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MANUEL METHODOLOGIQUE
BILAN GAZ A EFFET DE SERRE
METHODE CONVIS
Projet Optenerges, Mars 2012-02-15
Rocco Lioy
Convis
2
A) LE CALCUL DU BILAN CO2 DANS LA METHODE CONVIS 3
A) LES EMISSIONS DE GAZ A EFFET SERRE SONT CALCULEES SELON TROIS MODULES 3
A1) MOYENS DE PRODUCTION (MP) 3
A2) PRODUCTION ANIMALE/ENGRAIS ORGANIQUES (PA) 4
A3) PRODUCTION VÉGÉTALE/SOL (PV) 5
B) CRÉDITS CARBONE 5
B) APPLICATION DE CLES D’ALLOCATION DANS LA METHODE CONVIS 6
C) EXPLICATIONS SUPPLEMENTAIRES CONCERNANT LA PRESENTATION DES RESULTATS DANS LA
METHODE CONVIS 1213
A) ATELIER BOVIN LAIT 14
B) ATELIER GRANDES CULTURES 1415
D) ANNEXE 1: LITTÉRATURE 1617
E) ANNEXE 2 : LISTE DES CLES D’ALLOCATION UTILISEES DANS LA METHODE CONVIS 1819
F) ANNEXE 3 : LISTE DES VALEURS PAR DEFAUT DES CONSOMMATIONS DE FIOUL D’APRES LA BASE DE
DONNEES KTBL (2005) 2021
G) ANNEXE 4 : EXPLICATION DE L’UTILISATION D’UN FACTEUR DE CORRECTION POUR LE FIOUL 2122
H) ANNEXE 5 : VALEURS DE CONSOMMATION UNITAIRE POUR ELECTRICITE, EAU ET PRODUITS
VETERINAIRES 2425
I) ANNEXE 6 : EXTRAITS DE FORMULAIRES POUR LA COLLECTE DES DONNEES (FICHIER EXCEL) 2526
J) ANNEXE 7 : FORMULAIRES DE PRESENTATION DES RESULTATS (FICHIER ACCESS) 2930
K) ANNEXE 8: TABLEAU DES DIFFÉRENCES MÉTHODOLOGIQUES ENTRE L’APPROCHE DE LA CONVIS
ET CELLE DE L’INSTITUT DE L’ELEVAGE AU SUJET DE L’ESTIMATION DU BILAN CO2 33
3
Projet Optenerges: Manuel méthodologique
A) LE CALCUL DU BILAN CO2 DANS LA METHODE CONVIS
Le Bilan CO2 mis au point par CONVIS se compose de deux parties :
Émissions des gaz à effet serre dioxyde de carbone (CO2), méthane (CH4), protoxyde d’azote
(N2O). Les trois gaz sont ensuite regroupés en équivalents CO2 selon la formule : Total GES en
eq.CO2 = CO2+ CH4*21 + N2O*310
Crédits carbone (énergie renouvelable, stockage dans le sol). Les crédits carbone sont exprimés
en équivalent CO2.
Les émissions nettes (bilan CO2) sont obtenues par soustraction des crédits carbone aux émissions de
gaz à effet serre. Le Bilan CO2 s’applique à des exploitations d’élevage spécialisées ou mixtes, avec des
bovins lait ou viande, des ovins, des porcs et des cultures pour la vente ou pour la production énergéti-
que (biogaz). Le bilan CO2 est exprimé par rapport à la superficie de l’exploitation (kg eq.CO2/ha) et par
rapport aux produits de l’exploitation (litres de lait, kg de viande, kg de céréales, etc.), suivant une ap-
proche similaire à l’analyse du cycle de vie.
a) Les émissions de gaz à effet serre sont calculées selon trois modules
a1) Moyens de production (MP)
Il s’agit des émissions de CO2, CH4, N2O produites lors de la production et du transport des moyens de
production importés dans l’exploitation. Les catégories prises en compte dans le module sont les suivan-
tes :
N° Catégorie Facteur d’émission d’après
1 Engrais (N, P, K, Ca, complexes, organiques) Patyk & Reinhardt (1997)
2 Produits phytosanitaires ADEME (2007) ; ECOINVENT (2009)
3 Semences Kaltschmitt & Reinhardt (1997)
4 Aliments et paille FAT (2002)
5 Produits vétérinaires Selon la consommation énergétique*
6 Achat de bétail GEMIS 4.4 (2007)
7 Fioul (Diesel) Kaltschmitt & Reinhardt (1997)
8 Électricité Kaltschmitt & Reinhardt (1997)
9 Travail machine par tiers Kaltschmitt & Reinhardt (1997)
10 Lubrifiants Kaltschmitt & Reinhardt (1997)
11 Plastique pour ensilage ADEME (2007)
12 Eau Selon la consommation énergétique*
13 Machines/Matériel ECOINVENT (2009)
14 Bâtiments ADEME (2007)
*Facteur d’émission d’après de Kaltschmitt & Reinhardt (1997) en considérant la consommation
énergétique lors de la production de l’intrant due entièrement à la combustion de fioul
4
Pour les catégories 1 à 12, le calcul des émissions se fait par multiplication de la quantité de
moyen importé avec le facteur d’émission relatif au moyen de production considéré. Dans le cas
des machines/matériel et des bâtiments on divise d’abord la quantité totale par les années
d’amortissement comptable, pour prendre uniquement en compte la partie du bien
d’investissement de l’année concernée. En résumé, la formule générale pour les émissions liées
aux moyens de production est:
Émissions du module MP = quantité importé x facteur d’émission
a2) Production animale/engrais organiques (PA)
Ce module considère les émissions produites par la fermentation entérique et par la gestion des déjec-
tions des animaux d’élevage (stockage, épandage, pâturage). De plus, il prend en compte les émissions
lors de l’épandage d’engrais organiques importés dans la ferme. Les gaz à effet serre pris en considéra-
tion sont le CH4 et N2O.
a2.1) Méthane
Dans ce cas, les émissions dépendent exclusivement de l’effectif du cheptel présent dans
l’exploitation. Les sources des émissions prises en compte sont :
Fermentation entérique
Stockage du lisier
Stockage du fumier
Épandage d’engrais organiques
Déjections au pâturage
Pour chaque source on obtient les émissions par multiplication du nombre d’animaux de chaque
catégorie avec des facteurs d’émission (d’après d’UMEG/LUBW, 2002) :
Émissions du module PA (CH4) = nombre d’animaux par catégorie x facteur d’émission CH4
Afin de réaliser un calcul correct, il est nécessaire de connaître le nombre d’animaux de chaque
catégorie, leur pourcentage sur fumier et lisier ainsi que le temps de présence dans les étables
pour pouvoir séparer les émissions dans le bâtiment de celles au pâturage.
a2.2) Protoxyde d’azote
Pour ce gaz, les émissions ne sont pas seulement fonction de l’effectif du cheptel présent dans
l’exploitation, mais également du niveau des déjections en termes d’azote organique rejeté par
le cheptel. Ce dernier paramètre est déterminé dans chaque versant (valeur administrative des
quantités d’azote produites par catégorie d’animaux).
Les sources des émissions prises en compte sont :
Source d’émission N2O Facteur d’émission d’après
Émissions dans l’étable Hartung (2002)
Stockage du lisier Flessa et al. (2002)
Stockage du fumier Flessa et al. (2002)
5
Épandage d’engrais organiques IPCC (1997)
Déjections au pâturage Flessa et al. (2002)
Les engrais organiques importés ou exportés de l’exploitation sont également pris en compte.
