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SPORT AUTO JAGUAR, ZOOM SUR LES SÉRIES R LES MÉTIERS DE L’AUTOMOBILE INTERVIEWS EXCLUSIVES Magazine automobile et organe officiel de l’ACS N° 236 / Mai-Juin 2013 / CHF 5.50

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Numéro 236 - Mai-Juin 2013

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sport auto

jaguar, zoom sur les séries rles métiers de l’automobileinterviews exclusives

Magazine automobile et organe officiel de l’ACS

N° 236 / Mai-Juin 2013 / CHF 5.50

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éditorial3Auto & Sport 236

Sommaireactualité automobileActu Auto ....................................................4-5Zoom sur - Les séries «R» chez Jaguar ..........6-7 Les métiers de l’automobile .......................8-11Le billet du président - Christophe Hurni .............17

Sport autoLa machine est en marche .......................12-15Le pilote du mois - Harold Primat ...................30

interviewS excluSiveSRestauration - Jean-Claude Knopf ................ 18-19Art - André Marty ......................................... 20-21Rencontre - Joe Genoud .............................. 22-23

votre clubLa vie des sections ACS ...........................24-28Le coin des membres ....................................29

Médecine du trafic, phares et peinture

rouge en 2014

p 8-11

p 6-7

p 20-21

Julien BroquetVice-président

ACS Les Rangiers

Alors que le premier volet de Via sicura est entré en vigueur il y a quelques mois à peine, la procédure d’audition sur la mise en œuvre du 2e train de mesures est ouverte depuis le 16 avril jusqu’au 12 juillet 2013.

Au programme, la mise en place systématique d’une enquête d’aptitude en cas de conduite en état d’ébriété au-delà de 1,6 pour mille dans le sang pour l’ensemble des conducteurs ou encore l’interdiction pure et simple de consommer de l’alcool pour certains groupes de dits «à risque» tels que les nouveaux conducteurs. De manière plus générale, l’aptitude à la conduite sera déterminée par des médecins et psycho-logues spécialement formés en matière de trafic. Ces exigences plus strictes à l’égard du corps médical ont pour corollaire de permettre aux conducteurs qui ne réalisent pas toutes les conditions requises de bé-néficier néanmoins d’une autorisation de conduire avec des conditions «sur mesure» telles que l’interdiction de conduire de nuit ou sur une autoroute ou encore une autorisation limitée à certains tronçons spéci-fiques ou à un rayon déterminé.

Plus visuellement, les bandes cyclables bénéficieront d’un marquage au sol en peinture rouge aux endroits dangereux. Rouler de jour phares allumés deviendra également une nouvelle obligation. Une habitude à prendre dès aujourd’hui déjà, puisqu’il en coûtera CHF 40.- aux contre-venants dès le 1er janvier 2014.

Sur le plan politique enfin, le Conseil fédéral a proposé récemment l’in-vestissement de 995 millions de francs dans le cadre du programme d’élimination des goulets d’étranglement (PEG) du réseau des routes na-tionales. Le second programme porte ainsi sur l’élargissement des tron-çons de Luterbach - Härkingen et Andelfingen - Winterthour. En Suisse romande, c’est le tronçon genevois Meyrin/Vernier – Le Vengeron qui est concerné. Le PEG présenté par le Conseil fédéral s’occupera ensuite des régions de Saint-Gall, Winterthour, Zurich Aéroport, Bâle, Berne et Genève, pour un montant total de 5,5 milliards de francs.

L̓ agenda culturel de Suisse romande

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Vous pouvez ainsi planifi er et trouver des idées de sorties jusqu’à deux mois à l’avance. Par son format pratique, vous pouvez emporter le magazine avec vous à tout moment afi n d’avoir toujours un idée de sortie ou visite sous le pouce!

Renseignements au 021/728 93 93 ou sur www.reg-art.ch

LA CULTURE VOUS DONNE RENDEZ-VOUS CHAQUE DEUX MOIS

Directeur de la publicationDominique Poupaert

Responsable de la rédactionet du sport automobileGérard Vallat

Rédacteur en chef ACSRoland Christen

PublicitéAA Actual Pub SACase postale 68CH-1213 OnexT 022 343 03 43F 022 432 65 [email protected] Benoît Stolz, Dominique Poupaert

RédactionAuto & SportCase postale 68CH-1213 OnexT 022 342 80 00F 022 342 65 [email protected]

Le contenu des articles n’engage pas le magazine. Toute reproduction interdite sans autorisation. Magazine vendu en kiosque,distribué aux membres de l’Automobile Club de Suisse, aux abonnés, lors de manifestations automobiles, dans les garages et restaurants de Romandie

Réalisation et créationAA Actual Pub SABenoît Stolz, Dominique Poupaert

PhotographiesARC - journalistes

Imprimé en SuisseBinkert Druck AG

Tirage contrôlé REMP14’923 exemplaires

ÉditeurACS section Vaud

Tarif abonnement8 numéros CHF 38.-paraît 8 fois l’an

Prix de vente en kiosqueCHF 5.50

Auto & Sport no 236 / Mai-juin 2013 / Couverture: Détails d’une AC Cobra dans l’atelier de Burgol Automobiles, à Genève.

actu auto4Auto & Sport 236

Skoda SuperbLa Skoda Superb (berline et break) a fait peau neuve et les deux versions profitent d’une large valorisation. Tant la face avant que la poupe ont été entièrement redessinées avec des traits plus clairs, des proportions harmonieuses et une dynamique générale plus mar-quée. Dans l’habitacle le volant à trois ou quatre branches est pro-posée en neuf variantes. Sur le plan mécanique la consommation a pu être abaissée dans une proportion allant jusqu’à 19 pour-cent, ce qui s’explique par l’adoption de dispositifs start/stop non seulement pour les moteurs diesel, mais aussi sur le groupe à essence 1,4 litre TSI de 125 ch.

Distinction «red dot» pour la Mazda 6La nouvelle Mazda 6 s’est vue attribuer la distinction «red dot» pour la qualité et l’originalité de son style. Cette distinction créée en 1955 a été initiée par le «Design Zentrum Nordrhein Westfalen»; c’est l’une des plus haute récompense sur le plan du design et elle ne s’ap-plique pas seulement à l’automobile. Dans la perspective de 2013 les organisateurs ont enregistré 4662 inscriptions provenant de 1865 entreprises de 54 pays. Les produits récompensés ont le droit d’arborer le «red spot» (point rouge) pour souligner leur réussite.

Godzilla contre GoliathA priori la lutte est inégale: un véhicule de série homologué pour une utilisation routière affronte un avion de chasse disposant de 22’000 chevaux. Autrement dit, une Nissan GT-R, (surnommée «Godzilla», 550 ch, vitesse maxi 315 km/h) se voit opposée à un avion de chasse Hawker Hunter afin de tester l’accélération de 0 à 100 km/h sur la piste d’aviation d’Ambri, au Tessin. Grâce au système «Launch Control» la sprinteuse japonaise s’est imposée en 2,7 secondes.

Des détails sur le site www.newsroom.nissan-europe.com/ch

Maserati Ghibli: objectif 2015Une Maserati dotée d’un moteur diesel? Impossible, pensiez-vous! Erreur, la toute nouvelle Maserati Ghibli recevra bel et bien un V6 3 litres turbodiesel accouplé à une boîte automatique à huit rapports. L’architecture restera classique – moteur avant, propul-sion par les roues arrière – mais une version à traction intégrale sera disponible. Cette Ghibli aux lignes très pures sera la pre-mière Maserati diesel positionnée dans le segment B. A partir de 2015 le constructeur italien ambitionne de produire 50’00 unités de ce modèle par année.

Technique: Moteurs en pleine évolutionFace à de nouveaux défis qui impliquent la réalisation de moteurs plus propres, plus performants, avec un meilleur rendement, les constructeurs automobiles redoublent d’ingéniosité pour obtenir des groupes propulseurs toujours mieux adaptés à l’environnement so-cio-culturel qui prévaut aujourd’hui. A témoin les travaux présentés récemment par Ford et Volvo.

Chez Ford l’apparition du premier moteur EcoBoost remonte à 2009, il s’agissait d’un V6 3,5 litres destiné au marché nord-américain;

sont ensuite apparus des quatre cylindres 2 litres et 1,.6 litres

avant le lancement d’un trois cylindres 1.0 litre de 125 ch à 6000 tr/

min et un couple de 170 Nm de 1500 à 4500 tr/min. La technologie fon-damentale des moteurs EcoBoost consiste à as-socier un turbo, une injec-tion directe d’essence et une distribution à double calage variable. Ce qui permet d’obtenir des ca-ractéristiques dignes de

moteurs de plus forte cylindrée tout en abaissant la consommation (donc les émissions de CO2) dans une proportion allant jusqu’à 20 pour-cent. Cette formule ayant démontré son efficacité, il devenait logique que Ford l’adapte à une cylindrée supérieure, en l’occurrence 1,5 litre. Construction en alu-minium, collecteur d’échappement intégré, courroie de pompe à eau débrayable pilotée par électronique pour réduire le temps de montée en température: autant de solutions techniques qui aug-mentent sensiblement le rendement du nouveau trois cylindres.

D’ici la fin de l’année Ford aura triplé le nombre de sites produisant des moteurs EcoBoost avec six usines réparties en Europe, en Asie, en Amérique du Nord et une capacité annuelle de 1,6 million d’unités.

