made in burundi : year end issue
DESCRIPTION
#MadeForU #MadeForBurundiTRANSCRIPT
VOYAGE: En route vers
Makamba
MUSIC: INGOMA, Une Histoire Rock'n'roll
PEOPLE: #buzzBOOK, les
stars se déchainent
SOCIAL: Comment Réussir son
entretien d’embauche
+Femme: indépendante et
fière de l’être
LIFESTYLE: Le Paprika,
La leçon Déco de NELSON
ENTRETIEN: MAHORO,
un candidat 2.0
Pg
e 14
Pge 10
Pg
e 50
Pge 56.
Pg
e 2
8
Pg
e 18
Pg
e32
Pge 54
A la rédaction de MADE IN
BURUNDI Magazine, on
est d’accord pour dire
qu’au Burundi les jeunes n’occu-
pent pas une place assez impor-
tante dans nos institutions. Cela
étant, on a trouvé 10 jeunes à qui
ce handicap n’en est pas un. Ces
jeunes se couchent chaque soir
avec un rêve et se lève chaque
matin pour le
réaliser. Dans
cette se-
conde édition
de Made In
Burundi Maga-
zine on met un
coup de projecteur sur cette jeu-
nesse qui a décidé de faire avan-
cer le Burundi chacun dans son
domaine et qui pour le coup,
donne l’exemple qui devrait in-
fluencer toute une nation.
Cette seconde édition du maga-
zine met le monde professionnel à
l’honneur avec quelques astuces
pour réussir son entretien d’em-
bauche, Le magazine pour la pre-
mière fois donne la part belle à la
Politique 2.0 dans un entretien ex-
clusif avec le Candidat VIRTUEL
MAHORO.
On vous embarque en terre incon-
nue avec notre Burundi-Trotter
Davy-Carmel qui met le cap au
sud, plus exac-
tement MA-
KAMBA dans
un récit qui fe-
rait pâlir de ja-
lousie les plus
grands explo-
rateur. Coté
people compter sur un petit tour
de notre réseau social préféré
buzzBOOK, sur lequel les stars se
déchaînent.
En 1971 le Burundi squatte le
haut des charts britanniques,
Made In Burundi vous propose
une enquête exclusive, sur un pa-
Ces jeunes se couchent
chaque soir avec un
rêve et se lève chaque
matin pour le réaliser.
A la rédaction de MADE IN
BURUNDI Magazine, on
est d’accord pour dire
qu’au Burundi les jeunes n’occu-
pent pas une place assez impor-
tante dans nos institutions. Cela
étant, on a trouvé 10 jeunes à qui
ce handicap n’en est pas un. Ces
jeunes se couchent chaque soir
avec un rêve et se lève chaque
matin pour le
réaliser. Dans
cette se-
conde édition
de Made In
Burundi Maga-
zine on met un
coup de projecteur sur cette jeu-
nesse qui a décidé de faire avan-
cer le Burundi chacun dans son
domaine et qui pour le coup,
donne l’exemple qui devrait in-
fluencer toute une nation.
Cette seconde édition du maga-
zine met le monde professionnel à
l’honneur avec quelques astuces
pour réussir son entretien d’em-
bauche, Le magazine pour la pre-
mière fois donne la part belle à la
Politique 2.0 dans un entretien ex-
clusif avec le Candidat VIRTUEL
MAHORO.
On vous embarque en terre incon-
nue avec notre Burundi-Trotter
Davy-Carmel qui met le cap au
sud, plus exac-
tement MA-
KAMBA dans
un récit qui fe-
rait pâlir de ja-
lousie les plus
grands explo-
rateur. Coté
people compter sur un petit tour
de notre réseau social préféré
buzzBOOK, sur lequel les stars se
déchaînent.
En 1971 le Burundi squatte le
haut des charts britanniques,
Made In Burundi vous propose
une enquête exclusive, sur un pa-
trimoine culturel cher à notre
pays qu’on nous a dépouillé et
utilisé à des fins commerciales au
détriment des principaux protago-
nistes, les musiciens Burundais.
Notre nouvelle chroniqueuse Da-
cia Munezero est une féministe
invétérée, et pour marquer le
coup elle a décidée de briser tous
les codes de
la séduction,
alors Inde-
pendent Wo-
man or Mate-
rial Girl? Eh
ben Dacia est
indépendante
et fière de
l’être.
LE PAPRIKA est sur les lèvres de
tout le monde, normale ce nou-
veau coin hype qui vient d’ouvrir
est un bijou d’ART DECO et quoi
de mieux qu’une visite guidée
avec le jeune architecte que dis-
je l’artiste derrière ce Lounge
Bar?
Dans notre COVER STORY qui
pour le coup aurait bien pu
s’intituler WIKI Story vous con-
naitrez le secret du talent de LYN-
DA BROWN, pourquoi KRIS NSA-
BIYUMVA est le Mr Burundi par
excellence et vous connaitrez
aussi le combat de JADOT NKU-
RUNZIZA, les coulisses des TMAs
et plein d’autres histoires sur nos
10 Jeunes Influents.
D’après
Steve Chan-
dler un cé-
lèbre coach
de vie et au-
teur a suc-
cès : « Notre
influence
grandit au
moment où
un rêve futur se transforme en
une action présente ». Alors bien-
venue dans notre rêve.
« Notre influence grandit
au moment où un rêve
futur se transforme en
une action présente ».
DIRECTEUR DE CONTENU
Armel ‘ARTMEL’ NKUNZIMANA
DIRECTRICE MARKETING
Dacia Munezero
Consultant Marketing
Davy-Carmel INGABIRE
EDITRICE
Vanessa NIVYABANDI
GRAPHIC DESIGN
Armel ‘ARTMEL’ NKUNZIMANA
Mohamed NDAYISHIMIYE
Zes BLAKE
REDACTEUR EN CHEF
Armel ‘ARTMEL’ NKUNZIMANA
Contributeurs
Audry Prévert AJENEZA
Arsène IRADUKUNDA
Dacia MUNEZERO
Davy Carmel INGABIRE
Special Thanks to:
Alida NIBIGIRA
Hugues SAFARI
Cynthia MUNWANGARI
Diane NININAHAZWE
Jadot NKURUNZIZA
Karl ‘KRIS’ NSABIYUMVA
Landry MUGISHA
Lynda BROWN
Nella Neth
Redemption VOICE
Sat-B
PEOPLE Le Meilleur des Stars
Sur Les réseaux
Sociaux
Souviens-toi l’été dernier
Chanella et
Olga Lorie en
tenue
traditionnelle
IMVUTANO.
Des visages
souriants,
des voix
gaies, des
éclats de rires, une ambiance bon
enfant, tel est l’atmosphère qui
règne tous les dimanches après-
midi, à la galerie Town Business,
avenue de la victoire, pendant le
« Sunday meal ».
Cela fait 6 mois maintenant que 5
à 10 enfants de la rue sont ras-
semblés par l’association Youth
Building in Synergy to end Poverty
(YBSP en sigle), pour partager en-
semble un repas le dimanche.
En y arrivant, on y trouve toujours
une ambiance chaleureuse et un
bon accueil grâce aux membres de
l’association et quand on échange
avec les enfants, on remarque dans
leurs yeux une certaine excitation
et une joie à peine retenue par la
politesse dans leur voix.
Autour de 3 à 4 tables, le repas est
toujours partagé entre tous, en-
fants de la rue et invités assis en-
semble. Les membres de l’associa-
tion eux-mêmes cotisent pour of-
frir ce repas bien équilibré fait du
riz, des haricots, des pommes de
terre ou bananes ainsi que de la
viande, le tout arrosé par une limo-
nade.
Comme le souligne Leis Bruel Hara-
girimana, président de l’association,
cette activité fait parti d’un projet
global de l’association appelé
« Feed a child » où les enfants
sont non seulement nourris mais
aussi scolarisés et réintégrés dans
leurs familles d’origines. Ainsi, cinq
d’entre eux sont maintenant scolari-
sés et logés dans une petite maison
à Bwiza.
Ce travail est soutenu par les
« parrains et marraines », qui sont
pour la plupart des jeunes vivant
en majorité à l’étranger
(notamment la top model Nella
Neth vivant en Suède), ayant déci-
dé de prendre en charge quelque
uns de ces enfants
Le dimanche après-midi est devenu
donc un rendez-vous habituel, non
seulement pour les enfants de la
rue mais aussi pour les membres
de l’association et certaines célébri-
tés burundaises comme Sat-B, T-
Max, la chanteuse Cynthia Iteka
évoluant en suède, etc., qui vien-
nent quelques fois soutenir cette
noble initiative. L’activité est
chaque fois relayée sur les réseaux
sociaux (Facebook et Instagram)
avec photos à l’appui, ce qui accroit
considérablement les personnes qui
s’y intéressent et rejoignent le
groupe pour ce repas du dimanche.
Crée en 2012, l’association compte
plus de 300 membres et n’a pas fi-
nit de s’agrandir, tant qu’il y aura
des jeunes burundais au grand
cœur.
©Dacia Munezero
NEWS
Des visages
souriants,
des voix
gaies, des
éclats de rires, une ambiance bon
enfant, tel est l’atmosphère qui
règne tous les dimanches après-
midi, à la galerie Town Business,
avenue de la victoire, pendant le
« Sunday meal ».
Cela fait 6 mois maintenant que 5
à 10 enfants de la rue sont ras-
semblés par l’association Youth
Building in Synergy to end Poverty
(YBSP en sigle), pour partager en-
semble un repas le dimanche.
En y arrivant, on y trouve toujours
une ambiance chaleureuse et un
bon accueil grâce aux membres de
l’association et quand on échange
avec les enfants, on remarque dans
leurs yeux une certaine excitation
et une joie à peine retenue par la
politesse dans leur voix.
Autour de 3 à 4 tables, le repas est
toujours partagé entre tous, en-
fants de la rue et invités assis en-
semble. Les membres de l’associa-
tion eux-mêmes cotisent pour of-
frir ce repas bien équilibré fait du
riz, des haricots, des pommes de
terre ou bananes ainsi que de la
viande, le tout arrosé par une limo-
nade.
Comme le souligne Leis Bruel Hara-
girimana, président de l’association,
cette activité fait parti d’un projet
global de l’association appelé
« Feed a child » où les enfants
sont non seulement nourris mais
aussi scolarisés et réintégrés dans
leurs familles d’origines. Ainsi, cinq
d’entre eux sont maintenant scolari-
sés et logés dans une petite maison
à Bwiza.
Ce travail est soutenu par les
« parrains et marraines », qui sont
pour la plupart des jeunes vivant
en majorité à l’étranger
(notamment la top model Nella
Neth vivant en Suède), ayant déci-
dé de prendre en charge quelque
uns de ces enfants
Le dimanche après-midi est devenu
donc un rendez-vous habituel, non
seulement pour les enfants de la
rue mais aussi pour les membres
de l’association et certaines célébri-
tés burundaises comme Sat-B, T-
Max, la chanteuse Cynthia Iteka
évoluant en suède, etc., qui vien-
nent quelques fois soutenir cette
noble initiative. L’activité est
chaque fois relayée sur les réseaux
sociaux (Facebook et Instagram)
avec photos à l’appui, ce qui accroit
considérablement les personnes qui
s’y intéressent et rejoignent le
groupe pour ce repas du dimanche.
Crée en 2012, l’association compte
plus de 300 membres et n’a pas fi-
nit de s’agrandir, tant qu’il y aura
des jeunes burundais au grand
cœur.
©Dacia Munezero
ENTRETIEN
L es réseaux sociaux sont
en train de devenir un
outil incontournable de
communication, ce
succès s’explique en partie par
leur accessibilité et surtout par le
fait qu’ils permettent en un clic
de partager son point de vue
avec la planète entière sans
aucune forme de censure
Avec l’approche des élections,
nombreux sont ceux qui utilisent
Facebook et Twitter pour
partager leurs idées politiques. Si
on en croit l’émergence de
nombreuses compte Facebook et
twitter, il semblerait que nos élus
politiques aient flairé un bon
fleuron pour discuter et faire
passer leur message directement
aux électeurs sans intermédiaire.
Ainsi depuis quelques mois on
voit une flopée de page, groupe
et autres comptes personnelles
émerger de nulle part comme
des champignons; avouons-le
l’authenticité de certaines de ces
pages est à remettre en
question, mais il reste que l’idée
est assez originale pour ne pas
dire avant-gardiste (au Burundi
je précise).
2015 des Elections 2.0
Drapeau du Burundi comme
cover et une colombe comme
photo de profil, le CANDIDAT
VIRTUEL MAHORO annonce la
couleur dès le premier clic. Un
petit coup d’œil sur sa page nous
apprend que le candidat Virtuel
Mahoro(paix en français), se
« Fermez vos yeux, imaginez un seul instant la paix deve-nue une personne physique
considère comme un personnage
fictif et qu’il est candidat aux
élections de 2015.
Plus on se plonge dans l’historique
du personnage, plus on entrevoit des
traits de sa personnalité en lisant son
premier discours je découvre un
idéaliste « L’heure a sonné où un
vent doux et léger va souffler et faire
danser les fleurs qui, à notre insu
disaient timidement dans nos
jardins: Le peuple Burundais a droit
au bonheur, il a droit à la justice et à
l’équité », Mahoro est aussi un
rêveur « A côté de chaque tombe,
nous y planterons un arbre de vie. »,
je découvre aussi un réaliste « Chers
compatriotes, l’heure a sonné où nos
yeux seront fixés sur ce qui nous
paraît raisonnable et faisable : Vivre
ensemble et construire ce pays. » et
par-dessus tout MAHORO est
certainement un poète qui s’ignore
ou bien il le fait exprès : « l’heure a
sonné où notre conscience, notre
science et nos connaissances vont se
libérer de la servitude de
l’ignorance… »
Lors de notre entretien le
personnage de MAHORO se révèle
plus complexe que jamais, l’exemple
le plus flagrant est quand on lui
demande qui il est en réalité, sa
réponse est étrange, teintée
d’humour et, presque poétique.
