l’expédition ou la purification de mollusques bivalves vivants · et en collaboration avec la...

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Registre des Etablissements Conchylicoles agréés pour l’Expédition ou la Purification de Mollusques Bivalves Vivants Comité National de la Conchyliculture 122 rue de Javel 75015 Paris www.cnc-france.com [email protected] Réalisé par le Comité National de la Conchyliculture, à partir d’un travail initial de l’Institut Supérieur des Productions Animales & des Industries Agro-alimentaires (ISPAIA), avec le concours des Sections Régionales de la Conchyliculture, et en collaboration avec la Direction Générale de l’Alimentation.

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Registre des Etablissements Conchylicoles

agréés pour

l’Expédition ou la Purification

de Mollusques Bivalves Vivants

Comité National de la Conchyliculture

122 rue de Javel

75015 Paris

www.cnc-france.com

[email protected]

Réalisé par le Comité National de la Conchyliculture,

à partir d’un travail initial de l’Institut Supérieur des Productions Animales & des

Industries Agro-alimentaires (ISPAIA),

avec le concours des Sections Régionales de la Conchyliculture,

et en collaboration avec la Direction Générale de l’Alimentation.

2

SOMMAIRE

1. Note de présentation de l’entreprise ................................................................... 5

1.1. Organisation Générale ....................................................................................... 5

1.2. Personnel et organisation de la structure .................................................. 6

Personnel permanent ................................................................................................. 6

Personnel saisonnier ou intérimaire ..................................................................... 6

2. Activité de l’établissement ....................................................................................... 7

2.1. Les coquillages ...................................................................................................... 7

2.2. Conditionnement et/ou emballage des produits mis sur le marché 8

2.3. Conditions générales de l’approvisionnement en produits .................. 9

2.4. Conditions générales de la commercialisation des produits ............. 11

3. Tonnage annuel et capacité de mise sur marché maximale .................... 12

4. Diagramme(s) des activités .................................................................................. 13

5. Gestion des déchets et des sous-produits ....................................................... 16

6. Capacité de l’établissement ................................................................................... 17

7. Plans ............................................................................................................................... 18

8. Description détaillée des locaux, du matériel et des conditions de

fonctionnement ................................................................................................................... 19

8.1. Locaux .................................................................................................................... 19

8.2. Bassins et sites de finition ............................................................................. 21

8.3. Equipements et matériel ................................................................................. 21

8.4. Fonctionnement .................................................................................................. 23

8.5. Conditions d’utilisations des bassins – paramètres de contrôle ..... 25

8.6. Coquillages prêts à expédier ou sortant de l’établissement après

purification ....................................................................................................................... 27

8.7. Plans d’autocontrôle ......................................................................................... 29

8.8. Enregistrements des non-conformités ...................................................... 32

8.9. Retour de coquillages et gestion des lots ................................................ 32

9. Plan de maîtrise sanitaire ½ : Bonnes Pratiques d’Hygiène, BPH .......... 34

9.1. BPH : Personnel .................................................................................................. 35

9.2. BPH: locaux, équipements et matériel ...................................................... 37

9.3. Plan de maintenance du matériel et des équipements ....................... 40

9.4. Plan de lutte contre les nuisibles ................................................................. 43

9.5. BPH: Transport des coquillages ................................................................... 45

9.6. BPH: Utilisation de l’eau ................................................................................. 47

9.7. Plan de contrôle de la qualité de l’eau ...................................................... 48

10. Plan de maîtrise sanitaire 2/2 HACCP ........................................................... 51

3

Registre des Etablissements Conchylicoles

Constituer le dossier d’agrément de l’établissement : présentation

générale des activités et du fonctionnement de l’établissement

Pré

senta

tion e

t description

a- contexte de la demande

d’agrément

- Cocher les cases correspondantes à la situation

de l’établissement

b- identification de

l’établissement

- Remplir la fiche d’identification.

- Replacer la copie signée par l’administration et

valant accusé-réception du dossier

c- activité de

l’établissement

- Renseigner les informations concernant le

personnel travaillant dans l’établissement

- Cocher les cases et compléter les informations

relatives à l’activité

- Décrire les conditions générales

d’approvisionnement et de commercialisation

- Evaluer le niveau et les capacités de

l’établissement

d- diagramme des activités

de l’établissement - Elaborer le diagramme des activités

e- déchets et co-produits - Compléter le tableau

f- stockage et entreposage - Compléter le tableau

g- plans de l’établissement - Fournir les plans comportant les informations

demandées

h- description des locaux,

des bassins ou sites de

finition, des équipements et

du matériel

- Cocher les cases correspondantes aux choix de

l’établissement et fournir les pièces

demandées

fonction

nem

ent

i- description du

fonctionnement

- Cocher les cases correspondantes aux choix de

l’établissement et fournir les pièces

demandées

pla

n d

e m

aîtrise s

anitair

e (

½)

Bonnes P

ratiques d

’Hygiè

ne j- personnel - Cocher et compléter les informations demandées

k- nettoyage et désinfection - Compléter le plan de nettoyage et désinfection

l- maintenance - Compléter le plan de maintenance des

équipements

m- nuisibles - Compléter le plan de lutte contre les nuisibles

n- transport - Cocher et compléter les informations demandées

m- eau - Cocher et compléter les informations demandées

REC

4

DOSSIER D’AGREMENT

Le présent dossier est à compléter par le responsable de l’établissement

conchylicole. Il est envoyé à Direction des Affaires Maritimes, ensuite les

services vétérinaires instruisent le dossier.

Le dossier réunit les documents descriptifs de l’établissement et du plan de

maîtrise sanitaire.

Une copie du dossier est tenue à jour dans l’établissement. Toute modification

importante des installations ou du fonctionnement doit être signalée aux

services vétérinaires.

Dossier déposé par :

un établissement détenteur d’un agrément ; N° …………………………….

mise à jour du dossier d’agrément

changement de responsable ou de raison sociale

modification importante des locaux ou de l’équipement

un établissement demandeur d’un agrément.

Catégorie de produits concernés par l’agrément :

Mollusques Bivalves Vivants

Echinodermes vivants

Tuniciers vivants

Gastéropodes marins vivants

Nature de l’activité concernée par l’agrément :

Purification de Mollusques Bivalves Vivants

Expédition de produits conchylicoles pour la consommation humaine

Dossier établi le .. / .. / ..

Dossier et établissement suivis par les services vétérinaires :

Monsieur ou Madame ………………………………………………………………

………………………………………………………………

Adresse : ………………………………………………………………

………………………………………………………………

Téléphone : |_|_|_|_|_|_|_|_|_|_|_|_|_|

Télécopie : |_|_|_|_|_|_|_|_|_|_|_|_|_|

Adresse électronique : ……………………………………………………………………

5

1. Note de présentation de l’entreprise

1.1.Organisation Générale

Fiche d’identification

Responsable d’exploitation

Prénom :……………………………………………………

NOM :………………………………………………………

Téléphone : |_|_|_|_|_|_|_|_|_|_|_|_|_|

Télécopie : |_|_|_|_|_|_|_|_|_|_|_|_|_|

Adresse électronique :

……………………………………………………………………

Etablissement

Nom (raison sociale) :

……………………………………………………………………

……………………………………………………………………

Nom commercial (enseigne) :

……………………………………………………………………

……………………………………………………………………

Statut juridique :

……………………………………………………………………

……………………………………………………………………

Date d’ouverture de l’établissement : .. /../..

N° SIRET: |_|_|_|_|_|_|_|_|_|_|_|_|_|_|

Code APE : |_|_|_|_|

N° immatriculation du navire :

Téléphone : |_|_|_|_|_|_|_|_|_|_|_|_|_|

Télécopie : |_|_|_|_|_|_|_|_|_|_|_|_|_|

Adresse électronique :

……………………………………………………………………

Adresse de l’établissement1 :

…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………………

Code postal : …………

Commune : ……………………………………………

Demande d’agrément :

Je soussigné(e) …………………………………………………………………… responsable de l’établissement ci-

dessus sollicite l’agrément sanitaire pour les catégories de produits et les activités décrites dans le

présent dossier. Je m’engage à mettre en place un plan de maîtrise sanitaire, tel que défini en

annexe 3 de l’arrêté du 8 juin 2006.

Le dossier ci-après renseigne les pièces définies à l’article 3 de l’arrêté du 8 juin 2006 relatif à

l’agrément des établissements mettant sur le marché des produits d’origine animale ou des

denrées contenant des produits d’origine animale.

Signature du déclarant

Le : .. / .. / ..

Nom-Prénom du signataire :

…………………………………………………………………

Cachet de l’établissement et signature :

Récépissé de déclaration

(Cadre réservé à l’administration)

Déclaration et dossier reçus le .. / .. / ..

Signature et cachet du service

Cessation d’activité

Date de cessation d’activité : .. / .. / ..

Date et signature :

1 Préciser l’adresse de courrier et l’adresse du siège sociale si différentes de celle de

l’établissement.

