le voile d'isis - 1895-12-18 - 226.pdf

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* ;' Q- È __ Six! ' ée. IS décembre 1895. Numéro 226. JOURNAL HEBDOMADAIRE D'ÊTUDES ÈSOTERIQUES il l I I WWII l'l'I| lvl-I þÿ È íû f - I 'LI Il |J ë I I-I þÿ | : I . I I lill-InLI.l.li|'I-Ô-I Ill-l«|'|!|'|U in þÿ s u i m u iû i D""=°T`*""*.= P^PU=* ua u is A nn Ê 9 Rédacteur en chef : Lucian IllJuùEL Ê " °'"S"° Pa? þÿ s m m m a e i a | i e u a ¢ m : u = v . SÉlllll~etNoëlSlSlilU °*===1S*° P" ""*'"'"""` å|l líúl$ï§ Le Numéro : 10 Centimes ^3°'"F5'E'"s ADMINISTRATION &. RÉDACTIONZ ^5°'l"E'*"'ï""$ insu. . llnfnfî þÿ ! : l ' r . 79, Fal1b°111'g laoissounièrea 79 uv \~ Lïrufnî pfufafañfr ålllüll ..... '_ l)¿` XI S. . . .3ÎlU. uctlul ..-. ¿ tj- un nuls - . . . 2- VISION MYSTIQUE Dans la nuit du 1" au 2 septembre der- nier, j'eus un rêve que je crois intéressant de relater, tant à cause de sa forme sym- bolique que parce que c`est le pre- mier que j'aie, très net, depuis l'âge de sept ou huit ans, époque à laquelle je rêvais parfois. Ordinaírement je ne puis avoir, pendant mon sommeil, que quelques images imprécises et ïugitives, dont je ne garde que fort' difficilement un souvenir vague et bientôt effacé ; encore ces images ne m'apparaissent-elles le plus souvent qu'après une période de huit jours au moins de végétarianisme strict pendant lesquels je bois peu ou point de vin ou autre liquide alcoolique et, au contraire, beau- coup de café. Le 1" septembre 1895 (il y avait près de deux mois que, n'ayant alors aucun inté- rêt à suivre un régime quelconque, je mangeais et buvais de tout),j'assistai à une petite réunion de famille qui motiva un re- pas assez copieux, sans aucun excès_;le menu, très quelconque, comportait, comme poisson, un homardà Paméricaine, dont la digestion pénible eût pu produire, chez un sujet plus sensible que moi, quelques cauchemars ; mais j`en mangeai fort peu ; je bus, modérément, différents vins, du café, des liqueurs. Tous ces détails me semblent utiles pour montrer que je n'étr1is nullement pré* disposé au rêve. Après avoir fumé plusieurs cigarettes, je me couchais vers ll h. 1/2, et, suivant mon habitude, m'endormis presque aussi- tôt, très profondément, sans autre préoc- cupation que celle causée par la santé gra= vement compromise d'un mien proche pa- rent. Je ne me souviens pas avoir rêvé de toute la nuit. Tout d'un coup, je vis devant moi, avec une grande netteté, un þÿ c r u c iû é étrange, non lumineux, mais non pas noir, quoiqu'il se confondilt, surtout par le bas, avec le fond du tableau de ténèbres in- tenses. Cet êtrc n'était éclairé que par une lumière blanched`un éclat très doux, qui venait d'en haut, mais dont on ne perce- vait la présence que par les touches lumi- neuses qu'elle mettait aux parties du corps du crucilié qui se tournaient vers 'elle ;le fond, je le répète,était entier d'un noir cru, sans limites. Au-dessus de sa tête, le crueilié élevait verticalement deux ailes blanches dont Pextrémité vaporeuse se perdait, eflilochée et transparente, semblant même sortir des limites de le vision, versl'invisible lumière;

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Le Voile d'Isis « organe hebdomadaire du Groupe indépendant d'études ésotériques de Paris » (1890-1935). Revue ésotérique française publiée à Paris par la Bibliothèque Chacornac, fondée par Papus (Dr Gérard Encausse), consacrée à l'occultisme

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    __

    Six!'

    e. IS dcembre 1895. Numro 226.

