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Lettre d’information financière Le retour en fanfare de la volatilité # 242 AVRIL À JUIN 2018 ACTUALITÉS PATRIMONIALES Prélèvement à la source et crédit d’impôt, 2018 une année (pas si) blanche UN MOIS SUR LES MARCHÉS Préférence pour les actions américaines et émergentes INTERVIEW « Donnez du sens à vos investissements » En bref Comité de rédaction : Julie Badaoui (Responsable Marketing) – Emmanuel Etevenon (Ingénieur Financier) Vincent Ledoux (Directeur de la Gestion sous Mandat) - Arnaud Meleard (Ingénieur Patrimonial) Sébastien Soubise (Gestionnaire de portefeuille sous mandat) – Tatiana Moya (Gestionnaire de portefeuille sous mandat) – Jean-Michel Starck (Directeur de l’Offre) – Damian Synowski (Chargé de communication) Stratégies et marchés Les marchés mondiaux d’actions et de taux se cherchent une direction. Après un mois de janvier exubérant et un mois de février très pessimiste, nous pensons que les actifs risqués vont recommencer à performer, soutenus par les perspectives bénéficiaires et des valorisations légèrement moins élevées. Nous indiquions fin 2017 que l’accélération manifeste de l’activité économique mondiale n’entraînerait pas nécessairement des performances homogènes sur les marchés en 2018. Un trimestre plus tard, l’orientation à la baisse des marchés produit d’ores et déjà des écarts de performance significatifs entre zones géographiques et classes d’actifs. Après plusieurs mois de progression des indices mondiaux, guidés par des politiques monétaires accommodantes, la psychologie positive des investisseurs a récemment été malmenée. L’optimisme général s’est heurté à plusieurs événements de nature à freiner l’attrait pour les actifs risqués. La volatilité a fait son grand retour sur les marchés, avec des variations de cours impressionnantes en séance. D’une manière générale, une augmentation significative de la volatilité est symptomatique d’inquiétudes fortes sur la croissance. Mais cette fois-ci, la volatilité n’est pas liée à un retournement du cycle économique mais à la poursuite de la hausse des taux aux Etats-Unis, couplée aux mesures protectionnistes annoncées par l’administration américaine sur le commerce mondial. Sur le front des taux d’intérêts, le nouveau président de la Fed, M. Jerome Powell, a tenu sa première conférence et s’inscrit pour le moment dans la lignée de sa prédécesseure, Mme Janet Yellen. Une nouvelle hausse des taux à court terme de 0,25% a été confirmée. Ces hausses devraient continuer jusqu’en 2019 à un rythme trimestriel et sont justifiées par des données économiques toujours très bien orientées aux Etats-Unis. La production industrielle, les ventes de détail et les investissements en capital fixe connaissent des rythmes de croissance annuels supérieurs à 7% par rapport à 2017. Ces données positives et la récente hausse de l’inflation des salaires ne sont pas sans conséquences : les taux d’Etat à 3 ans sont passés de 1,5% à 2,5% en six mois. Les investisseurs se familiarisent avec ce nouvel environnement, et adaptent leurs portefeuilles à un monde où la détention d’obligations ne représente plus une protection contre les baisses de marché. Les investisseurs ont également réagi de manière épidermique aux annonces du président Donald Trump de sanctions commerciales envers la Chine à hauteur de 60 milliards de dollars. Après avoir affecté dans un premier temps le secteur des matériaux, ces effets d’annonce ont particulièrement touché les valeurs technologiques américaines, qui représentent désormais 25% des indices. Les investisseurs craignent que les mastodontes de la côte soient davantage réglementés (notamment sur la confidentialité des données après le scandale touchant Facebook) et soient fiscalement mis davantage à contribution. En Europe, ces annonces ont servi de prétexte à des prises de bénéfices sur les entreprises exportatrices. Nous estimons qu’une guerre commerciale entre la Chine et les Etats-Unis est improbable, en raison des intérêts réciproques entre ces deux puissances. Toutefois, nous anticipons ce sentiment négatif de court terme en favorisant les valeurs plus domestiques. Enfin, chez nos voisins anglais, les négociations sur le Brexit nous semblent avancer, mais la visibilité reste toujours très faible sur le deal final. En dépit de ces incertitudes et de l’augmentation progressive du coût du capital, nous estimons que la prime de risque à détenir des actifs risqués est toujours attractive. D’un point de vue fondamental, nous réitérons notre confiance sur la progression des résultats des entreprises pour 2018. La consolidation récente permet de redonner un attrait manifeste aux actifs risqués. Éditorial Les craintes de montée de protectionnisme pénalisent les marchés. Nous pensons qu’il y a de grandes chances que ces échanges se terminent par une négociation honorable pour les parties, et non par une escalade protectionniste trop évidemment défavorable à tous. Ainsi, après la récente correction des marchés, pour les actions européennes, nous retrouvons les niveaux de valorisation (P/E de 13,5) qui prévalaient en février 2016 avec les craintes liées à l’effondrement du prix du pétrole. De la même manière, les actions émergentes continuent de se situer sur des valorisations attractives en raison d’une très forte dynamique de hausse des profits. Nous pensons ainsi que la hausse de la volatilité et celle de l'aversion au risque peuvent être mises à profit pour augmenter l’exposition aux actifs à risque et notamment les actions. On retrouve ces convictions dans nos mandats de gestion. Notre gamme est optimisée pour présenter la meilleure allocation diversifiée par profil de risque. Elle est destinée à constituer une allocation cœur de portefeuille. Cette allocation centrale peut être complétée par des investissements plus personnalisés via nos thématiques d’investissements. Par exemple, votre conseiller en investissement peut vous présenter nos solutions pour bénéficier concrètement du développement de l’automatisation et de la robotique mais aussi de la montée en puissance des solutions électriques. Il peut également sélectionner avec vous les valeurs de petites ou moyennes capitalisations pour profiter de la croissance américaine. A noter également, à titre de diversification, nos mandats de gestion dédiés sur les actions émergentes, lesquels constituent l'une des grandes spécialités de HSBC. Enfin, je serai ravi de vous accueillir le 30 mai 2018 à l’occasion d’un petit déjeuner conférence autour de l’assurance vie et de la diversification du fonds général avec la présentation de solutions optimisant les risques et la volatilité. François Essertel Directeur de HSBC Private Banking, HSBC France « DIVERSIFICATION DU FONDS EUROS : SOLUTIONS ET OPPORTUNITÉS » REJOIGNEZ-NOUS LE 30 MAI 2018 - 8H15 PETIT DÉJEUNER CONFÉRENCE HSBC France 109, avenue des Champs-Elysées 75008 Paris Contact marketing : Julie Badaoui [email protected] Tél. 01 49 03 10 58 Le retour en fanfare de la volatilité