En ce qui concerne l’épandage, les émissions prises en compte sont celles liées à l’azote organi-
que effectivement épandu sur les surfaces de l’exploitation et non l’azote rejeté par le cheptel.
Pour toutes les autres sources la formule suivant est utilisée :
Émissions du module PA (N2O) = nombre d’animaux par catégorie x RAO* x facteur
d’émission N2O
où RAO* sont les rejets d’azote organique de chaque catégorie d’animaux. Ici aussi il est donc
nécessaire de connaître le nombre d’animaux sur fumier et lisier ainsi que la durée de stabula-
tion de ceux-ci afin de séparer les émissions dans l’étable de celles à la pâture.
a3) Production végétale/sol (PV)
Le troisième module regroupe toutes les émissions affectables à la production végétale, aux pertes de
carbone par les sols ainsi que celles qui n’ont pas été attribuées aux deux premiers modules.
Nr. Source d’émission Facteur d’émission d’après
1 Sol (émissions directes) Isermann & Isermann (2002)
2 Engrais azotés minéraux IPCC (1997)
3 Combustion de fioul Kaltschmitt & Reinhardt (1997)
4 Paille / Cultures dérobées IPCC (1997)
5 Retournement de prairies permanentes Guo et Gifford (2002)
6 Bilan humique négatif Leithold et al (1997)
Les gaz pris en compte dans ce module sont le N2O pour toutes les sources ainsi que le CO2 pour
les sources 5 et 6. En ce qui concerne les émissions indirectes du sol, il s’agit des pertes dues à
la dénitrification qui sont, entre autre, liées à la teneur en humus du sol. Pour le retournement
des prairies, ce sont les variations négatives du stock de carbone lors du labour même temporai-
re d’une prairie (au Grand-duché du Luxembourg il est possible de labourer une prairie avec
semis d’une culture par un an à condition de réimplanter la prairie l’année suivante). Les émis-
sions du module production végétale sont obtenues en appliquant la formule suivante.
Émissions du module PV = quantité (ha; t; UH) x facteur d’émission
b) Crédits carbone
Ils représentent la partie positive du bilan CO2, c’est à dire le stockage de carbone dans le sol et/ou
la substitution de sources d’énergies fossiles avec des sources renouvelables. Toutes les valeurs sont
exprimées en tonnes équivalent CO2. Voici la liste des postes pris en considération pour les crédits
carbone dans la méthode CONVIS :
6
Nr. Poste de crédit carbone Facteur de substitution/stockage d’ après
1 Bio-fioul (colza diester) Kaltschmitt & Reinhardt (1997)*
2 Production d’électricité à partir de biogaz Kaltschmitt & Reinhardt (1997)*
3 Production de chaleur à partir de biogaz Kaltschmitt & Reinhardt (1997)*
4 Conversion de terres arables en prairie Guo et Gifford (2002)
5 Labour réduit / Semis direct Basch et Teebrügge (2001)
6 Bilan humique positif Leithold et al (1997)
*Explication dans le texte
Pour le colza diester et pour l’électricité produite à partir du biogaz on considère l’épargne de
fioul (l diesel) et d’électricité (kWh) permise par l’utilisation de l’énergie renouvelable. Dans le
cas de l’électricité, la valeur de substitution c’est 1:1 (c.à.d. 1 kWh renouvelable pour 1 kWh fos-
sile) ; dans le cas du colza diester on considère d’après de Kaltschmitt & Reinhardt (1997) une
perte d’efficacité de l’ordre de 9% du l diester par rapport au l diesel fossile.
Dans le cas de l’utilisation de la chaleur produite à partir du biogaz on prend en compte le nom-
bre de maisons chauffées. Par chaque maison on comptabilise une consommation moyenne de
mazout dans l’ordre de 4000 l/an. L’épargne des émissions dues à la combustion de ce mazout
représente le crédit carbone par l’utilisation de la chaleur de biogaz.
Pour la conversion de terres arables en prairies, c’est l’accumulation de carbone due à la réim-
plantation de la prairie l’année suivante à son labour qui est comptabilisée (cf. aussi le point
a3). Dans le cas du labour réduit, ce sont les surfaces travaillées sans charrue de manière régu-
lière (habitude) qui sont prises en compte.
La méthode de calcul du bilan CO2 mise à point par CONVIS ne prend pas en compte dans les
crédits carbone le stockage de carbone sous prairie, étant donné qu’au niveau international il
manque une valeur de référence acceptée par la majorité des chercheurs.
La formule générale pour le calcul des crédits carbone est :
Crédits carbone = quantité (ha; t; UH,…) x facteur de substitution/stockage
B) APPLICATION DE CLES D’ALLOCATION DANS LA METHODE CONVIS
Pour pouvoir exprimer la consommation par unité de produit il faut séparer les sources d’émissions dans
les exploitations mixtes (avec plus d’un atelier de production) et les affecter aux différents ateliers de
production présents dans l’exploitation (fig.1). Ce chapitre décrit les clés d’allocation choisies et appli-
quées pour pouvoir effectuer cette séparation. L’application de clés d’allocation devient nécessaire lors-
qu’il n’est pas possible d’affecter avec certitude un moyen de production, un processus d’émission ou
encore de stockage à un atelier déterminé. Une clé d’allocation est donc un mécanisme d’affectation
qui se base généralement sur un prorata d’une grandeur commune aux ateliers concernés. Par exem-
ple, l’affectation d’un aliment dont la quantité consommée dans les ateliers bovin lait et bovin viande
est inconnue est réalisée sur la base de la proportion des UGB (unités de gros bétail) des deux ateliers.
Le choix des clés d’allocation dépend d’une série de facteurs, dont les plus importants sont la disponibili-
7
té de données, la facilité d’application et la transparence. En effet, l’application de clés d’allocation ap-
porte de la complexité et peut être une source d’erreurs qui augmente avec le nombre de clefs
d’allocation utilisées. Il est donc important, au terme de l’analyse, de réaliser des analyses de sensibilité.
Celles-ci permettront de déterminer l’influence de l’utilisation d’une ou plusieurs clés d’allocation sur le
résultat du bilan et de déterminer la marge d’erreur corrélée avec les clés utilisées.
Atelier 2[Viande bovine]
Atelier 3[Céréales]
L’exploitationagricoleentière
Engrais
Aliments
Fioul; énergie
Phytos
Autres (…)
1
2
3
4
5
1
2
3
4
5
Atelier 1[Lait]
Exemple d’exploitation mixte: vaches laitières + vaches allaitantes + grandes cultures
Fig.1 : Séparation de différents ateliers de production au sein de l’exploitation agricole
Dans le projet OPTENERGES les ateliers considérés par versant sont les suivants :
Atelier Grand-Duché
du Luxembourg
Wallonie
(Prov. de Luxembourg)
Lorraine
Grandes-cultures Oui Oui Oui
Bovins lait Oui Oui Oui
Bovins viande Oui Oui Oui
Plantes énergéti-
ques (biogaz)
Oui Oui Non
Ovins Non Non Oui
Porcs Oui Non Non
Une clé très importante est la clé de surfaces. Afin de pouvoir affecter les intrants utilisés pour les pro-
ductions végétales, il convient de séparer les surfaces de vente des surfaces autoconsommées : cela
8
est fait directement au moment de l’enregistrement des surfaces de l’exploitation. A leur tour les sur-
faces fourragères doivent être affectées aux différents ateliers animaux, pour ce faire les cultures four-
ragères ont été divisées en quatre groupes :
1) Céréales autoconsommées
2) Maïs ensilage
3) Surfaces en herbe (prairies temporaires et permanentes ainsi que trèfle et luzerne)
4) Autre surfaces fourragères (pois, féverole, betteraves fourragères)
L’affectation de ces surfaces aux différents ateliers animaux est faite, selon la disponibilité de données,
par :
l’estimation de la part des cultures utilisées pour l’alimentation des différents troupeaux ;
l’enregistrement des quantités de maïs ensilage dans la ration des vaches laitières et des taurillons ;
l’enregistrement des quantités totales de céréales autoconsommées pour les différents troupeaux.