    JOURNAL HEBDOMADAIRE D'TUDES SOTERIQUESil l I I WWII l'l'I| lvl-I f - I'LI Il |J I I-I | : I . II lill-InLI.l.li|'I--I Ill-l|'|!|'|U

    in s u i m u i i D""=T`*""*.= P^PU=* ua u is A nn 1

    9 Rdacteur en chef : Lucian IllJuEL " '"S" Pa? s m m m a e i a | i e u a m : u = v .Slllll~etNolSlSlilU *===1S* P"

    ""*'"'"""` |l ll$'

    Le Numro : 10 Centimes

    ^3'"F5'E'"s ADMINISTRATION &. RDACTIONZ ^5'l"E'*"'""$insu. . llnfnf ! : l ' r .79, Fal1b111'g laoissounirea 79 uv \~ Lrufn pfufafafrlllll ..... '_ l)` XI S. . . .3lU.uctlul ..-. tj- _____ _____, _, p _, un nuls - . . . 2-

    VISION MYSTIQUE

    Dans la nuit du 1" au 2 septembre der-nier, j'eus un rve que je crois intressantde relater, tant cause de sa forme sym-bolique que parce que c`est le pre-mier que j'aie, trs net, depuis l'gede sept ou huit ans, poque laquelleje rvais parfois. Ordinarement je ne puisavoir, pendant mon sommeil, que quelquesimages imprcises et ugitives, dont je negarde que fort' difficilement un souvenirvague et bientt effac ; encore ces imagesne m'apparaissent-elles le plus souventqu'aprs une priode de huit jours aumoins de vgtarianisme strict pendantlesquels je bois peu ou point de vin ou autreliquide alcoolique et, au contraire, beau-coup de caf.

    Le 1" septembre 1895 (il y avait prs dedeux mois que, n'ayant alors aucun int-rt suivre un rgime quelconque, jemangeais et buvais de tout),j'assistai unepetite runion de famille qui motiva un re-pas assez copieux, sans aucun excs_;lemenu, trs quelconque, comportait, commepoisson, un homard Pamricaine, dontla digestion pnible et pu produire, chezun sujet plus sensible que moi, quelques

    cauchemars ; mais j`en mangeai fort peu ;je bus, modrment, diffrents vins, ducaf, des liqueurs.

    Tous ces dtails me semblent utilespour montrer que je n'tr1is nullement pr*dispos au rve.

    Aprs avoir fum plusieurs cigarettes, jeme couchais vers ll h. 1/2, et, suivantmon habitude, m'endormis presque aussi-tt, trs profondment, sans autre proc-cupation que celle cause par la sant gra=vement compromise d'un mien proche pa-rent.

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    Je ne me souviens pas avoir rv detoute la nuit. Tout d'un coup, je vis devantmoi, avec une grande nettet, un c r u c i trange, non lumineux, mais non pas noir,quoiqu'il se confondilt, surtout par le bas,avec le fond du tableau de tnbres in-tenses. Cet trc n'tait clair que par unelumire blanched`un clat trs doux, quivenait d'en haut, mais dont on ne perce-vait la prsence que par les touches lumi-neuses qu'elle mettait aux parties du corpsdu crucili qui se tournaient vers 'elle ;lefond, je le rpte,tait entier d'un noir cru,sans limites.

    Au-dessus de sa tte, le crueili levaitverticalement deux ailes blanches dontPextrmit vaporeuse se perdait, eflilocheet transparente, semblant mme sortir deslimites de le vision, versl'invisible lumire;

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    2 LE von.s msls _' .__

    la base des ailes paraissait faite de plumesbien tangibles.

    La tte, trs claire, tait d'une beautdale,d'expression androgyne,ou plutt f-minine,mais avec une barbe lgre et d`unblond cendr, telle que celle qu'on attribue Jsus; les cheveux, galement blond cen-dr,taient,toujours comme ceux de Jsus,partags par une raie au milieu de la tte ;mais je fus surtout capiiv par les ycux,d'un bleu clair trs profond, lumineux pareux-mmes, ce qu'il m'a sembl,quoiquen'clairant pas les parties avoisinantes ; ja-mais je n'ai vu semblable expression degloire et de bont, de piti misricordieuseet de mlancolique rverie, de surhumaingnie et de maternelle compassion,d'affabi-lit tendre, presque familire, et d'intellee-tualit hautement spiritualise ; c`taient,ces yeux, comme une synthse de Jsus auTliabor, de Jsus prchant sur la montagneet de Jsus au Calvaire, etj'en subis si fortPattiranee que je ne saurais donner aucundtail sur le reste de la figure, qui simple-ment me parut en harmonie avec les yeux.