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N 1

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7570

Lettre d’information financière

Le retour en fanfare de la volatilité

# 242 AVRIL À JUIN 2018

ACTUALITÉS PATRIMONIALES

Prélèvement à la source et crédit d’impôt, 2018 une année (pas si) blanche

UN MOIS SUR LES MARCHÉS

Préférence pour les actions américaines et émergentes

INTERVIEW

« Donnez du sens à vos investissements »

En bref

Comité de rédaction : Julie Badaoui (Responsable Marketing) – Emmanuel Etevenon (Ingénieur Financier) Vincent Ledoux (Directeur de la Gestion sous Mandat) - Arnaud Meleard (Ingénieur Patrimonial) Sébastien Soubise (Gestionnaire de portefeuille sous mandat) – Tatiana Moya (Gestionnaire de portefeuille sous mandat) – Jean-Michel Starck (Directeur de l’Offre) – Damian Synowski (Chargé de communication)

Stratégies et marchés

Les marchés mondiaux d’actions et de taux se cherchent une direction. Après un mois de janvier exubérant et un mois de février très pessimiste, nous pensons que les actifs risqués vont recommencer à performer, soutenus par les perspectives bénéficiaires et des valorisations légèrement moins élevées.

Nous indiquions fin 2017 que l’accélération manifeste de l’activité économique mondiale n’entraînerait pas nécessairement des performances homogènes sur les marchés en 2018. Un trimestre plus tard, l’orientation à la baisse des marchés produit d’ores et déjà des écarts de performance significatifs entre zones géographiques et classes d’actifs.

Après plusieurs mois de progression des indices mondiaux, guidés par des politiques monétaires accommodantes, la psychologie positive des investisseurs a récemment été malmenée. L’optimisme général s’est heurté à plusieurs événements de nature à freiner l’attrait pour les actifs risqués. La volatilité a fait son grand retour sur les marchés, avec des variations de cours impressionnantes en séance. D’une manière générale, une augmentation significative de la volatilité est symptomatique d’inquiétudes fortes sur la croissance. Mais cette fois-ci, la volatilité n’est pas liée à un retournement du cycle économique mais à la poursuite de la hausse des taux aux Etats-Unis, couplée aux mesures protectionnistes annoncées par l’administration américaine sur le commerce mondial.

Sur le front des taux d’intérêts, le nouveau président de la Fed, M. Jerome

Powell, a tenu sa première conférence et s’inscrit pour le moment dans la lignée de sa prédécesseure, Mme Janet Yellen. Une nouvelle hausse des taux à court terme de 0,25% a été confirmée. Ces hausses devraient continuer jusqu’en 2019 à un rythme trimestriel et sont justifiées par des données économiques toujours très bien orientées aux Etats-Unis. La production industrielle, les ventes de détail et les investissements en capital fixe connaissent des rythmes de croissance annuels supérieurs à 7% par rapport à 2017. Ces données positives et la récente hausse de l’inflation des salaires ne sont pas sans conséquences : les taux d’Etat à 3 ans sont passés de 1,5% à 2,5% en six mois. Les investisseurs se familiarisent avec ce nouvel environnement, et adaptent leurs portefeuilles à un monde où la détention d’obligations ne représente plus une protection contre les baisses de marché.

