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BANQUE INTERNA TIONALE POUR LA RECONSTRUCTION ET LE DEVELOPPEMENT ASSOCIATION INTERNATIONALE DE DEVELOPPEMENT

DOCUMENT A USAGE INTERNE

Rapport Nomiddot2 7 4 a-TUN

LE DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE

DE LA TUNISIE

VOLUME A~NEXE IV

MODELE DE PROJECTIONS A LONG TERME

Le 27 d~cembre 1974

TRADUCTION NON-QFFICIELLE A TITRE DINFORMA TION

Ce rapport a ete prepare Ii lusage exclusif du personnel du Groupe de la Banque et ades fins officielles seulement II ne peut etre publie cite ou evoque sans autorisation du Groupe de a Banque eq uel ne garantit en aucune manh~re son exactitude ou son caractere exhaustif

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TAUX DE CONVERSION DES MONNAIES

Unite monetaire - dinar - 1000 millimes

A compter de 1955

1 dollar - 042 dinar 1 dinar - 2381 dollars

A cOmpter du 28 septembre 1964

1 dollar - 052 dinar 1 dinar - 190 dollar

A compter du 20 decembre 1971

1 dollar - 048 dinar 1 dinar - 208 dollars

A compter de fevrier 1973

1 dollar - 044 dinar 1 dinar - 227 dollars

POIDS ET MESURES Systeme metr1que

ANNEE FI SCALE ler janvier - 31 decembre

LE DEVELOPPE11ENT ECONONIQUE DE LA TUNIS IE

TABLE DES MATIERES

VOLUl1E - amp1NEXE IV

MODELE DE PROJECTIONS A LONG TERME

Pages

A Introduction 1 B Le modele en ginira1 bullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbull 1 C Production et investissements par secteur bullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbull 3 D Emploi et population bullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbull 11 E Exportations bullbull Il 14bullbullbull bullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbull

F Importat ions bullbull bullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbull 18 G Consommation et epargne bullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbull 22 H Balance des paiements bullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbull 24 I Apports de capitaux et variations des riserves bullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbull 25 J Monnaie et prix bullbullbullbullbullbull ~ __ bullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbull 27 K Symboles bullbullbull Q bullbullbullbullbull ~ 27 L Equations du modele bullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbull ~ bullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbull 30 M Resultats des projections bullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbull 37

10DELE DE PROJECTIO~S A LONG TERHE

A Introduction

1 Le modele decrit dans cette note a ete con~u de fa~on a schematishyser sous forme dune serie dequations la nature meme de leconomie tunishysienne et etre utilise pour etablir des projections selon diverses hypotheses Le modele consiste en un systeme dequations de comportement fondees sur des tendances passees et etablies grace a des techniques econometriques et en une serie de donnees et parametres assembles par la mission de la Banque ou fondes sur une estimation des evenements futurs De plus Ie modele contient des inshyformations fournies par Ie Gouvernement tunisien ou presentees dans Ie Quashytrieme Plan

2 Le modele a ete con~u et ajuste au debut de 1973 et a ete utilise a cette epoque pour faire des comparaisons avec Ie Quatrieme Plan Les chanshygements rapides dans leconomie internationale en lespace dune annee ont rendu Ie Plan et Ie modele depasses En consequence Ie modele contient mainshytenant des hypotheses nouvelles sur la situation mondiale telle quelle etait perCue par la Banque a la fin de 1974 Toutefois il est int(ressant de noter que malgre des changements importants et fondamentaux pour de nombreuses variables entre les deux series de projections les resultats de base et les lecons a tirer du modele sont remarquablement similaires pour chacune des deux situations II faut egalement noter que les projections utilisant les noushyvelles hypotheses mettent aussi a jour les donnees pour 1973 de facon a se rapshyprocher autant que possible des donnees preliminaires disponibles a lheure actuelle pour cette annee-la

3 Le modele est essentiellement un modele multi-sectoriel de croisshysance dans lequel la croissance globale depend des hypotheses retenues pour des taux de croissance et des decisions dinvestissement dans chaque secteur A leur tour ces hypotheses sont fondees sur les estimations par Ie Plan tushynisien ou par la mission de la Banque des niveaux probables de production dans les secteurs dont la production ne depend pas dune fonction de producshytion ou dune limitation de la demande La production des secteurs predetershymines ou exogenes tient compte generalement soit des limites physiques pour Ie secteur dont Ie produit principal peut ~tre exporte sans modification des prix mondiaux (huile d olive phosphates petrole) soit des decisions de politique de la part du gouvernement (agriculture) soit des caracteristiques de la demande exterieure (tourisme) lIs constituent environ 25 du produit interieur brut courant Un second groupe de secteurs appeHs secteurs enshydogenes est constitue par les secteurs de services dont la production est fonction du niveau du PIB total ou de ses composantes dans la demande finale (investissement consommation) Un troisieme groupe de secteurs de moindre

- 2 shy

importance comprend les secteurs pour lesquels la contrainte provient du nishyveau de capacite La production de ces secteurs dependra des investissements ou des augmentations de capacite Ces investissements dependront cependant des decisions de politique du gouvernement ou des decisions du secteur prive En consequence ces secteurs sont appeles quasi-endogenes t etant donne que leur production depend en fait de decisions qui sont exterieures au modele Dans Ie tableau ci-dessous 13 secteurs sont groupes sous les trois rubriques exogenes endogenes quasi-endogenes

Secteurs par tyPe

Endogenes Q2asi-endogenes Exogenes

Energie Textiles Agriculture (hors olives)

Industries alimentaires Produits chimiques Agriculture (olives) Construction Autres produits manufactures Mines Transports et communications Pet role Gouvernement Aut res services Tourisme

Alors que Ie nombre et la taille des secteurs exogenes est assez important on doit garder en memoire que quatre de ces cinq secteurs sont orientes vers lexportation Contrairement a beaucoup de modeles dans lesquels les exporshytations sont traitees en totalite comme des variables externes ce modele dedutt ses projections dexportation pour les principales exportations des productions sectorielles apres ajustement pour la consommation interieure (phosphates petrole hutle dolive produits manufactures) De cette fa~on une augmentation dune des categories principales dexportations entrafne automatiquement une augmentation du PIB de la consommation et des importashytions tout en permettant une estimation plus realiste de leffet dune croisshysance plus rapide des exportations sur la balance des paiements

4 Pour les secteurs endogenes linvestissement est relie fonctionnelleshyment a la production alors que pour les secteurs quasi-endogenes et exogenes linvestissement est une variable externe mais coherente avec les productions de secteurs Les importations sont ventilees par groupes dutilisation finale et sont fonction soit des composantes de la demande finale (investissement consommation) soit des productions des secteursbull La consQmmation privee est estimee en utilisant une fonction de consommation alors que la consommation de ladministration est fondee sur la croissance du secteur des services pushyblics dans Ie PIB Contrairement au modele classique na deux deficits Ie deficit entre importations et exportations et Ie deficit entre epargne et inshyvestissement sont ajustes lun a lautre par les variations de stocks (cestshya-dire par Ie niveau de linvestissement total) Les autres elements de la

- 3 shy

balance des paiements (transferts des travailleurs emigres investissement etranger direct assistance etrangere) sont en grande partie des estimations independantes et les ajustements entre Ie compte de capital et Ie comptecoushyrant sont operes par les variations des reserves

C Production et investissements par secteur

5 On a identifie les variables determinant la demande dans les secshyteurs endogenes et les regressions couvrant la periode 1960-72 et fondees sur des donnees en prix constants permettent detablir les relations en termes de valeur ajoutee en prix constants 1966 Bien quil eGt ete plus approprie dutiliser la production brute comme dans un tableau dechanges inter-indusshytriels par exemple les series de valeur ajoutee sont toutefois suppose reshypresenter de fa~on satisfaisante la production brute Ces secteurs endogenes sont 1 t energie (non compris Ie petrole) les indus tries alimentaires la consshytruction Ie transport et les communications les services administratifs et lea autres services et representent environ 65 du P1B pour 1972 Lenershygie est liee a la valeur ajoutee dans Ie secteur manufacturier alors que les industries alimentaires sont liees a la consorrmation privee et a la valeur ajoutee dans la production d olives (etant donne que la production dhuile dolive constitue une part importante des industries alimentaires) La consshytruction est liee a linvestissement fixe les transports et les communications sont lies au PIB total au coGt des facteurs et les autres services a la conshysommation privee Les services administratifs sont une fonction des revenus courants de 1 Etat avec un decalage d une annee

-2YENER = -259 0243 YMAN R = 0914 DW = 116 (1134)

-2YFOODP 3156 + 0031 PC 0436 YAGOL R = 0937 DW = 161= (364) (576 ) (1962-1972)

= -2YGOV 860 05098 CURREVt-l R = 0965 DW 184

(1962-72)

= -2YCONST 0159 11 0470 12 0002 13 R 0985 DW 171= = (465) (1828) (383)

-2 YTRC bull -520 00921 GDPFC R 0903 DW = 163= (1061)

-2YSEROT = 2884 03267 PC R bull 0982 DW = 273 (2454)

- 4 shy

Y = valeur ajoutee prix constants de 1966 en millions ENER = energie eau MAN = industries manufacturieres FOODP = industries alimentaires PC = depenses de consommation privee YAGUL = production agricole - olives CONST construction SEROT = autres services CGPFC = PIB au coOt des facteurs Il bull investissement fixe dans les secteurs des industries manufactushy

rieres du petrole de lenergie et des mines 12 = investissement fixe dans les secteurs publics lagriculture et

les aut res services 13 = investissement fixe dans Ie tourisme les transports et commushy

nications GOV CURREV

bull =

services administratifs revenus courants du gouvernement

Toutes les equations ont des coefficients significatifs et R2 eleves Lequashytion pour lindustrie alimentaire couvre la periode 1962-72 compte tenu du fait que les donnees sur la valeur ajoutee pour la production dolives ne reshymontent pas au-dela de 1962

6 Etant donne que linvestissement dans chaque secteur a une composishytion differente entre biens dequipement construction et autres services la valeur ajoutee dans la construction a ete liee a linvestissement fixe venshytile en trois grands groupes Lallocation des investissements sectoriels a ete faite pour chacun de ces groupes sur la base des niveaux probables de biens dinvestissement importes on a suppose que il aura une part dimporshytation elevee (et par suite une part faible de construction) que 12 aura une faible part dimportation et que 13 se si tuera entre les deux Les trois categories ont ete determinees sur la base dapproximations successives dans Ie cadre de lequation des importations de biens dequipement (decrite ci-dessous) mais sont apparues etre egalement determinantes pour lestimation de la valeur ajoutee dans la construction Etant donne que Ie terme constant dans lequation initiale etait tres bas (08) et pas significatif lequation a ete recalculee sans chiffre constant

7 Linvestissement dans ces secteurs est fonde sur lutilisation du taux de croissance actuel de la valeur ajoutee comme indicateur de la croisshysance future probable au cours de l annee suivante L ac~roissement de proshyduction prevu est Ie produit de la production dune annee donnee par Ie taux de croissance correspondant a cette annee-la Apres multiplication par un coefshyficient marginal de capital (ICOR) on obtient 1 investissement dans Ie secshyteur durant lannee Ceci implique un effet multiplicateur relativement simple resultant de la production previsible dun retard dun an et de productions previsibles ayant une elasticite unitaire Etant donne Ie manque de donnees sur Ie capital social par secteur ou sur les capacites existantes cette meshythode est consideree comme etant la meilleure possible Exprimee sous forme dequation la fonction dinvestissement est

- 5 -

Etant donne que lea investissements passes en Tunisie ont souvent ete improshyductifs marginalement productifs ou ont eu une periode de gestation relati shyvement longue on saper~oit que lajustement des equations dinvestissements aux donnees passees est un exercice decevant Le calcul des coefficients de capital sectoriels est explique par la suite

8 11 reste donc huit secteurs dans la categorie des secteurs endogenes ou quasi-endogenes Ces secteurs sont 1 agriculture avec - ou sans - les olives les mines Ie petrole les textiles les produits chimiques les aushytres produits manufactures et Ie tourisme

9 On a suppose que Ie taux de croissance de lagriculture sans les ~l~ves ne depend pas de linvestissement mais constitue un parametre de poli shytique La croissance de ce secteur est supposee etre legerement plus rapide que durant la derniere decennie pendant laquelle de mauvaises conditions cli shymatiques avaient abaisse Ie taux de croissance global a environ 1 par an (1961-70) Dans Ie cas dune croissance faible qui suppose une continuation de la situation existante avec aucun changement majeur dans les politiques du gouvernernent et des conditions meteoro1ogiques raisonnab1ement bonnes Ie moshydele suppose un taux de croissance de 4 pour les annees 1974-76 et de 35 par la suite Le cas dune forte croissance suppose un ensemble optimum de politiques qui permettrait datteindre un niveau de production plus eleve Ceshyci se traduit par un taux de croissance de 5 pour les annees posterieures a 1974 Linvestissement dans lagriculture est egal a celui prevu dans Ie Quashytrieme Plan jusquen 1976 et est suppose augmenter a un taux de 3 par 1a suite pour les deux hypotheses

10 4 Pour les olives notre projection repose sur les projections du Hinistere du Plan pour 1a periode 1972-76 Ces projections resu1tent el1esshymemes dune analyse de lage des plantations existantes Etant donne quune grande proportion des arbres existants narrive que maintenant a maturite on peut supposer quune production normale serait denviron 500000 600000 tonnes dolives par an (contre 332000 tonnes en moyenne durant 1962 71) En partant dtune estimation de 350000 tonnes pour 1973 on a projete que 1a production augmenterait jusqua 530000 (hypothese faib1e) ou 580000 tonnes (hypothese forte) en 1976 Lestimation de lOffice des huiles montre que larrivee a maturite des arbres existants devrait augmenter 1a production de 45 par an pour 1a periode posterieure a 1976 Ceci suppO$e aucun changeshyment dans 1es methodes de cultures etc ce qui pourrait augmenter Ie taux de croissance de deux autres pOints de pourcentage supplementaires Lestimation forte est done fixee a 6 par an

- 6 shy

11 Dans Ie secteur manufacturier trois branches ont une croissance qui resulte de niveaux dinvestissement determines de fa~on exogene les texshytiles les produits chimiques et les autres produits manufactures On a supshypose que la production de ces branches sera limitee par loffre cest-a-dire par la capacite plutot que par la demande La production marginale resulte de linvestissement dikale et de lapplication dun ICOR donne pour la branshyche La forme generale de lequation de production utilisee pour ces branches (dans laquelle Y represente la valeur ajoutee sectorielle et I linvestisshysement sectorielt brut) se presente comme suit t

Les coefficients a representent les effets retard de linvestissement daf7es Ie Modele PST 81 construit par lInstitut deconomie quantitative de Tunis shyLes effets retards de linvestissement utilises pour ces trois branches se presentent comme suit

Effets retards de linvestissement (en pourcentage)

a a~ 3

Textiles 60 30 10 Produits chimiques 42 42 16 Produits manufactures et aut res 49 37 14

Les niveaux dinvestissement dans ces trois branches representent un outil de politique majeur pour lEtat a la fois directement dans Ie cas de linvesshytissement de lEtat dans les entreprises publiques et indirectement dans Ie cas des politiques destinees a encourager la production du secteur prive y compris les investissements prives etrangers Les estimations externes pour linvestissement manufacturier sont par consequent des estimations directes des valeurs correspondant a diverses hypotheses Etant donne laugmentation des revenus dexportation et des reserves les investissements pour la periode allant jusquen 1976 sont plus eleves que les estimations du plan Ces proshyjections qui sont venti lees en produits chimiques textiles et autres invesshytissements manufacturiers dans Ie modele sont resumees ci-dessous dans Ie Tashybleau 1

Tableau 1 Investissements manufacturiers (en millions de dinars 1966)

Cas 1973 1974 1975 1976 1977 l2Zsect 1980 1985-1 358 415 368 418 492 555 670 890 2 358 415middot 400 485 590 675 835 1169

1 Utilise avec la permission du directeur de lInstitut M Hamza

- 7 shy

12 Dans Ie cas du petrole les reserves connues permettent de faire des projections a moyen terme relativement sures Les perspectives a plus long terme sont moins certaines Deux hypotheses ont ete retenues pour la production du petrole exprimee en termes de tonnes de petrole brut Elles sinspirent largement des previsions recentes du Ministere du Plan pour la periode allant jusqua 1976 avec des previsions jusquen 1985 resultant dune estimation des decouvertes futures possibles et du taux depuisement des champs existants Le secteur du petrole tel qufl est ici defini inclut Ie raffishynage et etant donne que la Tunisie importe une certaine quantite de brut pour ses raffineries Ie rapport de valeur ajoutee a la production brute a ete de 104 en 1972 De plus Ie secteur comprend la production de gaZe Les imporshytations de petrole brut et la consommation interieure sont relativement faibles et fondees sur des estimations externes (Tableau 2) On a egalement avance lhypothese quaucune raffinerfe nouvelle ne serait construite apres 1976 et que leffet de la nouvelle raffinerie de Gabes est daugmenter Ie coefficient de valeur ajoutee dans la production du petrole jusqu I a 110 Les donnees dinvestissement proviennent du Quatrieme Plan~ avec des perspectives jusquen 1985 sur la base de depenses annuelles estimees a 7 millions de dinars desshytinees surtout a la prospection du petrole

13 Les productions futures dependent du succes des pro~pections et de la possibilite de recuperation secondaire a partir de champs existants Les chiffres du Tableau 2 refletent des estimations fortes et faibles pour la proshyduction et les exportations Dans lhypothese faible la production augmente de 39 millions de tonnes en 1973 a 55 millions de tonnes en 1980 alors que dans lhypothese forte elle augmente jusqua 75 millions de tonnes Les niveaux dexportation correspondants sont de 42 et 6 millions de tonnes avec laugmentation de la consommation interieure provenant des importations apres 1980

- 8 shy

Tableau 2 PETROLE BRUT ET PRODUITS PETROLIERS Production consommation importations et exportations

(Volume en millions de tonnes)

Cas 1973 1974 1975 1976 1977 1978 1980 1985

Production

1 39 39 43 45 49 52 55 55 2 39 41 48 60 66 71 74 75

Iportat ions

1 ID 07 08 08 08 08 08 16 2 10 07 08 08 08 08 08 18

Consommation interieure

1 12 13 14 15 16 18 20 29 2 12 13 14 16 17 19 22 32

Exportations

1 38 33 37 37 40 42 42 42 2 38 35 41 52 57 60 60 60

14 Les perspectives du secteur minier dependent des estimations de proshyduction des mines de phosphates qui constituent 1es deux tiers de 1a valeur ajoutee par Ie secteur Le taux de croissance de la valeur ajoutee dans Ie secteur repose sur un taux de croissance suppose constant pour les aut res mishynerais et sur deux projections differentes pour les phosphates Ces estimashytions de production de phosphate proviennent de lanalyse par 1a Banque du projet de Gafsa qui imp1ique une restructuration et expansion de 1a producshytion On estime que 1a production des phosphates atteindra 6 a 65 millions de tonnes en 1981 suivie dune croissance annuelle a un rythme de 2 (voir Tableau 3) Les investissements dans Ie secteur minier sont les memes dans tous les cas avec quelques modifications pour tenir compte pour certaines annees des revisions dinvestissement pour Ie projet Gafsa

- 9 shy

Tab Ieau 3 PROJECTIONS POUR LE SECTEUR MINIER

Cas 1973 1974 1975 1976 1977 1978 1980 1982 1985

Valeur ajoutee dans 1es mines (taux de croissance)

1 2

26 26

93 180

53 98

125 133

111 98

40 36

93 80

20 20

20 20

Production de EhosEhates (millions de tonnes)

1 2

35 35

38 41

40 45

45 51

50 56

52 58

59 65

61 68

65 72

Investissernents secteur minier (millions de dinars prix 1966)

1 2

45 45

97 97

157 180

30 60

50 50

30 30

30 30

30 30

30 30

15 Le secteur tourisme avait ete projete initialement sur 1a base des donnees du Quatrieme Plan Ceci supposait une expansion tres rapide du secshyteur au cours du Plan etant donne que 1a capacite hote1iere devrait augmenter de 48000 lits en 1972 a 85000 1its en 1976 et que lon supposait constantes aux taux de 1972 loccupation et les depenses touristiques journalieres Cette expansion devait se pOtlsuivre jusquen 1985 au taux de 10 par an Lirnpact de 1a crise de lenergie et les taux de croissance plus bas prevus pour Ie PNB en Europe de lOuest ont change profondement les perspectives pour ce secteur Au lieu du taux de croissance de 16 obtenu en 1972 la croissance en 1973 et 1974 semble avoir ete negative Apres cette periode de stagnation on proshyjette un retour possible au taux de croissance a long terme de 10 par an prevu initialernent a partir de 1975 les recettes touristigues dans 1a bashylance des paiements sont projettees sur 1a meme base Linvestissement dans Ie tourisme est fonde sur des informations recentes fournies par Ie Gouverneshyrrent tunisien

16 Le produit interieur brut total au coot des facteurs et en prix consshytants est simplement 1a somrne des treize secteurs dont 1a valeur ajoutee a ete calcu1ee dapres 1es equations ci-dessus Les taxes indirectes nettes de subshyventions sont estimees a 88 ~~ des taxes indirectes tota1es et si on les ajoute au PIB au cout des facteurs on obtient Ie PIB aux prix du marche De meme linvestissement fixe total est determine en ajoutant les investissements secshytoriels

x

- 10 shy

17 Les ICOR pour chaque secteur lorsqu I i1s sont utilises resu1 tent dune comparaison entre les ICOR implicites inclus dans la version provishysoire du Plan et des tendances historiques II est interessant de noter qu avec l augmentation de la croissance durant ces dernieres annees 1es ICOR sectoriels en Tunisie ont diminue jusqua un point ou i1s sont du meme ordre que les niveaux mondiaux moyens Les ICOR de la periode passee ont ete calshycules en utilisant une moyenne mobile sur cinq annees et 17 supposant un reshytard dune annee entre linvestissement et la production- Les ICOR imshyplicites extraits du Plan ont ete calcules de 1a meme fa~on i1s sont bases sur la derniere annee 1976 et comprennent par consequent les investissements faits ou sur Ie point detre faits pour les annees 1972 a 1975 Le tableau ci-dessous donne les resultats par secteur pour les ICOR calcules pour les annees 1968 a 1972 les ICOR extraits du Plan et les ICOR utilises dans Ie modele (selon Ie cas)

Tableau 2

Agriculture lgt1ines Petrole Energie Manufactures total Industries alimentaires Produits chimiques Textiles Manufactures autres Transports communications Tourisme Autres services

TOTAL

1968

-219 53 30 57 52 53 18 69 56 43 38 60

1i

Nentrent pas dans Ie modele

ICOR PAR SECTEUR

1969 1970 1971 1972 Plan Modele

-1163 -170 50 17 21 x 1804 -252 863 55 245 x

32 29 33 52 403 x 71 60 66 82 133 80 56 58 38 24 34 x

-68 -42 35 09 38 30 24 27 27 40 29 30 39 40 32 26 20 20 54 45 47 41 36 35 56 34 76 48 115 60 40 45 34 32 46 40 43 34 25 17 26 30

5amp ial 1a2 ~ ia1 x

comme facteurs de production

11 Pour etre precis lequation pour lICOR dun secteur i donne durant la periode est

iii iiiIeOR =I -l I _ ~ I _ ~ I _ ~ It t t 2 t 3 t 4 t _5 yi yi

t t-5 Les chiffres dinvestissement sectoriel exprimes en prix courants sont tires des publications du Ministere du Plan et ajustes en dinars constants 1966 en utilisant Ie coefficient de deflation implicite global pour linvestissement fixe

- 11 shy

18 Connne on peut Ie voir dans Ie tableau ci-dessus les ICOR sec to-riels extraits du Plan correspondent approximativement au niveau des moyennes historiques Les rCOR pour lagriculture et les industries alirnentaires ne sont pas tres utiles etant donne que les production agricoles sont tributaishyres des conditions atmospheriques et que les investissements passes (dans lirrigation par exemple) nont guere connu de succes dans la lutte contre la secheresse LrCOR du secteur minier est extrernement eleve de nouveaux investissements etant necessaires meme pour maintenir les niveaux de producshytion actuelle LICOR eleve pour Ie petrole resulte de la cornbinaison entre la production de petrole brut et Ie raffinage dans un merne secteur avec une production de petrole decroissante durant la periode alors que des investisshysements futurs sont prevus dans les raffineries Le faible ICOR projete pour les textiles reflete Ie fait que-les nouveaux investissernents prevus dans ce secteur concernent surtout la fabrication des vetements qui a une intensite capitalistique inferieure a la filature et au tissage

19 Dune maniere generale dans Ie modele les IGOR irnplicites du Plan ont ete adoptes mais ils ont ete modifies lorsque la difference avec les tendances passees devenait importante Etant donne que de nombreux invesshytissernents devant etre realises pendant la periode du Plan ne parviendront a leur plein rendernent quapres Ie Plan une revision en baisse est apparue reashyliste dans certains cas Ainsi 1 ICOR pour 1 energie a ete reduit de 133 a 8 et celui pour les transports et les communications de 115 a 6 On se demande auss si les investissements tres importants prevus dans ces secteurs pourront etre realises Dun autre cote 1 ICOR pour les autres services a ete augmente de 26 a 3 etant donne que les projections du Plan sont peutshyetre optimistes De fa~on a empecher des variations brutales et des niveaux dinvestissement negatifs les investissements dans les services ont ete ajus tes a laide dune moyenne mobile de trois ans et ont ete pris comme nuls si lestimation initiale apparaissait negative Linvestissement par ladminisshytration centrale (pour linfrastructure) est base sur les projections du Plan pour la periode 1973-1976 Apres 1976 linvestissement de ladministration est suppose croitre au meme taux que la valeur ajoutee par ladministration Apres quelques experiences avec un ICOR pour Ie secteur des industries alishymentaires on a prefere une estimation independante

D Emploi et population

20 Lemploi est projete sur une base sectorielle en utilisant des coefshyficients marginaux productionemploi Bien que cette methode soit quelque peu rudimentaire elle nous a neanrnoins permis de prendre pour base les evashyluations demploi en 1972 extraites de la version preliminaire du Plan Ces evaluations malheureusement ne sont pas disponibles sur les memes bases pour les annees precedentes et les statistiques disponibles different dans leur definition de lemploi En consequence il ne nous a pas paru opportun de

- 12 shy

developper ties equations en utilisant des chiffres perimes etant donne que cela produirait des evaluations non comparables avec celles contenues dans Ie Plan Ue plus une part importante de ces series historiques sur lemploi ne constitue quune estimation provenant de statistiques de production utilisant des coefficients fixes

21 Les coefficients marginaux productionemploi (lLOR) sont calcules en prenant laugmentation demplois (en milliers) projete dans Ie Plan et en la divisant par laugmentation de valeur ajoutee en prix constants (en millions de dinars) provenant egalement du Plan (1972-76) On en tire un ILOR imshyplicite qui resulte des travaux faits par les diffcrents ministeres en evashyluant la composante emploi dans des projets specifiques Les resultats de ces calculs sont presentes dans Ie tableau ci-dessous de meme que Ie coefficient marginal productionemploi (LY) pour lannee 1972

Tableau 3 PRINCIPAUX COf7FICIENTS PRODUCTIONEMPLOI HARGINAUX- ET HOY ENS

(1972-1976)

Secteur LY ILOR (1972) (1972-76)

Agricul ture 538 00 Mines 161 -20 Energie (pet role exclus) 015 009 Industries a1imentaires 097 040 Textiles 369 154 Produits chimiques 094 011 Manufactures autres 150 045 l1anufactures total 159 091 Construction 091 064 Transports communications 063 030 Tourisme 065 065 Services aut res 071 039 Services administratif 118 084

TOTAL 209 062

1 Ces coefficients exc1uent 1 i emploi dans Ie secteur artisana1 etant donne que 1a valeur ajoutee par cet emp10i napparaIt pas dans les comptes nashytionaux Les coefficients totaux sont calcu1es par rapport au PIB au cout des facteurs LILOR pour les industries alimentaires est calcu1e sur la base 1973 au lieu de 1972 cette derniere etant une annee exceptionshynelle etant donne 1a recolte dolives record et par consequent une proshyduction inhabitue11e dhui1e dolive

- 13 shy

En general Ie modele a utilise les lLOR tI ci-dessus pour projeter 1 emploi a lexception de lILOR correspondant au sous-total pour lindustrie manushyfacturiere et de lILOR total pour leconomie etant donne que lemploi dans ces deux cas est base sur la somme des dfffirentes composantes Pour lagriculture nous navons pas utilise ltllLOR implicite du Plan egal a 00 mais substitue une valeur de 25 Ie Plan suppose quil ny aura pas demplois nouveaux crees en agriculture ce qui constitue une hypothese extreme II est toutefois difficile de savoir quel est 1 ILOR Ie plus approprii~ etant donne quun so~q-emploi important touche les 800000 personnes actives dans 1 t agriculture en 1972 En d autres termes une augmentat ion subs tantielle de production agricole serait probablement possible sans augmenter 1 emplo simplerrent par une utilisat ion plus effi cace de la main-d oeuvre actuelle

22 Sur ces 800000 emplois dans lagriculture Ie Plan indiCue qui y a 400000 travailleurs hommes employes a plein temps 150000 travailleurs saisonniers hommes et 250000 femmes Si lIon adrret que ces dernieres sont aussi des employees saisonnieres au ne sont employees quIa mi-temps cela sl shygnifie que 400000 personnes soit ne travaillent quJi mi-temps soit sont sous-employes En admettant que ceux-ci ne travaillent qu un tiers du temps des employes a plein temps Ie nombre demp1oyes a plein temps equivalant aux 800000 travailleurs Sl cve environ a 530000 En comparant ce chiffre J la valeur ajoutee dans lagriculture en 1972 Ie coefficient moyen production emploi seleve a 356 On peut supposer que Ie coefficient marginal ne sera pas aussi eleve~ etant donne que lintroduction de nouvelles varietes de graishynes laugmentation de lirrigation la recanisation et les methodes de culshyture amelioree augmenteront la productivite des travailleurs deja employes en agriculture II n y a aucun moyen sur pour evaluer 1 fIILOR pour 1 agriculture dans lavenir mais il sera certainement inferieur a 356 Dune maniere quelshyque peil arbitraire nous avons utilise un coefficient de 25 pour nos projecshytions sur une base de 530000 travai11eurs employes en 1972 Le chiffre de 530000 pour lagriculturc 1 pour effet dabaisser Ie niveau de lemploi en 1972 de 1385000 selon lestimation du Plan a 1115000 Cette evaluation de lemploi en terns_dequivalents ~ p1in cemps per~et_une ~illeure comshyparalS1l avec 1es cnldres de productlon-- El1e condul t a abllsser Ie coefshyficient productionemploi de 209 a 148 Etant donne limportance des emplois inutilcs dans Ie secteur minier qui seront en partie climines pendant la peshyriode du P1an~ nous avons utilise une estimation independante de lemploi dans ce secteur et qui nest pas lH~e a la production miniere On a suppose que Ie niveau demploi baisserait de 19000 en 1972 a 16000 en 1976 et se mainshytiendrait a ce niveau jusquen 1985

1 Les 80000 travailleurs saisonniers en dehors de lagriculture~ ne sont pas pris en compte et consideres comme travailleurs a plein temps Bien que cela produise une legere distorsion dans les chi ffres ce n est pas un probleme important leur nombre etant peu eleve De plus un ajusteshyment serait tres difficile la part de lindustrie netant pas connue

- 14 shy

23 Le tableau ci-dessus presente un aspect assez interessant du Plan Les coefficients productionemploi moyens sont substantiellement plus cleves que les coefficients marginaux ce qui implique que les nouveaux investisseshyments ont une productivite de main-d -oeuvre beaucoup plus forte que les proshyjets existants Dans lensemble Ie LY est de 209 alors que l1LOR est de 062 On sais aussi que les coefficients de capital marginaux sont egaux ou peut-etre legerement plus eleves que les coefficients passes de telle sorte que les coefficients marginaux implicites capitalemploi doivent egaleshyment etre plus eleves que les coefficients moyens capitalemploi La raison pour laquelle Ie coOt marginal de creation de nouveaux emplois en termes dinshyvestissement et de production devrait etre beaucoup plus eleve dans Ie Plan que la moyenne passee est tres difficile a expliquer completement En general de nouveaux investissements ont tendance a introduire de nouvelles technologies qui tendent a augmenter lintensite capitalistique alors que lexpansion de production avec les technologies actuelles peut apparattre comme difficile ou impossible Neanmoins les lLOR implicites dans Ie Plan pourraient ne pas etre aussi eleves si on avait mis laccent sur une maximisation de lemploi dans les nouveaux investissements

24 Le taux de croissance de la Eopulation est suppose eurotre de 28 par an jusquen 1976 puis diDdnuer jusqua 24 par an vers 1980 et se maintenir a ce niveau jusquen 1985 Les taux de participation de 1a main-doeuvre deshyvraient passer de 289 en 1972 a 293 en 1976 a la suite du changement dans la pyramide dSge de la population Apres 1976 ce taux diminuera proshygressivement pour atteindre un niveau de 29 qui restera constant au-dela de 1980 Levaluation de la main-doeuvre obtenue par Ie produit du taux de participation par la valeur estimee de la population est diminuee des migrashytions prevues pendant la periode de projection La baisse prevue de la croisshysance en Europe de lOuest liee a des controles plus severes de limmigration des travailleurs etrangers a conduit la Banque a considerablement diminuer ses projections

25 Le sous-emploi est simplement represente par la difference entre lemploi projete et la main-doeuvre projetee Etant donne que nous avons exprime les chiffres demploi en equivalents plein temps Ie sous-emploi proshyjete ne represente pas Ie nombre reel dindividus sans travail mais Ie potenshytiel inutilise de main-doeuvre De la mBme fa~on Ie taux de sous-emploi calcule equivaut au taux de capacite inutilisee de la main-doeuvre

E Exportations

26 Les exportations de produits ont ete reparties entre leurs principales composantes et sont fondees en grande partie sur les niveaux de production secshytorielle projetes La production tunisienne nest probablement pas affectee par les prix de vente mondiaux pour ses produits et les prix mondiaux ne sont generalement pas influences par la production tunisienne Etant donne que la Tunisie na de part predominante dans aucun de ses marches dexportation ces hypotheses semblent realistes

- 15 shy

27 Les exportations dhuile dolive sont fondees sur la projection de la production dolives (voir plus haut) et sur une estimation du taux dexshytraction et de la quantite dhuile destinee a la consommation locale Le taux dextraction dhuile dolive par Ie passe sest situe entre 18 et 22 (les recoltes les plus importantes tendant a produire moins dhuile et plus deau) Une moyenne cpnservatrice de 20 pour iute la periode a ete retenue bien quon pourrait eventuellement envisager- un chiffre aussi eleve que 25

28 La production dhuile dolive nest pas entierement exportee et la quantite reservee a lusage local semble varier selon limportance de la recolte Dans nos projections nous avons suppose une retention interieure de 25 de la production soit Ie taux moyen pendant la periode 1968-72 (pour 1962-72 Ie taux est de 26 ) En multipliant Ie taux de retention par Ie taux dextraction on obtient Ie taux des exportations dhuile (en tonnes) egal a 15 de la quantite dolives produites en tonnes Pour evaluer les exportashytions a prix constants la quantite dhuile est multipliee par Ie prix (1966) de 329 dinars par tonne Pendant la periode 1967-72 Ie prix moyen a varie de 348 a 361 dinars par tonne La stabilite de ce prix est assez remarquable etant donne que durant la periode la production dhuile a varie dun minimum de 92 (1967) a un maximum de 900000 tonnes (1972) La facilite pour les conshysommateurs dhuile dolive a utiliser dautres huiles au moindre changement de prix relatifs a apparemment entrafne la stabilite des prix dexportation dans Ie passe II est certain que la production dolive correspond a un pheshynomene cyclique extr~mement dependant des conditions atmospheriques sans compter Ie cycle de production des arbres eux-~mes Les projections represhysentent donc des tendances a long terme et non des previsions reelles de reshycoltes annuelles (a lexception de 1973 et de 1974)

29 Les exportations de phosphates resultent de la production des phosshyphates (voir plus haut) avec ajustement pour la consommation locale de phosshyphates dans lindustrie manufacturiere de lacide phosphorique La consommashytion interieure a ete estimee de la fa~on suivante la totalite de la producshytion de 1972 de produits phosphates a ete traduite en tonnes equivalentes de phosPhat~brut en utilisant les facteurs de conversion standards pour chaque produit- ce qui a donne comme resultat une estimation de 983000 tonnes de phosphates Lutilisation locale de phosphates projetee a ete estimee sur la meme base dapres la version preliminaire du Plan et a ete comparee a la valeur ajoutee projetee a prix constants On en a tire un coefficient marginal de 03144 et lequation totale pour la consommation locale des phosphates (DPC)- se presente comme suit

DPC = 023 + 01144 YCHEM

11 Dapres les conversations avec M Scalabre expert de la FAO a lOffice des huiles a Tunis

11 Hyperphosphates superphosphates simples superphosphates triples acide phosphorique et engrais

11 La constante est determinee de fa~on a etre en accord avec les donnees 1973 sur la consommation de phosphates

- 16 shy

En soustrayant la consommation locale de la production totale on obtient les exportations de phosphates bruts Les exportations de petrole sont fondees sur la production du secteur (voir par 12)

30 Pour les exportations des autres produits agricoles une estimation externe est utilisee jusquen 1976 sur la base de previsions faites par Ie Ministeredu Plan par la suite on projette une augmentation a un taux de croissance de 25 par an de 1977 a 1980 et de 2 apres 1980 Ceci suppose une augmentation de loffrede produits agricoles sur Ie marche local et se compare au taux de croissance en termes reels denviron 3 par an pour la periode de 1965-72 Ces produits sont principalement des agrumes des dattes d~~ amandes et aut res fruits et legumes frais exposes a un marche tres compeshytitif du a la concurrence des autres pays europeens et mediterraneens

31 Selon Ie Plan les exportations de produits manufactures croitront de 455 millions de dinars en 1972 a 1168 millions de dinars en 1976 soit un taux de croissance composee de 265 Si on deduit les deux sous-categories principales produits chimiques (principalement les produits a base de phosshyphate) et textiles (principalement des produits finisy compris les chaussushyres) Ie taux de croissance des produits restants nest que de 119 La croissance rapide des exportations de produits chimiques et de textiles depend eVidemment de la realisation des investissements prevus dans ces secteurs Durant la periode du Plan nous avons calcule que Ie rapport entre laugmentashytion de valeur ajoutee et laugmentation des exportations serait de 176 pour les produdts chimiques de 184 pour les textiles et de 0551 pour les autres produits manufactures Etant donne quil a semble utile de pouvoir changer lallocation dinvestissements entre les secteurs dans Ie modele et que par consequent cela pourrait faire varier les exportations nous avons utilise lequation suivante pour projeter les exportations des produdts manufactures

XMAN =XMAN _ ~ YTEXT 184 + 176 YCHEM + 0551 YMANOT XFOODP t t l

Ou XMAN - exportations produdts manufactures YTEXT =valeur ajoutee textiles prix contants YCHEH == valeur ajoutee prodults chim1ques t prix constants YMANOT =valeur ajoutee aut res produi ts manufactures XFOODP =exportations produdts alimentaires

On suppose dans la ligne des estimations du Plan que les exportations des industries alimentaires augmenteront de 86 par an Ces produits ne represhysentent quune part minime des produdts manufactures exportes et consistent en vin sucre et produCts en boites

- 17 shy

32 Les exportations de biens sont donc la somme du petrole des phosshyphates de lhuile dolive des autres produits agricoles et des produits mashynufactures Lexportation de services autres que les services facteurs de production est divisee en deux groupes importants Ie tourisme et lea aut res services Les projections des recettes touristiques sont fondees sur la croisshysance projetee de la valeur ajoutee comme decrit au par 15 ci-dessus Ce taux de croissance est applique aux revenus 1972 convertis en prix courants en utilisant un indice projete des prix dexportation pour les services Les exportations des autres services refletent les estimations tunisiennes recentes jusquen 1975 Elles sont supposees augmenter de 65 par an jusquen 1985 ce qui represente Ie meme taux de croissance que celui utilise par Ie Plan pour la periode 1972-76 (vraisemblablement a prix constants) Pendant la peshyriode 1966-72 Ie taux de croissance aux prix courants etait denviron 8 (ou denviron 6 en termes reels) La majeure partie de la croissance dans ce secteur est due a la vente de services de transport qui a son tour est liee au tourisme

33 Les prix a lexportation ont subi des changements importants dans les annees recentes a la suite de laugmentation generale des prix et de linshyflation mondiale Les prix presentes dans Ie Tableau 6 resultent de lanalyse par la BIRD du commerce international des matieres premieres avec quelques ajustements pour la Tunisiemiddot Le prix nominal du petrole tunisien en 1980 est projete a 1220 dollars sur la base des projections de la BIRD pour les prix sur les marches mondiaux Ceci entratne que Ie prix reel sera inferieur au prix 1974 apres application dun indice des prix internationaux Le prix des phosphates est projete a 3380 dollars en comparaison de la projection officielshyIe de la BIRD de 53 dollars (75 BPL FAS Casablanca) La difference tient compte du fait que Ie phosphate tunisien est de qualite moindre Le prix de lhuile dolive resulte dun indice des prix projete pour lhuile de noix de coco et applique au prix de lhuile dolive en 1974

- 18 shy

Tableau 6 PRIX A LEXPORTATION

1973 1974 1975 1976 1977 1978 1980 -1985

Hui1e dolive $tonne 1149 1657 1476 1362 1430 1502 1656 2113

Autres produits agrico1es taux de croissance () 80 50 50 50 40 40 40 40

Phosphates $tonne 107 402 431 393 295 295 338 431

Petro1e 2Jut ($bari1- ) (dinarstonne)

39 142

104 375

93 335

97 350

103 373

109 393

122 442

172 620

Autres produits taux de croissance () 80 129 50 50 40 40 40 40

Services non faeshyteurs de producshytion tau de croissance () 102 100 50 50 50 40 40 40

Prix internashy 2 r

tionaux (indice~ 1000 1195 1340 1471 1596 1724 1983 2782

1 La projection est basee sur un prix de 1625 dollar par bari1 en 1966 2 Projection du 16 decembre 1974

F Importations

34 Les importations sont projetees sur 1a base de categories types duti1isation finale a lexception des importations de produits alimentaires qui sont iso1ees parmi 1es importations de biens de consommation Les cinq classes sont 1es biens intermediaires 1es biens dequipement 1es carbushyrants 1es biens de consommation et 1es produits alimentaires Les equations de demande pour chaque groupe ont ete ca1cu1ees en uti1isant des correlations sur des donnees couvrant 1a periode 1960-72 Pour 1es produits intermediaires une ventilation a ete faite par 1a suite afin de separer 1es matieres textiles (liees a lindustrie du textile) des autres biens intermediaires (lies eux a 1a production manufacturiere non textile) Les equations pour ces groupes se presentent comme suit

- 19 shy

-2MITEXT -0033 0783 YTEXT R 0929 DI-J - 153= shy= ~lIOTH 3157 ~ 1058 YMANXT R = 0724 DW 180=

-2 =

-= -

Ou HITEXT importations produits textiles intermediaires

MIOTH - importations autres produits intermediaires YTEXT valeur ajoutee textiles YHANXT =valeur ajoutee manufactures textiles exc1us

En ce qui concerne 1es biens dequipement on a pense quil serait bon de poushyvoir iso1er leffet sur la balance des paiements des differents modeles dinshyvestissements sectorie1s On sait a priori que les investissements dans Ie secteur manufacturier par e~mple auront une composante plus e1evee de biens dequipement importes quun investissement en agriculture De plus une corshyrelation investissement fixebiens dequipement donne un coefficient plutot bas (0420)

-2HCAP 1475 ~ 04262 IF 0940 m-J 117R = -== (1317)

Ou MCAP -- importations biens d equipement IF = inves tissement fixe brut

Malheureusement il ny a aucune information sur la part dimportation dans linvestisseruent par secteur Nous avons done divise 1investissement en trois categories II investissements comportant une part d equipement importe imshyportante 12 i ~ves tissements dont 1a part est faib1e et 13 investisseshylOOnts dont la pact est moyenne Les elements entrant dans chaque classe ont ete choisis a priori et nous avons procede par approximations successives avant dobtenir lallocation finale entre les trois groupes Lequation finale pour les biens dequipement importes pour les trois groupes est la suivante

-2MeAP = -1205 06740 II ~ 02149 12 ~ 03841 13 R 0978 DW - 199 (1059) (212) (470)

Ou 11 - investissement fixe manufacture petro1e energie et mines 12 =investissement fixe agriculture gouvernement et autres services 13 = investissement fixe tourisme transports et communications

35 Les coefficients finaux semblent raisonnahlas Ie groupe fort comshyporte une part dimportation de 67 Ie groupe faib 1 c une part de 22 ~ et Ie groupe moyen une part de 38 Bien qu il soit posgible que la multicolineashyrite ait cree une dis torsion des coefficients par rapport a leur valeur ree11e cependant les resultats correspondent a ce qui est previsible

- 20 shy

36 Les importations de produits alimentaires sont supposes etre positi shyvement corrcHes aux depenses de consommation privee et a lindice des prix relatii et negativement correlees a la production agricole Lequation est la suivante

H1OO]) =-2999 ~ 4939 RPIFOOD i 00866 PC - 03073 YAG _1 (361) (345) (381) E~ = 0875 DW = 202 (1962-71)

Lindice des prix relatif pour lalimentation est defini comme Ie quotient de lindice des prix de gros par Ie coefficient de deflation des prix implicite pour les importations Lajustement de lequation est tout a fait satisfaisant et les signes ont tous la bonne direction On sait cependant que durant la period~ ou cette equation a etc calculee Ie controle des importations par Ie gouvernement a tenu tIDe place importante dans la determination du niveau des importations des prodults alimentaires meme si lon ne peut pas en tenir compte dans lequation On pense qull y aura tIDe limite a 1a reduction des importations de produi ts alimentaires dans I avenir en raison des problemes politiques que poseraient des importations stagnantes de produits alimentaires dans Ie cas de mauvaises recoltes par exemple

37 Le controle des importations pourra aussi affecter les autres equashytions et on peut douter de la possibilite dutiliser les donnees pour calculer les fonctions de demande dimportation En fait par Ie passe les niveaux dimportation de biens dequipement et de biens intermediaires ant determine les niveaux dinvestissement et de production industrielle Les variables independantes et dependantes ont ete simplement interverties dans chaque equashytion afin que Ie modele puisse determiner Ie niveau necessaire dimportations pour chaque niveau dinvestissement et de production industrielle En dautres termes bien que les equations de correlation puissent conduire a inverser les relations de causalite elles refletent neanmoins Ie rapport etroit entre les variables

38 On na pas essaye de degager une correlation pour les importations de biens de consommation etant donne que ces importations sont plus diversi shyfiees et pas directement liees aux depenses de consommation Le rapport des importations de biens de consommation aux depenses de consommation privee toshytales est indique dans Ie tableau ci-dessous

- 21 -

Tableau 4 CONSOIlllATION PRIVEE ET UIPORTATIONS DE OONSOtlNATION (1961-1972)

(en millions de dinars prix 1966)

DE BIENS

Annee Consommation

privee

Biens de consommation

_ i1P0rtes Rapport

1961 1962 1963 1964 1965 1966 1967 1968 1969 1970 1971 1972

3242 3141 3560 35 3 y 7 3813 3757 3847 3844 4207 4389 4918 5598

287 300 261 219 209 219 179 218 2l5 257 315 31S

89 96 76 74 58 56is 7

46 5shy49 52 56

Le maximum est atteint en 1962 annee pour 1aque11e 1es biens de consQnmlation representent 96 i de 1a consommation prlvee Apres la mise en place de L~)shy

troles a 1 t importation a conduit a une diminution progre~sive du rapport jusshyqua ce qui1 atteigne son point Ie plus bas (46 ) en 1968 Depuis Ie rapshyport a progressivement remonte en particulier durant ces quelques dernicres annees ou 1es recettes dues au commerce exterieur ayant augmente i1 a ete F~ssib1e dfassouplir Ie regime des importations En 1972 Ie rapport depenses importations etait de 56 en hausse par rapport aux 52 i de 1 annee prfceshydente

39 Le niveau des importations de biens de consommation constitue une variable de politjque sujette dans certaines limites aux decisions du gouvershynement concernant 1a liberalisation des importations Dans ces projections on a s~ppos~ quune ~~ndance progressive vers 1a lib~rallsation se poursuivrait [ornpte tenll des revenuC dexportatJon plus cleves et de Iaugmentation des reshyserves Le coefficilnt importations de biens de consommationconsommation prishyvee augmentera selon 1a projection de 1a valeur r~el1e de 5 en 1973 a 65 en 1976 et se maintiendra au niveau de 65 ~~ enswte Etant donn~ que 1a croisshysance rapid projetee pour I economie entra1ne une augmentation de 1a producshytion locale de biens de consommation cn a suppose que Ie toefficient natteinshydra pas Ie n ivlw maximl de 96 observe precedemlent

40 Les importat ions de carburants (petro1e brut compris) sont basees sur des projections faites par Ie Gouvernement tunisien Pour la periode a1shylant jusquen 1980 on a consid6r6 que 1es importations de carburants pourshyraient etre maintenues a un niv~au pratiquement constant etant donne que la

- 22 shy

construction dune nouvelle raffinerie permettra une substitution aux imporshytations supplementaire et un accroissement des exportations de produits peshytroliers Toutefois on a projete quau dela de 1980 les volumes dtimporshytations augmenteraient en fonction de la croissance de la consommation locale selon les indications du Tableau 2

41 Les importations de services nentrant pas comme facteurs de producshytion sont projetees avec une equation de correlation qui les relie tout simshyplement au PIB total

MSER =-0623 ~ 0084 GDP (932 )

Ou 11SER =importations services non facteurs de production GDP =produi t interieur brut aux prix de marche

Les importations totales de biens et de services non facteurs de production sont tout simplement la somme des biens intermediaires des biens de consommashytion des biens dequipement des carburants des produits alimentaires et des services

G Consommation et epargne

42 Les estimations des depenses de consommation et de lepargne sont faites separement pour Ie secteur prive et Ie secteur public Les depenses de consommation privees sont evaluees en utilisant une fonction de consommation liee au revenu national brut Le revenu national brut nest autre que Ie proshyduit national brut (PNB) prix constants ajuste en fonction des tetmes de lechange et Ie PNB est egal au PIB aux prix de marche plus les revenus nets provenant de letranger Lajustement des termes de lechange est necessaire de maniere a transformer les exportations a prix constants en series ajustees d exportations qui re fletent Ie pouvoir d achat en produi ts importes des exporshytations Cela sobtient en divisant les exportations par lindice des prix a limportation et en soustrayant les exportations a prix constants

43 Pour evaluer les depenses de consommation privee a prix constants on a essaye dajuster une fonction de consommation de Friedmanite dans lashyquelle une estimation des elements permanents et transitoires d~revenu sont isoles avec pour hypothese que Ie revenu permanent seul compte- Apres plushysieurs essais avec differentes mesures du revenu permanent on a toutefois trouve que Ie revenu avec un retard dun an donnait Ie meilleur resultat Lequation de correlation se presente comme suit

Pour une discussion de lapplication de la methode du revenu permanent aux1 pays en voie de developpement voir R F 1ikesell et J E Zinser La nature de 1a fonction depargne dans les pays en voie de developpement Etude de la 1itterature theorique et empirique Journal de litterature economique 1973 p 1111

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PC =6870 ~ 0581 GNY _ ~ 03857 (GNY - GNY _ )t l t t l(1121) (342)

-2R =097~ DW =228

Ou PC - depenses de consommation privee en dinars constants 1966 GNY = revenu national brut

44 La consommation de ladministration de meme que les depenses coushyrantes 4e ladministration augmentent a un taux de croissance deduit des comptes du secteur administration dans les comptes nationaux (Bien que la valeur ajoutee et les depenses de consommation et courantes dans Ie secteur de ladministration soient des concepts legerement differents nous pensons qul elles augmentent parallelement) Llepargne de ll administration est evaluee en soustrayant les depenses courantes des revenus courants Les revenus coushyrants sont evalues en utilisant deux equations generales une pour les impots directs et autres revenus et lautre pour les impots indirects Les impots directs et autres revenus sont tout simplement lies au PIB alors que les i pots directs sont lies aux importations (aux prix courants) Trois aut res vashyriables ont ete introduites pour tenir compte de leffet des changements de taux de limpot en 1965 1966 1968 et 1969 Les revenus courants ainsi evashylues sont alors ajustes (en utilisant Ie coefficient de deflation implicite pour Ie PIB total) pour obtenir les revenus courants a prix constants

Les equations de correlation pour 1es impots sont

-2INDTX =4559 + 04297 MB~ 01566 D68 R =0929 DW =153 (1597) (580)

DTXOTH - 4990 + 00744 GDPIt

+ 6205 D66 ~ 7545 D 65 + 1505 D69 (846) (222) (256) (522)

2-R =0 992 DW = 309

ou INDTX = taxes indirectes DTXOTH =taxes directes et autres Mit =importations biens et services non facteurs prix courants GDP~ =PIB aux prix courants D 65 =variable ayant une valeur deg jusquen 1964 1 par 1a suite D 66 D 68 D 69 =identique a ci-dessus pour 1966 1968 et 1969

Les revenus a prix constants (CURREV) sont a10rs definis ainsi

CURREV =(INDTX + DTXOTH)IPD

ou IPD =coefficient de deflation des prix imp1icite pour Ie PIB 1966 =100

- 24 shy

45 Lepargne nationale brute de ladministration (GNSPUB) est egale aux revenus moins les depenses alors que lepargne interieure brute totale est egale au PIB moins la consommation privee et moins la consommation puhli shyque La difference entre lepargne nationale brute et lepargne interieure brute est egale aux revenus nets des facteurs de production et aux transferts courants nets

46 Le deficit en ressources est la difference entre les importations et les exportations de biens et de services nentrant pas comme facteurs de production qui par definition doit etre egale a la difference entre leparshygoe et linvestissement Legalite entre ces deux differences est assuree par les variations de stocks celles-ci sont definies comme suit

OSTK =GOP - PC - GC - IF + M - X

soit OSTK =M - X - S - IF

ou OSTK = variations de stocks GC = consommation de ladministration H = importations biens et services non facteurs X exportations biens et services non facteurs= IF - investissement fixe brut total S epargne interieure brute=

A long terme on pourrait esperer que OSTK devienne faible et positif lorsque les stocks augmentent avec le niveau general de la demande Si ce nest pas le cas cela indique quune autre variable devrait etre changee afin de corshyriger le systeme

H Balance des paiements

47 La balance des paiements est projetee en dollars EU courants Les exportations aux prix courants proviennent des series projefes en dinars coushyrants en utilisant le taux de change de 227 dollarsdinar- Les importashytions sont converties a partir des importations a prix constants en importashytions aux prix courants en utilisant deux indices de prix (1966 =100) un pour les produits et lautre pour les services (voir Tableau 8) Les transshyferts courants nets linvestissement etranger direct les dons et les autres revenus des facteurs proviennent des projections du Ministere du Plan jusquen 1976 et prolongees jusquen 1985 Linteret sur la dette publique comprend linteret sur la dette existante base sur les evaluations de la Banque plus linteret sur les nouveaux engagements estime en utilisant le programme de proshyjections BSIML Les autres interets consistent en faibles montants re~us sur les reserves et des paiements sur la dette privee (la dette publique est definie comme la dette due par les organismes publics ou garantie par eux Seule la dette privee non garantie est consideree comme privee)

1 Pour 1972 le taux de 208 dollarsdinar a ete utilise

- 25 shy

Tableau 8 PRIX A LLMPORTATION

1973 1974 1975 1976 1977 1978 1980 1985

(Taux de croissance annuels en ~)

Biens 175 300 80 70 55 50 50 40 Services 00 160 60 55 50 50 50 40

48 Les transferts des travailleurs emigres ont ete projetes a un taux plus faible que precedemment compte tenu de la baisse prevue du taux dimmishygration net vers lEurope Une telle projection resulte egalement du ralenshytissement economique prevu en Europe a la suite de la crise de lenergie et des reglements et restrictions supplementaires sur les travailleurs etrangers Les transferts de salaires jusquen 1976 constituent une estimation recente du budget economique du gouvernement Pour les annees suivantes Ie modele utilise un facteur dinflation annuel de 5 plus une augmentation annuelle des salaires reels de 5 et suppose quil ny aura pas de variation nette dans la main-doeuvre expatriee

49 Le revenu des investissements directs est evalue a partir de deux hypotheses a Ie revenu provenant du secteur petrolier selevera a environ 10 des recettes dexportation du petrole et b Ie revenu sur linvestisseshyment des secteurs non petroliers est lie au niveau de capital etranger implishycite qui procure un rendement de 8 Le revenu des investissements directs en 1972 etait denviron 25 millions de dollars avec 13 millions de dollars provenant des recettes petroli(~res soi t par consequent une estimation de 150 millions de dollars pour Ie capital a la fin de 1971 Le capital a la fin de 1972 est evalue en amortissant Ie capital 1971 a laide dun taux de 3 et en ajoutant les investissements directs effectues en 1972 Etant donne que Ie revenu sur investissements paye en 1973 est engendre par Ie capital 1972 il y a un decalage de deux ans entre linvestissement et les revenus qui en reshysultent

I ~ts de capitaux et variations des reserves

50 Diverses hypotheses concernant les engagements de nouveaux flux de capitaux etrangers pour des prets publics ou publiquement garantis sont faites de maniere independante Dune faton generale elles supposent une continuashytion des niveaux dengagements existants jusquen 1976 puis une legere augshymentation par la suite Une hypothese sur Ie rythme des tirages est ensuite appliquee aux engagements estimes pour obtenir les nouveaux tirages Les hyshypotheses de tirage pour les donneurs bilateraux sont basees sur lexperience passee pour la Tunisie lors de la periode 1966-68 alors que celles pour la BIRD et 1IDA sont basees sur 1experience passee de la Banque et de lIDA dans Ie monde entier Pour les credits finanCiers nous utilisons un taux 40-40-15-5 base sur une analyse pour differents pays qui semble valide pour la Tunisie alors que les credits-fournisseurs sont supposes etre debourses dans lannee dengagement

- 26 shy

51 Etant donne 1es termes des nouveaux emprunts Ie programme BSIML a ete utilise pour ca1cu1er lamortissement Lamortissement total et 1es deshyboursements nets sont a10rs ca1cu1es apres combinaison avec 1es paiements damortissement en cours bases sur 1es statistiques de 1a dette preparees par 1a BIRD Lequi1ibre entre Ie compte courant de 1a balance des paiements et Ie compte de capital est maintenu par 1es variations de reserves Le rapport entre 1es reserves eet 1es importations de biens aux prix courants a ete calcushyIe et on suppose que 1es reserves ne diminueront pas en dessous de 25 des importations (trois mois) Au cas ou ce1a se produirait 1es credits-fournisshyseurs seraient augmentes jusqua ce que Ie coefficient de reserve atteigne 025

Tableau 9 HYPOTHESES DE TIRAGE SUR LES PRETS (en pourcentage par an)

Annee Source 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

Banque Mondiale IDA Etats-Unis France AlIemagne Aut res Credits financiers

3 2

50 30 5

50 40

13 12 25 30 10 25 40

20 19 10 10 20 10 15

20 16

5 10 15

5 5

17 15

5 10 15

5

12 13

5 10 15

5

6 10

10

4 7

10

3 4

2 2

Tableau 10 HYPOTHESES SUR LES

Interets Maturite Source () (annees)

BIRD 725 25 IDA 075 50 Al1emagne (RFA) 250 25 France 550 10 Ita1ie 550 12 Canada 00 40 Etats-Unis 30 35 Pays de l Est 25 8 Autres bi1ateraux 35 20 BAD 50 20 Credits financiers 80 10 Credits fournisseurs 90 7

CONDITIONS DE PRET

Periode de grace (annees)

5 10

8 1 4

10 10

1 5 1 3 1

- 27 shy

J Monnaie et prix

52 Le niveau des prix est determine pour leconomie dans son ensemble par une equation liant Ie coefficient de deflation des prix implicite pour Ie PIB (IPD) a la masse monetaire (MS2 - qui comprend la quasi-monnaie) et a la production reelle Lequation est definie sous une forme logarithmique comme suit

-2log IPD = -05871 log GDP + 06552 log HS2 + 02797 R =0953 Dtf - 194 (263) (525)

La masse monetaire est divisee en deux parties les avoirs etrangers nets et les autres credits locaux Les autorites financieres sont supposees etre a meme de conserver une croissance de la masse monetaire superieure de trois points de pourcentage au taux de crois6ance du PIB reel Les avoirs etrangers nets (reserves) proviennent de la balance des paiernents cest-A-dire que Ie credit local qui est ajuste pour les fonds de contrepartie les depots publics etc doit augrnenter a un taux de croissance suffisant pour permettre datteinshydre Ie taux de croissance necessaire de la masse monetaire

53 Etant donne les informations limitees sur les prix en Tunisie il na pas ete essaye dintroduire les effets des prix relatifs dans les equations sur les productions sectorielles Lutilisation des prix relatifs na pas ete significative dans les equations dimportations A lexception des produits alimentaires importes Le niveau general des prix a un effet direct sur les equations de revenus et de depenses de ladministration Etant donn~ que les revenus de ladministration sont en partie bases sur les importations qui ne sont que peu affectees par les changements des prix locaux les revenus de ladministration ont tendance A augmenter plus lentement que les depenses pushybliques durant une periode dinflation entrainant une diminution de lepargne publique et par suite une diminution de lepargne en general

54 Les pages suivantes fournissent un glossaire permettant d identifier les variables et un ensemble camplet dequations utilisees dans Ie modele De plus les resultats du modele pour Ie cas 1 qui utilise les hypotheses faibles et Ie cas 2 qui utilise les hypotheses fortes figurent en annexe

k Symboles

Variables agregees (en dinars constants 1966)

GDP Produit interieur brut aux prix de marche= GDPFC = Produit interieur brut au coOt des facteurs PC = Depenses de consommation privee GC - Depenses de consommation publique IF =Investissement fixe brut DSTK - Changement de stocks M =Importations biens et services courants (non facteurs)

=Exportations biens et services courants (non facteurs) GOY =Revenu interieur brut (GDP + TTADJ) X

- 28 shy

GNP Produit national brut= GNY Revenu national brut (GNP TTADJ)= NFY =Revenu net des facteurs de production NCT =Transferts courants nets TTADJ - Ajustement des termes de lechange-GDS =Epargne interieure brute (GDY - PC - CC) GNS Epargne natipnale brute (CDS NFY NCT)= Variables sectorielles

Y = Valeur ajoutee I ~ Investissement fixe ICOR =Coefficient marginal de capital AG = Agriculture AGNOL =Agriculture sans les olives AGOL = Agriculture olives seulement HIN = Hines ENER =Energie (petrole exclu) PET bull Petrole MAN = Manufactures FOODP = Industries alimentaires TEXT bull Textiles CHEM =Produits chimiques MANOT =Autres manufactures CONST = Construction et travaux publics TRC = Transports et telecommunications TRM =Tourisme GOV =Services administratifs SEROT = Autres services g - Taux de croissance exogene E =EmpIo (en miIIiers) P = Productivite (YE) V =Volume (en milliers de tonnes) PR = Production en volume (milliers de tonnes)

Exportations et importations (en prix constants 1966)

MITEXT MIOTH MINT MCPA MFOOD MCON MC MSER M XOLO XAG XPHOS XPET XOTH

- Importations produits intermediaires pour lindustrie textile =Importations autres intermediaires = Importations intermediaires total - Importations biens dequipement = Importations produits alimentaires = Importations biens de consommation non alimentaires = Importations biens total caf = Importations services courants non facteurs - Total importations de biens et services non facteurs - Exportations huile dolive - Exportations autres produits agricoles - Exportations phosphates - Exportations petrole brut - Exportations de biens autres

- 29 shy

XTPI1 - Recettes dexportation tourisme XOTSER =Recettes dexportation autres services

XSER = Exportations totales de services non facteurs X = Exportations totales de biens et services non facteurs V Volume des exportations en tonnes= XPI =Indice des prix a lexportation M-Elas =Elasticite des importations (par rapport au PIB) MGDP = Rapport des importations au PIB MPI Indicedes prix a limportation=

Monnaie prix et administration

DOMeR =Credit interieur ajuste RES =Avoirs exterieurs nets MS2 - Hasse monetaire (monnaie et quasi-monnaie) IPDEF = Coefficient de deflation implicite PIB GRIPD =Taux de croissance de IPD CURREY - Revenus courants de ladministration CUREXP =Depenses courantes de ladministration DTXOTH =Taxes directes et autres revenus INOTX = Taxes indirectes

Balance des paiements (en dollars EU courants)

EXPORT =Exportations biens et services non facteurs IMPORT _ Importations biens et services non facteurs RESEAL =Deficit en ressources NETINT = Paiements d I interets nets INTPUB Paiemcnts d I interet publicsltshy

INTOTH =Autres interets NETDII =Revenu dinvestissement direct net NETDFI =Investissement etranger direct net KSTK Capital etr=~-_ger

WRKRHT =Transferts de salaires des travailleurs emigres NETFSY =Revenu net des facteurs de production NE TOFY =Autres revenus nets des facteurs de production CAPGGL =Dons en capital et prets similaires a des dons DBTPUB =Tirages sur prets publics DBTOLT = Tirages SUT prets prives non garantis AMT =Paiements damortissement NET =Flux net de capital CHGRES =Variation des reserves RL - Niveau des reserves

- 30 shy

L Egqations du modele

YAGNOL = YAGNO~_lmiddot (1 + ga)

YAGOL = YAGOLt _1 bull (VOLOt

VOLOt

_1

)

YAG YAGOL + YAGNOL

JAG = donneurol

MIN YMlNt _1 (PRPHOStPRPHOSt_1 )

MIN donneurol

YPET = donn~

IPET = donn~

YENER = -259 + 243 MAN

JENER = 80 YENER bull (YENERYENERt_1 - 10)

YFOODP 3156 + 031PC + 436 YAGOL

IFOODP donne

ITEXT = donn~

YTEXT 120 bull (60 ITEXTt _1 + 30 ITEXT t

_2

+ 10 ITEXT t

_ 3

) + YTEXT t

_ 1

ICHEM = dann~

YCHEM == 130 (42 ICHE~_l + 42 ICHEMt _2 + 16 ICHEM t

_3

) + YCHEI_l

MANDT = donn~

MANOT 135 bull (49 IMANOTt _1 + 37 IMANOTt _2 + 14 IMANOT t

_ 3

) + YMANOT t

_ 1

YCONST = 159 n + 470 I2 + 202 13

IMAN IFOODP + TEXT + ICHEM + lMANOT

YMAN YFOODP + YTEXT + YCHEM + MANDT

n MAN + IPET + JENER + DUN

I2 = IGOV + IAG + ISERDT

13 = ITRC + ITRM

YTBC = -520 + 0921 GDPFC

ITRC = 60 bull YTRCt bull (YTRCt

YTRCt

_1

- 10)

ITRC = (ITRC + ITRC _ + ITRC _ )30t t t 1 t 2

- 31 shy

YTRM = YTRM _ (1 + gtrm)t 1

ITRM = donne

YSEROT = 2884 + 3267 PC

ISEROT 30 YSEROT bull (YSEROT YSEROT _ - 10)t t t 1

ISEROT = (ISEROT + ISEROT _ + ISEROTt _2)30t t t 1

YGOV = 860 + 5098 CURREV _t 1

IGOV donne

GDPFC YAG + YMIN + YPET + YENER + YMAN + YCONST + YTRC + YTampf + YSEROT + YGOV

IF = lAG + IMlN + IPET + IENER + MAN + ICONST + ITRC + ITRM + ISEROT + IDOV

MCAP = -1205 + 6740 Il + 2149 I2 + 3841 I3

MITEXT = - 033 + 783 YTEXT

YMANXT = MAN - YTEXT

MIOTH = 3157 + 1059 YMANXT

MINT = MITEXT + MIOTH

MFOOD -2999 - 3073 YAG + 0866 PC + 4939 RPIFOao

MFUEL = donne

MCON oC bull PC

cL = donne

MSER -623 + 084 GDP

MPISER MPISERt_1 bull (1 + gmps)

M3ER MSER MPISER

MG MCAP + MINT + MFOOD + MFUEL + MCON

MGFOB = MG 921

MPIG = MPIGt 1 bull (1 + g ) - mpg

MG = MGFOB MPIG

M = l-flER + MGFOB

M = MSER + MG

MPI = MM

DSTK = GDP - PC - GC - IF - X + M

- 32 shy

I

log IPD

TXSUB

GDP

lRDTX

CURREV

CUREXP

GC

MS2

DOMCR

GNP

GNY

PC

C

GDS

GNS

GNSPUB

GNSPRI

XOLO

XVOLO

XAG

XPROS

XVPHOS

PRPHOS

XPET

VPET

== IT + DSTK

= -5811 log GDP + 655 log MS2 + 2191

= 88 INDTXIPD

= GDPFC + TXSUB

(YGOV YGOV _ - 10)t t 1

== 3319 + 0144 GDP

2022 + 430 bull M

== (DTXOOR + INDT)IPD

= CUREXPt

_1 bull (1 + gg)

== GC _1 bull (1 + gg)t

= MS2 _ middot (GDPGDP _ + 04)t 1 t 1

== DOMCRt_l (GDPGDP _ -1 bull 15 + 1)t 1

= GDP + NFY

== GNP + TTADJ

= 6810 + 581 GNYt _ + 3851 (GNY - GNY )1 t t-1

= GC + PC

== GDP - C + TTADJ

== GDS + NFY + NCT

== CURREV - CUREXP

GNS - GNSPUB

= XVOLO 329

== donne

= XAGt _ bullmiddot (1 + gxag)1

== XVPROS bull 535

= PRPHOS - (23 + 1l44 YCHEM)

dorme

= XVPET 10

donne

- 33 shy

XMAN = XMAN + 184 d YTEXT + 176 ~ YCHEM + 551 j MANOT + ~ XFOODPt _1

XFOODP = XFOODPt _1 (1086)

XG XOLO + XAG + XPHOS + XPET + XMAN

XTRM = XTRl_1 (1 +gtrm)

XOTSER = XOTSER _ bull (1 + g )t 1 xs

XSER = XTEU1 + XOTSER

x = XSER + XG

XP IOLO = donn a

XOLO = XOLO XPIOLO

XPIH = donna

XPHOS XPHOS XPIPH

XPlPET = donne

XPET = XPET XPIPET

XPIOTH = donne

XMAN XMAN XPIOTH

XPlAG donne

XAG XAG XP lAG

XG = XOL0 + XAG + XPHOS + XPET + XMAN

XPISER = XPISER (1 + gmps)t _1

XSER-l(- XSER bull XP LSER

XPI = (XG + XSER)X

TTADJ = (XG-MPI) - XG

XADJ X + TTADJ

XGADJ = XG + TTADJ

EXCHR donne

EXPORT = (XG + XSER) EXCHR

IMPORT = Mgt EXCHR

RESBAL EXPORT - TI1PORT

- 34 shy

INTPOB bull calcul~ par Ie programme

NETDII = 08 KSTK + 10 XPETt

NETDFI = donn~

KSTKt = 91 KSTK + NETDFl _t _1 t 1

INTOTH donne

NETINT = INTPUB + INTOTH

NETOFY = donne

donneWRKRMT =

NETFSY = NETINT + NETOFY + WRKRMT + NETDII

donneNETTRN =

CAPGGL = donne

CURBAL = RESBAL + NETFSY + NETTRN

donnemiddotDBTPUB =

DBTOLT = donne

AMTPUB = calcule

AMTOLT = calcul~

NETPUB = DBTPUB - AMTPUP

NETOLT = DBTOLT - AMTOLT

CHGRES = - (CURBAL + NETDFI + CAPGGL + DBTPUB + DBTOLT)

RL = RLt _ - CHGRES1

RLM = RLM

IF RLM ~ 25

DBTPUB = DBTPUB + (25 M - RL)

- 35 -

Emploi

EAG 25 ~ YAG + EAGt _l

EMIN donn~

YENPET YPET + YENER

EENPET 09 L1 YENPET + EENPETt _l

EFFODP = l) Ll YFOODP + EFOODPt_l

ETEXT 154 ~ YTEXT + ETEXTt _1

ECHEM = 11 J YCHEM + ECHEMt _1

EMANOT 45 LJ YMANOT + EMANOTt_l

EMAN EFOODP + ETEXT + ECHEM + EMANOT

ECONST 64 Ll YCONST + ECONSTt _1

ETRC 10 L1 YTRC + ETRCt_l

ETRM =65 L1 YTIU1 + ETRMt-l

ESEROT 19 L1 YSEROT + ESEROTt _1

EGOV 84 L1 YGOV + EGOVt-l

E~T EARTt_l bull 102

ETOT EAG + EMIN + EENPET + EMAN + ECONST + ETRC + ETRl1 + ESEROT + EGOV + EART

Productivite isme

pour Ie l secteur

p = YE1 1 1

DIAGRAMME DES FLUX DU MODELE DE CROISSANLE

DONNEES ENTREES

LEXQUE

y 1 Y 2 Valeur agoutee par secteur

1 2 I nvestissement par secteur E - Emploi

G DP Produit I nterieur brut I CO R Coefficient marginal de capital

1 F - I nvestissement fixe total M - Importations

x shyRG shyG R GC shyPC

C ASTK

Exportations Deficit en Ressources Recettes de lEtat Consommation publique Consommation privee Consommation totale Variation des stocks

World Bank-8122IR

-----------------------------------------------

- 37 -

TUIISIA(RIJIl ) lnw GRniNTH

IQ71 ten 2 IQ73 IQ7a IQ75 IQ76 IQ77 lQ78 IQQ lQ8n

SEC~~PAl RRFAK~OW~ OF valUE ADnEn fCONqTANT I Q~II lll IIIN (toUR) -_------------------_-------------------------------------shy

211- VAGNrll 1002nn 12110 0 P2311 127(103 n~2Q2 137tfl3 la23QQ la7383 1lt2541 157B8n ~a7 VAGOl 1gt800 H son 12~QR tAlgtbQ In275 tllQ IQ5nQ Ill 5IH 21304 222B 2aA VAG 11b000 151I00 illl70Q aA7 HlA567 151o5 -IQ07 11I77(Q t738a5 180111~

25~ VFODDP aQOO lll200 2b8BI 31711Q 32blgtb lllQb7 ~6b76 3R56b an~4b In04n 5Q YTFXT 11200 t3Qon 1~lCjC IQqC 2112l 0 2QCjas l53CO a I bull bOC 48l55 )75lt 2b VC IltIE 101 bbiIO 7lOn 9IIIIQ 11A13 gt021 17 517 IAA5A IQ1I42 2t0~9 2i6ao 2~3 vMAlIInT IfIQ(lO 2~7(n b(IIFI tQ orll ~2803 2aQ 1I~lIb IIIICI 55 an h3411o 2~5 VtolAlII 100 7QIgton 7 11 703 Q~11fi 0117211 lIC1HII 1332lo IIA1I07 155113 IAII921 50 VIo1IN 11bOO 1111(1) 12110 13lt3C1 nQlb 15HR 17a20 IA 11 t8813 20S 252 VPET 2gt500 2CjIon 25000 25110 78QII 211 bCl7 ~15(10 nol~ 311a 1l6 3511811 2511 VENER IlOO 111500 16lt35 IQAOCI 728Q 2b4011 297115 nan 376 a23ab 266 VTRC qqOO iQII00 amp2700 721151 7lt11112 IIIIQ07 Qn701 Qfgt1I6C1 l nl6 Qb 111807 2ampB HRM bOO 3031)0 bAOO 51C1 27711 30B2 3351 36A811 110572 aa62lt1 7n VSERClT IAS700 213400 19II()O 2411~O7 b50ib nR30~ 2Q4CiP ~nRn 326050 ~algt1I7t 272 YGOV 911700 100200 tl01I00 12IIA 14050 5aq~Q tblla711 17537~ IA70AO 20212lt ~77 VCIINST 1)991)0 55a1)0 b5ClOO A2180 AUltl2 85QOn II~ 2M IICIIIOI QII652 1015511 27 GDgtFC ~HbOO 7113700 72Cj7 Anllb Qln213 Q71lAn Inllt75 11()A237 lIPlH 1210437

5fCTIIlIAl BIEAIlt OOIlli elF VALliE AIHlfrl GlnIllTH lATES

ab YAG~Ol noon 2011511 1000 IInoo a n no qoon Json 5500 3500 3500 2117 VAGOl Ot)on 9C13b7 -nObll2 snt79 -121121 11170b a50n 1IlOO 1I5nO 115011 ae VAG 0000 11552 -It711 I1I7 t 8117 51 B ~bI9 62n 3b22 3623

~56 YFtlOOP 0000 Hlll9 -21aOI IA183 2A1a 7oal a1I89 5 I 52 53C15 588Q 25Q YTEXT oono 2~t07 17~~2 11110 236sa gt1lt11- lQ6I1R t7 b911 tb22a 15303 2ampt VC~EM 0000 tAIA 21131 2502~ 27212 IbCj61i 7bB 52111 6llIb 745 2amp5 YIANOT 0000 2597 97A2 IIIIbll n1l1 nb7lt 1356 t ll 21a tll1I2a 11111117 265 YMAN nooo 2Q221 -1127 t7122 13bla 13Q3 116bO II5Q2 tl5qb 11 706 250 YMIN 0000 17211 2bA 9321 52~J 1gt000 11111 lInOO 58IIb Q25Q 252 VPET 0000 Q7A7 3101 oa5lt1 110QO 287E1 lt1767 6b81) b25 28C19 254 VENER 0000 Qllall 14051 lQ1I011 15393 tlil0 1280a 382 12113Q 1212 Ob6 VTQC 0000 211j1lC aAIIltI 15551 ltI2Ql 7230 b811 6 11 00 701lA 7tl22 bll VTII01 0000 15bllltl -11551 -6000 toOOO 10 bull 0 0(1 10ono InOOO toOOO 10000 no VSERIIT 00(10 14917 2RI 1IIB7 II 3amp2 1I9QB 5011amp 51130 5705 638 272 VGW 0000 CI(l1I 10110 loqua 15 Q7amp 11722 b500 ~~2amp bamp13 804l 277 YCIIMST oono 11022 111953 2a705 24lt)b -03C1a 211gt0 ~63t 51111 1n2 278 GDPFC nooo 177altl 1151 1~o711 f~amp70 amp7115 bIIl a31 b 611(i 711

GOPFC AV~ II-YR GR bullbull FOQ ~flfCTFD PO nNlY (AVE gwawN AT FND nF II VP p~)

------__--------------------------------------------------------------shyUOA GR-AVa 000 0 0000 000(1 0000 0000 7(197 0000 0000 0000 ~7111

EXPFNDITUPE ON GDP CnN~TANT IQampb tolIllION OTNARS --------------------------------------__-----shy

317 TX9UR QbOOO lOIiton 115li7l 111321 ICjQClQ2 177lt)Cl7 l A7559 0271A 3053 ltab6al 5iA GOP 721600 IIUA80~ 1amp7730 ltlA~Cl37 107amp2115 1151H7 22Aamp11I 110Q5Cj lq051127 1517085 BCI NFY -1lno -Q200 -123I1b -15077 -111 121 -naSb middot2307 -10lt10 11 9135 -1325 It CI GNP 7~500 159~OO AiS3I1U Q710 10~207R 1137Q21 1lt=163(17 1000117 13lt)6292 150Q760 31 0 TTADT 16500 5bIOO 1100(13 106280 118u58 61111gt 1101112 ~n 50(1 81725 8623 32n GNV 7amp3000 A9bonn 903117 1I171t3 Q l1C05~amp 121111)21 12Qamp6a9 131153117 IIROO7 15C1b283nil GNS ISbOO 21)gt1100 Ptlt)Ot 277b8tl 2547Q] gtb~calgt 2I1U5QR 3011795 H6U6 5bQ7I1b 312 GNSPIJ 0000 171Ion IHQ70 21t(Ibamp 21I075 25tll 11 255 I IIb n~23 293002 31AQOO

TAUX DE CONVERSION DES MONNAIES

Unite monetaire - dinar - 1000 millimes

A compter de 1955

1 dollar - 042 dinar 1 dinar - 2381 dollars

A cOmpter du 28 septembre 1964

1 dollar - 052 dinar 1 dinar - 190 dollar

A compter du 20 decembre 1971

1 dollar - 048 dinar 1 dinar - 208 dollars

A compter de fevrier 1973

1 dollar - 044 dinar 1 dinar - 227 dollars

POIDS ET MESURES Systeme metr1que

ANNEE FI SCALE ler janvier - 31 decembre

LE DEVELOPPE11ENT ECONONIQUE DE LA TUNIS IE

TABLE DES MATIERES

VOLUl1E - amp1NEXE IV

MODELE DE PROJECTIONS A LONG TERME

Pages

A Introduction 1 B Le modele en ginira1 bullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbull 1 C Production et investissements par secteur bullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbull 3 D Emploi et population bullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbull 11 E Exportations bullbull Il 14bullbullbull bullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbull

F Importat ions bullbull bullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbull 18 G Consommation et epargne bullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbull 22 H Balance des paiements bullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbull 24 I Apports de capitaux et variations des riserves bullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbull 25 J Monnaie et prix bullbullbullbullbullbull ~ __ bullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbull 27 K Symboles bullbullbull Q bullbullbullbullbull ~ 27 L Equations du modele bullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbull ~ bullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbull 30 M Resultats des projections bullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbull 37

10DELE DE PROJECTIO~S A LONG TERHE

A Introduction

1 Le modele decrit dans cette note a ete con~u de fa~on a schematishyser sous forme dune serie dequations la nature meme de leconomie tunishysienne et etre utilise pour etablir des projections selon diverses hypotheses Le modele consiste en un systeme dequations de comportement fondees sur des tendances passees et etablies grace a des techniques econometriques et en une serie de donnees et parametres assembles par la mission de la Banque ou fondes sur une estimation des evenements futurs De plus Ie modele contient des inshyformations fournies par Ie Gouvernement tunisien ou presentees dans Ie Quashytrieme Plan

2 Le modele a ete con~u et ajuste au debut de 1973 et a ete utilise a cette epoque pour faire des comparaisons avec Ie Quatrieme Plan Les chanshygements rapides dans leconomie internationale en lespace dune annee ont rendu Ie Plan et Ie modele depasses En consequence Ie modele contient mainshytenant des hypotheses nouvelles sur la situation mondiale telle quelle etait perCue par la Banque a la fin de 1974 Toutefois il est int(ressant de noter que malgre des changements importants et fondamentaux pour de nombreuses variables entre les deux series de projections les resultats de base et les lecons a tirer du modele sont remarquablement similaires pour chacune des deux situations II faut egalement noter que les projections utilisant les noushyvelles hypotheses mettent aussi a jour les donnees pour 1973 de facon a se rapshyprocher autant que possible des donnees preliminaires disponibles a lheure actuelle pour cette annee-la

3 Le modele est essentiellement un modele multi-sectoriel de croisshysance dans lequel la croissance globale depend des hypotheses retenues pour des taux de croissance et des decisions dinvestissement dans chaque secteur A leur tour ces hypotheses sont fondees sur les estimations par Ie Plan tushynisien ou par la mission de la Banque des niveaux probables de production dans les secteurs dont la production ne depend pas dune fonction de producshytion ou dune limitation de la demande La production des secteurs predetershymines ou exogenes tient compte generalement soit des limites physiques pour Ie secteur dont Ie produit principal peut ~tre exporte sans modification des prix mondiaux (huile d olive phosphates petrole) soit des decisions de politique de la part du gouvernement (agriculture) soit des caracteristiques de la demande exterieure (tourisme) lIs constituent environ 25 du produit interieur brut courant Un second groupe de secteurs appeHs secteurs enshydogenes est constitue par les secteurs de services dont la production est fonction du niveau du PIB total ou de ses composantes dans la demande finale (investissement consommation) Un troisieme groupe de secteurs de moindre

- 2 shy

importance comprend les secteurs pour lesquels la contrainte provient du nishyveau de capacite La production de ces secteurs dependra des investissements ou des augmentations de capacite Ces investissements dependront cependant des decisions de politique du gouvernement ou des decisions du secteur prive En consequence ces secteurs sont appeles quasi-endogenes t etant donne que leur production depend en fait de decisions qui sont exterieures au modele Dans Ie tableau ci-dessous 13 secteurs sont groupes sous les trois rubriques exogenes endogenes quasi-endogenes

Secteurs par tyPe

Endogenes Q2asi-endogenes Exogenes

Energie Textiles Agriculture (hors olives)

Industries alimentaires Produits chimiques Agriculture (olives) Construction Autres produits manufactures Mines Transports et communications Pet role Gouvernement Aut res services Tourisme

Alors que Ie nombre et la taille des secteurs exogenes est assez important on doit garder en memoire que quatre de ces cinq secteurs sont orientes vers lexportation Contrairement a beaucoup de modeles dans lesquels les exporshytations sont traitees en totalite comme des variables externes ce modele dedutt ses projections dexportation pour les principales exportations des productions sectorielles apres ajustement pour la consommation interieure (phosphates petrole hutle dolive produits manufactures) De cette fa~on une augmentation dune des categories principales dexportations entrafne automatiquement une augmentation du PIB de la consommation et des importashytions tout en permettant une estimation plus realiste de leffet dune croisshysance plus rapide des exportations sur la balance des paiements

4 Pour les secteurs endogenes linvestissement est relie fonctionnelleshyment a la production alors que pour les secteurs quasi-endogenes et exogenes linvestissement est une variable externe mais coherente avec les productions de secteurs Les importations sont ventilees par groupes dutilisation finale et sont fonction soit des composantes de la demande finale (investissement consommation) soit des productions des secteursbull La consQmmation privee est estimee en utilisant une fonction de consommation alors que la consommation de ladministration est fondee sur la croissance du secteur des services pushyblics dans Ie PIB Contrairement au modele classique na deux deficits Ie deficit entre importations et exportations et Ie deficit entre epargne et inshyvestissement sont ajustes lun a lautre par les variations de stocks (cestshya-dire par Ie niveau de linvestissement total) Les autres elements de la

- 3 shy

balance des paiements (transferts des travailleurs emigres investissement etranger direct assistance etrangere) sont en grande partie des estimations independantes et les ajustements entre Ie compte de capital et Ie comptecoushyrant sont operes par les variations des reserves

C Production et investissements par secteur

5 On a identifie les variables determinant la demande dans les secshyteurs endogenes et les regressions couvrant la periode 1960-72 et fondees sur des donnees en prix constants permettent detablir les relations en termes de valeur ajoutee en prix constants 1966 Bien quil eGt ete plus approprie dutiliser la production brute comme dans un tableau dechanges inter-indusshytriels par exemple les series de valeur ajoutee sont toutefois suppose reshypresenter de fa~on satisfaisante la production brute Ces secteurs endogenes sont 1 t energie (non compris Ie petrole) les indus tries alimentaires la consshytruction Ie transport et les communications les services administratifs et lea autres services et representent environ 65 du P1B pour 1972 Lenershygie est liee a la valeur ajoutee dans Ie secteur manufacturier alors que les industries alimentaires sont liees a la consorrmation privee et a la valeur ajoutee dans la production d olives (etant donne que la production dhuile dolive constitue une part importante des industries alimentaires) La consshytruction est liee a linvestissement fixe les transports et les communications sont lies au PIB total au coGt des facteurs et les autres services a la conshysommation privee Les services administratifs sont une fonction des revenus courants de 1 Etat avec un decalage d une annee

-2YENER = -259 0243 YMAN R = 0914 DW = 116 (1134)

-2YFOODP 3156 + 0031 PC 0436 YAGOL R = 0937 DW = 161= (364) (576 ) (1962-1972)

= -2YGOV 860 05098 CURREVt-l R = 0965 DW 184

(1962-72)

= -2YCONST 0159 11 0470 12 0002 13 R 0985 DW 171= = (465) (1828) (383)

-2 YTRC bull -520 00921 GDPFC R 0903 DW = 163= (1061)

-2YSEROT = 2884 03267 PC R bull 0982 DW = 273 (2454)

- 4 shy

Y = valeur ajoutee prix constants de 1966 en millions ENER = energie eau MAN = industries manufacturieres FOODP = industries alimentaires PC = depenses de consommation privee YAGUL = production agricole - olives CONST construction SEROT = autres services CGPFC = PIB au coOt des facteurs Il bull investissement fixe dans les secteurs des industries manufactushy

rieres du petrole de lenergie et des mines 12 = investissement fixe dans les secteurs publics lagriculture et

les aut res services 13 = investissement fixe dans Ie tourisme les transports et commushy

nications GOV CURREV

bull =

services administratifs revenus courants du gouvernement

Toutes les equations ont des coefficients significatifs et R2 eleves Lequashytion pour lindustrie alimentaire couvre la periode 1962-72 compte tenu du fait que les donnees sur la valeur ajoutee pour la production dolives ne reshymontent pas au-dela de 1962

6 Etant donne que linvestissement dans chaque secteur a une composishytion differente entre biens dequipement construction et autres services la valeur ajoutee dans la construction a ete liee a linvestissement fixe venshytile en trois grands groupes Lallocation des investissements sectoriels a ete faite pour chacun de ces groupes sur la base des niveaux probables de biens dinvestissement importes on a suppose que il aura une part dimporshytation elevee (et par suite une part faible de construction) que 12 aura une faible part dimportation et que 13 se si tuera entre les deux Les trois categories ont ete determinees sur la base dapproximations successives dans Ie cadre de lequation des importations de biens dequipement (decrite ci-dessous) mais sont apparues etre egalement determinantes pour lestimation de la valeur ajoutee dans la construction Etant donne que Ie terme constant dans lequation initiale etait tres bas (08) et pas significatif lequation a ete recalculee sans chiffre constant

7 Linvestissement dans ces secteurs est fonde sur lutilisation du taux de croissance actuel de la valeur ajoutee comme indicateur de la croisshysance future probable au cours de l annee suivante L ac~roissement de proshyduction prevu est Ie produit de la production dune annee donnee par Ie taux de croissance correspondant a cette annee-la Apres multiplication par un coefshyficient marginal de capital (ICOR) on obtient 1 investissement dans Ie secshyteur durant lannee Ceci implique un effet multiplicateur relativement simple resultant de la production previsible dun retard dun an et de productions previsibles ayant une elasticite unitaire Etant donne Ie manque de donnees sur Ie capital social par secteur ou sur les capacites existantes cette meshythode est consideree comme etant la meilleure possible Exprimee sous forme dequation la fonction dinvestissement est

- 5 -

Etant donne que lea investissements passes en Tunisie ont souvent ete improshyductifs marginalement productifs ou ont eu une periode de gestation relati shyvement longue on saper~oit que lajustement des equations dinvestissements aux donnees passees est un exercice decevant Le calcul des coefficients de capital sectoriels est explique par la suite

8 11 reste donc huit secteurs dans la categorie des secteurs endogenes ou quasi-endogenes Ces secteurs sont 1 agriculture avec - ou sans - les olives les mines Ie petrole les textiles les produits chimiques les aushytres produits manufactures et Ie tourisme

9 On a suppose que Ie taux de croissance de lagriculture sans les ~l~ves ne depend pas de linvestissement mais constitue un parametre de poli shytique La croissance de ce secteur est supposee etre legerement plus rapide que durant la derniere decennie pendant laquelle de mauvaises conditions cli shymatiques avaient abaisse Ie taux de croissance global a environ 1 par an (1961-70) Dans Ie cas dune croissance faible qui suppose une continuation de la situation existante avec aucun changement majeur dans les politiques du gouvernernent et des conditions meteoro1ogiques raisonnab1ement bonnes Ie moshydele suppose un taux de croissance de 4 pour les annees 1974-76 et de 35 par la suite Le cas dune forte croissance suppose un ensemble optimum de politiques qui permettrait datteindre un niveau de production plus eleve Ceshyci se traduit par un taux de croissance de 5 pour les annees posterieures a 1974 Linvestissement dans lagriculture est egal a celui prevu dans Ie Quashytrieme Plan jusquen 1976 et est suppose augmenter a un taux de 3 par 1a suite pour les deux hypotheses

10 4 Pour les olives notre projection repose sur les projections du Hinistere du Plan pour 1a periode 1972-76 Ces projections resu1tent el1esshymemes dune analyse de lage des plantations existantes Etant donne quune grande proportion des arbres existants narrive que maintenant a maturite on peut supposer quune production normale serait denviron 500000 600000 tonnes dolives par an (contre 332000 tonnes en moyenne durant 1962 71) En partant dtune estimation de 350000 tonnes pour 1973 on a projete que 1a production augmenterait jusqua 530000 (hypothese faib1e) ou 580000 tonnes (hypothese forte) en 1976 Lestimation de lOffice des huiles montre que larrivee a maturite des arbres existants devrait augmenter 1a production de 45 par an pour 1a periode posterieure a 1976 Ceci suppO$e aucun changeshyment dans 1es methodes de cultures etc ce qui pourrait augmenter Ie taux de croissance de deux autres pOints de pourcentage supplementaires Lestimation forte est done fixee a 6 par an

- 6 shy

11 Dans Ie secteur manufacturier trois branches ont une croissance qui resulte de niveaux dinvestissement determines de fa~on exogene les texshytiles les produits chimiques et les autres produits manufactures On a supshypose que la production de ces branches sera limitee par loffre cest-a-dire par la capacite plutot que par la demande La production marginale resulte de linvestissement dikale et de lapplication dun ICOR donne pour la branshyche La forme generale de lequation de production utilisee pour ces branches (dans laquelle Y represente la valeur ajoutee sectorielle et I linvestisshysement sectorielt brut) se presente comme suit t

Les coefficients a representent les effets retard de linvestissement daf7es Ie Modele PST 81 construit par lInstitut deconomie quantitative de Tunis shyLes effets retards de linvestissement utilises pour ces trois branches se presentent comme suit

Effets retards de linvestissement (en pourcentage)

a a~ 3

Textiles 60 30 10 Produits chimiques 42 42 16 Produits manufactures et aut res 49 37 14

Les niveaux dinvestissement dans ces trois branches representent un outil de politique majeur pour lEtat a la fois directement dans Ie cas de linvesshytissement de lEtat dans les entreprises publiques et indirectement dans Ie cas des politiques destinees a encourager la production du secteur prive y compris les investissements prives etrangers Les estimations externes pour linvestissement manufacturier sont par consequent des estimations directes des valeurs correspondant a diverses hypotheses Etant donne laugmentation des revenus dexportation et des reserves les investissements pour la periode allant jusquen 1976 sont plus eleves que les estimations du plan Ces proshyjections qui sont venti lees en produits chimiques textiles et autres invesshytissements manufacturiers dans Ie modele sont resumees ci-dessous dans Ie Tashybleau 1

Tableau 1 Investissements manufacturiers (en millions de dinars 1966)

Cas 1973 1974 1975 1976 1977 l2Zsect 1980 1985-1 358 415 368 418 492 555 670 890 2 358 415middot 400 485 590 675 835 1169

1 Utilise avec la permission du directeur de lInstitut M Hamza

- 7 shy

12 Dans Ie cas du petrole les reserves connues permettent de faire des projections a moyen terme relativement sures Les perspectives a plus long terme sont moins certaines Deux hypotheses ont ete retenues pour la production du petrole exprimee en termes de tonnes de petrole brut Elles sinspirent largement des previsions recentes du Ministere du Plan pour la periode allant jusqua 1976 avec des previsions jusquen 1985 resultant dune estimation des decouvertes futures possibles et du taux depuisement des champs existants Le secteur du petrole tel qufl est ici defini inclut Ie raffishynage et etant donne que la Tunisie importe une certaine quantite de brut pour ses raffineries Ie rapport de valeur ajoutee a la production brute a ete de 104 en 1972 De plus Ie secteur comprend la production de gaZe Les imporshytations de petrole brut et la consommation interieure sont relativement faibles et fondees sur des estimations externes (Tableau 2) On a egalement avance lhypothese quaucune raffinerfe nouvelle ne serait construite apres 1976 et que leffet de la nouvelle raffinerie de Gabes est daugmenter Ie coefficient de valeur ajoutee dans la production du petrole jusqu I a 110 Les donnees dinvestissement proviennent du Quatrieme Plan~ avec des perspectives jusquen 1985 sur la base de depenses annuelles estimees a 7 millions de dinars desshytinees surtout a la prospection du petrole

13 Les productions futures dependent du succes des pro~pections et de la possibilite de recuperation secondaire a partir de champs existants Les chiffres du Tableau 2 refletent des estimations fortes et faibles pour la proshyduction et les exportations Dans lhypothese faible la production augmente de 39 millions de tonnes en 1973 a 55 millions de tonnes en 1980 alors que dans lhypothese forte elle augmente jusqua 75 millions de tonnes Les niveaux dexportation correspondants sont de 42 et 6 millions de tonnes avec laugmentation de la consommation interieure provenant des importations apres 1980

- 8 shy

Tableau 2 PETROLE BRUT ET PRODUITS PETROLIERS Production consommation importations et exportations

(Volume en millions de tonnes)

Cas 1973 1974 1975 1976 1977 1978 1980 1985

Production

1 39 39 43 45 49 52 55 55 2 39 41 48 60 66 71 74 75

Iportat ions

1 ID 07 08 08 08 08 08 16 2 10 07 08 08 08 08 08 18

Consommation interieure

1 12 13 14 15 16 18 20 29 2 12 13 14 16 17 19 22 32

Exportations

1 38 33 37 37 40 42 42 42 2 38 35 41 52 57 60 60 60

14 Les perspectives du secteur minier dependent des estimations de proshyduction des mines de phosphates qui constituent 1es deux tiers de 1a valeur ajoutee par Ie secteur Le taux de croissance de la valeur ajoutee dans Ie secteur repose sur un taux de croissance suppose constant pour les aut res mishynerais et sur deux projections differentes pour les phosphates Ces estimashytions de production de phosphate proviennent de lanalyse par 1a Banque du projet de Gafsa qui imp1ique une restructuration et expansion de 1a producshytion On estime que 1a production des phosphates atteindra 6 a 65 millions de tonnes en 1981 suivie dune croissance annuelle a un rythme de 2 (voir Tableau 3) Les investissements dans Ie secteur minier sont les memes dans tous les cas avec quelques modifications pour tenir compte pour certaines annees des revisions dinvestissement pour Ie projet Gafsa

- 9 shy

Tab Ieau 3 PROJECTIONS POUR LE SECTEUR MINIER

Cas 1973 1974 1975 1976 1977 1978 1980 1982 1985

Valeur ajoutee dans 1es mines (taux de croissance)

1 2

26 26

93 180

53 98

125 133

111 98

40 36

93 80

20 20

20 20

Production de EhosEhates (millions de tonnes)

1 2

35 35

38 41

40 45

45 51

50 56

52 58

59 65

61 68

65 72

Investissernents secteur minier (millions de dinars prix 1966)

1 2

45 45

97 97

157 180

30 60

50 50

30 30

30 30

30 30

30 30

15 Le secteur tourisme avait ete projete initialement sur 1a base des donnees du Quatrieme Plan Ceci supposait une expansion tres rapide du secshyteur au cours du Plan etant donne que 1a capacite hote1iere devrait augmenter de 48000 lits en 1972 a 85000 1its en 1976 et que lon supposait constantes aux taux de 1972 loccupation et les depenses touristiques journalieres Cette expansion devait se pOtlsuivre jusquen 1985 au taux de 10 par an Lirnpact de 1a crise de lenergie et les taux de croissance plus bas prevus pour Ie PNB en Europe de lOuest ont change profondement les perspectives pour ce secteur Au lieu du taux de croissance de 16 obtenu en 1972 la croissance en 1973 et 1974 semble avoir ete negative Apres cette periode de stagnation on proshyjette un retour possible au taux de croissance a long terme de 10 par an prevu initialernent a partir de 1975 les recettes touristigues dans 1a bashylance des paiements sont projettees sur 1a meme base Linvestissement dans Ie tourisme est fonde sur des informations recentes fournies par Ie Gouverneshyrrent tunisien

16 Le produit interieur brut total au coot des facteurs et en prix consshytants est simplement 1a somrne des treize secteurs dont 1a valeur ajoutee a ete calcu1ee dapres 1es equations ci-dessus Les taxes indirectes nettes de subshyventions sont estimees a 88 ~~ des taxes indirectes tota1es et si on les ajoute au PIB au cout des facteurs on obtient Ie PIB aux prix du marche De meme linvestissement fixe total est determine en ajoutant les investissements secshytoriels

x

- 10 shy

17 Les ICOR pour chaque secteur lorsqu I i1s sont utilises resu1 tent dune comparaison entre les ICOR implicites inclus dans la version provishysoire du Plan et des tendances historiques II est interessant de noter qu avec l augmentation de la croissance durant ces dernieres annees 1es ICOR sectoriels en Tunisie ont diminue jusqua un point ou i1s sont du meme ordre que les niveaux mondiaux moyens Les ICOR de la periode passee ont ete calshycules en utilisant une moyenne mobile sur cinq annees et 17 supposant un reshytard dune annee entre linvestissement et la production- Les ICOR imshyplicites extraits du Plan ont ete calcules de 1a meme fa~on i1s sont bases sur la derniere annee 1976 et comprennent par consequent les investissements faits ou sur Ie point detre faits pour les annees 1972 a 1975 Le tableau ci-dessous donne les resultats par secteur pour les ICOR calcules pour les annees 1968 a 1972 les ICOR extraits du Plan et les ICOR utilises dans Ie modele (selon Ie cas)

Tableau 2

Agriculture lgt1ines Petrole Energie Manufactures total Industries alimentaires Produits chimiques Textiles Manufactures autres Transports communications Tourisme Autres services

TOTAL

1968

-219 53 30 57 52 53 18 69 56 43 38 60

1i

Nentrent pas dans Ie modele

ICOR PAR SECTEUR

1969 1970 1971 1972 Plan Modele

-1163 -170 50 17 21 x 1804 -252 863 55 245 x

32 29 33 52 403 x 71 60 66 82 133 80 56 58 38 24 34 x

-68 -42 35 09 38 30 24 27 27 40 29 30 39 40 32 26 20 20 54 45 47 41 36 35 56 34 76 48 115 60 40 45 34 32 46 40 43 34 25 17 26 30

5amp ial 1a2 ~ ia1 x

comme facteurs de production

11 Pour etre precis lequation pour lICOR dun secteur i donne durant la periode est

iii iiiIeOR =I -l I _ ~ I _ ~ I _ ~ It t t 2 t 3 t 4 t _5 yi yi

t t-5 Les chiffres dinvestissement sectoriel exprimes en prix courants sont tires des publications du Ministere du Plan et ajustes en dinars constants 1966 en utilisant Ie coefficient de deflation implicite global pour linvestissement fixe

- 11 shy

18 Connne on peut Ie voir dans Ie tableau ci-dessus les ICOR sec to-riels extraits du Plan correspondent approximativement au niveau des moyennes historiques Les rCOR pour lagriculture et les industries alirnentaires ne sont pas tres utiles etant donne que les production agricoles sont tributaishyres des conditions atmospheriques et que les investissements passes (dans lirrigation par exemple) nont guere connu de succes dans la lutte contre la secheresse LrCOR du secteur minier est extrernement eleve de nouveaux investissements etant necessaires meme pour maintenir les niveaux de producshytion actuelle LICOR eleve pour Ie petrole resulte de la cornbinaison entre la production de petrole brut et Ie raffinage dans un merne secteur avec une production de petrole decroissante durant la periode alors que des investisshysements futurs sont prevus dans les raffineries Le faible ICOR projete pour les textiles reflete Ie fait que-les nouveaux investissernents prevus dans ce secteur concernent surtout la fabrication des vetements qui a une intensite capitalistique inferieure a la filature et au tissage