    La poitrine, nue, tait d`une femme par-faite de forme ;les seins,elairs d'en haut,me rappelrent ceux de la Vnus de Milo,mais avec plus de vie et de sentiment, di-rais-je volontiers; leur beaut n'tait pas

    IITUDES 27SUR

    `

    LA MATHESEllll l l l l l l l lBi Hll'ill`0llB (lil lil l l l l l l l

    du D' Jean MALFATTI de MONTEREGGIOtraduites par Christien OSTROWSKI

    (Suite)IIIEROGLYPHES

    D'aprs le peu de mots que nous avons ditconcernant ladernire antthse relative dutemps et de l'espace, on ne s'tonnera pas sinous y avons deja trouv la rvlation dessexes, et si nous avons admis dans l'arlh-mtique et la gomtrie un sexe viril et f-minin clairement dsigns, depuis les tempsles plus reculs ; les nombres impairs et lesnombres pairs ayant t considrs commemles et comme femelles, la ligne verticalecomme virile et Phorizontale comme fmi-nine.

    que plastique, ils semblaient anims ila-mourtrs pur; d'ailleurs, l'clairage bien moins intense que pour la tte. 7

    Sur cette poitrine fminine, s'insraientdoux bras d'hommc, galement nus, mus-cls, puissants, des bras d`athlte, d'Het-cule Farnse; lune des mains (je ne 8811-rais dire si c`tait la droite ou la gauche)agitait un instrument dont je ne pus devi-ner la nature; tait-ce une croix, un tauans, un poignard, un sceptre? je ne sais;l`aulre main tait incline de trois quarts,ouverte, la paume au-dessus, et le poignetportait, riv, un anneau en fer auquel pen-daient quelques chanons _d'un lien bris;les deux bras, horizontalement tendus,taient, de mme que la poitrine, peuclairs; bien que je n'aie vu aucun objetpesant attach . ces bras, les musclesm`en parurent tendus en un violent elort,comme celui qu'on fait pour porter un far-deau bras tendu.

    Je vis peine le ventre,trop peu clair;cependant, il me parut, quoique beau deforme, bestial d'allure; les parties gnitalestaient compltement noyes dans l'ornbre.

    Au-dessous, deuxjambos de bte, forteset velues comme celles d'un lion, difficile-ment perceptiblcs dans Pobscurit, suppor-taient, rapproches mais non croises, le

    En effet, tous les hiroglyphes fmininsdu temps pass, tirent leur origine de la li-gne horzontale, de mme que tous les hie-roglyphes masculins sont issus du demi-dirmtre ou de la perpendiculaire.

    ljhiroglyphe simple du Tau gyptien(T) qui reprsente la runion du viril et dufminin, et pour cette raison fut surnommcrateur, passe successivement selon JgqobWagner, dans Phiroglyphe temporel, parceque le temps (chronos) est ce qui cre.

    Comme la lumire et le temps anim, ledemi-diamtre, le rayon solaire est selon luile pre ; et comme la terre est Phorizontalapour le rayon lumineux, la terre devientaussi la mre ; le Tau gyptien renfermedonc galement le pre et la mre.

    J. Wagner fait ce propos une remarqueimportante : Que tout lo mystre G8 la na-ture gt dans la diversit de sens du Tau, etdans la manire dont la lumire sidrale de-vient tellurique. : L esymbole des anciensIndiens qui rapportait le phallus au soleil

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    LE VOILE D'ISlS 3

    corps du colossal cruciii,et les deux pieds,fantastiques, tenant . la fois des serrespuissantes d'un aigle monstrueux et desracines inbranlables d'un chne, s'enfon-aient profondment en la terre noire, lasaisissant comme une proie voulue, mais yrestant aussi - comme un bloc inerte -irrvocablement fixs. '

    Entre ces deux pieds, un peu en avant,je devinai une statue en bronze sur unsocle en granit et,rcgardant plus attentive-ment, jo reconnus la louve romaine avecsa gueuleouvertepour la dfense de lachoseaccapare; suivant la tradition, sous sonventre, Romulus et Rmus ttaient.

    Enfin, au-dessus de cette louve, de chaquect du c r u c i et peu prs au niveau dumilieu de ses pattes de lion (entre le pouceet le talon), un nuage rougetre s'allon-geait, trs lourd, jetant son reflet fauve,et combien faible! sur un grouillis de for-mes noires, conuses, incomprhensibles,innommables, qui vermiculaient sur le sol.

    Or, ayant vu ces closes, je m'vcillai ; iltait 5 heures l/2 et le jour tait dj clair;etje n'prouvai d'autre sentiment qu'un vifintrt ml d'tonnement d'avoir rv.

    Quant aux lments de construction decette image, il m'est facile de les retrouverpresque tous en mes travaux des jours pr-

    cdents. La veille, en dinant, nous avionsparl de [Imitation de Jsus-Christ etnous avions aussi caus d`est.htique et desculpture; d'o, sans doute, la tte de Jsuset la poitrine de femme.