Les investisseurs ont également réagi de manière épidermique aux annonces du président Donald Trump de sanctions commerciales envers la Chine à hauteur de 60 milliards de dollars. Après avoir affecté dans un premier temps le secteur des matériaux, ces effets d’annonce ont particulièrement touché les valeurs technologiques américaines,

qui représentent désormais 25% des indices. Les investisseurs craignent que les mastodontes de la côte soient davantage réglementés (notamment sur la confidentialité des données après le scandale touchant Facebook) et soient fiscalement mis davantage à contribution. En Europe, ces annonces ont servi de prétexte à des prises de bénéfices sur les entreprises exportatrices.

Nous estimons qu’une guerre commerciale entre la Chine et les Etats-Unis est improbable, en raison des intérêts réciproques entre ces deux puissances. Toutefois, nous anticipons ce sentiment négatif de court terme en favorisant les valeurs plus domestiques. Enfin, chez nos voisins anglais, les négociations sur le Brexit nous semblent avancer, mais la visibilité reste toujours très faible sur le deal final.

En dépit de ces incertitudes et de l’augmentation progressive du coût du capital, nous estimons que la prime de risque à détenir des actifs risqués est toujours attractive. D’un point de vue fondamental, nous réitérons notre confiance sur la progression des résultats des entreprises pour 2018. La consolidation récente permet de redonner un attrait manifeste aux actifs risqués.

Éditorial

Les craintes de montée de protectionnisme pénalisent les marchés. Nous pensons qu’il y a de grandes chances que ces échanges se terminent par une négociation honorable pour les parties, et non par une escalade protectionniste trop évidemment défavorable à tous.

Ainsi, après la récente correction des marchés, pour les actions européennes, nous retrouvons les niveaux de valorisation (P/E de 13,5) qui prévalaient en février 2016 avec les craintes liées à l’effondrement du prix du pétrole.

De la même manière, les actions émergentes continuent de se situer sur des valorisations attractives en raison d’une très forte dynamique de hausse des profits.

Nous pensons ainsi que la hausse de la volatilité et celle de l'aversion au risque peuvent être mises à profit pour augmenter l’exposition aux actifs à risque et notamment les actions.

On retrouve ces convictions dans nos mandats de gestion. Notre gamme est optimisée pour présenter la meilleure allocation diversifiée par profil de risque. Elle est destinée à constituer une allocation cœur de portefeuille. Cette allocation centrale peut être complétée par des investissements plus personnalisés via nos thématiques d’investissements. Par exemple, votre conseiller en investissement peut vous présenter nos solutions pour bénéficier concrètement du développement de l’automatisation et de la robotique mais aussi de la montée en puissance des solutions électriques. Il peut également sélectionner avec vous les valeurs de petites ou moyennes capitalisations pour profiter de la croissance américaine. A noter également, à titre de diversification, nos mandats de gestion dédiés sur les actions émergentes, lesquels constituent l'une des grandes spécialités de HSBC.

Enfin, je serai ravi de vous accueillir le 30 mai 2018 à l’occasion d’un petit déjeuner conférence autour de l’assurance vie et de la diversification du fonds général avec la présentation de solutions optimisant les risques et la volatilité.

François Essertel Directeur de HSBC Private Banking, HSBC France

« DIVERSIFICATION DU FONDS EUROS :SOLUTIONS ET OPPORTUNITÉS »

REJOIGNEZ-NOUS LE 30 MAI 2018 - 8H15

PETIT DÉJEUNER CONFÉRENCE

HSBC France 109, avenue des Champs-Elysées 75008 Paris

Contact marketing : Julie [email protected]

Tél. 01 49 03 10 58

Le retour en fanfare de la volatilité

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Actualités patrimoniales

Prélèvement à la source et crédit d’impôt, 2018 une année (pas si) blanche

10.04 17.04 27.04

Agenda

Etats-Unis

Indicateurs Date Précédent Attendu

PIB (T/T annualisé) T1 27.04 2,9% =

La croissance du PIB aura vraisemblablement été à nouveau soutenue au T1. Même si la consommation des ménages est désormais pénalisée par la remontée progressive de l'inflation, l'investissement des entreprises a pris le relais depuis plusieurs mois.

Indice du coût de l'emploi T1

27.04 0,6% +

Depuis la récession de 2008-2009, on a observé une maîtrise forte du coût de l'emploi dans les entreprises. Cette modération s'est traduite par une hausse du coût d'environ 0,5% par trimestre en moyenne alors qu’elle était de 0,8%-1% avant la récession. La résorption du taux de chômage implique plus de tensions salariales. Cet indice du coût de l'emploi devrait donc retrouver cette année un rythme de progression plus proche de 0,7% - 0,8%.

Europe

Indicateurs Date Précédent Attendu

France : production manufacturière (A/A) Février

10.04 3,3% =

L'industrie française connaît une bonne dynamique depuis l'année dernière. Les causes en sont multiples et sont toujours présentes à ce jour, plaidant pour une poursuite de cette phase pour cette année. Cependant, la dégradation du climat social domestique pourrait, en cas de grèves importantes, provisoirement rompre ce momentum.