5Auto & Sport 236

Bentley Flying Spur Dans une république populaire on ne compte pas seulement des voi-tures populaires. Preuve en est la nouvelle Bentley Flying Spur présen-tée au Salon de l’Auto de Shanghai. Moteur W12 de 6 litres suralimen-té par biturbo, 625 ch, un couple impressionnant de 800 Nm, boîte auto 8 rapports, traction intégrale 40% sur l’avant/60% sur l’arrière: c’est la Bentley 4 portes la plus puissante de tous les temps. Dé-part arrêté les 100 km/h sont atteints en 4,6 secondes, vitesse maxi 322 km/h. Le prix? De l’ordre de 300’000 francs, mais est-ce que ça compte vraiment?

Horki une nouvelle marque chinoise parrainée par KiaLa Chine se motorise toujours davantage entraînant dans son sillage des marques nouvelles. C’est ainsi que le constructeur coréen Kia a conclu un partenariat avec Dongfeng Yueda Kia (DYK) pour la créa-tion du label Horki qui associe deux caractères: en chinois Hor signifie Chine et Ki signifie conduire. Première réalisation issue de ce mariage, un véhicule conceptuel élaboré sur la base de la toute nouvelle Kia Cerato. A l’avenir, sur le marché chinois Horki entend s’affirmer comme une marque populaire tandis que Kia adoptera un profil empreint de passion et davantage axé sur les performances. La production indus-trielle de modèles Horki est planifiée pour le second semestre 2015.

Volvo met le cap sur le diesel avec une nouvelle famille de moteurs VEA (Volvo Engine Architecture) qui sera lancée dès cet automne. Elle sera équipée, en première mondiale, de la technologie i-ART qui vise une réduction de la consommation de carburant des nouveaux moteurs diesel. Grâce à un retour d’information au niveau de chaque injecteur, et au lieu d’utiliser classiquement un seul et unique cap-teur de pression dans la rampe commune, le système i-ART permet de surveiller et d’adapter en permanence l’injection de carburant à chaque cycle de combustion dans chacun des quatre cylindres. « L’augmentation de la pression de rampe à la valeur extrême-ment élevée de 2500 bars, complétée par la technologie i-ART, peut être qualifiée de seconde phase de la révolution du diesel », confie Derek Crabb, Vice-président en charge de l’Ingénierie Groupes Motopropulseurs de Volvo Car Group. « C’est une percée majeure comme le fut en 1976 l’invention par Volvo de la sonde lambda pour le convertisseur catalytique. C’est une autre première mondiale pour Volvo. Chaque injecteur est coiffé par un petit calculateur qui surveille la pression d’injection. Grâce aux données recueillies, le système adaptatif i-ART garantit l’injection de la quantité idéale de carburant à chaque cycle de combustion. » Volvo Car Group lancera l’Architec-ture Moteur Volvo (VEA) à l’automne prochain. Parallèlement, Volvo introduira une nouvelle boîte de vitesses automatique à 8 rapports.

Par Roland Christen

zoom Sur...6Auto & Sport 236

A l’heure actuelle le portefeuille des Jaguar «R» – qui ont pour point commun de faire appel au moteur V8 essence de 5.0 litres – comprend les modèles XFR et XFR-S ainsi que XKR et XKR-S; dès cet automne viendra s’y ajouter la nouvelle XJR.

Au-delà de «10 années de carrosserie en aluminium», en 2013 Jaguar célèbre encore un autre anniversaire: 25 années de Jaguar «R». «R» comme «Racing». En effet, c’est en mai 1988 que fut fondée l’entité Jaguar Sport dans le cadre d’un partenariat avec TWR (Tom Walkinshaw Racing). Cet accord avait pour objectif de réunir les plus grands talents des deux entreprises dans le but de faire face à une forte concurrence internationale.

Modèle pour collectionneursLe coup d’envoi fut donné par la XJR 3.6 et la XJR-S 5.3 V12, En 1989 le moteur 3,6 litres était remplacé par un nouveau six cylindres en ligne de 4.0 litres. La puissance de 220 ch avec un couple maxi de 377 Nm permettait à cette XJ d’atteindre une vitesse supérieure à 220 km/h et d’accélérer de 0 à 100 km/h en 7,7 secondes. Seulement 100 exemplaires de la XJR issue de la «XJ40» ont été produits et de nos jours c’est une voiture très convoitée par les col-lectionneurs. Mise à part la XJR 4.0 produite jusqu’en 1994, cette même année 1989 a vu arriver la XJR-S 6.0 V12 d’une puissance de 318 ch ch.

1995: l’ère du compresseurEn 1995 Jaguar présentait la XJR animée par un nouveau six cy-lindres en ligne de 4.0 litres; il s’agissait de la première Jaguar «R» suralimentée par un compresseur mécanique Roots. Cette solution avait eu la préférence par rapport à un turbo en raison de la réaction plus rapide lors de la sollicitation de l’accélérateur. Ce moteur en-tièrement réalisé en aluminium développait 320 ch, ce qui suffisait pour atteindre une vitesse maxi de 250 km/h et accélérer de 0 à 100 km/h en 6,3 secondes.

1997: la prochaine XJR dissimule un V8 sous le capotEn 1997 la prochaine phase évolutive marquante de la XJR consis-tait en un moteur AJ V8 en lieu et place du six cylindres en ligne. Développant 363 chevaux, ce moteur allait, une année plus tard, également être installé sur la première XKR. Présenté au Salon de

Quand la Jaguar «R» Rugit!

Par Roland Christen

La présence d’un badge «R» sur une Jaguar signifiequ’il s’agit d’une version routière hautes performances.

7Auto & Sport 236

l’Auto de Genève en mars 1998, ce pur-sang mécanique marquait définitivement le retour de Jaguar au royaume des voitures de sport les plus performantes au monde. Dans la foulée, cette XKR consti-tuait une réponse sans appel à tous ceux qui ne juraient que par l’application de gros moteurs V12 atmosphériques. En 2002, une version R de la Jaguar S-TYPE forte de 410 ch (puis ultérieurement 430 ch) venait judicieusement compléter la gamme des sportives de Coventry.

Aluminium et V8 à compresseurEn 2003, grâce au recours pour la première fois d’une structure faisant appel à de l’aluminium, la XJR de la série X350 (2004-2009) se distinguait par des performances sensiblement supérieures. La puissance passait à 395 ch, ce qui autorisait une accélération de 0 à 100 km/h en 5,3 secondes. Appliqué dès le millésime 2000, le train roulant CATS (Computer Active Technology Suspension) assurait un comportement routier plus sportif sans pour autant pénaliser le niveau de confort réputé de Jaguar.Arrivé en fin de carrière en 2008, le modèle S-TYPE R recevait dès l’année suivante un digne successeur sous la forme de la XF entraî-née par un moteur 5.0 litres V8 de 510 ch. Peu après, ce même propulseur allait être installé dans la Jaguar XKR dont la production se poursuit à l’heure actuelle.

Modèles R-S – le niveau de performance absolu de la lignée RA cours de ces dernières années, avec la variante R-S encore plus puissante appliquée à la série XK (2011) ainsi que la toute nouvelle XFR-S apparue pour la première fois au Los Angeles Auto Show 2012, Jaguar dispose des niveaux de puissance absolus de la ligne R. Ce qui avait commencé avec quelque 200 ch culmine aujourd’hui à pas moins de 550 ch pour les puissants V8 qui entraînent les modèles

XKR-S et XFR-S. Les types R-S se distinguent par une définition aérodynamique optimisée ainsi qu’un train roulant et un habitacle délibérément orientés vers les performances. Résultat: les deux fleurons de la lignée Jaguar «R» peuvent atteindre sans problème une vitesse de 300 km/h.La commercialisation en Suisse de la nouvelle XFR-S - la plus rapide berline de toute l’histoire de la marque Jaguar va démarrer dès le mois de mai. Quant aux amateurs de la XJR, ils devront encore pa-tienter quelque peu, c’est en automne que les premiers exemplaires seront chez les concessionnaires.

métierS de l’automobile8Auto & Sport 236

A la croisée des passions

Q ue la raison soit l’histoire, la technique, le sport, le commerce, la recherche ou tout autre intérêt particulier du domaine, le monde de l’automobile avec sa myriade de facettes, est aussi un grand catalyseur de passion.

Cette passion qui a réunit il y a plus de 20 ans Didier Burgisser et Pascal Gaudard est à l’origine de la création de leur entreprise, Burgol Automobiles.

Quand deux grands passionnés de carroll Shelby se rencontrent, qu’est-ce qu’ils

se racontent… des histoires de Ford et de Cobra. . Par Gérard Vallat

Pascal Gaudard (g) et Didier Burgisser

9Auto & Sport 236

A la croisée des passions

Comment et quand vous êtes vous rencontrés?Didier Burgisser: «C’était au début des années 90. A cette époque j’étais commerçant dans le quartier de la Servette, où j’ai rencontré un mec qui semblait ne rien faire de sa vie. Une espèce de traine savate qui n’avait rien écouté à l’école, ni fait quoi que ce soit, si ce n’est apprendre par cœur des numéros de châssis de Ford Mustang. Intéressé par ce personnage… (Énorme rire!) Je l’ai sorti de la rue

et ramené aux réalités de la vie. On a sympathisé, nos intérêts communs pour la voiture nous ont amené à travailler ensemble et de fil en aiguille, nous avons créé Burgol Automobiles».Pascal Gaudard: «Moi c’est un peu pareil, je croisais dans ma rue une sorte de grand mec qui faisait des gesticulations, et qui apparemment s’intéressait aux voitures américaines. Mais, comme il venait du monde des deux roues, il ne semblait pas vraiment

métierS de l’automobile10Auto & Sport 236

connaitre le domaine, alors j’ai eu de la compassion pour lui. Je l’ai éduqué à l’univers des quatre roues... (rires) Finalement, c’était une bonne rencontre».

