Résultat des contrôles permanents menés en matière de risque de liquidité. — Les tests ICS menés en 2015 n’ont révélé aucune anomalie significative.Le dispositif de contrôle a été renforcé avec la mise en place de tableaux prévisionnels à sept jours (suivant le principe des quatre yeux).

Exposition au risque de liquidité.

Taux d’exposition au risque de liquidité 2015Taux d'exposition Janv.15 Févr.15 Mars.15 Avr.15 Mai.15 Juin.15 Juil.15 Août.15 Sept.15 Oct.15 Nov.15 Déc.15 Targert (*)

1 AN -2,8 % -3,9 % -2,8 % -3,1 % -3,1 % -2,6 % -2,8 % -3,9 % -5,0 % -4,5 % -5,1 % -4,8 % 0,0 %

2 ANS -0,1 % -3,9 % 0,0 % -0,3 % -0,3 % 0,3 % -0,4 % -0,5 % -0,3 % 0,7 % 0,6 % 0,9 % 0,0 %

3 ANS 0,4 % 0,4 % 0,8 % 1,0 % 0,1 % 0,6 % 0,5 % -0,1 % 0,2 % 0,4 % -1,1 % 0,3 % 0,0 %(*) Au 31/12/2015

31 août 2016 BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n° 105

Page 11: MERCEDES-BENZ FINANCIAL SERVICES FRANCE S.A. · PDF filepublications pÉriodiques sociÉtÉs commerciales et industrielles (comptes annuels) mercedes-benz financial services france

Déroule de liquidité au 31/12/2015.

IV. — Evolution prévisible de la situation de la société & perspectives d’avenir.

Sur l’année 2015, les efforts de MBFS se sont orientés essentiellement vers une stabilisation des systèmes et les demandes d’évolution à portée règlementaire pour une concentration optimale des ressources sur la réalisation des travaux en lien avec les projets stratégiques.Ainsi, au titre de l’exercice écoulé, les principaux axes des travaux se sont concentrés autour de :— la conformité réglementaire,— quelques initiatives de croissance impératives ou devant être clôturées sur l’exercice,— les projets stratégiquesAux fins d’assurer un suivi desdites demandes d’évolutions en assurant un encadrement des ressources dédiées aux projets stratégiques, une instance dite Demand board a été mise en place.Cette instance a pour finalité :— L’analyse de toutes les demandes aux fins d’en déterminer la faisabilité technique et la charge y afférent,— Identifier les demandes impactant plus fortement les ressources critiques dédiées aux projets stratégiques— Assurer un suivi précis des demandes d’évolutions pour pouvoir les mettre en œuvre ultérieurement lorsque cela est possible.Dans ce contexte, la Roadmap des projets 2015 a été définie pour répondre presque exclusivement aux nécessités relatives au respect des obligations légales et réglementaires.

IV.1. La conformité réglementaire. — Les principaux sujets traités sur l’exercice 2015 ont concerné principalement des évolutions pour des nécessités réglementaires ou de conformité :— FINREP nGAAP : cette demande introduite à la demande de la direction administrative et financière visent la mise en œuvre dans les systèmes d’une routine assurant la délivrance de rapports financiers normalisés au niveau européen suite à l’entrée en vigueur du nouveau règlement n°2015/ 534— AnaCredit : est une demande introduite à la demande de la direction administrative et financière vise la mise en œuvre dans les systèmes d’une nouvelle série de données détaillées sur les prêts bancaires dans la zone euro. AnaCredit est l’acronyme d’analytical credit datasets (séries de données analytiques sur le crédit). La BCE, en collaboration avec les banques centrales nationales (BCN) de la zone euro et plusieurs BCN hors zone euro, a lancé le projet en 2011. AnaCredit utilise de nouvelles données et les registres nationaux de crédit existants pour constituer une base de données harmonisée de référence pour plusieurs missions de banque centrale, telles que la prise de décisions dans le cadre de la politique monétaire et de la surveillance macro prudentielle. Cette nouvelle réglementation bancaire a été émise par la BCE sous le numéro ECB/2014/06.— SAP Hardening : projet à l’initiative de la direction des systèmes d’information et de la direction administrative et financière visant un renforcement de la sécurité du système SAP ainsi qu’une mise en œuvre de dispositions relatives à la conformité.

IV.2. La croissance. — En 2015, MBFS a finalisé sur plusieurs des initiatives de croissance clées qui avaient été initiées en 2014.Certaines de ces initiatives ont été mises en œuvre au cours de l’année 2015 comme le lancement opérationnel « Daimler Fleet Management dit DFM » qui permet d’élargir l’offre MBFS.

31 août 2016 BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n° 105

Page 12: MERCEDES-BENZ FINANCIAL SERVICES FRANCE S.A. · PDF filepublications pÉriodiques sociÉtÉs commerciales et industrielles (comptes annuels) mercedes-benz financial services france

Pour mémoire, ce produit vise à proposer à la clientèle MBFS une offre de location longue durée assortie de services pour des véhicules particuliers multimarques, grâce à un accord de coopération avec un partenaire externe, ATHLON CAR LEASE, pour en assurer la gestion et le suivi.C’est donc une nouvelle offre exclusivement dédiée aux flottes d’entreprise.Le début de cette activité parait très prometteur avec des volumes qui semblent plus que respectables. En effet, depuis son lancement au cours du second semestre 2015, DFM a enregistré 680 commandes et 380 livraisons à fin 2015 (870 commandes et 490 livraisons au 25 mars 2016).Ce sont aussi les débuts de campagnes spécialisées de financement de la part de Mercedes-Benz France pour les VUL, tel qu’ils avaient été faits dans la catégorie VP, qui contribuent à une croissance positive de notre taux de pénétration VUL (+3 %). Cela devrait se poursuivre en 2016 avec une extension du Program Participation Guideline (PPG) à tous les modèles de la Gamme VUL, destiné aux clients standards (hors Flottes).De plus, la fidélisation client, notamment aux fins de contrat permet d’enclencher une nouvelle dynamique de financement bénéficiant à MBFS France. A cet effet, un nouveau process FIDBACK a été mis en place en 2015 dont l’objectif est d’augmenter le taux de renouvelant fin de contrat.Enfin, le nouvel outil Internet Calculator Europe (ICE) a été mis en place techniquement au cours de l’année 2015 et a été lancé officiellement le 7 mars 2016 en France. Cet outil porte déjà ses fruits puisqu’au cours des quatre premiers jours de sa mise en fonction, 4 000 (23 569 entre le 7 et le 24 mars 2016) simulations ont été faites, dont deux, aboutissant à l’achat d’un véhicule Mercedes-Benz avec un financement MBFS. Cela démontre la maturité du marché français pour les approches digitales.

IV.3. Les projets stratégiques. — Daimler Financial Services Europe doit se préparer à faire face à des défis conséquents afférents principalement à :— La croissance de son portefeuille— Aux exigences réglementaires plus importantes— L’augmentation des demandes des clients et des distributeurs— La recherche de l’efficacité de ses procédures et outilsPour relever ces défis avec succès, deux programmes ont été lancés : GET ONE et GALA. Ces programmes visent à transformer, au niveau européen, nos environnements informatiques et nos processus pour y apporter homogénéité et automatisation à la pointe de la technologie.

IV.3.1. Get One et Gala. — Le projet GET ONE a été lancé en janvier 2015, afin d’harmoniser et d’améliorer les processus et les systèmes informatiques des différentes entités européennes de DFS AG, dans le but d’introduire de nouvelles technologies à l’environnement de travail, de préparer les entités du Groupe aux défis du futur (notamment l’environnement digital), mais aussi et surtout de mieux servir nos clients.La finalité du projet GET ONE vise la transformation de l’environnement actuel de nos processus et systèmes informatiques hétérogènes et dépassés, se basant sur un nombre conséquent de processus manuels, en un environnement moderne, numérique et automatisé. GALA répond aux mêmes défis que GET ONE avec un périmètre très axé sur l’aspect financier. Il vise à créer une plateforme de comptabilité unique et commune mais modulable pour DFS, fondée sur une infrastructure moderne et une technologie orientée vers l’avenir.L’initiation du projet GALA est issue du constat, au sein du groupe DFS, que toutes les entités disposaient de différentes plateformes de comptabilité avec des processus, des méthodes et des outils hétérogènes. Cela avait pour conséquence directe une augmentation de la durée de la clôture, des problèmes de qualité et un manque de conformité à certaines exigences règlementaires. De plus, la complexité technique et les coûts de maintenance conséquents ont mis en exergue la nécessité de ce projet.Dans la continuité de ces deux programmes, un projet a été initié localement pour garantir une parfaite cohésion entre la solution standardisée européenne et les nécessaires adaptations locales dit GET READY. Ce projet local permettra le succès de la mise en place des nouveaux environnements ainsi que l’encadrement des dépendances identifiées.

IV.3.2. Get Ready. — Comme indiqué précédemment, GET ONE et GALA sont des initiatives européennes. La France a été désignée comme pays « pilote », c’est-à-dire le premier pays à mettre en œuvre les nouveaux environnements informatiques.GET Ready France décrit la transposition locale des deux programmes comprenant des adaptations, la mise en place d’une organisation locale calibrée, une description des processus actuels (AS IS) et futurs (TO BE) ainsi que l’architecture des systèmes actuels. L’alignement et la coordination de GET ONE et GALA sont cruciaux pour le succès de leur mise en œuvre en France.

IV.3.3. Objectifs. — Tout en étant aligné avec la vision globale MBFS qui est « d’être le fournisseur privilégié de nos clients et de nos distributeurs de services financiers et de mobilité, en partenariat avec nos marques constructeur », GET READY permet la mise en place de GET ONE et GALA en France et soutient la mission actuelle de DFS d’être « prête pour l’avenir ».