France : PIB (T/T)T1

27.04 0,70% =

La variation trimestrielle du PIB avait été de 0,7% au T4 (soit 2,8% annualisé). Au regard de l'évolution des indicateurs avancés cette année, il est probable que le rythme de progression soit resté similaire au T1. L'industrie se porte bien et la consommation bénéficie du soutien retrouvé du marché de l'emploi.

Émergents

Indicateur Date Précédent Attendu

Chine : PIBT1

17.04 6,80% =

Le dernier Comité central du Parti communiste chinois a été l'occasion d'un net renforcement du pouvoir en place. L'orientation économique devrait donc rester identique pour les prochaines années et les réformes engagées devraient donc se poursuivre. La croissance du PIB devrait rester dans une fourchette de 6,5%-7%.

Comme nous l’avions évoqué dans La Lettre de janvier, nous revenons plus en détail sur la mise en place du prélèvement à la source (PAS) à compter du 1er janvier 2019 et plus précisément sur le crédit d’impôt. Même si quelques voix se font encore entendre pour demander un nouveau report du prélèvement, arguant notamment des difficultés que vont rencontrer les nouveaux collecteurs, la machine se met en place et, le 1er février, l’administration a publié ses premiers commentaires : définition des collecteurs, obligation en matière de collecte et de reversement…

Le prélèvement à la source consiste à déduire l'impôt avant versement du revenu : le montant de l’impôt est prélevé chaque mois sur le bulletin de paie. Ainsi, le paiement est étalé

sur douze mois et le décalage d’un an supprimé.

Le contribuable continue à déclarer chaque année au printemps les revenus de l’année précédente. Le prélèvement est calculé sur les revenus de l'année N-2 déclarés au printemps de l'année N-1, avec une actualisation en septembre. Le taux de prélèvement du foyer est communiqué au contribuable lors de la déclaration en ligne. Celui-ci est repris sur l'avis d’impôt adressé chaque année en été, dès 2018. Au 1er janvier de l'année suivante, le taux sera appliqué au salaire, pension ou revenu de remplacement, et figurera sur la fiche de paie, puis est actualisé en septembre en fonction de la déclaration des revenus effectuée au printemps.

Pour éviter une double imposition sur les revenus 2018 et 2019, le législateur a prévu un crédit d’impôt spécifique (crédit d’impôt pour la modernisation du recouvrement – CIMR). Ce crédit d’impôt est égal à l’impôt et aux prélèvements sociaux issus des revenus de 2018 qui entrent dans le mécanisme du prélèvement à la source : traitements et salaires, pensions et retraites, bénéfices industriels et commerciaux (BIC), bénéfices non

commerciaux (BNC), bénéfices agricoles (BA), revenus fonciers…

Dès lors, les contribuables ne resteront redevables de l’impôt et des prélèvements sociaux qu’au titre des revenus de 2018 qui n’entrent pas dans le champ du PAS ; à savoir, principalement les revenus de valeurs mobilières, les plus-values et les revenus exceptionnels ainsi que la contribution exceptionnelle sur les hauts revenus. Le caractère exceptionnel ou non des revenus des catégories BIC, BNC, BA et des revenus des dirigeants salariés d'entreprises pour 2018 est apprécié, dans un premier temps, par comparaison avec leurs revenus des années 2015 à 2017, pour l'octroi du CIMR en 2019, puis dans un second temps par comparaison avec les revenus des années 2015 à 2019, un complément de CIMR pouvant être octroyé en 2020.

Pour limiter les effets d’aubaine ou certaines mesures d’optimisations tendant à majorer les revenus de 2018 ouvrant droit au CIMR ou à reporter des charges qui auraient dû être passées cette année, le législateur a prévu des dispositifs de lutte contre l’optimisation.

S’agissant des revenus et déficits fonciers, le montant des charges d'entretien et de réparation admis en déduction du revenu foncier de l'année 2018 conditionne celui des charges de même nature admis en déduction du revenu foncier de l'année 2019.

Au titre des revenus 2018, 100% des dépenses de travaux sont admises en déduction par imputation de l’éventuel déficit sur le revenu global dans la limite de

10 700 € puis report dudit déficit pendant 10 ans sur les revenus de même nature.

Au titre des revenus 2019, le montant des dépenses d’entretien et de réparation admis correspond à la moyenne de ces charges acquittées au titre des années 2018 et 2019, quel que soit le montant des dépenses supporté en 2019. Ainsi, même en l'absence de paiement de dépenses en 2019, le contribuable pourra déduire de ses revenus fonciers de l'année 50% des dépenses d'entretien et de réparation acquittées en 2018. En revanche, si aucune dépense de cette nature n'est effectuée en 2018, les dépenses d'entretien et de réparation payées en 2019 seront plafonnées en déduction à hauteur de 50 % du montant payé en 2019.