D’où viens votre passion?PG: «Depuis tout petit, j’ai toujours voulu toucher à l’automobile. A la base je suis vendeur de voitures et, pour mon plaisir, je restaurais des voitures. Puis, un jour de 1985, j’ai créé le club Ford Mustang qui a existé jusqu’en 1992. Entretemps, j’avais rencontré Didier qui faisait de la compétition avec une Corvette et qui avait construit un intérêt très particulier pour Carroll Shelby».DB: J’étais mécanicien sur moto et exploitant d’un commerce du do-maine, tout en vouant une passion aux voitures américaines. J’étais très Chevrolet à l’époque et Pascal piqué par Ford. Mais aujourd’hui, les intérêts se sont inversés. Il roule en Chevrolet et moi je ne jure quasiment que par Ford et les modèles de Carroll Shelby».

Carroll Shelby

11Auto & Sport 236

Quelle est l’activité de votre société Burgol Automobiles?PG: «Nous sommes spécialisés dans le courtage d’automobiles de compétition, l’entretien et la préparation de voitures de compétition. Nous cherchons pour nos clients la voiture qui les intéressent, en traquant le pédigree du modèle précis au travers de nos relations et connections dans cet univers particulier. Ensuite, nous assurons la préparation mécanique, en axant notre travail sur la fiabilité et assu-rant ensuite toute la logistique. Que ce soit l’entretien, le transport, la maintenance sur les champs de course et la réservation, nous proposons un service clé en main».

Est-ce que votre spécialisation dans un champ d’activité aussi précis que celui de la Cobra, pour prendre un exemple, ne vous entraine pas à risquer de tomber sur une réplique?DB: «Nous avons une activité similaire à celle d’un antiquaire. La première chose que nous contrôlons est bien sûr la provenance et la valeur de la matière recherchée. Comme dans l’art, il y a des répliques, que ce soit des tableaux ou des meubles, la réplique n’est pas propre au domaine de l’automobile. Pour cela, le carnet d’adresses est déterminant, et dès les débuts de notre activité en 1992, nous avons recherché et trouvé des voitures qui n’étaient pas vraiment connues. Il y a 20 à 25 ans, le marché était moins intense et avoir débuté à cette époque nous a donné un petit avantage sur nos concurrents».

Avez-vous connu Carroll Shelby?PG: «Nous avons eu cette chance de faire la connaissance de ce grand bonhomme de l’automobile. La première fois, nous l’avons

rencontré à Goodwood, où nous nous sommes présentés et puis par la suite nous l’avons croisé pas mal de fois. J’ai eu une belle opportunité de passer du temps avec Carroll Shelby il y a quelques années. A son domicile de Beverly Hills, où je lui avais amené du foie gras et du Sauterne, qu’il adorait. Le lendemain, j’avais rendez-vous à l’usine Cobra de Las Vegas. C’était des moments vraiment privi-légiés qu’il m’a consacré. Ce type était passionné et passionnant. Une rencontre très enrichissante».

Qui sont vos clients?PG: «Notre clientèle est très ecclectique, elle provient d’horizons divers et comme nous, ils sont axés sur les voitures de sport des années soixante. Peut-être la période la plus riche et intense de la compétition automobile avec les grands matchs Ford-Ferrari, puis début 70 avec Porsche. Mais, le lien commun, c’est la passion et le plaisir de ces gens de se retrouver entre passionnés dans un univers qui est celui qui les a fait rêver quand ils étaient jeunes».

Comment décririez-vous cette période des années soixante?DB: «Je dirais que c’est «l’air du temps». Une période précise durant laquelle une quantité d’événements a touché une génération. La décennies des sixties a vraiment frappé l’imagination et sensibilisé les gens qui étaient adolescents à cette époque. Et bien que chaque décennie ait sa particularité, je crois que les années soixante et début septante resteront comme une période exceptionnelle de l’his-toire du sport automobile. Le film Le Mans de Steve McQuenn est une parfaite représentation de ce que j’appelle cet «air du temps».

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Sport automobile12Auto & Sport 236

La machineest en marcheCette fois nous y sommes, la saison est bien lancée, pratiquement toutes les disciplines ont levé le rideau de leur épreuve inaugurale et nombre de pilotes, comme des teams suisses, se sont déjà mis en évidence.

Tête d’affiche, l’incontournable Marcel Fässler a pris la deuxième place des 1’000 kilomètres de Silverstone au volant de son

Audi R18 e-tron, juste avant de s’envo-ler pour le Nürburgring et remporter une victoire probante au volant d’une Audi R8 LMS partagée avec Franz Stippler. Egalement au départ ce cette course au cœur de «l’enfer vert», Henri Moser (BMW Z4) s’est classé 12e, pendant que Fabien Thuner (Porsche) terminait 70e pour son baptême sur le mythique circuit allemand, après avoir signé une belle victoire en Porsche Cup Pologne. Précision utile, 220 voitures avaient pris le départ de cette course. Lui aussi à Silverstone pour un retour à

la compétition à l’occasion des 1’000 kilomètres de Silverstone, Sébastien Buemi est monté sur le podium en com-pagnie de Stéphane Sarrazin et Anthony Davidson, avec lesquels il partage le vo-lant de la Toyota TS030. Toujours sur le registre de l’endurance, on notera la très bonne deuxième place de Jonathan Hirschi au volant de l’Oreca-Nissan TDS, à l’issue des 3 heures de Silverstone. Troisième de cette même course, Michel Frei et Patric Niederhauser (Oreca-Judd) ont connu davantage de réussite que Natacha Gachnang et son coéquipier Franck Mailleux. En piste aux mains du Français, la Morgan-Judd du Morand Racing, a mené l’épreuve durant la première heure, avant que son pilote

Par Gérard Vallat

L’Audi R18 e-tron de Fässler, devant la Toyota TS030 de Buemi

Fabien Thuner

Marcel Fässler

Sébastien Buemi (g) aux côtés de Marcel Fässler

13Auto & Sport 236

se fasse malheureusement piéger par l’aquaplaning. Découvrant quant à lui la discipline, Alexandre Imperatori a démontré qu’il faudra compter sur lui pour le classement LMP2. Sixième à Silverstone, le Fribourgeois de Genève est confirmé pour les 24 Heures du Mans au volant de la Morgan-Nissan du team chinois KCMG. Et pour conclure ce para-graphe LMP, relevons les 5e et 6e place à Silverstone de Jani/Prost/Heidfed – Beche/Belicchi/Cong Fu au volant des Lola-Toyota Rebellion. Des places d’hon-neur encore rehaussées par la seconde position du duo Jani/Heidfeld, lors de la course ALMS de Long-Beach, qui place l’équipe Rebellion et ses deux pilotes en tête du championnat américain.

Neel Jani

Jonathan Hirschi

Henri Moser

Alexandre Imperatori

Sport automobile14Auto & Sport 236

Grosjean retrouve ses marquesL

égèrement en retrait lors des pre-miers Grands Prix de la saison, Romain Grosjean a remis les pen-dules à l’heure en renouant avec le

podium à Bahreïn. Se plaignant du châs-sis de sa Lotus dès la course d’ouverture du championnat du monde, le Genevois éprouvait quelques difficultés à exploiter pleinement ses pneumatiques. Une situa-tion finalement rectifiée depuis l’épreuve de Shakir que Romain a disputée avec une nou-velle monocoque. Gageons que dorénavant le seul Suisse titulaire en F1 saura tirer le meilleur parti de sa monoplace pour inscrire prochainement à son palmarès cette victoire en F1 que tout le monde attend.

Simona De Silvestro: Après un passage à vide en Alabama, Simona De Silvestro, seule femme à marquer régulièrement des points en Indycar, a parfaitement rétabli la situation en prenant une probante 9e place dans les rues de Long Beach.

Nico Muller: Début de saison difficile en Formule Renault 3.5 pour Nico Muller qui est tout de même parvenu à tirer son épingle du jeu en prenant la 5e place sur le circuit espagnol de Motorland. Egalement engagé dans cette série, Christophe Zanella et Zoël Amberg se sont classés 7e et 17e de ce même meeting. A signaler également à Motorland Aragon, les débuts en FR 3.5 de Matheo Tuscher qui a vécu un apprentissage rendu difficile par les conditions climatiques.

15Auto & Sport 236

Fabio Leimer: Très en verve depuis le début de saison, le jeune alémanique Fabio Leimer a déjà inscrit deux victoires en GP2 à son palmarès 2013. Des résultats qu’ambitionne également Simon Trummer 6e en Malaisie et 9e à Bahreïn.

Joël Volluz: Beau tir groupé des «montagnards» en championnat d’Europe des

courses de côte, Marcel Steiner en tête, qui s’est classé au deuxième rang à Rechberg derrière le roi Simone Faggioli. Quatrième,

le Valaisan Joël Volluz a devancé d’un fil le Genevois Julien Ducommun. A relever que

les six premiers de cette course pilotent une Osella FA30, l’arme absolue en montagne.

Edoardo Mortara: A suivre dès

notre prochain Numéro, l’épopée

des Genevois Edoardo Mortara

et Alain Menu, respectivement en

DTM et Porsche Supercup, qui auront

débuté leur saison à Hockenheim et

Barcelone.

Jimmy Antunes: Passé du cockpit de la Seat Leon qui lui avait permis de coiffer la couronne de champion l’an

passé, à celui de l’Aston Martin GT3 qu’il partage avec

Pascal Destembert, Jimmy Antunes a été marqué d’une noire malchance à l’occasion

du premier meeting du GT Tour sur le circuit Bugatti.

Contrarié par des casses de transmission à répétition et

un accrochage, le Vaudois est rentré bredouille de sa

campagne inaugurale.