Lorsque la surface fourragère est allouée à chaque atelier, il est possible de répartir un intrant qui a été
affecté d’abord à une culture sur la base de la clé de surfaces.
Par exemple, un herbicide a été affecté au blé d’hiver pour un total de 50 kg sur 40 ha. Le Blé d’hiver est
autoconsommé pour 20% (soit 10 ha), dont 80% pour le troupeau laitier (soit 8 ha) et 20% pour le trou-
peau allaitant (soit 2 ha). Dans ce cas l’herbicide est affecté pour 75% à l’atelier «grandes cultures»,
pour 20% à l’atelier «lait» et pour 5% à l’atelier «viande».
Selon la formule :
HC = HT*(haCV/haT); HL = (HT-HC)*(haCAL/haCAT); HV = (HT-HC)*(haCAV/haCAT), où:
Plus simplement on pourrait écrire HL = HT*(ha CAL/ha T) et de même pour HV
HC, HL, HV = herbicide affecté aux ateliers «grandes cultures», «lait», «viande» en kg
HT = quantité totale d’herbicide employée en kg
ha CV = superficie de grandes cultures en ha
ha T = superficie totale de l’exploitation en ha
ha CAL = superficie de céréales autoconsommées pour l’atelier «lait» en ha
ha CAV = superficie de céréales autoconsommées pour l’atelier «viande» en ha
ha CAT = superficie totale de céréales autoconsommées (= ha T - ha CV) en ha
Exemple de calcul
Herbicide sur blé d’hiver 50 kg
Surface de blé d’hiver 40 ha
Destination du blé d’hiver Vente: 30 ha Autoconsommation: 10 ha
9
Prorata de la surface à blé Blé pour vente : 75% Blé autoconsommé : 25%
Affectation de l’herbicide
à l’atelier grandes-cultures
Blé pour vente : 37,5 kg
Atelier grandes-cultures
Blé autoconsommé : 12,5 kg
Ateliers animaux
Ateliers animaux Bovins lait Bovins viande
Surface à blé autoconsommée 8 ha 2 ha
Prorata de la surface à blé auto-
consommé 80,0% 20,0%
Affectation de l’herbicide aux
ateliers animaux 10 kg 2,5 kg
Un autre exemple particulièrement important est l’allocation de la consommation de fioul entres les
ateliers. La consommation unitaire par ha pour les différentes cultures de vente est calculée grâce à
des valeurs de références provenant de calculs et de la bibliographie dans chacun des versants (voir les
valeurs en annexe). La quantité de fioul pour la production animale est ensuite obtenue en soustrayant
la quantité utilisée pour les cultures de vente de la quantité totale de fioul achetée dans l’exploitation.
La quantité de fioul pour la production animale est affectée aux ateliers animaux au prorata de la surfa-
ce fourragère spécifique de ces ateliers à l’aide de la formule suivante :
FC = haCi*Ui; FL = (FT – FC)*(haSFL/haSFT); FV= (FT – FC)*(haSFV/haSFT), où:
FC, FL, FV = fioul affecté aux ateliers «grandes cultures», «lait» et «viande» en l
FT = total de fioul employé en l
haCi = surface de la culture de vente i en ha
Ui = facteur de consommation de fioul pour la culture de vente i en l/ha
ha SFL = surface fourragère pour l’atelier «lait» en ha
ha SFV = surface fourragère pour l’atelier «viande» en ha
ha SFT = surface fourragère totale en ha
Exemple de calcul
Achat total de fioul de
l’exploitation (1)
15 000 litres
Consommation pour grandes-
cultures (valeurs théoriques) (2)
3 350 litres
Consommation pour les ateliers
animaux (1)-(2)
11 650 litres
10
Ateliers animaux Bovins lait Bovins viande
Surface fourragère 57,97 ha 11,58 ha
Prorata des surfaces fourragères 83,4% 16,6%
Affectation du fioul 9705 litres 1945 litres
Dans le cas de conduites contrastées entre un atelier lait conduit de façon intensive avec l’essentiel de la
ressource en maïs et un atelier viande nourri avec de l’herbe conduite de façon extensive, un coefficient
de correction à cette formule a été introduit. Ceci a pour but de prendre en compte la différence de
consommation observée pour la récolte de l’herbe et du maïs. La méthode et les coefficients de correc-
tion utilisés sont présentés en annexe 4.
Un autre exemple de clé d’allocation est le prorata des UGB, utilisé pour affecter les aliments, le plasti-
que pour l’ensilage ainsi que les étables. Dans le cas d’un aliment, par exemple, on applique la formule :
AL = AT*(UGB-L/UGB-T); AV= AT*(UGB-V/UGB-T), où :
AL, AV = aliment affecté aux ateliers «lait» et «viande» en quintaux
AT = aliment total en quintaux
UGB-L = unités de gros bétail de l’atelier «lait»
UGB-V = unités de gros bétail de l’atelier «viande»
UGB-T = unités de gros bétail totales de l’exploitation
Exemple de calcul
Achat de tourteau de soja sur
l’exploitation
300 q
Ateliers animaux Bovins lait Bovins viande
UGB 69,1 15,4
Prorata des UGB 81,8% 18,2%
Affectation du tourteau de soja 245,3 q 54,7 q
Un cas particulier est représenté par les engrais minéraux azotés. Afin d’éviter l’incertitude liée à l’affectation des engrais azotés aux différentes cultures par les agriculteurs, les engrais sont répartis au sein des cultures sur la base des besoins en azote de celles-ci après d’avoir soustrait l’azote organique épandu sur les mêmes cultures (prorata du besoin net en azote). En formule :
NCi = NE*(BNCi-NorgCi)/(BNT-NorgT), où:
NCi = N de l’engrais azoté affecté à la culture i en kg
NE = azote total de l’engrais azoté en kg
11
NorgCi = azote organique disponible épandu sur la culture i en kg
BNCi = besoin d’N de la culture i en kg
BNT = besoin total d’N des cultures de l’exploitation en kg
NorgT= azote organique disponible épandu sur toutes les cultures en kg
Après d’avoir affecté l’engrais aux cultures, on complète l’allocation aux ateliers en appliquant la clé des
surfaces fourragères.
