les fêtes au musée - le devoir€¦ · les fÊtes au musÉe — le devoir, les samedi 17 et...

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07.11. 2018 07. 04. 2019 L’A postmodernistes et autres mythes cca.qc.ca Cette exposition est rendue possible en partie grâce à la Graham Foundation for Advanced Studies in the Fine Arts. Le CCA tient à remercier de leur appui généreux la Ville de Montréal et le ministère de la Culture et des Communications, le Conseil des arts du Canada et le Conseil des arts de Montréal. De gauche à droite : Aldo Van Eyck, photographie des constructions pueblo, Aldo van Eyck Archive © Aldo Van Eyck. Tois cartes postales pueblos de Vincent Scully © Casa Editrice Giusti di Becocci Fierenze. Boîte à diapositives Kodak, 1969. © Eastman Kodak Inc. Carte postale Giardino di Boboli Pietro Barbino de Charles Moore, 1979, © Casa Editrice Giusti di Becocci Fierenze Centre Canadien d’Architecture Canadian Centre for Architecture 1920, rue Baile, Montréal, QC, Canada LES SAMEDI 17 ET DIMANCHE 18 NOVEMBRE 2018 Les Fêtes au musée L’offre muséale est vaste durant le temps des Fêtes. Dans son désormais traditionnel cahier spécial Les Fêtes au musée, Le Devoir présente plusieurs activités et expositions à visiter pour l’occasion, en région comme à Montréal, ou même dans le confort de son salon. PHOTOS : MUSÉE MCCORD, MUSÉE D’HISTOIRE CANADIEN ET MUSÉE MARGUERITE-BOURGEOYS. PHOTOMONTAGE: LE DEVOIR.

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07.11.2018 – 07.04.2019

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et autres mythescca.qc.caCette exposition est rendue possible en partie grâce à la Graham Foundation for Advanced Studies in the Fine Arts.Le CCA tient à remercier de leur appui généreux la Ville de Montréal et le ministère de la Culture et des Communications, le Conseil des arts du Canada et le Conseil des arts de Montréal.

De gauche à droite : Aldo Van Eyck, photographie des constructions pueblo, Aldo van Eyck Archive © Aldo Van Eyck. Tois cartes postales pueblos de Vincent Scully © Casa Editrice Giusti di Becocci Fierenze. Boîte à diapositives Kodak, 1969. © Eastman Kodak Inc. Carte postale Giardino di Boboli Pietro Barbino de Charles Moore, 1979, © Casa Editrice Giusti di Becocci Fierenze

Centre Canadien d’ArchitectureCanadian Centre for Architecture1920, rue Baile, Montréal, QC, Canada

LES SAMEDI 17 ET DIMANCHE 18 NOVEMBRE 2018

Les Fêtes au musée

L’offre muséale est vaste durant le temps des Fêtes. Dans son

désormais traditionnel cahier spécial Les Fêtes au musée,

Le Devoir présente plusieurs activités et expositions à visiter

pour l’occasion, en région comme à Montréal, ou même dans le

confort de son salon.

PHOTOS : MUSÉE MCCORD, MUSÉE D’HISTOIRE CANADIEN ET MUSÉE

MARGUERITE-BOURGEOYS. PHOTOMONTAGE: LE DEVOIR.

LES FÊTES AU MUSÉE — LE DEVOIR, LES SAMEDI 17 ET DIMANCHE 18 NOVEMBRE 2018E 2

Cette année, les Fêtes débutent

dès le 29 novembre au Musée ca-

nadien de l’histoire, à Gatineau. Au

cœur de la capitale nationale, le

musée propose une foule d’activi-

tés d’apprentissage et invite à dé-

couvrir ses expositions dans une

ambiance féerique, où lutins,

chant choral, arbre illuminé et mar-

ché de Noël sont au programme.

R A P H A Ë L L E C O R B E I L

Collaboration spéciale

L a cérémonie d’illumination dugrand sapin de Noël lancera le

bal des festivités. « Tout a été pensépour faire vivre la magie des Fêtes»,assure Danielle Dezort, qui super-vise les activités d’apprentissage dumusée. Chants de Noël interprétéspar des élèves de l’école secondaireDe La Salle à Ottawa, chocolat chaudet bouchées de queues de castor se-ront servis le soir du 29 novembre.« Une belle occasion pour les fa-milles», résume Mme Dezort.

Les visiteurs pourront aussi se dé-nicher des cadeaux uniques au tra-ditionnel marché de Noël, confec-tionnés par plus de 80 artisans de larégion d’Ottawa et Gatineau. Objetsen verre, bijoux, produits gourmets,alcools, décorations de Noël et me-nuiserie d’ar t, notamment, serontexposés jusqu’au 2 décembre. « Lemarché nous plonge vraiment dansl’esprit de Noël, tout en encoura-

geant nos artisans locaux », fait va-loir Mme Dezort.

Apprendre en s’amusantLe 2 décembre sera également unejournée spéciale pour les enfants, quipourront partir à la recherche des lu-tins du père Noël. Dans le cadre decette activité, ils pourront apprendreà graver des tampons de caoutchoucpour sceller leur lettre à envoyer aupôle Nord.

Jusqu’au 26 décembre, les famillessont invitées à des ateliers deconfection d’ornements de Noël.« Décorer la maison durant la saisonhivernale est une tradition anciennedans presque toutes les cultures.Cela est d’autant plus vrai au Ca-nada, où la saison hivernale est trèslongue », peut-on lire sur le site Webdu musée. Les enfants pour rontdonc apprendre comment bricolerdes guirlandes, en suivant des tech-niques anciennes venues d’Alle-magne et du Japon.

La mission éducative du muséetraverse ainsi le programme desFêtes. Selon la Loi sur le Musée ca-nadien de l’histoire, l’établissement apour but « d’accroître la connais-sance, la compréhension et le degréd’appréciation des Canadiens àl’égard d’événements, d’expériences,de personnes et d’objets qui incar-nent l’histoire et l ’identité cana-diennes, qu’ils ont façonnées, ainsique de les sensibiliser à l’histoire dumonde et aux autres cultures».

