le no bullshit! du samedi 19/7/14
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Dub Corner
The Last
ArenaDance
HallJupiler Boom
Box
La PetiteMaison
dans laPrairie
CannibalStage
DeRed BullElektropediaBalzaal
The Last
ArenaDub
CornerDance
HallJupiler Boom
Box
La PetiteMaison dans laPrairie
CannibalStage
DeRed Bull ElektropediaBalzaal
No BuLLSHiT!LE GUIDE DEs fEstIvaLs
jUILLEt 201417 | 18 | 19 | 20
giRLS iN HAwAiit h e l a s t a r e n a - 2 1 : 3 0
DouR D'HiERv e n d r e d i 1 8 j u i l l e t
FAkEAR boombox
"Prêts à foutre le bordel?" A une heure où la plaine de Dour flaire encore le lende-main de veille, Fakear réveille le démon de midi. Oscillant sans sourciller entre le néo-disco tropical de Giorgio Moroder, les sonorités de l'Empire du Milieu et la cold wave de Lulu Rouge, le Caennais a défendu son dernier EP - Dark Lands - devant un public conquis d'avance. Ne se résignant pourtant pas à assurer le service minimum, Fakear préfère enfoncer le clou. Enchaînant les feat avec la chanteuse O'Kobbo, le petit prodige étale sa technique, cale ses loops, frappe ses percus électroniques et scratche littéralement ses pads. Dans une énergie démente et ultra communicative, Fakear a mis toute la Boombox au tapis!
LA SMALA boombox
"Il parait que l'ambiance est ultra chaude à Dour, montrez-nous!" Déchaînés, le collectif bruxellois a investi la BoomBox à grands ren-forts de potes. Textes affutés et déferlante de flows efficaces, les cinq rappeurs se sont imposés pour faire vibrer la foule et faire taire les mauvaises langues : oui, le rap belge à de belles heures devant lui et dispose d'un public ardent. La preuve avec les nombreux amateurs massés pour soutenir le crew d'une voix, hurlant à tue-tête les refrains des différents titres tirés de leur excellent premier album "Un murmure dans le vent". Soit une heure de fête extrêmement maîtrisée, clôturée avec le dansant Yes Mani. C'était bon.
THE FEATHER La Petite maison...
Projet solo initié par Thomas Medard en marge de ses aventures avec le groupe Dan San, The Feather s’installe sous La Petite Maison dans la Prairie à l’heure de la sieste. L’assistance réunie ce vendredi après-midi est dégarnie, mais ceux qui avaient les yeux ouverts pour apercevoir l’imposante crinière dorée du chanteur n’ont pas été déçus. Solitaire, mais entouré de six musiciens entièrement dévoués à ses mélodies raffinées, le leader de la formation liégeoise a imprégné ses chansons d’une douce mélancolie. Portés par des chœurs épiques et des arrangements somptueux, les morceaux de The Feather s’invitent dans les paysages esquissés par des formations comme Girls In Hawaïï ou Grizzly Bear : des petits recoins bucoliques aux horizons dégagés. En fin de parcours, le groupe chante The Sunshine. Et là, on se dit que ces gens ont vraiment tout compris.
THE NoTwiST La Petite maison...
Dégaine de nerds et musique de cham-pion du monde : les Allemands de The Notwist ont touché à la perfection à l’occasion de leur passage à Dour. Un peu décoiffé, lorgnettes vissées sur le nez, les membres du groupe bavarois ont laissé voyager leurs idées géniales sur des mélodies pop imaginées à la croisée du rock et des musiques électroniques. Les doigts en mouvement sur les manettes
d’une console Wii ou agrippés au manche d’une guitare électrique, les musiciens ont fait honneur aux morceaux de leur dernier album "Close To The Glass" avant de délivrer – en mode semi-automatique – le hit Pilot. Expérimenté et super bien rôdé, The Notwist s’est offert un sans faute.