Les objectifs de GET READY peuvent être regroupés en quatre modules (voir illustration ci-dessous) :En se fondant sur la solution standard GET ONE, GET READY adapte l’architecture informatique locale et développe des interfaces nouvelles ou des systèmes pour garantir des opérations efficaces.Les processus d’activité locaux non standardisés sont alignés par GET READY pour assurer le succès de l’intégration complète

31 août 2016 BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n° 105

Page 13: MERCEDES-BENZ FINANCIAL SERVICES FRANCE S.A. · PDF filepublications pÉriodiques sociÉtÉs commerciales et industrielles (comptes annuels) mercedes-benz financial services france

L’implication des hommes est acquise afin de minimiser la résistance au changement et la structure locale est alignée avec le modèle de travail européen y compris les partenaires DFS externes, les distributeurs ou le constructeur (niveau 2)GET READY s’assure que la mise en place de GET ONE et GALA fournisse les bénéfices attendus en créant de la valeur ajoutée pour les clients français.

Pyramide des objectifs GET READY

IV.3.4. Approche GET READYParallèlement à la méthodologie générale de gestion du projet, la France a structuré GET READY en huit blocs et fonctions transverses (voir illustration ci-dessous).

IV.3.5. Risques :

31 août 2016 BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n° 105

Page 14: MERCEDES-BENZ FINANCIAL SERVICES FRANCE S.A. · PDF filepublications pÉriodiques sociÉtÉs commerciales et industrielles (comptes annuels) mercedes-benz financial services france

Risque Description Activités d’atténuation

1 Déviation du calendrier

– Le planning de GET READY dépendant du planning de GET ONE / GALA cela peut conduire à des interdépendances qui doivent être anticipées

– La méthodologie en cascade ne permet pas de commencer des tâches de mise en place avant d’avoir défini entièrement le périmètre et cela peut conduire à des écarts de développement avec GET ONE et GALA

– Des sites d’atterrissage pour des points blancs qui ont été identifiés sont détectés / définis trop tard

– Les ressources de GET ONE et GALA sont sollicitées pour aider à identifier les dépendances de façon à ce que l’effet puisse être minimisé

– Des réunions permanentes sur les points d’attention permettent d’identifier les points ouverts avant la fin de l’analyse des écarts GET ONE.

– La finalisation des sites d’atterrissage est traitée comme tâche prioritaire numéro 1 par GET ONE et GALA

2 Concernant le périmètre

– Forte complexité du changement due à plus de 90% d’environnement informatique et de processus opérationnels qui sont remplacés ou touchés.

– Apparition de nouveaux projets (réglementaires / demandés par le siège)

– La qualité est un indicateur clé pour la planification, en amont du respect du calendrier

– Des réunions régulières avec toutes les parties prenantes et un processus de gestion des demandes mis en place.

3 Organisationnel

La mise en place de GET ONE et GALA devrait considérablement modifier les descriptions actuelles de fonctions (business et informatique).

– De nouveaux modèles opérationnels vont être mis en place.

– Contraintes de ressources pour couvrir GET READY (points d’attention) en plus des engagements GET ONE et GALA

– Le grand nombre de postes nécessaires ne peut être pourvu, manque de profils adaptés.

Une Responsable des ressources humaines intégrée à l’organisation Local Transformation, recrutement d’une spécialiste ressources humaines supplémentaire depuis le 1er septembre.

– Recours à une agence extérieure de recrutement

– La gestion du changement est une activité clé de Local Transformation.

– Pilote de l’initiative RH centrale « planification des ressources »

4 Stratégique

– Lancement simultané de tous les nouveaux applicatifs

– Approche « switch off / switch on»

– Atténuation du risque grâce à une analyse approfondie du module / de l’application avant de passer à une approche ou à la suivante

En parallèle, GET READY a formalisé le classement des 10 risques les plus importants dans une matrice de risques qui est mise à jour tous les mois et vérifiée régulièrement par l’équipe de management française et le Comité MBFS de mise en place :

Matrice de risques GET READY

31 août 2016 BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n° 105

Page 15: MERCEDES-BENZ FINANCIAL SERVICES FRANCE S.A. · PDF filepublications pÉriodiques sociÉtÉs commerciales et industrielles (comptes annuels) mercedes-benz financial services france

IV.3.6. Organisation du Projet. — MBFS France a créé un nouveau département dont l’objectif est le succès de la transformation locale. Son objectif est la mise en place avec succès de GET ONE et GALA en France. Danièle Zanchetta a été nommé à la tête de ce nouveau département appelé Local Transformation. Il rapporte à Jean-Jacques Nuel, directeur général de MBFS France.Le département est constitué de 5 services. L’objectif est de gérer localement GET ONE, GALA ainsi que GET READY d’un point de vue opérationnel et informatique.Une équipe spécifique est chargée des activités d’intégration et une autre de la gestion du changement. Pour ce qui concerne la nécessité de gérer le sujet des points d’attention, un manager GET READY a été recruté, en charge des points d’attention et des sous-projets à venir.

V. — Information relative au capital social.

Conformément aux dispositions de l’article L.233-13 du Code de commerce et compte tenu des informations et notifications reçues en application des articles L.233-7 et L.233-12 dudit Code, nous vous indiquons ci-après l’identité des actionnaires qui possédaient plus du vingtième, du dixième, du cinquième, du tiers et des deux tiers du capital social ou des droits de vote au jour de clôture de l’exercice soumis à votre approbation :

La société Mercedes-Benz France possède 99,99 % du capital social.

En application de l’article L.225-100 du Code de commerce, nous vous indiquons qu’aucune délégation n’a été accordée au cours de l’exercice.

VI. — Etat de l’actionnariat salarié.

Dans le cadre d’un dispositif d’épargne salariale visé à l’article L.225-102 du Code de commerce, le personnel salarié de la société ne détient aucune participation au capital de la société.Par ailleurs, aucun plan d’option de souscription ou d’achat d’actions n’a été mis en place au bénéfice des membres du personnel de la société.Conformément à ce qui était prévu en 2005, des accords d'Intéressement, de Participation et de Plan d'Epargne d'Entreprise ont été conclus le 16 juin 2005 entre les représentants du personnel et la société.Au titre de l’exercice 2015, aucune réserve légale de participation n’a été constituée.Par ailleurs, au titre de l’exercice 2015, il a été constitué une provision pour intéressement de 1 014 000,00 euros qui sera versée en mai 2016 aux salariés.Afin d’inciter les collaborateurs à épargner au sein du PEE, une politique d’abondement a été mise en place, permettant au collaborateur de percevoir un abondement de l’entreprise dès le premier euro placé.

VII. — Dividendes verses au titre des trois exercices précédents et l’avoir fiscal correspondant.

En application de l’article 243 bis du Code général des impôts, nous vous informons qu’au titre des trois exercices précédents, il n’a été versé aucun dividende.

VIII. — Liste des mandats et fonctions exerces par chaque mandataire social.

Le Conseil d’administration comprend actuellement 3 membres.

31 août 2016 BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n° 105

Page 16: MERCEDES-BENZ FINANCIAL SERVICES FRANCE S.A. · PDF filepublications pÉriodiques sociÉtÉs commerciales et industrielles (comptes annuels) mercedes-benz financial services france

Date de première nomination

Mandat actuel expirant à l’ag statuant sur les

comptes de l’exercice clos au :

Fonction principale exercée dans la SociétéAutres mandats et

fonctions exercés dans toute autre société

Monsieur Christian Peters 09/12/2011 31/12/2017

– Administrateur et Président du Conseil d’Administration

– Dirigeant responsable au sens de l’Article L.511-13 du Code monétaire et financier (Anc. Art. 17 de la loi bancaire), Validation ACP en date du 05 juillet 2012

Monsieur Jean- Jacques Nuel 16/07/2012 31/12/2017

– Directeur Général et Administrateur

– Dirigeant effectif au sens de l’Article L.511- 13 du Code monétaire et financier, Validation ACP en date du 13 septembre 2012

Monsieur Marc Langenbrinck 27/12/2013 31/12/2017 – Administrateur et Vice Président du Conseil

d’AdministrationPrésident de la société Mercedes-Benz France SAS

A cet égard, nous vous indiquons qu’aucun Administrateur n’a perçu de jeton de présence au cours de l’exercice écoulé.

IX. — Rémunérations allouées aux mandataires sociaux.

La société n’entre pas dans le cadre des premiers alinéas de l’article L.225-102-1 du Code de commerce, de sorte que les Mandataires sociaux ne sont pas contraints de déclarer leurs rémunérations et avantages.

X. — Montant des dépenses somptuaires.

En application des articles 39-4 et 223 quater du Code général des impôts, nous vous informons qu’aucune dépense ou charge somptuaire non déductible fiscalement n’a été engagée au cours de l’exercice écoulé.

XI. — Proposition d'affectation du résultat.

Le résultat de l'exercice clôturé le 31 décembre 2015 se solde donc par un bénéfice après impôt de 8 406 976,67 € que nous vous proposons d’affecter de la manière suivante :

Report à nouveau de l’exercice écoulé 85 247 609,57 €Résultat de l’exercice clos le 31 décembre 2015 8 406 976,67 €Montant des capitaux propres avant affectation 272 671 830,97 €

Proposition d’affectation du résultat à la réserve légale et au paiement de dividendes :

Réserve légale de l’exercice après affectation 4 506 500,60 €Proposition de versement de dividendes 7 943 221,00 €

Ceci correspond à un montant 0,52 euros de dividende par action détenue.Le reliquat, pour un montant de 43 406,84€ est affecté en Report à Nouveau.

Report à nouveau de l’exercice après affectation 85 291 016.41 €Montant des capitaux propres après affectation 273 135 586,64 €

Résultats.