Voici 6 questions avec le CANDIDAT
VIRTUEL MAHORO
A PROPOS DE SON IDENTITE
« Fermez vos yeux, imaginez un seul
instant la paix devenue une
personne physique (continuons
même si je sais que vos yeux sont
toujours ouverts); que dirait-elle aux
burundais? C'est cette philosophie
qui se cache derrière
MAHORO. J'ai créé ce
personnage pour appeler les
burundais à réfléchir sur les
vraies questions. Les idées
de MAHORO sont dans nos
cœurs, MAHORO existe dans la
pensée la plus profonde de chaque
citoyen. Certains veulent savoir qui
est ce MAHORO... Mais à quoi cela
vous aiderait? Juger la bière par sa
bouteille? Derrière MAHORO se
cache un simple auteur, un penseur
peut- être mais pas plus que ça.
MAHORO est une pensée qui gît en
« Fermez vos yeux, imaginez un seul instant la paix deve-nue une personne physique
vous et qu'il faut ressortir. Ma personne
importe peu pour le moment. Mais
comme je n'ai rien à cacher, lorsque
mes lecteurs auront appris à dissocier
les gens de leurs actions là je me ferai
connaître à eux…
A PROPOS DE SON IDEOLOGIE
« Laissez-moi vous montrer par un
exemple le genre de raisonnement que
je propose aux burundais.
Exemple: Jean est en retard
en classe tous les jours.
Il est probable que le
professeur lance toujours des
mots du genre: Jean est
irresponsable, Jean est
négligeant, Jean est impoli; etc.
Pour moi, cela est une communication
violente.
Non, Jean n'est pas tout ça. Jean est
tout simplement en retard tous les
jours. Il ne faut pas utiliser la copule
"est" pour dire n'importe quoi. L'homme
est plus que ce que nous pensons qu'il
est. L'homme est complexe.
Apprenons à être sobre même dans nos
jugements politiques. Nous manquons
le plus souvent de tact. Ce n'est pas
parce que le gouvernement fait ceci
qu'il est directement diabolique.
Jugeons fait par fait. Ce n'est pas parce
que l'opposition fait cela qu'il est
diabolique; le langage non violent nous
apprendra à vivre ensemble. Je crois
que je suis plus que cela car un de mes
professeur de philosophie m’a dit un
jour: le «je» est un «jeu» de plusieurs
«enjeux».
A PROPOS DU COTE VIRTUEL ET
DE L’ANONYMAT
Quelque chose me plaît dans ce côté
virtuel. En fait je me suis rendu compte
que lorsque les burundais deviennent
incapables de catégoriser quelqu'un
soit par son ethnie, soit par son parti;
ils se rendent compte qu'il a raison et
que nous avons tous les mêmes
problèmes. Pourquoi sommes-nous
tellement attachés à ces futilités qui ne
peuvent ni assurer notre vie ni notre
survie?
A PROPOS DES RESEAUX SOCIAUX
ET DE LEUR FIABILITE
Un système est fiable lorsque la
probabilité de remplir sa mission sur
une durée donnée correspond à celle
spécifiée dans le cahier des charges. La
fiabilité est l'étude des défaillances des
systèmes. Quelque chose est fiable si
elle est crédible, sûre.... Je ne sais pas
alors comment répondre à votre
question. Pour ce qui concerne
MAHORO, Facebook est très efficace.
J’ai créé cette page le 5Mars 2014 et on
a déjà plus de 400likes en un peu plus
d’un mois. Les post ont en moyenne
80likes chacun et plus de 6000 Views
chacun selon les statistiques de la
page.
En ce qui concerne la probabilité à
remplir sa mission; je crois que
FACEBOOK est vraiment fiable. Et
comme MAHORO s'adresse
principalement à la jeunesse c'est
encore plus fiable vu le nombre de
jeunes connectés chaque minute sur
FACEBOOK. Certains te diront que
Facebook et les réseaux sociaux en
général ne sont pas sérieux; que c'est
pour les jeunes etc. Mais pour moi c'est
cela que je trouve plutôt fascinant.
A PROPOS DE SES DISCOURS PLUS
POETIQUE QUE POLITIQUE
Suis-je poète? Je fais de la poésie de
temps à autre mais comme je l'ai dit
plus haut j'évite d'utiliser le verbe "
être" à tort et à travers. J'évite de
mettre un point là où Dieu met une
virgule. Je ne sais pas comment doit
ressembler un discours politique, je
crois que tout discours ressemble à
celui qui le prononce.
A PROPOS DE SON PROGRAMME
POLITIQUE
D'abord je dois
toujours rappeler aux
lecteurs que ceci se
joue dans le monde de
l'imaginaire. N'allez pas
aux urnes pour
chercher le CANDIDAT
VITUEL MAHORO vous ne le trouverez
pas. Mais lorsque vous aurez saisi son
message, cela devrait vous aider à faire
de bons choix.
©Armel ‘ARTMEL’ NKUNZIMANA
le «je» est un «jeu» de plusieurs «enjeux».
vous et qu'il faut ressortir. Ma personne
importe peu pour le moment. Mais
comme je n'ai rien à cacher, lorsque
mes lecteurs auront appris à dissocier
les gens de leurs actions là je me ferai
connaître à eux…
A PROPOS DE SON IDEOLOGIE
« Laissez-moi vous montrer par un
exemple le genre de raisonnement que
je propose aux burundais.
Exemple: Jean est en retard
en classe tous les jours.
Il est probable que le
professeur lance toujours des
mots du genre: Jean est
irresponsable, Jean est
négligeant, Jean est impoli; etc.
Pour moi, cela est une communication
violente.
Non, Jean n'est pas tout ça. Jean est
tout simplement en retard tous les
jours. Il ne faut pas utiliser la copule
"est" pour dire n'importe quoi. L'homme
est plus que ce que nous pensons qu'il
est. L'homme est complexe.
Apprenons à être sobre même dans nos
jugements politiques. Nous manquons
le plus souvent de tact. Ce n'est pas
parce que le gouvernement fait ceci
qu'il est directement diabolique.
Jugeons fait par fait. Ce n'est pas parce
que l'opposition fait cela qu'il est
diabolique; le langage non violent nous
apprendra à vivre ensemble. Je crois
que je suis plus que cela car un de mes
professeur de philosophie m’a dit un
jour: le «je» est un «jeu» de plusieurs
«enjeux».
A PROPOS DU COTE VIRTUEL ET
DE L’ANONYMAT
Quelque chose me plaît dans ce côté
virtuel. En fait je me suis rendu compte
que lorsque les burundais deviennent
incapables de catégoriser quelqu'un
soit par son ethnie, soit par son parti;
ils se rendent compte qu'il a raison et
que nous avons tous les mêmes
problèmes. Pourquoi sommes-nous
tellement attachés à ces futilités qui ne
peuvent ni assurer notre vie ni notre
survie?
A PROPOS DES RESEAUX SOCIAUX
ET DE LEUR FIABILITE
Un système est fiable lorsque la
probabilité de remplir sa mission sur
une durée donnée correspond à celle
spécifiée dans le cahier des charges. La
fiabilité est l'étude des défaillances des
systèmes. Quelque chose est fiable si
elle est crédible, sûre.... Je ne sais pas
alors comment répondre à votre
question. Pour ce qui concerne
MAHORO, Facebook est très efficace.
J’ai créé cette page le 5Mars 2014 et on
a déjà plus de 400likes en un peu plus
d’un mois. Les post ont en moyenne
80likes chacun et plus de 6000 Views
chacun selon les statistiques de la
page.
En ce qui concerne la probabilité à
remplir sa mission; je crois que
FACEBOOK est vraiment fiable. Et
comme MAHORO s'adresse
principalement à la jeunesse c'est
encore plus fiable vu le nombre de
jeunes connectés chaque minute sur
FACEBOOK. Certains te diront que
Facebook et les réseaux sociaux en
général ne sont pas sérieux; que c'est
pour les jeunes etc. Mais pour moi c'est
cela que je trouve plutôt fascinant.
A PROPOS DE SES DISCOURS PLUS
POETIQUE QUE POLITIQUE
Suis-je poète? Je fais de la poésie de
temps à autre mais comme je l'ai dit
plus haut j'évite d'utiliser le verbe "
être" à tort et à travers. J'évite de
mettre un point là où Dieu met une
virgule. Je ne sais pas comment doit
ressembler un discours politique, je
crois que tout discours ressemble à
celui qui le prononce.
A PROPOS DE SON PROGRAMME
POLITIQUE
D'abord je dois
toujours rappeler aux
lecteurs que ceci se
joue dans le monde de
l'imaginaire. N'allez pas
aux urnes pour
chercher le CANDIDAT
VITUEL MAHORO vous ne le trouverez
pas. Mais lorsque vous aurez saisi son
message, cela devrait vous aider à faire
de bons choix.
©Armel ‘ARTMEL’ NKUNZIMANA
le «je» est un «jeu» de plusieurs «enjeux».
N'allez pas aux urnes pour chercher le CANDIDAT VI-TUEL MAHORO vous ne le trouverez pas.
Le Saviez-Vous?
En 2012, la commercialisation du thé a
rapportée 26,3 millions de dollars a
l’ OTB
SOCIAL
I l est normal et habituel
d’entendre que pour séduire
une fille il faut avoir de l’ar-
gent, une belle voiture, un
bon boulot, parce que parait-il«
c’est ce qui les attirent. »
Mais Qu’en est-t-il alors quand c’est
l’inverse? Quand c’est Mademoiselle
qui a tous ces trucs?
Beyonce et ses complices des Desti-
ny’s Child chantaient : « Shoes on
my feet, I bought it/The Car I’m
driving, I bought/The house I live
in, I bought it/I depend on me,
cause I own it…”
La plupart des Hommes quand ils
rencontrent une femme intelligente
et indépendante, qui ne va pas leur
demander de l’argent pour le dépla-
cement, le salon de coiffure, les uni-
tés, les habits ou les chaussures,
bref, souvent quand les hommes
rencontrent une femme qui paie
ses propres factures comme
une grande sans demander
l’aide de personne, ils partent en
courant !!
Quant au contraire la fille préfère
les hommes riches et compte sur
ces derniers pour subvenir à tous
ses besoins et ben les hommes se
dépêchent pour la taxer de « maté-
rialiste », mais en y regardant de
près certains hommes y trouvent du
plaisir car ils retrouvent leur fierté,
se sentent tout puissants, s’en van-
tent à tout va : « Fata taxi ndariha
» (Prend un taxi je vais le payer)
Regardez autour de vous, combien
de filles connaissez-vous, qui ont un
bon boulot et qui ont pu s’acheter
une belle voiture, parviennent faci-
lement à trouver un parte-
naire? Les hommes le disent eux-
mêmes : « Les filles indépendantes
sont difficiles ! ». Sont-elles vrai-
ment difficiles ou ce sont les
hommes qui ressentent un com-
plexe d’infériorité, qui se sentent
émasculés devant ces independent
women?
Les Hommes s’inquiètent dès que
vous leur enlever leur meilleures
cartes, là je parle de : l’argent (As
de pique), voiture(As de cœur),
Maison (Joker),…parce que tout à
coup ils ne leur restent plus aucune
main (carte à jouer) pour miser et
gagner le gros lot (Désolée pour
l’image)
Mais c’est là que se trouve tout le
paradoxe : Si les hommes se plai-
gnent que les femmes sont matéria-
listes, qu’elles n’en veulent qu’à leur
argent, pourquoi s’offusquent-t-ils
quand les femmes s’émancipent?
La réponse qu’on retrouve sur
toutes les lèvres c’est que les
femmes riches vont chercher à do-
miner les hommes (Ce qui entre
nous n’est pas toujours faux), ce
n’est pas non plus une généralité !
Il existe plusieurs filles, bien édu-
qués qui n’iront pas jusqu’à faire
sentir leur supériorité aux hommes.
On pourrait expliquer cette réalité
par le fait que dans notre culture la
femme doit rester soumise à son
mari.
Mais si en tant qu’homme tu veux
garder ta « suprématie » auprès de
ta femme malgré sa richesse, amé-
liores-toi, donnes-toi un objectif à
atteindre et travaille pour l’at-
teindre. Ainsi tu pourras avoir une
partenaire qui t’écoutes, te com-
plète intelligemment et te soutient
financièrement.
Notons également, qu’il y a des
femmes qui adorent entretenir leur
compagnon et que de plus en plus
d’hommes préfèrent ce nouveau
schéma! Il suffit donc de bien cher-
cher, on finit toujours par trouver
chaussure a son pied comme on dit.
© Dacia Munezero
Regardez autour de vous, combien de filles connaissez-
vous, qui ont un bon boulot et qui ont pu s’acheter une belle
voiture, parviennent facilement à trouver un partenaire?
I l est normal et habituel
d’entendre que pour séduire
une fille il faut avoir de l’ar-
gent, une belle voiture, un
bon boulot, parce que parait-il«
c’est ce qui les attirent. »
Mais Qu’en est-t-il alors quand c’est
l’inverse? Quand c’est Mademoiselle
qui a tous ces trucs?
Beyonce et ses complices des Desti-
ny’s Child chantaient : « Shoes on
my feet, I bought it/The Car I’m
driving, I bought/The house I live
in, I bought it/I depend on me,
cause I own it…”
La plupart des Hommes quand ils
rencontrent une femme intelligente
et indépendante, qui ne va pas leur
demander de l’argent pour le dépla-
cement, le salon de coiffure, les uni-
tés, les habits ou les chaussures,
bref, souvent quand les hommes
rencontrent une femme qui paie
ses propres factures comme
une grande sans demander
l’aide de personne, ils partent en
courant !!