Trois principales situations pourront être rencontrées par les contribuables :

Une situation favorable avec des dépenses de travaux en 2018 et une absence de revenus fonciers : la totalité des charges foncières décaissées en 2018 constituera un déficit foncier reportable (après imputation, le cas échéant, sur le revenu global dans la limite de 10 700 €). Ces charges seront également retenues pour 50% de leur montant au titre de l’année 2019.

Une situation neutre avec des revenus fonciers inférieurs aux charges foncières décaissées en 2018. La partie excédentaire des charges constituera un déficit foncier reportable (après imputation, le cas échéant, sur le revenu global dans la limite de 10 700 €).

Une situation défavorable au contribuable avec des dépenses de travaux décaissées en 2018 inférieures aux revenus fonciers. Aucun déficit reportable ne sera généré et ces dépenses ne seront prises en compte que pour 50% de leur montant au titre de l’année.

Arnaud Meleard, Ingénieur Patrimonial, HSBC Private Banking en France

Calendrier indicatif pour les années 2019 et 2018

2018 Paiement des impôts dus au titre des revenus de 2017.

Printemps 2018 Déclaration des revenus de l'année 2017, permettant de connaître le taux de prélèvement applicable au 1er janvier 2019.

Eté 2018 Réception de l'avis d'impôt des revenus 2017, mentionnant le taux de prélèvement.

Octobre 2018 Réception de l'avis d'impôt des revenus 2017, mentionnant le taux de prélèvement.

Janvier 2019 Début du prélèvement sur les revenus de 2019.

Printemps 2019 Déclaration des revenus de l'année 2018.

Septembre 2019 Actualisation du taux de prélèvement en fonction de la déclaration des revenus 2018

Page 3: Lettre d’information financière - HSBC France...sa prédécesseure, Mme Janet Yellen. Une nouvelle hausse des taux à court terme de 0,25% a été confirmée. Ces hausses devraient

Solutions d’investissementNos convictions sur la classe d’actifs « actions »Thématique Technologie et robotique : nous considérons que la révolution technologique en cours justifie les valorisations élevées du secteur. Les perspectives sont très porteuses pour les sociétés qui redéfinissent les technologies et usages de demain.

Thématique Value : après la forte hausse des marchés intervenue ces derniers mois, il nous semble important de renforcer le biais «value» dans nos portefeuilles et d’orienter les portefeuilles vers les actions ayant des valorisations raisonnables et un potentiel de hausse qui reste significatif.

Thématique Actions asiatiques : les progrès réalisés en matière de réformes économiques et financières, la stabilisation du prix des matières premières, les révisions à la hausse de résultats des sociétés des pays émergents sont autant d’atouts pour la région. Si l’on exclut les géants chinois de l’internet, les valorisations sont attractives et présentent une décote importante par rapport aux autres zones géographiques.

Thématique Small Cap US : Les entreprises de petites tailles vont pleinement profiter de la réforme fiscale et sont davantage présentes dans les secteurs domestiques.

Nos convictions sur la classe d’actifs « obligataire »Dette émergente : au sein du monde émergent, il est possible de trouver des pays et des sociétés qui offrent des niveaux de spreads encore attractifs et des perspectives intéressantes. Le fonds Total Return est un bon moyen d’investir de manière discriminée sur cette classe d’actifs en bénéficiant d’une exposition non benchmarkée et flexible. Nous sommes positifs sur les devises locales qui ont montré leur solidité dans la période de volatilité récente.

Après l’excès d’optimisme du mois de janvier, les marchés financiers ont depuis nettement corrigé. Les développements aux Etats-Unis ont à nouveau ce mois-ci focalisé l’attention des investisseurs. La réunion de la Fed des 20-21 mars était très attendue. Comme anticipé, les membres du FOMC (Federal Open Market Committee) ont relevé le taux directeur de 0,25%. Ils ont réaffiché leur volonté de poursuivre la normalisation progressive de la politique monétaire compte tenu des révisions à la hausse des perspectives de croissance (+2,7% pour 2018 vs 2,4% précédemment et de +2,1% à +2,5% pour 2019) et d’inflation. Les investisseurs ont finalement peu réagi à ces nouvelles. Ils ont davantage été affectés par le lancement de mesures protectionnistes. En effet, le 22 mars le président des Etats-Unis Donald Trump a annoncé la mise en place de droits de douane sur une partie des importations américaines de produits chinois (pour un montant pouvant aller jusqu’à 60 Md$). Cela a renforcé

les craintes d’un déclenchement de guerre commerciale et a nettement pesé sur les actifs risqués.