Fredy Barth: Seul helvète en lice sur le championnat du monde des voitures de

tourisme (WTCC), Fredy Barth anime la première partie du

peloton au volant d’une BMW privée. Auteur d’une course

incisive en Slovaquie, le Zurichois a pris les 11e et 12e

places. Déjà 10e à Monza, Barth occupe la 4e place des

pilotes «privés»

Thomas Joris: Dans les starting blocks à l’heure de mettre sous presse, Thomas Joris et Stéphane Fellay représentent la génération montante du rallye suisse. Un duo à suivre cette saison au volant de sa Renault Twingo R2 Evo.

zurich aSSurance16Auto & Sport 236

Conseils pouracheter d’occasionLe marché des véhicules d’occasion est immense. Plus de 150’000 véhicules sont en vente sur les portails en ligne.Si vous préférez céder aux autres la perte de valeur élevée d’une voiture neuve, recherchez un véhicule d’occasion.

Roger Besse,Responsable région de marché Suisse romande, Zurich Suisse

Du cabriolet au monospace, on trouve des di-zaines de modèles dans toutes les gammes de prix. Il est donc nécessaire de se fixer un budget limite et de prendre en compte les

frais ultérieurs induits: frais d’entretien, taxes, primes d’assurance, réparations. Les guides sur les voitures d’occasion des magazines automobiles donnent toutes les informations sur les points forts et les points faibles de chaque modèle. Il reste à définir le mode de finance-ment: leasing, achat à tempérament, achat à crédit ou achat comptant. Ce dernier vous donne la plus grande flexibilité pour l’achat d’une voiture.

Cela vaut le coup de fouiller sur les portails en ligne. Vous pouvez mieux évaluer le prix du marché et votre marge de manœuvre pour négocier le prix. Et surtout: imprimez les annonces. Lors des négociations, elles servent d’aide-mémoire et de preuve. Au téléphone, limitez encore plus la recherche: le vendeur paraît-il sérieux? Qu’indiquait le dernier contrôle technique du véhicule à moteur (CT)? La voiture a-t-elle été acciden-tée? Le carnet d’entretien doit être complet. Ce n’est qu’à ce moment que voir la voiture s’impose – à la lumière du jour. Regardez bien la voiture, les pneus et le carnet d’entretien. Tous les composants électriques fonctionnent-ils? Les remplacer coûte cher. Faites une course d’essai poussée qui comprend aussi une por-tion d’autoroute.

Tout est OK jusque-là? Vous pouvez alors négocier le prix. Si vous tombez d’accord, rédigez un contrat écrit qui élimine toute équivoque ultérieure sur le prix et la garantie. A propos de garantie: les revendeurs peuvent réduire l’obligation de garantie pour les vices matériels à un an voire la supprimer complètement. Vous ne de-vez pas accepter cette dernière possibilité. Les reven-deurs d’occasion soucieux de leurs clients offrent des prestations de garantie étendues. Les vendeurs par-ticuliers excluent généralement la garantie. Le risque plus élevé pour l’acheteur devrait donc se répercuter sur le prix.

Enfin et surtout: l’achat d’une voiture suscite des émotions. Ne signez jamais le contrat immédiatement après la course d’essai, prenez le temps d’y réfléchir.

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L’offre suivante de Zurich m’intéresse: Conditions préférentielles pour les membres ACS:

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750’000 voitures d’occasion sont vendues par an en Suisse mais il vaut la peine d’être attentif

17Auto & Sport 236

le billet du préSident

La mauvaise cible?En durcissant la loi sur la circulation routière «Via sicura», nos autorités politiques n’ont-elles pas visé la mauvaise cible?

Par Christophe HurniPrésident ACS Neuchâtel

Alors que la délinquance et la criminalité en tout genre progressent à grande vitesse dans notre pays, que la population se sent de moins en moins en sécurité, nos autorités

préfèrent durcir la loi sur la circulation routière!

Aujourd’hui l’automobiliste n’a plus droit à l’erreur, on le traque systématiquement et la sanction est im-médiate. De plus, avec la nouvelle loi, ce dernier n’a même plus la possibilité de se défendre et de s’ex-pliquer contrairement aux criminels qui eux ont mille et une raisons de justifier leurs actes de manière à diminuer encore des peines souvent dérisoires en comparaison du mal et des traumatismes qu’ont subi leurs victimes. Je ne veux en aucun cas par ces quelques mots me faire le porte parole des chauf-fards qui mettent leurs vies et celles des autres usa-

gés de la route en danger et qui méritent amplement des sanctions sévères.

Malheureusement, aujourd’hui la marge d’erreur est tellement restreinte que même un honnête conduc-teur peut se retrouver dans une situation difficile sans le vouloir. Les conséquences de cette nouvelle loi peuvent alors devenir terribles et disproportion-nées: amende élevée avec ces conséquences finan-cières, perte du permis de conduire qui peut entraî-ner la perte d’un emploi, problèmes familiaux qui peuvent en découler, etc…

Il est temps de réagir!Il est temps de réagir et d’élire des autorités poli-tiques qui défendent les honnêtes citoyens et les valeurs qui font le succès de notre beau pays.

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18Auto & Sport 236

reStauration

Au pied de ma Jag!

Auto & Sport: La Jaguar Type E, une longue histoire d’amour?Jean-Claude Knopf: Ma première Type E était bleu ciel. C’était une série 1 3,8 litres de 1963 qui avait à peine

50’000 km. En 1972, je l’ai échangée contre une Renault 16 parce que je n’avais pas la place pour la poussette. J’en ai été malade! Du coup, j’ai dit à ma femme: «Si j’en trouve une rouge avec intérieur noir, j’achète…»

Et vous l’avez trouvée?Une Type E de 1966. La voiture était au bord de la route, à Gempenach. Le gars demandait 3’000 francs, je suis allé essayer la voiture, elle roulait en crabe. Je l’ai tout de même achetée et, petit à petit, je l’ai entièrement restaurée.

Vous l’avez toujours?Oui. On m’en a offert 100’000 euros

lorsque l’euro était à 1,65. J’ai tellement regretté la première fois que j’ai décidé de ne pas la vendre.

Et l’aventure s’est poursuivie?Un jour, un Hollandais m’a demandé de

faire l’entretien de sa Type E, une 12-cy-lindres, et c’est parti comme ça. J’ai commencé par louer une halle à pou-lets à Rossens, puis j’ai construit ici, avec mon fils architecte. Je me suis installé en 1998, avant de me mettre à mon compte en 2006.

Toutes ces voitures sont à vous?Non, la plupart appartiennent à des particuliers. Cette Type E vient de Varsovie. Pour le même client,

j’ai travaillé sur une Type D Le Mans «long nose» que j’ai eue 20 ans à l’entretien.

9 heures à l’aérodrome d’Ecuvillens. L’heure du décollage pour Jean-Claude Knopf qui s’apprête à passer une nouvelle journée au chevet de ses Jaguar. Par Pierre Thaulaz

mécanicien de formation – «apprenti, j’ai travaillé sur les mini cooper, nSu ttS, Jaguar, triumph, abarth…» –, ancien responsable

du parc automobile de la police fribourgeoise et expert Fiva, Jean-claude Knopf n’ignore rien des dessous troublants – et parfois

troubles – des voitures de collection. c’est sous le lift que nous avons retrouvé le patron et unique employé de retro Sportscar,

en train d’inspecter une xK 120.

La Type E, qu’a-t-elle plus?C’est la plus belle voiture du monde. Sa ligne est splendide, la Type E coupé 1961 a d’ailleurs été élue voiture du siècle. Je ne regrette qu’une chose, que les roues soient un petit peu trop en dedans. Il les faudrait un peu plus à l’extérieur et un poil plus larges. Elle aurait plus de gueule.

Vous comptez toujours vos heures?Non ce n’est pas possible. Lorsque j’ai de gros travaux, le prix tombe.

Certains ne regardent pas forcément le prix?Tout se discute. Certains m’envoient des photos et me deman-dent: «Combien ça coûte pour l’expertiser?» Mais comment savoir si le moteur ou l’embrayage fonctionne? Est-ce qu’il y a de la rouille? Vous avez intérêt à aller voir la voiture.

Autrement, on peut être déçu?Un client a acheté sur photos une Type E aux Etats-Unis. La voi-ture, quand je l’ai levée sur le lift en vue de l’expertise, elle a fait la banane. On rentrait dans l’habitacle depuis dessous. Il a mis 80’000 francs pour la refaire, et ce n’est pas fini.

Mais les photos permettent de se faire une idée?Parfois. Un autre m’a dit: «J’ai sélectionné quelques Type E aux Etats-Unis, je t’envoie les photos.» La blanche était magnifique, elle valait 60’000 dollars, un prix canon, mais il voulait la bleue, un beau roadster. Je lui ai conseillé: «Regarde, la voiture tourne quand ils ont pris les photos. Le compte-tours indique 2000 tours, la pression d’huile est à zéro et la température est à son maximum. Donc, tu as au minimum joint de culasse…. C’est une poubelle! Et si tu as le moteur à refaire, tu peux être sûr que le reste suit. Prends plutôt la blanche!» Il m’a rappelé plus tard: «C’est un bijou!» Il l’a expertisée, il peut la vendre 130’000 sans aucun souci.

Le bruit du moteur, ça compte aussi?Celui de la Type E est assez discret. Un moteur Lamborghini, par contre, on dirait un orgue, avec ses 6 doubles carburateurs, ses 4 arbres à cames en tête et ses 350 ch.