Quant au contraire la fille préfère
les hommes riches et compte sur
ces derniers pour subvenir à tous
ses besoins et ben les hommes se
dépêchent pour la taxer de « maté-
rialiste », mais en y regardant de
près certains hommes y trouvent du
plaisir car ils retrouvent leur fierté,
se sentent tout puissants, s’en van-
tent à tout va : « Fata taxi ndariha
» (Prend un taxi je vais le payer)
Regardez autour de vous, combien
de filles connaissez-vous, qui ont un
bon boulot et qui ont pu s’acheter
une belle voiture, parviennent faci-
lement à trouver un parte-
naire? Les hommes le disent eux-
mêmes : « Les filles indépendantes
sont difficiles ! ». Sont-elles vrai-
ment difficiles ou ce sont les
hommes qui ressentent un com-
plexe d’infériorité, qui se sentent
émasculés devant ces independent
women?
Les Hommes s’inquiètent dès que
vous leur enlever leur meilleures
cartes, là je parle de : l’argent (As
de pique), voiture(As de cœur),
Maison (Joker),…parce que tout à
coup ils ne leur restent plus aucune
main (carte à jouer) pour miser et
gagner le gros lot (Désolée pour
l’image)
Mais c’est là que se trouve tout le
paradoxe : Si les hommes se plai-
gnent que les femmes sont matéria-
listes, qu’elles n’en veulent qu’à leur
argent, pourquoi s’offusquent-t-ils
quand les femmes s’émancipent?
La réponse qu’on retrouve sur
toutes les lèvres c’est que les
femmes riches vont chercher à do-
miner les hommes (Ce qui entre
nous n’est pas toujours faux), ce
n’est pas non plus une généralité !
Il existe plusieurs filles, bien édu-
qués qui n’iront pas jusqu’à faire
sentir leur supériorité aux hommes.
On pourrait expliquer cette réalité
par le fait que dans notre culture la
femme doit rester soumise à son
mari.
Mais si en tant qu’homme tu veux
garder ta « suprématie » auprès de
ta femme malgré sa richesse, amé-
liores-toi, donnes-toi un objectif à
atteindre et travaille pour l’at-
teindre. Ainsi tu pourras avoir une
partenaire qui t’écoutes, te com-
plète intelligemment et te soutient
financièrement.
Notons également, qu’il y a des
femmes qui adorent entretenir leur
compagnon et que de plus en plus
d’hommes préfèrent ce nouveau
schéma! Il suffit donc de bien cher-
cher, on finit toujours par trouver
chaussure a son pied comme on dit.
© Dacia Munezero
Regardez autour de vous, combien de filles connaissez-
vous, qui ont un bon boulot et qui ont pu s’acheter une belle
voiture, parviennent facilement à trouver un partenaire?
ENQUETE
14 Semaines dans le top
40 anglais en 1971,
non ce n’est pas un
exploit des Beatles ni
de DAVID BOWIE mais Bel et bien
un exploit MADE IN BURUNDI.
En 1971, 125 000 exemplaires du
single BURUNDI BLACK sont écoulés
sur le seul sol Britannique. BURUN-
DI BLACK est un titre New Wave aux
fortes sonorités tribal avec un piano,
une guitare, une basse et tenez-
vous bien, un enregistrement de nos
célèbre INGOMA fait office de per-
cussions. Ce titre est signé par un
certain MIKE STEIPHENSON; un
saut sur sa page Wikipédia nous ap-
prend que MIKE est en fait le pseu-
do d'un certain MICHEL BERNHOLC
un musicien et arrangeur français.
Je sais vous n’êtes pas plus avan-
cés, nous non plus d’ailleurs,
alors une recherche plus appro-
fondie nous apprend que MI-
CHEL BERNHOLC a entre autre tra-
vaillé avec de grandes stars de la
chanson française comme VERO-
NIQUE SANSON, FRANÇOISE HAR-
DY, FRANCE GALL ou encore JEAN-
JACQUES GOLDMAN et MICHEL
SARDOU (Maintenant ça va mieux
j’espère)
Donc en 1971, MICHEL BERNHOLC
est en tête des charts britanniques
avec son single BURUNDI BLACK qui
copie, que dis-je, qui plagie honteu-
sement nos célèbres tambours
royaux les INGOMA.
Ecoutez BURUNDI BLACK:
Tout commence en 1967 quand
deux anthropologues CHARLES DU-
VELLES et MICHEL VUYLSTEKE
sont en voyage au Burundi pour
collecter nos musiques tradition-
nelles dans un but plus que louable
de: « Protection d’un patrimoine
culturel immatériel ».
Un An plus tard l'album MUSIQUE
DU BURUNDI voit le jour sous le la-
bel OCORA (soit l’ Office de Coopé-
ration Radiophonique) avec 11
titres dont des morceaux d’INAN-
GA, de FLUTE traditionnelle,
d’IKEMBE ou encore d’UMUDURI et
pour clore ledit album, un titre inti-
tuler ENSEMBLE OF DRUMS qui
comme son nom l'indique est en
gros un enregistrement de nos cé-
lèbres Tambourinaires.
C'est ainsi qu'en 1971 MICHEL
BERNHOLC, sans doute à la re-
cherche d’inspiration, tombe sur cet
enregistrement de nos chers tam-
bourinaires et s'empare de cet EN-
SEMBLE OF DRUMS pour en faire la
base de son titre BURUNDI BLACK,
la suite vous la connaissez déjà;
125 000 disques vendues,
BERNHOLC s’approprie tout le cré-
dit et les royalties qui vont avec sû-
rement et ‘‘s'enrichie’’ ainsi sur le
dos de nos pauvres percussion-
nistes qui n'ont sans doute jamais
su qu'ils squattaient le sommet des
hit-parade en compagnie de lé-
gendes de la musique populaire
mondiale et ce, pendant plusieurs
semaines.
L'histoire de nos chères tambouri-
naires ne s'arrête pas là puisqu’en
1975, c'est JONI MITCHEL le cé-
lèbre rockeur canadien qui sample
cet enregistrement sur son single
THE JUNGLE LINE, en versant évi-
demment des droits d’auteur a
BERNHOLC
Dans les années 80 une vague de
NEW TRIBALISM, comme le sur-
nomme le NEW YORK TIMES a
l’époque, envahit l'Angleterre résul-
tat nos célèbres tambourinaires se
retrouvent en featuring (Uncredited
of Course) sur plusieurs titres dont
ROCKET de DEF LEPPARD, ZIMBO
de ECHO & The BUNNY MEN ou
encore 59 CHRYSTIE STREET des
BEASTIE BOYS.
Des groupes de punk tels que BOW
WOW WOW ou encore ADAM &
125 000 disques
vendues
Des groupes de punk tels que
BOW WOW WOW ou encore
ADAM & THE ANTS font de nos
percussions leurs marques de
fabrique...
THE ANTS font de nos per-
cussions leurs marques de fa-
brique, voire C30 C60 C90 Go
et I WANT CANDY qui ne sont
rien d'autre que des versions re-
travaillé et alternatif du style des
INGOMA.
Cet ainsi que sans le savoir de
simple tambourinaires MADE IN BU-
RUNDI ont avec un simple enregistre-
ment influencés et lancé un mouve-
ment Pop/Rock sans bouger de leur
bled.
© Armel ‘ARTMEL’ Nkunzimana
D ans les années 80, une
quinzaine de jeunes tam-
bourinaires Burundais se
lance le défi de porter plus
haut la culture de leurs ancêtres.
Quelques années plus tard en 1985,
nos jeunes participent au XIIème Festi-
val Mondial de la Jeunesse et des Etu-
diants qui se tiennent à Moscou en
Russie. L’année Suivante, ces mêmes
artistes se produisent aux côtés du cé-
lèbre musicien camerounais Manu Di-
bango en tant que membres de l’Ami-
cale des Musiciens du Burundi.
De retour au pays, ils reprennent leurs
études à l’Université du Burundi, mais
n’oublient pas pour autant leur enga-
gement de toujours à savoir: « porter
haut la flamme de leur culture ». Ils
décident alors de créer un groupe in-
dépendant qui va permettre aux uni-
versitaires de s’épanouir.
Apres l’université, nos tambourinaires
se regroupent dans une association ap-
pelée ABASANGIRAKIYAGO, c’est-à-
dire "ceux qui partagent la causerie à
cette époque, le
groupe est composé
exclusivement
d’étudiants d’univer-
sité. En 1993 ces
jeunes amoureux du
tambour se consti-
tuent en club et
adopte le nom de
RUKINZO, réaffirmant ainsi leur ser-
ment de toujours porter plus haut la
culture de leurs ancêtres, une culture
riche et passionnante.
En 10 ans d’histoire, le palmarès de
ces tambourinaires qui ont un jour osé
rêver est vertigineux. De l’Ouganda
(1994) au Japon(1995) en passant par
le Maroc(2001), la Hollande(2002), la
Libye(2001) ou encore la Tunisie et
l’Afrique du Sud, ces jeunes rêveurs
dont le seul rêve était de porter plus
haut les couleurs de notre pays ont in-
déniablement tenu leur parole. D’après
Steve Chandler Un célèbre auteur et
coach de vie : « Notre influence gran-
dit au moment ou un rêve futur se
transforme en une action présente. »
Alors chers lecteurs mettez-vous au
travail, rêvez.
© Armel ‘ARTMEL’ NKUNZIMANA
© Crédit Photo: Arsène IRADUKUNDA
IWACU MUHIRA
MUSIC
D ans les années 80, une
quinzaine de jeunes tam-
bourinaires Burundais se
lance le défi de porter plus
haut la culture de leurs ancêtres.
Quelques années plus tard en 1985,
nos jeunes participent au XIIème Festi-
val Mondial de la Jeunesse et des Etu-
diants qui se tiennent à Moscou en
Russie. L’année Suivante, ces mêmes
artistes se produisent aux côtés du cé-
lèbre musicien camerounais Manu Di-
bango en tant que membres de l’Ami-
cale des Musiciens du Burundi.
De retour au pays, ils reprennent leurs
études à l’Université du Burundi, mais
n’oublient pas pour autant leur enga-
gement de toujours à savoir: « porter
haut la flamme de leur culture ». Ils
décident alors de créer un groupe in-
dépendant qui va permettre aux uni-
versitaires de s’épanouir.
Apres l’université, nos tambourinaires
se regroupent dans une association ap-
pelée ABASANGIRAKIYAGO, c’est-à-
dire "ceux qui partagent la causerie à
cette époque, le
groupe est composé
exclusivement
d’étudiants d’univer-
sité. En 1993 ces
jeunes amoureux du
tambour se consti-
tuent en club et
adopte le nom de
RUKINZO, réaffirmant ainsi leur ser-
ment de toujours porter plus haut la
culture de leurs ancêtres, une culture
riche et passionnante.
En 10 ans d’histoire, le palmarès de
ces tambourinaires qui ont un jour osé
rêver est vertigineux. De l’Ouganda
(1994) au Japon(1995) en passant par
le Maroc(2001), la Hollande(2002), la
Libye(2001) ou encore la Tunisie et
l’Afrique du Sud, ces jeunes rêveurs
dont le seul rêve était de porter plus
haut les couleurs de notre pays ont in-
déniablement tenu leur parole. D’après
Steve Chandler Un célèbre auteur et
coach de vie : « Notre influence gran-
dit au moment ou un rêve futur se
transforme en une action présente. »
Alors chers lecteurs mettez-vous au
travail, rêvez.
© Armel ‘ARTMEL’ NKUNZIMANA
© Crédit Photo: Arsène IRADUKUNDA
IWACU MUHIRA
LIFESTYLE
« Le paprika fut une aventure très
enrichissante, au niveau artis-
tique que personnel. » Nous ra-
conte Nelson. C’est un bel après-
midi et Nelson nous raconte comment il
s’est retrouvé embarqué dans l’aventure :
« Un jour un ami m'appelle pour me de-
mander si je serais intéressé de refaire le
design d'un restaurant en plein centre-ville,
et moi comme à mon habitude, je lui ré-
pond par un grand OUI, je suis toujours at-
tiré par de nouveaux défis. C'est ainsi que
plus tard je décroche un rendez-vous avec
Marie-Michèle qui est la nouvelle gérante du
"futur Paprika". La 1ere fois qu'elle m'a vu
elle fut un peu surprise, surtout par mon
âge, elle attendait de voir un monsieur d'au
moins la quarantaine et elle voit débarquer
un gamin d'à peine la vingtaine. Mais très
vite, lors de la présentation du projet, elle
est séduite par les idées et la vision que je
lui propose et c'est ainsi que débute l’aven-
ture.»
« Le paprika est un " LOUNGE BAR " » nous
répond-t-il quand on lui demande de nous
expliquer le concept du projet. « Un lounge
bar est un restaurant mais avec une particu-
larité, à savoir l’atmosphère accueillant, re-
laxant et tranquille, agrémenté d'une lu-
mière tamisée et d'une musique douce. »
nous dit-il passionné. « Donc vous voyez
que j'avais un défi de taille à relever, pour
transformer l'ancienne boîte de nuit AOSTA
en LOUNGE BAR. L'Aosta étant une boîte de
nuit la déco n'était pas vraiment terrible (je
ne dis pas que c’est le cas de toutes les
boites de nuit), il fallait dépoussiérer un peu
ce vieil immeuble qui remonte de l'époque
coloniale. »
A propos de l’’élément conducteur du De-
sign
« La ligne conductrice fut le nom du restau-
rant, ’le paprika’’ qui est en fait une épice
au goût particulier et à la couleur ocre-
orangée. C’est ce qui explique la dominance
de la couleur orange dans le restaurant. Ce-
pendant Marie-Michèle la propriétaire, elle
voulait que le restaurant ait une certaine
identité africaine et moderne à la fois, pour
ne pas tomber dans le cliché.