Exemple de calcul
Achat global de nitrate d’ammonium 33,5% de l’exploitation
350 q, soit
11725 kg d’N
Cultures de l’exploitation Blé d’hiver (25 ha) Maïs ensilage (25 ha) Prairie (50 ha)
Besoin d’N/ha 200 kg N/ha 180 kg N/ha 160 kg N/ha
Fumure organique appor-
tée (azote disponible)
0 85 kg N/ha 50 kg N/ha
Besoin net d’N/ha 200 kg N/ha 95 kg N/ha 110 kg N/ha
Besoin net d’N 5000 kg N 2375 kg N 5500 kg N
Prorata besoin net d’N 38,8% 18,4% 42,7%
Affectation du nitrate
d’ammonium
135,9 q 64,6 q 149,5 q
Un dernier exemple de clé d’allocation est représenté par le prorata des consommations théoriques
d’électricité, d’eau ou de produits vétérinaires dans les ateliers animaux par UGB ou tête de bétail. Les
consommations unitaires (par UGB ou tête de bétail) ont été calculées dans des exploitations pures
(avec un seul atelier animal, cf. annexe 5). Dans le cas de la consommation électrique les formules sont :
CEL = CET*(CEUL*UGB-L)/(CEUL*UGB-L+CEUV*UGB-V)
CEV = CET*(CEUV*UGB-V)/(CEUL*UGB-L+CEUV*UGB-V) , où:
CEL = consommation électrique de l’atelier lait en kWh
CEV = consommation électrique de l’atelier viande en kWh
CET = consommation électrique totale de l’exploitation en kWh
CEUL = consommation électrique unitaire par UGB de l’atelier lait en kWh/UGB-L
CEUV = consommation électrique unitaire par UGB de l’atelier viande en kWh/UGB-V
UGB-L = unités de gros bétail de l’atelier «lait»
UGB-V = unités de gros bétail de l’atelier «viande»
12
Exemple de calcul
Consommation électrique tota-
le
33 550 kWh
Ateliers animaux Bovins lait Bovins viande
UGB 69,1 15,4
Consommation unitaire par UGB 436,53 kWh 120,85 kWh
Consommation théorique de
l’atelier
30 164,2 kWh 1 861,1 kWh
Prorata de la consommation
théorique
94,2 % 5,8 %
Affectation de la consommation
électrique
31 604 kWh 1 946 kWh
Un cas particulier pour l’affectation de l’électricité, de l’eau et des produits vétérinaires est représenté par les exploitations d’élevage mixtes avec porcins. Dans ce cas, l’électricité, l’eau et les produits vétéri-naires sont affectés aux ateliers bovins sur la base des consommations théoriques, la consommation de l’atelier porcin étant obtenue par différence entre la consommation totale et la consommation des ate-liers bovins estimée sur cette base théorique.
C) EXPLICATIONS SUPPLEMENTAIRES CONCERNANT LA PRESENTATION DES RESULTATS DANS LA METHODE CONVIS
Les formulaires de présentation des résultats pour les ateliers principaux (cultures de vente, bovins lait
et bovins viande) se trouvent en annexe 7. Comme dit au point A), les résultats des différents ateliers
sont ramenés à la surface de l’atelier et au produit (même aux sous-produits de l’atelier). Le premier
chiffre des formulaires de présentation concerne l’intensité de production :
Exploitation/Atelier Intensité de production Légende
Exploitation entière GJ d’énergie brute produits/ha
SAU
SAU = surface agricole utilisée
Grandes-cultures q unités céréales / ha SCV SCV = surface culture de vente
Bovins lait l lait / ha SFL SFL = surface fourragère pour bovins lait
Bovins viande kg poids vif / ha SFV SFV = surface fourragère pour bovins viande
Ovins viande kg poids vif / ha SFO SFO = surface fourragère pour ovins viande
13
Porcins kg poids vif / ha SE SE = surface d’épandage réglementaire
Biogaz m3 biogaz / ha SCB SCB = surface de cultures destinées à la
biométhanisation
L’intensité de production permet la comparaison des résultats entre ateliers d’exploitations différentes.
Pour les exploitations porcines la surface de référence est la superficie d’épandage réglementaire ( rap-
port entre les rejets d’azote organiques des porcs/170) qui représente la superficie minime pour satisfai-
re les exigences de la réglementation en vigueur pour l’épandage des effluents d’élevage.
En ce qui concerne la grandeur « unité céréale », il s’agit de l’équivalent d’un quintal d’orge sur la base
de sa teneur énergétique. Toutes les cultures de ventes peuvent être converties en unités céréales sur la
base d’une clé de calcul. La liste de clés de conversion en unités céréales peut être consultée sous :
www.tll.de/ainfo/pdf/ge_schl.pd
Le second chiffre des résultats concerne soit les émissions soit la consommation énergétique par surfa-
ce d’atelier, selon la légende présenté en haut :
Exploitation/Atelier Emissions par surface d’atelier Consommation énergétique par surface
d’atelier
Exploitation entière kg eq CO2 / ha SAU GJ/ ha SAU
Grandes-cultures kg eq CO2 / ha SCV GJ/ ha SCV
Bovins lait kg eq CO2 / ha SFL GJ / ha SFL
Bovins viande kg eq CO2 / ha SFV GJ / ha SFV
Ovins viande kg eq CO2 / ha SFO GJ / ha SFO
Porcins kg eq CO2 / ha SE GJ / ha SE
Biogaz kg eq CO2 / ha SCB GJ / ha SCB
Ces chiffres mesurent l’impact sur l’environnement (quantité de CO2 émis ou quantité d’énergie non renouvelable consommée) pour chaque atelier.
Enfin, pour ce que concerne les résultats par produit, il faut faire une différence entre ateliers sans sous-
produits et atelier avec. Dans le premier cas (par exemple les bovins viande, les ovins et les porcins),
toutes les émissions et toute la consommation énergétique est ramenée au produit principal. Néan-
moins, on peut exprimer les émissions et la consommation énergétique et sur le poids vif des animaux
vendus et sur le poids de carcasse des animaux abattus :
14
Atelier Emissions par produit Consommation énergétique par produit
Bovin viande kg eq CO2 / kg poids vif GJ/ 100 kg poids vif (PV)
Bovin viande kg eq CO2 / kg poids de carcasse GJ/ 100 kg poids de carcasse
Cet exemple pour les bovins viande reste valide pour des ateliers ovins viande et porcins.
Plus compliqué est le cas dans les ateliers avec produits et sous-produits (grandes-cultures, lait). Dans ce
cas, il faut allouer les émissions de gaz à effet serre et la consommation énergétique sur les différents
produits de l’atelier. Il est nécessaire à ce sujet d’appliquer une ou plusieurs clés d’allocation entre les
produits de l’atelier.
a) Atelier bovin lait
Dans cet atelier on a le lait comme produit principal et la viande comme sous-produit. Différentes clés
d’allocation sont possibles. Dans ce projet on a utilisé une clé sur la base du contenu en protéine brute
du lait et de la viande et une clé économique sur la base du revenu du lait et de la viande.
Exemple de calcul
Emissions de GES et consom-
mation énergétique globales
de l’atelier lait
360.000 kg eq CO2 (1a) ;
1.800 GJ (1b)
Lait et viande produits dans
l’atelier
Lait : 300.000 l lait (2a) Viande : 10.000 kg poids vif (2b)
Revenus Lait : 105.000 € (3a) Viande : 20.000 € (3b)
Prorata revenu Lait : 84% (4a) Viande : 16% (4b)
Emissions de l’atelier lait selon
l’allocation économique
Lait: [(1a)*(4a)] / (2a) =
1,01 kg eq CO2 / l lait
Viande: [(1a)*(4b)] / (2b) =
5,76 kg eq CO2 / kg PV
Consommation énergétique de
l’atelier lait selon l’allocation
économique
Lait: [(1b)*(4a)] / (2a) / 1000 =
5,04 GJ / 1000 l lait
Viande : [(1b)*(4b)] / (2b) /100) =
2,88 GJ / 100 kg PV
Dans le cas de l’allocation protéique, il faut substituer au prorata du revenu le prorata du contenu en protéine brute du lait et de la viande. On peut calculer facilement ce prorata en tenant en compte d’une teneur en protéine brute de 15,63% par 100 kg de viande et de 3,45% par kg de lait.
b) Atelier grandes cultures
Dans cet atelier on a l’unité céréale comme produit principal et la paille ou les aliments grossiers (mäis
ensilage, herbe) comme sous-produit. Même ici, différentes clés d’allocation sont possibles. Dans ce
projet on a utilisé une clé sur la base du contenu en protéine brute et une sur la base des unités céréales
du produit principal et des sous produits.