FRANçoiS AND THE ATLAS MouNTAiNS dance haLL
Globe-trotteur poète et rêveur, François Marry a croisé sur sa route des musiciens venus d’ici et d’ailleurs : The Atlas Mountains. Sur la scène du Dour Festival, les garçons défient les lois de la pop avec une musique transgénique qui rebondit à travers les âges et les continents. Les chansons de François & The Atlas Mountains roulent dans la savane et dé-rapent sur le bitume. Entre rythmes africains et refrains indie pop, François le Français se déhanche, tourne sur lui-même, joue de la trompette et manie la baguette comme un percussionniste épileptique. Surtout, il donne un autre sens à la chanson fran-çaise. Et c’est vraiment très excitant.
Opmoc14:10-15:00
admiral t15:40-16:40
steel Pulse17:30-18:30
Cypress hill19:30-20:30
Girls in hawaii
21:30-22:30the hives23:30-00:30
UlYsse13:30-14:10
soom t & Jstar
15:00-15:50
Mark ernestus
16:45-17:45
David rodigan Mbe18:30-19:30
shantel& Bucovina Club20:30-21:30
theo Parrish live
22:15-23:15
Pional live
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rone live
01:45-02:45John talabot dj set
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JCr13:50-14:20
exodarap14:20-14:50
l’Or Du Commun14:50-15:20
Forest swords
15:40-16:40shigeto
17:10-18:00Dorian
Concept 18:40-19:30
BadBadnotGood
20:30-21:30Madlib
22:30-23:30Cid rim
23:45-00:30 Machinedrum dj set
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the Gaslamp Killer
01:45-03:00lefto vs J rocc
03:00-05:00
Mountain Bike
13:20-13:50traaMs
14:20-15:1065daysofstatic15:40-16:20
east India Youth
17:00-17:50MlCD
18:30-19:30Jagwar Ma20:30-21:30
Maxïmo Park
22:30-23:30Mogwai
00:30-01:30Plasticianvs hatcha
02:00-03:30Joker vs swindle
03:30-05:00
Coubiac13:40-14:20
stand for truth
14:50-15:40
theCatharsis16:10-17:05
Cerebral Ballzy
17:35-18:30Gallows
19:00-20:00Madball
20:30-21:30sick Of It
all22:00-23:00
Fuck Buttons23:40-00:50
lFO01:20-02:20
Clark02:40-03:40
Paula temple03:50-05:00
the Offenders15:00-16:15
Majistratefeat. MC Unknown16:15-17:30
Macky Gee & harry shotta
17:30-18:45levela
18:45-20:30Dj hazard20:30-22:00
Fred V & Grafix feat. MC visionobi22:00-23:30
Koan sound23:30-01:00
Doctor P feat. Krafty MC01:00-02:15
Wilkinson feat. MC AdApt02:15-03:45
stand high Patrol soundsystem (Rootystep, Mac Gyver, Pupajim) feat. Marina P + roots atao14:00-22:00
iNTERgALACTiC LovERS La Petite maison...
Revenus pour présenter leur deuxième album "Little Heavy Burdens" après un passage à Dour en 2011, la formation alos-toise a livré un set délicieusement rafraîchissant dans la fournaise du chapiteau. Porté par la voix de la jolie Lara Che-draoui, le quintet, un peu timide aux premiers abords, s'est laissé emporter par la liesse des danses de sa chanteuse. Avec son mélange de pop et de folk et ses nombreux tourbillons instrumentaux, la joyeuse bande d'Intergalactic Lovers a sé-duit grand nombre de curieux, jusqu'à remplir quasi intégra-lement l'enceinte de la Petite Maison Dans la Prairie, et ce particulièrement grâce aux envolées du single Islands. Bref, on a kiffé.
THE uNDER ARCHivERS boombox
En une mixtape, souvent enregistrée à l'arrache entre un canapé troué et des pizzas aux lardons, les nouveaux hé-ros du hip-hop américain se retrouvent aujourd’hui pro-pulsés sur les plus grandes scènes européennes. Exemple parfait de cette notoriété instantanée, The Underachievers s’est construit un nom en balançant ses sons gratuitement sur le Web. De la sphère virtuelle au monde réel, les deux emcees de Brooklyn ont atterri hier à Dour pour défendre leurs morceaux. Plantées sur des bandes avec un flow redoutable et une énergie incontestable, les paroles sont déroulées comme des longues feuilles profilées pour des textes obnubilés par la verdure et les bienfaits de la na-ture. Très efficace à défaut d’être au point, la formule du duo s’enrichit – ou pas – au contact d’un DJ polyvalent : un mec capable de gérer une clef USB tout en prenant des photos souvenirs du show avec son téléphonne. Bien à l’aise, les merguez.