Ce climat d’incertitudes a engendré un positionnement plus neutre des investisseurs, des attentes plus réalistes et un retour sur des valorisations plus attractives. De notre côté, nous estimons que les marchés peuvent progresser de nouveau à court terme, soutenus par de solides fondamentaux. Nous continuons de préférer les actions aux obligations, mais nous réduisons notre préférence pour les actions de la zone euro. En effet, la dynamique de profits des entreprises européennes comparée à celle aux Etats-Unis et en Asie est devenue moins favorable. La hausse de l’euro limite la progression des profits, et le momentum économique semble s’essouffler compte tenu de statistiques économiques moins bien orientées (léger repli des indices PMI en zone euro). C’est pourquoi nous recommandons de réallouer une partie des investissements de la zone

euro vers les actions américaines. Nous privilégions particulièrement les valeurs financières, industrielles et technologiques. Pour autant, nous estimons qu’il subsiste des opportunités d’investissements dans la zone euro en particulier sur les marchés allemand et français.

Notre préférence pour les actions continue d’être compensée par une sous-pondération des obligations gouvernementales européennes et des obligations d’entreprises « investment grade » à un degré moindre. En revanche, nous demeurons positifs sur l’investment grade aux Etats-Unis et continuons surtout de trouver de bonnes opportunités dans la dette émergente en devises locales (Chine, Indonésie, Russie et Brésil). Nous anticipons un renforcement des devises émergentes face au dollar compte tenu de l’amélioration des fondamentaux et de politiques monétaires plus accommodantes grâce à des taux d’inflation en repli.

Neutral

Sovereignfixed income

Fixed Income

Short durationfixed income

DevelopedMarket Bonds

Large capequities

DevelopedMarket Equities

Defensives

Risk aversion

Value

Corporate fixed income

Equity

EmergingMarket Bonds

EmergingMarket Equities

Cyclicals

Small capequities

Risk appetite

Long durationfixed income

Growth

Vues au 29 mars 2018. Les données sont présentées à titre d’illustration seulement et peuvent être soumises à des modifications.

Indicateurs

Actions (29/03/2018)

Paris (Cac 40) 5 167,30

Francfort (Dax) 12 096,73

Londres (FTSE 100) 7 056,61

New York (S&P 500) 2 640,87

Tokyo (Nikkei 225) 21 159,08

Source : Bloomberg.

Performances en devises locales (au 29/03/2018)

2018 2017

Paris (Cac 40) -2,7% 9,26%

Francfort (Dax) -6,4% 12,51%

Londres (Ftse 100) -8,2% 7,63%

New York (S&P 500) -1,2% 19,4%

Tokyo (Nikkei 225) -7,1% 19,10%

Source : Bloomberg.

Évolution des principales places boursières en devise locale (base 100 fin 2014)

Paris

Francfort

Londres

New York

Tokyo

01.15 05.15 09.15 01.16 05.16 09.16 09.17 01.1875

100

125

150

01.17 05.17

Source : Bloomberg.

Taux gouvernementaux

Évolution des taux à 10 ans depuis fin 2014

Source : Bloomberg.

Change 2018 2017

1 EUR / USD 1,23 1,2005

1 EUR / GBP 0,8774 0,88809

1 EUR / JPY 130,91 135,28

1 EUR / CHF 1,17641 1,17029

Source : Bloomberg.

Matières premières 29.03.18 29.12.17

Pétrole ($ / baril) 64,94 60,42

Or ($ / once) 1325,5 1302,8

Maïs ($ / boisseau) 387,75 350,75

Blé ($ / boisseau) 451 427

Aluminium ($ / tonne) 2004,5 2268

Cuivre ($ / livre) 302,55 330,05

Source : Bloomberg.

Etats-Unis Allemagne

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Un mois sur les marchés

Préférence pour les actions américaines et émergentes

Page 4: Lettre d’information financière - HSBC France...sa prédécesseure, Mme Janet Yellen. Une nouvelle hausse des taux à court terme de 0,25% a été confirmée. Ces hausses devraient