Exemple de calcul
15
Emissions de GES et consom-
mation énergétique globales
de l’atelier grandes-cultures
250.000 kg eq CO2 (1a) ;
900 GJ (1b)
Unités céréales produits dans
l’atelier
Cultures principales: 4350 q (2a) Paille : 650 q (2b)
Prorata unités céréales Cultures principales: 87% (3a) Paille : 13% (3b)
Emissions de l’atelier grandes-
cultures selon l’allocation des
unités céréales
Cultures principales:
[(1a)*(3a)] / [(2a)+(2b)] / 100 =
0,44 kg eq CO2 / kg UC
Paille:
[(1a)*(3b)] / [(2a)+(2b)] / 100 =
0,07 kg eq CO2 / kg UC
Consommation énergétique de
l’atelier lait selon l’allocation
des unités céréales
Cultures principales :
[(1b)*(3a)] / [(2a)+(2b)] =
0,16 GJ / 100 kg UC
Paille :
[(1b)*(3b)] / [(2a)+(2b)] =
0,02 GJ / 100 kg UC
Dans le cas de l’allocation protéique, il faut substituer au prorata des unités céréales le prorata du contenu en protéine brute des cultures principales et de la paille. On peut trouver facilement ces te-neurs en protéines brutes dans les manuels d’alimentation pour animaux ou dans les documents du bilan CORPEN. Enfin, les résultats au niveau de l’exploitation entière peuvent être exprimés ramenés et à l’énergie bru-te et au CO2 fixé dans les produits de l’exploitation. Exemple de calcul
Emissions de GES et consom-
mation énergétique globales
de l’exploitation
250.000 kg eq CO2 (1a) ;
900 GJ (1b)
GJ d’énergie brute dans les pro-
duits de l’exploitation
4800 GJ
CO2 fixé dans les produits de
l’exploitation
1.200.000 kg CO2
Emissions des GES spécifiques
de l’exploitation 0,21 kg eq CO2 / kg CO2 fixé 52 kg eq CO2 / GJ produits
Consommation énergétique
spécifique de l’exploitation 0,75 GJ consommés / t CO2 fixé
0,19 GJ consommés/ GJ
produits
16
D) ANNEXE 1: LITTÉRATURE
ADEME (2007): Bilan Carbone - Entreprises et Collectivités : GUIDE DES FACTEURSD’EMISSIONS - Version
5.0 - Calcul des facteurs d’émissions et sources bibliographiques utilisées
ANONYM (2002): Emissionen der Tierhaltung. Grundlagen, Wirkungen, Minderungsmaßnahmen. KTBL-
Schrift 406
BASCH, G., TEBRÜGGE F. (2001): The Importance of conservation tillage with regard to the Kyoto proto-
col, Proceedings of the International Meeting on climate change and the Kyoto protocol in Evora
(Portugal), 15-16.11.2001
BENNDORF, R. (2001): Klimarelevante Wirkungen von Lachgas und Methan. KTBL-Symposium “Emissio-
nen der Tierhaltung und Beste Verfügbare Techniken zur Emissionsminderung”, 3.-5. Dezember
2001, Kloster Banz (im Tagungsband, 24-29)
CLEMENS J., AHLGRIMM H.-J. (2001): Greenhouse gases from animal husbandry: mitigation options.
Nutrient Cycling in Agroecosystems 60: 287-300, 2001
ECOINVENT (2009): The Live Cycle Inventory Data Version July 2009 - HTTP://WWW.ECOINVENT.CH
FLESSA, H. (2002): Acker- und Grünlandflächen als Quellen und Senken klimarelevanter Spurengase. KTBL-Symposium „Emissionen der Tierhaltung und Beste Verfügbare Techniken zur Emissionsmin-derung“ am 03.-05.12. 2001 im Bildungszentrum Kloster Banz. Tagungsband Hrsg.: KTBL/Darmstadt, im Druck 2002
HARTUNG, E. (2002): Methan- und Lachgas-Emissionen der Rinder-, Schweine-und Geflügelhaltung.
KTBL-Symposium „Emissionen der Tierhaltung und Beste Verfügbare Techniken zur Emissionsmin-derung“ am 03.-05.12. 2001 im Bildungszentrum Kloster Banz. Tagungsband Hrsg.: KTBL/Darmstadt, im Druck 2002
HYNST, J., BRUCEK, P., CUHEL, J., SIMEK, M. (2003): Nitrogen gaseous losses from pasture soil: N2O-
Emissions from autumn to spring as influenced by cattle traffic and dung deposition. In: Abstract
des Internationalen Workshops “Practical solutions for managing optimum C and N content in
agricultural soils”. Prag, 25.-27. Juni
GEMIS (2007): Handbuch zu GEMIS 4.4. - HTTP://WWW.OEKO.DE/SERVICE/GEMIS/DE/MATERIAL.HTM
GUO L.B., GIFFORD R.M. (2002): Soil carbon stocks and land use change: a meta analysis. Global
Change Biology, Volume 8, Issue 4, pages 345–360
IPCC (1997): Greenhouse gas inventory. Reference manual, Volume 3. Intergovernmental Panel on Cli-
mate Change, Bracknell, UK
17
ISERMANN, K., ISERMANN, R. (2002): Aktualisierung der Emissionsfaktoren von Methan, NMVOC, Am-
moniak, Lachgas, Stickstoffmonoxid aus biogenen Quellen. DECHEMA, GDCh, DBG, Frankfurt am
Main
KALTSCHMIDT, M., REINHARDT, G. (HRSG.) (1997): Nachwachsende Energieträger. Grundlagen, Verfah-
ren, ökologische Bilanzierung. Vieweg Verlag
LEITHOLD G., HÜLSBERGEN K.-J., MICHEL D., SCHÖNMEIER, H. (1997): Humusbilanzierung – Methoden
und Anwendung als Agrar-Umweltindikator. In: DIEPENBROCK W., KALTSCHMITT M., NIEBERG
H., REINHARDT G. (Hrsg.): Umweltverträgliche Pflanzenproduktion – Indikatoren, Bilanzierungs-
ansätze und ihre Einbindung in Ökobilanzen. Zeller Verlag Osnabrück, 43-55
LIOY R. (2003): Treibhausgasemissionen und Bindung von Kohlenstoff Luxemburger
Landwirtschaftsbetriebe: Methoden, Ergebnisse, Verbesserungspotentiale. 121. VDLUFA-
Kongress, 15.-18.09.2009 Karlsruhe (im Tagungsband)
PATYK A., REINHARDT, G. (1997): Düngemittel – Energie- und Stoffstrombilanzen. Vieweg Verlag
RISOUD, B., THEOBALD, O. (1999): Référentiel pour l’analyse énergétique de l’exploitation agricole
et son pouvoir de réchauffement global. ADEME – ENESAD (Dép. Économie et Sociologie), Dijon
SMITH P., POWLSON D., GLENDINING M., SMITH J. (1997): Potential for carbon sequestration in
european soils: preliminary estimates for five scenarios using results from long-term
experiments. Global Change Biology (1997) 3, 67-69
18
E) ANNEXE 2 : LISTE DES CLES D’ALLOCATION UTILISEES DANS LA METHODE CONVIS
Moyens de production Système d’allocation
1a Engrais azotés Besoin en N des cultures après déduction de l'azote organique disponible
1b Engrais P-K-Ca Surfaces de vente (grandes cultures); surfaces fourragères (prod. animale)
1c Engrais organiques Surfaces de vente (grandes CO2 cultures); surfaces fourragères (prod. ani-
male)
2 Phytos Surfaces de vente (grandes cultures); surfaces fourragères (prod. animale)
3 Semences Surfaces de vente (grandes cultures); surfaces fourragères (prod. animale)
4a Aliments UGB (si l'affectation directe n'est pas possible)