C'est après avoir récolté tous ces éléments
que je suis allez à la recherche des maté-
riaux et divers éléments décoratifs. Après
avoir choisi l'orange, je me suis demandé
quelle couleur pourrait mettre en évidence
l'orange, c'est ainsi que le noir s’est imposé
tout seul, car c'est une couleur polyvalente
qui se marie avec presque tout. Et au fur du
temps les autres couleurs sont venues petit
à petit s’ajouter.
Personnellement je m'étais donné le défis,
de faire un changement si radical que per-
sonne ne puisse reconnaître l'endroit. Mais
le manque de magasins spécialisés au Bu-
rundi(en matière de meuble design) m'a
beaucoup ralenti mais c'est de là que m'est
venu l'idée de carrément faire mes propres
meubles en recyclant par exemple d'anciens
meubles pour leur donner une seconde vie
avec une touche de modernité. Ce fut une
aventure artistique et un suspense intenable
car on ne savait pas vraiment à quoi s’at-
tendre au final. Au bout d’un mois et demi
de travail acharné, le Paprika était enfin
prés pour la grande ouverture. Et je peux
vous dire que c’était un grand soulagement
pour moi en entendant le feedback des
gens. »
A propos de sa volatilité artistique
« Souvent on me demande comment je
peux faire tout ce que je fais, car certaine
personnes me connaissent dans la peinture,
d'autre dans la photo, le stylisme et mainte-
nant dans le design. Mais moi je ne peux
dire qu'une chose: «je suis tout simplement
un artiste. » peu importe la discipline ou les
outils. Tant que je peux m'exprimer, que ça
soit avec des pinceaux, un appareil photo
ou des tissus.
©Armel ‘ARTMEL’ NKUNZIMANA
« Le paprika fut une aventure très
enrichissante, au niveau artis-
tique que personnel. » Nous ra-
conte Nelson. C’est un bel après-
midi et Nelson nous raconte comment il
s’est retrouvé embarqué dans l’aventure :
« Un jour un ami m'appelle pour me de-
mander si je serais intéressé de refaire le
design d'un restaurant en plein centre-ville,
et moi comme à mon habitude, je lui ré-
pond par un grand OUI, je suis toujours at-
tiré par de nouveaux défis. C'est ainsi que
plus tard je décroche un rendez-vous avec
Marie-Michèle qui est la nouvelle gérante du
"futur Paprika". La 1ere fois qu'elle m'a vu
elle fut un peu surprise, surtout par mon
âge, elle attendait de voir un monsieur d'au
moins la quarantaine et elle voit débarquer
un gamin d'à peine la vingtaine. Mais très
vite, lors de la présentation du projet, elle
est séduite par les idées et la vision que je
lui propose et c'est ainsi que débute l’aven-
ture.»
« Le paprika est un " LOUNGE BAR " » nous
répond-t-il quand on lui demande de nous
expliquer le concept du projet. « Un lounge
bar est un restaurant mais avec une particu-
larité, à savoir l’atmosphère accueillant, re-
laxant et tranquille, agrémenté d'une lu-
mière tamisée et d'une musique douce. »
nous dit-il passionné. « Donc vous voyez
que j'avais un défi de taille à relever, pour
transformer l'ancienne boîte de nuit AOSTA
en LOUNGE BAR. L'Aosta étant une boîte de
nuit la déco n'était pas vraiment terrible (je
ne dis pas que c’est le cas de toutes les
boites de nuit), il fallait dépoussiérer un peu
ce vieil immeuble qui remonte de l'époque
coloniale. »
A propos de l’’élément conducteur du De-
sign
« La ligne conductrice fut le nom du restau-
rant, ’le paprika’’ qui est en fait une épice
au goût particulier et à la couleur ocre-
orangée. C’est ce qui explique la dominance
de la couleur orange dans le restaurant. Ce-
pendant Marie-Michèle la propriétaire, elle
voulait que le restaurant ait une certaine
identité africaine et moderne à la fois, pour
ne pas tomber dans le cliché.
C'est après avoir récolté tous ces éléments
que je suis allez à la recherche des maté-
riaux et divers éléments décoratifs. Après
avoir choisi l'orange, je me suis demandé
quelle couleur pourrait mettre en évidence
l'orange, c'est ainsi que le noir s’est imposé
tout seul, car c'est une couleur polyvalente
qui se marie avec presque tout. Et au fur du
temps les autres couleurs sont venues petit
à petit s’ajouter.
Personnellement je m'étais donné le défis,
de faire un changement si radical que per-
sonne ne puisse reconnaître l'endroit. Mais
le manque de magasins spécialisés au Bu-
rundi(en matière de meuble design) m'a
beaucoup ralenti mais c'est de là que m'est
venu l'idée de carrément faire mes propres
meubles en recyclant par exemple d'anciens
meubles pour leur donner une seconde vie
avec une touche de modernité. Ce fut une
aventure artistique et un suspense intenable
car on ne savait pas vraiment à quoi s’at-
tendre au final. Au bout d’un mois et demi
de travail acharné, le Paprika était enfin
prés pour la grande ouverture. Et je peux
vous dire que c’était un grand soulagement
pour moi en entendant le feedback des
gens. »
A propos de sa volatilité artistique
« Souvent on me demande comment je
peux faire tout ce que je fais, car certaine
personnes me connaissent dans la peinture,
d'autre dans la photo, le stylisme et mainte-
nant dans le design. Mais moi je ne peux
dire qu'une chose: «je suis tout simplement
un artiste. » peu importe la discipline ou les
outils. Tant que je peux m'exprimer, que ça
soit avec des pinceaux, un appareil photo
ou des tissus.
©Armel ‘ARTMEL’ NKUNZIMANA
VOYAGE
Je vous ramène « back in time », C’est
le mois de mai, la saison sèche est en
avance cette année ! L’air de Bujumbura
est de plus en plus lourd et des rêves de
longues journées passées au bord du
lac traversent mon esprit toutes les
trente secondes ! Nous sommes en
pleine réunion de production d’un
programme radio mensuel sur lequel je
suis actuellement affecté (je vous
épargne les détails) et lorsque je suis de
nouveau désigné pour être dans l’équipe
détachée qui ira à l’autre bout du pays,
un mot (tel un cri implorant) sort de ma
bouche « Makamba », tout le monde se
retourne ! Je suis un peu gêné car
souvent je fais cela, je dis à haute voix
un truc qui me passe par la tête et je
coupe la parole à quelqu’un.
Heureusement le coordinateur, après
deux secondes de réflexion, dit « bonne
idée Davy ! Nous irons au Sud ! »
Nous venons de faire une quinzaine de
minutes de route, nous avons quitté la
ville très tôt (c’est quand-même quatre
heures de trajet pour arriver à
Makamba), nous traversons un pont en
pleine reconstruction et J.B (notre
technicien du son) nous dit voici Ku
Mugere (ca me rappelle un texte « Ku
Mugere ni harya » de l’école primaire)
quelques mètres avant nous dépassions
« Kwibagiro» un des abattoirs les plus
connus du pays. Je suis content parce
qu’apparemment mes collègues
maitrisent bien la région, et comme
j’avais promis un article voyage a
ArTmel mon redac’en chef à MIB, je
saisis l’occasion et prends mon petit
carnet. Un autre site très connu se
trouve sur notre route, la fameuse
pierre Livingstone-Stanley marquant le
point de rencontre entre les deux
célèbres explorateurs au début du
20eme siècle, là nous sommes en
commune Kabezi « c’était un des sites
touristiques les plus visités avant la
guerre » me dit mon collègue. Tout près
se trouve le camp de la marine militaire.
D’un côté, le bleu pur et profond du lac,
de l’autre le vert des montagnes, juste
le fin tronçon de la route et une petite
ligne de sable relie ces deux reliefs,
quelle beauté ! Et dire qu’il ya juste
quelques années cet endroit
paradisiaque était le terrain des pires
pièges de voitures de transport et
d’horribles massacres (la guerre c’est
moche !). Nous passons devant
l’Hôpital de Kabezi construit par
Médecins Sans Frontières. La Commune
Muhuta voisine de Kabezi bénéficie de
végétations denses on y retrouve aussi
la rivière Kirasa mais aussi le marché de
Gitaza célèbre pour ses « Burobe/
buswage » - sorte de pate de manioc
local dont les burundais raffolent – je
remarque plusieurs églises et le moins
que l’on puisse dire c’est que l’église
méthodiste y prévaut ! Nous arrivons a
un endroit où la route est difficilement
praticable « c’est la montagne
Nyaruhongoka qui s’est écroulée à
cause des pluies torrentielles en février
dernier » raconte Deo un de mes
collègues. Juste sur le rebord de la
route, une étendue bleue avec de
petites traces vertes « ici le lac est très
profond » ajoute mon collègue. Alors
que depuis Bujumbura nous roulions sur
une route en bon état, à partir de la
localité de Rutunga, les choses
changent!
Nous entrons en commune Bugarama
(nom également porté par une autre
commune de la province Muramvya – au
Centre – mais aussi qu’on retrouve à la
frontière rwando-congolaise près du lac
Kivu – je ne sais pas pourquoi je vous
raconte ca! Revenons à nos moutons).
Ici les vélos roulent très mal ou même
se garent en plein milieu de la route
pour discuter avec un ami « parfois, les
chauffeurs de Bus de transport usent de
bâtons pour les faire bouger de la voie »
Un récit de Davy-Carmel INGABIRE
Je vous ramène « back in time », C’est
le mois de mai, la saison sèche est en
avance cette année ! L’air de Bujumbura
est de plus en plus lourd et des rêves de
longues journées passées au bord du
lac traversent mon esprit toutes les
trente secondes ! Nous sommes en
pleine réunion de production d’un
programme radio mensuel sur lequel je
suis actuellement affecté (je vous
épargne les détails) et lorsque je suis de
nouveau désigné pour être dans l’équipe
détachée qui ira à l’autre bout du pays,
un mot (tel un cri implorant) sort de ma
bouche « Makamba », tout le monde se
retourne ! Je suis un peu gêné car
souvent je fais cela, je dis à haute voix
un truc qui me passe par la tête et je
coupe la parole à quelqu’un.
Heureusement le coordinateur, après
deux secondes de réflexion, dit « bonne
idée Davy ! Nous irons au Sud ! »
Nous venons de faire une quinzaine de
minutes de route, nous avons quitté la
ville très tôt (c’est quand-même quatre
heures de trajet pour arriver à
Makamba), nous traversons un pont en
pleine reconstruction et J.B (notre
technicien du son) nous dit voici Ku
Mugere (ca me rappelle un texte « Ku
Mugere ni harya » de l’école primaire)
quelques mètres avant nous dépassions
« Kwibagiro» un des abattoirs les plus
connus du pays. Je suis content parce
qu’apparemment mes collègues
maitrisent bien la région, et comme
j’avais promis un article voyage a
ArTmel mon redac’en chef à MIB, je
saisis l’occasion et prends mon petit
carnet. Un autre site très connu se
trouve sur notre route, la fameuse
pierre Livingstone-Stanley marquant le
point de rencontre entre les deux
célèbres explorateurs au début du
20eme siècle, là nous sommes en
commune Kabezi « c’était un des sites
touristiques les plus visités avant la
guerre » me dit mon collègue. Tout près
se trouve le camp de la marine militaire.
D’un côté, le bleu pur et profond du lac,
de l’autre le vert des montagnes, juste
le fin tronçon de la route et une petite
ligne de sable relie ces deux reliefs,
quelle beauté ! Et dire qu’il ya juste
quelques années cet endroit
paradisiaque était le terrain des pires
pièges de voitures de transport et
d’horribles massacres (la guerre c’est
moche !). Nous passons devant
l’Hôpital de Kabezi construit par
Médecins Sans Frontières. La Commune
Muhuta voisine de Kabezi bénéficie de
végétations denses on y retrouve aussi
la rivière Kirasa mais aussi le marché de
Gitaza célèbre pour ses « Burobe/
buswage » - sorte de pate de manioc
local dont les burundais raffolent – je
remarque plusieurs églises et le moins
que l’on puisse dire c’est que l’église
méthodiste y prévaut ! Nous arrivons a
un endroit où la route est difficilement
praticable « c’est la montagne
Nyaruhongoka qui s’est écroulée à
cause des pluies torrentielles en février
dernier » raconte Deo un de mes
collègues. Juste sur le rebord de la
route, une étendue bleue avec de
petites traces vertes « ici le lac est très
profond » ajoute mon collègue. Alors
que depuis Bujumbura nous roulions sur
une route en bon état, à partir de la
localité de Rutunga, les choses
changent!
Nous entrons en commune Bugarama
(nom également porté par une autre
commune de la province Muramvya – au
Centre – mais aussi qu’on retrouve à la
frontière rwando-congolaise près du lac
Kivu – je ne sais pas pourquoi je vous
raconte ca! Revenons à nos moutons).
Ici les vélos roulent très mal ou même
se garent en plein milieu de la route
pour discuter avec un ami « parfois, les
chauffeurs de Bus de transport usent de
bâtons pour les faire bouger de la voie »
rigole Deo. La commune Rumonge
s’entame avec la zone Minago, ici la
route s’améliore légèrement. C’est une
zone « industrielle » nous y retrouvons
la SOGEMI qui produit l’huile de palme
locale et MANDARENA une unité de
transformation de fruits, parmi les
points notables dans cette localité il y a
son étrange végétation rouge –
Umukenke – et le marché de Minago.