    Quelque temps avant, j'avais eu l'occa.-son de m'entretenir d'un mystique quiplane, disait-on, dans le monde des ides;d'o les ailes, qui peuvent venir aussi ;l`uneressouvenancedesaint Franois d'Assise. Jevenais de lire une tude sur la philosophiehindoue, en laquelle on disait de Para-brahm qu'il est essentiellement lnattingibleet que nous ne pouvons l`entrevoir qu`travers ses manifestations ; d'o cet clai-rage venu d'en haut et d une invisiblelumire Entin,j'avas, en un rcent articlemotive par un livre anti-catholique, critcette phrase : Quoique la Louve romaineait revtu la peau de l'Agneau pascal, ilserait inquitable de ne pas tenir comptedes bons et saints prtres qui se trouventencore en l'Eglise catholique. :

    Je ne puis donc considrer cette visioncommenspire par une puissance trans-cendante ; je n'y vois qu'un rve curieux,peut-tre, pour quelques-uns ; du moins tela t l'avis de Sdir puisqu'il m'a bienvoulu demander ce rcit qu'un dessinateursaurait rendre plus intelligible.

    Mantes Dscnnsma. _

    comme demi-diamtre, de mme que le Kteis la lune comme horizontale prcda d'assezlongtemps le Tau gyptien et l'ide mytho-logique grecque d'l-Ierms et d'Aphr,.dite.

    MYTHES.

    Nous trouvons partout dans le mynhe ladivinit comme un sexe originel ddoublen masculin et fminin.

    Ainsi, Kreuzer remarque, dans sa symbo-lique, 'iu'en Egypte. Phtas-Neilh, commereprsentant la force cratricedivine du feuat divis en deux puissances (sexes) etat considr dans le mme rapport del'un l'autre que Mithras Mithia chez lesPernes. - Lans l'Inde, Brahma lui-mme, lecrateur ou le Lingam universel, a t re-gard et honor comme ayant un doublesexo. -Partout on portait Fnpothose dessexes dans le mythe jnsqn' en faire d s ob-jets de dogmes religieux. Ceci est encoreplus frappant dans la divinisation d'un sexede prfrence il lautre; un Dieu Mis, en

    _}___ '

    conjonction avec une mre monde a t r-vre par plusieurs peuples comme Andro-gyne poleatia, m a s c u l o - / S m i n e a_

    Chez les Pt-rsea, au contraire, s'est mani-te-te la connaissance d'un tre feminin do-minantl'tre viril, comme principe suprme,nommment comme Gynandre polcn/io fe-mine-mascula.

    D'aprs Flix Layarl, R e c h e r c h ssur leculte el les 5 1 / l f lles de I'e1.us, en Orient eten 0('c'denl cette divinit a t aussi honorecomme /emifzo-/nvascula ou Gynanrlre, nom-mement comme souveraine du ciel mobilede toute vie sur la terre, et de toute mortdans le monde infrieur.

    Cependant la plus significative de ces alle-gories tait celle de Fhermaphroditisme ; etce mot quoique gnralement admis commeexpression d'u ne haute signification., etquoi-que maintenu depuis comme tel, a reu ce-pendant une tausse interpretation.

    Herms et Aphrodite dans leur plus troit r : . p p r o c h e i n e n tet dans leur union la plus

  • 4 LE VOILE D'ISIS`

    UNE INNQVATION - ARTICLES DE FOY "l-

    Nous croyons tre agrables nos nom-breux lecteurs en leur annonant une pro-chaine modification importante que nousapporterons notre journal.

    A partir du l" janvier, le feuilleton serasupprim aux bas des pages et les quatrepages intrieures seront consacres la pu-blication d'ouvrages anciens ou modernes,parfois traduits des langues mortes ou del'Etranger, intressant les sciences occultes.Une pagination spciale permettra ensuitede dtacher cette partie du journal et d'enformer de jolis volumes in-16 jsus. Nosabonns recevront gratuitement la couver-ture de chaque ouvrage termin.

    Un avis ultrieur fera connaitre lc titre_du premier ouvrage paraitre.

    Nos lecteurs apprcieront, nous n'en dou-tons pas, le nouveau sacrifice que nous nousimposons pour rendre notre petite feuilleplus substantielle et plus utile leurstudes.