Concernant les comptes sociaux de la société au cours des cinq derniers exercices (articles 133, 135 et 148 du décret sur les sociétés commerciales)

2011 2012 2013 2014 2015Nature des indications :

Capital social dont versé 143 305 104 143 305 104 143 305 104 143 305 104 183 305 100Nombre d'actions émises 11 942 092 11 942 092 11 942 092 11 942 092 15 275 425Nombre d'obligations convertibles en actions – – – – –

Résultat global des opérations effectuées :

31 août 2016 BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n° 105

Page 17: MERCEDES-BENZ FINANCIAL SERVICES FRANCE S.A. · PDF filepublications pÉriodiques sociÉtÉs commerciales et industrielles (comptes annuels) mercedes-benz financial services france

Chiffre d'affaires hors taxes 494 527 926 503 072 417 540 320 315 601 681 782 628 202 950Résultat avant impôts, amortissements et provisions 427 817 624 441 198 374 476 756 323 541 469 616 573 818 616

Impôts sur les bénéfices 2 896 330 2 595 309 1 849 845 4 703 693Résultats après impôts amortissements et provisions 24 630 480 17 706 628 1 555 101 13 274 434 8 406 677

Montant des bénéfices distribués – – – – –Résultat des opérations réduit à une seule action :

Résultat après impôts mais avant amortissements et provisions 35,58 36,73 39,92 45,19 47,66

Résultat après impôts amortissement et provisions 2,06 1,48 0,13 1,11 0,70

Dividende versé à chaque action – – – – –Personnel :

Nombre moyen de salariés au cours de l'exercice 178 184 187 208 245

Montant de la masse salariale 8 787 261 9 428 484 9 974 417 10 869 798 12 225 434Montant des sommes versées au titre des avantages sociaux (sécurité sociale, œuvres sociales)

4 117 879 4 643 411 5 073 828 5 612 116 6 928 037

Glossaire des principales abréviations.

ACPR Autorité de Contrôle Prudentiel et de RésolutionALCO Asset and Liability CommitteeALM Asset and Liability ManagementASF Association française des Sociétés Financières

BCE Banque Centrale EuropéenneBdF Banque de FranceBPC Comité des Pratiques CommercialesBPI Banque Publique d’InvestissementBPO Bureau des Pratiques Commerciales

CF Complémentaires FinancièresCFPB Centre de Formation de la Profession BancaireCGI Prestataire Informatique fournissant PhoenixCoC Center of CompetenceCOREP Common solvency ratio ReportingCRD IV Directive sur les exigences de fonds propresCSI Customer Satisfaction Index

Daimler AG Groupe DaimlerDAF Direction Administrative et FinancièreDCM Direction Commerce et MarketingDCR Direction Crédit et RisqueDFM Daimler Fleet ManagementDFS Daimler Financial ServicesDG Direction GénéraleDO Direction des OpérationsDP Direction ProductionDRC Direction Relation ClientsDRCR Département Recouvrement, Contentieux et RecommercialisationDSI Direction Systèmes d’InformationDSI Dealer Satisfaction Index

31 août 2016 BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n° 105

Page 18: MERCEDES-BENZ FINANCIAL SERVICES FRANCE S.A. · PDF filepublications pÉriodiques sociÉtÉs commerciales et industrielles (comptes annuels) mercedes-benz financial services france

EBIT Earning Before Interest and Taxe-POS e-Point of SalesER Engagement de RepriseERTM Engagement de Reprise à Tout MomentETP Equivalent Temps Plein

FRE Frais de Remise en EtatFSD Financement Stock DistributeurFSM Finance Service Manager

GPA Global Partnership AgreementGVN Garantie Valeur à Neuf

ICS Internal Control SystemICE Internet Calculator Europe

LAB-FT Lutte Contre le Blanchiment de capitaux et le Financement du TerrorismeLCM Local Compliance ManagerLLD Location Longue DuréeLOA Location avec Option d’Achat

MB Mercedes-BenzMB Bank AG Mercedes-Benz Bank AGMBCW Mercedes-Benz CharterWayMBF Mercedes-Benz FranceMBFS SA MBFS France SA / Mercedes-Benz Financial Services FranceMIF Management Information FactoryNPL Non Performing Loans

OP Operative PlanningOPEX Operating Expenses

PCA Plan de Continuité d’ActivitéPMO Project Management OfficePNB Produit Net BancairePSI Process & System IntegrationRCTS Risk Control Tracking SystemRoE Return on EquityRoRAC Return on Risk Adjusted Capital

SAP System Application ProductsSGACPR Secrétariat Général de l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de RésolutionSEPA Single Euro Payment AreaSLA Service Level AgreementSOA Sarbanes Oxley ActSSC Shared Service Center

VFL Valeur en Fin de LocationVI Véhicule IndustrielVN Véhicule NeufVO Véhicule OccasionVP Véhicule ParticulierVR Valeur RésiduelleVUL Véhicule Utilitaire Léger

31 août 2016 BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n° 105

Page 19: MERCEDES-BENZ FINANCIAL SERVICES FRANCE S.A. · PDF filepublications pÉriodiques sociÉtÉs commerciales et industrielles (comptes annuels) mercedes-benz financial services france

WFS Outil IT Wholesale Financing SystemWOS Write Off SeverityZM Zone Manager

B. — Comptes sociaux.

I. — Situation publiable non consolidée au 31 décembre 2015.

(En milliers d’Euros.)

Actif Note 31/12/2015 31/12/2014Caisse, banques centrales, CCP 4.1.1 1 248 1 204Effets publics et valeurs assimilées 4.1.1Créances sur les établissements de crédit 4.1.1 671 213Prêts à la clientèle financière 4.1.2 à 4.1.4 20 443 44 783Opérations avec la clientèle 383 904 408 847Obligations et autres titres à revenu fixeActions et autres titres à revenu variableParts dans les entreprises liéesCrédit-bail et location avec option d'achat 4.1.6 à 4.1.8 1 423 768 1 306 129Location simple 4.1.6 à 4.1.8 562 154 532 808Immobilisations incorporelles 4.1.5 4 245 4 203Immobilisations corporelles 4.1.5 2 543 2 193Capital souscrit non verséActions propresAutres actifs 4.1.9 59 101 40 596Comptes de régularisation 4.1.10 780 1 196

Total 2 458 858 2 342 172

Passif Note 31/12/2015 31/12/2014Valeurs données en pension BDF 4.2.1Dettes envers les établissements de crédit 4.2.1 1 225 153 908 241Opérations avec la clientèle 4.2.2 735 624 1 029 608Dettes représentées par un titreAutres passifs 4.2.3 à 4.2.4 121 457 86 402Comptes de régularisation 4.2.5 50 619 41 312Provisions pour risques et charges 4.2.6 4 924 2 727Dettes subordonnées 4.2.7 40 003 41 210Fonds pour risques bancaires générauxCapitaux propres hors FRBGCapital souscrit 4.2.8 183 305 143 305

Primes d'émission 4.2.8 33 33Réserves 4.2.8 4 086 3 422Écart de réévaluationProvisions réglementées et subventions d'investissementsReport à nouveau 4.2.8 85 248 72 637Résultat en instance d'approbationRésultat de l'exercice 4.3 8 407 13 274

Total 2 458 858 2 342 172

31 août 2016 BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n° 105

Page 20: MERCEDES-BENZ FINANCIAL SERVICES FRANCE S.A. · PDF filepublications pÉriodiques sociÉtÉs commerciales et industrielles (comptes annuels) mercedes-benz financial services france

II. — Hors-bilan non consolidé au 31 décembre 2015.

Hors-bilan Note 31/12/2015 31/12/2014Engagements donnés

Engagements de financementEngagements en faveur d'établissements de créditEngagements en faveur de la clientèle 4.4.1 361 207 306 307

Engagements de garantieEngagements de titreAutres engagements

Engagements reçusEngagements de financement

Engagements reçus d'établissement de crédit 4.4.1 10 023 10 023Engagements reçus de la clientèle 4.4.1 500 000 500 000

Engagements de garantieGaranties reçues de la clientèle (MERCEDES-BENZ France SAS et le réseau) 4.4.2 832 753 687 559

Engagements de titreAutres engagements

III. — Compte de résultat publiable non consolidé au 31 décembre 2015.

(En milliers d'Euros) Note 31/12/2015 31/12/2014+ Intérêts et produits assimilés 4.3.1 22 758 24 931- Intérêts et charges assimilés 4.3.1 -25 079 -29 269+ Produits sur opérations de crédit-bail et assimilés 506 506 466 135- Charges sur opérations de crédit-bail et assimilés -450 252 -413 713+ Produits de location simple 172 077 172 702- Charges de location simple -158 417 -162 058+ Revenus des titres à revenu variable+ Commissions (produits) 4.3.2 2- Commissions (charges) 4.3.2 -13 492 -11 356+/- Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation+/- Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés+ Autres produits d'exploitation bancaire 4.3.3 22 286 23 300- Autres charges d'exploitation bancaireProduit net bancaire 76 388 70 672- Charges générales d'exploitation 4.3.4 -43 542 -40 995- Dotations aux amortissements et provisions sur immobilisations incorporelles et corporelles 4.3.5 -1 459 -1 267

Résultat brut d'exploitation 31 387 28 410+/- Coût du risque 4.3.6 -17 759 -13 905Résultat d'exploitation 13 628 14 506+/- Gains ou pertes sur actifs immobilisés 4.3.10 -517 619Résultat courant avant impôt 13 111 15 124+/- Résultat exceptionnel- Impôt sur les bénéfices 4.3.7 -4 704 -1 850+/- Dotations / reprises de FRBG et provisions réglementéesRésultat net 8 407 13 274

IV. — Annexe aux comptes sociaux au 31.12.2015

31 août 2016 BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n° 105

Page 21: MERCEDES-BENZ FINANCIAL SERVICES FRANCE S.A. · PDF filepublications pÉriodiques sociÉtÉs commerciales et industrielles (comptes annuels) mercedes-benz financial services france

I. – Méthodes d'évaluation et de présentation appliquées.

Les comptes individuels de la société Mercedes-Benz Financial Services France S.A. sont établis et présentés conformément aux dispositions du règlement 2014-07 du 26 novembre 2014, relatif aux comptes des entreprises du secteur bancaire, de l’Autorité des normes comptables.Les montants figurant au bilan sont nets d'amortissements et de dépréciations, mais comprennent les créances rattachées.Certains postes ou rubriques sont détaillés pour en faciliter la compréhension. Il est également précisé, en cas de besoin, les principes comptables ou les méthodes d’évaluation retenues pour l’établissement du bilan et du compte de résultat.En France, la loi veut que ce soient les immobilisations achetées par les sociétés de crédit-bail, en vue de leur location, qui figurent à l’actif du bilan de ces sociétés. De même, et en application du Communiqué du CNC du 6 décembre 2005 et de l’avis du comité d’urgence du CNC 2006-C du 4 octobre 2006, les amortissements passés au compte d’exploitation sont ceux qui résultent des règles fiscales, et ce, indépendamment des loyers perçus au titre de la location de chaque matériel.Or, ces loyers perçus permettent un amortissement financier différent de l’amortissement comptable. Aussi, pour avoir une idée réelle de ses bénéfices et de ses avoirs, Mercedes-Benz Financial Services France S.A. se doit d’aller au-delà de la comptabilité sociale en tenant une deuxième comptabilité dite « comptabilité financière ».Elle vise à évaluer ses amortissements financiers et, à partir du résultat comptable, opérer des corrections pour atteindre le résultat financier.Les éléments particuliers de cette comptabilité financière comme ses différences avec la comptabilité sociale sont rappelés ci-après.