4b Paille Quantité de fumier des différents troupeaux
5 Produits vétérinaires Consommation théorique par UGB
6 Achat de bétail Affectation directe (pas d'allocation!)
7 Fioul (Diesel) Surfaces fourragères (production animale) après déduction de la conso
théorique pour les grandes cultures de la conso totale
8 Électricité Consommation théorique par UGB
9 Travail machine par
tiers Surfaces de vente (grandes cultures); surfaces fourragères (prod. animale)
10 Lubrifiants Cf. fioul (diesel)
11 Plastique p. ensilage UGB
12 Eau Consommation théorique par UGB
13 Machines/Matériel Surfaces de vente (grandes cultures); surfaces fourragères (prod. animale)
14 Bâtiments Consommation de fioul (grandes cultures); UGB (prod. animale)
19
Module production animale Système d’allocation Fermentation entérique Selon le troupeau (pas d’allocation) Émissions dans l’étable Selon le troupeau (pas d’allocation)
Émissions lors du stockage de lisier et de fumier
Azote organique épandu sur les surfaces de vente (grandes cultures) et les surfaces fourragères (production animale)
Émissions lors de l’épandage des engrais organi-ques
Azote organique épandu sur les surfaces de vente (grandes cultures) et surfaces fourragères (pro-duction animale)
Pâturage Selon le troupeau (pas d’allocation)
Module production végétale Système d’allocation
Émission du sol Surfaces de vente (grandes cultures); surfaces fourragères (produc-
tion animale)
Fertilisation azote minéral d'N Surfaces de vente (grandes cultures); surfaces fourragères (produc-
tion animale)
Retournement de prairies Surfaces de vente (grandes cultures); surfaces fourragère (produc-
tion animale)
Enfouissement de paille et de
résidus de cultures Surface de terres arables des différents ateliers
Bilan humique négatif Surface de terres arables des différents ateliers
Combustion de fioul Consommation de fioul des ateliers
Module credits carbone Systèmes d’allocation
Colza diester Atelier grandes cultures (pas d’allocation)
Chaleur et électricité biogènes
(biogas) Atelier plantes énergétiques (pas d’allocation)
Conversion de terres arables
en prairies permanentes Surface de prairies des ateliers animaux
Bilan humique positif Surface de terres arables des ateliers
Labour réduit Surface de terres arables des ateliers
20
F) ANNEXE 3 : LISTE DES VALEURS PAR DEFAUT DES CONSOMMATIONS DE FIOUL D’APRES LA BASE DE DONNEES KTBL (2005)
Culture Consommation de fioul (l/ha)
Céréales 81,6
Colza 79,5
Pois, féveroles 65,5
Maïs ensilage 108,4
Pommes de terre 155,8
Betteraves 174,6
Prairies fauchées 97,1
21
G) ANNEXE 4 : EXPLICATION DE L’UTILISATION D’UN FACTEUR DE CORRECTION POUR LE FIOUL
Principe général
La correction est basée sur les références de l’Institut de l’élevage concernant les superficies fourragè-
res :
- Classe 1 : systèmes < 5% maïs dans la SFP qui consomment en moyenne 25 EQF/ha SFP ; - Classe 2 : systèmes 5-25% de maïs dans la SFP qui consomment en moyenne 40 EQF/ha SFP, soit
1,6 x plus que la classe 1 ; - Classe 3 : systèmes > 25% de maïs dans la SFP qui consomment en moyenne : 60 EQF/ha SFP
soit 1,5 x plus que la classe 2 et 2,4 x plus que la classe 1.
L’idée générale est de comparer les % maïs dans les SFP atelier lait et atelier viande, si les proportions
de maïs retrouvées au niveau de chacune des SFP lait et viande appartiennent à la même classe (cf.
plus haut : 1, 2 ou 3) alors aucune correction n’est faite.
Par contre, si on observe une différence de classe, alors on corrige pour tenir compte d’une propor-
tion de maïs différente en utilisant les rapports de 1,6 ; 1,5 et 2,4.
Détail du calcul à réaliser
De la quantité de mazout totale consommée dans l’exploitation, on retire la part liée aux cultures de
vente (cf. méthode convis).
Ensuite, connaissant les superficies fourragères totales pour l’atelier viande et l’atelier lait, il est facile de
calculer la proportion de maïs sur les SFP lait et viande
% SFmaïs viande par rapport à la SFtotale viande
% SFmaïs lait par rapport à la SFtotale lait
En se basant sur les 3 classes définies en introduction, une classe viande et une classe lait sont attri-
buées à l’exploitation en fonction de % SFmaïs viande et % SFmaïs lait
Pour l’atelier viande
% SFmaïs viande 0 et < 5 %, Classeviande = 1
% SFmaïs viande 5 et < 25 %, Classeviande = 2
% SFmaïs viande 25 %, Classeviande = 3
22
Pour l’atelier lait
% SFmaïs lait 0 et < 5 %, Classelait = 1
% SFmaïs lait 5 et < 25 %, Classelait = 2
% SFmaïs lait 25 %, Classelait = 3
Si Classeviande = Classelait alors allocation au prorata de SFtotale viande et SFtotale lait
Si Classeviande Classelait alors allocation corrigée pour tenir compte de la différence entre les superficies
maïs allouées aux deux ateliers.
Cla
sse
vian
de
Classelait
Classes 1 2 3
1 Pas de correction x 1,6 x 2,4
2 x 1,6 Pas de correction x 1,5
3 x 2,4 x 1,5 Pas de correction
Par exemple
Si la Classeviande =1 et la Classelait = 3 alors
La quantité de fioul lait / SFP lait = 2,4 x (quantité de fioul viande /SFP viande).
Exemple de calcul
Ferme mixte lait et vaches allaitantes avec jeune bétail
Cultures de vente : 130 ha (100 ha céréales et 30 ha de colza)
Consommation de fioul annuelle : 22 000 litres
Consommation pour les cultures de vente : colza 85 litres/ha, céréales 110
litres/ha
23
Atelier lait Atelier viande
90 UGB 90 UGB
Superficie maïs lait : 30 ha (soit 33%
de la SFP lait)
Superficie maïs viande : 10 ha (soit
14% de la SFP viande)
Superficie herbe lait : 60 ha Superficie herbe viande : 60 ha
Quantité de fioul pour l’atelier cultures de vente = 13 550 litres de fioul
Consommation pour les productions animales = 8450 litres de fioul = quantité fioul lait + quantité fioul
viande
Classeviande =2 (14%) et la Classelait = 3 (33%)
Donc (quantité fioul lait/ SFP lait) = 1,5 x (quantité fioul viande/SFP viande)
D’où quantité fioul lait = 5565 litres
Et quantité fioul viande = 2885 litres
24
H) ANNEXE 5 : VALEURS DE CONSOMMATION UNITAIRE POUR ELECTRICITE, EAU ET PRODUITS VETERINAIRES
Atelier animaux Bovins lait Bovin viande
Électricité 436,53 kWh/UGB 120,85 kWh/UGB
Eau 37,28 m3/UGB 18,26 m3/UGB
Produits vétérinaires 21,06 €/UGB 14,63 €/UGB
Ces valeurs ont étés calculés sur la base de l’évaluation de tous les exploitations CONVIS spécialisées (c.à.d. avec un seul atelier animal) suivies pendant une arche de temps de cinq années.