Apres la zone Minago, nous entrons en
zone Kagongo avec les célèbres plages
Saga Resha et Blue Bay Resort, au loin
nous pouvons apercevoir la petite ile
congolaise du lac Tanganyika
« Ubwali », nous passons aussi
devant le nouveau stade
moderne de Rumonge ainsi que
la fameuse rivière Dama connue
pour son eau toxique, d’ailleurs,
une expression kirundi la cite
« urakanywa Dama » synonyme
de « uragapfa » (boire Dama
signifie mourir). Puis nous entrons en
ville de Rumonge, un des cinq plus
grands centres urbains du Burundi !
A la sortie de la ville de Rumonge nous
passons par la rivière Murembwe qui a
donné nom a une des prisons les plus
craintes se trouvant dans les environs
« celui qui entre n’en ressort pas » nous
dit J.B d’un air grave. A part ca, sur les
rives de cette même rivière une
insupportable odeur de déchets de
palme règne, le chauffeur accélère pour
échapper à cette puanteur. Nous
arrivons maintenant à Gatete avec une
déviation vers Vyanda et de l’autre côté
vers les eaux thermales de Bururi. La
fatigue commence à se sentir dans la
voiture nous faisons plusieurs kilomètres
silencieux quand tout a coup la route se
coupe nette ! Un passant nous dit que
nous devons retourner en arrière et
contourner la montagne, on s’exécute.
Contourner cette fameuse montagne ne
fut pas chose facile car la route y est
très sablonneuse heureusement ce jour
la il n’avait pas plu ! Après avoir à
nouveau rejoint la route principale, nous
passons par le centre Karonda, puis la
Reserve naturelle de Kigwena où
quelques touristes font la queue à
l’entrée (ca me donne envie de visiter,
mais nous n’avons pas le temps et de
toutes façons mes collègues sont
catégoriques jamais ils n’iraient payer
pour côtoyer les animaux sauvages –
tant pis, une autre fois peut-être) après
ca, nous arrivons à Muguruka, un des
principaux fournisseurs de poissons du
pays, puis traversons le centre
Mugarama avant d’entrer dans la ville
de Nyanza-Lac.
C’est une ville très commerciale, dès
l’entrée dans la ville les agences des
plus grandes banques du pays se
disputent la place et pleins d’affiches
publicitaires se côtoient (tiens, je
m’aperçois quelque part !! la #Class !!
lol) nous continuons un peu sur le
même trajet et arrivons là où il faut
prendre à droite pour visiter la ville et
surtout rejoindre la fameuse côte bleue
du Lac ou alors prendre à gauche pour
continuer sa route vers les montagnes
cachant la ville de Makamba. Mais
comme nous sommes attendus dans
moins d’une heure par les responsables
administratifs de la province, nous
décidons de remettre notre visite de la
ville de Nyanza Lac à demain et de
continuer notre route. Nous prenons
donc à gauche et passons par le centre
de Muyange et commençons la plus
dangereuse montée de Makamba :
Rukonwe en commune Mabanda mais
arrivés là haut nous assistons à un
spectacle qui vaut vraiment le détour !
Une vue magnifique difficile à décrire !
Et enfin nous entrons dans le centre
urbain de Makamba, et le travail
commence sérieusement !
Signatures d’autorisation, interviews,
témoignages, reportages, animation
avec des jeunes élèves, rencontres
intéressantes avec de nombreux
auditeurs de notre station radio et
autres jeunes artistes locaux et bonne
nuit de sommeil plus tard. Il est 10h30,
assis sur la plage paradisiaque d’East
Africa Hotel à Nyanza-Lac, je profite de
ce moment unique où tout semble
léger et bleu!
En face de moi,
le centre ville
tanzanien de
Kagunga, seul
l’étendue bleue
nous sépare
« en moins de
trente minutes
de bateau, tu y serais » explique Darius
le serveur qui verse du thé citronné
dans ma tasse. Le travail est fini, je suis
loin de la chaleur et du stress de la
capitale, je peux enfin fermer les yeux
m’allonger et profiter de ce cadre
féerique ! « Davy, il est temps d’y aller
je te rappelle que nous avons une
réunion à 14h à Bujumbura ! » crie
notre coordinateur qui se dirige déjà
vers la voiture ! Oh nooon !
D’un côté, le
bleu pur et
profond du lac,
rigole Deo. La commune Rumonge
s’entame avec la zone Minago, ici la
route s’améliore légèrement. C’est une
zone « industrielle » nous y retrouvons
la SOGEMI qui produit l’huile de palme
locale et MANDARENA une unité de
transformation de fruits, parmi les
points notables dans cette localité il y a
son étrange végétation rouge –
Umukenke – et le marché de Minago.
Apres la zone Minago, nous entrons en
zone Kagongo avec les célèbres plages
Saga Resha et Blue Bay Resort, au loin
nous pouvons apercevoir la petite ile
congolaise du lac Tanganyika
« Ubwali », nous passons aussi
devant le nouveau stade
moderne de Rumonge ainsi que
la fameuse rivière Dama connue
pour son eau toxique, d’ailleurs,
une expression kirundi la cite
« urakanywa Dama » synonyme
de « uragapfa » (boire Dama
signifie mourir). Puis nous entrons en
ville de Rumonge, un des cinq plus
grands centres urbains du Burundi !
A la sortie de la ville de Rumonge nous
passons par la rivière Murembwe qui a
donné nom a une des prisons les plus
craintes se trouvant dans les environs
« celui qui entre n’en ressort pas » nous
dit J.B d’un air grave. A part ca, sur les
rives de cette même rivière une
insupportable odeur de déchets de
palme règne, le chauffeur accélère pour
échapper à cette puanteur. Nous
arrivons maintenant à Gatete avec une
déviation vers Vyanda et de l’autre côté
vers les eaux thermales de Bururi. La
fatigue commence à se sentir dans la
voiture nous faisons plusieurs kilomètres
silencieux quand tout a coup la route se
coupe nette ! Un passant nous dit que
nous devons retourner en arrière et
contourner la montagne, on s’exécute.
Contourner cette fameuse montagne ne
fut pas chose facile car la route y est
très sablonneuse heureusement ce jour
la il n’avait pas plu ! Après avoir à
nouveau rejoint la route principale, nous
passons par le centre Karonda, puis la
Reserve naturelle de Kigwena où
quelques touristes font la queue à
l’entrée (ca me donne envie de visiter,
mais nous n’avons pas le temps et de
toutes façons mes collègues sont
catégoriques jamais ils n’iraient payer
pour côtoyer les animaux sauvages –
tant pis, une autre fois peut-être) après
ca, nous arrivons à Muguruka, un des
principaux fournisseurs de poissons du
pays, puis traversons le centre
Mugarama avant d’entrer dans la ville
de Nyanza-Lac.
C’est une ville très commerciale, dès
l’entrée dans la ville les agences des
plus grandes banques du pays se
disputent la place et pleins d’affiches
publicitaires se côtoient (tiens, je
m’aperçois quelque part !! la #Class !!
lol) nous continuons un peu sur le
même trajet et arrivons là où il faut
prendre à droite pour visiter la ville et
surtout rejoindre la fameuse côte bleue
du Lac ou alors prendre à gauche pour
continuer sa route vers les montagnes
cachant la ville de Makamba. Mais
comme nous sommes attendus dans
moins d’une heure par les responsables
administratifs de la province, nous
décidons de remettre notre visite de la
ville de Nyanza Lac à demain et de
continuer notre route. Nous prenons
donc à gauche et passons par le centre
de Muyange et commençons la plus
dangereuse montée de Makamba :
Rukonwe en commune Mabanda mais
arrivés là haut nous assistons à un
spectacle qui vaut vraiment le détour !
Une vue magnifique difficile à décrire !
Et enfin nous entrons dans le centre
urbain de Makamba, et le travail
commence sérieusement !
Signatures d’autorisation, interviews,
témoignages, reportages, animation
avec des jeunes élèves, rencontres
intéressantes avec de nombreux
auditeurs de notre station radio et
autres jeunes artistes locaux et bonne
nuit de sommeil plus tard. Il est 10h30,
assis sur la plage paradisiaque d’East
Africa Hotel à Nyanza-Lac, je profite de
ce moment unique où tout semble
léger et bleu!
En face de moi,
le centre ville
tanzanien de
Kagunga, seul
l’étendue bleue
nous sépare
« en moins de
trente minutes
de bateau, tu y serais » explique Darius
le serveur qui verse du thé citronné
dans ma tasse. Le travail est fini, je suis
loin de la chaleur et du stress de la
capitale, je peux enfin fermer les yeux
m’allonger et profiter de ce cadre
féerique ! « Davy, il est temps d’y aller
je te rappelle que nous avons une
réunion à 14h à Bujumbura ! » crie
notre coordinateur qui se dirige déjà
vers la voiture ! Oh nooon !
De l’autre le vert des
montagnes, juste le fin tronçon
de la route et une petite ligne
de sable relie ces deux reliefs
N ous vivons un monde
merveilleux, un
monde où Leis Bruel,
un jeune homme
comme il y en a plein dans ce pays
peut en quelques mois lancer un
réseaux d’entraide pour soutenir
les enfants de la rue, un
monde où un jeune jour-
naliste culturel de
deux ans de car-
rière a transformé
le paysage radio-
phonique grâce à
son personnage
de Jojo Paparazzi,
un monde où un
humoriste fait payer
un bouquin à l’entrée
de son show, un monde
où Yvette, une créatrice de mode
hyper douée est entrain de remo-
deler notre garde-robe et de
rendre cool le Made In Burundi.
Made In Burundi vous présente
une autre image de Notre pays.
Attention vous risquez d’être
éblouis.
10 Jeunes Influents
Comme tout Burundais qui se res-
pecte La question que vous vous
êtes posée en lisant la UNE de
notre magazine a sans doute été :
« Mais qui a choisi ces dix jeunes ?
»(#AbarundiTurabazi).
En fait à la rédaction, on a mis en
place un système de points avec
des catégories et dans chaque ca-
tégorie les notes allaient de 0
à 10, après cela est
venu le moment de
constituer la liste
initiale avec
tous les
jeunes ( par
jeunes il faut
entendre un
individu ayant -
30ans, ouais je
sais que le monde
de certaines per-
sonnes vient de s’écrouler en
apprenant qu’ils n’étaient plus
classés dans la catégorie « Jeune
»). Notre jury anonyme
(#AbarundiTurabazi) a donc fait
une liste de « jeune gens » qui
méritaient de se retrouver dans
notre « classement » (entre guille-
mets parce que : non personne
n’est premier ou dixième, c’est
comme à la maternelle
#MweseMwabayeAbambere). Au
final, on s’est retrouvé avec une
cinquantaine de jeunes issus de
milieux aussi differents que la mu-
sique et l’environnement ou l’hu-
manitaire et le journalisme.
Après ce premier « tri » (un tri qui
en fait n’en est pas un), on a com-
mencé l’attribution des points dans
les différentes catégories comme :
Intérêt national, popularité, ré-
seaux sociaux, activités récentes,
distinctions et longévité.
C’est ainsi qu’on est arrivé aux
choix de nos 10 Jeunes influents.
And the WINNERS ARE (Par ordre
Alphabétique):
Cynthia Munwangari, Davy-
Carmel INGABIRE, Diane Nini-
nahazwe, Jadot Nkurunziza,
karl ‘‘KRIS’’ Nsabiyumva,
Landry Mugisha, Lynda Brown,
Nella Neth, Redemption Voice,
Sat-B
© Armel ‘ARTMEL’ Nkunzimana
10 Jeunes
Influents
Cover Story
N ous vivons un monde
merveilleux, un
monde où Leis Bruel,
un jeune homme
comme il y en a plein dans ce pays
peut en quelques mois lancer un
réseaux d’entraide pour soutenir
les enfants de la rue, un
monde où un jeune jour-
naliste culturel de
deux ans de car-
rière a transformé
le paysage radio-
phonique grâce à
son personnage
de Jojo Paparazzi,
un monde où un
humoriste fait payer
un bouquin à l’entrée
de son show, un monde
où Yvette, une créatrice de mode
hyper douée est entrain de remo-
deler notre garde-robe et de
rendre cool le Made In Burundi.
Made In Burundi vous présente
une autre image de Notre pays.
Attention vous risquez d’être
éblouis.
10 Jeunes Influents
Comme tout Burundais qui se res-
pecte La question que vous vous
êtes posée en lisant la UNE de
notre magazine a sans doute été :
« Mais qui a choisi ces dix jeunes ?
»(#AbarundiTurabazi).
En fait à la rédaction, on a mis en
place un système de points avec
des catégories et dans chaque ca-
tégorie les notes allaient de 0
à 10, après cela est
venu le moment de
constituer la liste
initiale avec
tous les
jeunes ( par
jeunes il faut
entendre un
individu ayant -
30ans, ouais je
sais que le monde
de certaines per-
sonnes vient de s’écrouler en
apprenant qu’ils n’étaient plus
classés dans la catégorie « Jeune
»). Notre jury anonyme
(#AbarundiTurabazi) a donc fait
une liste de « jeune gens » qui
méritaient de se retrouver dans
notre « classement » (entre guille-
mets parce que : non personne
n’est premier ou dixième, c’est
comme à la maternelle
#MweseMwabayeAbambere). Au
final, on s’est retrouvé avec une
cinquantaine de jeunes issus de
milieux aussi differents que la mu-
sique et l’environnement ou l’hu-
manitaire et le journalisme.
Après ce premier « tri » (un tri qui
en fait n’en est pas un), on a com-
mencé l’attribution des points dans
les différentes catégories comme :
Intérêt national, popularité, ré-
seaux sociaux, activités récentes,
distinctions et longévité.