19 Dune maniere generale dans Ie modele les IGOR irnplicites du Plan ont ete adoptes mais ils ont ete modifies lorsque la difference avec les tendances passees devenait importante Etant donne que de nombreux invesshytissernents devant etre realises pendant la periode du Plan ne parviendront a leur plein rendernent quapres Ie Plan une revision en baisse est apparue reashyliste dans certains cas Ainsi 1 ICOR pour 1 energie a ete reduit de 133 a 8 et celui pour les transports et les communications de 115 a 6 On se demande auss si les investissements tres importants prevus dans ces secteurs pourront etre realises Dun autre cote 1 ICOR pour les autres services a ete augmente de 26 a 3 etant donne que les projections du Plan sont peutshyetre optimistes De fa~on a empecher des variations brutales et des niveaux dinvestissement negatifs les investissements dans les services ont ete ajus tes a laide dune moyenne mobile de trois ans et ont ete pris comme nuls si lestimation initiale apparaissait negative Linvestissement par ladminisshytration centrale (pour linfrastructure) est base sur les projections du Plan pour la periode 1973-1976 Apres 1976 linvestissement de ladministration est suppose croitre au meme taux que la valeur ajoutee par ladministration Apres quelques experiences avec un ICOR pour Ie secteur des industries alishymentaires on a prefere une estimation independante

D Emploi et population

20 Lemploi est projete sur une base sectorielle en utilisant des coefshyficients marginaux productionemploi Bien que cette methode soit quelque peu rudimentaire elle nous a neanrnoins permis de prendre pour base les evashyluations demploi en 1972 extraites de la version preliminaire du Plan Ces evaluations malheureusement ne sont pas disponibles sur les memes bases pour les annees precedentes et les statistiques disponibles different dans leur definition de lemploi En consequence il ne nous a pas paru opportun de

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developper ties equations en utilisant des chiffres perimes etant donne que cela produirait des evaluations non comparables avec celles contenues dans Ie Plan Ue plus une part importante de ces series historiques sur lemploi ne constitue quune estimation provenant de statistiques de production utilisant des coefficients fixes

21 Les coefficients marginaux productionemploi (lLOR) sont calcules en prenant laugmentation demplois (en milliers) projete dans Ie Plan et en la divisant par laugmentation de valeur ajoutee en prix constants (en millions de dinars) provenant egalement du Plan (1972-76) On en tire un ILOR imshyplicite qui resulte des travaux faits par les diffcrents ministeres en evashyluant la composante emploi dans des projets specifiques Les resultats de ces calculs sont presentes dans Ie tableau ci-dessous de meme que Ie coefficient marginal productionemploi (LY) pour lannee 1972

Tableau 3 PRINCIPAUX COf7FICIENTS PRODUCTIONEMPLOI HARGINAUX- ET HOY ENS

(1972-1976)

Secteur LY ILOR (1972) (1972-76)

Agricul ture 538 00 Mines 161 -20 Energie (pet role exclus) 015 009 Industries a1imentaires 097 040 Textiles 369 154 Produits chimiques 094 011 Manufactures autres 150 045 l1anufactures total 159 091 Construction 091 064 Transports communications 063 030 Tourisme 065 065 Services aut res 071 039 Services administratif 118 084

TOTAL 209 062

1 Ces coefficients exc1uent 1 i emploi dans Ie secteur artisana1 etant donne que 1a valeur ajoutee par cet emp10i napparaIt pas dans les comptes nashytionaux Les coefficients totaux sont calcu1es par rapport au PIB au cout des facteurs LILOR pour les industries alimentaires est calcu1e sur la base 1973 au lieu de 1972 cette derniere etant une annee exceptionshynelle etant donne 1a recolte dolives record et par consequent une proshyduction inhabitue11e dhui1e dolive

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En general Ie modele a utilise les lLOR tI ci-dessus pour projeter 1 emploi a lexception de lILOR correspondant au sous-total pour lindustrie manushyfacturiere et de lILOR total pour leconomie etant donne que lemploi dans ces deux cas est base sur la somme des dfffirentes composantes Pour lagriculture nous navons pas utilise ltllLOR implicite du Plan egal a 00 mais substitue une valeur de 25 Ie Plan suppose quil ny aura pas demplois nouveaux crees en agriculture ce qui constitue une hypothese extreme II est toutefois difficile de savoir quel est 1 ILOR Ie plus approprii~ etant donne quun so~q-emploi important touche les 800000 personnes actives dans 1 t agriculture en 1972 En d autres termes une augmentat ion subs tantielle de production agricole serait probablement possible sans augmenter 1 emplo simplerrent par une utilisat ion plus effi cace de la main-d oeuvre actuelle

22 Sur ces 800000 emplois dans lagriculture Ie Plan indiCue qui y a 400000 travailleurs hommes employes a plein temps 150000 travailleurs saisonniers hommes et 250000 femmes Si lIon adrret que ces dernieres sont aussi des employees saisonnieres au ne sont employees quIa mi-temps cela sl shygnifie que 400000 personnes soit ne travaillent quJi mi-temps soit sont sous-employes En admettant que ceux-ci ne travaillent qu un tiers du temps des employes a plein temps Ie nombre demp1oyes a plein temps equivalant aux 800000 travailleurs Sl cve environ a 530000 En comparant ce chiffre J la valeur ajoutee dans lagriculture en 1972 Ie coefficient moyen production emploi seleve a 356 On peut supposer que Ie coefficient marginal ne sera pas aussi eleve~ etant donne que lintroduction de nouvelles varietes de graishynes laugmentation de lirrigation la recanisation et les methodes de culshyture amelioree augmenteront la productivite des travailleurs deja employes en agriculture II n y a aucun moyen sur pour evaluer 1 fIILOR pour 1 agriculture dans lavenir mais il sera certainement inferieur a 356 Dune maniere quelshyque peil arbitraire nous avons utilise un coefficient de 25 pour nos projecshytions sur une base de 530000 travai11eurs employes en 1972 Le chiffre de 530000 pour lagriculturc 1 pour effet dabaisser Ie niveau de lemploi en 1972 de 1385000 selon lestimation du Plan a 1115000 Cette evaluation de lemploi en terns_dequivalents ~ p1in cemps per~et_une ~illeure comshyparalS1l avec 1es cnldres de productlon-- El1e condul t a abllsser Ie coefshyficient productionemploi de 209 a 148 Etant donne limportance des emplois inutilcs dans Ie secteur minier qui seront en partie climines pendant la peshyriode du P1an~ nous avons utilise une estimation independante de lemploi dans ce secteur et qui nest pas lH~e a la production miniere On a suppose que Ie niveau demploi baisserait de 19000 en 1972 a 16000 en 1976 et se mainshytiendrait a ce niveau jusquen 1985

1 Les 80000 travailleurs saisonniers en dehors de lagriculture~ ne sont pas pris en compte et consideres comme travailleurs a plein temps Bien que cela produise une legere distorsion dans les chi ffres ce n est pas un probleme important leur nombre etant peu eleve De plus un ajusteshyment serait tres difficile la part de lindustrie netant pas connue

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23 Le tableau ci-dessus presente un aspect assez interessant du Plan Les coefficients productionemploi moyens sont substantiellement plus cleves que les coefficients marginaux ce qui implique que les nouveaux investisseshyments ont une productivite de main-d -oeuvre beaucoup plus forte que les proshyjets existants Dans lensemble Ie LY est de 209 alors que l1LOR est de 062 On sais aussi que les coefficients de capital marginaux sont egaux ou peut-etre legerement plus eleves que les coefficients passes de telle sorte que les coefficients marginaux implicites capitalemploi doivent egaleshyment etre plus eleves que les coefficients moyens capitalemploi La raison pour laquelle Ie coOt marginal de creation de nouveaux emplois en termes dinshyvestissement et de production devrait etre beaucoup plus eleve dans Ie Plan que la moyenne passee est tres difficile a expliquer completement En general de nouveaux investissements ont tendance a introduire de nouvelles technologies qui tendent a augmenter lintensite capitalistique alors que lexpansion de production avec les technologies actuelles peut apparattre comme difficile ou impossible Neanmoins les lLOR implicites dans Ie Plan pourraient ne pas etre aussi eleves si on avait mis laccent sur une maximisation de lemploi dans les nouveaux investissements

24 Le taux de croissance de la Eopulation est suppose eurotre de 28 par an jusquen 1976 puis diDdnuer jusqua 24 par an vers 1980 et se maintenir a ce niveau jusquen 1985 Les taux de participation de 1a main-doeuvre deshyvraient passer de 289 en 1972 a 293 en 1976 a la suite du changement dans la pyramide dSge de la population Apres 1976 ce taux diminuera proshygressivement pour atteindre un niveau de 29 qui restera constant au-dela de 1980 Levaluation de la main-doeuvre obtenue par Ie produit du taux de participation par la valeur estimee de la population est diminuee des migrashytions prevues pendant la periode de projection La baisse prevue de la croisshysance en Europe de lOuest liee a des controles plus severes de limmigration des travailleurs etrangers a conduit la Banque a considerablement diminuer ses projections

25 Le sous-emploi est simplement represente par la difference entre lemploi projete et la main-doeuvre projetee Etant donne que nous avons exprime les chiffres demploi en equivalents plein temps Ie sous-emploi proshyjete ne represente pas Ie nombre reel dindividus sans travail mais Ie potenshytiel inutilise de main-doeuvre De la mBme fa~on Ie taux de sous-emploi calcule equivaut au taux de capacite inutilisee de la main-doeuvre

E Exportations

26 Les exportations de produits ont ete reparties entre leurs principales composantes et sont fondees en grande partie sur les niveaux de production secshytorielle projetes La production tunisienne nest probablement pas affectee par les prix de vente mondiaux pour ses produits et les prix mondiaux ne sont generalement pas influences par la production tunisienne Etant donne que la Tunisie na de part predominante dans aucun de ses marches dexportation ces hypotheses semblent realistes

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27 Les exportations dhuile dolive sont fondees sur la projection de la production dolives (voir plus haut) et sur une estimation du taux dexshytraction et de la quantite dhuile destinee a la consommation locale Le taux dextraction dhuile dolive par Ie passe sest situe entre 18 et 22 (les recoltes les plus importantes tendant a produire moins dhuile et plus deau) Une moyenne cpnservatrice de 20 pour iute la periode a ete retenue bien quon pourrait eventuellement envisager- un chiffre aussi eleve que 25

28 La production dhuile dolive nest pas entierement exportee et la quantite reservee a lusage local semble varier selon limportance de la recolte Dans nos projections nous avons suppose une retention interieure de 25 de la production soit Ie taux moyen pendant la periode 1968-72 (pour 1962-72 Ie taux est de 26 ) En multipliant Ie taux de retention par Ie taux dextraction on obtient Ie taux des exportations dhuile (en tonnes) egal a 15 de la quantite dolives produites en tonnes Pour evaluer les exportashytions a prix constants la quantite dhuile est multipliee par Ie prix (1966) de 329 dinars par tonne Pendant la periode 1967-72 Ie prix moyen a varie de 348 a 361 dinars par tonne La stabilite de ce prix est assez remarquable etant donne que durant la periode la production dhuile a varie dun minimum de 92 (1967) a un maximum de 900000 tonnes (1972) La facilite pour les conshysommateurs dhuile dolive a utiliser dautres huiles au moindre changement de prix relatifs a apparemment entrafne la stabilite des prix dexportation dans Ie passe II est certain que la production dolive correspond a un pheshynomene cyclique extr~mement dependant des conditions atmospheriques sans compter Ie cycle de production des arbres eux-~mes Les projections represhysentent donc des tendances a long terme et non des previsions reelles de reshycoltes annuelles (a lexception de 1973 et de 1974)

29 Les exportations de phosphates resultent de la production des phosshyphates (voir plus haut) avec ajustement pour la consommation locale de phosshyphates dans lindustrie manufacturiere de lacide phosphorique La consommashytion interieure a ete estimee de la fa~on suivante la totalite de la producshytion de 1972 de produits phosphates a ete traduite en tonnes equivalentes de phosPhat~brut en utilisant les facteurs de conversion standards pour chaque produit- ce qui a donne comme resultat une estimation de 983000 tonnes de phosphates Lutilisation locale de phosphates projetee a ete estimee sur la meme base dapres la version preliminaire du Plan et a ete comparee a la valeur ajoutee projetee a prix constants On en a tire un coefficient marginal de 03144 et lequation totale pour la consommation locale des phosphates (DPC)- se presente comme suit

DPC = 023 + 01144 YCHEM

11 Dapres les conversations avec M Scalabre expert de la FAO a lOffice des huiles a Tunis

11 Hyperphosphates superphosphates simples superphosphates triples acide phosphorique et engrais

11 La constante est determinee de fa~on a etre en accord avec les donnees 1973 sur la consommation de phosphates

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En soustrayant la consommation locale de la production totale on obtient les exportations de phosphates bruts Les exportations de petrole sont fondees sur la production du secteur (voir par 12)

30 Pour les exportations des autres produits agricoles une estimation externe est utilisee jusquen 1976 sur la base de previsions faites par Ie Ministeredu Plan par la suite on projette une augmentation a un taux de croissance de 25 par an de 1977 a 1980 et de 2 apres 1980 Ceci suppose une augmentation de loffrede produits agricoles sur Ie marche local et se compare au taux de croissance en termes reels denviron 3 par an pour la periode de 1965-72 Ces produits sont principalement des agrumes des dattes d~~ amandes et aut res fruits et legumes frais exposes a un marche tres compeshytitif du a la concurrence des autres pays europeens et mediterraneens

31 Selon Ie Plan les exportations de produits manufactures croitront de 455 millions de dinars en 1972 a 1168 millions de dinars en 1976 soit un taux de croissance composee de 265 Si on deduit les deux sous-categories principales produits chimiques (principalement les produits a base de phosshyphate) et textiles (principalement des produits finisy compris les chaussushyres) Ie taux de croissance des produits restants nest que de 119 La croissance rapide des exportations de produits chimiques et de textiles depend eVidemment de la realisation des investissements prevus dans ces secteurs Durant la periode du Plan nous avons calcule que Ie rapport entre laugmentashytion de valeur ajoutee et laugmentation des exportations serait de 176 pour les produdts chimiques de 184 pour les textiles et de 0551 pour les autres produits manufactures Etant donne quil a semble utile de pouvoir changer lallocation dinvestissements entre les secteurs dans Ie modele et que par consequent cela pourrait faire varier les exportations nous avons utilise lequation suivante pour projeter les exportations des produdts manufactures

XMAN =XMAN _ ~ YTEXT 184 + 176 YCHEM + 0551 YMANOT XFOODP t t l

Ou XMAN - exportations produdts manufactures YTEXT =valeur ajoutee textiles prix contants YCHEH == valeur ajoutee prodults chim1ques t prix constants YMANOT =valeur ajoutee aut res produi ts manufactures XFOODP =exportations produdts alimentaires

On suppose dans la ligne des estimations du Plan que les exportations des industries alimentaires augmenteront de 86 par an Ces produits ne represhysentent quune part minime des produdts manufactures exportes et consistent en vin sucre et produCts en boites

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32 Les exportations de biens sont donc la somme du petrole des phosshyphates de lhuile dolive des autres produits agricoles et des produits mashynufactures Lexportation de services autres que les services facteurs de production est divisee en deux groupes importants Ie tourisme et lea aut res services Les projections des recettes touristiques sont fondees sur la croisshysance projetee de la valeur ajoutee comme decrit au par 15 ci-dessus Ce taux de croissance est applique aux revenus 1972 convertis en prix courants en utilisant un indice projete des prix dexportation pour les services Les exportations des autres services refletent les estimations tunisiennes recentes jusquen 1975 Elles sont supposees augmenter de 65 par an jusquen 1985 ce qui represente Ie meme taux de croissance que celui utilise par Ie Plan pour la periode 1972-76 (vraisemblablement a prix constants) Pendant la peshyriode 1966-72 Ie taux de croissance aux prix courants etait denviron 8 (ou denviron 6 en termes reels) La majeure partie de la croissance dans ce secteur est due a la vente de services de transport qui a son tour est liee au tourisme

33 Les prix a lexportation ont subi des changements importants dans les annees recentes a la suite de laugmentation generale des prix et de linshyflation mondiale Les prix presentes dans Ie Tableau 6 resultent de lanalyse par la BIRD du commerce international des matieres premieres avec quelques ajustements pour la Tunisiemiddot Le prix nominal du petrole tunisien en 1980 est projete a 1220 dollars sur la base des projections de la BIRD pour les prix sur les marches mondiaux Ceci entratne que Ie prix reel sera inferieur au prix 1974 apres application dun indice des prix internationaux Le prix des phosphates est projete a 3380 dollars en comparaison de la projection officielshyIe de la BIRD de 53 dollars (75 BPL FAS Casablanca) La difference tient compte du fait que Ie phosphate tunisien est de qualite moindre Le prix de lhuile dolive resulte dun indice des prix projete pour lhuile de noix de coco et applique au prix de lhuile dolive en 1974

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Tableau 6 PRIX A LEXPORTATION

1973 1974 1975 1976 1977 1978 1980 -1985

Hui1e dolive $tonne 1149 1657 1476 1362 1430 1502 1656 2113

Autres produits agrico1es taux de croissance () 80 50 50 50 40 40 40 40

Phosphates $tonne 107 402 431 393 295 295 338 431

Petro1e 2Jut ($bari1- ) (dinarstonne)

39 142

104 375

93 335

97 350

103 373

109 393

122 442

172 620

Autres produits taux de croissance () 80 129 50 50 40 40 40 40

Services non faeshyteurs de producshytion tau de croissance () 102 100 50 50 50 40 40 40

Prix internashy 2 r

tionaux (indice~ 1000 1195 1340 1471 1596 1724 1983 2782

1 La projection est basee sur un prix de 1625 dollar par bari1 en 1966 2 Projection du 16 decembre 1974

F Importations

34 Les importations sont projetees sur 1a base de categories types duti1isation finale a lexception des importations de produits alimentaires qui sont iso1ees parmi 1es importations de biens de consommation Les cinq classes sont 1es biens intermediaires 1es biens dequipement 1es carbushyrants 1es biens de consommation et 1es produits alimentaires Les equations de demande pour chaque groupe ont ete ca1cu1ees en uti1isant des correlations sur des donnees couvrant 1a periode 1960-72 Pour 1es produits intermediaires une ventilation a ete faite par 1a suite afin de separer 1es matieres textiles (liees a lindustrie du textile) des autres biens intermediaires (lies eux a 1a production manufacturiere non textile) Les equations pour ces groupes se presentent comme suit

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-2MITEXT -0033 0783 YTEXT R 0929 DI-J - 153= shy= ~lIOTH 3157 ~ 1058 YMANXT R = 0724 DW 180=

-2 =

-= -

Ou HITEXT importations produits textiles intermediaires

MIOTH - importations autres produits intermediaires YTEXT valeur ajoutee textiles YHANXT =valeur ajoutee manufactures textiles exc1us

En ce qui concerne 1es biens dequipement on a pense quil serait bon de poushyvoir iso1er leffet sur la balance des paiements des differents modeles dinshyvestissements sectorie1s On sait a priori que les investissements dans Ie secteur manufacturier par e~mple auront une composante plus e1evee de biens dequipement importes quun investissement en agriculture De plus une corshyrelation investissement fixebiens dequipement donne un coefficient plutot bas (0420)

-2HCAP 1475 ~ 04262 IF 0940 m-J 117R = -== (1317)

Ou MCAP -- importations biens d equipement IF = inves tissement fixe brut

Malheureusement il ny a aucune information sur la part dimportation dans linvestisseruent par secteur Nous avons done divise 1investissement en trois categories II investissements comportant une part d equipement importe imshyportante 12 i ~ves tissements dont 1a part est faib1e et 13 investisseshylOOnts dont la pact est moyenne Les elements entrant dans chaque classe ont ete choisis a priori et nous avons procede par approximations successives avant dobtenir lallocation finale entre les trois groupes Lequation finale pour les biens dequipement importes pour les trois groupes est la suivante

-2MeAP = -1205 06740 II ~ 02149 12 ~ 03841 13 R 0978 DW - 199 (1059) (212) (470)

Ou 11 - investissement fixe manufacture petro1e energie et mines 12 =investissement fixe agriculture gouvernement et autres services 13 = investissement fixe tourisme transports et communications

35 Les coefficients finaux semblent raisonnahlas Ie groupe fort comshyporte une part dimportation de 67 Ie groupe faib 1 c une part de 22 ~ et Ie groupe moyen une part de 38 Bien qu il soit posgible que la multicolineashyrite ait cree une dis torsion des coefficients par rapport a leur valeur ree11e cependant les resultats correspondent a ce qui est previsible

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36 Les importations de produits alimentaires sont supposes etre positi shyvement corrcHes aux depenses de consommation privee et a lindice des prix relatii et negativement correlees a la production agricole Lequation est la suivante

H1OO]) =-2999 ~ 4939 RPIFOOD i 00866 PC - 03073 YAG _1 (361) (345) (381) E~ = 0875 DW = 202 (1962-71)

Lindice des prix relatif pour lalimentation est defini comme Ie quotient de lindice des prix de gros par Ie coefficient de deflation des prix implicite pour les importations Lajustement de lequation est tout a fait satisfaisant et les signes ont tous la bonne direction On sait cependant que durant la period~ ou cette equation a etc calculee Ie controle des importations par Ie gouvernement a tenu tIDe place importante dans la determination du niveau des importations des prodults alimentaires meme si lon ne peut pas en tenir compte dans lequation On pense qull y aura tIDe limite a 1a reduction des importations de produi ts alimentaires dans I avenir en raison des problemes politiques que poseraient des importations stagnantes de produits alimentaires dans Ie cas de mauvaises recoltes par exemple

37 Le controle des importations pourra aussi affecter les autres equashytions et on peut douter de la possibilite dutiliser les donnees pour calculer les fonctions de demande dimportation En fait par Ie passe les niveaux dimportation de biens dequipement et de biens intermediaires ant determine les niveaux dinvestissement et de production industrielle Les variables independantes et dependantes ont ete simplement interverties dans chaque equashytion afin que Ie modele puisse determiner Ie niveau necessaire dimportations pour chaque niveau dinvestissement et de production industrielle En dautres termes bien que les equations de correlation puissent conduire a inverser les relations de causalite elles refletent neanmoins Ie rapport etroit entre les variables

38 On na pas essaye de degager une correlation pour les importations de biens de consommation etant donne que ces importations sont plus diversi shyfiees et pas directement liees aux depenses de consommation Le rapport des importations de biens de consommation aux depenses de consommation privee toshytales est indique dans Ie tableau ci-dessous

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Tableau 4 CONSOIlllATION PRIVEE ET UIPORTATIONS DE OONSOtlNATION (1961-1972)

(en millions de dinars prix 1966)

DE BIENS

Annee Consommation

privee

Biens de consommation

_ i1P0rtes Rapport

1961 1962 1963 1964 1965 1966 1967 1968 1969 1970 1971 1972

3242 3141 3560 35 3 y 7 3813 3757 3847 3844 4207 4389 4918 5598

287 300 261 219 209 219 179 218 2l5 257 315 31S

89 96 76 74 58 56is 7

46 5shy49 52 56

Le maximum est atteint en 1962 annee pour 1aque11e 1es biens de consQnmlation representent 96 i de 1a consommation prlvee Apres la mise en place de L~)shy

troles a 1 t importation a conduit a une diminution progre~sive du rapport jusshyqua ce qui1 atteigne son point Ie plus bas (46 ) en 1968 Depuis Ie rapshyport a progressivement remonte en particulier durant ces quelques dernicres annees ou 1es recettes dues au commerce exterieur ayant augmente i1 a ete F~ssib1e dfassouplir Ie regime des importations En 1972 Ie rapport depenses importations etait de 56 en hausse par rapport aux 52 i de 1 annee prfceshydente

39 Le niveau des importations de biens de consommation constitue une variable de politjque sujette dans certaines limites aux decisions du gouvershynement concernant 1a liberalisation des importations Dans ces projections on a s~ppos~ quune ~~ndance progressive vers 1a lib~rallsation se poursuivrait [ornpte tenll des revenuC dexportatJon plus cleves et de Iaugmentation des reshyserves Le coefficilnt importations de biens de consommationconsommation prishyvee augmentera selon 1a projection de 1a valeur r~el1e de 5 en 1973 a 65 en 1976 et se maintiendra au niveau de 65 ~~ enswte Etant donn~ que 1a croisshysance rapid projetee pour I economie entra1ne une augmentation de 1a producshytion locale de biens de consommation cn a suppose que Ie toefficient natteinshydra pas Ie n ivlw maximl de 96 observe precedemlent

40 Les importat ions de carburants (petro1e brut compris) sont basees sur des projections faites par Ie Gouvernement tunisien Pour la periode a1shylant jusquen 1980 on a consid6r6 que 1es importations de carburants pourshyraient etre maintenues a un niv~au pratiquement constant etant donne que la

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construction dune nouvelle raffinerie permettra une substitution aux imporshytations supplementaire et un accroissement des exportations de produits peshytroliers Toutefois on a projete quau dela de 1980 les volumes dtimporshytations augmenteraient en fonction de la croissance de la consommation locale selon les indications du Tableau 2

41 Les importations de services nentrant pas comme facteurs de producshytion sont projetees avec une equation de correlation qui les relie tout simshyplement au PIB total

MSER =-0623 ~ 0084 GDP (932 )

Ou 11SER =importations services non facteurs de production GDP =produi t interieur brut aux prix de marche

Les importations totales de biens et de services non facteurs de production sont tout simplement la somme des biens intermediaires des biens de consommashytion des biens dequipement des carburants des produits alimentaires et des services

G Consommation et epargne

42 Les estimations des depenses de consommation et de lepargne sont faites separement pour Ie secteur prive et Ie secteur public Les depenses de consommation privees sont evaluees en utilisant une fonction de consommation liee au revenu national brut Le revenu national brut nest autre que Ie proshyduit national brut (PNB) prix constants ajuste en fonction des tetmes de lechange et Ie PNB est egal au PIB aux prix de marche plus les revenus nets provenant de letranger Lajustement des termes de lechange est necessaire de maniere a transformer les exportations a prix constants en series ajustees d exportations qui re fletent Ie pouvoir d achat en produi ts importes des exporshytations Cela sobtient en divisant les exportations par lindice des prix a limportation et en soustrayant les exportations a prix constants

43 Pour evaluer les depenses de consommation privee a prix constants on a essaye dajuster une fonction de consommation de Friedmanite dans lashyquelle une estimation des elements permanents et transitoires d~revenu sont isoles avec pour hypothese que Ie revenu permanent seul compte- Apres plushysieurs essais avec differentes mesures du revenu permanent on a toutefois trouve que Ie revenu avec un retard dun an donnait Ie meilleur resultat Lequation de correlation se presente comme suit

Pour une discussion de lapplication de la methode du revenu permanent aux1 pays en voie de developpement voir R F 1ikesell et J E Zinser La nature de 1a fonction depargne dans les pays en voie de developpement Etude de la 1itterature theorique et empirique Journal de litterature economique 1973 p 1111

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PC =6870 ~ 0581 GNY _ ~ 03857 (GNY - GNY _ )t l t t l(1121) (342)

-2R =097~ DW =228

Ou PC - depenses de consommation privee en dinars constants 1966 GNY = revenu national brut

44 La consommation de ladministration de meme que les depenses coushyrantes 4e ladministration augmentent a un taux de croissance deduit des comptes du secteur administration dans les comptes nationaux (Bien que la valeur ajoutee et les depenses de consommation et courantes dans Ie secteur de ladministration soient des concepts legerement differents nous pensons qul elles augmentent parallelement) Llepargne de ll administration est evaluee en soustrayant les depenses courantes des revenus courants Les revenus coushyrants sont evalues en utilisant deux equations generales une pour les impots directs et autres revenus et lautre pour les impots indirects Les impots directs et autres revenus sont tout simplement lies au PIB alors que les i pots directs sont lies aux importations (aux prix courants) Trois aut res vashyriables ont ete introduites pour tenir compte de leffet des changements de taux de limpot en 1965 1966 1968 et 1969 Les revenus courants ainsi evashylues sont alors ajustes (en utilisant Ie coefficient de deflation implicite pour Ie PIB total) pour obtenir les revenus courants a prix constants

Les equations de correlation pour 1es impots sont

-2INDTX =4559 + 04297 MB~ 01566 D68 R =0929 DW =153 (1597) (580)

DTXOTH - 4990 + 00744 GDPIt

+ 6205 D66 ~ 7545 D 65 + 1505 D69 (846) (222) (256) (522)

2-R =0 992 DW = 309

ou INDTX = taxes indirectes DTXOTH =taxes directes et autres Mit =importations biens et services non facteurs prix courants GDP~ =PIB aux prix courants D 65 =variable ayant une valeur deg jusquen 1964 1 par 1a suite D 66 D 68 D 69 =identique a ci-dessus pour 1966 1968 et 1969

Les revenus a prix constants (CURREV) sont a10rs definis ainsi

CURREV =(INDTX + DTXOTH)IPD

ou IPD =coefficient de deflation des prix imp1icite pour Ie PIB 1966 =100

- 24 shy

45 Lepargne nationale brute de ladministration (GNSPUB) est egale aux revenus moins les depenses alors que lepargne interieure brute totale est egale au PIB moins la consommation privee et moins la consommation puhli shyque La difference entre lepargne nationale brute et lepargne interieure brute est egale aux revenus nets des facteurs de production et aux transferts courants nets

46 Le deficit en ressources est la difference entre les importations et les exportations de biens et de services nentrant pas comme facteurs de production qui par definition doit etre egale a la difference entre leparshygoe et linvestissement Legalite entre ces deux differences est assuree par les variations de stocks celles-ci sont definies comme suit

OSTK =GOP - PC - GC - IF + M - X

soit OSTK =M - X - S - IF

ou OSTK = variations de stocks GC = consommation de ladministration H = importations biens et services non facteurs X exportations biens et services non facteurs= IF - investissement fixe brut total S epargne interieure brute=

A long terme on pourrait esperer que OSTK devienne faible et positif lorsque les stocks augmentent avec le niveau general de la demande Si ce nest pas le cas cela indique quune autre variable devrait etre changee afin de corshyriger le systeme

H Balance des paiements

47 La balance des paiements est projetee en dollars EU courants Les exportations aux prix courants proviennent des series projefes en dinars coushyrants en utilisant le taux de change de 227 dollarsdinar- Les importashytions sont converties a partir des importations a prix constants en importashytions aux prix courants en utilisant deux indices de prix (1966 =100) un pour les produits et lautre pour les services (voir Tableau 8) Les transshyferts courants nets linvestissement etranger direct les dons et les autres revenus des facteurs proviennent des projections du Ministere du Plan jusquen 1976 et prolongees jusquen 1985 Linteret sur la dette publique comprend linteret sur la dette existante base sur les evaluations de la Banque plus linteret sur les nouveaux engagements estime en utilisant le programme de proshyjections BSIML Les autres interets consistent en faibles montants re~us sur les reserves et des paiements sur la dette privee (la dette publique est definie comme la dette due par les organismes publics ou garantie par eux Seule la dette privee non garantie est consideree comme privee)

1 Pour 1972 le taux de 208 dollarsdinar a ete utilise

- 25 shy

Tableau 8 PRIX A LLMPORTATION

1973 1974 1975 1976 1977 1978 1980 1985

(Taux de croissance annuels en ~)

Biens 175 300 80 70 55 50 50 40 Services 00 160 60 55 50 50 50 40

48 Les transferts des travailleurs emigres ont ete projetes a un taux plus faible que precedemment compte tenu de la baisse prevue du taux dimmishygration net vers lEurope Une telle projection resulte egalement du ralenshytissement economique prevu en Europe a la suite de la crise de lenergie et des reglements et restrictions supplementaires sur les travailleurs etrangers Les transferts de salaires jusquen 1976 constituent une estimation recente du budget economique du gouvernement Pour les annees suivantes Ie modele utilise un facteur dinflation annuel de 5 plus une augmentation annuelle des salaires reels de 5 et suppose quil ny aura pas de variation nette dans la main-doeuvre expatriee

49 Le revenu des investissements directs est evalue a partir de deux hypotheses a Ie revenu provenant du secteur petrolier selevera a environ 10 des recettes dexportation du petrole et b Ie revenu sur linvestisseshyment des secteurs non petroliers est lie au niveau de capital etranger implishycite qui procure un rendement de 8 Le revenu des investissements directs en 1972 etait denviron 25 millions de dollars avec 13 millions de dollars provenant des recettes petroli(~res soi t par consequent une estimation de 150 millions de dollars pour Ie capital a la fin de 1971 Le capital a la fin de 1972 est evalue en amortissant Ie capital 1971 a laide dun taux de 3 et en ajoutant les investissements directs effectues en 1972 Etant donne que Ie revenu sur investissements paye en 1973 est engendre par Ie capital 1972 il y a un decalage de deux ans entre linvestissement et les revenus qui en reshysultent

I ~ts de capitaux et variations des reserves

50 Diverses hypotheses concernant les engagements de nouveaux flux de capitaux etrangers pour des prets publics ou publiquement garantis sont faites de maniere independante Dune faton generale elles supposent une continuashytion des niveaux dengagements existants jusquen 1976 puis une legere augshymentation par la suite Une hypothese sur Ie rythme des tirages est ensuite appliquee aux engagements estimes pour obtenir les nouveaux tirages Les hyshypotheses de tirage pour les donneurs bilateraux sont basees sur lexperience passee pour la Tunisie lors de la periode 1966-68 alors que celles pour la BIRD et 1IDA sont basees sur 1experience passee de la Banque et de lIDA dans Ie monde entier Pour les credits finanCiers nous utilisons un taux 40-40-15-5 base sur une analyse pour differents pays qui semble valide pour la Tunisie alors que les credits-fournisseurs sont supposes etre debourses dans lannee dengagement

- 26 shy

51 Etant donne 1es termes des nouveaux emprunts Ie programme BSIML a ete utilise pour ca1cu1er lamortissement Lamortissement total et 1es deshyboursements nets sont a10rs ca1cu1es apres combinaison avec 1es paiements damortissement en cours bases sur 1es statistiques de 1a dette preparees par 1a BIRD Lequi1ibre entre Ie compte courant de 1a balance des paiements et Ie compte de capital est maintenu par 1es variations de reserves Le rapport entre 1es reserves eet 1es importations de biens aux prix courants a ete calcushyIe et on suppose que 1es reserves ne diminueront pas en dessous de 25 des importations (trois mois) Au cas ou ce1a se produirait 1es credits-fournisshyseurs seraient augmentes jusqua ce que Ie coefficient de reserve atteigne 025

Tableau 9 HYPOTHESES DE TIRAGE SUR LES PRETS (en pourcentage par an)

Annee Source 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

Banque Mondiale IDA Etats-Unis France AlIemagne Aut res Credits financiers

3 2

50 30 5

50 40

13 12 25 30 10 25 40

20 19 10 10 20 10 15

20 16

5 10 15

5 5

17 15

5 10 15

5

12 13

5 10 15

5

6 10

10

4 7

10

3 4

2 2

Tableau 10 HYPOTHESES SUR LES

Interets Maturite Source () (annees)

BIRD 725 25 IDA 075 50 Al1emagne (RFA) 250 25 France 550 10 Ita1ie 550 12 Canada 00 40 Etats-Unis 30 35 Pays de l Est 25 8 Autres bi1ateraux 35 20 BAD 50 20 Credits financiers 80 10 Credits fournisseurs 90 7

CONDITIONS DE PRET

Periode de grace (annees)

5 10

8 1 4

10 10

1 5 1 3 1

- 27 shy

J Monnaie et prix

52 Le niveau des prix est determine pour leconomie dans son ensemble par une equation liant Ie coefficient de deflation des prix implicite pour Ie PIB (IPD) a la masse monetaire (MS2 - qui comprend la quasi-monnaie) et a la production reelle Lequation est definie sous une forme logarithmique comme suit

-2log IPD = -05871 log GDP + 06552 log HS2 + 02797 R =0953 Dtf - 194 (263) (525)

La masse monetaire est divisee en deux parties les avoirs etrangers nets et les autres credits locaux Les autorites financieres sont supposees etre a meme de conserver une croissance de la masse monetaire superieure de trois points de pourcentage au taux de crois6ance du PIB reel Les avoirs etrangers nets (reserves) proviennent de la balance des paiernents cest-A-dire que Ie credit local qui est ajuste pour les fonds de contrepartie les depots publics etc doit augrnenter a un taux de croissance suffisant pour permettre datteinshydre Ie taux de croissance necessaire de la masse monetaire

53 Etant donne les informations limitees sur les prix en Tunisie il na pas ete essaye dintroduire les effets des prix relatifs dans les equations sur les productions sectorielles Lutilisation des prix relatifs na pas ete significative dans les equations dimportations A lexception des produits alimentaires importes Le niveau general des prix a un effet direct sur les equations de revenus et de depenses de ladministration Etant donn~ que les revenus de ladministration sont en partie bases sur les importations qui ne sont que peu affectees par les changements des prix locaux les revenus de ladministration ont tendance A augmenter plus lentement que les depenses pushybliques durant une periode dinflation entrainant une diminution de lepargne publique et par suite une diminution de lepargne en general

54 Les pages suivantes fournissent un glossaire permettant d identifier les variables et un ensemble camplet dequations utilisees dans Ie modele De plus les resultats du modele pour Ie cas 1 qui utilise les hypotheses faibles et Ie cas 2 qui utilise les hypotheses fortes figurent en annexe

k Symboles

Variables agregees (en dinars constants 1966)

GDP Produit interieur brut aux prix de marche= GDPFC = Produit interieur brut au coOt des facteurs PC = Depenses de consommation privee GC - Depenses de consommation publique IF =Investissement fixe brut DSTK - Changement de stocks M =Importations biens et services courants (non facteurs)

=Exportations biens et services courants (non facteurs) GOY =Revenu interieur brut (GDP + TTADJ) X

- 28 shy

GNP Produit national brut= GNY Revenu national brut (GNP TTADJ)= NFY =Revenu net des facteurs de production NCT =Transferts courants nets TTADJ - Ajustement des termes de lechange-GDS =Epargne interieure brute (GDY - PC - CC) GNS Epargne natipnale brute (CDS NFY NCT)= Variables sectorielles

Y = Valeur ajoutee I ~ Investissement fixe ICOR =Coefficient marginal de capital AG = Agriculture AGNOL =Agriculture sans les olives AGOL = Agriculture olives seulement HIN = Hines ENER =Energie (petrole exclu) PET bull Petrole MAN = Manufactures FOODP = Industries alimentaires TEXT bull Textiles CHEM =Produits chimiques MANOT =Autres manufactures CONST = Construction et travaux publics TRC = Transports et telecommunications TRM =Tourisme GOV =Services administratifs SEROT = Autres services g - Taux de croissance exogene E =EmpIo (en miIIiers) P = Productivite (YE) V =Volume (en milliers de tonnes) PR = Production en volume (milliers de tonnes)

Exportations et importations (en prix constants 1966)

MITEXT MIOTH MINT MCPA MFOOD MCON MC MSER M XOLO XAG XPHOS XPET XOTH

- Importations produits intermediaires pour lindustrie textile =Importations autres intermediaires = Importations intermediaires total - Importations biens dequipement = Importations produits alimentaires = Importations biens de consommation non alimentaires = Importations biens total caf = Importations services courants non facteurs - Total importations de biens et services non facteurs - Exportations huile dolive - Exportations autres produits agricoles - Exportations phosphates - Exportations petrole brut - Exportations de biens autres

- 29 shy

XTPI1 - Recettes dexportation tourisme XOTSER =Recettes dexportation autres services

XSER = Exportations totales de services non facteurs X = Exportations totales de biens et services non facteurs V Volume des exportations en tonnes= XPI =Indice des prix a lexportation M-Elas =Elasticite des importations (par rapport au PIB) MGDP = Rapport des importations au PIB MPI Indicedes prix a limportation=

Monnaie prix et administration

DOMeR =Credit interieur ajuste RES =Avoirs exterieurs nets MS2 - Hasse monetaire (monnaie et quasi-monnaie) IPDEF = Coefficient de deflation implicite PIB GRIPD =Taux de croissance de IPD CURREY - Revenus courants de ladministration CUREXP =Depenses courantes de ladministration DTXOTH =Taxes directes et autres revenus INOTX = Taxes indirectes

Balance des paiements (en dollars EU courants)

EXPORT =Exportations biens et services non facteurs IMPORT _ Importations biens et services non facteurs RESEAL =Deficit en ressources NETINT = Paiements d I interets nets INTPUB Paiemcnts d I interet publicsltshy

INTOTH =Autres interets NETDII =Revenu dinvestissement direct net NETDFI =Investissement etranger direct net KSTK Capital etr=~-_ger

WRKRHT =Transferts de salaires des travailleurs emigres NETFSY =Revenu net des facteurs de production NE TOFY =Autres revenus nets des facteurs de production CAPGGL =Dons en capital et prets similaires a des dons DBTPUB =Tirages sur prets publics DBTOLT = Tirages SUT prets prives non garantis AMT =Paiements damortissement NET =Flux net de capital CHGRES =Variation des reserves RL - Niveau des reserves

- 30 shy

L Egqations du modele

YAGNOL = YAGNO~_lmiddot (1 + ga)

YAGOL = YAGOLt _1 bull (VOLOt

VOLOt

_1

)

YAG YAGOL + YAGNOL

JAG = donneurol

MIN YMlNt _1 (PRPHOStPRPHOSt_1 )

MIN donneurol

YPET = donn~

IPET = donn~

YENER = -259 + 243 MAN

JENER = 80 YENER bull (YENERYENERt_1 - 10)

YFOODP 3156 + 031PC + 436 YAGOL

IFOODP donne

ITEXT = donn~

YTEXT 120 bull (60 ITEXTt _1 + 30 ITEXT t

_2

+ 10 ITEXT t

_ 3

) + YTEXT t

_ 1

ICHEM = dann~

YCHEM == 130 (42 ICHE~_l + 42 ICHEMt _2 + 16 ICHEM t

_3

) + YCHEI_l

MANDT = donn~

MANOT 135 bull (49 IMANOTt _1 + 37 IMANOTt _2 + 14 IMANOT t

_ 3

) + YMANOT t

_ 1

YCONST = 159 n + 470 I2 + 202 13

IMAN IFOODP + TEXT + ICHEM + lMANOT

YMAN YFOODP + YTEXT + YCHEM + MANDT

n MAN + IPET + JENER + DUN

I2 = IGOV + IAG + ISERDT

13 = ITRC + ITRM

YTBC = -520 + 0921 GDPFC

ITRC = 60 bull YTRCt bull (YTRCt

YTRCt

_1

- 10)

ITRC = (ITRC + ITRC _ + ITRC _ )30t t t 1 t 2

- 31 shy

YTRM = YTRM _ (1 + gtrm)t 1

ITRM = donne

YSEROT = 2884 + 3267 PC

ISEROT 30 YSEROT bull (YSEROT YSEROT _ - 10)t t t 1

ISEROT = (ISEROT + ISEROT _ + ISEROTt _2)30t t t 1

YGOV = 860 + 5098 CURREV _t 1

IGOV donne

GDPFC YAG + YMIN + YPET + YENER + YMAN + YCONST + YTRC + YTampf + YSEROT + YGOV

IF = lAG + IMlN + IPET + IENER + MAN + ICONST + ITRC + ITRM + ISEROT + IDOV

MCAP = -1205 + 6740 Il + 2149 I2 + 3841 I3

MITEXT = - 033 + 783 YTEXT

YMANXT = MAN - YTEXT

MIOTH = 3157 + 1059 YMANXT

MINT = MITEXT + MIOTH

MFOOD -2999 - 3073 YAG + 0866 PC + 4939 RPIFOao

MFUEL = donne

MCON oC bull PC

cL = donne

MSER -623 + 084 GDP

MPISER MPISERt_1 bull (1 + gmps)

M3ER MSER MPISER

MG MCAP + MINT + MFOOD + MFUEL + MCON

MGFOB = MG 921

MPIG = MPIGt 1 bull (1 + g ) - mpg

MG = MGFOB MPIG

M = l-flER + MGFOB

M = MSER + MG

MPI = MM

DSTK = GDP - PC - GC - IF - X + M

- 32 shy

I

log IPD

TXSUB

GDP

lRDTX

CURREV

CUREXP

GC

MS2

DOMCR

GNP

GNY

PC

C

GDS

GNS

GNSPUB

GNSPRI

XOLO

XVOLO

XAG

XPROS

XVPHOS

PRPHOS

XPET

VPET

== IT + DSTK

= -5811 log GDP + 655 log MS2 + 2191

= 88 INDTXIPD

= GDPFC + TXSUB

(YGOV YGOV _ - 10)t t 1

== 3319 + 0144 GDP

2022 + 430 bull M

== (DTXOOR + INDT)IPD

= CUREXPt

_1 bull (1 + gg)

== GC _1 bull (1 + gg)t

= MS2 _ middot (GDPGDP _ + 04)t 1 t 1

== DOMCRt_l (GDPGDP _ -1 bull 15 + 1)t 1

= GDP + NFY

== GNP + TTADJ

= 6810 + 581 GNYt _ + 3851 (GNY - GNY )1 t t-1

= GC + PC

== GDP - C + TTADJ

== GDS + NFY + NCT

== CURREV - CUREXP

GNS - GNSPUB

= XVOLO 329

== donne

= XAGt _ bullmiddot (1 + gxag)1

== XVPROS bull 535

= PRPHOS - (23 + 1l44 YCHEM)

dorme

= XVPET 10

donne

- 33 shy

XMAN = XMAN + 184 d YTEXT + 176 ~ YCHEM + 551 j MANOT + ~ XFOODPt _1

XFOODP = XFOODPt _1 (1086)

XG XOLO + XAG + XPHOS + XPET + XMAN

XTRM = XTRl_1 (1 +gtrm)

XOTSER = XOTSER _ bull (1 + g )t 1 xs

XSER = XTEU1 + XOTSER

x = XSER + XG

XP IOLO = donn a

XOLO = XOLO XPIOLO

XPIH = donna

XPHOS XPHOS XPIPH

XPlPET = donne

XPET = XPET XPIPET

XPIOTH = donne

XMAN XMAN XPIOTH

XPlAG donne

XAG XAG XP lAG

XG = XOL0 + XAG + XPHOS + XPET + XMAN

XPISER = XPISER (1 + gmps)t _1

XSER-l(- XSER bull XP LSER

XPI = (XG + XSER)X

TTADJ = (XG-MPI) - XG

XADJ X + TTADJ

XGADJ = XG + TTADJ

EXCHR donne

EXPORT = (XG + XSER) EXCHR

IMPORT = Mgt EXCHR

RESBAL EXPORT - TI1PORT

- 34 shy

INTPOB bull calcul~ par Ie programme

NETDII = 08 KSTK + 10 XPETt

NETDFI = donn~

KSTKt = 91 KSTK + NETDFl _t _1 t 1

INTOTH donne

NETINT = INTPUB + INTOTH

NETOFY = donne

donneWRKRMT =

NETFSY = NETINT + NETOFY + WRKRMT + NETDII

donneNETTRN =

CAPGGL = donne

CURBAL = RESBAL + NETFSY + NETTRN

donnemiddotDBTPUB =

DBTOLT = donne

AMTPUB = calcule

AMTOLT = calcul~

NETPUB = DBTPUB - AMTPUP

NETOLT = DBTOLT - AMTOLT

CHGRES = - (CURBAL + NETDFI + CAPGGL + DBTPUB + DBTOLT)

RL = RLt _ - CHGRES1

RLM = RLM

IF RLM ~ 25

DBTPUB = DBTPUB + (25 M - RL)

- 35 -

Emploi

EAG 25 ~ YAG + EAGt _l

EMIN donn~

YENPET YPET + YENER

EENPET 09 L1 YENPET + EENPETt _l

EFFODP = l) Ll YFOODP + EFOODPt_l

ETEXT 154 ~ YTEXT + ETEXTt _1

ECHEM = 11 J YCHEM + ECHEMt _1

EMANOT 45 LJ YMANOT + EMANOTt_l

EMAN EFOODP + ETEXT + ECHEM + EMANOT

ECONST 64 Ll YCONST + ECONSTt _1

ETRC 10 L1 YTRC + ETRCt_l

ETRM =65 L1 YTIU1 + ETRMt-l

ESEROT 19 L1 YSEROT + ESEROTt _1

EGOV 84 L1 YGOV + EGOVt-l

E~T EARTt_l bull 102

ETOT EAG + EMIN + EENPET + EMAN + ECONST + ETRC + ETRl1 + ESEROT + EGOV + EART

Productivite isme

pour Ie l secteur

p = YE1 1 1

DIAGRAMME DES FLUX DU MODELE DE CROISSANLE

DONNEES ENTREES

LEXQUE

y 1 Y 2 Valeur agoutee par secteur

1 2 I nvestissement par secteur E - Emploi

G DP Produit I nterieur brut I CO R Coefficient marginal de capital

1 F - I nvestissement fixe total M - Importations

x shyRG shyG R GC shyPC

C ASTK

Exportations Deficit en Ressources Recettes de lEtat Consommation publique Consommation privee Consommation totale Variation des stocks

World Bank-8122IR

-----------------------------------------------

- 37 -

TUIISIA(RIJIl ) lnw GRniNTH

IQ71 ten 2 IQ73 IQ7a IQ75 IQ76 IQ77 lQ78 IQQ lQ8n

SEC~~PAl RRFAK~OW~ OF valUE ADnEn fCONqTANT I Q~II lll IIIN (toUR) -_------------------_-------------------------------------shy

211- VAGNrll 1002nn 12110 0 P2311 127(103 n~2Q2 137tfl3 la23QQ la7383 1lt2541 157B8n ~a7 VAGOl 1gt800 H son 12~QR tAlgtbQ In275 tllQ IQ5nQ Ill 5IH 21304 222B 2aA VAG 11b000 151I00 illl70Q aA7 HlA567 151o5 -IQ07 11I77(Q t738a5 180111~

25~ VFODDP aQOO lll200 2b8BI 31711Q 32blgtb lllQb7 ~6b76 3R56b an~4b In04n 5Q YTFXT 11200 t3Qon 1~lCjC IQqC 2112l 0 2QCjas l53CO a I bull bOC 48l55 )75lt 2b VC IltIE 101 bbiIO 7lOn 9IIIIQ 11A13 gt021 17 517 IAA5A IQ1I42 2t0~9 2i6ao 2~3 vMAlIInT IfIQ(lO 2~7(n b(IIFI tQ orll ~2803 2aQ 1I~lIb IIIICI 55 an h3411o 2~5 VtolAlII 100 7QIgton 7 11 703 Q~11fi 0117211 lIC1HII 1332lo IIA1I07 155113 IAII921 50 VIo1IN 11bOO 1111(1) 12110 13lt3C1 nQlb 15HR 17a20 IA 11 t8813 20S 252 VPET 2gt500 2CjIon 25000 25110 78QII 211 bCl7 ~15(10 nol~ 311a 1l6 3511811 2511 VENER IlOO 111500 16lt35 IQAOCI 728Q 2b4011 297115 nan 376 a23ab 266 VTRC qqOO iQII00 amp2700 721151 7lt11112 IIIIQ07 Qn701 Qfgt1I6C1 l nl6 Qb 111807 2ampB HRM bOO 3031)0 bAOO 51C1 27711 30B2 3351 36A811 110572 aa62lt1 7n VSERClT IAS700 213400 19II()O 2411~O7 b50ib nR30~ 2Q4CiP ~nRn 326050 ~algt1I7t 272 YGOV 911700 100200 tl01I00 12IIA 14050 5aq~Q tblla711 17537~ IA70AO 20212lt ~77 VCIINST 1)991)0 55a1)0 b5ClOO A2180 AUltl2 85QOn II~ 2M IICIIIOI QII652 1015511 27 GDgtFC ~HbOO 7113700 72Cj7 Anllb Qln213 Q71lAn Inllt75 11()A237 lIPlH 1210437

5fCTIIlIAl BIEAIlt OOIlli elF VALliE AIHlfrl GlnIllTH lATES

ab YAG~Ol noon 2011511 1000 IInoo a n no qoon Json 5500 3500 3500 2117 VAGOl Ot)on 9C13b7 -nObll2 snt79 -121121 11170b a50n 1IlOO 1I5nO 115011 ae VAG 0000 11552 -It711 I1I7 t 8117 51 B ~bI9 62n 3b22 3623

~56 YFtlOOP 0000 Hlll9 -21aOI IA183 2A1a 7oal a1I89 5 I 52 53C15 588Q 25Q YTEXT oono 2~t07 17~~2 11110 236sa gt1lt11- lQ6I1R t7 b911 tb22a 15303 2ampt VC~EM 0000 tAIA 21131 2502~ 27212 IbCj61i 7bB 52111 6llIb 745 2amp5 YIANOT 0000 2597 97A2 IIIIbll n1l1 nb7lt 1356 t ll 21a tll1I2a 11111117 265 YMAN nooo 2Q221 -1127 t7122 13bla 13Q3 116bO II5Q2 tl5qb 11 706 250 YMIN 0000 17211 2bA 9321 52~J 1gt000 11111 lInOO 58IIb Q25Q 252 VPET 0000 Q7A7 3101 oa5lt1 110QO 287E1 lt1767 6b81) b25 28C19 254 VENER 0000 Qllall 14051 lQ1I011 15393 tlil0 1280a 382 12113Q 1212 Ob6 VTQC 0000 211j1lC aAIIltI 15551 ltI2Ql 7230 b811 6 11 00 701lA 7tl22 bll VTII01 0000 15bllltl -11551 -6000 toOOO 10 bull 0 0(1 10ono InOOO toOOO 10000 no VSERIIT 00(10 14917 2RI 1IIB7 II 3amp2 1I9QB 5011amp 51130 5705 638 272 VGW 0000 CI(l1I 10110 loqua 15 Q7amp 11722 b500 ~~2amp bamp13 804l 277 YCIIMST oono 11022 111953 2a705 24lt)b -03C1a 211gt0 ~63t 51111 1n2 278 GDPFC nooo 177altl 1151 1~o711 f~amp70 amp7115 bIIl a31 b 611(i 711

GOPFC AV~ II-YR GR bullbull FOQ ~flfCTFD PO nNlY (AVE gwawN AT FND nF II VP p~)

------__--------------------------------------------------------------shyUOA GR-AVa 000 0 0000 000(1 0000 0000 7(197 0000 0000 0000 ~7111

EXPFNDITUPE ON GDP CnN~TANT IQampb tolIllION OTNARS --------------------------------------__-----shy

317 TX9UR QbOOO lOIiton 115li7l 111321 ICjQClQ2 177lt)Cl7 l A7559 0271A 3053 ltab6al 5iA GOP 721600 IIUA80~ 1amp7730 ltlA~Cl37 107amp2115 1151H7 22Aamp11I 110Q5Cj lq051127 1517085 BCI NFY -1lno -Q200 -123I1b -15077 -111 121 -naSb middot2307 -10lt10 11 9135 -1325 It CI GNP 7~500 159~OO AiS3I1U Q710 10~207R 1137Q21 1lt=163(17 1000117 13lt)6292 150Q760 31 0 TTADT 16500 5bIOO 1100(13 106280 118u58 61111gt 1101112 ~n 50(1 81725 8623 32n GNV 7amp3000 A9bonn 903117 1I171t3 Q l1C05~amp 121111)21 12Qamp6a9 131153117 IIROO7 15C1b283nil GNS ISbOO 21)gt1100 Ptlt)Ot 277b8tl 2547Q] gtb~calgt 2I1U5QR 3011795 H6U6 5bQ7I1b 312 GNSPIJ 0000 171Ion IHQ70 21t(Ibamp 21I075 25tll 11 255 I IIb n~23 293002 31AQOO

LE DEVELOPPE11ENT ECONONIQUE DE LA TUNIS IE

TABLE DES MATIERES

VOLUl1E - amp1NEXE IV

MODELE DE PROJECTIONS A LONG TERME

Pages

A Introduction 1 B Le modele en ginira1 bullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbull 1 C Production et investissements par secteur bullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbull 3 D Emploi et population bullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbull 11 E Exportations bullbull Il 14bullbullbull bullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbull

F Importat ions bullbull bullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbull 18 G Consommation et epargne bullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbull 22 H Balance des paiements bullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbull 24 I Apports de capitaux et variations des riserves bullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbull 25 J Monnaie et prix bullbullbullbullbullbull ~ __ bullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbull 27 K Symboles bullbullbull Q bullbullbullbullbull ~ 27 L Equations du modele bullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbull ~ bullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbull 30 M Resultats des projections bullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbullbull 37

10DELE DE PROJECTIO~S A LONG TERHE

A Introduction

1 Le modele decrit dans cette note a ete con~u de fa~on a schematishyser sous forme dune serie dequations la nature meme de leconomie tunishysienne et etre utilise pour etablir des projections selon diverses hypotheses Le modele consiste en un systeme dequations de comportement fondees sur des tendances passees et etablies grace a des techniques econometriques et en une serie de donnees et parametres assembles par la mission de la Banque ou fondes sur une estimation des evenements futurs De plus Ie modele contient des inshyformations fournies par Ie Gouvernement tunisien ou presentees dans Ie Quashytrieme Plan

2 Le modele a ete con~u et ajuste au debut de 1973 et a ete utilise a cette epoque pour faire des comparaisons avec Ie Quatrieme Plan Les chanshygements rapides dans leconomie internationale en lespace dune annee ont rendu Ie Plan et Ie modele depasses En consequence Ie modele contient mainshytenant des hypotheses nouvelles sur la situation mondiale telle quelle etait perCue par la Banque a la fin de 1974 Toutefois il est int(ressant de noter que malgre des changements importants et fondamentaux pour de nombreuses variables entre les deux series de projections les resultats de base et les lecons a tirer du modele sont remarquablement similaires pour chacune des deux situations II faut egalement noter que les projections utilisant les noushyvelles hypotheses mettent aussi a jour les donnees pour 1973 de facon a se rapshyprocher autant que possible des donnees preliminaires disponibles a lheure actuelle pour cette annee-la

3 Le modele est essentiellement un modele multi-sectoriel de croisshysance dans lequel la croissance globale depend des hypotheses retenues pour des taux de croissance et des decisions dinvestissement dans chaque secteur A leur tour ces hypotheses sont fondees sur les estimations par Ie Plan tushynisien ou par la mission de la Banque des niveaux probables de production dans les secteurs dont la production ne depend pas dune fonction de producshytion ou dune limitation de la demande La production des secteurs predetershymines ou exogenes tient compte generalement soit des limites physiques pour Ie secteur dont Ie produit principal peut ~tre exporte sans modification des prix mondiaux (huile d olive phosphates petrole) soit des decisions de politique de la part du gouvernement (agriculture) soit des caracteristiques de la demande exterieure (tourisme) lIs constituent environ 25 du produit interieur brut courant Un second groupe de secteurs appeHs secteurs enshydogenes est constitue par les secteurs de services dont la production est fonction du niveau du PIB total ou de ses composantes dans la demande finale (investissement consommation) Un troisieme groupe de secteurs de moindre

- 2 shy

importance comprend les secteurs pour lesquels la contrainte provient du nishyveau de capacite La production de ces secteurs dependra des investissements ou des augmentations de capacite Ces investissements dependront cependant des decisions de politique du gouvernement ou des decisions du secteur prive En consequence ces secteurs sont appeles quasi-endogenes t etant donne que leur production depend en fait de decisions qui sont exterieures au modele Dans Ie tableau ci-dessous 13 secteurs sont groupes sous les trois rubriques exogenes endogenes quasi-endogenes

Secteurs par tyPe

Endogenes Q2asi-endogenes Exogenes

Energie Textiles Agriculture (hors olives)

Industries alimentaires Produits chimiques Agriculture (olives) Construction Autres produits manufactures Mines Transports et communications Pet role Gouvernement Aut res services Tourisme

Alors que Ie nombre et la taille des secteurs exogenes est assez important on doit garder en memoire que quatre de ces cinq secteurs sont orientes vers lexportation Contrairement a beaucoup de modeles dans lesquels les exporshytations sont traitees en totalite comme des variables externes ce modele dedutt ses projections dexportation pour les principales exportations des productions sectorielles apres ajustement pour la consommation interieure (phosphates petrole hutle dolive produits manufactures) De cette fa~on une augmentation dune des categories principales dexportations entrafne automatiquement une augmentation du PIB de la consommation et des importashytions tout en permettant une estimation plus realiste de leffet dune croisshysance plus rapide des exportations sur la balance des paiements

4 Pour les secteurs endogenes linvestissement est relie fonctionnelleshyment a la production alors que pour les secteurs quasi-endogenes et exogenes linvestissement est une variable externe mais coherente avec les productions de secteurs Les importations sont ventilees par groupes dutilisation finale et sont fonction soit des composantes de la demande finale (investissement consommation) soit des productions des secteursbull La consQmmation privee est estimee en utilisant une fonction de consommation alors que la consommation de ladministration est fondee sur la croissance du secteur des services pushyblics dans Ie PIB Contrairement au modele classique na deux deficits Ie deficit entre importations et exportations et Ie deficit entre epargne et inshyvestissement sont ajustes lun a lautre par les variations de stocks (cestshya-dire par Ie niveau de linvestissement total) Les autres elements de la

- 3 shy

balance des paiements (transferts des travailleurs emigres investissement etranger direct assistance etrangere) sont en grande partie des estimations independantes et les ajustements entre Ie compte de capital et Ie comptecoushyrant sont operes par les variations des reserves

C Production et investissements par secteur

5 On a identifie les variables determinant la demande dans les secshyteurs endogenes et les regressions couvrant la periode 1960-72 et fondees sur des donnees en prix constants permettent detablir les relations en termes de valeur ajoutee en prix constants 1966 Bien quil eGt ete plus approprie dutiliser la production brute comme dans un tableau dechanges inter-indusshytriels par exemple les series de valeur ajoutee sont toutefois suppose reshypresenter de fa~on satisfaisante la production brute Ces secteurs endogenes sont 1 t energie (non compris Ie petrole) les indus tries alimentaires la consshytruction Ie transport et les communications les services administratifs et lea autres services et representent environ 65 du P1B pour 1972 Lenershygie est liee a la valeur ajoutee dans Ie secteur manufacturier alors que les industries alimentaires sont liees a la consorrmation privee et a la valeur ajoutee dans la production d olives (etant donne que la production dhuile dolive constitue une part importante des industries alimentaires) La consshytruction est liee a linvestissement fixe les transports et les communications sont lies au PIB total au coGt des facteurs et les autres services a la conshysommation privee Les services administratifs sont une fonction des revenus courants de 1 Etat avec un decalage d une annee

-2YENER = -259 0243 YMAN R = 0914 DW = 116 (1134)

-2YFOODP 3156 + 0031 PC 0436 YAGOL R = 0937 DW = 161= (364) (576 ) (1962-1972)

= -2YGOV 860 05098 CURREVt-l R = 0965 DW 184

(1962-72)

= -2YCONST 0159 11 0470 12 0002 13 R 0985 DW 171= = (465) (1828) (383)

-2 YTRC bull -520 00921 GDPFC R 0903 DW = 163= (1061)

-2YSEROT = 2884 03267 PC R bull 0982 DW = 273 (2454)

- 4 shy

Y = valeur ajoutee prix constants de 1966 en millions ENER = energie eau MAN = industries manufacturieres FOODP = industries alimentaires PC = depenses de consommation privee YAGUL = production agricole - olives CONST construction SEROT = autres services CGPFC = PIB au coOt des facteurs Il bull investissement fixe dans les secteurs des industries manufactushy

rieres du petrole de lenergie et des mines 12 = investissement fixe dans les secteurs publics lagriculture et

les aut res services 13 = investissement fixe dans Ie tourisme les transports et commushy

nications GOV CURREV

bull =

services administratifs revenus courants du gouvernement

Toutes les equations ont des coefficients significatifs et R2 eleves Lequashytion pour lindustrie alimentaire couvre la periode 1962-72 compte tenu du fait que les donnees sur la valeur ajoutee pour la production dolives ne reshymontent pas au-dela de 1962

6 Etant donne que linvestissement dans chaque secteur a une composishytion differente entre biens dequipement construction et autres services la valeur ajoutee dans la construction a ete liee a linvestissement fixe venshytile en trois grands groupes Lallocation des investissements sectoriels a ete faite pour chacun de ces groupes sur la base des niveaux probables de biens dinvestissement importes on a suppose que il aura une part dimporshytation elevee (et par suite une part faible de construction) que 12 aura une faible part dimportation et que 13 se si tuera entre les deux Les trois categories ont ete determinees sur la base dapproximations successives dans Ie cadre de lequation des importations de biens dequipement (decrite ci-dessous) mais sont apparues etre egalement determinantes pour lestimation de la valeur ajoutee dans la construction Etant donne que Ie terme constant dans lequation initiale etait tres bas (08) et pas significatif lequation a ete recalculee sans chiffre constant

7 Linvestissement dans ces secteurs est fonde sur lutilisation du taux de croissance actuel de la valeur ajoutee comme indicateur de la croisshysance future probable au cours de l annee suivante L ac~roissement de proshyduction prevu est Ie produit de la production dune annee donnee par Ie taux de croissance correspondant a cette annee-la Apres multiplication par un coefshyficient marginal de capital (ICOR) on obtient 1 investissement dans Ie secshyteur durant lannee Ceci implique un effet multiplicateur relativement simple resultant de la production previsible dun retard dun an et de productions previsibles ayant une elasticite unitaire Etant donne Ie manque de donnees sur Ie capital social par secteur ou sur les capacites existantes cette meshythode est consideree comme etant la meilleure possible Exprimee sous forme dequation la fonction dinvestissement est

- 5 -

Etant donne que lea investissements passes en Tunisie ont souvent ete improshyductifs marginalement productifs ou ont eu une periode de gestation relati shyvement longue on saper~oit que lajustement des equations dinvestissements aux donnees passees est un exercice decevant Le calcul des coefficients de capital sectoriels est explique par la suite

8 11 reste donc huit secteurs dans la categorie des secteurs endogenes ou quasi-endogenes Ces secteurs sont 1 agriculture avec - ou sans - les olives les mines Ie petrole les textiles les produits chimiques les aushytres produits manufactures et Ie tourisme

9 On a suppose que Ie taux de croissance de lagriculture sans les ~l~ves ne depend pas de linvestissement mais constitue un parametre de poli shytique La croissance de ce secteur est supposee etre legerement plus rapide que durant la derniere decennie pendant laquelle de mauvaises conditions cli shymatiques avaient abaisse Ie taux de croissance global a environ 1 par an (1961-70) Dans Ie cas dune croissance faible qui suppose une continuation de la situation existante avec aucun changement majeur dans les politiques du gouvernernent et des conditions meteoro1ogiques raisonnab1ement bonnes Ie moshydele suppose un taux de croissance de 4 pour les annees 1974-76 et de 35 par la suite Le cas dune forte croissance suppose un ensemble optimum de politiques qui permettrait datteindre un niveau de production plus eleve Ceshyci se traduit par un taux de croissance de 5 pour les annees posterieures a 1974 Linvestissement dans lagriculture est egal a celui prevu dans Ie Quashytrieme Plan jusquen 1976 et est suppose augmenter a un taux de 3 par 1a suite pour les deux hypotheses

10 4 Pour les olives notre projection repose sur les projections du Hinistere du Plan pour 1a periode 1972-76 Ces projections resu1tent el1esshymemes dune analyse de lage des plantations existantes Etant donne quune grande proportion des arbres existants narrive que maintenant a maturite on peut supposer quune production normale serait denviron 500000 600000 tonnes dolives par an (contre 332000 tonnes en moyenne durant 1962 71) En partant dtune estimation de 350000 tonnes pour 1973 on a projete que 1a production augmenterait jusqua 530000 (hypothese faib1e) ou 580000 tonnes (hypothese forte) en 1976 Lestimation de lOffice des huiles montre que larrivee a maturite des arbres existants devrait augmenter 1a production de 45 par an pour 1a periode posterieure a 1976 Ceci suppO$e aucun changeshyment dans 1es methodes de cultures etc ce qui pourrait augmenter Ie taux de croissance de deux autres pOints de pourcentage supplementaires Lestimation forte est done fixee a 6 par an

- 6 shy

11 Dans Ie secteur manufacturier trois branches ont une croissance qui resulte de niveaux dinvestissement determines de fa~on exogene les texshytiles les produits chimiques et les autres produits manufactures On a supshypose que la production de ces branches sera limitee par loffre cest-a-dire par la capacite plutot que par la demande La production marginale resulte de linvestissement dikale et de lapplication dun ICOR donne pour la branshyche La forme generale de lequation de production utilisee pour ces branches (dans laquelle Y represente la valeur ajoutee sectorielle et I linvestisshysement sectorielt brut) se presente comme suit t

Les coefficients a representent les effets retard de linvestissement daf7es Ie Modele PST 81 construit par lInstitut deconomie quantitative de Tunis shyLes effets retards de linvestissement utilises pour ces trois branches se presentent comme suit

Effets retards de linvestissement (en pourcentage)

a a~ 3

Textiles 60 30 10 Produits chimiques 42 42 16 Produits manufactures et aut res 49 37 14

Les niveaux dinvestissement dans ces trois branches representent un outil de politique majeur pour lEtat a la fois directement dans Ie cas de linvesshytissement de lEtat dans les entreprises publiques et indirectement dans Ie cas des politiques destinees a encourager la production du secteur prive y compris les investissements prives etrangers Les estimations externes pour linvestissement manufacturier sont par consequent des estimations directes des valeurs correspondant a diverses hypotheses Etant donne laugmentation des revenus dexportation et des reserves les investissements pour la periode allant jusquen 1976 sont plus eleves que les estimations du plan Ces proshyjections qui sont venti lees en produits chimiques textiles et autres invesshytissements manufacturiers dans Ie modele sont resumees ci-dessous dans Ie Tashybleau 1

Tableau 1 Investissements manufacturiers (en millions de dinars 1966)

Cas 1973 1974 1975 1976 1977 l2Zsect 1980 1985-1 358 415 368 418 492 555 670 890 2 358 415middot 400 485 590 675 835 1169

1 Utilise avec la permission du directeur de lInstitut M Hamza

- 7 shy

12 Dans Ie cas du petrole les reserves connues permettent de faire des projections a moyen terme relativement sures Les perspectives a plus long terme sont moins certaines Deux hypotheses ont ete retenues pour la production du petrole exprimee en termes de tonnes de petrole brut Elles sinspirent largement des previsions recentes du Ministere du Plan pour la periode allant jusqua 1976 avec des previsions jusquen 1985 resultant dune estimation des decouvertes futures possibles et du taux depuisement des champs existants Le secteur du petrole tel qufl est ici defini inclut Ie raffishynage et etant donne que la Tunisie importe une certaine quantite de brut pour ses raffineries Ie rapport de valeur ajoutee a la production brute a ete de 104 en 1972 De plus Ie secteur comprend la production de gaZe Les imporshytations de petrole brut et la consommation interieure sont relativement faibles et fondees sur des estimations externes (Tableau 2) On a egalement avance lhypothese quaucune raffinerfe nouvelle ne serait construite apres 1976 et que leffet de la nouvelle raffinerie de Gabes est daugmenter Ie coefficient de valeur ajoutee dans la production du petrole jusqu I a 110 Les donnees dinvestissement proviennent du Quatrieme Plan~ avec des perspectives jusquen 1985 sur la base de depenses annuelles estimees a 7 millions de dinars desshytinees surtout a la prospection du petrole

13 Les productions futures dependent du succes des pro~pections et de la possibilite de recuperation secondaire a partir de champs existants Les chiffres du Tableau 2 refletent des estimations fortes et faibles pour la proshyduction et les exportations Dans lhypothese faible la production augmente de 39 millions de tonnes en 1973 a 55 millions de tonnes en 1980 alors que dans lhypothese forte elle augmente jusqua 75 millions de tonnes Les niveaux dexportation correspondants sont de 42 et 6 millions de tonnes avec laugmentation de la consommation interieure provenant des importations apres 1980

- 8 shy

Tableau 2 PETROLE BRUT ET PRODUITS PETROLIERS Production consommation importations et exportations

(Volume en millions de tonnes)

Cas 1973 1974 1975 1976 1977 1978 1980 1985

Production

1 39 39 43 45 49 52 55 55 2 39 41 48 60 66 71 74 75

Iportat ions

1 ID 07 08 08 08 08 08 16 2 10 07 08 08 08 08 08 18

Consommation interieure

1 12 13 14 15 16 18 20 29 2 12 13 14 16 17 19 22 32

Exportations

1 38 33 37 37 40 42 42 42 2 38 35 41 52 57 60 60 60

14 Les perspectives du secteur minier dependent des estimations de proshyduction des mines de phosphates qui constituent 1es deux tiers de 1a valeur ajoutee par Ie secteur Le taux de croissance de la valeur ajoutee dans Ie secteur repose sur un taux de croissance suppose constant pour les aut res mishynerais et sur deux projections differentes pour les phosphates Ces estimashytions de production de phosphate proviennent de lanalyse par 1a Banque du projet de Gafsa qui imp1ique une restructuration et expansion de 1a producshytion On estime que 1a production des phosphates atteindra 6 a 65 millions de tonnes en 1981 suivie dune croissance annuelle a un rythme de 2 (voir Tableau 3) Les investissements dans Ie secteur minier sont les memes dans tous les cas avec quelques modifications pour tenir compte pour certaines annees des revisions dinvestissement pour Ie projet Gafsa

- 9 shy

Tab Ieau 3 PROJECTIONS POUR LE SECTEUR MINIER

Cas 1973 1974 1975 1976 1977 1978 1980 1982 1985

Valeur ajoutee dans 1es mines (taux de croissance)

1 2

26 26

93 180

53 98

125 133

111 98

40 36

93 80

20 20

20 20

Production de EhosEhates (millions de tonnes)

1 2

35 35

38 41

40 45

45 51

50 56

52 58

59 65

61 68

65 72

Investissernents secteur minier (millions de dinars prix 1966)

1 2

45 45

97 97

157 180

30 60

50 50

30 30

30 30

30 30

30 30

15 Le secteur tourisme avait ete projete initialement sur 1a base des donnees du Quatrieme Plan Ceci supposait une expansion tres rapide du secshyteur au cours du Plan etant donne que 1a capacite hote1iere devrait augmenter de 48000 lits en 1972 a 85000 1its en 1976 et que lon supposait constantes aux taux de 1972 loccupation et les depenses touristiques journalieres Cette expansion devait se pOtlsuivre jusquen 1985 au taux de 10 par an Lirnpact de 1a crise de lenergie et les taux de croissance plus bas prevus pour Ie PNB en Europe de lOuest ont change profondement les perspectives pour ce secteur Au lieu du taux de croissance de 16 obtenu en 1972 la croissance en 1973 et 1974 semble avoir ete negative Apres cette periode de stagnation on proshyjette un retour possible au taux de croissance a long terme de 10 par an prevu initialernent a partir de 1975 les recettes touristigues dans 1a bashylance des paiements sont projettees sur 1a meme base Linvestissement dans Ie tourisme est fonde sur des informations recentes fournies par Ie Gouverneshyrrent tunisien

16 Le produit interieur brut total au coot des facteurs et en prix consshytants est simplement 1a somrne des treize secteurs dont 1a valeur ajoutee a ete calcu1ee dapres 1es equations ci-dessus Les taxes indirectes nettes de subshyventions sont estimees a 88 ~~ des taxes indirectes tota1es et si on les ajoute au PIB au cout des facteurs on obtient Ie PIB aux prix du marche De meme linvestissement fixe total est determine en ajoutant les investissements secshytoriels

x

- 10 shy

17 Les ICOR pour chaque secteur lorsqu I i1s sont utilises resu1 tent dune comparaison entre les ICOR implicites inclus dans la version provishysoire du Plan et des tendances historiques II est interessant de noter qu avec l augmentation de la croissance durant ces dernieres annees 1es ICOR sectoriels en Tunisie ont diminue jusqua un point ou i1s sont du meme ordre que les niveaux mondiaux moyens Les ICOR de la periode passee ont ete calshycules en utilisant une moyenne mobile sur cinq annees et 17 supposant un reshytard dune annee entre linvestissement et la production- Les ICOR imshyplicites extraits du Plan ont ete calcules de 1a meme fa~on i1s sont bases sur la derniere annee 1976 et comprennent par consequent les investissements faits ou sur Ie point detre faits pour les annees 1972 a 1975 Le tableau ci-dessous donne les resultats par secteur pour les ICOR calcules pour les annees 1968 a 1972 les ICOR extraits du Plan et les ICOR utilises dans Ie modele (selon Ie cas)

Tableau 2

Agriculture lgt1ines Petrole Energie Manufactures total Industries alimentaires Produits chimiques Textiles Manufactures autres Transports communications Tourisme Autres services

TOTAL

1968

-219 53 30 57 52 53 18 69 56 43 38 60

1i

Nentrent pas dans Ie modele

ICOR PAR SECTEUR

1969 1970 1971 1972 Plan Modele

-1163 -170 50 17 21 x 1804 -252 863 55 245 x

32 29 33 52 403 x 71 60 66 82 133 80 56 58 38 24 34 x

-68 -42 35 09 38 30 24 27 27 40 29 30 39 40 32 26 20 20 54 45 47 41 36 35 56 34 76 48 115 60 40 45 34 32 46 40 43 34 25 17 26 30

5amp ial 1a2 ~ ia1 x

comme facteurs de production

11 Pour etre precis lequation pour lICOR dun secteur i donne durant la periode est

iii iiiIeOR =I -l I _ ~ I _ ~ I _ ~ It t t 2 t 3 t 4 t _5 yi yi

t t-5 Les chiffres dinvestissement sectoriel exprimes en prix courants sont tires des publications du Ministere du Plan et ajustes en dinars constants 1966 en utilisant Ie coefficient de deflation implicite global pour linvestissement fixe

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18 Connne on peut Ie voir dans Ie tableau ci-dessus les ICOR sec to-riels extraits du Plan correspondent approximativement au niveau des moyennes historiques Les rCOR pour lagriculture et les industries alirnentaires ne sont pas tres utiles etant donne que les production agricoles sont tributaishyres des conditions atmospheriques et que les investissements passes (dans lirrigation par exemple) nont guere connu de succes dans la lutte contre la secheresse LrCOR du secteur minier est extrernement eleve de nouveaux investissements etant necessaires meme pour maintenir les niveaux de producshytion actuelle LICOR eleve pour Ie petrole resulte de la cornbinaison entre la production de petrole brut et Ie raffinage dans un merne secteur avec une production de petrole decroissante durant la periode alors que des investisshysements futurs sont prevus dans les raffineries Le faible ICOR projete pour les textiles reflete Ie fait que-les nouveaux investissernents prevus dans ce secteur concernent surtout la fabrication des vetements qui a une intensite capitalistique inferieure a la filature et au tissage

19 Dune maniere generale dans Ie modele les IGOR irnplicites du Plan ont ete adoptes mais ils ont ete modifies lorsque la difference avec les tendances passees devenait importante Etant donne que de nombreux invesshytissernents devant etre realises pendant la periode du Plan ne parviendront a leur plein rendernent quapres Ie Plan une revision en baisse est apparue reashyliste dans certains cas Ainsi 1 ICOR pour 1 energie a ete reduit de 133 a 8 et celui pour les transports et les communications de 115 a 6 On se demande auss si les investissements tres importants prevus dans ces secteurs pourront etre realises Dun autre cote 1 ICOR pour les autres services a ete augmente de 26 a 3 etant donne que les projections du Plan sont peutshyetre optimistes De fa~on a empecher des variations brutales et des niveaux dinvestissement negatifs les investissements dans les services ont ete ajus tes a laide dune moyenne mobile de trois ans et ont ete pris comme nuls si lestimation initiale apparaissait negative Linvestissement par ladminisshytration centrale (pour linfrastructure) est base sur les projections du Plan pour la periode 1973-1976 Apres 1976 linvestissement de ladministration est suppose croitre au meme taux que la valeur ajoutee par ladministration Apres quelques experiences avec un ICOR pour Ie secteur des industries alishymentaires on a prefere une estimation independante

D Emploi et population

20 Lemploi est projete sur une base sectorielle en utilisant des coefshyficients marginaux productionemploi Bien que cette methode soit quelque peu rudimentaire elle nous a neanrnoins permis de prendre pour base les evashyluations demploi en 1972 extraites de la version preliminaire du Plan Ces evaluations malheureusement ne sont pas disponibles sur les memes bases pour les annees precedentes et les statistiques disponibles different dans leur definition de lemploi En consequence il ne nous a pas paru opportun de

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developper ties equations en utilisant des chiffres perimes etant donne que cela produirait des evaluations non comparables avec celles contenues dans Ie Plan Ue plus une part importante de ces series historiques sur lemploi ne constitue quune estimation provenant de statistiques de production utilisant des coefficients fixes

21 Les coefficients marginaux productionemploi (lLOR) sont calcules en prenant laugmentation demplois (en milliers) projete dans Ie Plan et en la divisant par laugmentation de valeur ajoutee en prix constants (en millions de dinars) provenant egalement du Plan (1972-76) On en tire un ILOR imshyplicite qui resulte des travaux faits par les diffcrents ministeres en evashyluant la composante emploi dans des projets specifiques Les resultats de ces calculs sont presentes dans Ie tableau ci-dessous de meme que Ie coefficient marginal productionemploi (LY) pour lannee 1972

Tableau 3 PRINCIPAUX COf7FICIENTS PRODUCTIONEMPLOI HARGINAUX- ET HOY ENS

(1972-1976)

Secteur LY ILOR (1972) (1972-76)

Agricul ture 538 00 Mines 161 -20 Energie (pet role exclus) 015 009 Industries a1imentaires 097 040 Textiles 369 154 Produits chimiques 094 011 Manufactures autres 150 045 l1anufactures total 159 091 Construction 091 064 Transports communications 063 030 Tourisme 065 065 Services aut res 071 039 Services administratif 118 084

TOTAL 209 062

1 Ces coefficients exc1uent 1 i emploi dans Ie secteur artisana1 etant donne que 1a valeur ajoutee par cet emp10i napparaIt pas dans les comptes nashytionaux Les coefficients totaux sont calcu1es par rapport au PIB au cout des facteurs LILOR pour les industries alimentaires est calcu1e sur la base 1973 au lieu de 1972 cette derniere etant une annee exceptionshynelle etant donne 1a recolte dolives record et par consequent une proshyduction inhabitue11e dhui1e dolive

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En general Ie modele a utilise les lLOR tI ci-dessus pour projeter 1 emploi a lexception de lILOR correspondant au sous-total pour lindustrie manushyfacturiere et de lILOR total pour leconomie etant donne que lemploi dans ces deux cas est base sur la somme des dfffirentes composantes Pour lagriculture nous navons pas utilise ltllLOR implicite du Plan egal a 00 mais substitue une valeur de 25 Ie Plan suppose quil ny aura pas demplois nouveaux crees en agriculture ce qui constitue une hypothese extreme II est toutefois difficile de savoir quel est 1 ILOR Ie plus approprii~ etant donne quun so~q-emploi important touche les 800000 personnes actives dans 1 t agriculture en 1972 En d autres termes une augmentat ion subs tantielle de production agricole serait probablement possible sans augmenter 1 emplo simplerrent par une utilisat ion plus effi cace de la main-d oeuvre actuelle

22 Sur ces 800000 emplois dans lagriculture Ie Plan indiCue qui y a 400000 travailleurs hommes employes a plein temps 150000 travailleurs saisonniers hommes et 250000 femmes Si lIon adrret que ces dernieres sont aussi des employees saisonnieres au ne sont employees quIa mi-temps cela sl shygnifie que 400000 personnes soit ne travaillent quJi mi-temps soit sont sous-employes En admettant que ceux-ci ne travaillent qu un tiers du temps des employes a plein temps Ie nombre demp1oyes a plein temps equivalant aux 800000 travailleurs Sl cve environ a 530000 En comparant ce chiffre J la valeur ajoutee dans lagriculture en 1972 Ie coefficient moyen production emploi seleve a 356 On peut supposer que Ie coefficient marginal ne sera pas aussi eleve~ etant donne que lintroduction de nouvelles varietes de graishynes laugmentation de lirrigation la recanisation et les methodes de culshyture amelioree augmenteront la productivite des travailleurs deja employes en agriculture II n y a aucun moyen sur pour evaluer 1 fIILOR pour 1 agriculture dans lavenir mais il sera certainement inferieur a 356 Dune maniere quelshyque peil arbitraire nous avons utilise un coefficient de 25 pour nos projecshytions sur une base de 530000 travai11eurs employes en 1972 Le chiffre de 530000 pour lagriculturc 1 pour effet dabaisser Ie niveau de lemploi en 1972 de 1385000 selon lestimation du Plan a 1115000 Cette evaluation de lemploi en terns_dequivalents ~ p1in cemps per~et_une ~illeure comshyparalS1l avec 1es cnldres de productlon-- El1e condul t a abllsser Ie coefshyficient productionemploi de 209 a 148 Etant donne limportance des emplois inutilcs dans Ie secteur minier qui seront en partie climines pendant la peshyriode du P1an~ nous avons utilise une estimation independante de lemploi dans ce secteur et qui nest pas lH~e a la production miniere On a suppose que Ie niveau demploi baisserait de 19000 en 1972 a 16000 en 1976 et se mainshytiendrait a ce niveau jusquen 1985

1 Les 80000 travailleurs saisonniers en dehors de lagriculture~ ne sont pas pris en compte et consideres comme travailleurs a plein temps Bien que cela produise une legere distorsion dans les chi ffres ce n est pas un probleme important leur nombre etant peu eleve De plus un ajusteshyment serait tres difficile la part de lindustrie netant pas connue

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23 Le tableau ci-dessus presente un aspect assez interessant du Plan Les coefficients productionemploi moyens sont substantiellement plus cleves que les coefficients marginaux ce qui implique que les nouveaux investisseshyments ont une productivite de main-d -oeuvre beaucoup plus forte que les proshyjets existants Dans lensemble Ie LY est de 209 alors que l1LOR est de 062 On sais aussi que les coefficients de capital marginaux sont egaux ou peut-etre legerement plus eleves que les coefficients passes de telle sorte que les coefficients marginaux implicites capitalemploi doivent egaleshyment etre plus eleves que les coefficients moyens capitalemploi La raison pour laquelle Ie coOt marginal de creation de nouveaux emplois en termes dinshyvestissement et de production devrait etre beaucoup plus eleve dans Ie Plan que la moyenne passee est tres difficile a expliquer completement En general de nouveaux investissements ont tendance a introduire de nouvelles technologies qui tendent a augmenter lintensite capitalistique alors que lexpansion de production avec les technologies actuelles peut apparattre comme difficile ou impossible Neanmoins les lLOR implicites dans Ie Plan pourraient ne pas etre aussi eleves si on avait mis laccent sur une maximisation de lemploi dans les nouveaux investissements

24 Le taux de croissance de la Eopulation est suppose eurotre de 28 par an jusquen 1976 puis diDdnuer jusqua 24 par an vers 1980 et se maintenir a ce niveau jusquen 1985 Les taux de participation de 1a main-doeuvre deshyvraient passer de 289 en 1972 a 293 en 1976 a la suite du changement dans la pyramide dSge de la population Apres 1976 ce taux diminuera proshygressivement pour atteindre un niveau de 29 qui restera constant au-dela de 1980 Levaluation de la main-doeuvre obtenue par Ie produit du taux de participation par la valeur estimee de la population est diminuee des migrashytions prevues pendant la periode de projection La baisse prevue de la croisshysance en Europe de lOuest liee a des controles plus severes de limmigration des travailleurs etrangers a conduit la Banque a considerablement diminuer ses projections

25 Le sous-emploi est simplement represente par la difference entre lemploi projete et la main-doeuvre projetee Etant donne que nous avons exprime les chiffres demploi en equivalents plein temps Ie sous-emploi proshyjete ne represente pas Ie nombre reel dindividus sans travail mais Ie potenshytiel inutilise de main-doeuvre De la mBme fa~on Ie taux de sous-emploi calcule equivaut au taux de capacite inutilisee de la main-doeuvre

E Exportations

26 Les exportations de produits ont ete reparties entre leurs principales composantes et sont fondees en grande partie sur les niveaux de production secshytorielle projetes La production tunisienne nest probablement pas affectee par les prix de vente mondiaux pour ses produits et les prix mondiaux ne sont generalement pas influences par la production tunisienne Etant donne que la Tunisie na de part predominante dans aucun de ses marches dexportation ces hypotheses semblent realistes

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27 Les exportations dhuile dolive sont fondees sur la projection de la production dolives (voir plus haut) et sur une estimation du taux dexshytraction et de la quantite dhuile destinee a la consommation locale Le taux dextraction dhuile dolive par Ie passe sest situe entre 18 et 22 (les recoltes les plus importantes tendant a produire moins dhuile et plus deau) Une moyenne cpnservatrice de 20 pour iute la periode a ete retenue bien quon pourrait eventuellement envisager- un chiffre aussi eleve que 25

28 La production dhuile dolive nest pas entierement exportee et la quantite reservee a lusage local semble varier selon limportance de la recolte Dans nos projections nous avons suppose une retention interieure de 25 de la production soit Ie taux moyen pendant la periode 1968-72 (pour 1962-72 Ie taux est de 26 ) En multipliant Ie taux de retention par Ie taux dextraction on obtient Ie taux des exportations dhuile (en tonnes) egal a 15 de la quantite dolives produites en tonnes Pour evaluer les exportashytions a prix constants la quantite dhuile est multipliee par Ie prix (1966) de 329 dinars par tonne Pendant la periode 1967-72 Ie prix moyen a varie de 348 a 361 dinars par tonne La stabilite de ce prix est assez remarquable etant donne que durant la periode la production dhuile a varie dun minimum de 92 (1967) a un maximum de 900000 tonnes (1972) La facilite pour les conshysommateurs dhuile dolive a utiliser dautres huiles au moindre changement de prix relatifs a apparemment entrafne la stabilite des prix dexportation dans Ie passe II est certain que la production dolive correspond a un pheshynomene cyclique extr~mement dependant des conditions atmospheriques sans compter Ie cycle de production des arbres eux-~mes Les projections represhysentent donc des tendances a long terme et non des previsions reelles de reshycoltes annuelles (a lexception de 1973 et de 1974)

29 Les exportations de phosphates resultent de la production des phosshyphates (voir plus haut) avec ajustement pour la consommation locale de phosshyphates dans lindustrie manufacturiere de lacide phosphorique La consommashytion interieure a ete estimee de la fa~on suivante la totalite de la producshytion de 1972 de produits phosphates a ete traduite en tonnes equivalentes de phosPhat~brut en utilisant les facteurs de conversion standards pour chaque produit- ce qui a donne comme resultat une estimation de 983000 tonnes de phosphates Lutilisation locale de phosphates projetee a ete estimee sur la meme base dapres la version preliminaire du Plan et a ete comparee a la valeur ajoutee projetee a prix constants On en a tire un coefficient marginal de 03144 et lequation totale pour la consommation locale des phosphates (DPC)- se presente comme suit

DPC = 023 + 01144 YCHEM

11 Dapres les conversations avec M Scalabre expert de la FAO a lOffice des huiles a Tunis

11 Hyperphosphates superphosphates simples superphosphates triples acide phosphorique et engrais

11 La constante est determinee de fa~on a etre en accord avec les donnees 1973 sur la consommation de phosphates

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En soustrayant la consommation locale de la production totale on obtient les exportations de phosphates bruts Les exportations de petrole sont fondees sur la production du secteur (voir par 12)

30 Pour les exportations des autres produits agricoles une estimation externe est utilisee jusquen 1976 sur la base de previsions faites par Ie Ministeredu Plan par la suite on projette une augmentation a un taux de croissance de 25 par an de 1977 a 1980 et de 2 apres 1980 Ceci suppose une augmentation de loffrede produits agricoles sur Ie marche local et se compare au taux de croissance en termes reels denviron 3 par an pour la periode de 1965-72 Ces produits sont principalement des agrumes des dattes d~~ amandes et aut res fruits et legumes frais exposes a un marche tres compeshytitif du a la concurrence des autres pays europeens et mediterraneens

31 Selon Ie Plan les exportations de produits manufactures croitront de 455 millions de dinars en 1972 a 1168 millions de dinars en 1976 soit un taux de croissance composee de 265 Si on deduit les deux sous-categories principales produits chimiques (principalement les produits a base de phosshyphate) et textiles (principalement des produits finisy compris les chaussushyres) Ie taux de croissance des produits restants nest que de 119 La croissance rapide des exportations de produits chimiques et de textiles depend eVidemment de la realisation des investissements prevus dans ces secteurs Durant la periode du Plan nous avons calcule que Ie rapport entre laugmentashytion de valeur ajoutee et laugmentation des exportations serait de 176 pour les produdts chimiques de 184 pour les textiles et de 0551 pour les autres produits manufactures Etant donne quil a semble utile de pouvoir changer lallocation dinvestissements entre les secteurs dans Ie modele et que par consequent cela pourrait faire varier les exportations nous avons utilise lequation suivante pour projeter les exportations des produdts manufactures

XMAN =XMAN _ ~ YTEXT 184 + 176 YCHEM + 0551 YMANOT XFOODP t t l

Ou XMAN - exportations produdts manufactures YTEXT =valeur ajoutee textiles prix contants YCHEH == valeur ajoutee prodults chim1ques t prix constants YMANOT =valeur ajoutee aut res produi ts manufactures XFOODP =exportations produdts alimentaires

On suppose dans la ligne des estimations du Plan que les exportations des industries alimentaires augmenteront de 86 par an Ces produits ne represhysentent quune part minime des produdts manufactures exportes et consistent en vin sucre et produCts en boites

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32 Les exportations de biens sont donc la somme du petrole des phosshyphates de lhuile dolive des autres produits agricoles et des produits mashynufactures Lexportation de services autres que les services facteurs de production est divisee en deux groupes importants Ie tourisme et lea aut res services Les projections des recettes touristiques sont fondees sur la croisshysance projetee de la valeur ajoutee comme decrit au par 15 ci-dessus Ce taux de croissance est applique aux revenus 1972 convertis en prix courants en utilisant un indice projete des prix dexportation pour les services Les exportations des autres services refletent les estimations tunisiennes recentes jusquen 1975 Elles sont supposees augmenter de 65 par an jusquen 1985 ce qui represente Ie meme taux de croissance que celui utilise par Ie Plan pour la periode 1972-76 (vraisemblablement a prix constants) Pendant la peshyriode 1966-72 Ie taux de croissance aux prix courants etait denviron 8 (ou denviron 6 en termes reels) La majeure partie de la croissance dans ce secteur est due a la vente de services de transport qui a son tour est liee au tourisme

33 Les prix a lexportation ont subi des changements importants dans les annees recentes a la suite de laugmentation generale des prix et de linshyflation mondiale Les prix presentes dans Ie Tableau 6 resultent de lanalyse par la BIRD du commerce international des matieres premieres avec quelques ajustements pour la Tunisiemiddot Le prix nominal du petrole tunisien en 1980 est projete a 1220 dollars sur la base des projections de la BIRD pour les prix sur les marches mondiaux Ceci entratne que Ie prix reel sera inferieur au prix 1974 apres application dun indice des prix internationaux Le prix des phosphates est projete a 3380 dollars en comparaison de la projection officielshyIe de la BIRD de 53 dollars (75 BPL FAS Casablanca) La difference tient compte du fait que Ie phosphate tunisien est de qualite moindre Le prix de lhuile dolive resulte dun indice des prix projete pour lhuile de noix de coco et applique au prix de lhuile dolive en 1974

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Tableau 6 PRIX A LEXPORTATION

1973 1974 1975 1976 1977 1978 1980 -1985

Hui1e dolive $tonne 1149 1657 1476 1362 1430 1502 1656 2113

Autres produits agrico1es taux de croissance () 80 50 50 50 40 40 40 40

Phosphates $tonne 107 402 431 393 295 295 338 431

Petro1e 2Jut ($bari1- ) (dinarstonne)

39 142

104 375

93 335

97 350

103 373

109 393

122 442

172 620

Autres produits taux de croissance () 80 129 50 50 40 40 40 40

Services non faeshyteurs de producshytion tau de croissance () 102 100 50 50 50 40 40 40

Prix internashy 2 r

tionaux (indice~ 1000 1195 1340 1471 1596 1724 1983 2782

1 La projection est basee sur un prix de 1625 dollar par bari1 en 1966 2 Projection du 16 decembre 1974

F Importations

34 Les importations sont projetees sur 1a base de categories types duti1isation finale a lexception des importations de produits alimentaires qui sont iso1ees parmi 1es importations de biens de consommation Les cinq classes sont 1es biens intermediaires 1es biens dequipement 1es carbushyrants 1es biens de consommation et 1es produits alimentaires Les equations de demande pour chaque groupe ont ete ca1cu1ees en uti1isant des correlations sur des donnees couvrant 1a periode 1960-72 Pour 1es produits intermediaires une ventilation a ete faite par 1a suite afin de separer 1es matieres textiles (liees a lindustrie du textile) des autres biens intermediaires (lies eux a 1a production manufacturiere non textile) Les equations pour ces groupes se presentent comme suit

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-2MITEXT -0033 0783 YTEXT R 0929 DI-J - 153= shy= ~lIOTH 3157 ~ 1058 YMANXT R = 0724 DW 180=

-2 =

-= -

Ou HITEXT importations produits textiles intermediaires

MIOTH - importations autres produits intermediaires YTEXT valeur ajoutee textiles YHANXT =valeur ajoutee manufactures textiles exc1us

En ce qui concerne 1es biens dequipement on a pense quil serait bon de poushyvoir iso1er leffet sur la balance des paiements des differents modeles dinshyvestissements sectorie1s On sait a priori que les investissements dans Ie secteur manufacturier par e~mple auront une composante plus e1evee de biens dequipement importes quun investissement en agriculture De plus une corshyrelation investissement fixebiens dequipement donne un coefficient plutot bas (0420)

-2HCAP 1475 ~ 04262 IF 0940 m-J 117R = -== (1317)

Ou MCAP -- importations biens d equipement IF = inves tissement fixe brut

Malheureusement il ny a aucune information sur la part dimportation dans linvestisseruent par secteur Nous avons done divise 1investissement en trois categories II investissements comportant une part d equipement importe imshyportante 12 i ~ves tissements dont 1a part est faib1e et 13 investisseshylOOnts dont la pact est moyenne Les elements entrant dans chaque classe ont ete choisis a priori et nous avons procede par approximations successives avant dobtenir lallocation finale entre les trois groupes Lequation finale pour les biens dequipement importes pour les trois groupes est la suivante

-2MeAP = -1205 06740 II ~ 02149 12 ~ 03841 13 R 0978 DW - 199 (1059) (212) (470)

Ou 11 - investissement fixe manufacture petro1e energie et mines 12 =investissement fixe agriculture gouvernement et autres services 13 = investissement fixe tourisme transports et communications

35 Les coefficients finaux semblent raisonnahlas Ie groupe fort comshyporte une part dimportation de 67 Ie groupe faib 1 c une part de 22 ~ et Ie groupe moyen une part de 38 Bien qu il soit posgible que la multicolineashyrite ait cree une dis torsion des coefficients par rapport a leur valeur ree11e cependant les resultats correspondent a ce qui est previsible

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36 Les importations de produits alimentaires sont supposes etre positi shyvement corrcHes aux depenses de consommation privee et a lindice des prix relatii et negativement correlees a la production agricole Lequation est la suivante

H1OO]) =-2999 ~ 4939 RPIFOOD i 00866 PC - 03073 YAG _1 (361) (345) (381) E~ = 0875 DW = 202 (1962-71)

Lindice des prix relatif pour lalimentation est defini comme Ie quotient de lindice des prix de gros par Ie coefficient de deflation des prix implicite pour les importations Lajustement de lequation est tout a fait satisfaisant et les signes ont tous la bonne direction On sait cependant que durant la period~ ou cette equation a etc calculee Ie controle des importations par Ie gouvernement a tenu tIDe place importante dans la determination du niveau des importations des prodults alimentaires meme si lon ne peut pas en tenir compte dans lequation On pense qull y aura tIDe limite a 1a reduction des importations de produi ts alimentaires dans I avenir en raison des problemes politiques que poseraient des importations stagnantes de produits alimentaires dans Ie cas de mauvaises recoltes par exemple

37 Le controle des importations pourra aussi affecter les autres equashytions et on peut douter de la possibilite dutiliser les donnees pour calculer les fonctions de demande dimportation En fait par Ie passe les niveaux dimportation de biens dequipement et de biens intermediaires ant determine les niveaux dinvestissement et de production industrielle Les variables independantes et dependantes ont ete simplement interverties dans chaque equashytion afin que Ie modele puisse determiner Ie niveau necessaire dimportations pour chaque niveau dinvestissement et de production industrielle En dautres termes bien que les equations de correlation puissent conduire a inverser les relations de causalite elles refletent neanmoins Ie rapport etroit entre les variables

38 On na pas essaye de degager une correlation pour les importations de biens de consommation etant donne que ces importations sont plus diversi shyfiees et pas directement liees aux depenses de consommation Le rapport des importations de biens de consommation aux depenses de consommation privee toshytales est indique dans Ie tableau ci-dessous

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Tableau 4 CONSOIlllATION PRIVEE ET UIPORTATIONS DE OONSOtlNATION (1961-1972)

(en millions de dinars prix 1966)

DE BIENS

Annee Consommation

privee

Biens de consommation

_ i1P0rtes Rapport

1961 1962 1963 1964 1965 1966 1967 1968 1969 1970 1971 1972

3242 3141 3560 35 3 y 7 3813 3757 3847 3844 4207 4389 4918 5598

287 300 261 219 209 219 179 218 2l5 257 315 31S

89 96 76 74 58 56is 7

46 5shy49 52 56

Le maximum est atteint en 1962 annee pour 1aque11e 1es biens de consQnmlation representent 96 i de 1a consommation prlvee Apres la mise en place de L~)shy

troles a 1 t importation a conduit a une diminution progre~sive du rapport jusshyqua ce qui1 atteigne son point Ie plus bas (46 ) en 1968 Depuis Ie rapshyport a progressivement remonte en particulier durant ces quelques dernicres annees ou 1es recettes dues au commerce exterieur ayant augmente i1 a ete F~ssib1e dfassouplir Ie regime des importations En 1972 Ie rapport depenses importations etait de 56 en hausse par rapport aux 52 i de 1 annee prfceshydente

39 Le niveau des importations de biens de consommation constitue une variable de politjque sujette dans certaines limites aux decisions du gouvershynement concernant 1a liberalisation des importations Dans ces projections on a s~ppos~ quune ~~ndance progressive vers 1a lib~rallsation se poursuivrait [ornpte tenll des revenuC dexportatJon plus cleves et de Iaugmentation des reshyserves Le coefficilnt importations de biens de consommationconsommation prishyvee augmentera selon 1a projection de 1a valeur r~el1e de 5 en 1973 a 65 en 1976 et se maintiendra au niveau de 65 ~~ enswte Etant donn~ que 1a croisshysance rapid projetee pour I economie entra1ne une augmentation de 1a producshytion locale de biens de consommation cn a suppose que Ie toefficient natteinshydra pas Ie n ivlw maximl de 96 observe precedemlent

40 Les importat ions de carburants (petro1e brut compris) sont basees sur des projections faites par Ie Gouvernement tunisien Pour la periode a1shylant jusquen 1980 on a consid6r6 que 1es importations de carburants pourshyraient etre maintenues a un niv~au pratiquement constant etant donne que la

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construction dune nouvelle raffinerie permettra une substitution aux imporshytations supplementaire et un accroissement des exportations de produits peshytroliers Toutefois on a projete quau dela de 1980 les volumes dtimporshytations augmenteraient en fonction de la croissance de la consommation locale selon les indications du Tableau 2

41 Les importations de services nentrant pas comme facteurs de producshytion sont projetees avec une equation de correlation qui les relie tout simshyplement au PIB total

MSER =-0623 ~ 0084 GDP (932 )

Ou 11SER =importations services non facteurs de production GDP =produi t interieur brut aux prix de marche

Les importations totales de biens et de services non facteurs de production sont tout simplement la somme des biens intermediaires des biens de consommashytion des biens dequipement des carburants des produits alimentaires et des services

G Consommation et epargne

42 Les estimations des depenses de consommation et de lepargne sont faites separement pour Ie secteur prive et Ie secteur public Les depenses de consommation privees sont evaluees en utilisant une fonction de consommation liee au revenu national brut Le revenu national brut nest autre que Ie proshyduit national brut (PNB) prix constants ajuste en fonction des tetmes de lechange et Ie PNB est egal au PIB aux prix de marche plus les revenus nets provenant de letranger Lajustement des termes de lechange est necessaire de maniere a transformer les exportations a prix constants en series ajustees d exportations qui re fletent Ie pouvoir d achat en produi ts importes des exporshytations Cela sobtient en divisant les exportations par lindice des prix a limportation et en soustrayant les exportations a prix constants

43 Pour evaluer les depenses de consommation privee a prix constants on a essaye dajuster une fonction de consommation de Friedmanite dans lashyquelle une estimation des elements permanents et transitoires d~revenu sont isoles avec pour hypothese que Ie revenu permanent seul compte- Apres plushysieurs essais avec differentes mesures du revenu permanent on a toutefois trouve que Ie revenu avec un retard dun an donnait Ie meilleur resultat Lequation de correlation se presente comme suit