RAEkwoN the Last arena
Débarqué avec un quart d'heure de retard, comme tout bon rappeur qui se respecte, le MC du Wu Tang Clan affublé d'un essuie-bavoir, on ne sait pas trop, a balancé direct l'artillerie lourde en enchaînant les monstrueux Can It Be All So Simple, Ice Cream ou Shimmy Shimmy Ya. Flow maîtrisé, grosse voix caverneuse, "The Chef" a distillé son hip-hop old-school à la cool, porté par les "hands up" du pu-blic et les tee-shirts de son clan dis-séminés un peu partout dans la foule,
sans oublier de rendre hommage à son pote Ol' Dirty Bastard. Un joli prélude à la sortie imminente de son sixième album "Fly International Luxurious Art", prévu le 16 septembre.
NAS the Last arena
"Are you ready for some real hip-hop?" Hier soir, sur la Last Are-na, le rappeur de Queens-Bridge était attendu comme Martin Luther King à son dernier dis-cours. Il faut dire que Nas avait décidé de célébrer la double décennie de son premier album - Illmatic - en rejouant sur scène cette anthologie du gangsta rap. Devant un mur d'images mixant les plans de Big Apple, les vidéos de l'album, des ex-traits de comics et autres dé-lires graphiques, le prêcheur philosophe sur la vie, la musique, le rap bullshit. Avant de demander à l'ingé lumière de braquer ses spots sur la Last Arena noire de fans et d'enchaîner les hits de 1994 - N.Y. State of Mind, rebaptisée Belgium State of Mind en tête. Porté par son flow dark, autobiographique et précis comme un sniper des Navy Seals, Nas a démontré que cette tournée hommage n'était pas qu'un shot commercial mais bien un retour aux sources du rap brut de décof-frage. Du grand, du tout grand Nas.
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Rédaction: nicolas alsteen, Marie Frankinet et harold nottet - Conception graphique: Delphine Doerane. Supplément gratuit édité par Moustique - éditeur responsable: Jean-luc Cambier, Stationsstraat 55, 2800 Mechelen.Rédaction: nicolas alsteen, Marie Frankinet, luc lorfèvre et harold nottet - Conception graphique: Delphine Doerane - Promotion: Céline haumont. Supplément gratuit édité par Moustique - éditeur responsable: Jean-luc Cambier, Stationsstraat 55, 2800 Mechelen.
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vu Du BAR à L’AFFiCHE
GIRLSIN HAWAII
THE LAST ARENA - 21H30
LES iMMANquABLES
�ennemi public n°1. Tout avait pourtant commencé sous les meilleurs auspices avec un début de set dont Jeff Mills a le secret. Mais après 25 minutes, le maître de Détroit raccroche. encore un caprice de star? Non, juste un festivalier complètement abruti qui vient de balancer sa bière sur le dieu DJ et sur sa console. Mec, si les fans te retrouvent, t'es mort.
�sous le dance hall exactement. est-ce un record absolu? Difficile à dire, mais hier, notre photographe a pris la température sous le Dance Hall. verdict? 45.6 degrés Celsius. Même à l'intérieur, on ne quitte donc plus ses Wayfarer.
�On remet les pendules à l'heure. vous n'avez rien remarqué hier sur la scène de La Petite Maison? Toute la programmation de la journée a en fait été décalée d'une demi-heure! la faute au stage manager qui avait avancé sa montre pour ne pas rater un rencard. et tant pis pour les festivaliers qui ont raté la moitié du live du slovène Gramatik...
�acte manqué. Mais où est passé Julio Bashmore?