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Note à l’attention du lecteur du présent document. Ce document est publié par HSBC France à titre d’information uniquement et ne revêt aucun caractère contractuel. Les informations contenues dans ce document ne constituent ni un conseil en investissement, ni une offre d’achat ou de vente d’un produit ou d’un service financier et ne doivent pas être interprétées comme tels. En outre, ces informations sont uniquement destinées aux ressortissants de pays où leur utilisation n’est pas contraire aux lois ou réglementations locales en vigueur. Il relève de la responsabilité de chaque investisseur de se conformer aux lois ou réglementations locales qui lui sont applicables. Si vous avez des questions concernant les informations figurant dans le présent document, nous vous invitons à contacter votre interlocuteur privilégié ou, le cas échéant, à prendre avis auprès de vos conseils habituels.La teneur du présent document repose sur des informations obtenues auprès de sources considérées comme fiables mais non contrôlées de manière indépendante. Bien que ces informations aient été préparées de bonne foi, aucune déclaration ni garantie, expresse ou tacite concernant leur exactitude ou leur exhaustivité, n’est ou ne sera faite et aucune responsabilité n’est ou ne sera acceptée par HSBC France ou le Groupe HSBC ou par aucun de leurs dirigeants, employés ou salariés respectifs. Les informations sont communiquées, les opinions sont formulées et les estimations sont faites sur la base de nos connaissances au moment de la publication du présent document et peuvent faire l’objet de modifications sans préavis, sous réserve de dispositions légales ou réglementaires contraires. Avant d’investir dans un Organisme de Placement Collectif (OPC) de droit français ou étranger ou dans un support en unité de compte adossé à un OPC de droit français ou étranger pour les contrats d’assurance-vie et/ou de capitalisation, vous devez prendre connaissance impérativement et attentivement de la version française du Document d’Information Clé pour l’Investisseur (DICI) et de son prospectus, documents réglementaires disponibles sur demande ou sur www.hsbcprivatebankfrance.com ainsi que pour les contrats d’assurance-vie et/ou de capitalisation de la Notice d’Information/des Conditions Générales, et de l’annexe « Supports financiers » présentant les supports disponibles sur ces contrats et les frais applicables. Avant toute décision d’investissement, il vous appartient de vous assurer, avec l’aide de vos conseils habituels, que le ou les supports considérés correspondent à votre expérience, à vos connaissances, à votre situation financière, à vos objectifs d’investissement, à votre sensibilité au risque, ainsi qu’à la réglementation dont vous relevez (et notamment la législation locale à laquelle vous seriez éventuellement assujetti). Les performances passées ne préjugent en rien des résultats futurs, et doivent être analysées avec prudence. Les investissements, soumis aux fluctuations de marché, peuvent varier tant à la baisse qu’à la hausse, et présentent un risque de perte en capital. Nous vous rappelons que selon la réglementation en vigueur, les personnes physiques, associations et sociétés n’ayant pas la forme commerciale, domiciliées ou établies fiscalement en France, sont tenues de déclarer, lors de leur déclaration de revenus ou de résultats, les comptes ouverts, utilisés ou clos à l'étranger ainsi que les revenus afférents. En outre, concernant les personnes physiques, dès la perception de revenus mobiliers par l’intermédiaire de ces comptes, ces dernières doivent s’acquitter des prélèvements sociaux et, le cas échéant, d’un acompte d’impôt sur le revenu. Enfin, ces comptes doivent être déclarés à l’impôt sur la fortune si les titulaires concernés en sont redevables. Par ailleurs, selon la réglementation en vigueur, les personnes physiques domiciliées fiscalement en France, sont tenues de déclarer, lors de leur déclaration de revenus, certaines informations relatives aux contrats de capitalisation et placements de même nature, et notamment aux contrats d’assurance-vie, souscrits auprès d’organismes établis hors de France et, le cas échéant, les produits générés sur ces contrats lors d'un rachat total ou partiel. En outre, ces dernières doivent s’acquitter, dès le versement des revenus, des prélèvements sociaux. Enfin, ces contrats doivent être déclarés à l’impôt sur la fortune si les titulaires concernés en sont redevables. En cas de non-respect de ces obligations, les personnes concernées s’exposent à des rappels d'impôts et à l'application de sanctions. Pour plus de précisions concernant les obligations déclaratives et fiscales vous incombant, nous vous recommandons de vous rapprocher de vos conseils indépendants. HSBC Private Banking est le département de banque privée du Groupe HSBC en France. L’activité de banque privée peut être exercée dans le monde entier par différentes entités juridiques du Groupe HSBC conformément aux exigences réglementaires locales. Les produits et les services décrits dans ce document peuvent être proposés par différentes sociétés du Groupe HSBC. Certains produits ou services ne sont cependant pas disponibles dans certaines zones géographiques. Par ailleurs, certaines agences HSBC interviennent en tant que points d’entrée de HSBC Private Banking mais ne sont pas autorisées à présenter ou vendre des produits et des services, ou encore à offrir des conseils à la clientèle privée. De plus amples informations sont disponibles sur demande. Une liste complète des entités de banque privée est disponible sur notre site Internet, www.hsbcprivatebankfrance.com. © Copyright.HSBC France. TOUS DROITS RESERVES. Aucune partie de ce document ne peut être reproduite, stockée dans un système de récupération de données ou transmise à quelque fin ou par quelque moyen que ce soit (électronique, mécanique, photocopie, enregistrement ou autre) sans la permission expresse et écrite de HSBC France, 103 avenue des Champs-Élysées – 75008 Paris – France. HSBC France est soumise à agrément et à contrôle par l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution en qualité d'établissement de crédit. HSBC Private Banking, HSBC France - Société Anonyme au capital de 337 189 135 euros - SIREN 775 670 284 RCS Paris. Banque et intermédiaire en assurances immatriculée auprès de l’Organisme pour le Registre des Intermédiaires en Assurances sous le numéro 07 005 894 (www.orias.fr) - TVA intracommunautaire : FR 707 756 702 84.

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Interview de Jean-Luc RondetGérant d’actifs depuis 31 ans

Pourriez-vous décrire HSBC Sustainable Euroland Equity ?

HSBC Sustainable Euroland Equity est un fonds ISR* qui investit sur des titres d’entreprises sélectionnées pour leurs bonnes pratiques environnementales et sociales et pour leurs qualités financières.

Qu’est-ce qui le différencie d’un fonds actions classique ?