Noël au Musée canadien de l’histoireLa riche programmation du temps des Fêtesrépond à la mission éducative du musée

VOIR PAGE E 6 : HISTOIRE

Aller plus souvent dans les mu-

sées éta it sur votre l i ste de

souhaits cette année, mais

vous avez manqué de temps ?

Reprenez-vous pendant les va-

cances, de la maison.

M É L A N I E G A G N É

Collaboration spéciale

L es vacances de Noël appro-chent… Se réveiller plus tard

qu’à l’habitude, déjeuner avec desbeignets ou des biscuits au paind’épice, flâner en pyjama devant lefoyer avec un bon café, en bonne

compagnie, sans faire de plan précispour la journée ni regarder l’heure :voilà un grand bonheur du tempsdes Fêtes. Vous pourriez ajouter àcela une visite familiale au musée enrobe de chambre. De plus en plus demusées d’ici et d’ailleurs proposentdes visites et activités virtuelles.

Il existe deux types d’of fres mu-séales virtuelles : des collections nu-mérisées et des visites de musées oude salles d’expositions. «Au Québec,la numérisation des œuvres s’est ac-célérée grâce à la mise en place duPlan culturel numérique, expliqueNora Charifi, chargée de communi-cation pour la Société des musées duQuébec. La présentation des œuvresen ligne et sur application continue

Faire la tournée des musées en pyjamaLe virage numérique rend les musées plus accessibles

Chants de Noël interprétés par des élèves de l’école secondaire De La Salle à Ottawa,chocolat chaud et bouchées de queues de castor seront offerts le soir du 29 novembre.MUSÉE CANADIEN DE L’HISTOIRE

LES FÊTES AU MUSÉE — LE DEVOIR, LES SAMEDI 17 ET DIMANCHE 18 NOVEMBRE 2018 E 3

de se renouveler avec l’évolution destechnologies. Les visites virtuelles sesont développées principalementdans la seconde moitié des années2000 avec l’évolution des outils tech-nologiques comme la vidéo sur360 degrés. En 2011, on a aussi vuapparaître le Google Art Project. »

Google Art Project permet de faireun tour du monde muséal et d’admi-rer des milliers d’œuvres d’artistesrenommés de l’histoire de l’art et devisiter des salles d’expositions departout sur le globe. Plusieurs collec-tions de musées québécois sont réfé-rencées sur Google Art Project.

Au Québec, af firme Mme Charifi,les visites vir tuelles de musées nesont toutefois pas encore nom-breuses : « Ce sont des projets d’en-vergure coûteux qui nécessitent defaire appel à des firmes spécialisées.Ça concerne donc surtout les grandsmusées, principalement à l’étranger.Les of fres de visites virtuelles res-tent timides.»

L’accès virtuel à des œuvres et àdes musées comporte par ailleurs denombreux avantages, selon la Société

des musées du Québec. Il rend lescollections des musées accessibles àtous, touche des publics éloignésgéographiquement ou des personnesqui fréquentent peu les musées,donne la possibilité de découvrir desœuvres ou des lieux difficilement ac-cessibles et offre une autre façon devisiter un musée lorsque le tempsmanque pour faire le tour des collec-tions. Ce contenu numérique culturelpeut aussi être utile aux chercheurs,spécialistes, étudiants, journalistesou passionnés d’art.

Des œuvres d’ici à découvrirdans le confort de votre salon

Quelle était la mode féminine, mas-culine et enfantine au Canada aucours des trois derniers siècles? Queportaient les familles lors des Fêtes,par exemple? C’est ce que vous pou-vez découvrir grâce à l’abondante of-fre numérique du Musée McCord deMontréal.

Il s’agit d’une collection de près de150 000 artefacts numérisés : des ob-jets, des manuscrits et des imagesqui témoignent de l’histoire sociale

ainsi que de la culture matérielle deMontréal, du Québec et du Canada.

Vous aimez les trains ? Rendez-vous sur le site Web de la collectionnumérique «À fond de train» du Mu-sée du Bas-Saint-Laurent. On y dé-couvre comment l’industrie ferro-viaire a transformé Rivière-du-Loup.On apprend aussi des choses sur lesgares, les cheminots et les voya-geurs du rail.

Vous aimez les avant-gardistes? Lafondatrice des Jardins de Métis, ElsieReford (1872-1967), est une femmeinspirante. Elle avait de nombreux ta-lents et une grande curiosité intellec-tuelle. Elle par tageait sa vie entreMontréal et Grand-Métis. Dans lamétropole, elle se consacrait aux œu-vres de charité, aux mondanités et àla politique, tandis que dans le Bas-Saint-Laurent, elle prenait soin de safamille et de ses jardins. Avec le pro-jet numérique « Elsie dans ses pro-pres mots », découvrez ses intérêtspour la politique, le droit des femmeset les affaires internationales.

La collection «Hommage aux bâtis-seurs culturels montréalais », lancée

par l’organisme de bienfaisance MU,permet de découvrir un projet demurales qui rendent hommage auxcréateurs de la métropole qui ontcontribué d’une manière remarqua-ble au rayonnement local, national etinternational de la scène culturellelocale.

Entrez dans le monastère des Ursu-lines et voyez entre autres la chapellepublique, la chapelle des religieuses,le tombeau de Marie de l’Incarna-tion. Des chants des ursulines pen-dant la messe font partie de la bandesonore.

Il est aussi possible de faire unevisite vir tuelle du Musée canadiende l’histoire. Vous y verrez entre au-tres Étoile du matin, un chef-d’œu-vre d’Alex Janvier qui orne le dômedu salon Haida Gwaii du Musée.Magnifique !

Les liens vers ces expositions se retrou-vent sur nos plateformes numériques.Pour accéder à d’autres expériences interactives : bit.ly/2qKEGCE etmuseevirtuel.ca.