6

1.2.Personnel et organisation de la structure

Personnel2 permanent

Tableau 1 : Chef d’entreprise et personnel

Personnel saisonnier ou intérimaire

Recours à du personnel saisonnier occasionnel : oui non

Combien de personnes :………… soit ……… ETP

Période(s) d’activité(s) ciblée(s): ……………

Recours à du personnel intérimaire : non oui, préciser :

Combien de personnes :………… soit ……… ETP

Période(s) d’activité(s) ciblée(s): ……………

Préciser le ou les contractants : ………………………………………………

Un organigramme peut être proposé en remplacement du tableau ci-dessus. Il peut être

associé à des fiches.

2 "Exploitant du secteur alimentaire", la ou les personnes physiques ou morales chargées

de garantir le respect des prescriptions de la législation alimentaire dans l'entreprise du

secteur alimentaire qu'elles contrôlent. Règlement (CE) n°178/2002, article 3. 3 Le responsable de l’établissement et/ou l’équipe en charge de la maîtrise sanitaire

doivent prouver leur formation à l’HACCP ou aux guides des bonnes pratiques d’hygiène.

Les attestations, diplômes et justifications de stage effectués sont à conserver dans

l’établissement.

NOM - Prénom Fonction dans la

structure

Qualification

(formation et/ou

années d’expérience)

Responsable(s) de

la maîtrise

sanitaire3

(Equipe HACCP)

1

Prénom, NOM :…………………..

Rôles et missions :………………...

Qualification :……………………..

1

Prénom, NOM :…………………..

Rôles et missions :………………...

Qualification :…………………….. 4…

3…

5…

1...

2…

6… 4’…

Fiche 1 Prénom, NOM :……………………

Rôles et missions :………………

Qualification :………………………

7

2. Activité de l’établissement

2.1.Les coquillages

Préciser le type de produits que l’on peut trouver dans l’établissement et les conditions

générales de conditionnement et d’emballage.

Mollusques bivalves vivants : Huîtres creuses

Huîtres plates

Moules

Palourdes

Coques

autres ………………….

Pectinidés (ex : coquilles Saint-Jacques) oui non ……………………………

Echinodermes (ex : oursins)

oui non ……………………………

Tuniciers (ex : patelles) oui non ……………………………

Gastéropodes marins (ex : bulots)

oui non ……………………………

Les produits mis sur le marché

sont des coquillages vivants

destinés à la consommation humaine en l’état.

8

2.2.Conditionnement et/ou emballage des produits mis sur le marché

a) Type et matériaux de conditionnement et/ou d’emballage

Préciser de manière générale le type et les matériaux de conditionnement et/ou

d’emballage mis en œuvre dans l’établissement.

Tableau 2a : conditionnement et emballage des produits mis sur le marché

Coquillages

Type (paniers, sacs,

mannes, filets, sous vide…)

Matériaux (bois, pvc, …)

Caractéristiques4

b) Stockage et gestion des conditionnements et emballages :

Les conditionnements sont entreposés de telle façon qu’ils ne soient pas exposés à un

risque de contamination.

Tableau 2b : conditionnement et emballage

Conditions

d’entreposage

(sur palette,

filmé…)

Lieu

d’entreposage

Renouvellement du

stock (fréquence)

Stock principal

Stock journalier

4 Informations diverses : volumes, capacités, limites de conservation et/ou de

consommation (ex pour le conditionnement sous atmosphère modifiée renseigner la DLC

et fournir les résultats des études de vieillissement), conditions de réutilisation des

conditionnements et emballages (le cas échéant)...

9

2.3.Conditions générales de l’approvisionnement en produits

Préciser de manière générale d’où proviennent les coquillages que l’on peut trouver dans

l’établissement.

Les lots de mollusques bivalves, provenant d’achats extérieurs, ne peuvent être acceptés

que s’ils sont accompagnés de documents d’enregistrement (voir BPH transport).

Les centres de purification ne peuvent recevoir que des produits issus de zone

classée A ou B.

Les centres d’expédition ne peuvent recevoir que des produits issus de zone A,

d’un centre de purification ou d’un autre centre d’expédition.

Les produits issus de zone B sont obligatoirement purifiés.

Production propre

Cas des établissements exploitant une ou des concessions. Joindre le plan des zones

d’élevage, y compris les claires.

Tableau 3a : Concessions et production de l’établissement

* distinction des zones ou grands secteurs pour estimation quantité produite

5 Pays tiers : Pays en dehors de l’union européenne 6 Uniquement zones de classe sanitaire A ou B. 7 Estimation globale, par zones ou grands secteurs, de la quantité annuelle produite par

espèce et/ou de la capacité de production annuelle maximale, de l’établissement,

superficie(s)…

Cas des échanges communautaires Concernant les coquillages en provenance d’un autre Etat membre, le destinataire doit préalablement se faire enregistrer auprès du Préfet du département d’implantation, en tant que premier destinataire (cf. annexe II de l’arrêté du 11 mars 1996 relatif aux règles sanitaires et aux contrôles vétérinaires applicables aux produits d’origine animale provenant d’un autre Etat membre de la Communauté européenne et ayant le statut de marchandises communautaires).

Cas des échanges avec des Pays Tiers5 Les mollusques bivalves, échinodermes, tuniciers et gastéropodes marins vivants proviennent i) d’un pays tiers autorisé, ii) expédié par un établissement autorisé et iii) d’une zone de production faisant partie de la liste des zones de production autorisées. Ils sont accompagnés des certificats

sanitaires conformément au règlement (CE) n°853/2004. Ces listes et les certificats utilisables sont accessibles auprès des services vétérinaires (DDSV ou Poste d'Inspection Frontalier) ainsi que sur les sites EurLex et IMPADON

Identification (N° de la

concession)

désignation de la zone (lieu, code …)

Type de coquillages

Classement

sanitaire6

Quantité annuelle produite

Informations7

…. … … …

10

Achats extérieurs

Cas des achats auprès d’autres établissements. Préciser les provenances principales des

produits achetés et/ou les principaux fournisseurs de produits.

Tableau 3b : approvisionnements extérieurs

(A remplir sur la base du fonctionnement habituel de l’établissement sur une année.)

Zone d’origine8 Type de

coquillages9

Classement

sanitaire10 Fournisseur(s)11

Nom ou raison sociale

Estimation des

volumes annuels

achetés12

8 Préciser le pays et la désignation des zones d’approvisionnement (code ou

dénomination) des produits achetés dans le cadre du fonctionnement général de

l’établissement.

9 Préciser l’espèce de mollusques concernée, de quelle activité est issu le produit acheté :

élevage, E ; ou pêche, P ; ou de l’expédition, Ex ; ou de la purification, Pu ; ou Produits

de Négoce, PN. Les produits de négoce sont achetés conditionnés et munis d’une marque

d’identification ; ils sont revendus tels quels, sans ré immersion, aspersion ou

manipulation ultérieures.

10 Préciser le classement sanitaire de la zone d’origine. Pour les produits issus de centre

de purification précisé la mention « purifiés ». Pour les produits de négoce, préciser la

mention « négoce ».

11 Préciser les principaux fournisseurs ou fournisseurs en routine. Dans le cas de

fournisseurs multiples, pour une même zone d’approvisionnement, préciser juste leur

nombre et leur nature (éleveurs, expéditeurs, purificateurs, pêcheurs) ; les informations

détaillées sont accessibles selon les obligations relatives à la traçabilité. En fonction des

cas, reporter les références du fournisseur (éleveur) ou le numéro d’agrément

(purificateur, expéditeur). 12 En fonction de la zone d’origine ou/et du type de coquillage ou/et du fournisseur,

donner un ordre de grandeur des volumes et périodes d’achats envisagés sur une année.

11

2.4.Conditions générales de la commercialisation des produits

Préciser de manière générale la mise en marché13 et la destination des coquillages

produits par l’établissement.

La mise en marché de mollusques bivalves, pour la consommation ou le

commerce de détail, ne peut se faire que par un centre d’expédition agréé ; une

marque d’identification est alors apposée sur les lots.

Tableau 4 : Circuits de commercialisation (distribution) envisagés par l’établissement

Circuits de commercialisation14 Type de coquillages15

ex :Huîtres Ex :Moules Autres …

marché national (…………… %)

vente à un centre d’expédition

(…………… %)

vente à un établissement de

transformation (…………… %)

vente directe (…………… %)

à l’établissement

marchés locaux

Commerce de détail16 : (…………… %)

restaurateurs

grossistes, poissonniers

grande distribution

autres : …………………………………………

(………… %)

marché européen et international (…..…… %)

Préciser les pays destinataires:

13 "mise sur le marché", la détention de denrées alimentaires ou d'aliments pour animaux

en vue de leur vente, y compris l'offre en vue de la vente ou toute autre forme de

cession, à titre gratuit ou onéreux, ainsi que la vente, la distribution et les autres formes

de cession proprement dites (Règlement (CE) n°178/2002, article 3).