19Auto & Sport 236

Vous ne vous intéressez donc pas qu’aux anglaises?Cette Lamborghini Jarama, j’ai attendu 15 ans pour l’avoir. Elle appartenait à un gars à Fribourg, tous les 5 ans je lui téléphonais. La troisième fois, il avait près de 80 ans et il m’a demandé de lui faire une offre…

Vous avez fait des courses?Avec une Austin Healey Sprite, la première que j’ai restaurée. Lorsque j’ai eu 18 ans, je suis parti avec un copain voir Autant en emport le vent, à Berne. En rentrant, on s’est retrouvé face à un con qui doublait dans un virage masqué. La voiture était détruite, j’étais franc fou. J’ai refait la voiture et j’ai disputé la course de côte St- Antoine-Obermonten, là où Jo Siffert était monté avec la voiture de Jim Clark. A 20 ans, je me suis marié et j’ai tout arrêté.

Vous roulez un peu?Parfois, je préfère conduire une voiture moderne, en l’occurrence une XKR de 1999. Juste pour être tranquille, car avec une an-cienne on est tout le temps en train de regarder la température, la pression d’huile.

Et la Type E?Avec elle, je tape le 240 sans problème, ou plutôt je tapais… En Suisse, vous roulez à 170 et vous écopez d’une une année de prison. En plus, on vous séquestre l’auto. C’est complètement exagéré.

Il manque un circuit en Suisse?Bien sûr. Dans la Broye on pourrait tout à fait créer un circuit, pour que les jeunes puissent se défouler. Après, sur la route ils sont tranquilles.

Vos clients viennent d’un peu partout?D’Italie, de France, de Belgique, d’Allemagne, d’Ukraine, de Russie et évidemment de Suisse. Des Chinois voulaient me donner des voitures à restaurer mais il fallait tout finir en deux jours. Pour une restauration, je compte une année, mais s’il faut booster j’y arrive en six mois. En plus, je me charge de l’entre-tien, des services, des dépannages, etc. Quand un client a un problème, j’y vais tout de suite. C’est sa voiture, son joujou, il faut faire avec.

Combien de Type E sont passées entre vos mains?Impossible à dire, mais il m’est arrivé d’en avoir 14… Ça fait des années et des années que j’en tripote.

c’est la plus belle voiture du monde

« «

Jean-Claude Knopf, fan de la Type E

art20Auto & Sport 236

Un bonheur ne vient jamais seul

Auto & Sport: Pourquoi la peinture sur casques?André Marty: J’ai commencé en 1980. Un copain m’a dit: «Plutôt que de peindre des tableaux, pourquoi ne ferais-tu pas ma moto?» J’ai peint sa moto et son casque, c’est parti comme ça.

Quel âge aviez-vous? 20 ans. Sur le plan artistique j’étais pas mal, mais côté peinture en carrosserie j’étais juste nul. Je suis allé dans une carrosserie apprendre le métier. J’ai fait 5,9 sur 6 aux examens pratiques de fin d’apprentissage.

Ça a changé votre manière de travailler?Complètement. La peinture est une véritable chimie. A quoi bon réaliser un magnifique dessin si le fond n’est pas bien préparé? J’ai exposé en 1986 au Salon de l’auto et j’ai rencontré trois per-sonnes qui ont été déterminantes pour ma carrière: Marco Gentile, Derek Warwick et William Besse. Chacun m’a demandé un casque. Puis d’autres ont débarqué, comme les skieurs Mahrer, Gigandet, Locher ou Heinzer, Panis, Mansell ou Prost en F1 et Rainey ou Schwantz en moto.

Leur vie, leur personnalité, on la retrouve sur le casque?Surtout chez les skieurs, où souvent apparaît un thème animal. En F1, tout est linéaire, symétrique, il y a peu de place pour la fantaisie,

Si ses casques font le bonheur des champions – de Tina Maze à Marcel Fässler –, André Marty n’en oublie pas pour autant les petites têtes blondes meurtries par la vie. Par Pierre Thaulaz

à part peut-être chez Vettel. Le casque moto est quelque chose de très fou, par les couleurs et le graphisme.

Donc le casque correspond plutôt à la discipline pratiquée?Oui. En F1, ce sont des métronomes, ils n’ont pas le droit à la fantaisie. Si vous n’êtes pas dans la bonne trajectoire, vous n’allez pas faire un bon temps. Le motard a aussi sa trajectoire, mais il

la peinture est une véritable chimie

« «

21Auto & Sport 236

«Des champions, des artistes, des gens du showbiz qui se mêlent au spectacle!» Imaginé par André Marty, le festival Porte-Bonheur

se déroulera du 11 au 13 octobre à Yverdon. Infos: www.porte-bonheur.ch

«Ça fait partie de ma vie»Vous avez perdu vos parents dans un accident de la route…Un chauffeur ivre s’est endormi après plus de 25 heures derrière le volant de son camion.

Vous avez créé l’association Porte-Bonheur pour aider les enfants orphelins…C’est difficile à dire, mais si je n’avais pas perdu mes parents, je ne me serais pas battu autant pour mon job, je n’aurais pas eu cette envie d’offrir à des enfants un peu d’écoute ou de lumière. Ce matin, je suis allé chez le juge de paix pour défendre une famille, hier j’étais chez un avocat pour défendre une autre famille. Ça fait partie de ma vie, le reste du temps, je bosse, je peins des casques.

Les sportifs adhèrent-ils à votre philosophie de vie?A un moment donné, il a fallu quitter Yvonand et repartir de zéro. Tous ces gens, Fässler, Menu, Delétraz, Cuche, Sylviane Berthod et bien d’autres se sont mis derrière moi.

Vous vivez aujourd’hui à Cheyres, dans la «maison du bonheur»?Oui, avec un appartement pour les enfants qu’on accueille. L’an dernier, 34 d’entre eux ont passé des vacances, un ou plusieurs week-ends.

Ces enfants qui ont perdu l’essentiel, on arrive à les faire sourire?Oui. Le premier truc de Porte-Bonheur, c’est de leur offrir du rêve. On essaie de leur faire oublier une douleur par un bonheur ou quelque chose de fort.

Comme des voyages?Des voyages, des sauts en parachute, des motos, des permis de conduire, des brevets de parapentiste, la participation aux études. Ça peut être aussi: «Est-ce que je peux t’appeler? Est-ce qu’on peut parler?» Et tu passes tous les jours une demi-heure ou trois quarts d’heure au téléphone durant quelques mois. Puis les téléphones s’espacent, et la première personne à qui ils présentent leur diplôme d’apprentissage, c’est toi.

Vous êtes un peu leur père?Un petit peu quand même.

C’est quoi votre rêve à vous?Mon souhait, c’est de pouvoir continuer le plus longtemps possible. Un rêve? On est en train de construire une piscine…

peut en choisir d’autres. Il y a plus d’enfilades, ces fantaisies vont ressortir au niveau graphisme.

Vous préférez avoir une totale liberté?Non, car ça ne correspondrait pas au pilote. La liberté totale, je l’exerce dans mes tableaux.

Combien de temps pour un casque?Une dizaine d’heures en moyenne. Sur les casques F1, le travail est classique mais il y a énormément de publicités, et il faut savoir que toutes sont peintes.

Ces sportifs, vous suivez leurs résultats?On a travaillé pour plus de 400 sportifs, il m’est impossible de les suivre. On a tout de même mis une télé à l’atelier. Quand un p’tit Suisse (réd.: Aegerter) finit 4e, on est fier de voir notre casque.

Un pilote va changer de casque s’il réalise une mauvaise saison?Certains ont ce côté fétiche. En ski, les Suisses n’ont pas mar-ché, contrairement aux Croates ou aux Slovènes. On a réalisé les casques de Tina Maze, et elle est devenue championne du monde!

Les Suisses réussissent mieux dans le sport automobile…On peint les casques d’Alain Menu, Marcel Fässler, Fabio Leimer, Nico Müller, etc. On a 80 pilotes automobiles répartis dans diffé-rents championnats, dont une majorité d’étrangers. Lors des 24 Heures du Mans 2012, 26 pilotes portaient nos casques.

Plusieurs casques par pilote?Il y a quelques années, un pilote F1 du top 5 partait avec 20 casques par saison. Maintenant, c’est entre 5 et 7 casques, sauf Vettel qui en reste à 20, si ce n’est plus!

Vous travaillez pour Vettel?Pas pour lui directement mais pour ses sponsors.

Le monde de la compétition vous fascine?Ce qui me fascine, c’est de voir ces stars adulées devant la porte de la maison, leur faire une fondue à midi, un truc tout simple. Et là, on ne parle plus de sport mais de vie. Lorsqu’on doit réaliser quelque chose qui leur ressemble, c’est important d’entrer dans leur cœur.

Ce qui s’est passé apparemment avec David Coulthard?Son sponsor travaillait avec son propre peintre. Durant ses 13 années de carrière, il me ramenait les casques et me demandait de les refaire. Il me disait: «Le job n’est pas propre, je ne suis pas satisfait.» Et il payait de sa poche…

rencontre22Auto & Sport 236

«La vie passe, mais j’ai encore 20 ans!»

Auto & Sport: Qu’est-ce qui vous a poussé à vous engager dans le projet de Benoît Morand?Joe Genoud: J’ai mené trois carrières, sportive, politique et professionnelle. Après 20 ans de politique, j’ai décidé

d’arrêter, un peu comme un sportif qui aurait atteint un certain ni-veau et qui ne serait plus performant. Benoît Morand m’avait invité au Mans lorsqu’il faisait rouler sa voiture hybride. De mon côté, j’avais monté le championnat franco-suisse de la montagne moto. Il m’a félicité et a souhaité me voir: «Si on faisait les 24 Heures du Mans, ça t’intéresserait?» J’avais participé aux 24 Heures moto, alors pourquoi pas? La condition, c’était que je sois propriétaire du team avec lui. On a commencé en novembre-décembre 2012 à recruter le personnel. On a déniché un local à Marly, un peu comme à l’époque de Jo Siffert. L’équipe est composée de 12 personnes, dont trois employés à l’année. Un troisième pilote de pointe doit signer en mai. Il sera engagé au côté de Franck Mailleux, 2e au Mans en 2011,et de Natacha Gachnang pour piloter la Morgan Judd aux 24 Heures.