    LA Dmscriou.9

    -:

    intime, r epsenttnt une sorte d'unit dusexe, qui pourrait tre considre son ex-trieur comme dveloppement, de mmeque, dans son intrieur, comme accouple-ment. - Si leur runion avait d s ' e e c t u e raux dpens de leur personnalit, elle auraitoccasionn l'ablation du sexe (Pimpuissance)et alors aucun Eros ou dieu de l`amour neserait provenu de leur lien. -- Mais que lesexe a toujours t prserv, c`est ce queprouvent les noms mmes d'Herms et d'A-phrodite runis comme Androgjne et Gy-nandre,qui dans leur compntratiomnepeu-vent jamais se neutraliser compltement.

    Nous trouvons dans le mot Ilermaplmo-ditismc un sens plus lev. se rapportantau symbole des Indiens et l'closion lesdenx sexes p s r s o n n i s ,savoir qu'Herintait admis, d'aprs le dire de Porphyrius,gnie du soleil, comme representant de lalumire, tandis qu'Aphrodite, Venus Fra-ma, etait regar-lee comme reprsentant lalune et l`eau.

    _>

    - Je veux bien qu'une girouette ne soitpas toujours un drapeau, mais un drapeauest toujours une girouette.- Ne fais pas pire mine mauvais jeu.- Toute l ' S u v r elittraire consiste

    remplacer les mots par des prphrases etles prphrases par des mots. Ce sont, pon-tificalement, n o v Seditiones symboli les rvlations sculaires, les adaptationstemporelles,les formes volutives de la v-rit ternellc, la tente sous Pintgral sym-bole de l'Histoire et de la Nature, imagesinpuisables du Temps et de l'Espace.- Ce qui dominera ce sicle, ce sera

    Fsotrisme du congrs religieux de Chi-cago et des reconnaissances papales, tant l'Est qu' l'Ouest - premiers stadesd'universalisation morale.- Chaque conversion individuelle pro-

    cde d'un ractif spcial qui lui correspondpar complmentarisme personnel. On esttoujours bon quelqu'un.- Inscription sur une glise : Aux trois

    uniques.- Il ne s'agit que de dvelooper : :l`as-

    tral au sens photographique. Nous avons I%_'

    .1.:_..

    Or, si Pou considre que la lumire et l'eautaient les lments du feu sacr, de la plusgrande divinit cratrice, de mme que lalumire et l'humide originels taient lessexes du Lingam universel, on trouvera fa-cilement la double s i g n i c a t i o nde l'her-ma.phroditisme dans la cration animique demme que dans la procration corporelle.

    De mme que le paganisme mythiquestransport le sexe corporel de l'hommedans la divinit, et l*a ador, Peuseignementbiblique d'autant plus sublime et plus saintannonce dans les sexes corporels le chti-ment et la dchance de l'homme hors deson tat primitif.

    nizvsurrxou

    D'aprs le sens du second chapitre de laGense (selon la Vulgate) on ne sauraitdouter que la premire cration de l'hommen'ait eu litu comme espce.

    Homo (l'homme,Adam) yest admis commeexpres sion suprme et comme ide-m re

  • 1'

    LE VOILE D'ISIS 5

    tous notre disposition ce fidle ' clich : :que le livre des morts appelle les myst-rieuses archives des dieux : : ,mais sans dveloppement : : ,il ne peut rien rv-ler n.- Quand nous sommes enfants, nous

    jouons soldats; quand nous sommes sol-dats, nous voulons jouer anges, c`est--dire continuer raliser notre idal - aussipur que nous semblait absolu le prestigede Puniforme pendant l'enfance. Ainsi tou-jours nous anticipons de dsir. Le progrsde l'humanit terrestre volue selon uneorbite en dehors de laquelle se portent laplupart de nos applits spirituels.

    _A_ ct des choses prochainement possi-bles ici-bas, il en est qui ne l'y seront ja-mais.- Selon les propres paroles de saint Au-

    gustin, nousne pourrions nier la multitudedes miracles oprs par les hommes, sansmettre en doute la vrit des saintes cri-tures auxquelles nous croyons. Dans Pana-lyse des conciles, l'abb Richard nous rap-pelle que l'Ecriture reconnait que les ma-giciens de Pharaon firent presque tous lesmmes miracles que Moise avait faits. Ilprouve aussi que l'Eglise a de tout tempsreconnu l'existence et le pouvoir de la ma-gie.