C’est ainsi qu’on est arrivé aux
choix de nos 10 Jeunes influents.
And the WINNERS ARE (Par ordre
Alphabétique):
Cynthia Munwangari, Davy-
Carmel INGABIRE, Diane Nini-
nahazwe, Jadot Nkurunziza,
karl ‘‘KRIS’’ Nsabiyumva,
Landry Mugisha, Lynda Brown,
Nella Neth, Redemption Voice,
Sat-B
© Armel ‘ARTMEL’ Nkunzimana
Lynda Brown, la reine du Grand
écran.
Son vrai nom c’est Lynda Brown
Kana, elle est née dans la
commune urbaine de CIBITOKE,
province BUJUMBURA le 5e jour du
mois d'octobre 1989.Elle est la cadette d'une
famille de deux enfants. « mon travail c’est ma vie » nous dit
-elle. « Tout a commencé quand j'étais à l'école primaire où
je jouais de petits sketchs, après j’ai intégré une troupe
théâtrale (Mfise agakiza) de mon église (l’église vivante de
Jésus Christ de jabe) là-bas je faisais du théâtre et c’est
grâce à eux que je suis apparue pour la première fois à la
télé (RTNB) dans une série que ma troupe avait réalisée »
En 2008, elle fait son premier casting et est prise
immédiatement : « c'était pour un long métrage de Robert
Marin (canadien) dans lequel j’étais figurante».
En 2010, la carrière de la future reine du Grand écran
burundais prend son envol apparaissant dans pas moins de
trois films et raflant l’année suivante le prix du meilleur rôle
féminin.
« Ce qui me motive, c’est la passion du cinéma car j'ai
toujours aimé jouer, j’avais toujours des scènes à faire à la
maison, j’étonnais toute la famille chaque jour, il y a aussi le
talent de ma grand-mère (elle a joué dans GITO L'INGRAT,
c’était elle la mère de Gito). »
Ma plus grande fierté est le court métrage l'Avortement
grâce auquel j'ai été primée meilleure actrice pour la 1ere
fois. Concernant le secret de ma réussite, je dirai que j’aime
ce que je fais et je travaille dur pour arriver au resultat que
je veux, il faut être courageux et ne pas baisser les bras
malgré les obstacles.
Nella Neth, le mannequin
au grand cœur
« j'ai grandit dans le quartier
populaire de Nyakabiga »
nous confie-t-elle .
« La pauvreté, les orphelins, les enfants de la rue
ce n'est pas un mythe pour moi. » continue-t-elle.
« Là où je vis maintenant il n'y a pas d'enfants
dans la rue...mais j'ai travaillé comme leader dans
un centre de jeunes ici en Suède ce qui m'a
donnée l'idée de comparer la façon de vivre d’un
enfant de suède qui a pratiquement tout mais dont
les parents ne s'occupent pas car ils ont trop de
boulot .....et celle d’un enfant de la rue de
Bujumbura qui n'a rien du tout ni parent ni
amour.....Les deux sont tous des enfants qui ont
besoin d'aide et de beaucoup d'amour. »
La marraine des YBSP et de l’edition 2013 d’ Un
Noel pour les Enfants, est dans ce classement pour
son implication humanitaire et pour principalement
le fait qu’elle mette son image au service de
grandes causes.
« Ma Maman était une femme très gentille et qui
se donnait beaucoup même quand elle n'avait rien
elle aidait les autres. » Nous confie-t-elle.
« Quand j'étais petite, j'étais dans les scout dans
"Lumière nyakabiga"...et j'ai apris beaucoup là-bas.
Aider les autres devrait être automatique pour
chacun d'entre nous. On n’a pas besoin d'être riche
pour aider. On donne ce qu'on a, une main
d'oeuvre, un petit bout de pain,un calin... même
s'asseoir et parler à quelqu'un c'est aussi l’aider car
ça réchauffe le coeur. »
Lynda Brown, la reine du Grand
écran.
Son vrai nom c’est Lynda Brown
Kana, elle est née dans la
commune urbaine de CIBITOKE,
province BUJUMBURA le 5e jour du
mois d'octobre 1989.Elle est la cadette d'une
famille de deux enfants. « mon travail c’est ma vie » nous dit
-elle. « Tout a commencé quand j'étais à l'école primaire où
je jouais de petits sketchs, après j’ai intégré une troupe
théâtrale (Mfise agakiza) de mon église (l’église vivante de
Jésus Christ de jabe) là-bas je faisais du théâtre et c’est
grâce à eux que je suis apparue pour la première fois à la
télé (RTNB) dans une série que ma troupe avait réalisée »
En 2008, elle fait son premier casting et est prise
immédiatement : « c'était pour un long métrage de Robert
Marin (canadien) dans lequel j’étais figurante».
En 2010, la carrière de la future reine du Grand écran
burundais prend son envol apparaissant dans pas moins de
trois films et raflant l’année suivante le prix du meilleur rôle
féminin.
« Ce qui me motive, c’est la passion du cinéma car j'ai
toujours aimé jouer, j’avais toujours des scènes à faire à la
maison, j’étonnais toute la famille chaque jour, il y a aussi le
talent de ma grand-mère (elle a joué dans GITO L'INGRAT,
c’était elle la mère de Gito). »
Ma plus grande fierté est le court métrage l'Avortement
grâce auquel j'ai été primée meilleure actrice pour la 1ere
fois. Concernant le secret de ma réussite, je dirai que j’aime
ce que je fais et je travaille dur pour arriver au resultat que
je veux, il faut être courageux et ne pas baisser les bras
malgré les obstacles.
Kris Nsabiyumva, Le Mr Burundi
Kris Nsabiyumva est née le 25 Juin 1987 à Bujumbura,
de parents Burundais.« J'ai vécu une grande partie de
mon enfance à Mombasa, Kenya; avant de retourner au
pays où j'ai fait l'école secondaire au Lycée SOS, ensuite je
suis reparti pour l'Université en Angleterre (University of
Buckingham), où j'ai fait l'Economie. Nahejeje Décembre 2008 et ça va faire
3 ans et demi que je travaille à l'OBR. - Le blogging c'est juste un hobby au
fait. J'ai commencé ça un peu par hasard en 2011, poussé par l'ennui mais
aussi pour partager avec mes amis et ma famille, mes petites aventures et
leçons de vie, à la Burundaise. Certaines personnes que je ne connaissais
même pas ont trouvé mon blog (Mister Burundi) et ont commencé à me
complimenter et à m'encourager. D'autres m'ont félicité pour mon "courage"
de parler de ma vie comme je le faisais et j'ai réalisé qu'il y avait des gens
qui voulaient faire la même chose mais qui étaient réticents de s'exprimer
comme je le faisais ou du moins de commencer des blogs dédiés à leurs
vies. Ngo ni #Kwibaraguza mama! Lol. C'est ainsi que m'est venu l'idée de
lancer This Burundian Life, un espace où n'importe qui peut partager son
expérience sans pour autant sentir cette pression de notre société qui exige
"la discrétion". Le fait que le blog est ouvert à tout le monde et le fait qu'on
peut publier anonymement annule l'effet "kwibaraguza" (good luck
translating that lol) ».
A propos de sa plus grande fierté
« Ma plus grande fierté c'est d'avoir permis aux gens de s'exprimer
librement, et même de parler de choses tabous à la limite (amour, sexualité,
problèmes de société, craintes face à la vie professionnelle, entre autres)...
ce qui permet de faire tomber les murs que nous construisons autour de
nous en faisant semblant que tout va bien alors que non. Cela permet aussi
de briser les stéréotypes et de créer un climat d'appréciation de l'autre
malgré ses différences. Des fois ça permet de s'accepter aussi parce qu'on
réalise que les autres vivent les mêmes problèmes que nous ».
« Le secret de la réussite ? Faire ce qu'on aime et qu’on sait faire. Quand on
fait quelque chose qu'on aime, on n'a besoin que d'encouragements et de
reconnaissance pour continuer et les critiques non-constructives ne nous
affectent pas. Mais il faut aussi faire ce qu'on a l’aptitude de bien faire,
notamment en demandant de l'aide là où on se sent limité. Par exemple moi
je fais vérifier mes textes avant de les publier, et j'ai aussi une équipe qui
m'aide à gérer le blog et me conseil sur notre "stratégie"... je ne crois pas
que le blog serait là où il est si j'étais resté à tout gérer seul. Et puis il y'a
aussi la foi, mais je crois que ça c'est personnel. Voilà ».
Landry MUGISHA, l’influence
tranquille
Landry MUGISHA est un jeune
journaliste, entrepreneur, passionné
d’art et de culture.
Quand on demande au créateur
d’AKEZA le secret de son succès, il
nous répond que c’est son sens de la communication et
du marketing et nous donne une véritable leçon de vie en
nous disant : « On ne naît pas très grand c’est sûr, mais
on ne reste pas non plus embryonnaire; on se positionne ;
on se trouve dans la place ; on cherche des marchés… Il
est vrai que c’est un peu difficile de démarrer; j’ai démarré
il y a 5 ans et ce qui m’a vraiment beaucoup aidé à
l’époque c’était mon contact facile avec les gens et je
pense qu’avoir des gens qui croient en toi ; qui t’écoutent
et te soutiennent est une chose importante. »
AKEZA.NET a su en quelques années s’imposer comme un
des sites les plus visités du pays sans parler du groupe
facebook qui crée la pluie et le bon temps sur les réseaux
sociaux. Mais akeza ce n’est pas que le site internet,
Akeza, c’est aussi une société qui évolue dans le domaine
de l’audiovisuel et n’oublions pas que Landry Mugisha est
à ses heures perdues un journaliste/animateur à succès à
la CCIB Fm+ : « travailler sur plusieurs projets à la fois
m’a permis d’avoir une expérience pratique et un flair pour
les bonnes affaires. »
Pour terminer notre petite entrevue Landry nous confesse
que son goût pour la lecture, la documentation et son
altruisme lui a définitivement ouvert des portes.
Cynthia Munwangari, Madame Fashion
Cynthia Munwangari est une styliste et mannequin burundaise. Elle vient d’une famille de
quatre enfants, deux garçons et deux filles. Née le 8 septembre 1990, elle a fait ses études
primaires à l’école La Colombière et ses études secondaires à l’école de l’Unité.
C’est à 16 ans, qu’elle débute grâce à l’appui de son père qui lui organise ce défilé pour lui
témoigner son soutien. Désormais à la tête d’une marque de vêtement : Cy Mun, compte
parmi ces clients de nombreuse personnalités dont (attention information à prendre avec des pincettes) la première dame
du pays.
Aujourd’hui, Cynthia Munwangari est entrain de marquer de son empreinte le stylisme burundais et la mode surtout depuis
qu’elle a organisé la Bujumbura Fashion Week en juillet 2014, ce qui ne veut pas dire qu’elle met totalement de côté sa
carrière de mannequin. Elle veut combiner les deux, et la gagnante du Prix Urumuri de la troisième édition des TMAs
conseille aux parents de voir le mannequinat comme un métier, « Il n’y a pas de sot métier » nous a-t-elle confié. A ce
propos, Cynthia ne tarit pas d’éloges à propos de son père qui est la 1ère personne à la soutenir dans tout ce qu’elle fait.
Elle respecte beaucoup le fait que son père soit très compréhensif et soit son ange gardien dans tout ce qu’elle entreprend.
Sat –B, Le Satellite
BIZIMANA Abou Bakar karoum
(Ouais c’est son vrai nom) est né
en 1989 « j’ai fait l’école primaire
HIMBAZA et le secondaire au
complexe scolaire KANYOSHA »
nous dit-il. En 2004 seulement
âgé de 15 ans, Sat-b abandonne tout et se lance dans la
musique. A l’époque , il est loins de se douter que 10 ans
plus tard il serait considéré comme l’un des plus grands
chanteurs de notre pays.
« Le travail, l’acharnement et une vision à toute épreuve
m’ont permis en 2010 de sortir mon premier album » grâce
à cet album Sat-B a remporté 2 trophées au TMAs (meilleur
artiste et meilleure video) et 1 trophée AKEZA Awards.
« Je fais de la music pour, dans un certain sens, servir mon
peuple en tant que jeune, je sens que c’est à moi de
donner une bonne image de mon pays. Le secret dans le
showbizz c’est de savoir ce que tu fais, savoir où tu vas, ce
que tu veux, travailler dur pour l’obtenir ,toujours se mettre
à jour sur ce qui est IN ou OUT , connaître et même créer
la tendance et il faut entretenir de bonnes relations avec
les médias. »
« Ma Maman était une
femme très gentille et qui se
donnait beaucoup même
quand elle n'avait rien elle
aidait les autres. »
Cynthia Munwangari, Madame Fashion
Cynthia Munwangari est une styliste et mannequin burundaise. Elle vient d’une famille de
quatre enfants, deux garçons et deux filles. Née le 8 septembre 1990, elle a fait ses études
primaires à l’école La Colombière et ses études secondaires à l’école de l’Unité.
C’est à 16 ans, qu’elle débute grâce à l’appui de son père qui lui organise ce défilé pour lui
témoigner son soutien. Désormais à la tête d’une marque de vêtement : Cy Mun, compte
parmi ces clients de nombreuse personnalités dont (attention information à prendre avec des pincettes) la première dame
du pays.
Aujourd’hui, Cynthia Munwangari est entrain de marquer de son empreinte le stylisme burundais et la mode surtout depuis
qu’elle a organisé la Bujumbura Fashion Week en juillet 2014, ce qui ne veut pas dire qu’elle met totalement de côté sa
carrière de mannequin. Elle veut combiner les deux, et la gagnante du Prix Urumuri de la troisième édition des TMAs
conseille aux parents de voir le mannequinat comme un métier, « Il n’y a pas de sot métier » nous a-t-elle confié. A ce
propos, Cynthia ne tarit pas d’éloges à propos de son père qui est la 1ère personne à la soutenir dans tout ce qu’elle fait.