Avec les 24 Heures du Mans, le budget prend l’ascenseur?La saison en European Le Mans Series nous coûte environ 1,7 million de francs. Les 24 Heures du Mans, ça tourne autour des 600’000 francs.

Ça va vous rappeler vos 24 Heures moto?L’émotion sera grande puisque ça fera exactement 30 ans. C’était en 1983, je roulais avec Philippe Bouzanne et Jean-Michel Mattioli, futur champion du monde d’endurance en 1995. Et 30 ans après, je suis à la tête d’un team…

En 2012, vous avez créé le Joe Genoud Challenge symbolisant le mariage entre les championnats de France et de Suisse moto…Oui, et cette année, j’ai créé le championnat d’Europe de la mon-tagne qui ne s’était plus disputé depuis 1975. La première manche à Landshaag, en Autriche, a vu la victoire du Romontois Jean-Luc Papaux devant 18’900 spectateurs. Fantastique!

Vos week-ends sont bien chargés. Un exemple?Je suis parti à Silverstone pour les essais de la première

course d’endurance d’ELMS et le samedi matin, à 11h, j’étais dans l’avion pour l’Autriche. Ils sont venus

me chercher à Salzbourg et je suis arrivé à 17h à Landshaag pour rencontrer les pilotes moto.

Je suis rentré lundi à 4h30 du matin. Une douche et après au boulot!

Vous ne dormez pas beaucoup?4 heures par nuit, ça me suffit. Je suis très nerveux, contrai-rement à mon frère jumeau. Il est très prudent, bon il est gendarme à Fribourg…

A côté de ça, vous avez une activité professionnelle?On m’a offert une place de directeur commercial pour la

Joe Genoud avale 90’000 kilomètres par année en voiture et dort 4 heures par nuit. Rien de plus naturel pour l’ancien champion moto qui jongle entre activité professionnelle et compétition sur 2 ou 4 roues.Par Pierre Thaulaz

23Auto & Sport 236

Suisse romande et le Tessin chez Pittet-Chatelan. Cette entreprise appartenant au groupe Colas est active dans le domaine de l’en-tretien routier.

Votre domaine…J’avale 90’000 km par année en voiture pour mon travail, il me faut ça. La vie passe, mais j’ai encore 20 ans. Et il y a un gamin qui a 6 ans, le petit Joe Junior. Ma femme n’aime pas trop la compétition mais elle suit.

C’est important de faire plusieurs choses à la fois?Oui. Je ne suis pas un administratif et j’ai la chance d’avoir un se-crétaire général, Marcel Sunier, qui était mon entraîneur physique lorsque j’étais pilote de moto. Il me suit partout, répond aux mails.

Vous fonctionnez à l’instinct?Oui.

Vous vous trompez parfois?Rarement. Et quand je me trompe ce n’est pas un échec.

Ce nom de Joe Genoud Challenge, c’était pour votre fils?Oui, avec l’idée de transmettre.

Quel regard portez-vous sur votre carrière? Vous allez penser que je suis fou, mais je suis fan de Joe Genoud! En 1981, j’étais le meilleur privé en 125 cm3, j’ai gagné le GP d’Holice, en Tchécoslovaquie, puis je suis devenu syndic de Châtel-St-Denis. Je suis fils de paysan, cet homme, ce n’est pas moi! D’ailleurs, je m’appelais Joseph Célien Genoud et on m’a inscrit sous le nom de Joe Genoud au GP en Angleterre 81. J’ai pensé que c’était pas mal.

Cette capacité de dédoublement, c’était la méthode prônée par le docteur Abrezol?Absolument. Rappelez-vous les accidents mortels de Patrick Pons, Michel Frutschi ou Michel Rougerie. C’était un peu une bouche-rie à l’époque. La rencontre avec le docteur Abrezol m’a permis

Joe Genoud a créé en 2012 le «Joe Genoud Challenge» avant de relancer en 2013 le championnat d’Europe de la montagne (manche suisse, Châtel-St-Denis-Les Paccots les 29 et 30 juin). Il préside également la section fribourgeoise de l’ACS.

d’oublier tout ça. Il m’a redonné confiance et j’ai pu améliorer ma concentration.

Ce Joe Genoud qui n’est pas tout à fait vous, comment le voyez-vous?Il est un peu fou. Il n’y a qu’un Joe mais il fait plusieurs choses à la fois. On me dit toujours: «Je ne sais pas comment tu fais?» J’ai beaucoup de mémoire, j’imprime dans ma tête. Pas besoin de plan sur un chantier, par exemple. C’était le cas en course de côte, j’avais des repères.

La même adrénaline, la compétition et la politique?L’adrénaline est la même, mais si on veut faire de la compétition, il faut être égoïste. En politique, on a un parti, et j’ai toujours été un peu un téméraire.

Vous avez envie de bouger?Toujours. J’ai été 20 ans à la commune de Chätel-St-Denis, député du Grand Conseil fribourgeois. Mais les lois, ça m’emmerdait un peu. Et puis, les affaires de partis, ce n’est pas la ligne droite…

Votre rêve, c’est de continuer de vivre à 200 à l’heure?Oui. Ma femme veut un deuxième enfant, mais j’ai 56 ans. Mon rêve, c’est de continuer et… d’aider mon fils. Il fait du basket, il aime courir. C’est un Africain!

Vous vouliez ajouter quelque chose?J’ai une pensée émue pour l’ancien pilote auto Michel Linder, qui vient de disparaître à l’âge de 72 ans. Quelque deux semaines avant sa mort, il m’a raconté l’histoire suivante: «Siffert me disait que lorsqu’on se trouve sur les Hunaudières à 320 km/h, il ne faut pas éternuer. Si tu éternues, c’est un millième de fraction de seconde et tu es dehors de la piste. Il prenait donc du poivre et s’entraînait à garder les yeux ouverts en éternuant!»

La Morgan Judd en route pour les 24 Heures du Mans

24Auto & Sport 236

SectionS acS

the club

Ne Assemblée généraleLa traditionnelle assemblée générale de l’Automobile Club Suisse section neuchâteloise s’est déroulée comme à l’accoutumée au restaurant de la Vue-des- Alpes le mercredi 20 mars 2013 sous la présidence de Christophe Hurni.

Environ 90 membres ont répondu présents et des in-vités de prestige tels que Messieurs Claude Nicati, Conseiller d’Etat, Philippe Burri, Directeur du service cantonal des automobiles et de la navigation, Pascal Lu-thi, Commandant de la police cantonale, Alain Saudan, Chef de la police de la circulation, Patrice Blanc, Chef de la si-gnalisation routière et Didier Bellini, représentant de l’AS-TAG ont répondu positivement à l’invitation.

Cette soirée fut également l’occasion de féliciter les bons résultats des pilotes neuchâtelois en 2012. 1er du championnat de section, Thierry Barraud de Rochefort, dans la catégorie slaloms, qui finit 7e sur presque 150 participants. 2e Hugues Pointet de Peseux, qui s’est bat-

tu dans la catégorie Porsche Sport Cup Suisse. 3e Sylvain Droxler, de La Chaux-de-Fonds, dans la catégorie Rallye avec des participations aux championnats de France, du Monde et au Monte-Carlo. Au total, 21 coureurs ont pu être félicités et ont touché des primes.

Le président a aussi remercié les plus fidèles membres de l’ACS de plus de 25, 40 et 50 ans de sociétariat.

Le président a remercié tous les membres du comité ainsi que la Zurich Assurances pour leur aide et leur sou-tien. Les membres du comité ont chaleureusement re-mercié Doris Nussbaumer pour ses 45 années de bons et loyaux services en lui offrant un bon de voyage et en lui souhaitant un bon départ à la retraite pour fin juillet.

Les convives se sont ensuite retrouvés pour un apéritif dînatoire offert par l’ACS en toute convivialité.

ACS FribourgCase postale 105

1701 FribourgT +41 26 341 80 20F +41 26 347 15 [email protected]

ACS GenèveClos de la Fonderie 19

Case postale 12051227 Carouge

T +41 22 342 22 33F +41 22 301 37 [email protected]

ACS NeuchâtelRue de la Treille 5

Case postale 17702001 Neuchâtel

T +41 32 725 81 22F +41 32 721 44 80

[email protected]

ACS Les RangiersCase postale 130

2882 Saint-UrsanneT +41 32 422 65 22F +41 32 421 42 15

[email protected]

ACS Seeland-JuraHugi Strasse 22501 Bienne

T +41 32 323 15 25F +41 32 323 71 69

[email protected]

ACS ValaisRue du Scex 33

1950 SionT +41 27 322 11 15F +41 27 322 33 [email protected]

ACS VaudAvenue de Rumine 9

1005 LausanneT +41 21 331 27 22F +41 21 331 27 29

[email protected]

Où contacter votre sections

ACS au circuit de Lignières les 28.6 et 2.9Découverte du pilotage sur circuit

Votre section, en collaboration avec Sports-Promo-tion, propose à nouveau 2 après-midis découvertes de pilotage sur circuit le vendredi 28 juin et le lundi 2 septembre. Ce stage s’adresse à tous les pas-sionnés (de tous niveaux) qui désirent découvrir le plaisir du pilotage sur circuit. Des pilotes profes-sionnels encadreront les participants afin d’offrir à chacun la possibilité de progresser en toute sécu-rité. L’horaire sera de 13h à 17h et le prix CHF 230.-, une réduction de CHF 20.- pour les membres de la section neuchâteloise sera octroyée. Tous renseignements au secrétariat:[email protected] ou au 032 725 81 22pour obtenir les formulaires d’inscription.