De plus en plus de musées d’ici et d’ailleurs proposent des visites et activités virtuelles.ISTOCK

LES FÊTES AU MUSÉE — LE DEVOIR, LES SAMEDI 17 ET DIMANCHE 18 NOVEMBRE 2018E 4

à Pointe-à-Callière

Qui est le vrai père Noël ?ACTIVITÉ FAMILIALELes 15, 16, 22, 23, ainsi que

du 24 au 31 décembre 2018

Dès le 5 décembre 2018

L’ÉVÉNEMENT

pacmusee.qc.ca

Le Musée McCord connaîtra cette année une saison des Fêtes riche en

émotions et en activités. Au programme : expositions, contes, chants,

chasse au trésor et ateliers créatifs.

MUSÉE MCCORD

Revivre l’émerveillement

A L I C E M A R I E T T E

Collaboration spéciale

« L e musée propose pour cetemps des Fêtes une program-

mation très variée et familiale, pourtoutes les générations, autant pour lesenfants que les parents et grands-pa-rents», lance d’emblée Suzanne Sau-vage, directrice du Musée McCord.

Elle évoque tout d’abord l’installa-tion participative Ombres sans fron-tières, créée par le duo d’ar tistesmontréalaises Mere Phantoms. Àpar tir d’une série d’installationsd’ombres, les Montréalais pourrontdécouvrir l’histoire des camps de ré-fugiés de Grèce et de Turquie.

«Cette installation est ludique, maisforce aussi adultes et enfants à réflé-

chir à toute cette diversité présente àMontréal et à la notion d’accueil desimmigrants», présente Mme Sauvage.

Traditions montréalaises

Du 13 novembre au 6 janvier, le mu-sée prend par ailleurs des airs de fêteet perpétue une tradition vieille deplus de soixante-dix ans: celle des vi-trines mécaniques en devanture de LaMaison Ogilvy. Conçues sur mesurepar un fabricant de jouets allemand en1947, elles mettent en vedette de pe-tits animaux (faits à la main!) en pleindécor bavarois. Les vitrines ont été lé-guées au Musée McCord en mars2018, pour les préserver et faire per-durer la tradition. « Il n’en existepresque plus d’autres dans le monde,il y a Macy’s, à New York, et les Gale-ries Lafayette, à Paris, c’est donc une

LES FÊTES AU MUSÉE — LE DEVOIR, LES SAMEDI 17 ET DIMANCHE 18 NOVEMBRE 2018 E 5

des Fêtes Conçues sur mesure par un fabricant de jouets allemand en 1947, les vitrines mécaniques de La Maison Ogilvy,léguées en mars 2018 au Musée McCord, mettent en vedette de petits animaux en plein décor bavarois.ARCHIVES LE DEVOIR

tradition à poursuivre à Montréal »,souligne Suzanne Sauvage.

À l’extérieur, les passants décou-vriront la vitrine Le moulin dans la fo-rêt et au deuxième étage du musée,les visiteurs s’émerveilleront devantLe village enchanté. La rue Victoriaprendra ainsi des airs de fête, sur-tout les samedis, lorsque les chantsdes chorales d’enfants et d’adultesrésonneront devant la vitrine.

«Cela va être aussi féerique que çal’était au coin de La Montagne etSainte-Catherine », glisse la direc-trice du musée. À cela s’ajoutent lesconcer ts du groupe I Musici deMontréal, qui prendra place au théâ-tre J. A. Bombardier du Musée les9 et 16 décembre. « Pendant des an-nées, le groupe présentait desconcerts dans la salle Tudor, au cin-quième étage du magasin Ogilvy,donc nous faisons aussi revivre cettetradition-là», précise la directrice.

Et avec le temps des Fêtes, une au-tre tradition revient, propre cette fois

au Musée McCord, celle de l’exposi-tion de sa collection de jouets. Lemusée met en avant plusieurs objetsde sa collection de quelque 12 000jouets dans Le grenier aux trésors.Les visiteurs sont invités à partir à ladécouverte des jouets de différentesépoques, entre 1890 et aujourd’hui.

« C’est une exposition qui va plaireautant aux parents et aux grands-parents qu’aux enfants parce que lesuns vont revoir des jouets avec les-

quels ils ont joué quand ils étaientjeunes et les autres vont les décou-vrir, tout en observant ceux avec les-quels ils jouent aujourd’hui», raconteMme Sauvage, précisant qu’il s’agitd’une tradition, certes, mais toujoursdans un contexte d’innovation. « Onse réinvente avec une scénographienouvelle et une histoire nouvelle quel’on raconte à travers les exposi-tions», explique-t-elle.

Une foule d’activitésPendant tout le temps des Fêtes, lesvisiteurs pourront aussi participer àdiverses activités. Tout d’abord,L’aventure au Musée propose aux fa-milles de faire une visite complètedes lieux en partant à la recherche detrésors exposés dans ses salles. Puis,L’heure du conte, avec les histoiresdes Univers enchantés et celles duGrenier aux trésors, toujours très pri-sée des plus jeunes, aura lieu tous lesjours en français et en anglais.

Les familles pourront en outre par-

ticiper à des ateliers de création.Dans le cadre de l’installation Ombressans frontières, les participants sontinvités à créer des œuvres en papierselon une technique de pliage. Toutcomme l’exposition, cette activité lesinvite à se questionner sur l’exil et lanotion de «chez soi».

Dans le cadre de l’exposition Legrenier aux trésors, c’est un atelier decréation image par image qui estproposé aux jeunes. Avec des mor-ceaux de jouets, ils pourront s’initierà l’art du stop motion.

Pour finir, le 26 décembre auralieu l’atelier parents-poupons deNoël. Les parents, accompagnés deleurs bébés de 0 à 18 mois, pourrontprofiter de jeux sensori-moteurs,ainsi que de livres et comptines surle thème de Noël. Le musée proposeen outre un atelier de langage dessignes pour bébé, des visites des ex-positions sur le thème de la parenta-lité et de la famille et la présence dedeux marraines d’allaitement.