Pour une discussion de lapplication de la methode du revenu permanent aux1 pays en voie de developpement voir R F 1ikesell et J E Zinser La nature de 1a fonction depargne dans les pays en voie de developpement Etude de la 1itterature theorique et empirique Journal de litterature economique 1973 p 1111

- 23 shy

PC =6870 ~ 0581 GNY _ ~ 03857 (GNY - GNY _ )t l t t l(1121) (342)

-2R =097~ DW =228

Ou PC - depenses de consommation privee en dinars constants 1966 GNY = revenu national brut

44 La consommation de ladministration de meme que les depenses coushyrantes 4e ladministration augmentent a un taux de croissance deduit des comptes du secteur administration dans les comptes nationaux (Bien que la valeur ajoutee et les depenses de consommation et courantes dans Ie secteur de ladministration soient des concepts legerement differents nous pensons qul elles augmentent parallelement) Llepargne de ll administration est evaluee en soustrayant les depenses courantes des revenus courants Les revenus coushyrants sont evalues en utilisant deux equations generales une pour les impots directs et autres revenus et lautre pour les impots indirects Les impots directs et autres revenus sont tout simplement lies au PIB alors que les i pots directs sont lies aux importations (aux prix courants) Trois aut res vashyriables ont ete introduites pour tenir compte de leffet des changements de taux de limpot en 1965 1966 1968 et 1969 Les revenus courants ainsi evashylues sont alors ajustes (en utilisant Ie coefficient de deflation implicite pour Ie PIB total) pour obtenir les revenus courants a prix constants

Les equations de correlation pour 1es impots sont

-2INDTX =4559 + 04297 MB~ 01566 D68 R =0929 DW =153 (1597) (580)

DTXOTH - 4990 + 00744 GDPIt

+ 6205 D66 ~ 7545 D 65 + 1505 D69 (846) (222) (256) (522)

2-R =0 992 DW = 309

ou INDTX = taxes indirectes DTXOTH =taxes directes et autres Mit =importations biens et services non facteurs prix courants GDP~ =PIB aux prix courants D 65 =variable ayant une valeur deg jusquen 1964 1 par 1a suite D 66 D 68 D 69 =identique a ci-dessus pour 1966 1968 et 1969

Les revenus a prix constants (CURREV) sont a10rs definis ainsi

CURREV =(INDTX + DTXOTH)IPD

ou IPD =coefficient de deflation des prix imp1icite pour Ie PIB 1966 =100

- 24 shy

45 Lepargne nationale brute de ladministration (GNSPUB) est egale aux revenus moins les depenses alors que lepargne interieure brute totale est egale au PIB moins la consommation privee et moins la consommation puhli shyque La difference entre lepargne nationale brute et lepargne interieure brute est egale aux revenus nets des facteurs de production et aux transferts courants nets

46 Le deficit en ressources est la difference entre les importations et les exportations de biens et de services nentrant pas comme facteurs de production qui par definition doit etre egale a la difference entre leparshygoe et linvestissement Legalite entre ces deux differences est assuree par les variations de stocks celles-ci sont definies comme suit

OSTK =GOP - PC - GC - IF + M - X

soit OSTK =M - X - S - IF

ou OSTK = variations de stocks GC = consommation de ladministration H = importations biens et services non facteurs X exportations biens et services non facteurs= IF - investissement fixe brut total S epargne interieure brute=

A long terme on pourrait esperer que OSTK devienne faible et positif lorsque les stocks augmentent avec le niveau general de la demande Si ce nest pas le cas cela indique quune autre variable devrait etre changee afin de corshyriger le systeme

H Balance des paiements

47 La balance des paiements est projetee en dollars EU courants Les exportations aux prix courants proviennent des series projefes en dinars coushyrants en utilisant le taux de change de 227 dollarsdinar- Les importashytions sont converties a partir des importations a prix constants en importashytions aux prix courants en utilisant deux indices de prix (1966 =100) un pour les produits et lautre pour les services (voir Tableau 8) Les transshyferts courants nets linvestissement etranger direct les dons et les autres revenus des facteurs proviennent des projections du Ministere du Plan jusquen 1976 et prolongees jusquen 1985 Linteret sur la dette publique comprend linteret sur la dette existante base sur les evaluations de la Banque plus linteret sur les nouveaux engagements estime en utilisant le programme de proshyjections BSIML Les autres interets consistent en faibles montants re~us sur les reserves et des paiements sur la dette privee (la dette publique est definie comme la dette due par les organismes publics ou garantie par eux Seule la dette privee non garantie est consideree comme privee)

1 Pour 1972 le taux de 208 dollarsdinar a ete utilise

- 25 shy

Tableau 8 PRIX A LLMPORTATION

1973 1974 1975 1976 1977 1978 1980 1985

(Taux de croissance annuels en ~)

Biens 175 300 80 70 55 50 50 40 Services 00 160 60 55 50 50 50 40

48 Les transferts des travailleurs emigres ont ete projetes a un taux plus faible que precedemment compte tenu de la baisse prevue du taux dimmishygration net vers lEurope Une telle projection resulte egalement du ralenshytissement economique prevu en Europe a la suite de la crise de lenergie et des reglements et restrictions supplementaires sur les travailleurs etrangers Les transferts de salaires jusquen 1976 constituent une estimation recente du budget economique du gouvernement Pour les annees suivantes Ie modele utilise un facteur dinflation annuel de 5 plus une augmentation annuelle des salaires reels de 5 et suppose quil ny aura pas de variation nette dans la main-doeuvre expatriee

49 Le revenu des investissements directs est evalue a partir de deux hypotheses a Ie revenu provenant du secteur petrolier selevera a environ 10 des recettes dexportation du petrole et b Ie revenu sur linvestisseshyment des secteurs non petroliers est lie au niveau de capital etranger implishycite qui procure un rendement de 8 Le revenu des investissements directs en 1972 etait denviron 25 millions de dollars avec 13 millions de dollars provenant des recettes petroli(~res soi t par consequent une estimation de 150 millions de dollars pour Ie capital a la fin de 1971 Le capital a la fin de 1972 est evalue en amortissant Ie capital 1971 a laide dun taux de 3 et en ajoutant les investissements directs effectues en 1972 Etant donne que Ie revenu sur investissements paye en 1973 est engendre par Ie capital 1972 il y a un decalage de deux ans entre linvestissement et les revenus qui en reshysultent

I ~ts de capitaux et variations des reserves

50 Diverses hypotheses concernant les engagements de nouveaux flux de capitaux etrangers pour des prets publics ou publiquement garantis sont faites de maniere independante Dune faton generale elles supposent une continuashytion des niveaux dengagements existants jusquen 1976 puis une legere augshymentation par la suite Une hypothese sur Ie rythme des tirages est ensuite appliquee aux engagements estimes pour obtenir les nouveaux tirages Les hyshypotheses de tirage pour les donneurs bilateraux sont basees sur lexperience passee pour la Tunisie lors de la periode 1966-68 alors que celles pour la BIRD et 1IDA sont basees sur 1experience passee de la Banque et de lIDA dans Ie monde entier Pour les credits finanCiers nous utilisons un taux 40-40-15-5 base sur une analyse pour differents pays qui semble valide pour la Tunisie alors que les credits-fournisseurs sont supposes etre debourses dans lannee dengagement

- 26 shy

51 Etant donne 1es termes des nouveaux emprunts Ie programme BSIML a ete utilise pour ca1cu1er lamortissement Lamortissement total et 1es deshyboursements nets sont a10rs ca1cu1es apres combinaison avec 1es paiements damortissement en cours bases sur 1es statistiques de 1a dette preparees par 1a BIRD Lequi1ibre entre Ie compte courant de 1a balance des paiements et Ie compte de capital est maintenu par 1es variations de reserves Le rapport entre 1es reserves eet 1es importations de biens aux prix courants a ete calcushyIe et on suppose que 1es reserves ne diminueront pas en dessous de 25 des importations (trois mois) Au cas ou ce1a se produirait 1es credits-fournisshyseurs seraient augmentes jusqua ce que Ie coefficient de reserve atteigne 025

Tableau 9 HYPOTHESES DE TIRAGE SUR LES PRETS (en pourcentage par an)

Annee Source 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

Banque Mondiale IDA Etats-Unis France AlIemagne Aut res Credits financiers

3 2

50 30 5

50 40

13 12 25 30 10 25 40

20 19 10 10 20 10 15

20 16

5 10 15

5 5

17 15

5 10 15

5

12 13

5 10 15

5

6 10

10

4 7

10

3 4

2 2

Tableau 10 HYPOTHESES SUR LES

Interets Maturite Source () (annees)

BIRD 725 25 IDA 075 50 Al1emagne (RFA) 250 25 France 550 10 Ita1ie 550 12 Canada 00 40 Etats-Unis 30 35 Pays de l Est 25 8 Autres bi1ateraux 35 20 BAD 50 20 Credits financiers 80 10 Credits fournisseurs 90 7

CONDITIONS DE PRET

Periode de grace (annees)

5 10

8 1 4

10 10

1 5 1 3 1

- 27 shy

J Monnaie et prix

52 Le niveau des prix est determine pour leconomie dans son ensemble par une equation liant Ie coefficient de deflation des prix implicite pour Ie PIB (IPD) a la masse monetaire (MS2 - qui comprend la quasi-monnaie) et a la production reelle Lequation est definie sous une forme logarithmique comme suit

-2log IPD = -05871 log GDP + 06552 log HS2 + 02797 R =0953 Dtf - 194 (263) (525)

La masse monetaire est divisee en deux parties les avoirs etrangers nets et les autres credits locaux Les autorites financieres sont supposees etre a meme de conserver une croissance de la masse monetaire superieure de trois points de pourcentage au taux de crois6ance du PIB reel Les avoirs etrangers nets (reserves) proviennent de la balance des paiernents cest-A-dire que Ie credit local qui est ajuste pour les fonds de contrepartie les depots publics etc doit augrnenter a un taux de croissance suffisant pour permettre datteinshydre Ie taux de croissance necessaire de la masse monetaire

53 Etant donne les informations limitees sur les prix en Tunisie il na pas ete essaye dintroduire les effets des prix relatifs dans les equations sur les productions sectorielles Lutilisation des prix relatifs na pas ete significative dans les equations dimportations A lexception des produits alimentaires importes Le niveau general des prix a un effet direct sur les equations de revenus et de depenses de ladministration Etant donn~ que les revenus de ladministration sont en partie bases sur les importations qui ne sont que peu affectees par les changements des prix locaux les revenus de ladministration ont tendance A augmenter plus lentement que les depenses pushybliques durant une periode dinflation entrainant une diminution de lepargne publique et par suite une diminution de lepargne en general

54 Les pages suivantes fournissent un glossaire permettant d identifier les variables et un ensemble camplet dequations utilisees dans Ie modele De plus les resultats du modele pour Ie cas 1 qui utilise les hypotheses faibles et Ie cas 2 qui utilise les hypotheses fortes figurent en annexe

k Symboles

Variables agregees (en dinars constants 1966)

GDP Produit interieur brut aux prix de marche= GDPFC = Produit interieur brut au coOt des facteurs PC = Depenses de consommation privee GC - Depenses de consommation publique IF =Investissement fixe brut DSTK - Changement de stocks M =Importations biens et services courants (non facteurs)

=Exportations biens et services courants (non facteurs) GOY =Revenu interieur brut (GDP + TTADJ) X

- 28 shy

GNP Produit national brut= GNY Revenu national brut (GNP TTADJ)= NFY =Revenu net des facteurs de production NCT =Transferts courants nets TTADJ - Ajustement des termes de lechange-GDS =Epargne interieure brute (GDY - PC - CC) GNS Epargne natipnale brute (CDS NFY NCT)= Variables sectorielles

Y = Valeur ajoutee I ~ Investissement fixe ICOR =Coefficient marginal de capital AG = Agriculture AGNOL =Agriculture sans les olives AGOL = Agriculture olives seulement HIN = Hines ENER =Energie (petrole exclu) PET bull Petrole MAN = Manufactures FOODP = Industries alimentaires TEXT bull Textiles CHEM =Produits chimiques MANOT =Autres manufactures CONST = Construction et travaux publics TRC = Transports et telecommunications TRM =Tourisme GOV =Services administratifs SEROT = Autres services g - Taux de croissance exogene E =EmpIo (en miIIiers) P = Productivite (YE) V =Volume (en milliers de tonnes) PR = Production en volume (milliers de tonnes)

Exportations et importations (en prix constants 1966)

MITEXT MIOTH MINT MCPA MFOOD MCON MC MSER M XOLO XAG XPHOS XPET XOTH

- Importations produits intermediaires pour lindustrie textile =Importations autres intermediaires = Importations intermediaires total - Importations biens dequipement = Importations produits alimentaires = Importations biens de consommation non alimentaires = Importations biens total caf = Importations services courants non facteurs - Total importations de biens et services non facteurs - Exportations huile dolive - Exportations autres produits agricoles - Exportations phosphates - Exportations petrole brut - Exportations de biens autres

- 29 shy

XTPI1 - Recettes dexportation tourisme XOTSER =Recettes dexportation autres services

XSER = Exportations totales de services non facteurs X = Exportations totales de biens et services non facteurs V Volume des exportations en tonnes= XPI =Indice des prix a lexportation M-Elas =Elasticite des importations (par rapport au PIB) MGDP = Rapport des importations au PIB MPI Indicedes prix a limportation=

Monnaie prix et administration

DOMeR =Credit interieur ajuste RES =Avoirs exterieurs nets MS2 - Hasse monetaire (monnaie et quasi-monnaie) IPDEF = Coefficient de deflation implicite PIB GRIPD =Taux de croissance de IPD CURREY - Revenus courants de ladministration CUREXP =Depenses courantes de ladministration DTXOTH =Taxes directes et autres revenus INOTX = Taxes indirectes

Balance des paiements (en dollars EU courants)

EXPORT =Exportations biens et services non facteurs IMPORT _ Importations biens et services non facteurs RESEAL =Deficit en ressources NETINT = Paiements d I interets nets INTPUB Paiemcnts d I interet publicsltshy

INTOTH =Autres interets NETDII =Revenu dinvestissement direct net NETDFI =Investissement etranger direct net KSTK Capital etr=~-_ger

WRKRHT =Transferts de salaires des travailleurs emigres NETFSY =Revenu net des facteurs de production NE TOFY =Autres revenus nets des facteurs de production CAPGGL =Dons en capital et prets similaires a des dons DBTPUB =Tirages sur prets publics DBTOLT = Tirages SUT prets prives non garantis AMT =Paiements damortissement NET =Flux net de capital CHGRES =Variation des reserves RL - Niveau des reserves

- 30 shy

L Egqations du modele

YAGNOL = YAGNO~_lmiddot (1 + ga)

YAGOL = YAGOLt _1 bull (VOLOt

VOLOt

_1

)

YAG YAGOL + YAGNOL

JAG = donneurol

MIN YMlNt _1 (PRPHOStPRPHOSt_1 )

MIN donneurol

YPET = donn~

IPET = donn~

YENER = -259 + 243 MAN

JENER = 80 YENER bull (YENERYENERt_1 - 10)

YFOODP 3156 + 031PC + 436 YAGOL

IFOODP donne

ITEXT = donn~

YTEXT 120 bull (60 ITEXTt _1 + 30 ITEXT t

_2

+ 10 ITEXT t

_ 3

) + YTEXT t

_ 1

ICHEM = dann~

YCHEM == 130 (42 ICHE~_l + 42 ICHEMt _2 + 16 ICHEM t

_3

) + YCHEI_l

MANDT = donn~

MANOT 135 bull (49 IMANOTt _1 + 37 IMANOTt _2 + 14 IMANOT t

_ 3

) + YMANOT t

_ 1

YCONST = 159 n + 470 I2 + 202 13

IMAN IFOODP + TEXT + ICHEM + lMANOT

YMAN YFOODP + YTEXT + YCHEM + MANDT

n MAN + IPET + JENER + DUN

I2 = IGOV + IAG + ISERDT

13 = ITRC + ITRM

YTBC = -520 + 0921 GDPFC

ITRC = 60 bull YTRCt bull (YTRCt

YTRCt

_1

- 10)

ITRC = (ITRC + ITRC _ + ITRC _ )30t t t 1 t 2

- 31 shy

YTRM = YTRM _ (1 + gtrm)t 1

ITRM = donne

YSEROT = 2884 + 3267 PC

ISEROT 30 YSEROT bull (YSEROT YSEROT _ - 10)t t t 1

ISEROT = (ISEROT + ISEROT _ + ISEROTt _2)30t t t 1

YGOV = 860 + 5098 CURREV _t 1

IGOV donne

GDPFC YAG + YMIN + YPET + YENER + YMAN + YCONST + YTRC + YTampf + YSEROT + YGOV

IF = lAG + IMlN + IPET + IENER + MAN + ICONST + ITRC + ITRM + ISEROT + IDOV

MCAP = -1205 + 6740 Il + 2149 I2 + 3841 I3

MITEXT = - 033 + 783 YTEXT

YMANXT = MAN - YTEXT

MIOTH = 3157 + 1059 YMANXT

MINT = MITEXT + MIOTH

MFOOD -2999 - 3073 YAG + 0866 PC + 4939 RPIFOao

MFUEL = donne

MCON oC bull PC

cL = donne

MSER -623 + 084 GDP

MPISER MPISERt_1 bull (1 + gmps)

M3ER MSER MPISER

MG MCAP + MINT + MFOOD + MFUEL + MCON

MGFOB = MG 921

MPIG = MPIGt 1 bull (1 + g ) - mpg

MG = MGFOB MPIG

M = l-flER + MGFOB

M = MSER + MG

MPI = MM

DSTK = GDP - PC - GC - IF - X + M

- 32 shy

I

log IPD

TXSUB

GDP

lRDTX

CURREV

CUREXP

GC

MS2

DOMCR

GNP

GNY

PC

C

GDS

GNS

GNSPUB

GNSPRI

XOLO

XVOLO

XAG

XPROS

XVPHOS

PRPHOS

XPET

VPET

== IT + DSTK

= -5811 log GDP + 655 log MS2 + 2191

= 88 INDTXIPD

= GDPFC + TXSUB

(YGOV YGOV _ - 10)t t 1

== 3319 + 0144 GDP

2022 + 430 bull M

== (DTXOOR + INDT)IPD

= CUREXPt

_1 bull (1 + gg)

== GC _1 bull (1 + gg)t

= MS2 _ middot (GDPGDP _ + 04)t 1 t 1

== DOMCRt_l (GDPGDP _ -1 bull 15 + 1)t 1

= GDP + NFY

== GNP + TTADJ

= 6810 + 581 GNYt _ + 3851 (GNY - GNY )1 t t-1

= GC + PC

== GDP - C + TTADJ

== GDS + NFY + NCT

== CURREV - CUREXP

GNS - GNSPUB

= XVOLO 329

== donne

= XAGt _ bullmiddot (1 + gxag)1

== XVPROS bull 535

= PRPHOS - (23 + 1l44 YCHEM)

dorme

= XVPET 10

donne

- 33 shy

XMAN = XMAN + 184 d YTEXT + 176 ~ YCHEM + 551 j MANOT + ~ XFOODPt _1

XFOODP = XFOODPt _1 (1086)

XG XOLO + XAG + XPHOS + XPET + XMAN

XTRM = XTRl_1 (1 +gtrm)

XOTSER = XOTSER _ bull (1 + g )t 1 xs

XSER = XTEU1 + XOTSER

x = XSER + XG

XP IOLO = donn a

XOLO = XOLO XPIOLO

XPIH = donna

XPHOS XPHOS XPIPH

XPlPET = donne

XPET = XPET XPIPET

XPIOTH = donne

XMAN XMAN XPIOTH

XPlAG donne

XAG XAG XP lAG

XG = XOL0 + XAG + XPHOS + XPET + XMAN

XPISER = XPISER (1 + gmps)t _1

XSER-l(- XSER bull XP LSER

XPI = (XG + XSER)X

TTADJ = (XG-MPI) - XG

XADJ X + TTADJ

XGADJ = XG + TTADJ

EXCHR donne

EXPORT = (XG + XSER) EXCHR

IMPORT = Mgt EXCHR

RESBAL EXPORT - TI1PORT

- 34 shy

INTPOB bull calcul~ par Ie programme

NETDII = 08 KSTK + 10 XPETt

NETDFI = donn~

KSTKt = 91 KSTK + NETDFl _t _1 t 1

INTOTH donne

NETINT = INTPUB + INTOTH

NETOFY = donne

donneWRKRMT =

NETFSY = NETINT + NETOFY + WRKRMT + NETDII

donneNETTRN =

CAPGGL = donne

CURBAL = RESBAL + NETFSY + NETTRN

donnemiddotDBTPUB =

DBTOLT = donne

AMTPUB = calcule

AMTOLT = calcul~

NETPUB = DBTPUB - AMTPUP

NETOLT = DBTOLT - AMTOLT

CHGRES = - (CURBAL + NETDFI + CAPGGL + DBTPUB + DBTOLT)

RL = RLt _ - CHGRES1

RLM = RLM

IF RLM ~ 25

DBTPUB = DBTPUB + (25 M - RL)

- 35 -

Emploi

EAG 25 ~ YAG + EAGt _l

EMIN donn~

YENPET YPET + YENER

EENPET 09 L1 YENPET + EENPETt _l

EFFODP = l) Ll YFOODP + EFOODPt_l

ETEXT 154 ~ YTEXT + ETEXTt _1

ECHEM = 11 J YCHEM + ECHEMt _1

EMANOT 45 LJ YMANOT + EMANOTt_l

EMAN EFOODP + ETEXT + ECHEM + EMANOT

ECONST 64 Ll YCONST + ECONSTt _1

ETRC 10 L1 YTRC + ETRCt_l

ETRM =65 L1 YTIU1 + ETRMt-l

ESEROT 19 L1 YSEROT + ESEROTt _1

EGOV 84 L1 YGOV + EGOVt-l

E~T EARTt_l bull 102

ETOT EAG + EMIN + EENPET + EMAN + ECONST + ETRC + ETRl1 + ESEROT + EGOV + EART

Productivite isme

pour Ie l secteur

p = YE1 1 1

DIAGRAMME DES FLUX DU MODELE DE CROISSANLE

DONNEES ENTREES

LEXQUE

y 1 Y 2 Valeur agoutee par secteur

1 2 I nvestissement par secteur E - Emploi

G DP Produit I nterieur brut I CO R Coefficient marginal de capital

1 F - I nvestissement fixe total M - Importations

x shyRG shyG R GC shyPC

C ASTK

Exportations Deficit en Ressources Recettes de lEtat Consommation publique Consommation privee Consommation totale Variation des stocks

World Bank-8122IR

-----------------------------------------------

- 37 -

TUIISIA(RIJIl ) lnw GRniNTH

IQ71 ten 2 IQ73 IQ7a IQ75 IQ76 IQ77 lQ78 IQQ lQ8n

SEC~~PAl RRFAK~OW~ OF valUE ADnEn fCONqTANT I Q~II lll IIIN (toUR) -_------------------_-------------------------------------shy

211- VAGNrll 1002nn 12110 0 P2311 127(103 n~2Q2 137tfl3 la23QQ la7383 1lt2541 157B8n ~a7 VAGOl 1gt800 H son 12~QR tAlgtbQ In275 tllQ IQ5nQ Ill 5IH 21304 222B 2aA VAG 11b000 151I00 illl70Q aA7 HlA567 151o5 -IQ07 11I77(Q t738a5 180111~

25~ VFODDP aQOO lll200 2b8BI 31711Q 32blgtb lllQb7 ~6b76 3R56b an~4b In04n 5Q YTFXT 11200 t3Qon 1~lCjC IQqC 2112l 0 2QCjas l53CO a I bull bOC 48l55 )75lt 2b VC IltIE 101 bbiIO 7lOn 9IIIIQ 11A13 gt021 17 517 IAA5A IQ1I42 2t0~9 2i6ao 2~3 vMAlIInT IfIQ(lO 2~7(n b(IIFI tQ orll ~2803 2aQ 1I~lIb IIIICI 55 an h3411o 2~5 VtolAlII 100 7QIgton 7 11 703 Q~11fi 0117211 lIC1HII 1332lo IIA1I07 155113 IAII921 50 VIo1IN 11bOO 1111(1) 12110 13lt3C1 nQlb 15HR 17a20 IA 11 t8813 20S 252 VPET 2gt500 2CjIon 25000 25110 78QII 211 bCl7 ~15(10 nol~ 311a 1l6 3511811 2511 VENER IlOO 111500 16lt35 IQAOCI 728Q 2b4011 297115 nan 376 a23ab 266 VTRC qqOO iQII00 amp2700 721151 7lt11112 IIIIQ07 Qn701 Qfgt1I6C1 l nl6 Qb 111807 2ampB HRM bOO 3031)0 bAOO 51C1 27711 30B2 3351 36A811 110572 aa62lt1 7n VSERClT IAS700 213400 19II()O 2411~O7 b50ib nR30~ 2Q4CiP ~nRn 326050 ~algt1I7t 272 YGOV 911700 100200 tl01I00 12IIA 14050 5aq~Q tblla711 17537~ IA70AO 20212lt ~77 VCIINST 1)991)0 55a1)0 b5ClOO A2180 AUltl2 85QOn II~ 2M IICIIIOI QII652 1015511 27 GDgtFC ~HbOO 7113700 72Cj7 Anllb Qln213 Q71lAn Inllt75 11()A237 lIPlH 1210437

5fCTIIlIAl BIEAIlt OOIlli elF VALliE AIHlfrl GlnIllTH lATES

ab YAG~Ol noon 2011511 1000 IInoo a n no qoon Json 5500 3500 3500 2117 VAGOl Ot)on 9C13b7 -nObll2 snt79 -121121 11170b a50n 1IlOO 1I5nO 115011 ae VAG 0000 11552 -It711 I1I7 t 8117 51 B ~bI9 62n 3b22 3623

~56 YFtlOOP 0000 Hlll9 -21aOI IA183 2A1a 7oal a1I89 5 I 52 53C15 588Q 25Q YTEXT oono 2~t07 17~~2 11110 236sa gt1lt11- lQ6I1R t7 b911 tb22a 15303 2ampt VC~EM 0000 tAIA 21131 2502~ 27212 IbCj61i 7bB 52111 6llIb 745 2amp5 YIANOT 0000 2597 97A2 IIIIbll n1l1 nb7lt 1356 t ll 21a tll1I2a 11111117 265 YMAN nooo 2Q221 -1127 t7122 13bla 13Q3 116bO II5Q2 tl5qb 11 706 250 YMIN 0000 17211 2bA 9321 52~J 1gt000 11111 lInOO 58IIb Q25Q 252 VPET 0000 Q7A7 3101 oa5lt1 110QO 287E1 lt1767 6b81) b25 28C19 254 VENER 0000 Qllall 14051 lQ1I011 15393 tlil0 1280a 382 12113Q 1212 Ob6 VTQC 0000 211j1lC aAIIltI 15551 ltI2Ql 7230 b811 6 11 00 701lA 7tl22 bll VTII01 0000 15bllltl -11551 -6000 toOOO 10 bull 0 0(1 10ono InOOO toOOO 10000 no VSERIIT 00(10 14917 2RI 1IIB7 II 3amp2 1I9QB 5011amp 51130 5705 638 272 VGW 0000 CI(l1I 10110 loqua 15 Q7amp 11722 b500 ~~2amp bamp13 804l 277 YCIIMST oono 11022 111953 2a705 24lt)b -03C1a 211gt0 ~63t 51111 1n2 278 GDPFC nooo 177altl 1151 1~o711 f~amp70 amp7115 bIIl a31 b 611(i 711

GOPFC AV~ II-YR GR bullbull FOQ ~flfCTFD PO nNlY (AVE gwawN AT FND nF II VP p~)

------__--------------------------------------------------------------shyUOA GR-AVa 000 0 0000 000(1 0000 0000 7(197 0000 0000 0000 ~7111

EXPFNDITUPE ON GDP CnN~TANT IQampb tolIllION OTNARS --------------------------------------__-----shy

317 TX9UR QbOOO lOIiton 115li7l 111321 ICjQClQ2 177lt)Cl7 l A7559 0271A 3053 ltab6al 5iA GOP 721600 IIUA80~ 1amp7730 ltlA~Cl37 107amp2115 1151H7 22Aamp11I 110Q5Cj lq051127 1517085 BCI NFY -1lno -Q200 -123I1b -15077 -111 121 -naSb middot2307 -10lt10 11 9135 -1325 It CI GNP 7~500 159~OO AiS3I1U Q710 10~207R 1137Q21 1lt=163(17 1000117 13lt)6292 150Q760 31 0 TTADT 16500 5bIOO 1100(13 106280 118u58 61111gt 1101112 ~n 50(1 81725 8623 32n GNV 7amp3000 A9bonn 903117 1I171t3 Q l1C05~amp 121111)21 12Qamp6a9 131153117 IIROO7 15C1b283nil GNS ISbOO 21)gt1100 Ptlt)Ot 277b8tl 2547Q] gtb~calgt 2I1U5QR 3011795 H6U6 5bQ7I1b 312 GNSPIJ 0000 171Ion IHQ70 21t(Ibamp 21I075 25tll 11 255 I IIb n~23 293002 31AQOO

10DELE DE PROJECTIO~S A LONG TERHE

A Introduction

1 Le modele decrit dans cette note a ete con~u de fa~on a schematishyser sous forme dune serie dequations la nature meme de leconomie tunishysienne et etre utilise pour etablir des projections selon diverses hypotheses Le modele consiste en un systeme dequations de comportement fondees sur des tendances passees et etablies grace a des techniques econometriques et en une serie de donnees et parametres assembles par la mission de la Banque ou fondes sur une estimation des evenements futurs De plus Ie modele contient des inshyformations fournies par Ie Gouvernement tunisien ou presentees dans Ie Quashytrieme Plan

2 Le modele a ete con~u et ajuste au debut de 1973 et a ete utilise a cette epoque pour faire des comparaisons avec Ie Quatrieme Plan Les chanshygements rapides dans leconomie internationale en lespace dune annee ont rendu Ie Plan et Ie modele depasses En consequence Ie modele contient mainshytenant des hypotheses nouvelles sur la situation mondiale telle quelle etait perCue par la Banque a la fin de 1974 Toutefois il est int(ressant de noter que malgre des changements importants et fondamentaux pour de nombreuses variables entre les deux series de projections les resultats de base et les lecons a tirer du modele sont remarquablement similaires pour chacune des deux situations II faut egalement noter que les projections utilisant les noushyvelles hypotheses mettent aussi a jour les donnees pour 1973 de facon a se rapshyprocher autant que possible des donnees preliminaires disponibles a lheure actuelle pour cette annee-la

3 Le modele est essentiellement un modele multi-sectoriel de croisshysance dans lequel la croissance globale depend des hypotheses retenues pour des taux de croissance et des decisions dinvestissement dans chaque secteur A leur tour ces hypotheses sont fondees sur les estimations par Ie Plan tushynisien ou par la mission de la Banque des niveaux probables de production dans les secteurs dont la production ne depend pas dune fonction de producshytion ou dune limitation de la demande La production des secteurs predetershymines ou exogenes tient compte generalement soit des limites physiques pour Ie secteur dont Ie produit principal peut ~tre exporte sans modification des prix mondiaux (huile d olive phosphates petrole) soit des decisions de politique de la part du gouvernement (agriculture) soit des caracteristiques de la demande exterieure (tourisme) lIs constituent environ 25 du produit interieur brut courant Un second groupe de secteurs appeHs secteurs enshydogenes est constitue par les secteurs de services dont la production est fonction du niveau du PIB total ou de ses composantes dans la demande finale (investissement consommation) Un troisieme groupe de secteurs de moindre

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importance comprend les secteurs pour lesquels la contrainte provient du nishyveau de capacite La production de ces secteurs dependra des investissements ou des augmentations de capacite Ces investissements dependront cependant des decisions de politique du gouvernement ou des decisions du secteur prive En consequence ces secteurs sont appeles quasi-endogenes t etant donne que leur production depend en fait de decisions qui sont exterieures au modele Dans Ie tableau ci-dessous 13 secteurs sont groupes sous les trois rubriques exogenes endogenes quasi-endogenes

Secteurs par tyPe

Endogenes Q2asi-endogenes Exogenes

Energie Textiles Agriculture (hors olives)

Industries alimentaires Produits chimiques Agriculture (olives) Construction Autres produits manufactures Mines Transports et communications Pet role Gouvernement Aut res services Tourisme

Alors que Ie nombre et la taille des secteurs exogenes est assez important on doit garder en memoire que quatre de ces cinq secteurs sont orientes vers lexportation Contrairement a beaucoup de modeles dans lesquels les exporshytations sont traitees en totalite comme des variables externes ce modele dedutt ses projections dexportation pour les principales exportations des productions sectorielles apres ajustement pour la consommation interieure (phosphates petrole hutle dolive produits manufactures) De cette fa~on une augmentation dune des categories principales dexportations entrafne automatiquement une augmentation du PIB de la consommation et des importashytions tout en permettant une estimation plus realiste de leffet dune croisshysance plus rapide des exportations sur la balance des paiements

4 Pour les secteurs endogenes linvestissement est relie fonctionnelleshyment a la production alors que pour les secteurs quasi-endogenes et exogenes linvestissement est une variable externe mais coherente avec les productions de secteurs Les importations sont ventilees par groupes dutilisation finale et sont fonction soit des composantes de la demande finale (investissement consommation) soit des productions des secteursbull La consQmmation privee est estimee en utilisant une fonction de consommation alors que la consommation de ladministration est fondee sur la croissance du secteur des services pushyblics dans Ie PIB Contrairement au modele classique na deux deficits Ie deficit entre importations et exportations et Ie deficit entre epargne et inshyvestissement sont ajustes lun a lautre par les variations de stocks (cestshya-dire par Ie niveau de linvestissement total) Les autres elements de la

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balance des paiements (transferts des travailleurs emigres investissement etranger direct assistance etrangere) sont en grande partie des estimations independantes et les ajustements entre Ie compte de capital et Ie comptecoushyrant sont operes par les variations des reserves

C Production et investissements par secteur

5 On a identifie les variables determinant la demande dans les secshyteurs endogenes et les regressions couvrant la periode 1960-72 et fondees sur des donnees en prix constants permettent detablir les relations en termes de valeur ajoutee en prix constants 1966 Bien quil eGt ete plus approprie dutiliser la production brute comme dans un tableau dechanges inter-indusshytriels par exemple les series de valeur ajoutee sont toutefois suppose reshypresenter de fa~on satisfaisante la production brute Ces secteurs endogenes sont 1 t energie (non compris Ie petrole) les indus tries alimentaires la consshytruction Ie transport et les communications les services administratifs et lea autres services et representent environ 65 du P1B pour 1972 Lenershygie est liee a la valeur ajoutee dans Ie secteur manufacturier alors que les industries alimentaires sont liees a la consorrmation privee et a la valeur ajoutee dans la production d olives (etant donne que la production dhuile dolive constitue une part importante des industries alimentaires) La consshytruction est liee a linvestissement fixe les transports et les communications sont lies au PIB total au coGt des facteurs et les autres services a la conshysommation privee Les services administratifs sont une fonction des revenus courants de 1 Etat avec un decalage d une annee

-2YENER = -259 0243 YMAN R = 0914 DW = 116 (1134)

-2YFOODP 3156 + 0031 PC 0436 YAGOL R = 0937 DW = 161= (364) (576 ) (1962-1972)

= -2YGOV 860 05098 CURREVt-l R = 0965 DW 184

(1962-72)

= -2YCONST 0159 11 0470 12 0002 13 R 0985 DW 171= = (465) (1828) (383)

-2 YTRC bull -520 00921 GDPFC R 0903 DW = 163= (1061)

-2YSEROT = 2884 03267 PC R bull 0982 DW = 273 (2454)

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Y = valeur ajoutee prix constants de 1966 en millions ENER = energie eau MAN = industries manufacturieres FOODP = industries alimentaires PC = depenses de consommation privee YAGUL = production agricole - olives CONST construction SEROT = autres services CGPFC = PIB au coOt des facteurs Il bull investissement fixe dans les secteurs des industries manufactushy

rieres du petrole de lenergie et des mines 12 = investissement fixe dans les secteurs publics lagriculture et

les aut res services 13 = investissement fixe dans Ie tourisme les transports et commushy

nications GOV CURREV

bull =

services administratifs revenus courants du gouvernement

Toutes les equations ont des coefficients significatifs et R2 eleves Lequashytion pour lindustrie alimentaire couvre la periode 1962-72 compte tenu du fait que les donnees sur la valeur ajoutee pour la production dolives ne reshymontent pas au-dela de 1962

6 Etant donne que linvestissement dans chaque secteur a une composishytion differente entre biens dequipement construction et autres services la valeur ajoutee dans la construction a ete liee a linvestissement fixe venshytile en trois grands groupes Lallocation des investissements sectoriels a ete faite pour chacun de ces groupes sur la base des niveaux probables de biens dinvestissement importes on a suppose que il aura une part dimporshytation elevee (et par suite une part faible de construction) que 12 aura une faible part dimportation et que 13 se si tuera entre les deux Les trois categories ont ete determinees sur la base dapproximations successives dans Ie cadre de lequation des importations de biens dequipement (decrite ci-dessous) mais sont apparues etre egalement determinantes pour lestimation de la valeur ajoutee dans la construction Etant donne que Ie terme constant dans lequation initiale etait tres bas (08) et pas significatif lequation a ete recalculee sans chiffre constant

7 Linvestissement dans ces secteurs est fonde sur lutilisation du taux de croissance actuel de la valeur ajoutee comme indicateur de la croisshysance future probable au cours de l annee suivante L ac~roissement de proshyduction prevu est Ie produit de la production dune annee donnee par Ie taux de croissance correspondant a cette annee-la Apres multiplication par un coefshyficient marginal de capital (ICOR) on obtient 1 investissement dans Ie secshyteur durant lannee Ceci implique un effet multiplicateur relativement simple resultant de la production previsible dun retard dun an et de productions previsibles ayant une elasticite unitaire Etant donne Ie manque de donnees sur Ie capital social par secteur ou sur les capacites existantes cette meshythode est consideree comme etant la meilleure possible Exprimee sous forme dequation la fonction dinvestissement est

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Etant donne que lea investissements passes en Tunisie ont souvent ete improshyductifs marginalement productifs ou ont eu une periode de gestation relati shyvement longue on saper~oit que lajustement des equations dinvestissements aux donnees passees est un exercice decevant Le calcul des coefficients de capital sectoriels est explique par la suite

8 11 reste donc huit secteurs dans la categorie des secteurs endogenes ou quasi-endogenes Ces secteurs sont 1 agriculture avec - ou sans - les olives les mines Ie petrole les textiles les produits chimiques les aushytres produits manufactures et Ie tourisme

9 On a suppose que Ie taux de croissance de lagriculture sans les ~l~ves ne depend pas de linvestissement mais constitue un parametre de poli shytique La croissance de ce secteur est supposee etre legerement plus rapide que durant la derniere decennie pendant laquelle de mauvaises conditions cli shymatiques avaient abaisse Ie taux de croissance global a environ 1 par an (1961-70) Dans Ie cas dune croissance faible qui suppose une continuation de la situation existante avec aucun changement majeur dans les politiques du gouvernernent et des conditions meteoro1ogiques raisonnab1ement bonnes Ie moshydele suppose un taux de croissance de 4 pour les annees 1974-76 et de 35 par la suite Le cas dune forte croissance suppose un ensemble optimum de politiques qui permettrait datteindre un niveau de production plus eleve Ceshyci se traduit par un taux de croissance de 5 pour les annees posterieures a 1974 Linvestissement dans lagriculture est egal a celui prevu dans Ie Quashytrieme Plan jusquen 1976 et est suppose augmenter a un taux de 3 par 1a suite pour les deux hypotheses

10 4 Pour les olives notre projection repose sur les projections du Hinistere du Plan pour 1a periode 1972-76 Ces projections resu1tent el1esshymemes dune analyse de lage des plantations existantes Etant donne quune grande proportion des arbres existants narrive que maintenant a maturite on peut supposer quune production normale serait denviron 500000 600000 tonnes dolives par an (contre 332000 tonnes en moyenne durant 1962 71) En partant dtune estimation de 350000 tonnes pour 1973 on a projete que 1a production augmenterait jusqua 530000 (hypothese faib1e) ou 580000 tonnes (hypothese forte) en 1976 Lestimation de lOffice des huiles montre que larrivee a maturite des arbres existants devrait augmenter 1a production de 45 par an pour 1a periode posterieure a 1976 Ceci suppO$e aucun changeshyment dans 1es methodes de cultures etc ce qui pourrait augmenter Ie taux de croissance de deux autres pOints de pourcentage supplementaires Lestimation forte est done fixee a 6 par an

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11 Dans Ie secteur manufacturier trois branches ont une croissance qui resulte de niveaux dinvestissement determines de fa~on exogene les texshytiles les produits chimiques et les autres produits manufactures On a supshypose que la production de ces branches sera limitee par loffre cest-a-dire par la capacite plutot que par la demande La production marginale resulte de linvestissement dikale et de lapplication dun ICOR donne pour la branshyche La forme generale de lequation de production utilisee pour ces branches (dans laquelle Y represente la valeur ajoutee sectorielle et I linvestisshysement sectorielt brut) se presente comme suit t

Les coefficients a representent les effets retard de linvestissement daf7es Ie Modele PST 81 construit par lInstitut deconomie quantitative de Tunis shyLes effets retards de linvestissement utilises pour ces trois branches se presentent comme suit

Effets retards de linvestissement (en pourcentage)

a a~ 3

Textiles 60 30 10 Produits chimiques 42 42 16 Produits manufactures et aut res 49 37 14

Les niveaux dinvestissement dans ces trois branches representent un outil de politique majeur pour lEtat a la fois directement dans Ie cas de linvesshytissement de lEtat dans les entreprises publiques et indirectement dans Ie cas des politiques destinees a encourager la production du secteur prive y compris les investissements prives etrangers Les estimations externes pour linvestissement manufacturier sont par consequent des estimations directes des valeurs correspondant a diverses hypotheses Etant donne laugmentation des revenus dexportation et des reserves les investissements pour la periode allant jusquen 1976 sont plus eleves que les estimations du plan Ces proshyjections qui sont venti lees en produits chimiques textiles et autres invesshytissements manufacturiers dans Ie modele sont resumees ci-dessous dans Ie Tashybleau 1

Tableau 1 Investissements manufacturiers (en millions de dinars 1966)

Cas 1973 1974 1975 1976 1977 l2Zsect 1980 1985-1 358 415 368 418 492 555 670 890 2 358 415middot 400 485 590 675 835 1169

1 Utilise avec la permission du directeur de lInstitut M Hamza

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12 Dans Ie cas du petrole les reserves connues permettent de faire des projections a moyen terme relativement sures Les perspectives a plus long terme sont moins certaines Deux hypotheses ont ete retenues pour la production du petrole exprimee en termes de tonnes de petrole brut Elles sinspirent largement des previsions recentes du Ministere du Plan pour la periode allant jusqua 1976 avec des previsions jusquen 1985 resultant dune estimation des decouvertes futures possibles et du taux depuisement des champs existants Le secteur du petrole tel qufl est ici defini inclut Ie raffishynage et etant donne que la Tunisie importe une certaine quantite de brut pour ses raffineries Ie rapport de valeur ajoutee a la production brute a ete de 104 en 1972 De plus Ie secteur comprend la production de gaZe Les imporshytations de petrole brut et la consommation interieure sont relativement faibles et fondees sur des estimations externes (Tableau 2) On a egalement avance lhypothese quaucune raffinerfe nouvelle ne serait construite apres 1976 et que leffet de la nouvelle raffinerie de Gabes est daugmenter Ie coefficient de valeur ajoutee dans la production du petrole jusqu I a 110 Les donnees dinvestissement proviennent du Quatrieme Plan~ avec des perspectives jusquen 1985 sur la base de depenses annuelles estimees a 7 millions de dinars desshytinees surtout a la prospection du petrole

13 Les productions futures dependent du succes des pro~pections et de la possibilite de recuperation secondaire a partir de champs existants Les chiffres du Tableau 2 refletent des estimations fortes et faibles pour la proshyduction et les exportations Dans lhypothese faible la production augmente de 39 millions de tonnes en 1973 a 55 millions de tonnes en 1980 alors que dans lhypothese forte elle augmente jusqua 75 millions de tonnes Les niveaux dexportation correspondants sont de 42 et 6 millions de tonnes avec laugmentation de la consommation interieure provenant des importations apres 1980

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Tableau 2 PETROLE BRUT ET PRODUITS PETROLIERS Production consommation importations et exportations

(Volume en millions de tonnes)

Cas 1973 1974 1975 1976 1977 1978 1980 1985

Production

1 39 39 43 45 49 52 55 55 2 39 41 48 60 66 71 74 75

Iportat ions

1 ID 07 08 08 08 08 08 16 2 10 07 08 08 08 08 08 18

Consommation interieure

1 12 13 14 15 16 18 20 29 2 12 13 14 16 17 19 22 32

Exportations

1 38 33 37 37 40 42 42 42 2 38 35 41 52 57 60 60 60

14 Les perspectives du secteur minier dependent des estimations de proshyduction des mines de phosphates qui constituent 1es deux tiers de 1a valeur ajoutee par Ie secteur Le taux de croissance de la valeur ajoutee dans Ie secteur repose sur un taux de croissance suppose constant pour les aut res mishynerais et sur deux projections differentes pour les phosphates Ces estimashytions de production de phosphate proviennent de lanalyse par 1a Banque du projet de Gafsa qui imp1ique une restructuration et expansion de 1a producshytion On estime que 1a production des phosphates atteindra 6 a 65 millions de tonnes en 1981 suivie dune croissance annuelle a un rythme de 2 (voir Tableau 3) Les investissements dans Ie secteur minier sont les memes dans tous les cas avec quelques modifications pour tenir compte pour certaines annees des revisions dinvestissement pour Ie projet Gafsa

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Tab Ieau 3 PROJECTIONS POUR LE SECTEUR MINIER

Cas 1973 1974 1975 1976 1977 1978 1980 1982 1985

Valeur ajoutee dans 1es mines (taux de croissance)

1 2

26 26

93 180

53 98

125 133

111 98

40 36

93 80

20 20

20 20

Production de EhosEhates (millions de tonnes)

1 2

35 35

38 41

40 45

45 51

50 56

52 58

59 65

61 68

65 72

Investissernents secteur minier (millions de dinars prix 1966)

1 2

45 45

97 97

157 180

30 60

50 50

30 30

30 30

30 30

30 30

15 Le secteur tourisme avait ete projete initialement sur 1a base des donnees du Quatrieme Plan Ceci supposait une expansion tres rapide du secshyteur au cours du Plan etant donne que 1a capacite hote1iere devrait augmenter de 48000 lits en 1972 a 85000 1its en 1976 et que lon supposait constantes aux taux de 1972 loccupation et les depenses touristiques journalieres Cette expansion devait se pOtlsuivre jusquen 1985 au taux de 10 par an Lirnpact de 1a crise de lenergie et les taux de croissance plus bas prevus pour Ie PNB en Europe de lOuest ont change profondement les perspectives pour ce secteur Au lieu du taux de croissance de 16 obtenu en 1972 la croissance en 1973 et 1974 semble avoir ete negative Apres cette periode de stagnation on proshyjette un retour possible au taux de croissance a long terme de 10 par an prevu initialernent a partir de 1975 les recettes touristigues dans 1a bashylance des paiements sont projettees sur 1a meme base Linvestissement dans Ie tourisme est fonde sur des informations recentes fournies par Ie Gouverneshyrrent tunisien

16 Le produit interieur brut total au coot des facteurs et en prix consshytants est simplement 1a somrne des treize secteurs dont 1a valeur ajoutee a ete calcu1ee dapres 1es equations ci-dessus Les taxes indirectes nettes de subshyventions sont estimees a 88 ~~ des taxes indirectes tota1es et si on les ajoute au PIB au cout des facteurs on obtient Ie PIB aux prix du marche De meme linvestissement fixe total est determine en ajoutant les investissements secshytoriels

x

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17 Les ICOR pour chaque secteur lorsqu I i1s sont utilises resu1 tent dune comparaison entre les ICOR implicites inclus dans la version provishysoire du Plan et des tendances historiques II est interessant de noter qu avec l augmentation de la croissance durant ces dernieres annees 1es ICOR sectoriels en Tunisie ont diminue jusqua un point ou i1s sont du meme ordre que les niveaux mondiaux moyens Les ICOR de la periode passee ont ete calshycules en utilisant une moyenne mobile sur cinq annees et 17 supposant un reshytard dune annee entre linvestissement et la production- Les ICOR imshyplicites extraits du Plan ont ete calcules de 1a meme fa~on i1s sont bases sur la derniere annee 1976 et comprennent par consequent les investissements faits ou sur Ie point detre faits pour les annees 1972 a 1975 Le tableau ci-dessous donne les resultats par secteur pour les ICOR calcules pour les annees 1968 a 1972 les ICOR extraits du Plan et les ICOR utilises dans Ie modele (selon Ie cas)

Tableau 2

Agriculture lgt1ines Petrole Energie Manufactures total Industries alimentaires Produits chimiques Textiles Manufactures autres Transports communications Tourisme Autres services

TOTAL

1968

-219 53 30 57 52 53 18 69 56 43 38 60

1i

Nentrent pas dans Ie modele

ICOR PAR SECTEUR

1969 1970 1971 1972 Plan Modele

-1163 -170 50 17 21 x 1804 -252 863 55 245 x

32 29 33 52 403 x 71 60 66 82 133 80 56 58 38 24 34 x

-68 -42 35 09 38 30 24 27 27 40 29 30 39 40 32 26 20 20 54 45 47 41 36 35 56 34 76 48 115 60 40 45 34 32 46 40 43 34 25 17 26 30

5amp ial 1a2 ~ ia1 x

comme facteurs de production

11 Pour etre precis lequation pour lICOR dun secteur i donne durant la periode est

iii iiiIeOR =I -l I _ ~ I _ ~ I _ ~ It t t 2 t 3 t 4 t _5 yi yi

t t-5 Les chiffres dinvestissement sectoriel exprimes en prix courants sont tires des publications du Ministere du Plan et ajustes en dinars constants 1966 en utilisant Ie coefficient de deflation implicite global pour linvestissement fixe

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18 Connne on peut Ie voir dans Ie tableau ci-dessus les ICOR sec to-riels extraits du Plan correspondent approximativement au niveau des moyennes historiques Les rCOR pour lagriculture et les industries alirnentaires ne sont pas tres utiles etant donne que les production agricoles sont tributaishyres des conditions atmospheriques et que les investissements passes (dans lirrigation par exemple) nont guere connu de succes dans la lutte contre la secheresse LrCOR du secteur minier est extrernement eleve de nouveaux investissements etant necessaires meme pour maintenir les niveaux de producshytion actuelle LICOR eleve pour Ie petrole resulte de la cornbinaison entre la production de petrole brut et Ie raffinage dans un merne secteur avec une production de petrole decroissante durant la periode alors que des investisshysements futurs sont prevus dans les raffineries Le faible ICOR projete pour les textiles reflete Ie fait que-les nouveaux investissernents prevus dans ce secteur concernent surtout la fabrication des vetements qui a une intensite capitalistique inferieure a la filature et au tissage

19 Dune maniere generale dans Ie modele les IGOR irnplicites du Plan ont ete adoptes mais ils ont ete modifies lorsque la difference avec les tendances passees devenait importante Etant donne que de nombreux invesshytissernents devant etre realises pendant la periode du Plan ne parviendront a leur plein rendernent quapres Ie Plan une revision en baisse est apparue reashyliste dans certains cas Ainsi 1 ICOR pour 1 energie a ete reduit de 133 a 8 et celui pour les transports et les communications de 115 a 6 On se demande auss si les investissements tres importants prevus dans ces secteurs pourront etre realises Dun autre cote 1 ICOR pour les autres services a ete augmente de 26 a 3 etant donne que les projections du Plan sont peutshyetre optimistes De fa~on a empecher des variations brutales et des niveaux dinvestissement negatifs les investissements dans les services ont ete ajus tes a laide dune moyenne mobile de trois ans et ont ete pris comme nuls si lestimation initiale apparaissait negative Linvestissement par ladminisshytration centrale (pour linfrastructure) est base sur les projections du Plan pour la periode 1973-1976 Apres 1976 linvestissement de ladministration est suppose croitre au meme taux que la valeur ajoutee par ladministration Apres quelques experiences avec un ICOR pour Ie secteur des industries alishymentaires on a prefere une estimation independante

D Emploi et population

20 Lemploi est projete sur une base sectorielle en utilisant des coefshyficients marginaux productionemploi Bien que cette methode soit quelque peu rudimentaire elle nous a neanrnoins permis de prendre pour base les evashyluations demploi en 1972 extraites de la version preliminaire du Plan Ces evaluations malheureusement ne sont pas disponibles sur les memes bases pour les annees precedentes et les statistiques disponibles different dans leur definition de lemploi En consequence il ne nous a pas paru opportun de

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developper ties equations en utilisant des chiffres perimes etant donne que cela produirait des evaluations non comparables avec celles contenues dans Ie Plan Ue plus une part importante de ces series historiques sur lemploi ne constitue quune estimation provenant de statistiques de production utilisant des coefficients fixes

21 Les coefficients marginaux productionemploi (lLOR) sont calcules en prenant laugmentation demplois (en milliers) projete dans Ie Plan et en la divisant par laugmentation de valeur ajoutee en prix constants (en millions de dinars) provenant egalement du Plan (1972-76) On en tire un ILOR imshyplicite qui resulte des travaux faits par les diffcrents ministeres en evashyluant la composante emploi dans des projets specifiques Les resultats de ces calculs sont presentes dans Ie tableau ci-dessous de meme que Ie coefficient marginal productionemploi (LY) pour lannee 1972

Tableau 3 PRINCIPAUX COf7FICIENTS PRODUCTIONEMPLOI HARGINAUX- ET HOY ENS

(1972-1976)

Secteur LY ILOR (1972) (1972-76)

Agricul ture 538 00 Mines 161 -20 Energie (pet role exclus) 015 009 Industries a1imentaires 097 040 Textiles 369 154 Produits chimiques 094 011 Manufactures autres 150 045 l1anufactures total 159 091 Construction 091 064 Transports communications 063 030 Tourisme 065 065 Services aut res 071 039 Services administratif 118 084

TOTAL 209 062

1 Ces coefficients exc1uent 1 i emploi dans Ie secteur artisana1 etant donne que 1a valeur ajoutee par cet emp10i napparaIt pas dans les comptes nashytionaux Les coefficients totaux sont calcu1es par rapport au PIB au cout des facteurs LILOR pour les industries alimentaires est calcu1e sur la base 1973 au lieu de 1972 cette derniere etant une annee exceptionshynelle etant donne 1a recolte dolives record et par consequent une proshyduction inhabitue11e dhui1e dolive

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En general Ie modele a utilise les lLOR tI ci-dessus pour projeter 1 emploi a lexception de lILOR correspondant au sous-total pour lindustrie manushyfacturiere et de lILOR total pour leconomie etant donne que lemploi dans ces deux cas est base sur la somme des dfffirentes composantes Pour lagriculture nous navons pas utilise ltllLOR implicite du Plan egal a 00 mais substitue une valeur de 25 Ie Plan suppose quil ny aura pas demplois nouveaux crees en agriculture ce qui constitue une hypothese extreme II est toutefois difficile de savoir quel est 1 ILOR Ie plus approprii~ etant donne quun so~q-emploi important touche les 800000 personnes actives dans 1 t agriculture en 1972 En d autres termes une augmentat ion subs tantielle de production agricole serait probablement possible sans augmenter 1 emplo simplerrent par une utilisat ion plus effi cace de la main-d oeuvre actuelle

22 Sur ces 800000 emplois dans lagriculture Ie Plan indiCue qui y a 400000 travailleurs hommes employes a plein temps 150000 travailleurs saisonniers hommes et 250000 femmes Si lIon adrret que ces dernieres sont aussi des employees saisonnieres au ne sont employees quIa mi-temps cela sl shygnifie que 400000 personnes soit ne travaillent quJi mi-temps soit sont sous-employes En admettant que ceux-ci ne travaillent qu un tiers du temps des employes a plein temps Ie nombre demp1oyes a plein temps equivalant aux 800000 travailleurs Sl cve environ a 530000 En comparant ce chiffre J la valeur ajoutee dans lagriculture en 1972 Ie coefficient moyen production emploi seleve a 356 On peut supposer que Ie coefficient marginal ne sera pas aussi eleve~ etant donne que lintroduction de nouvelles varietes de graishynes laugmentation de lirrigation la recanisation et les methodes de culshyture amelioree augmenteront la productivite des travailleurs deja employes en agriculture II n y a aucun moyen sur pour evaluer 1 fIILOR pour 1 agriculture dans lavenir mais il sera certainement inferieur a 356 Dune maniere quelshyque peil arbitraire nous avons utilise un coefficient de 25 pour nos projecshytions sur une base de 530000 travai11eurs employes en 1972 Le chiffre de 530000 pour lagriculturc 1 pour effet dabaisser Ie niveau de lemploi en 1972 de 1385000 selon lestimation du Plan a 1115000 Cette evaluation de lemploi en terns_dequivalents ~ p1in cemps per~et_une ~illeure comshyparalS1l avec 1es cnldres de productlon-- El1e condul t a abllsser Ie coefshyficient productionemploi de 209 a 148 Etant donne limportance des emplois inutilcs dans Ie secteur minier qui seront en partie climines pendant la peshyriode du P1an~ nous avons utilise une estimation independante de lemploi dans ce secteur et qui nest pas lH~e a la production miniere On a suppose que Ie niveau demploi baisserait de 19000 en 1972 a 16000 en 1976 et se mainshytiendrait a ce niveau jusquen 1985

1 Les 80000 travailleurs saisonniers en dehors de lagriculture~ ne sont pas pris en compte et consideres comme travailleurs a plein temps Bien que cela produise une legere distorsion dans les chi ffres ce n est pas un probleme important leur nombre etant peu eleve De plus un ajusteshyment serait tres difficile la part de lindustrie netant pas connue

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23 Le tableau ci-dessus presente un aspect assez interessant du Plan Les coefficients productionemploi moyens sont substantiellement plus cleves que les coefficients marginaux ce qui implique que les nouveaux investisseshyments ont une productivite de main-d -oeuvre beaucoup plus forte que les proshyjets existants Dans lensemble Ie LY est de 209 alors que l1LOR est de 062 On sais aussi que les coefficients de capital marginaux sont egaux ou peut-etre legerement plus eleves que les coefficients passes de telle sorte que les coefficients marginaux implicites capitalemploi doivent egaleshyment etre plus eleves que les coefficients moyens capitalemploi La raison pour laquelle Ie coOt marginal de creation de nouveaux emplois en termes dinshyvestissement et de production devrait etre beaucoup plus eleve dans Ie Plan que la moyenne passee est tres difficile a expliquer completement En general de nouveaux investissements ont tendance a introduire de nouvelles technologies qui tendent a augmenter lintensite capitalistique alors que lexpansion de production avec les technologies actuelles peut apparattre comme difficile ou impossible Neanmoins les lLOR implicites dans Ie Plan pourraient ne pas etre aussi eleves si on avait mis laccent sur une maximisation de lemploi dans les nouveaux investissements

24 Le taux de croissance de la Eopulation est suppose eurotre de 28 par an jusquen 1976 puis diDdnuer jusqua 24 par an vers 1980 et se maintenir a ce niveau jusquen 1985 Les taux de participation de 1a main-doeuvre deshyvraient passer de 289 en 1972 a 293 en 1976 a la suite du changement dans la pyramide dSge de la population Apres 1976 ce taux diminuera proshygressivement pour atteindre un niveau de 29 qui restera constant au-dela de 1980 Levaluation de la main-doeuvre obtenue par Ie produit du taux de participation par la valeur estimee de la population est diminuee des migrashytions prevues pendant la periode de projection La baisse prevue de la croisshysance en Europe de lOuest liee a des controles plus severes de limmigration des travailleurs etrangers a conduit la Banque a considerablement diminuer ses projections

25 Le sous-emploi est simplement represente par la difference entre lemploi projete et la main-doeuvre projetee Etant donne que nous avons exprime les chiffres demploi en equivalents plein temps Ie sous-emploi proshyjete ne represente pas Ie nombre reel dindividus sans travail mais Ie potenshytiel inutilise de main-doeuvre De la mBme fa~on Ie taux de sous-emploi calcule equivaut au taux de capacite inutilisee de la main-doeuvre

E Exportations

26 Les exportations de produits ont ete reparties entre leurs principales composantes et sont fondees en grande partie sur les niveaux de production secshytorielle projetes La production tunisienne nest probablement pas affectee par les prix de vente mondiaux pour ses produits et les prix mondiaux ne sont generalement pas influences par la production tunisienne Etant donne que la Tunisie na de part predominante dans aucun de ses marches dexportation ces hypotheses semblent realistes

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27 Les exportations dhuile dolive sont fondees sur la projection de la production dolives (voir plus haut) et sur une estimation du taux dexshytraction et de la quantite dhuile destinee a la consommation locale Le taux dextraction dhuile dolive par Ie passe sest situe entre 18 et 22 (les recoltes les plus importantes tendant a produire moins dhuile et plus deau) Une moyenne cpnservatrice de 20 pour iute la periode a ete retenue bien quon pourrait eventuellement envisager- un chiffre aussi eleve que 25

28 La production dhuile dolive nest pas entierement exportee et la quantite reservee a lusage local semble varier selon limportance de la recolte Dans nos projections nous avons suppose une retention interieure de 25 de la production soit Ie taux moyen pendant la periode 1968-72 (pour 1962-72 Ie taux est de 26 ) En multipliant Ie taux de retention par Ie taux dextraction on obtient Ie taux des exportations dhuile (en tonnes) egal a 15 de la quantite dolives produites en tonnes Pour evaluer les exportashytions a prix constants la quantite dhuile est multipliee par Ie prix (1966) de 329 dinars par tonne Pendant la periode 1967-72 Ie prix moyen a varie de 348 a 361 dinars par tonne La stabilite de ce prix est assez remarquable etant donne que durant la periode la production dhuile a varie dun minimum de 92 (1967) a un maximum de 900000 tonnes (1972) La facilite pour les conshysommateurs dhuile dolive a utiliser dautres huiles au moindre changement de prix relatifs a apparemment entrafne la stabilite des prix dexportation dans Ie passe II est certain que la production dolive correspond a un pheshynomene cyclique extr~mement dependant des conditions atmospheriques sans compter Ie cycle de production des arbres eux-~mes Les projections represhysentent donc des tendances a long terme et non des previsions reelles de reshycoltes annuelles (a lexception de 1973 et de 1974)

29 Les exportations de phosphates resultent de la production des phosshyphates (voir plus haut) avec ajustement pour la consommation locale de phosshyphates dans lindustrie manufacturiere de lacide phosphorique La consommashytion interieure a ete estimee de la fa~on suivante la totalite de la producshytion de 1972 de produits phosphates a ete traduite en tonnes equivalentes de phosPhat~brut en utilisant les facteurs de conversion standards pour chaque produit- ce qui a donne comme resultat une estimation de 983000 tonnes de phosphates Lutilisation locale de phosphates projetee a ete estimee sur la meme base dapres la version preliminaire du Plan et a ete comparee a la valeur ajoutee projetee a prix constants On en a tire un coefficient marginal de 03144 et lequation totale pour la consommation locale des phosphates (DPC)- se presente comme suit

DPC = 023 + 01144 YCHEM

11 Dapres les conversations avec M Scalabre expert de la FAO a lOffice des huiles a Tunis

11 Hyperphosphates superphosphates simples superphosphates triples acide phosphorique et engrais

11 La constante est determinee de fa~on a etre en accord avec les donnees 1973 sur la consommation de phosphates

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En soustrayant la consommation locale de la production totale on obtient les exportations de phosphates bruts Les exportations de petrole sont fondees sur la production du secteur (voir par 12)

30 Pour les exportations des autres produits agricoles une estimation externe est utilisee jusquen 1976 sur la base de previsions faites par Ie Ministeredu Plan par la suite on projette une augmentation a un taux de croissance de 25 par an de 1977 a 1980 et de 2 apres 1980 Ceci suppose une augmentation de loffrede produits agricoles sur Ie marche local et se compare au taux de croissance en termes reels denviron 3 par an pour la periode de 1965-72 Ces produits sont principalement des agrumes des dattes d~~ amandes et aut res fruits et legumes frais exposes a un marche tres compeshytitif du a la concurrence des autres pays europeens et mediterraneens

31 Selon Ie Plan les exportations de produits manufactures croitront de 455 millions de dinars en 1972 a 1168 millions de dinars en 1976 soit un taux de croissance composee de 265 Si on deduit les deux sous-categories principales produits chimiques (principalement les produits a base de phosshyphate) et textiles (principalement des produits finisy compris les chaussushyres) Ie taux de croissance des produits restants nest que de 119 La croissance rapide des exportations de produits chimiques et de textiles depend eVidemment de la realisation des investissements prevus dans ces secteurs Durant la periode du Plan nous avons calcule que Ie rapport entre laugmentashytion de valeur ajoutee et laugmentation des exportations serait de 176 pour les produdts chimiques de 184 pour les textiles et de 0551 pour les autres produits manufactures Etant donne quil a semble utile de pouvoir changer lallocation dinvestissements entre les secteurs dans Ie modele et que par consequent cela pourrait faire varier les exportations nous avons utilise lequation suivante pour projeter les exportations des produdts manufactures

XMAN =XMAN _ ~ YTEXT 184 + 176 YCHEM + 0551 YMANOT XFOODP t t l

Ou XMAN - exportations produdts manufactures YTEXT =valeur ajoutee textiles prix contants YCHEH == valeur ajoutee prodults chim1ques t prix constants YMANOT =valeur ajoutee aut res produi ts manufactures XFOODP =exportations produdts alimentaires

On suppose dans la ligne des estimations du Plan que les exportations des industries alimentaires augmenteront de 86 par an Ces produits ne represhysentent quune part minime des produdts manufactures exportes et consistent en vin sucre et produCts en boites

- 17 shy

32 Les exportations de biens sont donc la somme du petrole des phosshyphates de lhuile dolive des autres produits agricoles et des produits mashynufactures Lexportation de services autres que les services facteurs de production est divisee en deux groupes importants Ie tourisme et lea aut res services Les projections des recettes touristiques sont fondees sur la croisshysance projetee de la valeur ajoutee comme decrit au par 15 ci-dessus Ce taux de croissance est applique aux revenus 1972 convertis en prix courants en utilisant un indice projete des prix dexportation pour les services Les exportations des autres services refletent les estimations tunisiennes recentes jusquen 1975 Elles sont supposees augmenter de 65 par an jusquen 1985 ce qui represente Ie meme taux de croissance que celui utilise par Ie Plan pour la periode 1972-76 (vraisemblablement a prix constants) Pendant la peshyriode 1966-72 Ie taux de croissance aux prix courants etait denviron 8 (ou denviron 6 en termes reels) La majeure partie de la croissance dans ce secteur est due a la vente de services de transport qui a son tour est liee au tourisme

33 Les prix a lexportation ont subi des changements importants dans les annees recentes a la suite de laugmentation generale des prix et de linshyflation mondiale Les prix presentes dans Ie Tableau 6 resultent de lanalyse par la BIRD du commerce international des matieres premieres avec quelques ajustements pour la Tunisiemiddot Le prix nominal du petrole tunisien en 1980 est projete a 1220 dollars sur la base des projections de la BIRD pour les prix sur les marches mondiaux Ceci entratne que Ie prix reel sera inferieur au prix 1974 apres application dun indice des prix internationaux Le prix des phosphates est projete a 3380 dollars en comparaison de la projection officielshyIe de la BIRD de 53 dollars (75 BPL FAS Casablanca) La difference tient compte du fait que Ie phosphate tunisien est de qualite moindre Le prix de lhuile dolive resulte dun indice des prix projete pour lhuile de noix de coco et applique au prix de lhuile dolive en 1974

- 18 shy

Tableau 6 PRIX A LEXPORTATION

1973 1974 1975 1976 1977 1978 1980 -1985

Hui1e dolive $tonne 1149 1657 1476 1362 1430 1502 1656 2113

Autres produits agrico1es taux de croissance () 80 50 50 50 40 40 40 40

Phosphates $tonne 107 402 431 393 295 295 338 431

Petro1e 2Jut ($bari1- ) (dinarstonne)

39 142

104 375

93 335

97 350

103 373

109 393

122 442

172 620

Autres produits taux de croissance () 80 129 50 50 40 40 40 40

Services non faeshyteurs de producshytion tau de croissance () 102 100 50 50 50 40 40 40

Prix internashy 2 r

tionaux (indice~ 1000 1195 1340 1471 1596 1724 1983 2782

1 La projection est basee sur un prix de 1625 dollar par bari1 en 1966 2 Projection du 16 decembre 1974

F Importations

34 Les importations sont projetees sur 1a base de categories types duti1isation finale a lexception des importations de produits alimentaires qui sont iso1ees parmi 1es importations de biens de consommation Les cinq classes sont 1es biens intermediaires 1es biens dequipement 1es carbushyrants 1es biens de consommation et 1es produits alimentaires Les equations de demande pour chaque groupe ont ete ca1cu1ees en uti1isant des correlations sur des donnees couvrant 1a periode 1960-72 Pour 1es produits intermediaires une ventilation a ete faite par 1a suite afin de separer 1es matieres textiles (liees a lindustrie du textile) des autres biens intermediaires (lies eux a 1a production manufacturiere non textile) Les equations pour ces groupes se presentent comme suit

- 19 shy

-2MITEXT -0033 0783 YTEXT R 0929 DI-J - 153= shy= ~lIOTH 3157 ~ 1058 YMANXT R = 0724 DW 180=

-2 =

-= -

Ou HITEXT importations produits textiles intermediaires

MIOTH - importations autres produits intermediaires YTEXT valeur ajoutee textiles YHANXT =valeur ajoutee manufactures textiles exc1us

En ce qui concerne 1es biens dequipement on a pense quil serait bon de poushyvoir iso1er leffet sur la balance des paiements des differents modeles dinshyvestissements sectorie1s On sait a priori que les investissements dans Ie secteur manufacturier par e~mple auront une composante plus e1evee de biens dequipement importes quun investissement en agriculture De plus une corshyrelation investissement fixebiens dequipement donne un coefficient plutot bas (0420)

-2HCAP 1475 ~ 04262 IF 0940 m-J 117R = -== (1317)

Ou MCAP -- importations biens d equipement IF = inves tissement fixe brut

Malheureusement il ny a aucune information sur la part dimportation dans linvestisseruent par secteur Nous avons done divise 1investissement en trois categories II investissements comportant une part d equipement importe imshyportante 12 i ~ves tissements dont 1a part est faib1e et 13 investisseshylOOnts dont la pact est moyenne Les elements entrant dans chaque classe ont ete choisis a priori et nous avons procede par approximations successives avant dobtenir lallocation finale entre les trois groupes Lequation finale pour les biens dequipement importes pour les trois groupes est la suivante

-2MeAP = -1205 06740 II ~ 02149 12 ~ 03841 13 R 0978 DW - 199 (1059) (212) (470)

Ou 11 - investissement fixe manufacture petro1e energie et mines 12 =investissement fixe agriculture gouvernement et autres services 13 = investissement fixe tourisme transports et communications

35 Les coefficients finaux semblent raisonnahlas Ie groupe fort comshyporte une part dimportation de 67 Ie groupe faib 1 c une part de 22 ~ et Ie groupe moyen une part de 38 Bien qu il soit posgible que la multicolineashyrite ait cree une dis torsion des coefficients par rapport a leur valeur ree11e cependant les resultats correspondent a ce qui est previsible

- 20 shy

36 Les importations de produits alimentaires sont supposes etre positi shyvement corrcHes aux depenses de consommation privee et a lindice des prix relatii et negativement correlees a la production agricole Lequation est la suivante

H1OO]) =-2999 ~ 4939 RPIFOOD i 00866 PC - 03073 YAG _1 (361) (345) (381) E~ = 0875 DW = 202 (1962-71)

Lindice des prix relatif pour lalimentation est defini comme Ie quotient de lindice des prix de gros par Ie coefficient de deflation des prix implicite pour les importations Lajustement de lequation est tout a fait satisfaisant et les signes ont tous la bonne direction On sait cependant que durant la period~ ou cette equation a etc calculee Ie controle des importations par Ie gouvernement a tenu tIDe place importante dans la determination du niveau des importations des prodults alimentaires meme si lon ne peut pas en tenir compte dans lequation On pense qull y aura tIDe limite a 1a reduction des importations de produi ts alimentaires dans I avenir en raison des problemes politiques que poseraient des importations stagnantes de produits alimentaires dans Ie cas de mauvaises recoltes par exemple

37 Le controle des importations pourra aussi affecter les autres equashytions et on peut douter de la possibilite dutiliser les donnees pour calculer les fonctions de demande dimportation En fait par Ie passe les niveaux dimportation de biens dequipement et de biens intermediaires ant determine les niveaux dinvestissement et de production industrielle Les variables independantes et dependantes ont ete simplement interverties dans chaque equashytion afin que Ie modele puisse determiner Ie niveau necessaire dimportations pour chaque niveau dinvestissement et de production industrielle En dautres termes bien que les equations de correlation puissent conduire a inverser les relations de causalite elles refletent neanmoins Ie rapport etroit entre les variables

38 On na pas essaye de degager une correlation pour les importations de biens de consommation etant donne que ces importations sont plus diversi shyfiees et pas directement liees aux depenses de consommation Le rapport des importations de biens de consommation aux depenses de consommation privee toshytales est indique dans Ie tableau ci-dessous

- 21 -

Tableau 4 CONSOIlllATION PRIVEE ET UIPORTATIONS DE OONSOtlNATION (1961-1972)

(en millions de dinars prix 1966)

DE BIENS

Annee Consommation

privee

Biens de consommation

_ i1P0rtes Rapport

1961 1962 1963 1964 1965 1966 1967 1968 1969 1970 1971 1972

3242 3141 3560 35 3 y 7 3813 3757 3847 3844 4207 4389 4918 5598

287 300 261 219 209 219 179 218 2l5 257 315 31S

89 96 76 74 58 56is 7

46 5shy49 52 56

Le maximum est atteint en 1962 annee pour 1aque11e 1es biens de consQnmlation representent 96 i de 1a consommation prlvee Apres la mise en place de L~)shy

troles a 1 t importation a conduit a une diminution progre~sive du rapport jusshyqua ce qui1 atteigne son point Ie plus bas (46 ) en 1968 Depuis Ie rapshyport a progressivement remonte en particulier durant ces quelques dernicres annees ou 1es recettes dues au commerce exterieur ayant augmente i1 a ete F~ssib1e dfassouplir Ie regime des importations En 1972 Ie rapport depenses importations etait de 56 en hausse par rapport aux 52 i de 1 annee prfceshydente

39 Le niveau des importations de biens de consommation constitue une variable de politjque sujette dans certaines limites aux decisions du gouvershynement concernant 1a liberalisation des importations Dans ces projections on a s~ppos~ quune ~~ndance progressive vers 1a lib~rallsation se poursuivrait [ornpte tenll des revenuC dexportatJon plus cleves et de Iaugmentation des reshyserves Le coefficilnt importations de biens de consommationconsommation prishyvee augmentera selon 1a projection de 1a valeur r~el1e de 5 en 1973 a 65 en 1976 et se maintiendra au niveau de 65 ~~ enswte Etant donn~ que 1a croisshysance rapid projetee pour I economie entra1ne une augmentation de 1a producshytion locale de biens de consommation cn a suppose que Ie toefficient natteinshydra pas Ie n ivlw maximl de 96 observe precedemlent

40 Les importat ions de carburants (petro1e brut compris) sont basees sur des projections faites par Ie Gouvernement tunisien Pour la periode a1shylant jusquen 1980 on a consid6r6 que 1es importations de carburants pourshyraient etre maintenues a un niv~au pratiquement constant etant donne que la

- 22 shy

construction dune nouvelle raffinerie permettra une substitution aux imporshytations supplementaire et un accroissement des exportations de produits peshytroliers Toutefois on a projete quau dela de 1980 les volumes dtimporshytations augmenteraient en fonction de la croissance de la consommation locale selon les indications du Tableau 2

41 Les importations de services nentrant pas comme facteurs de producshytion sont projetees avec une equation de correlation qui les relie tout simshyplement au PIB total

MSER =-0623 ~ 0084 GDP (932 )

Ou 11SER =importations services non facteurs de production GDP =produi t interieur brut aux prix de marche

Les importations totales de biens et de services non facteurs de production sont tout simplement la somme des biens intermediaires des biens de consommashytion des biens dequipement des carburants des produits alimentaires et des services

G Consommation et epargne

42 Les estimations des depenses de consommation et de lepargne sont faites separement pour Ie secteur prive et Ie secteur public Les depenses de consommation privees sont evaluees en utilisant une fonction de consommation liee au revenu national brut Le revenu national brut nest autre que Ie proshyduit national brut (PNB) prix constants ajuste en fonction des tetmes de lechange et Ie PNB est egal au PIB aux prix de marche plus les revenus nets provenant de letranger Lajustement des termes de lechange est necessaire de maniere a transformer les exportations a prix constants en series ajustees d exportations qui re fletent Ie pouvoir d achat en produi ts importes des exporshytations Cela sobtient en divisant les exportations par lindice des prix a limportation et en soustrayant les exportations a prix constants

43 Pour evaluer les depenses de consommation privee a prix constants on a essaye dajuster une fonction de consommation de Friedmanite dans lashyquelle une estimation des elements permanents et transitoires d~revenu sont isoles avec pour hypothese que Ie revenu permanent seul compte- Apres plushysieurs essais avec differentes mesures du revenu permanent on a toutefois trouve que Ie revenu avec un retard dun an donnait Ie meilleur resultat Lequation de correlation se presente comme suit

Pour une discussion de lapplication de la methode du revenu permanent aux1 pays en voie de developpement voir R F 1ikesell et J E Zinser La nature de 1a fonction depargne dans les pays en voie de developpement Etude de la 1itterature theorique et empirique Journal de litterature economique 1973 p 1111

- 23 shy

PC =6870 ~ 0581 GNY _ ~ 03857 (GNY - GNY _ )t l t t l(1121) (342)

-2R =097~ DW =228

Ou PC - depenses de consommation privee en dinars constants 1966 GNY = revenu national brut

44 La consommation de ladministration de meme que les depenses coushyrantes 4e ladministration augmentent a un taux de croissance deduit des comptes du secteur administration dans les comptes nationaux (Bien que la valeur ajoutee et les depenses de consommation et courantes dans Ie secteur de ladministration soient des concepts legerement differents nous pensons qul elles augmentent parallelement) Llepargne de ll administration est evaluee en soustrayant les depenses courantes des revenus courants Les revenus coushyrants sont evalues en utilisant deux equations generales une pour les impots directs et autres revenus et lautre pour les impots indirects Les impots directs et autres revenus sont tout simplement lies au PIB alors que les i pots directs sont lies aux importations (aux prix courants) Trois aut res vashyriables ont ete introduites pour tenir compte de leffet des changements de taux de limpot en 1965 1966 1968 et 1969 Les revenus courants ainsi evashylues sont alors ajustes (en utilisant Ie coefficient de deflation implicite pour Ie PIB total) pour obtenir les revenus courants a prix constants

Les equations de correlation pour 1es impots sont

-2INDTX =4559 + 04297 MB~ 01566 D68 R =0929 DW =153 (1597) (580)

DTXOTH - 4990 + 00744 GDPIt

+ 6205 D66 ~ 7545 D 65 + 1505 D69 (846) (222) (256) (522)

2-R =0 992 DW = 309

ou INDTX = taxes indirectes DTXOTH =taxes directes et autres Mit =importations biens et services non facteurs prix courants GDP~ =PIB aux prix courants D 65 =variable ayant une valeur deg jusquen 1964 1 par 1a suite D 66 D 68 D 69 =identique a ci-dessus pour 1966 1968 et 1969

Les revenus a prix constants (CURREV) sont a10rs definis ainsi

CURREV =(INDTX + DTXOTH)IPD

ou IPD =coefficient de deflation des prix imp1icite pour Ie PIB 1966 =100

- 24 shy

45 Lepargne nationale brute de ladministration (GNSPUB) est egale aux revenus moins les depenses alors que lepargne interieure brute totale est egale au PIB moins la consommation privee et moins la consommation puhli shyque La difference entre lepargne nationale brute et lepargne interieure brute est egale aux revenus nets des facteurs de production et aux transferts courants nets

46 Le deficit en ressources est la difference entre les importations et les exportations de biens et de services nentrant pas comme facteurs de production qui par definition doit etre egale a la difference entre leparshygoe et linvestissement Legalite entre ces deux differences est assuree par les variations de stocks celles-ci sont definies comme suit

OSTK =GOP - PC - GC - IF + M - X

soit OSTK =M - X - S - IF

ou OSTK = variations de stocks GC = consommation de ladministration H = importations biens et services non facteurs X exportations biens et services non facteurs= IF - investissement fixe brut total S epargne interieure brute=

A long terme on pourrait esperer que OSTK devienne faible et positif lorsque les stocks augmentent avec le niveau general de la demande Si ce nest pas le cas cela indique quune autre variable devrait etre changee afin de corshyriger le systeme

H Balance des paiements

47 La balance des paiements est projetee en dollars EU courants Les exportations aux prix courants proviennent des series projefes en dinars coushyrants en utilisant le taux de change de 227 dollarsdinar- Les importashytions sont converties a partir des importations a prix constants en importashytions aux prix courants en utilisant deux indices de prix (1966 =100) un pour les produits et lautre pour les services (voir Tableau 8) Les transshyferts courants nets linvestissement etranger direct les dons et les autres revenus des facteurs proviennent des projections du Ministere du Plan jusquen 1976 et prolongees jusquen 1985 Linteret sur la dette publique comprend linteret sur la dette existante base sur les evaluations de la Banque plus linteret sur les nouveaux engagements estime en utilisant le programme de proshyjections BSIML Les autres interets consistent en faibles montants re~us sur les reserves et des paiements sur la dette privee (la dette publique est definie comme la dette due par les organismes publics ou garantie par eux Seule la dette privee non garantie est consideree comme privee)

1 Pour 1972 le taux de 208 dollarsdinar a ete utilise

- 25 shy

Tableau 8 PRIX A LLMPORTATION

1973 1974 1975 1976 1977 1978 1980 1985

(Taux de croissance annuels en ~)

Biens 175 300 80 70 55 50 50 40 Services 00 160 60 55 50 50 50 40

48 Les transferts des travailleurs emigres ont ete projetes a un taux plus faible que precedemment compte tenu de la baisse prevue du taux dimmishygration net vers lEurope Une telle projection resulte egalement du ralenshytissement economique prevu en Europe a la suite de la crise de lenergie et des reglements et restrictions supplementaires sur les travailleurs etrangers Les transferts de salaires jusquen 1976 constituent une estimation recente du budget economique du gouvernement Pour les annees suivantes Ie modele utilise un facteur dinflation annuel de 5 plus une augmentation annuelle des salaires reels de 5 et suppose quil ny aura pas de variation nette dans la main-doeuvre expatriee

49 Le revenu des investissements directs est evalue a partir de deux hypotheses a Ie revenu provenant du secteur petrolier selevera a environ 10 des recettes dexportation du petrole et b Ie revenu sur linvestisseshyment des secteurs non petroliers est lie au niveau de capital etranger implishycite qui procure un rendement de 8 Le revenu des investissements directs en 1972 etait denviron 25 millions de dollars avec 13 millions de dollars provenant des recettes petroli(~res soi t par consequent une estimation de 150 millions de dollars pour Ie capital a la fin de 1971 Le capital a la fin de 1972 est evalue en amortissant Ie capital 1971 a laide dun taux de 3 et en ajoutant les investissements directs effectues en 1972 Etant donne que Ie revenu sur investissements paye en 1973 est engendre par Ie capital 1972 il y a un decalage de deux ans entre linvestissement et les revenus qui en reshysultent

I ~ts de capitaux et variations des reserves

50 Diverses hypotheses concernant les engagements de nouveaux flux de capitaux etrangers pour des prets publics ou publiquement garantis sont faites de maniere independante Dune faton generale elles supposent une continuashytion des niveaux dengagements existants jusquen 1976 puis une legere augshymentation par la suite Une hypothese sur Ie rythme des tirages est ensuite appliquee aux engagements estimes pour obtenir les nouveaux tirages Les hyshypotheses de tirage pour les donneurs bilateraux sont basees sur lexperience passee pour la Tunisie lors de la periode 1966-68 alors que celles pour la BIRD et 1IDA sont basees sur 1experience passee de la Banque et de lIDA dans Ie monde entier Pour les credits finanCiers nous utilisons un taux 40-40-15-5 base sur une analyse pour differents pays qui semble valide pour la Tunisie alors que les credits-fournisseurs sont supposes etre debourses dans lannee dengagement

- 26 shy

51 Etant donne 1es termes des nouveaux emprunts Ie programme BSIML a ete utilise pour ca1cu1er lamortissement Lamortissement total et 1es deshyboursements nets sont a10rs ca1cu1es apres combinaison avec 1es paiements damortissement en cours bases sur 1es statistiques de 1a dette preparees par 1a BIRD Lequi1ibre entre Ie compte courant de 1a balance des paiements et Ie compte de capital est maintenu par 1es variations de reserves Le rapport entre 1es reserves eet 1es importations de biens aux prix courants a ete calcushyIe et on suppose que 1es reserves ne diminueront pas en dessous de 25 des importations (trois mois) Au cas ou ce1a se produirait 1es credits-fournisshyseurs seraient augmentes jusqua ce que Ie coefficient de reserve atteigne 025

Tableau 9 HYPOTHESES DE TIRAGE SUR LES PRETS (en pourcentage par an)

Annee Source 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

Banque Mondiale IDA Etats-Unis France AlIemagne Aut res Credits financiers

3 2

50 30 5

50 40

13 12 25 30 10 25 40

20 19 10 10 20 10 15

20 16

5 10 15

5 5

17 15

5 10 15

5

12 13

5 10 15

5

6 10

10

4 7

10

3 4

2 2

Tableau 10 HYPOTHESES SUR LES

Interets Maturite Source () (annees)

BIRD 725 25 IDA 075 50 Al1emagne (RFA) 250 25 France 550 10 Ita1ie 550 12 Canada 00 40 Etats-Unis 30 35 Pays de l Est 25 8 Autres bi1ateraux 35 20 BAD 50 20 Credits financiers 80 10 Credits fournisseurs 90 7

CONDITIONS DE PRET

Periode de grace (annees)

5 10

8 1 4

10 10

1 5 1 3 1

- 27 shy

J Monnaie et prix

52 Le niveau des prix est determine pour leconomie dans son ensemble par une equation liant Ie coefficient de deflation des prix implicite pour Ie PIB (IPD) a la masse monetaire (MS2 - qui comprend la quasi-monnaie) et a la production reelle Lequation est definie sous une forme logarithmique comme suit

-2log IPD = -05871 log GDP + 06552 log HS2 + 02797 R =0953 Dtf - 194 (263) (525)

La masse monetaire est divisee en deux parties les avoirs etrangers nets et les autres credits locaux Les autorites financieres sont supposees etre a meme de conserver une croissance de la masse monetaire superieure de trois points de pourcentage au taux de crois6ance du PIB reel Les avoirs etrangers nets (reserves) proviennent de la balance des paiernents cest-A-dire que Ie credit local qui est ajuste pour les fonds de contrepartie les depots publics etc doit augrnenter a un taux de croissance suffisant pour permettre datteinshydre Ie taux de croissance necessaire de la masse monetaire

53 Etant donne les informations limitees sur les prix en Tunisie il na pas ete essaye dintroduire les effets des prix relatifs dans les equations sur les productions sectorielles Lutilisation des prix relatifs na pas ete significative dans les equations dimportations A lexception des produits alimentaires importes Le niveau general des prix a un effet direct sur les equations de revenus et de depenses de ladministration Etant donn~ que les revenus de ladministration sont en partie bases sur les importations qui ne sont que peu affectees par les changements des prix locaux les revenus de ladministration ont tendance A augmenter plus lentement que les depenses pushybliques durant une periode dinflation entrainant une diminution de lepargne publique et par suite une diminution de lepargne en general

54 Les pages suivantes fournissent un glossaire permettant d identifier les variables et un ensemble camplet dequations utilisees dans Ie modele De plus les resultats du modele pour Ie cas 1 qui utilise les hypotheses faibles et Ie cas 2 qui utilise les hypotheses fortes figurent en annexe

k Symboles

Variables agregees (en dinars constants 1966)

GDP Produit interieur brut aux prix de marche= GDPFC = Produit interieur brut au coOt des facteurs PC = Depenses de consommation privee GC - Depenses de consommation publique IF =Investissement fixe brut DSTK - Changement de stocks M =Importations biens et services courants (non facteurs)

=Exportations biens et services courants (non facteurs) GOY =Revenu interieur brut (GDP + TTADJ) X

- 28 shy

GNP Produit national brut= GNY Revenu national brut (GNP TTADJ)= NFY =Revenu net des facteurs de production NCT =Transferts courants nets TTADJ - Ajustement des termes de lechange-GDS =Epargne interieure brute (GDY - PC - CC) GNS Epargne natipnale brute (CDS NFY NCT)= Variables sectorielles

Y = Valeur ajoutee I ~ Investissement fixe ICOR =Coefficient marginal de capital AG = Agriculture AGNOL =Agriculture sans les olives AGOL = Agriculture olives seulement HIN = Hines ENER =Energie (petrole exclu) PET bull Petrole MAN = Manufactures FOODP = Industries alimentaires TEXT bull Textiles CHEM =Produits chimiques MANOT =Autres manufactures CONST = Construction et travaux publics TRC = Transports et telecommunications TRM =Tourisme GOV =Services administratifs SEROT = Autres services g - Taux de croissance exogene E =EmpIo (en miIIiers) P = Productivite (YE) V =Volume (en milliers de tonnes) PR = Production en volume (milliers de tonnes)

Exportations et importations (en prix constants 1966)

MITEXT MIOTH MINT MCPA MFOOD MCON MC MSER M XOLO XAG XPHOS XPET XOTH

- Importations produits intermediaires pour lindustrie textile =Importations autres intermediaires = Importations intermediaires total - Importations biens dequipement = Importations produits alimentaires = Importations biens de consommation non alimentaires = Importations biens total caf = Importations services courants non facteurs - Total importations de biens et services non facteurs - Exportations huile dolive - Exportations autres produits agricoles - Exportations phosphates - Exportations petrole brut - Exportations de biens autres

- 29 shy

XTPI1 - Recettes dexportation tourisme XOTSER =Recettes dexportation autres services

XSER = Exportations totales de services non facteurs X = Exportations totales de biens et services non facteurs V Volume des exportations en tonnes= XPI =Indice des prix a lexportation M-Elas =Elasticite des importations (par rapport au PIB) MGDP = Rapport des importations au PIB MPI Indicedes prix a limportation=

Monnaie prix et administration

DOMeR =Credit interieur ajuste RES =Avoirs exterieurs nets MS2 - Hasse monetaire (monnaie et quasi-monnaie) IPDEF = Coefficient de deflation implicite PIB GRIPD =Taux de croissance de IPD CURREY - Revenus courants de ladministration CUREXP =Depenses courantes de ladministration DTXOTH =Taxes directes et autres revenus INOTX = Taxes indirectes

Balance des paiements (en dollars EU courants)

EXPORT =Exportations biens et services non facteurs IMPORT _ Importations biens et services non facteurs RESEAL =Deficit en ressources NETINT = Paiements d I interets nets INTPUB Paiemcnts d I interet publicsltshy

INTOTH =Autres interets NETDII =Revenu dinvestissement direct net NETDFI =Investissement etranger direct net KSTK Capital etr=~-_ger

WRKRHT =Transferts de salaires des travailleurs emigres NETFSY =Revenu net des facteurs de production NE TOFY =Autres revenus nets des facteurs de production CAPGGL =Dons en capital et prets similaires a des dons DBTPUB =Tirages sur prets publics DBTOLT = Tirages SUT prets prives non garantis AMT =Paiements damortissement NET =Flux net de capital CHGRES =Variation des reserves RL - Niveau des reserves

- 30 shy

L Egqations du modele

YAGNOL = YAGNO~_lmiddot (1 + ga)

YAGOL = YAGOLt _1 bull (VOLOt

VOLOt

_1

)

YAG YAGOL + YAGNOL

JAG = donneurol

MIN YMlNt _1 (PRPHOStPRPHOSt_1 )

MIN donneurol

YPET = donn~

IPET = donn~

YENER = -259 + 243 MAN

JENER = 80 YENER bull (YENERYENERt_1 - 10)

YFOODP 3156 + 031PC + 436 YAGOL

IFOODP donne

ITEXT = donn~

YTEXT 120 bull (60 ITEXTt _1 + 30 ITEXT t

_2

+ 10 ITEXT t

_ 3

) + YTEXT t

_ 1

ICHEM = dann~

YCHEM == 130 (42 ICHE~_l + 42 ICHEMt _2 + 16 ICHEM t

_3

) + YCHEI_l

MANDT = donn~

MANOT 135 bull (49 IMANOTt _1 + 37 IMANOTt _2 + 14 IMANOT t

_ 3

) + YMANOT t

_ 1

YCONST = 159 n + 470 I2 + 202 13

IMAN IFOODP + TEXT + ICHEM + lMANOT

YMAN YFOODP + YTEXT + YCHEM + MANDT

n MAN + IPET + JENER + DUN

I2 = IGOV + IAG + ISERDT

13 = ITRC + ITRM

YTBC = -520 + 0921 GDPFC

ITRC = 60 bull YTRCt bull (YTRCt

YTRCt

_1

- 10)

ITRC = (ITRC + ITRC _ + ITRC _ )30t t t 1 t 2

- 31 shy

YTRM = YTRM _ (1 + gtrm)t 1

ITRM = donne

YSEROT = 2884 + 3267 PC

ISEROT 30 YSEROT bull (YSEROT YSEROT _ - 10)t t t 1

ISEROT = (ISEROT + ISEROT _ + ISEROTt _2)30t t t 1

YGOV = 860 + 5098 CURREV _t 1

IGOV donne

GDPFC YAG + YMIN + YPET + YENER + YMAN + YCONST + YTRC + YTampf + YSEROT + YGOV

IF = lAG + IMlN + IPET + IENER + MAN + ICONST + ITRC + ITRM + ISEROT + IDOV

MCAP = -1205 + 6740 Il + 2149 I2 + 3841 I3

MITEXT = - 033 + 783 YTEXT

YMANXT = MAN - YTEXT

MIOTH = 3157 + 1059 YMANXT

MINT = MITEXT + MIOTH

MFOOD -2999 - 3073 YAG + 0866 PC + 4939 RPIFOao

MFUEL = donne

MCON oC bull PC

cL = donne

MSER -623 + 084 GDP

MPISER MPISERt_1 bull (1 + gmps)

M3ER MSER MPISER

MG MCAP + MINT + MFOOD + MFUEL + MCON

MGFOB = MG 921

MPIG = MPIGt 1 bull (1 + g ) - mpg

MG = MGFOB MPIG

M = l-flER + MGFOB

M = MSER + MG

MPI = MM

DSTK = GDP - PC - GC - IF - X + M

- 32 shy

I

log IPD

TXSUB

GDP

lRDTX

CURREV

CUREXP

GC

MS2

DOMCR

GNP

GNY

PC

C

GDS

GNS

GNSPUB

GNSPRI

XOLO

XVOLO

XAG

XPROS

XVPHOS

PRPHOS

XPET

VPET

== IT + DSTK

= -5811 log GDP + 655 log MS2 + 2191

= 88 INDTXIPD

= GDPFC + TXSUB

(YGOV YGOV _ - 10)t t 1

== 3319 + 0144 GDP

2022 + 430 bull M

== (DTXOOR + INDT)IPD

= CUREXPt

_1 bull (1 + gg)

== GC _1 bull (1 + gg)t

= MS2 _ middot (GDPGDP _ + 04)t 1 t 1

== DOMCRt_l (GDPGDP _ -1 bull 15 + 1)t 1

= GDP + NFY

== GNP + TTADJ

= 6810 + 581 GNYt _ + 3851 (GNY - GNY )1 t t-1

= GC + PC

== GDP - C + TTADJ

== GDS + NFY + NCT

== CURREV - CUREXP

GNS - GNSPUB

= XVOLO 329

== donne

= XAGt _ bullmiddot (1 + gxag)1

== XVPROS bull 535

= PRPHOS - (23 + 1l44 YCHEM)

dorme

= XVPET 10

donne

- 33 shy

XMAN = XMAN + 184 d YTEXT + 176 ~ YCHEM + 551 j MANOT + ~ XFOODPt _1

XFOODP = XFOODPt _1 (1086)

XG XOLO + XAG + XPHOS + XPET + XMAN

XTRM = XTRl_1 (1 +gtrm)

XOTSER = XOTSER _ bull (1 + g )t 1 xs

XSER = XTEU1 + XOTSER

x = XSER + XG

XP IOLO = donn a

XOLO = XOLO XPIOLO

XPIH = donna

XPHOS XPHOS XPIPH

XPlPET = donne

XPET = XPET XPIPET

XPIOTH = donne

XMAN XMAN XPIOTH

XPlAG donne

XAG XAG XP lAG

XG = XOL0 + XAG + XPHOS + XPET + XMAN

XPISER = XPISER (1 + gmps)t _1

XSER-l(- XSER bull XP LSER

XPI = (XG + XSER)X

TTADJ = (XG-MPI) - XG

XADJ X + TTADJ

XGADJ = XG + TTADJ

EXCHR donne

EXPORT = (XG + XSER) EXCHR

IMPORT = Mgt EXCHR

RESBAL EXPORT - TI1PORT

- 34 shy

INTPOB bull calcul~ par Ie programme

NETDII = 08 KSTK + 10 XPETt

NETDFI = donn~

KSTKt = 91 KSTK + NETDFl _t _1 t 1

INTOTH donne

NETINT = INTPUB + INTOTH

NETOFY = donne

donneWRKRMT =

NETFSY = NETINT + NETOFY + WRKRMT + NETDII

donneNETTRN =

CAPGGL = donne

CURBAL = RESBAL + NETFSY + NETTRN

donnemiddotDBTPUB =

DBTOLT = donne

AMTPUB = calcule

AMTOLT = calcul~

NETPUB = DBTPUB - AMTPUP

NETOLT = DBTOLT - AMTOLT

CHGRES = - (CURBAL + NETDFI + CAPGGL + DBTPUB + DBTOLT)

RL = RLt _ - CHGRES1

RLM = RLM

IF RLM ~ 25

DBTPUB = DBTPUB + (25 M - RL)

- 35 -

Emploi

EAG 25 ~ YAG + EAGt _l

EMIN donn~

YENPET YPET + YENER

EENPET 09 L1 YENPET + EENPETt _l

EFFODP = l) Ll YFOODP + EFOODPt_l

ETEXT 154 ~ YTEXT + ETEXTt _1

ECHEM = 11 J YCHEM + ECHEMt _1

EMANOT 45 LJ YMANOT + EMANOTt_l

EMAN EFOODP + ETEXT + ECHEM + EMANOT

ECONST 64 Ll YCONST + ECONSTt _1

ETRC 10 L1 YTRC + ETRCt_l

ETRM =65 L1 YTIU1 + ETRMt-l

ESEROT 19 L1 YSEROT + ESEROTt _1

EGOV 84 L1 YGOV + EGOVt-l

E~T EARTt_l bull 102

ETOT EAG + EMIN + EENPET + EMAN + ECONST + ETRC + ETRl1 + ESEROT + EGOV + EART

Productivite isme

pour Ie l secteur

p = YE1 1 1

DIAGRAMME DES FLUX DU MODELE DE CROISSANLE

DONNEES ENTREES

LEXQUE

y 1 Y 2 Valeur agoutee par secteur

1 2 I nvestissement par secteur E - Emploi

G DP Produit I nterieur brut I CO R Coefficient marginal de capital

1 F - I nvestissement fixe total M - Importations

x shyRG shyG R GC shyPC

C ASTK

Exportations Deficit en Ressources Recettes de lEtat Consommation publique Consommation privee Consommation totale Variation des stocks

World Bank-8122IR

-----------------------------------------------

- 37 -

TUIISIA(RIJIl ) lnw GRniNTH

IQ71 ten 2 IQ73 IQ7a IQ75 IQ76 IQ77 lQ78 IQQ lQ8n

SEC~~PAl RRFAK~OW~ OF valUE ADnEn fCONqTANT I Q~II lll IIIN (toUR) -_------------------_-------------------------------------shy

211- VAGNrll 1002nn 12110 0 P2311 127(103 n~2Q2 137tfl3 la23QQ la7383 1lt2541 157B8n ~a7 VAGOl 1gt800 H son 12~QR tAlgtbQ In275 tllQ IQ5nQ Ill 5IH 21304 222B 2aA VAG 11b000 151I00 illl70Q aA7 HlA567 151o5 -IQ07 11I77(Q t738a5 180111~

25~ VFODDP aQOO lll200 2b8BI 31711Q 32blgtb lllQb7 ~6b76 3R56b an~4b In04n 5Q YTFXT 11200 t3Qon 1~lCjC IQqC 2112l 0 2QCjas l53CO a I bull bOC 48l55 )75lt 2b VC IltIE 101 bbiIO 7lOn 9IIIIQ 11A13 gt021 17 517 IAA5A IQ1I42 2t0~9 2i6ao 2~3 vMAlIInT IfIQ(lO 2~7(n b(IIFI tQ orll ~2803 2aQ 1I~lIb IIIICI 55 an h3411o 2~5 VtolAlII 100 7QIgton 7 11 703 Q~11fi 0117211 lIC1HII 1332lo IIA1I07 155113 IAII921 50 VIo1IN 11bOO 1111(1) 12110 13lt3C1 nQlb 15HR 17a20 IA 11 t8813 20S 252 VPET 2gt500 2CjIon 25000 25110 78QII 211 bCl7 ~15(10 nol~ 311a 1l6 3511811 2511 VENER IlOO 111500 16lt35 IQAOCI 728Q 2b4011 297115 nan 376 a23ab 266 VTRC qqOO iQII00 amp2700 721151 7lt11112 IIIIQ07 Qn701 Qfgt1I6C1 l nl6 Qb 111807 2ampB HRM bOO 3031)0 bAOO 51C1 27711 30B2 3351 36A811 110572 aa62lt1 7n VSERClT IAS700 213400 19II()O 2411~O7 b50ib nR30~ 2Q4CiP ~nRn 326050 ~algt1I7t 272 YGOV 911700 100200 tl01I00 12IIA 14050 5aq~Q tblla711 17537~ IA70AO 20212lt ~77 VCIINST 1)991)0 55a1)0 b5ClOO A2180 AUltl2 85QOn II~ 2M IICIIIOI QII652 1015511 27 GDgtFC ~HbOO 7113700 72Cj7 Anllb Qln213 Q71lAn Inllt75 11()A237 lIPlH 1210437

5fCTIIlIAl BIEAIlt OOIlli elF VALliE AIHlfrl GlnIllTH lATES

ab YAG~Ol noon 2011511 1000 IInoo a n no qoon Json 5500 3500 3500 2117 VAGOl Ot)on 9C13b7 -nObll2 snt79 -121121 11170b a50n 1IlOO 1I5nO 115011 ae VAG 0000 11552 -It711 I1I7 t 8117 51 B ~bI9 62n 3b22 3623