Thierry Barraud

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Voilà comment on pourrait résumer cette manifestation qui rencontre un succès croissant année après année et qui devient au fil du temps un événement incontournable pour tous passionnés et admirateurs de voitures anciennes d’une époque bien révolue.

La formule du Landeron Classic c’est avant tout de la convivialité entre le public et les participants, c’est encore les participants qui viennent habillés en habit d’époque selon l’âge de leur voiture, souvent relayé par le public qui au gré de ses envies revêtis les couleurs fluo des années peace and love, aux redingotes du début du siècle.

C’est encore et surtout, des rencontres improbables entre une Ferrari Daytona et une Simca 8 qui l’espace d’une journée se retrouvent voisines et partenaires de route le temps de la traditionnelle balade de l’après-midi.

A cela s’ajoute, notre espace «Marque» qui depuis la 5e édition offre au public la possibilité de découvrir une marque, un modèle en particulier. L’année passée, ce sont plus de 12 Porsche anciennes d’exception qui ont été présentées au public, dont certains modèles de course ont animé bien des discussions. Cette année une nouvelle, «Marque» vous sera dévoilée…alors patience.

Et comme des voitures statiques c’est bien, mais les entendre et les voir rouler c’est encore mieux, un parcours découverte est prévu dans l’après-midi. Vous ne connais-sez pas un modèle? Que cela ne tienne, lors du départ, un connaisseur vous annoncera les caractéristiques, le détail qui fera de vous un incollable de la voiture ancienne aux sons des échappements d’un autre temps.

Cantine et Lougne bar seront là pour vous accompagner toute la journée. Vous avez dit Lounge Bar? Oui, le Comité à mis en place un espace de rencontre animée et tenu par deux charmantes hôtesses en habit d’époque qui vous proposeront des flûtes d’un célèbre champagne de la région tout en vous relaxant dans de délicats fauteuils.

Cette année, pour surprendre notre fidèle public, nous avons le plaisir de vous faire découvrir avec le parrainage

Stage de pilotage en formule Renault, le 30 septembre

Le Landeron Classic, samedi 1er juin

pilotage en Formule Renault

Rencontre de voitures anciennes dans le Vieux Bourg du Landeron, 6e édition.

Votre section, en collaboration avec Sports-Promotion, propose une journée de pilotage en Formule Renault sur le circuit Club de Magny-Cours (France). Ce stage de pilotage s’adresse à tous les passionnés (de tous niveaux) qui désirent découvrir la monoplace sur cir-cuit avec un coaching. Tous renseignements au secré-tariat: [email protected] ou au 032 725 81 22 pour obtenir les formulaires d’inscription.

de l’ACS section neuchâteloise, une ga-lerie photos présentées dans le caveau du Vieux Bourg. Ces photos prises par un talentueux photographe et passionné de voitures anciennes vous feront revivre les précédentes éditions du Landeron Classic.

L’objectif de Michel Villard a saisi et im-mortalisé de rares instants sous son re-gard d’esthète qu’il se propose de dévoiler pour cette 6e édition. A n’en pas douter, cette exposition saura vous surprendre.

Revenons à la formulation du départ; Rencontre de voitures anciennes dans le Vieux Bourg du Landeron, 6e édition. Je crois que vous l’aurez compris, le Landeron Classic c’est bien plus qu’une rencontre de voitures anciennes….

Plus d’informations surwww.landeronclassic.ch

alors cette année, le 1er juin, c’est tousau landeron classic, on vous y attend.

Texte par Cyril Cuche, Président duLanderon Classic

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SectionS acS

the club

Vd Reflets de l’Assemblée générale 2013L’assemblée générale 2013 s’est déroulée le 17 avril 2013 au Forum de Savigny, devant une assistance très relevée.

La 31e édition du Slalom Automobile de Chamblon se déroulera les 15 et 16 juin 2013.

Entrée Gratuite pour les spectateurs!L’Ecurie du Nord organise cette manifestation qui ce déroulera à la caserne de Chamblon sur le même tracé que ces dernières années. Comme habituellement, l’épreuve Locale aura lieu le samedi, alors que le dimanche sera réservé à l’épreuve Nationale qui compte pour le Cham-pionnat Suisse des Slaloms.

Cette année, nous accueillons les coupes de marque suivantes:• Suzuki Grand Prix (dimanche)• Mini Challenge (dimanche)

Plus de 200 membres ont suivi la partie statutaire à l’issue de laquelle, le Président Claude Haldi et l’artiste Willy Richard ont remis de le Prix 2013 de l’ACS Vaud au jeune pilote novillois Mathéo Tuscher, vice-champion du monde 2012 de F2 (à 15 ans) et récemment nommé espoir de l’année en Grande-Bretagne. Le prix consiste en une aquarelle peinte par Willy Richard.

Après le repas, c’est un autre Chablaisien, Eric Vagnières, qui est venu nous présenter et commenter les magni-fiques photos prises lors de leur périple en 2 CV sur la «Route de la Soie», entre Saint-Maurice et Pékin.

Les Clés de la SécuritéComme les Clés de la Sagesse, il existe des Clés de la Sécurité. En ma qualité de responsable d’un club automobile, je me dois de vous énumérer que les quatre plus importantes.

La technologie automobileDepuis de nombreuses années, les constructeurs auto-mobiles rivalisent d’ingéniosité pour rendre nos voitures plus sûres, pour limiter les risques d’accidents, ainsi que les blessés graves et les morts qui en découlent. Alors que nous ne pouvons plus envisager une voiture neuve sans ABS. D’autres aides à la conduite sont mainte-nant intégrées à nos véhicules ou le seront ces toutes prochaines années, pour nous facilitent la vie : l’ESP pour la correction électronique de trajectoire, l’ASR pour limiter la perte d’adhérence (anti-patinage), les radars anti-collision, les aides à la vision nocturne et j’en passe.Si le nombre d’accidents, de blessés graves et de morts a fortement diminué au cours des deux dernières dé-cennies, ce n’est pas dû uniquement à des mesures législatives ou à l’augmentation des contrôles, mais également à la sécurité active qui fait partie intégrante de nos véhicules.

L’infrastructure routièreSi les constructeurs automobiles ont devancé le légis-lateur en matière d’équipement, ce n’est malheureuse-ment pas le cas de nos autorités fédérales et cantonales qui n’ont pas accordé les moyens financiers nécessaires au maintien de notre réseau routier, ni même à son entretien. Pour rattraper les retards accumulés, le réveil a été difficile et les dépenses d’investissement seront colossales durant les 20 ans à venir. Dans un premier temps, l’ACS Vaud a soutenu le principe d’une élévation du prix de la vignette de 40 à 100 francs dès 2015 et d’une majoration de la surtaxe sur les carburants.

Parallèlement, Madame la Conseillère fédérale Doris Leuthard avait admis la création d’un Fonds d’infrastruc-ture routier (FIR), comparable au Fonds d’infrastructure ferroviaire (FIF). Malheureusement, alors que le Fonds d’infrastructure ferroviaire FIF est sous toit et son finance-ment ancré dans la loi, le projet de Fonds d’infrastructure routier (FIR) ne change rien à la pratique actuelle et son financement sera soumis au bon vouloir des parlemen-taires fédéraux, ceci année après année.Les belles promesses rendent les fous joyeux !

La formation des conducteursLa législation routière a introduit en 2005 le permis de conduire en deux phases. Je ne me permettrais pas de critiquer cette mesure qui a déjà porté ses fruits et il ne faut surtout pas l’abolir. Cependant, pour le nouveau conducteur, cela reste une obligation qui lui coûte plus ou moins 700 francs pour suivre les deux journées de cours. Comme dans les entreprises à la pointe du pro-grès technologique, la formation continue en matière de circulation devrait être volontaire et librement consentie.Pour cela, il faudrait que nous disposions en Suisse de circuits dignes de ce nom, afin de pouvoir former les conducteurs responsables sans que ceux-ci doivent faire un coûteux déplacement en France, en Allemagne ou en Italie, pour ne citer que nos trois plus proches voisins. Certes, des initiatives privées ont vu le jour. Dans d’autre cas hélas, les oppositions ont été si fortes que des pro-jets n’ont jamais vu le jour, tel le circuit de Vendlincourt dans le Jura, stoppé net par un Montreusien célèbre dont je ne citerais pas le nom.

Combien de conducteurs émérites n’ont jamais suivi de cours de formation en dehors des leçons d’auto-école et maintenant des cours en deux phases ? La sécurité n’a pas de prix et les quelques 500 francs consacrés à une journée d’instruction en circuit sont largement com-pensés si on évite un accident. L’investissement dans un jeu vidéo ne remplacera jamais la pratique sur une piste ou un circuit.

La répressionLa répression est également un moyen d’assurer la sé-curité routière, mais elle doit rester le recours ultime aux trois autres mesures énumérées ci-dessus. La répres-sion deviendrait totalement inutile si tous les conduc-teurs suivaient régulièrement les cours de conduite et de pilotage dispensés par les clubs automobiles.

Claude HaldiPrésident de l’ACS Vaud

Assemblée générale 2013

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Assemblée générale et dîner duPrésident 2013 – 17 juin 2013

Le premier Slalom de Genève!Le premier slalom de Genève aura lieu le dimanche 22 septembre 2013, sur le site de PALEXPO, Genève

Vous trouverez annexé au journal la convocation pour notre prochaine Assemblée Générale et notre Dîner du Président.