2.1. Définition, comptabilisation et amortissement des immobilisations et actifs donnés en crédit-bail ou en location :

2.1.1. Méthode sociale relative aux opérations de crédit-bail et de location simple. — Propriétaire des matériels qu’elle donne en crédit-bail et en location simple, notre société les inscrit en immobilisations, à l’actif de son bilan, pour leur coût d’acquisition.Des amortissements comptables et fiscaux de type dégressif ou linéaire sont pratiqués, conformément aux dispositions légales et réglementaires.

Durées et modes d’amortissements fiscaux en 2015 :

Catégorie de biens Durée (ans) ModeVoitures particulières 5 LINÉAIREVéhicules utilitaires légers 5 LINÉAIREVéhicules industriels 6 DÉGRESSIFVéhicules spéciaux 5 LINÉAIREAutocars 7 DÉGRESSIF

Pour les immobilisations de crédit-bail et de location simple pouvant être amorties sur le mode dégressif, il est possible d’établir un plan d’amortissement sur un rythme linéaire correspondant à la dépréciation du bien et au minimum fiscal, et de pratiquer fiscalement un complément d’amortissement déductible dans la limite du maximum dégressif.La société doit s’assurer que la somme des amortissements effectivement pratiqués depuis l’acquisition des éléments ne soit pas inférieure, à la clôture de chaque exercice, au montant des amortissements calculés suivant le système linéaire et répartis sur la durée normale d’utilisation. Cette disposition, qui s’applique élément par élément, n’oblige pas l’entreprise à pratiquer à la clôture de chaque exercice un amortissement égal à l’annuité linéaire, mais seulement à faire en sorte que la masse globale des amortissements (techniques ou dérogatoires) comptabilisés à une date déterminée soit au moins égale à la somme théorique des annuités linéaires.Lorsque des biens sont amortis selon le système dégressif, la société a la faculté, sans contrevenir à l’article 39 B du CGI, de différer tout ou partie de la fraction de l’annuité dégressive excédant l’annuité linéaire.L’amortissement dérogatoire est défini dans le Plan comptable général comme la fraction d’amortissements ne correspondant pas à l’objet normal d’un amortissement pour dépréciation et est comptabilisé en application de textes fiscaux particuliers.En 2015, après avoir calculé la fourchette d’amortissements pour la population des actifs concernés par cette option, notre société a fixé le montant de la dotation supplémentaire dans la fourchette, puis déterminé le coefficient de saupoudrage afin d’appliquer le saupoudrage pour chacun de ces actifs. Voir point 4.1.6 Crédit-bail et opérations assimilées aspect fiscaux.

2.1.2. Méthode financière relative aux opérations de crédit-bail et de location simple :

— Marge financière brute : Notre société utilise, pour le calcul de sa marge financière brute, la méthode IPA (Intérêts perçus d’avance) dite ITE décalé (intérêts à terme échu décalé) consistant à intégrer des intérêts dans la première échéance. La valeur résiduelle du contrat est intégralement affectée au remboursement du capital restant dû.

— Amortissement financier : Il correspond à l’amortissement calculé sur les loyers perçus au titre de la location de chaque matériel. Il est le complément naturel de la marge financière brute pour chaque loyer.

— Encours financier : L’encours financier équivaut à la valeur des loyers H.T. restant dus, actualisée au jour d’arrêté de compte et au taux du contrat, augmentée de la valeur résiduelle en fin de contrat.

— Dépréciations sur encours financier : Les encours douteux donnent lieu à la constitution de dépréciations à hauteur des pertes probables. Elles correspondent au risque de non-reconstitution du capital restant dû.

— Résultat financier : Le résultat financier est égal au résultat social auquel il est substitué aux amortissements, dépréciations, aux plus et moins- values fiscales et aux indemnités de résiliations, leurs équivalents financiers.

— Réserve latente : Elle résulte de l’écart d’encours entre la comptabilité sociale et la comptabilité financière.La dotation de l’exercice correspond à la différence entre le résultat financier et le résultat social.

En milliers d’euros 2011 2012 2013 2014 2015Réserve latente brute 73 436 99 769 136 628 164 731 187 361Impôts différés 26 510 36 017 51 919 62 598 71 197Réserve latente nette 46 925 63 753 84 709 102 133 116 164

31 août 2016 BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n° 105

Page 22: MERCEDES-BENZ FINANCIAL SERVICES FRANCE S.A. · PDF filepublications pÉriodiques sociÉtÉs commerciales et industrielles (comptes annuels) mercedes-benz financial services france

Cette réserve n’est pas constatée dans les comptes sociaux.

2.2 Immobilisations à usage de l’entreprise. — Les immobilisations corporelles et incorporelles sont comptabilisées à l’actif du bilan, soit à leur coût d’acquisition, soit à leur coût de revient interne, si ces immobilisations sont produites par la société.Conformément au règlement 2014-07 de l’Autorité des normes comptables, ces immobilisations sont amorties sur la durée d’utilisation estimée des différentes catégories d’immobilisations selon la méthode linéaire (de 3 à 5 ans pour les immobilisations incorporelles, de 2 à 10 ans pour les immobilisations corporelles), jusqu’à leur valeur résiduelle le cas échéant pour les véhicules de fonction.

2.3. Provisions. — Les provisions sont établies et présentées conformément aux dispositions du règlement 2014-07 de l’Autorité des Normes Comptables.

2.4. Définition, comptabilisation et évaluation des autres actifs. — Mercedes-Benz Financial Services France S.A. a comptabilisé à compter du 01/01/ 2010 les commissions versées aux apporteurs d’affaires (coûts marginaux de transaction) selon les dispositions prévues par le règlement 2014-07 de l’Autorité des Normes Comptables.La méthode retenue est l’étalement linéaire sur la durée de vie du contrat, des charges soumises au règlement 2014-07 de l’Autorité des Normes Comptables.

2.5. Créances et traitement comptable du risque de crédit. — Le règlement n° 2014-07 du Comité de l'Autorité des Normes Comptables, relatif au traitement comptable du risque de crédit, est applicable à compter du 1er janvier 2014.Ce règlement précise le classement des créances douteuses au bilan et le traitement des créances restructurées à des conditions hors marché.Dès lors qu’un engagement est porteur d’un risque de crédit avéré rendant probable la non-perception par la société de tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie conformément aux dispositions contractuelles initiales, nonobstant l’existence de garantie, l’encours afférent est classé en encours douteux s’il existe un ou plusieurs impayés, ou si, indépendamment de l’existence de tout impayé, on peut conclure à l’existence d’un risque avéré, ou s’il existe des procédures contentieuses entre l’établissement et sa contrepartie, notamment les procédures de surendettement, de redressement judiciaire, règlement judiciaire, liquidation judiciaire, faillite personnelle, liquidation de biens, ainsi que les assignations devant un tribunal.Le classement d’un encours en créances douteuses entraîne, par contagion, un classement identique de l’ensemble des encours et engagements sur le débiteur.Les encours douteux donnent lieu à la constitution de dépréciations à hauteur des pertes probables. Les intérêts sur créances douteuses sont intégralement dépréciés. Les dotations et reprises sur dépréciations, les pertes sur créances irrécupérables et les récupérations sur créances amorties sont présentées dans la rubrique «Coût du risque», à l’exception des dotations nettes aux dépréciations relatives aux intérêts sur créances douteuses présentées dans le Produit net bancaire.Le classement en encours douteux peut être abandonné lorsque les paiements ont repris de manière régulière pour les montants correspondants aux échéances contractuelles d’origine. Dans ce cas, l’encours est porté à nouveau en encours sain.Les créances restructurées du fait de la situation financière d’un débiteur sont également à nouveau inscrites en encours sain si la restructuration s’est faite aux conditions de marché à la date de la restructuration.Si la restructuration a été conclue à des conditions hors marché, la décote entre les nouvelles conditions et le plus bas du taux de marché ou des conditions d’origine est enregistrée en coût du risque lors de la restructuration, puis reprise en marge d’intérêts sur la durée restante à courir.Lorsque, après un retour en encours sain, le débiteur ne respecte pas les échéances fixées, les encours sont immédiatement déclassés en encours douteux compromis.Un encours douteux compromis est un encours douteux dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lequel un passage en perte à terme est envisagé.Lorsque les conditions de solvabilité d’une contrepartie sont telles que, après une durée raisonnable de classement dans les encours douteux, aucun reclassement en encours sain n’est prévisible, les encours concernés sont spécifiquement identifiés au sein des encours douteux compromis.L’identification intervient à la déchéance du terme ou, en matière de crédit-bail, à la résiliation du contrat, et au plus tard un an après la classification en encours douteux.L’article 2231-2 du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des Normes Comptables relatif aux comptes des entreprises du secteur bancaire, précise que les établissements assujettis doivent «enregistrer les dépréciations correspondant, en valeur actualisée, à l’ensemble de ses pertes prévisionnelles au titre des encours douteux ou douteux compromis. […] En pratique, les flux prévisionnels ne sont actualisés que si l’incidence de l’actualisation est significative au regard de leurs montants prudemment estimés ».Notre société a réalisé l’étude et les calculs d’actualisation de ses dépréciations. L’impact sur le stock des dépréciations, s’élevant à 1 690 291 euros au 31 décembre 2015, a été comptabilisé dans les comptes 2015.Notre portefeuille est divisé en trois sous-portefeuilles (hors MBCW, DFM et DCCS) :1. Specific Accounts Corporate (SAC): tous les clients ou groupes non Distributeurs dont l'encours est ou a été supérieur à 500 milliers d’euros.2. Specific Accounts Dealer (SAD) : clients ou groupes Distributeurs. Dès qu’un Distributeur fait partie d'un groupe capitalistique, l’ensemble de ce groupe est SAD3. Non Specific Accounts (NSA) : tous les autres clientsAinsi notre société applique deux méthodes de calcul différentes pour ces sous-portefeuilles:

1. Specific Accounts Corporate et Dealers : Une liste d’événements (ou Trigger Event) déclenche le calcul d’une dépréciation pour un client donné. Pour chacun de ces évènements déclencheurs, une probabilité d’encaissement (= 1 - Probabilité de Défaut "PD") est appliquée. Ces probabilités d’encaissement proviennent soit de statistiques soit d’estimations d’experts. Une perte en cas de défaut (LGD) est appliquée en fonction des matériels financés (type d'actifs).Le produit de la probabilité d'encaissement et de la perte en cas de défaut permettant de calculer le montant recouvré (ajusté à la valeur de marché des véhicules), la dépréciation est la différence entre l'encours et l'estimation du montant recouvré.Sur l'exercice 2012, la méthodologie des Dealers s'est adaptée à celle des Corporates en intégrant des probabilités d'encaissement associées aux triggers events comme décrit ci-dessus.

2. Non Specific Accounts : Des indicateurs de fréquences de pertes (WOF) et de sévérités de pertes (WOS) sont calculés trimestriellement en se basant sur 3 années d’historique de données. Le segment NSA est également divisé en sous-portefeuilles en fonction des typologies de clients, du type de matériel et du produit financier.

3. – Faits caractéristiques de l’exercice et continuité d’exploitation.

Le Groupe Daimler est aujourd’hui l’un des premiers fournisseurs de voitures haut de gamme sur le marché mondial, et aussi le plus important constructeur de véhicules industriels au monde.Le Groupe Daimler, représentant les marques Mercedes-Benz, smart, Setra et Mitsubishi Fuso est présent sur tous les secteurs du marché automobile français. Au total, 89 742 véhicules des marques du groupe ont été immatriculés en 2015, soit une hausse de 14.87 % par rapport à l’année

31 août 2016 BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n° 105

Page 23: MERCEDES-BENZ FINANCIAL SERVICES FRANCE S.A. · PDF filepublications pÉriodiques sociÉtÉs commerciales et industrielles (comptes annuels) mercedes-benz financial services france

précédente. Le Groupe Mercedes-Benz Financial Services a maintenu son rôle de partenaire financier majeur de toutes les marques du réseau Daimler.Le Groupe Daimler maintient sa volonté de nous refinancer dans le cas où les banques viendraient à suspendre les prêts. Mercedes-Benz Financial Services France S.A. a ainsi la possibilité d’avoir pour contrepartie des banques locales mais aussi le Groupe Daimler.Le contrôle de la gestion du risque de liquidité et de taux est effectué par le département « Trésorerie Gestion Actif Passif » du groupe à Stuttgart ainsi que par la direction locale et les structures opérationnelles (Trésorerie, Comptabilité et Contrôle de gestion).Des analyses et calculs sont effectués régulièrement sur des hypothèses d’accroissement d’activité, d’absence ou de réduction de nouvelles émissions d’emprunts. La conclusion montre que les ressources actuelles permettent d’assurer le financement des besoins nécessaires sur les deux années à venir.Notre société affirme ainsi que les comptes sociaux arrêtés au 31 décembre 2015 ont bien été établis dans une perspective de continuité d’exploitation.Au cours de l’année 2015, la société a concrétisé les principaux projets suivants :

— Augmentation du capital : Lors de l’Assemblée Générale Extraordinaire de décembre 2015, une augmentation de capital a été réalisée. Il s’agit d’une augmentation de 40 000 milliers d’euros, par voie d’apports nouveaux en numéraire.

— La mise en place de l’activité Daimler Fleet Management : A noter qu’en mai 2015, MBFS France a lancé Daimler Fleet Management (DFM), un nouveau produit de location longue durée avec services à destination des entreprises en partenariat avec Athlon Car-Lease. Le produit connait un excellent démarrage pour son année de lancement avec 371 véhicules en portefeuille à fin 2015 et une croissance importante sur le dernier trimestre.

4. – Notes relatives aux postes du bilan et du compte de résultat.

4.1. Bilan actif :4.1.1. Créances sur les établissements de crédit. — L’ensemble des créances sur les établissements de crédit présente une échéance inférieure à trois mois. Elles se décomposent en 1 248 milliers d’euros de CCP et 671 milliers d’euros de comptes ordinaires débiteurs.

4.1.2. Créances sur la clientèle (dont prêts à la clientèle financière) :— Crédit avec la clientèle :

CREDITS (En milliers d'Euros)31/12/2015

Durée résiduelleTotal

<= 3 mois > 3 mois et<= 1 an > 1 an et<= 5 ans > 5 ansEncours sains 10 026 58 466 288 662 14 813 371 967

Dont encours restructuré hors marchéEncours douteux 15 281 6 220 241 6 757Dépréciations sur encours douteux 5 62 1 678 41 1 786

Taux de dépréciations 31,0 % 0,1 % 0,6 % 0,3 % 26,4 %Encours douteux compromis 44 226 1 194 43 1 506Dépréciations sur encours douteux compromis 21 82 487 16 606

Taux de dépréciations 48,6 % 36,2 % 40,8 % 37,8 % 40,2 %Encours restructuré 151 151Dépréciations sur encours restructuré 30 30

Taux de dépréciations 20,0 % 20,0 %

LOCATIONS (En milliers d'Euros) 31/12/2015 31/12/2014Créances rattachées 2 023 2 933Créances douteuses 893 890

Dépréciations sur créances douteuses 218 221Taux de dépréciations 24,4 % 24,8 %

Créances douteuses compromises 16 620 13 777Dépréciations sur créances douteuses compromises 11 349 8 531

Taux de dépréciations 68,3 % 61,9 %Créances restructurées

Dépréciations sur créances restructuréesTaux de dépréciations

Dans le cas de restructurations conclues à des conditions plus avantageuses, l’incidence potentielle du calcul de décote entre les nouvelles conditions et les conditions d’origine n’est pas significative.

— Autres comptes débiteurs avec la clientèle : Les autres comptes débiteurs, pour un montant de 20 443 milliers d’euros, correspondent à des comptes ordinaires débiteurs, avec une entreprise liée, Daimler AG, reflétant les opérations de cash-pooling du Groupe.

4.1.3. Segmentation des encours crédits et des créances impayées sur la clientèle :

31 août 2016 BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n° 105

Page 24: MERCEDES-BENZ FINANCIAL SERVICES FRANCE S.A. · PDF filepublications pÉriodiques sociÉtÉs commerciales et industrielles (comptes annuels) mercedes-benz financial services france

(En milliers d'Euros)31/12/2015

TotalRetail CorporateIndividuals Small Business Fleet Dealer

Encours sains 170 301 68 683 129 447 3 536 371 967Dont encours restructuré hors marché

Douteux :Encours douteux 3 422 3 058 275 3 6 757

Dépréciations sur encours douteux 1 191 567 28 1 786Taux de dépréciations 34,8 % 18,6 % 10,1 % 0,0 % 26,4 %

Créances douteuses 478 381 33 893Dépréciations sur créances douteuses 123 92 2 218

Taux de dépréciations 25,8 % 24,2 % 6,8 % 24,4 %Total encours et créances douteux 3 899 3 439 308 3 7 650

Dépréciations sur contrats douteux 1 315 660 30 2 005Taux de dépréciations 33,7 % 19,2 % 9,7 % 0,0 % 26,2 %

Douteux compromis :Encours douteux compromis 737 740 16 13 1 506

Dépréciations sur encours douteux compromis 351 255 606

Taux de dépréciations 47,6 % 34,5 % 0,0 % 0,0 % 40,2 %Créances douteuses compromises 16 178 443 -2 16 620

Dépréciations sur créances douteuses compromises 11 081 269 -1 11 349

Taux de dépréciations 68,5 % 60,6 % 0,0 % 68,3 %Total encours et créances douteux compromis 16 915 1 184 16 12 18 126

Dépréciations sur contrats douteux compromis 11 431 524 -1 11 954

Taux de dépréciations 67,6 % 44,2 % -3,2 % 0,0 % 65,9 %Restructurés :Crédit restructuré 91 60 151

Dépréciations sur encours restructuré 19 12 31Taux de dépréciations 21,1 % 20,0 % 20,7 %

Créances restructuréesDépréciations sur créances restructurées

Taux de dépréciationsTotal crédit et créances restructurés 91 60 151

Dépréciations sur contrats restructurés 19 12 31Taux de dépréciations 21,1 % 20,0 % 20,7 %Total crédit douteux brut 4 250 3 858 290 16 8 414Total créances douteuses brutes 16 656 825 33 -2 17 513Total dépréciations brutes 12 765 1 194 29 -1 13 989

Le montant concernant le contrat d’affacturage entre Mercedes-Benz France et Mercedes-Benz Financial Services France S.A. est de 51 219 milliers d’euros au 31 décembre 2015.