« [ Le grenier aux trésors ] est une exposition qui vaplaire autant aux parents etaux grands-parents qu’auxenfants parce que les unsvont revoir des jouets aveclesquels ils ont joué quand ilsétaient jeunes et les autresvont les découvrir »

LES FÊTES AU MUSÉE — LE DEVOIR, LES SAMEDI 17 ET DIMANCHE 18 NOVEMBRE 2018E 6

Le musée invite par ailleurs à un vé-ritable voyage dans le temps avecson exposition sur l’Europe médié-vale, qui se poursuit jusqu’au 20 jan-vier. Mettant en valeur des trésorsdu célèbre British Museum, l’exposi-tion retrace 1000 ans d’histoire, soitde l’an 500 à 1500.

Une exposition « très populaire,assure Mme Dezort. Il y a un grandintérêt pour le monde médiéval cesdernières années, on le remarqueavec le succès de la série Games ofThrones ». La vidéo promotionnellede l’exposition n’hésite d’ailleurs pasà faire des clins d’œil au génériquede la fameuse série.

Du 27 décembre au 6 janvier, lemusée organise également des ate-liers pratiques invitant petits etgrands à se familiariser avec les tra-ditions du Moyen Âge. « Les enfantspourront se déguiser en chevalier,en reine ou en roi, apprendre lesbases de la calligraphie, de la gra-vure et fabriquer un minibouclierqu’ils pourront ramener à la mai-son», détaille Mme Dezort.

Des ateliers animés par des béné-voles convient aussi les adultes à enapprendre davantage sur l’évolution

de l’armure du chevalier tout aulong du Moyen Âge.

Expo 67 et la naissance de la cuisine canadienneLe Musée de l’histoire invite égale-ment à une tout autre plongée dansle temps, cette fois au cœur des an-nées 1960 grâce à un événement spé-cial sur Expo 67. Alors que les Cana-diens découvraient pour la premièrefois des plats et des saveurs dumonde entier, des observateurs ontétabli l’année 1967 comme celle de« la naissance de la cuisine cana-dienne contemporaine », peut-on liresur le site Web du musée.

Pour souligner cet événement,sont organisés un souper quatre ser-vices et une dégustation de bières in-ternationales proposée par la somme-lière locale de renommée mondialeVéronique Rivest. L’historienneLaura Sanchini sera également pré-sente pour rappeler des souvenirsd’Expo 67. Cette soirée se déroulerale samedi 1er décembre au coût de95$ (90$ pour les membres).

Les convives auront l’occasion devisiter la salle emblématique du mu-sée dédiée à l’histoire canadienne.Cette exposition retrace l’histoire duCanada à travers ses personnagesphares et les courants déterminantsqui ont marqué la constr uction du pays.

SUITE DE L A PAGE E 2

HISTOIREImmersion dans l’Europe médiévale

L’événement La petite vie, pour

souligner le 25e anniversaire de la

série à la popularité inégalée,

risque d’attirer bien des Québé-

cois pendant les vacances des

Fêtes à Pointe-à-Callière. C’est

aussi le moment de découvrir la

nouvelle version de l’exposition

permanente Les bâtisseurs de

Montréal et, bien sûr, de participer

aux activités familiales de Noël.

M A R T I N E L E T A R T E

Collaboration spéciale

L a populaire série humoristiqueLa petite vie à Pointe-à-Callière,

Musée d’archéologie et d’histoire deMontréal. Surprenant ? Pas du tout,d’après Francine Lelièvre, directricegénérale de Pointe-à-Callière.

« Oui, nous sommes situés surdes sites archéologiques et nousavons des bâtiments historiques,mais nous sommes avant tout le mu-sée de Montréal, explique-t-elle.

Nous nous intéressons aussi à la so-ciété, à l’économie, à la politique etla culture : nous sommes un muséetransdisciplinaire. »

Cette série humoristique dif fu-sée entre 1993 et 1998 a battu desrecords canadiens d’audience, ras-semblant quelques fois jusqu’à4 millions de téléspectateurs de-vant le petit écran. Et encore au-jourd’hui, les reprises attirent prèsde 600 000 personnes devant leurtéléviseur le samedi soir.

«La petite vie, c’est devenu un véri-table patrimoine culturel immatérielqui a traversé le temps, affirme Fran-cine Lelièvre. Et c’est l’une des raresséries dont tous les costumes et dé-cors ont été conservés, alors pour-quoi ne pas donner une chance àtous ceux qui ont regardé l’émission,ou qui la découvrent aujourd’hui,d’être invités chez les Paré?»

Les visiteurs de l’exposition, à l’af-fiche du 5 décembre au 7 avril, pour-ront donc visiter l’appartement dePôpa (Claude Meunier) et Môman(Serge Thériault), puis se faire pho-tographier dans leur lit ver tical. Ilsera même possible de prendre

La petite vie s’installe à Pointe-à-CallièrePetits et grands sont invités à s’amuser dans l’univers de cette série culte

Au Musée de la culture populaire du Québec à Trois-Rivières, on propose une activitéintergénérationnelle, Les bébelles de Papi et Mamie.MUSÉE POP

LES FÊTES AU MUSÉE — LE DEVOIR, LES SAMEDI 17 ET DIMANCHE 18 NOVEMBRE 2018 E 7

place à bord de la voiture des Paré,avec son téléviseur sur le capot.

L’exposition présentera aussi denombreux extraits vidéo de la série,en plus de s’immiscer dans l’intimitédes tournages grâce à la présenta-tion de bloopers. On en apprendraaussi sur les dessous de l’écriture dela série par son auteur, Claude Meu-nier. Il sera également possible departiciper à dif férentes activités in-teractives. Oserez-vous vous mesu-rer à Rénald (Marc Labrèche) dansun élan de Bamba?

«Cette exposition se veut bien sûr,un hommage aux comédiens, auxcréateurs et aux artisans de cette sé-rie», affirme Francine Lelièvre.

Après avoir récolté une foule deprix dans les années 90, La petite vie aété élue par le public série préféréedes vingt-cinq dernières années lorsdu 25e anniversaire des prix Gémeaux.