Programmé hier à 2H30 sous le Dance Hall, le petit prince de la house made in UK a... raté son train. et tenté de se rattraper en envisageant l'option bus + ba-teau vers Calais. Trop tard. Dommage!
�Dernière minute. On vient de l'apprendre. Programmé demain à 23H40 sur la Cannibal Stage, Fuck Buttons, le duo noise de Bristol, sera amputé d'un membre. Benjamin John Power souffrant d'un mal de dos, il ne restera plus que Andrew Hung en mode dj set. Fuck!
�apéro. vendredi, sur le coup de 19H00, grosse discussion au Bar du Petit Bois: "Et toi, personnellement, tu préfères être un saumon ou une truite?" "Euh, j'sais pas. J'hésite." Affaire à suivre.
�Bon plan. Tenez-vous prêt! Dimanche, les musiciens de Saint Acid comptent balan-
cer pas mal de cadeaux et une tonne de crocos en plastique pendant leur show. leur manager était en repérage dans les loges jeudi pour voir où il allait stocker le matos. Du côté de Trash talk, par contre, les ca-deaux ne sont pas arrivés à bon port. en effet, l'artiste avait demandé à recevoir une Française dans son package backstage, mais ne l'a malheureusement pas reçue. On est sûrs qu'il a quand même trouvé de quoi s'amuser.
�Bon plan 2. Toutes les photos postées sur instagram et Twitter par les festivaliers avec le hashtag #mons2015 sont imprimables sur le stand Mons 2015. Souvenir gra-tuit du festival!
un temps inespéré, longtemps désiré, le retour de Girls In Hawaii a vécu de longues semaines au conditionnel. En septembre 2013, trois ans après l’acci-dent de la route qui a coûté la vie au batteur Denis Wielemans, les Belges
ont scellé leurs retrouvailles avec le public. En se hissant au sommet d’”Everest”, troisième album d’une discographie dominée par des mélodies vertigineuses et une mélancolie grimpante, le groupe a retrouvé l’énergie et la fougue des premiers jours.
traversé par les souvenirs (Switzerland), le manque et l’absence (Misses, Lack Of), ce nouvel album défie le destin et réaffirme l’importance de la formation sur le terrain de la pop noir-jaune-rouge. Dopée par l’arrivée de deux renforts de choix (Boris Gronemberger à la batterie et françois Gustin aux claviers), la musique du sextette s’attaque désormais à des singles épiques et audacieux (Not Dead, Rorschach). sur scène, les anciens morceaux côtoient les nouvelles chansons dans une déferlante d’émotions. Bloc au son puissant et à la force de frappe intacte, Girls In Hawaii poursuit actuellement une tournée internationale couronnée de succès. toujours emmené par les voix de Lionel vancauwenberghe et antoine Wielemans, le groupe brabançon débarque aujourd’hui sur la scène principale du Dour festival avec le statut de tête d’affiche incontournable de la soirée. Un concert à ne manquer sous aucun prétexte.
jaGWaR ma avec leur premier album, "Howlin", le duo originaire de sydney a mis tout le monde d'ac-cord en mélangeant un peu de dance, quelques riffs et de la pop chaleureuse pour former un mélange homogène et euphorisant. Inspirés parfois par les stones Roses, d'au-tres de the avalances, les deux mecs du groupe n'ont pas leur pareil pour nous faire danser. On fonce!
sICk Of It aLL Ultra-productifs, ces stakhanovistes du Hardcore new yorkais n'arrêtent jamais. C'est simple, depuis le milieu des années 80, le groupe com-posé de quatre membres dont les deux frangins koller sort en moyenne un album par an pour enchaîner sur des tournées à rallonges. Bref, de vraies bêtes de scènes aux cris de guerre efficac-es, puissants et aux textes énervés qui clament les galères de ces fils d'ouvriers. Woooohhh!
tRaams trio originaire de Chichester en angleterre, tRaams transporte sa passion pour le rock sur des morceaux fiévreux et bien nerveux. Lancé à toute vitesse sur les rails du post-punk, le groupe déboule à Dour avec le pied enfoncé sur la pédale de distorsion. Regroupée en mode guitare-basse-batterie, la formation britannique course la mélodie comme un sprinter jamaïquain dopé au Red Bull. Rapide et super efficace.