4.1.4. Dépréciations sur créances sur la clientèle et encours douteux :

En milliers d'euros 31/12/2014 Dotations Reprises 31/12/2015Dépréciations sur encours crédit douteux et douteux compromis 3 040 5 772 -6 389 2 423

Dépréciations sur créances impayées douteuses et douteuses compromises 8 752 6 300 -3 486 11 567

Total 11 792 12 072 -9 875 13 990

4.1.5. Immobilisations propres :

(En milliers d'Euros) 31/12/2015

31 août 2016 BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n° 105

Page 25: MERCEDES-BENZ FINANCIAL SERVICES FRANCE S.A. · PDF filepublications pÉriodiques sociÉtÉs commerciales et industrielles (comptes annuels) mercedes-benz financial services france

Corporelles IncorporellesImmobilisations brutes :

Montants bruts au 01/01/2015 4 719 10 833Acquisitions 3 760 831Cessions -3 560

Montants bruts au 31/12/2015 4 920 11 665Amortissements :

Montants bruts au 01/01/2015 2 526 6 630Dotations 670 789Reprises sur cessions -819

Montants bruts au 31/12/2015 2 377 7 420Soldes nets des immobilisations 2 543 4 246

4.1.6. Crédit-bail et opérations assimilées. — Ces immobilisations sont inscrites à l'actif du bilan pour leur coût d'acquisition. Sous cette rubrique, sont repris les véhicules ayant fait l'objet de contrats de crédit-bail ou assimilés au profit de la clientèle, ainsi que les créances douteuses et créances rattachées à ce type d'opération.La mise en œuvre du Règlement N ° 2009-03, abrogé et repris dans le règlement 2014-07 de l’Autorité des Normes Comptables, implique la constatation des coûts marginaux de transaction dans un compte « Créances rattachées », d’où un changement dans la présentation des comptes sociaux. Précédemment, ces coûts marginaux de transaction étaient immobilisés.Les mouvements ayant affecté ce poste au cours de la période s'établissent comme suit.

(En milliers d'Euros)31/12/2015

Crédit-bail & location avec option d'achat Location Simple Total

A. ImmobilisationsMontants bruts au 01.01.2015 1 882 869 821 499 2 704 368Acquisitions 711 064 367 102 1 078 166Cessions -512 366 -291 730 -804 096Montants bruts au 31.12.2015 2 081 567 896 871 2 978 438

B. AmortissementsMontants au 01.01.2015 632 530 361 115 993 644Dotations de l'exercice aux amortissements 387 397 152 852 540 249Reprises relatives aux cessions -294 699 -119 285 -413 983Montants au 31.12.2015 725 228 394 682 1 119 910

C. Soldes nets des immobilisations 1 356 339 502 189 1 858 528D. Dépréciations -22 085 -1 797 -23 882E. Immobilisations en cours 47 045 47 045F. Créances douteuses

Montants bruts 42 059 6 487 48 545Dépréciations -25 780 -4 602 -30 382Montants nets 16 279 1 885 18 164

G. Créances rattachées(Y compris les impayés de moins de trois mois) 16 758 7 780 24 538

Reclassement Commissions versées suite à l'application du CRC 2009-03* - Valeur brute 160 613 15 880 176 493

Reclassement Commissions versées suite à l'application du CRC 2009-03* - Amortissements -104 136 -10 827 -114 963

Total 73 235 12 833 86 068Totaux figurant à l'actif 1 423 768 562 154 1 985 923

— Amortissements fiscaux : En 2015, la fourchette de dotations aux amortissements calculée pour la population des actifs concernés s’élève à 85 736 milliers d’euros.

Amortissements (En milliers d'Euros)

31/12/2015Dotation minimum Dotation maximum

Population mode dégressif 447 491 533 22885 736

Sur l’exercice 2015, la société a procédé à une dotation complémentaire de 85 736 milliers d’euros, correspondant à un coefficient de saupoudrage égal à 100 % du maximum autorisé.

31 août 2016 BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n° 105

Page 26: MERCEDES-BENZ FINANCIAL SERVICES FRANCE S.A. · PDF filepublications pÉriodiques sociÉtÉs commerciales et industrielles (comptes annuels) mercedes-benz financial services france

4.1.7. Dépréciations sur créances douteuses et douteuses compromises :

(En milliers d'Euros) 31/12/2014 Dotations Reprises 31/12/2015Dépréciations sur Créances douteuses, douteuses compromises et restructurées 26 349 20 021 -15 989 30 381

Total 26 349 20 021 -15 989 30 381

4.1.8. Segmentation des créances et provisions sur créances :

(En milliers d'Euros)31/12/2015

Crédit-bail & location avec option d'achat Location

Créances impayéesCréances douteuses 7 019 2 240

Dépréciations sur créances douteuses 2 519 1 116Taux de dépréciations sur créances douteuses 36 % 50 %

Créances douteuses compromises 35 034 4 247Dépréciations sur créances douteuses compromises 23 260 3 486

Taux de dépréciations sur créances douteuses compromises 66 % 82 %Créances restructurées 6

Dépréciations sur créances restructurées 1Taux de dépréciations sur créances restructurées 17 % 0 %

4.1.9 Autres actifs :

(En milliers d'Euros) 31/12/2015 31/12/2014Créances sur l’État 46 083 34 559Produits à recevoir 8 048 4 616Acompte sur IS 4 600 1 028Autres 370 393

Total 59 101 40 596

Le poste « Créances sur l’État » comprend principalement à fin 2015 un crédit de TVA, pour un montant de 35 257 milliers d’euros.

4.1.10. Comptes de régularisation :

(En milliers d'Euros) 31/12/2015 31/12/2014Charges constatées d’avance 925 1 365Divers -145 -169

Total 780 1 196

4.2. Bilan passif :4.2.1. Dettes envers les établissements de crédit et valeurs données en pension :

(En milliers d'Euros)31/12/2015 31/12/2014

Entreprises liées Autres Total Entreprises

liées Autres Total

Comptes à vue 13 810 13 810 7 389 7 389Emprunts 1 210 000 1 210 000 900 000 900 000Valeurs données en pensionIntérêts courus 1 343 1 343 852 852

Total 1 225 153 1 225 153 908 241 908 241

Les emprunts au 31.12.2015, de 1 210 000 milliers d’euros, ont été conclus majoritairement auprès d’établissements de crédit locaux.Les échéances des emprunts sont les suivantes :

(En milliers d'Euros) 31/12/2015 31/12/2014Moins de trois mois 140 153 173 241De trois mois à un an 350 000 195 000De un an à cinq ans 735 000 540 000

31 août 2016 BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n° 105

Page 27: MERCEDES-BENZ FINANCIAL SERVICES FRANCE S.A. · PDF filepublications pÉriodiques sociÉtÉs commerciales et industrielles (comptes annuels) mercedes-benz financial services france

Plus de cinq ansTotal 1 225 153 908 241

4.2.2. Comptes créditeurs avec la clientèle :— Comptes créditeurs à terme avec les entreprises liées :

(En milliers d'Euros) 31/12/2015 31/12/2014Valeur nominale 720 000 1 015 000Intérêts courus 1 026 1 914

Total 721 026 1 016 914

Les échéances des emprunts sont les suivantes :

(En milliers d'Euros) 31/12/2015 31/12/2014Moins de trois mois 146 026 236 914De trois mois à un an 250 000 305 000De un an à cinq ans 325 000 475 000Plus de cinq ans

Total 721 026 1 016 914

— Autres comptes créditeurs avec la clientèle : Les autres comptes créditeurs, pour un montant total de 14 598 milliers d’euros, correspondent aux clients créditeurs.

4.2.3 Autres passifs (hors dettes rattachées) :

(En milliers d'Euros) 31/12/2015 31/12/2014Dépôts de garantie reçus de la clientèle 3 694 3 611Dettes fiscales 2 443 2 308Dette fiscale Groupe MBF 4 526 1 850Comptes intragroupe MB (MBF, Réseau et Daimlercoordination Center) 34 286 21 879Autres fournisseurs hors groupe 14 508 9 333

Total 59 458 38 980

Les dépôts de garantie sont versés par les locataires de véhicules, dans le cadre des opérations de crédit-bail et de location, pour une durée maximale de soixante mois.En 2015, Mercedes-Benz Financial Services France S.A. se trouvant en situation de bénéfice fiscal, une charge fiscale d’un montant de 4 526 milliers d’euros, a été constatée envers Mercedes-Benz France S.A.S., mère du groupe fiscal.Les dettes à l’égard des entreprises liées sont constituées des dettes intra groupes, vis-à-vis du constructeur Mercedes-Benz France et des autres entités rattachées. Elles représentent la situation nette des positions « vendeurs ».Les autres postes présentent une exigibilité inférieure à trois mois.

4.2.4. Dettes rattachées :

(En milliers d'Euros) 31/12/2015 31/12/2014Dettes sociales 6 622 5 579Autres dettes 11 700 13 700Prime de fidélité 43 678 28 143

Total 61 999 47 422

4.2.5. Comptes de régularisation :

(En milliers d'Euros) 31/12/2015 31/12/2014Produits constatés d'avance (Cut-off) 50 619 41 312Comptes de régularisation et créditeurs divers - -

Total 50 619 41 312

4.2.6. Provisions :

(En milliers d'Euros) 31/12/2014 Dotations Reprises non utilisées Reprises utilisées 31/12/2015

Provisions bancaires 574 2 460 -383 2 651Provisions non bancaires 2 153 511 -392 2 272

Provisions pour charges liées au personnel 1 029 127 -65 1 091

31 août 2016 BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n° 105

Page 28: MERCEDES-BENZ FINANCIAL SERVICES FRANCE S.A. · PDF filepublications pÉriodiques sociÉtÉs commerciales et industrielles (comptes annuels) mercedes-benz financial services france

Provisions pour risques 797 385 1 182Provisions pour risques liés au contrôle fiscal 327 -327

Total 2 727 2 971 -775 4 924

— Provisions bancaires : La provision sur les valeurs résiduelles est constatée pour les valeurs finales locatives couvertes par des concessionnaires douteux ou litigieux et pour un montant de 2 651 milliers d’euros.La méthodologie de provisionnement des engagements de reprise est la suivante :Les valeurs résiduelles des contrats peuvent être majorées de 5 % au-dessus de GPA si le Dealer fournit son engagement de reprise. Le Dealer avec une probabilité d'encaissement de 0 n'honorera probablement pas sa garantie. Une dépréciation égale à 5 % de la valeur résiduelle couvre le risque de ne pas recouvrer totalement notre créance pour ces Dealers avec une probabilité d'encaissement de 0.