Les enfants pourront aussi expri-mer leur créativité en se laissant ins-pirer des vidanges de Pôpa pour réa-liser des bricolages à partir de ma-tières recyclées. Il sera égalementpossible de reprendre le motif ba-nane cerise du papier peint kitsch dela série en sérigraphie et produireune petite scène en stop motion. Cesateliers se tiendront du 2 au 6 jan-vier, de 13h à 16h.

Les bâtisseurs de MontréalPointe-à-Callière est par ailleurs entrain de donner une cure de jou-vence à son exposition permanenteLes bâtisseurs de Montréal, qui sera

présentée aux visiteurs dès le 21 dé-cembre. Le musée a même osé pourl’occasion se lancer dans l’aventurede l’intelligence artificielle.

« Nos nouveaux personnages vir-tuels du XVIIIe siècle pourront ré-pondre à des questions posées parles visiteurs sur leur époque, ex-plique Francine Lelièvre. Ils peuventrépondre à des milliers de questionsdéjà et leur banque d’informationcontinuera à s’enrichir. Nous com-mençons avec trois personnages et,si tout va bien, on pourrait en voir ar-river d’autres prochainement. »

La nouvelle version de l’expositionpermettra de chercher ses ancêtresarrivés à Montréal parmi troisbanques de données : franco-catho-lique, anglicane-protestante et juive.

Une ligne du temps créée au fildes objets retrouvés sur le site de lacrypte archéologique, riche de plu-sieurs siècles d’occupation, sera éga-lement à découvrir.

Qui est le vrai père Noël ?Pointe-à-Callière propose enfin Quiest le vrai père Noël? les 15, 16 et du22 au 31 décembre. Cette activité fa-miliale, pensée spécialement pour lesenfants de 4 à 9 ans, propose de partirà la rencontre des pères Noël à tra-vers le monde. Dans cette visite de 45 minutes, en compagnie des guides-animateurs du musée, les jeunes dé-couvriront les traditions des Fêtesdans quatre pays à travers quatre per-sonnages: Babouchka, Pierre le noir,Melchior et le père Noël.

M A R I E - H É L È N E A L A R I E

Collaboration spéciale

L es enfants prennent plaisir à sepromener dans ces espaces hors

normes que sont les musées d’ar tou d’objets. Mais quand, pour Noël,les musées proposent des activitésspécialement conçues pour eux, lespetits sont alors séduits et en rede-mandent. Voici trois musées qui at-tendent les enfants à bras ouverts.

Musée POPÀ Trois-Rivières, le Musée de la cul-ture populaire du Québec, le POP,propose une activité intergénération-nelle, Les bébelles de Papi et Ma-mie. Toutes les fins de semaine dedécembre jusqu’au 23, un lutin co-quin établit ses quartiers dans le Mu-sée POP et s’amuse avec les jouetsde la collection. Il invite les enfants àdécouvrir avec lui ces objets avec les-quels jouaient leurs papis et mamies :des toupies, des billes, des bolos, etc.On passe ensuite à l’atelier où, avecl’aide des plus grands, les enfantspourront créer leur propre yoyo et lerapporter à la maison.

Musée d’art contemporain de Baie-Saint-PaulLes enfants adorent l’art contempo-rain avec ses installations et ses ta-bleaux aux couleurs af firmées. AuMusée d’art contemporain de Baie-Saint-Paul, on invite les familles à unesortie amusante qui permet de dé-couvrir des artistes d’ici et d’ailleurstout en profitant de l’espace de jeuxaménagé dans le hall d’entrée du mu-sée. De plus, l’entrée est gratuitepour les enfants de moins de 12 ans.

Dès le 24 novembre, on pourra éga-lement visiter l’exposition Opus-Focus,de l’ar tiste Sébastien Pesot, quis’amuse à explorer l’objet, dans saforme et son concept, pour en révélerdes aspects inattendus. Il s’inspire dela musique, des fleurs et du corps hu-main. L’exposition réunit des photo-graphies, des sculptures et des instal-lations audio-vidéo surprenantes. Lesenfants seront subjugués!

Dans une autre salle du muséeenfin, François Morelli signe l’expo-sition Corps de passage. Ici, cet ar-tiste multidisciplinaire, tout en s’im-posant des contraintes très précises,a su laisser place aux surprises etaux imprévus…

Musée des beaux-arts de SherbrookeC’est avec du théâtre que le Muséedes beaux-arts de Sherbrooke a dé-cidé de faire plaisir aux enfants du-rant les Fêtes. Le 15 décembre à19 heures, ce sera Noël, l’Odyssée desMuses et des Chimères, un spectacleinteractif qui propose de faire toutela lumière sur Noël. Qu’est-ce queNoël ? Pourquoi fete-t-on Noël? D’oùvient cette fête ? Tout le monde fête-t-il Noël de la même façon ? Noël a-t-ilencore du sens?

Avec humour et poésie, troismuses tentent de repondre a cesquestions et entrainent les enfantsdans un grand voyage autour dumonde, a l’aide du conte et de lamusique. Ce périple sol l ic i teratous les sens des petits : l ’ouïe,l’odorat, la vue, le toucher et mêmele gout !

Et comme tous les premiers same-dis du mois, le musée propose despromenades en compagnie d’unguide à la découver te des exposi-tions, voilà une bien belle occasionde passer du temps en famille etd’initier les jeunes à l’art dès le 1erdécembre !

Jouer et s’amuser au muséeLes musées ouvrent leurs portes aux enfants, petits et grands, pour une visite autrement

La populaire série humoristique La petite vie, diffusée entre 1993 et 1998, a battu des recordscanadiens d’audience, rassemblant quelques fois jusqu’à 4  millions de téléspectateursdevant le petit écran.AVANTI GROUPE

LES FÊTES AU MUSÉE — LE DEVOIR, LES SAMEDI 17 ET DIMANCHE 18 NOVEMBRE 2018E 8

Durant la période des Fêtes, Es-

pace pour la vie, le Planétarium,

le Jardin botanique et l’Insecta-

rium — le Biodôme étant fermé

jusqu’à la fin de l’été 2019 pour

rénovations — offrent spectacles,

activités et conférences qui plai-

ront à tous les publics.