Elle respecte beaucoup le fait que son père soit très compréhensif et soit son ange gardien dans tout ce qu’elle entreprend.
Sat –B, Le Satellite
BIZIMANA Abou Bakar karoum
(Ouais c’est son vrai nom) est né
en 1989 « j’ai fait l’école primaire
HIMBAZA et le secondaire au
complexe scolaire KANYOSHA »
nous dit-il. En 2004 seulement
âgé de 15 ans, Sat-b abandonne tout et se lance dans la
musique. A l’époque , il est loins de se douter que 10 ans
plus tard il serait considéré comme l’un des plus grands
chanteurs de notre pays.
« Le travail, l’acharnement et une vision à toute épreuve
m’ont permis en 2010 de sortir mon premier album » grâce
à cet album Sat-B a remporté 2 trophées au TMAs (meilleur
artiste et meilleure video) et 1 trophée AKEZA Awards.
« Je fais de la music pour, dans un certain sens, servir mon
peuple en tant que jeune, je sens que c’est à moi de
donner une bonne image de mon pays. Le secret dans le
showbizz c’est de savoir ce que tu fais, savoir où tu vas, ce
que tu veux, travailler dur pour l’obtenir ,toujours se mettre
à jour sur ce qui est IN ou OUT , connaître et même créer
la tendance et il faut entretenir de bonnes relations avec
les médias. »
Jadot Nkurunziza, Le jeune
homme qui vaut 50 Millions de
plans d’arbres.
Initiateur et Leader de l’Association des
Jeunes Amis du Progrès (AJAP) en
sigle, Jadot NKURUNZIZA, est
passionné par la protection l’environnement. Ce leader-né
affirme que sa passion pour l’environnement a commencé dès
son jeune âge lorsqu’il voyait son grand-père préserver et
protéger l’environnement par le reboisement et le refus
catégorique d’abattre les arbres.
C’est ainsi qu’il y a quelques années Jadot eut l’idée de créer
une association avec pour but la préservation et la protection
de l’environnement. Avec près de quatre cent vingt-cinq
jeunes en Mairie de Bujumbura, l’AJAP est aussi présente en
province notamment dans les provinces de Ngozi, Gitega,
Kayanza, Makamba, Cibitoke et Muyinga. Ces jeunes
organisent différentes activités entres autres des activités
sportives pour occuper les jeunes pendant les vacances afin
qu’ils ne s’adonnent pas à la délinquance. Son rêve est de voir
les jeunes burundais plus impliqués dans cette initiative de
développement surtout pour la protection de l’environnement.
DIANE NININAHAZWE, la passionnée.
Diane NININAHAZWE est née le 23 Mars 1989. Elle est la
fierté d’une famille chrétienne composée de 5 enfants, elle est
la troisième de la fratrie. Depuis son jeune âge, elle a été
toujours caractérisée par un dynamisme et un sens du
bénévolat et de la communication avec une responsabilité
hors pair : Diane Nininahazwe se lance à l’âge de 16 ans
dans le journalisme bénévolement au sein de la RADIOI JWI RY’AMAHORO. A cette
époque, elle écrivait dans le journal de son lycée « Oasis». Ce n’est qu’ à 21 ans que
Diane passe avec succès son test d’entrée à la RADIO BONESHA.
Dans un premier temps, elle fût recrutée en tant que journaliste productrice, mais la
soif d’être une reporter et présentatrice de journaux la pousse à marier le service des
programmes et des nouvelles. Plus tard, la passion d’être à plein temps au service
des nouvelles l’emporte sur celle de la production de magazines et Diane devient
finalement attachée au service de la rédaction en tant
que présentatrice des journaux.
Mais si Diane est aujourd’hui dans le classement des 10
jeunes influents du magazine Made In Burundi, c’est
pour son engagement auprès d’associations autant
nationales, régionales qu’ internationales comme PAN
AFRICAN CLIMATE JUSTICE ALLIANCE, l’Association des
jeunes pour l’union Africaine, Association pour la
promotion de la fille Burundaise, Association culturelle
Abagumyabanga, Association des Guides du Burundi.
Non Diane n’est pas dans ce classement parce que c’est
une Association-holic, non Diane est dans ce classement
parce que le rôle qu'elle joue dans ces association lui a permis de remporter plusieurs
prix dont : ACCER AWARD(African climate change and environemenatl reporting
award),le prix du premier journaliste à avoir diffuser les informations sur le marché
centrale de Bujumbura lorsqu’il était en train de brûler, le prix du meilleur reportage
sur les enfants vivant dans la rue octroyé par le centre de formation des medias
édition 2013. Oui, le nom de DIANE NININAHAZWE est synonyme de Victoire
A 25 ans, elle a déjà visité dans plus de dix pays sur 4 continents dans le cadre de
son travail. : « La lecture et les voyages sont les seuls instruments qui peuvent nous
permettre de surpasser nos différences éthniques, culturelles, raciales,….pour la
construction d’un monde paisible. » nous dit-elle. A propos du secret de sa reussite
elle nous repond :« La prière, fixer les objectifs de la vie, Toujours Positiver, ne jamais
céder à ses ambitions, Rêver toujours grand et viser toujours plus haut, ignorer ceux
qui te disent que tu ne pourras pas, éviter la compagnie de ceux qui n’ont pas de
vision, et enfin ne jamais prendre aucune décision sans l’implication de Dieu »
« La lecture et les voyages sont les
seuls instruments qui peuvent
nous permettre de surpasser nos
différences éthniques, culturelles,
raciales,….pour la construction
d’un monde paisible. »
REDEMPTION VOICE, les nouveaux princes du gospel
burundais
Redemption Voice est un groupe Gospel composé de 7 jeunes
(ERIC MUGISHA, RAOUL SABUGAGA, HERVE-PATRICK
NININAHAZWE, FLORIANE FAVIE INEZA, ELOGE IRAMBONA,
ARNAUD-ZACHARIE NZEYIMANA ET HERVE MBUNGABUNGA)
il a officiellement commencé en 2010 après trois ans de travail technique et vocal en
coulisse à l'église du Bon-Berger. « Nous sommes motivés par la même vision
d'évangélisation par la musique et par l'harmonie de nos voix, » nous dit Eric
Mugisha .« Nous sommes sept, six garçons et une fille, notre travail est la
transformation de la société par la parole de Dieu à travers nos chants, nos voix et
notre musique. » nous dit-il.
« Notre plus grande réalisation c'est principalement les
âmes sauvées lors de nos différents concerts à Bujumbura
et ailleurs où nous étions invités comme à Gitega et au
Rwanda. Cela nous a énormément touchés. Nous
recevons ici et là des témoignages de gens qui étaient au
bout du gouffre, certains étaient même prêts à se suicider
mais par la grâce de Dieu ils ont retrouvé le sens de la
vie… »
Les REDEMPTION VOICE ont sorti un album audio
YUGURUYE NTAWUGARA et deux single WARAKOZE et
NIKO YAMBWIYE. Bientôt ils dévoileront le DVD de leurs deux concerts qui inclura la
vidéo du single WARAKOZE.
Les Redemption Voice ont déjà remporté une flopée de prix un peu partout sur le
globe : de Bujumbura au Kenya en passant par l’Angleterre.
« Le secret de notre réussite est fait de beaucoup de choses. La prière avant tout,
cette pratique reste le ciment de notre fondation. Aussi savoir que la clé qui ouvre
toutes les portes est d'aimer ce que tu fais d'abord, nous faisons un travail assidu,
avec une très grande détermination malgré les obstacles, persécutions et
découragements du diable vaincu. Chaque personne doit comprendre qu'elle ne
peut pas faire un pas de géant si elle n'est pas déterminée à réellement réaliser ce
qu'est sa passion. C'est la raison pour laquelle nous sommes où nous en sommes
aujourd'hui avec Dieu comme notre mentor formidable ».
« La lecture et les voyages sont les
seuls instruments qui peuvent
nous permettre de surpasser nos
différences éthniques, culturelles,
raciales,….pour la construction
d’un monde paisible. »
En Rome Antique les
gladiateurs se
battaient dans les
arènes pour leur
survie, celui qui ne gagnait pas y
laissait sa vie, actuellement au
Burundi, pour les gens de l’industrie
du spectacle qui est à sa phase de
démarrage, c’est le même combat à
une époque différente, avec des
armes différentes mais le but reste
le même : La SURVIE de ce secteur!
Chaque évènement est un combat
pour que plus rien ne soit comme
avant.
Quand j’ai débuté les Toptentube
Music Awards en 2011, je ne saurai
expliquer ce qui m’a réellement
poussé, c’était une sorte de force
intérieure plus puissante que mes
doutes et la conjoncture parce que
c’était totalement nouveau! Et
pourtant, ca a marché dès la
première édition : le public était là
par centaine, je me rappelle même
avoir vu un des artistes
récompensés verser quelques
larmes d’émotions, et tout à coup j’y
ai cru. En 2013, à la sortie de la
troisième édition des TMAs nous
avions tellement de critiques
(positives et négatives) dans la
presse et dans l’opinion générale
que c’est devenu clair. Ceci est plus
grand que moi et ces quelques
potes qui me filaient un coup de
main généreusement chaque été,
les Toptentube Music Awards sont
devenus un besoin/ un rêve
NATIONAL ! Ce soir là, dans ma tête
une phrase se répétait « TMAs doit
grandir ». Seul, je ne pouvais rien
mais avec d’autres rêveurs, ce serait
surement plus facile ou disons
moins difficile et c’est ainsi qu’est
née la Team des gladiateurs et
aucun membre n’est là par hasard, il
y est pour son talent, ses aptitudes
ou son expérience.
ARTMEL : depuis le tout
début des Toptentube Music Awards
en 2011, il est là quelque part dans
un coin, c’est lui le magicien qui
crée tout les beaux visuels,
l’ambiance urbaine et moderne du
show, et les fameuses vidéos
annonçant les nominés, c’est une
sorte de créativité
personnifiée ..lol ..C’est lui notre
Directeur artistique.
DIANE : une personne difficile
à décrire, elle court partout et n’est
jamais fatiguée, j’ai rarement vu des
filles aussi
actives, en 2013
lorsque nous
décidons de plus
travailler sur le
coté financier de
l’évènement, elle
prend ce rôle là,
la recherche des
sponsors… c’est
elle notre
coordinatrice
adjoint.
LANDRY : C’est en 2013 que
ce jeune homme très calme et très
intelligent vient travailler à la Radio
Bonesha et directement il intègre le
groupe d’organisation des TMAs, il
se charge de l’administration, tout
ce qui est paperasse, il a le don de
faire un paquet de choses en un
je me rappelle
même avoir vu un
des artistes
récompensés verser
quelques larmes
d’émotions...
En Rome Antique les
gladiateurs se
battaient dans les
arènes pour leur
survie, celui qui ne gagnait pas y
laissait sa vie, actuellement au
Burundi, pour les gens de l’industrie
du spectacle qui est à sa phase de
démarrage, c’est le même combat à
une époque différente, avec des
armes différentes mais le but reste
le même : La SURVIE de ce secteur!
Chaque évènement est un combat
pour que plus rien ne soit comme
avant.
Quand j’ai débuté les Toptentube
Music Awards en 2011, je ne saurai
expliquer ce qui m’a réellement
poussé, c’était une sorte de force
intérieure plus puissante que mes
doutes et la conjoncture parce que
c’était totalement nouveau! Et
pourtant, ca a marché dès la
première édition : le public était là
par centaine, je me rappelle même
avoir vu un des artistes
récompensés verser quelques
larmes d’émotions, et tout à coup j’y
ai cru. En 2013, à la sortie de la
troisième édition des TMAs nous
avions tellement de critiques
(positives et négatives) dans la
presse et dans l’opinion générale
que c’est devenu clair. Ceci est plus
grand que moi et ces quelques
potes qui me filaient un coup de
main généreusement chaque été,
les Toptentube Music Awards sont
devenus un besoin/ un rêve
NATIONAL ! Ce soir là, dans ma tête
une phrase se répétait « TMAs doit
grandir ». Seul, je ne pouvais rien
mais avec d’autres rêveurs, ce serait
surement plus facile ou disons
moins difficile et c’est ainsi qu’est
née la Team des gladiateurs et
aucun membre n’est là par hasard, il
y est pour son talent, ses aptitudes
ou son expérience.
ARTMEL : depuis le tout
début des Toptentube Music Awards
en 2011, il est là quelque part dans
un coin, c’est lui le magicien qui
crée tout les beaux visuels,
l’ambiance urbaine et moderne du
show, et les fameuses vidéos
annonçant les nominés, c’est une
sorte de créativité
personnifiée ..lol ..C’est lui notre
Directeur artistique.
DIANE : une personne difficile
à décrire, elle court partout et n’est
jamais fatiguée, j’ai rarement vu des
filles aussi
actives, en 2013
lorsque nous
décidons de plus
travailler sur le
coté financier de
l’évènement, elle
prend ce rôle là,
la recherche des
sponsors… c’est
elle notre
coordinatrice
adjoint.
LANDRY : C’est en 2013 que
ce jeune homme très calme et très
intelligent vient travailler à la Radio
Bonesha et directement il intègre le
groupe d’organisation des TMAs, il
se charge de l’administration, tout
ce qui est paperasse, il a le don de
faire un paquet de choses en un
temps record et surtout une capacité
étonnante de tout vivre dans le calme.