~56 YFtlOOP 0000 Hlll9 -21aOI IA183 2A1a 7oal a1I89 5 I 52 53C15 588Q 25Q YTEXT oono 2~t07 17~~2 11110 236sa gt1lt11- lQ6I1R t7 b911 tb22a 15303 2ampt VC~EM 0000 tAIA 21131 2502~ 27212 IbCj61i 7bB 52111 6llIb 745 2amp5 YIANOT 0000 2597 97A2 IIIIbll n1l1 nb7lt 1356 t ll 21a tll1I2a 11111117 265 YMAN nooo 2Q221 -1127 t7122 13bla 13Q3 116bO II5Q2 tl5qb 11 706 250 YMIN 0000 17211 2bA 9321 52~J 1gt000 11111 lInOO 58IIb Q25Q 252 VPET 0000 Q7A7 3101 oa5lt1 110QO 287E1 lt1767 6b81) b25 28C19 254 VENER 0000 Qllall 14051 lQ1I011 15393 tlil0 1280a 382 12113Q 1212 Ob6 VTQC 0000 211j1lC aAIIltI 15551 ltI2Ql 7230 b811 6 11 00 701lA 7tl22 bll VTII01 0000 15bllltl -11551 -6000 toOOO 10 bull 0 0(1 10ono InOOO toOOO 10000 no VSERIIT 00(10 14917 2RI 1IIB7 II 3amp2 1I9QB 5011amp 51130 5705 638 272 VGW 0000 CI(l1I 10110 loqua 15 Q7amp 11722 b500 ~~2amp bamp13 804l 277 YCIIMST oono 11022 111953 2a705 24lt)b -03C1a 211gt0 ~63t 51111 1n2 278 GDPFC nooo 177altl 1151 1~o711 f~amp70 amp7115 bIIl a31 b 611(i 711

GOPFC AV~ II-YR GR bullbull FOQ ~flfCTFD PO nNlY (AVE gwawN AT FND nF II VP p~)

------__--------------------------------------------------------------shyUOA GR-AVa 000 0 0000 000(1 0000 0000 7(197 0000 0000 0000 ~7111

EXPFNDITUPE ON GDP CnN~TANT IQampb tolIllION OTNARS --------------------------------------__-----shy

317 TX9UR QbOOO lOIiton 115li7l 111321 ICjQClQ2 177lt)Cl7 l A7559 0271A 3053 ltab6al 5iA GOP 721600 IIUA80~ 1amp7730 ltlA~Cl37 107amp2115 1151H7 22Aamp11I 110Q5Cj lq051127 1517085 BCI NFY -1lno -Q200 -123I1b -15077 -111 121 -naSb middot2307 -10lt10 11 9135 -1325 It CI GNP 7~500 159~OO AiS3I1U Q710 10~207R 1137Q21 1lt=163(17 1000117 13lt)6292 150Q760 31 0 TTADT 16500 5bIOO 1100(13 106280 118u58 61111gt 1101112 ~n 50(1 81725 8623 32n GNV 7amp3000 A9bonn 903117 1I171t3 Q l1C05~amp 121111)21 12Qamp6a9 131153117 IIROO7 15C1b283nil GNS ISbOO 21)gt1100 Ptlt)Ot 277b8tl 2547Q] gtb~calgt 2I1U5QR 3011795 H6U6 5bQ7I1b 312 GNSPIJ 0000 171Ion IHQ70 21t(Ibamp 21I075 25tll 11 255 I IIb n~23 293002 31AQOO

- 2 shy

importance comprend les secteurs pour lesquels la contrainte provient du nishyveau de capacite La production de ces secteurs dependra des investissements ou des augmentations de capacite Ces investissements dependront cependant des decisions de politique du gouvernement ou des decisions du secteur prive En consequence ces secteurs sont appeles quasi-endogenes t etant donne que leur production depend en fait de decisions qui sont exterieures au modele Dans Ie tableau ci-dessous 13 secteurs sont groupes sous les trois rubriques exogenes endogenes quasi-endogenes

Secteurs par tyPe

Endogenes Q2asi-endogenes Exogenes

Energie Textiles Agriculture (hors olives)

Industries alimentaires Produits chimiques Agriculture (olives) Construction Autres produits manufactures Mines Transports et communications Pet role Gouvernement Aut res services Tourisme

Alors que Ie nombre et la taille des secteurs exogenes est assez important on doit garder en memoire que quatre de ces cinq secteurs sont orientes vers lexportation Contrairement a beaucoup de modeles dans lesquels les exporshytations sont traitees en totalite comme des variables externes ce modele dedutt ses projections dexportation pour les principales exportations des productions sectorielles apres ajustement pour la consommation interieure (phosphates petrole hutle dolive produits manufactures) De cette fa~on une augmentation dune des categories principales dexportations entrafne automatiquement une augmentation du PIB de la consommation et des importashytions tout en permettant une estimation plus realiste de leffet dune croisshysance plus rapide des exportations sur la balance des paiements

4 Pour les secteurs endogenes linvestissement est relie fonctionnelleshyment a la production alors que pour les secteurs quasi-endogenes et exogenes linvestissement est une variable externe mais coherente avec les productions de secteurs Les importations sont ventilees par groupes dutilisation finale et sont fonction soit des composantes de la demande finale (investissement consommation) soit des productions des secteursbull La consQmmation privee est estimee en utilisant une fonction de consommation alors que la consommation de ladministration est fondee sur la croissance du secteur des services pushyblics dans Ie PIB Contrairement au modele classique na deux deficits Ie deficit entre importations et exportations et Ie deficit entre epargne et inshyvestissement sont ajustes lun a lautre par les variations de stocks (cestshya-dire par Ie niveau de linvestissement total) Les autres elements de la

- 3 shy

balance des paiements (transferts des travailleurs emigres investissement etranger direct assistance etrangere) sont en grande partie des estimations independantes et les ajustements entre Ie compte de capital et Ie comptecoushyrant sont operes par les variations des reserves

C Production et investissements par secteur

5 On a identifie les variables determinant la demande dans les secshyteurs endogenes et les regressions couvrant la periode 1960-72 et fondees sur des donnees en prix constants permettent detablir les relations en termes de valeur ajoutee en prix constants 1966 Bien quil eGt ete plus approprie dutiliser la production brute comme dans un tableau dechanges inter-indusshytriels par exemple les series de valeur ajoutee sont toutefois suppose reshypresenter de fa~on satisfaisante la production brute Ces secteurs endogenes sont 1 t energie (non compris Ie petrole) les indus tries alimentaires la consshytruction Ie transport et les communications les services administratifs et lea autres services et representent environ 65 du P1B pour 1972 Lenershygie est liee a la valeur ajoutee dans Ie secteur manufacturier alors que les industries alimentaires sont liees a la consorrmation privee et a la valeur ajoutee dans la production d olives (etant donne que la production dhuile dolive constitue une part importante des industries alimentaires) La consshytruction est liee a linvestissement fixe les transports et les communications sont lies au PIB total au coGt des facteurs et les autres services a la conshysommation privee Les services administratifs sont une fonction des revenus courants de 1 Etat avec un decalage d une annee

-2YENER = -259 0243 YMAN R = 0914 DW = 116 (1134)

-2YFOODP 3156 + 0031 PC 0436 YAGOL R = 0937 DW = 161= (364) (576 ) (1962-1972)

= -2YGOV 860 05098 CURREVt-l R = 0965 DW 184

(1962-72)

= -2YCONST 0159 11 0470 12 0002 13 R 0985 DW 171= = (465) (1828) (383)

-2 YTRC bull -520 00921 GDPFC R 0903 DW = 163= (1061)

-2YSEROT = 2884 03267 PC R bull 0982 DW = 273 (2454)

- 4 shy

Y = valeur ajoutee prix constants de 1966 en millions ENER = energie eau MAN = industries manufacturieres FOODP = industries alimentaires PC = depenses de consommation privee YAGUL = production agricole - olives CONST construction SEROT = autres services CGPFC = PIB au coOt des facteurs Il bull investissement fixe dans les secteurs des industries manufactushy

rieres du petrole de lenergie et des mines 12 = investissement fixe dans les secteurs publics lagriculture et

les aut res services 13 = investissement fixe dans Ie tourisme les transports et commushy

nications GOV CURREV

bull =

services administratifs revenus courants du gouvernement

Toutes les equations ont des coefficients significatifs et R2 eleves Lequashytion pour lindustrie alimentaire couvre la periode 1962-72 compte tenu du fait que les donnees sur la valeur ajoutee pour la production dolives ne reshymontent pas au-dela de 1962

6 Etant donne que linvestissement dans chaque secteur a une composishytion differente entre biens dequipement construction et autres services la valeur ajoutee dans la construction a ete liee a linvestissement fixe venshytile en trois grands groupes Lallocation des investissements sectoriels a ete faite pour chacun de ces groupes sur la base des niveaux probables de biens dinvestissement importes on a suppose que il aura une part dimporshytation elevee (et par suite une part faible de construction) que 12 aura une faible part dimportation et que 13 se si tuera entre les deux Les trois categories ont ete determinees sur la base dapproximations successives dans Ie cadre de lequation des importations de biens dequipement (decrite ci-dessous) mais sont apparues etre egalement determinantes pour lestimation de la valeur ajoutee dans la construction Etant donne que Ie terme constant dans lequation initiale etait tres bas (08) et pas significatif lequation a ete recalculee sans chiffre constant

7 Linvestissement dans ces secteurs est fonde sur lutilisation du taux de croissance actuel de la valeur ajoutee comme indicateur de la croisshysance future probable au cours de l annee suivante L ac~roissement de proshyduction prevu est Ie produit de la production dune annee donnee par Ie taux de croissance correspondant a cette annee-la Apres multiplication par un coefshyficient marginal de capital (ICOR) on obtient 1 investissement dans Ie secshyteur durant lannee Ceci implique un effet multiplicateur relativement simple resultant de la production previsible dun retard dun an et de productions previsibles ayant une elasticite unitaire Etant donne Ie manque de donnees sur Ie capital social par secteur ou sur les capacites existantes cette meshythode est consideree comme etant la meilleure possible Exprimee sous forme dequation la fonction dinvestissement est

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Etant donne que lea investissements passes en Tunisie ont souvent ete improshyductifs marginalement productifs ou ont eu une periode de gestation relati shyvement longue on saper~oit que lajustement des equations dinvestissements aux donnees passees est un exercice decevant Le calcul des coefficients de capital sectoriels est explique par la suite

8 11 reste donc huit secteurs dans la categorie des secteurs endogenes ou quasi-endogenes Ces secteurs sont 1 agriculture avec - ou sans - les olives les mines Ie petrole les textiles les produits chimiques les aushytres produits manufactures et Ie tourisme

9 On a suppose que Ie taux de croissance de lagriculture sans les ~l~ves ne depend pas de linvestissement mais constitue un parametre de poli shytique La croissance de ce secteur est supposee etre legerement plus rapide que durant la derniere decennie pendant laquelle de mauvaises conditions cli shymatiques avaient abaisse Ie taux de croissance global a environ 1 par an (1961-70) Dans Ie cas dune croissance faible qui suppose une continuation de la situation existante avec aucun changement majeur dans les politiques du gouvernernent et des conditions meteoro1ogiques raisonnab1ement bonnes Ie moshydele suppose un taux de croissance de 4 pour les annees 1974-76 et de 35 par la suite Le cas dune forte croissance suppose un ensemble optimum de politiques qui permettrait datteindre un niveau de production plus eleve Ceshyci se traduit par un taux de croissance de 5 pour les annees posterieures a 1974 Linvestissement dans lagriculture est egal a celui prevu dans Ie Quashytrieme Plan jusquen 1976 et est suppose augmenter a un taux de 3 par 1a suite pour les deux hypotheses

10 4 Pour les olives notre projection repose sur les projections du Hinistere du Plan pour 1a periode 1972-76 Ces projections resu1tent el1esshymemes dune analyse de lage des plantations existantes Etant donne quune grande proportion des arbres existants narrive que maintenant a maturite on peut supposer quune production normale serait denviron 500000 600000 tonnes dolives par an (contre 332000 tonnes en moyenne durant 1962 71) En partant dtune estimation de 350000 tonnes pour 1973 on a projete que 1a production augmenterait jusqua 530000 (hypothese faib1e) ou 580000 tonnes (hypothese forte) en 1976 Lestimation de lOffice des huiles montre que larrivee a maturite des arbres existants devrait augmenter 1a production de 45 par an pour 1a periode posterieure a 1976 Ceci suppO$e aucun changeshyment dans 1es methodes de cultures etc ce qui pourrait augmenter Ie taux de croissance de deux autres pOints de pourcentage supplementaires Lestimation forte est done fixee a 6 par an

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11 Dans Ie secteur manufacturier trois branches ont une croissance qui resulte de niveaux dinvestissement determines de fa~on exogene les texshytiles les produits chimiques et les autres produits manufactures On a supshypose que la production de ces branches sera limitee par loffre cest-a-dire par la capacite plutot que par la demande La production marginale resulte de linvestissement dikale et de lapplication dun ICOR donne pour la branshyche La forme generale de lequation de production utilisee pour ces branches (dans laquelle Y represente la valeur ajoutee sectorielle et I linvestisshysement sectorielt brut) se presente comme suit t

Les coefficients a representent les effets retard de linvestissement daf7es Ie Modele PST 81 construit par lInstitut deconomie quantitative de Tunis shyLes effets retards de linvestissement utilises pour ces trois branches se presentent comme suit

Effets retards de linvestissement (en pourcentage)

a a~ 3

Textiles 60 30 10 Produits chimiques 42 42 16 Produits manufactures et aut res 49 37 14

Les niveaux dinvestissement dans ces trois branches representent un outil de politique majeur pour lEtat a la fois directement dans Ie cas de linvesshytissement de lEtat dans les entreprises publiques et indirectement dans Ie cas des politiques destinees a encourager la production du secteur prive y compris les investissements prives etrangers Les estimations externes pour linvestissement manufacturier sont par consequent des estimations directes des valeurs correspondant a diverses hypotheses Etant donne laugmentation des revenus dexportation et des reserves les investissements pour la periode allant jusquen 1976 sont plus eleves que les estimations du plan Ces proshyjections qui sont venti lees en produits chimiques textiles et autres invesshytissements manufacturiers dans Ie modele sont resumees ci-dessous dans Ie Tashybleau 1

Tableau 1 Investissements manufacturiers (en millions de dinars 1966)

Cas 1973 1974 1975 1976 1977 l2Zsect 1980 1985-1 358 415 368 418 492 555 670 890 2 358 415middot 400 485 590 675 835 1169

1 Utilise avec la permission du directeur de lInstitut M Hamza

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12 Dans Ie cas du petrole les reserves connues permettent de faire des projections a moyen terme relativement sures Les perspectives a plus long terme sont moins certaines Deux hypotheses ont ete retenues pour la production du petrole exprimee en termes de tonnes de petrole brut Elles sinspirent largement des previsions recentes du Ministere du Plan pour la periode allant jusqua 1976 avec des previsions jusquen 1985 resultant dune estimation des decouvertes futures possibles et du taux depuisement des champs existants Le secteur du petrole tel qufl est ici defini inclut Ie raffishynage et etant donne que la Tunisie importe une certaine quantite de brut pour ses raffineries Ie rapport de valeur ajoutee a la production brute a ete de 104 en 1972 De plus Ie secteur comprend la production de gaZe Les imporshytations de petrole brut et la consommation interieure sont relativement faibles et fondees sur des estimations externes (Tableau 2) On a egalement avance lhypothese quaucune raffinerfe nouvelle ne serait construite apres 1976 et que leffet de la nouvelle raffinerie de Gabes est daugmenter Ie coefficient de valeur ajoutee dans la production du petrole jusqu I a 110 Les donnees dinvestissement proviennent du Quatrieme Plan~ avec des perspectives jusquen 1985 sur la base de depenses annuelles estimees a 7 millions de dinars desshytinees surtout a la prospection du petrole

13 Les productions futures dependent du succes des pro~pections et de la possibilite de recuperation secondaire a partir de champs existants Les chiffres du Tableau 2 refletent des estimations fortes et faibles pour la proshyduction et les exportations Dans lhypothese faible la production augmente de 39 millions de tonnes en 1973 a 55 millions de tonnes en 1980 alors que dans lhypothese forte elle augmente jusqua 75 millions de tonnes Les niveaux dexportation correspondants sont de 42 et 6 millions de tonnes avec laugmentation de la consommation interieure provenant des importations apres 1980

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Tableau 2 PETROLE BRUT ET PRODUITS PETROLIERS Production consommation importations et exportations

(Volume en millions de tonnes)

Cas 1973 1974 1975 1976 1977 1978 1980 1985

Production

1 39 39 43 45 49 52 55 55 2 39 41 48 60 66 71 74 75

Iportat ions

1 ID 07 08 08 08 08 08 16 2 10 07 08 08 08 08 08 18

Consommation interieure

1 12 13 14 15 16 18 20 29 2 12 13 14 16 17 19 22 32

Exportations

1 38 33 37 37 40 42 42 42 2 38 35 41 52 57 60 60 60

14 Les perspectives du secteur minier dependent des estimations de proshyduction des mines de phosphates qui constituent 1es deux tiers de 1a valeur ajoutee par Ie secteur Le taux de croissance de la valeur ajoutee dans Ie secteur repose sur un taux de croissance suppose constant pour les aut res mishynerais et sur deux projections differentes pour les phosphates Ces estimashytions de production de phosphate proviennent de lanalyse par 1a Banque du projet de Gafsa qui imp1ique une restructuration et expansion de 1a producshytion On estime que 1a production des phosphates atteindra 6 a 65 millions de tonnes en 1981 suivie dune croissance annuelle a un rythme de 2 (voir Tableau 3) Les investissements dans Ie secteur minier sont les memes dans tous les cas avec quelques modifications pour tenir compte pour certaines annees des revisions dinvestissement pour Ie projet Gafsa

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Tab Ieau 3 PROJECTIONS POUR LE SECTEUR MINIER

Cas 1973 1974 1975 1976 1977 1978 1980 1982 1985

Valeur ajoutee dans 1es mines (taux de croissance)

1 2

26 26

93 180

53 98

125 133

111 98

40 36

93 80

20 20

20 20

Production de EhosEhates (millions de tonnes)

1 2

35 35

38 41

40 45

45 51

50 56

52 58

59 65

61 68

65 72

Investissernents secteur minier (millions de dinars prix 1966)

1 2

45 45

97 97

157 180

30 60

50 50

30 30

30 30

30 30

30 30

15 Le secteur tourisme avait ete projete initialement sur 1a base des donnees du Quatrieme Plan Ceci supposait une expansion tres rapide du secshyteur au cours du Plan etant donne que 1a capacite hote1iere devrait augmenter de 48000 lits en 1972 a 85000 1its en 1976 et que lon supposait constantes aux taux de 1972 loccupation et les depenses touristiques journalieres Cette expansion devait se pOtlsuivre jusquen 1985 au taux de 10 par an Lirnpact de 1a crise de lenergie et les taux de croissance plus bas prevus pour Ie PNB en Europe de lOuest ont change profondement les perspectives pour ce secteur Au lieu du taux de croissance de 16 obtenu en 1972 la croissance en 1973 et 1974 semble avoir ete negative Apres cette periode de stagnation on proshyjette un retour possible au taux de croissance a long terme de 10 par an prevu initialernent a partir de 1975 les recettes touristigues dans 1a bashylance des paiements sont projettees sur 1a meme base Linvestissement dans Ie tourisme est fonde sur des informations recentes fournies par Ie Gouverneshyrrent tunisien

16 Le produit interieur brut total au coot des facteurs et en prix consshytants est simplement 1a somrne des treize secteurs dont 1a valeur ajoutee a ete calcu1ee dapres 1es equations ci-dessus Les taxes indirectes nettes de subshyventions sont estimees a 88 ~~ des taxes indirectes tota1es et si on les ajoute au PIB au cout des facteurs on obtient Ie PIB aux prix du marche De meme linvestissement fixe total est determine en ajoutant les investissements secshytoriels

x

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17 Les ICOR pour chaque secteur lorsqu I i1s sont utilises resu1 tent dune comparaison entre les ICOR implicites inclus dans la version provishysoire du Plan et des tendances historiques II est interessant de noter qu avec l augmentation de la croissance durant ces dernieres annees 1es ICOR sectoriels en Tunisie ont diminue jusqua un point ou i1s sont du meme ordre que les niveaux mondiaux moyens Les ICOR de la periode passee ont ete calshycules en utilisant une moyenne mobile sur cinq annees et 17 supposant un reshytard dune annee entre linvestissement et la production- Les ICOR imshyplicites extraits du Plan ont ete calcules de 1a meme fa~on i1s sont bases sur la derniere annee 1976 et comprennent par consequent les investissements faits ou sur Ie point detre faits pour les annees 1972 a 1975 Le tableau ci-dessous donne les resultats par secteur pour les ICOR calcules pour les annees 1968 a 1972 les ICOR extraits du Plan et les ICOR utilises dans Ie modele (selon Ie cas)

Tableau 2

Agriculture lgt1ines Petrole Energie Manufactures total Industries alimentaires Produits chimiques Textiles Manufactures autres Transports communications Tourisme Autres services

TOTAL

1968

-219 53 30 57 52 53 18 69 56 43 38 60

1i

Nentrent pas dans Ie modele

ICOR PAR SECTEUR

1969 1970 1971 1972 Plan Modele

-1163 -170 50 17 21 x 1804 -252 863 55 245 x

32 29 33 52 403 x 71 60 66 82 133 80 56 58 38 24 34 x

-68 -42 35 09 38 30 24 27 27 40 29 30 39 40 32 26 20 20 54 45 47 41 36 35 56 34 76 48 115 60 40 45 34 32 46 40 43 34 25 17 26 30

5amp ial 1a2 ~ ia1 x

comme facteurs de production

11 Pour etre precis lequation pour lICOR dun secteur i donne durant la periode est

iii iiiIeOR =I -l I _ ~ I _ ~ I _ ~ It t t 2 t 3 t 4 t _5 yi yi

t t-5 Les chiffres dinvestissement sectoriel exprimes en prix courants sont tires des publications du Ministere du Plan et ajustes en dinars constants 1966 en utilisant Ie coefficient de deflation implicite global pour linvestissement fixe

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18 Connne on peut Ie voir dans Ie tableau ci-dessus les ICOR sec to-riels extraits du Plan correspondent approximativement au niveau des moyennes historiques Les rCOR pour lagriculture et les industries alirnentaires ne sont pas tres utiles etant donne que les production agricoles sont tributaishyres des conditions atmospheriques et que les investissements passes (dans lirrigation par exemple) nont guere connu de succes dans la lutte contre la secheresse LrCOR du secteur minier est extrernement eleve de nouveaux investissements etant necessaires meme pour maintenir les niveaux de producshytion actuelle LICOR eleve pour Ie petrole resulte de la cornbinaison entre la production de petrole brut et Ie raffinage dans un merne secteur avec une production de petrole decroissante durant la periode alors que des investisshysements futurs sont prevus dans les raffineries Le faible ICOR projete pour les textiles reflete Ie fait que-les nouveaux investissernents prevus dans ce secteur concernent surtout la fabrication des vetements qui a une intensite capitalistique inferieure a la filature et au tissage

19 Dune maniere generale dans Ie modele les IGOR irnplicites du Plan ont ete adoptes mais ils ont ete modifies lorsque la difference avec les tendances passees devenait importante Etant donne que de nombreux invesshytissernents devant etre realises pendant la periode du Plan ne parviendront a leur plein rendernent quapres Ie Plan une revision en baisse est apparue reashyliste dans certains cas Ainsi 1 ICOR pour 1 energie a ete reduit de 133 a 8 et celui pour les transports et les communications de 115 a 6 On se demande auss si les investissements tres importants prevus dans ces secteurs pourront etre realises Dun autre cote 1 ICOR pour les autres services a ete augmente de 26 a 3 etant donne que les projections du Plan sont peutshyetre optimistes De fa~on a empecher des variations brutales et des niveaux dinvestissement negatifs les investissements dans les services ont ete ajus tes a laide dune moyenne mobile de trois ans et ont ete pris comme nuls si lestimation initiale apparaissait negative Linvestissement par ladminisshytration centrale (pour linfrastructure) est base sur les projections du Plan pour la periode 1973-1976 Apres 1976 linvestissement de ladministration est suppose croitre au meme taux que la valeur ajoutee par ladministration Apres quelques experiences avec un ICOR pour Ie secteur des industries alishymentaires on a prefere une estimation independante

D Emploi et population

20 Lemploi est projete sur une base sectorielle en utilisant des coefshyficients marginaux productionemploi Bien que cette methode soit quelque peu rudimentaire elle nous a neanrnoins permis de prendre pour base les evashyluations demploi en 1972 extraites de la version preliminaire du Plan Ces evaluations malheureusement ne sont pas disponibles sur les memes bases pour les annees precedentes et les statistiques disponibles different dans leur definition de lemploi En consequence il ne nous a pas paru opportun de

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developper ties equations en utilisant des chiffres perimes etant donne que cela produirait des evaluations non comparables avec celles contenues dans Ie Plan Ue plus une part importante de ces series historiques sur lemploi ne constitue quune estimation provenant de statistiques de production utilisant des coefficients fixes

21 Les coefficients marginaux productionemploi (lLOR) sont calcules en prenant laugmentation demplois (en milliers) projete dans Ie Plan et en la divisant par laugmentation de valeur ajoutee en prix constants (en millions de dinars) provenant egalement du Plan (1972-76) On en tire un ILOR imshyplicite qui resulte des travaux faits par les diffcrents ministeres en evashyluant la composante emploi dans des projets specifiques Les resultats de ces calculs sont presentes dans Ie tableau ci-dessous de meme que Ie coefficient marginal productionemploi (LY) pour lannee 1972

Tableau 3 PRINCIPAUX COf7FICIENTS PRODUCTIONEMPLOI HARGINAUX- ET HOY ENS

(1972-1976)

Secteur LY ILOR (1972) (1972-76)

Agricul ture 538 00 Mines 161 -20 Energie (pet role exclus) 015 009 Industries a1imentaires 097 040 Textiles 369 154 Produits chimiques 094 011 Manufactures autres 150 045 l1anufactures total 159 091 Construction 091 064 Transports communications 063 030 Tourisme 065 065 Services aut res 071 039 Services administratif 118 084

TOTAL 209 062

1 Ces coefficients exc1uent 1 i emploi dans Ie secteur artisana1 etant donne que 1a valeur ajoutee par cet emp10i napparaIt pas dans les comptes nashytionaux Les coefficients totaux sont calcu1es par rapport au PIB au cout des facteurs LILOR pour les industries alimentaires est calcu1e sur la base 1973 au lieu de 1972 cette derniere etant une annee exceptionshynelle etant donne 1a recolte dolives record et par consequent une proshyduction inhabitue11e dhui1e dolive

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En general Ie modele a utilise les lLOR tI ci-dessus pour projeter 1 emploi a lexception de lILOR correspondant au sous-total pour lindustrie manushyfacturiere et de lILOR total pour leconomie etant donne que lemploi dans ces deux cas est base sur la somme des dfffirentes composantes Pour lagriculture nous navons pas utilise ltllLOR implicite du Plan egal a 00 mais substitue une valeur de 25 Ie Plan suppose quil ny aura pas demplois nouveaux crees en agriculture ce qui constitue une hypothese extreme II est toutefois difficile de savoir quel est 1 ILOR Ie plus approprii~ etant donne quun so~q-emploi important touche les 800000 personnes actives dans 1 t agriculture en 1972 En d autres termes une augmentat ion subs tantielle de production agricole serait probablement possible sans augmenter 1 emplo simplerrent par une utilisat ion plus effi cace de la main-d oeuvre actuelle

22 Sur ces 800000 emplois dans lagriculture Ie Plan indiCue qui y a 400000 travailleurs hommes employes a plein temps 150000 travailleurs saisonniers hommes et 250000 femmes Si lIon adrret que ces dernieres sont aussi des employees saisonnieres au ne sont employees quIa mi-temps cela sl shygnifie que 400000 personnes soit ne travaillent quJi mi-temps soit sont sous-employes En admettant que ceux-ci ne travaillent qu un tiers du temps des employes a plein temps Ie nombre demp1oyes a plein temps equivalant aux 800000 travailleurs Sl cve environ a 530000 En comparant ce chiffre J la valeur ajoutee dans lagriculture en 1972 Ie coefficient moyen production emploi seleve a 356 On peut supposer que Ie coefficient marginal ne sera pas aussi eleve~ etant donne que lintroduction de nouvelles varietes de graishynes laugmentation de lirrigation la recanisation et les methodes de culshyture amelioree augmenteront la productivite des travailleurs deja employes en agriculture II n y a aucun moyen sur pour evaluer 1 fIILOR pour 1 agriculture dans lavenir mais il sera certainement inferieur a 356 Dune maniere quelshyque peil arbitraire nous avons utilise un coefficient de 25 pour nos projecshytions sur une base de 530000 travai11eurs employes en 1972 Le chiffre de 530000 pour lagriculturc 1 pour effet dabaisser Ie niveau de lemploi en 1972 de 1385000 selon lestimation du Plan a 1115000 Cette evaluation de lemploi en terns_dequivalents ~ p1in cemps per~et_une ~illeure comshyparalS1l avec 1es cnldres de productlon-- El1e condul t a abllsser Ie coefshyficient productionemploi de 209 a 148 Etant donne limportance des emplois inutilcs dans Ie secteur minier qui seront en partie climines pendant la peshyriode du P1an~ nous avons utilise une estimation independante de lemploi dans ce secteur et qui nest pas lH~e a la production miniere On a suppose que Ie niveau demploi baisserait de 19000 en 1972 a 16000 en 1976 et se mainshytiendrait a ce niveau jusquen 1985

1 Les 80000 travailleurs saisonniers en dehors de lagriculture~ ne sont pas pris en compte et consideres comme travailleurs a plein temps Bien que cela produise une legere distorsion dans les chi ffres ce n est pas un probleme important leur nombre etant peu eleve De plus un ajusteshyment serait tres difficile la part de lindustrie netant pas connue

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23 Le tableau ci-dessus presente un aspect assez interessant du Plan Les coefficients productionemploi moyens sont substantiellement plus cleves que les coefficients marginaux ce qui implique que les nouveaux investisseshyments ont une productivite de main-d -oeuvre beaucoup plus forte que les proshyjets existants Dans lensemble Ie LY est de 209 alors que l1LOR est de 062 On sais aussi que les coefficients de capital marginaux sont egaux ou peut-etre legerement plus eleves que les coefficients passes de telle sorte que les coefficients marginaux implicites capitalemploi doivent egaleshyment etre plus eleves que les coefficients moyens capitalemploi La raison pour laquelle Ie coOt marginal de creation de nouveaux emplois en termes dinshyvestissement et de production devrait etre beaucoup plus eleve dans Ie Plan que la moyenne passee est tres difficile a expliquer completement En general de nouveaux investissements ont tendance a introduire de nouvelles technologies qui tendent a augmenter lintensite capitalistique alors que lexpansion de production avec les technologies actuelles peut apparattre comme difficile ou impossible Neanmoins les lLOR implicites dans Ie Plan pourraient ne pas etre aussi eleves si on avait mis laccent sur une maximisation de lemploi dans les nouveaux investissements

24 Le taux de croissance de la Eopulation est suppose eurotre de 28 par an jusquen 1976 puis diDdnuer jusqua 24 par an vers 1980 et se maintenir a ce niveau jusquen 1985 Les taux de participation de 1a main-doeuvre deshyvraient passer de 289 en 1972 a 293 en 1976 a la suite du changement dans la pyramide dSge de la population Apres 1976 ce taux diminuera proshygressivement pour atteindre un niveau de 29 qui restera constant au-dela de 1980 Levaluation de la main-doeuvre obtenue par Ie produit du taux de participation par la valeur estimee de la population est diminuee des migrashytions prevues pendant la periode de projection La baisse prevue de la croisshysance en Europe de lOuest liee a des controles plus severes de limmigration des travailleurs etrangers a conduit la Banque a considerablement diminuer ses projections

25 Le sous-emploi est simplement represente par la difference entre lemploi projete et la main-doeuvre projetee Etant donne que nous avons exprime les chiffres demploi en equivalents plein temps Ie sous-emploi proshyjete ne represente pas Ie nombre reel dindividus sans travail mais Ie potenshytiel inutilise de main-doeuvre De la mBme fa~on Ie taux de sous-emploi calcule equivaut au taux de capacite inutilisee de la main-doeuvre

E Exportations

26 Les exportations de produits ont ete reparties entre leurs principales composantes et sont fondees en grande partie sur les niveaux de production secshytorielle projetes La production tunisienne nest probablement pas affectee par les prix de vente mondiaux pour ses produits et les prix mondiaux ne sont generalement pas influences par la production tunisienne Etant donne que la Tunisie na de part predominante dans aucun de ses marches dexportation ces hypotheses semblent realistes

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27 Les exportations dhuile dolive sont fondees sur la projection de la production dolives (voir plus haut) et sur une estimation du taux dexshytraction et de la quantite dhuile destinee a la consommation locale Le taux dextraction dhuile dolive par Ie passe sest situe entre 18 et 22 (les recoltes les plus importantes tendant a produire moins dhuile et plus deau) Une moyenne cpnservatrice de 20 pour iute la periode a ete retenue bien quon pourrait eventuellement envisager- un chiffre aussi eleve que 25

28 La production dhuile dolive nest pas entierement exportee et la quantite reservee a lusage local semble varier selon limportance de la recolte Dans nos projections nous avons suppose une retention interieure de 25 de la production soit Ie taux moyen pendant la periode 1968-72 (pour 1962-72 Ie taux est de 26 ) En multipliant Ie taux de retention par Ie taux dextraction on obtient Ie taux des exportations dhuile (en tonnes) egal a 15 de la quantite dolives produites en tonnes Pour evaluer les exportashytions a prix constants la quantite dhuile est multipliee par Ie prix (1966) de 329 dinars par tonne Pendant la periode 1967-72 Ie prix moyen a varie de 348 a 361 dinars par tonne La stabilite de ce prix est assez remarquable etant donne que durant la periode la production dhuile a varie dun minimum de 92 (1967) a un maximum de 900000 tonnes (1972) La facilite pour les conshysommateurs dhuile dolive a utiliser dautres huiles au moindre changement de prix relatifs a apparemment entrafne la stabilite des prix dexportation dans Ie passe II est certain que la production dolive correspond a un pheshynomene cyclique extr~mement dependant des conditions atmospheriques sans compter Ie cycle de production des arbres eux-~mes Les projections represhysentent donc des tendances a long terme et non des previsions reelles de reshycoltes annuelles (a lexception de 1973 et de 1974)

29 Les exportations de phosphates resultent de la production des phosshyphates (voir plus haut) avec ajustement pour la consommation locale de phosshyphates dans lindustrie manufacturiere de lacide phosphorique La consommashytion interieure a ete estimee de la fa~on suivante la totalite de la producshytion de 1972 de produits phosphates a ete traduite en tonnes equivalentes de phosPhat~brut en utilisant les facteurs de conversion standards pour chaque produit- ce qui a donne comme resultat une estimation de 983000 tonnes de phosphates Lutilisation locale de phosphates projetee a ete estimee sur la meme base dapres la version preliminaire du Plan et a ete comparee a la valeur ajoutee projetee a prix constants On en a tire un coefficient marginal de 03144 et lequation totale pour la consommation locale des phosphates (DPC)- se presente comme suit

DPC = 023 + 01144 YCHEM

11 Dapres les conversations avec M Scalabre expert de la FAO a lOffice des huiles a Tunis

11 Hyperphosphates superphosphates simples superphosphates triples acide phosphorique et engrais

11 La constante est determinee de fa~on a etre en accord avec les donnees 1973 sur la consommation de phosphates

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En soustrayant la consommation locale de la production totale on obtient les exportations de phosphates bruts Les exportations de petrole sont fondees sur la production du secteur (voir par 12)

30 Pour les exportations des autres produits agricoles une estimation externe est utilisee jusquen 1976 sur la base de previsions faites par Ie Ministeredu Plan par la suite on projette une augmentation a un taux de croissance de 25 par an de 1977 a 1980 et de 2 apres 1980 Ceci suppose une augmentation de loffrede produits agricoles sur Ie marche local et se compare au taux de croissance en termes reels denviron 3 par an pour la periode de 1965-72 Ces produits sont principalement des agrumes des dattes d~~ amandes et aut res fruits et legumes frais exposes a un marche tres compeshytitif du a la concurrence des autres pays europeens et mediterraneens

31 Selon Ie Plan les exportations de produits manufactures croitront de 455 millions de dinars en 1972 a 1168 millions de dinars en 1976 soit un taux de croissance composee de 265 Si on deduit les deux sous-categories principales produits chimiques (principalement les produits a base de phosshyphate) et textiles (principalement des produits finisy compris les chaussushyres) Ie taux de croissance des produits restants nest que de 119 La croissance rapide des exportations de produits chimiques et de textiles depend eVidemment de la realisation des investissements prevus dans ces secteurs Durant la periode du Plan nous avons calcule que Ie rapport entre laugmentashytion de valeur ajoutee et laugmentation des exportations serait de 176 pour les produdts chimiques de 184 pour les textiles et de 0551 pour les autres produits manufactures Etant donne quil a semble utile de pouvoir changer lallocation dinvestissements entre les secteurs dans Ie modele et que par consequent cela pourrait faire varier les exportations nous avons utilise lequation suivante pour projeter les exportations des produdts manufactures

XMAN =XMAN _ ~ YTEXT 184 + 176 YCHEM + 0551 YMANOT XFOODP t t l

Ou XMAN - exportations produdts manufactures YTEXT =valeur ajoutee textiles prix contants YCHEH == valeur ajoutee prodults chim1ques t prix constants YMANOT =valeur ajoutee aut res produi ts manufactures XFOODP =exportations produdts alimentaires

On suppose dans la ligne des estimations du Plan que les exportations des industries alimentaires augmenteront de 86 par an Ces produits ne represhysentent quune part minime des produdts manufactures exportes et consistent en vin sucre et produCts en boites

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32 Les exportations de biens sont donc la somme du petrole des phosshyphates de lhuile dolive des autres produits agricoles et des produits mashynufactures Lexportation de services autres que les services facteurs de production est divisee en deux groupes importants Ie tourisme et lea aut res services Les projections des recettes touristiques sont fondees sur la croisshysance projetee de la valeur ajoutee comme decrit au par 15 ci-dessus Ce taux de croissance est applique aux revenus 1972 convertis en prix courants en utilisant un indice projete des prix dexportation pour les services Les exportations des autres services refletent les estimations tunisiennes recentes jusquen 1975 Elles sont supposees augmenter de 65 par an jusquen 1985 ce qui represente Ie meme taux de croissance que celui utilise par Ie Plan pour la periode 1972-76 (vraisemblablement a prix constants) Pendant la peshyriode 1966-72 Ie taux de croissance aux prix courants etait denviron 8 (ou denviron 6 en termes reels) La majeure partie de la croissance dans ce secteur est due a la vente de services de transport qui a son tour est liee au tourisme

33 Les prix a lexportation ont subi des changements importants dans les annees recentes a la suite de laugmentation generale des prix et de linshyflation mondiale Les prix presentes dans Ie Tableau 6 resultent de lanalyse par la BIRD du commerce international des matieres premieres avec quelques ajustements pour la Tunisiemiddot Le prix nominal du petrole tunisien en 1980 est projete a 1220 dollars sur la base des projections de la BIRD pour les prix sur les marches mondiaux Ceci entratne que Ie prix reel sera inferieur au prix 1974 apres application dun indice des prix internationaux Le prix des phosphates est projete a 3380 dollars en comparaison de la projection officielshyIe de la BIRD de 53 dollars (75 BPL FAS Casablanca) La difference tient compte du fait que Ie phosphate tunisien est de qualite moindre Le prix de lhuile dolive resulte dun indice des prix projete pour lhuile de noix de coco et applique au prix de lhuile dolive en 1974

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Tableau 6 PRIX A LEXPORTATION

1973 1974 1975 1976 1977 1978 1980 -1985

Hui1e dolive $tonne 1149 1657 1476 1362 1430 1502 1656 2113

Autres produits agrico1es taux de croissance () 80 50 50 50 40 40 40 40

Phosphates $tonne 107 402 431 393 295 295 338 431

Petro1e 2Jut ($bari1- ) (dinarstonne)

39 142

104 375

93 335

97 350

103 373

109 393

122 442

172 620

Autres produits taux de croissance () 80 129 50 50 40 40 40 40

Services non faeshyteurs de producshytion tau de croissance () 102 100 50 50 50 40 40 40

Prix internashy 2 r

tionaux (indice~ 1000 1195 1340 1471 1596 1724 1983 2782

1 La projection est basee sur un prix de 1625 dollar par bari1 en 1966 2 Projection du 16 decembre 1974

F Importations

34 Les importations sont projetees sur 1a base de categories types duti1isation finale a lexception des importations de produits alimentaires qui sont iso1ees parmi 1es importations de biens de consommation Les cinq classes sont 1es biens intermediaires 1es biens dequipement 1es carbushyrants 1es biens de consommation et 1es produits alimentaires Les equations de demande pour chaque groupe ont ete ca1cu1ees en uti1isant des correlations sur des donnees couvrant 1a periode 1960-72 Pour 1es produits intermediaires une ventilation a ete faite par 1a suite afin de separer 1es matieres textiles (liees a lindustrie du textile) des autres biens intermediaires (lies eux a 1a production manufacturiere non textile) Les equations pour ces groupes se presentent comme suit

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-2MITEXT -0033 0783 YTEXT R 0929 DI-J - 153= shy= ~lIOTH 3157 ~ 1058 YMANXT R = 0724 DW 180=

-2 =

-= -

Ou HITEXT importations produits textiles intermediaires

MIOTH - importations autres produits intermediaires YTEXT valeur ajoutee textiles YHANXT =valeur ajoutee manufactures textiles exc1us

En ce qui concerne 1es biens dequipement on a pense quil serait bon de poushyvoir iso1er leffet sur la balance des paiements des differents modeles dinshyvestissements sectorie1s On sait a priori que les investissements dans Ie secteur manufacturier par e~mple auront une composante plus e1evee de biens dequipement importes quun investissement en agriculture De plus une corshyrelation investissement fixebiens dequipement donne un coefficient plutot bas (0420)

-2HCAP 1475 ~ 04262 IF 0940 m-J 117R = -== (1317)

Ou MCAP -- importations biens d equipement IF = inves tissement fixe brut

Malheureusement il ny a aucune information sur la part dimportation dans linvestisseruent par secteur Nous avons done divise 1investissement en trois categories II investissements comportant une part d equipement importe imshyportante 12 i ~ves tissements dont 1a part est faib1e et 13 investisseshylOOnts dont la pact est moyenne Les elements entrant dans chaque classe ont ete choisis a priori et nous avons procede par approximations successives avant dobtenir lallocation finale entre les trois groupes Lequation finale pour les biens dequipement importes pour les trois groupes est la suivante

-2MeAP = -1205 06740 II ~ 02149 12 ~ 03841 13 R 0978 DW - 199 (1059) (212) (470)

Ou 11 - investissement fixe manufacture petro1e energie et mines 12 =investissement fixe agriculture gouvernement et autres services 13 = investissement fixe tourisme transports et communications

35 Les coefficients finaux semblent raisonnahlas Ie groupe fort comshyporte une part dimportation de 67 Ie groupe faib 1 c une part de 22 ~ et Ie groupe moyen une part de 38 Bien qu il soit posgible que la multicolineashyrite ait cree une dis torsion des coefficients par rapport a leur valeur ree11e cependant les resultats correspondent a ce qui est previsible

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36 Les importations de produits alimentaires sont supposes etre positi shyvement corrcHes aux depenses de consommation privee et a lindice des prix relatii et negativement correlees a la production agricole Lequation est la suivante

H1OO]) =-2999 ~ 4939 RPIFOOD i 00866 PC - 03073 YAG _1 (361) (345) (381) E~ = 0875 DW = 202 (1962-71)

Lindice des prix relatif pour lalimentation est defini comme Ie quotient de lindice des prix de gros par Ie coefficient de deflation des prix implicite pour les importations Lajustement de lequation est tout a fait satisfaisant et les signes ont tous la bonne direction On sait cependant que durant la period~ ou cette equation a etc calculee Ie controle des importations par Ie gouvernement a tenu tIDe place importante dans la determination du niveau des importations des prodults alimentaires meme si lon ne peut pas en tenir compte dans lequation On pense qull y aura tIDe limite a 1a reduction des importations de produi ts alimentaires dans I avenir en raison des problemes politiques que poseraient des importations stagnantes de produits alimentaires dans Ie cas de mauvaises recoltes par exemple

37 Le controle des importations pourra aussi affecter les autres equashytions et on peut douter de la possibilite dutiliser les donnees pour calculer les fonctions de demande dimportation En fait par Ie passe les niveaux dimportation de biens dequipement et de biens intermediaires ant determine les niveaux dinvestissement et de production industrielle Les variables independantes et dependantes ont ete simplement interverties dans chaque equashytion afin que Ie modele puisse determiner Ie niveau necessaire dimportations pour chaque niveau dinvestissement et de production industrielle En dautres termes bien que les equations de correlation puissent conduire a inverser les relations de causalite elles refletent neanmoins Ie rapport etroit entre les variables

38 On na pas essaye de degager une correlation pour les importations de biens de consommation etant donne que ces importations sont plus diversi shyfiees et pas directement liees aux depenses de consommation Le rapport des importations de biens de consommation aux depenses de consommation privee toshytales est indique dans Ie tableau ci-dessous

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Tableau 4 CONSOIlllATION PRIVEE ET UIPORTATIONS DE OONSOtlNATION (1961-1972)

(en millions de dinars prix 1966)

DE BIENS

Annee Consommation

privee

Biens de consommation

_ i1P0rtes Rapport

1961 1962 1963 1964 1965 1966 1967 1968 1969 1970 1971 1972

3242 3141 3560 35 3 y 7 3813 3757 3847 3844 4207 4389 4918 5598

287 300 261 219 209 219 179 218 2l5 257 315 31S

89 96 76 74 58 56is 7

46 5shy49 52 56

Le maximum est atteint en 1962 annee pour 1aque11e 1es biens de consQnmlation representent 96 i de 1a consommation prlvee Apres la mise en place de L~)shy

troles a 1 t importation a conduit a une diminution progre~sive du rapport jusshyqua ce qui1 atteigne son point Ie plus bas (46 ) en 1968 Depuis Ie rapshyport a progressivement remonte en particulier durant ces quelques dernicres annees ou 1es recettes dues au commerce exterieur ayant augmente i1 a ete F~ssib1e dfassouplir Ie regime des importations En 1972 Ie rapport depenses importations etait de 56 en hausse par rapport aux 52 i de 1 annee prfceshydente

39 Le niveau des importations de biens de consommation constitue une variable de politjque sujette dans certaines limites aux decisions du gouvershynement concernant 1a liberalisation des importations Dans ces projections on a s~ppos~ quune ~~ndance progressive vers 1a lib~rallsation se poursuivrait [ornpte tenll des revenuC dexportatJon plus cleves et de Iaugmentation des reshyserves Le coefficilnt importations de biens de consommationconsommation prishyvee augmentera selon 1a projection de 1a valeur r~el1e de 5 en 1973 a 65 en 1976 et se maintiendra au niveau de 65 ~~ enswte Etant donn~ que 1a croisshysance rapid projetee pour I economie entra1ne une augmentation de 1a producshytion locale de biens de consommation cn a suppose que Ie toefficient natteinshydra pas Ie n ivlw maximl de 96 observe precedemlent

40 Les importat ions de carburants (petro1e brut compris) sont basees sur des projections faites par Ie Gouvernement tunisien Pour la periode a1shylant jusquen 1980 on a consid6r6 que 1es importations de carburants pourshyraient etre maintenues a un niv~au pratiquement constant etant donne que la

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construction dune nouvelle raffinerie permettra une substitution aux imporshytations supplementaire et un accroissement des exportations de produits peshytroliers Toutefois on a projete quau dela de 1980 les volumes dtimporshytations augmenteraient en fonction de la croissance de la consommation locale selon les indications du Tableau 2

41 Les importations de services nentrant pas comme facteurs de producshytion sont projetees avec une equation de correlation qui les relie tout simshyplement au PIB total

MSER =-0623 ~ 0084 GDP (932 )

Ou 11SER =importations services non facteurs de production GDP =produi t interieur brut aux prix de marche

Les importations totales de biens et de services non facteurs de production sont tout simplement la somme des biens intermediaires des biens de consommashytion des biens dequipement des carburants des produits alimentaires et des services

G Consommation et epargne

42 Les estimations des depenses de consommation et de lepargne sont faites separement pour Ie secteur prive et Ie secteur public Les depenses de consommation privees sont evaluees en utilisant une fonction de consommation liee au revenu national brut Le revenu national brut nest autre que Ie proshyduit national brut (PNB) prix constants ajuste en fonction des tetmes de lechange et Ie PNB est egal au PIB aux prix de marche plus les revenus nets provenant de letranger Lajustement des termes de lechange est necessaire de maniere a transformer les exportations a prix constants en series ajustees d exportations qui re fletent Ie pouvoir d achat en produi ts importes des exporshytations Cela sobtient en divisant les exportations par lindice des prix a limportation et en soustrayant les exportations a prix constants

43 Pour evaluer les depenses de consommation privee a prix constants on a essaye dajuster une fonction de consommation de Friedmanite dans lashyquelle une estimation des elements permanents et transitoires d~revenu sont isoles avec pour hypothese que Ie revenu permanent seul compte- Apres plushysieurs essais avec differentes mesures du revenu permanent on a toutefois trouve que Ie revenu avec un retard dun an donnait Ie meilleur resultat Lequation de correlation se presente comme suit

Pour une discussion de lapplication de la methode du revenu permanent aux1 pays en voie de developpement voir R F 1ikesell et J E Zinser La nature de 1a fonction depargne dans les pays en voie de developpement Etude de la 1itterature theorique et empirique Journal de litterature economique 1973 p 1111

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PC =6870 ~ 0581 GNY _ ~ 03857 (GNY - GNY _ )t l t t l(1121) (342)

-2R =097~ DW =228

Ou PC - depenses de consommation privee en dinars constants 1966 GNY = revenu national brut

44 La consommation de ladministration de meme que les depenses coushyrantes 4e ladministration augmentent a un taux de croissance deduit des comptes du secteur administration dans les comptes nationaux (Bien que la valeur ajoutee et les depenses de consommation et courantes dans Ie secteur de ladministration soient des concepts legerement differents nous pensons qul elles augmentent parallelement) Llepargne de ll administration est evaluee en soustrayant les depenses courantes des revenus courants Les revenus coushyrants sont evalues en utilisant deux equations generales une pour les impots directs et autres revenus et lautre pour les impots indirects Les impots directs et autres revenus sont tout simplement lies au PIB alors que les i pots directs sont lies aux importations (aux prix courants) Trois aut res vashyriables ont ete introduites pour tenir compte de leffet des changements de taux de limpot en 1965 1966 1968 et 1969 Les revenus courants ainsi evashylues sont alors ajustes (en utilisant Ie coefficient de deflation implicite pour Ie PIB total) pour obtenir les revenus courants a prix constants

Les equations de correlation pour 1es impots sont

-2INDTX =4559 + 04297 MB~ 01566 D68 R =0929 DW =153 (1597) (580)

DTXOTH - 4990 + 00744 GDPIt

+ 6205 D66 ~ 7545 D 65 + 1505 D69 (846) (222) (256) (522)

2-R =0 992 DW = 309

ou INDTX = taxes indirectes DTXOTH =taxes directes et autres Mit =importations biens et services non facteurs prix courants GDP~ =PIB aux prix courants D 65 =variable ayant une valeur deg jusquen 1964 1 par 1a suite D 66 D 68 D 69 =identique a ci-dessus pour 1966 1968 et 1969

Les revenus a prix constants (CURREV) sont a10rs definis ainsi

CURREV =(INDTX + DTXOTH)IPD

ou IPD =coefficient de deflation des prix imp1icite pour Ie PIB 1966 =100

- 24 shy

45 Lepargne nationale brute de ladministration (GNSPUB) est egale aux revenus moins les depenses alors que lepargne interieure brute totale est egale au PIB moins la consommation privee et moins la consommation puhli shyque La difference entre lepargne nationale brute et lepargne interieure brute est egale aux revenus nets des facteurs de production et aux transferts courants nets

46 Le deficit en ressources est la difference entre les importations et les exportations de biens et de services nentrant pas comme facteurs de production qui par definition doit etre egale a la difference entre leparshygoe et linvestissement Legalite entre ces deux differences est assuree par les variations de stocks celles-ci sont definies comme suit

OSTK =GOP - PC - GC - IF + M - X

soit OSTK =M - X - S - IF

ou OSTK = variations de stocks GC = consommation de ladministration H = importations biens et services non facteurs X exportations biens et services non facteurs= IF - investissement fixe brut total S epargne interieure brute=

A long terme on pourrait esperer que OSTK devienne faible et positif lorsque les stocks augmentent avec le niveau general de la demande Si ce nest pas le cas cela indique quune autre variable devrait etre changee afin de corshyriger le systeme

H Balance des paiements

47 La balance des paiements est projetee en dollars EU courants Les exportations aux prix courants proviennent des series projefes en dinars coushyrants en utilisant le taux de change de 227 dollarsdinar- Les importashytions sont converties a partir des importations a prix constants en importashytions aux prix courants en utilisant deux indices de prix (1966 =100) un pour les produits et lautre pour les services (voir Tableau 8) Les transshyferts courants nets linvestissement etranger direct les dons et les autres revenus des facteurs proviennent des projections du Ministere du Plan jusquen 1976 et prolongees jusquen 1985 Linteret sur la dette publique comprend linteret sur la dette existante base sur les evaluations de la Banque plus linteret sur les nouveaux engagements estime en utilisant le programme de proshyjections BSIML Les autres interets consistent en faibles montants re~us sur les reserves et des paiements sur la dette privee (la dette publique est definie comme la dette due par les organismes publics ou garantie par eux Seule la dette privee non garantie est consideree comme privee)

1 Pour 1972 le taux de 208 dollarsdinar a ete utilise

- 25 shy

Tableau 8 PRIX A LLMPORTATION

1973 1974 1975 1976 1977 1978 1980 1985

(Taux de croissance annuels en ~)

Biens 175 300 80 70 55 50 50 40 Services 00 160 60 55 50 50 50 40

48 Les transferts des travailleurs emigres ont ete projetes a un taux plus faible que precedemment compte tenu de la baisse prevue du taux dimmishygration net vers lEurope Une telle projection resulte egalement du ralenshytissement economique prevu en Europe a la suite de la crise de lenergie et des reglements et restrictions supplementaires sur les travailleurs etrangers Les transferts de salaires jusquen 1976 constituent une estimation recente du budget economique du gouvernement Pour les annees suivantes Ie modele utilise un facteur dinflation annuel de 5 plus une augmentation annuelle des salaires reels de 5 et suppose quil ny aura pas de variation nette dans la main-doeuvre expatriee

49 Le revenu des investissements directs est evalue a partir de deux hypotheses a Ie revenu provenant du secteur petrolier selevera a environ 10 des recettes dexportation du petrole et b Ie revenu sur linvestisseshyment des secteurs non petroliers est lie au niveau de capital etranger implishycite qui procure un rendement de 8 Le revenu des investissements directs en 1972 etait denviron 25 millions de dollars avec 13 millions de dollars provenant des recettes petroli(~res soi t par consequent une estimation de 150 millions de dollars pour Ie capital a la fin de 1971 Le capital a la fin de 1972 est evalue en amortissant Ie capital 1971 a laide dun taux de 3 et en ajoutant les investissements directs effectues en 1972 Etant donne que Ie revenu sur investissements paye en 1973 est engendre par Ie capital 1972 il y a un decalage de deux ans entre linvestissement et les revenus qui en reshysultent

I ~ts de capitaux et variations des reserves

50 Diverses hypotheses concernant les engagements de nouveaux flux de capitaux etrangers pour des prets publics ou publiquement garantis sont faites de maniere independante Dune faton generale elles supposent une continuashytion des niveaux dengagements existants jusquen 1976 puis une legere augshymentation par la suite Une hypothese sur Ie rythme des tirages est ensuite appliquee aux engagements estimes pour obtenir les nouveaux tirages Les hyshypotheses de tirage pour les donneurs bilateraux sont basees sur lexperience passee pour la Tunisie lors de la periode 1966-68 alors que celles pour la BIRD et 1IDA sont basees sur 1experience passee de la Banque et de lIDA dans Ie monde entier Pour les credits finanCiers nous utilisons un taux 40-40-15-5 base sur une analyse pour differents pays qui semble valide pour la Tunisie alors que les credits-fournisseurs sont supposes etre debourses dans lannee dengagement

- 26 shy

51 Etant donne 1es termes des nouveaux emprunts Ie programme BSIML a ete utilise pour ca1cu1er lamortissement Lamortissement total et 1es deshyboursements nets sont a10rs ca1cu1es apres combinaison avec 1es paiements damortissement en cours bases sur 1es statistiques de 1a dette preparees par 1a BIRD Lequi1ibre entre Ie compte courant de 1a balance des paiements et Ie compte de capital est maintenu par 1es variations de reserves Le rapport entre 1es reserves eet 1es importations de biens aux prix courants a ete calcushyIe et on suppose que 1es reserves ne diminueront pas en dessous de 25 des importations (trois mois) Au cas ou ce1a se produirait 1es credits-fournisshyseurs seraient augmentes jusqua ce que Ie coefficient de reserve atteigne 025

Tableau 9 HYPOTHESES DE TIRAGE SUR LES PRETS (en pourcentage par an)

Annee Source 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

Banque Mondiale IDA Etats-Unis France AlIemagne Aut res Credits financiers

3 2

50 30 5

50 40

13 12 25 30 10 25 40

20 19 10 10 20 10 15

20 16

5 10 15

5 5

17 15

5 10 15

5

12 13

5 10 15

5

6 10

10

4 7

10

3 4

2 2

Tableau 10 HYPOTHESES SUR LES

Interets Maturite Source () (annees)

BIRD 725 25 IDA 075 50 Al1emagne (RFA) 250 25 France 550 10 Ita1ie 550 12 Canada 00 40 Etats-Unis 30 35 Pays de l Est 25 8 Autres bi1ateraux 35 20 BAD 50 20 Credits financiers 80 10 Credits fournisseurs 90 7

CONDITIONS DE PRET

Periode de grace (annees)

5 10

8 1 4

10 10

1 5 1 3 1

- 27 shy

J Monnaie et prix

52 Le niveau des prix est determine pour leconomie dans son ensemble par une equation liant Ie coefficient de deflation des prix implicite pour Ie PIB (IPD) a la masse monetaire (MS2 - qui comprend la quasi-monnaie) et a la production reelle Lequation est definie sous une forme logarithmique comme suit

-2log IPD = -05871 log GDP + 06552 log HS2 + 02797 R =0953 Dtf - 194 (263) (525)

La masse monetaire est divisee en deux parties les avoirs etrangers nets et les autres credits locaux Les autorites financieres sont supposees etre a meme de conserver une croissance de la masse monetaire superieure de trois points de pourcentage au taux de crois6ance du PIB reel Les avoirs etrangers nets (reserves) proviennent de la balance des paiernents cest-A-dire que Ie credit local qui est ajuste pour les fonds de contrepartie les depots publics etc doit augrnenter a un taux de croissance suffisant pour permettre datteinshydre Ie taux de croissance necessaire de la masse monetaire

53 Etant donne les informations limitees sur les prix en Tunisie il na pas ete essaye dintroduire les effets des prix relatifs dans les equations sur les productions sectorielles Lutilisation des prix relatifs na pas ete significative dans les equations dimportations A lexception des produits alimentaires importes Le niveau general des prix a un effet direct sur les equations de revenus et de depenses de ladministration Etant donn~ que les revenus de ladministration sont en partie bases sur les importations qui ne sont que peu affectees par les changements des prix locaux les revenus de ladministration ont tendance A augmenter plus lentement que les depenses pushybliques durant une periode dinflation entrainant une diminution de lepargne publique et par suite une diminution de lepargne en general

54 Les pages suivantes fournissent un glossaire permettant d identifier les variables et un ensemble camplet dequations utilisees dans Ie modele De plus les resultats du modele pour Ie cas 1 qui utilise les hypotheses faibles et Ie cas 2 qui utilise les hypotheses fortes figurent en annexe

k Symboles

Variables agregees (en dinars constants 1966)

GDP Produit interieur brut aux prix de marche= GDPFC = Produit interieur brut au coOt des facteurs PC = Depenses de consommation privee GC - Depenses de consommation publique IF =Investissement fixe brut DSTK - Changement de stocks M =Importations biens et services courants (non facteurs)

=Exportations biens et services courants (non facteurs) GOY =Revenu interieur brut (GDP + TTADJ) X

- 28 shy

GNP Produit national brut= GNY Revenu national brut (GNP TTADJ)= NFY =Revenu net des facteurs de production NCT =Transferts courants nets TTADJ - Ajustement des termes de lechange-GDS =Epargne interieure brute (GDY - PC - CC) GNS Epargne natipnale brute (CDS NFY NCT)= Variables sectorielles

Y = Valeur ajoutee I ~ Investissement fixe ICOR =Coefficient marginal de capital AG = Agriculture AGNOL =Agriculture sans les olives AGOL = Agriculture olives seulement HIN = Hines ENER =Energie (petrole exclu) PET bull Petrole MAN = Manufactures FOODP = Industries alimentaires TEXT bull Textiles CHEM =Produits chimiques MANOT =Autres manufactures CONST = Construction et travaux publics TRC = Transports et telecommunications TRM =Tourisme GOV =Services administratifs SEROT = Autres services g - Taux de croissance exogene E =EmpIo (en miIIiers) P = Productivite (YE) V =Volume (en milliers de tonnes) PR = Production en volume (milliers de tonnes)

Exportations et importations (en prix constants 1966)

MITEXT MIOTH MINT MCPA MFOOD MCON MC MSER M XOLO XAG XPHOS XPET XOTH

- Importations produits intermediaires pour lindustrie textile =Importations autres intermediaires = Importations intermediaires total - Importations biens dequipement = Importations produits alimentaires = Importations biens de consommation non alimentaires = Importations biens total caf = Importations services courants non facteurs - Total importations de biens et services non facteurs - Exportations huile dolive - Exportations autres produits agricoles - Exportations phosphates - Exportations petrole brut - Exportations de biens autres

- 29 shy

XTPI1 - Recettes dexportation tourisme XOTSER =Recettes dexportation autres services

XSER = Exportations totales de services non facteurs X = Exportations totales de biens et services non facteurs V Volume des exportations en tonnes= XPI =Indice des prix a lexportation M-Elas =Elasticite des importations (par rapport au PIB) MGDP = Rapport des importations au PIB MPI Indicedes prix a limportation=

Monnaie prix et administration

DOMeR =Credit interieur ajuste RES =Avoirs exterieurs nets MS2 - Hasse monetaire (monnaie et quasi-monnaie) IPDEF = Coefficient de deflation implicite PIB GRIPD =Taux de croissance de IPD CURREY - Revenus courants de ladministration CUREXP =Depenses courantes de ladministration DTXOTH =Taxes directes et autres revenus INOTX = Taxes indirectes

Balance des paiements (en dollars EU courants)

EXPORT =Exportations biens et services non facteurs IMPORT _ Importations biens et services non facteurs RESEAL =Deficit en ressources NETINT = Paiements d I interets nets INTPUB Paiemcnts d I interet publicsltshy

INTOTH =Autres interets NETDII =Revenu dinvestissement direct net NETDFI =Investissement etranger direct net KSTK Capital etr=~-_ger

WRKRHT =Transferts de salaires des travailleurs emigres NETFSY =Revenu net des facteurs de production NE TOFY =Autres revenus nets des facteurs de production CAPGGL =Dons en capital et prets similaires a des dons DBTPUB =Tirages sur prets publics DBTOLT = Tirages SUT prets prives non garantis AMT =Paiements damortissement NET =Flux net de capital CHGRES =Variation des reserves RL - Niveau des reserves

- 30 shy

L Egqations du modele

YAGNOL = YAGNO~_lmiddot (1 + ga)

YAGOL = YAGOLt _1 bull (VOLOt

VOLOt

_1

)

YAG YAGOL + YAGNOL

JAG = donneurol

MIN YMlNt _1 (PRPHOStPRPHOSt_1 )

MIN donneurol

YPET = donn~

IPET = donn~

YENER = -259 + 243 MAN

JENER = 80 YENER bull (YENERYENERt_1 - 10)

YFOODP 3156 + 031PC + 436 YAGOL

IFOODP donne

ITEXT = donn~

YTEXT 120 bull (60 ITEXTt _1 + 30 ITEXT t

_2

+ 10 ITEXT t

_ 3

) + YTEXT t

_ 1

ICHEM = dann~

YCHEM == 130 (42 ICHE~_l + 42 ICHEMt _2 + 16 ICHEM t

_3

) + YCHEI_l

MANDT = donn~

MANOT 135 bull (49 IMANOTt _1 + 37 IMANOTt _2 + 14 IMANOT t

_ 3

) + YMANOT t

_ 1

YCONST = 159 n + 470 I2 + 202 13

IMAN IFOODP + TEXT + ICHEM + lMANOT

YMAN YFOODP + YTEXT + YCHEM + MANDT

n MAN + IPET + JENER + DUN

I2 = IGOV + IAG + ISERDT

13 = ITRC + ITRM

YTBC = -520 + 0921 GDPFC

ITRC = 60 bull YTRCt bull (YTRCt

YTRCt

_1

- 10)

ITRC = (ITRC + ITRC _ + ITRC _ )30t t t 1 t 2

- 31 shy

YTRM = YTRM _ (1 + gtrm)t 1

ITRM = donne

YSEROT = 2884 + 3267 PC

ISEROT 30 YSEROT bull (YSEROT YSEROT _ - 10)t t t 1

ISEROT = (ISEROT + ISEROT _ + ISEROTt _2)30t t t 1

YGOV = 860 + 5098 CURREV _t 1

IGOV donne

GDPFC YAG + YMIN + YPET + YENER + YMAN + YCONST + YTRC + YTampf + YSEROT + YGOV

IF = lAG + IMlN + IPET + IENER + MAN + ICONST + ITRC + ITRM + ISEROT + IDOV

MCAP = -1205 + 6740 Il + 2149 I2 + 3841 I3

MITEXT = - 033 + 783 YTEXT

YMANXT = MAN - YTEXT

MIOTH = 3157 + 1059 YMANXT

MINT = MITEXT + MIOTH

MFOOD -2999 - 3073 YAG + 0866 PC + 4939 RPIFOao

MFUEL = donne

MCON oC bull PC

cL = donne

MSER -623 + 084 GDP

MPISER MPISERt_1 bull (1 + gmps)

M3ER MSER MPISER

MG MCAP + MINT + MFOOD + MFUEL + MCON

MGFOB = MG 921

MPIG = MPIGt 1 bull (1 + g ) - mpg

MG = MGFOB MPIG

M = l-flER + MGFOB

M = MSER + MG

MPI = MM

DSTK = GDP - PC - GC - IF - X + M

- 32 shy

I

log IPD

TXSUB

GDP

lRDTX

CURREV

CUREXP

GC

MS2

DOMCR

GNP

GNY

PC

C

GDS

GNS

GNSPUB

GNSPRI

XOLO

XVOLO

XAG

XPROS

XVPHOS

PRPHOS

XPET

VPET

== IT + DSTK

= -5811 log GDP + 655 log MS2 + 2191

= 88 INDTXIPD

= GDPFC + TXSUB

(YGOV YGOV _ - 10)t t 1

== 3319 + 0144 GDP

2022 + 430 bull M

== (DTXOOR + INDT)IPD

= CUREXPt

_1 bull (1 + gg)

== GC _1 bull (1 + gg)t

= MS2 _ middot (GDPGDP _ + 04)t 1 t 1

== DOMCRt_l (GDPGDP _ -1 bull 15 + 1)t 1

= GDP + NFY

== GNP + TTADJ

= 6810 + 581 GNYt _ + 3851 (GNY - GNY )1 t t-1

= GC + PC

== GDP - C + TTADJ

== GDS + NFY + NCT

== CURREV - CUREXP

GNS - GNSPUB

= XVOLO 329

== donne

= XAGt _ bullmiddot (1 + gxag)1

== XVPROS bull 535

= PRPHOS - (23 + 1l44 YCHEM)

dorme

= XVPET 10

donne

- 33 shy

XMAN = XMAN + 184 d YTEXT + 176 ~ YCHEM + 551 j MANOT + ~ XFOODPt _1

XFOODP = XFOODPt _1 (1086)

XG XOLO + XAG + XPHOS + XPET + XMAN

XTRM = XTRl_1 (1 +gtrm)

XOTSER = XOTSER _ bull (1 + g )t 1 xs

XSER = XTEU1 + XOTSER

x = XSER + XG

XP IOLO = donn a

XOLO = XOLO XPIOLO

XPIH = donna

XPHOS XPHOS XPIPH

XPlPET = donne

XPET = XPET XPIPET

XPIOTH = donne

XMAN XMAN XPIOTH

XPlAG donne

XAG XAG XP lAG

XG = XOL0 + XAG + XPHOS + XPET + XMAN

XPISER = XPISER (1 + gmps)t _1

XSER-l(- XSER bull XP LSER

XPI = (XG + XSER)X

TTADJ = (XG-MPI) - XG

XADJ X + TTADJ

XGADJ = XG + TTADJ

EXCHR donne

EXPORT = (XG + XSER) EXCHR

IMPORT = Mgt EXCHR

RESBAL EXPORT - TI1PORT

- 34 shy

INTPOB bull calcul~ par Ie programme

NETDII = 08 KSTK + 10 XPETt

NETDFI = donn~

KSTKt = 91 KSTK + NETDFl _t _1 t 1

INTOTH donne

NETINT = INTPUB + INTOTH

NETOFY = donne

donneWRKRMT =

NETFSY = NETINT + NETOFY + WRKRMT + NETDII

donneNETTRN =

CAPGGL = donne

CURBAL = RESBAL + NETFSY + NETTRN

donnemiddotDBTPUB =

DBTOLT = donne

AMTPUB = calcule

AMTOLT = calcul~

NETPUB = DBTPUB - AMTPUP

NETOLT = DBTOLT - AMTOLT

CHGRES = - (CURBAL + NETDFI + CAPGGL + DBTPUB + DBTOLT)

RL = RLt _ - CHGRES1

RLM = RLM

IF RLM ~ 25

DBTPUB = DBTPUB + (25 M - RL)

- 35 -

Emploi

EAG 25 ~ YAG + EAGt _l

EMIN donn~

YENPET YPET + YENER

EENPET 09 L1 YENPET + EENPETt _l

EFFODP = l) Ll YFOODP + EFOODPt_l

ETEXT 154 ~ YTEXT + ETEXTt _1

ECHEM = 11 J YCHEM + ECHEMt _1

EMANOT 45 LJ YMANOT + EMANOTt_l

EMAN EFOODP + ETEXT + ECHEM + EMANOT

ECONST 64 Ll YCONST + ECONSTt _1

ETRC 10 L1 YTRC + ETRCt_l

ETRM =65 L1 YTIU1 + ETRMt-l

ESEROT 19 L1 YSEROT + ESEROTt _1

EGOV 84 L1 YGOV + EGOVt-l

E~T EARTt_l bull 102

ETOT EAG + EMIN + EENPET + EMAN + ECONST + ETRC + ETRl1 + ESEROT + EGOV + EART

Productivite isme

pour Ie l secteur

p = YE1 1 1

DIAGRAMME DES FLUX DU MODELE DE CROISSANLE

DONNEES ENTREES

LEXQUE

y 1 Y 2 Valeur agoutee par secteur

1 2 I nvestissement par secteur E - Emploi

G DP Produit I nterieur brut I CO R Coefficient marginal de capital

1 F - I nvestissement fixe total M - Importations

x shyRG shyG R GC shyPC

C ASTK

Exportations Deficit en Ressources Recettes de lEtat Consommation publique Consommation privee Consommation totale Variation des stocks

World Bank-8122IR

-----------------------------------------------

- 37 -

TUIISIA(RIJIl ) lnw GRniNTH

IQ71 ten 2 IQ73 IQ7a IQ75 IQ76 IQ77 lQ78 IQQ lQ8n

SEC~~PAl RRFAK~OW~ OF valUE ADnEn fCONqTANT I Q~II lll IIIN (toUR) -_------------------_-------------------------------------shy

211- VAGNrll 1002nn 12110 0 P2311 127(103 n~2Q2 137tfl3 la23QQ la7383 1lt2541 157B8n ~a7 VAGOl 1gt800 H son 12~QR tAlgtbQ In275 tllQ IQ5nQ Ill 5IH 21304 222B 2aA VAG 11b000 151I00 illl70Q aA7 HlA567 151o5 -IQ07 11I77(Q t738a5 180111~

25~ VFODDP aQOO lll200 2b8BI 31711Q 32blgtb lllQb7 ~6b76 3R56b an~4b In04n 5Q YTFXT 11200 t3Qon 1~lCjC IQqC 2112l 0 2QCjas l53CO a I bull bOC 48l55 )75lt 2b VC IltIE 101 bbiIO 7lOn 9IIIIQ 11A13 gt021 17 517 IAA5A IQ1I42 2t0~9 2i6ao 2~3 vMAlIInT IfIQ(lO 2~7(n b(IIFI tQ orll ~2803 2aQ 1I~lIb IIIICI 55 an h3411o 2~5 VtolAlII 100 7QIgton 7 11 703 Q~11fi 0117211 lIC1HII 1332lo IIA1I07 155113 IAII921 50 VIo1IN 11bOO 1111(1) 12110 13lt3C1 nQlb 15HR 17a20 IA 11 t8813 20S 252 VPET 2gt500 2CjIon 25000 25110 78QII 211 bCl7 ~15(10 nol~ 311a 1l6 3511811 2511 VENER IlOO 111500 16lt35 IQAOCI 728Q 2b4011 297115 nan 376 a23ab 266 VTRC qqOO iQII00 amp2700 721151 7lt11112 IIIIQ07 Qn701 Qfgt1I6C1 l nl6 Qb 111807 2ampB HRM bOO 3031)0 bAOO 51C1 27711 30B2 3351 36A811 110572 aa62lt1 7n VSERClT IAS700 213400 19II()O 2411~O7 b50ib nR30~ 2Q4CiP ~nRn 326050 ~algt1I7t 272 YGOV 911700 100200 tl01I00 12IIA 14050 5aq~Q tblla711 17537~ IA70AO 20212lt ~77 VCIINST 1)991)0 55a1)0 b5ClOO A2180 AUltl2 85QOn II~ 2M IICIIIOI QII652 1015511 27 GDgtFC ~HbOO 7113700 72Cj7 Anllb Qln213 Q71lAn Inllt75 11()A237 lIPlH 1210437

5fCTIIlIAl BIEAIlt OOIlli elF VALliE AIHlfrl GlnIllTH lATES

ab YAG~Ol noon 2011511 1000 IInoo a n no qoon Json 5500 3500 3500 2117 VAGOl Ot)on 9C13b7 -nObll2 snt79 -121121 11170b a50n 1IlOO 1I5nO 115011 ae VAG 0000 11552 -It711 I1I7 t 8117 51 B ~bI9 62n 3b22 3623

~56 YFtlOOP 0000 Hlll9 -21aOI IA183 2A1a 7oal a1I89 5 I 52 53C15 588Q 25Q YTEXT oono 2~t07 17~~2 11110 236sa gt1lt11- lQ6I1R t7 b911 tb22a 15303 2ampt VC~EM 0000 tAIA 21131 2502~ 27212 IbCj61i 7bB 52111 6llIb 745 2amp5 YIANOT 0000 2597 97A2 IIIIbll n1l1 nb7lt 1356 t ll 21a tll1I2a 11111117 265 YMAN nooo 2Q221 -1127 t7122 13bla 13Q3 116bO II5Q2 tl5qb 11 706 250 YMIN 0000 17211 2bA 9321 52~J 1gt000 11111 lInOO 58IIb Q25Q 252 VPET 0000 Q7A7 3101 oa5lt1 110QO 287E1 lt1767 6b81) b25 28C19 254 VENER 0000 Qllall 14051 lQ1I011 15393 tlil0 1280a 382 12113Q 1212 Ob6 VTQC 0000 211j1lC aAIIltI 15551 ltI2Ql 7230 b811 6 11 00 701lA 7tl22 bll VTII01 0000 15bllltl -11551 -6000 toOOO 10 bull 0 0(1 10ono InOOO toOOO 10000 no VSERIIT 00(10 14917 2RI 1IIB7 II 3amp2 1I9QB 5011amp 51130 5705 638 272 VGW 0000 CI(l1I 10110 loqua 15 Q7amp 11722 b500 ~~2amp bamp13 804l 277 YCIIMST oono 11022 111953 2a705 24lt)b -03C1a 211gt0 ~63t 51111 1n2 278 GDPFC nooo 177altl 1151 1~o711 f~amp70 amp7115 bIIl a31 b 611(i 711

GOPFC AV~ II-YR GR bullbull FOQ ~flfCTFD PO nNlY (AVE gwawN AT FND nF II VP p~)

------__--------------------------------------------------------------shyUOA GR-AVa 000 0 0000 000(1 0000 0000 7(197 0000 0000 0000 ~7111

EXPFNDITUPE ON GDP CnN~TANT IQampb tolIllION OTNARS --------------------------------------__-----shy

317 TX9UR QbOOO lOIiton 115li7l 111321 ICjQClQ2 177lt)Cl7 l A7559 0271A 3053 ltab6al 5iA GOP 721600 IIUA80~ 1amp7730 ltlA~Cl37 107amp2115 1151H7 22Aamp11I 110Q5Cj lq051127 1517085 BCI NFY -1lno -Q200 -123I1b -15077 -111 121 -naSb middot2307 -10lt10 11 9135 -1325 It CI GNP 7~500 159~OO AiS3I1U Q710 10~207R 1137Q21 1lt=163(17 1000117 13lt)6292 150Q760 31 0 TTADT 16500 5bIOO 1100(13 106280 118u58 61111gt 1101112 ~n 50(1 81725 8623 32n GNV 7amp3000 A9bonn 903117 1I171t3 Q l1C05~amp 121111)21 12Qamp6a9 131153117 IIROO7 15C1b283nil GNS ISbOO 21)gt1100 Ptlt)Ot 277b8tl 2547Q] gtb~calgt 2I1U5QR 3011795 H6U6 5bQ7I1b 312 GNSPIJ 0000 171Ion IHQ70 21t(Ibamp 21I075 25tll 11 255 I IIb n~23 293002 31AQOO

- 3 shy

balance des paiements (transferts des travailleurs emigres investissement etranger direct assistance etrangere) sont en grande partie des estimations independantes et les ajustements entre Ie compte de capital et Ie comptecoushyrant sont operes par les variations des reserves

C Production et investissements par secteur

5 On a identifie les variables determinant la demande dans les secshyteurs endogenes et les regressions couvrant la periode 1960-72 et fondees sur des donnees en prix constants permettent detablir les relations en termes de valeur ajoutee en prix constants 1966 Bien quil eGt ete plus approprie dutiliser la production brute comme dans un tableau dechanges inter-indusshytriels par exemple les series de valeur ajoutee sont toutefois suppose reshypresenter de fa~on satisfaisante la production brute Ces secteurs endogenes sont 1 t energie (non compris Ie petrole) les indus tries alimentaires la consshytruction Ie transport et les communications les services administratifs et lea autres services et representent environ 65 du P1B pour 1972 Lenershygie est liee a la valeur ajoutee dans Ie secteur manufacturier alors que les industries alimentaires sont liees a la consorrmation privee et a la valeur ajoutee dans la production d olives (etant donne que la production dhuile dolive constitue une part importante des industries alimentaires) La consshytruction est liee a linvestissement fixe les transports et les communications sont lies au PIB total au coGt des facteurs et les autres services a la conshysommation privee Les services administratifs sont une fonction des revenus courants de 1 Etat avec un decalage d une annee

-2YENER = -259 0243 YMAN R = 0914 DW = 116 (1134)

-2YFOODP 3156 + 0031 PC 0436 YAGOL R = 0937 DW = 161= (364) (576 ) (1962-1972)

= -2YGOV 860 05098 CURREVt-l R = 0965 DW 184

(1962-72)

= -2YCONST 0159 11 0470 12 0002 13 R 0985 DW 171= = (465) (1828) (383)

-2 YTRC bull -520 00921 GDPFC R 0903 DW = 163= (1061)

-2YSEROT = 2884 03267 PC R bull 0982 DW = 273 (2454)

- 4 shy

Y = valeur ajoutee prix constants de 1966 en millions ENER = energie eau MAN = industries manufacturieres FOODP = industries alimentaires PC = depenses de consommation privee YAGUL = production agricole - olives CONST construction SEROT = autres services CGPFC = PIB au coOt des facteurs Il bull investissement fixe dans les secteurs des industries manufactushy

rieres du petrole de lenergie et des mines 12 = investissement fixe dans les secteurs publics lagriculture et

les aut res services 13 = investissement fixe dans Ie tourisme les transports et commushy

nications GOV CURREV

bull =

services administratifs revenus courants du gouvernement

Toutes les equations ont des coefficients significatifs et R2 eleves Lequashytion pour lindustrie alimentaire couvre la periode 1962-72 compte tenu du fait que les donnees sur la valeur ajoutee pour la production dolives ne reshymontent pas au-dela de 1962

6 Etant donne que linvestissement dans chaque secteur a une composishytion differente entre biens dequipement construction et autres services la valeur ajoutee dans la construction a ete liee a linvestissement fixe venshytile en trois grands groupes Lallocation des investissements sectoriels a ete faite pour chacun de ces groupes sur la base des niveaux probables de biens dinvestissement importes on a suppose que il aura une part dimporshytation elevee (et par suite une part faible de construction) que 12 aura une faible part dimportation et que 13 se si tuera entre les deux Les trois categories ont ete determinees sur la base dapproximations successives dans Ie cadre de lequation des importations de biens dequipement (decrite ci-dessous) mais sont apparues etre egalement determinantes pour lestimation de la valeur ajoutee dans la construction Etant donne que Ie terme constant dans lequation initiale etait tres bas (08) et pas significatif lequation a ete recalculee sans chiffre constant

7 Linvestissement dans ces secteurs est fonde sur lutilisation du taux de croissance actuel de la valeur ajoutee comme indicateur de la croisshysance future probable au cours de l annee suivante L ac~roissement de proshyduction prevu est Ie produit de la production dune annee donnee par Ie taux de croissance correspondant a cette annee-la Apres multiplication par un coefshyficient marginal de capital (ICOR) on obtient 1 investissement dans Ie secshyteur durant lannee Ceci implique un effet multiplicateur relativement simple resultant de la production previsible dun retard dun an et de productions previsibles ayant une elasticite unitaire Etant donne Ie manque de donnees sur Ie capital social par secteur ou sur les capacites existantes cette meshythode est consideree comme etant la meilleure possible Exprimee sous forme dequation la fonction dinvestissement est

- 5 -

Etant donne que lea investissements passes en Tunisie ont souvent ete improshyductifs marginalement productifs ou ont eu une periode de gestation relati shyvement longue on saper~oit que lajustement des equations dinvestissements aux donnees passees est un exercice decevant Le calcul des coefficients de capital sectoriels est explique par la suite

8 11 reste donc huit secteurs dans la categorie des secteurs endogenes ou quasi-endogenes Ces secteurs sont 1 agriculture avec - ou sans - les olives les mines Ie petrole les textiles les produits chimiques les aushytres produits manufactures et Ie tourisme

9 On a suppose que Ie taux de croissance de lagriculture sans les ~l~ves ne depend pas de linvestissement mais constitue un parametre de poli shytique La croissance de ce secteur est supposee etre legerement plus rapide que durant la derniere decennie pendant laquelle de mauvaises conditions cli shymatiques avaient abaisse Ie taux de croissance global a environ 1 par an (1961-70) Dans Ie cas dune croissance faible qui suppose une continuation de la situation existante avec aucun changement majeur dans les politiques du gouvernernent et des conditions meteoro1ogiques raisonnab1ement bonnes Ie moshydele suppose un taux de croissance de 4 pour les annees 1974-76 et de 35 par la suite Le cas dune forte croissance suppose un ensemble optimum de politiques qui permettrait datteindre un niveau de production plus eleve Ceshyci se traduit par un taux de croissance de 5 pour les annees posterieures a 1974 Linvestissement dans lagriculture est egal a celui prevu dans Ie Quashytrieme Plan jusquen 1976 et est suppose augmenter a un taux de 3 par 1a suite pour les deux hypotheses

10 4 Pour les olives notre projection repose sur les projections du Hinistere du Plan pour 1a periode 1972-76 Ces projections resu1tent el1esshymemes dune analyse de lage des plantations existantes Etant donne quune grande proportion des arbres existants narrive que maintenant a maturite on peut supposer quune production normale serait denviron 500000 600000 tonnes dolives par an (contre 332000 tonnes en moyenne durant 1962 71) En partant dtune estimation de 350000 tonnes pour 1973 on a projete que 1a production augmenterait jusqua 530000 (hypothese faib1e) ou 580000 tonnes (hypothese forte) en 1976 Lestimation de lOffice des huiles montre que larrivee a maturite des arbres existants devrait augmenter 1a production de 45 par an pour 1a periode posterieure a 1976 Ceci suppO$e aucun changeshyment dans 1es methodes de cultures etc ce qui pourrait augmenter Ie taux de croissance de deux autres pOints de pourcentage supplementaires Lestimation forte est done fixee a 6 par an

- 6 shy

11 Dans Ie secteur manufacturier trois branches ont une croissance qui resulte de niveaux dinvestissement determines de fa~on exogene les texshytiles les produits chimiques et les autres produits manufactures On a supshypose que la production de ces branches sera limitee par loffre cest-a-dire par la capacite plutot que par la demande La production marginale resulte de linvestissement dikale et de lapplication dun ICOR donne pour la branshyche La forme generale de lequation de production utilisee pour ces branches (dans laquelle Y represente la valeur ajoutee sectorielle et I linvestisshysement sectorielt brut) se presente comme suit t

Les coefficients a representent les effets retard de linvestissement daf7es Ie Modele PST 81 construit par lInstitut deconomie quantitative de Tunis shyLes effets retards de linvestissement utilises pour ces trois branches se presentent comme suit

Effets retards de linvestissement (en pourcentage)

a a~ 3

Textiles 60 30 10 Produits chimiques 42 42 16 Produits manufactures et aut res 49 37 14

Les niveaux dinvestissement dans ces trois branches representent un outil de politique majeur pour lEtat a la fois directement dans Ie cas de linvesshytissement de lEtat dans les entreprises publiques et indirectement dans Ie cas des politiques destinees a encourager la production du secteur prive y compris les investissements prives etrangers Les estimations externes pour linvestissement manufacturier sont par consequent des estimations directes des valeurs correspondant a diverses hypotheses Etant donne laugmentation des revenus dexportation et des reserves les investissements pour la periode allant jusquen 1976 sont plus eleves que les estimations du plan Ces proshyjections qui sont venti lees en produits chimiques textiles et autres invesshytissements manufacturiers dans Ie modele sont resumees ci-dessous dans Ie Tashybleau 1

Tableau 1 Investissements manufacturiers (en millions de dinars 1966)

Cas 1973 1974 1975 1976 1977 l2Zsect 1980 1985-1 358 415 368 418 492 555 670 890 2 358 415middot 400 485 590 675 835 1169

1 Utilise avec la permission du directeur de lInstitut M Hamza

- 7 shy

12 Dans Ie cas du petrole les reserves connues permettent de faire des projections a moyen terme relativement sures Les perspectives a plus long terme sont moins certaines Deux hypotheses ont ete retenues pour la production du petrole exprimee en termes de tonnes de petrole brut Elles sinspirent largement des previsions recentes du Ministere du Plan pour la periode allant jusqua 1976 avec des previsions jusquen 1985 resultant dune estimation des decouvertes futures possibles et du taux depuisement des champs existants Le secteur du petrole tel qufl est ici defini inclut Ie raffishynage et etant donne que la Tunisie importe une certaine quantite de brut pour ses raffineries Ie rapport de valeur ajoutee a la production brute a ete de 104 en 1972 De plus Ie secteur comprend la production de gaZe Les imporshytations de petrole brut et la consommation interieure sont relativement faibles et fondees sur des estimations externes (Tableau 2) On a egalement avance lhypothese quaucune raffinerfe nouvelle ne serait construite apres 1976 et que leffet de la nouvelle raffinerie de Gabes est daugmenter Ie coefficient de valeur ajoutee dans la production du petrole jusqu I a 110 Les donnees dinvestissement proviennent du Quatrieme Plan~ avec des perspectives jusquen 1985 sur la base de depenses annuelles estimees a 7 millions de dinars desshytinees surtout a la prospection du petrole

13 Les productions futures dependent du succes des pro~pections et de la possibilite de recuperation secondaire a partir de champs existants Les chiffres du Tableau 2 refletent des estimations fortes et faibles pour la proshyduction et les exportations Dans lhypothese faible la production augmente de 39 millions de tonnes en 1973 a 55 millions de tonnes en 1980 alors que dans lhypothese forte elle augmente jusqua 75 millions de tonnes Les niveaux dexportation correspondants sont de 42 et 6 millions de tonnes avec laugmentation de la consommation interieure provenant des importations apres 1980

- 8 shy

Tableau 2 PETROLE BRUT ET PRODUITS PETROLIERS Production consommation importations et exportations

(Volume en millions de tonnes)

Cas 1973 1974 1975 1976 1977 1978 1980 1985

Production

1 39 39 43 45 49 52 55 55 2 39 41 48 60 66 71 74 75

Iportat ions

1 ID 07 08 08 08 08 08 16 2 10 07 08 08 08 08 08 18

Consommation interieure

1 12 13 14 15 16 18 20 29 2 12 13 14 16 17 19 22 32

Exportations

1 38 33 37 37 40 42 42 42 2 38 35 41 52 57 60 60 60

14 Les perspectives du secteur minier dependent des estimations de proshyduction des mines de phosphates qui constituent 1es deux tiers de 1a valeur ajoutee par Ie secteur Le taux de croissance de la valeur ajoutee dans Ie secteur repose sur un taux de croissance suppose constant pour les aut res mishynerais et sur deux projections differentes pour les phosphates Ces estimashytions de production de phosphate proviennent de lanalyse par 1a Banque du projet de Gafsa qui imp1ique une restructuration et expansion de 1a producshytion On estime que 1a production des phosphates atteindra 6 a 65 millions de tonnes en 1981 suivie dune croissance annuelle a un rythme de 2 (voir Tableau 3) Les investissements dans Ie secteur minier sont les memes dans tous les cas avec quelques modifications pour tenir compte pour certaines annees des revisions dinvestissement pour Ie projet Gafsa

- 9 shy

Tab Ieau 3 PROJECTIONS POUR LE SECTEUR MINIER

Cas 1973 1974 1975 1976 1977 1978 1980 1982 1985

Valeur ajoutee dans 1es mines (taux de croissance)

1 2

26 26

93 180

53 98

125 133

111 98

40 36

93 80

20 20

20 20

Production de EhosEhates (millions de tonnes)

1 2

35 35

38 41

40 45

45 51

50 56

52 58

59 65

61 68

65 72

Investissernents secteur minier (millions de dinars prix 1966)

1 2

45 45

97 97

157 180

30 60

50 50

30 30

30 30

30 30

30 30

15 Le secteur tourisme avait ete projete initialement sur 1a base des donnees du Quatrieme Plan Ceci supposait une expansion tres rapide du secshyteur au cours du Plan etant donne que 1a capacite hote1iere devrait augmenter de 48000 lits en 1972 a 85000 1its en 1976 et que lon supposait constantes aux taux de 1972 loccupation et les depenses touristiques journalieres Cette expansion devait se pOtlsuivre jusquen 1985 au taux de 10 par an Lirnpact de 1a crise de lenergie et les taux de croissance plus bas prevus pour Ie PNB en Europe de lOuest ont change profondement les perspectives pour ce secteur Au lieu du taux de croissance de 16 obtenu en 1972 la croissance en 1973 et 1974 semble avoir ete negative Apres cette periode de stagnation on proshyjette un retour possible au taux de croissance a long terme de 10 par an prevu initialernent a partir de 1975 les recettes touristigues dans 1a bashylance des paiements sont projettees sur 1a meme base Linvestissement dans Ie tourisme est fonde sur des informations recentes fournies par Ie Gouverneshyrrent tunisien

16 Le produit interieur brut total au coot des facteurs et en prix consshytants est simplement 1a somrne des treize secteurs dont 1a valeur ajoutee a ete calcu1ee dapres 1es equations ci-dessus Les taxes indirectes nettes de subshyventions sont estimees a 88 ~~ des taxes indirectes tota1es et si on les ajoute au PIB au cout des facteurs on obtient Ie PIB aux prix du marche De meme linvestissement fixe total est determine en ajoutant les investissements secshytoriels

x

- 10 shy

17 Les ICOR pour chaque secteur lorsqu I i1s sont utilises resu1 tent dune comparaison entre les ICOR implicites inclus dans la version provishysoire du Plan et des tendances historiques II est interessant de noter qu avec l augmentation de la croissance durant ces dernieres annees 1es ICOR sectoriels en Tunisie ont diminue jusqua un point ou i1s sont du meme ordre que les niveaux mondiaux moyens Les ICOR de la periode passee ont ete calshycules en utilisant une moyenne mobile sur cinq annees et 17 supposant un reshytard dune annee entre linvestissement et la production- Les ICOR imshyplicites extraits du Plan ont ete calcules de 1a meme fa~on i1s sont bases sur la derniere annee 1976 et comprennent par consequent les investissements faits ou sur Ie point detre faits pour les annees 1972 a 1975 Le tableau ci-dessous donne les resultats par secteur pour les ICOR calcules pour les annees 1968 a 1972 les ICOR extraits du Plan et les ICOR utilises dans Ie modele (selon Ie cas)

Tableau 2

Agriculture lgt1ines Petrole Energie Manufactures total Industries alimentaires Produits chimiques Textiles Manufactures autres Transports communications Tourisme Autres services

TOTAL

1968

-219 53 30 57 52 53 18 69 56 43 38 60

1i

Nentrent pas dans Ie modele

ICOR PAR SECTEUR

1969 1970 1971 1972 Plan Modele

-1163 -170 50 17 21 x 1804 -252 863 55 245 x

32 29 33 52 403 x 71 60 66 82 133 80 56 58 38 24 34 x

-68 -42 35 09 38 30 24 27 27 40 29 30 39 40 32 26 20 20 54 45 47 41 36 35 56 34 76 48 115 60 40 45 34 32 46 40 43 34 25 17 26 30

5amp ial 1a2 ~ ia1 x

comme facteurs de production

11 Pour etre precis lequation pour lICOR dun secteur i donne durant la periode est

iii iiiIeOR =I -l I _ ~ I _ ~ I _ ~ It t t 2 t 3 t 4 t _5 yi yi

t t-5 Les chiffres dinvestissement sectoriel exprimes en prix courants sont tires des publications du Ministere du Plan et ajustes en dinars constants 1966 en utilisant Ie coefficient de deflation implicite global pour linvestissement fixe

- 11 shy

18 Connne on peut Ie voir dans Ie tableau ci-dessus les ICOR sec to-riels extraits du Plan correspondent approximativement au niveau des moyennes historiques Les rCOR pour lagriculture et les industries alirnentaires ne sont pas tres utiles etant donne que les production agricoles sont tributaishyres des conditions atmospheriques et que les investissements passes (dans lirrigation par exemple) nont guere connu de succes dans la lutte contre la secheresse LrCOR du secteur minier est extrernement eleve de nouveaux investissements etant necessaires meme pour maintenir les niveaux de producshytion actuelle LICOR eleve pour Ie petrole resulte de la cornbinaison entre la production de petrole brut et Ie raffinage dans un merne secteur avec une production de petrole decroissante durant la periode alors que des investisshysements futurs sont prevus dans les raffineries Le faible ICOR projete pour les textiles reflete Ie fait que-les nouveaux investissernents prevus dans ce secteur concernent surtout la fabrication des vetements qui a une intensite capitalistique inferieure a la filature et au tissage

19 Dune maniere generale dans Ie modele les IGOR irnplicites du Plan ont ete adoptes mais ils ont ete modifies lorsque la difference avec les tendances passees devenait importante Etant donne que de nombreux invesshytissernents devant etre realises pendant la periode du Plan ne parviendront a leur plein rendernent quapres Ie Plan une revision en baisse est apparue reashyliste dans certains cas Ainsi 1 ICOR pour 1 energie a ete reduit de 133 a 8 et celui pour les transports et les communications de 115 a 6 On se demande auss si les investissements tres importants prevus dans ces secteurs pourront etre realises Dun autre cote 1 ICOR pour les autres services a ete augmente de 26 a 3 etant donne que les projections du Plan sont peutshyetre optimistes De fa~on a empecher des variations brutales et des niveaux dinvestissement negatifs les investissements dans les services ont ete ajus tes a laide dune moyenne mobile de trois ans et ont ete pris comme nuls si lestimation initiale apparaissait negative Linvestissement par ladminisshytration centrale (pour linfrastructure) est base sur les projections du Plan pour la periode 1973-1976 Apres 1976 linvestissement de ladministration est suppose croitre au meme taux que la valeur ajoutee par ladministration Apres quelques experiences avec un ICOR pour Ie secteur des industries alishymentaires on a prefere une estimation independante

D Emploi et population

20 Lemploi est projete sur une base sectorielle en utilisant des coefshyficients marginaux productionemploi Bien que cette methode soit quelque peu rudimentaire elle nous a neanrnoins permis de prendre pour base les evashyluations demploi en 1972 extraites de la version preliminaire du Plan Ces evaluations malheureusement ne sont pas disponibles sur les memes bases pour les annees precedentes et les statistiques disponibles different dans leur definition de lemploi En consequence il ne nous a pas paru opportun de

- 12 shy

developper ties equations en utilisant des chiffres perimes etant donne que cela produirait des evaluations non comparables avec celles contenues dans Ie Plan Ue plus une part importante de ces series historiques sur lemploi ne constitue quune estimation provenant de statistiques de production utilisant des coefficients fixes

21 Les coefficients marginaux productionemploi (lLOR) sont calcules en prenant laugmentation demplois (en milliers) projete dans Ie Plan et en la divisant par laugmentation de valeur ajoutee en prix constants (en millions de dinars) provenant egalement du Plan (1972-76) On en tire un ILOR imshyplicite qui resulte des travaux faits par les diffcrents ministeres en evashyluant la composante emploi dans des projets specifiques Les resultats de ces calculs sont presentes dans Ie tableau ci-dessous de meme que Ie coefficient marginal productionemploi (LY) pour lannee 1972

Tableau 3 PRINCIPAUX COf7FICIENTS PRODUCTIONEMPLOI HARGINAUX- ET HOY ENS

(1972-1976)

Secteur LY ILOR (1972) (1972-76)

Agricul ture 538 00 Mines 161 -20 Energie (pet role exclus) 015 009 Industries a1imentaires 097 040 Textiles 369 154 Produits chimiques 094 011 Manufactures autres 150 045 l1anufactures total 159 091 Construction 091 064 Transports communications 063 030 Tourisme 065 065 Services aut res 071 039 Services administratif 118 084

TOTAL 209 062

1 Ces coefficients exc1uent 1 i emploi dans Ie secteur artisana1 etant donne que 1a valeur ajoutee par cet emp10i napparaIt pas dans les comptes nashytionaux Les coefficients totaux sont calcu1es par rapport au PIB au cout des facteurs LILOR pour les industries alimentaires est calcu1e sur la base 1973 au lieu de 1972 cette derniere etant une annee exceptionshynelle etant donne 1a recolte dolives record et par consequent une proshyduction inhabitue11e dhui1e dolive

- 13 shy

En general Ie modele a utilise les lLOR tI ci-dessus pour projeter 1 emploi a lexception de lILOR correspondant au sous-total pour lindustrie manushyfacturiere et de lILOR total pour leconomie etant donne que lemploi dans ces deux cas est base sur la somme des dfffirentes composantes Pour lagriculture nous navons pas utilise ltllLOR implicite du Plan egal a 00 mais substitue une valeur de 25 Ie Plan suppose quil ny aura pas demplois nouveaux crees en agriculture ce qui constitue une hypothese extreme II est toutefois difficile de savoir quel est 1 ILOR Ie plus approprii~ etant donne quun so~q-emploi important touche les 800000 personnes actives dans 1 t agriculture en 1972 En d autres termes une augmentat ion subs tantielle de production agricole serait probablement possible sans augmenter 1 emplo simplerrent par une utilisat ion plus effi cace de la main-d oeuvre actuelle

22 Sur ces 800000 emplois dans lagriculture Ie Plan indiCue qui y a 400000 travailleurs hommes employes a plein temps 150000 travailleurs saisonniers hommes et 250000 femmes Si lIon adrret que ces dernieres sont aussi des employees saisonnieres au ne sont employees quIa mi-temps cela sl shygnifie que 400000 personnes soit ne travaillent quJi mi-temps soit sont sous-employes En admettant que ceux-ci ne travaillent qu un tiers du temps des employes a plein temps Ie nombre demp1oyes a plein temps equivalant aux 800000 travailleurs Sl cve environ a 530000 En comparant ce chiffre J la valeur ajoutee dans lagriculture en 1972 Ie coefficient moyen production emploi seleve a 356 On peut supposer que Ie coefficient marginal ne sera pas aussi eleve~ etant donne que lintroduction de nouvelles varietes de graishynes laugmentation de lirrigation la recanisation et les methodes de culshyture amelioree augmenteront la productivite des travailleurs deja employes en agriculture II n y a aucun moyen sur pour evaluer 1 fIILOR pour 1 agriculture dans lavenir mais il sera certainement inferieur a 356 Dune maniere quelshyque peil arbitraire nous avons utilise un coefficient de 25 pour nos projecshytions sur une base de 530000 travai11eurs employes en 1972 Le chiffre de 530000 pour lagriculturc 1 pour effet dabaisser Ie niveau de lemploi en 1972 de 1385000 selon lestimation du Plan a 1115000 Cette evaluation de lemploi en terns_dequivalents ~ p1in cemps per~et_une ~illeure comshyparalS1l avec 1es cnldres de productlon-- El1e condul t a abllsser Ie coefshyficient productionemploi de 209 a 148 Etant donne limportance des emplois inutilcs dans Ie secteur minier qui seront en partie climines pendant la peshyriode du P1an~ nous avons utilise une estimation independante de lemploi dans ce secteur et qui nest pas lH~e a la production miniere On a suppose que Ie niveau demploi baisserait de 19000 en 1972 a 16000 en 1976 et se mainshytiendrait a ce niveau jusquen 1985

1 Les 80000 travailleurs saisonniers en dehors de lagriculture~ ne sont pas pris en compte et consideres comme travailleurs a plein temps Bien que cela produise une legere distorsion dans les chi ffres ce n est pas un probleme important leur nombre etant peu eleve De plus un ajusteshyment serait tres difficile la part de lindustrie netant pas connue

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23 Le tableau ci-dessus presente un aspect assez interessant du Plan Les coefficients productionemploi moyens sont substantiellement plus cleves que les coefficients marginaux ce qui implique que les nouveaux investisseshyments ont une productivite de main-d -oeuvre beaucoup plus forte que les proshyjets existants Dans lensemble Ie LY est de 209 alors que l1LOR est de 062 On sais aussi que les coefficients de capital marginaux sont egaux ou peut-etre legerement plus eleves que les coefficients passes de telle sorte que les coefficients marginaux implicites capitalemploi doivent egaleshyment etre plus eleves que les coefficients moyens capitalemploi La raison pour laquelle Ie coOt marginal de creation de nouveaux emplois en termes dinshyvestissement et de production devrait etre beaucoup plus eleve dans Ie Plan que la moyenne passee est tres difficile a expliquer completement En general de nouveaux investissements ont tendance a introduire de nouvelles technologies qui tendent a augmenter lintensite capitalistique alors que lexpansion de production avec les technologies actuelles peut apparattre comme difficile ou impossible Neanmoins les lLOR implicites dans Ie Plan pourraient ne pas etre aussi eleves si on avait mis laccent sur une maximisation de lemploi dans les nouveaux investissements

24 Le taux de croissance de la Eopulation est suppose eurotre de 28 par an jusquen 1976 puis diDdnuer jusqua 24 par an vers 1980 et se maintenir a ce niveau jusquen 1985 Les taux de participation de 1a main-doeuvre deshyvraient passer de 289 en 1972 a 293 en 1976 a la suite du changement dans la pyramide dSge de la population Apres 1976 ce taux diminuera proshygressivement pour atteindre un niveau de 29 qui restera constant au-dela de 1980 Levaluation de la main-doeuvre obtenue par Ie produit du taux de participation par la valeur estimee de la population est diminuee des migrashytions prevues pendant la periode de projection La baisse prevue de la croisshysance en Europe de lOuest liee a des controles plus severes de limmigration des travailleurs etrangers a conduit la Banque a considerablement diminuer ses projections