— Provisions non bancaires : La provision pour indemnités de départ à la retraite est basée sur la méthode rétrospective des unités de crédit projetées. Elle retient comme base de salaire le salaire de fin de carrière et les droits sont calculés à partir de l’ancienneté finale proratisée.Le montant auquel conduit l’utilisation de cette méthode correspond à la notion de P.B.O. (Projected Benefit Obligation). La P.B.O. représente la valeur actuelle probable des droits acquis, de façon irrémédiable ou non, évalués en tenant compte des augmentations de salaire jusqu’à l’âge de départ à la retraite, des probabilités de turnover et de survie. Le montant de la provision s’élève à 619 milliers d’euros au 31 décembre 2015.Une provision pour Médaille du travail de 223 milliers d’euros a également été calculée à partir des mêmes critères.En 2014, une provision de 327 milliers d’euros avait été dotée pour couvrir le risque sur le contrôle fiscal concernant les années 2011 et 2012. Elle a été non utilisée et donc reprise en 2015.Une provision suite au rapprochement de la comptabilité et de la gestion sur les immobilisations a été dotée pour un complément de 374 milliers d’euros.

4.2.7. Dettes subordonnées. — L’emprunt subordonné qui s’élève à 40 000 milliers d’euros a été accordé par Daimler Stuttgart en 2013. Cet emprunt est libellé en euros. Son remboursement par anticipation n'est possible qu'avec l'accord préalable de l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution.Il est stipulé, qu'en cas de liquidation de l'emprunteur, les prêts subordonnés seront remboursés après désintéressement de tous les créanciers privilégiés ou chirographaires.Les dispositions susmentionnées sont conformes au règlement 2014-07 de l’Autorité des Normes Comptables

Etablissement Début Maturité Capital ICNE Indice Base Taux Spread DeviseDaimler AG 02/01/13 02/01/23 40 000 3 363/360 3% 0 EUR

Le montant de l’emprunt subordonné s’élève à :

(En milliers d'Euros) 31/12/2015 31/12/2014Valeur nominale 40 000 40 000Intérêts courus 3 1 210

Total 40 003 41 210

Les échéances de la dette subordonnée s’établissent comme suit :

(En milliers d'Euros) 31/12/2015 31/12/2014Moins de trois mois 3 1 210De trois mois à un anDe un an à cinq ansPlus de cinq ans 40 000 40 000

Total 40 003 41 210

4.2.8. Capital souscrit versé. — Lors de l’Assemblée Générale Extraordinaire de décembre 2015, une augmentation de capital a été réalisée. Il s’agit d’une augmentation de 40 000 milliers d’euros, par voie d’apports nouveaux en numéraire.Au 31 décembre 2015, le capital social s’élève donc à 183 305 milliers d’euros (contre 143 305 milliers d’euros au 31 décembre 2014), divisé en 15 275 425 actions intégralement souscrites et entièrement libérées.

En milliers d'euros 31/12/2014 Augmentation Application du CRC 2009-03

Affectation résultat 2014 Résultat 2015 31/12/2015

Capital social 143 305 40 000 183 305Prime de fusion 33 33Réserve légale 3 423 664 4 086Report à nouveau 72 637 12 611 85 248Résultat de l'exercice 13 274 -13 274 8 407 8 407

Total 232 672 40 000 8 407 281 079

Le résultat de l'exercice clôturé le 31 décembre 2015 se solde par un bénéfice comptable net égal à 8 406 976,67 euros que le Conseil d’Administration propose d’affecter pour 5 %, soit 420 348.83 euros, à la réserve légale.Le solde, pour 7 986 627.84 euros, est affecté en dividendes à hauteur de 7 943 221.00 €.Ceci correspond à un montant par action de 0.52 €.Le reliquat, pour un montant de 43 406,84 € est affecté en Report à Nouveau.

31 août 2016 BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n° 105

Page 29: MERCEDES-BENZ FINANCIAL SERVICES FRANCE S.A. · PDF filepublications pÉriodiques sociÉtÉs commerciales et industrielles (comptes annuels) mercedes-benz financial services france

4.2.9. Identité de la société consolidante. — Les états financiers de la société sont consolidés dans un premier temps dans le palier de Daimler Financial Services AG, société de droit allemand, puis dans le palier de Daimler AG.

4.3. Compte de résultat :4.3.1. Intérêts et charges/produits assimilés avec la clientèle et les établissements de crédit :

(En milliers d'Euros) 31/12/2015 31/12/2014Produits Charges Produits Charges

Établissement de crédit -6 966 276 -6 532Comptes à vue, prêts et emprunts -6 966 276 -6 532

Clientèle 22 758 -18 103 24 655 -21 523Intérêts s/comptes ordinaires débiteurs 54Financement stock concessionnaires -1 223 577 -1 045Crédits de trésorerie 15 917 -9 013 17 033 -12 920Autres produits et charges assimilés 6 843 -3 199 6 990 -3 240Commission -4 617 -4 312Coût du risque -51 -6

Obligations et autres titres à revenu fixeDettes subordonnées -10 -1 213

Total 22 758 -25 079 24 931 -29 269

Le règlement 2014-07 de l’Autorité des Normes Comptables, relatif à la comptabilisation des commissions reçues par un établissement de crédit et des coûts marginaux de transaction à l’occasion de l’octroi ou de l’acquisition d’un concours, implique la constatation des coûts marginaux de transaction dans un compte «Encours crédit».L’étalement prend la forme d’un amortissement linéaire sur la durée de vie du contrat, conformément à la méthode alternative proposée par le règlement.Ainsi les coûts marginaux de transaction qui font l’objet d’un étalement sont présentés en intérêts et charges assimilés tel que stipulé dans le règlement pour un montant de 4 617 milliers d’euros.Du fait de la cession des créances wholesale, la rétrocession des intérêts d’un montant de 1 223 milliers d’euros habituellement présentée en moins des produits financement stock concessionnaires a été indiqué en charges. Cette volonté de présentation indique que du fait de la cession il n’y aura plus de produits d’intérêts sur le financement stock concessionnaires et qu’il faudra considérer à terme en commissions ces « rétrocessions » suivant le service lease agreement.

4.3.2. Commissions :

(En milliers d'Euros) 31/12/2015 31/12/2014Produits de Commissions 2Charges de Commisions -13 492 -11 356

4.3.3. Autres produits et charges d’exploitation bancaire :

(En milliers d'Euros) 31/12/2015 31/12/2014Autres produits d’exploitation bancaire 22 286 23 300Autres charges d’exploitation bancaire - -

Les autres produits d’exploitation bancaire sont principalement dus à des revenus des assurances, ainsi qu’à la refacturation des frais généraux dépensés sur les projets internationaux.

4.3.4 Frais de personnel :

(En milliers d'Euros) 31/12/2015 31/12/2014Salaires et traitements -9 839 -11 086Charges de retraite -1 188 -1 004Autres charges sociales -5 755 -4 615Impôts sur rémunérations -502 -607

Total -17 284 -17 312

4.3.5. Provisions :

(En milliers d'Euros) 31/12/2015 31/12/2014Dotations -2 971 -1 247Reprises 775 1 611Net -2 196 364

31 août 2016 BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n° 105

Page 30: MERCEDES-BENZ FINANCIAL SERVICES FRANCE S.A. · PDF filepublications pÉriodiques sociÉtÉs commerciales et industrielles (comptes annuels) mercedes-benz financial services france

L’analyse de l’évolution des provisions pour risques et charges est détaillée au paragraphe «4.2.6 Provisions » du passif.

4.3.6. Coût du risque :

(En milliers d'Euros) (Charge ‘-‘ ; Profit ‘+’) 31/12/2015 31/12/2014Dotations et reprises nettes de dépréciations -5 182 -6 384

Sur créances douteuses -6 847 -11 852Sur encours douteux 1 665 5 468

Retraitement part intérêts du coût du risque dans le PNB -89 -383Pertes et profits sur créances -10 380 -7 719Dotations et reprises nettes de provisions dont utilisées -2 107 581Affectation reprise de provision utilisée - -

Total -17 759 -13 905

Le coût du risque comprend les dépréciations sur encours douteux ainsi qu’une fraction des éléments suivants : dotations et reprises sur créances douteuses, pertes sur créances irrécouvrables et récupérations de créances amorties.De plus, sont retraitées du coût du risque les dotations et reprises sur dépréciations, les pertes sur créances irrécupérables ou récupérations de créances amorties relatives aux intérêts sur créances douteuses.La part relative au capital a été portée en coût du risque; la partie relative aux intérêts a été classée, en fonction du produit financier, sur les différentes composantes du Produit Net Bancaire.

4.3.7. Situation fiscale. — Faisant suite à la fusion-absorption, la société Mercedes-Benz Financial Services a donné son accord pour devenir à compter du 1er janvier 2008, membre du groupe fiscalement intégré par la société Mercedes-Benz France.La société était placée sous le régime de l'intégration fiscale de Daimler Holding France depuis janvier 1997.Le résultat fiscal 2015 est un bénéfice fiscal de 12 668 milliers d'euros, contre un bénéfice fiscal de 11 105 milliers d'euros au titre de l'exercice clos le 31 décembre 2014.Une charge d’impôt réelle comptabilisée a donc été constatée en 2015 pour un montant de 4 704 milliers d’euros.La preuve d’impôt est la suivante :

(En milliers d'Euros) 31/12/2015Résultat courant avant impôt 13 111Taux d'imposition de droit commun français 34,33 %Charge d'impôt théorique -4 501Déductions 33 637Réintégrations 33 195Résultat fiscal 12 668Déficits antérieurs imputés 6 834Résultat fiscal après imputation des déficits antérieurs 5 834Charge d'impôt réelle comptabilisée -4 704Taux effectif d'impôt 36 %

4.3.8. Personnel. — L'effectif moyen par catégorie de personnel se ventile comme suit :

En nombre de salariés 2015 2014 Cadres 172 134Agents de maîtrise 65 59EmployésApprentis et contrats de qualification 8 15

Total 245 208

4.3.9. Rémunération allouée aux membres du Conseil d’Administration et dirigeants. — La Société n’entre pas dans le cadre des premiers alinéas de l’article L.225-102-1 du Code de commerce, de sorte que les Mandataires sociaux ne sont pas contraints de déclarer leurs rémunérations et avantages.