Essentiellement notre approche ISR « Best in Class » consistant à retenir les titres les mieux classés selon les critères ESG** (les secteurs armement et tabac sont exclus de notre univers d’investissement). Les valeurs sont classées en quartiles au sein de leur secteur respectif. Il est possible d’investir sur la première moitié des sociétés classées et à hauteur de 5% sur la seconde moitié. Les valeurs en bas du classement sont proscrites. L’univers d’investissement ainsi défini et selon le même processus de sélection de titres que toute la gestion d’actions zone euro, nous privilégions les entreprises dont la profitabilité est stable ou en croissance, affichant un prix attractif. Notre approche de gestion est basée exclusivement sur la sélection de valeurs.* Investissement Socialement Responsable** Environnement, Sociétal, Gouvernance

Approche « Best in Class » et performances financières sont-elles compatibles ?

HSBC Sustainable Euroland Equity poursuit les mêmes objectifs de surperformance d’indices de référence classiques que les autres fonds d’actions. C’est l’univers plus restreint dans lequel il opère sa sélection qui le distingue. Comme l’illustre le tableau ci-contre, cette approche n’est pas antinomique avec la performance, et celles de nos stratégies ISR sont en ligne avec celles d’investissements comparables non ISR.

* Catégorie Morningstar : Eurozone Large Cap. Equity.Source : Morningstar – Données arrêtées au 28 février 2018 – Les performances ont trait au passé. Les performances passées ne sont pas un indicateur fiable des performances futures.

Quels ont été vos choix d’investissements ces derniers mois ?

Parmi les choix gagnants opérés fin 2017, citons l’acquisition de Neste, l’un des leaders mondiaux de biodiesel qui profite de la forte demande sur ce type de carburant. Le groupe de luxe Kering qui bénéficie toujours d’un bon momentum de croissance et de la restructuration de sa filiale Gucci fut également un choix gagnant. A contrario, le fonds a subi la baisse de Nokia qui a déçu les marchés avec des prévisions de croissance en retrait sur ses principaux marchés. Toutefois, le titre s’est repris début 2018 après qu’un message positif sur le déploiement de la 5G a été diffusé. Les valeurs financières en portefeuille se sont bien comportées en ce début d’année alors que certaines de nos positions, comme Post NL et Valeo, ont souffert de publications décevantes.

HSBC Sustainable Euroland EquityOrientation de gestion

De classification AMF « actions des pays de la zone euro », le FCP a pour objectif de maximiser sa performance, sur un horizon de placement recommandé d’au moins cinq ans, en investissant sur des titres d’entreprises sélectionnées pour leurs bonnes pratiques environnementales et sociales et pour leurs qualités financières.

Points clés

Une gestion consistant à combiner l’approche « profitabilité et valorisation » avec des sociétés reconnues pour leurs bonnes pratiques environnementales, sociales et de gouvernance (ESG)

Construction de l’univers d’investissement ESG via une approche « best in class »

Une expérience de plus de quinze ans dans la gestion de fonds ISR actions

Caractéristiques Code ISIN (A) : FR0000437113. Devise part : Eur.Forme juridique : FCP de droit français. Durée minimale de placement recommandé : 5 ans. Indice de référence (pour info) : MSCI EMU (NR).Société de gestion : HSBC Global Asset Management (France). Dépositaire : CACEIS Bank. Heure limite de souscription / rachats : 12 h 00. Droits d’entrée / sortie maximum : 3% (part A). Frais courants (part A) : 1,54% Les frais courants se fondent sur les frais de l’exercice précédent, clos en décembre 2016, et peuvent varier d’un exercice à l’autre.Date de lancement : 29.12.1995 (Part A)

Profil de risque

Les données historiques, telles que celles utilisées pour calculer l’indicateur synthétique, pourraient ne pas constituer une indication fiable du profil de risque futur de l’OPCVM. La catégorie de risque associée à ce fonds n’est pas garantie et pourra évoluer dans le temps. La catégorie la plus faible ne signifie pas « sans risque ». Le FCP est classé dans la catégorie 6. Cette classification correspond à la volatilité du marché des actions de la zone euro. Le risque associé aux produits dérivés, non pris en compte dans l'indicateur, peut également avoir un impact à la baisse sur la valeur liquidative de l'OPCVM. A noter : le fonds est exposé aux risques principaux suivants : risque de perte en capital, risque actions. Pour plus d’information sur les frais et les risques, veuillez vous reporter aux DICI et prospectus de cet OPCVM, disponibles sur http://www.assetmanagement.hsbc.com/fr.

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A risque plus faible

Rendement généralement plus faible Rendement généralement plus élevé

A risque plus élevé

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Interview gérant

« Donnez du sens à vos investissements »

1 an Quartile Rang 3 ans Quartile

Rang 5 ans Quartile Rang

HSBC Sust.Eur Equity (A)

12.25%1 

232 / 1145

16.75%1

183 / 989

66.79%1

162 / 830Moy. Cat. Morningstar*

9.76% 10.79% 56.17%