S T É P H A N E G A G N É

Collaboration spéciale

E nvie de vous envoyer en l’air ?Quoi de mieux qu’une visite au

Planétarium ! Durant le temps desFêtes, on pourra y voir huit specta-cles, dont deux nouveaux, à savoirPlanète neuf et Les secrets de la gravi-tation, tous deux of fer ts pour les7 ans et plus.

Planète neuf, un film adapté parl’équipe du Planétarium, s’intéresseaux objets célestes qui se trouvent

aux confins de notre système so-laire, alors qu’une nouvelle planètepourrait s’y cacher. Les secrets de lagravitation est quant à lui un filmd’animation qui démystifie les phé-nomènes complexes de la gravita-tion et de la déformation de l’espace-temps. Les deux films sont présen-tés, en français et en anglais, en pro-gramme double, jusqu’au 6 janvier2019. Le Planétarium est toutefoisfermé le lundi ainsi que les 24 et25 décembre.

Plusieurs programmes doublesCe « temple du cosmos » présenterapar ailleurs trois autres programmesdoubles durant la même période. Ily aura Collisions cosmiques et Exo,Continuum et Aurorae et les filmsd’animation pour enfants L’aveugleaux yeux d ’é toi les et À bord du« SSE-4801».

Le spectacle Exo. Sommes-nousseuls ? traite pour sa part des exopla-nètes, ces planètes situées à l’exté-

rieur du système solaire, dont plu-sieurs ont été découvertes ces der-nières années. De la vie pourrait-elles’y trouver ? Possible…

Le spectacle Aurorae est un film de40 minutes qui traite du phénomènefascinant des aurores boréales. Enmars 2015, une équipe du Planétariums’est rendue dans le Nord canadienpour capter 179 000 images d’auroresboréales sur 360 degrés. Le tout a étéscénarisé et agrémenté d’une musiquede DJ Champion.

Des conférences à soulignerPour les gens qui souhaitent enconnaître plus sur l’astronomie, laSociété d’astronomie du Planéta-rium de Montréal (SAPM) organisedes conférences bimensuelles. Poury assister, il faut toutefois être mem-bre de la société (la cotisation est de45 $ par an et est accompagnéed’une panoplie d’avantages). Le7 décembre, la conférence donnéepar l’ancien directeur du Planéta-

rium Pierre Lacombe intitulée « Desnébuleuses aux galaxies » traiterade tout le mystère qui entoure lesgalaxies.

Aussi, le 11 décembre, une discus-sion intitulée «Habiter l’univers» auralieu au même endroit. Elle traitera dela recherche de la vie extraterrestreet de ce qui motive cette quête. Lesbillets sont en vente au coût de 18 $sur le site d’Espace pour la vie.

Au Jardin botanique et à l’InsectariumAu nord de la rue Sherbrooke, lesserres du Jardin botanique sont ac-cessibles toute l’année. Jusqu’au1er mai, des visites guidées de 90 mi-nutes sont organisées par des guidesbénévoles du mardi au dimanche à10h30 et à 13h30.

Sur le même lieu, il sera possiblede participer à plusieurs activités àl’Insectarium. Ainsi, jusqu’au 6 jan-vier, dans le cadre de l’animation In-sectes en hiver, des animateurs feront

ESPACE POUR LA VIE

Une célébration de la vie sur Terre et dans l’espace

LES FÊTES AU MUSÉE — LE DEVOIR, LES SAMEDI 17 ET DIMANCHE 18 NOVEMBRE 2018 E 9

100, RUE LAURIER, GATINEAU QCsalledelhistoire.ca

MOMENT ÉPIQUE, EXPOSITION UNIQUE!

Plus d’un demi-million de personnes ont visité la nouvelle salle de l’Histoire canadienne à ce jour. Faites comme elles : venez contempler cette exposition emblématique dans toute sa splendeur et explorer 15 000 ans de notre histoire collective.

À seulement deux heures de Montréal!

découvrir la vie des insectes l’hiver.Il y aura aussi les animations Superinsectes en tournée et Pop capsules.Elles ont aussi pour objectif de fairedécouvrir le monde des insectes. Letarif pour accéder au Jardin bota-nique et à l’Insectarium est le mêmeque pour le Planétarium.

M A R I E - H É L È N E A L A R I E

Collaboration spéciale

I l ne faut par fois pas longtempspour qu’un événement devienne

traditionnel. C’est le cas du marchéde Noël du Musée de la civilisationde Québec, qui en trois éditions seu-lement est devenu un incontourna-ble. Cette année, la grande foire setiendra du 22 au 25 novembre et lesvisiteurs pourront se procurer desobjets design et contemporains, descréations originales, des produits ex-clusifs et participer à une foule d’acti-vités éducatives et culturelles. Espritdes Fêtes garanti !

Au Musée de la civilisation, c’est àl’intérieur que ça se passe. Mais la fêtecommence dès le parvis avec la Cara-vane des beignes d’antan et la cantineZèbre mobile, dont les effluves donne-ront envie d’y casser la croûte. Dans legrand hall décoré d’un ensemble desapins, l’accordéoniste Alfred Marinse chargera de l’ambiance avec sa mu-sique traditionnelle des Fêtes. Il nefaut pas oublier de faire un détour parl’atelier de décoration de biscuits oùon pourra repartir avec notre création.

Tout à coup, grâce à la trentained’exposants présents sur place, le ma-gasinage des Fêtes n’est plus une cor-vée : gourmandises, produits debeauté, vêtements, accessoires et bi-joux, il y a de tout pour tous les goûts…

Et puisqu’à quelques pas de là, letraditionnel Marché de Noël alle-mand revient cette année encore surla place de l’Hôtel-de-Ville, le muséesouligne son ouverture le 23 novem-bre avec un concert de musiciens ve-nux d’Alasace et d’Allemagne et pré-senté dans la chapelle. Au pro-gramme : cors des Alpes, accordéon,chant, saxophone, clarinette etc.,dans une ambiance survoltée.