25 Le sous-emploi est simplement represente par la difference entre lemploi projete et la main-doeuvre projetee Etant donne que nous avons exprime les chiffres demploi en equivalents plein temps Ie sous-emploi proshyjete ne represente pas Ie nombre reel dindividus sans travail mais Ie potenshytiel inutilise de main-doeuvre De la mBme fa~on Ie taux de sous-emploi calcule equivaut au taux de capacite inutilisee de la main-doeuvre

E Exportations

26 Les exportations de produits ont ete reparties entre leurs principales composantes et sont fondees en grande partie sur les niveaux de production secshytorielle projetes La production tunisienne nest probablement pas affectee par les prix de vente mondiaux pour ses produits et les prix mondiaux ne sont generalement pas influences par la production tunisienne Etant donne que la Tunisie na de part predominante dans aucun de ses marches dexportation ces hypotheses semblent realistes

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27 Les exportations dhuile dolive sont fondees sur la projection de la production dolives (voir plus haut) et sur une estimation du taux dexshytraction et de la quantite dhuile destinee a la consommation locale Le taux dextraction dhuile dolive par Ie passe sest situe entre 18 et 22 (les recoltes les plus importantes tendant a produire moins dhuile et plus deau) Une moyenne cpnservatrice de 20 pour iute la periode a ete retenue bien quon pourrait eventuellement envisager- un chiffre aussi eleve que 25

28 La production dhuile dolive nest pas entierement exportee et la quantite reservee a lusage local semble varier selon limportance de la recolte Dans nos projections nous avons suppose une retention interieure de 25 de la production soit Ie taux moyen pendant la periode 1968-72 (pour 1962-72 Ie taux est de 26 ) En multipliant Ie taux de retention par Ie taux dextraction on obtient Ie taux des exportations dhuile (en tonnes) egal a 15 de la quantite dolives produites en tonnes Pour evaluer les exportashytions a prix constants la quantite dhuile est multipliee par Ie prix (1966) de 329 dinars par tonne Pendant la periode 1967-72 Ie prix moyen a varie de 348 a 361 dinars par tonne La stabilite de ce prix est assez remarquable etant donne que durant la periode la production dhuile a varie dun minimum de 92 (1967) a un maximum de 900000 tonnes (1972) La facilite pour les conshysommateurs dhuile dolive a utiliser dautres huiles au moindre changement de prix relatifs a apparemment entrafne la stabilite des prix dexportation dans Ie passe II est certain que la production dolive correspond a un pheshynomene cyclique extr~mement dependant des conditions atmospheriques sans compter Ie cycle de production des arbres eux-~mes Les projections represhysentent donc des tendances a long terme et non des previsions reelles de reshycoltes annuelles (a lexception de 1973 et de 1974)

29 Les exportations de phosphates resultent de la production des phosshyphates (voir plus haut) avec ajustement pour la consommation locale de phosshyphates dans lindustrie manufacturiere de lacide phosphorique La consommashytion interieure a ete estimee de la fa~on suivante la totalite de la producshytion de 1972 de produits phosphates a ete traduite en tonnes equivalentes de phosPhat~brut en utilisant les facteurs de conversion standards pour chaque produit- ce qui a donne comme resultat une estimation de 983000 tonnes de phosphates Lutilisation locale de phosphates projetee a ete estimee sur la meme base dapres la version preliminaire du Plan et a ete comparee a la valeur ajoutee projetee a prix constants On en a tire un coefficient marginal de 03144 et lequation totale pour la consommation locale des phosphates (DPC)- se presente comme suit

DPC = 023 + 01144 YCHEM

11 Dapres les conversations avec M Scalabre expert de la FAO a lOffice des huiles a Tunis

11 Hyperphosphates superphosphates simples superphosphates triples acide phosphorique et engrais

11 La constante est determinee de fa~on a etre en accord avec les donnees 1973 sur la consommation de phosphates

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En soustrayant la consommation locale de la production totale on obtient les exportations de phosphates bruts Les exportations de petrole sont fondees sur la production du secteur (voir par 12)

30 Pour les exportations des autres produits agricoles une estimation externe est utilisee jusquen 1976 sur la base de previsions faites par Ie Ministeredu Plan par la suite on projette une augmentation a un taux de croissance de 25 par an de 1977 a 1980 et de 2 apres 1980 Ceci suppose une augmentation de loffrede produits agricoles sur Ie marche local et se compare au taux de croissance en termes reels denviron 3 par an pour la periode de 1965-72 Ces produits sont principalement des agrumes des dattes d~~ amandes et aut res fruits et legumes frais exposes a un marche tres compeshytitif du a la concurrence des autres pays europeens et mediterraneens

31 Selon Ie Plan les exportations de produits manufactures croitront de 455 millions de dinars en 1972 a 1168 millions de dinars en 1976 soit un taux de croissance composee de 265 Si on deduit les deux sous-categories principales produits chimiques (principalement les produits a base de phosshyphate) et textiles (principalement des produits finisy compris les chaussushyres) Ie taux de croissance des produits restants nest que de 119 La croissance rapide des exportations de produits chimiques et de textiles depend eVidemment de la realisation des investissements prevus dans ces secteurs Durant la periode du Plan nous avons calcule que Ie rapport entre laugmentashytion de valeur ajoutee et laugmentation des exportations serait de 176 pour les produdts chimiques de 184 pour les textiles et de 0551 pour les autres produits manufactures Etant donne quil a semble utile de pouvoir changer lallocation dinvestissements entre les secteurs dans Ie modele et que par consequent cela pourrait faire varier les exportations nous avons utilise lequation suivante pour projeter les exportations des produdts manufactures

XMAN =XMAN _ ~ YTEXT 184 + 176 YCHEM + 0551 YMANOT XFOODP t t l

Ou XMAN - exportations produdts manufactures YTEXT =valeur ajoutee textiles prix contants YCHEH == valeur ajoutee prodults chim1ques t prix constants YMANOT =valeur ajoutee aut res produi ts manufactures XFOODP =exportations produdts alimentaires

On suppose dans la ligne des estimations du Plan que les exportations des industries alimentaires augmenteront de 86 par an Ces produits ne represhysentent quune part minime des produdts manufactures exportes et consistent en vin sucre et produCts en boites

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32 Les exportations de biens sont donc la somme du petrole des phosshyphates de lhuile dolive des autres produits agricoles et des produits mashynufactures Lexportation de services autres que les services facteurs de production est divisee en deux groupes importants Ie tourisme et lea aut res services Les projections des recettes touristiques sont fondees sur la croisshysance projetee de la valeur ajoutee comme decrit au par 15 ci-dessus Ce taux de croissance est applique aux revenus 1972 convertis en prix courants en utilisant un indice projete des prix dexportation pour les services Les exportations des autres services refletent les estimations tunisiennes recentes jusquen 1975 Elles sont supposees augmenter de 65 par an jusquen 1985 ce qui represente Ie meme taux de croissance que celui utilise par Ie Plan pour la periode 1972-76 (vraisemblablement a prix constants) Pendant la peshyriode 1966-72 Ie taux de croissance aux prix courants etait denviron 8 (ou denviron 6 en termes reels) La majeure partie de la croissance dans ce secteur est due a la vente de services de transport qui a son tour est liee au tourisme

33 Les prix a lexportation ont subi des changements importants dans les annees recentes a la suite de laugmentation generale des prix et de linshyflation mondiale Les prix presentes dans Ie Tableau 6 resultent de lanalyse par la BIRD du commerce international des matieres premieres avec quelques ajustements pour la Tunisiemiddot Le prix nominal du petrole tunisien en 1980 est projete a 1220 dollars sur la base des projections de la BIRD pour les prix sur les marches mondiaux Ceci entratne que Ie prix reel sera inferieur au prix 1974 apres application dun indice des prix internationaux Le prix des phosphates est projete a 3380 dollars en comparaison de la projection officielshyIe de la BIRD de 53 dollars (75 BPL FAS Casablanca) La difference tient compte du fait que Ie phosphate tunisien est de qualite moindre Le prix de lhuile dolive resulte dun indice des prix projete pour lhuile de noix de coco et applique au prix de lhuile dolive en 1974

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Tableau 6 PRIX A LEXPORTATION

1973 1974 1975 1976 1977 1978 1980 -1985

Hui1e dolive $tonne 1149 1657 1476 1362 1430 1502 1656 2113

Autres produits agrico1es taux de croissance () 80 50 50 50 40 40 40 40

Phosphates $tonne 107 402 431 393 295 295 338 431

Petro1e 2Jut ($bari1- ) (dinarstonne)

39 142

104 375

93 335

97 350

103 373

109 393

122 442

172 620

Autres produits taux de croissance () 80 129 50 50 40 40 40 40

Services non faeshyteurs de producshytion tau de croissance () 102 100 50 50 50 40 40 40

Prix internashy 2 r

tionaux (indice~ 1000 1195 1340 1471 1596 1724 1983 2782

1 La projection est basee sur un prix de 1625 dollar par bari1 en 1966 2 Projection du 16 decembre 1974

F Importations

34 Les importations sont projetees sur 1a base de categories types duti1isation finale a lexception des importations de produits alimentaires qui sont iso1ees parmi 1es importations de biens de consommation Les cinq classes sont 1es biens intermediaires 1es biens dequipement 1es carbushyrants 1es biens de consommation et 1es produits alimentaires Les equations de demande pour chaque groupe ont ete ca1cu1ees en uti1isant des correlations sur des donnees couvrant 1a periode 1960-72 Pour 1es produits intermediaires une ventilation a ete faite par 1a suite afin de separer 1es matieres textiles (liees a lindustrie du textile) des autres biens intermediaires (lies eux a 1a production manufacturiere non textile) Les equations pour ces groupes se presentent comme suit

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-2MITEXT -0033 0783 YTEXT R 0929 DI-J - 153= shy= ~lIOTH 3157 ~ 1058 YMANXT R = 0724 DW 180=

-2 =

-= -

Ou HITEXT importations produits textiles intermediaires

MIOTH - importations autres produits intermediaires YTEXT valeur ajoutee textiles YHANXT =valeur ajoutee manufactures textiles exc1us

En ce qui concerne 1es biens dequipement on a pense quil serait bon de poushyvoir iso1er leffet sur la balance des paiements des differents modeles dinshyvestissements sectorie1s On sait a priori que les investissements dans Ie secteur manufacturier par e~mple auront une composante plus e1evee de biens dequipement importes quun investissement en agriculture De plus une corshyrelation investissement fixebiens dequipement donne un coefficient plutot bas (0420)

-2HCAP 1475 ~ 04262 IF 0940 m-J 117R = -== (1317)

Ou MCAP -- importations biens d equipement IF = inves tissement fixe brut

Malheureusement il ny a aucune information sur la part dimportation dans linvestisseruent par secteur Nous avons done divise 1investissement en trois categories II investissements comportant une part d equipement importe imshyportante 12 i ~ves tissements dont 1a part est faib1e et 13 investisseshylOOnts dont la pact est moyenne Les elements entrant dans chaque classe ont ete choisis a priori et nous avons procede par approximations successives avant dobtenir lallocation finale entre les trois groupes Lequation finale pour les biens dequipement importes pour les trois groupes est la suivante

-2MeAP = -1205 06740 II ~ 02149 12 ~ 03841 13 R 0978 DW - 199 (1059) (212) (470)

Ou 11 - investissement fixe manufacture petro1e energie et mines 12 =investissement fixe agriculture gouvernement et autres services 13 = investissement fixe tourisme transports et communications

35 Les coefficients finaux semblent raisonnahlas Ie groupe fort comshyporte une part dimportation de 67 Ie groupe faib 1 c une part de 22 ~ et Ie groupe moyen une part de 38 Bien qu il soit posgible que la multicolineashyrite ait cree une dis torsion des coefficients par rapport a leur valeur ree11e cependant les resultats correspondent a ce qui est previsible

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36 Les importations de produits alimentaires sont supposes etre positi shyvement corrcHes aux depenses de consommation privee et a lindice des prix relatii et negativement correlees a la production agricole Lequation est la suivante

H1OO]) =-2999 ~ 4939 RPIFOOD i 00866 PC - 03073 YAG _1 (361) (345) (381) E~ = 0875 DW = 202 (1962-71)

Lindice des prix relatif pour lalimentation est defini comme Ie quotient de lindice des prix de gros par Ie coefficient de deflation des prix implicite pour les importations Lajustement de lequation est tout a fait satisfaisant et les signes ont tous la bonne direction On sait cependant que durant la period~ ou cette equation a etc calculee Ie controle des importations par Ie gouvernement a tenu tIDe place importante dans la determination du niveau des importations des prodults alimentaires meme si lon ne peut pas en tenir compte dans lequation On pense qull y aura tIDe limite a 1a reduction des importations de produi ts alimentaires dans I avenir en raison des problemes politiques que poseraient des importations stagnantes de produits alimentaires dans Ie cas de mauvaises recoltes par exemple

37 Le controle des importations pourra aussi affecter les autres equashytions et on peut douter de la possibilite dutiliser les donnees pour calculer les fonctions de demande dimportation En fait par Ie passe les niveaux dimportation de biens dequipement et de biens intermediaires ant determine les niveaux dinvestissement et de production industrielle Les variables independantes et dependantes ont ete simplement interverties dans chaque equashytion afin que Ie modele puisse determiner Ie niveau necessaire dimportations pour chaque niveau dinvestissement et de production industrielle En dautres termes bien que les equations de correlation puissent conduire a inverser les relations de causalite elles refletent neanmoins Ie rapport etroit entre les variables

38 On na pas essaye de degager une correlation pour les importations de biens de consommation etant donne que ces importations sont plus diversi shyfiees et pas directement liees aux depenses de consommation Le rapport des importations de biens de consommation aux depenses de consommation privee toshytales est indique dans Ie tableau ci-dessous

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Tableau 4 CONSOIlllATION PRIVEE ET UIPORTATIONS DE OONSOtlNATION (1961-1972)

(en millions de dinars prix 1966)

DE BIENS

Annee Consommation

privee

Biens de consommation

_ i1P0rtes Rapport

1961 1962 1963 1964 1965 1966 1967 1968 1969 1970 1971 1972

3242 3141 3560 35 3 y 7 3813 3757 3847 3844 4207 4389 4918 5598

287 300 261 219 209 219 179 218 2l5 257 315 31S

89 96 76 74 58 56is 7

46 5shy49 52 56

Le maximum est atteint en 1962 annee pour 1aque11e 1es biens de consQnmlation representent 96 i de 1a consommation prlvee Apres la mise en place de L~)shy

troles a 1 t importation a conduit a une diminution progre~sive du rapport jusshyqua ce qui1 atteigne son point Ie plus bas (46 ) en 1968 Depuis Ie rapshyport a progressivement remonte en particulier durant ces quelques dernicres annees ou 1es recettes dues au commerce exterieur ayant augmente i1 a ete F~ssib1e dfassouplir Ie regime des importations En 1972 Ie rapport depenses importations etait de 56 en hausse par rapport aux 52 i de 1 annee prfceshydente

39 Le niveau des importations de biens de consommation constitue une variable de politjque sujette dans certaines limites aux decisions du gouvershynement concernant 1a liberalisation des importations Dans ces projections on a s~ppos~ quune ~~ndance progressive vers 1a lib~rallsation se poursuivrait [ornpte tenll des revenuC dexportatJon plus cleves et de Iaugmentation des reshyserves Le coefficilnt importations de biens de consommationconsommation prishyvee augmentera selon 1a projection de 1a valeur r~el1e de 5 en 1973 a 65 en 1976 et se maintiendra au niveau de 65 ~~ enswte Etant donn~ que 1a croisshysance rapid projetee pour I economie entra1ne une augmentation de 1a producshytion locale de biens de consommation cn a suppose que Ie toefficient natteinshydra pas Ie n ivlw maximl de 96 observe precedemlent

40 Les importat ions de carburants (petro1e brut compris) sont basees sur des projections faites par Ie Gouvernement tunisien Pour la periode a1shylant jusquen 1980 on a consid6r6 que 1es importations de carburants pourshyraient etre maintenues a un niv~au pratiquement constant etant donne que la

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construction dune nouvelle raffinerie permettra une substitution aux imporshytations supplementaire et un accroissement des exportations de produits peshytroliers Toutefois on a projete quau dela de 1980 les volumes dtimporshytations augmenteraient en fonction de la croissance de la consommation locale selon les indications du Tableau 2

41 Les importations de services nentrant pas comme facteurs de producshytion sont projetees avec une equation de correlation qui les relie tout simshyplement au PIB total

MSER =-0623 ~ 0084 GDP (932 )

Ou 11SER =importations services non facteurs de production GDP =produi t interieur brut aux prix de marche

Les importations totales de biens et de services non facteurs de production sont tout simplement la somme des biens intermediaires des biens de consommashytion des biens dequipement des carburants des produits alimentaires et des services

G Consommation et epargne

42 Les estimations des depenses de consommation et de lepargne sont faites separement pour Ie secteur prive et Ie secteur public Les depenses de consommation privees sont evaluees en utilisant une fonction de consommation liee au revenu national brut Le revenu national brut nest autre que Ie proshyduit national brut (PNB) prix constants ajuste en fonction des tetmes de lechange et Ie PNB est egal au PIB aux prix de marche plus les revenus nets provenant de letranger Lajustement des termes de lechange est necessaire de maniere a transformer les exportations a prix constants en series ajustees d exportations qui re fletent Ie pouvoir d achat en produi ts importes des exporshytations Cela sobtient en divisant les exportations par lindice des prix a limportation et en soustrayant les exportations a prix constants

43 Pour evaluer les depenses de consommation privee a prix constants on a essaye dajuster une fonction de consommation de Friedmanite dans lashyquelle une estimation des elements permanents et transitoires d~revenu sont isoles avec pour hypothese que Ie revenu permanent seul compte- Apres plushysieurs essais avec differentes mesures du revenu permanent on a toutefois trouve que Ie revenu avec un retard dun an donnait Ie meilleur resultat Lequation de correlation se presente comme suit

Pour une discussion de lapplication de la methode du revenu permanent aux1 pays en voie de developpement voir R F 1ikesell et J E Zinser La nature de 1a fonction depargne dans les pays en voie de developpement Etude de la 1itterature theorique et empirique Journal de litterature economique 1973 p 1111

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PC =6870 ~ 0581 GNY _ ~ 03857 (GNY - GNY _ )t l t t l(1121) (342)

-2R =097~ DW =228

Ou PC - depenses de consommation privee en dinars constants 1966 GNY = revenu national brut

44 La consommation de ladministration de meme que les depenses coushyrantes 4e ladministration augmentent a un taux de croissance deduit des comptes du secteur administration dans les comptes nationaux (Bien que la valeur ajoutee et les depenses de consommation et courantes dans Ie secteur de ladministration soient des concepts legerement differents nous pensons qul elles augmentent parallelement) Llepargne de ll administration est evaluee en soustrayant les depenses courantes des revenus courants Les revenus coushyrants sont evalues en utilisant deux equations generales une pour les impots directs et autres revenus et lautre pour les impots indirects Les impots directs et autres revenus sont tout simplement lies au PIB alors que les i pots directs sont lies aux importations (aux prix courants) Trois aut res vashyriables ont ete introduites pour tenir compte de leffet des changements de taux de limpot en 1965 1966 1968 et 1969 Les revenus courants ainsi evashylues sont alors ajustes (en utilisant Ie coefficient de deflation implicite pour Ie PIB total) pour obtenir les revenus courants a prix constants

Les equations de correlation pour 1es impots sont

-2INDTX =4559 + 04297 MB~ 01566 D68 R =0929 DW =153 (1597) (580)

DTXOTH - 4990 + 00744 GDPIt

+ 6205 D66 ~ 7545 D 65 + 1505 D69 (846) (222) (256) (522)

2-R =0 992 DW = 309

ou INDTX = taxes indirectes DTXOTH =taxes directes et autres Mit =importations biens et services non facteurs prix courants GDP~ =PIB aux prix courants D 65 =variable ayant une valeur deg jusquen 1964 1 par 1a suite D 66 D 68 D 69 =identique a ci-dessus pour 1966 1968 et 1969

Les revenus a prix constants (CURREV) sont a10rs definis ainsi

CURREV =(INDTX + DTXOTH)IPD

ou IPD =coefficient de deflation des prix imp1icite pour Ie PIB 1966 =100

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45 Lepargne nationale brute de ladministration (GNSPUB) est egale aux revenus moins les depenses alors que lepargne interieure brute totale est egale au PIB moins la consommation privee et moins la consommation puhli shyque La difference entre lepargne nationale brute et lepargne interieure brute est egale aux revenus nets des facteurs de production et aux transferts courants nets

46 Le deficit en ressources est la difference entre les importations et les exportations de biens et de services nentrant pas comme facteurs de production qui par definition doit etre egale a la difference entre leparshygoe et linvestissement Legalite entre ces deux differences est assuree par les variations de stocks celles-ci sont definies comme suit

OSTK =GOP - PC - GC - IF + M - X

soit OSTK =M - X - S - IF

ou OSTK = variations de stocks GC = consommation de ladministration H = importations biens et services non facteurs X exportations biens et services non facteurs= IF - investissement fixe brut total S epargne interieure brute=

A long terme on pourrait esperer que OSTK devienne faible et positif lorsque les stocks augmentent avec le niveau general de la demande Si ce nest pas le cas cela indique quune autre variable devrait etre changee afin de corshyriger le systeme

H Balance des paiements

47 La balance des paiements est projetee en dollars EU courants Les exportations aux prix courants proviennent des series projefes en dinars coushyrants en utilisant le taux de change de 227 dollarsdinar- Les importashytions sont converties a partir des importations a prix constants en importashytions aux prix courants en utilisant deux indices de prix (1966 =100) un pour les produits et lautre pour les services (voir Tableau 8) Les transshyferts courants nets linvestissement etranger direct les dons et les autres revenus des facteurs proviennent des projections du Ministere du Plan jusquen 1976 et prolongees jusquen 1985 Linteret sur la dette publique comprend linteret sur la dette existante base sur les evaluations de la Banque plus linteret sur les nouveaux engagements estime en utilisant le programme de proshyjections BSIML Les autres interets consistent en faibles montants re~us sur les reserves et des paiements sur la dette privee (la dette publique est definie comme la dette due par les organismes publics ou garantie par eux Seule la dette privee non garantie est consideree comme privee)

1 Pour 1972 le taux de 208 dollarsdinar a ete utilise

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Tableau 8 PRIX A LLMPORTATION

1973 1974 1975 1976 1977 1978 1980 1985

(Taux de croissance annuels en ~)

Biens 175 300 80 70 55 50 50 40 Services 00 160 60 55 50 50 50 40

48 Les transferts des travailleurs emigres ont ete projetes a un taux plus faible que precedemment compte tenu de la baisse prevue du taux dimmishygration net vers lEurope Une telle projection resulte egalement du ralenshytissement economique prevu en Europe a la suite de la crise de lenergie et des reglements et restrictions supplementaires sur les travailleurs etrangers Les transferts de salaires jusquen 1976 constituent une estimation recente du budget economique du gouvernement Pour les annees suivantes Ie modele utilise un facteur dinflation annuel de 5 plus une augmentation annuelle des salaires reels de 5 et suppose quil ny aura pas de variation nette dans la main-doeuvre expatriee

49 Le revenu des investissements directs est evalue a partir de deux hypotheses a Ie revenu provenant du secteur petrolier selevera a environ 10 des recettes dexportation du petrole et b Ie revenu sur linvestisseshyment des secteurs non petroliers est lie au niveau de capital etranger implishycite qui procure un rendement de 8 Le revenu des investissements directs en 1972 etait denviron 25 millions de dollars avec 13 millions de dollars provenant des recettes petroli(~res soi t par consequent une estimation de 150 millions de dollars pour Ie capital a la fin de 1971 Le capital a la fin de 1972 est evalue en amortissant Ie capital 1971 a laide dun taux de 3 et en ajoutant les investissements directs effectues en 1972 Etant donne que Ie revenu sur investissements paye en 1973 est engendre par Ie capital 1972 il y a un decalage de deux ans entre linvestissement et les revenus qui en reshysultent

I ~ts de capitaux et variations des reserves

50 Diverses hypotheses concernant les engagements de nouveaux flux de capitaux etrangers pour des prets publics ou publiquement garantis sont faites de maniere independante Dune faton generale elles supposent une continuashytion des niveaux dengagements existants jusquen 1976 puis une legere augshymentation par la suite Une hypothese sur Ie rythme des tirages est ensuite appliquee aux engagements estimes pour obtenir les nouveaux tirages Les hyshypotheses de tirage pour les donneurs bilateraux sont basees sur lexperience passee pour la Tunisie lors de la periode 1966-68 alors que celles pour la BIRD et 1IDA sont basees sur 1experience passee de la Banque et de lIDA dans Ie monde entier Pour les credits finanCiers nous utilisons un taux 40-40-15-5 base sur une analyse pour differents pays qui semble valide pour la Tunisie alors que les credits-fournisseurs sont supposes etre debourses dans lannee dengagement

- 26 shy

51 Etant donne 1es termes des nouveaux emprunts Ie programme BSIML a ete utilise pour ca1cu1er lamortissement Lamortissement total et 1es deshyboursements nets sont a10rs ca1cu1es apres combinaison avec 1es paiements damortissement en cours bases sur 1es statistiques de 1a dette preparees par 1a BIRD Lequi1ibre entre Ie compte courant de 1a balance des paiements et Ie compte de capital est maintenu par 1es variations de reserves Le rapport entre 1es reserves eet 1es importations de biens aux prix courants a ete calcushyIe et on suppose que 1es reserves ne diminueront pas en dessous de 25 des importations (trois mois) Au cas ou ce1a se produirait 1es credits-fournisshyseurs seraient augmentes jusqua ce que Ie coefficient de reserve atteigne 025

Tableau 9 HYPOTHESES DE TIRAGE SUR LES PRETS (en pourcentage par an)

Annee Source 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

Banque Mondiale IDA Etats-Unis France AlIemagne Aut res Credits financiers

3 2

50 30 5

50 40

13 12 25 30 10 25 40

20 19 10 10 20 10 15

20 16

5 10 15

5 5

17 15

5 10 15

5

12 13

5 10 15

5

6 10

10

4 7

10

3 4

2 2

Tableau 10 HYPOTHESES SUR LES

Interets Maturite Source () (annees)

BIRD 725 25 IDA 075 50 Al1emagne (RFA) 250 25 France 550 10 Ita1ie 550 12 Canada 00 40 Etats-Unis 30 35 Pays de l Est 25 8 Autres bi1ateraux 35 20 BAD 50 20 Credits financiers 80 10 Credits fournisseurs 90 7

CONDITIONS DE PRET

Periode de grace (annees)

5 10

8 1 4

10 10

1 5 1 3 1

- 27 shy

J Monnaie et prix

52 Le niveau des prix est determine pour leconomie dans son ensemble par une equation liant Ie coefficient de deflation des prix implicite pour Ie PIB (IPD) a la masse monetaire (MS2 - qui comprend la quasi-monnaie) et a la production reelle Lequation est definie sous une forme logarithmique comme suit

-2log IPD = -05871 log GDP + 06552 log HS2 + 02797 R =0953 Dtf - 194 (263) (525)

La masse monetaire est divisee en deux parties les avoirs etrangers nets et les autres credits locaux Les autorites financieres sont supposees etre a meme de conserver une croissance de la masse monetaire superieure de trois points de pourcentage au taux de crois6ance du PIB reel Les avoirs etrangers nets (reserves) proviennent de la balance des paiernents cest-A-dire que Ie credit local qui est ajuste pour les fonds de contrepartie les depots publics etc doit augrnenter a un taux de croissance suffisant pour permettre datteinshydre Ie taux de croissance necessaire de la masse monetaire

53 Etant donne les informations limitees sur les prix en Tunisie il na pas ete essaye dintroduire les effets des prix relatifs dans les equations sur les productions sectorielles Lutilisation des prix relatifs na pas ete significative dans les equations dimportations A lexception des produits alimentaires importes Le niveau general des prix a un effet direct sur les equations de revenus et de depenses de ladministration Etant donn~ que les revenus de ladministration sont en partie bases sur les importations qui ne sont que peu affectees par les changements des prix locaux les revenus de ladministration ont tendance A augmenter plus lentement que les depenses pushybliques durant une periode dinflation entrainant une diminution de lepargne publique et par suite une diminution de lepargne en general

54 Les pages suivantes fournissent un glossaire permettant d identifier les variables et un ensemble camplet dequations utilisees dans Ie modele De plus les resultats du modele pour Ie cas 1 qui utilise les hypotheses faibles et Ie cas 2 qui utilise les hypotheses fortes figurent en annexe

k Symboles

Variables agregees (en dinars constants 1966)

GDP Produit interieur brut aux prix de marche= GDPFC = Produit interieur brut au coOt des facteurs PC = Depenses de consommation privee GC - Depenses de consommation publique IF =Investissement fixe brut DSTK - Changement de stocks M =Importations biens et services courants (non facteurs)

=Exportations biens et services courants (non facteurs) GOY =Revenu interieur brut (GDP + TTADJ) X

- 28 shy

GNP Produit national brut= GNY Revenu national brut (GNP TTADJ)= NFY =Revenu net des facteurs de production NCT =Transferts courants nets TTADJ - Ajustement des termes de lechange-GDS =Epargne interieure brute (GDY - PC - CC) GNS Epargne natipnale brute (CDS NFY NCT)= Variables sectorielles

Y = Valeur ajoutee I ~ Investissement fixe ICOR =Coefficient marginal de capital AG = Agriculture AGNOL =Agriculture sans les olives AGOL = Agriculture olives seulement HIN = Hines ENER =Energie (petrole exclu) PET bull Petrole MAN = Manufactures FOODP = Industries alimentaires TEXT bull Textiles CHEM =Produits chimiques MANOT =Autres manufactures CONST = Construction et travaux publics TRC = Transports et telecommunications TRM =Tourisme GOV =Services administratifs SEROT = Autres services g - Taux de croissance exogene E =EmpIo (en miIIiers) P = Productivite (YE) V =Volume (en milliers de tonnes) PR = Production en volume (milliers de tonnes)

Exportations et importations (en prix constants 1966)

MITEXT MIOTH MINT MCPA MFOOD MCON MC MSER M XOLO XAG XPHOS XPET XOTH

- Importations produits intermediaires pour lindustrie textile =Importations autres intermediaires = Importations intermediaires total - Importations biens dequipement = Importations produits alimentaires = Importations biens de consommation non alimentaires = Importations biens total caf = Importations services courants non facteurs - Total importations de biens et services non facteurs - Exportations huile dolive - Exportations autres produits agricoles - Exportations phosphates - Exportations petrole brut - Exportations de biens autres

- 29 shy

XTPI1 - Recettes dexportation tourisme XOTSER =Recettes dexportation autres services

XSER = Exportations totales de services non facteurs X = Exportations totales de biens et services non facteurs V Volume des exportations en tonnes= XPI =Indice des prix a lexportation M-Elas =Elasticite des importations (par rapport au PIB) MGDP = Rapport des importations au PIB MPI Indicedes prix a limportation=

Monnaie prix et administration

DOMeR =Credit interieur ajuste RES =Avoirs exterieurs nets MS2 - Hasse monetaire (monnaie et quasi-monnaie) IPDEF = Coefficient de deflation implicite PIB GRIPD =Taux de croissance de IPD CURREY - Revenus courants de ladministration CUREXP =Depenses courantes de ladministration DTXOTH =Taxes directes et autres revenus INOTX = Taxes indirectes

Balance des paiements (en dollars EU courants)

EXPORT =Exportations biens et services non facteurs IMPORT _ Importations biens et services non facteurs RESEAL =Deficit en ressources NETINT = Paiements d I interets nets INTPUB Paiemcnts d I interet publicsltshy

INTOTH =Autres interets NETDII =Revenu dinvestissement direct net NETDFI =Investissement etranger direct net KSTK Capital etr=~-_ger

WRKRHT =Transferts de salaires des travailleurs emigres NETFSY =Revenu net des facteurs de production NE TOFY =Autres revenus nets des facteurs de production CAPGGL =Dons en capital et prets similaires a des dons DBTPUB =Tirages sur prets publics DBTOLT = Tirages SUT prets prives non garantis AMT =Paiements damortissement NET =Flux net de capital CHGRES =Variation des reserves RL - Niveau des reserves

- 30 shy

L Egqations du modele

YAGNOL = YAGNO~_lmiddot (1 + ga)

YAGOL = YAGOLt _1 bull (VOLOt

VOLOt

_1

)

YAG YAGOL + YAGNOL

JAG = donneurol

MIN YMlNt _1 (PRPHOStPRPHOSt_1 )

MIN donneurol

YPET = donn~

IPET = donn~

YENER = -259 + 243 MAN

JENER = 80 YENER bull (YENERYENERt_1 - 10)

YFOODP 3156 + 031PC + 436 YAGOL

IFOODP donne

ITEXT = donn~

YTEXT 120 bull (60 ITEXTt _1 + 30 ITEXT t

_2

+ 10 ITEXT t

_ 3

) + YTEXT t

_ 1

ICHEM = dann~

YCHEM == 130 (42 ICHE~_l + 42 ICHEMt _2 + 16 ICHEM t

_3

) + YCHEI_l

MANDT = donn~

MANOT 135 bull (49 IMANOTt _1 + 37 IMANOTt _2 + 14 IMANOT t

_ 3

) + YMANOT t

_ 1

YCONST = 159 n + 470 I2 + 202 13

IMAN IFOODP + TEXT + ICHEM + lMANOT

YMAN YFOODP + YTEXT + YCHEM + MANDT

n MAN + IPET + JENER + DUN

I2 = IGOV + IAG + ISERDT

13 = ITRC + ITRM

YTBC = -520 + 0921 GDPFC

ITRC = 60 bull YTRCt bull (YTRCt

YTRCt

_1

- 10)

ITRC = (ITRC + ITRC _ + ITRC _ )30t t t 1 t 2

- 31 shy

YTRM = YTRM _ (1 + gtrm)t 1

ITRM = donne

YSEROT = 2884 + 3267 PC

ISEROT 30 YSEROT bull (YSEROT YSEROT _ - 10)t t t 1

ISEROT = (ISEROT + ISEROT _ + ISEROTt _2)30t t t 1

YGOV = 860 + 5098 CURREV _t 1

IGOV donne

GDPFC YAG + YMIN + YPET + YENER + YMAN + YCONST + YTRC + YTampf + YSEROT + YGOV

IF = lAG + IMlN + IPET + IENER + MAN + ICONST + ITRC + ITRM + ISEROT + IDOV

MCAP = -1205 + 6740 Il + 2149 I2 + 3841 I3

MITEXT = - 033 + 783 YTEXT

YMANXT = MAN - YTEXT

MIOTH = 3157 + 1059 YMANXT

MINT = MITEXT + MIOTH

MFOOD -2999 - 3073 YAG + 0866 PC + 4939 RPIFOao

MFUEL = donne

MCON oC bull PC

cL = donne

MSER -623 + 084 GDP

MPISER MPISERt_1 bull (1 + gmps)

M3ER MSER MPISER

MG MCAP + MINT + MFOOD + MFUEL + MCON

MGFOB = MG 921

MPIG = MPIGt 1 bull (1 + g ) - mpg

MG = MGFOB MPIG

M = l-flER + MGFOB

M = MSER + MG

MPI = MM

DSTK = GDP - PC - GC - IF - X + M

- 32 shy

I

log IPD

TXSUB

GDP

lRDTX

CURREV

CUREXP

GC

MS2

DOMCR

GNP

GNY

PC

C

GDS

GNS

GNSPUB

GNSPRI

XOLO

XVOLO

XAG

XPROS

XVPHOS

PRPHOS

XPET

VPET

== IT + DSTK

= -5811 log GDP + 655 log MS2 + 2191

= 88 INDTXIPD

= GDPFC + TXSUB

(YGOV YGOV _ - 10)t t 1

== 3319 + 0144 GDP

2022 + 430 bull M

== (DTXOOR + INDT)IPD

= CUREXPt

_1 bull (1 + gg)

== GC _1 bull (1 + gg)t

= MS2 _ middot (GDPGDP _ + 04)t 1 t 1

== DOMCRt_l (GDPGDP _ -1 bull 15 + 1)t 1

= GDP + NFY

== GNP + TTADJ

= 6810 + 581 GNYt _ + 3851 (GNY - GNY )1 t t-1

= GC + PC

== GDP - C + TTADJ

== GDS + NFY + NCT

== CURREV - CUREXP

GNS - GNSPUB

= XVOLO 329

== donne

= XAGt _ bullmiddot (1 + gxag)1

== XVPROS bull 535

= PRPHOS - (23 + 1l44 YCHEM)

dorme

= XVPET 10

donne

- 33 shy

XMAN = XMAN + 184 d YTEXT + 176 ~ YCHEM + 551 j MANOT + ~ XFOODPt _1

XFOODP = XFOODPt _1 (1086)

XG XOLO + XAG + XPHOS + XPET + XMAN

XTRM = XTRl_1 (1 +gtrm)

XOTSER = XOTSER _ bull (1 + g )t 1 xs

XSER = XTEU1 + XOTSER

x = XSER + XG

XP IOLO = donn a

XOLO = XOLO XPIOLO

XPIH = donna

XPHOS XPHOS XPIPH

XPlPET = donne

XPET = XPET XPIPET

XPIOTH = donne

XMAN XMAN XPIOTH

XPlAG donne

XAG XAG XP lAG

XG = XOL0 + XAG + XPHOS + XPET + XMAN

XPISER = XPISER (1 + gmps)t _1

XSER-l(- XSER bull XP LSER

XPI = (XG + XSER)X

TTADJ = (XG-MPI) - XG

XADJ X + TTADJ

XGADJ = XG + TTADJ

EXCHR donne

EXPORT = (XG + XSER) EXCHR

IMPORT = Mgt EXCHR

RESBAL EXPORT - TI1PORT

- 34 shy

INTPOB bull calcul~ par Ie programme

NETDII = 08 KSTK + 10 XPETt

NETDFI = donn~

KSTKt = 91 KSTK + NETDFl _t _1 t 1

INTOTH donne

NETINT = INTPUB + INTOTH

NETOFY = donne

donneWRKRMT =

NETFSY = NETINT + NETOFY + WRKRMT + NETDII

donneNETTRN =

CAPGGL = donne

CURBAL = RESBAL + NETFSY + NETTRN

donnemiddotDBTPUB =

DBTOLT = donne

AMTPUB = calcule

AMTOLT = calcul~

NETPUB = DBTPUB - AMTPUP

NETOLT = DBTOLT - AMTOLT

CHGRES = - (CURBAL + NETDFI + CAPGGL + DBTPUB + DBTOLT)

RL = RLt _ - CHGRES1

RLM = RLM

IF RLM ~ 25

DBTPUB = DBTPUB + (25 M - RL)

- 35 -

Emploi

EAG 25 ~ YAG + EAGt _l

EMIN donn~

YENPET YPET + YENER

EENPET 09 L1 YENPET + EENPETt _l

EFFODP = l) Ll YFOODP + EFOODPt_l

ETEXT 154 ~ YTEXT + ETEXTt _1

ECHEM = 11 J YCHEM + ECHEMt _1

EMANOT 45 LJ YMANOT + EMANOTt_l

EMAN EFOODP + ETEXT + ECHEM + EMANOT

ECONST 64 Ll YCONST + ECONSTt _1

ETRC 10 L1 YTRC + ETRCt_l

ETRM =65 L1 YTIU1 + ETRMt-l

ESEROT 19 L1 YSEROT + ESEROTt _1

EGOV 84 L1 YGOV + EGOVt-l

E~T EARTt_l bull 102

ETOT EAG + EMIN + EENPET + EMAN + ECONST + ETRC + ETRl1 + ESEROT + EGOV + EART

Productivite isme

pour Ie l secteur

p = YE1 1 1

DIAGRAMME DES FLUX DU MODELE DE CROISSANLE

DONNEES ENTREES

LEXQUE

y 1 Y 2 Valeur agoutee par secteur

1 2 I nvestissement par secteur E - Emploi

G DP Produit I nterieur brut I CO R Coefficient marginal de capital

1 F - I nvestissement fixe total M - Importations

x shyRG shyG R GC shyPC

C ASTK

Exportations Deficit en Ressources Recettes de lEtat Consommation publique Consommation privee Consommation totale Variation des stocks

World Bank-8122IR

-----------------------------------------------

- 37 -

TUIISIA(RIJIl ) lnw GRniNTH

IQ71 ten 2 IQ73 IQ7a IQ75 IQ76 IQ77 lQ78 IQQ lQ8n

SEC~~PAl RRFAK~OW~ OF valUE ADnEn fCONqTANT I Q~II lll IIIN (toUR) -_------------------_-------------------------------------shy

211- VAGNrll 1002nn 12110 0 P2311 127(103 n~2Q2 137tfl3 la23QQ la7383 1lt2541 157B8n ~a7 VAGOl 1gt800 H son 12~QR tAlgtbQ In275 tllQ IQ5nQ Ill 5IH 21304 222B 2aA VAG 11b000 151I00 illl70Q aA7 HlA567 151o5 -IQ07 11I77(Q t738a5 180111~

25~ VFODDP aQOO lll200 2b8BI 31711Q 32blgtb lllQb7 ~6b76 3R56b an~4b In04n 5Q YTFXT 11200 t3Qon 1~lCjC IQqC 2112l 0 2QCjas l53CO a I bull bOC 48l55 )75lt 2b VC IltIE 101 bbiIO 7lOn 9IIIIQ 11A13 gt021 17 517 IAA5A IQ1I42 2t0~9 2i6ao 2~3 vMAlIInT IfIQ(lO 2~7(n b(IIFI tQ orll ~2803 2aQ 1I~lIb IIIICI 55 an h3411o 2~5 VtolAlII 100 7QIgton 7 11 703 Q~11fi 0117211 lIC1HII 1332lo IIA1I07 155113 IAII921 50 VIo1IN 11bOO 1111(1) 12110 13lt3C1 nQlb 15HR 17a20 IA 11 t8813 20S 252 VPET 2gt500 2CjIon 25000 25110 78QII 211 bCl7 ~15(10 nol~ 311a 1l6 3511811 2511 VENER IlOO 111500 16lt35 IQAOCI 728Q 2b4011 297115 nan 376 a23ab 266 VTRC qqOO iQII00 amp2700 721151 7lt11112 IIIIQ07 Qn701 Qfgt1I6C1 l nl6 Qb 111807 2ampB HRM bOO 3031)0 bAOO 51C1 27711 30B2 3351 36A811 110572 aa62lt1 7n VSERClT IAS700 213400 19II()O 2411~O7 b50ib nR30~ 2Q4CiP ~nRn 326050 ~algt1I7t 272 YGOV 911700 100200 tl01I00 12IIA 14050 5aq~Q tblla711 17537~ IA70AO 20212lt ~77 VCIINST 1)991)0 55a1)0 b5ClOO A2180 AUltl2 85QOn II~ 2M IICIIIOI QII652 1015511 27 GDgtFC ~HbOO 7113700 72Cj7 Anllb Qln213 Q71lAn Inllt75 11()A237 lIPlH 1210437

5fCTIIlIAl BIEAIlt OOIlli elF VALliE AIHlfrl GlnIllTH lATES

ab YAG~Ol noon 2011511 1000 IInoo a n no qoon Json 5500 3500 3500 2117 VAGOl Ot)on 9C13b7 -nObll2 snt79 -121121 11170b a50n 1IlOO 1I5nO 115011 ae VAG 0000 11552 -It711 I1I7 t 8117 51 B ~bI9 62n 3b22 3623

~56 YFtlOOP 0000 Hlll9 -21aOI IA183 2A1a 7oal a1I89 5 I 52 53C15 588Q 25Q YTEXT oono 2~t07 17~~2 11110 236sa gt1lt11- lQ6I1R t7 b911 tb22a 15303 2ampt VC~EM 0000 tAIA 21131 2502~ 27212 IbCj61i 7bB 52111 6llIb 745 2amp5 YIANOT 0000 2597 97A2 IIIIbll n1l1 nb7lt 1356 t ll 21a tll1I2a 11111117 265 YMAN nooo 2Q221 -1127 t7122 13bla 13Q3 116bO II5Q2 tl5qb 11 706 250 YMIN 0000 17211 2bA 9321 52~J 1gt000 11111 lInOO 58IIb Q25Q 252 VPET 0000 Q7A7 3101 oa5lt1 110QO 287E1 lt1767 6b81) b25 28C19 254 VENER 0000 Qllall 14051 lQ1I011 15393 tlil0 1280a 382 12113Q 1212 Ob6 VTQC 0000 211j1lC aAIIltI 15551 ltI2Ql 7230 b811 6 11 00 701lA 7tl22 bll VTII01 0000 15bllltl -11551 -6000 toOOO 10 bull 0 0(1 10ono InOOO toOOO 10000 no VSERIIT 00(10 14917 2RI 1IIB7 II 3amp2 1I9QB 5011amp 51130 5705 638 272 VGW 0000 CI(l1I 10110 loqua 15 Q7amp 11722 b500 ~~2amp bamp13 804l 277 YCIIMST oono 11022 111953 2a705 24lt)b -03C1a 211gt0 ~63t 51111 1n2 278 GDPFC nooo 177altl 1151 1~o711 f~amp70 amp7115 bIIl a31 b 611(i 711

GOPFC AV~ II-YR GR bullbull FOQ ~flfCTFD PO nNlY (AVE gwawN AT FND nF II VP p~)

------__--------------------------------------------------------------shyUOA GR-AVa 000 0 0000 000(1 0000 0000 7(197 0000 0000 0000 ~7111

EXPFNDITUPE ON GDP CnN~TANT IQampb tolIllION OTNARS --------------------------------------__-----shy

317 TX9UR QbOOO lOIiton 115li7l 111321 ICjQClQ2 177lt)Cl7 l A7559 0271A 3053 ltab6al 5iA GOP 721600 IIUA80~ 1amp7730 ltlA~Cl37 107amp2115 1151H7 22Aamp11I 110Q5Cj lq051127 1517085 BCI NFY -1lno -Q200 -123I1b -15077 -111 121 -naSb middot2307 -10lt10 11 9135 -1325 It CI GNP 7~500 159~OO AiS3I1U Q710 10~207R 1137Q21 1lt=163(17 1000117 13lt)6292 150Q760 31 0 TTADT 16500 5bIOO 1100(13 106280 118u58 61111gt 1101112 ~n 50(1 81725 8623 32n GNV 7amp3000 A9bonn 903117 1I171t3 Q l1C05~amp 121111)21 12Qamp6a9 131153117 IIROO7 15C1b283nil GNS ISbOO 21)gt1100 Ptlt)Ot 277b8tl 2547Q] gtb~calgt 2I1U5QR 3011795 H6U6 5bQ7I1b 312 GNSPIJ 0000 171Ion IHQ70 21t(Ibamp 21I075 25tll 11 255 I IIb n~23 293002 31AQOO

- 4 shy

Y = valeur ajoutee prix constants de 1966 en millions ENER = energie eau MAN = industries manufacturieres FOODP = industries alimentaires PC = depenses de consommation privee YAGUL = production agricole - olives CONST construction SEROT = autres services CGPFC = PIB au coOt des facteurs Il bull investissement fixe dans les secteurs des industries manufactushy

rieres du petrole de lenergie et des mines 12 = investissement fixe dans les secteurs publics lagriculture et

les aut res services 13 = investissement fixe dans Ie tourisme les transports et commushy

nications GOV CURREV

bull =

services administratifs revenus courants du gouvernement

Toutes les equations ont des coefficients significatifs et R2 eleves Lequashytion pour lindustrie alimentaire couvre la periode 1962-72 compte tenu du fait que les donnees sur la valeur ajoutee pour la production dolives ne reshymontent pas au-dela de 1962

6 Etant donne que linvestissement dans chaque secteur a une composishytion differente entre biens dequipement construction et autres services la valeur ajoutee dans la construction a ete liee a linvestissement fixe venshytile en trois grands groupes Lallocation des investissements sectoriels a ete faite pour chacun de ces groupes sur la base des niveaux probables de biens dinvestissement importes on a suppose que il aura une part dimporshytation elevee (et par suite une part faible de construction) que 12 aura une faible part dimportation et que 13 se si tuera entre les deux Les trois categories ont ete determinees sur la base dapproximations successives dans Ie cadre de lequation des importations de biens dequipement (decrite ci-dessous) mais sont apparues etre egalement determinantes pour lestimation de la valeur ajoutee dans la construction Etant donne que Ie terme constant dans lequation initiale etait tres bas (08) et pas significatif lequation a ete recalculee sans chiffre constant

7 Linvestissement dans ces secteurs est fonde sur lutilisation du taux de croissance actuel de la valeur ajoutee comme indicateur de la croisshysance future probable au cours de l annee suivante L ac~roissement de proshyduction prevu est Ie produit de la production dune annee donnee par Ie taux de croissance correspondant a cette annee-la Apres multiplication par un coefshyficient marginal de capital (ICOR) on obtient 1 investissement dans Ie secshyteur durant lannee Ceci implique un effet multiplicateur relativement simple resultant de la production previsible dun retard dun an et de productions previsibles ayant une elasticite unitaire Etant donne Ie manque de donnees sur Ie capital social par secteur ou sur les capacites existantes cette meshythode est consideree comme etant la meilleure possible Exprimee sous forme dequation la fonction dinvestissement est

- 5 -

Etant donne que lea investissements passes en Tunisie ont souvent ete improshyductifs marginalement productifs ou ont eu une periode de gestation relati shyvement longue on saper~oit que lajustement des equations dinvestissements aux donnees passees est un exercice decevant Le calcul des coefficients de capital sectoriels est explique par la suite

8 11 reste donc huit secteurs dans la categorie des secteurs endogenes ou quasi-endogenes Ces secteurs sont 1 agriculture avec - ou sans - les olives les mines Ie petrole les textiles les produits chimiques les aushytres produits manufactures et Ie tourisme

9 On a suppose que Ie taux de croissance de lagriculture sans les ~l~ves ne depend pas de linvestissement mais constitue un parametre de poli shytique La croissance de ce secteur est supposee etre legerement plus rapide que durant la derniere decennie pendant laquelle de mauvaises conditions cli shymatiques avaient abaisse Ie taux de croissance global a environ 1 par an (1961-70) Dans Ie cas dune croissance faible qui suppose une continuation de la situation existante avec aucun changement majeur dans les politiques du gouvernernent et des conditions meteoro1ogiques raisonnab1ement bonnes Ie moshydele suppose un taux de croissance de 4 pour les annees 1974-76 et de 35 par la suite Le cas dune forte croissance suppose un ensemble optimum de politiques qui permettrait datteindre un niveau de production plus eleve Ceshyci se traduit par un taux de croissance de 5 pour les annees posterieures a 1974 Linvestissement dans lagriculture est egal a celui prevu dans Ie Quashytrieme Plan jusquen 1976 et est suppose augmenter a un taux de 3 par 1a suite pour les deux hypotheses

10 4 Pour les olives notre projection repose sur les projections du Hinistere du Plan pour 1a periode 1972-76 Ces projections resu1tent el1esshymemes dune analyse de lage des plantations existantes Etant donne quune grande proportion des arbres existants narrive que maintenant a maturite on peut supposer quune production normale serait denviron 500000 600000 tonnes dolives par an (contre 332000 tonnes en moyenne durant 1962 71) En partant dtune estimation de 350000 tonnes pour 1973 on a projete que 1a production augmenterait jusqua 530000 (hypothese faib1e) ou 580000 tonnes (hypothese forte) en 1976 Lestimation de lOffice des huiles montre que larrivee a maturite des arbres existants devrait augmenter 1a production de 45 par an pour 1a periode posterieure a 1976 Ceci suppO$e aucun changeshyment dans 1es methodes de cultures etc ce qui pourrait augmenter Ie taux de croissance de deux autres pOints de pourcentage supplementaires Lestimation forte est done fixee a 6 par an

- 6 shy

11 Dans Ie secteur manufacturier trois branches ont une croissance qui resulte de niveaux dinvestissement determines de fa~on exogene les texshytiles les produits chimiques et les autres produits manufactures On a supshypose que la production de ces branches sera limitee par loffre cest-a-dire par la capacite plutot que par la demande La production marginale resulte de linvestissement dikale et de lapplication dun ICOR donne pour la branshyche La forme generale de lequation de production utilisee pour ces branches (dans laquelle Y represente la valeur ajoutee sectorielle et I linvestisshysement sectorielt brut) se presente comme suit t

Les coefficients a representent les effets retard de linvestissement daf7es Ie Modele PST 81 construit par lInstitut deconomie quantitative de Tunis shyLes effets retards de linvestissement utilises pour ces trois branches se presentent comme suit

Effets retards de linvestissement (en pourcentage)

a a~ 3

Textiles 60 30 10 Produits chimiques 42 42 16 Produits manufactures et aut res 49 37 14

Les niveaux dinvestissement dans ces trois branches representent un outil de politique majeur pour lEtat a la fois directement dans Ie cas de linvesshytissement de lEtat dans les entreprises publiques et indirectement dans Ie cas des politiques destinees a encourager la production du secteur prive y compris les investissements prives etrangers Les estimations externes pour linvestissement manufacturier sont par consequent des estimations directes des valeurs correspondant a diverses hypotheses Etant donne laugmentation des revenus dexportation et des reserves les investissements pour la periode allant jusquen 1976 sont plus eleves que les estimations du plan Ces proshyjections qui sont venti lees en produits chimiques textiles et autres invesshytissements manufacturiers dans Ie modele sont resumees ci-dessous dans Ie Tashybleau 1

Tableau 1 Investissements manufacturiers (en millions de dinars 1966)

Cas 1973 1974 1975 1976 1977 l2Zsect 1980 1985-1 358 415 368 418 492 555 670 890 2 358 415middot 400 485 590 675 835 1169

1 Utilise avec la permission du directeur de lInstitut M Hamza

- 7 shy

12 Dans Ie cas du petrole les reserves connues permettent de faire des projections a moyen terme relativement sures Les perspectives a plus long terme sont moins certaines Deux hypotheses ont ete retenues pour la production du petrole exprimee en termes de tonnes de petrole brut Elles sinspirent largement des previsions recentes du Ministere du Plan pour la periode allant jusqua 1976 avec des previsions jusquen 1985 resultant dune estimation des decouvertes futures possibles et du taux depuisement des champs existants Le secteur du petrole tel qufl est ici defini inclut Ie raffishynage et etant donne que la Tunisie importe une certaine quantite de brut pour ses raffineries Ie rapport de valeur ajoutee a la production brute a ete de 104 en 1972 De plus Ie secteur comprend la production de gaZe Les imporshytations de petrole brut et la consommation interieure sont relativement faibles et fondees sur des estimations externes (Tableau 2) On a egalement avance lhypothese quaucune raffinerfe nouvelle ne serait construite apres 1976 et que leffet de la nouvelle raffinerie de Gabes est daugmenter Ie coefficient de valeur ajoutee dans la production du petrole jusqu I a 110 Les donnees dinvestissement proviennent du Quatrieme Plan~ avec des perspectives jusquen 1985 sur la base de depenses annuelles estimees a 7 millions de dinars desshytinees surtout a la prospection du petrole

13 Les productions futures dependent du succes des pro~pections et de la possibilite de recuperation secondaire a partir de champs existants Les chiffres du Tableau 2 refletent des estimations fortes et faibles pour la proshyduction et les exportations Dans lhypothese faible la production augmente de 39 millions de tonnes en 1973 a 55 millions de tonnes en 1980 alors que dans lhypothese forte elle augmente jusqua 75 millions de tonnes Les niveaux dexportation correspondants sont de 42 et 6 millions de tonnes avec laugmentation de la consommation interieure provenant des importations apres 1980

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Tableau 2 PETROLE BRUT ET PRODUITS PETROLIERS Production consommation importations et exportations

(Volume en millions de tonnes)

Cas 1973 1974 1975 1976 1977 1978 1980 1985

Production

1 39 39 43 45 49 52 55 55 2 39 41 48 60 66 71 74 75

Iportat ions

1 ID 07 08 08 08 08 08 16 2 10 07 08 08 08 08 08 18

Consommation interieure

1 12 13 14 15 16 18 20 29 2 12 13 14 16 17 19 22 32

Exportations

1 38 33 37 37 40 42 42 42 2 38 35 41 52 57 60 60 60

14 Les perspectives du secteur minier dependent des estimations de proshyduction des mines de phosphates qui constituent 1es deux tiers de 1a valeur ajoutee par Ie secteur Le taux de croissance de la valeur ajoutee dans Ie secteur repose sur un taux de croissance suppose constant pour les aut res mishynerais et sur deux projections differentes pour les phosphates Ces estimashytions de production de phosphate proviennent de lanalyse par 1a Banque du projet de Gafsa qui imp1ique une restructuration et expansion de 1a producshytion On estime que 1a production des phosphates atteindra 6 a 65 millions de tonnes en 1981 suivie dune croissance annuelle a un rythme de 2 (voir Tableau 3) Les investissements dans Ie secteur minier sont les memes dans tous les cas avec quelques modifications pour tenir compte pour certaines annees des revisions dinvestissement pour Ie projet Gafsa

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Tab Ieau 3 PROJECTIONS POUR LE SECTEUR MINIER

Cas 1973 1974 1975 1976 1977 1978 1980 1982 1985

Valeur ajoutee dans 1es mines (taux de croissance)

1 2

26 26

93 180

53 98

125 133

111 98

40 36

93 80

20 20

20 20

Production de EhosEhates (millions de tonnes)

1 2

35 35

38 41

40 45

45 51

50 56

52 58

59 65

61 68

65 72

Investissernents secteur minier (millions de dinars prix 1966)

1 2

45 45

97 97

157 180

30 60

50 50

30 30

30 30

30 30

30 30

15 Le secteur tourisme avait ete projete initialement sur 1a base des donnees du Quatrieme Plan Ceci supposait une expansion tres rapide du secshyteur au cours du Plan etant donne que 1a capacite hote1iere devrait augmenter de 48000 lits en 1972 a 85000 1its en 1976 et que lon supposait constantes aux taux de 1972 loccupation et les depenses touristiques journalieres Cette expansion devait se pOtlsuivre jusquen 1985 au taux de 10 par an Lirnpact de 1a crise de lenergie et les taux de croissance plus bas prevus pour Ie PNB en Europe de lOuest ont change profondement les perspectives pour ce secteur Au lieu du taux de croissance de 16 obtenu en 1972 la croissance en 1973 et 1974 semble avoir ete negative Apres cette periode de stagnation on proshyjette un retour possible au taux de croissance a long terme de 10 par an prevu initialernent a partir de 1975 les recettes touristigues dans 1a bashylance des paiements sont projettees sur 1a meme base Linvestissement dans Ie tourisme est fonde sur des informations recentes fournies par Ie Gouverneshyrrent tunisien

16 Le produit interieur brut total au coot des facteurs et en prix consshytants est simplement 1a somrne des treize secteurs dont 1a valeur ajoutee a ete calcu1ee dapres 1es equations ci-dessus Les taxes indirectes nettes de subshyventions sont estimees a 88 ~~ des taxes indirectes tota1es et si on les ajoute au PIB au cout des facteurs on obtient Ie PIB aux prix du marche De meme linvestissement fixe total est determine en ajoutant les investissements secshytoriels

x

- 10 shy

17 Les ICOR pour chaque secteur lorsqu I i1s sont utilises resu1 tent dune comparaison entre les ICOR implicites inclus dans la version provishysoire du Plan et des tendances historiques II est interessant de noter qu avec l augmentation de la croissance durant ces dernieres annees 1es ICOR sectoriels en Tunisie ont diminue jusqua un point ou i1s sont du meme ordre que les niveaux mondiaux moyens Les ICOR de la periode passee ont ete calshycules en utilisant une moyenne mobile sur cinq annees et 17 supposant un reshytard dune annee entre linvestissement et la production- Les ICOR imshyplicites extraits du Plan ont ete calcules de 1a meme fa~on i1s sont bases sur la derniere annee 1976 et comprennent par consequent les investissements faits ou sur Ie point detre faits pour les annees 1972 a 1975 Le tableau ci-dessous donne les resultats par secteur pour les ICOR calcules pour les annees 1968 a 1972 les ICOR extraits du Plan et les ICOR utilises dans Ie modele (selon Ie cas)

Tableau 2

Agriculture lgt1ines Petrole Energie Manufactures total Industries alimentaires Produits chimiques Textiles Manufactures autres Transports communications Tourisme Autres services

TOTAL

1968

-219 53 30 57 52 53 18 69 56 43 38 60

1i

Nentrent pas dans Ie modele

ICOR PAR SECTEUR

1969 1970 1971 1972 Plan Modele

-1163 -170 50 17 21 x 1804 -252 863 55 245 x

32 29 33 52 403 x 71 60 66 82 133 80 56 58 38 24 34 x

-68 -42 35 09 38 30 24 27 27 40 29 30 39 40 32 26 20 20 54 45 47 41 36 35 56 34 76 48 115 60 40 45 34 32 46 40 43 34 25 17 26 30

5amp ial 1a2 ~ ia1 x

comme facteurs de production

11 Pour etre precis lequation pour lICOR dun secteur i donne durant la periode est

iii iiiIeOR =I -l I _ ~ I _ ~ I _ ~ It t t 2 t 3 t 4 t _5 yi yi

t t-5 Les chiffres dinvestissement sectoriel exprimes en prix courants sont tires des publications du Ministere du Plan et ajustes en dinars constants 1966 en utilisant Ie coefficient de deflation implicite global pour linvestissement fixe

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18 Connne on peut Ie voir dans Ie tableau ci-dessus les ICOR sec to-riels extraits du Plan correspondent approximativement au niveau des moyennes historiques Les rCOR pour lagriculture et les industries alirnentaires ne sont pas tres utiles etant donne que les production agricoles sont tributaishyres des conditions atmospheriques et que les investissements passes (dans lirrigation par exemple) nont guere connu de succes dans la lutte contre la secheresse LrCOR du secteur minier est extrernement eleve de nouveaux investissements etant necessaires meme pour maintenir les niveaux de producshytion actuelle LICOR eleve pour Ie petrole resulte de la cornbinaison entre la production de petrole brut et Ie raffinage dans un merne secteur avec une production de petrole decroissante durant la periode alors que des investisshysements futurs sont prevus dans les raffineries Le faible ICOR projete pour les textiles reflete Ie fait que-les nouveaux investissernents prevus dans ce secteur concernent surtout la fabrication des vetements qui a une intensite capitalistique inferieure a la filature et au tissage

19 Dune maniere generale dans Ie modele les IGOR irnplicites du Plan ont ete adoptes mais ils ont ete modifies lorsque la difference avec les tendances passees devenait importante Etant donne que de nombreux invesshytissernents devant etre realises pendant la periode du Plan ne parviendront a leur plein rendernent quapres Ie Plan une revision en baisse est apparue reashyliste dans certains cas Ainsi 1 ICOR pour 1 energie a ete reduit de 133 a 8 et celui pour les transports et les communications de 115 a 6 On se demande auss si les investissements tres importants prevus dans ces secteurs pourront etre realises Dun autre cote 1 ICOR pour les autres services a ete augmente de 26 a 3 etant donne que les projections du Plan sont peutshyetre optimistes De fa~on a empecher des variations brutales et des niveaux dinvestissement negatifs les investissements dans les services ont ete ajus tes a laide dune moyenne mobile de trois ans et ont ete pris comme nuls si lestimation initiale apparaissait negative Linvestissement par ladminisshytration centrale (pour linfrastructure) est base sur les projections du Plan pour la periode 1973-1976 Apres 1976 linvestissement de ladministration est suppose croitre au meme taux que la valeur ajoutee par ladministration Apres quelques experiences avec un ICOR pour Ie secteur des industries alishymentaires on a prefere une estimation independante

D Emploi et population

20 Lemploi est projete sur une base sectorielle en utilisant des coefshyficients marginaux productionemploi Bien que cette methode soit quelque peu rudimentaire elle nous a neanrnoins permis de prendre pour base les evashyluations demploi en 1972 extraites de la version preliminaire du Plan Ces evaluations malheureusement ne sont pas disponibles sur les memes bases pour les annees precedentes et les statistiques disponibles different dans leur definition de lemploi En consequence il ne nous a pas paru opportun de

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developper ties equations en utilisant des chiffres perimes etant donne que cela produirait des evaluations non comparables avec celles contenues dans Ie Plan Ue plus une part importante de ces series historiques sur lemploi ne constitue quune estimation provenant de statistiques de production utilisant des coefficients fixes

21 Les coefficients marginaux productionemploi (lLOR) sont calcules en prenant laugmentation demplois (en milliers) projete dans Ie Plan et en la divisant par laugmentation de valeur ajoutee en prix constants (en millions de dinars) provenant egalement du Plan (1972-76) On en tire un ILOR imshyplicite qui resulte des travaux faits par les diffcrents ministeres en evashyluant la composante emploi dans des projets specifiques Les resultats de ces calculs sont presentes dans Ie tableau ci-dessous de meme que Ie coefficient marginal productionemploi (LY) pour lannee 1972

Tableau 3 PRINCIPAUX COf7FICIENTS PRODUCTIONEMPLOI HARGINAUX- ET HOY ENS

(1972-1976)

Secteur LY ILOR (1972) (1972-76)

Agricul ture 538 00 Mines 161 -20 Energie (pet role exclus) 015 009 Industries a1imentaires 097 040 Textiles 369 154 Produits chimiques 094 011 Manufactures autres 150 045 l1anufactures total 159 091 Construction 091 064 Transports communications 063 030 Tourisme 065 065 Services aut res 071 039 Services administratif 118 084

TOTAL 209 062

1 Ces coefficients exc1uent 1 i emploi dans Ie secteur artisana1 etant donne que 1a valeur ajoutee par cet emp10i napparaIt pas dans les comptes nashytionaux Les coefficients totaux sont calcu1es par rapport au PIB au cout des facteurs LILOR pour les industries alimentaires est calcu1e sur la base 1973 au lieu de 1972 cette derniere etant une annee exceptionshynelle etant donne 1a recolte dolives record et par consequent une proshyduction inhabitue11e dhui1e dolive

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En general Ie modele a utilise les lLOR tI ci-dessus pour projeter 1 emploi a lexception de lILOR correspondant au sous-total pour lindustrie manushyfacturiere et de lILOR total pour leconomie etant donne que lemploi dans ces deux cas est base sur la somme des dfffirentes composantes Pour lagriculture nous navons pas utilise ltllLOR implicite du Plan egal a 00 mais substitue une valeur de 25 Ie Plan suppose quil ny aura pas demplois nouveaux crees en agriculture ce qui constitue une hypothese extreme II est toutefois difficile de savoir quel est 1 ILOR Ie plus approprii~ etant donne quun so~q-emploi important touche les 800000 personnes actives dans 1 t agriculture en 1972 En d autres termes une augmentat ion subs tantielle de production agricole serait probablement possible sans augmenter 1 emplo simplerrent par une utilisat ion plus effi cace de la main-d oeuvre actuelle

22 Sur ces 800000 emplois dans lagriculture Ie Plan indiCue qui y a 400000 travailleurs hommes employes a plein temps 150000 travailleurs saisonniers hommes et 250000 femmes Si lIon adrret que ces dernieres sont aussi des employees saisonnieres au ne sont employees quIa mi-temps cela sl shygnifie que 400000 personnes soit ne travaillent quJi mi-temps soit sont sous-employes En admettant que ceux-ci ne travaillent qu un tiers du temps des employes a plein temps Ie nombre demp1oyes a plein temps equivalant aux 800000 travailleurs Sl cve environ a 530000 En comparant ce chiffre J la valeur ajoutee dans lagriculture en 1972 Ie coefficient moyen production emploi seleve a 356 On peut supposer que Ie coefficient marginal ne sera pas aussi eleve~ etant donne que lintroduction de nouvelles varietes de graishynes laugmentation de lirrigation la recanisation et les methodes de culshyture amelioree augmenteront la productivite des travailleurs deja employes en agriculture II n y a aucun moyen sur pour evaluer 1 fIILOR pour 1 agriculture dans lavenir mais il sera certainement inferieur a 356 Dune maniere quelshyque peil arbitraire nous avons utilise un coefficient de 25 pour nos projecshytions sur une base de 530000 travai11eurs employes en 1972 Le chiffre de 530000 pour lagriculturc 1 pour effet dabaisser Ie niveau de lemploi en 1972 de 1385000 selon lestimation du Plan a 1115000 Cette evaluation de lemploi en terns_dequivalents ~ p1in cemps per~et_une ~illeure comshyparalS1l avec 1es cnldres de productlon-- El1e condul t a abllsser Ie coefshyficient productionemploi de 209 a 148 Etant donne limportance des emplois inutilcs dans Ie secteur minier qui seront en partie climines pendant la peshyriode du P1an~ nous avons utilise une estimation independante de lemploi dans ce secteur et qui nest pas lH~e a la production miniere On a suppose que Ie niveau demploi baisserait de 19000 en 1972 a 16000 en 1976 et se mainshytiendrait a ce niveau jusquen 1985

1 Les 80000 travailleurs saisonniers en dehors de lagriculture~ ne sont pas pris en compte et consideres comme travailleurs a plein temps Bien que cela produise une legere distorsion dans les chi ffres ce n est pas un probleme important leur nombre etant peu eleve De plus un ajusteshyment serait tres difficile la part de lindustrie netant pas connue

- 14 shy

23 Le tableau ci-dessus presente un aspect assez interessant du Plan Les coefficients productionemploi moyens sont substantiellement plus cleves que les coefficients marginaux ce qui implique que les nouveaux investisseshyments ont une productivite de main-d -oeuvre beaucoup plus forte que les proshyjets existants Dans lensemble Ie LY est de 209 alors que l1LOR est de 062 On sais aussi que les coefficients de capital marginaux sont egaux ou peut-etre legerement plus eleves que les coefficients passes de telle sorte que les coefficients marginaux implicites capitalemploi doivent egaleshyment etre plus eleves que les coefficients moyens capitalemploi La raison pour laquelle Ie coOt marginal de creation de nouveaux emplois en termes dinshyvestissement et de production devrait etre beaucoup plus eleve dans Ie Plan que la moyenne passee est tres difficile a expliquer completement En general de nouveaux investissements ont tendance a introduire de nouvelles technologies qui tendent a augmenter lintensite capitalistique alors que lexpansion de production avec les technologies actuelles peut apparattre comme difficile ou impossible Neanmoins les lLOR implicites dans Ie Plan pourraient ne pas etre aussi eleves si on avait mis laccent sur une maximisation de lemploi dans les nouveaux investissements

24 Le taux de croissance de la Eopulation est suppose eurotre de 28 par an jusquen 1976 puis diDdnuer jusqua 24 par an vers 1980 et se maintenir a ce niveau jusquen 1985 Les taux de participation de 1a main-doeuvre deshyvraient passer de 289 en 1972 a 293 en 1976 a la suite du changement dans la pyramide dSge de la population Apres 1976 ce taux diminuera proshygressivement pour atteindre un niveau de 29 qui restera constant au-dela de 1980 Levaluation de la main-doeuvre obtenue par Ie produit du taux de participation par la valeur estimee de la population est diminuee des migrashytions prevues pendant la periode de projection La baisse prevue de la croisshysance en Europe de lOuest liee a des controles plus severes de limmigration des travailleurs etrangers a conduit la Banque a considerablement diminuer ses projections

25 Le sous-emploi est simplement represente par la difference entre lemploi projete et la main-doeuvre projetee Etant donne que nous avons exprime les chiffres demploi en equivalents plein temps Ie sous-emploi proshyjete ne represente pas Ie nombre reel dindividus sans travail mais Ie potenshytiel inutilise de main-doeuvre De la mBme fa~on Ie taux de sous-emploi calcule equivaut au taux de capacite inutilisee de la main-doeuvre

E Exportations

26 Les exportations de produits ont ete reparties entre leurs principales composantes et sont fondees en grande partie sur les niveaux de production secshytorielle projetes La production tunisienne nest probablement pas affectee par les prix de vente mondiaux pour ses produits et les prix mondiaux ne sont generalement pas influences par la production tunisienne Etant donne que la Tunisie na de part predominante dans aucun de ses marches dexportation ces hypotheses semblent realistes

- 15 shy

27 Les exportations dhuile dolive sont fondees sur la projection de la production dolives (voir plus haut) et sur une estimation du taux dexshytraction et de la quantite dhuile destinee a la consommation locale Le taux dextraction dhuile dolive par Ie passe sest situe entre 18 et 22 (les recoltes les plus importantes tendant a produire moins dhuile et plus deau) Une moyenne cpnservatrice de 20 pour iute la periode a ete retenue bien quon pourrait eventuellement envisager- un chiffre aussi eleve que 25

28 La production dhuile dolive nest pas entierement exportee et la quantite reservee a lusage local semble varier selon limportance de la recolte Dans nos projections nous avons suppose une retention interieure de 25 de la production soit Ie taux moyen pendant la periode 1968-72 (pour 1962-72 Ie taux est de 26 ) En multipliant Ie taux de retention par Ie taux dextraction on obtient Ie taux des exportations dhuile (en tonnes) egal a 15 de la quantite dolives produites en tonnes Pour evaluer les exportashytions a prix constants la quantite dhuile est multipliee par Ie prix (1966) de 329 dinars par tonne Pendant la periode 1967-72 Ie prix moyen a varie de 348 a 361 dinars par tonne La stabilite de ce prix est assez remarquable etant donne que durant la periode la production dhuile a varie dun minimum de 92 (1967) a un maximum de 900000 tonnes (1972) La facilite pour les conshysommateurs dhuile dolive a utiliser dautres huiles au moindre changement de prix relatifs a apparemment entrafne la stabilite des prix dexportation dans Ie passe II est certain que la production dolive correspond a un pheshynomene cyclique extr~mement dependant des conditions atmospheriques sans compter Ie cycle de production des arbres eux-~mes Les projections represhysentent donc des tendances a long terme et non des previsions reelles de reshycoltes annuelles (a lexception de 1973 et de 1974)

29 Les exportations de phosphates resultent de la production des phosshyphates (voir plus haut) avec ajustement pour la consommation locale de phosshyphates dans lindustrie manufacturiere de lacide phosphorique La consommashytion interieure a ete estimee de la fa~on suivante la totalite de la producshytion de 1972 de produits phosphates a ete traduite en tonnes equivalentes de phosPhat~brut en utilisant les facteurs de conversion standards pour chaque produit- ce qui a donne comme resultat une estimation de 983000 tonnes de phosphates Lutilisation locale de phosphates projetee a ete estimee sur la meme base dapres la version preliminaire du Plan et a ete comparee a la valeur ajoutee projetee a prix constants On en a tire un coefficient marginal de 03144 et lequation totale pour la consommation locale des phosphates (DPC)- se presente comme suit

DPC = 023 + 01144 YCHEM

11 Dapres les conversations avec M Scalabre expert de la FAO a lOffice des huiles a Tunis

11 Hyperphosphates superphosphates simples superphosphates triples acide phosphorique et engrais

11 La constante est determinee de fa~on a etre en accord avec les donnees 1973 sur la consommation de phosphates

- 16 shy

En soustrayant la consommation locale de la production totale on obtient les exportations de phosphates bruts Les exportations de petrole sont fondees sur la production du secteur (voir par 12)

30 Pour les exportations des autres produits agricoles une estimation externe est utilisee jusquen 1976 sur la base de previsions faites par Ie Ministeredu Plan par la suite on projette une augmentation a un taux de croissance de 25 par an de 1977 a 1980 et de 2 apres 1980 Ceci suppose une augmentation de loffrede produits agricoles sur Ie marche local et se compare au taux de croissance en termes reels denviron 3 par an pour la periode de 1965-72 Ces produits sont principalement des agrumes des dattes d~~ amandes et aut res fruits et legumes frais exposes a un marche tres compeshytitif du a la concurrence des autres pays europeens et mediterraneens

31 Selon Ie Plan les exportations de produits manufactures croitront de 455 millions de dinars en 1972 a 1168 millions de dinars en 1976 soit un taux de croissance composee de 265 Si on deduit les deux sous-categories principales produits chimiques (principalement les produits a base de phosshyphate) et textiles (principalement des produits finisy compris les chaussushyres) Ie taux de croissance des produits restants nest que de 119 La croissance rapide des exportations de produits chimiques et de textiles depend eVidemment de la realisation des investissements prevus dans ces secteurs Durant la periode du Plan nous avons calcule que Ie rapport entre laugmentashytion de valeur ajoutee et laugmentation des exportations serait de 176 pour les produdts chimiques de 184 pour les textiles et de 0551 pour les autres produits manufactures Etant donne quil a semble utile de pouvoir changer lallocation dinvestissements entre les secteurs dans Ie modele et que par consequent cela pourrait faire varier les exportations nous avons utilise lequation suivante pour projeter les exportations des produdts manufactures

XMAN =XMAN _ ~ YTEXT 184 + 176 YCHEM + 0551 YMANOT XFOODP t t l

Ou XMAN - exportations produdts manufactures YTEXT =valeur ajoutee textiles prix contants YCHEH == valeur ajoutee prodults chim1ques t prix constants YMANOT =valeur ajoutee aut res produi ts manufactures XFOODP =exportations produdts alimentaires

On suppose dans la ligne des estimations du Plan que les exportations des industries alimentaires augmenteront de 86 par an Ces produits ne represhysentent quune part minime des produdts manufactures exportes et consistent en vin sucre et produCts en boites

- 17 shy

32 Les exportations de biens sont donc la somme du petrole des phosshyphates de lhuile dolive des autres produits agricoles et des produits mashynufactures Lexportation de services autres que les services facteurs de production est divisee en deux groupes importants Ie tourisme et lea aut res services Les projections des recettes touristiques sont fondees sur la croisshysance projetee de la valeur ajoutee comme decrit au par 15 ci-dessus Ce taux de croissance est applique aux revenus 1972 convertis en prix courants en utilisant un indice projete des prix dexportation pour les services Les exportations des autres services refletent les estimations tunisiennes recentes jusquen 1975 Elles sont supposees augmenter de 65 par an jusquen 1985 ce qui represente Ie meme taux de croissance que celui utilise par Ie Plan pour la periode 1972-76 (vraisemblablement a prix constants) Pendant la peshyriode 1966-72 Ie taux de croissance aux prix courants etait denviron 8 (ou denviron 6 en termes reels) La majeure partie de la croissance dans ce secteur est due a la vente de services de transport qui a son tour est liee au tourisme

33 Les prix a lexportation ont subi des changements importants dans les annees recentes a la suite de laugmentation generale des prix et de linshyflation mondiale Les prix presentes dans Ie Tableau 6 resultent de lanalyse par la BIRD du commerce international des matieres premieres avec quelques ajustements pour la Tunisiemiddot Le prix nominal du petrole tunisien en 1980 est projete a 1220 dollars sur la base des projections de la BIRD pour les prix sur les marches mondiaux Ceci entratne que Ie prix reel sera inferieur au prix 1974 apres application dun indice des prix internationaux Le prix des phosphates est projete a 3380 dollars en comparaison de la projection officielshyIe de la BIRD de 53 dollars (75 BPL FAS Casablanca) La difference tient compte du fait que Ie phosphate tunisien est de qualite moindre Le prix de lhuile dolive resulte dun indice des prix projete pour lhuile de noix de coco et applique au prix de lhuile dolive en 1974

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Tableau 6 PRIX A LEXPORTATION

1973 1974 1975 1976 1977 1978 1980 -1985

Hui1e dolive $tonne 1149 1657 1476 1362 1430 1502 1656 2113

Autres produits agrico1es taux de croissance () 80 50 50 50 40 40 40 40

Phosphates $tonne 107 402 431 393 295 295 338 431

Petro1e 2Jut ($bari1- ) (dinarstonne)

39 142

104 375

93 335

97 350

103 373

109 393

122 442

172 620

Autres produits taux de croissance () 80 129 50 50 40 40 40 40

Services non faeshyteurs de producshytion tau de croissance () 102 100 50 50 50 40 40 40

Prix internashy 2 r

tionaux (indice~ 1000 1195 1340 1471 1596 1724 1983 2782

1 La projection est basee sur un prix de 1625 dollar par bari1 en 1966 2 Projection du 16 decembre 1974

F Importations

34 Les importations sont projetees sur 1a base de categories types duti1isation finale a lexception des importations de produits alimentaires qui sont iso1ees parmi 1es importations de biens de consommation Les cinq classes sont 1es biens intermediaires 1es biens dequipement 1es carbushyrants 1es biens de consommation et 1es produits alimentaires Les equations de demande pour chaque groupe ont ete ca1cu1ees en uti1isant des correlations sur des donnees couvrant 1a periode 1960-72 Pour 1es produits intermediaires une ventilation a ete faite par 1a suite afin de separer 1es matieres textiles (liees a lindustrie du textile) des autres biens intermediaires (lies eux a 1a production manufacturiere non textile) Les equations pour ces groupes se presentent comme suit

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-2MITEXT -0033 0783 YTEXT R 0929 DI-J - 153= shy= ~lIOTH 3157 ~ 1058 YMANXT R = 0724 DW 180=

-2 =

-= -

Ou HITEXT importations produits textiles intermediaires

MIOTH - importations autres produits intermediaires YTEXT valeur ajoutee textiles YHANXT =valeur ajoutee manufactures textiles exc1us

En ce qui concerne 1es biens dequipement on a pense quil serait bon de poushyvoir iso1er leffet sur la balance des paiements des differents modeles dinshyvestissements sectorie1s On sait a priori que les investissements dans Ie secteur manufacturier par e~mple auront une composante plus e1evee de biens dequipement importes quun investissement en agriculture De plus une corshyrelation investissement fixebiens dequipement donne un coefficient plutot bas (0420)

-2HCAP 1475 ~ 04262 IF 0940 m-J 117R = -== (1317)

Ou MCAP -- importations biens d equipement IF = inves tissement fixe brut

Malheureusement il ny a aucune information sur la part dimportation dans linvestisseruent par secteur Nous avons done divise 1investissement en trois categories II investissements comportant une part d equipement importe imshyportante 12 i ~ves tissements dont 1a part est faib1e et 13 investisseshylOOnts dont la pact est moyenne Les elements entrant dans chaque classe ont ete choisis a priori et nous avons procede par approximations successives avant dobtenir lallocation finale entre les trois groupes Lequation finale pour les biens dequipement importes pour les trois groupes est la suivante

-2MeAP = -1205 06740 II ~ 02149 12 ~ 03841 13 R 0978 DW - 199 (1059) (212) (470)

Ou 11 - investissement fixe manufacture petro1e energie et mines 12 =investissement fixe agriculture gouvernement et autres services 13 = investissement fixe tourisme transports et communications

35 Les coefficients finaux semblent raisonnahlas Ie groupe fort comshyporte une part dimportation de 67 Ie groupe faib 1 c une part de 22 ~ et Ie groupe moyen une part de 38 Bien qu il soit posgible que la multicolineashyrite ait cree une dis torsion des coefficients par rapport a leur valeur ree11e cependant les resultats correspondent a ce qui est previsible

- 20 shy

36 Les importations de produits alimentaires sont supposes etre positi shyvement corrcHes aux depenses de consommation privee et a lindice des prix relatii et negativement correlees a la production agricole Lequation est la suivante

H1OO]) =-2999 ~ 4939 RPIFOOD i 00866 PC - 03073 YAG _1 (361) (345) (381) E~ = 0875 DW = 202 (1962-71)

Lindice des prix relatif pour lalimentation est defini comme Ie quotient de lindice des prix de gros par Ie coefficient de deflation des prix implicite pour les importations Lajustement de lequation est tout a fait satisfaisant et les signes ont tous la bonne direction On sait cependant que durant la period~ ou cette equation a etc calculee Ie controle des importations par Ie gouvernement a tenu tIDe place importante dans la determination du niveau des importations des prodults alimentaires meme si lon ne peut pas en tenir compte dans lequation On pense qull y aura tIDe limite a 1a reduction des importations de produi ts alimentaires dans I avenir en raison des problemes politiques que poseraient des importations stagnantes de produits alimentaires dans Ie cas de mauvaises recoltes par exemple

37 Le controle des importations pourra aussi affecter les autres equashytions et on peut douter de la possibilite dutiliser les donnees pour calculer les fonctions de demande dimportation En fait par Ie passe les niveaux dimportation de biens dequipement et de biens intermediaires ant determine les niveaux dinvestissement et de production industrielle Les variables independantes et dependantes ont ete simplement interverties dans chaque equashytion afin que Ie modele puisse determiner Ie niveau necessaire dimportations pour chaque niveau dinvestissement et de production industrielle En dautres termes bien que les equations de correlation puissent conduire a inverser les relations de causalite elles refletent neanmoins Ie rapport etroit entre les variables

38 On na pas essaye de degager une correlation pour les importations de biens de consommation etant donne que ces importations sont plus diversi shyfiees et pas directement liees aux depenses de consommation Le rapport des importations de biens de consommation aux depenses de consommation privee toshytales est indique dans Ie tableau ci-dessous

- 21 -

Tableau 4 CONSOIlllATION PRIVEE ET UIPORTATIONS DE OONSOtlNATION (1961-1972)

(en millions de dinars prix 1966)

DE BIENS

Annee Consommation

privee

Biens de consommation

_ i1P0rtes Rapport

1961 1962 1963 1964 1965 1966 1967 1968 1969 1970 1971 1972

3242 3141 3560 35 3 y 7 3813 3757 3847 3844 4207 4389 4918 5598

287 300 261 219 209 219 179 218 2l5 257 315 31S

89 96 76 74 58 56is 7

46 5shy49 52 56

Le maximum est atteint en 1962 annee pour 1aque11e 1es biens de consQnmlation representent 96 i de 1a consommation prlvee Apres la mise en place de L~)shy

troles a 1 t importation a conduit a une diminution progre~sive du rapport jusshyqua ce qui1 atteigne son point Ie plus bas (46 ) en 1968 Depuis Ie rapshyport a progressivement remonte en particulier durant ces quelques dernicres annees ou 1es recettes dues au commerce exterieur ayant augmente i1 a ete F~ssib1e dfassouplir Ie regime des importations En 1972 Ie rapport depenses importations etait de 56 en hausse par rapport aux 52 i de 1 annee prfceshydente

39 Le niveau des importations de biens de consommation constitue une variable de politjque sujette dans certaines limites aux decisions du gouvershynement concernant 1a liberalisation des importations Dans ces projections on a s~ppos~ quune ~~ndance progressive vers 1a lib~rallsation se poursuivrait [ornpte tenll des revenuC dexportatJon plus cleves et de Iaugmentation des reshyserves Le coefficilnt importations de biens de consommationconsommation prishyvee augmentera selon 1a projection de 1a valeur r~el1e de 5 en 1973 a 65 en 1976 et se maintiendra au niveau de 65 ~~ enswte Etant donn~ que 1a croisshysance rapid projetee pour I economie entra1ne une augmentation de 1a producshytion locale de biens de consommation cn a suppose que Ie toefficient natteinshydra pas Ie n ivlw maximl de 96 observe precedemlent

40 Les importat ions de carburants (petro1e brut compris) sont basees sur des projections faites par Ie Gouvernement tunisien Pour la periode a1shylant jusquen 1980 on a consid6r6 que 1es importations de carburants pourshyraient etre maintenues a un niv~au pratiquement constant etant donne que la

- 22 shy

construction dune nouvelle raffinerie permettra une substitution aux imporshytations supplementaire et un accroissement des exportations de produits peshytroliers Toutefois on a projete quau dela de 1980 les volumes dtimporshytations augmenteraient en fonction de la croissance de la consommation locale selon les indications du Tableau 2

41 Les importations de services nentrant pas comme facteurs de producshytion sont projetees avec une equation de correlation qui les relie tout simshyplement au PIB total

MSER =-0623 ~ 0084 GDP (932 )

Ou 11SER =importations services non facteurs de production GDP =produi t interieur brut aux prix de marche

Les importations totales de biens et de services non facteurs de production sont tout simplement la somme des biens intermediaires des biens de consommashytion des biens dequipement des carburants des produits alimentaires et des services

G Consommation et epargne

42 Les estimations des depenses de consommation et de lepargne sont faites separement pour Ie secteur prive et Ie secteur public Les depenses de consommation privees sont evaluees en utilisant une fonction de consommation liee au revenu national brut Le revenu national brut nest autre que Ie proshyduit national brut (PNB) prix constants ajuste en fonction des tetmes de lechange et Ie PNB est egal au PIB aux prix de marche plus les revenus nets provenant de letranger Lajustement des termes de lechange est necessaire de maniere a transformer les exportations a prix constants en series ajustees d exportations qui re fletent Ie pouvoir d achat en produi ts importes des exporshytations Cela sobtient en divisant les exportations par lindice des prix a limportation et en soustrayant les exportations a prix constants

43 Pour evaluer les depenses de consommation privee a prix constants on a essaye dajuster une fonction de consommation de Friedmanite dans lashyquelle une estimation des elements permanents et transitoires d~revenu sont isoles avec pour hypothese que Ie revenu permanent seul compte- Apres plushysieurs essais avec differentes mesures du revenu permanent on a toutefois trouve que Ie revenu avec un retard dun an donnait Ie meilleur resultat Lequation de correlation se presente comme suit

Pour une discussion de lapplication de la methode du revenu permanent aux1 pays en voie de developpement voir R F 1ikesell et J E Zinser La nature de 1a fonction depargne dans les pays en voie de developpement Etude de la 1itterature theorique et empirique Journal de litterature economique 1973 p 1111

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PC =6870 ~ 0581 GNY _ ~ 03857 (GNY - GNY _ )t l t t l(1121) (342)

-2R =097~ DW =228

Ou PC - depenses de consommation privee en dinars constants 1966 GNY = revenu national brut

44 La consommation de ladministration de meme que les depenses coushyrantes 4e ladministration augmentent a un taux de croissance deduit des comptes du secteur administration dans les comptes nationaux (Bien que la valeur ajoutee et les depenses de consommation et courantes dans Ie secteur de ladministration soient des concepts legerement differents nous pensons qul elles augmentent parallelement) Llepargne de ll administration est evaluee en soustrayant les depenses courantes des revenus courants Les revenus coushyrants sont evalues en utilisant deux equations generales une pour les impots directs et autres revenus et lautre pour les impots indirects Les impots directs et autres revenus sont tout simplement lies au PIB alors que les i pots directs sont lies aux importations (aux prix courants) Trois aut res vashyriables ont ete introduites pour tenir compte de leffet des changements de taux de limpot en 1965 1966 1968 et 1969 Les revenus courants ainsi evashylues sont alors ajustes (en utilisant Ie coefficient de deflation implicite pour Ie PIB total) pour obtenir les revenus courants a prix constants

Les equations de correlation pour 1es impots sont

-2INDTX =4559 + 04297 MB~ 01566 D68 R =0929 DW =153 (1597) (580)

DTXOTH - 4990 + 00744 GDPIt

+ 6205 D66 ~ 7545 D 65 + 1505 D69 (846) (222) (256) (522)

2-R =0 992 DW = 309

ou INDTX = taxes indirectes DTXOTH =taxes directes et autres Mit =importations biens et services non facteurs prix courants GDP~ =PIB aux prix courants D 65 =variable ayant une valeur deg jusquen 1964 1 par 1a suite D 66 D 68 D 69 =identique a ci-dessus pour 1966 1968 et 1969

Les revenus a prix constants (CURREV) sont a10rs definis ainsi

CURREV =(INDTX + DTXOTH)IPD

ou IPD =coefficient de deflation des prix imp1icite pour Ie PIB 1966 =100

- 24 shy

45 Lepargne nationale brute de ladministration (GNSPUB) est egale aux revenus moins les depenses alors que lepargne interieure brute totale est egale au PIB moins la consommation privee et moins la consommation puhli shyque La difference entre lepargne nationale brute et lepargne interieure brute est egale aux revenus nets des facteurs de production et aux transferts courants nets

46 Le deficit en ressources est la difference entre les importations et les exportations de biens et de services nentrant pas comme facteurs de production qui par definition doit etre egale a la difference entre leparshygoe et linvestissement Legalite entre ces deux differences est assuree par les variations de stocks celles-ci sont definies comme suit

OSTK =GOP - PC - GC - IF + M - X

soit OSTK =M - X - S - IF

ou OSTK = variations de stocks GC = consommation de ladministration H = importations biens et services non facteurs X exportations biens et services non facteurs= IF - investissement fixe brut total S epargne interieure brute=

A long terme on pourrait esperer que OSTK devienne faible et positif lorsque les stocks augmentent avec le niveau general de la demande Si ce nest pas le cas cela indique quune autre variable devrait etre changee afin de corshyriger le systeme

H Balance des paiements

47 La balance des paiements est projetee en dollars EU courants Les exportations aux prix courants proviennent des series projefes en dinars coushyrants en utilisant le taux de change de 227 dollarsdinar- Les importashytions sont converties a partir des importations a prix constants en importashytions aux prix courants en utilisant deux indices de prix (1966 =100) un pour les produits et lautre pour les services (voir Tableau 8) Les transshyferts courants nets linvestissement etranger direct les dons et les autres revenus des facteurs proviennent des projections du Ministere du Plan jusquen 1976 et prolongees jusquen 1985 Linteret sur la dette publique comprend linteret sur la dette existante base sur les evaluations de la Banque plus linteret sur les nouveaux engagements estime en utilisant le programme de proshyjections BSIML Les autres interets consistent en faibles montants re~us sur les reserves et des paiements sur la dette privee (la dette publique est definie comme la dette due par les organismes publics ou garantie par eux Seule la dette privee non garantie est consideree comme privee)

1 Pour 1972 le taux de 208 dollarsdinar a ete utilise

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Tableau 8 PRIX A LLMPORTATION

1973 1974 1975 1976 1977 1978 1980 1985

(Taux de croissance annuels en ~)

Biens 175 300 80 70 55 50 50 40 Services 00 160 60 55 50 50 50 40

48 Les transferts des travailleurs emigres ont ete projetes a un taux plus faible que precedemment compte tenu de la baisse prevue du taux dimmishygration net vers lEurope Une telle projection resulte egalement du ralenshytissement economique prevu en Europe a la suite de la crise de lenergie et des reglements et restrictions supplementaires sur les travailleurs etrangers Les transferts de salaires jusquen 1976 constituent une estimation recente du budget economique du gouvernement Pour les annees suivantes Ie modele utilise un facteur dinflation annuel de 5 plus une augmentation annuelle des salaires reels de 5 et suppose quil ny aura pas de variation nette dans la main-doeuvre expatriee

49 Le revenu des investissements directs est evalue a partir de deux hypotheses a Ie revenu provenant du secteur petrolier selevera a environ 10 des recettes dexportation du petrole et b Ie revenu sur linvestisseshyment des secteurs non petroliers est lie au niveau de capital etranger implishycite qui procure un rendement de 8 Le revenu des investissements directs en 1972 etait denviron 25 millions de dollars avec 13 millions de dollars provenant des recettes petroli(~res soi t par consequent une estimation de 150 millions de dollars pour Ie capital a la fin de 1971 Le capital a la fin de 1972 est evalue en amortissant Ie capital 1971 a laide dun taux de 3 et en ajoutant les investissements directs effectues en 1972 Etant donne que Ie revenu sur investissements paye en 1973 est engendre par Ie capital 1972 il y a un decalage de deux ans entre linvestissement et les revenus qui en reshysultent

I ~ts de capitaux et variations des reserves

50 Diverses hypotheses concernant les engagements de nouveaux flux de capitaux etrangers pour des prets publics ou publiquement garantis sont faites de maniere independante Dune faton generale elles supposent une continuashytion des niveaux dengagements existants jusquen 1976 puis une legere augshymentation par la suite Une hypothese sur Ie rythme des tirages est ensuite appliquee aux engagements estimes pour obtenir les nouveaux tirages Les hyshypotheses de tirage pour les donneurs bilateraux sont basees sur lexperience passee pour la Tunisie lors de la periode 1966-68 alors que celles pour la BIRD et 1IDA sont basees sur 1experience passee de la Banque et de lIDA dans Ie monde entier Pour les credits finanCiers nous utilisons un taux 40-40-15-5 base sur une analyse pour differents pays qui semble valide pour la Tunisie alors que les credits-fournisseurs sont supposes etre debourses dans lannee dengagement

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51 Etant donne 1es termes des nouveaux emprunts Ie programme BSIML a ete utilise pour ca1cu1er lamortissement Lamortissement total et 1es deshyboursements nets sont a10rs ca1cu1es apres combinaison avec 1es paiements damortissement en cours bases sur 1es statistiques de 1a dette preparees par 1a BIRD Lequi1ibre entre Ie compte courant de 1a balance des paiements et Ie compte de capital est maintenu par 1es variations de reserves Le rapport entre 1es reserves eet 1es importations de biens aux prix courants a ete calcushyIe et on suppose que 1es reserves ne diminueront pas en dessous de 25 des importations (trois mois) Au cas ou ce1a se produirait 1es credits-fournisshyseurs seraient augmentes jusqua ce que Ie coefficient de reserve atteigne 025

Tableau 9 HYPOTHESES DE TIRAGE SUR LES PRETS (en pourcentage par an)

Annee Source 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

Banque Mondiale IDA Etats-Unis France AlIemagne Aut res Credits financiers

3 2

50 30 5

50 40

13 12 25 30 10 25 40

20 19 10 10 20 10 15

20 16

5 10 15

5 5

17 15

5 10 15

5

12 13

5 10 15

5

6 10

10

4 7

10

3 4

2 2

Tableau 10 HYPOTHESES SUR LES

Interets Maturite Source () (annees)

BIRD 725 25 IDA 075 50 Al1emagne (RFA) 250 25 France 550 10 Ita1ie 550 12 Canada 00 40 Etats-Unis 30 35 Pays de l Est 25 8 Autres bi1ateraux 35 20 BAD 50 20 Credits financiers 80 10 Credits fournisseurs 90 7

CONDITIONS DE PRET

Periode de grace (annees)

5 10

8 1 4

10 10

1 5 1 3 1

- 27 shy

J Monnaie et prix

52 Le niveau des prix est determine pour leconomie dans son ensemble par une equation liant Ie coefficient de deflation des prix implicite pour Ie PIB (IPD) a la masse monetaire (MS2 - qui comprend la quasi-monnaie) et a la production reelle Lequation est definie sous une forme logarithmique comme suit

-2log IPD = -05871 log GDP + 06552 log HS2 + 02797 R =0953 Dtf - 194 (263) (525)

La masse monetaire est divisee en deux parties les avoirs etrangers nets et les autres credits locaux Les autorites financieres sont supposees etre a meme de conserver une croissance de la masse monetaire superieure de trois points de pourcentage au taux de crois6ance du PIB reel Les avoirs etrangers nets (reserves) proviennent de la balance des paiernents cest-A-dire que Ie credit local qui est ajuste pour les fonds de contrepartie les depots publics etc doit augrnenter a un taux de croissance suffisant pour permettre datteinshydre Ie taux de croissance necessaire de la masse monetaire

53 Etant donne les informations limitees sur les prix en Tunisie il na pas ete essaye dintroduire les effets des prix relatifs dans les equations sur les productions sectorielles Lutilisation des prix relatifs na pas ete significative dans les equations dimportations A lexception des produits alimentaires importes Le niveau general des prix a un effet direct sur les equations de revenus et de depenses de ladministration Etant donn~ que les revenus de ladministration sont en partie bases sur les importations qui ne sont que peu affectees par les changements des prix locaux les revenus de ladministration ont tendance A augmenter plus lentement que les depenses pushybliques durant une periode dinflation entrainant une diminution de lepargne publique et par suite une diminution de lepargne en general

54 Les pages suivantes fournissent un glossaire permettant d identifier les variables et un ensemble camplet dequations utilisees dans Ie modele De plus les resultats du modele pour Ie cas 1 qui utilise les hypotheses faibles et Ie cas 2 qui utilise les hypotheses fortes figurent en annexe

k Symboles

Variables agregees (en dinars constants 1966)

GDP Produit interieur brut aux prix de marche= GDPFC = Produit interieur brut au coOt des facteurs PC = Depenses de consommation privee GC - Depenses de consommation publique IF =Investissement fixe brut DSTK - Changement de stocks M =Importations biens et services courants (non facteurs)

=Exportations biens et services courants (non facteurs) GOY =Revenu interieur brut (GDP + TTADJ) X

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GNP Produit national brut= GNY Revenu national brut (GNP TTADJ)= NFY =Revenu net des facteurs de production NCT =Transferts courants nets TTADJ - Ajustement des termes de lechange-GDS =Epargne interieure brute (GDY - PC - CC) GNS Epargne natipnale brute (CDS NFY NCT)= Variables sectorielles

Y = Valeur ajoutee I ~ Investissement fixe ICOR =Coefficient marginal de capital AG = Agriculture AGNOL =Agriculture sans les olives AGOL = Agriculture olives seulement HIN = Hines ENER =Energie (petrole exclu) PET bull Petrole MAN = Manufactures FOODP = Industries alimentaires TEXT bull Textiles CHEM =Produits chimiques MANOT =Autres manufactures CONST = Construction et travaux publics TRC = Transports et telecommunications TRM =Tourisme GOV =Services administratifs SEROT = Autres services g - Taux de croissance exogene E =EmpIo (en miIIiers) P = Productivite (YE) V =Volume (en milliers de tonnes) PR = Production en volume (milliers de tonnes)

Exportations et importations (en prix constants 1966)

MITEXT MIOTH MINT MCPA MFOOD MCON MC MSER M XOLO XAG XPHOS XPET XOTH

- Importations produits intermediaires pour lindustrie textile =Importations autres intermediaires = Importations intermediaires total - Importations biens dequipement = Importations produits alimentaires = Importations biens de consommation non alimentaires = Importations biens total caf = Importations services courants non facteurs - Total importations de biens et services non facteurs - Exportations huile dolive - Exportations autres produits agricoles - Exportations phosphates - Exportations petrole brut - Exportations de biens autres

- 29 shy

XTPI1 - Recettes dexportation tourisme XOTSER =Recettes dexportation autres services

XSER = Exportations totales de services non facteurs X = Exportations totales de biens et services non facteurs V Volume des exportations en tonnes= XPI =Indice des prix a lexportation M-Elas =Elasticite des importations (par rapport au PIB) MGDP = Rapport des importations au PIB MPI Indicedes prix a limportation=

Monnaie prix et administration

DOMeR =Credit interieur ajuste RES =Avoirs exterieurs nets MS2 - Hasse monetaire (monnaie et quasi-monnaie) IPDEF = Coefficient de deflation implicite PIB GRIPD =Taux de croissance de IPD CURREY - Revenus courants de ladministration CUREXP =Depenses courantes de ladministration DTXOTH =Taxes directes et autres revenus INOTX = Taxes indirectes

Balance des paiements (en dollars EU courants)

EXPORT =Exportations biens et services non facteurs IMPORT _ Importations biens et services non facteurs RESEAL =Deficit en ressources NETINT = Paiements d I interets nets INTPUB Paiemcnts d I interet publicsltshy

INTOTH =Autres interets NETDII =Revenu dinvestissement direct net NETDFI =Investissement etranger direct net KSTK Capital etr=~-_ger

WRKRHT =Transferts de salaires des travailleurs emigres NETFSY =Revenu net des facteurs de production NE TOFY =Autres revenus nets des facteurs de production CAPGGL =Dons en capital et prets similaires a des dons DBTPUB =Tirages sur prets publics DBTOLT = Tirages SUT prets prives non garantis AMT =Paiements damortissement NET =Flux net de capital CHGRES =Variation des reserves RL - Niveau des reserves

- 30 shy

L Egqations du modele

YAGNOL = YAGNO~_lmiddot (1 + ga)

YAGOL = YAGOLt _1 bull (VOLOt

VOLOt

_1

)

YAG YAGOL + YAGNOL

JAG = donneurol

MIN YMlNt _1 (PRPHOStPRPHOSt_1 )

MIN donneurol

YPET = donn~

IPET = donn~

YENER = -259 + 243 MAN

JENER = 80 YENER bull (YENERYENERt_1 - 10)

YFOODP 3156 + 031PC + 436 YAGOL

IFOODP donne

ITEXT = donn~

YTEXT 120 bull (60 ITEXTt _1 + 30 ITEXT t

_2

+ 10 ITEXT t

_ 3

) + YTEXT t

_ 1

ICHEM = dann~

YCHEM == 130 (42 ICHE~_l + 42 ICHEMt _2 + 16 ICHEM t

_3

) + YCHEI_l

MANDT = donn~

MANOT 135 bull (49 IMANOTt _1 + 37 IMANOTt _2 + 14 IMANOT t

_ 3

) + YMANOT t

_ 1

YCONST = 159 n + 470 I2 + 202 13

IMAN IFOODP + TEXT + ICHEM + lMANOT

YMAN YFOODP + YTEXT + YCHEM + MANDT

n MAN + IPET + JENER + DUN

I2 = IGOV + IAG + ISERDT

13 = ITRC + ITRM

YTBC = -520 + 0921 GDPFC

ITRC = 60 bull YTRCt bull (YTRCt

YTRCt

_1

- 10)