    A propos de la donation : : de Romeau Pape par Constantin, Joseph de Maistrerappelle cette autre lgende de Pangeeffrayant Attila devant saint Lon.Et il dit: Nous n'y voyons, nous autres modernes,que Paseendant du pontife ; mais commentpeindre un ascendant ? Sous la langue pit-toresque des hommes du v' sicle, c'en taitfaitd`un c h e f - d ' S u v r ede Raphal ;au reste,nous sommes tous d'accord sur le prodige.Un ascendant qui arrte Attila est bienaussi surnaturel qu'un ange; et qui saitmme si ce sont deux choses? : : On peutrapprocher de cette observation cette re-remarque de Ludovic Lalanne dans ses

    curiosits des traditions: saint Davidayant, avec deux de ses compagnons,accompli un plerinage en Terre Sainte, lepatriarche de Jrusalem leur it remettre,aprs leur retour, per angeles suos, c`est--dire par ses envoys, une fauvette, unbton et une tunique tisse d'or. Le doublesens du mot angeles fit croire que ces pr-sents avaient une origine cleste. On ren-contre dans l`histoire une foule de lgendesqui ne reposent,, comme celle-ci, que surune quivoque. : : Voil comment on n'-crit pas Psotrisme !

    A cette cause fondamentale,le mme au-teur ajoute ailleurs les exercices dlampliii-

    de l'espee humaine. - Ceux qui ont regardAdam comme hermaphrodite ou commeandrogyne se sont mpris singulirementsur l'ide de l'espee, qui n'admet aucuneantithse relative, aucun sexe, aucun Etredansla Dyade. L'espece est absolue, et ne selaisse penser que _sur leslimites du cercledivin. - Adam y existait com,me humzmitas,rellement vivant en pense et en corps al'image et dans la puissame de D.eu.

    Cest ainsi que nous pouvons nous expli-quer le vrai sens de ces mots : Et creavitDeus hominem ad imaginem suam : ad ima-ginem Dei creavitillum : .C'est airsi quel'homme a pu tre considr, d'aprs lesEcritures comme consors natura: et gloriae d i v i n S ! : .La sentence qui suit Maszulu-net feminam creavit eos, : : est ultrieure etse rapporte dj! au passage de l'espee dansle sexe, ou du cercle dans l'ellipse.

    Qu'iei le sexehumain primitif portaitencorele caractre ide-animique, masculus et t ` S m i n a , c o m m eanimusetanima devant,selon

    les Ecritures, s'tre rengendrs ido-ani-miquement l'image de Dieu, c`est ce quimrite particulirement d'tre apprci,d`autant plus que le troisime chapitre de laGense a dj. trait au double sexe corporeld'Adam et d'Eve comme homme et commefemme. _

    Une sparation remarquable eut lieu dslors, d ' a r sla Bible, entre les sexes ido-animique et ide-corporel de l'homme, etcela durant le sommeil. lmmisit ergo D0-mnus Deus soporem in Adam : ,qui a sonrveil se trouva divis en Eve.

    Le Philosophe teuton regardait ce som-meil comme une sy ncope et une dfail-lance, qui sont les avant-coureurs de lumort zcar, comme il le dit : < Pimage deDieu ne sommeille pas, pour ce qui est ter-nel il n'est pointde sommeil,mais par le som-meil le temps s'est rvl, car il s`est endor-mi dans le monde des anges et s'est rveilldans le monde des lments. :

    Les Septantes regardaient ce sommeil

  • 5 LE VOILE D'ISIS

    cations des jeunes religieux et des bardes,et la perte progressive du sens mtaphori-que des posies.- Non,il ne faut pas accrditer ce chris-

    tianisme ngatif qui consiste tout laisserfaire passivement, lchement. Jsus voulutsouffrir parce que, aprs ses miracles, sasouffrance tait un exemple. Quand nousaurons la toute puissance, nous nous lais-serons martyriser.- Aprs avoir reconnu la vrit catholi-

    que dans les glises d`Orient, le Pape lareconnait en Occident, dans l'Eglise engli-cane. Ainsi, en[in,pas pas,le catholicismedevient catholique, et, conscient de la ri-chesse de ses varits locales, il s`lve au-dessus de toutes, de l`envergure sculairede sa sublime synthse.- D'instinct,la langue rvle l'inappr-

    ciable valeur du bonheur, en traitant depauvre l'homme - ft-il riche - dont lasatisfaction morale est trouble.

    -- Tout honneur se doit d`exemple.- Aide-toi, l`astral t'aiclera. Tout effort

    rayonne et ractionne.- Que ta foy te forge un mgaesope en

    ce signe du microscope.- S'impersonnaliser, se multiplier par

    l'absolu. Se dpersonnaliser e'est se divi-ser par Pinfini. VURGEY.