25
I) ANNEXE 6 : EXTRAITS DE FORMULAIRES POUR LA COLLECTE DES DONNEES (FICHIER EXCEL)
Surfaces agricoles
Code Exploitation 602004 Année 2008
Type de culture Info complémentaire Surface (ha) Autocons. (ha) Diester (ha) Rendement (q/ha)
Avoine
Blé d'été
Blé d'hiver 26,28 61,5
Épautre
Maïs grain
Orge de brasserie
Orge d'été
Orge d'hiver 13,83 3,34 62,9
Seigle
Triticale 3,33 3,33 66,1
Colza 14,99 27,7
Tournesol
Féveroles
Pois
Pommes de terre
Betterave sucrière
Betterave fourragère
Maïs ensilage 7,3 7,3
Luzerne, trèfle et mélanges
Prairies permanentes 71,15 71,15
Prairies temporaires
Raygrass (semences)
Autre cultures (à spécifier)
Introduction des données seulement dans les champs blancs !
Formulaire 1 : Statistiques générales de l’exploitation
Be-Nr Année Code Catégories d'animauxPoids
(kg)
Nombre
d'anim.
Mois
d'étable
% à
lisier
% à
fumier
100000V 2008 820001 TA-Veaux f. 0 - 6M. 150
100000V 2008 820002 TA-Veaux f. 6M. - 1A. 250
100000V 2008 820003 TA-Veaux f. 1-2 A. 400
100000V 2008 820004 TA-Veaux f. >2A. 500
100000V 2008 820005 TA-Génisse à l'engraissement 500
100000V 2008 820006 TA-Vaches allaitantes 600
100000V 2008 820007 TA-Taurillon 6M.-1A. 300
100000V 2008 820008 TA-Taurillons >1A 500
100000V 2008 820009 TA-Taureaux 800
100000V 2008 820010 TA-Veaux m. 0 - 6M. 200
100000V 2008 820011 TA-Boeufs 6M. - 1A. 300
100000V 2008 820012 TA-Boeufs (1-2 A.) 500
100000V 2008 820013 TA-Boeufs > 2A. 800
100000L 2008 821001 TL-Veaux f. 0 - 6M. 150
100000L 2008 821002 TL-Veaux f. 6M. - 1A. 250
100000L 2008 821003 TL-Veaux f. 1-2 A. 400
100000L 2008 821004 TL-Veaux f. >2A. 500
100000L 2008 821005 TL-Génisse à l'engraissement 500
100000L 2008 821006 TL-Vaches laitières >6500 600
100000L 2008 821007 TL-Vaches de reforme 600
100000L 2008 821008 TL-Broutards 300
100000L 2008 821009 TL-Taurillons 500
100000L 2008 821010 TL-Taureaux 800
100000L 2008 821011 TL-Veaux m. 0 - 6M. 200
100000L 2008 821012 TL-Boeufs 6M. - 1A. 300
100000L 2008 821013 TL-Boeufs (1-2 A.) 500
100000L 2008 821014 TL-Boeufs > 2A. 800
100000L 2008 821015 TL-Vaches laitières <5500 600
100000L 2008 821016 TL-Vaches laitières 5501-6500 600
26
Formulaire 2 : Cheptel de l’exploitation
Expl. Année Catégorie Bâtiment; machine; matériel Unités Surface/Poids Quantité UM %Bov. Lait%Bov. Viande% Mixte
100000 2008 Batiment/IE Étable à stabulation entravée (acier) 1 0,00 m2
100000 2008 Batiment/IE Étable à stabulation libre (acier) 1 0,00 m2
100000 2008 Batiment/IE Étable à stabulation libre (bois, pas isolé) 1 0,00 m2
100000 2008 Batiment/IE Étable à stabulation libre (front ouvert, bois) 1 0,00 m2
100000 2008 Batiment/IE Étable à stabulation libre sur paille (front ouvert, bois) 1 0,00 m2
100000 2008 Batiment/IE Étable à stabulation libre sur paille (bois, pas isolé) 1 0,00 m2
100000 2008 Batiment/IE Grange (bois, parterre en terre battue) 1 0,00 m2
100000 2008 Batiment/IE Hangar 1 0,00 m2
100000 2008 Batiment/IE Fumière avec fosse à purin 1 0,00 m2
100000 2008 Batiment/IE Acier (ateliers animaux) 1 0,00 t
100000 2008 Batiment/IE Béton (ateliers animaux) 1 0,00 m3
100000 2008 Batiment/IE Acier (biogaz) 1 0,00 t
100000 2008 Batiment/IE Béton (biogaz) 1 0,00 m3
100000 2008 Batiment/IE Niche à veau (polyester) 1 0,00 t
100000 2008 Batiment/IE Silo couloirs 1 0,00 m2
100000 2008 Mach. autom. Moisson. -Batteuse 1 0,00 t
100000 2008 Mach. autom. Machine pour recolte intégrale p.d.t./betteraves 1 0,00 t
100000 2008 Mach. autom. Ensileuse autotractée 1 0,00 t
100000 2008 Mach. autom. Tracteur 1 0,00 t
100000 2008 Mach. autom. Télescope 1 0,00 t
100000 2008 Mach. autom. Motor thermique (Biogaz) 1 0,00 t
100000 2008 Terres arables Charrue 1 0,00 t
100000 2008 Terres arables Herse rotative 1 0,00 t
100000 2008 Terres arables Herse alternative 1 0,00 t
100000 2008 Terres arables Herse à disques 1 0,00 t
100000 2008 Terres arables Herse plate 1 0,00 t
100000 2008 Terres arables Herse étrille 1 0,00 t
100000 2008 Terres arables Herse 1 0,00 t
100000 2008 Terres arables Rouleau 1 0,00 t
100000 2008 Terres arables Déchaumeuse 1 0,00 t
Formulaire 3 : Liste des biens d’investissement
Blé
d'h
iver
Org
e d
'hiv
er
Seig
le
Tri
ticale
Co
lza
Maïs
en
silag
e
Pra
irie
s
perm
an
en
tes
Pra
irie
s
tem
po
rair
es
Produits phytosanitaires UM
Herbicides l (kg)
Herbicide total l (kg)
Fongicides l (kg)
Régulateurs l (kg)
Insecticide l (kg)
Molluscicides l (kg)
Traitement des semences l (kg)
Autres l (kg)
Semences UM
Semences céréales q
Semences de mäis q
Petites semences herbe q
Petites semences colza q
Semences tournesol q
Semences de légumineuses q
Plants de pommes de terre q
Semences de betteraves q
Engrais Complex.-PK-Ca-Org UM
Superphosphate 45 q
Superphosphate 18 q
Scories thomas q
Superphosphate triple q
Kainit q
Engrais potassique 40% q
Engrais potassique 60% q
Patent Kali q
27
Formulaire 4 : Intrants affectés aux cultures
Engrais azotés Quantité UM Bovins lait Bovins viande Expl. mixte UM
Nitrate d'ammonium 20%+5%MgO q Électricité kWh
Nitrate d'ammonium 27% q Eau m3
Nitrate d'ammonium 33% q Produits vétérinaires €
Nitrate d'ammonium 22% q Aliments et paille Bovins lait Bovins viande Mixte UM
Nitrosulfate d'ammonium 26% q Agrumes extrudés q
Kemistar 24N 15MgO q Amidon de pommes de terre q
Cynamique calcique q Avoine (11% protéines) q
Urée q Betterave demi-sucrière q