Les expositionsIl faut profiter des congés pour visi-ter l’exposition Mon sosie a 2000 ans.Le Musée aurait pu se contenter deprésenter les œuvres antiques prove-nant des collections gréco-romaineset égyptiennes du Musée d’ar t etd’histoire de Genève et de la Fonda-tion Gandur pour l’Art tellement lespièces sont exceptionnelles. Mais lesconservateurs ont eu l’idée d’asso-cier à ces œuvres leurs sosiescontemporains photographiés parFrançois Brunelle. Le résultat eststupéfiant : voir aujourd’hui les réin-carnations d’Aphrodite et de Césarorner les murs du musée sous formed’immenses photos noir et blanc aquelque chose de fascinant…

L’exposition Sor tir de sa réservepropose quant à elle un aperçu de cequi se cache dans les caves de l’insti-tution. On a sélectionné quelques-unes des 225000 pièces de la collec-tion pour montrer à quel point un ob-jet peut raconter une histoire et géné-rer une émotion.

MUSÉE DE LA CIVILISATION

Faire ses emplettes des Fêtes au muséePour un Noël local, équitable et recyclable, rien de tel que le marché du musée

Le gros des activités d’Espace pour la vie,cette saison des Fêtes, sera concentré auPlanétarium.ESPACE POUR LA VIE

Grâce à la trentaine d’exposants présents sur place, le magasinage des Fêtes n’est plus une corvée.MUSÉE DE LA CIVILISATION

L’exposition Nous, les insectes à l’InsectariumESPACE POUR LA VIE

LES FÊTES AU MUSÉE — LE DEVOIR, LES SAMEDI 17 ET DIMANCHE 18 NOVEMBRE 2018E 10

Tout au long du mois de décembre,

le Musée Stewart invite les visi-

teurs à s’immerger dans le clas-

sique de la littérature jeunesse La

Belle et la Bête dans le cadre de son

exposition sur les vitrines de Paris.

A L I C E M A R I E T T E

Collaboration spéciale

U ne fois n’est pas coutume, cetteannée le Musée Stewart ne pré-

sentera pas sa collection de figurinesde pères Noël.

« Il n’y aura pas les pères Noël carnous n’avons pas l’espace, mais nouscompensons par des activités reliéesà Noël », indique Suzanne Sauvage,présidente et chef de la direction duMusée Stewart.

Pendant le temps des Fêtes, en plus

de déambuler dans le Paris duXVIIIe siècle dans un paysage sonorereconstituant le quartier du GrandChâtelet de l’époque, les visiteurs duMusée Stewart pourront découvrir ouredécouvrir le célèbre conte La Belleet la Bête. Mais pas n’importe quelleversion, puisqu’il s’agit de celle deJeanne-Marie Leprince de Beau-mont, une auteure, journaliste et en-seignante française du XVIIIe siècle,publiée pour la première fois dans LeMagasin des enfants, en 1757. C’estd’ailleurs à ce conte qu’elle doit sacélébrité.

Le Paris du Musée Stewart

C’est donc plongées dans l’univers decette œuvre, qui tient une place parti-culière dans la culture populaire, queles familles sont invitées à participer àune activité du type « histoire dontvous êtes le héros ». Avec le livret-jeu Paris en vitrine – Les boutiques au

18e siècle, en mains, parents et enfantsseront maîtres de leur parcours. En-semble, ils partiront à la découvertede livres anciens, objets décoratifs ethistoriques, gravures, instrumentsscientifiques et armes d’époque pré-sentés dans les salles d’exposition.

«Les enfants vont pouvoir faire unevisite avec une interaction et un jeuauquel ils doivent participer afin dedécouvrir cette exposition sous un au-tre angle», explique Mme Sauvage.

Pour découvrir les expositions touten favorisant l’apprentissage autourdes objets de la collection et les dis-cussions entre parents et enfants, lemusée propose en outre un nouveauguide découverte pour les familles.Les visiteurs peuvent donc découvrirde façon ludique les trois quartiershistoriques de Paris présentés au mu-sée: la Cité, la Ville et l’Université.

« L’expérience en réalité virtuelleplaît autant aux enfants qu’aux

adultes, note la directrice du musée.On y découvre Paris, on s’y promène,c’est visuellement magnifique . »

Cette expérience de réalité vir-tuelle intitulée Il neige à Paris, offreune promenade tout en poésie dansla capitale française un soir d’hiver. etce, dans un décor de papier découpé,une technologie de plus en plus utili-sée à en croire Mme Sauvage.

En lien avec cette activité, le mu-sée propose un atelier créatif où lesplus jeunes sont invités à créer uneboule décorative avec des flocons deneige à l’intérieur. Celui-ci sera offerten continu de 10 h à 17 h les week-ends, du 1er au 23 décembre et tousles jours d’ouverture du musée entrele 24 décembre et le 6 janvier. Tou-jours en lien avec l’exposition Parisen vitrine – Les boutiques au 18e siè-cle, les jeunes pourront assister àl’heure du conte, à 11 h et à 14 h enfrançais et à 13h en anglais.

S’évader du musée

For t de son succès estival, le jeud’évasion au fort de l’île Sainte-Hé-lène est par ailleurs de nouveau pro-posé un samedi sur deux pendanttout le temps des Fêtes.

«Cela a été extrêmement populairecet été, affirme Suzanne Sauvage. Lejeu permet de revivre l’histoire dusite comme tel, mais de façon lu-dique. C’est très participatif et les en-fants adorent ça. Tout le monde aimes’évader ! Donc nous le remettons àl’affiche cet hiver.»

Le but du jeu : s’échapper du Campd’internement S/43 de l’île Sainte-Hélène. Les participants vont ainsidécouvrir un épisode méconnu dufort, qui a été le lieu de détention dequatre cdents marins marchands etcivils italiens, prisonniers de guerrede 1940 à 1943.