    L'lllllllll Billlilltlttllllillllll IllitlllllilllltlltA la suite de la confrence bibliographi-

    que internationale qui vient de se terminer Bruxelles par Padoption du systme am-ricain Duvey, dit systme dcimal, l'unionbibliographique internationale est consti-tue, avec, pour organisme, l'Institut etl`0fice internationaux. Parmi les direc-teurs spciaux qui ont t attribues lesdiverses branches des connaissances humai-nes, nous voyons le nom de notre collabo-rateur Vurgey qui sera charg de surveil-ler le classement de toutes les matires quinous intressent et de proposer les subdi-visions nouvelles sur ce terrain, au conseilconsultatif.

    1

    SAINT HUBERTCe majordome du roi des Francs, Tho-

    doric IlI,tait passionn pour la chasse. Unjour, au milieu d'un bois, lui apparut unebiche (que ses courtisans appelaient la bicheprodige), qu'il ne put atteindre avec sestlches; au-dessus de sa tte, entoure parune aurole lumineuse, s'levait une croixflamboyante. Cette biche - dit cette tradi-

    comme une extase d'une nature videmmentplus haute, ide qui se rapporte au passagedu sexe ide-aniinique dans le corporel, demme qu'elle est clairement rile par leretour du corporel dans l'ido-animique(c'est--dire p.-r la mort terrestre).

    Cette vidente suspension entre le sexeido-animique et le sexe ide-corporel indi-que parla Bible dans cette priode. re-prsente l ' p ' : q u ea laquelle Adam et Even'avaient pas encore peru le paradis, et semaintenaient harm : n i q u e m e n tentre le en-rtea et le au-dela. entre l`tre latent etl'tre rvl jusqu'au moment o l'attraitde la sensualitdcidanten faveurde la pr-dominance terrestre, causa leursparation.

    Les vers suivants de Sanchoniaton, l`an-cien crivain de Tyr, mritent d'tre cits .ce sujet. Voici comment il s'exprimait surl'all orie du passage du cercle dans l'el-lipse :

    Prima. figure. fuit. longe perfectior, eheu !Orbem non orbem me grave [icit onus,

    Ante rotundus eram, nune sum depressus in[ovum

    Criminis hoc opus est, Numinis illud erat..Et tamen exosum est Numen mihi, crmen

    amaturlExosum o crmen sit mihi, Numen amem.

    Tune iterum pertectus ego. tsi-es atque rotunus,More pilagrecto trarnite ad astra ferar.

    Le pa sage du cercle dans l'ellipse est suivid'une double division de celle-ci. comme onle verra dans le chapitre suivant.

    CORPS DOUBLE

    Homo est duplex. et si duplex non essetnon sentiret :disaitautrefois FincomparableHippocrate. Dans deux corps spars viventl`houune et la femme et chacun cependantpo sde en soi le corps de l'autro,chaz:un estdans soi Androgyieet Gynanilie toutlafois;ce n'est que la prvalence de l'un Fgardde l'autre qui les spare et les diffrencie. -Tout fait prsumer q Nils taient originelle-ment un, et que leur complte personnalitaeu lien dans un ellipso-le organique ferm

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    LE' vomi: o'1s1s 7tion- lui parla et l'exhorta croire l'esprit incarn. Le majordome incrduledevint alors croyant, puis, en l'an 700 en-viron, fut lu vque de Lige et mouruten 728 aprs J.-C.

    Les chrtiens appellent miracle le fait deYapparition de la biche ce saint patrondes chasseurs, tandis que si on doit prterfoi au renseignement qu'elle lui donna, ilfaut croire qu`il s'est agi tout simplementde Papparition d'une personnalit astrale.

    La fte de ce saint est clbre le 3 no-vembre. .

    B. Pmrao.

    les Esprits i r a s u r sau couvent

    Depuis cinq jours, crit-on de Madrid, 5octobre, au journal Le petit Marseillais,on ne parle ici que des bruits nocturnes etinexplicables qui se font entendre au cou-vent des s S u r sde l`Immacule-Conception.Ds que dix heures du soir ont sonn, descoups lgers d`abord et qui augmententd'intensit avec le temps sont frapps dansles murs, les bruits vont en diminuant lematin pour cesser entirement avec les pre-miers rayons du soleil. Parfois, on dirait

    que les coups sortent du sol et mme lesfondations de la maison en paraissent bran-les. On ne dort plus au couvent, de peur.Uabbesse, s S u rMarie Filara, eu recours Paumnier qui ayant constat la chose ena rfr son vque. Celui-ci a pass ga-lement une nuit au couvent, pour s'assurerde la vrit des faits. L'autorit civile a en-voy sur les lieux deux ingnieurs qui n'ontpu fournir aucune explication, quoiqu'ilseussent fait sonder les murs et creus despuits en diffrents endroits. Le couvent estgard nuit et jour par une divisiondagentsde police. (Le Messager, 15 novembre.)