14 Préciser les circuits de commercialisation (distribution) utilisé ou visé, par ordre

d’importance relative : 1 > 2 >3 >… ou en terme d’un pourcentage d’activité réalisée.

15 Pour chaque type de produit mis sur le marché par l’établissement, préciser

l’importance relative ou l’estimation de la quantité vendue sur la base d’une année

d’activité.

16 "commerce de détail", la manipulation et/ou la transformation de denrées alimentaires

ainsi que leur entreposage dans les points de vente ou de livraison au consommateur

final, y compris les terminaux de distribution, les traiteurs, les restaurants d'entreprise,

la restauration collective, les restaurants et autres prestataires de services de

restauration similaires, les commerces, les plateformes de distribution vers les grandes

surfaces et les grossistes (Règlement (CE) n°178/2002, article 3)

12

3. Tonnage annuel et capacité de mise sur marché maximale

Tableau 5 : Fiche synthétique de l’activité annuelle de l’établissement par type de produit (année : ……)

17 Préciser pour chaque type de produits, le(s) circuit(s) de commercialisation envisagé(s) par ordre d’importance, selon les cas prévu au 2.4.

Pour la vente directe sur un marché, préciser les lieux et jours de marché. Pour le commerce de détail, préciser les destinataires (clients)

principaux ou habituels de l’établissement (nom ou raison sociale, adresse, activité). Pour le commerce de détail, les informations complètes

sur les clients ou destinataires des produits issus de l’établissement sont accessibles selon les obligations relatives à la traçabilité et à la mise

en œuvre de procédure de retrait ou rappel de lots.

Produits Estimation du tonnage annuel

purifié et mis sur le marché

Estimation du tonnage annuel

expédié pour la consommation

humaine

Circuit de commercialisation17

13

4. Diagramme(s) des activités

Préciser le diagramme d’activité de l’établissement, en fonction des catégories de

produits et des opérations réalisées.

Afin de réaliser le(s) diagramme(s) d’activité se reporter à la fiche A ci-après.

14

FICHE - A Diagramme des activités

L’activité des centres de purification et/ou d’expédition est représentée à l’aide d’un

diagramme qui situe les différentes opérations à maîtriser par les professionnels.

Exemple d’un diagramme d’activité pour un établissement de purification et un

établissement d’expédition.

Les étapes mises en œuvre

dans l’établissement sont

numérotées.

Les étapes relevant de la

production ne sont pas

préciser sur le même

diagramme (captage,

élevage, claires à l’exception

de celles réservées à la

finition…).

Les opérations sont précisées

dans les encadrés. Elles sont

reliées entre elles.

Certaines opérations sont

indissociables, comme le

lavage avant purification.

Les opérations réalisées en

tant qu’option pour le

fonctionnement sont

précisées (- - - -).

Les activités de purification et

d’expédition sont bien

distinguées.

L’activité de l’établissement est également décrite par des volumes ou des quantités de

coquillages produits, purifiés, achetés, expédiés ou vendu. D’une manière générale plus

ces volumes ou quantités sont importantes, plus le niveau d’exigence, en termes de

sécurité sanitaire, est élevé.

Il convient de prendre en compte le rythme de fonctionnement de l’établissement (ex,

période creuse, pleine saison)

15

Approvisionnement : Zone A ou produits purifiés ou produits issus du reparcage

Lavage

Tri

Finition

Lavage

Conditionnement- Emballage

Etiquetage

Stockage

Entreposage

Expédition

Calibrage

Réception

Stockage

Stockage

Lavage

Exemple de diagramme d’activité pour un centre conchylicole réalisant les opérations

d’expédition de coquillages issus d’un approvisionnement en zone classée A*.

Commentaires :

circuit principal options

*Pour cet établissement, et d’une manière générale, la production passe par une étape

de finition. De manière occasionnelle, cette étape peut ne pas être réalisée (pointillés).

De même, des opérations de stockage (en eau), ou pour lots de coquillages conditionnés

et emballés d’entreposage (à sec), peuvent être mises en œuvre à certaines périodes.

16

5. Gestion des déchets et des sous-produits

Lister l’ensemble des déchets et sous-produits générés par les activités au sein de

l’établissement, à l’aide du tableau ci-dessous.

Tableau 6 : Liste et procédure de gestion déchets et coproduits

Nature des

déchets18 Lieu de stockage19

Fréquence

d’enlèvement20

Modalités,

Destination21

Les documents relatifs au ramassage des déchets sont conservés et archivés dans

l’établissement (facture, contrat …).

Certaines informations relatives aux déchets et sous-produits doivent l’objet

d’enregistrement (vérifications de l’enlèvement, anomalie d’enlèvement, …).

Pour enregistrer les information relatives à la gestion des déchets et co-produits :

j’utilise la fiche G proposée page 33, pour noter les situations anormales ou

non conformes.

ou

j’utilise une fiche d’enregistrement spécifique pour la gestion des déchets

(fournir un exemplaire).

18 Déchets conchylicoles, Déchets ménagers, Déchets plastiques, Métaux et encombrants

19 Reporter les zones de stockage sur les plans de l’établissement prévus au chapitre 6.

20 Préciser le rythme d’enlèvement des déchets et co-produits au niveau des lieux de

travail et de l’enceinte de l’établissement, en prenant comme référence une période de

fonctionnement normal de l’établissement. 21 Préciser qui réalise l’enlèvement (services communaux ou prestataire) ainsi que leur

destination ou leur valorisation.

17

6. Capacité de l’établissement

A chaque étape de l’activité ou chaque zone de l’atelier où un stockage ou l’entreposage

de produit a lieu, préciser la capacité maximale et les conditions particulières.

Tableau 7 : Capacités maximales de stockage et/ou d’entreposage.

Type de produits

et stade de

l’activité22

Lieu de stockage

et/ou

d’entreposage23

Conditions de

stockage

et/ou d’entreposage24

Estimation de la

capacité maximale en

m3 ou tonnes25

22 Type de produits : « coquillages en réception » ; « coquillages avant purification » ;

« coquillages purifiés »… ; « coquillages prêts à l’envoi ».

23 Identifier le lieu de stockage ou d’entreposage des produits en fonction du type de

produits ou du stade de l’activité. Numéroter les bassins individuellement. Faire

apparaitre les zones identifiées sur le(s) plan(s) prévu(s) au chapitre 6. 24 Préciser si le stockage est réalisé « à sec » ou « en eau ». Préciser les conditions de

température : « T ambiante », « T contrôlée : T : …. °C », « T négative : T :… °C ».

également, « sur palette », « Film »… 25 Le responsable apporte une estimation de la capacité de stockage et/ou d’entreposage

en fonction de ses pratiques et de son expérience. Les facteurs de conversion suivants

peuvent être appliqués pour estimer le tonnage associé à une surface ou un volume :

100 kg.m-2 ou 1 tonnes.m-3.

18

7. Plans

Tous les plans sont orientés (indication du Nord) ; l’échelle est précisée ou les

dimensions reportées (1/1000 ; 1/500 ; 1/300 ; 1/100). Certains documents sont

accessibles auprès du service du cadastre départemental, à la Mairie ou à la Direction

Départementale des Impôts.

En fonction de la taille de l’établissement, un seul plan peut suffire, s’il intègre tous les

éléments nécessaires.

Les plans peuvent faire référence à des fiches ou des tableaux du présent registre.

Dans les cas où certaines zones sont affectées à des activités ou des usages multiples ; il

convient de préciser dans quelles conditions, notamment concernant les opérations du

plan de nettoyage et désinfection à mettre en œuvre, si besoin.

Les plans sont à replacer à l’annexe 1 du présent document.

Plan Général

Le plan général décrit l’environnement général de l’établissement et des activités qui s’y

déroulent. Les points suivants sont renseignés :

Périmètre, délimitations, voies d’accès … éventuellement : information sur les activités limitrophes (100m)

Aménagements extérieurs :

revêtements

aires de nettoyage des véhicules

Plan des concessions, le cas échéant.

Identification de chaque local.

Plan Produits

En fonction de l’établissement, les informations du plan « produits » peuvent être

reportées sur le plan général, matérialisé par des flèches. L’objectif est de retracer les

chemins des différentes catégories de produits à travers l’établissement et de constater

notamment qu’il n’y a pas de risque de mélange de lots à des stades différents.

indications des circuits parcourus par les différents types de produits

depuis l’entrée jusqu’à la sortie de l’établissement.

Plan Eau

Le plan « eau » est un outil pour la maîtrise de la qualité de l’eau dans l’établissement. Il

est associé aux bonnes pratiques concernant l’eau (cf 9.6 BPH Utilisation de l’eau).