Sulfate d'ammonium 21% q Betterave fourragère q
AHL 30% q Blé q
Nitrate de calcium q Bloc de sel pour bétail q
Céréales fourragères q
Énergie/Autres moyens de pr. Quantité UM Colza q
Fioul (Diesel) l Concentré 12 % farine (non importé) q
Fioul (Diesel) p. moteur therm. (biogaz) l Concentré 12 % granulés (non importé) q
Lubrifiants l (kg) Concentré 12 % farine (importé) q
Plastique p. ensilage kg Concentré 12 % granulés (importé) q
Applatir (TMT) t Concentré 12% farine (50% importé) q
Broyage/mélange (TMT) t Concentré 12% granulés (50% importé) q
h Tracteur80-100 cv (TMT) h Concentré 13 % farine (non importé) q
Concentré 13 % granulés (non importé) q
Achat d'animaux Nombre Poids unitaire UM Concentré 13 % farine (importé) q
TA-Veaux f. 0 - 6M. q Concentré 13 % granulés (importé) q
TA-Veaux f. 6M.. - 1A. q Concentré 13% farine (50% importé) q
TA-Veaux f. 1-2 A. q Concentré 13% granulés (50% importé) q
TA-Veaux f. >2A. q Concentré 14 % farine (non importé) q
TA-Génisse >2 A. à l'engraissement q Concentré 14 % granulés (non importé) q
TA-Vaches allaitantes q Concentré 14 % farine (importé) q
TA-Broutards q Concentré 14 % granulés (importé) q
TA-Taurillons q Concentré 14% farine (50% importé) q
Formulaire 5 : Intrants non affectés aux cultures
Be-Nr Année Catégorie Produit Detail Unités Poids Quantité UM
100000B 2008 Énergie rennouv. Fuel (l) - [chaleur biogaz] 1 0 0 l
100000B 2008 Énergie rennouv. Electricité biogène 1 0 0 kWh
100000C 2008 Prod. Végétaux Blé (13% XP) 1 0 0 q
100000C 2008 Prod. Végétaux Blé (14% XP) 1 0 0 q
100000C 2008 Prod. Végétaux Blé (15% RP) 1 0 0 q
100000C 2008 Prod. Végétaux Seigle (10% PB) 1 0 0 q
100000C 2008 Prod. Végétaux Seigle (11% PB) 1 0 0 q
100000C 2008 Prod. Végétaux Orge (Hiver) 1 0 0 q
100000C 2008 Prod. Végétaux Orge (Printemps) 1 0 0 q
100000C 2008 Prod. Végétaux Orge brassicole (11%PB) 1 0 0 q
100000C 2008 Prod. Végétaux Avoine 1 0 0 q
100000C 2008 Prod. Végétaux Avoine noire 1 0 0 q
100000V 2008 Animaux TA-Veaux f. 0 - 6M. 1 0 0 q
100000V 2008 Animaux TA-Veaux f. 6M. - 1A. 1 0 0 q
100000V 2008 Animaux TA-Veaux f. 1-2 A. 1 0 0 q
100000V 2008 Animaux TA-Veaux f. >2A. 1 0 0 q
100000V 2008 Animaux TA-Vaches allaitantes 1 0 0 q
100000V 2008 Animaux TA-Broutards 1 0 0 q
100000V 2008 Animaux TA-Taurillons 1 0 0 q
100000V 2008 Animaux TA-Taureaux 1 0 0 q
100000V 2008 Animaux TA-Veaux m. 0 - 6M. 1 0 0 q
100000V 2008 Animaux TA-Boeufs 6M. - 1A. 1 0 0 q
100000V 2008 Animaux TA-Boeufs (1-2 A.) 1 0 0 q
100000V 2008 Animaux TA-Boeufs > 2A. 1 0 0 q
100000L 2008 Lait et oeufs Lait bovin (4.00/3.45) 1 0 0 q
100000Z 2008 Lait et oeufs Lait de chèvres 1 0 0 q
100000Z 2008 Lait et oeufs Oeufs de poules 1 0 0 q
100000Z 2008 Travail mach. Pour tiers Andainage (amortissement NRJ et GES de la machine inclu) 6,2 m, 90 cv 1 0 0 ha
100000Z 2008 Travail mach. Pour tiers Application engrais liquides (amortissement NRJ et GES de la machine inclu) 12 m, 65 cv, 200 l/ha1 0 0 ha
100000Z 2008 Travail mach. Pour tiers Arrachage betteraves (amortissement NRJ et GES de la machine inclu) avec trémie 1 rangs1 0 0 ha
28
Formulaire 6 : Liste des produits et des prestations de l’exploitation
Bilan humique Betr. Nr. 100000 Année 2008
Surfaces à cultures dérobées Surfaces à enfouissement de paille et/ou de résidus des cultures
Moutarde/colza ha Céreales ha
Herbe ha Colza ha Attention si exploitation avec colza !
Légumineuses fourragères ha Pois/Féverole ha
Mélange herbe/lég. fourr. ha Cultures dérobées ha
Autres ha
Engrais organiques épandus sur terres arables* *inclus toute surface en herbe temporaire
Rappel des engrais organiques produits par le cheptel
Fumier bovin (total d'exploit.) 0 t c) Engrais organiques importés dans l'exploitation
Lisier bovin (total d'exploit.) 0 m3 Compost (déchets verts et/ou urbaines) t
Boues solides t MS
a) Total d'engrais organiques de l'exploitation sur terres arables* Boues liquides m3 %
Fumier bov. t MS Fumier t MS
Lisier bovin m3 % Lisier bovin m3 %
Lisier porcin m3 %
b) Engrais organiques de l'exploitation sur totale de suface à mais Fientes de volaille m3 %
Fumier bov. t/ha MS Autres 1 t MS
Lisier bovin m3/ha % Autres 2 m3 %
Formulaire 7 : Données pour le bilan humique de l’exploitation
32
Tableau des différences méthodologiques entre l’approche de la CONVIS
et celle de L’Institut de l’Elevage au sujet de l’estimation du bilan CO2
Points de divergence Commentaires sur les divergences méthodologiques
Facteur d’émission de gaz à
effet de serre
La méthode de l’Institut de l’Elevage reprend les facteurs
d’émission de la méthode GES’TIM qui comporte certaines diffé-
rences avec les facteurs d’émission retenus par la CONVIS
Crédit carbone La méthode de l’Institut de l’Elevage n’intègre pas à ce stade la
substitution de l’énergie fossile par des énergies renouvelables
produites sur l’exploitation (colza diester, biogaz) par contre elle
intègre le stockage de carbone sous les prairies (5ookg C/ha/an
pour les PP<30 ans, 200 kg pour les PP > 30 ans) et les haies.
Clé d’allocation entre le lait et
la viande
Parmi les deux clés d’allocations proposées dans la méthode
CONVIS, le choix a été fait à l’Institut de l’Elevage de ne retenir
que la répartition sur la base des protéines brutes avec 85 % des
GES alloués au lait et 15% à la viande de vache de réforme