DACIA : lorsque nous décidons
d’ajouter des gens qui ne sont pas de la
radio Bonesha dans l’équipe, c’était une
évidence de nous intéresser à elle, elle
a de l’expérience en communication
événementielle, elle est journaliste et
en plus elle a un charisme énorme.
C’est elle notre chargée de
communication
ALEX : Alexandrine c’est un peu la
jumelle de Dacia donc quand toutes les
deux ont accepté de rejoindre le team
j’étais si content ! Et elle sait comment
parler aux gens, elle ne perd pas
facilement son sang froid et par
expérience je savais qu’il nous faudrait
ce genre de personnes pour gérer les
« stars » et leurs caprices ...c’est elle
notre chargée de programmation.
ALIDA : depuis la première
édition, elle était là fidele à son poste,
l’Accueil, tu lui donnes une équipe,
quelques directives sur ce que tu veux
comme accueil de tes invités et elle fait
des miracles. C’est elle notre chargée
du protocole.
HUGUES : c’est lui notre chargé
d’images, il a pris soin d’immortaliser
les différentes étapes de notre aventure
en photos et vidéos et de les partager
avec les fans via internet.
POPPON et ALLY : un
évènement comme Toptentube Music
Awards demande énormément de
logistique: le matériel, la mise en place,
la sécurité…etc. et eux ce sont chargés
de veiller a ce que tout ce qui de ce
domaine soit parfait !
L’ équipe constituée et
approuvée par
l’Administration de la Radio,
le boulot pouvait commencer.
Nous avons couru, toqué ici et là, établi
les calendriers des activités, prévus les
artistes et potentiels partenaires a
inviter, constitué un jury, mis en place
les plans A,B C,D, convaincu quelques
partenaires.
A une semaine du lancement de la
4eme édition des Toptentube Music
Awards, un de nos principaux
partenaires se rétracte, deux jours plus
tard nous décidons de notre côté
d’arrêter notre partenariat avec un
autre sponsor pour divergence de
vision, nous sommes à quelques jours
du lancement les invitations et les
publicités ont déjà été lancées et à
part quelques promesses, il ne nous
reste plus qu’un seul partenaire, mais
nous décidons de continuer ; perdre un
combat ne signifie pas perdre la
bataille, mais je l’avoue, j’étais
terrorisé, nous l’étions tous pourtant
quelque chose nous poussait à
continuer.
Pas le temps de dormir ; le lendemain
du lancement officiel, ca continue; des
dizaines de kilomètres parcourus
chaque jour! (les pneus de notre
« Gladiateurs auto(gladiator’s auto) » y
sont restés plusieurs fois crevés au
milieu de nulle part sans outils de
dépannage), mais les réponses
tardaient… le doute s’installait ! Nous
nous posions souvent la question de
savoir si le public serait présent, parce
que quand-même, nous quittions une
place de 300personnes pour une de dix
fois plus ! Et puis apparemment la
saison des pluies arrivait en avance ! Et
s’il pleuvait le jour J ? La tension était à
son comble !
Et un matin je tombe par hasard sur
cette parole de la Bible qui dit « tu
t’agites trop » je l’ai direct partagée
avec les autres, nous nous sommes
trouvés ridicules, pourquoi être aussi
stressés ? Nous avons donné le meilleur
de nous, nous avons fait notre (1) pas,
laissons Dieu (Notre Sponsor Officiel
que nous prions à chaque réunion) faire
les 99 pas restants!
Nous sommes le 14 aout 2014, Le
Terrain Parquet est rempli de gens qui
crient, chantent, dansent, applaudissent
se prennent en photos, près de trois
milles hommes, femmes, enfants, je
les aperçois au delà de l’épaule
d’ArTmel qui me parle d’un problème de
projection, tout a coup je me sens si
plein de gratitude envers Dieu, Il a tenu
Sa promesse et nous a mené jusqu’ici,
jusqu'à notre rêve. Je ne dis pas que
c’était parfait et que nous avons
pleinement atteint notre vision, loin de
là, il nous reste un grand chemin à
faire, mais ce combat ci nous l’avons
remporté ! Nous avons préservé
quelque chose de cher, notre Rêve, LE
REVE BURUNDAIS !
Un matin je tombe par hasard
sur cette parole de la Bible
qui dit « tu t’agites trop »...
temps record et surtout une capacité
étonnante de tout vivre dans le calme.
DACIA : lorsque nous décidons
d’ajouter des gens qui ne sont pas de la
radio Bonesha dans l’équipe, c’était une
évidence de nous intéresser à elle, elle
a de l’expérience en communication
événementielle, elle est journaliste et
en plus elle a un charisme énorme.
C’est elle notre chargée de
communication
ALEX : Alexandrine c’est un peu la
jumelle de Dacia donc quand toutes les
deux ont accepté de rejoindre le team
j’étais si content ! Et elle sait comment
parler aux gens, elle ne perd pas
facilement son sang froid et par
expérience je savais qu’il nous faudrait
ce genre de personnes pour gérer les
« stars » et leurs caprices ...c’est elle
notre chargée de programmation.
ALIDA : depuis la première
édition, elle était là fidele à son poste,
l’Accueil, tu lui donnes une équipe,
quelques directives sur ce que tu veux
comme accueil de tes invités et elle fait
des miracles. C’est elle notre chargée
du protocole.
HUGUES : c’est lui notre chargé
d’images, il a pris soin d’immortaliser
les différentes étapes de notre aventure
en photos et vidéos et de les partager
avec les fans via internet.
POPPON et ALLY : un
évènement comme Toptentube Music
Awards demande énormément de
logistique: le matériel, la mise en place,
la sécurité…etc. et eux ce sont chargés
de veiller a ce que tout ce qui de ce
domaine soit parfait !
L’ équipe constituée et
approuvée par
l’Administration de la Radio,
le boulot pouvait commencer.
Nous avons couru, toqué ici et là, établi
les calendriers des activités, prévus les
artistes et potentiels partenaires a
inviter, constitué un jury, mis en place
les plans A,B C,D, convaincu quelques
partenaires.
A une semaine du lancement de la
4eme édition des Toptentube Music
Awards, un de nos principaux
partenaires se rétracte, deux jours plus
tard nous décidons de notre côté
d’arrêter notre partenariat avec un
autre sponsor pour divergence de
vision, nous sommes à quelques jours
du lancement les invitations et les
publicités ont déjà été lancées et à
part quelques promesses, il ne nous
reste plus qu’un seul partenaire, mais
nous décidons de continuer ; perdre un
combat ne signifie pas perdre la
bataille, mais je l’avoue, j’étais
terrorisé, nous l’étions tous pourtant
quelque chose nous poussait à
continuer.
Pas le temps de dormir ; le lendemain
du lancement officiel, ca continue; des
dizaines de kilomètres parcourus
chaque jour! (les pneus de notre
« Gladiateurs auto(gladiator’s auto) » y
sont restés plusieurs fois crevés au
milieu de nulle part sans outils de
dépannage), mais les réponses
tardaient… le doute s’installait ! Nous
nous posions souvent la question de
savoir si le public serait présent, parce
que quand-même, nous quittions une
place de 300personnes pour une de dix
fois plus ! Et puis apparemment la
saison des pluies arrivait en avance ! Et
s’il pleuvait le jour J ? La tension était à
son comble !
Et un matin je tombe par hasard sur
cette parole de la Bible qui dit « tu
t’agites trop » je l’ai direct partagée
avec les autres, nous nous sommes
trouvés ridicules, pourquoi être aussi
stressés ? Nous avons donné le meilleur
de nous, nous avons fait notre (1) pas,
laissons Dieu (Notre Sponsor Officiel
que nous prions à chaque réunion) faire
les 99 pas restants!
Nous sommes le 14 aout 2014, Le
Terrain Parquet est rempli de gens qui
crient, chantent, dansent, applaudissent
se prennent en photos, près de trois
milles hommes, femmes, enfants, je
les aperçois au delà de l’épaule
d’ArTmel qui me parle d’un problème de
projection, tout a coup je me sens si
plein de gratitude envers Dieu, Il a tenu
Sa promesse et nous a mené jusqu’ici,
jusqu'à notre rêve. Je ne dis pas que
c’était parfait et que nous avons
pleinement atteint notre vision, loin de
là, il nous reste un grand chemin à
faire, mais ce combat ci nous l’avons
remporté ! Nous avons préservé
quelque chose de cher, notre Rêve, LE
REVE BURUNDAIS !
Un matin je tombe par hasard
sur cette parole de la Bible
qui dit « tu t’agites trop »...
PRO
L es recruteurs reçoivent en
moyenne entre 80 et 100
candidatures, alors si vous en
êtes à l’étape de l’entretien
d’embauche, eh bien! Pour vous moti-
ver, dites-vous que votre candidature
a plu. C’est pour ça que vous êtes là.
Passez les premières angoisses, pas-
sons directement aux choses sé-
rieuses.
Alors selon vous comment convaincre
un recruteur? Quels sont les erreurs à
éviter?
MIB vous donne 3 astuces pour mettre
toutes les chances de votre côté :
1. La préparation.
Comme au foot, la meilleure prépara-
tion à un entretien d'embauche est l'en-
traînement.
Faire le tour des questions que l'on
pose à coup sûr et préparer des ré-
ponses adéquates, est primordial.
La règle: être convaincant et paraître
motivé pour le poste et pour la société.
2. La ponctualité.
Le retard est une faute impardonnable
pour le recruteur. Pourquoi? Eh ben!
Parce que la ponctualité en dit long sur
la précision, le sérieux et le sens d'or-
ganisation du candidat.
La règle: Vaux mieux arrivé avec une
heure d'avance qu'avec une seconde de
retard.
3. La présentation
L'habillement est d'une importance ca-
pitale. Un costume, une robe ou un tail-
leur femme sont à privilégier. Il faut
éviter les tenues provocantes, un ma-
quillage excessif chez les femmes. Il
faut aussi éviter des gestes inadéquats
comme grignoter le bout du stylo ou
battre la mesure avec le pied!
La règle: s'habiller en rapport avec l'ac-
tivité de l'entreprise ou en rapport avec
le poste recherché.
En résumé: - Soyez Ponctuel
- Donnez une bonne poignée de main
(Ni trop mou ni trop fort)
- L’habit fait le moine (Oublier Jeans et
autre couleur flashy. La sobriété est le
maitre mot)
- Evitez de trop vous parfumer aussi (je
répète la sobriété est le maitre mot)
- Ecoutez bien les questions posées
- On l’oublie souvent mais un entretien
est un échange a deux directions, alors
préparez 3 questions à poser sur le
poste ou la société (évitez les blagues a
deux balles)
- Soyez confiant mais pas arrogant
- Soignez votre posture
WARNING! Faites gaffe a la célèbre
question : « Parler-moi de vous » c’est
une question à double tranchant : Non
le recruteur ne veut pas savoir quel
musique vous écoutez et Oui il se fout
de votre belle-mère (ce n’est pas un
psy putain de merde !)
Ah oui j’allais oublier Soyez Ponctuel
©Audry Prévert AJENEZA
« Parler-moi de
vous » c’est une
question à double
tranchant
L es recruteurs reçoivent en
moyenne entre 80 et 100
candidatures, alors si vous en
êtes à l’étape de l’entretien
d’embauche, eh bien! Pour vous moti-
ver, dites-vous que votre candidature
a plu. C’est pour ça que vous êtes là.
Passez les premières angoisses, pas-
sons directement aux choses sé-
rieuses.
Alors selon vous comment convaincre
un recruteur? Quels sont les erreurs à
éviter?
MIB vous donne 3 astuces pour mettre
toutes les chances de votre côté :
1. La préparation.
Comme au foot, la meilleure prépara-
tion à un entretien d'embauche est l'en-
traînement.
Faire le tour des questions que l'on
pose à coup sûr et préparer des ré-
ponses adéquates, est primordial.
La règle: être convaincant et paraître
motivé pour le poste et pour la société.
2. La ponctualité.
Le retard est une faute impardonnable
pour le recruteur. Pourquoi? Eh ben!
Parce que la ponctualité en dit long sur
la précision, le sérieux et le sens d'or-
ganisation du candidat.
La règle: Vaux mieux arrivé avec une
heure d'avance qu'avec une seconde de
retard.
3. La présentation
L'habillement est d'une importance ca-
pitale. Un costume, une robe ou un tail-
leur femme sont à privilégier. Il faut
éviter les tenues provocantes, un ma-
quillage excessif chez les femmes. Il
faut aussi éviter des gestes inadéquats
comme grignoter le bout du stylo ou
battre la mesure avec le pied!
La règle: s'habiller en rapport avec l'ac-
tivité de l'entreprise ou en rapport avec
le poste recherché.
En résumé: - Soyez Ponctuel
- Donnez une bonne poignée de main
(Ni trop mou ni trop fort)
- L’habit fait le moine (Oublier Jeans et
autre couleur flashy. La sobriété est le
maitre mot)
- Evitez de trop vous parfumer aussi (je
répète la sobriété est le maitre mot)
- Ecoutez bien les questions posées
- On l’oublie souvent mais un entretien
est un échange a deux directions, alors
préparez 3 questions à poser sur le
poste ou la société (évitez les blagues a
deux balles)
- Soyez confiant mais pas arrogant
- Soignez votre posture
WARNING! Faites gaffe a la célèbre
question : « Parler-moi de vous » c’est
une question à double tranchant : Non
le recruteur ne veut pas savoir quel
musique vous écoutez et Oui il se fout
de votre belle-mère (ce n’est pas un
psy putain de merde !)
Ah oui j’allais oublier Soyez Ponctuel
©Audry Prévert AJENEZA
« Parler-moi de
vous » c’est une
question à double
tranchant
BUZZ
© Facebook Group : Habwimpundu,
Burundi Gratitude Challenge