Il s’agit de décrire les différents circuits pour les catégories d’eau ci-dessous. Les

renseignements sur les conditions d’utilisation et les équipements peuvent être reportés

sur le plan. schémas des équipements et des circuits liés à l’eau

eau potable

eaux résiduaires

eaux pluviales

eau pour la purification et l’expédition

Approvisionnement (zone de pompage)

Equipements de traitement et pour la gestion de l’eau

Evacuation

19

8. Description détaillée des locaux, du matériel et des conditions

de fonctionnement

8.1.Locaux

Pour chaque local identifié, le plan général, évoqué ci-dessus, peut:

être complété, directement, des informations contenues dans l’encadré ci-dessous.

ou

être associé à un tableau descriptif (exemple de tableau ci-dessous)

ou faire référence aux informations contenues dans le Plan de Nettoyage et

Désinfection (page 38) et le Plan de maintenance du matériel et des équipements

(page 41).

ou faire référence à une ou des fiches spécifiques (fournir un exemplaire).

Local : …………………………

nature des revêtements

Sols : ……………………… Murs : ……………………

Plafonds : ………………

Température (le cas échéant) : …………………

les équipements disponibles

bassins

réserve d’eau

Préciser dans les deux cas :

Revêtements : ……………….. Couverture : non oui (préciser)

Dimensions et volume :………………(L×l×H / V)

Capacité « coquillages »: …………………

autres

préciser les équipements disponibles dans le local :

laveur, calibreuse, débyssusseuse, tapis, table, cercleuse, balance,

palette et transpalette…

………………………………………………………………………………………………………….

………………………………………………………………………………………………………….

………………………………………………………………………………………………………….

les conditions générales, si besoin : pour les opérations dans l’établissement

………………………………………………………………………………………………………….

…………………………………………………………………………………………………………. à usage du personnel

………………………………………………………………………………………………………….

………………………………………………………………………………………………………….

pour remise directe

………………………………………………………………………………………………………….

………………………………………………………………………………………………………….

si besoin, préciser : Température ambiante

Température contrôlée :……………

Autres :

………………………………………………………………………………………………………….

………………………………………………………………………………………………………….

………………………………………………………………………………………………………….

20

Tableau 8 : Description des locaux

Local 1 Local 2 Local 3 Local 4

Identification du local

Référence au

plan

Surface … m² … m² … m² … m²

Température

- non dirigée - dirigée

… °C

… °C

… °C

… °C

Nature revêtement

sols

Nature revêtement

mural

Nature revêtement

plafond

Matériel et équipements 26

26 Les notices, précautions d’emploi et autres informations relatives au matériel et aux équipements, fournis par le fournisseur sont conservées dans l’établissement. Ces informations sont tenues à jour pour tout changement de produits.

21

8.2.Bassins et sites de finition27

Pour décrire les bassins et les sites de finition :

j’utilise la fiche B ci-après en complétant la description pour chacun des

bassins ou sites naturels de finition de l’établissement.

ou

je propose un document descriptif, précisant au minimum, les informations de

la fiche ci-après (à fournir)

8.3.Equipements et matériel28

Pour présenter et décrire les équipements et le matériel disponibles dans l’établissement

pour les opérations relevant des activités de purification et/ou d’expédition :

compléter le plan de maintenance des équipements et matériel (page 41)

ou

fournir la liste des équipements et matériels utilisés pour les activités

d’expédition.

27 La finition dans les centres d’expédition est une opération consistant en la mise en

eau de MBV vivants provenant des zones de production de classe A, de centres de

purification ou de centres d'expédition dans des bassins ou dans toute autre installation

contenant de l'eau de mer propre ou dans des sites naturels pour les débarrasser du

sable, de la vase ou du mucus, préserver ou améliorer leurs qualités organoleptiques et

assurer avant leur conditionnement ou emballage un bon état de vitalité (Règlement (CE)

n°853/2004, annexe I.,2.) 28 Matériel et équipements : laveur, trieuse, évaporateur, table, cercleuse, balance,

caisses, paniers, manne, palette…

22

Identification du bassin ou du site : (numéro)

Description du bassin ou du site naturel :

- Revêtement :

- Couverture :

- Equipements :

- Capacité, volume :

Utilisation prévue :

réserve d’eau (durée de décantation prévue : ……………)

…………………………………………………………………………………………………………… stockage ……………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………… purification …………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………… finition …………………………………………………………………………………………………………

……………………………………………………………………………………………………………

Si plusieurs schémas d’utilisation pour les mêmes installations, préciser les conditions: (ex

nettoyage entre les opérations, dispositions pour le non mélange des lots…)

…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………

Alimentation et circulation en eau (voir également BPH Eau)

- approvisionnement

gravitaire (marée, écluse …)

préciser : ………………………………………………………………………………………

………………………………………………………………………………………………………

mécanique (pompage)

collectif

individuel

- circuit fermé avec système de traitement de l’eau:

non

oui, préciser ……………………………………………………………………

………………………………………………………………………………………………

- Eau propre

Voir 6.4 BPH Utilisation de l’eau

Nettoyage des coquillages avant mise en bassin :

Décrire les moyens mis en œuvre et les conditions nettoyage des coquillages avant toute mise en

bassin :

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

FICHE – B description des bassins ou sites de finition

23

8.4.Fonctionnement

Coquillages en réception - Traçabilité29 amont

Un exemplaire des documents d’enregistrement accompagnant chaque lot

réceptionné par l’établissement doit être conservé 12 mois.

A la réception d’un lot, un cachet indiquant la date de réception doit être apposé

sur le document d’enregistrement accompagnant le lot ou bien la date est

enregistrée d’une autre manière.

Pour assurer la traçabilité amont :

j’archive et je classe chronologiquement les documents accompagnant tous les

lots réceptionnés (documents d’enregistrement, document officiel pour

transport, factures…).

ou

j’utilise la fiche C ci-après, pour tenir à jour un registre des lots qui entrent dans

l’établissement y compris ceux issus de l’autoproduction (date, nom, adresse du

fournisseur, nature et quantité des produits fournis par ce dernier, origine des

lots).

ou

je mets en œuvre des mesures propres à l’établissement (fournir le document)

29 Traçabilité", la capacité de retracer, à travers toutes les étapes de la production, de la

transformation et de la distribution, le cheminement d'une denrée alimentaire, d'un

aliment pour animaux, d'un animal producteur de denrées alimentaires ou d'une

substance destinée à être incorporée ou susceptible d'être incorporée dans une denrée

alimentaire ou un aliment pour animaux (Règlement (CE) N°178/2002. Article 3).

24

Tableau équivalent à un registre de traçabilité amont, à tenir à jour.

N° date MBV Quantité Origine Qualité

N° lot

interne Commentaires

Date : date de réception du lot dans l’établissement

MBV : type de coquillages réceptionnés,

Quantité : volume ou tonnage réceptionné – préciser s’il s’agit d’autoproduction ou d’achats à

des éleveurs, purificateurs ou expéditeurs.

Origine : zone d’origine et/ou fournisseurs

Qualité : qualité de la zone de production des coquillages réceptionnés

N° du lot interne : facultatif

Commentaires : Observations effectuées lors de la réception, numéro de l’exemplaire des

documents d’enregistrement à conserver 12 mois dans l’établissement.

FICHE - C Traçabilité amont

25

8.5.Conditions d’utilisations des bassins – paramètres de contrôle

Pour l’utilisation des bassins, par exemple pour la purification30 mais aussi le stockage ou

la finition, il est recommandé de définir des schémas d’utilisation. Ces derniers

permettent de suivre et de vérifier le bon déroulement et l’efficacité d’une opération.

Le type de mollusque concerné peut être pris en compte pour établir un schéma

d’utilisation.

Au cours de ces opérations, il est important de maintenir les coquillages dans des bonnes

conditions de vitalité et de viabilité.

Pour établir les schémas d’utilisation et les paramètres de fonctionnement :

je complète le tableau ci-dessous pour décrire les différents schémas d’utilisation

des bassins.

ou je propose un document descriptif (fournir le document).

Tableau 9 : Schémas et paramètres d’utilisation des bassins ou sites naturels de

finition

paramètres

schémas

Paramètre 1

Durée

Paramètre 2 Paramètre 3 Autres …

1 - Finition

2- Purification

3- Stockage

4-

5-

- Pour suivre et surveiller le procédé de purification :

j’utilise la fiche D ci-après.

ou

je propose un document descriptif des mesures pour le suivi et la surveillance

des procédés (fournir le document)

- Pour le nettoyage et l’entretien se reporter au plan de nettoyage et désinfection (page

38) et au plan de maintenance (page 41).

- En cas d’anomalie constatée au niveau des bassins ou des sites naturels de finition ou

encore par rapport aux schémas d’utilisation, les informations sont enregistrées (fiche G

proposée page 33)

30

La purification est une opération consistant à placer les mollusques bivalves vivants

dans des bassins pour toute la durée nécessaire à l’élimination des contaminants

microbiologiques pour réduire la contamination afin de les rendre propres à la

consommation.

La quantité de mollusques bivalves dans les bassins ne doit pas excéder leur capacité.

La purification est une opération continue pendant une durée définie (48h conseillées).