ITRC = (ITRC + ITRC _ + ITRC _ )30t t t 1 t 2

- 31 shy

YTRM = YTRM _ (1 + gtrm)t 1

ITRM = donne

YSEROT = 2884 + 3267 PC

ISEROT 30 YSEROT bull (YSEROT YSEROT _ - 10)t t t 1

ISEROT = (ISEROT + ISEROT _ + ISEROTt _2)30t t t 1

YGOV = 860 + 5098 CURREV _t 1

IGOV donne

GDPFC YAG + YMIN + YPET + YENER + YMAN + YCONST + YTRC + YTampf + YSEROT + YGOV

IF = lAG + IMlN + IPET + IENER + MAN + ICONST + ITRC + ITRM + ISEROT + IDOV

MCAP = -1205 + 6740 Il + 2149 I2 + 3841 I3

MITEXT = - 033 + 783 YTEXT

YMANXT = MAN - YTEXT

MIOTH = 3157 + 1059 YMANXT

MINT = MITEXT + MIOTH

MFOOD -2999 - 3073 YAG + 0866 PC + 4939 RPIFOao

MFUEL = donne

MCON oC bull PC

cL = donne

MSER -623 + 084 GDP

MPISER MPISERt_1 bull (1 + gmps)

M3ER MSER MPISER

MG MCAP + MINT + MFOOD + MFUEL + MCON

MGFOB = MG 921

MPIG = MPIGt 1 bull (1 + g ) - mpg

MG = MGFOB MPIG

M = l-flER + MGFOB

M = MSER + MG

MPI = MM

DSTK = GDP - PC - GC - IF - X + M

- 32 shy

I

log IPD

TXSUB

GDP

lRDTX

CURREV

CUREXP

GC

MS2

DOMCR

GNP

GNY

PC

C

GDS

GNS

GNSPUB

GNSPRI

XOLO

XVOLO

XAG

XPROS

XVPHOS

PRPHOS

XPET

VPET

== IT + DSTK

= -5811 log GDP + 655 log MS2 + 2191

= 88 INDTXIPD

= GDPFC + TXSUB

(YGOV YGOV _ - 10)t t 1

== 3319 + 0144 GDP

2022 + 430 bull M

== (DTXOOR + INDT)IPD

= CUREXPt

_1 bull (1 + gg)

== GC _1 bull (1 + gg)t

= MS2 _ middot (GDPGDP _ + 04)t 1 t 1

== DOMCRt_l (GDPGDP _ -1 bull 15 + 1)t 1

= GDP + NFY

== GNP + TTADJ

= 6810 + 581 GNYt _ + 3851 (GNY - GNY )1 t t-1

= GC + PC

== GDP - C + TTADJ

== GDS + NFY + NCT

== CURREV - CUREXP

GNS - GNSPUB

= XVOLO 329

== donne

= XAGt _ bullmiddot (1 + gxag)1

== XVPROS bull 535

= PRPHOS - (23 + 1l44 YCHEM)

dorme

= XVPET 10

donne

- 33 shy

XMAN = XMAN + 184 d YTEXT + 176 ~ YCHEM + 551 j MANOT + ~ XFOODPt _1

XFOODP = XFOODPt _1 (1086)

XG XOLO + XAG + XPHOS + XPET + XMAN

XTRM = XTRl_1 (1 +gtrm)

XOTSER = XOTSER _ bull (1 + g )t 1 xs

XSER = XTEU1 + XOTSER

x = XSER + XG

XP IOLO = donn a

XOLO = XOLO XPIOLO

XPIH = donna

XPHOS XPHOS XPIPH

XPlPET = donne

XPET = XPET XPIPET

XPIOTH = donne

XMAN XMAN XPIOTH

XPlAG donne

XAG XAG XP lAG

XG = XOL0 + XAG + XPHOS + XPET + XMAN

XPISER = XPISER (1 + gmps)t _1

XSER-l(- XSER bull XP LSER

XPI = (XG + XSER)X

TTADJ = (XG-MPI) - XG

XADJ X + TTADJ

XGADJ = XG + TTADJ

EXCHR donne

EXPORT = (XG + XSER) EXCHR

IMPORT = Mgt EXCHR

RESBAL EXPORT - TI1PORT

- 34 shy

INTPOB bull calcul~ par Ie programme

NETDII = 08 KSTK + 10 XPETt

NETDFI = donn~

KSTKt = 91 KSTK + NETDFl _t _1 t 1

INTOTH donne

NETINT = INTPUB + INTOTH

NETOFY = donne

donneWRKRMT =

NETFSY = NETINT + NETOFY + WRKRMT + NETDII

donneNETTRN =

CAPGGL = donne

CURBAL = RESBAL + NETFSY + NETTRN

donnemiddotDBTPUB =

DBTOLT = donne

AMTPUB = calcule

AMTOLT = calcul~

NETPUB = DBTPUB - AMTPUP

NETOLT = DBTOLT - AMTOLT

CHGRES = - (CURBAL + NETDFI + CAPGGL + DBTPUB + DBTOLT)

RL = RLt _ - CHGRES1

RLM = RLM

IF RLM ~ 25

DBTPUB = DBTPUB + (25 M - RL)

- 35 -

Emploi

EAG 25 ~ YAG + EAGt _l

EMIN donn~

YENPET YPET + YENER

EENPET 09 L1 YENPET + EENPETt _l

EFFODP = l) Ll YFOODP + EFOODPt_l

ETEXT 154 ~ YTEXT + ETEXTt _1

ECHEM = 11 J YCHEM + ECHEMt _1

EMANOT 45 LJ YMANOT + EMANOTt_l

EMAN EFOODP + ETEXT + ECHEM + EMANOT

ECONST 64 Ll YCONST + ECONSTt _1

ETRC 10 L1 YTRC + ETRCt_l

ETRM =65 L1 YTIU1 + ETRMt-l

ESEROT 19 L1 YSEROT + ESEROTt _1

EGOV 84 L1 YGOV + EGOVt-l

E~T EARTt_l bull 102

ETOT EAG + EMIN + EENPET + EMAN + ECONST + ETRC + ETRl1 + ESEROT + EGOV + EART

Productivite isme

pour Ie l secteur

p = YE1 1 1

DIAGRAMME DES FLUX DU MODELE DE CROISSANLE

DONNEES ENTREES

LEXQUE

y 1 Y 2 Valeur agoutee par secteur

1 2 I nvestissement par secteur E - Emploi

G DP Produit I nterieur brut I CO R Coefficient marginal de capital

1 F - I nvestissement fixe total M - Importations

x shyRG shyG R GC shyPC

C ASTK

Exportations Deficit en Ressources Recettes de lEtat Consommation publique Consommation privee Consommation totale Variation des stocks

World Bank-8122IR

-----------------------------------------------

- 37 -

TUIISIA(RIJIl ) lnw GRniNTH

IQ71 ten 2 IQ73 IQ7a IQ75 IQ76 IQ77 lQ78 IQQ lQ8n

SEC~~PAl RRFAK~OW~ OF valUE ADnEn fCONqTANT I Q~II lll IIIN (toUR) -_------------------_-------------------------------------shy

211- VAGNrll 1002nn 12110 0 P2311 127(103 n~2Q2 137tfl3 la23QQ la7383 1lt2541 157B8n ~a7 VAGOl 1gt800 H son 12~QR tAlgtbQ In275 tllQ IQ5nQ Ill 5IH 21304 222B 2aA VAG 11b000 151I00 illl70Q aA7 HlA567 151o5 -IQ07 11I77(Q t738a5 180111~

25~ VFODDP aQOO lll200 2b8BI 31711Q 32blgtb lllQb7 ~6b76 3R56b an~4b In04n 5Q YTFXT 11200 t3Qon 1~lCjC IQqC 2112l 0 2QCjas l53CO a I bull bOC 48l55 )75lt 2b VC IltIE 101 bbiIO 7lOn 9IIIIQ 11A13 gt021 17 517 IAA5A IQ1I42 2t0~9 2i6ao 2~3 vMAlIInT IfIQ(lO 2~7(n b(IIFI tQ orll ~2803 2aQ 1I~lIb IIIICI 55 an h3411o 2~5 VtolAlII 100 7QIgton 7 11 703 Q~11fi 0117211 lIC1HII 1332lo IIA1I07 155113 IAII921 50 VIo1IN 11bOO 1111(1) 12110 13lt3C1 nQlb 15HR 17a20 IA 11 t8813 20S 252 VPET 2gt500 2CjIon 25000 25110 78QII 211 bCl7 ~15(10 nol~ 311a 1l6 3511811 2511 VENER IlOO 111500 16lt35 IQAOCI 728Q 2b4011 297115 nan 376 a23ab 266 VTRC qqOO iQII00 amp2700 721151 7lt11112 IIIIQ07 Qn701 Qfgt1I6C1 l nl6 Qb 111807 2ampB HRM bOO 3031)0 bAOO 51C1 27711 30B2 3351 36A811 110572 aa62lt1 7n VSERClT IAS700 213400 19II()O 2411~O7 b50ib nR30~ 2Q4CiP ~nRn 326050 ~algt1I7t 272 YGOV 911700 100200 tl01I00 12IIA 14050 5aq~Q tblla711 17537~ IA70AO 20212lt ~77 VCIINST 1)991)0 55a1)0 b5ClOO A2180 AUltl2 85QOn II~ 2M IICIIIOI QII652 1015511 27 GDgtFC ~HbOO 7113700 72Cj7 Anllb Qln213 Q71lAn Inllt75 11()A237 lIPlH 1210437

5fCTIIlIAl BIEAIlt OOIlli elF VALliE AIHlfrl GlnIllTH lATES

ab YAG~Ol noon 2011511 1000 IInoo a n no qoon Json 5500 3500 3500 2117 VAGOl Ot)on 9C13b7 -nObll2 snt79 -121121 11170b a50n 1IlOO 1I5nO 115011 ae VAG 0000 11552 -It711 I1I7 t 8117 51 B ~bI9 62n 3b22 3623

~56 YFtlOOP 0000 Hlll9 -21aOI IA183 2A1a 7oal a1I89 5 I 52 53C15 588Q 25Q YTEXT oono 2~t07 17~~2 11110 236sa gt1lt11- lQ6I1R t7 b911 tb22a 15303 2ampt VC~EM 0000 tAIA 21131 2502~ 27212 IbCj61i 7bB 52111 6llIb 745 2amp5 YIANOT 0000 2597 97A2 IIIIbll n1l1 nb7lt 1356 t ll 21a tll1I2a 11111117 265 YMAN nooo 2Q221 -1127 t7122 13bla 13Q3 116bO II5Q2 tl5qb 11 706 250 YMIN 0000 17211 2bA 9321 52~J 1gt000 11111 lInOO 58IIb Q25Q 252 VPET 0000 Q7A7 3101 oa5lt1 110QO 287E1 lt1767 6b81) b25 28C19 254 VENER 0000 Qllall 14051 lQ1I011 15393 tlil0 1280a 382 12113Q 1212 Ob6 VTQC 0000 211j1lC aAIIltI 15551 ltI2Ql 7230 b811 6 11 00 701lA 7tl22 bll VTII01 0000 15bllltl -11551 -6000 toOOO 10 bull 0 0(1 10ono InOOO toOOO 10000 no VSERIIT 00(10 14917 2RI 1IIB7 II 3amp2 1I9QB 5011amp 51130 5705 638 272 VGW 0000 CI(l1I 10110 loqua 15 Q7amp 11722 b500 ~~2amp bamp13 804l 277 YCIIMST oono 11022 111953 2a705 24lt)b -03C1a 211gt0 ~63t 51111 1n2 278 GDPFC nooo 177altl 1151 1~o711 f~amp70 amp7115 bIIl a31 b 611(i 711

GOPFC AV~ II-YR GR bullbull FOQ ~flfCTFD PO nNlY (AVE gwawN AT FND nF II VP p~)

------__--------------------------------------------------------------shyUOA GR-AVa 000 0 0000 000(1 0000 0000 7(197 0000 0000 0000 ~7111

EXPFNDITUPE ON GDP CnN~TANT IQampb tolIllION OTNARS --------------------------------------__-----shy

317 TX9UR QbOOO lOIiton 115li7l 111321 ICjQClQ2 177lt)Cl7 l A7559 0271A 3053 ltab6al 5iA GOP 721600 IIUA80~ 1amp7730 ltlA~Cl37 107amp2115 1151H7 22Aamp11I 110Q5Cj lq051127 1517085 BCI NFY -1lno -Q200 -123I1b -15077 -111 121 -naSb middot2307 -10lt10 11 9135 -1325 It CI GNP 7~500 159~OO AiS3I1U Q710 10~207R 1137Q21 1lt=163(17 1000117 13lt)6292 150Q760 31 0 TTADT 16500 5bIOO 1100(13 106280 118u58 61111gt 1101112 ~n 50(1 81725 8623 32n GNV 7amp3000 A9bonn 903117 1I171t3 Q l1C05~amp 121111)21 12Qamp6a9 131153117 IIROO7 15C1b283nil GNS ISbOO 21)gt1100 Ptlt)Ot 277b8tl 2547Q] gtb~calgt 2I1U5QR 3011795 H6U6 5bQ7I1b 312 GNSPIJ 0000 171Ion IHQ70 21t(Ibamp 21I075 25tll 11 255 I IIb n~23 293002 31AQOO

- 5 -

Etant donne que lea investissements passes en Tunisie ont souvent ete improshyductifs marginalement productifs ou ont eu une periode de gestation relati shyvement longue on saper~oit que lajustement des equations dinvestissements aux donnees passees est un exercice decevant Le calcul des coefficients de capital sectoriels est explique par la suite

8 11 reste donc huit secteurs dans la categorie des secteurs endogenes ou quasi-endogenes Ces secteurs sont 1 agriculture avec - ou sans - les olives les mines Ie petrole les textiles les produits chimiques les aushytres produits manufactures et Ie tourisme

9 On a suppose que Ie taux de croissance de lagriculture sans les ~l~ves ne depend pas de linvestissement mais constitue un parametre de poli shytique La croissance de ce secteur est supposee etre legerement plus rapide que durant la derniere decennie pendant laquelle de mauvaises conditions cli shymatiques avaient abaisse Ie taux de croissance global a environ 1 par an (1961-70) Dans Ie cas dune croissance faible qui suppose une continuation de la situation existante avec aucun changement majeur dans les politiques du gouvernernent et des conditions meteoro1ogiques raisonnab1ement bonnes Ie moshydele suppose un taux de croissance de 4 pour les annees 1974-76 et de 35 par la suite Le cas dune forte croissance suppose un ensemble optimum de politiques qui permettrait datteindre un niveau de production plus eleve Ceshyci se traduit par un taux de croissance de 5 pour les annees posterieures a 1974 Linvestissement dans lagriculture est egal a celui prevu dans Ie Quashytrieme Plan jusquen 1976 et est suppose augmenter a un taux de 3 par 1a suite pour les deux hypotheses

10 4 Pour les olives notre projection repose sur les projections du Hinistere du Plan pour 1a periode 1972-76 Ces projections resu1tent el1esshymemes dune analyse de lage des plantations existantes Etant donne quune grande proportion des arbres existants narrive que maintenant a maturite on peut supposer quune production normale serait denviron 500000 600000 tonnes dolives par an (contre 332000 tonnes en moyenne durant 1962 71) En partant dtune estimation de 350000 tonnes pour 1973 on a projete que 1a production augmenterait jusqua 530000 (hypothese faib1e) ou 580000 tonnes (hypothese forte) en 1976 Lestimation de lOffice des huiles montre que larrivee a maturite des arbres existants devrait augmenter 1a production de 45 par an pour 1a periode posterieure a 1976 Ceci suppO$e aucun changeshyment dans 1es methodes de cultures etc ce qui pourrait augmenter Ie taux de croissance de deux autres pOints de pourcentage supplementaires Lestimation forte est done fixee a 6 par an

- 6 shy

11 Dans Ie secteur manufacturier trois branches ont une croissance qui resulte de niveaux dinvestissement determines de fa~on exogene les texshytiles les produits chimiques et les autres produits manufactures On a supshypose que la production de ces branches sera limitee par loffre cest-a-dire par la capacite plutot que par la demande La production marginale resulte de linvestissement dikale et de lapplication dun ICOR donne pour la branshyche La forme generale de lequation de production utilisee pour ces branches (dans laquelle Y represente la valeur ajoutee sectorielle et I linvestisshysement sectorielt brut) se presente comme suit t

Les coefficients a representent les effets retard de linvestissement daf7es Ie Modele PST 81 construit par lInstitut deconomie quantitative de Tunis shyLes effets retards de linvestissement utilises pour ces trois branches se presentent comme suit

Effets retards de linvestissement (en pourcentage)

a a~ 3

Textiles 60 30 10 Produits chimiques 42 42 16 Produits manufactures et aut res 49 37 14

Les niveaux dinvestissement dans ces trois branches representent un outil de politique majeur pour lEtat a la fois directement dans Ie cas de linvesshytissement de lEtat dans les entreprises publiques et indirectement dans Ie cas des politiques destinees a encourager la production du secteur prive y compris les investissements prives etrangers Les estimations externes pour linvestissement manufacturier sont par consequent des estimations directes des valeurs correspondant a diverses hypotheses Etant donne laugmentation des revenus dexportation et des reserves les investissements pour la periode allant jusquen 1976 sont plus eleves que les estimations du plan Ces proshyjections qui sont venti lees en produits chimiques textiles et autres invesshytissements manufacturiers dans Ie modele sont resumees ci-dessous dans Ie Tashybleau 1

Tableau 1 Investissements manufacturiers (en millions de dinars 1966)

Cas 1973 1974 1975 1976 1977 l2Zsect 1980 1985-1 358 415 368 418 492 555 670 890 2 358 415middot 400 485 590 675 835 1169

1 Utilise avec la permission du directeur de lInstitut M Hamza

- 7 shy

12 Dans Ie cas du petrole les reserves connues permettent de faire des projections a moyen terme relativement sures Les perspectives a plus long terme sont moins certaines Deux hypotheses ont ete retenues pour la production du petrole exprimee en termes de tonnes de petrole brut Elles sinspirent largement des previsions recentes du Ministere du Plan pour la periode allant jusqua 1976 avec des previsions jusquen 1985 resultant dune estimation des decouvertes futures possibles et du taux depuisement des champs existants Le secteur du petrole tel qufl est ici defini inclut Ie raffishynage et etant donne que la Tunisie importe une certaine quantite de brut pour ses raffineries Ie rapport de valeur ajoutee a la production brute a ete de 104 en 1972 De plus Ie secteur comprend la production de gaZe Les imporshytations de petrole brut et la consommation interieure sont relativement faibles et fondees sur des estimations externes (Tableau 2) On a egalement avance lhypothese quaucune raffinerfe nouvelle ne serait construite apres 1976 et que leffet de la nouvelle raffinerie de Gabes est daugmenter Ie coefficient de valeur ajoutee dans la production du petrole jusqu I a 110 Les donnees dinvestissement proviennent du Quatrieme Plan~ avec des perspectives jusquen 1985 sur la base de depenses annuelles estimees a 7 millions de dinars desshytinees surtout a la prospection du petrole

13 Les productions futures dependent du succes des pro~pections et de la possibilite de recuperation secondaire a partir de champs existants Les chiffres du Tableau 2 refletent des estimations fortes et faibles pour la proshyduction et les exportations Dans lhypothese faible la production augmente de 39 millions de tonnes en 1973 a 55 millions de tonnes en 1980 alors que dans lhypothese forte elle augmente jusqua 75 millions de tonnes Les niveaux dexportation correspondants sont de 42 et 6 millions de tonnes avec laugmentation de la consommation interieure provenant des importations apres 1980

- 8 shy

Tableau 2 PETROLE BRUT ET PRODUITS PETROLIERS Production consommation importations et exportations

(Volume en millions de tonnes)

Cas 1973 1974 1975 1976 1977 1978 1980 1985

Production

1 39 39 43 45 49 52 55 55 2 39 41 48 60 66 71 74 75

Iportat ions

1 ID 07 08 08 08 08 08 16 2 10 07 08 08 08 08 08 18

Consommation interieure

1 12 13 14 15 16 18 20 29 2 12 13 14 16 17 19 22 32

Exportations

1 38 33 37 37 40 42 42 42 2 38 35 41 52 57 60 60 60

14 Les perspectives du secteur minier dependent des estimations de proshyduction des mines de phosphates qui constituent 1es deux tiers de 1a valeur ajoutee par Ie secteur Le taux de croissance de la valeur ajoutee dans Ie secteur repose sur un taux de croissance suppose constant pour les aut res mishynerais et sur deux projections differentes pour les phosphates Ces estimashytions de production de phosphate proviennent de lanalyse par 1a Banque du projet de Gafsa qui imp1ique une restructuration et expansion de 1a producshytion On estime que 1a production des phosphates atteindra 6 a 65 millions de tonnes en 1981 suivie dune croissance annuelle a un rythme de 2 (voir Tableau 3) Les investissements dans Ie secteur minier sont les memes dans tous les cas avec quelques modifications pour tenir compte pour certaines annees des revisions dinvestissement pour Ie projet Gafsa

- 9 shy

Tab Ieau 3 PROJECTIONS POUR LE SECTEUR MINIER

Cas 1973 1974 1975 1976 1977 1978 1980 1982 1985

Valeur ajoutee dans 1es mines (taux de croissance)

1 2

26 26

93 180

53 98

125 133

111 98

40 36

93 80

20 20

20 20

Production de EhosEhates (millions de tonnes)

1 2

35 35

38 41

40 45

45 51

50 56

52 58

59 65

61 68

65 72

Investissernents secteur minier (millions de dinars prix 1966)

1 2

45 45

97 97

157 180

30 60

50 50

30 30

30 30

30 30

30 30

15 Le secteur tourisme avait ete projete initialement sur 1a base des donnees du Quatrieme Plan Ceci supposait une expansion tres rapide du secshyteur au cours du Plan etant donne que 1a capacite hote1iere devrait augmenter de 48000 lits en 1972 a 85000 1its en 1976 et que lon supposait constantes aux taux de 1972 loccupation et les depenses touristiques journalieres Cette expansion devait se pOtlsuivre jusquen 1985 au taux de 10 par an Lirnpact de 1a crise de lenergie et les taux de croissance plus bas prevus pour Ie PNB en Europe de lOuest ont change profondement les perspectives pour ce secteur Au lieu du taux de croissance de 16 obtenu en 1972 la croissance en 1973 et 1974 semble avoir ete negative Apres cette periode de stagnation on proshyjette un retour possible au taux de croissance a long terme de 10 par an prevu initialernent a partir de 1975 les recettes touristigues dans 1a bashylance des paiements sont projettees sur 1a meme base Linvestissement dans Ie tourisme est fonde sur des informations recentes fournies par Ie Gouverneshyrrent tunisien

16 Le produit interieur brut total au coot des facteurs et en prix consshytants est simplement 1a somrne des treize secteurs dont 1a valeur ajoutee a ete calcu1ee dapres 1es equations ci-dessus Les taxes indirectes nettes de subshyventions sont estimees a 88 ~~ des taxes indirectes tota1es et si on les ajoute au PIB au cout des facteurs on obtient Ie PIB aux prix du marche De meme linvestissement fixe total est determine en ajoutant les investissements secshytoriels

x

- 10 shy

17 Les ICOR pour chaque secteur lorsqu I i1s sont utilises resu1 tent dune comparaison entre les ICOR implicites inclus dans la version provishysoire du Plan et des tendances historiques II est interessant de noter qu avec l augmentation de la croissance durant ces dernieres annees 1es ICOR sectoriels en Tunisie ont diminue jusqua un point ou i1s sont du meme ordre que les niveaux mondiaux moyens Les ICOR de la periode passee ont ete calshycules en utilisant une moyenne mobile sur cinq annees et 17 supposant un reshytard dune annee entre linvestissement et la production- Les ICOR imshyplicites extraits du Plan ont ete calcules de 1a meme fa~on i1s sont bases sur la derniere annee 1976 et comprennent par consequent les investissements faits ou sur Ie point detre faits pour les annees 1972 a 1975 Le tableau ci-dessous donne les resultats par secteur pour les ICOR calcules pour les annees 1968 a 1972 les ICOR extraits du Plan et les ICOR utilises dans Ie modele (selon Ie cas)

Tableau 2

Agriculture lgt1ines Petrole Energie Manufactures total Industries alimentaires Produits chimiques Textiles Manufactures autres Transports communications Tourisme Autres services

TOTAL

1968

-219 53 30 57 52 53 18 69 56 43 38 60

1i

Nentrent pas dans Ie modele

ICOR PAR SECTEUR

1969 1970 1971 1972 Plan Modele

-1163 -170 50 17 21 x 1804 -252 863 55 245 x

32 29 33 52 403 x 71 60 66 82 133 80 56 58 38 24 34 x

-68 -42 35 09 38 30 24 27 27 40 29 30 39 40 32 26 20 20 54 45 47 41 36 35 56 34 76 48 115 60 40 45 34 32 46 40 43 34 25 17 26 30

5amp ial 1a2 ~ ia1 x

comme facteurs de production

11 Pour etre precis lequation pour lICOR dun secteur i donne durant la periode est

iii iiiIeOR =I -l I _ ~ I _ ~ I _ ~ It t t 2 t 3 t 4 t _5 yi yi

t t-5 Les chiffres dinvestissement sectoriel exprimes en prix courants sont tires des publications du Ministere du Plan et ajustes en dinars constants 1966 en utilisant Ie coefficient de deflation implicite global pour linvestissement fixe

- 11 shy

18 Connne on peut Ie voir dans Ie tableau ci-dessus les ICOR sec to-riels extraits du Plan correspondent approximativement au niveau des moyennes historiques Les rCOR pour lagriculture et les industries alirnentaires ne sont pas tres utiles etant donne que les production agricoles sont tributaishyres des conditions atmospheriques et que les investissements passes (dans lirrigation par exemple) nont guere connu de succes dans la lutte contre la secheresse LrCOR du secteur minier est extrernement eleve de nouveaux investissements etant necessaires meme pour maintenir les niveaux de producshytion actuelle LICOR eleve pour Ie petrole resulte de la cornbinaison entre la production de petrole brut et Ie raffinage dans un merne secteur avec une production de petrole decroissante durant la periode alors que des investisshysements futurs sont prevus dans les raffineries Le faible ICOR projete pour les textiles reflete Ie fait que-les nouveaux investissernents prevus dans ce secteur concernent surtout la fabrication des vetements qui a une intensite capitalistique inferieure a la filature et au tissage

19 Dune maniere generale dans Ie modele les IGOR irnplicites du Plan ont ete adoptes mais ils ont ete modifies lorsque la difference avec les tendances passees devenait importante Etant donne que de nombreux invesshytissernents devant etre realises pendant la periode du Plan ne parviendront a leur plein rendernent quapres Ie Plan une revision en baisse est apparue reashyliste dans certains cas Ainsi 1 ICOR pour 1 energie a ete reduit de 133 a 8 et celui pour les transports et les communications de 115 a 6 On se demande auss si les investissements tres importants prevus dans ces secteurs pourront etre realises Dun autre cote 1 ICOR pour les autres services a ete augmente de 26 a 3 etant donne que les projections du Plan sont peutshyetre optimistes De fa~on a empecher des variations brutales et des niveaux dinvestissement negatifs les investissements dans les services ont ete ajus tes a laide dune moyenne mobile de trois ans et ont ete pris comme nuls si lestimation initiale apparaissait negative Linvestissement par ladminisshytration centrale (pour linfrastructure) est base sur les projections du Plan pour la periode 1973-1976 Apres 1976 linvestissement de ladministration est suppose croitre au meme taux que la valeur ajoutee par ladministration Apres quelques experiences avec un ICOR pour Ie secteur des industries alishymentaires on a prefere une estimation independante

D Emploi et population

20 Lemploi est projete sur une base sectorielle en utilisant des coefshyficients marginaux productionemploi Bien que cette methode soit quelque peu rudimentaire elle nous a neanrnoins permis de prendre pour base les evashyluations demploi en 1972 extraites de la version preliminaire du Plan Ces evaluations malheureusement ne sont pas disponibles sur les memes bases pour les annees precedentes et les statistiques disponibles different dans leur definition de lemploi En consequence il ne nous a pas paru opportun de

- 12 shy

developper ties equations en utilisant des chiffres perimes etant donne que cela produirait des evaluations non comparables avec celles contenues dans Ie Plan Ue plus une part importante de ces series historiques sur lemploi ne constitue quune estimation provenant de statistiques de production utilisant des coefficients fixes

21 Les coefficients marginaux productionemploi (lLOR) sont calcules en prenant laugmentation demplois (en milliers) projete dans Ie Plan et en la divisant par laugmentation de valeur ajoutee en prix constants (en millions de dinars) provenant egalement du Plan (1972-76) On en tire un ILOR imshyplicite qui resulte des travaux faits par les diffcrents ministeres en evashyluant la composante emploi dans des projets specifiques Les resultats de ces calculs sont presentes dans Ie tableau ci-dessous de meme que Ie coefficient marginal productionemploi (LY) pour lannee 1972

Tableau 3 PRINCIPAUX COf7FICIENTS PRODUCTIONEMPLOI HARGINAUX- ET HOY ENS

(1972-1976)

Secteur LY ILOR (1972) (1972-76)

Agricul ture 538 00 Mines 161 -20 Energie (pet role exclus) 015 009 Industries a1imentaires 097 040 Textiles 369 154 Produits chimiques 094 011 Manufactures autres 150 045 l1anufactures total 159 091 Construction 091 064 Transports communications 063 030 Tourisme 065 065 Services aut res 071 039 Services administratif 118 084

TOTAL 209 062

1 Ces coefficients exc1uent 1 i emploi dans Ie secteur artisana1 etant donne que 1a valeur ajoutee par cet emp10i napparaIt pas dans les comptes nashytionaux Les coefficients totaux sont calcu1es par rapport au PIB au cout des facteurs LILOR pour les industries alimentaires est calcu1e sur la base 1973 au lieu de 1972 cette derniere etant une annee exceptionshynelle etant donne 1a recolte dolives record et par consequent une proshyduction inhabitue11e dhui1e dolive

- 13 shy

En general Ie modele a utilise les lLOR tI ci-dessus pour projeter 1 emploi a lexception de lILOR correspondant au sous-total pour lindustrie manushyfacturiere et de lILOR total pour leconomie etant donne que lemploi dans ces deux cas est base sur la somme des dfffirentes composantes Pour lagriculture nous navons pas utilise ltllLOR implicite du Plan egal a 00 mais substitue une valeur de 25 Ie Plan suppose quil ny aura pas demplois nouveaux crees en agriculture ce qui constitue une hypothese extreme II est toutefois difficile de savoir quel est 1 ILOR Ie plus approprii~ etant donne quun so~q-emploi important touche les 800000 personnes actives dans 1 t agriculture en 1972 En d autres termes une augmentat ion subs tantielle de production agricole serait probablement possible sans augmenter 1 emplo simplerrent par une utilisat ion plus effi cace de la main-d oeuvre actuelle

22 Sur ces 800000 emplois dans lagriculture Ie Plan indiCue qui y a 400000 travailleurs hommes employes a plein temps 150000 travailleurs saisonniers hommes et 250000 femmes Si lIon adrret que ces dernieres sont aussi des employees saisonnieres au ne sont employees quIa mi-temps cela sl shygnifie que 400000 personnes soit ne travaillent quJi mi-temps soit sont sous-employes En admettant que ceux-ci ne travaillent qu un tiers du temps des employes a plein temps Ie nombre demp1oyes a plein temps equivalant aux 800000 travailleurs Sl cve environ a 530000 En comparant ce chiffre J la valeur ajoutee dans lagriculture en 1972 Ie coefficient moyen production emploi seleve a 356 On peut supposer que Ie coefficient marginal ne sera pas aussi eleve~ etant donne que lintroduction de nouvelles varietes de graishynes laugmentation de lirrigation la recanisation et les methodes de culshyture amelioree augmenteront la productivite des travailleurs deja employes en agriculture II n y a aucun moyen sur pour evaluer 1 fIILOR pour 1 agriculture dans lavenir mais il sera certainement inferieur a 356 Dune maniere quelshyque peil arbitraire nous avons utilise un coefficient de 25 pour nos projecshytions sur une base de 530000 travai11eurs employes en 1972 Le chiffre de 530000 pour lagriculturc 1 pour effet dabaisser Ie niveau de lemploi en 1972 de 1385000 selon lestimation du Plan a 1115000 Cette evaluation de lemploi en terns_dequivalents ~ p1in cemps per~et_une ~illeure comshyparalS1l avec 1es cnldres de productlon-- El1e condul t a abllsser Ie coefshyficient productionemploi de 209 a 148 Etant donne limportance des emplois inutilcs dans Ie secteur minier qui seront en partie climines pendant la peshyriode du P1an~ nous avons utilise une estimation independante de lemploi dans ce secteur et qui nest pas lH~e a la production miniere On a suppose que Ie niveau demploi baisserait de 19000 en 1972 a 16000 en 1976 et se mainshytiendrait a ce niveau jusquen 1985

1 Les 80000 travailleurs saisonniers en dehors de lagriculture~ ne sont pas pris en compte et consideres comme travailleurs a plein temps Bien que cela produise une legere distorsion dans les chi ffres ce n est pas un probleme important leur nombre etant peu eleve De plus un ajusteshyment serait tres difficile la part de lindustrie netant pas connue

- 14 shy

23 Le tableau ci-dessus presente un aspect assez interessant du Plan Les coefficients productionemploi moyens sont substantiellement plus cleves que les coefficients marginaux ce qui implique que les nouveaux investisseshyments ont une productivite de main-d -oeuvre beaucoup plus forte que les proshyjets existants Dans lensemble Ie LY est de 209 alors que l1LOR est de 062 On sais aussi que les coefficients de capital marginaux sont egaux ou peut-etre legerement plus eleves que les coefficients passes de telle sorte que les coefficients marginaux implicites capitalemploi doivent egaleshyment etre plus eleves que les coefficients moyens capitalemploi La raison pour laquelle Ie coOt marginal de creation de nouveaux emplois en termes dinshyvestissement et de production devrait etre beaucoup plus eleve dans Ie Plan que la moyenne passee est tres difficile a expliquer completement En general de nouveaux investissements ont tendance a introduire de nouvelles technologies qui tendent a augmenter lintensite capitalistique alors que lexpansion de production avec les technologies actuelles peut apparattre comme difficile ou impossible Neanmoins les lLOR implicites dans Ie Plan pourraient ne pas etre aussi eleves si on avait mis laccent sur une maximisation de lemploi dans les nouveaux investissements

24 Le taux de croissance de la Eopulation est suppose eurotre de 28 par an jusquen 1976 puis diDdnuer jusqua 24 par an vers 1980 et se maintenir a ce niveau jusquen 1985 Les taux de participation de 1a main-doeuvre deshyvraient passer de 289 en 1972 a 293 en 1976 a la suite du changement dans la pyramide dSge de la population Apres 1976 ce taux diminuera proshygressivement pour atteindre un niveau de 29 qui restera constant au-dela de 1980 Levaluation de la main-doeuvre obtenue par Ie produit du taux de participation par la valeur estimee de la population est diminuee des migrashytions prevues pendant la periode de projection La baisse prevue de la croisshysance en Europe de lOuest liee a des controles plus severes de limmigration des travailleurs etrangers a conduit la Banque a considerablement diminuer ses projections

25 Le sous-emploi est simplement represente par la difference entre lemploi projete et la main-doeuvre projetee Etant donne que nous avons exprime les chiffres demploi en equivalents plein temps Ie sous-emploi proshyjete ne represente pas Ie nombre reel dindividus sans travail mais Ie potenshytiel inutilise de main-doeuvre De la mBme fa~on Ie taux de sous-emploi calcule equivaut au taux de capacite inutilisee de la main-doeuvre

E Exportations

26 Les exportations de produits ont ete reparties entre leurs principales composantes et sont fondees en grande partie sur les niveaux de production secshytorielle projetes La production tunisienne nest probablement pas affectee par les prix de vente mondiaux pour ses produits et les prix mondiaux ne sont generalement pas influences par la production tunisienne Etant donne que la Tunisie na de part predominante dans aucun de ses marches dexportation ces hypotheses semblent realistes

- 15 shy

27 Les exportations dhuile dolive sont fondees sur la projection de la production dolives (voir plus haut) et sur une estimation du taux dexshytraction et de la quantite dhuile destinee a la consommation locale Le taux dextraction dhuile dolive par Ie passe sest situe entre 18 et 22 (les recoltes les plus importantes tendant a produire moins dhuile et plus deau) Une moyenne cpnservatrice de 20 pour iute la periode a ete retenue bien quon pourrait eventuellement envisager- un chiffre aussi eleve que 25

28 La production dhuile dolive nest pas entierement exportee et la quantite reservee a lusage local semble varier selon limportance de la recolte Dans nos projections nous avons suppose une retention interieure de 25 de la production soit Ie taux moyen pendant la periode 1968-72 (pour 1962-72 Ie taux est de 26 ) En multipliant Ie taux de retention par Ie taux dextraction on obtient Ie taux des exportations dhuile (en tonnes) egal a 15 de la quantite dolives produites en tonnes Pour evaluer les exportashytions a prix constants la quantite dhuile est multipliee par Ie prix (1966) de 329 dinars par tonne Pendant la periode 1967-72 Ie prix moyen a varie de 348 a 361 dinars par tonne La stabilite de ce prix est assez remarquable etant donne que durant la periode la production dhuile a varie dun minimum de 92 (1967) a un maximum de 900000 tonnes (1972) La facilite pour les conshysommateurs dhuile dolive a utiliser dautres huiles au moindre changement de prix relatifs a apparemment entrafne la stabilite des prix dexportation dans Ie passe II est certain que la production dolive correspond a un pheshynomene cyclique extr~mement dependant des conditions atmospheriques sans compter Ie cycle de production des arbres eux-~mes Les projections represhysentent donc des tendances a long terme et non des previsions reelles de reshycoltes annuelles (a lexception de 1973 et de 1974)

29 Les exportations de phosphates resultent de la production des phosshyphates (voir plus haut) avec ajustement pour la consommation locale de phosshyphates dans lindustrie manufacturiere de lacide phosphorique La consommashytion interieure a ete estimee de la fa~on suivante la totalite de la producshytion de 1972 de produits phosphates a ete traduite en tonnes equivalentes de phosPhat~brut en utilisant les facteurs de conversion standards pour chaque produit- ce qui a donne comme resultat une estimation de 983000 tonnes de phosphates Lutilisation locale de phosphates projetee a ete estimee sur la meme base dapres la version preliminaire du Plan et a ete comparee a la valeur ajoutee projetee a prix constants On en a tire un coefficient marginal de 03144 et lequation totale pour la consommation locale des phosphates (DPC)- se presente comme suit

DPC = 023 + 01144 YCHEM

11 Dapres les conversations avec M Scalabre expert de la FAO a lOffice des huiles a Tunis

11 Hyperphosphates superphosphates simples superphosphates triples acide phosphorique et engrais

11 La constante est determinee de fa~on a etre en accord avec les donnees 1973 sur la consommation de phosphates

- 16 shy

En soustrayant la consommation locale de la production totale on obtient les exportations de phosphates bruts Les exportations de petrole sont fondees sur la production du secteur (voir par 12)

30 Pour les exportations des autres produits agricoles une estimation externe est utilisee jusquen 1976 sur la base de previsions faites par Ie Ministeredu Plan par la suite on projette une augmentation a un taux de croissance de 25 par an de 1977 a 1980 et de 2 apres 1980 Ceci suppose une augmentation de loffrede produits agricoles sur Ie marche local et se compare au taux de croissance en termes reels denviron 3 par an pour la periode de 1965-72 Ces produits sont principalement des agrumes des dattes d~~ amandes et aut res fruits et legumes frais exposes a un marche tres compeshytitif du a la concurrence des autres pays europeens et mediterraneens

31 Selon Ie Plan les exportations de produits manufactures croitront de 455 millions de dinars en 1972 a 1168 millions de dinars en 1976 soit un taux de croissance composee de 265 Si on deduit les deux sous-categories principales produits chimiques (principalement les produits a base de phosshyphate) et textiles (principalement des produits finisy compris les chaussushyres) Ie taux de croissance des produits restants nest que de 119 La croissance rapide des exportations de produits chimiques et de textiles depend eVidemment de la realisation des investissements prevus dans ces secteurs Durant la periode du Plan nous avons calcule que Ie rapport entre laugmentashytion de valeur ajoutee et laugmentation des exportations serait de 176 pour les produdts chimiques de 184 pour les textiles et de 0551 pour les autres produits manufactures Etant donne quil a semble utile de pouvoir changer lallocation dinvestissements entre les secteurs dans Ie modele et que par consequent cela pourrait faire varier les exportations nous avons utilise lequation suivante pour projeter les exportations des produdts manufactures

XMAN =XMAN _ ~ YTEXT 184 + 176 YCHEM + 0551 YMANOT XFOODP t t l

Ou XMAN - exportations produdts manufactures YTEXT =valeur ajoutee textiles prix contants YCHEH == valeur ajoutee prodults chim1ques t prix constants YMANOT =valeur ajoutee aut res produi ts manufactures XFOODP =exportations produdts alimentaires

On suppose dans la ligne des estimations du Plan que les exportations des industries alimentaires augmenteront de 86 par an Ces produits ne represhysentent quune part minime des produdts manufactures exportes et consistent en vin sucre et produCts en boites

- 17 shy

32 Les exportations de biens sont donc la somme du petrole des phosshyphates de lhuile dolive des autres produits agricoles et des produits mashynufactures Lexportation de services autres que les services facteurs de production est divisee en deux groupes importants Ie tourisme et lea aut res services Les projections des recettes touristiques sont fondees sur la croisshysance projetee de la valeur ajoutee comme decrit au par 15 ci-dessus Ce taux de croissance est applique aux revenus 1972 convertis en prix courants en utilisant un indice projete des prix dexportation pour les services Les exportations des autres services refletent les estimations tunisiennes recentes jusquen 1975 Elles sont supposees augmenter de 65 par an jusquen 1985 ce qui represente Ie meme taux de croissance que celui utilise par Ie Plan pour la periode 1972-76 (vraisemblablement a prix constants) Pendant la peshyriode 1966-72 Ie taux de croissance aux prix courants etait denviron 8 (ou denviron 6 en termes reels) La majeure partie de la croissance dans ce secteur est due a la vente de services de transport qui a son tour est liee au tourisme

33 Les prix a lexportation ont subi des changements importants dans les annees recentes a la suite de laugmentation generale des prix et de linshyflation mondiale Les prix presentes dans Ie Tableau 6 resultent de lanalyse par la BIRD du commerce international des matieres premieres avec quelques ajustements pour la Tunisiemiddot Le prix nominal du petrole tunisien en 1980 est projete a 1220 dollars sur la base des projections de la BIRD pour les prix sur les marches mondiaux Ceci entratne que Ie prix reel sera inferieur au prix 1974 apres application dun indice des prix internationaux Le prix des phosphates est projete a 3380 dollars en comparaison de la projection officielshyIe de la BIRD de 53 dollars (75 BPL FAS Casablanca) La difference tient compte du fait que Ie phosphate tunisien est de qualite moindre Le prix de lhuile dolive resulte dun indice des prix projete pour lhuile de noix de coco et applique au prix de lhuile dolive en 1974

- 18 shy

Tableau 6 PRIX A LEXPORTATION

1973 1974 1975 1976 1977 1978 1980 -1985

Hui1e dolive $tonne 1149 1657 1476 1362 1430 1502 1656 2113

Autres produits agrico1es taux de croissance () 80 50 50 50 40 40 40 40

Phosphates $tonne 107 402 431 393 295 295 338 431

Petro1e 2Jut ($bari1- ) (dinarstonne)

39 142

104 375

93 335

97 350

103 373

109 393

122 442

172 620

Autres produits taux de croissance () 80 129 50 50 40 40 40 40

Services non faeshyteurs de producshytion tau de croissance () 102 100 50 50 50 40 40 40

Prix internashy 2 r

tionaux (indice~ 1000 1195 1340 1471 1596 1724 1983 2782

1 La projection est basee sur un prix de 1625 dollar par bari1 en 1966 2 Projection du 16 decembre 1974

F Importations

34 Les importations sont projetees sur 1a base de categories types duti1isation finale a lexception des importations de produits alimentaires qui sont iso1ees parmi 1es importations de biens de consommation Les cinq classes sont 1es biens intermediaires 1es biens dequipement 1es carbushyrants 1es biens de consommation et 1es produits alimentaires Les equations de demande pour chaque groupe ont ete ca1cu1ees en uti1isant des correlations sur des donnees couvrant 1a periode 1960-72 Pour 1es produits intermediaires une ventilation a ete faite par 1a suite afin de separer 1es matieres textiles (liees a lindustrie du textile) des autres biens intermediaires (lies eux a 1a production manufacturiere non textile) Les equations pour ces groupes se presentent comme suit

- 19 shy

-2MITEXT -0033 0783 YTEXT R 0929 DI-J - 153= shy= ~lIOTH 3157 ~ 1058 YMANXT R = 0724 DW 180=

-2 =

-= -

Ou HITEXT importations produits textiles intermediaires

MIOTH - importations autres produits intermediaires YTEXT valeur ajoutee textiles YHANXT =valeur ajoutee manufactures textiles exc1us

En ce qui concerne 1es biens dequipement on a pense quil serait bon de poushyvoir iso1er leffet sur la balance des paiements des differents modeles dinshyvestissements sectorie1s On sait a priori que les investissements dans Ie secteur manufacturier par e~mple auront une composante plus e1evee de biens dequipement importes quun investissement en agriculture De plus une corshyrelation investissement fixebiens dequipement donne un coefficient plutot bas (0420)

-2HCAP 1475 ~ 04262 IF 0940 m-J 117R = -== (1317)

Ou MCAP -- importations biens d equipement IF = inves tissement fixe brut

Malheureusement il ny a aucune information sur la part dimportation dans linvestisseruent par secteur Nous avons done divise 1investissement en trois categories II investissements comportant une part d equipement importe imshyportante 12 i ~ves tissements dont 1a part est faib1e et 13 investisseshylOOnts dont la pact est moyenne Les elements entrant dans chaque classe ont ete choisis a priori et nous avons procede par approximations successives avant dobtenir lallocation finale entre les trois groupes Lequation finale pour les biens dequipement importes pour les trois groupes est la suivante

-2MeAP = -1205 06740 II ~ 02149 12 ~ 03841 13 R 0978 DW - 199 (1059) (212) (470)

Ou 11 - investissement fixe manufacture petro1e energie et mines 12 =investissement fixe agriculture gouvernement et autres services 13 = investissement fixe tourisme transports et communications

35 Les coefficients finaux semblent raisonnahlas Ie groupe fort comshyporte une part dimportation de 67 Ie groupe faib 1 c une part de 22 ~ et Ie groupe moyen une part de 38 Bien qu il soit posgible que la multicolineashyrite ait cree une dis torsion des coefficients par rapport a leur valeur ree11e cependant les resultats correspondent a ce qui est previsible

- 20 shy

36 Les importations de produits alimentaires sont supposes etre positi shyvement corrcHes aux depenses de consommation privee et a lindice des prix relatii et negativement correlees a la production agricole Lequation est la suivante

H1OO]) =-2999 ~ 4939 RPIFOOD i 00866 PC - 03073 YAG _1 (361) (345) (381) E~ = 0875 DW = 202 (1962-71)

Lindice des prix relatif pour lalimentation est defini comme Ie quotient de lindice des prix de gros par Ie coefficient de deflation des prix implicite pour les importations Lajustement de lequation est tout a fait satisfaisant et les signes ont tous la bonne direction On sait cependant que durant la period~ ou cette equation a etc calculee Ie controle des importations par Ie gouvernement a tenu tIDe place importante dans la determination du niveau des importations des prodults alimentaires meme si lon ne peut pas en tenir compte dans lequation On pense qull y aura tIDe limite a 1a reduction des importations de produi ts alimentaires dans I avenir en raison des problemes politiques que poseraient des importations stagnantes de produits alimentaires dans Ie cas de mauvaises recoltes par exemple

37 Le controle des importations pourra aussi affecter les autres equashytions et on peut douter de la possibilite dutiliser les donnees pour calculer les fonctions de demande dimportation En fait par Ie passe les niveaux dimportation de biens dequipement et de biens intermediaires ant determine les niveaux dinvestissement et de production industrielle Les variables independantes et dependantes ont ete simplement interverties dans chaque equashytion afin que Ie modele puisse determiner Ie niveau necessaire dimportations pour chaque niveau dinvestissement et de production industrielle En dautres termes bien que les equations de correlation puissent conduire a inverser les relations de causalite elles refletent neanmoins Ie rapport etroit entre les variables

38 On na pas essaye de degager une correlation pour les importations de biens de consommation etant donne que ces importations sont plus diversi shyfiees et pas directement liees aux depenses de consommation Le rapport des importations de biens de consommation aux depenses de consommation privee toshytales est indique dans Ie tableau ci-dessous

- 21 -

Tableau 4 CONSOIlllATION PRIVEE ET UIPORTATIONS DE OONSOtlNATION (1961-1972)

(en millions de dinars prix 1966)

DE BIENS

Annee Consommation

privee

Biens de consommation

_ i1P0rtes Rapport

1961 1962 1963 1964 1965 1966 1967 1968 1969 1970 1971 1972

3242 3141 3560 35 3 y 7 3813 3757 3847 3844 4207 4389 4918 5598

287 300 261 219 209 219 179 218 2l5 257 315 31S

89 96 76 74 58 56is 7

46 5shy49 52 56

Le maximum est atteint en 1962 annee pour 1aque11e 1es biens de consQnmlation representent 96 i de 1a consommation prlvee Apres la mise en place de L~)shy

troles a 1 t importation a conduit a une diminution progre~sive du rapport jusshyqua ce qui1 atteigne son point Ie plus bas (46 ) en 1968 Depuis Ie rapshyport a progressivement remonte en particulier durant ces quelques dernicres annees ou 1es recettes dues au commerce exterieur ayant augmente i1 a ete F~ssib1e dfassouplir Ie regime des importations En 1972 Ie rapport depenses importations etait de 56 en hausse par rapport aux 52 i de 1 annee prfceshydente

39 Le niveau des importations de biens de consommation constitue une variable de politjque sujette dans certaines limites aux decisions du gouvershynement concernant 1a liberalisation des importations Dans ces projections on a s~ppos~ quune ~~ndance progressive vers 1a lib~rallsation se poursuivrait [ornpte tenll des revenuC dexportatJon plus cleves et de Iaugmentation des reshyserves Le coefficilnt importations de biens de consommationconsommation prishyvee augmentera selon 1a projection de 1a valeur r~el1e de 5 en 1973 a 65 en 1976 et se maintiendra au niveau de 65 ~~ enswte Etant donn~ que 1a croisshysance rapid projetee pour I economie entra1ne une augmentation de 1a producshytion locale de biens de consommation cn a suppose que Ie toefficient natteinshydra pas Ie n ivlw maximl de 96 observe precedemlent

40 Les importat ions de carburants (petro1e brut compris) sont basees sur des projections faites par Ie Gouvernement tunisien Pour la periode a1shylant jusquen 1980 on a consid6r6 que 1es importations de carburants pourshyraient etre maintenues a un niv~au pratiquement constant etant donne que la

- 22 shy

construction dune nouvelle raffinerie permettra une substitution aux imporshytations supplementaire et un accroissement des exportations de produits peshytroliers Toutefois on a projete quau dela de 1980 les volumes dtimporshytations augmenteraient en fonction de la croissance de la consommation locale selon les indications du Tableau 2

41 Les importations de services nentrant pas comme facteurs de producshytion sont projetees avec une equation de correlation qui les relie tout simshyplement au PIB total

MSER =-0623 ~ 0084 GDP (932 )

Ou 11SER =importations services non facteurs de production GDP =produi t interieur brut aux prix de marche

Les importations totales de biens et de services non facteurs de production sont tout simplement la somme des biens intermediaires des biens de consommashytion des biens dequipement des carburants des produits alimentaires et des services

G Consommation et epargne

42 Les estimations des depenses de consommation et de lepargne sont faites separement pour Ie secteur prive et Ie secteur public Les depenses de consommation privees sont evaluees en utilisant une fonction de consommation liee au revenu national brut Le revenu national brut nest autre que Ie proshyduit national brut (PNB) prix constants ajuste en fonction des tetmes de lechange et Ie PNB est egal au PIB aux prix de marche plus les revenus nets provenant de letranger Lajustement des termes de lechange est necessaire de maniere a transformer les exportations a prix constants en series ajustees d exportations qui re fletent Ie pouvoir d achat en produi ts importes des exporshytations Cela sobtient en divisant les exportations par lindice des prix a limportation et en soustrayant les exportations a prix constants

43 Pour evaluer les depenses de consommation privee a prix constants on a essaye dajuster une fonction de consommation de Friedmanite dans lashyquelle une estimation des elements permanents et transitoires d~revenu sont isoles avec pour hypothese que Ie revenu permanent seul compte- Apres plushysieurs essais avec differentes mesures du revenu permanent on a toutefois trouve que Ie revenu avec un retard dun an donnait Ie meilleur resultat Lequation de correlation se presente comme suit

Pour une discussion de lapplication de la methode du revenu permanent aux1 pays en voie de developpement voir R F 1ikesell et J E Zinser La nature de 1a fonction depargne dans les pays en voie de developpement Etude de la 1itterature theorique et empirique Journal de litterature economique 1973 p 1111

- 23 shy

PC =6870 ~ 0581 GNY _ ~ 03857 (GNY - GNY _ )t l t t l(1121) (342)

-2R =097~ DW =228

Ou PC - depenses de consommation privee en dinars constants 1966 GNY = revenu national brut

44 La consommation de ladministration de meme que les depenses coushyrantes 4e ladministration augmentent a un taux de croissance deduit des comptes du secteur administration dans les comptes nationaux (Bien que la valeur ajoutee et les depenses de consommation et courantes dans Ie secteur de ladministration soient des concepts legerement differents nous pensons qul elles augmentent parallelement) Llepargne de ll administration est evaluee en soustrayant les depenses courantes des revenus courants Les revenus coushyrants sont evalues en utilisant deux equations generales une pour les impots directs et autres revenus et lautre pour les impots indirects Les impots directs et autres revenus sont tout simplement lies au PIB alors que les i pots directs sont lies aux importations (aux prix courants) Trois aut res vashyriables ont ete introduites pour tenir compte de leffet des changements de taux de limpot en 1965 1966 1968 et 1969 Les revenus courants ainsi evashylues sont alors ajustes (en utilisant Ie coefficient de deflation implicite pour Ie PIB total) pour obtenir les revenus courants a prix constants

Les equations de correlation pour 1es impots sont

-2INDTX =4559 + 04297 MB~ 01566 D68 R =0929 DW =153 (1597) (580)

DTXOTH - 4990 + 00744 GDPIt

+ 6205 D66 ~ 7545 D 65 + 1505 D69 (846) (222) (256) (522)

2-R =0 992 DW = 309

ou INDTX = taxes indirectes DTXOTH =taxes directes et autres Mit =importations biens et services non facteurs prix courants GDP~ =PIB aux prix courants D 65 =variable ayant une valeur deg jusquen 1964 1 par 1a suite D 66 D 68 D 69 =identique a ci-dessus pour 1966 1968 et 1969

Les revenus a prix constants (CURREV) sont a10rs definis ainsi

CURREV =(INDTX + DTXOTH)IPD

ou IPD =coefficient de deflation des prix imp1icite pour Ie PIB 1966 =100

- 24 shy

45 Lepargne nationale brute de ladministration (GNSPUB) est egale aux revenus moins les depenses alors que lepargne interieure brute totale est egale au PIB moins la consommation privee et moins la consommation puhli shyque La difference entre lepargne nationale brute et lepargne interieure brute est egale aux revenus nets des facteurs de production et aux transferts courants nets

46 Le deficit en ressources est la difference entre les importations et les exportations de biens et de services nentrant pas comme facteurs de production qui par definition doit etre egale a la difference entre leparshygoe et linvestissement Legalite entre ces deux differences est assuree par les variations de stocks celles-ci sont definies comme suit

OSTK =GOP - PC - GC - IF + M - X

soit OSTK =M - X - S - IF

ou OSTK = variations de stocks GC = consommation de ladministration H = importations biens et services non facteurs X exportations biens et services non facteurs= IF - investissement fixe brut total S epargne interieure brute=

A long terme on pourrait esperer que OSTK devienne faible et positif lorsque les stocks augmentent avec le niveau general de la demande Si ce nest pas le cas cela indique quune autre variable devrait etre changee afin de corshyriger le systeme

H Balance des paiements

47 La balance des paiements est projetee en dollars EU courants Les exportations aux prix courants proviennent des series projefes en dinars coushyrants en utilisant le taux de change de 227 dollarsdinar- Les importashytions sont converties a partir des importations a prix constants en importashytions aux prix courants en utilisant deux indices de prix (1966 =100) un pour les produits et lautre pour les services (voir Tableau 8) Les transshyferts courants nets linvestissement etranger direct les dons et les autres revenus des facteurs proviennent des projections du Ministere du Plan jusquen 1976 et prolongees jusquen 1985 Linteret sur la dette publique comprend linteret sur la dette existante base sur les evaluations de la Banque plus linteret sur les nouveaux engagements estime en utilisant le programme de proshyjections BSIML Les autres interets consistent en faibles montants re~us sur les reserves et des paiements sur la dette privee (la dette publique est definie comme la dette due par les organismes publics ou garantie par eux Seule la dette privee non garantie est consideree comme privee)

1 Pour 1972 le taux de 208 dollarsdinar a ete utilise

- 25 shy

Tableau 8 PRIX A LLMPORTATION

1973 1974 1975 1976 1977 1978 1980 1985

(Taux de croissance annuels en ~)

Biens 175 300 80 70 55 50 50 40 Services 00 160 60 55 50 50 50 40

48 Les transferts des travailleurs emigres ont ete projetes a un taux plus faible que precedemment compte tenu de la baisse prevue du taux dimmishygration net vers lEurope Une telle projection resulte egalement du ralenshytissement economique prevu en Europe a la suite de la crise de lenergie et des reglements et restrictions supplementaires sur les travailleurs etrangers Les transferts de salaires jusquen 1976 constituent une estimation recente du budget economique du gouvernement Pour les annees suivantes Ie modele utilise un facteur dinflation annuel de 5 plus une augmentation annuelle des salaires reels de 5 et suppose quil ny aura pas de variation nette dans la main-doeuvre expatriee

49 Le revenu des investissements directs est evalue a partir de deux hypotheses a Ie revenu provenant du secteur petrolier selevera a environ 10 des recettes dexportation du petrole et b Ie revenu sur linvestisseshyment des secteurs non petroliers est lie au niveau de capital etranger implishycite qui procure un rendement de 8 Le revenu des investissements directs en 1972 etait denviron 25 millions de dollars avec 13 millions de dollars provenant des recettes petroli(~res soi t par consequent une estimation de 150 millions de dollars pour Ie capital a la fin de 1971 Le capital a la fin de 1972 est evalue en amortissant Ie capital 1971 a laide dun taux de 3 et en ajoutant les investissements directs effectues en 1972 Etant donne que Ie revenu sur investissements paye en 1973 est engendre par Ie capital 1972 il y a un decalage de deux ans entre linvestissement et les revenus qui en reshysultent

I ~ts de capitaux et variations des reserves

50 Diverses hypotheses concernant les engagements de nouveaux flux de capitaux etrangers pour des prets publics ou publiquement garantis sont faites de maniere independante Dune faton generale elles supposent une continuashytion des niveaux dengagements existants jusquen 1976 puis une legere augshymentation par la suite Une hypothese sur Ie rythme des tirages est ensuite appliquee aux engagements estimes pour obtenir les nouveaux tirages Les hyshypotheses de tirage pour les donneurs bilateraux sont basees sur lexperience passee pour la Tunisie lors de la periode 1966-68 alors que celles pour la BIRD et 1IDA sont basees sur 1experience passee de la Banque et de lIDA dans Ie monde entier Pour les credits finanCiers nous utilisons un taux 40-40-15-5 base sur une analyse pour differents pays qui semble valide pour la Tunisie alors que les credits-fournisseurs sont supposes etre debourses dans lannee dengagement

- 26 shy

51 Etant donne 1es termes des nouveaux emprunts Ie programme BSIML a ete utilise pour ca1cu1er lamortissement Lamortissement total et 1es deshyboursements nets sont a10rs ca1cu1es apres combinaison avec 1es paiements damortissement en cours bases sur 1es statistiques de 1a dette preparees par 1a BIRD Lequi1ibre entre Ie compte courant de 1a balance des paiements et Ie compte de capital est maintenu par 1es variations de reserves Le rapport entre 1es reserves eet 1es importations de biens aux prix courants a ete calcushyIe et on suppose que 1es reserves ne diminueront pas en dessous de 25 des importations (trois mois) Au cas ou ce1a se produirait 1es credits-fournisshyseurs seraient augmentes jusqua ce que Ie coefficient de reserve atteigne 025

Tableau 9 HYPOTHESES DE TIRAGE SUR LES PRETS (en pourcentage par an)

Annee Source 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

Banque Mondiale IDA Etats-Unis France AlIemagne Aut res Credits financiers

3 2

50 30 5

50 40

13 12 25 30 10 25 40

20 19 10 10 20 10 15

20 16

5 10 15

5 5

17 15

5 10 15

5

12 13

5 10 15

5

6 10

10

4 7

10

3 4

2 2

Tableau 10 HYPOTHESES SUR LES

Interets Maturite Source () (annees)

BIRD 725 25 IDA 075 50 Al1emagne (RFA) 250 25 France 550 10 Ita1ie 550 12 Canada 00 40 Etats-Unis 30 35 Pays de l Est 25 8 Autres bi1ateraux 35 20 BAD 50 20 Credits financiers 80 10 Credits fournisseurs 90 7

CONDITIONS DE PRET

Periode de grace (annees)

5 10

8 1 4

10 10

1 5 1 3 1

- 27 shy

J Monnaie et prix

52 Le niveau des prix est determine pour leconomie dans son ensemble par une equation liant Ie coefficient de deflation des prix implicite pour Ie PIB (IPD) a la masse monetaire (MS2 - qui comprend la quasi-monnaie) et a la production reelle Lequation est definie sous une forme logarithmique comme suit

-2log IPD = -05871 log GDP + 06552 log HS2 + 02797 R =0953 Dtf - 194 (263) (525)

La masse monetaire est divisee en deux parties les avoirs etrangers nets et les autres credits locaux Les autorites financieres sont supposees etre a meme de conserver une croissance de la masse monetaire superieure de trois points de pourcentage au taux de crois6ance du PIB reel Les avoirs etrangers nets (reserves) proviennent de la balance des paiernents cest-A-dire que Ie credit local qui est ajuste pour les fonds de contrepartie les depots publics etc doit augrnenter a un taux de croissance suffisant pour permettre datteinshydre Ie taux de croissance necessaire de la masse monetaire

53 Etant donne les informations limitees sur les prix en Tunisie il na pas ete essaye dintroduire les effets des prix relatifs dans les equations sur les productions sectorielles Lutilisation des prix relatifs na pas ete significative dans les equations dimportations A lexception des produits alimentaires importes Le niveau general des prix a un effet direct sur les equations de revenus et de depenses de ladministration Etant donn~ que les revenus de ladministration sont en partie bases sur les importations qui ne sont que peu affectees par les changements des prix locaux les revenus de ladministration ont tendance A augmenter plus lentement que les depenses pushybliques durant une periode dinflation entrainant une diminution de lepargne publique et par suite une diminution de lepargne en general

54 Les pages suivantes fournissent un glossaire permettant d identifier les variables et un ensemble camplet dequations utilisees dans Ie modele De plus les resultats du modele pour Ie cas 1 qui utilise les hypotheses faibles et Ie cas 2 qui utilise les hypotheses fortes figurent en annexe

k Symboles

Variables agregees (en dinars constants 1966)

GDP Produit interieur brut aux prix de marche= GDPFC = Produit interieur brut au coOt des facteurs PC = Depenses de consommation privee GC - Depenses de consommation publique IF =Investissement fixe brut DSTK - Changement de stocks M =Importations biens et services courants (non facteurs)

=Exportations biens et services courants (non facteurs) GOY =Revenu interieur brut (GDP + TTADJ) X

- 28 shy

GNP Produit national brut= GNY Revenu national brut (GNP TTADJ)= NFY =Revenu net des facteurs de production NCT =Transferts courants nets TTADJ - Ajustement des termes de lechange-GDS =Epargne interieure brute (GDY - PC - CC) GNS Epargne natipnale brute (CDS NFY NCT)= Variables sectorielles

Y = Valeur ajoutee I ~ Investissement fixe ICOR =Coefficient marginal de capital AG = Agriculture AGNOL =Agriculture sans les olives AGOL = Agriculture olives seulement HIN = Hines ENER =Energie (petrole exclu) PET bull Petrole MAN = Manufactures FOODP = Industries alimentaires TEXT bull Textiles CHEM =Produits chimiques MANOT =Autres manufactures CONST = Construction et travaux publics TRC = Transports et telecommunications TRM =Tourisme GOV =Services administratifs SEROT = Autres services g - Taux de croissance exogene E =EmpIo (en miIIiers) P = Productivite (YE) V =Volume (en milliers de tonnes) PR = Production en volume (milliers de tonnes)

Exportations et importations (en prix constants 1966)

MITEXT MIOTH MINT MCPA MFOOD MCON MC MSER M XOLO XAG XPHOS XPET XOTH

- Importations produits intermediaires pour lindustrie textile =Importations autres intermediaires = Importations intermediaires total - Importations biens dequipement = Importations produits alimentaires = Importations biens de consommation non alimentaires = Importations biens total caf = Importations services courants non facteurs - Total importations de biens et services non facteurs - Exportations huile dolive - Exportations autres produits agricoles - Exportations phosphates - Exportations petrole brut - Exportations de biens autres

- 29 shy

XTPI1 - Recettes dexportation tourisme XOTSER =Recettes dexportation autres services

XSER = Exportations totales de services non facteurs X = Exportations totales de biens et services non facteurs V Volume des exportations en tonnes= XPI =Indice des prix a lexportation M-Elas =Elasticite des importations (par rapport au PIB) MGDP = Rapport des importations au PIB MPI Indicedes prix a limportation=

Monnaie prix et administration

DOMeR =Credit interieur ajuste RES =Avoirs exterieurs nets MS2 - Hasse monetaire (monnaie et quasi-monnaie) IPDEF = Coefficient de deflation implicite PIB GRIPD =Taux de croissance de IPD CURREY - Revenus courants de ladministration CUREXP =Depenses courantes de ladministration DTXOTH =Taxes directes et autres revenus INOTX = Taxes indirectes

Balance des paiements (en dollars EU courants)

EXPORT =Exportations biens et services non facteurs IMPORT _ Importations biens et services non facteurs RESEAL =Deficit en ressources NETINT = Paiements d I interets nets INTPUB Paiemcnts d I interet publicsltshy

INTOTH =Autres interets NETDII =Revenu dinvestissement direct net NETDFI =Investissement etranger direct net KSTK Capital etr=~-_ger

WRKRHT =Transferts de salaires des travailleurs emigres NETFSY =Revenu net des facteurs de production NE TOFY =Autres revenus nets des facteurs de production CAPGGL =Dons en capital et prets similaires a des dons DBTPUB =Tirages sur prets publics DBTOLT = Tirages SUT prets prives non garantis AMT =Paiements damortissement NET =Flux net de capital CHGRES =Variation des reserves RL - Niveau des reserves

- 30 shy

L Egqations du modele

YAGNOL = YAGNO~_lmiddot (1 + ga)

YAGOL = YAGOLt _1 bull (VOLOt

VOLOt

_1

)

YAG YAGOL + YAGNOL

JAG = donneurol

MIN YMlNt _1 (PRPHOStPRPHOSt_1 )

MIN donneurol

YPET = donn~

IPET = donn~

YENER = -259 + 243 MAN

JENER = 80 YENER bull (YENERYENERt_1 - 10)

YFOODP 3156 + 031PC + 436 YAGOL

IFOODP donne

ITEXT = donn~

YTEXT 120 bull (60 ITEXTt _1 + 30 ITEXT t

_2

+ 10 ITEXT t

_ 3

) + YTEXT t

_ 1

ICHEM = dann~

YCHEM == 130 (42 ICHE~_l + 42 ICHEMt _2 + 16 ICHEM t

_3

) + YCHEI_l

MANDT = donn~

MANOT 135 bull (49 IMANOTt _1 + 37 IMANOTt _2 + 14 IMANOT t

_ 3

) + YMANOT t

_ 1

YCONST = 159 n + 470 I2 + 202 13

IMAN IFOODP + TEXT + ICHEM + lMANOT

YMAN YFOODP + YTEXT + YCHEM + MANDT

n MAN + IPET + JENER + DUN

I2 = IGOV + IAG + ISERDT

13 = ITRC + ITRM

YTBC = -520 + 0921 GDPFC

ITRC = 60 bull YTRCt bull (YTRCt

YTRCt

_1

- 10)

ITRC = (ITRC + ITRC _ + ITRC _ )30t t t 1 t 2

- 31 shy

YTRM = YTRM _ (1 + gtrm)t 1

ITRM = donne

YSEROT = 2884 + 3267 PC

ISEROT 30 YSEROT bull (YSEROT YSEROT _ - 10)t t t 1

ISEROT = (ISEROT + ISEROT _ + ISEROTt _2)30t t t 1

YGOV = 860 + 5098 CURREV _t 1

IGOV donne

GDPFC YAG + YMIN + YPET + YENER + YMAN + YCONST + YTRC + YTampf + YSEROT + YGOV

IF = lAG + IMlN + IPET + IENER + MAN + ICONST + ITRC + ITRM + ISEROT + IDOV

MCAP = -1205 + 6740 Il + 2149 I2 + 3841 I3

MITEXT = - 033 + 783 YTEXT

YMANXT = MAN - YTEXT

MIOTH = 3157 + 1059 YMANXT

MINT = MITEXT + MIOTH

MFOOD -2999 - 3073 YAG + 0866 PC + 4939 RPIFOao

MFUEL = donne

MCON oC bull PC

cL = donne

MSER -623 + 084 GDP

MPISER MPISERt_1 bull (1 + gmps)

M3ER MSER MPISER

MG MCAP + MINT + MFOOD + MFUEL + MCON

MGFOB = MG 921

MPIG = MPIGt 1 bull (1 + g ) - mpg

MG = MGFOB MPIG

M = l-flER + MGFOB

M = MSER + MG

MPI = MM

DSTK = GDP - PC - GC - IF - X + M

- 32 shy

I

log IPD

TXSUB

GDP

lRDTX

CURREV

CUREXP

GC

MS2

DOMCR

GNP

GNY

PC

C

GDS

GNS

GNSPUB

GNSPRI

XOLO

XVOLO

XAG

XPROS

XVPHOS

PRPHOS

XPET

VPET

== IT + DSTK

= -5811 log GDP + 655 log MS2 + 2191

= 88 INDTXIPD

= GDPFC + TXSUB

(YGOV YGOV _ - 10)t t 1

== 3319 + 0144 GDP

2022 + 430 bull M

== (DTXOOR + INDT)IPD

= CUREXPt

_1 bull (1 + gg)

== GC _1 bull (1 + gg)t

= MS2 _ middot (GDPGDP _ + 04)t 1 t 1

== DOMCRt_l (GDPGDP _ -1 bull 15 + 1)t 1

= GDP + NFY

== GNP + TTADJ

= 6810 + 581 GNYt _ + 3851 (GNY - GNY )1 t t-1

= GC + PC

== GDP - C + TTADJ

== GDS + NFY + NCT

== CURREV - CUREXP

GNS - GNSPUB

= XVOLO 329

== donne

= XAGt _ bullmiddot (1 + gxag)1

== XVPROS bull 535

= PRPHOS - (23 + 1l44 YCHEM)

dorme

= XVPET 10

donne

- 33 shy

XMAN = XMAN + 184 d YTEXT + 176 ~ YCHEM + 551 j MANOT + ~ XFOODPt _1

XFOODP = XFOODPt _1 (1086)

XG XOLO + XAG + XPHOS + XPET + XMAN

XTRM = XTRl_1 (1 +gtrm)

XOTSER = XOTSER _ bull (1 + g )t 1 xs

XSER = XTEU1 + XOTSER

x = XSER + XG

XP IOLO = donn a

XOLO = XOLO XPIOLO

XPIH = donna

XPHOS XPHOS XPIPH

XPlPET = donne

XPET = XPET XPIPET

XPIOTH = donne

XMAN XMAN XPIOTH

XPlAG donne

XAG XAG XP lAG

XG = XOL0 + XAG + XPHOS + XPET + XMAN

XPISER = XPISER (1 + gmps)t _1

XSER-l(- XSER bull XP LSER

XPI = (XG + XSER)X

TTADJ = (XG-MPI) - XG

XADJ X + TTADJ

XGADJ = XG + TTADJ

EXCHR donne

EXPORT = (XG + XSER) EXCHR

IMPORT = Mgt EXCHR

RESBAL EXPORT - TI1PORT

- 34 shy

INTPOB bull calcul~ par Ie programme

NETDII = 08 KSTK + 10 XPETt

NETDFI = donn~

KSTKt = 91 KSTK + NETDFl _t _1 t 1

INTOTH donne

NETINT = INTPUB + INTOTH

NETOFY = donne

donneWRKRMT =

NETFSY = NETINT + NETOFY + WRKRMT + NETDII

donneNETTRN =

CAPGGL = donne

CURBAL = RESBAL + NETFSY + NETTRN

donnemiddotDBTPUB =

DBTOLT = donne

AMTPUB = calcule

AMTOLT = calcul~

NETPUB = DBTPUB - AMTPUP

NETOLT = DBTOLT - AMTOLT

CHGRES = - (CURBAL + NETDFI + CAPGGL + DBTPUB + DBTOLT)

RL = RLt _ - CHGRES1

RLM = RLM

IF RLM ~ 25

DBTPUB = DBTPUB + (25 M - RL)

- 35 -

Emploi

EAG 25 ~ YAG + EAGt _l

EMIN donn~

YENPET YPET + YENER

EENPET 09 L1 YENPET + EENPETt _l

EFFODP = l) Ll YFOODP + EFOODPt_l

ETEXT 154 ~ YTEXT + ETEXTt _1

ECHEM = 11 J YCHEM + ECHEMt _1

EMANOT 45 LJ YMANOT + EMANOTt_l

EMAN EFOODP + ETEXT + ECHEM + EMANOT

ECONST 64 Ll YCONST + ECONSTt _1

ETRC 10 L1 YTRC + ETRCt_l

ETRM =65 L1 YTIU1 + ETRMt-l

ESEROT 19 L1 YSEROT + ESEROTt _1

EGOV 84 L1 YGOV + EGOVt-l

E~T EARTt_l bull 102

ETOT EAG + EMIN + EENPET + EMAN + ECONST + ETRC + ETRl1 + ESEROT + EGOV + EART

Productivite isme

pour Ie l secteur

p = YE1 1 1

DIAGRAMME DES FLUX DU MODELE DE CROISSANLE

DONNEES ENTREES

LEXQUE

y 1 Y 2 Valeur agoutee par secteur

1 2 I nvestissement par secteur E - Emploi

G DP Produit I nterieur brut I CO R Coefficient marginal de capital

1 F - I nvestissement fixe total M - Importations

x shyRG shyG R GC shyPC

C ASTK

Exportations Deficit en Ressources Recettes de lEtat Consommation publique Consommation privee Consommation totale Variation des stocks

World Bank-8122IR

-----------------------------------------------

- 37 -

TUIISIA(RIJIl ) lnw GRniNTH

IQ71 ten 2 IQ73 IQ7a IQ75 IQ76 IQ77 lQ78 IQQ lQ8n

SEC~~PAl RRFAK~OW~ OF valUE ADnEn fCONqTANT I Q~II lll IIIN (toUR) -_------------------_-------------------------------------shy

211- VAGNrll 1002nn 12110 0 P2311 127(103 n~2Q2 137tfl3 la23QQ la7383 1lt2541 157B8n ~a7 VAGOl 1gt800 H son 12~QR tAlgtbQ In275 tllQ IQ5nQ Ill 5IH 21304 222B 2aA VAG 11b000 151I00 illl70Q aA7 HlA567 151o5 -IQ07 11I77(Q t738a5 180111~

25~ VFODDP aQOO lll200 2b8BI 31711Q 32blgtb lllQb7 ~6b76 3R56b an~4b In04n 5Q YTFXT 11200 t3Qon 1~lCjC IQqC 2112l 0 2QCjas l53CO a I bull bOC 48l55 )75lt 2b VC IltIE 101 bbiIO 7lOn 9IIIIQ 11A13 gt021 17 517 IAA5A IQ1I42 2t0~9 2i6ao 2~3 vMAlIInT IfIQ(lO 2~7(n b(IIFI tQ orll ~2803 2aQ 1I~lIb IIIICI 55 an h3411o 2~5 VtolAlII 100 7QIgton 7 11 703 Q~11fi 0117211 lIC1HII 1332lo IIA1I07 155113 IAII921 50 VIo1IN 11bOO 1111(1) 12110 13lt3C1 nQlb 15HR 17a20 IA 11 t8813 20S 252 VPET 2gt500 2CjIon 25000 25110 78QII 211 bCl7 ~15(10 nol~ 311a 1l6 3511811 2511 VENER IlOO 111500 16lt35 IQAOCI 728Q 2b4011 297115 nan 376 a23ab 266 VTRC qqOO iQII00 amp2700 721151 7lt11112 IIIIQ07 Qn701 Qfgt1I6C1 l nl6 Qb 111807 2ampB HRM bOO 3031)0 bAOO 51C1 27711 30B2 3351 36A811 110572 aa62lt1 7n VSERClT IAS700 213400 19II()O 2411~O7 b50ib nR30~ 2Q4CiP ~nRn 326050 ~algt1I7t 272 YGOV 911700 100200 tl01I00 12IIA 14050 5aq~Q tblla711 17537~ IA70AO 20212lt ~77 VCIINST 1)991)0 55a1)0 b5ClOO A2180 AUltl2 85QOn II~ 2M IICIIIOI QII652 1015511 27 GDgtFC ~HbOO 7113700 72Cj7 Anllb Qln213 Q71lAn Inllt75 11()A237 lIPlH 1210437

5fCTIIlIAl BIEAIlt OOIlli elF VALliE AIHlfrl GlnIllTH lATES

ab YAG~Ol noon 2011511 1000 IInoo a n no qoon Json 5500 3500 3500 2117 VAGOl Ot)on 9C13b7 -nObll2 snt79 -121121 11170b a50n 1IlOO 1I5nO 115011 ae VAG 0000 11552 -It711 I1I7 t 8117 51 B ~bI9 62n 3b22 3623

~56 YFtlOOP 0000 Hlll9 -21aOI IA183 2A1a 7oal a1I89 5 I 52 53C15 588Q 25Q YTEXT oono 2~t07 17~~2 11110 236sa gt1lt11- lQ6I1R t7 b911 tb22a 15303 2ampt VC~EM 0000 tAIA 21131 2502~ 27212 IbCj61i 7bB 52111 6llIb 745 2amp5 YIANOT 0000 2597 97A2 IIIIbll n1l1 nb7lt 1356 t ll 21a tll1I2a 11111117 265 YMAN nooo 2Q221 -1127 t7122 13bla 13Q3 116bO II5Q2 tl5qb 11 706 250 YMIN 0000 17211 2bA 9321 52~J 1gt000 11111 lInOO 58IIb Q25Q 252 VPET 0000 Q7A7 3101 oa5lt1 110QO 287E1 lt1767 6b81) b25 28C19 254 VENER 0000 Qllall 14051 lQ1I011 15393 tlil0 1280a 382 12113Q 1212 Ob6 VTQC 0000 211j1lC aAIIltI 15551 ltI2Ql 7230 b811 6 11 00 701lA 7tl22 bll VTII01 0000 15bllltl -11551 -6000 toOOO 10 bull 0 0(1 10ono InOOO toOOO 10000 no VSERIIT 00(10 14917 2RI 1IIB7 II 3amp2 1I9QB 5011amp 51130 5705 638 272 VGW 0000 CI(l1I 10110 loqua 15 Q7amp 11722 b500 ~~2amp bamp13 804l 277 YCIIMST oono 11022 111953 2a705 24lt)b -03C1a 211gt0 ~63t 51111 1n2 278 GDPFC nooo 177altl 1151 1~o711 f~amp70 amp7115 bIIl a31 b 611(i 711

GOPFC AV~ II-YR GR bullbull FOQ ~flfCTFD PO nNlY (AVE gwawN AT FND nF II VP p~)

------__--------------------------------------------------------------shyUOA GR-AVa 000 0 0000 000(1 0000 0000 7(197 0000 0000 0000 ~7111

EXPFNDITUPE ON GDP CnN~TANT IQampb tolIllION OTNARS --------------------------------------__-----shy

317 TX9UR QbOOO lOIiton 115li7l 111321 ICjQClQ2 177lt)Cl7 l A7559 0271A 3053 ltab6al 5iA GOP 721600 IIUA80~ 1amp7730 ltlA~Cl37 107amp2115 1151H7 22Aamp11I 110Q5Cj lq051127 1517085 BCI NFY -1lno -Q200 -123I1b -15077 -111 121 -naSb middot2307 -10lt10 11 9135 -1325 It CI GNP 7~500 159~OO AiS3I1U Q710 10~207R 1137Q21 1lt=163(17 1000117 13lt)6292 150Q760 31 0 TTADT 16500 5bIOO 1100(13 106280 118u58 61111gt 1101112 ~n 50(1 81725 8623 32n GNV 7amp3000 A9bonn 903117 1I171t3 Q l1C05~amp 121111)21 12Qamp6a9 131153117 IIROO7 15C1b283nil GNS ISbOO 21)gt1100 Ptlt)Ot 277b8tl 2547Q] gtb~calgt 2I1U5QR 3011795 H6U6 5bQ7I1b 312 GNSPIJ 0000 171Ion IHQ70 21t(Ibamp 21I075 25tll 11 255 I IIb n~23 293002 31AQOO

- 6 shy

11 Dans Ie secteur manufacturier trois branches ont une croissance qui resulte de niveaux dinvestissement determines de fa~on exogene les texshytiles les produits chimiques et les autres produits manufactures On a supshypose que la production de ces branches sera limitee par loffre cest-a-dire par la capacite plutot que par la demande La production marginale resulte de linvestissement dikale et de lapplication dun ICOR donne pour la branshyche La forme generale de lequation de production utilisee pour ces branches (dans laquelle Y represente la valeur ajoutee sectorielle et I linvestisshysement sectorielt brut) se presente comme suit t

Les coefficients a representent les effets retard de linvestissement daf7es Ie Modele PST 81 construit par lInstitut deconomie quantitative de Tunis shyLes effets retards de linvestissement utilises pour ces trois branches se presentent comme suit

Effets retards de linvestissement (en pourcentage)

a a~ 3

Textiles 60 30 10 Produits chimiques 42 42 16 Produits manufactures et aut res 49 37 14

Les niveaux dinvestissement dans ces trois branches representent un outil de politique majeur pour lEtat a la fois directement dans Ie cas de linvesshytissement de lEtat dans les entreprises publiques et indirectement dans Ie cas des politiques destinees a encourager la production du secteur prive y compris les investissements prives etrangers Les estimations externes pour linvestissement manufacturier sont par consequent des estimations directes des valeurs correspondant a diverses hypotheses Etant donne laugmentation des revenus dexportation et des reserves les investissements pour la periode allant jusquen 1976 sont plus eleves que les estimations du plan Ces proshyjections qui sont venti lees en produits chimiques textiles et autres invesshytissements manufacturiers dans Ie modele sont resumees ci-dessous dans Ie Tashybleau 1

Tableau 1 Investissements manufacturiers (en millions de dinars 1966)

Cas 1973 1974 1975 1976 1977 l2Zsect 1980 1985-1 358 415 368 418 492 555 670 890 2 358 415middot 400 485 590 675 835 1169

1 Utilise avec la permission du directeur de lInstitut M Hamza

- 7 shy

12 Dans Ie cas du petrole les reserves connues permettent de faire des projections a moyen terme relativement sures Les perspectives a plus long terme sont moins certaines Deux hypotheses ont ete retenues pour la production du petrole exprimee en termes de tonnes de petrole brut Elles sinspirent largement des previsions recentes du Ministere du Plan pour la periode allant jusqua 1976 avec des previsions jusquen 1985 resultant dune estimation des decouvertes futures possibles et du taux depuisement des champs existants Le secteur du petrole tel qufl est ici defini inclut Ie raffishynage et etant donne que la Tunisie importe une certaine quantite de brut pour ses raffineries Ie rapport de valeur ajoutee a la production brute a ete de 104 en 1972 De plus Ie secteur comprend la production de gaZe Les imporshytations de petrole brut et la consommation interieure sont relativement faibles et fondees sur des estimations externes (Tableau 2) On a egalement avance lhypothese quaucune raffinerfe nouvelle ne serait construite apres 1976 et que leffet de la nouvelle raffinerie de Gabes est daugmenter Ie coefficient de valeur ajoutee dans la production du petrole jusqu I a 110 Les donnees dinvestissement proviennent du Quatrieme Plan~ avec des perspectives jusquen 1985 sur la base de depenses annuelles estimees a 7 millions de dinars desshytinees surtout a la prospection du petrole

13 Les productions futures dependent du succes des pro~pections et de la possibilite de recuperation secondaire a partir de champs existants Les chiffres du Tableau 2 refletent des estimations fortes et faibles pour la proshyduction et les exportations Dans lhypothese faible la production augmente de 39 millions de tonnes en 1973 a 55 millions de tonnes en 1980 alors que dans lhypothese forte elle augmente jusqua 75 millions de tonnes Les niveaux dexportation correspondants sont de 42 et 6 millions de tonnes avec laugmentation de la consommation interieure provenant des importations apres 1980

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Tableau 2 PETROLE BRUT ET PRODUITS PETROLIERS Production consommation importations et exportations

(Volume en millions de tonnes)

Cas 1973 1974 1975 1976 1977 1978 1980 1985

Production

1 39 39 43 45 49 52 55 55 2 39 41 48 60 66 71 74 75

Iportat ions

1 ID 07 08 08 08 08 08 16 2 10 07 08 08 08 08 08 18

Consommation interieure

1 12 13 14 15 16 18 20 29 2 12 13 14 16 17 19 22 32

Exportations

1 38 33 37 37 40 42 42 42 2 38 35 41 52 57 60 60 60

14 Les perspectives du secteur minier dependent des estimations de proshyduction des mines de phosphates qui constituent 1es deux tiers de 1a valeur ajoutee par Ie secteur Le taux de croissance de la valeur ajoutee dans Ie secteur repose sur un taux de croissance suppose constant pour les aut res mishynerais et sur deux projections differentes pour les phosphates Ces estimashytions de production de phosphate proviennent de lanalyse par 1a Banque du projet de Gafsa qui imp1ique une restructuration et expansion de 1a producshytion On estime que 1a production des phosphates atteindra 6 a 65 millions de tonnes en 1981 suivie dune croissance annuelle a un rythme de 2 (voir Tableau 3) Les investissements dans Ie secteur minier sont les memes dans tous les cas avec quelques modifications pour tenir compte pour certaines annees des revisions dinvestissement pour Ie projet Gafsa

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Tab Ieau 3 PROJECTIONS POUR LE SECTEUR MINIER

Cas 1973 1974 1975 1976 1977 1978 1980 1982 1985

Valeur ajoutee dans 1es mines (taux de croissance)

1 2

26 26

93 180

53 98

125 133

111 98

40 36

93 80

20 20

20 20

Production de EhosEhates (millions de tonnes)

1 2

35 35

38 41

40 45

45 51

50 56

52 58

59 65

61 68

65 72

Investissernents secteur minier (millions de dinars prix 1966)

1 2

45 45

97 97

157 180

30 60

50 50

30 30

30 30

30 30

30 30

15 Le secteur tourisme avait ete projete initialement sur 1a base des donnees du Quatrieme Plan Ceci supposait une expansion tres rapide du secshyteur au cours du Plan etant donne que 1a capacite hote1iere devrait augmenter de 48000 lits en 1972 a 85000 1its en 1976 et que lon supposait constantes aux taux de 1972 loccupation et les depenses touristiques journalieres Cette expansion devait se pOtlsuivre jusquen 1985 au taux de 10 par an Lirnpact de 1a crise de lenergie et les taux de croissance plus bas prevus pour Ie PNB en Europe de lOuest ont change profondement les perspectives pour ce secteur Au lieu du taux de croissance de 16 obtenu en 1972 la croissance en 1973 et 1974 semble avoir ete negative Apres cette periode de stagnation on proshyjette un retour possible au taux de croissance a long terme de 10 par an prevu initialernent a partir de 1975 les recettes touristigues dans 1a bashylance des paiements sont projettees sur 1a meme base Linvestissement dans Ie tourisme est fonde sur des informations recentes fournies par Ie Gouverneshyrrent tunisien

16 Le produit interieur brut total au coot des facteurs et en prix consshytants est simplement 1a somrne des treize secteurs dont 1a valeur ajoutee a ete calcu1ee dapres 1es equations ci-dessus Les taxes indirectes nettes de subshyventions sont estimees a 88 ~~ des taxes indirectes tota1es et si on les ajoute au PIB au cout des facteurs on obtient Ie PIB aux prix du marche De meme linvestissement fixe total est determine en ajoutant les investissements secshytoriels

x

- 10 shy

17 Les ICOR pour chaque secteur lorsqu I i1s sont utilises resu1 tent dune comparaison entre les ICOR implicites inclus dans la version provishysoire du Plan et des tendances historiques II est interessant de noter qu avec l augmentation de la croissance durant ces dernieres annees 1es ICOR sectoriels en Tunisie ont diminue jusqua un point ou i1s sont du meme ordre que les niveaux mondiaux moyens Les ICOR de la periode passee ont ete calshycules en utilisant une moyenne mobile sur cinq annees et 17 supposant un reshytard dune annee entre linvestissement et la production- Les ICOR imshyplicites extraits du Plan ont ete calcules de 1a meme fa~on i1s sont bases sur la derniere annee 1976 et comprennent par consequent les investissements faits ou sur Ie point detre faits pour les annees 1972 a 1975 Le tableau ci-dessous donne les resultats par secteur pour les ICOR calcules pour les annees 1968 a 1972 les ICOR extraits du Plan et les ICOR utilises dans Ie modele (selon Ie cas)

Tableau 2

Agriculture lgt1ines Petrole Energie Manufactures total Industries alimentaires Produits chimiques Textiles Manufactures autres Transports communications Tourisme Autres services

TOTAL

1968

-219 53 30 57 52 53 18 69 56 43 38 60

1i

Nentrent pas dans Ie modele

ICOR PAR SECTEUR

1969 1970 1971 1972 Plan Modele

-1163 -170 50 17 21 x 1804 -252 863 55 245 x

32 29 33 52 403 x 71 60 66 82 133 80 56 58 38 24 34 x

-68 -42 35 09 38 30 24 27 27 40 29 30 39 40 32 26 20 20 54 45 47 41 36 35 56 34 76 48 115 60 40 45 34 32 46 40 43 34 25 17 26 30

5amp ial 1a2 ~ ia1 x

comme facteurs de production

11 Pour etre precis lequation pour lICOR dun secteur i donne durant la periode est

iii iiiIeOR =I -l I _ ~ I _ ~ I _ ~ It t t 2 t 3 t 4 t _5 yi yi

t t-5 Les chiffres dinvestissement sectoriel exprimes en prix courants sont tires des publications du Ministere du Plan et ajustes en dinars constants 1966 en utilisant Ie coefficient de deflation implicite global pour linvestissement fixe

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18 Connne on peut Ie voir dans Ie tableau ci-dessus les ICOR sec to-riels extraits du Plan correspondent approximativement au niveau des moyennes historiques Les rCOR pour lagriculture et les industries alirnentaires ne sont pas tres utiles etant donne que les production agricoles sont tributaishyres des conditions atmospheriques et que les investissements passes (dans lirrigation par exemple) nont guere connu de succes dans la lutte contre la secheresse LrCOR du secteur minier est extrernement eleve de nouveaux investissements etant necessaires meme pour maintenir les niveaux de producshytion actuelle LICOR eleve pour Ie petrole resulte de la cornbinaison entre la production de petrole brut et Ie raffinage dans un merne secteur avec une production de petrole decroissante durant la periode alors que des investisshysements futurs sont prevus dans les raffineries Le faible ICOR projete pour les textiles reflete Ie fait que-les nouveaux investissernents prevus dans ce secteur concernent surtout la fabrication des vetements qui a une intensite capitalistique inferieure a la filature et au tissage

19 Dune maniere generale dans Ie modele les IGOR irnplicites du Plan ont ete adoptes mais ils ont ete modifies lorsque la difference avec les tendances passees devenait importante Etant donne que de nombreux invesshytissernents devant etre realises pendant la periode du Plan ne parviendront a leur plein rendernent quapres Ie Plan une revision en baisse est apparue reashyliste dans certains cas Ainsi 1 ICOR pour 1 energie a ete reduit de 133 a 8 et celui pour les transports et les communications de 115 a 6 On se demande auss si les investissements tres importants prevus dans ces secteurs pourront etre realises Dun autre cote 1 ICOR pour les autres services a ete augmente de 26 a 3 etant donne que les projections du Plan sont peutshyetre optimistes De fa~on a empecher des variations brutales et des niveaux dinvestissement negatifs les investissements dans les services ont ete ajus tes a laide dune moyenne mobile de trois ans et ont ete pris comme nuls si lestimation initiale apparaissait negative Linvestissement par ladminisshytration centrale (pour linfrastructure) est base sur les projections du Plan pour la periode 1973-1976 Apres 1976 linvestissement de ladministration est suppose croitre au meme taux que la valeur ajoutee par ladministration Apres quelques experiences avec un ICOR pour Ie secteur des industries alishymentaires on a prefere une estimation independante

D Emploi et population

20 Lemploi est projete sur une base sectorielle en utilisant des coefshyficients marginaux productionemploi Bien que cette methode soit quelque peu rudimentaire elle nous a neanrnoins permis de prendre pour base les evashyluations demploi en 1972 extraites de la version preliminaire du Plan Ces evaluations malheureusement ne sont pas disponibles sur les memes bases pour les annees precedentes et les statistiques disponibles different dans leur definition de lemploi En consequence il ne nous a pas paru opportun de

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developper ties equations en utilisant des chiffres perimes etant donne que cela produirait des evaluations non comparables avec celles contenues dans Ie Plan Ue plus une part importante de ces series historiques sur lemploi ne constitue quune estimation provenant de statistiques de production utilisant des coefficients fixes

21 Les coefficients marginaux productionemploi (lLOR) sont calcules en prenant laugmentation demplois (en milliers) projete dans Ie Plan et en la divisant par laugmentation de valeur ajoutee en prix constants (en millions de dinars) provenant egalement du Plan (1972-76) On en tire un ILOR imshyplicite qui resulte des travaux faits par les diffcrents ministeres en evashyluant la composante emploi dans des projets specifiques Les resultats de ces calculs sont presentes dans Ie tableau ci-dessous de meme que Ie coefficient marginal productionemploi (LY) pour lannee 1972

Tableau 3 PRINCIPAUX COf7FICIENTS PRODUCTIONEMPLOI HARGINAUX- ET HOY ENS

(1972-1976)

Secteur LY ILOR (1972) (1972-76)

Agricul ture 538 00 Mines 161 -20 Energie (pet role exclus) 015 009 Industries a1imentaires 097 040 Textiles 369 154 Produits chimiques 094 011 Manufactures autres 150 045 l1anufactures total 159 091 Construction 091 064 Transports communications 063 030 Tourisme 065 065 Services aut res 071 039 Services administratif 118 084

TOTAL 209 062

1 Ces coefficients exc1uent 1 i emploi dans Ie secteur artisana1 etant donne que 1a valeur ajoutee par cet emp10i napparaIt pas dans les comptes nashytionaux Les coefficients totaux sont calcu1es par rapport au PIB au cout des facteurs LILOR pour les industries alimentaires est calcu1e sur la base 1973 au lieu de 1972 cette derniere etant une annee exceptionshynelle etant donne 1a recolte dolives record et par consequent une proshyduction inhabitue11e dhui1e dolive

- 13 shy

En general Ie modele a utilise les lLOR tI ci-dessus pour projeter 1 emploi a lexception de lILOR correspondant au sous-total pour lindustrie manushyfacturiere et de lILOR total pour leconomie etant donne que lemploi dans ces deux cas est base sur la somme des dfffirentes composantes Pour lagriculture nous navons pas utilise ltllLOR implicite du Plan egal a 00 mais substitue une valeur de 25 Ie Plan suppose quil ny aura pas demplois nouveaux crees en agriculture ce qui constitue une hypothese extreme II est toutefois difficile de savoir quel est 1 ILOR Ie plus approprii~ etant donne quun so~q-emploi important touche les 800000 personnes actives dans 1 t agriculture en 1972 En d autres termes une augmentat ion subs tantielle de production agricole serait probablement possible sans augmenter 1 emplo simplerrent par une utilisat ion plus effi cace de la main-d oeuvre actuelle

22 Sur ces 800000 emplois dans lagriculture Ie Plan indiCue qui y a 400000 travailleurs hommes employes a plein temps 150000 travailleurs saisonniers hommes et 250000 femmes Si lIon adrret que ces dernieres sont aussi des employees saisonnieres au ne sont employees quIa mi-temps cela sl shygnifie que 400000 personnes soit ne travaillent quJi mi-temps soit sont sous-employes En admettant que ceux-ci ne travaillent qu un tiers du temps des employes a plein temps Ie nombre demp1oyes a plein temps equivalant aux 800000 travailleurs Sl cve environ a 530000 En comparant ce chiffre J la valeur ajoutee dans lagriculture en 1972 Ie coefficient moyen production emploi seleve a 356 On peut supposer que Ie coefficient marginal ne sera pas aussi eleve~ etant donne que lintroduction de nouvelles varietes de graishynes laugmentation de lirrigation la recanisation et les methodes de culshyture amelioree augmenteront la productivite des travailleurs deja employes en agriculture II n y a aucun moyen sur pour evaluer 1 fIILOR pour 1 agriculture dans lavenir mais il sera certainement inferieur a 356 Dune maniere quelshyque peil arbitraire nous avons utilise un coefficient de 25 pour nos projecshytions sur une base de 530000 travai11eurs employes en 1972 Le chiffre de 530000 pour lagriculturc 1 pour effet dabaisser Ie niveau de lemploi en 1972 de 1385000 selon lestimation du Plan a 1115000 Cette evaluation de lemploi en terns_dequivalents ~ p1in cemps per~et_une ~illeure comshyparalS1l avec 1es cnldres de productlon-- El1e condul t a abllsser Ie coefshyficient productionemploi de 209 a 148 Etant donne limportance des emplois inutilcs dans Ie secteur minier qui seront en partie climines pendant la peshyriode du P1an~ nous avons utilise une estimation independante de lemploi dans ce secteur et qui nest pas lH~e a la production miniere On a suppose que Ie niveau demploi baisserait de 19000 en 1972 a 16000 en 1976 et se mainshytiendrait a ce niveau jusquen 1985

1 Les 80000 travailleurs saisonniers en dehors de lagriculture~ ne sont pas pris en compte et consideres comme travailleurs a plein temps Bien que cela produise une legere distorsion dans les chi ffres ce n est pas un probleme important leur nombre etant peu eleve De plus un ajusteshyment serait tres difficile la part de lindustrie netant pas connue

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23 Le tableau ci-dessus presente un aspect assez interessant du Plan Les coefficients productionemploi moyens sont substantiellement plus cleves que les coefficients marginaux ce qui implique que les nouveaux investisseshyments ont une productivite de main-d -oeuvre beaucoup plus forte que les proshyjets existants Dans lensemble Ie LY est de 209 alors que l1LOR est de 062 On sais aussi que les coefficients de capital marginaux sont egaux ou peut-etre legerement plus eleves que les coefficients passes de telle sorte que les coefficients marginaux implicites capitalemploi doivent egaleshyment etre plus eleves que les coefficients moyens capitalemploi La raison pour laquelle Ie coOt marginal de creation de nouveaux emplois en termes dinshyvestissement et de production devrait etre beaucoup plus eleve dans Ie Plan que la moyenne passee est tres difficile a expliquer completement En general de nouveaux investissements ont tendance a introduire de nouvelles technologies qui tendent a augmenter lintensite capitalistique alors que lexpansion de production avec les technologies actuelles peut apparattre comme difficile ou impossible Neanmoins les lLOR implicites dans Ie Plan pourraient ne pas etre aussi eleves si on avait mis laccent sur une maximisation de lemploi dans les nouveaux investissements

24 Le taux de croissance de la Eopulation est suppose eurotre de 28 par an jusquen 1976 puis diDdnuer jusqua 24 par an vers 1980 et se maintenir a ce niveau jusquen 1985 Les taux de participation de 1a main-doeuvre deshyvraient passer de 289 en 1972 a 293 en 1976 a la suite du changement dans la pyramide dSge de la population Apres 1976 ce taux diminuera proshygressivement pour atteindre un niveau de 29 qui restera constant au-dela de 1980 Levaluation de la main-doeuvre obtenue par Ie produit du taux de participation par la valeur estimee de la population est diminuee des migrashytions prevues pendant la periode de projection La baisse prevue de la croisshysance en Europe de lOuest liee a des controles plus severes de limmigration des travailleurs etrangers a conduit la Banque a considerablement diminuer ses projections

25 Le sous-emploi est simplement represente par la difference entre lemploi projete et la main-doeuvre projetee Etant donne que nous avons exprime les chiffres demploi en equivalents plein temps Ie sous-emploi proshyjete ne represente pas Ie nombre reel dindividus sans travail mais Ie potenshytiel inutilise de main-doeuvre De la mBme fa~on Ie taux de sous-emploi calcule equivaut au taux de capacite inutilisee de la main-doeuvre

E Exportations

26 Les exportations de produits ont ete reparties entre leurs principales composantes et sont fondees en grande partie sur les niveaux de production secshytorielle projetes La production tunisienne nest probablement pas affectee par les prix de vente mondiaux pour ses produits et les prix mondiaux ne sont generalement pas influences par la production tunisienne Etant donne que la Tunisie na de part predominante dans aucun de ses marches dexportation ces hypotheses semblent realistes

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27 Les exportations dhuile dolive sont fondees sur la projection de la production dolives (voir plus haut) et sur une estimation du taux dexshytraction et de la quantite dhuile destinee a la consommation locale Le taux dextraction dhuile dolive par Ie passe sest situe entre 18 et 22 (les recoltes les plus importantes tendant a produire moins dhuile et plus deau) Une moyenne cpnservatrice de 20 pour iute la periode a ete retenue bien quon pourrait eventuellement envisager- un chiffre aussi eleve que 25

28 La production dhuile dolive nest pas entierement exportee et la quantite reservee a lusage local semble varier selon limportance de la recolte Dans nos projections nous avons suppose une retention interieure de 25 de la production soit Ie taux moyen pendant la periode 1968-72 (pour 1962-72 Ie taux est de 26 ) En multipliant Ie taux de retention par Ie taux dextraction on obtient Ie taux des exportations dhuile (en tonnes) egal a 15 de la quantite dolives produites en tonnes Pour evaluer les exportashytions a prix constants la quantite dhuile est multipliee par Ie prix (1966) de 329 dinars par tonne Pendant la periode 1967-72 Ie prix moyen a varie de 348 a 361 dinars par tonne La stabilite de ce prix est assez remarquable etant donne que durant la periode la production dhuile a varie dun minimum de 92 (1967) a un maximum de 900000 tonnes (1972) La facilite pour les conshysommateurs dhuile dolive a utiliser dautres huiles au moindre changement de prix relatifs a apparemment entrafne la stabilite des prix dexportation dans Ie passe II est certain que la production dolive correspond a un pheshynomene cyclique extr~mement dependant des conditions atmospheriques sans compter Ie cycle de production des arbres eux-~mes Les projections represhysentent donc des tendances a long terme et non des previsions reelles de reshycoltes annuelles (a lexception de 1973 et de 1974)