    _.

    MUSIQUE

    Nos signalons particulirement nos lec-teurs musiciens deux S u v r e sd'un occultiste,M. Albert Costet. Ce sont des compositionsd'une grande fracheur de sentiment et fortexpressive, pour violon et piano : Amoursdivineset Lgendes gyptiennes. (G.Voiry,dteur, 81, rue Richelieu.)

    Le grant .- Cuaunsi..

    dans toutes les directions. - C'est pour celaqu'il fallait que la sparation sexuelle ducorps de tous deuxdemeure virili-fminin ettmino-viril, laisst aprs elle la toi-me d'unellipsode partag en deux moitis gales.C'est pour la mme raison que Pellipsodecomplte retournea sa runion momentanepar un effort vers l'espce (dans l`acte dePacconplement) comme personnalit com-plte, acte dans lequel la relativit des sexesse neuzralisant, approche momentanmentde l'tat hermaphroditique.

    Dja l'ancien peuple Hindou s'talt ex-prim ainsi (d'apres Anquetil du Perron),dans le clbre 0upnek+Hat :

    Cum hominis corporis duas medietates elfecissetcorpus bominis et mulieris in forma duarum cur-vaturarum unius pisi creatum est. Quatenus homosolus est, medietas pisi est : quoque tempore cumIfpuliere uno loco sit (copulatus) pisum mtegrumt. : :

    La forme corporelle ayant conserv, chezl'homme et chez la femme, celle d'un ellip-

    sode partag en deux moitis gales, adonn lieu dans les temps les plus reculs,aux prsomptions les plus diverses. Quel-ques-uns, par exemple, croyaient que cettesparation avait eu lieu par l`pine dorsale,axe commun de l'ellipsode partag en deuxmoits. Parmi ceux qui ont soutenu cetteopinion, se distingue surtout le clbre tal-mudiste Mamonids quiregardait le corpsd'Adam comme bi-forme. et dispos de telletorte, que le cou adhrsit au cou. La cra-tion d'Eve n'tait pour lui que le rsultatde la sparation du corps d'Adam. _ Un au-tre talmudiste, Eugubin, a f r m u i tqu'Adamet Eie avaient grandi cte . cte, opinionqui trouve quelque ressemblance selon laBible.

    Parmi ces vues contradictoires, qui nesont pas : s n sutilit pour la physiologie, laderniere nous psraittre la plus rationnelle,parce que la sparation prsumable doit n-cessairement correspondre a la runion quise rpte dans l'ordre naturel_. _

    1

  • ii- -

    8 LE VOILE D`lSlS `, _

    lilil IIEL, ilituer, 4, rue de Savoie, Paris'

    Vient de paratre :`

    .- Sa 1. ri-:L.An.N

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    En outre do cette sparation de l'espceen homme et femme, eut lieu une autreaussi dans chacun des deux individus, int-rieure en soi et verticale comme la pre-mire; d'un ct en largeur, de l'autre enprofondeur, telle que homo dexter et sinis-ter.

    Cette sparation quadruple dans l'int-rieur a l'extrieur de l'organisme humainconduisit a une quadruple antithese, qua-druplicit qui tablit la rptition du sexeextrieur dans l'intrieur, comme celle dePintrieur a Pextrieur, et par laquellel'homme et la femme spars seulementd'une manire relative, en soi comme audehors de soi, ont conserv intrieurementet extrieurement Pindividualit virili-t`.-minine et fminino-virile.

    Saint-Martin a dit, et ceci est digne d'at-tention: l'homme est marqu du sceauquaternaire. :C'est ce que J. Wagner atrs bien exprim dans une forme arith-mtique, lorsqu'il a dit: Par le 4 le sexe

    qui dj tait dtermin dans le 2, arrive Findividualit, les deux sexes tant deve- nus des membres. Mais comme le 3 n'a pas encore atteint sa puissance, illa reporte sur le 4jusqu'. ce qu'il l'obtienne. et cette puissance est dans la vie universelle la procration. : :

    Si le sens perdu du carr appel magiquese laisse dsirer et rechercher de prf-rence quelque part, c`est sans aucun douteici, - parce que, selon nous, ce carr serapportait surtout la reprsentation dessexes doubles et leurs relations rcipro-ques dans l'acte de l'accouplement.

    Comme on le sait, ce carr jouit dans l'o-pinion de la plupart des peuples orientaux,et surtout des Indiens, d'une si grande c-lbrit, il y est tellement en honneur, qu'ilsle portent sur eux comme talisman ou commeamulette.

    (A suivre.)