26

FICHE - D Suivi et de surveillance des bassins ou des

sites de finition

Bassin

N° …

……

……

VER

IFIC

ATIO

NS

Et

EN

REG

IS

TR

EM

EN

TS

NE

TT

OY

AG

E

du

bassin

Sch

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Pro

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TE

A

nn

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27

8.6.Coquillages prêts à expédier ou sortant de l’établissement après purification

Préparation des lots

- Préparation des commandes ou lots à expédier :

toutes les commandes sont préparées pour un départ le jour même

les commandes sont préparées à l’avance et entreposées

autres : …………………………………………………………………………………………………………

………………………………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………………………

Traçabilité aval

Les lots sortant de l’établissement de purification sont munis de la marque

d’identification, d’une étiquette attestant de la purification et de document

d’enregistrement complet.

Un exemplaire des documents d’enregistrement accompagnant chaque lot

envoyé par l’établissement de purification doit être conservé 12 mois.

Un exemplaire des documents officiels accompagnant chaque lot, muni d’une

marque d’identification, et expédié par l’établissement d’expédition doit être

conservé 12 mois.

Pour assurer la traçabilité aval :

j’archive et je classe chronologiquement un exemplaire, les documents

d’enregistrement et documents officiels, selon les cas, des lots quittant

l’établissement.

ou

j’utilise la fiche E, ci-aprés, pour tenir à jour un registre31 des lots qui sortent de

l’établissement.

ou

je mets en œuvre des mesures propres à l’établissement (fournir le document)

Les informations renseignées sont la date, la nature et la quantité de produits et les

précisions sur la commercialisation (vente directe, commerce de détail).

Des mesures de contrôle des lots quittant l’établissement (étiquetage, vitalité, document,

conditions de transport…) et de vérification des documents d’enregistrement doivent être

mises en place dans l’établissement.

En cas d’anomalie ou de non-conformité, au moment de l’envoi ou de l’expédition, les

informations peuvent être enregistrées à l’aide de la Fiche G proposée page 33.

31 Registre renseignant : date, Nom, adresse du client, nature et quantité des produits

fournis à ce dernier, numéro de lot le cas échéant

28

FICHE - E Traçabilité aval

Fiche permettant l’enregistrement des lots expédiés.

Date et heure d’envoi / / / / / / / /

Espèces

Quantité

kg

kg

kg

kg

Référence du lot

Transport

Destination

Vérifications

véhicule

Hygiène OK

Oui

Non

Oui

Non

Oui

Non

Oui

Non

Contrôle

Température

Oui

Non

Oui

Non

Oui

Non

Oui

Non

Commentaires

Signature

29

8.7.Plans d’autocontrôle

Les autocontrôles sont l’ensemble des vérifications mises en œuvre dans l’exploitation :

analyses, constats visuelles, inspections…

Les analyses portent sur les coquillages et l’eau. Pour leur mise en œuvre, il convient de

distinguer les périodes d’agrément conditionnel, d’agrément définitif (fonctionnement en

routine) et les périodes marqués par des incidents (contamination de la zone,

autocontrôle positif en réception…).

Pour les analyses d’autocontrôles de l’eau, se reporter aux bonnes pratiques d’hygiène

liée à l’eau, chapitre 9.7.

Concernant les analyses microbiologiques des coquillages et pour un fonctionnement en

routine :

j’applique les préconisations minimales définies par la fiche F (ci-après), dans

le cas de mon établissement.

La fréquence des analyses microbiologiques préconisée est de : …………………………

ou

j’applique une fréquence d’autocontrôle définie par l’établissement et au moins

égale aux préconisations de la fiche F (fournir le document)

La fréquence d’analyse microbiologique définie est de : …………………………………………

Pour enregistrer les informations relatives aux résultats d’analyses microbiologiques :

je classe et archive de manière chronologique, les bulletins des résultats

d’analyse d’autocontrôle.

ou

j’utilise la fiche G proposée page 33, pour noter les situations anormales ou

non conformes par rapport aux prescriptions relatives aux coquillages ou au

fonctionnement de l’établissement.

ou

j’utilise un fiche d’enregistrement spécifique pour les autocontrôles sur les

coquillages (fournir le document).

30

Préconisations minimales à mettre en œuvre et à adapter, en fonction des

activités de l’établissement32

Les résultats d’autocontrôles et le détail des lots prélevés (date, origine,

type de contrôle [ex : numéro d’analyse]…) font l’objet d’un enregistrement.

Les analyses microbiologiques portent sur E.coli et la recherche de salmonelle33

Méthodes d’analyse de référence :

E. coli : ISO TS 16649-334

Salmonelles : EN/ISO 657935

Autocontrôles MBV pour la purification.

- Régime d’agrément conditionnel

Objectifs : Valider le procédé de purification

Evaluer le fonctionnement de l’établissement

5 lots analysés sur une période de 3 mois, AVANT et APRES purification selon des

paramètres définis (ex : durée, climat, température…), en prenant en compte les

différentes sources d’approvisionnement en MBV.

- Régime d’agrément

Objectifs : Vérifier le bon fonctionnement du procédé de purification36

1 lot analysé par mois, APRES purification selon des paramètres définis.

Ou

1 lot analysé tous les 2 mois, AVANT et APRES purification selon des paramètres

définis.

Pour vérifier le bon fonctionnement de l’établissement de purification, se reporter aux

fréquences minimales prescrites pour l’activité d’expédition.

32 origine multiple, nouveau fournisseur, nouvelle zone d’approvisionnement, modifications significatives des paramètres des procédés. 33 Une analyse de salmonelles pour 5 analyses E. coli 34 méthode horizontale pour le dénombrement des Escherichia coli bêta-glucuronidase positives par

la technique de mise en culture en milieu liquide et par le calcul du nombre le plus probable (NPP) après incubation à 37 °C, puis à 44 °C. 35 Méthode horizontale pour la détection de salmonella spp. 36 Si les paramètres de fonctionnement du procédé de purification diffèrent significativement des conditions prévues, il est recommandé de réaliser des autocontrôles.

FICHE - F Autocontrôles

31

Autocontrôles MBV pour l’expédition.

- Régime d’agrément conditionnel

Objectifs : Evaluer les zones d’approvisionnement ou les fournisseurs

Evaluer le fonctionnement de l’établissement

1 lot analysé par mois et par zone d’approvisionnement ou fournisseur, sur une

période de 3 mois

- Régime d’agrément

Objectifs : Vérifier la conformité des MBV réceptionnés et expédiés

Vérifier le bon fonctionnement de l’établissement

Activité

annuelle

(Tonnage estimé)

Activité**

Eau de

mer

utilisée*

Fréquence des

autocontrôles

Coquillages***

< 50 t

faible activité 1 1 par trimestre d’expédition

2 1 tout les 2 mois d’expédition

forte activité 1 1 par mois d’expédition

2 2 par mois d’expédition

> 50 t et ≤ 250 t

faible activité 1 1 par mois d’expédition

2 2 par mois d’expédition

forte activité 1 2 par mois d’expédition

2 3 par mois d’expédition

> 250 t

faible activité 1

2 par mois d’expédition 2

forte activité 1

3 par mois d’expédition 2

Pour toute

expédition > 50 t

par jour

Gestion du risque en période de forte

expédition, par exemple pour la période

des fêtes de fin d’année, au mois de

décembre

1 par jour d’expédition

* Eau de mer utilisée, 2 situations (définition tableau 10) :

1- Eau de mer propre ou rendue propre (pompée en zone classée A ou B)

2- Eau de mer pompée en zone classée C ou zone non classée

** Exemple : forte activité pendant les fêtes de fin d’année, caractère saisonnier...

*** en période d’expédition

32

8.8.Enregistrements des non-conformités

Pour réaliser l’enregistrement d’une information (une anomalie dans l’établissement ou

une non-conformité par rapport au fonctionnement défini dans ce présent registre, dans

le cadre des bonnes pratiques d’hygiène ou encore au niveau d’une opération):

j’utilise la fiche G, ci après.

ou

je décris comment sont enregistrées les anomalies ou les non-conformités

(fournir le document).

8.9.Retour de coquillages et gestion des lots

Décrire les retours possibles et leur gestion :

…………………………………………………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………………………………

Procédures de retrait et rappel37

Décrire les procédures de retrait du ou des circuits de commercialisation et les

procédures de rappel auprès du ou des consommateurs, mises en œuvre par

l’établissement.

En cas de problème, quelles sont les dispositions mises en œuvre par l’établissement

pour informer un ou des clients du commerce de détail :

…………………………………………………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………………………………

Exemple de courrier d’information pour le rappel de lot (demander un accusé de

réception) :

« Bonjour,

Je soussigné ……………, responsable de l’établissement ………………………………………, vous

informe de l’existence d’une non-conformité sanitaire concernant le ou les lot(s)

………………………………….., expédié(s) le …………

En conséquence, je vous demande de bien vouloir procéder dans les plus brefs délais soit

à la destruction, soit au rapatriement à mon établissement, du ou des lots en cause.