maDLIB Dans l’exercice de ses fonctions, tout le monde l’appelle madlib. À l’état civil, le garçon est connu sous le nom d’Otis jackson jr. Producteur, emcee et figure centrale du label Stones Throw, l’artiste a collaboré avec le gratin du hip-hop alternatif (de j Dilla à mf DOOm en passant par talib kweli). véritable sommité en matière de sons, l’homme dégaine ses idées stupéfiantes sur des disques chargés de samples hallucinogènes et de beats toxiques. Chaudement recommandé.
tHE HIvEs Rendez-vous obligatoire pour apercevoir le rock dans toute sa splendeur. Guitares, arrogance, mélodies, humour et hurlements, le groupe sué-dois the Hives pulvérise tous les records de clichés sur surface rapide. Invités ce samedi en tête d'affiche du Dour festival, les mecs ouvrent en grand les portes de la garde-robe: costumes sur les cintres et rock’n’roll sur les tringles.
boombox - 22h30
the Last arena - 23h30
La Petite maison... - 20h30
cannibaL stage - 22h00
© Ol
ivier D
onnet
La Petite maison... - 14h20
tu présentes les scènes à Dour de-puis que t'es gamin, non?Presque! J'ai commencé la deuxième année du festival, en 1988. Carlo di Anto-nio m'a appelé et j'ai accepté sans hési-ter. Et apparemment j'étais le seul, ça n'intéressait pas trop les journalistes bruxellois de se déplacer dans le trou de cul du monde, chez les provinciaux, pour aller présenter deux pelés. Mais moi, je ne sais pas pourquoi, j'ai senti le poten-tiel. Et je ne regrette pas une seconde.
Ca ressemblait à quoi, Dour, en 1988?Oh, pas à grand chose. A l'époque, le fes-tival ne durait qu'une journée, c'était un truc minuscule. Ma mémoire fout un peu le camp, mais il n'y avait qu'une scène et l'affiche n'était composée que de sept, huit artistes comme Bernard Lavilliers. Ca n'avait vraiment, vraiment rien à voir. Tout était à Dour Sport, camping compris. D'ailleurs, un jour j'étais un peu fait et je me suis retrouvé enfermé dans le bâti-ment toute la nuit. Mais très vite, ça a pris et le festival a explosé.
en vingt-cinq ans, tu as du voir pas mal de choses. Quel est ton meilleur souvenir du festival?
Il y en a énormément. Mais je dois l'un de mes souvenirs les plus marquants à Mas-silia Soundsystem. Pendant toute la jour-née, ils ont arpenté le site avec une pan-carte énorme où il était inscrit "On cherche de la Ganja" et il en trouvé pas mal. Il n'y a qu'à Dour que ce genre de chose peut se produire.
tu ne t'es jamais lassé du festival?Non, pour moi, c'est une récréation. J'avoue, j'ai eu un peu peur que le festi-val parte en sucette en 1993, quand la programmation a commencé à accueillir de plus en plus d'électro. Ce n'est pas vraiment ce que je préfère, mais c'est surtout à cause des problèmes de drogue que ça a dégénéré. Avec l'électro, de gros dealers sont arrivés, alors qu'avant on ne trouvait que de l'herbe sur le festival. Heureusement, ça s'est un peu calmé avec les années, mais à une période, Dour c'était vraiment le temple de la drogue. Et puis j'aimerais bien qu'il y ait plus de guitares passé 22H.
Quel est ton coup de coeur de cette 26ème édition de Dour?Skip The Use, sans aucun doute. Mat Bas-tard est exceptionnel, lui et son groupe ont une énergie de dingue!
CHACuN SoN DouR
Ca fait vingt-cinq ans que Jacques de Pierpont porte le même mini-short en jeans pour présenter les artistes à Dour. Un job que l'ancien critique rock de la rtBF kiffe toujours autant.
PONPON