29 Les exportations de phosphates resultent de la production des phosshyphates (voir plus haut) avec ajustement pour la consommation locale de phosshyphates dans lindustrie manufacturiere de lacide phosphorique La consommashytion interieure a ete estimee de la fa~on suivante la totalite de la producshytion de 1972 de produits phosphates a ete traduite en tonnes equivalentes de phosPhat~brut en utilisant les facteurs de conversion standards pour chaque produit- ce qui a donne comme resultat une estimation de 983000 tonnes de phosphates Lutilisation locale de phosphates projetee a ete estimee sur la meme base dapres la version preliminaire du Plan et a ete comparee a la valeur ajoutee projetee a prix constants On en a tire un coefficient marginal de 03144 et lequation totale pour la consommation locale des phosphates (DPC)- se presente comme suit

DPC = 023 + 01144 YCHEM

11 Dapres les conversations avec M Scalabre expert de la FAO a lOffice des huiles a Tunis

11 Hyperphosphates superphosphates simples superphosphates triples acide phosphorique et engrais

11 La constante est determinee de fa~on a etre en accord avec les donnees 1973 sur la consommation de phosphates

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En soustrayant la consommation locale de la production totale on obtient les exportations de phosphates bruts Les exportations de petrole sont fondees sur la production du secteur (voir par 12)

30 Pour les exportations des autres produits agricoles une estimation externe est utilisee jusquen 1976 sur la base de previsions faites par Ie Ministeredu Plan par la suite on projette une augmentation a un taux de croissance de 25 par an de 1977 a 1980 et de 2 apres 1980 Ceci suppose une augmentation de loffrede produits agricoles sur Ie marche local et se compare au taux de croissance en termes reels denviron 3 par an pour la periode de 1965-72 Ces produits sont principalement des agrumes des dattes d~~ amandes et aut res fruits et legumes frais exposes a un marche tres compeshytitif du a la concurrence des autres pays europeens et mediterraneens

31 Selon Ie Plan les exportations de produits manufactures croitront de 455 millions de dinars en 1972 a 1168 millions de dinars en 1976 soit un taux de croissance composee de 265 Si on deduit les deux sous-categories principales produits chimiques (principalement les produits a base de phosshyphate) et textiles (principalement des produits finisy compris les chaussushyres) Ie taux de croissance des produits restants nest que de 119 La croissance rapide des exportations de produits chimiques et de textiles depend eVidemment de la realisation des investissements prevus dans ces secteurs Durant la periode du Plan nous avons calcule que Ie rapport entre laugmentashytion de valeur ajoutee et laugmentation des exportations serait de 176 pour les produdts chimiques de 184 pour les textiles et de 0551 pour les autres produits manufactures Etant donne quil a semble utile de pouvoir changer lallocation dinvestissements entre les secteurs dans Ie modele et que par consequent cela pourrait faire varier les exportations nous avons utilise lequation suivante pour projeter les exportations des produdts manufactures

XMAN =XMAN _ ~ YTEXT 184 + 176 YCHEM + 0551 YMANOT XFOODP t t l

Ou XMAN - exportations produdts manufactures YTEXT =valeur ajoutee textiles prix contants YCHEH == valeur ajoutee prodults chim1ques t prix constants YMANOT =valeur ajoutee aut res produi ts manufactures XFOODP =exportations produdts alimentaires

On suppose dans la ligne des estimations du Plan que les exportations des industries alimentaires augmenteront de 86 par an Ces produits ne represhysentent quune part minime des produdts manufactures exportes et consistent en vin sucre et produCts en boites

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32 Les exportations de biens sont donc la somme du petrole des phosshyphates de lhuile dolive des autres produits agricoles et des produits mashynufactures Lexportation de services autres que les services facteurs de production est divisee en deux groupes importants Ie tourisme et lea aut res services Les projections des recettes touristiques sont fondees sur la croisshysance projetee de la valeur ajoutee comme decrit au par 15 ci-dessus Ce taux de croissance est applique aux revenus 1972 convertis en prix courants en utilisant un indice projete des prix dexportation pour les services Les exportations des autres services refletent les estimations tunisiennes recentes jusquen 1975 Elles sont supposees augmenter de 65 par an jusquen 1985 ce qui represente Ie meme taux de croissance que celui utilise par Ie Plan pour la periode 1972-76 (vraisemblablement a prix constants) Pendant la peshyriode 1966-72 Ie taux de croissance aux prix courants etait denviron 8 (ou denviron 6 en termes reels) La majeure partie de la croissance dans ce secteur est due a la vente de services de transport qui a son tour est liee au tourisme

33 Les prix a lexportation ont subi des changements importants dans les annees recentes a la suite de laugmentation generale des prix et de linshyflation mondiale Les prix presentes dans Ie Tableau 6 resultent de lanalyse par la BIRD du commerce international des matieres premieres avec quelques ajustements pour la Tunisiemiddot Le prix nominal du petrole tunisien en 1980 est projete a 1220 dollars sur la base des projections de la BIRD pour les prix sur les marches mondiaux Ceci entratne que Ie prix reel sera inferieur au prix 1974 apres application dun indice des prix internationaux Le prix des phosphates est projete a 3380 dollars en comparaison de la projection officielshyIe de la BIRD de 53 dollars (75 BPL FAS Casablanca) La difference tient compte du fait que Ie phosphate tunisien est de qualite moindre Le prix de lhuile dolive resulte dun indice des prix projete pour lhuile de noix de coco et applique au prix de lhuile dolive en 1974

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Tableau 6 PRIX A LEXPORTATION

1973 1974 1975 1976 1977 1978 1980 -1985

Hui1e dolive $tonne 1149 1657 1476 1362 1430 1502 1656 2113

Autres produits agrico1es taux de croissance () 80 50 50 50 40 40 40 40

Phosphates $tonne 107 402 431 393 295 295 338 431

Petro1e 2Jut ($bari1- ) (dinarstonne)

39 142

104 375

93 335

97 350

103 373

109 393

122 442

172 620

Autres produits taux de croissance () 80 129 50 50 40 40 40 40

Services non faeshyteurs de producshytion tau de croissance () 102 100 50 50 50 40 40 40

Prix internashy 2 r

tionaux (indice~ 1000 1195 1340 1471 1596 1724 1983 2782

1 La projection est basee sur un prix de 1625 dollar par bari1 en 1966 2 Projection du 16 decembre 1974

F Importations

34 Les importations sont projetees sur 1a base de categories types duti1isation finale a lexception des importations de produits alimentaires qui sont iso1ees parmi 1es importations de biens de consommation Les cinq classes sont 1es biens intermediaires 1es biens dequipement 1es carbushyrants 1es biens de consommation et 1es produits alimentaires Les equations de demande pour chaque groupe ont ete ca1cu1ees en uti1isant des correlations sur des donnees couvrant 1a periode 1960-72 Pour 1es produits intermediaires une ventilation a ete faite par 1a suite afin de separer 1es matieres textiles (liees a lindustrie du textile) des autres biens intermediaires (lies eux a 1a production manufacturiere non textile) Les equations pour ces groupes se presentent comme suit

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-2MITEXT -0033 0783 YTEXT R 0929 DI-J - 153= shy= ~lIOTH 3157 ~ 1058 YMANXT R = 0724 DW 180=

-2 =

-= -

Ou HITEXT importations produits textiles intermediaires

MIOTH - importations autres produits intermediaires YTEXT valeur ajoutee textiles YHANXT =valeur ajoutee manufactures textiles exc1us

En ce qui concerne 1es biens dequipement on a pense quil serait bon de poushyvoir iso1er leffet sur la balance des paiements des differents modeles dinshyvestissements sectorie1s On sait a priori que les investissements dans Ie secteur manufacturier par e~mple auront une composante plus e1evee de biens dequipement importes quun investissement en agriculture De plus une corshyrelation investissement fixebiens dequipement donne un coefficient plutot bas (0420)

-2HCAP 1475 ~ 04262 IF 0940 m-J 117R = -== (1317)

Ou MCAP -- importations biens d equipement IF = inves tissement fixe brut

Malheureusement il ny a aucune information sur la part dimportation dans linvestisseruent par secteur Nous avons done divise 1investissement en trois categories II investissements comportant une part d equipement importe imshyportante 12 i ~ves tissements dont 1a part est faib1e et 13 investisseshylOOnts dont la pact est moyenne Les elements entrant dans chaque classe ont ete choisis a priori et nous avons procede par approximations successives avant dobtenir lallocation finale entre les trois groupes Lequation finale pour les biens dequipement importes pour les trois groupes est la suivante

-2MeAP = -1205 06740 II ~ 02149 12 ~ 03841 13 R 0978 DW - 199 (1059) (212) (470)

Ou 11 - investissement fixe manufacture petro1e energie et mines 12 =investissement fixe agriculture gouvernement et autres services 13 = investissement fixe tourisme transports et communications

35 Les coefficients finaux semblent raisonnahlas Ie groupe fort comshyporte une part dimportation de 67 Ie groupe faib 1 c une part de 22 ~ et Ie groupe moyen une part de 38 Bien qu il soit posgible que la multicolineashyrite ait cree une dis torsion des coefficients par rapport a leur valeur ree11e cependant les resultats correspondent a ce qui est previsible

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36 Les importations de produits alimentaires sont supposes etre positi shyvement corrcHes aux depenses de consommation privee et a lindice des prix relatii et negativement correlees a la production agricole Lequation est la suivante

H1OO]) =-2999 ~ 4939 RPIFOOD i 00866 PC - 03073 YAG _1 (361) (345) (381) E~ = 0875 DW = 202 (1962-71)

Lindice des prix relatif pour lalimentation est defini comme Ie quotient de lindice des prix de gros par Ie coefficient de deflation des prix implicite pour les importations Lajustement de lequation est tout a fait satisfaisant et les signes ont tous la bonne direction On sait cependant que durant la period~ ou cette equation a etc calculee Ie controle des importations par Ie gouvernement a tenu tIDe place importante dans la determination du niveau des importations des prodults alimentaires meme si lon ne peut pas en tenir compte dans lequation On pense qull y aura tIDe limite a 1a reduction des importations de produi ts alimentaires dans I avenir en raison des problemes politiques que poseraient des importations stagnantes de produits alimentaires dans Ie cas de mauvaises recoltes par exemple

37 Le controle des importations pourra aussi affecter les autres equashytions et on peut douter de la possibilite dutiliser les donnees pour calculer les fonctions de demande dimportation En fait par Ie passe les niveaux dimportation de biens dequipement et de biens intermediaires ant determine les niveaux dinvestissement et de production industrielle Les variables independantes et dependantes ont ete simplement interverties dans chaque equashytion afin que Ie modele puisse determiner Ie niveau necessaire dimportations pour chaque niveau dinvestissement et de production industrielle En dautres termes bien que les equations de correlation puissent conduire a inverser les relations de causalite elles refletent neanmoins Ie rapport etroit entre les variables

38 On na pas essaye de degager une correlation pour les importations de biens de consommation etant donne que ces importations sont plus diversi shyfiees et pas directement liees aux depenses de consommation Le rapport des importations de biens de consommation aux depenses de consommation privee toshytales est indique dans Ie tableau ci-dessous

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Tableau 4 CONSOIlllATION PRIVEE ET UIPORTATIONS DE OONSOtlNATION (1961-1972)

(en millions de dinars prix 1966)

DE BIENS

Annee Consommation

privee

Biens de consommation

_ i1P0rtes Rapport

1961 1962 1963 1964 1965 1966 1967 1968 1969 1970 1971 1972

3242 3141 3560 35 3 y 7 3813 3757 3847 3844 4207 4389 4918 5598

287 300 261 219 209 219 179 218 2l5 257 315 31S

89 96 76 74 58 56is 7

46 5shy49 52 56

Le maximum est atteint en 1962 annee pour 1aque11e 1es biens de consQnmlation representent 96 i de 1a consommation prlvee Apres la mise en place de L~)shy

troles a 1 t importation a conduit a une diminution progre~sive du rapport jusshyqua ce qui1 atteigne son point Ie plus bas (46 ) en 1968 Depuis Ie rapshyport a progressivement remonte en particulier durant ces quelques dernicres annees ou 1es recettes dues au commerce exterieur ayant augmente i1 a ete F~ssib1e dfassouplir Ie regime des importations En 1972 Ie rapport depenses importations etait de 56 en hausse par rapport aux 52 i de 1 annee prfceshydente

39 Le niveau des importations de biens de consommation constitue une variable de politjque sujette dans certaines limites aux decisions du gouvershynement concernant 1a liberalisation des importations Dans ces projections on a s~ppos~ quune ~~ndance progressive vers 1a lib~rallsation se poursuivrait [ornpte tenll des revenuC dexportatJon plus cleves et de Iaugmentation des reshyserves Le coefficilnt importations de biens de consommationconsommation prishyvee augmentera selon 1a projection de 1a valeur r~el1e de 5 en 1973 a 65 en 1976 et se maintiendra au niveau de 65 ~~ enswte Etant donn~ que 1a croisshysance rapid projetee pour I economie entra1ne une augmentation de 1a producshytion locale de biens de consommation cn a suppose que Ie toefficient natteinshydra pas Ie n ivlw maximl de 96 observe precedemlent

40 Les importat ions de carburants (petro1e brut compris) sont basees sur des projections faites par Ie Gouvernement tunisien Pour la periode a1shylant jusquen 1980 on a consid6r6 que 1es importations de carburants pourshyraient etre maintenues a un niv~au pratiquement constant etant donne que la

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construction dune nouvelle raffinerie permettra une substitution aux imporshytations supplementaire et un accroissement des exportations de produits peshytroliers Toutefois on a projete quau dela de 1980 les volumes dtimporshytations augmenteraient en fonction de la croissance de la consommation locale selon les indications du Tableau 2

41 Les importations de services nentrant pas comme facteurs de producshytion sont projetees avec une equation de correlation qui les relie tout simshyplement au PIB total

MSER =-0623 ~ 0084 GDP (932 )

Ou 11SER =importations services non facteurs de production GDP =produi t interieur brut aux prix de marche

Les importations totales de biens et de services non facteurs de production sont tout simplement la somme des biens intermediaires des biens de consommashytion des biens dequipement des carburants des produits alimentaires et des services

G Consommation et epargne

42 Les estimations des depenses de consommation et de lepargne sont faites separement pour Ie secteur prive et Ie secteur public Les depenses de consommation privees sont evaluees en utilisant une fonction de consommation liee au revenu national brut Le revenu national brut nest autre que Ie proshyduit national brut (PNB) prix constants ajuste en fonction des tetmes de lechange et Ie PNB est egal au PIB aux prix de marche plus les revenus nets provenant de letranger Lajustement des termes de lechange est necessaire de maniere a transformer les exportations a prix constants en series ajustees d exportations qui re fletent Ie pouvoir d achat en produi ts importes des exporshytations Cela sobtient en divisant les exportations par lindice des prix a limportation et en soustrayant les exportations a prix constants

43 Pour evaluer les depenses de consommation privee a prix constants on a essaye dajuster une fonction de consommation de Friedmanite dans lashyquelle une estimation des elements permanents et transitoires d~revenu sont isoles avec pour hypothese que Ie revenu permanent seul compte- Apres plushysieurs essais avec differentes mesures du revenu permanent on a toutefois trouve que Ie revenu avec un retard dun an donnait Ie meilleur resultat Lequation de correlation se presente comme suit

Pour une discussion de lapplication de la methode du revenu permanent aux1 pays en voie de developpement voir R F 1ikesell et J E Zinser La nature de 1a fonction depargne dans les pays en voie de developpement Etude de la 1itterature theorique et empirique Journal de litterature economique 1973 p 1111

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PC =6870 ~ 0581 GNY _ ~ 03857 (GNY - GNY _ )t l t t l(1121) (342)

-2R =097~ DW =228

Ou PC - depenses de consommation privee en dinars constants 1966 GNY = revenu national brut

44 La consommation de ladministration de meme que les depenses coushyrantes 4e ladministration augmentent a un taux de croissance deduit des comptes du secteur administration dans les comptes nationaux (Bien que la valeur ajoutee et les depenses de consommation et courantes dans Ie secteur de ladministration soient des concepts legerement differents nous pensons qul elles augmentent parallelement) Llepargne de ll administration est evaluee en soustrayant les depenses courantes des revenus courants Les revenus coushyrants sont evalues en utilisant deux equations generales une pour les impots directs et autres revenus et lautre pour les impots indirects Les impots directs et autres revenus sont tout simplement lies au PIB alors que les i pots directs sont lies aux importations (aux prix courants) Trois aut res vashyriables ont ete introduites pour tenir compte de leffet des changements de taux de limpot en 1965 1966 1968 et 1969 Les revenus courants ainsi evashylues sont alors ajustes (en utilisant Ie coefficient de deflation implicite pour Ie PIB total) pour obtenir les revenus courants a prix constants

Les equations de correlation pour 1es impots sont

-2INDTX =4559 + 04297 MB~ 01566 D68 R =0929 DW =153 (1597) (580)

DTXOTH - 4990 + 00744 GDPIt

+ 6205 D66 ~ 7545 D 65 + 1505 D69 (846) (222) (256) (522)

2-R =0 992 DW = 309

ou INDTX = taxes indirectes DTXOTH =taxes directes et autres Mit =importations biens et services non facteurs prix courants GDP~ =PIB aux prix courants D 65 =variable ayant une valeur deg jusquen 1964 1 par 1a suite D 66 D 68 D 69 =identique a ci-dessus pour 1966 1968 et 1969

Les revenus a prix constants (CURREV) sont a10rs definis ainsi

CURREV =(INDTX + DTXOTH)IPD

ou IPD =coefficient de deflation des prix imp1icite pour Ie PIB 1966 =100

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45 Lepargne nationale brute de ladministration (GNSPUB) est egale aux revenus moins les depenses alors que lepargne interieure brute totale est egale au PIB moins la consommation privee et moins la consommation puhli shyque La difference entre lepargne nationale brute et lepargne interieure brute est egale aux revenus nets des facteurs de production et aux transferts courants nets

46 Le deficit en ressources est la difference entre les importations et les exportations de biens et de services nentrant pas comme facteurs de production qui par definition doit etre egale a la difference entre leparshygoe et linvestissement Legalite entre ces deux differences est assuree par les variations de stocks celles-ci sont definies comme suit

OSTK =GOP - PC - GC - IF + M - X

soit OSTK =M - X - S - IF

ou OSTK = variations de stocks GC = consommation de ladministration H = importations biens et services non facteurs X exportations biens et services non facteurs= IF - investissement fixe brut total S epargne interieure brute=

A long terme on pourrait esperer que OSTK devienne faible et positif lorsque les stocks augmentent avec le niveau general de la demande Si ce nest pas le cas cela indique quune autre variable devrait etre changee afin de corshyriger le systeme

H Balance des paiements

47 La balance des paiements est projetee en dollars EU courants Les exportations aux prix courants proviennent des series projefes en dinars coushyrants en utilisant le taux de change de 227 dollarsdinar- Les importashytions sont converties a partir des importations a prix constants en importashytions aux prix courants en utilisant deux indices de prix (1966 =100) un pour les produits et lautre pour les services (voir Tableau 8) Les transshyferts courants nets linvestissement etranger direct les dons et les autres revenus des facteurs proviennent des projections du Ministere du Plan jusquen 1976 et prolongees jusquen 1985 Linteret sur la dette publique comprend linteret sur la dette existante base sur les evaluations de la Banque plus linteret sur les nouveaux engagements estime en utilisant le programme de proshyjections BSIML Les autres interets consistent en faibles montants re~us sur les reserves et des paiements sur la dette privee (la dette publique est definie comme la dette due par les organismes publics ou garantie par eux Seule la dette privee non garantie est consideree comme privee)

1 Pour 1972 le taux de 208 dollarsdinar a ete utilise

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Tableau 8 PRIX A LLMPORTATION

1973 1974 1975 1976 1977 1978 1980 1985

(Taux de croissance annuels en ~)

Biens 175 300 80 70 55 50 50 40 Services 00 160 60 55 50 50 50 40

48 Les transferts des travailleurs emigres ont ete projetes a un taux plus faible que precedemment compte tenu de la baisse prevue du taux dimmishygration net vers lEurope Une telle projection resulte egalement du ralenshytissement economique prevu en Europe a la suite de la crise de lenergie et des reglements et restrictions supplementaires sur les travailleurs etrangers Les transferts de salaires jusquen 1976 constituent une estimation recente du budget economique du gouvernement Pour les annees suivantes Ie modele utilise un facteur dinflation annuel de 5 plus une augmentation annuelle des salaires reels de 5 et suppose quil ny aura pas de variation nette dans la main-doeuvre expatriee

49 Le revenu des investissements directs est evalue a partir de deux hypotheses a Ie revenu provenant du secteur petrolier selevera a environ 10 des recettes dexportation du petrole et b Ie revenu sur linvestisseshyment des secteurs non petroliers est lie au niveau de capital etranger implishycite qui procure un rendement de 8 Le revenu des investissements directs en 1972 etait denviron 25 millions de dollars avec 13 millions de dollars provenant des recettes petroli(~res soi t par consequent une estimation de 150 millions de dollars pour Ie capital a la fin de 1971 Le capital a la fin de 1972 est evalue en amortissant Ie capital 1971 a laide dun taux de 3 et en ajoutant les investissements directs effectues en 1972 Etant donne que Ie revenu sur investissements paye en 1973 est engendre par Ie capital 1972 il y a un decalage de deux ans entre linvestissement et les revenus qui en reshysultent

I ~ts de capitaux et variations des reserves

50 Diverses hypotheses concernant les engagements de nouveaux flux de capitaux etrangers pour des prets publics ou publiquement garantis sont faites de maniere independante Dune faton generale elles supposent une continuashytion des niveaux dengagements existants jusquen 1976 puis une legere augshymentation par la suite Une hypothese sur Ie rythme des tirages est ensuite appliquee aux engagements estimes pour obtenir les nouveaux tirages Les hyshypotheses de tirage pour les donneurs bilateraux sont basees sur lexperience passee pour la Tunisie lors de la periode 1966-68 alors que celles pour la BIRD et 1IDA sont basees sur 1experience passee de la Banque et de lIDA dans Ie monde entier Pour les credits finanCiers nous utilisons un taux 40-40-15-5 base sur une analyse pour differents pays qui semble valide pour la Tunisie alors que les credits-fournisseurs sont supposes etre debourses dans lannee dengagement

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51 Etant donne 1es termes des nouveaux emprunts Ie programme BSIML a ete utilise pour ca1cu1er lamortissement Lamortissement total et 1es deshyboursements nets sont a10rs ca1cu1es apres combinaison avec 1es paiements damortissement en cours bases sur 1es statistiques de 1a dette preparees par 1a BIRD Lequi1ibre entre Ie compte courant de 1a balance des paiements et Ie compte de capital est maintenu par 1es variations de reserves Le rapport entre 1es reserves eet 1es importations de biens aux prix courants a ete calcushyIe et on suppose que 1es reserves ne diminueront pas en dessous de 25 des importations (trois mois) Au cas ou ce1a se produirait 1es credits-fournisshyseurs seraient augmentes jusqua ce que Ie coefficient de reserve atteigne 025

Tableau 9 HYPOTHESES DE TIRAGE SUR LES PRETS (en pourcentage par an)

Annee Source 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

Banque Mondiale IDA Etats-Unis France AlIemagne Aut res Credits financiers

3 2

50 30 5

50 40

13 12 25 30 10 25 40

20 19 10 10 20 10 15

20 16

5 10 15

5 5

17 15

5 10 15

5

12 13

5 10 15

5

6 10

10

4 7

10

3 4

2 2

Tableau 10 HYPOTHESES SUR LES

Interets Maturite Source () (annees)

BIRD 725 25 IDA 075 50 Al1emagne (RFA) 250 25 France 550 10 Ita1ie 550 12 Canada 00 40 Etats-Unis 30 35 Pays de l Est 25 8 Autres bi1ateraux 35 20 BAD 50 20 Credits financiers 80 10 Credits fournisseurs 90 7

CONDITIONS DE PRET

Periode de grace (annees)

5 10

8 1 4

10 10

1 5 1 3 1

- 27 shy

J Monnaie et prix

52 Le niveau des prix est determine pour leconomie dans son ensemble par une equation liant Ie coefficient de deflation des prix implicite pour Ie PIB (IPD) a la masse monetaire (MS2 - qui comprend la quasi-monnaie) et a la production reelle Lequation est definie sous une forme logarithmique comme suit

-2log IPD = -05871 log GDP + 06552 log HS2 + 02797 R =0953 Dtf - 194 (263) (525)

La masse monetaire est divisee en deux parties les avoirs etrangers nets et les autres credits locaux Les autorites financieres sont supposees etre a meme de conserver une croissance de la masse monetaire superieure de trois points de pourcentage au taux de crois6ance du PIB reel Les avoirs etrangers nets (reserves) proviennent de la balance des paiernents cest-A-dire que Ie credit local qui est ajuste pour les fonds de contrepartie les depots publics etc doit augrnenter a un taux de croissance suffisant pour permettre datteinshydre Ie taux de croissance necessaire de la masse monetaire

53 Etant donne les informations limitees sur les prix en Tunisie il na pas ete essaye dintroduire les effets des prix relatifs dans les equations sur les productions sectorielles Lutilisation des prix relatifs na pas ete significative dans les equations dimportations A lexception des produits alimentaires importes Le niveau general des prix a un effet direct sur les equations de revenus et de depenses de ladministration Etant donn~ que les revenus de ladministration sont en partie bases sur les importations qui ne sont que peu affectees par les changements des prix locaux les revenus de ladministration ont tendance A augmenter plus lentement que les depenses pushybliques durant une periode dinflation entrainant une diminution de lepargne publique et par suite une diminution de lepargne en general

54 Les pages suivantes fournissent un glossaire permettant d identifier les variables et un ensemble camplet dequations utilisees dans Ie modele De plus les resultats du modele pour Ie cas 1 qui utilise les hypotheses faibles et Ie cas 2 qui utilise les hypotheses fortes figurent en annexe

k Symboles

Variables agregees (en dinars constants 1966)

GDP Produit interieur brut aux prix de marche= GDPFC = Produit interieur brut au coOt des facteurs PC = Depenses de consommation privee GC - Depenses de consommation publique IF =Investissement fixe brut DSTK - Changement de stocks M =Importations biens et services courants (non facteurs)

=Exportations biens et services courants (non facteurs) GOY =Revenu interieur brut (GDP + TTADJ) X

- 28 shy

GNP Produit national brut= GNY Revenu national brut (GNP TTADJ)= NFY =Revenu net des facteurs de production NCT =Transferts courants nets TTADJ - Ajustement des termes de lechange-GDS =Epargne interieure brute (GDY - PC - CC) GNS Epargne natipnale brute (CDS NFY NCT)= Variables sectorielles

Y = Valeur ajoutee I ~ Investissement fixe ICOR =Coefficient marginal de capital AG = Agriculture AGNOL =Agriculture sans les olives AGOL = Agriculture olives seulement HIN = Hines ENER =Energie (petrole exclu) PET bull Petrole MAN = Manufactures FOODP = Industries alimentaires TEXT bull Textiles CHEM =Produits chimiques MANOT =Autres manufactures CONST = Construction et travaux publics TRC = Transports et telecommunications TRM =Tourisme GOV =Services administratifs SEROT = Autres services g - Taux de croissance exogene E =EmpIo (en miIIiers) P = Productivite (YE) V =Volume (en milliers de tonnes) PR = Production en volume (milliers de tonnes)

Exportations et importations (en prix constants 1966)

MITEXT MIOTH MINT MCPA MFOOD MCON MC MSER M XOLO XAG XPHOS XPET XOTH

- Importations produits intermediaires pour lindustrie textile =Importations autres intermediaires = Importations intermediaires total - Importations biens dequipement = Importations produits alimentaires = Importations biens de consommation non alimentaires = Importations biens total caf = Importations services courants non facteurs - Total importations de biens et services non facteurs - Exportations huile dolive - Exportations autres produits agricoles - Exportations phosphates - Exportations petrole brut - Exportations de biens autres

- 29 shy

XTPI1 - Recettes dexportation tourisme XOTSER =Recettes dexportation autres services

XSER = Exportations totales de services non facteurs X = Exportations totales de biens et services non facteurs V Volume des exportations en tonnes= XPI =Indice des prix a lexportation M-Elas =Elasticite des importations (par rapport au PIB) MGDP = Rapport des importations au PIB MPI Indicedes prix a limportation=

Monnaie prix et administration

DOMeR =Credit interieur ajuste RES =Avoirs exterieurs nets MS2 - Hasse monetaire (monnaie et quasi-monnaie) IPDEF = Coefficient de deflation implicite PIB GRIPD =Taux de croissance de IPD CURREY - Revenus courants de ladministration CUREXP =Depenses courantes de ladministration DTXOTH =Taxes directes et autres revenus INOTX = Taxes indirectes

Balance des paiements (en dollars EU courants)

EXPORT =Exportations biens et services non facteurs IMPORT _ Importations biens et services non facteurs RESEAL =Deficit en ressources NETINT = Paiements d I interets nets INTPUB Paiemcnts d I interet publicsltshy

INTOTH =Autres interets NETDII =Revenu dinvestissement direct net NETDFI =Investissement etranger direct net KSTK Capital etr=~-_ger

WRKRHT =Transferts de salaires des travailleurs emigres NETFSY =Revenu net des facteurs de production NE TOFY =Autres revenus nets des facteurs de production CAPGGL =Dons en capital et prets similaires a des dons DBTPUB =Tirages sur prets publics DBTOLT = Tirages SUT prets prives non garantis AMT =Paiements damortissement NET =Flux net de capital CHGRES =Variation des reserves RL - Niveau des reserves

- 30 shy

L Egqations du modele

YAGNOL = YAGNO~_lmiddot (1 + ga)

YAGOL = YAGOLt _1 bull (VOLOt

VOLOt

_1

)

YAG YAGOL + YAGNOL

JAG = donneurol

MIN YMlNt _1 (PRPHOStPRPHOSt_1 )

MIN donneurol

YPET = donn~

IPET = donn~

YENER = -259 + 243 MAN

JENER = 80 YENER bull (YENERYENERt_1 - 10)

YFOODP 3156 + 031PC + 436 YAGOL

IFOODP donne

ITEXT = donn~

YTEXT 120 bull (60 ITEXTt _1 + 30 ITEXT t

_2

+ 10 ITEXT t

_ 3

) + YTEXT t

_ 1

ICHEM = dann~

YCHEM == 130 (42 ICHE~_l + 42 ICHEMt _2 + 16 ICHEM t

_3

) + YCHEI_l

MANDT = donn~

MANOT 135 bull (49 IMANOTt _1 + 37 IMANOTt _2 + 14 IMANOT t

_ 3

) + YMANOT t

_ 1

YCONST = 159 n + 470 I2 + 202 13

IMAN IFOODP + TEXT + ICHEM + lMANOT

YMAN YFOODP + YTEXT + YCHEM + MANDT

n MAN + IPET + JENER + DUN

I2 = IGOV + IAG + ISERDT

13 = ITRC + ITRM

YTBC = -520 + 0921 GDPFC

ITRC = 60 bull YTRCt bull (YTRCt

YTRCt

_1

- 10)

ITRC = (ITRC + ITRC _ + ITRC _ )30t t t 1 t 2

- 31 shy

YTRM = YTRM _ (1 + gtrm)t 1

ITRM = donne

YSEROT = 2884 + 3267 PC

ISEROT 30 YSEROT bull (YSEROT YSEROT _ - 10)t t t 1

ISEROT = (ISEROT + ISEROT _ + ISEROTt _2)30t t t 1

YGOV = 860 + 5098 CURREV _t 1

IGOV donne

GDPFC YAG + YMIN + YPET + YENER + YMAN + YCONST + YTRC + YTampf + YSEROT + YGOV

IF = lAG + IMlN + IPET + IENER + MAN + ICONST + ITRC + ITRM + ISEROT + IDOV

MCAP = -1205 + 6740 Il + 2149 I2 + 3841 I3

MITEXT = - 033 + 783 YTEXT

YMANXT = MAN - YTEXT

MIOTH = 3157 + 1059 YMANXT

MINT = MITEXT + MIOTH

MFOOD -2999 - 3073 YAG + 0866 PC + 4939 RPIFOao

MFUEL = donne

MCON oC bull PC

cL = donne

MSER -623 + 084 GDP

MPISER MPISERt_1 bull (1 + gmps)

M3ER MSER MPISER

MG MCAP + MINT + MFOOD + MFUEL + MCON

MGFOB = MG 921

MPIG = MPIGt 1 bull (1 + g ) - mpg

MG = MGFOB MPIG

M = l-flER + MGFOB

M = MSER + MG

MPI = MM

DSTK = GDP - PC - GC - IF - X + M

- 32 shy

I

log IPD

TXSUB

GDP

lRDTX

CURREV

CUREXP

GC

MS2

DOMCR

GNP

GNY

PC

C

GDS

GNS

GNSPUB

GNSPRI

XOLO

XVOLO

XAG

XPROS

XVPHOS

PRPHOS

XPET

VPET

== IT + DSTK

= -5811 log GDP + 655 log MS2 + 2191

= 88 INDTXIPD

= GDPFC + TXSUB

(YGOV YGOV _ - 10)t t 1

== 3319 + 0144 GDP

2022 + 430 bull M

== (DTXOOR + INDT)IPD

= CUREXPt

_1 bull (1 + gg)

== GC _1 bull (1 + gg)t

= MS2 _ middot (GDPGDP _ + 04)t 1 t 1

== DOMCRt_l (GDPGDP _ -1 bull 15 + 1)t 1

= GDP + NFY

== GNP + TTADJ

= 6810 + 581 GNYt _ + 3851 (GNY - GNY )1 t t-1

= GC + PC

== GDP - C + TTADJ

== GDS + NFY + NCT

== CURREV - CUREXP

GNS - GNSPUB

= XVOLO 329

== donne

= XAGt _ bullmiddot (1 + gxag)1

== XVPROS bull 535

= PRPHOS - (23 + 1l44 YCHEM)

dorme

= XVPET 10

donne

- 33 shy

XMAN = XMAN + 184 d YTEXT + 176 ~ YCHEM + 551 j MANOT + ~ XFOODPt _1

XFOODP = XFOODPt _1 (1086)

XG XOLO + XAG + XPHOS + XPET + XMAN

XTRM = XTRl_1 (1 +gtrm)

XOTSER = XOTSER _ bull (1 + g )t 1 xs

XSER = XTEU1 + XOTSER

x = XSER + XG

XP IOLO = donn a

XOLO = XOLO XPIOLO

XPIH = donna

XPHOS XPHOS XPIPH

XPlPET = donne

XPET = XPET XPIPET

XPIOTH = donne

XMAN XMAN XPIOTH

XPlAG donne

XAG XAG XP lAG

XG = XOL0 + XAG + XPHOS + XPET + XMAN

XPISER = XPISER (1 + gmps)t _1

XSER-l(- XSER bull XP LSER

XPI = (XG + XSER)X

TTADJ = (XG-MPI) - XG

XADJ X + TTADJ

XGADJ = XG + TTADJ

EXCHR donne

EXPORT = (XG + XSER) EXCHR

IMPORT = Mgt EXCHR

RESBAL EXPORT - TI1PORT

- 34 shy

INTPOB bull calcul~ par Ie programme

NETDII = 08 KSTK + 10 XPETt

NETDFI = donn~

KSTKt = 91 KSTK + NETDFl _t _1 t 1

INTOTH donne

NETINT = INTPUB + INTOTH

NETOFY = donne

donneWRKRMT =

NETFSY = NETINT + NETOFY + WRKRMT + NETDII

donneNETTRN =

CAPGGL = donne

CURBAL = RESBAL + NETFSY + NETTRN

donnemiddotDBTPUB =

DBTOLT = donne

AMTPUB = calcule

AMTOLT = calcul~

NETPUB = DBTPUB - AMTPUP

NETOLT = DBTOLT - AMTOLT

CHGRES = - (CURBAL + NETDFI + CAPGGL + DBTPUB + DBTOLT)

RL = RLt _ - CHGRES1

RLM = RLM

IF RLM ~ 25

DBTPUB = DBTPUB + (25 M - RL)

- 35 -

Emploi

EAG 25 ~ YAG + EAGt _l

EMIN donn~

YENPET YPET + YENER

EENPET 09 L1 YENPET + EENPETt _l

EFFODP = l) Ll YFOODP + EFOODPt_l

ETEXT 154 ~ YTEXT + ETEXTt _1

ECHEM = 11 J YCHEM + ECHEMt _1

EMANOT 45 LJ YMANOT + EMANOTt_l

EMAN EFOODP + ETEXT + ECHEM + EMANOT

ECONST 64 Ll YCONST + ECONSTt _1

ETRC 10 L1 YTRC + ETRCt_l

ETRM =65 L1 YTIU1 + ETRMt-l

ESEROT 19 L1 YSEROT + ESEROTt _1

EGOV 84 L1 YGOV + EGOVt-l

E~T EARTt_l bull 102

ETOT EAG + EMIN + EENPET + EMAN + ECONST + ETRC + ETRl1 + ESEROT + EGOV + EART

Productivite isme

pour Ie l secteur

p = YE1 1 1

DIAGRAMME DES FLUX DU MODELE DE CROISSANLE

DONNEES ENTREES

LEXQUE

y 1 Y 2 Valeur agoutee par secteur

1 2 I nvestissement par secteur E - Emploi

G DP Produit I nterieur brut I CO R Coefficient marginal de capital

1 F - I nvestissement fixe total M - Importations

x shyRG shyG R GC shyPC

C ASTK

Exportations Deficit en Ressources Recettes de lEtat Consommation publique Consommation privee Consommation totale Variation des stocks

World Bank-8122IR

-----------------------------------------------

- 37 -

TUIISIA(RIJIl ) lnw GRniNTH

IQ71 ten 2 IQ73 IQ7a IQ75 IQ76 IQ77 lQ78 IQQ lQ8n

SEC~~PAl RRFAK~OW~ OF valUE ADnEn fCONqTANT I Q~II lll IIIN (toUR) -_------------------_-------------------------------------shy

211- VAGNrll 1002nn 12110 0 P2311 127(103 n~2Q2 137tfl3 la23QQ la7383 1lt2541 157B8n ~a7 VAGOl 1gt800 H son 12~QR tAlgtbQ In275 tllQ IQ5nQ Ill 5IH 21304 222B 2aA VAG 11b000 151I00 illl70Q aA7 HlA567 151o5 -IQ07 11I77(Q t738a5 180111~

25~ VFODDP aQOO lll200 2b8BI 31711Q 32blgtb lllQb7 ~6b76 3R56b an~4b In04n 5Q YTFXT 11200 t3Qon 1~lCjC IQqC 2112l 0 2QCjas l53CO a I bull bOC 48l55 )75lt 2b VC IltIE 101 bbiIO 7lOn 9IIIIQ 11A13 gt021 17 517 IAA5A IQ1I42 2t0~9 2i6ao 2~3 vMAlIInT IfIQ(lO 2~7(n b(IIFI tQ orll ~2803 2aQ 1I~lIb IIIICI 55 an h3411o 2~5 VtolAlII 100 7QIgton 7 11 703 Q~11fi 0117211 lIC1HII 1332lo IIA1I07 155113 IAII921 50 VIo1IN 11bOO 1111(1) 12110 13lt3C1 nQlb 15HR 17a20 IA 11 t8813 20S 252 VPET 2gt500 2CjIon 25000 25110 78QII 211 bCl7 ~15(10 nol~ 311a 1l6 3511811 2511 VENER IlOO 111500 16lt35 IQAOCI 728Q 2b4011 297115 nan 376 a23ab 266 VTRC qqOO iQII00 amp2700 721151 7lt11112 IIIIQ07 Qn701 Qfgt1I6C1 l nl6 Qb 111807 2ampB HRM bOO 3031)0 bAOO 51C1 27711 30B2 3351 36A811 110572 aa62lt1 7n VSERClT IAS700 213400 19II()O 2411~O7 b50ib nR30~ 2Q4CiP ~nRn 326050 ~algt1I7t 272 YGOV 911700 100200 tl01I00 12IIA 14050 5aq~Q tblla711 17537~ IA70AO 20212lt ~77 VCIINST 1)991)0 55a1)0 b5ClOO A2180 AUltl2 85QOn II~ 2M IICIIIOI QII652 1015511 27 GDgtFC ~HbOO 7113700 72Cj7 Anllb Qln213 Q71lAn Inllt75 11()A237 lIPlH 1210437

5fCTIIlIAl BIEAIlt OOIlli elF VALliE AIHlfrl GlnIllTH lATES

ab YAG~Ol noon 2011511 1000 IInoo a n no qoon Json 5500 3500 3500 2117 VAGOl Ot)on 9C13b7 -nObll2 snt79 -121121 11170b a50n 1IlOO 1I5nO 115011 ae VAG 0000 11552 -It711 I1I7 t 8117 51 B ~bI9 62n 3b22 3623

~56 YFtlOOP 0000 Hlll9 -21aOI IA183 2A1a 7oal a1I89 5 I 52 53C15 588Q 25Q YTEXT oono 2~t07 17~~2 11110 236sa gt1lt11- lQ6I1R t7 b911 tb22a 15303 2ampt VC~EM 0000 tAIA 21131 2502~ 27212 IbCj61i 7bB 52111 6llIb 745 2amp5 YIANOT 0000 2597 97A2 IIIIbll n1l1 nb7lt 1356 t ll 21a tll1I2a 11111117 265 YMAN nooo 2Q221 -1127 t7122 13bla 13Q3 116bO II5Q2 tl5qb 11 706 250 YMIN 0000 17211 2bA 9321 52~J 1gt000 11111 lInOO 58IIb Q25Q 252 VPET 0000 Q7A7 3101 oa5lt1 110QO 287E1 lt1767 6b81) b25 28C19 254 VENER 0000 Qllall 14051 lQ1I011 15393 tlil0 1280a 382 12113Q 1212 Ob6 VTQC 0000 211j1lC aAIIltI 15551 ltI2Ql 7230 b811 6 11 00 701lA 7tl22 bll VTII01 0000 15bllltl -11551 -6000 toOOO 10 bull 0 0(1 10ono InOOO toOOO 10000 no VSERIIT 00(10 14917 2RI 1IIB7 II 3amp2 1I9QB 5011amp 51130 5705 638 272 VGW 0000 CI(l1I 10110 loqua 15 Q7amp 11722 b500 ~~2amp bamp13 804l 277 YCIIMST oono 11022 111953 2a705 24lt)b -03C1a 211gt0 ~63t 51111 1n2 278 GDPFC nooo 177altl 1151 1~o711 f~amp70 amp7115 bIIl a31 b 611(i 711

GOPFC AV~ II-YR GR bullbull FOQ ~flfCTFD PO nNlY (AVE gwawN AT FND nF II VP p~)

------__--------------------------------------------------------------shyUOA GR-AVa 000 0 0000 000(1 0000 0000 7(197 0000 0000 0000 ~7111

EXPFNDITUPE ON GDP CnN~TANT IQampb tolIllION OTNARS --------------------------------------__-----shy

317 TX9UR QbOOO lOIiton 115li7l 111321 ICjQClQ2 177lt)Cl7 l A7559 0271A 3053 ltab6al 5iA GOP 721600 IIUA80~ 1amp7730 ltlA~Cl37 107amp2115 1151H7 22Aamp11I 110Q5Cj lq051127 1517085 BCI NFY -1lno -Q200 -123I1b -15077 -111 121 -naSb middot2307 -10lt10 11 9135 -1325 It CI GNP 7~500 159~OO AiS3I1U Q710 10~207R 1137Q21 1lt=163(17 1000117 13lt)6292 150Q760 31 0 TTADT 16500 5bIOO 1100(13 106280 118u58 61111gt 1101112 ~n 50(1 81725 8623 32n GNV 7amp3000 A9bonn 903117 1I171t3 Q l1C05~amp 121111)21 12Qamp6a9 131153117 IIROO7 15C1b283nil GNS ISbOO 21)gt1100 Ptlt)Ot 277b8tl 2547Q] gtb~calgt 2I1U5QR 3011795 H6U6 5bQ7I1b 312 GNSPIJ 0000 171Ion IHQ70 21t(Ibamp 21I075 25tll 11 255 I IIb n~23 293002 31AQOO

- 7 shy

12 Dans Ie cas du petrole les reserves connues permettent de faire des projections a moyen terme relativement sures Les perspectives a plus long terme sont moins certaines Deux hypotheses ont ete retenues pour la production du petrole exprimee en termes de tonnes de petrole brut Elles sinspirent largement des previsions recentes du Ministere du Plan pour la periode allant jusqua 1976 avec des previsions jusquen 1985 resultant dune estimation des decouvertes futures possibles et du taux depuisement des champs existants Le secteur du petrole tel qufl est ici defini inclut Ie raffishynage et etant donne que la Tunisie importe une certaine quantite de brut pour ses raffineries Ie rapport de valeur ajoutee a la production brute a ete de 104 en 1972 De plus Ie secteur comprend la production de gaZe Les imporshytations de petrole brut et la consommation interieure sont relativement faibles et fondees sur des estimations externes (Tableau 2) On a egalement avance lhypothese quaucune raffinerfe nouvelle ne serait construite apres 1976 et que leffet de la nouvelle raffinerie de Gabes est daugmenter Ie coefficient de valeur ajoutee dans la production du petrole jusqu I a 110 Les donnees dinvestissement proviennent du Quatrieme Plan~ avec des perspectives jusquen 1985 sur la base de depenses annuelles estimees a 7 millions de dinars desshytinees surtout a la prospection du petrole

13 Les productions futures dependent du succes des pro~pections et de la possibilite de recuperation secondaire a partir de champs existants Les chiffres du Tableau 2 refletent des estimations fortes et faibles pour la proshyduction et les exportations Dans lhypothese faible la production augmente de 39 millions de tonnes en 1973 a 55 millions de tonnes en 1980 alors que dans lhypothese forte elle augmente jusqua 75 millions de tonnes Les niveaux dexportation correspondants sont de 42 et 6 millions de tonnes avec laugmentation de la consommation interieure provenant des importations apres 1980

- 8 shy

Tableau 2 PETROLE BRUT ET PRODUITS PETROLIERS Production consommation importations et exportations

(Volume en millions de tonnes)

Cas 1973 1974 1975 1976 1977 1978 1980 1985

Production

1 39 39 43 45 49 52 55 55 2 39 41 48 60 66 71 74 75

Iportat ions

1 ID 07 08 08 08 08 08 16 2 10 07 08 08 08 08 08 18

Consommation interieure

1 12 13 14 15 16 18 20 29 2 12 13 14 16 17 19 22 32

Exportations

1 38 33 37 37 40 42 42 42 2 38 35 41 52 57 60 60 60

14 Les perspectives du secteur minier dependent des estimations de proshyduction des mines de phosphates qui constituent 1es deux tiers de 1a valeur ajoutee par Ie secteur Le taux de croissance de la valeur ajoutee dans Ie secteur repose sur un taux de croissance suppose constant pour les aut res mishynerais et sur deux projections differentes pour les phosphates Ces estimashytions de production de phosphate proviennent de lanalyse par 1a Banque du projet de Gafsa qui imp1ique une restructuration et expansion de 1a producshytion On estime que 1a production des phosphates atteindra 6 a 65 millions de tonnes en 1981 suivie dune croissance annuelle a un rythme de 2 (voir Tableau 3) Les investissements dans Ie secteur minier sont les memes dans tous les cas avec quelques modifications pour tenir compte pour certaines annees des revisions dinvestissement pour Ie projet Gafsa

- 9 shy

Tab Ieau 3 PROJECTIONS POUR LE SECTEUR MINIER

Cas 1973 1974 1975 1976 1977 1978 1980 1982 1985

Valeur ajoutee dans 1es mines (taux de croissance)

1 2

26 26

93 180

53 98

125 133

111 98

40 36

93 80

20 20

20 20

Production de EhosEhates (millions de tonnes)

1 2

35 35

38 41

40 45

45 51

50 56

52 58

59 65

61 68

65 72

Investissernents secteur minier (millions de dinars prix 1966)

1 2

45 45

97 97

157 180

30 60

50 50

30 30

30 30

30 30

30 30

15 Le secteur tourisme avait ete projete initialement sur 1a base des donnees du Quatrieme Plan Ceci supposait une expansion tres rapide du secshyteur au cours du Plan etant donne que 1a capacite hote1iere devrait augmenter de 48000 lits en 1972 a 85000 1its en 1976 et que lon supposait constantes aux taux de 1972 loccupation et les depenses touristiques journalieres Cette expansion devait se pOtlsuivre jusquen 1985 au taux de 10 par an Lirnpact de 1a crise de lenergie et les taux de croissance plus bas prevus pour Ie PNB en Europe de lOuest ont change profondement les perspectives pour ce secteur Au lieu du taux de croissance de 16 obtenu en 1972 la croissance en 1973 et 1974 semble avoir ete negative Apres cette periode de stagnation on proshyjette un retour possible au taux de croissance a long terme de 10 par an prevu initialernent a partir de 1975 les recettes touristigues dans 1a bashylance des paiements sont projettees sur 1a meme base Linvestissement dans Ie tourisme est fonde sur des informations recentes fournies par Ie Gouverneshyrrent tunisien

16 Le produit interieur brut total au coot des facteurs et en prix consshytants est simplement 1a somrne des treize secteurs dont 1a valeur ajoutee a ete calcu1ee dapres 1es equations ci-dessus Les taxes indirectes nettes de subshyventions sont estimees a 88 ~~ des taxes indirectes tota1es et si on les ajoute au PIB au cout des facteurs on obtient Ie PIB aux prix du marche De meme linvestissement fixe total est determine en ajoutant les investissements secshytoriels

x

- 10 shy

17 Les ICOR pour chaque secteur lorsqu I i1s sont utilises resu1 tent dune comparaison entre les ICOR implicites inclus dans la version provishysoire du Plan et des tendances historiques II est interessant de noter qu avec l augmentation de la croissance durant ces dernieres annees 1es ICOR sectoriels en Tunisie ont diminue jusqua un point ou i1s sont du meme ordre que les niveaux mondiaux moyens Les ICOR de la periode passee ont ete calshycules en utilisant une moyenne mobile sur cinq annees et 17 supposant un reshytard dune annee entre linvestissement et la production- Les ICOR imshyplicites extraits du Plan ont ete calcules de 1a meme fa~on i1s sont bases sur la derniere annee 1976 et comprennent par consequent les investissements faits ou sur Ie point detre faits pour les annees 1972 a 1975 Le tableau ci-dessous donne les resultats par secteur pour les ICOR calcules pour les annees 1968 a 1972 les ICOR extraits du Plan et les ICOR utilises dans Ie modele (selon Ie cas)

Tableau 2

Agriculture lgt1ines Petrole Energie Manufactures total Industries alimentaires Produits chimiques Textiles Manufactures autres Transports communications Tourisme Autres services

TOTAL

1968

-219 53 30 57 52 53 18 69 56 43 38 60

1i

Nentrent pas dans Ie modele

ICOR PAR SECTEUR

1969 1970 1971 1972 Plan Modele

-1163 -170 50 17 21 x 1804 -252 863 55 245 x

32 29 33 52 403 x 71 60 66 82 133 80 56 58 38 24 34 x

-68 -42 35 09 38 30 24 27 27 40 29 30 39 40 32 26 20 20 54 45 47 41 36 35 56 34 76 48 115 60 40 45 34 32 46 40 43 34 25 17 26 30

5amp ial 1a2 ~ ia1 x

comme facteurs de production

11 Pour etre precis lequation pour lICOR dun secteur i donne durant la periode est

iii iiiIeOR =I -l I _ ~ I _ ~ I _ ~ It t t 2 t 3 t 4 t _5 yi yi

t t-5 Les chiffres dinvestissement sectoriel exprimes en prix courants sont tires des publications du Ministere du Plan et ajustes en dinars constants 1966 en utilisant Ie coefficient de deflation implicite global pour linvestissement fixe

- 11 shy

18 Connne on peut Ie voir dans Ie tableau ci-dessus les ICOR sec to-riels extraits du Plan correspondent approximativement au niveau des moyennes historiques Les rCOR pour lagriculture et les industries alirnentaires ne sont pas tres utiles etant donne que les production agricoles sont tributaishyres des conditions atmospheriques et que les investissements passes (dans lirrigation par exemple) nont guere connu de succes dans la lutte contre la secheresse LrCOR du secteur minier est extrernement eleve de nouveaux investissements etant necessaires meme pour maintenir les niveaux de producshytion actuelle LICOR eleve pour Ie petrole resulte de la cornbinaison entre la production de petrole brut et Ie raffinage dans un merne secteur avec une production de petrole decroissante durant la periode alors que des investisshysements futurs sont prevus dans les raffineries Le faible ICOR projete pour les textiles reflete Ie fait que-les nouveaux investissernents prevus dans ce secteur concernent surtout la fabrication des vetements qui a une intensite capitalistique inferieure a la filature et au tissage

19 Dune maniere generale dans Ie modele les IGOR irnplicites du Plan ont ete adoptes mais ils ont ete modifies lorsque la difference avec les tendances passees devenait importante Etant donne que de nombreux invesshytissernents devant etre realises pendant la periode du Plan ne parviendront a leur plein rendernent quapres Ie Plan une revision en baisse est apparue reashyliste dans certains cas Ainsi 1 ICOR pour 1 energie a ete reduit de 133 a 8 et celui pour les transports et les communications de 115 a 6 On se demande auss si les investissements tres importants prevus dans ces secteurs pourront etre realises Dun autre cote 1 ICOR pour les autres services a ete augmente de 26 a 3 etant donne que les projections du Plan sont peutshyetre optimistes De fa~on a empecher des variations brutales et des niveaux dinvestissement negatifs les investissements dans les services ont ete ajus tes a laide dune moyenne mobile de trois ans et ont ete pris comme nuls si lestimation initiale apparaissait negative Linvestissement par ladminisshytration centrale (pour linfrastructure) est base sur les projections du Plan pour la periode 1973-1976 Apres 1976 linvestissement de ladministration est suppose croitre au meme taux que la valeur ajoutee par ladministration Apres quelques experiences avec un ICOR pour Ie secteur des industries alishymentaires on a prefere une estimation independante

D Emploi et population

20 Lemploi est projete sur une base sectorielle en utilisant des coefshyficients marginaux productionemploi Bien que cette methode soit quelque peu rudimentaire elle nous a neanrnoins permis de prendre pour base les evashyluations demploi en 1972 extraites de la version preliminaire du Plan Ces evaluations malheureusement ne sont pas disponibles sur les memes bases pour les annees precedentes et les statistiques disponibles different dans leur definition de lemploi En consequence il ne nous a pas paru opportun de

- 12 shy

developper ties equations en utilisant des chiffres perimes etant donne que cela produirait des evaluations non comparables avec celles contenues dans Ie Plan Ue plus une part importante de ces series historiques sur lemploi ne constitue quune estimation provenant de statistiques de production utilisant des coefficients fixes

21 Les coefficients marginaux productionemploi (lLOR) sont calcules en prenant laugmentation demplois (en milliers) projete dans Ie Plan et en la divisant par laugmentation de valeur ajoutee en prix constants (en millions de dinars) provenant egalement du Plan (1972-76) On en tire un ILOR imshyplicite qui resulte des travaux faits par les diffcrents ministeres en evashyluant la composante emploi dans des projets specifiques Les resultats de ces calculs sont presentes dans Ie tableau ci-dessous de meme que Ie coefficient marginal productionemploi (LY) pour lannee 1972

Tableau 3 PRINCIPAUX COf7FICIENTS PRODUCTIONEMPLOI HARGINAUX- ET HOY ENS

(1972-1976)

Secteur LY ILOR (1972) (1972-76)

Agricul ture 538 00 Mines 161 -20 Energie (pet role exclus) 015 009 Industries a1imentaires 097 040 Textiles 369 154 Produits chimiques 094 011 Manufactures autres 150 045 l1anufactures total 159 091 Construction 091 064 Transports communications 063 030 Tourisme 065 065 Services aut res 071 039 Services administratif 118 084

TOTAL 209 062

1 Ces coefficients exc1uent 1 i emploi dans Ie secteur artisana1 etant donne que 1a valeur ajoutee par cet emp10i napparaIt pas dans les comptes nashytionaux Les coefficients totaux sont calcu1es par rapport au PIB au cout des facteurs LILOR pour les industries alimentaires est calcu1e sur la base 1973 au lieu de 1972 cette derniere etant une annee exceptionshynelle etant donne 1a recolte dolives record et par consequent une proshyduction inhabitue11e dhui1e dolive

- 13 shy

En general Ie modele a utilise les lLOR tI ci-dessus pour projeter 1 emploi a lexception de lILOR correspondant au sous-total pour lindustrie manushyfacturiere et de lILOR total pour leconomie etant donne que lemploi dans ces deux cas est base sur la somme des dfffirentes composantes Pour lagriculture nous navons pas utilise ltllLOR implicite du Plan egal a 00 mais substitue une valeur de 25 Ie Plan suppose quil ny aura pas demplois nouveaux crees en agriculture ce qui constitue une hypothese extreme II est toutefois difficile de savoir quel est 1 ILOR Ie plus approprii~ etant donne quun so~q-emploi important touche les 800000 personnes actives dans 1 t agriculture en 1972 En d autres termes une augmentat ion subs tantielle de production agricole serait probablement possible sans augmenter 1 emplo simplerrent par une utilisat ion plus effi cace de la main-d oeuvre actuelle

22 Sur ces 800000 emplois dans lagriculture Ie Plan indiCue qui y a 400000 travailleurs hommes employes a plein temps 150000 travailleurs saisonniers hommes et 250000 femmes Si lIon adrret que ces dernieres sont aussi des employees saisonnieres au ne sont employees quIa mi-temps cela sl shygnifie que 400000 personnes soit ne travaillent quJi mi-temps soit sont sous-employes En admettant que ceux-ci ne travaillent qu un tiers du temps des employes a plein temps Ie nombre demp1oyes a plein temps equivalant aux 800000 travailleurs Sl cve environ a 530000 En comparant ce chiffre J la valeur ajoutee dans lagriculture en 1972 Ie coefficient moyen production emploi seleve a 356 On peut supposer que Ie coefficient marginal ne sera pas aussi eleve~ etant donne que lintroduction de nouvelles varietes de graishynes laugmentation de lirrigation la recanisation et les methodes de culshyture amelioree augmenteront la productivite des travailleurs deja employes en agriculture II n y a aucun moyen sur pour evaluer 1 fIILOR pour 1 agriculture dans lavenir mais il sera certainement inferieur a 356 Dune maniere quelshyque peil arbitraire nous avons utilise un coefficient de 25 pour nos projecshytions sur une base de 530000 travai11eurs employes en 1972 Le chiffre de 530000 pour lagriculturc 1 pour effet dabaisser Ie niveau de lemploi en 1972 de 1385000 selon lestimation du Plan a 1115000 Cette evaluation de lemploi en terns_dequivalents ~ p1in cemps per~et_une ~illeure comshyparalS1l avec 1es cnldres de productlon-- El1e condul t a abllsser Ie coefshyficient productionemploi de 209 a 148 Etant donne limportance des emplois inutilcs dans Ie secteur minier qui seront en partie climines pendant la peshyriode du P1an~ nous avons utilise une estimation independante de lemploi dans ce secteur et qui nest pas lH~e a la production miniere On a suppose que Ie niveau demploi baisserait de 19000 en 1972 a 16000 en 1976 et se mainshytiendrait a ce niveau jusquen 1985

1 Les 80000 travailleurs saisonniers en dehors de lagriculture~ ne sont pas pris en compte et consideres comme travailleurs a plein temps Bien que cela produise une legere distorsion dans les chi ffres ce n est pas un probleme important leur nombre etant peu eleve De plus un ajusteshyment serait tres difficile la part de lindustrie netant pas connue

- 14 shy

23 Le tableau ci-dessus presente un aspect assez interessant du Plan Les coefficients productionemploi moyens sont substantiellement plus cleves que les coefficients marginaux ce qui implique que les nouveaux investisseshyments ont une productivite de main-d -oeuvre beaucoup plus forte que les proshyjets existants Dans lensemble Ie LY est de 209 alors que l1LOR est de 062 On sais aussi que les coefficients de capital marginaux sont egaux ou peut-etre legerement plus eleves que les coefficients passes de telle sorte que les coefficients marginaux implicites capitalemploi doivent egaleshyment etre plus eleves que les coefficients moyens capitalemploi La raison pour laquelle Ie coOt marginal de creation de nouveaux emplois en termes dinshyvestissement et de production devrait etre beaucoup plus eleve dans Ie Plan que la moyenne passee est tres difficile a expliquer completement En general de nouveaux investissements ont tendance a introduire de nouvelles technologies qui tendent a augmenter lintensite capitalistique alors que lexpansion de production avec les technologies actuelles peut apparattre comme difficile ou impossible Neanmoins les lLOR implicites dans Ie Plan pourraient ne pas etre aussi eleves si on avait mis laccent sur une maximisation de lemploi dans les nouveaux investissements

24 Le taux de croissance de la Eopulation est suppose eurotre de 28 par an jusquen 1976 puis diDdnuer jusqua 24 par an vers 1980 et se maintenir a ce niveau jusquen 1985 Les taux de participation de 1a main-doeuvre deshyvraient passer de 289 en 1972 a 293 en 1976 a la suite du changement dans la pyramide dSge de la population Apres 1976 ce taux diminuera proshygressivement pour atteindre un niveau de 29 qui restera constant au-dela de 1980 Levaluation de la main-doeuvre obtenue par Ie produit du taux de participation par la valeur estimee de la population est diminuee des migrashytions prevues pendant la periode de projection La baisse prevue de la croisshysance en Europe de lOuest liee a des controles plus severes de limmigration des travailleurs etrangers a conduit la Banque a considerablement diminuer ses projections

25 Le sous-emploi est simplement represente par la difference entre lemploi projete et la main-doeuvre projetee Etant donne que nous avons exprime les chiffres demploi en equivalents plein temps Ie sous-emploi proshyjete ne represente pas Ie nombre reel dindividus sans travail mais Ie potenshytiel inutilise de main-doeuvre De la mBme fa~on Ie taux de sous-emploi calcule equivaut au taux de capacite inutilisee de la main-doeuvre

E Exportations

26 Les exportations de produits ont ete reparties entre leurs principales composantes et sont fondees en grande partie sur les niveaux de production secshytorielle projetes La production tunisienne nest probablement pas affectee par les prix de vente mondiaux pour ses produits et les prix mondiaux ne sont generalement pas influences par la production tunisienne Etant donne que la Tunisie na de part predominante dans aucun de ses marches dexportation ces hypotheses semblent realistes

- 15 shy

27 Les exportations dhuile dolive sont fondees sur la projection de la production dolives (voir plus haut) et sur une estimation du taux dexshytraction et de la quantite dhuile destinee a la consommation locale Le taux dextraction dhuile dolive par Ie passe sest situe entre 18 et 22 (les recoltes les plus importantes tendant a produire moins dhuile et plus deau) Une moyenne cpnservatrice de 20 pour iute la periode a ete retenue bien quon pourrait eventuellement envisager- un chiffre aussi eleve que 25

28 La production dhuile dolive nest pas entierement exportee et la quantite reservee a lusage local semble varier selon limportance de la recolte Dans nos projections nous avons suppose une retention interieure de 25 de la production soit Ie taux moyen pendant la periode 1968-72 (pour 1962-72 Ie taux est de 26 ) En multipliant Ie taux de retention par Ie taux dextraction on obtient Ie taux des exportations dhuile (en tonnes) egal a 15 de la quantite dolives produites en tonnes Pour evaluer les exportashytions a prix constants la quantite dhuile est multipliee par Ie prix (1966) de 329 dinars par tonne Pendant la periode 1967-72 Ie prix moyen a varie de 348 a 361 dinars par tonne La stabilite de ce prix est assez remarquable etant donne que durant la periode la production dhuile a varie dun minimum de 92 (1967) a un maximum de 900000 tonnes (1972) La facilite pour les conshysommateurs dhuile dolive a utiliser dautres huiles au moindre changement de prix relatifs a apparemment entrafne la stabilite des prix dexportation dans Ie passe II est certain que la production dolive correspond a un pheshynomene cyclique extr~mement dependant des conditions atmospheriques sans compter Ie cycle de production des arbres eux-~mes Les projections represhysentent donc des tendances a long terme et non des previsions reelles de reshycoltes annuelles (a lexception de 1973 et de 1974)

29 Les exportations de phosphates resultent de la production des phosshyphates (voir plus haut) avec ajustement pour la consommation locale de phosshyphates dans lindustrie manufacturiere de lacide phosphorique La consommashytion interieure a ete estimee de la fa~on suivante la totalite de la producshytion de 1972 de produits phosphates a ete traduite en tonnes equivalentes de phosPhat~brut en utilisant les facteurs de conversion standards pour chaque produit- ce qui a donne comme resultat une estimation de 983000 tonnes de phosphates Lutilisation locale de phosphates projetee a ete estimee sur la meme base dapres la version preliminaire du Plan et a ete comparee a la valeur ajoutee projetee a prix constants On en a tire un coefficient marginal de 03144 et lequation totale pour la consommation locale des phosphates (DPC)- se presente comme suit

DPC = 023 + 01144 YCHEM

11 Dapres les conversations avec M Scalabre expert de la FAO a lOffice des huiles a Tunis

11 Hyperphosphates superphosphates simples superphosphates triples acide phosphorique et engrais

11 La constante est determinee de fa~on a etre en accord avec les donnees 1973 sur la consommation de phosphates

- 16 shy

En soustrayant la consommation locale de la production totale on obtient les exportations de phosphates bruts Les exportations de petrole sont fondees sur la production du secteur (voir par 12)

30 Pour les exportations des autres produits agricoles une estimation externe est utilisee jusquen 1976 sur la base de previsions faites par Ie Ministeredu Plan par la suite on projette une augmentation a un taux de croissance de 25 par an de 1977 a 1980 et de 2 apres 1980 Ceci suppose une augmentation de loffrede produits agricoles sur Ie marche local et se compare au taux de croissance en termes reels denviron 3 par an pour la periode de 1965-72 Ces produits sont principalement des agrumes des dattes d~~ amandes et aut res fruits et legumes frais exposes a un marche tres compeshytitif du a la concurrence des autres pays europeens et mediterraneens

31 Selon Ie Plan les exportations de produits manufactures croitront de 455 millions de dinars en 1972 a 1168 millions de dinars en 1976 soit un taux de croissance composee de 265 Si on deduit les deux sous-categories principales produits chimiques (principalement les produits a base de phosshyphate) et textiles (principalement des produits finisy compris les chaussushyres) Ie taux de croissance des produits restants nest que de 119 La croissance rapide des exportations de produits chimiques et de textiles depend eVidemment de la realisation des investissements prevus dans ces secteurs Durant la periode du Plan nous avons calcule que Ie rapport entre laugmentashytion de valeur ajoutee et laugmentation des exportations serait de 176 pour les produdts chimiques de 184 pour les textiles et de 0551 pour les autres produits manufactures Etant donne quil a semble utile de pouvoir changer lallocation dinvestissements entre les secteurs dans Ie modele et que par consequent cela pourrait faire varier les exportations nous avons utilise lequation suivante pour projeter les exportations des produdts manufactures

XMAN =XMAN _ ~ YTEXT 184 + 176 YCHEM + 0551 YMANOT XFOODP t t l

Ou XMAN - exportations produdts manufactures YTEXT =valeur ajoutee textiles prix contants YCHEH == valeur ajoutee prodults chim1ques t prix constants YMANOT =valeur ajoutee aut res produi ts manufactures XFOODP =exportations produdts alimentaires

On suppose dans la ligne des estimations du Plan que les exportations des industries alimentaires augmenteront de 86 par an Ces produits ne represhysentent quune part minime des produdts manufactures exportes et consistent en vin sucre et produCts en boites

- 17 shy

32 Les exportations de biens sont donc la somme du petrole des phosshyphates de lhuile dolive des autres produits agricoles et des produits mashynufactures Lexportation de services autres que les services facteurs de production est divisee en deux groupes importants Ie tourisme et lea aut res services Les projections des recettes touristiques sont fondees sur la croisshysance projetee de la valeur ajoutee comme decrit au par 15 ci-dessus Ce taux de croissance est applique aux revenus 1972 convertis en prix courants en utilisant un indice projete des prix dexportation pour les services Les exportations des autres services refletent les estimations tunisiennes recentes jusquen 1975 Elles sont supposees augmenter de 65 par an jusquen 1985 ce qui represente Ie meme taux de croissance que celui utilise par Ie Plan pour la periode 1972-76 (vraisemblablement a prix constants) Pendant la peshyriode 1966-72 Ie taux de croissance aux prix courants etait denviron 8 (ou denviron 6 en termes reels) La majeure partie de la croissance dans ce secteur est due a la vente de services de transport qui a son tour est liee au tourisme

33 Les prix a lexportation ont subi des changements importants dans les annees recentes a la suite de laugmentation generale des prix et de linshyflation mondiale Les prix presentes dans Ie Tableau 6 resultent de lanalyse par la BIRD du commerce international des matieres premieres avec quelques ajustements pour la Tunisiemiddot Le prix nominal du petrole tunisien en 1980 est projete a 1220 dollars sur la base des projections de la BIRD pour les prix sur les marches mondiaux Ceci entratne que Ie prix reel sera inferieur au prix 1974 apres application dun indice des prix internationaux Le prix des phosphates est projete a 3380 dollars en comparaison de la projection officielshyIe de la BIRD de 53 dollars (75 BPL FAS Casablanca) La difference tient compte du fait que Ie phosphate tunisien est de qualite moindre Le prix de lhuile dolive resulte dun indice des prix projete pour lhuile de noix de coco et applique au prix de lhuile dolive en 1974

- 18 shy

Tableau 6 PRIX A LEXPORTATION

1973 1974 1975 1976 1977 1978 1980 -1985

Hui1e dolive $tonne 1149 1657 1476 1362 1430 1502 1656 2113

Autres produits agrico1es taux de croissance () 80 50 50 50 40 40 40 40

Phosphates $tonne 107 402 431 393 295 295 338 431

Petro1e 2Jut ($bari1- ) (dinarstonne)

39 142

104 375

93 335

97 350

103 373

109 393

122 442

172 620

Autres produits taux de croissance () 80 129 50 50 40 40 40 40

Services non faeshyteurs de producshytion tau de croissance () 102 100 50 50 50 40 40 40

Prix internashy 2 r

tionaux (indice~ 1000 1195 1340 1471 1596 1724 1983 2782

1 La projection est basee sur un prix de 1625 dollar par bari1 en 1966 2 Projection du 16 decembre 1974

F Importations

34 Les importations sont projetees sur 1a base de categories types duti1isation finale a lexception des importations de produits alimentaires qui sont iso1ees parmi 1es importations de biens de consommation Les cinq classes sont 1es biens intermediaires 1es biens dequipement 1es carbushyrants 1es biens de consommation et 1es produits alimentaires Les equations de demande pour chaque groupe ont ete ca1cu1ees en uti1isant des correlations sur des donnees couvrant 1a periode 1960-72 Pour 1es produits intermediaires une ventilation a ete faite par 1a suite afin de separer 1es matieres textiles (liees a lindustrie du textile) des autres biens intermediaires (lies eux a 1a production manufacturiere non textile) Les equations pour ces groupes se presentent comme suit

- 19 shy

-2MITEXT -0033 0783 YTEXT R 0929 DI-J - 153= shy= ~lIOTH 3157 ~ 1058 YMANXT R = 0724 DW 180=

-2 =

-= -

Ou HITEXT importations produits textiles intermediaires

MIOTH - importations autres produits intermediaires YTEXT valeur ajoutee textiles YHANXT =valeur ajoutee manufactures textiles exc1us

En ce qui concerne 1es biens dequipement on a pense quil serait bon de poushyvoir iso1er leffet sur la balance des paiements des differents modeles dinshyvestissements sectorie1s On sait a priori que les investissements dans Ie secteur manufacturier par e~mple auront une composante plus e1evee de biens dequipement importes quun investissement en agriculture De plus une corshyrelation investissement fixebiens dequipement donne un coefficient plutot bas (0420)

-2HCAP 1475 ~ 04262 IF 0940 m-J 117R = -== (1317)

Ou MCAP -- importations biens d equipement IF = inves tissement fixe brut

Malheureusement il ny a aucune information sur la part dimportation dans linvestisseruent par secteur Nous avons done divise 1investissement en trois categories II investissements comportant une part d equipement importe imshyportante 12 i ~ves tissements dont 1a part est faib1e et 13 investisseshylOOnts dont la pact est moyenne Les elements entrant dans chaque classe ont ete choisis a priori et nous avons procede par approximations successives avant dobtenir lallocation finale entre les trois groupes Lequation finale pour les biens dequipement importes pour les trois groupes est la suivante

-2MeAP = -1205 06740 II ~ 02149 12 ~ 03841 13 R 0978 DW - 199 (1059) (212) (470)

Ou 11 - investissement fixe manufacture petro1e energie et mines 12 =investissement fixe agriculture gouvernement et autres services 13 = investissement fixe tourisme transports et communications

35 Les coefficients finaux semblent raisonnahlas Ie groupe fort comshyporte une part dimportation de 67 Ie groupe faib 1 c une part de 22 ~ et Ie groupe moyen une part de 38 Bien qu il soit posgible que la multicolineashyrite ait cree une dis torsion des coefficients par rapport a leur valeur ree11e cependant les resultats correspondent a ce qui est previsible

- 20 shy

36 Les importations de produits alimentaires sont supposes etre positi shyvement corrcHes aux depenses de consommation privee et a lindice des prix relatii et negativement correlees a la production agricole Lequation est la suivante

H1OO]) =-2999 ~ 4939 RPIFOOD i 00866 PC - 03073 YAG _1 (361) (345) (381) E~ = 0875 DW = 202 (1962-71)

Lindice des prix relatif pour lalimentation est defini comme Ie quotient de lindice des prix de gros par Ie coefficient de deflation des prix implicite pour les importations Lajustement de lequation est tout a fait satisfaisant et les signes ont tous la bonne direction On sait cependant que durant la period~ ou cette equation a etc calculee Ie controle des importations par Ie gouvernement a tenu tIDe place importante dans la determination du niveau des importations des prodults alimentaires meme si lon ne peut pas en tenir compte dans lequation On pense qull y aura tIDe limite a 1a reduction des importations de produi ts alimentaires dans I avenir en raison des problemes politiques que poseraient des importations stagnantes de produits alimentaires dans Ie cas de mauvaises recoltes par exemple

37 Le controle des importations pourra aussi affecter les autres equashytions et on peut douter de la possibilite dutiliser les donnees pour calculer les fonctions de demande dimportation En fait par Ie passe les niveaux dimportation de biens dequipement et de biens intermediaires ant determine les niveaux dinvestissement et de production industrielle Les variables independantes et dependantes ont ete simplement interverties dans chaque equashytion afin que Ie modele puisse determiner Ie niveau necessaire dimportations pour chaque niveau dinvestissement et de production industrielle En dautres termes bien que les equations de correlation puissent conduire a inverser les relations de causalite elles refletent neanmoins Ie rapport etroit entre les variables

38 On na pas essaye de degager une correlation pour les importations de biens de consommation etant donne que ces importations sont plus diversi shyfiees et pas directement liees aux depenses de consommation Le rapport des importations de biens de consommation aux depenses de consommation privee toshytales est indique dans Ie tableau ci-dessous

- 21 -

Tableau 4 CONSOIlllATION PRIVEE ET UIPORTATIONS DE OONSOtlNATION (1961-1972)

(en millions de dinars prix 1966)

DE BIENS

Annee Consommation

privee

Biens de consommation

_ i1P0rtes Rapport

1961 1962 1963 1964 1965 1966 1967 1968 1969 1970 1971 1972

3242 3141 3560 35 3 y 7 3813 3757 3847 3844 4207 4389 4918 5598

287 300 261 219 209 219 179 218 2l5 257 315 31S

89 96 76 74 58 56is 7

46 5shy49 52 56

Le maximum est atteint en 1962 annee pour 1aque11e 1es biens de consQnmlation representent 96 i de 1a consommation prlvee Apres la mise en place de L~)shy

troles a 1 t importation a conduit a une diminution progre~sive du rapport jusshyqua ce qui1 atteigne son point Ie plus bas (46 ) en 1968 Depuis Ie rapshyport a progressivement remonte en particulier durant ces quelques dernicres annees ou 1es recettes dues au commerce exterieur ayant augmente i1 a ete F~ssib1e dfassouplir Ie regime des importations En 1972 Ie rapport depenses importations etait de 56 en hausse par rapport aux 52 i de 1 annee prfceshydente

39 Le niveau des importations de biens de consommation constitue une variable de politjque sujette dans certaines limites aux decisions du gouvershynement concernant 1a liberalisation des importations Dans ces projections on a s~ppos~ quune ~~ndance progressive vers 1a lib~rallsation se poursuivrait [ornpte tenll des revenuC dexportatJon plus cleves et de Iaugmentation des reshyserves Le coefficilnt importations de biens de consommationconsommation prishyvee augmentera selon 1a projection de 1a valeur r~el1e de 5 en 1973 a 65 en 1976 et se maintiendra au niveau de 65 ~~ enswte Etant donn~ que 1a croisshysance rapid projetee pour I economie entra1ne une augmentation de 1a producshytion locale de biens de consommation cn a suppose que Ie toefficient natteinshydra pas Ie n ivlw maximl de 96 observe precedemlent

40 Les importat ions de carburants (petro1e brut compris) sont basees sur des projections faites par Ie Gouvernement tunisien Pour la periode a1shylant jusquen 1980 on a consid6r6 que 1es importations de carburants pourshyraient etre maintenues a un niv~au pratiquement constant etant donne que la

- 22 shy

construction dune nouvelle raffinerie permettra une substitution aux imporshytations supplementaire et un accroissement des exportations de produits peshytroliers Toutefois on a projete quau dela de 1980 les volumes dtimporshytations augmenteraient en fonction de la croissance de la consommation locale selon les indications du Tableau 2

41 Les importations de services nentrant pas comme facteurs de producshytion sont projetees avec une equation de correlation qui les relie tout simshyplement au PIB total

MSER =-0623 ~ 0084 GDP (932 )

Ou 11SER =importations services non facteurs de production GDP =produi t interieur brut aux prix de marche

Les importations totales de biens et de services non facteurs de production sont tout simplement la somme des biens intermediaires des biens de consommashytion des biens dequipement des carburants des produits alimentaires et des services

G Consommation et epargne

42 Les estimations des depenses de consommation et de lepargne sont faites separement pour Ie secteur prive et Ie secteur public Les depenses de consommation privees sont evaluees en utilisant une fonction de consommation liee au revenu national brut Le revenu national brut nest autre que Ie proshyduit national brut (PNB) prix constants ajuste en fonction des tetmes de lechange et Ie PNB est egal au PIB aux prix de marche plus les revenus nets provenant de letranger Lajustement des termes de lechange est necessaire de maniere a transformer les exportations a prix constants en series ajustees d exportations qui re fletent Ie pouvoir d achat en produi ts importes des exporshytations Cela sobtient en divisant les exportations par lindice des prix a limportation et en soustrayant les exportations a prix constants

43 Pour evaluer les depenses de consommation privee a prix constants on a essaye dajuster une fonction de consommation de Friedmanite dans lashyquelle une estimation des elements permanents et transitoires d~revenu sont isoles avec pour hypothese que Ie revenu permanent seul compte- Apres plushysieurs essais avec differentes mesures du revenu permanent on a toutefois trouve que Ie revenu avec un retard dun an donnait Ie meilleur resultat Lequation de correlation se presente comme suit

Pour une discussion de lapplication de la methode du revenu permanent aux1 pays en voie de developpement voir R F 1ikesell et J E Zinser La nature de 1a fonction depargne dans les pays en voie de developpement Etude de la 1itterature theorique et empirique Journal de litterature economique 1973 p 1111

- 23 shy

PC =6870 ~ 0581 GNY _ ~ 03857 (GNY - GNY _ )t l t t l(1121) (342)

-2R =097~ DW =228

Ou PC - depenses de consommation privee en dinars constants 1966 GNY = revenu national brut

44 La consommation de ladministration de meme que les depenses coushyrantes 4e ladministration augmentent a un taux de croissance deduit des comptes du secteur administration dans les comptes nationaux (Bien que la valeur ajoutee et les depenses de consommation et courantes dans Ie secteur de ladministration soient des concepts legerement differents nous pensons qul elles augmentent parallelement) Llepargne de ll administration est evaluee en soustrayant les depenses courantes des revenus courants Les revenus coushyrants sont evalues en utilisant deux equations generales une pour les impots directs et autres revenus et lautre pour les impots indirects Les impots directs et autres revenus sont tout simplement lies au PIB alors que les i pots directs sont lies aux importations (aux prix courants) Trois aut res vashyriables ont ete introduites pour tenir compte de leffet des changements de taux de limpot en 1965 1966 1968 et 1969 Les revenus courants ainsi evashylues sont alors ajustes (en utilisant Ie coefficient de deflation implicite pour Ie PIB total) pour obtenir les revenus courants a prix constants

Les equations de correlation pour 1es impots sont

-2INDTX =4559 + 04297 MB~ 01566 D68 R =0929 DW =153 (1597) (580)

DTXOTH - 4990 + 00744 GDPIt

+ 6205 D66 ~ 7545 D 65 + 1505 D69 (846) (222) (256) (522)

2-R =0 992 DW = 309

ou INDTX = taxes indirectes DTXOTH =taxes directes et autres Mit =importations biens et services non facteurs prix courants GDP~ =PIB aux prix courants D 65 =variable ayant une valeur deg jusquen 1964 1 par 1a suite D 66 D 68 D 69 =identique a ci-dessus pour 1966 1968 et 1969

Les revenus a prix constants (CURREV) sont a10rs definis ainsi

CURREV =(INDTX + DTXOTH)IPD

ou IPD =coefficient de deflation des prix imp1icite pour Ie PIB 1966 =100

- 24 shy

45 Lepargne nationale brute de ladministration (GNSPUB) est egale aux revenus moins les depenses alors que lepargne interieure brute totale est egale au PIB moins la consommation privee et moins la consommation puhli shyque La difference entre lepargne nationale brute et lepargne interieure brute est egale aux revenus nets des facteurs de production et aux transferts courants nets

46 Le deficit en ressources est la difference entre les importations et les exportations de biens et de services nentrant pas comme facteurs de production qui par definition doit etre egale a la difference entre leparshygoe et linvestissement Legalite entre ces deux differences est assuree par les variations de stocks celles-ci sont definies comme suit

OSTK =GOP - PC - GC - IF + M - X

soit OSTK =M - X - S - IF

ou OSTK = variations de stocks GC = consommation de ladministration H = importations biens et services non facteurs X exportations biens et services non facteurs= IF - investissement fixe brut total S epargne interieure brute=

A long terme on pourrait esperer que OSTK devienne faible et positif lorsque les stocks augmentent avec le niveau general de la demande Si ce nest pas le cas cela indique quune autre variable devrait etre changee afin de corshyriger le systeme

H Balance des paiements

47 La balance des paiements est projetee en dollars EU courants Les exportations aux prix courants proviennent des series projefes en dinars coushyrants en utilisant le taux de change de 227 dollarsdinar- Les importashytions sont converties a partir des importations a prix constants en importashytions aux prix courants en utilisant deux indices de prix (1966 =100) un pour les produits et lautre pour les services (voir Tableau 8) Les transshyferts courants nets linvestissement etranger direct les dons et les autres revenus des facteurs proviennent des projections du Ministere du Plan jusquen 1976 et prolongees jusquen 1985 Linteret sur la dette publique comprend linteret sur la dette existante base sur les evaluations de la Banque plus linteret sur les nouveaux engagements estime en utilisant le programme de proshyjections BSIML Les autres interets consistent en faibles montants re~us sur les reserves et des paiements sur la dette privee (la dette publique est definie comme la dette due par les organismes publics ou garantie par eux Seule la dette privee non garantie est consideree comme privee)

1 Pour 1972 le taux de 208 dollarsdinar a ete utilise

- 25 shy

Tableau 8 PRIX A LLMPORTATION

1973 1974 1975 1976 1977 1978 1980 1985

(Taux de croissance annuels en ~)

Biens 175 300 80 70 55 50 50 40 Services 00 160 60 55 50 50 50 40

48 Les transferts des travailleurs emigres ont ete projetes a un taux plus faible que precedemment compte tenu de la baisse prevue du taux dimmishygration net vers lEurope Une telle projection resulte egalement du ralenshytissement economique prevu en Europe a la suite de la crise de lenergie et des reglements et restrictions supplementaires sur les travailleurs etrangers Les transferts de salaires jusquen 1976 constituent une estimation recente du budget economique du gouvernement Pour les annees suivantes Ie modele utilise un facteur dinflation annuel de 5 plus une augmentation annuelle des salaires reels de 5 et suppose quil ny aura pas de variation nette dans la main-doeuvre expatriee

49 Le revenu des investissements directs est evalue a partir de deux hypotheses a Ie revenu provenant du secteur petrolier selevera a environ 10 des recettes dexportation du petrole et b Ie revenu sur linvestisseshyment des secteurs non petroliers est lie au niveau de capital etranger implishycite qui procure un rendement de 8 Le revenu des investissements directs en 1972 etait denviron 25 millions de dollars avec 13 millions de dollars provenant des recettes petroli(~res soi t par consequent une estimation de 150 millions de dollars pour Ie capital a la fin de 1971 Le capital a la fin de 1972 est evalue en amortissant Ie capital 1971 a laide dun taux de 3 et en ajoutant les investissements directs effectues en 1972 Etant donne que Ie revenu sur investissements paye en 1973 est engendre par Ie capital 1972 il y a un decalage de deux ans entre linvestissement et les revenus qui en reshysultent

I ~ts de capitaux et variations des reserves

50 Diverses hypotheses concernant les engagements de nouveaux flux de capitaux etrangers pour des prets publics ou publiquement garantis sont faites de maniere independante Dune faton generale elles supposent une continuashytion des niveaux dengagements existants jusquen 1976 puis une legere augshymentation par la suite Une hypothese sur Ie rythme des tirages est ensuite appliquee aux engagements estimes pour obtenir les nouveaux tirages Les hyshypotheses de tirage pour les donneurs bilateraux sont basees sur lexperience passee pour la Tunisie lors de la periode 1966-68 alors que celles pour la BIRD et 1IDA sont basees sur 1experience passee de la Banque et de lIDA dans Ie monde entier Pour les credits finanCiers nous utilisons un taux 40-40-15-5 base sur une analyse pour differents pays qui semble valide pour la Tunisie alors que les credits-fournisseurs sont supposes etre debourses dans lannee dengagement

- 26 shy

51 Etant donne 1es termes des nouveaux emprunts Ie programme BSIML a ete utilise pour ca1cu1er lamortissement Lamortissement total et 1es deshyboursements nets sont a10rs ca1cu1es apres combinaison avec 1es paiements damortissement en cours bases sur 1es statistiques de 1a dette preparees par 1a BIRD Lequi1ibre entre Ie compte courant de 1a balance des paiements et Ie compte de capital est maintenu par 1es variations de reserves Le rapport entre 1es reserves eet 1es importations de biens aux prix courants a ete calcushyIe et on suppose que 1es reserves ne diminueront pas en dessous de 25 des importations (trois mois) Au cas ou ce1a se produirait 1es credits-fournisshyseurs seraient augmentes jusqua ce que Ie coefficient de reserve atteigne 025

Tableau 9 HYPOTHESES DE TIRAGE SUR LES PRETS (en pourcentage par an)

Annee Source 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

Banque Mondiale IDA Etats-Unis France AlIemagne Aut res Credits financiers

3 2

50 30 5

50 40

13 12 25 30 10 25 40

20 19 10 10 20 10 15

20 16

5 10 15

5 5

17 15

5 10 15

5

12 13

5 10 15

5

6 10

10

4 7

10

3 4

2 2

Tableau 10 HYPOTHESES SUR LES

Interets Maturite Source () (annees)

BIRD 725 25 IDA 075 50 Al1emagne (RFA) 250 25 France 550 10 Ita1ie 550 12 Canada 00 40 Etats-Unis 30 35 Pays de l Est 25 8 Autres bi1ateraux 35 20 BAD 50 20 Credits financiers 80 10 Credits fournisseurs 90 7

CONDITIONS DE PRET

Periode de grace (annees)

5 10

8 1 4

10 10

1 5 1 3 1

- 27 shy

J Monnaie et prix

52 Le niveau des prix est determine pour leconomie dans son ensemble par une equation liant Ie coefficient de deflation des prix implicite pour Ie PIB (IPD) a la masse monetaire (MS2 - qui comprend la quasi-monnaie) et a la production reelle Lequation est definie sous une forme logarithmique comme suit

-2log IPD = -05871 log GDP + 06552 log HS2 + 02797 R =0953 Dtf - 194 (263) (525)

La masse monetaire est divisee en deux parties les avoirs etrangers nets et les autres credits locaux Les autorites financieres sont supposees etre a meme de conserver une croissance de la masse monetaire superieure de trois points de pourcentage au taux de crois6ance du PIB reel Les avoirs etrangers nets (reserves) proviennent de la balance des paiernents cest-A-dire que Ie credit local qui est ajuste pour les fonds de contrepartie les depots publics etc doit augrnenter a un taux de croissance suffisant pour permettre datteinshydre Ie taux de croissance necessaire de la masse monetaire

53 Etant donne les informations limitees sur les prix en Tunisie il na pas ete essaye dintroduire les effets des prix relatifs dans les equations sur les productions sectorielles Lutilisation des prix relatifs na pas ete significative dans les equations dimportations A lexception des produits alimentaires importes Le niveau general des prix a un effet direct sur les equations de revenus et de depenses de ladministration Etant donn~ que les revenus de ladministration sont en partie bases sur les importations qui ne sont que peu affectees par les changements des prix locaux les revenus de ladministration ont tendance A augmenter plus lentement que les depenses pushybliques durant une periode dinflation entrainant une diminution de lepargne publique et par suite une diminution de lepargne en general

54 Les pages suivantes fournissent un glossaire permettant d identifier les variables et un ensemble camplet dequations utilisees dans Ie modele De plus les resultats du modele pour Ie cas 1 qui utilise les hypotheses faibles et Ie cas 2 qui utilise les hypotheses fortes figurent en annexe

k Symboles

Variables agregees (en dinars constants 1966)

GDP Produit interieur brut aux prix de marche= GDPFC = Produit interieur brut au coOt des facteurs PC = Depenses de consommation privee GC - Depenses de consommation publique IF =Investissement fixe brut DSTK - Changement de stocks M =Importations biens et services courants (non facteurs)

=Exportations biens et services courants (non facteurs) GOY =Revenu interieur brut (GDP + TTADJ) X

- 28 shy

GNP Produit national brut= GNY Revenu national brut (GNP TTADJ)= NFY =Revenu net des facteurs de production NCT =Transferts courants nets TTADJ - Ajustement des termes de lechange-GDS =Epargne interieure brute (GDY - PC - CC) GNS Epargne natipnale brute (CDS NFY NCT)= Variables sectorielles

Y = Valeur ajoutee I ~ Investissement fixe ICOR =Coefficient marginal de capital AG = Agriculture AGNOL =Agriculture sans les olives AGOL = Agriculture olives seulement HIN = Hines ENER =Energie (petrole exclu) PET bull Petrole MAN = Manufactures FOODP = Industries alimentaires TEXT bull Textiles CHEM =Produits chimiques MANOT =Autres manufactures CONST = Construction et travaux publics TRC = Transports et telecommunications TRM =Tourisme GOV =Services administratifs SEROT = Autres services g - Taux de croissance exogene E =EmpIo (en miIIiers) P = Productivite (YE) V =Volume (en milliers de tonnes) PR = Production en volume (milliers de tonnes)

Exportations et importations (en prix constants 1966)

MITEXT MIOTH MINT MCPA MFOOD MCON MC MSER M XOLO XAG XPHOS XPET XOTH

- Importations produits intermediaires pour lindustrie textile =Importations autres intermediaires = Importations intermediaires total - Importations biens dequipement = Importations produits alimentaires = Importations biens de consommation non alimentaires = Importations biens total caf = Importations services courants non facteurs - Total importations de biens et services non facteurs - Exportations huile dolive - Exportations autres produits agricoles - Exportations phosphates - Exportations petrole brut - Exportations de biens autres

- 29 shy

XTPI1 - Recettes dexportation tourisme XOTSER =Recettes dexportation autres services

XSER = Exportations totales de services non facteurs X = Exportations totales de biens et services non facteurs V Volume des exportations en tonnes= XPI =Indice des prix a lexportation M-Elas =Elasticite des importations (par rapport au PIB) MGDP = Rapport des importations au PIB MPI Indicedes prix a limportation=

Monnaie prix et administration

DOMeR =Credit interieur ajuste RES =Avoirs exterieurs nets MS2 - Hasse monetaire (monnaie et quasi-monnaie) IPDEF = Coefficient de deflation implicite PIB GRIPD =Taux de croissance de IPD CURREY - Revenus courants de ladministration CUREXP =Depenses courantes de ladministration DTXOTH =Taxes directes et autres revenus INOTX = Taxes indirectes

Balance des paiements (en dollars EU courants)

EXPORT =Exportations biens et services non facteurs IMPORT _ Importations biens et services non facteurs RESEAL =Deficit en ressources NETINT = Paiements d I interets nets INTPUB Paiemcnts d I interet publicsltshy

INTOTH =Autres interets NETDII =Revenu dinvestissement direct net NETDFI =Investissement etranger direct net KSTK Capital etr=~-_ger

WRKRHT =Transferts de salaires des travailleurs emigres NETFSY =Revenu net des facteurs de production NE TOFY =Autres revenus nets des facteurs de production CAPGGL =Dons en capital et prets similaires a des dons DBTPUB =Tirages sur prets publics DBTOLT = Tirages SUT prets prives non garantis AMT =Paiements damortissement NET =Flux net de capital CHGRES =Variation des reserves RL - Niveau des reserves

- 30 shy

L Egqations du modele

YAGNOL = YAGNO~_lmiddot (1 + ga)

YAGOL = YAGOLt _1 bull (VOLOt

VOLOt

_1

)

YAG YAGOL + YAGNOL

JAG = donneurol

MIN YMlNt _1 (PRPHOStPRPHOSt_1 )

MIN donneurol

YPET = donn~

IPET = donn~

YENER = -259 + 243 MAN

JENER = 80 YENER bull (YENERYENERt_1 - 10)

YFOODP 3156 + 031PC + 436 YAGOL

IFOODP donne

ITEXT = donn~

YTEXT 120 bull (60 ITEXTt _1 + 30 ITEXT t

_2

+ 10 ITEXT t

_ 3

) + YTEXT t

_ 1

ICHEM = dann~

YCHEM == 130 (42 ICHE~_l + 42 ICHEMt _2 + 16 ICHEM t

_3

) + YCHEI_l

MANDT = donn~

MANOT 135 bull (49 IMANOTt _1 + 37 IMANOTt _2 + 14 IMANOT t

_ 3

) + YMANOT t

_ 1

YCONST = 159 n + 470 I2 + 202 13

IMAN IFOODP + TEXT + ICHEM + lMANOT

YMAN YFOODP + YTEXT + YCHEM + MANDT

n MAN + IPET + JENER + DUN

I2 = IGOV + IAG + ISERDT

13 = ITRC + ITRM

YTBC = -520 + 0921 GDPFC

ITRC = 60 bull YTRCt bull (YTRCt

YTRCt

_1

- 10)

ITRC = (ITRC + ITRC _ + ITRC _ )30t t t 1 t 2

- 31 shy

YTRM = YTRM _ (1 + gtrm)t 1

ITRM = donne

YSEROT = 2884 + 3267 PC

ISEROT 30 YSEROT bull (YSEROT YSEROT _ - 10)t t t 1

ISEROT = (ISEROT + ISEROT _ + ISEROTt _2)30t t t 1

YGOV = 860 + 5098 CURREV _t 1

IGOV donne

GDPFC YAG + YMIN + YPET + YENER + YMAN + YCONST + YTRC + YTampf + YSEROT + YGOV

IF = lAG + IMlN + IPET + IENER + MAN + ICONST + ITRC + ITRM + ISEROT + IDOV

MCAP = -1205 + 6740 Il + 2149 I2 + 3841 I3

MITEXT = - 033 + 783 YTEXT

YMANXT = MAN - YTEXT

MIOTH = 3157 + 1059 YMANXT

MINT = MITEXT + MIOTH

MFOOD -2999 - 3073 YAG + 0866 PC + 4939 RPIFOao

MFUEL = donne

MCON oC bull PC

cL = donne

MSER -623 + 084 GDP

MPISER MPISERt_1 bull (1 + gmps)

M3ER MSER MPISER

MG MCAP + MINT + MFOOD + MFUEL + MCON

MGFOB = MG 921

MPIG = MPIGt 1 bull (1 + g ) - mpg

MG = MGFOB MPIG

M = l-flER + MGFOB

M = MSER + MG

MPI = MM

DSTK = GDP - PC - GC - IF - X + M

- 32 shy

I

log IPD

TXSUB

GDP

lRDTX

CURREV

CUREXP

GC

MS2

DOMCR

GNP

GNY

PC

C

GDS

GNS

GNSPUB

GNSPRI

XOLO

XVOLO

XAG

XPROS

XVPHOS

PRPHOS

XPET

VPET

== IT + DSTK

= -5811 log GDP + 655 log MS2 + 2191

= 88 INDTXIPD

= GDPFC + TXSUB

(YGOV YGOV _ - 10)t t 1

== 3319 + 0144 GDP

2022 + 430 bull M

== (DTXOOR + INDT)IPD

= CUREXPt

_1 bull (1 + gg)

== GC _1 bull (1 + gg)t

= MS2 _ middot (GDPGDP _ + 04)t 1 t 1

== DOMCRt_l (GDPGDP _ -1 bull 15 + 1)t 1

= GDP + NFY

== GNP + TTADJ

= 6810 + 581 GNYt _ + 3851 (GNY - GNY )1 t t-1

= GC + PC

== GDP - C + TTADJ

== GDS + NFY + NCT

== CURREV - CUREXP

GNS - GNSPUB

= XVOLO 329

== donne

= XAGt _ bullmiddot (1 + gxag)1

== XVPROS bull 535

= PRPHOS - (23 + 1l44 YCHEM)

dorme

= XVPET 10

donne

- 33 shy

XMAN = XMAN + 184 d YTEXT + 176 ~ YCHEM + 551 j MANOT + ~ XFOODPt _1

XFOODP = XFOODPt _1 (1086)

XG XOLO + XAG + XPHOS + XPET + XMAN

XTRM = XTRl_1 (1 +gtrm)

XOTSER = XOTSER _ bull (1 + g )t 1 xs

XSER = XTEU1 + XOTSER

x = XSER + XG

XP IOLO = donn a

XOLO = XOLO XPIOLO

XPIH = donna

XPHOS XPHOS XPIPH

XPlPET = donne

XPET = XPET XPIPET

XPIOTH = donne

XMAN XMAN XPIOTH

XPlAG donne

XAG XAG XP lAG

XG = XOL0 + XAG + XPHOS + XPET + XMAN

XPISER = XPISER (1 + gmps)t _1

XSER-l(- XSER bull XP LSER

XPI = (XG + XSER)X

TTADJ = (XG-MPI) - XG

XADJ X + TTADJ

XGADJ = XG + TTADJ

EXCHR donne

EXPORT = (XG + XSER) EXCHR

IMPORT = Mgt EXCHR

RESBAL EXPORT - TI1PORT

- 34 shy

INTPOB bull calcul~ par Ie programme

NETDII = 08 KSTK + 10 XPETt

NETDFI = donn~

KSTKt = 91 KSTK + NETDFl _t _1 t 1

INTOTH donne

NETINT = INTPUB + INTOTH

NETOFY = donne

donneWRKRMT =

NETFSY = NETINT + NETOFY + WRKRMT + NETDII

donneNETTRN =

CAPGGL = donne

CURBAL = RESBAL + NETFSY + NETTRN

donnemiddotDBTPUB =

DBTOLT = donne

AMTPUB = calcule

AMTOLT = calcul~

NETPUB = DBTPUB - AMTPUP

NETOLT = DBTOLT - AMTOLT

CHGRES = - (CURBAL + NETDFI + CAPGGL + DBTPUB + DBTOLT)

RL = RLt _ - CHGRES1

RLM = RLM

IF RLM ~ 25

DBTPUB = DBTPUB + (25 M - RL)

- 35 -

Emploi

EAG 25 ~ YAG + EAGt _l

EMIN donn~

YENPET YPET + YENER

EENPET 09 L1 YENPET + EENPETt _l

EFFODP = l) Ll YFOODP + EFOODPt_l

ETEXT 154 ~ YTEXT + ETEXTt _1

ECHEM = 11 J YCHEM + ECHEMt _1

EMANOT 45 LJ YMANOT + EMANOTt_l

EMAN EFOODP + ETEXT + ECHEM + EMANOT

ECONST 64 Ll YCONST + ECONSTt _1

ETRC 10 L1 YTRC + ETRCt_l

ETRM =65 L1 YTIU1 + ETRMt-l

ESEROT 19 L1 YSEROT + ESEROTt _1

EGOV 84 L1 YGOV + EGOVt-l

E~T EARTt_l bull 102

ETOT EAG + EMIN + EENPET + EMAN + ECONST + ETRC + ETRl1 + ESEROT + EGOV + EART

Productivite isme

pour Ie l secteur

p = YE1 1 1

DIAGRAMME DES FLUX DU MODELE DE CROISSANLE

DONNEES ENTREES

LEXQUE

y 1 Y 2 Valeur agoutee par secteur

1 2 I nvestissement par secteur E - Emploi

G DP Produit I nterieur brut I CO R Coefficient marginal de capital

1 F - I nvestissement fixe total M - Importations

x shyRG shyG R GC shyPC

C ASTK

Exportations Deficit en Ressources Recettes de lEtat Consommation publique Consommation privee Consommation totale Variation des stocks

World Bank-8122IR

-----------------------------------------------

- 37 -

TUIISIA(RIJIl ) lnw GRniNTH

IQ71 ten 2 IQ73 IQ7a IQ75 IQ76 IQ77 lQ78 IQQ lQ8n

SEC~~PAl RRFAK~OW~ OF valUE ADnEn fCONqTANT I Q~II lll IIIN (toUR) -_------------------_-------------------------------------shy

211- VAGNrll 1002nn 12110 0 P2311 127(103 n~2Q2 137tfl3 la23QQ la7383 1lt2541 157B8n ~a7 VAGOl 1gt800 H son 12~QR tAlgtbQ In275 tllQ IQ5nQ Ill 5IH 21304 222B 2aA VAG 11b000 151I00 illl70Q aA7 HlA567 151o5 -IQ07 11I77(Q t738a5 180111~

25~ VFODDP aQOO lll200 2b8BI 31711Q 32blgtb lllQb7 ~6b76 3R56b an~4b In04n 5Q YTFXT 11200 t3Qon 1~lCjC IQqC 2112l 0 2QCjas l53CO a I bull bOC 48l55 )75lt 2b VC IltIE 101 bbiIO 7lOn 9IIIIQ 11A13 gt021 17 517 IAA5A IQ1I42 2t0~9 2i6ao 2~3 vMAlIInT IfIQ(lO 2~7(n b(IIFI tQ orll ~2803 2aQ 1I~lIb IIIICI 55 an h3411o 2~5 VtolAlII 100 7QIgton 7 11 703 Q~11fi 0117211 lIC1HII 1332lo IIA1I07 155113 IAII921 50 VIo1IN 11bOO 1111(1) 12110 13lt3C1 nQlb 15HR 17a20 IA 11 t8813 20S 252 VPET 2gt500 2CjIon 25000 25110 78QII 211 bCl7 ~15(10 nol~ 311a 1l6 3511811 2511 VENER IlOO 111500 16lt35 IQAOCI 728Q 2b4011 297115 nan 376 a23ab 266 VTRC qqOO iQII00 amp2700 721151 7lt11112 IIIIQ07 Qn701 Qfgt1I6C1 l nl6 Qb 111807 2ampB HRM bOO 3031)0 bAOO 51C1 27711 30B2 3351 36A811 110572 aa62lt1 7n VSERClT IAS700 213400 19II()O 2411~O7 b50ib nR30~ 2Q4CiP ~nRn 326050 ~algt1I7t 272 YGOV 911700 100200 tl01I00 12IIA 14050 5aq~Q tblla711 17537~ IA70AO 20212lt ~77 VCIINST 1)991)0 55a1)0 b5ClOO A2180 AUltl2 85QOn II~ 2M IICIIIOI QII652 1015511 27 GDgtFC ~HbOO 7113700 72Cj7 Anllb Qln213 Q71lAn Inllt75 11()A237 lIPlH 1210437