Le responsable de l’établissement. »

Traçabilité interne et procédures de retrait et rappel

La traçabilité interne n’est pas une obligation réglementaire. Il est cependant conseillé de

mettre en place des mesures permettant de suivre l’élaboration des lots par

l’établissement. Elles permettent, dans le cadre des procédures de retrait et rappel, de

cibler uniquement les lots concernés, tout en apportant les justifications nécessaires.

37 Référence réglementaire : Règlement (CE) n°178/2002, article 19

33

A compléter :

- en cas de non-conformité ou d’anomalie constatée par rapport aux conditions

définies dans le registre et pouvant concerner les installations, le matériel et les

équipements, le fonctionnement et des informations pertinentes diverses.

- dans le cadre des plans de nettoyage et désinfection, de maintenance des

équipements et de lutte contre les nuisibles, pour conserver une trace écrite des

actions et vérifications qui ne sont pas réalisées conformément aux dispositions

prévues.

Tableau d’enregistrement des informations relatives au fonctionnement et aux résultats

obtenus par l’établissement.

DATE

Constat

description

anomalie /

enregistrement

(quand et par qui)

Actions

Date

de mise en

place

Qui ?

FICHE - G Non conformité et anomalie

34

9. Plan de maîtrise sanitaire ½ : Bonnes Pratiques d’Hygiène, BPH

Bonnes

Pratiques

d’Hygiène

35

9.1.BPH : Personnel

Un registre d’entrée et de sortie du personnel est accessible et tenu à jour dans

l’établissement.

Formation initiale et plan de formation

Dans l’établissement, tous documents relatifs aux formations suivies et aux stages

réalisés, sont archivés.

Placer en annexe 2 l’attestation de formation du responsable aux bonnes

pratiques d’hygiène et à la méthode HACCP (formation extérieure ou formation à

l’utilisation du guide de bonnes pratiques d’hygiène et à l’application des principes

de l’HACCP)

Pour l’affichage des instructions :

Fournir le document réalisé par l’établissement permettant l’affichage des

instructions relatives à l’hygiène dans l’établissement et pour les opérations.

ou

Utiliser la fiche H proposée ci-après.

L’entreprise doit s’assurer que le personnel est « apte à la manipulation » des

coquillages. Les certificats médicaux, d’une durée de validité d’un an, sont à renouveler

et tenir à disposition des services de contrôle (convocation des salariés par la médecine

du travail).

Joindre en annexe 3, les documents et attestations relatives au suivi médical du

personnel.

Equipements du personnel

- Utilisation

Les équipements vestimentaires de travail utilisés sont listés (Tabliers, bottes,

gants, cuissardes, autres : …) :

fournir la liste des équipements vestimentaires de travail

ou

faire référence au plan de maintenance des équipements et matériel (page 41)

- Stockage, entretien et renouvellement

Les modalités de stockage et entretien des équipements vestimentaires de travail sont

précisées

à l’aide du plan de nettoyage ou du plan de maintenance (page 38)

ou

à l’aide du document descriptif (fournir le document).

36

FICHE - H Instructions relatives à l’hygiène

Hygiène dans l’établissement

37

Etat de santé

- Examen médical pour toute personne entrant en contact avec les denrées

alimentaires, au moins :

o Préalablement à son entrée en fonction,

o Régulièrement en fonction des préconisations des régimes sociaux,

o Après toute interruption de travail supérieure à 6 mois.

- Toute personne susceptible de contaminer les coquillages (plaie infectée,

infection ou irritation de la peau, diarrhée, …) est écartée de leur

manipulation. En cas de blessure non infectée, celle-ci doit être couverte d’un

pansement étanche avant que la personne ne puisse travailler au contact des

denrées alimentaires et le port de gant est alors obligatoire

Tenue

- Propreté corporelle

- Port de vêtements protecteurs appropriés.

- La tenue n’est pas portée à l'extérieur de l'établissement ; elle est mise et

enlevée dans les vestiaires.

- Les vêtements sont nettoyés et entretenus de manière à être propres

Gants

- Les gants utilisés pour la manipulation des coquillages présentent les

caractéristiques voulues de solidité, de propreté et d'hygiène ; ils sont faits de

matériau non poreux et non absorbant.

- Les gants sont maintenus propres.

- Le port des gants ne dispense pas de se laver les mains.

- Il est indispensable de recouvrir un pansement par un gant.

Lavage des

mains

- Lavage complet des mains, des avant-bras et des ongles avec un produit

approprié.

- Mettre des panneaux de rappel aux endroits appropriés

- Le personnel se lave les mains au moins aux moments suivants :

- A la prise ou reprise du travail,

- Au sortir des toilettes,

- Après s’être mouché,

- chaque fois qu'il a effectué une action ou une manipulation source de

contamination (lavage des bottes, manipulation d'objets souillés ou d'objets

sales, …)

- A la fin du travail.

Personnes

étrangères à l’établissem

ent

L’accès aux installations des établissements de purification et/ou d’expédition est interdit aux personnes étrangères aux besoins de l’établissement. Des mesures sont prises en ce sens, notamment dans les zones de bassins (clôtures, notamment). Les personnes qui sont amenées à pénétrer dans l’établissement se conforment aux dispositions de l'entreprise relatives à l'hygiène. On distingue le public en général des clients, des fournisseurs et des

prestataires extérieurs. Les bureaux et les espaces dédiés à la vente directe apparaissent clairement sur

les plans de l’établissement.

Il est interdit de fumer et de cracher dans les ateliers

38

9.2.BPH: locaux, équipements et matériel

Plan de nettoyage et désinfection

Décrire les protocoles de nettoyage et désinfection mis en place dans l’établissement.

Conserver les fiches techniques associées aux produits utilisés dans le cadre du

nettoyage et de la désinfection.

Indiquer les fréquences de nettoyage et désinfection ainsi que les personnes

responsables de l’exécution et du contrôle.

Pour le plan nettoyage et désinfection :

j’utilise la fiche I ci-après, pour réaliser et compléter les mesures que je met

en œuvre dans l’établissement

ou

je réalise la description des mesures de nettoyage et désinfection mises en

œuvre, en reprenant les informations contenues dans le tableau ci-après (fournir

le document).

La mise en œuvre du plan de nettoyage ou désinfection est constatée, en fonction de leur

fréquence38, par l’enregistrement de certaines informations (date de réalisation,

vérifications, …).

Pour l’enregistrement des informations relatives au plan de nettoyage et désinfection :

j’utilise la fiche G, pour noter les situations anormales ou non conformes au

regard des mesures définies dans le plan ou en fonction des circonstances.

ou

j’utilise une fiche d’enregistrement spécifique pour l’enregistrement des

opérations de nettoyage et désinfection (fournir le document).

38 Il est conseillé de garder une trace écrite des informations relatives aux actions du

plan de nettoyage et de désinfection, qui ne sont pas réalisées de manière quotidienne.

39

Quoi ? (+ descriptif)

Avec quoi ? Qui ? Quand ? Comment ?

Locaux de production

Locaux de conditionnement

Local de stockage des

emballages

Local déchets, bennes

Vestiaires, couloirs, WC

Grilles d’évacuation

FICHE - I Plan de nettoyage et désinfection

40

Exemple d’un plan de nettoyage et désinfection

Q u o i ? A v e c q u o i ? Q u a n d ? C o m m e n t ?

Quai réception/expédition :

ciment

Tous les soirs Nettoyage à l’eau douce (jet)

Bassins : ciment penché - Après chaque changement d’eau Nettoyage à l’eau douce (jet) avec balai-brosse

Pourtour des bassins : ciment

penché

- Tous les soirs Nettoyage à l’eau de mer avec balai-brosse

Sols

Tous les soirs Dégrossissage

Nettoyage à l’eau douce (jet)

Détergent et

désinfectant

Tous les vendredis après-midi Dégrossissage

Balai-brosse + produit

Rinçage à l’eau douce

Carrelage des murs - Tous les soirs Nettoyage à l’eau de mer avec balai-brosse

Eau de javel 1 fois tous les 15 jours Dégrossissage

Brosse + produit

Rinçage à l’eau douce

Murs, portes frigo Tous les vendredis après-midi Nettoyage à l’eau douce (jet)

Plafonds 1 fois tous les 15 jours Tête de loup dans les angles

Pièces de stockage - Autres

locaux

Détergent et

désinfectant

Tous les vendredis Après-midi Vider la pièce

Dégrossissage

Balai-brosse + produit

Rinçage à l’eau douce

Local pompe

Local bacs sur le quai Tous les soirs Nettoyage à l’eau douce (jet)

Détergent et

désinfectant

Tous les vendredis Après-midi Vider le local

Dégrossissage

Balai-brosse + produit

Rinçage à l’eau douce

41

9.3.Plan de maintenance du matériel et des équipements

Décrire les protocoles de maintenance mis en place dans l’établissement.

Conserver les fiches techniques fournies avec le matériel et les équipements.

Indiquer les fréquences de maintenance ou de vérification du matériel et des

équipements.