Histoire et mémoire

Pour compléter sa visite et se plongerdans plus de cinq siècles d’histoire dela Nouvelle-France, le public est invitéà découvrir près de cinq cents objets,documents et livres rares. Dans son ex-position Histoire et mémoire, le MuséeStewart offre un véritable voyage dansle temps et un parcours historique quiva du début de la colonisation jusqu’àaujourd’hui. Tous les week-ends, unguide du musée anime des capsulesthématiques pour explorer en profon-deur une zone de l’exposition.

« Nous espérons que les Montréa-lais vont venir nombreux, lance Su-zanne Sauvage. S’ils n’ont pas encoredécouvert le musée, qu’ils viennent àl’occasion du temps des Fêtes ! »

MUSÉE STEWART

Un Noël comme à ParisLes visiteurs peuvent découvrir de façonludique les trois quartiers historiques deParis présentés au musée.MUSÉE STEWART

S T É P H A N E G A G N É

Collaboration spéciale

À compter du 4 décembre, le mu-sée Marguerite-Bourgeoys ac-

cueillera l’exposition temporaire inti-tulée Jérusalem universelle, qui met-tra en lumière l’impor tance histo-rique et culturelle qu’a eue cette villedes siècles durant. Cet événement alieu en coproduction avec l’Institutitalien de culture de Montréal.

Pour la première fois y sera pré-senté un corpus photographique il-lustrant l’œuvre des Franciscains àJérusalem, à l’aube du XXe siècle.

« Aux fins de l’exposition, nousavons réalisé 30 reproductions degrande qualité sélectionnées parmice corpus comptant 200 photogra-phies », indique Stéphane Mar tel,historien au Musée. Ces reproduc-

tions représentent notamment despaysages, des lieux de pèlerinage etle quotidien des moines franciscains.

Le visiteur pourra par ailleurscontempler des enluminures médié-vales, ces dessins ou peintures qui ser-vaient à enjoliver les livres de l’époque.

« L’exposition comprend cinqagrandissements d’enluminures quiont été réalisées à l’époque des croi-sades,» précise M. Martel.

En complément , des photoscontemporaines montrant la pratiquespirituelle de la communauté ita-lienne de Montréal seront exposéesdans la Petite Chapelle.

Un concert de musique baroquePour inaugurer l’exposition, unconcer t de musique baroque seradonné dans la chapelle le 5 décem-bre, à 20 h, par les musiciens de l’en-

semble Vesuvius, sous la directionde Francesco Pellegrino. Il sera agré-menté de chants anciens de Noël dusud de l’Italie.

Autre événement musical intéres-sant, le tromboniste Olivier Lizotte etses invités accueilleront les visiteurspour les concer ts des Choralies.Seize représentations seront don-nées entre le 1er et le 23 décembre.

Marche aux flambeauxDans la pure tradition des Fêtes, lemusée organisera, le 16 décembre, à17 h, une marche aux flambeaux.Cel le -c i démar rera à Pointe -à -Callière et se terminera au musée,où une crèche vivante accueillera lesparticipants.

Un belvédère à la vue grandioseEn haut de la chapelle s’élève unbelvédère of frant une vue gran-diose sur le V ieux-Montréal, leVieux-Port et le centre-ville. Les vi-siteurs peuvent aussi avoir accès àla salle de la mer, où se trouve unereconstitution de la chapelle aé-

rienne ayant servi à plusieurs célé-brations au cours du XIXe siècle. Demagnifiques vitraux d’époque fabri-qués par l’ar tiste Delphis-AdolpheBeaulieu s’y trouvent égalementainsi que des panneaux d’interpréta-t ion rappelant les dif f icultés devoyage en mer du temps de Mar-guerite Bourgeoys.

Un site archéologiqueexceptionnelSous la chapelle se trouvent des ves-tiges datant du temps de la colonisa-tion. Dans la crypte se dressent lesrestes de la palissade de bois qui for-mait la fortification de la ville en 1709et les traces de la première chapellede pierre de Montréal, détruite parun violent incendie.

Si la chapelle Notre-Dame-de-Bon-Secours a été constr uite en1675, le site a d’abord été occupépar des peuplements amérindiens.Des traces de leur présence et desar tefacts remontant à plus de2400 ans y ont été découver ts etsont exposés.

LES FÊTES AU MUSÉE — LE DEVOIR, LES SAMEDI 17 ET DIMANCHE 18 NOVEMBRE 2018 E 11

La chapelle Notre-Dame-de-Bon-Secours, au cœur du Vieux-Montréal,

n’est pas seulement un lieu religieux. On y trouve également le Musée

Marguerite-Bourgeoys. Pour le temps des Fêtes, l’établissement présente

une exposition et des concerts et organise une marche aux flambeaux.

MUSÉE MARGUERITE-BOURGEOYS

Des activités pour tous dans l’esprit des Fêtes

Pour inaugurer l’exposition Jérusalem universelle, un concert de musique baroque sera donné, le 5 décembre, par les musiciens de l’ensemble Vesuvius, sous la direction de Francesco Pellegrino.MUSÉE MARGUERITE-BOURGEOYS

Ce cahier a été produit par l’équipe des publications spéciales du Devoir, grâce au soutien des annonceurs qui y figurent. Ces derniers n’ont cependant pas de droit de regard sur les textes. La rédaction du Devoir n’a pas pris part à la production de ces contenus.

LES FÊTES AU MUSÉE — LE DEVOIR, LES SAMEDI 17 ET DIMANCHE 18 NOVEMBRE 2018E 12

revivez toute la féerie des vitrines mécaniques

de Noël du magasin Ogilvy, au Musée McCord.

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Le moulin dans la forêt, à l’extérieur du Musée, rue Victoria. GRATUIT en tout temps.Le village enchanté, dans le Musée. GRATUIT pour les 12 ans et moins.

Jusqu’au 6 janvier 2019

EXPOSITIONDU 16 DÉCEMBRE 2018

AU 17 MARS 2019

Partez à l’aventure et retrouvez les jouets égarés !