Contrairement à ce qui a été annoncé dans le dernier journal nous avons reporté la date au 17 juin 2013.Nous vous rappelons que le traditionnel Dîner du Président sera organisé à la suite de l’Assemblée gé-nérale de la section.

L’ACS GENEVE, L’ECURIE LA MEUTE, L’ECURIE DU LEMAN, L’ECURIE OUEST ROMAND et HELDAN RALLYE vous proposent une nouvelle manifestation, le Slalom de Genève, qui se déroulera sur le site de Palexpo le dimanche 22 septembre 2013. Une course automobile inédite, avec un parcours se déroulant en intérieur et en extérieur.

Pour cette première édition, notre épreuve est inscrite en REGional, donc ouverte aux voitures des catégo-ries LOCales et REGionales (monoplaces limitée à 2’000cm3).

Le samedi 21 septembre, nous vous proposons un Mémorial des courses de Genève, avec une démonstra-tion de voitures de course anciennes.

Nous vous attendons nombreux pour cette nouvelle manifestation!

Pour plus d’informations et inscriptionswww.slalom-de-geneve.ch

Selon vos disponibilités, vous avez la possibilité de participer uniquement à l’Assemblée générale ou au Dîner du Président, mais également aux deux !

Nous vous attendons nombreuses et nombreux!

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photos: Olivier Mora

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SectionS acS

the club

Assemblée générale 2013Ra

Fr

Notre Assemblée générale 2013 aura lieu lieu le ven-dredi 28 juin prochain au Centre le Loisirs à Saignelégier à 19h00 et sera suivie de la traditionnelle collation.

L’ordre du jour est fixé par les statuts. Une candidature pour la fonction de président sera présentée à l’as-semblée pour élection. Les sportifs de la section qui

Programme de la journée07h00Départ en car de FribourgDès 10h00Visite libre de la «Cité du Train» Repas de midi au restaurant«Le Mistral» (2 menus à choix)Dès 14h00Visite libre de la «Cité de l’Automobile» 17h00RetourArrivée prévue à 20h00

87e Assemblée générale de la section des Rangiers

Sortie ACS du jeudi 30 mai (jour de la Fête-Dieu)

La section ACS Fribourg organise une visite de la «Cité du Train» et de la «Cité de l’Automobile» (ancien musée Schlumpf) à Mulhouse.

A tous les membres de l’Automobile Club de Suisse de la section de Fribourg

PrixCHF 120.- pour les membres ACS, CHF 150.- pour les non-membres, CHF 99.- pour les enfants jusqu’à 16 ans révolus.

Sont compris dans le prix: le déplacement en car, les entrées à la Cité du Train et à la Cité de l’Automobile, le repas de midi (3 plats) et les cafés/croissants dans le car.

Les personnes intéressées peuvent s’inscrire dès à présent à notre secrétariat.

n’étaient pas inscrits au Championnat Jurassien des Sports Motorisés en 2012 et qui souhaitent participer au classement du Championnat interne de section sont priés de s’annoncer et transmettre au plus vite leurs résultats de la saison passée au secrétariat ACS, case postale 130 à 2882 Saint-Ursanne.

Pour des raisons d’organisation, les membres sont priés de bien vouloir s’inscrire soit par retour du coupon d’inscription qui leur parviendra par courrier personnel ou par e-mail [email protected] jusqu’au 21 juin au plus tard.

8-9 juinSlalom de Romont

6-7 juilletCourse de Côte

La Roche – La Berra

14-15 septembreCourse de Côte

Châtel-Saint-Denis – les Paccots

29 septembreSlalom de Drognens

Chers Membres, nous avons le plaisir de vous inviter à prendre part à notre Assemblée générale qui aura lieu le Jeudi 23 mai 2013 à 18h00 au Restaurant L’Oscar

ZI le Planchy, Rue de l’Industrie 31, 1630 Bulle

Ordre du jour1. Approbation du procès-verbal de l’assemblée géné-rale du 31 mai 20122. Rapport du Président3. Comptes et rapports des vérificateurs pour 20124. Budget 2013 et fixation des cotisations 20145. Décharge des organes et du comité6. Elections statutaires

7. Présentation du comité en fonction8. Remise des insignes aux vétérans de la section9. Divers

Programme17h30 Accueil des membres et des invités18h00 Assemblée générale statutaire19h15 Visite de la société Translait SA et apéritif20h30 Repas offert par la section au Restaurant L’Oscar Il est important de s’inscrire auprès de notre secrétariatPar téléphone au 026 341 80 20Par fax 026 347 15 25Par courriel [email protected] [email protected]

Assemblée générale 2013

Manifestations 2013organisées par lesEcuries du Canton

le coin deS membreS

3 lignes gratuitesLigne supplémentaire: Frs. 1.80 par ligne, en timbre-postePhoto: 25xFrs. 0,90, en timbre-poste(merci de les joindre à votre annonce)

Délai 15 jours avant parution du magazineÀ envoyer à Auto & Sport magazineCase postale 68 • 1213 Onex

Insertion d’une petite annonce Texte à publier (3 lignes gratuites)

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pilote du moiS30Auto & Sport 236

Dès ses débuts en endurance, e n 2 0 0 5 , Harold Primat a

pris part aux 24 Heures du Mans, une course my-thique que le Genevois rêve d’accrocher un jour à son palmarès. Un rêve

qu’il a «provisoirement» mis entre parenthèse pour

s’en aller batailler sur le ter-rain de la série Blancpain Endurance au volant d’une

Audi R8 LMS.

Comment s’est fait le choix de passer du LMP1 au GT?«Pour moi, le sport automobile doit être un terrain de progression et de découvertes. Quand j’ai arrêté la monoplace, en 2004, c’était déjà pour cette raison. J’ai compris, par de nombreux facteurs, dont mon âge, j’avais presque 30 ans et ma taille (192cm), que la voie était bouchée et c’est la réflexion qui m’a amené à l’endurance et le LMP1. Dans cette discipline, j’ai progressé, en intégrant notam-ment le team Swiss Spirit en 2006, puis Pescarolo Sport dès 2007, avant d’être pilote Aston Martin durant trois saisons et finalement rouler pour le team Rebellion d’Alexandre Pesci. Une très belle période, durant laquelle j’ai accumulé beaucoup d’expérience et cotoyé d’excellents teams et pilotes. Mais, à la fin, la catégorie LMP1 devenait moins intéressante avec ce handicap des équipes privées face aux usines Audi et Toyota. C’est ce qui m’a poussé à regarder du côté du GT».

Pour quelle équipe roulez-vous en GT?«J’ai la chance de faire partie du team allemand Phoenix, qui re-présente officiellement Audi en DTM et en GT. J’avais déjà eu l’opportunité de faire un test dans une Audi R8LMS de cette équipe l’année dernière lors de la manche espagnole de la série Blancpain. Une expérience vraiment très intéressante qui m’a permis de dé-couvrir un championnat très relevé. Ensuite, j’ai encore roulé pour cette équipe aux 12 heures de Bathurst, avec un bon classement à la clé. Tout était réuni pour un partenariat sur cette saison».

Quelle est la difficulté de passer du pilotage d’un prototype à une GT?«Quand on découvre le pilotage d’une GT, la dif-férence est énorme avec un prototype LMP1. J’ai passé 8 ans dans le baquet d’un prototype, alors la transition n’était pas évidente. La GT a beau-coup moins d’aéro, le poids est plus élevé et le comportement général est très différent. J’ai dû revoir complétement mon pilotage, mais après on s’adapte et ça reste une voiture avec 4 roues et

un volant. J’en suis à ma troisième course, je suis dans le rythme et je progresse».

En quoi ce championnat GT se différencie t’il de ce que vous avez vécu en LMP1?«Ce qui me plait vraiment, mais cela fait aussi partie de la difficulté, c’est le niveau de compétitivité de cette catégorie. Il y avait 65 voitures au départ de la première course à Monza et l’écart entre la plus rapide et la plus lente dépasse à peine les deux secondes. C’est dire que la lutte est intense et ininterrompue. J’ai retrouvé ce que bagarre en piste veut dire. J’ai eu de belles passes d’armes au volant de la Lola-Rebellion, avec la HPD l’an dernier, mais en Blancpain c’est le lutte trois heures durant».

Que pensez-vous de ce championnat Blancpain?«Je crois que Stéphane Ratel, son promoteur, a tout compris. Il a créé une discipline très compétitive, qui regroupe la majorité des constructeurs de GT, et qui a convaincu une grande partie de pilotes, professionnels comme amateurs, de rejoindre cette série Blancpain. La balance de performance, qui permet l’équilibre entre les voitures, sans qu’une marque domine est bien maitrisée. C’est peut-être difficile à comprendre, mais tout le monde trouve son compte, la recette de Ratel est la bonne. Le succès de la série le prouve».

En changeant de catégorie, vous avez renoncé aux 24 Heures du Mans. Pas trop de regrets?«J’ai renoncé pour l’instant. Dès 2014, le règlement LMP1 va chan-ger, alors je ne sais pas de quoi sera fait la suite. Cette année, je me concentre sur mon championnat Blancpain qui comporte aussi une course de 24 heures à Spa-Francorchamps. Cette épreuve n’est pas anodine sur un programme, et surtout, il n’y a qu’une catégorie de voitures qui y prend part. Avec Audi, le podium et pourquoi pas la victoire sont du domaine du possible. On verra de quoi l’avenir sera fait».

Primat cherche la bagarreGrand animateur de la catégorie LMP1 en European Le Mans Série et championnat du monde d’endurance depuis près d’une décennie, Harold Primat a changé son fusil d’épaule pour passer à l’endurance version GT. Par Gérard Vallat

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