Pour le plan de maintenance :

j’utilise la fiche J ci-après pour réaliser et compléter les mesures que je met en

œuvre dans l’établissement.

ou

je réalise la description des mesures de maintenance mises en œuvre, en

reprenant les informations contenues à la fiche J (fournir le document en annexe).

La mise en œuvre du plan de maintenance est constatée par l’enregistrement de

certaines informations relatives aux actions mises en œuvre (date de réalisation, de

vérification, interventions particulières,…), en fonction de leur fréquence39.

j’utilise la fiche G, pour noter les situations anormales ou non conformes au

regard des mesures définies dans le plan ou en fonction des circonstances.

ou

j’utilise une fiche d’enregistrement spécifique pour l’enregistrement des

opérations de nettoyage et désinfection (fournir le document).

39

Il est conseillé de garder une trace écrite des informations relatives aux actions du plan

de nettoyage et de désinfection, qui ne sont pas réalisée de manière quotidienne.

42

FICHE - J Plan de maintenance du matériel et des

équipements

Liste des équipements vestimentaires de travail

Quoi ? (+ descriptif)

Avec quoi ? Qui ? Quand ? Comment ?

Bassins :

Containers :

Tables de travail :

Machine :

Balances :

Bacs :

Petits matériels (brosses,

raclettes…) :

Chambre froide :

Gants, bottes, tabliers :

Tenues :

Camion :

43

Exemple d’un plan de maintenance du matériel et des équipements

Q u o i ? A v e c q u o i ? Q u a n d ? C o m m e n t ?

Camion Produit moussant A chaque retour Intérieur du camion :

Lavage au karcher (eau douce chaude)

Extérieur du camion :

Lavage au karcher + produit

Petits matériels utilisés

(bacs, palette, crochet)

Tous les soirs Nettoyage à l’eau de mer avec balai-brosse

Petits matériels de nettoyage

(brosse, raclette, balai brosse)

Tous les soirs Nettoyage à l’eau de mer avec balai-brosse

Balance - Tous les soirs Nettoyage à l’eau douce (jet)

Détergent et désinfectant Tous les vendredis après-midi Dégrossissage

Eponge + produit

Rinçage à l’eau douce

Cottes, bottes, gants,... Détergent -désinfectant Tous les soirs Nettoyage à l’eau douce + brosse

crépines de

pompage

brosse tous les

mois

retrait des algues ou autres parasites

tous les ans démontage et vérification du

fonctionnement des clapets

rigole

d’évacuation

eau tous les

vendredis

après-midi

vérifier que la grille assure

une bonne évacuation

44

9.4.Plan de lutte contre les nuisibles

La lutte contre les nuisibles :

est réalisée par l’établissement

Si la lutte contre les nuisibles est mise en œuvre directement par l’établissement, les fiches techniques des produits utilisés sont à joindre au dossier et doivent pouvoir être consultées dans l’établissement. La liste des produits homologués est accessible sur le site http://e-phy.agriculture.gouv.fr/wiphy.

ou

fait intervenir un prestataire extérieur à l’établissement

Nom de la société : ………………………………………………………………………

Coordonnées : ……………………………………………………………………

……………………………………………………………………

……………………………………………………………………

Fournir en annexe 4 les contrats passés avec le prestataire.

Dans le cas où l’établissement réalise la lutte contre les nuisibles :

- Indiquer les moyens mis en œuvre pour la lutte (produits, fréquence

d’utilisation, …):

en utilisant la fiche K, ci-après.

ou

à l’aide d’un document réalisé par l’établissement et reprenant les

informations mentionnées ci-dessus (fournir le document en annexe 4).

- Localisation des moyens mis en œuvre :

Fournir, en annexe 4, un plan permettant de localiser les appâts et /ou

autres produits de lutte, dans l’établissement.

Le plan de lutte contre les nuisibles implique l’enregistrement de certaines informations

(ex : intervention du prestataire, vérifications des appâts et/ou des pièges, constats de la

présence de nuisibles…).

Pour l’enregistrement de ces informations :

j’utilise la fiche G, pour noter les situations anormales ou non conformes au

regard des mesures définies dans le plan ou en fonction des circonstances

ou

j’utilise un fiche d’enregistrement spécifique pour l’enregistrement des

opérations de nettoyage et désinfection (fournir le document).

45

FICHE – K Plan de lutte contre les nuisibles

Tableau : Plan de lutte contre les rongeurs

Moyens

- Pièges

- Poison

- Société spécialisée

- Autres

………………………………

…………

Fréquence d’utilisation

…………………………………

………

…………………………………

………

…………………………………

………

…………………………………

………

Produits utilisés

…………………………………

………

…………………………………

………

…………………………………

………

…………………………………

………

Responsable de l’exécution

Responsable du contrôle

Fréquence du contrôle

Moyens de lutte contre les nuisances associées à la présence d’oiseaux dans l’établissement (le cas

échéant)

…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………

………………………………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………………

Moyens de lutte contre les insectes rampants (le cas échéant)

…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………

………………………………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………………

Moyens de lutte contre les insectes volants (le cas échéant)

…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………

………………………………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………………

46

9.5.BPH: Transport des coquillages

Réception

La livraison des produits à l’établissement est assurée par un transporteur indépendant

de l’entreprise : non oui

préciser : Nom de la société : …………………………………………………………………

Coordonnées :

……………………………………………………………………

……………………………………………………………………

……………………………………………………………………

Un cahier des charges pour le transport des produits est défini :

non oui

Si oui, joindre les éléments du cahier des charges.

Envoi / Expédition

La livraison des produits mis sur le marché par l’établissement est assurée par un

transporteur indépendant : non oui

préciser : Nom de la société : …………………………………………………………………

Coordonnées :

……………………………………………………………………

……………………………………………………………………

……………………………………………………………………

Un cahier des charges pour le transport des produits est défini : non oui

Si oui, joindre les éléments du cahier des charges.

Véhicule de transport de l’entreprise

non oui (préciser)

Nombre : ……………………

Catégories : ……………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………

Les modalités d’entretien et de nettoyage des véhicules et des équipements

intérieur, sont précisées :

à l’aide du plan de nettoyage et désinfection (page 38) ou du plan de

maintenance (page 41)

ou

à l’aide d’un document spécifique réalisé par l’établissement (fournir le

document)

47

Documents d’enregistrement

Lorsqu'un établissement transfère un lot de mollusques bivalves vivants entre des

établissements, un document d'enregistrement doit accompagner le lot jusqu'à l'arrivée

du lot au centre d'expédition ou à l'établissement de traitement.

L’établissement ne peut accepter de lot de MBV que s’ils sont accompagnés de

documents d’enregistrement. Les exploitants qui reçoivent des lots doivent apposer sur

le document un cachet indiquant la date de réception ou enregistrer la date de réception

d’une autre manière.

Un exemplaire du document d’enregistrement est conservé 12 mois après la

date de réception ou d’expédition.

Les documents d’enregistrement des lots quittant l’établissement précisent :

- au départ du centre de purification vers le centre d’expédition :

i) l'identité et l'adresse du producteur,

ii) la date de la récolte,

iii) la localisation de la zone de production, décrite de façon aussi

détaillée que possible, ou par un numéro de code,

iv) le statut sanitaire de la zone de production,

v) l'espèce de coquillages et leur quantité,

vi) la destination du lot,

vii) l'adresse du centre de purification,

viii) la durée de la purification,

et

ix) les dates d'entrée et de sortie du centre de purification.

Les documents d’enregistrement utilisés par l’établissement doivent être conformes au

modèle réglementaire (arrêté du 28 février 2000).

Le modèle de document d’enregistrement est à replacer en annexe 5.

Certaines informations relatives aux documents d’enregistrement doivent faire l’objet

d’enregistrement (documents absents, incomplets…).

Pour l’enregistrement des ces informations :

j’utilise la fiche G proposée, pour noter les situations anormales ou non

conformes.

ou

j’utilise un fiche d’enregistrement spécifique pour la vérification des documents

d’accompagnement (fournir le document)

48

9.6.BPH: Utilisation de l’eau

Plans et descriptions

Fournir le plan Eau en annexe 1. Autorisations et documents associés

Eau potable

- Si l’établissement est raccordé au réseau public, fournir en annexe 6 :

une facture

ou

l’attestation de potabilité

ou une attestation de raccordement au réseau d’eau potable auprès des services

eaux

ou une copie des résultats d’analyse au point d’eau le plus proche de

l’établissement, auprès de la mairie.

Remarque : si des points d’eau non potable existent dans l’établissement, le circuit d’acheminement et

d’évacuation de ces eaux doit être bien distinct et ne pas pouvoir engendrer de dangers. Cette eau, non potable, ne peut être utilisée que pour le refroidissement des machines, la production de vapeur ou encore la lutte contre les incendies.

Eau de forage

- Fournir en annexe 6:

plans de la zone de forage et périmètre associé

copie de l’arrêté préfectoral autorisant l’utilisation d’eau d’une autre origine,

accompagnée des résultats d’analyses obtenus.