4.3.10. Gains ou pertes sur actifs immobilisés :

(En milliers d'Euros) 31/12/2015Gains Pertes Total

Immobilisations corporelles 517 -517LogicielMatériel de transport 517 -517Matériel de bureauMobilier de bureau

31 août 2016 BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n° 105

Page 31: MERCEDES-BENZ FINANCIAL SERVICES FRANCE S.A. · PDF filepublications pÉriodiques sociÉtÉs commerciales et industrielles (comptes annuels) mercedes-benz financial services france

Matériel informatiqueImmobilisations incorporellesFonds de commerce (*)Titres de participations, parts dans les entreprises liéesAutres titres détenus à long terme

Total 517 -517(*) Voir III. Faits caractéristiques de l'exercice et continuité d'exploitation

4.3.11. Ventilation des produits bancaires. — La ventilation des produits bancaires par activité est la suivante :

(En milliers d'Euros) 31/12/2015 % du CAIntérêts de crédit 22 758 3 %Produits sur opérations de crédit-bail 506 506 70 %Produits sur opérations de location simple 172 077 24 %Autres produits d'exploitation bancaire 22 286 3 %Commissions 2 0 %

Total 723 628 100 %

La nature de la clientèle se décompose de la manière suivante :

(En milliers d'Euros) 31/12/2015 Entreprises Particuliers Artisans/ commerçants Administration

Intérêts de crédit 22 758 8 303 10 254 2 523 1 677Produits sur opérations de crédit-bail 506 506 194 153 228 761 81 955 1 637Produits sur opérations de location simple 172 077 138 473 27 615 2 720 3 270

Total 701 341 340 928 266 630 87 198 6 585

Les produits bancaires sont essentiellement réalisés en France.

4.4. Engagements hors bilan :

4.4.1. Engagements de financement. — Au 31 décembre 2015, les engagements de financement donnés représentent la différence entre les lignes d’autorisations de véhicules et les encours au bilan, et s’élèvent à 361 207 milliers d’euros.Au 31 décembre 2015, les engagements de financement reçus sont au nombre de deux :— 10 023 milliers d’euros au titre de la garantie MB Bank,— 500 000 milliers d’euros au titre de la garantie Daimler AG.

4.4.2. Engagements de garantie. — Au 31.12.2015, les engagements de garantie reçus de Mercedes-Benz France SAS et des concessionnaires s’élèvent à 832 753 milliers d’euros, intégralement au titre de l’engagement sur les valeurs résiduelles des contrats.

4.4.3. Engagements sur instruments financiers à terme. — Néant.

4.4.4. Parties liées et opérations non inscrites au bilan. — Néant.

4.4.5. Autres engagements. — Néant.

5. – Informations sur les produits dérivés.

En 2015, Mercedes-Benz Financial Services a suivi la politique menée depuis 2009 au niveau de l’exposition au risque de taux d’intérêt. En revanche, aucun instrument financier (dérivé) n’aura été contracté au cours de cet exercice.

5.1. Politique de couverture. — Pendant l’année 2015, les taux interbancaires sont progressivement descendus à leur plus bas niveau, atteignant des records historiques. A titre d’exemple, l’EONIA a été négatif tout au long de l’année et l’Euribor 3 mois a fait de même sur le 2ème semestre 2015. Ces baisses importantes de taux ont concerné l’ensemble des maturités, Court ou Long Terme.Plus encore que la croissance, l’inflation reste inconfortablement faible en France. Une inflation aussi basse, très en deçà du rythme de 2 % l’an considéré comme confortable, pendant une période prolongée, est problématique pour plusieurs raisons.Tout d’abord, le risque de basculer en déflation (baisse généralisée et auto-entretenue des prix) augmente au voisinage de zéro. Ensuite, une inflation faible pénalise les débiteurs. C’est un frein à la croissance via le durcissement des conditions monétaires en termes réels qu’elle engendre. De même, l’augmentation des salaires réels qui en découle peut aller à l’encontre des mécanismes d’ajustement nécessaires à une baisse du taux de chômage. Enfin, une inflation faible tire vers le bas la croissance nominale. Elle contribue donc à dégrader un certain nombre de ratios, dont le ratio de dette publique.C’est bien contre cette extrême faiblesse de l’inflation que la BCE se bat énergiquement. Actuellement, la BCE est encore loin de remplir son mandat d’une inflation proche mais inférieure à 2 %. Cependant, l’efficacité de sa politique monétaire non-conventionnelle est probante dans la diminution de l’aversion au risque et l’amélioration des conditions de financement (dépréciation de l’euro, baisse des taux d’intérêt et des primes de risque, redémarrage du crédit, hausse des marchés actions). Elle contribue ainsi, lentement mais sûrement, à la reprise (à hauteur de 0,4 point en 2015 d’après les estimations de l’INSEE pour la France).En 2015, les taux de refinancement de MBFS France ont été très avantageux, profitant pleinement de la baisse des taux d’intérêts. Pendant cette année, MBFS France a essentiellement mis en places des emprunts classiques (taux fixe ou variable) auprès du Groupe ou de banques locales pour des maturités allant jusqu’à 2 ans. En 2015, MBFS France n’a pas contracté de nouvel instrument financier. De plus, la stratégie de Daimler AG et

31 août 2016 BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n° 105

Page 32: MERCEDES-BENZ FINANCIAL SERVICES FRANCE S.A. · PDF filepublications pÉriodiques sociÉtÉs commerciales et industrielles (comptes annuels) mercedes-benz financial services france

par conséquent celle de MBFS France fut de gérer son portefeuille avec l’objectif de maintenir une position proche de 0 %. Ainsi, l’exposition cible (entre 1 et 3 ans) positionnée entre 7.6 % et 0.6 % en début d’année 2015 a été revue dans une tranche comprise entre 2.8 % et 0.3 % en décembre 2015.

Taux d'exposition Janv.15 Févr.15 Mars.15 Avr.15 Mai.15 Juin.15 Juil.15 Août.15 Sept.15 Oct.15 Nov.15 Déc.15 Target(*)

1 an 7,6 % 6,1 % 6,4 % 5,2 % 4,5 % 4,2 % 1,1 % -0,6 % -2,0 % -1,9 % -2,8 % -2,8 % 0,0 %

2 ans 4,1 % 3,3 % 3,3 % 2,7 % 2,1 % 2,1 % 0,2 % 0,0 % 0,1 % 1,0 % 0,8 % 1,1 % 0,0 %

3 ans 0,6 % 0,5 % 0,8 % 1,0 % 0,1 % 0,6 % 0,5 % -0,1 % 0,2 % 0,4 % -1,1 % 0,3 % 0,0 %

6. – Autres informations.

6.1. Engagements reçus du groupe. — Néant.

6.2. Mise à disposition du rapport de gestion. — Le rapport de gestion du conseil d’administration arrêtant les comptes annuels au 31 décembre 2015 est mis à la disposition du public au siège de la société à l’adresse suivante :

Mercedes-Benz Financial Services France S.A.7, avenue Nicéphore Niépce 78180 Montigny-Le-Bretonneux

6.3. Honoraires des commissaires aux comptes :

(En milliers d'Euros hors taxe) KPMG BD2A TOTAL 2015Commissaires aux comptes, certification, examen des comptes individuels et consolidés 61 32 92

Audit du reporting IFRS pour les besoins de la consolidation de la maison mère Daimler AG 92 92

Autres diligences et prestations directement liées à la mission du Commissaire aux comptes 20 20

Total 173 32 204

6.4. Événements postérieurs à la clôture. — Néant.

6.5. Résultat dilué par action. — Il n’existe pas d’actions potentielles ordinaires c’est à dire d’instruments financiers, ou toute autre forme de contrat, pouvant donner droit à leur détenteur, à des actions ordinaires, postérieurement à la clôture de l’exercice. Il n’a donc pas été calculé de résultat dilué par action.

V. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes annuels.

(Exercice clos le 31 décembre 2015.)

Mesdames, Messieurs,

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2015, sur :— Le contrôle des comptes annuels de la société Mercedes-Benz Financial Services France S.A., tels qu'ils sont joints au présent rapport ;— La justification de nos appréciations ;— Les vérifications et informations spécifiques prévues par la loi.Les comptes annuels ont été arrêtés par le Conseil d'administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

1. Opinion sur les comptes annuels. — Nous avons effectué notre ·audit selon les normes d'exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d'autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes annuels. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice.

2. Justification des appréciations. — En application des dispositions de l'article L.823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants.Comme· indiqué dans les notes 2.1.2, 2.5, 4.i.2, 4.1.3, 4.1.4, 4.1.7, 4.1.8 et 4.3.6 de l'annexe, Mercedes-Benz Financial Services S.A. comptabilise des dépréciations au titre du risque de crédit. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes, et sur la base des informations qui nous été communiquées, nos travaux ont consisté à examiner le dispositif de contrôle mis en place par la direction relatif au suivi du risque de crédit, à l'appréciation du risque de non-recouvrement et à leur couverture par des dépréciations.Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

3. Vérifications et informations spécifiques. — Nous avons également procédé, conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la loi.Nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du Conseil d'administration et dans les documents adressés aux actionnaires sur la situation financière et les comptes annuels.

31 août 2016 BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n° 105

Page 33: MERCEDES-BENZ FINANCIAL SERVICES FRANCE S.A. · PDF filepublications pÉriodiques sociÉtÉs commerciales et industrielles (comptes annuels) mercedes-benz financial services france

Paris La Défense et Paris, le 12 mai 2016.Les Commissaires aux Comptes :

KPMG AUDIT FS II : BD2A:Valéry Foussé ; Patrick Bourdin ;

Associé, Associé.

1604160

31 août 2016 BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n° 105