Eau de mer

- Fournir en annexe 6 :

Plan de la zone d’approvisionnement et son classement sanitaire

Document officiel de prise d’eau délivrée par les services des Affaires Maritimes

Protocole de gestion de l’eau

Maitrise de la qualité de l’eau en contact avec les MBV

Type d’eau de mer : cocher la ou les cases correspondantes, en prenant en compte le

détail du tableau 10.

j’utilise de l’eau de mer propre

ou

j’utilise de l’eau de mer rendue propre :

par des pratiques

Préciser : ……………………………

par des traitements

Préciser : ……………………………

49

Tableau 10 : type et systèmes d’approvisionnement en eau de mer propre

Type d’eau Approvisionnement Remarques

Eau de mer propre

Pompage de l’eau de

mer au niveau d’une

zone de production

classée A.

Approvisionnement direct des bassins possible.

Eau de mer rendue

propre

Eau de mer d’une zone

de production classée B

ou C ou d’une zone non

classée, obtenue par

pompage ou forage.

Il est nécessaire de

mettre en place des

pratiques ou des

équipements de

traitement permettant

d’améliorer et de

garantir la qualité de

l’eau

Pratiques Respect des conditions de pompage - En zone B ou dans les secteurs où la marée peut avoir une influence sur la qualité de l’eau de

mer, les conditions de pompage (moment par rapport à la marée, fréquence, etc.) sont décrites par le professionnel.

- Les pompages sont réalisés lors de la pleine mer (une heure avant ou après la pleine mer, ou

au maximum deux heures dans des conditions favorables, en fonction de la profondeur d’eau de la zone de pompage, du coefficient de marée, etc.).

Utilisation de réserve - Lorsque l’eau de mer est entreposée dans des bassins ou des réserves, non couverts, ceux-ci

sont conçus pour ne pas contaminer l’eau.

- La décantation et l’action des ultras violets améliorent la qualité bactériologique de l’eau.

- Les réserves ne doivent pas accueillir de coquillages.

Utilisation de l’aération forcée L’utilisation de bassins insubmersibles aérés permet d’améliorer la qualité bactériologique de l’eau.

Equipement de traitement de l’eau

UV, Chlore, Ozone - Lorsque l’eau est traitée, le traitement fait l’objet d’un suivi régulier et les installations sont

maintenues en bon état de fonctionnement. Les équipements de traitement de l’eau de mer sont équipés de dispositifs de gestion de leur fonctionnement et permettent, si nécessaire, de surveiller et vérifier leur fonctionnement. Des installations convenables sont prévues pour

sa distribution et son entreposage éventuel, avec une protection suffisante contre les contaminations.

Informations propres à l’établissement : ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………

50

9.7.Plan de contrôle de la qualité de l’eau

Dispositif de surveillance et de contrôle de l’eau

Pour la surveillance des installations liées à l’eau :

j’utilise les préconisations établies dans le plan de nettoyage (page 38).

ou

je décris dans un document réalisé par l’établissement les mesures spécifiques mises en

œuvre pour les installations liées à l’eau (fournir le document).

Pour la surveillance des équipements liés à l’eau :

j’utilise les préconisations établies dans le plan de maintenance (page 41).

ou

je décris, dans un document réalisé par l’établissement, les mesures spécifiques mises en

œuvre pour la surveillance des installations liées à l’eau (fournir le document).

Le plan de gestion de l’eau prévoit les mesures de surveillance et de contrôle permettant de vérifier le

respect des bonnes pratiques d’hygiène liées à l’eau. Il renseigne les options possibles, les actions

correctives à réaliser, ainsi que les situations et conditions de mise en œuvre.

Des autocontrôles portant sur l’eau sont notamment définis (fréquence, méthode…). Les résultats

d’autocontrôles sont enregistrés et archivés.

Pour la réalisation d’autocontrôles portant sur l’eau, en particulier les analyses :

j’applique les préconisations minimales définies par la fiche L, dans le cas de mon

établissement.

La fréquence d’analyse de l’eau préconisée est de : …………………………………

ou

j’applique des mesures et des fréquences définies par l’établissement, et au moins égales aux

préconisations minimales (fournir le document).

La fréquence d’analyse de l’eau définie est de : …………………………………………

Certaines informations relatives à la maîtrise de la qualité de l’eau doivent faire l’objet d’un

enregistrement (vérifications, réalisations d’autocontrôle, dysfonctionnement matériel…).

Pour enregistrer ces informations :

j’utilise la fiche G pour noter les situations anormales ou non conformes.

ou

j’utilise un fiche d’enregistrement spécifique pour la maîtrise de la qualité de l’eau (fournir le

document)

51

AUTOCONTRÔLES SUR L’EAU

Vérification de la qualité de l’approvisionnement en eau des établissements

Préconisations minimales à mettre en œuvre et à adapter en fonction des activités de

l’établissement.

Régime

PURIFICATION EXPEDITION Conditionnel Agrément Incidents Conditionnel Agrément Incidents

Eau de mer propre 5 réparties sur

les 3 mois --

Prise en compte des informations

de la surveillance

(période d’alerte)

(1)

5 réparties sur les 3 mois

--

Prise en compte des informations

de la surveillance

(1)

Eau de mer rendue propre

Pratiques

1 par semaine le 1er mois puis 4

réparties sur les autres mois

--

1 par semaine le 1er mois puis 4 réparties sur

les autres mois

--

Traitement 5 réparties sur

les 3 mois --

5 réparties sur les 3 mois

--

Eau de mer pompée en zone non classée

1 par semaine le 1er mois puis 4

réparties sur les autres mois

En fonction de

l’activité40, 1 ou 2

analyses par trimestre

d’expédition

(1) ………………………

…………………

1 par semaine le 1er mois puis 4 réparties sur

les autres mois

En fonction de l’activité,

1 ou 2 analyses par

trimestre d’expédition

(1) ………………………

…………………

Eau obtenue par forage

1 par semaine le 1er mois puis 4

réparties sur les autres mois

(1) ………………………

…………………

1 par semaine le 1er mois puis 4 réparties sur

les autres mois

(1) ………………………

…………………

Eau en circuit fermé (traitement obligatoire)

5 réparties sur les 3 mois

1par trimestre

d’expédition

(1) …………………

…………

5 réparties sur les 3 mois

1 par trimestre

d’expédition

(1) ………………………

…………………

(1) Des analyses d’eau pourront être utiles et sont conseillées pour vérifier sa qualité, notamment en cas

d’information sur un risque de contamination de l’eau ou de la zone.

40 En fonction du niveau d’activité, faible ou important, de l’établissement, il convient d’adapter la

fréquence des autocontrôles portant sur l’eau.

FICHE - L EAU

En cas d’autocontrôles sur l’eau non conformes

Type d’eau Cibles, valeurs limites Causes

PU

RIF

ICATIO

N E

XPED

ITIO

N - Approvisionnement

direct (zone A)

- E. coli > 15 NPP /100

mL. - Présence de

salmonelles dans 5 L

- zone de pompage ponctuellement contaminée - pollution interne à l’établissement (défauts

d’entretien, animaux…)

- Pratiques améliorant la qualité de l’eau

- non respect du protocole de pompage (période) - cycle de décantation trop court (réserve) - dysfonctionnement des équipements (ex : aération) - pollution interne à l’établissement (défauts d’entretien, animaux…)

- Equipement de traitement de l’eau

- non respect des protocoles de mise en œuvre des équipements - dysfonctionnement des équipement de traitement (ex :UV) - pollution interne à l’établissement (défauts d’entretien, animaux…)

52

10. Plan de maîtrise sanitaire 2/2 HACCP

HACCP

Analyse des risques et

maîtrise des points critiques

53

Pour l’application des principes HACCP pour les activités de purification et/ou d’expédition de

coquillages, j’applique le Guide des Bonnes Pratiques d’Hygiène et d’Application des principes HACCP.

Dans le cas contraire, je dois préciser :

Champ d’application HACCP

Analyses des dangers et mesures préventives (principe 1)

Identification des points de contrôle (principe 2)

Définition des conditions de contrôles (principe 3)

Procédures de surveillance (principe 4)

Actions correctives (principe 5)

Vérification (principe 6)

Documentation (principe 7)

Tableau 11 : Analyse des dangers

Tableau 12 : Points de contrôle

Dan

gers

Cara

cté

ris

tiq

ues

MB

V

Man

ipu

lati

on

Eau

Lo

cau

x

Eq

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em

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t

Méth

od

es/

Op

éra

tio

ns

Préven

tio

n

Po

int

de c

on

trôle

Point de

contrôle n° Limite

Procédures de

surveillance Mesures correctives Documentation

54

ANNEXES

Annexe 1 : Plans

Annexe 2 : Attestation de formation

Annexe 3 : Suivi médical du personnel

Annexe 4 : Plan de lutte contre les nuisibles

Annexe 5 : Document d’enregistrement

Annexe 6 : Utilisation de l’eau