5fCTIIlIAl BIEAIlt OOIlli elF VALliE AIHlfrl GlnIllTH lATES

ab YAG~Ol noon 2011511 1000 IInoo a n no qoon Json 5500 3500 3500 2117 VAGOl Ot)on 9C13b7 -nObll2 snt79 -121121 11170b a50n 1IlOO 1I5nO 115011 ae VAG 0000 11552 -It711 I1I7 t 8117 51 B ~bI9 62n 3b22 3623

~56 YFtlOOP 0000 Hlll9 -21aOI IA183 2A1a 7oal a1I89 5 I 52 53C15 588Q 25Q YTEXT oono 2~t07 17~~2 11110 236sa gt1lt11- lQ6I1R t7 b911 tb22a 15303 2ampt VC~EM 0000 tAIA 21131 2502~ 27212 IbCj61i 7bB 52111 6llIb 745 2amp5 YIANOT 0000 2597 97A2 IIIIbll n1l1 nb7lt 1356 t ll 21a tll1I2a 11111117 265 YMAN nooo 2Q221 -1127 t7122 13bla 13Q3 116bO II5Q2 tl5qb 11 706 250 YMIN 0000 17211 2bA 9321 52~J 1gt000 11111 lInOO 58IIb Q25Q 252 VPET 0000 Q7A7 3101 oa5lt1 110QO 287E1 lt1767 6b81) b25 28C19 254 VENER 0000 Qllall 14051 lQ1I011 15393 tlil0 1280a 382 12113Q 1212 Ob6 VTQC 0000 211j1lC aAIIltI 15551 ltI2Ql 7230 b811 6 11 00 701lA 7tl22 bll VTII01 0000 15bllltl -11551 -6000 toOOO 10 bull 0 0(1 10ono InOOO toOOO 10000 no VSERIIT 00(10 14917 2RI 1IIB7 II 3amp2 1I9QB 5011amp 51130 5705 638 272 VGW 0000 CI(l1I 10110 loqua 15 Q7amp 11722 b500 ~~2amp bamp13 804l 277 YCIIMST oono 11022 111953 2a705 24lt)b -03C1a 211gt0 ~63t 51111 1n2 278 GDPFC nooo 177altl 1151 1~o711 f~amp70 amp7115 bIIl a31 b 611(i 711

GOPFC AV~ II-YR GR bullbull FOQ ~flfCTFD PO nNlY (AVE gwawN AT FND nF II VP p~)

------__--------------------------------------------------------------shyUOA GR-AVa 000 0 0000 000(1 0000 0000 7(197 0000 0000 0000 ~7111

EXPFNDITUPE ON GDP CnN~TANT IQampb tolIllION OTNARS --------------------------------------__-----shy

317 TX9UR QbOOO lOIiton 115li7l 111321 ICjQClQ2 177lt)Cl7 l A7559 0271A 3053 ltab6al 5iA GOP 721600 IIUA80~ 1amp7730 ltlA~Cl37 107amp2115 1151H7 22Aamp11I 110Q5Cj lq051127 1517085 BCI NFY -1lno -Q200 -123I1b -15077 -111 121 -naSb middot2307 -10lt10 11 9135 -1325 It CI GNP 7~500 159~OO AiS3I1U Q710 10~207R 1137Q21 1lt=163(17 1000117 13lt)6292 150Q760 31 0 TTADT 16500 5bIOO 1100(13 106280 118u58 61111gt 1101112 ~n 50(1 81725 8623 32n GNV 7amp3000 A9bonn 903117 1I171t3 Q l1C05~amp 121111)21 12Qamp6a9 131153117 IIROO7 15C1b283nil GNS ISbOO 21)gt1100 Ptlt)Ot 277b8tl 2547Q] gtb~calgt 2I1U5QR 3011795 H6U6 5bQ7I1b 312 GNSPIJ 0000 171Ion IHQ70 21t(Ibamp 21I075 25tll 11 255 I IIb n~23 293002 31AQOO

- 8 shy

Tableau 2 PETROLE BRUT ET PRODUITS PETROLIERS Production consommation importations et exportations

(Volume en millions de tonnes)

Cas 1973 1974 1975 1976 1977 1978 1980 1985

Production

1 39 39 43 45 49 52 55 55 2 39 41 48 60 66 71 74 75

Iportat ions

1 ID 07 08 08 08 08 08 16 2 10 07 08 08 08 08 08 18

Consommation interieure

1 12 13 14 15 16 18 20 29 2 12 13 14 16 17 19 22 32

Exportations

1 38 33 37 37 40 42 42 42 2 38 35 41 52 57 60 60 60

14 Les perspectives du secteur minier dependent des estimations de proshyduction des mines de phosphates qui constituent 1es deux tiers de 1a valeur ajoutee par Ie secteur Le taux de croissance de la valeur ajoutee dans Ie secteur repose sur un taux de croissance suppose constant pour les aut res mishynerais et sur deux projections differentes pour les phosphates Ces estimashytions de production de phosphate proviennent de lanalyse par 1a Banque du projet de Gafsa qui imp1ique une restructuration et expansion de 1a producshytion On estime que 1a production des phosphates atteindra 6 a 65 millions de tonnes en 1981 suivie dune croissance annuelle a un rythme de 2 (voir Tableau 3) Les investissements dans Ie secteur minier sont les memes dans tous les cas avec quelques modifications pour tenir compte pour certaines annees des revisions dinvestissement pour Ie projet Gafsa

- 9 shy

Tab Ieau 3 PROJECTIONS POUR LE SECTEUR MINIER

Cas 1973 1974 1975 1976 1977 1978 1980 1982 1985

Valeur ajoutee dans 1es mines (taux de croissance)

1 2

26 26

93 180

53 98

125 133

111 98

40 36

93 80

20 20

20 20

Production de EhosEhates (millions de tonnes)

1 2

35 35

38 41

40 45

45 51

50 56

52 58

59 65

61 68

65 72

Investissernents secteur minier (millions de dinars prix 1966)

1 2

45 45

97 97

157 180

30 60

50 50

30 30

30 30

30 30

30 30

15 Le secteur tourisme avait ete projete initialement sur 1a base des donnees du Quatrieme Plan Ceci supposait une expansion tres rapide du secshyteur au cours du Plan etant donne que 1a capacite hote1iere devrait augmenter de 48000 lits en 1972 a 85000 1its en 1976 et que lon supposait constantes aux taux de 1972 loccupation et les depenses touristiques journalieres Cette expansion devait se pOtlsuivre jusquen 1985 au taux de 10 par an Lirnpact de 1a crise de lenergie et les taux de croissance plus bas prevus pour Ie PNB en Europe de lOuest ont change profondement les perspectives pour ce secteur Au lieu du taux de croissance de 16 obtenu en 1972 la croissance en 1973 et 1974 semble avoir ete negative Apres cette periode de stagnation on proshyjette un retour possible au taux de croissance a long terme de 10 par an prevu initialernent a partir de 1975 les recettes touristigues dans 1a bashylance des paiements sont projettees sur 1a meme base Linvestissement dans Ie tourisme est fonde sur des informations recentes fournies par Ie Gouverneshyrrent tunisien

16 Le produit interieur brut total au coot des facteurs et en prix consshytants est simplement 1a somrne des treize secteurs dont 1a valeur ajoutee a ete calcu1ee dapres 1es equations ci-dessus Les taxes indirectes nettes de subshyventions sont estimees a 88 ~~ des taxes indirectes tota1es et si on les ajoute au PIB au cout des facteurs on obtient Ie PIB aux prix du marche De meme linvestissement fixe total est determine en ajoutant les investissements secshytoriels

x

- 10 shy

17 Les ICOR pour chaque secteur lorsqu I i1s sont utilises resu1 tent dune comparaison entre les ICOR implicites inclus dans la version provishysoire du Plan et des tendances historiques II est interessant de noter qu avec l augmentation de la croissance durant ces dernieres annees 1es ICOR sectoriels en Tunisie ont diminue jusqua un point ou i1s sont du meme ordre que les niveaux mondiaux moyens Les ICOR de la periode passee ont ete calshycules en utilisant une moyenne mobile sur cinq annees et 17 supposant un reshytard dune annee entre linvestissement et la production- Les ICOR imshyplicites extraits du Plan ont ete calcules de 1a meme fa~on i1s sont bases sur la derniere annee 1976 et comprennent par consequent les investissements faits ou sur Ie point detre faits pour les annees 1972 a 1975 Le tableau ci-dessous donne les resultats par secteur pour les ICOR calcules pour les annees 1968 a 1972 les ICOR extraits du Plan et les ICOR utilises dans Ie modele (selon Ie cas)

Tableau 2

Agriculture lgt1ines Petrole Energie Manufactures total Industries alimentaires Produits chimiques Textiles Manufactures autres Transports communications Tourisme Autres services

TOTAL

1968

-219 53 30 57 52 53 18 69 56 43 38 60

1i

Nentrent pas dans Ie modele

ICOR PAR SECTEUR

1969 1970 1971 1972 Plan Modele

-1163 -170 50 17 21 x 1804 -252 863 55 245 x

32 29 33 52 403 x 71 60 66 82 133 80 56 58 38 24 34 x

-68 -42 35 09 38 30 24 27 27 40 29 30 39 40 32 26 20 20 54 45 47 41 36 35 56 34 76 48 115 60 40 45 34 32 46 40 43 34 25 17 26 30

5amp ial 1a2 ~ ia1 x

comme facteurs de production

11 Pour etre precis lequation pour lICOR dun secteur i donne durant la periode est

iii iiiIeOR =I -l I _ ~ I _ ~ I _ ~ It t t 2 t 3 t 4 t _5 yi yi

t t-5 Les chiffres dinvestissement sectoriel exprimes en prix courants sont tires des publications du Ministere du Plan et ajustes en dinars constants 1966 en utilisant Ie coefficient de deflation implicite global pour linvestissement fixe

- 11 shy

18 Connne on peut Ie voir dans Ie tableau ci-dessus les ICOR sec to-riels extraits du Plan correspondent approximativement au niveau des moyennes historiques Les rCOR pour lagriculture et les industries alirnentaires ne sont pas tres utiles etant donne que les production agricoles sont tributaishyres des conditions atmospheriques et que les investissements passes (dans lirrigation par exemple) nont guere connu de succes dans la lutte contre la secheresse LrCOR du secteur minier est extrernement eleve de nouveaux investissements etant necessaires meme pour maintenir les niveaux de producshytion actuelle LICOR eleve pour Ie petrole resulte de la cornbinaison entre la production de petrole brut et Ie raffinage dans un merne secteur avec une production de petrole decroissante durant la periode alors que des investisshysements futurs sont prevus dans les raffineries Le faible ICOR projete pour les textiles reflete Ie fait que-les nouveaux investissernents prevus dans ce secteur concernent surtout la fabrication des vetements qui a une intensite capitalistique inferieure a la filature et au tissage

19 Dune maniere generale dans Ie modele les IGOR irnplicites du Plan ont ete adoptes mais ils ont ete modifies lorsque la difference avec les tendances passees devenait importante Etant donne que de nombreux invesshytissernents devant etre realises pendant la periode du Plan ne parviendront a leur plein rendernent quapres Ie Plan une revision en baisse est apparue reashyliste dans certains cas Ainsi 1 ICOR pour 1 energie a ete reduit de 133 a 8 et celui pour les transports et les communications de 115 a 6 On se demande auss si les investissements tres importants prevus dans ces secteurs pourront etre realises Dun autre cote 1 ICOR pour les autres services a ete augmente de 26 a 3 etant donne que les projections du Plan sont peutshyetre optimistes De fa~on a empecher des variations brutales et des niveaux dinvestissement negatifs les investissements dans les services ont ete ajus tes a laide dune moyenne mobile de trois ans et ont ete pris comme nuls si lestimation initiale apparaissait negative Linvestissement par ladminisshytration centrale (pour linfrastructure) est base sur les projections du Plan pour la periode 1973-1976 Apres 1976 linvestissement de ladministration est suppose croitre au meme taux que la valeur ajoutee par ladministration Apres quelques experiences avec un ICOR pour Ie secteur des industries alishymentaires on a prefere une estimation independante

D Emploi et population

20 Lemploi est projete sur une base sectorielle en utilisant des coefshyficients marginaux productionemploi Bien que cette methode soit quelque peu rudimentaire elle nous a neanrnoins permis de prendre pour base les evashyluations demploi en 1972 extraites de la version preliminaire du Plan Ces evaluations malheureusement ne sont pas disponibles sur les memes bases pour les annees precedentes et les statistiques disponibles different dans leur definition de lemploi En consequence il ne nous a pas paru opportun de

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developper ties equations en utilisant des chiffres perimes etant donne que cela produirait des evaluations non comparables avec celles contenues dans Ie Plan Ue plus une part importante de ces series historiques sur lemploi ne constitue quune estimation provenant de statistiques de production utilisant des coefficients fixes

21 Les coefficients marginaux productionemploi (lLOR) sont calcules en prenant laugmentation demplois (en milliers) projete dans Ie Plan et en la divisant par laugmentation de valeur ajoutee en prix constants (en millions de dinars) provenant egalement du Plan (1972-76) On en tire un ILOR imshyplicite qui resulte des travaux faits par les diffcrents ministeres en evashyluant la composante emploi dans des projets specifiques Les resultats de ces calculs sont presentes dans Ie tableau ci-dessous de meme que Ie coefficient marginal productionemploi (LY) pour lannee 1972

Tableau 3 PRINCIPAUX COf7FICIENTS PRODUCTIONEMPLOI HARGINAUX- ET HOY ENS

(1972-1976)

Secteur LY ILOR (1972) (1972-76)

Agricul ture 538 00 Mines 161 -20 Energie (pet role exclus) 015 009 Industries a1imentaires 097 040 Textiles 369 154 Produits chimiques 094 011 Manufactures autres 150 045 l1anufactures total 159 091 Construction 091 064 Transports communications 063 030 Tourisme 065 065 Services aut res 071 039 Services administratif 118 084

TOTAL 209 062

1 Ces coefficients exc1uent 1 i emploi dans Ie secteur artisana1 etant donne que 1a valeur ajoutee par cet emp10i napparaIt pas dans les comptes nashytionaux Les coefficients totaux sont calcu1es par rapport au PIB au cout des facteurs LILOR pour les industries alimentaires est calcu1e sur la base 1973 au lieu de 1972 cette derniere etant une annee exceptionshynelle etant donne 1a recolte dolives record et par consequent une proshyduction inhabitue11e dhui1e dolive

- 13 shy

En general Ie modele a utilise les lLOR tI ci-dessus pour projeter 1 emploi a lexception de lILOR correspondant au sous-total pour lindustrie manushyfacturiere et de lILOR total pour leconomie etant donne que lemploi dans ces deux cas est base sur la somme des dfffirentes composantes Pour lagriculture nous navons pas utilise ltllLOR implicite du Plan egal a 00 mais substitue une valeur de 25 Ie Plan suppose quil ny aura pas demplois nouveaux crees en agriculture ce qui constitue une hypothese extreme II est toutefois difficile de savoir quel est 1 ILOR Ie plus approprii~ etant donne quun so~q-emploi important touche les 800000 personnes actives dans 1 t agriculture en 1972 En d autres termes une augmentat ion subs tantielle de production agricole serait probablement possible sans augmenter 1 emplo simplerrent par une utilisat ion plus effi cace de la main-d oeuvre actuelle

22 Sur ces 800000 emplois dans lagriculture Ie Plan indiCue qui y a 400000 travailleurs hommes employes a plein temps 150000 travailleurs saisonniers hommes et 250000 femmes Si lIon adrret que ces dernieres sont aussi des employees saisonnieres au ne sont employees quIa mi-temps cela sl shygnifie que 400000 personnes soit ne travaillent quJi mi-temps soit sont sous-employes En admettant que ceux-ci ne travaillent qu un tiers du temps des employes a plein temps Ie nombre demp1oyes a plein temps equivalant aux 800000 travailleurs Sl cve environ a 530000 En comparant ce chiffre J la valeur ajoutee dans lagriculture en 1972 Ie coefficient moyen production emploi seleve a 356 On peut supposer que Ie coefficient marginal ne sera pas aussi eleve~ etant donne que lintroduction de nouvelles varietes de graishynes laugmentation de lirrigation la recanisation et les methodes de culshyture amelioree augmenteront la productivite des travailleurs deja employes en agriculture II n y a aucun moyen sur pour evaluer 1 fIILOR pour 1 agriculture dans lavenir mais il sera certainement inferieur a 356 Dune maniere quelshyque peil arbitraire nous avons utilise un coefficient de 25 pour nos projecshytions sur une base de 530000 travai11eurs employes en 1972 Le chiffre de 530000 pour lagriculturc 1 pour effet dabaisser Ie niveau de lemploi en 1972 de 1385000 selon lestimation du Plan a 1115000 Cette evaluation de lemploi en terns_dequivalents ~ p1in cemps per~et_une ~illeure comshyparalS1l avec 1es cnldres de productlon-- El1e condul t a abllsser Ie coefshyficient productionemploi de 209 a 148 Etant donne limportance des emplois inutilcs dans Ie secteur minier qui seront en partie climines pendant la peshyriode du P1an~ nous avons utilise une estimation independante de lemploi dans ce secteur et qui nest pas lH~e a la production miniere On a suppose que Ie niveau demploi baisserait de 19000 en 1972 a 16000 en 1976 et se mainshytiendrait a ce niveau jusquen 1985

1 Les 80000 travailleurs saisonniers en dehors de lagriculture~ ne sont pas pris en compte et consideres comme travailleurs a plein temps Bien que cela produise une legere distorsion dans les chi ffres ce n est pas un probleme important leur nombre etant peu eleve De plus un ajusteshyment serait tres difficile la part de lindustrie netant pas connue

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23 Le tableau ci-dessus presente un aspect assez interessant du Plan Les coefficients productionemploi moyens sont substantiellement plus cleves que les coefficients marginaux ce qui implique que les nouveaux investisseshyments ont une productivite de main-d -oeuvre beaucoup plus forte que les proshyjets existants Dans lensemble Ie LY est de 209 alors que l1LOR est de 062 On sais aussi que les coefficients de capital marginaux sont egaux ou peut-etre legerement plus eleves que les coefficients passes de telle sorte que les coefficients marginaux implicites capitalemploi doivent egaleshyment etre plus eleves que les coefficients moyens capitalemploi La raison pour laquelle Ie coOt marginal de creation de nouveaux emplois en termes dinshyvestissement et de production devrait etre beaucoup plus eleve dans Ie Plan que la moyenne passee est tres difficile a expliquer completement En general de nouveaux investissements ont tendance a introduire de nouvelles technologies qui tendent a augmenter lintensite capitalistique alors que lexpansion de production avec les technologies actuelles peut apparattre comme difficile ou impossible Neanmoins les lLOR implicites dans Ie Plan pourraient ne pas etre aussi eleves si on avait mis laccent sur une maximisation de lemploi dans les nouveaux investissements

24 Le taux de croissance de la Eopulation est suppose eurotre de 28 par an jusquen 1976 puis diDdnuer jusqua 24 par an vers 1980 et se maintenir a ce niveau jusquen 1985 Les taux de participation de 1a main-doeuvre deshyvraient passer de 289 en 1972 a 293 en 1976 a la suite du changement dans la pyramide dSge de la population Apres 1976 ce taux diminuera proshygressivement pour atteindre un niveau de 29 qui restera constant au-dela de 1980 Levaluation de la main-doeuvre obtenue par Ie produit du taux de participation par la valeur estimee de la population est diminuee des migrashytions prevues pendant la periode de projection La baisse prevue de la croisshysance en Europe de lOuest liee a des controles plus severes de limmigration des travailleurs etrangers a conduit la Banque a considerablement diminuer ses projections

25 Le sous-emploi est simplement represente par la difference entre lemploi projete et la main-doeuvre projetee Etant donne que nous avons exprime les chiffres demploi en equivalents plein temps Ie sous-emploi proshyjete ne represente pas Ie nombre reel dindividus sans travail mais Ie potenshytiel inutilise de main-doeuvre De la mBme fa~on Ie taux de sous-emploi calcule equivaut au taux de capacite inutilisee de la main-doeuvre

E Exportations

26 Les exportations de produits ont ete reparties entre leurs principales composantes et sont fondees en grande partie sur les niveaux de production secshytorielle projetes La production tunisienne nest probablement pas affectee par les prix de vente mondiaux pour ses produits et les prix mondiaux ne sont generalement pas influences par la production tunisienne Etant donne que la Tunisie na de part predominante dans aucun de ses marches dexportation ces hypotheses semblent realistes

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27 Les exportations dhuile dolive sont fondees sur la projection de la production dolives (voir plus haut) et sur une estimation du taux dexshytraction et de la quantite dhuile destinee a la consommation locale Le taux dextraction dhuile dolive par Ie passe sest situe entre 18 et 22 (les recoltes les plus importantes tendant a produire moins dhuile et plus deau) Une moyenne cpnservatrice de 20 pour iute la periode a ete retenue bien quon pourrait eventuellement envisager- un chiffre aussi eleve que 25

28 La production dhuile dolive nest pas entierement exportee et la quantite reservee a lusage local semble varier selon limportance de la recolte Dans nos projections nous avons suppose une retention interieure de 25 de la production soit Ie taux moyen pendant la periode 1968-72 (pour 1962-72 Ie taux est de 26 ) En multipliant Ie taux de retention par Ie taux dextraction on obtient Ie taux des exportations dhuile (en tonnes) egal a 15 de la quantite dolives produites en tonnes Pour evaluer les exportashytions a prix constants la quantite dhuile est multipliee par Ie prix (1966) de 329 dinars par tonne Pendant la periode 1967-72 Ie prix moyen a varie de 348 a 361 dinars par tonne La stabilite de ce prix est assez remarquable etant donne que durant la periode la production dhuile a varie dun minimum de 92 (1967) a un maximum de 900000 tonnes (1972) La facilite pour les conshysommateurs dhuile dolive a utiliser dautres huiles au moindre changement de prix relatifs a apparemment entrafne la stabilite des prix dexportation dans Ie passe II est certain que la production dolive correspond a un pheshynomene cyclique extr~mement dependant des conditions atmospheriques sans compter Ie cycle de production des arbres eux-~mes Les projections represhysentent donc des tendances a long terme et non des previsions reelles de reshycoltes annuelles (a lexception de 1973 et de 1974)

29 Les exportations de phosphates resultent de la production des phosshyphates (voir plus haut) avec ajustement pour la consommation locale de phosshyphates dans lindustrie manufacturiere de lacide phosphorique La consommashytion interieure a ete estimee de la fa~on suivante la totalite de la producshytion de 1972 de produits phosphates a ete traduite en tonnes equivalentes de phosPhat~brut en utilisant les facteurs de conversion standards pour chaque produit- ce qui a donne comme resultat une estimation de 983000 tonnes de phosphates Lutilisation locale de phosphates projetee a ete estimee sur la meme base dapres la version preliminaire du Plan et a ete comparee a la valeur ajoutee projetee a prix constants On en a tire un coefficient marginal de 03144 et lequation totale pour la consommation locale des phosphates (DPC)- se presente comme suit

DPC = 023 + 01144 YCHEM

11 Dapres les conversations avec M Scalabre expert de la FAO a lOffice des huiles a Tunis

11 Hyperphosphates superphosphates simples superphosphates triples acide phosphorique et engrais

11 La constante est determinee de fa~on a etre en accord avec les donnees 1973 sur la consommation de phosphates

- 16 shy

En soustrayant la consommation locale de la production totale on obtient les exportations de phosphates bruts Les exportations de petrole sont fondees sur la production du secteur (voir par 12)

30 Pour les exportations des autres produits agricoles une estimation externe est utilisee jusquen 1976 sur la base de previsions faites par Ie Ministeredu Plan par la suite on projette une augmentation a un taux de croissance de 25 par an de 1977 a 1980 et de 2 apres 1980 Ceci suppose une augmentation de loffrede produits agricoles sur Ie marche local et se compare au taux de croissance en termes reels denviron 3 par an pour la periode de 1965-72 Ces produits sont principalement des agrumes des dattes d~~ amandes et aut res fruits et legumes frais exposes a un marche tres compeshytitif du a la concurrence des autres pays europeens et mediterraneens

31 Selon Ie Plan les exportations de produits manufactures croitront de 455 millions de dinars en 1972 a 1168 millions de dinars en 1976 soit un taux de croissance composee de 265 Si on deduit les deux sous-categories principales produits chimiques (principalement les produits a base de phosshyphate) et textiles (principalement des produits finisy compris les chaussushyres) Ie taux de croissance des produits restants nest que de 119 La croissance rapide des exportations de produits chimiques et de textiles depend eVidemment de la realisation des investissements prevus dans ces secteurs Durant la periode du Plan nous avons calcule que Ie rapport entre laugmentashytion de valeur ajoutee et laugmentation des exportations serait de 176 pour les produdts chimiques de 184 pour les textiles et de 0551 pour les autres produits manufactures Etant donne quil a semble utile de pouvoir changer lallocation dinvestissements entre les secteurs dans Ie modele et que par consequent cela pourrait faire varier les exportations nous avons utilise lequation suivante pour projeter les exportations des produdts manufactures

XMAN =XMAN _ ~ YTEXT 184 + 176 YCHEM + 0551 YMANOT XFOODP t t l

Ou XMAN - exportations produdts manufactures YTEXT =valeur ajoutee textiles prix contants YCHEH == valeur ajoutee prodults chim1ques t prix constants YMANOT =valeur ajoutee aut res produi ts manufactures XFOODP =exportations produdts alimentaires

On suppose dans la ligne des estimations du Plan que les exportations des industries alimentaires augmenteront de 86 par an Ces produits ne represhysentent quune part minime des produdts manufactures exportes et consistent en vin sucre et produCts en boites

- 17 shy

32 Les exportations de biens sont donc la somme du petrole des phosshyphates de lhuile dolive des autres produits agricoles et des produits mashynufactures Lexportation de services autres que les services facteurs de production est divisee en deux groupes importants Ie tourisme et lea aut res services Les projections des recettes touristiques sont fondees sur la croisshysance projetee de la valeur ajoutee comme decrit au par 15 ci-dessus Ce taux de croissance est applique aux revenus 1972 convertis en prix courants en utilisant un indice projete des prix dexportation pour les services Les exportations des autres services refletent les estimations tunisiennes recentes jusquen 1975 Elles sont supposees augmenter de 65 par an jusquen 1985 ce qui represente Ie meme taux de croissance que celui utilise par Ie Plan pour la periode 1972-76 (vraisemblablement a prix constants) Pendant la peshyriode 1966-72 Ie taux de croissance aux prix courants etait denviron 8 (ou denviron 6 en termes reels) La majeure partie de la croissance dans ce secteur est due a la vente de services de transport qui a son tour est liee au tourisme

33 Les prix a lexportation ont subi des changements importants dans les annees recentes a la suite de laugmentation generale des prix et de linshyflation mondiale Les prix presentes dans Ie Tableau 6 resultent de lanalyse par la BIRD du commerce international des matieres premieres avec quelques ajustements pour la Tunisiemiddot Le prix nominal du petrole tunisien en 1980 est projete a 1220 dollars sur la base des projections de la BIRD pour les prix sur les marches mondiaux Ceci entratne que Ie prix reel sera inferieur au prix 1974 apres application dun indice des prix internationaux Le prix des phosphates est projete a 3380 dollars en comparaison de la projection officielshyIe de la BIRD de 53 dollars (75 BPL FAS Casablanca) La difference tient compte du fait que Ie phosphate tunisien est de qualite moindre Le prix de lhuile dolive resulte dun indice des prix projete pour lhuile de noix de coco et applique au prix de lhuile dolive en 1974

- 18 shy

Tableau 6 PRIX A LEXPORTATION

1973 1974 1975 1976 1977 1978 1980 -1985

Hui1e dolive $tonne 1149 1657 1476 1362 1430 1502 1656 2113

Autres produits agrico1es taux de croissance () 80 50 50 50 40 40 40 40

Phosphates $tonne 107 402 431 393 295 295 338 431

Petro1e 2Jut ($bari1- ) (dinarstonne)

39 142

104 375

93 335

97 350

103 373

109 393

122 442

172 620

Autres produits taux de croissance () 80 129 50 50 40 40 40 40

Services non faeshyteurs de producshytion tau de croissance () 102 100 50 50 50 40 40 40

Prix internashy 2 r

tionaux (indice~ 1000 1195 1340 1471 1596 1724 1983 2782

1 La projection est basee sur un prix de 1625 dollar par bari1 en 1966 2 Projection du 16 decembre 1974

F Importations

34 Les importations sont projetees sur 1a base de categories types duti1isation finale a lexception des importations de produits alimentaires qui sont iso1ees parmi 1es importations de biens de consommation Les cinq classes sont 1es biens intermediaires 1es biens dequipement 1es carbushyrants 1es biens de consommation et 1es produits alimentaires Les equations de demande pour chaque groupe ont ete ca1cu1ees en uti1isant des correlations sur des donnees couvrant 1a periode 1960-72 Pour 1es produits intermediaires une ventilation a ete faite par 1a suite afin de separer 1es matieres textiles (liees a lindustrie du textile) des autres biens intermediaires (lies eux a 1a production manufacturiere non textile) Les equations pour ces groupes se presentent comme suit

- 19 shy

-2MITEXT -0033 0783 YTEXT R 0929 DI-J - 153= shy= ~lIOTH 3157 ~ 1058 YMANXT R = 0724 DW 180=

-2 =

-= -

Ou HITEXT importations produits textiles intermediaires

MIOTH - importations autres produits intermediaires YTEXT valeur ajoutee textiles YHANXT =valeur ajoutee manufactures textiles exc1us

En ce qui concerne 1es biens dequipement on a pense quil serait bon de poushyvoir iso1er leffet sur la balance des paiements des differents modeles dinshyvestissements sectorie1s On sait a priori que les investissements dans Ie secteur manufacturier par e~mple auront une composante plus e1evee de biens dequipement importes quun investissement en agriculture De plus une corshyrelation investissement fixebiens dequipement donne un coefficient plutot bas (0420)

-2HCAP 1475 ~ 04262 IF 0940 m-J 117R = -== (1317)

Ou MCAP -- importations biens d equipement IF = inves tissement fixe brut

Malheureusement il ny a aucune information sur la part dimportation dans linvestisseruent par secteur Nous avons done divise 1investissement en trois categories II investissements comportant une part d equipement importe imshyportante 12 i ~ves tissements dont 1a part est faib1e et 13 investisseshylOOnts dont la pact est moyenne Les elements entrant dans chaque classe ont ete choisis a priori et nous avons procede par approximations successives avant dobtenir lallocation finale entre les trois groupes Lequation finale pour les biens dequipement importes pour les trois groupes est la suivante

-2MeAP = -1205 06740 II ~ 02149 12 ~ 03841 13 R 0978 DW - 199 (1059) (212) (470)

Ou 11 - investissement fixe manufacture petro1e energie et mines 12 =investissement fixe agriculture gouvernement et autres services 13 = investissement fixe tourisme transports et communications

35 Les coefficients finaux semblent raisonnahlas Ie groupe fort comshyporte une part dimportation de 67 Ie groupe faib 1 c une part de 22 ~ et Ie groupe moyen une part de 38 Bien qu il soit posgible que la multicolineashyrite ait cree une dis torsion des coefficients par rapport a leur valeur ree11e cependant les resultats correspondent a ce qui est previsible

- 20 shy

36 Les importations de produits alimentaires sont supposes etre positi shyvement corrcHes aux depenses de consommation privee et a lindice des prix relatii et negativement correlees a la production agricole Lequation est la suivante

H1OO]) =-2999 ~ 4939 RPIFOOD i 00866 PC - 03073 YAG _1 (361) (345) (381) E~ = 0875 DW = 202 (1962-71)

Lindice des prix relatif pour lalimentation est defini comme Ie quotient de lindice des prix de gros par Ie coefficient de deflation des prix implicite pour les importations Lajustement de lequation est tout a fait satisfaisant et les signes ont tous la bonne direction On sait cependant que durant la period~ ou cette equation a etc calculee Ie controle des importations par Ie gouvernement a tenu tIDe place importante dans la determination du niveau des importations des prodults alimentaires meme si lon ne peut pas en tenir compte dans lequation On pense qull y aura tIDe limite a 1a reduction des importations de produi ts alimentaires dans I avenir en raison des problemes politiques que poseraient des importations stagnantes de produits alimentaires dans Ie cas de mauvaises recoltes par exemple

37 Le controle des importations pourra aussi affecter les autres equashytions et on peut douter de la possibilite dutiliser les donnees pour calculer les fonctions de demande dimportation En fait par Ie passe les niveaux dimportation de biens dequipement et de biens intermediaires ant determine les niveaux dinvestissement et de production industrielle Les variables independantes et dependantes ont ete simplement interverties dans chaque equashytion afin que Ie modele puisse determiner Ie niveau necessaire dimportations pour chaque niveau dinvestissement et de production industrielle En dautres termes bien que les equations de correlation puissent conduire a inverser les relations de causalite elles refletent neanmoins Ie rapport etroit entre les variables

38 On na pas essaye de degager une correlation pour les importations de biens de consommation etant donne que ces importations sont plus diversi shyfiees et pas directement liees aux depenses de consommation Le rapport des importations de biens de consommation aux depenses de consommation privee toshytales est indique dans Ie tableau ci-dessous

- 21 -

Tableau 4 CONSOIlllATION PRIVEE ET UIPORTATIONS DE OONSOtlNATION (1961-1972)

(en millions de dinars prix 1966)

DE BIENS

Annee Consommation

privee

Biens de consommation

_ i1P0rtes Rapport

1961 1962 1963 1964 1965 1966 1967 1968 1969 1970 1971 1972

3242 3141 3560 35 3 y 7 3813 3757 3847 3844 4207 4389 4918 5598

287 300 261 219 209 219 179 218 2l5 257 315 31S

89 96 76 74 58 56is 7

46 5shy49 52 56

Le maximum est atteint en 1962 annee pour 1aque11e 1es biens de consQnmlation representent 96 i de 1a consommation prlvee Apres la mise en place de L~)shy

troles a 1 t importation a conduit a une diminution progre~sive du rapport jusshyqua ce qui1 atteigne son point Ie plus bas (46 ) en 1968 Depuis Ie rapshyport a progressivement remonte en particulier durant ces quelques dernicres annees ou 1es recettes dues au commerce exterieur ayant augmente i1 a ete F~ssib1e dfassouplir Ie regime des importations En 1972 Ie rapport depenses importations etait de 56 en hausse par rapport aux 52 i de 1 annee prfceshydente

39 Le niveau des importations de biens de consommation constitue une variable de politjque sujette dans certaines limites aux decisions du gouvershynement concernant 1a liberalisation des importations Dans ces projections on a s~ppos~ quune ~~ndance progressive vers 1a lib~rallsation se poursuivrait [ornpte tenll des revenuC dexportatJon plus cleves et de Iaugmentation des reshyserves Le coefficilnt importations de biens de consommationconsommation prishyvee augmentera selon 1a projection de 1a valeur r~el1e de 5 en 1973 a 65 en 1976 et se maintiendra au niveau de 65 ~~ enswte Etant donn~ que 1a croisshysance rapid projetee pour I economie entra1ne une augmentation de 1a producshytion locale de biens de consommation cn a suppose que Ie toefficient natteinshydra pas Ie n ivlw maximl de 96 observe precedemlent

40 Les importat ions de carburants (petro1e brut compris) sont basees sur des projections faites par Ie Gouvernement tunisien Pour la periode a1shylant jusquen 1980 on a consid6r6 que 1es importations de carburants pourshyraient etre maintenues a un niv~au pratiquement constant etant donne que la

- 22 shy

construction dune nouvelle raffinerie permettra une substitution aux imporshytations supplementaire et un accroissement des exportations de produits peshytroliers Toutefois on a projete quau dela de 1980 les volumes dtimporshytations augmenteraient en fonction de la croissance de la consommation locale selon les indications du Tableau 2

41 Les importations de services nentrant pas comme facteurs de producshytion sont projetees avec une equation de correlation qui les relie tout simshyplement au PIB total

MSER =-0623 ~ 0084 GDP (932 )

Ou 11SER =importations services non facteurs de production GDP =produi t interieur brut aux prix de marche

Les importations totales de biens et de services non facteurs de production sont tout simplement la somme des biens intermediaires des biens de consommashytion des biens dequipement des carburants des produits alimentaires et des services

G Consommation et epargne

42 Les estimations des depenses de consommation et de lepargne sont faites separement pour Ie secteur prive et Ie secteur public Les depenses de consommation privees sont evaluees en utilisant une fonction de consommation liee au revenu national brut Le revenu national brut nest autre que Ie proshyduit national brut (PNB) prix constants ajuste en fonction des tetmes de lechange et Ie PNB est egal au PIB aux prix de marche plus les revenus nets provenant de letranger Lajustement des termes de lechange est necessaire de maniere a transformer les exportations a prix constants en series ajustees d exportations qui re fletent Ie pouvoir d achat en produi ts importes des exporshytations Cela sobtient en divisant les exportations par lindice des prix a limportation et en soustrayant les exportations a prix constants

43 Pour evaluer les depenses de consommation privee a prix constants on a essaye dajuster une fonction de consommation de Friedmanite dans lashyquelle une estimation des elements permanents et transitoires d~revenu sont isoles avec pour hypothese que Ie revenu permanent seul compte- Apres plushysieurs essais avec differentes mesures du revenu permanent on a toutefois trouve que Ie revenu avec un retard dun an donnait Ie meilleur resultat Lequation de correlation se presente comme suit

Pour une discussion de lapplication de la methode du revenu permanent aux1 pays en voie de developpement voir R F 1ikesell et J E Zinser La nature de 1a fonction depargne dans les pays en voie de developpement Etude de la 1itterature theorique et empirique Journal de litterature economique 1973 p 1111

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PC =6870 ~ 0581 GNY _ ~ 03857 (GNY - GNY _ )t l t t l(1121) (342)

-2R =097~ DW =228

Ou PC - depenses de consommation privee en dinars constants 1966 GNY = revenu national brut

44 La consommation de ladministration de meme que les depenses coushyrantes 4e ladministration augmentent a un taux de croissance deduit des comptes du secteur administration dans les comptes nationaux (Bien que la valeur ajoutee et les depenses de consommation et courantes dans Ie secteur de ladministration soient des concepts legerement differents nous pensons qul elles augmentent parallelement) Llepargne de ll administration est evaluee en soustrayant les depenses courantes des revenus courants Les revenus coushyrants sont evalues en utilisant deux equations generales une pour les impots directs et autres revenus et lautre pour les impots indirects Les impots directs et autres revenus sont tout simplement lies au PIB alors que les i pots directs sont lies aux importations (aux prix courants) Trois aut res vashyriables ont ete introduites pour tenir compte de leffet des changements de taux de limpot en 1965 1966 1968 et 1969 Les revenus courants ainsi evashylues sont alors ajustes (en utilisant Ie coefficient de deflation implicite pour Ie PIB total) pour obtenir les revenus courants a prix constants

Les equations de correlation pour 1es impots sont

-2INDTX =4559 + 04297 MB~ 01566 D68 R =0929 DW =153 (1597) (580)

DTXOTH - 4990 + 00744 GDPIt

+ 6205 D66 ~ 7545 D 65 + 1505 D69 (846) (222) (256) (522)

2-R =0 992 DW = 309

ou INDTX = taxes indirectes DTXOTH =taxes directes et autres Mit =importations biens et services non facteurs prix courants GDP~ =PIB aux prix courants D 65 =variable ayant une valeur deg jusquen 1964 1 par 1a suite D 66 D 68 D 69 =identique a ci-dessus pour 1966 1968 et 1969

Les revenus a prix constants (CURREV) sont a10rs definis ainsi

CURREV =(INDTX + DTXOTH)IPD

ou IPD =coefficient de deflation des prix imp1icite pour Ie PIB 1966 =100

- 24 shy

45 Lepargne nationale brute de ladministration (GNSPUB) est egale aux revenus moins les depenses alors que lepargne interieure brute totale est egale au PIB moins la consommation privee et moins la consommation puhli shyque La difference entre lepargne nationale brute et lepargne interieure brute est egale aux revenus nets des facteurs de production et aux transferts courants nets

46 Le deficit en ressources est la difference entre les importations et les exportations de biens et de services nentrant pas comme facteurs de production qui par definition doit etre egale a la difference entre leparshygoe et linvestissement Legalite entre ces deux differences est assuree par les variations de stocks celles-ci sont definies comme suit

OSTK =GOP - PC - GC - IF + M - X

soit OSTK =M - X - S - IF

ou OSTK = variations de stocks GC = consommation de ladministration H = importations biens et services non facteurs X exportations biens et services non facteurs= IF - investissement fixe brut total S epargne interieure brute=

A long terme on pourrait esperer que OSTK devienne faible et positif lorsque les stocks augmentent avec le niveau general de la demande Si ce nest pas le cas cela indique quune autre variable devrait etre changee afin de corshyriger le systeme

H Balance des paiements

47 La balance des paiements est projetee en dollars EU courants Les exportations aux prix courants proviennent des series projefes en dinars coushyrants en utilisant le taux de change de 227 dollarsdinar- Les importashytions sont converties a partir des importations a prix constants en importashytions aux prix courants en utilisant deux indices de prix (1966 =100) un pour les produits et lautre pour les services (voir Tableau 8) Les transshyferts courants nets linvestissement etranger direct les dons et les autres revenus des facteurs proviennent des projections du Ministere du Plan jusquen 1976 et prolongees jusquen 1985 Linteret sur la dette publique comprend linteret sur la dette existante base sur les evaluations de la Banque plus linteret sur les nouveaux engagements estime en utilisant le programme de proshyjections BSIML Les autres interets consistent en faibles montants re~us sur les reserves et des paiements sur la dette privee (la dette publique est definie comme la dette due par les organismes publics ou garantie par eux Seule la dette privee non garantie est consideree comme privee)

1 Pour 1972 le taux de 208 dollarsdinar a ete utilise

- 25 shy

Tableau 8 PRIX A LLMPORTATION

1973 1974 1975 1976 1977 1978 1980 1985

(Taux de croissance annuels en ~)

Biens 175 300 80 70 55 50 50 40 Services 00 160 60 55 50 50 50 40

48 Les transferts des travailleurs emigres ont ete projetes a un taux plus faible que precedemment compte tenu de la baisse prevue du taux dimmishygration net vers lEurope Une telle projection resulte egalement du ralenshytissement economique prevu en Europe a la suite de la crise de lenergie et des reglements et restrictions supplementaires sur les travailleurs etrangers Les transferts de salaires jusquen 1976 constituent une estimation recente du budget economique du gouvernement Pour les annees suivantes Ie modele utilise un facteur dinflation annuel de 5 plus une augmentation annuelle des salaires reels de 5 et suppose quil ny aura pas de variation nette dans la main-doeuvre expatriee

49 Le revenu des investissements directs est evalue a partir de deux hypotheses a Ie revenu provenant du secteur petrolier selevera a environ 10 des recettes dexportation du petrole et b Ie revenu sur linvestisseshyment des secteurs non petroliers est lie au niveau de capital etranger implishycite qui procure un rendement de 8 Le revenu des investissements directs en 1972 etait denviron 25 millions de dollars avec 13 millions de dollars provenant des recettes petroli(~res soi t par consequent une estimation de 150 millions de dollars pour Ie capital a la fin de 1971 Le capital a la fin de 1972 est evalue en amortissant Ie capital 1971 a laide dun taux de 3 et en ajoutant les investissements directs effectues en 1972 Etant donne que Ie revenu sur investissements paye en 1973 est engendre par Ie capital 1972 il y a un decalage de deux ans entre linvestissement et les revenus qui en reshysultent

I ~ts de capitaux et variations des reserves

50 Diverses hypotheses concernant les engagements de nouveaux flux de capitaux etrangers pour des prets publics ou publiquement garantis sont faites de maniere independante Dune faton generale elles supposent une continuashytion des niveaux dengagements existants jusquen 1976 puis une legere augshymentation par la suite Une hypothese sur Ie rythme des tirages est ensuite appliquee aux engagements estimes pour obtenir les nouveaux tirages Les hyshypotheses de tirage pour les donneurs bilateraux sont basees sur lexperience passee pour la Tunisie lors de la periode 1966-68 alors que celles pour la BIRD et 1IDA sont basees sur 1experience passee de la Banque et de lIDA dans Ie monde entier Pour les credits finanCiers nous utilisons un taux 40-40-15-5 base sur une analyse pour differents pays qui semble valide pour la Tunisie alors que les credits-fournisseurs sont supposes etre debourses dans lannee dengagement

- 26 shy

51 Etant donne 1es termes des nouveaux emprunts Ie programme BSIML a ete utilise pour ca1cu1er lamortissement Lamortissement total et 1es deshyboursements nets sont a10rs ca1cu1es apres combinaison avec 1es paiements damortissement en cours bases sur 1es statistiques de 1a dette preparees par 1a BIRD Lequi1ibre entre Ie compte courant de 1a balance des paiements et Ie compte de capital est maintenu par 1es variations de reserves Le rapport entre 1es reserves eet 1es importations de biens aux prix courants a ete calcushyIe et on suppose que 1es reserves ne diminueront pas en dessous de 25 des importations (trois mois) Au cas ou ce1a se produirait 1es credits-fournisshyseurs seraient augmentes jusqua ce que Ie coefficient de reserve atteigne 025

Tableau 9 HYPOTHESES DE TIRAGE SUR LES PRETS (en pourcentage par an)

Annee Source 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

Banque Mondiale IDA Etats-Unis France AlIemagne Aut res Credits financiers

3 2

50 30 5

50 40

13 12 25 30 10 25 40

20 19 10 10 20 10 15

20 16

5 10 15

5 5

17 15

5 10 15

5

12 13

5 10 15

5

6 10

10

4 7

10

3 4

2 2

Tableau 10 HYPOTHESES SUR LES

Interets Maturite Source () (annees)

BIRD 725 25 IDA 075 50 Al1emagne (RFA) 250 25 France 550 10 Ita1ie 550 12 Canada 00 40 Etats-Unis 30 35 Pays de l Est 25 8 Autres bi1ateraux 35 20 BAD 50 20 Credits financiers 80 10 Credits fournisseurs 90 7

CONDITIONS DE PRET

Periode de grace (annees)

5 10

8 1 4

10 10

1 5 1 3 1

- 27 shy

J Monnaie et prix

52 Le niveau des prix est determine pour leconomie dans son ensemble par une equation liant Ie coefficient de deflation des prix implicite pour Ie PIB (IPD) a la masse monetaire (MS2 - qui comprend la quasi-monnaie) et a la production reelle Lequation est definie sous une forme logarithmique comme suit

-2log IPD = -05871 log GDP + 06552 log HS2 + 02797 R =0953 Dtf - 194 (263) (525)

La masse monetaire est divisee en deux parties les avoirs etrangers nets et les autres credits locaux Les autorites financieres sont supposees etre a meme de conserver une croissance de la masse monetaire superieure de trois points de pourcentage au taux de crois6ance du PIB reel Les avoirs etrangers nets (reserves) proviennent de la balance des paiernents cest-A-dire que Ie credit local qui est ajuste pour les fonds de contrepartie les depots publics etc doit augrnenter a un taux de croissance suffisant pour permettre datteinshydre Ie taux de croissance necessaire de la masse monetaire

53 Etant donne les informations limitees sur les prix en Tunisie il na pas ete essaye dintroduire les effets des prix relatifs dans les equations sur les productions sectorielles Lutilisation des prix relatifs na pas ete significative dans les equations dimportations A lexception des produits alimentaires importes Le niveau general des prix a un effet direct sur les equations de revenus et de depenses de ladministration Etant donn~ que les revenus de ladministration sont en partie bases sur les importations qui ne sont que peu affectees par les changements des prix locaux les revenus de ladministration ont tendance A augmenter plus lentement que les depenses pushybliques durant une periode dinflation entrainant une diminution de lepargne publique et par suite une diminution de lepargne en general

54 Les pages suivantes fournissent un glossaire permettant d identifier les variables et un ensemble camplet dequations utilisees dans Ie modele De plus les resultats du modele pour Ie cas 1 qui utilise les hypotheses faibles et Ie cas 2 qui utilise les hypotheses fortes figurent en annexe

k Symboles

Variables agregees (en dinars constants 1966)

GDP Produit interieur brut aux prix de marche= GDPFC = Produit interieur brut au coOt des facteurs PC = Depenses de consommation privee GC - Depenses de consommation publique IF =Investissement fixe brut DSTK - Changement de stocks M =Importations biens et services courants (non facteurs)

=Exportations biens et services courants (non facteurs) GOY =Revenu interieur brut (GDP + TTADJ) X

- 28 shy

GNP Produit national brut= GNY Revenu national brut (GNP TTADJ)= NFY =Revenu net des facteurs de production NCT =Transferts courants nets TTADJ - Ajustement des termes de lechange-GDS =Epargne interieure brute (GDY - PC - CC) GNS Epargne natipnale brute (CDS NFY NCT)= Variables sectorielles

Y = Valeur ajoutee I ~ Investissement fixe ICOR =Coefficient marginal de capital AG = Agriculture AGNOL =Agriculture sans les olives AGOL = Agriculture olives seulement HIN = Hines ENER =Energie (petrole exclu) PET bull Petrole MAN = Manufactures FOODP = Industries alimentaires TEXT bull Textiles CHEM =Produits chimiques MANOT =Autres manufactures CONST = Construction et travaux publics TRC = Transports et telecommunications TRM =Tourisme GOV =Services administratifs SEROT = Autres services g - Taux de croissance exogene E =EmpIo (en miIIiers) P = Productivite (YE) V =Volume (en milliers de tonnes) PR = Production en volume (milliers de tonnes)

Exportations et importations (en prix constants 1966)

MITEXT MIOTH MINT MCPA MFOOD MCON MC MSER M XOLO XAG XPHOS XPET XOTH

- Importations produits intermediaires pour lindustrie textile =Importations autres intermediaires = Importations intermediaires total - Importations biens dequipement = Importations produits alimentaires = Importations biens de consommation non alimentaires = Importations biens total caf = Importations services courants non facteurs - Total importations de biens et services non facteurs - Exportations huile dolive - Exportations autres produits agricoles - Exportations phosphates - Exportations petrole brut - Exportations de biens autres

- 29 shy

XTPI1 - Recettes dexportation tourisme XOTSER =Recettes dexportation autres services

XSER = Exportations totales de services non facteurs X = Exportations totales de biens et services non facteurs V Volume des exportations en tonnes= XPI =Indice des prix a lexportation M-Elas =Elasticite des importations (par rapport au PIB) MGDP = Rapport des importations au PIB MPI Indicedes prix a limportation=

Monnaie prix et administration

DOMeR =Credit interieur ajuste RES =Avoirs exterieurs nets MS2 - Hasse monetaire (monnaie et quasi-monnaie) IPDEF = Coefficient de deflation implicite PIB GRIPD =Taux de croissance de IPD CURREY - Revenus courants de ladministration CUREXP =Depenses courantes de ladministration DTXOTH =Taxes directes et autres revenus INOTX = Taxes indirectes

Balance des paiements (en dollars EU courants)

EXPORT =Exportations biens et services non facteurs IMPORT _ Importations biens et services non facteurs RESEAL =Deficit en ressources NETINT = Paiements d I interets nets INTPUB Paiemcnts d I interet publicsltshy

INTOTH =Autres interets NETDII =Revenu dinvestissement direct net NETDFI =Investissement etranger direct net KSTK Capital etr=~-_ger

WRKRHT =Transferts de salaires des travailleurs emigres NETFSY =Revenu net des facteurs de production NE TOFY =Autres revenus nets des facteurs de production CAPGGL =Dons en capital et prets similaires a des dons DBTPUB =Tirages sur prets publics DBTOLT = Tirages SUT prets prives non garantis AMT =Paiements damortissement NET =Flux net de capital CHGRES =Variation des reserves RL - Niveau des reserves

- 30 shy

L Egqations du modele

YAGNOL = YAGNO~_lmiddot (1 + ga)

YAGOL = YAGOLt _1 bull (VOLOt

VOLOt

_1

)

YAG YAGOL + YAGNOL

JAG = donneurol

MIN YMlNt _1 (PRPHOStPRPHOSt_1 )

MIN donneurol

YPET = donn~

IPET = donn~

YENER = -259 + 243 MAN

JENER = 80 YENER bull (YENERYENERt_1 - 10)

YFOODP 3156 + 031PC + 436 YAGOL

IFOODP donne

ITEXT = donn~

YTEXT 120 bull (60 ITEXTt _1 + 30 ITEXT t

_2

+ 10 ITEXT t

_ 3

) + YTEXT t

_ 1

ICHEM = dann~

YCHEM == 130 (42 ICHE~_l + 42 ICHEMt _2 + 16 ICHEM t

_3

) + YCHEI_l

MANDT = donn~

MANOT 135 bull (49 IMANOTt _1 + 37 IMANOTt _2 + 14 IMANOT t

_ 3

) + YMANOT t

_ 1

YCONST = 159 n + 470 I2 + 202 13

IMAN IFOODP + TEXT + ICHEM + lMANOT

YMAN YFOODP + YTEXT + YCHEM + MANDT

n MAN + IPET + JENER + DUN

I2 = IGOV + IAG + ISERDT

13 = ITRC + ITRM

YTBC = -520 + 0921 GDPFC

ITRC = 60 bull YTRCt bull (YTRCt

YTRCt

_1

- 10)

ITRC = (ITRC + ITRC _ + ITRC _ )30t t t 1 t 2

- 31 shy

YTRM = YTRM _ (1 + gtrm)t 1

ITRM = donne

YSEROT = 2884 + 3267 PC

ISEROT 30 YSEROT bull (YSEROT YSEROT _ - 10)t t t 1

ISEROT = (ISEROT + ISEROT _ + ISEROTt _2)30t t t 1

YGOV = 860 + 5098 CURREV _t 1

IGOV donne

GDPFC YAG + YMIN + YPET + YENER + YMAN + YCONST + YTRC + YTampf + YSEROT + YGOV

IF = lAG + IMlN + IPET + IENER + MAN + ICONST + ITRC + ITRM + ISEROT + IDOV

MCAP = -1205 + 6740 Il + 2149 I2 + 3841 I3

MITEXT = - 033 + 783 YTEXT

YMANXT = MAN - YTEXT

MIOTH = 3157 + 1059 YMANXT

MINT = MITEXT + MIOTH

MFOOD -2999 - 3073 YAG + 0866 PC + 4939 RPIFOao

MFUEL = donne

MCON oC bull PC

cL = donne

MSER -623 + 084 GDP

MPISER MPISERt_1 bull (1 + gmps)

M3ER MSER MPISER

MG MCAP + MINT + MFOOD + MFUEL + MCON

MGFOB = MG 921

MPIG = MPIGt 1 bull (1 + g ) - mpg

MG = MGFOB MPIG

M = l-flER + MGFOB

M = MSER + MG

MPI = MM

DSTK = GDP - PC - GC - IF - X + M

- 32 shy

I

log IPD

TXSUB

GDP

lRDTX

CURREV

CUREXP

GC

MS2

DOMCR

GNP

GNY

PC

C

GDS

GNS

GNSPUB

GNSPRI

XOLO

XVOLO

XAG

XPROS

XVPHOS

PRPHOS

XPET

VPET

== IT + DSTK

= -5811 log GDP + 655 log MS2 + 2191

= 88 INDTXIPD

= GDPFC + TXSUB

(YGOV YGOV _ - 10)t t 1

== 3319 + 0144 GDP

2022 + 430 bull M

== (DTXOOR + INDT)IPD

= CUREXPt

_1 bull (1 + gg)

== GC _1 bull (1 + gg)t

= MS2 _ middot (GDPGDP _ + 04)t 1 t 1

== DOMCRt_l (GDPGDP _ -1 bull 15 + 1)t 1

= GDP + NFY

== GNP + TTADJ

= 6810 + 581 GNYt _ + 3851 (GNY - GNY )1 t t-1

= GC + PC

== GDP - C + TTADJ

== GDS + NFY + NCT

== CURREV - CUREXP

GNS - GNSPUB

= XVOLO 329

== donne

= XAGt _ bullmiddot (1 + gxag)1

== XVPROS bull 535

= PRPHOS - (23 + 1l44 YCHEM)

dorme

= XVPET 10

donne

- 33 shy

XMAN = XMAN + 184 d YTEXT + 176 ~ YCHEM + 551 j MANOT + ~ XFOODPt _1

XFOODP = XFOODPt _1 (1086)

XG XOLO + XAG + XPHOS + XPET + XMAN

XTRM = XTRl_1 (1 +gtrm)

XOTSER = XOTSER _ bull (1 + g )t 1 xs

XSER = XTEU1 + XOTSER

x = XSER + XG

XP IOLO = donn a

XOLO = XOLO XPIOLO

XPIH = donna

XPHOS XPHOS XPIPH

XPlPET = donne

XPET = XPET XPIPET

XPIOTH = donne

XMAN XMAN XPIOTH

XPlAG donne

XAG XAG XP lAG

XG = XOL0 + XAG + XPHOS + XPET + XMAN

XPISER = XPISER (1 + gmps)t _1

XSER-l(- XSER bull XP LSER

XPI = (XG + XSER)X

TTADJ = (XG-MPI) - XG

XADJ X + TTADJ

XGADJ = XG + TTADJ

EXCHR donne

EXPORT = (XG + XSER) EXCHR

IMPORT = Mgt EXCHR

RESBAL EXPORT - TI1PORT

- 34 shy

INTPOB bull calcul~ par Ie programme

NETDII = 08 KSTK + 10 XPETt

NETDFI = donn~

KSTKt = 91 KSTK + NETDFl _t _1 t 1

INTOTH donne

NETINT = INTPUB + INTOTH

NETOFY = donne

donneWRKRMT =

NETFSY = NETINT + NETOFY + WRKRMT + NETDII

donneNETTRN =

CAPGGL = donne

CURBAL = RESBAL + NETFSY + NETTRN

donnemiddotDBTPUB =

DBTOLT = donne

AMTPUB = calcule

AMTOLT = calcul~

NETPUB = DBTPUB - AMTPUP

NETOLT = DBTOLT - AMTOLT

CHGRES = - (CURBAL + NETDFI + CAPGGL + DBTPUB + DBTOLT)

RL = RLt _ - CHGRES1

RLM = RLM

IF RLM ~ 25

DBTPUB = DBTPUB + (25 M - RL)

- 35 -

Emploi

EAG 25 ~ YAG + EAGt _l

EMIN donn~

YENPET YPET + YENER

EENPET 09 L1 YENPET + EENPETt _l

EFFODP = l) Ll YFOODP + EFOODPt_l

ETEXT 154 ~ YTEXT + ETEXTt _1

ECHEM = 11 J YCHEM + ECHEMt _1

EMANOT 45 LJ YMANOT + EMANOTt_l

EMAN EFOODP + ETEXT + ECHEM + EMANOT

ECONST 64 Ll YCONST + ECONSTt _1

ETRC 10 L1 YTRC + ETRCt_l

ETRM =65 L1 YTIU1 + ETRMt-l

ESEROT 19 L1 YSEROT + ESEROTt _1

EGOV 84 L1 YGOV + EGOVt-l

E~T EARTt_l bull 102

ETOT EAG + EMIN + EENPET + EMAN + ECONST + ETRC + ETRl1 + ESEROT + EGOV + EART

Productivite isme

pour Ie l secteur

p = YE1 1 1

DIAGRAMME DES FLUX DU MODELE DE CROISSANLE

DONNEES ENTREES

LEXQUE

y 1 Y 2 Valeur agoutee par secteur

1 2 I nvestissement par secteur E - Emploi

G DP Produit I nterieur brut I CO R Coefficient marginal de capital

1 F - I nvestissement fixe total M - Importations

x shyRG shyG R GC shyPC

C ASTK

Exportations Deficit en Ressources Recettes de lEtat Consommation publique Consommation privee Consommation totale Variation des stocks

World Bank-8122IR

-----------------------------------------------

- 37 -

TUIISIA(RIJIl ) lnw GRniNTH

IQ71 ten 2 IQ73 IQ7a IQ75 IQ76 IQ77 lQ78 IQQ lQ8n

SEC~~PAl RRFAK~OW~ OF valUE ADnEn fCONqTANT I Q~II lll IIIN (toUR) -_------------------_-------------------------------------shy

211- VAGNrll 1002nn 12110 0 P2311 127(103 n~2Q2 137tfl3 la23QQ la7383 1lt2541 157B8n ~a7 VAGOl 1gt800 H son 12~QR tAlgtbQ In275 tllQ IQ5nQ Ill 5IH 21304 222B 2aA VAG 11b000 151I00 illl70Q aA7 HlA567 151o5 -IQ07 11I77(Q t738a5 180111~

25~ VFODDP aQOO lll200 2b8BI 31711Q 32blgtb lllQb7 ~6b76 3R56b an~4b In04n 5Q YTFXT 11200 t3Qon 1~lCjC IQqC 2112l 0 2QCjas l53CO a I bull bOC 48l55 )75lt 2b VC IltIE 101 bbiIO 7lOn 9IIIIQ 11A13 gt021 17 517 IAA5A IQ1I42 2t0~9 2i6ao 2~3 vMAlIInT IfIQ(lO 2~7(n b(IIFI tQ orll ~2803 2aQ 1I~lIb IIIICI 55 an h3411o 2~5 VtolAlII 100 7QIgton 7 11 703 Q~11fi 0117211 lIC1HII 1332lo IIA1I07 155113 IAII921 50 VIo1IN 11bOO 1111(1) 12110 13lt3C1 nQlb 15HR 17a20 IA 11 t8813 20S 252 VPET 2gt500 2CjIon 25000 25110 78QII 211 bCl7 ~15(10 nol~ 311a 1l6 3511811 2511 VENER IlOO 111500 16lt35 IQAOCI 728Q 2b4011 297115 nan 376 a23ab 266 VTRC qqOO iQII00 amp2700 721151 7lt11112 IIIIQ07 Qn701 Qfgt1I6C1 l nl6 Qb 111807 2ampB HRM bOO 3031)0 bAOO 51C1 27711 30B2 3351 36A811 110572 aa62lt1 7n VSERClT IAS700 213400 19II()O 2411~O7 b50ib nR30~ 2Q4CiP ~nRn 326050 ~algt1I7t 272 YGOV 911700 100200 tl01I00 12IIA 14050 5aq~Q tblla711 17537~ IA70AO 20212lt ~77 VCIINST 1)991)0 55a1)0 b5ClOO A2180 AUltl2 85QOn II~ 2M IICIIIOI QII652 1015511 27 GDgtFC ~HbOO 7113700 72Cj7 Anllb Qln213 Q71lAn Inllt75 11()A237 lIPlH 1210437

5fCTIIlIAl BIEAIlt OOIlli elF VALliE AIHlfrl GlnIllTH lATES

ab YAG~Ol noon 2011511 1000 IInoo a n no qoon Json 5500 3500 3500 2117 VAGOl Ot)on 9C13b7 -nObll2 snt79 -121121 11170b a50n 1IlOO 1I5nO 115011 ae VAG 0000 11552 -It711 I1I7 t 8117 51 B ~bI9 62n 3b22 3623

~56 YFtlOOP 0000 Hlll9 -21aOI IA183 2A1a 7oal a1I89 5 I 52 53C15 588Q 25Q YTEXT oono 2~t07 17~~2 11110 236sa gt1lt11- lQ6I1R t7 b911 tb22a 15303 2ampt VC~EM 0000 tAIA 21131 2502~ 27212 IbCj61i 7bB 52111 6llIb 745 2amp5 YIANOT 0000 2597 97A2 IIIIbll n1l1 nb7lt 1356 t ll 21a tll1I2a 11111117 265 YMAN nooo 2Q221 -1127 t7122 13bla 13Q3 116bO II5Q2 tl5qb 11 706 250 YMIN 0000 17211 2bA 9321 52~J 1gt000 11111 lInOO 58IIb Q25Q 252 VPET 0000 Q7A7 3101 oa5lt1 110QO 287E1 lt1767 6b81) b25 28C19 254 VENER 0000 Qllall 14051 lQ1I011 15393 tlil0 1280a 382 12113Q 1212 Ob6 VTQC 0000 211j1lC aAIIltI 15551 ltI2Ql 7230 b811 6 11 00 701lA 7tl22 bll VTII01 0000 15bllltl -11551 -6000 toOOO 10 bull 0 0(1 10ono InOOO toOOO 10000 no VSERIIT 00(10 14917 2RI 1IIB7 II 3amp2 1I9QB 5011amp 51130 5705 638 272 VGW 0000 CI(l1I 10110 loqua 15 Q7amp 11722 b500 ~~2amp bamp13 804l 277 YCIIMST oono 11022 111953 2a705 24lt)b -03C1a 211gt0 ~63t 51111 1n2 278 GDPFC nooo 177altl 1151 1~o711 f~amp70 amp7115 bIIl a31 b 611(i 711

GOPFC AV~ II-YR GR bullbull FOQ ~flfCTFD PO nNlY (AVE gwawN AT FND nF II VP p~)

------__--------------------------------------------------------------shyUOA GR-AVa 000 0 0000 000(1 0000 0000 7(197 0000 0000 0000 ~7111

EXPFNDITUPE ON GDP CnN~TANT IQampb tolIllION OTNARS --------------------------------------__-----shy

317 TX9UR QbOOO lOIiton 115li7l 111321 ICjQClQ2 177lt)Cl7 l A7559 0271A 3053 ltab6al 5iA GOP 721600 IIUA80~ 1amp7730 ltlA~Cl37 107amp2115 1151H7 22Aamp11I 110Q5Cj lq051127 1517085 BCI NFY -1lno -Q200 -123I1b -15077 -111 121 -naSb middot2307 -10lt10 11 9135 -1325 It CI GNP 7~500 159~OO AiS3I1U Q710 10~207R 1137Q21 1lt=163(17 1000117 13lt)6292 150Q760 31 0 TTADT 16500 5bIOO 1100(13 106280 118u58 61111gt 1101112 ~n 50(1 81725 8623 32n GNV 7amp3000 A9bonn 903117 1I171t3 Q l1C05~amp 121111)21 12Qamp6a9 131153117 IIROO7 15C1b283nil GNS ISbOO 21)gt1100 Ptlt)Ot 277b8tl 2547Q] gtb~calgt 2I1U5QR 3011795 H6U6 5bQ7I1b 312 GNSPIJ 0000 171Ion IHQ70 21t(Ibamp 21I075 25tll 11 255 I IIb n~23 293002 31AQOO

- 9 shy

Tab Ieau 3 PROJECTIONS POUR LE SECTEUR MINIER

Cas 1973 1974 1975 1976 1977 1978 1980 1982 1985

Valeur ajoutee dans 1es mines (taux de croissance)

1 2

26 26

93 180

53 98

125 133

111 98

40 36

93 80

20 20

20 20

Production de EhosEhates (millions de tonnes)

1 2

35 35

38 41

40 45

45 51

50 56

52 58

59 65

61 68

65 72

Investissernents secteur minier (millions de dinars prix 1966)

1 2

45 45

97 97

157 180

30 60

50 50

30 30

30 30

30 30

30 30

15 Le secteur tourisme avait ete projete initialement sur 1a base des donnees du Quatrieme Plan Ceci supposait une expansion tres rapide du secshyteur au cours du Plan etant donne que 1a capacite hote1iere devrait augmenter de 48000 lits en 1972 a 85000 1its en 1976 et que lon supposait constantes aux taux de 1972 loccupation et les depenses touristiques journalieres Cette expansion devait se pOtlsuivre jusquen 1985 au taux de 10 par an Lirnpact de 1a crise de lenergie et les taux de croissance plus bas prevus pour Ie PNB en Europe de lOuest ont change profondement les perspectives pour ce secteur Au lieu du taux de croissance de 16 obtenu en 1972 la croissance en 1973 et 1974 semble avoir ete negative Apres cette periode de stagnation on proshyjette un retour possible au taux de croissance a long terme de 10 par an prevu initialernent a partir de 1975 les recettes touristigues dans 1a bashylance des paiements sont projettees sur 1a meme base Linvestissement dans Ie tourisme est fonde sur des informations recentes fournies par Ie Gouverneshyrrent tunisien

16 Le produit interieur brut total au coot des facteurs et en prix consshytants est simplement 1a somrne des treize secteurs dont 1a valeur ajoutee a ete calcu1ee dapres 1es equations ci-dessus Les taxes indirectes nettes de subshyventions sont estimees a 88 ~~ des taxes indirectes tota1es et si on les ajoute au PIB au cout des facteurs on obtient Ie PIB aux prix du marche De meme linvestissement fixe total est determine en ajoutant les investissements secshytoriels

x

- 10 shy

17 Les ICOR pour chaque secteur lorsqu I i1s sont utilises resu1 tent dune comparaison entre les ICOR implicites inclus dans la version provishysoire du Plan et des tendances historiques II est interessant de noter qu avec l augmentation de la croissance durant ces dernieres annees 1es ICOR sectoriels en Tunisie ont diminue jusqua un point ou i1s sont du meme ordre que les niveaux mondiaux moyens Les ICOR de la periode passee ont ete calshycules en utilisant une moyenne mobile sur cinq annees et 17 supposant un reshytard dune annee entre linvestissement et la production- Les ICOR imshyplicites extraits du Plan ont ete calcules de 1a meme fa~on i1s sont bases sur la derniere annee 1976 et comprennent par consequent les investissements faits ou sur Ie point detre faits pour les annees 1972 a 1975 Le tableau ci-dessous donne les resultats par secteur pour les ICOR calcules pour les annees 1968 a 1972 les ICOR extraits du Plan et les ICOR utilises dans Ie modele (selon Ie cas)

Tableau 2

Agriculture lgt1ines Petrole Energie Manufactures total Industries alimentaires Produits chimiques Textiles Manufactures autres Transports communications Tourisme Autres services

TOTAL

1968

-219 53 30 57 52 53 18 69 56 43 38 60

1i

Nentrent pas dans Ie modele

ICOR PAR SECTEUR

1969 1970 1971 1972 Plan Modele

-1163 -170 50 17 21 x 1804 -252 863 55 245 x

32 29 33 52 403 x 71 60 66 82 133 80 56 58 38 24 34 x

-68 -42 35 09 38 30 24 27 27 40 29 30 39 40 32 26 20 20 54 45 47 41 36 35 56 34 76 48 115 60 40 45 34 32 46 40 43 34 25 17 26 30

5amp ial 1a2 ~ ia1 x

comme facteurs de production

11 Pour etre precis lequation pour lICOR dun secteur i donne durant la periode est

iii iiiIeOR =I -l I _ ~ I _ ~ I _ ~ It t t 2 t 3 t 4 t _5 yi yi

t t-5 Les chiffres dinvestissement sectoriel exprimes en prix courants sont tires des publications du Ministere du Plan et ajustes en dinars constants 1966 en utilisant Ie coefficient de deflation implicite global pour linvestissement fixe

- 11 shy

18 Connne on peut Ie voir dans Ie tableau ci-dessus les ICOR sec to-riels extraits du Plan correspondent approximativement au niveau des moyennes historiques Les rCOR pour lagriculture et les industries alirnentaires ne sont pas tres utiles etant donne que les production agricoles sont tributaishyres des conditions atmospheriques et que les investissements passes (dans lirrigation par exemple) nont guere connu de succes dans la lutte contre la secheresse LrCOR du secteur minier est extrernement eleve de nouveaux investissements etant necessaires meme pour maintenir les niveaux de producshytion actuelle LICOR eleve pour Ie petrole resulte de la cornbinaison entre la production de petrole brut et Ie raffinage dans un merne secteur avec une production de petrole decroissante durant la periode alors que des investisshysements futurs sont prevus dans les raffineries Le faible ICOR projete pour les textiles reflete Ie fait que-les nouveaux investissernents prevus dans ce secteur concernent surtout la fabrication des vetements qui a une intensite capitalistique inferieure a la filature et au tissage

19 Dune maniere generale dans Ie modele les IGOR irnplicites du Plan ont ete adoptes mais ils ont ete modifies lorsque la difference avec les tendances passees devenait importante Etant donne que de nombreux invesshytissernents devant etre realises pendant la periode du Plan ne parviendront a leur plein rendernent quapres Ie Plan une revision en baisse est apparue reashyliste dans certains cas Ainsi 1 ICOR pour 1 energie a ete reduit de 133 a 8 et celui pour les transports et les communications de 115 a 6 On se demande auss si les investissements tres importants prevus dans ces secteurs pourront etre realises Dun autre cote 1 ICOR pour les autres services a ete augmente de 26 a 3 etant donne que les projections du Plan sont peutshyetre optimistes De fa~on a empecher des variations brutales et des niveaux dinvestissement negatifs les investissements dans les services ont ete ajus tes a laide dune moyenne mobile de trois ans et ont ete pris comme nuls si lestimation initiale apparaissait negative Linvestissement par ladminisshytration centrale (pour linfrastructure) est base sur les projections du Plan pour la periode 1973-1976 Apres 1976 linvestissement de ladministration est suppose croitre au meme taux que la valeur ajoutee par ladministration Apres quelques experiences avec un ICOR pour Ie secteur des industries alishymentaires on a prefere une estimation independante

D Emploi et population

20 Lemploi est projete sur une base sectorielle en utilisant des coefshyficients marginaux productionemploi Bien que cette methode soit quelque peu rudimentaire elle nous a neanrnoins permis de prendre pour base les evashyluations demploi en 1972 extraites de la version preliminaire du Plan Ces evaluations malheureusement ne sont pas disponibles sur les memes bases pour les annees precedentes et les statistiques disponibles different dans leur definition de lemploi En consequence il ne nous a pas paru opportun de

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developper ties equations en utilisant des chiffres perimes etant donne que cela produirait des evaluations non comparables avec celles contenues dans Ie Plan Ue plus une part importante de ces series historiques sur lemploi ne constitue quune estimation provenant de statistiques de production utilisant des coefficients fixes

21 Les coefficients marginaux productionemploi (lLOR) sont calcules en prenant laugmentation demplois (en milliers) projete dans Ie Plan et en la divisant par laugmentation de valeur ajoutee en prix constants (en millions de dinars) provenant egalement du Plan (1972-76) On en tire un ILOR imshyplicite qui resulte des travaux faits par les diffcrents ministeres en evashyluant la composante emploi dans des projets specifiques Les resultats de ces calculs sont presentes dans Ie tableau ci-dessous de meme que Ie coefficient marginal productionemploi (LY) pour lannee 1972

Tableau 3 PRINCIPAUX COf7FICIENTS PRODUCTIONEMPLOI HARGINAUX- ET HOY ENS

(1972-1976)

Secteur LY ILOR (1972) (1972-76)

Agricul ture 538 00 Mines 161 -20 Energie (pet role exclus) 015 009 Industries a1imentaires 097 040 Textiles 369 154 Produits chimiques 094 011 Manufactures autres 150 045 l1anufactures total 159 091 Construction 091 064 Transports communications 063 030 Tourisme 065 065 Services aut res 071 039 Services administratif 118 084

TOTAL 209 062

1 Ces coefficients exc1uent 1 i emploi dans Ie secteur artisana1 etant donne que 1a valeur ajoutee par cet emp10i napparaIt pas dans les comptes nashytionaux Les coefficients totaux sont calcu1es par rapport au PIB au cout des facteurs LILOR pour les industries alimentaires est calcu1e sur la base 1973 au lieu de 1972 cette derniere etant une annee exceptionshynelle etant donne 1a recolte dolives record et par consequent une proshyduction inhabitue11e dhui1e dolive

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En general Ie modele a utilise les lLOR tI ci-dessus pour projeter 1 emploi a lexception de lILOR correspondant au sous-total pour lindustrie manushyfacturiere et de lILOR total pour leconomie etant donne que lemploi dans ces deux cas est base sur la somme des dfffirentes composantes Pour lagriculture nous navons pas utilise ltllLOR implicite du Plan egal a 00 mais substitue une valeur de 25 Ie Plan suppose quil ny aura pas demplois nouveaux crees en agriculture ce qui constitue une hypothese extreme II est toutefois difficile de savoir quel est 1 ILOR Ie plus approprii~ etant donne quun so~q-emploi important touche les 800000 personnes actives dans 1 t agriculture en 1972 En d autres termes une augmentat ion subs tantielle de production agricole serait probablement possible sans augmenter 1 emplo simplerrent par une utilisat ion plus effi cace de la main-d oeuvre actuelle

22 Sur ces 800000 emplois dans lagriculture Ie Plan indiCue qui y a 400000 travailleurs hommes employes a plein temps 150000 travailleurs saisonniers hommes et 250000 femmes Si lIon adrret que ces dernieres sont aussi des employees saisonnieres au ne sont employees quIa mi-temps cela sl shygnifie que 400000 personnes soit ne travaillent quJi mi-temps soit sont sous-employes En admettant que ceux-ci ne travaillent qu un tiers du temps des employes a plein temps Ie nombre demp1oyes a plein temps equivalant aux 800000 travailleurs Sl cve environ a 530000 En comparant ce chiffre J la valeur ajoutee dans lagriculture en 1972 Ie coefficient moyen production emploi seleve a 356 On peut supposer que Ie coefficient marginal ne sera pas aussi eleve~ etant donne que lintroduction de nouvelles varietes de graishynes laugmentation de lirrigation la recanisation et les methodes de culshyture amelioree augmenteront la productivite des travailleurs deja employes en agriculture II n y a aucun moyen sur pour evaluer 1 fIILOR pour 1 agriculture dans lavenir mais il sera certainement inferieur a 356 Dune maniere quelshyque peil arbitraire nous avons utilise un coefficient de 25 pour nos projecshytions sur une base de 530000 travai11eurs employes en 1972 Le chiffre de 530000 pour lagriculturc 1 pour effet dabaisser Ie niveau de lemploi en 1972 de 1385000 selon lestimation du Plan a 1115000 Cette evaluation de lemploi en terns_dequivalents ~ p1in cemps per~et_une ~illeure comshyparalS1l avec 1es cnldres de productlon-- El1e condul t a abllsser Ie coefshyficient productionemploi de 209 a 148 Etant donne limportance des emplois inutilcs dans Ie secteur minier qui seront en partie climines pendant la peshyriode du P1an~ nous avons utilise une estimation independante de lemploi dans ce secteur et qui nest pas lH~e a la production miniere On a suppose que Ie niveau demploi baisserait de 19000 en 1972 a 16000 en 1976 et se mainshytiendrait a ce niveau jusquen 1985

1 Les 80000 travailleurs saisonniers en dehors de lagriculture~ ne sont pas pris en compte et consideres comme travailleurs a plein temps Bien que cela produise une legere distorsion dans les chi ffres ce n est pas un probleme important leur nombre etant peu eleve De plus un ajusteshyment serait tres difficile la part de lindustrie netant pas connue

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23 Le tableau ci-dessus presente un aspect assez interessant du Plan Les coefficients productionemploi moyens sont substantiellement plus cleves que les coefficients marginaux ce qui implique que les nouveaux investisseshyments ont une productivite de main-d -oeuvre beaucoup plus forte que les proshyjets existants Dans lensemble Ie LY est de 209 alors que l1LOR est de 062 On sais aussi que les coefficients de capital marginaux sont egaux ou peut-etre legerement plus eleves que les coefficients passes de telle sorte que les coefficients marginaux implicites capitalemploi doivent egaleshyment etre plus eleves que les coefficients moyens capitalemploi La raison pour laquelle Ie coOt marginal de creation de nouveaux emplois en termes dinshyvestissement et de production devrait etre beaucoup plus eleve dans Ie Plan que la moyenne passee est tres difficile a expliquer completement En general de nouveaux investissements ont tendance a introduire de nouvelles technologies qui tendent a augmenter lintensite capitalistique alors que lexpansion de production avec les technologies actuelles peut apparattre comme difficile ou impossible Neanmoins les lLOR implicites dans Ie Plan pourraient ne pas etre aussi eleves si on avait mis laccent sur une maximisation de lemploi dans les nouveaux investissements

24 Le taux de croissance de la Eopulation est suppose eurotre de 28 par an jusquen 1976 puis diDdnuer jusqua 24 par an vers 1980 et se maintenir a ce niveau jusquen 1985 Les taux de participation de 1a main-doeuvre deshyvraient passer de 289 en 1972 a 293 en 1976 a la suite du changement dans la pyramide dSge de la population Apres 1976 ce taux diminuera proshygressivement pour atteindre un niveau de 29 qui restera constant au-dela de 1980 Levaluation de la main-doeuvre obtenue par Ie produit du taux de participation par la valeur estimee de la population est diminuee des migrashytions prevues pendant la periode de projection La baisse prevue de la croisshysance en Europe de lOuest liee a des controles plus severes de limmigration des travailleurs etrangers a conduit la Banque a considerablement diminuer ses projections

25 Le sous-emploi est simplement represente par la difference entre lemploi projete et la main-doeuvre projetee Etant donne que nous avons exprime les chiffres demploi en equivalents plein temps Ie sous-emploi proshyjete ne represente pas Ie nombre reel dindividus sans travail mais Ie potenshytiel inutilise de main-doeuvre De la mBme fa~on Ie taux de sous-emploi calcule equivaut au taux de capacite inutilisee de la main-doeuvre

E Exportations

26 Les exportations de produits ont ete reparties entre leurs principales composantes et sont fondees en grande partie sur les niveaux de production secshytorielle projetes La production tunisienne nest probablement pas affectee par les prix de vente mondiaux pour ses produits et les prix mondiaux ne sont generalement pas influences par la production tunisienne Etant donne que la Tunisie na de part predominante dans aucun de ses marches dexportation ces hypotheses semblent realistes

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27 Les exportations dhuile dolive sont fondees sur la projection de la production dolives (voir plus haut) et sur une estimation du taux dexshytraction et de la quantite dhuile destinee a la consommation locale Le taux dextraction dhuile dolive par Ie passe sest situe entre 18 et 22 (les recoltes les plus importantes tendant a produire moins dhuile et plus deau) Une moyenne cpnservatrice de 20 pour iute la periode a ete retenue bien quon pourrait eventuellement envisager- un chiffre aussi eleve que 25

28 La production dhuile dolive nest pas entierement exportee et la quantite reservee a lusage local semble varier selon limportance de la recolte Dans nos projections nous avons suppose une retention interieure de 25 de la production soit Ie taux moyen pendant la periode 1968-72 (pour 1962-72 Ie taux est de 26 ) En multipliant Ie taux de retention par Ie taux dextraction on obtient Ie taux des exportations dhuile (en tonnes) egal a 15 de la quantite dolives produites en tonnes Pour evaluer les exportashytions a prix constants la quantite dhuile est multipliee par Ie prix (1966) de 329 dinars par tonne Pendant la periode 1967-72 Ie prix moyen a varie de 348 a 361 dinars par tonne La stabilite de ce prix est assez remarquable etant donne que durant la periode la production dhuile a varie dun minimum de 92 (1967) a un maximum de 900000 tonnes (1972) La facilite pour les conshysommateurs dhuile dolive a utiliser dautres huiles au moindre changement de prix relatifs a apparemment entrafne la stabilite des prix dexportation dans Ie passe II est certain que la production dolive correspond a un pheshynomene cyclique extr~mement dependant des conditions atmospheriques sans compter Ie cycle de production des arbres eux-~mes Les projections represhysentent donc des tendances a long terme et non des previsions reelles de reshycoltes annuelles (a lexception de 1973 et de 1974)

29 Les exportations de phosphates resultent de la production des phosshyphates (voir plus haut) avec ajustement pour la consommation locale de phosshyphates dans lindustrie manufacturiere de lacide phosphorique La consommashytion interieure a ete estimee de la fa~on suivante la totalite de la producshytion de 1972 de produits phosphates a ete traduite en tonnes equivalentes de phosPhat~brut en utilisant les facteurs de conversion standards pour chaque produit- ce qui a donne comme resultat une estimation de 983000 tonnes de phosphates Lutilisation locale de phosphates projetee a ete estimee sur la meme base dapres la version preliminaire du Plan et a ete comparee a la valeur ajoutee projetee a prix constants On en a tire un coefficient marginal de 03144 et lequation totale pour la consommation locale des phosphates (DPC)- se presente comme suit

DPC = 023 + 01144 YCHEM

11 Dapres les conversations avec M Scalabre expert de la FAO a lOffice des huiles a Tunis

11 Hyperphosphates superphosphates simples superphosphates triples acide phosphorique et engrais

11 La constante est determinee de fa~on a etre en accord avec les donnees 1973 sur la consommation de phosphates

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En soustrayant la consommation locale de la production totale on obtient les exportations de phosphates bruts Les exportations de petrole sont fondees sur la production du secteur (voir par 12)

30 Pour les exportations des autres produits agricoles une estimation externe est utilisee jusquen 1976 sur la base de previsions faites par Ie Ministeredu Plan par la suite on projette une augmentation a un taux de croissance de 25 par an de 1977 a 1980 et de 2 apres 1980 Ceci suppose une augmentation de loffrede produits agricoles sur Ie marche local et se compare au taux de croissance en termes reels denviron 3 par an pour la periode de 1965-72 Ces produits sont principalement des agrumes des dattes d~~ amandes et aut res fruits et legumes frais exposes a un marche tres compeshytitif du a la concurrence des autres pays europeens et mediterraneens

31 Selon Ie Plan les exportations de produits manufactures croitront de 455 millions de dinars en 1972 a 1168 millions de dinars en 1976 soit un taux de croissance composee de 265 Si on deduit les deux sous-categories principales produits chimiques (principalement les produits a base de phosshyphate) et textiles (principalement des produits finisy compris les chaussushyres) Ie taux de croissance des produits restants nest que de 119 La croissance rapide des exportations de produits chimiques et de textiles depend eVidemment de la realisation des investissements prevus dans ces secteurs Durant la periode du Plan nous avons calcule que Ie rapport entre laugmentashytion de valeur ajoutee et laugmentation des exportations serait de 176 pour les produdts chimiques de 184 pour les textiles et de 0551 pour les autres produits manufactures Etant donne quil a semble utile de pouvoir changer lallocation dinvestissements entre les secteurs dans Ie modele et que par consequent cela pourrait faire varier les exportations nous avons utilise lequation suivante pour projeter les exportations des produdts manufactures

XMAN =XMAN _ ~ YTEXT 184 + 176 YCHEM + 0551 YMANOT XFOODP t t l

Ou XMAN - exportations produdts manufactures YTEXT =valeur ajoutee textiles prix contants YCHEH == valeur ajoutee prodults chim1ques t prix constants YMANOT =valeur ajoutee aut res produi ts manufactures XFOODP =exportations produdts alimentaires

On suppose dans la ligne des estimations du Plan que les exportations des industries alimentaires augmenteront de 86 par an Ces produits ne represhysentent quune part minime des produdts manufactures exportes et consistent en vin sucre et produCts en boites

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32 Les exportations de biens sont donc la somme du petrole des phosshyphates de lhuile dolive des autres produits agricoles et des produits mashynufactures Lexportation de services autres que les services facteurs de production est divisee en deux groupes importants Ie tourisme et lea aut res services Les projections des recettes touristiques sont fondees sur la croisshysance projetee de la valeur ajoutee comme decrit au par 15 ci-dessus Ce taux de croissance est applique aux revenus 1972 convertis en prix courants en utilisant un indice projete des prix dexportation pour les services Les exportations des autres services refletent les estimations tunisiennes recentes jusquen 1975 Elles sont supposees augmenter de 65 par an jusquen 1985 ce qui represente Ie meme taux de croissance que celui utilise par Ie Plan pour la periode 1972-76 (vraisemblablement a prix constants) Pendant la peshyriode 1966-72 Ie taux de croissance aux prix courants etait denviron 8 (ou denviron 6 en termes reels) La majeure partie de la croissance dans ce secteur est due a la vente de services de transport qui a son tour est liee au tourisme

33 Les prix a lexportation ont subi des changements importants dans les annees recentes a la suite de laugmentation generale des prix et de linshyflation mondiale Les prix presentes dans Ie Tableau 6 resultent de lanalyse par la BIRD du commerce international des matieres premieres avec quelques ajustements pour la Tunisiemiddot Le prix nominal du petrole tunisien en 1980 est projete a 1220 dollars sur la base des projections de la BIRD pour les prix sur les marches mondiaux Ceci entratne que Ie prix reel sera inferieur au prix 1974 apres application dun indice des prix internationaux Le prix des phosphates est projete a 3380 dollars en comparaison de la projection officielshyIe de la BIRD de 53 dollars (75 BPL FAS Casablanca) La difference tient compte du fait que Ie phosphate tunisien est de qualite moindre Le prix de lhuile dolive resulte dun indice des prix projete pour lhuile de noix de coco et applique au prix de lhuile dolive en 1974

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Tableau 6 PRIX A LEXPORTATION

1973 1974 1975 1976 1977 1978 1980 -1985

Hui1e dolive $tonne 1149 1657 1476 1362 1430 1502 1656 2113

Autres produits agrico1es taux de croissance () 80 50 50 50 40 40 40 40

Phosphates $tonne 107 402 431 393 295 295 338 431

Petro1e 2Jut ($bari1- ) (dinarstonne)

39 142

104 375

93 335

97 350

103 373

109 393

122 442

172 620

Autres produits taux de croissance () 80 129 50 50 40 40 40 40

Services non faeshyteurs de producshytion tau de croissance () 102 100 50 50 50 40 40 40

Prix internashy 2 r

tionaux (indice~ 1000 1195 1340 1471 1596 1724 1983 2782

1 La projection est basee sur un prix de 1625 dollar par bari1 en 1966 2 Projection du 16 decembre 1974

F Importations

34 Les importations sont projetees sur 1a base de categories types duti1isation finale a lexception des importations de produits alimentaires qui sont iso1ees parmi 1es importations de biens de consommation Les cinq classes sont 1es biens intermediaires 1es biens dequipement 1es carbushyrants 1es biens de consommation et 1es produits alimentaires Les equations de demande pour chaque groupe ont ete ca1cu1ees en uti1isant des correlations sur des donnees couvrant 1a periode 1960-72 Pour 1es produits intermediaires une ventilation a ete faite par 1a suite afin de separer 1es matieres textiles (liees a lindustrie du textile) des autres biens intermediaires (lies eux a 1a production manufacturiere non textile) Les equations pour ces groupes se presentent comme suit

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-2MITEXT -0033 0783 YTEXT R 0929 DI-J - 153= shy= ~lIOTH 3157 ~ 1058 YMANXT R = 0724 DW 180=

-2 =

-= -

Ou HITEXT importations produits textiles intermediaires

MIOTH - importations autres produits intermediaires YTEXT valeur ajoutee textiles YHANXT =valeur ajoutee manufactures textiles exc1us

En ce qui concerne 1es biens dequipement on a pense quil serait bon de poushyvoir iso1er leffet sur la balance des paiements des differents modeles dinshyvestissements sectorie1s On sait a priori que les investissements dans Ie secteur manufacturier par e~mple auront une composante plus e1evee de biens dequipement importes quun investissement en agriculture De plus une corshyrelation investissement fixebiens dequipement donne un coefficient plutot bas (0420)

-2HCAP 1475 ~ 04262 IF 0940 m-J 117R = -== (1317)

Ou MCAP -- importations biens d equipement IF = inves tissement fixe brut

Malheureusement il ny a aucune information sur la part dimportation dans linvestisseruent par secteur Nous avons done divise 1investissement en trois categories II investissements comportant une part d equipement importe imshyportante 12 i ~ves tissements dont 1a part est faib1e et 13 investisseshylOOnts dont la pact est moyenne Les elements entrant dans chaque classe ont ete choisis a priori et nous avons procede par approximations successives avant dobtenir lallocation finale entre les trois groupes Lequation finale pour les biens dequipement importes pour les trois groupes est la suivante

-2MeAP = -1205 06740 II ~ 02149 12 ~ 03841 13 R 0978 DW - 199 (1059) (212) (470)

Ou 11 - investissement fixe manufacture petro1e energie et mines 12 =investissement fixe agriculture gouvernement et autres services 13 = investissement fixe tourisme transports et communications

35 Les coefficients finaux semblent raisonnahlas Ie groupe fort comshyporte une part dimportation de 67 Ie groupe faib 1 c une part de 22 ~ et Ie groupe moyen une part de 38 Bien qu il soit posgible que la multicolineashyrite ait cree une dis torsion des coefficients par rapport a leur valeur ree11e cependant les resultats correspondent a ce qui est previsible

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36 Les importations de produits alimentaires sont supposes etre positi shyvement corrcHes aux depenses de consommation privee et a lindice des prix relatii et negativement correlees a la production agricole Lequation est la suivante

H1OO]) =-2999 ~ 4939 RPIFOOD i 00866 PC - 03073 YAG _1 (361) (345) (381) E~ = 0875 DW = 202 (1962-71)

Lindice des prix relatif pour lalimentation est defini comme Ie quotient de lindice des prix de gros par Ie coefficient de deflation des prix implicite pour les importations Lajustement de lequation est tout a fait satisfaisant et les signes ont tous la bonne direction On sait cependant que durant la period~ ou cette equation a etc calculee Ie controle des importations par Ie gouvernement a tenu tIDe place importante dans la determination du niveau des importations des prodults alimentaires meme si lon ne peut pas en tenir compte dans lequation On pense qull y aura tIDe limite a 1a reduction des importations de produi ts alimentaires dans I avenir en raison des problemes politiques que poseraient des importations stagnantes de produits alimentaires dans Ie cas de mauvaises recoltes par exemple

37 Le controle des importations pourra aussi affecter les autres equashytions et on peut douter de la possibilite dutiliser les donnees pour calculer les fonctions de demande dimportation En fait par Ie passe les niveaux dimportation de biens dequipement et de biens intermediaires ant determine les niveaux dinvestissement et de production industrielle Les variables independantes et dependantes ont ete simplement interverties dans chaque equashytion afin que Ie modele puisse determiner Ie niveau necessaire dimportations pour chaque niveau dinvestissement et de production industrielle En dautres termes bien que les equations de correlation puissent conduire a inverser les relations de causalite elles refletent neanmoins Ie rapport etroit entre les variables

38 On na pas essaye de degager une correlation pour les importations de biens de consommation etant donne que ces importations sont plus diversi shyfiees et pas directement liees aux depenses de consommation Le rapport des importations de biens de consommation aux depenses de consommation privee toshytales est indique dans Ie tableau ci-dessous

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Tableau 4 CONSOIlllATION PRIVEE ET UIPORTATIONS DE OONSOtlNATION (1961-1972)

(en millions de dinars prix 1966)

DE BIENS

Annee Consommation

privee

Biens de consommation

_ i1P0rtes Rapport

1961 1962 1963 1964 1965 1966 1967 1968 1969 1970 1971 1972

3242 3141 3560 35 3 y 7 3813 3757 3847 3844 4207 4389 4918 5598

287 300 261 219 209 219 179 218 2l5 257 315 31S

89 96 76 74 58 56is 7

46 5shy49 52 56

Le maximum est atteint en 1962 annee pour 1aque11e 1es biens de consQnmlation representent 96 i de 1a consommation prlvee Apres la mise en place de L~)shy

troles a 1 t importation a conduit a une diminution progre~sive du rapport jusshyqua ce qui1 atteigne son point Ie plus bas (46 ) en 1968 Depuis Ie rapshyport a progressivement remonte en particulier durant ces quelques dernicres annees ou 1es recettes dues au commerce exterieur ayant augmente i1 a ete F~ssib1e dfassouplir Ie regime des importations En 1972 Ie rapport depenses importations etait de 56 en hausse par rapport aux 52 i de 1 annee prfceshydente

39 Le niveau des importations de biens de consommation constitue une variable de politjque sujette dans certaines limites aux decisions du gouvershynement concernant 1a liberalisation des importations Dans ces projections on a s~ppos~ quune ~~ndance progressive vers 1a lib~rallsation se poursuivrait [ornpte tenll des revenuC dexportatJon plus cleves et de Iaugmentation des reshyserves Le coefficilnt importations de biens de consommationconsommation prishyvee augmentera selon 1a projection de 1a valeur r~el1e de 5 en 1973 a 65 en 1976 et se maintiendra au niveau de 65 ~~ enswte Etant donn~ que 1a croisshysance rapid projetee pour I economie entra1ne une augmentation de 1a producshytion locale de biens de consommation cn a suppose que Ie toefficient natteinshydra pas Ie n ivlw maximl de 96 observe precedemlent

40 Les importat ions de carburants (petro1e brut compris) sont basees sur des projections faites par Ie Gouvernement tunisien Pour la periode a1shylant jusquen 1980 on a consid6r6 que 1es importations de carburants pourshyraient etre maintenues a un niv~au pratiquement constant etant donne que la

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construction dune nouvelle raffinerie permettra une substitution aux imporshytations supplementaire et un accroissement des exportations de produits peshytroliers Toutefois on a projete quau dela de 1980 les volumes dtimporshytations augmenteraient en fonction de la croissance de la consommation locale selon les indications du Tableau 2

41 Les importations de services nentrant pas comme facteurs de producshytion sont projetees avec une equation de correlation qui les relie tout simshyplement au PIB total

MSER =-0623 ~ 0084 GDP (932 )

Ou 11SER =importations services non facteurs de production GDP =produi t interieur brut aux prix de marche

Les importations totales de biens et de services non facteurs de production sont tout simplement la somme des biens intermediaires des biens de consommashytion des biens dequipement des carburants des produits alimentaires et des services

G Consommation et epargne

42 Les estimations des depenses de consommation et de lepargne sont faites separement pour Ie secteur prive et Ie secteur public Les depenses de consommation privees sont evaluees en utilisant une fonction de consommation liee au revenu national brut Le revenu national brut nest autre que Ie proshyduit national brut (PNB) prix constants ajuste en fonction des tetmes de lechange et Ie PNB est egal au PIB aux prix de marche plus les revenus nets provenant de letranger Lajustement des termes de lechange est necessaire de maniere a transformer les exportations a prix constants en series ajustees d exportations qui re fletent Ie pouvoir d achat en produi ts importes des exporshytations Cela sobtient en divisant les exportations par lindice des prix a limportation et en soustrayant les exportations a prix constants

43 Pour evaluer les depenses de consommation privee a prix constants on a essaye dajuster une fonction de consommation de Friedmanite dans lashyquelle une estimation des elements permanents et transitoires d~revenu sont isoles avec pour hypothese que Ie revenu permanent seul compte- Apres plushysieurs essais avec differentes mesures du revenu permanent on a toutefois trouve que Ie revenu avec un retard dun an donnait Ie meilleur resultat Lequation de correlation se presente comme suit

Pour une discussion de lapplication de la methode du revenu permanent aux1 pays en voie de developpement voir R F 1ikesell et J E Zinser La nature de 1a fonction depargne dans les pays en voie de developpement Etude de la 1itterature theorique et empirique Journal de litterature economique 1973 p 1111

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PC =6870 ~ 0581 GNY _ ~ 03857 (GNY - GNY _ )t l t t l(1121) (342)

-2R =097~ DW =228

Ou PC - depenses de consommation privee en dinars constants 1966 GNY = revenu national brut

44 La consommation de ladministration de meme que les depenses coushyrantes 4e ladministration augmentent a un taux de croissance deduit des comptes du secteur administration dans les comptes nationaux (Bien que la valeur ajoutee et les depenses de consommation et courantes dans Ie secteur de ladministration soient des concepts legerement differents nous pensons qul elles augmentent parallelement) Llepargne de ll administration est evaluee en soustrayant les depenses courantes des revenus courants Les revenus coushyrants sont evalues en utilisant deux equations generales une pour les impots directs et autres revenus et lautre pour les impots indirects Les impots directs et autres revenus sont tout simplement lies au PIB alors que les i pots directs sont lies aux importations (aux prix courants) Trois aut res vashyriables ont ete introduites pour tenir compte de leffet des changements de taux de limpot en 1965 1966 1968 et 1969 Les revenus courants ainsi evashylues sont alors ajustes (en utilisant Ie coefficient de deflation implicite pour Ie PIB total) pour obtenir les revenus courants a prix constants

Les equations de correlation pour 1es impots sont

-2INDTX =4559 + 04297 MB~ 01566 D68 R =0929 DW =153 (1597) (580)

DTXOTH - 4990 + 00744 GDPIt

+ 6205 D66 ~ 7545 D 65 + 1505 D69 (846) (222) (256) (522)

2-R =0 992 DW = 309

ou INDTX = taxes indirectes DTXOTH =taxes directes et autres Mit =importations biens et services non facteurs prix courants GDP~ =PIB aux prix courants D 65 =variable ayant une valeur deg jusquen 1964 1 par 1a suite D 66 D 68 D 69 =identique a ci-dessus pour 1966 1968 et 1969

Les revenus a prix constants (CURREV) sont a10rs definis ainsi

CURREV =(INDTX + DTXOTH)IPD

ou IPD =coefficient de deflation des prix imp1icite pour Ie PIB 1966 =100

- 24 shy

45 Lepargne nationale brute de ladministration (GNSPUB) est egale aux revenus moins les depenses alors que lepargne interieure brute totale est egale au PIB moins la consommation privee et moins la consommation puhli shyque La difference entre lepargne nationale brute et lepargne interieure brute est egale aux revenus nets des facteurs de production et aux transferts courants nets

46 Le deficit en ressources est la difference entre les importations et les exportations de biens et de services nentrant pas comme facteurs de production qui par definition doit etre egale a la difference entre leparshygoe et linvestissement Legalite entre ces deux differences est assuree par les variations de stocks celles-ci sont definies comme suit

OSTK =GOP - PC - GC - IF + M - X

soit OSTK =M - X - S - IF

ou OSTK = variations de stocks GC = consommation de ladministration H = importations biens et services non facteurs X exportations biens et services non facteurs= IF - investissement fixe brut total S epargne interieure brute=

A long terme on pourrait esperer que OSTK devienne faible et positif lorsque les stocks augmentent avec le niveau general de la demande Si ce nest pas le cas cela indique quune autre variable devrait etre changee afin de corshyriger le systeme

H Balance des paiements

47 La balance des paiements est projetee en dollars EU courants Les exportations aux prix courants proviennent des series projefes en dinars coushyrants en utilisant le taux de change de 227 dollarsdinar- Les importashytions sont converties a partir des importations a prix constants en importashytions aux prix courants en utilisant deux indices de prix (1966 =100) un pour les produits et lautre pour les services (voir Tableau 8) Les transshyferts courants nets linvestissement etranger direct les dons et les autres revenus des facteurs proviennent des projections du Ministere du Plan jusquen 1976 et prolongees jusquen 1985 Linteret sur la dette publique comprend linteret sur la dette existante base sur les evaluations de la Banque plus linteret sur les nouveaux engagements estime en utilisant le programme de proshyjections BSIML Les autres interets consistent en faibles montants re~us sur les reserves et des paiements sur la dette privee (la dette publique est definie comme la dette due par les organismes publics ou garantie par eux Seule la dette privee non garantie est consideree comme privee)

1 Pour 1972 le taux de 208 dollarsdinar a ete utilise

- 25 shy

Tableau 8 PRIX A LLMPORTATION

1973 1974 1975 1976 1977 1978 1980 1985

(Taux de croissance annuels en ~)

Biens 175 300 80 70 55 50 50 40 Services 00 160 60 55 50 50 50 40

48 Les transferts des travailleurs emigres ont ete projetes a un taux plus faible que precedemment compte tenu de la baisse prevue du taux dimmishygration net vers lEurope Une telle projection resulte egalement du ralenshytissement economique prevu en Europe a la suite de la crise de lenergie et des reglements et restrictions supplementaires sur les travailleurs etrangers Les transferts de salaires jusquen 1976 constituent une estimation recente du budget economique du gouvernement Pour les annees suivantes Ie modele utilise un facteur dinflation annuel de 5 plus une augmentation annuelle des salaires reels de 5 et suppose quil ny aura pas de variation nette dans la main-doeuvre expatriee

49 Le revenu des investissements directs est evalue a partir de deux hypotheses a Ie revenu provenant du secteur petrolier selevera a environ 10 des recettes dexportation du petrole et b Ie revenu sur linvestisseshyment des secteurs non petroliers est lie au niveau de capital etranger implishycite qui procure un rendement de 8 Le revenu des investissements directs en 1972 etait denviron 25 millions de dollars avec 13 millions de dollars provenant des recettes petroli(~res soi t par consequent une estimation de 150 millions de dollars pour Ie capital a la fin de 1971 Le capital a la fin de 1972 est evalue en amortissant Ie capital 1971 a laide dun taux de 3 et en ajoutant les investissements directs effectues en 1972 Etant donne que Ie revenu sur investissements paye en 1973 est engendre par Ie capital 1972 il y a un decalage de deux ans entre linvestissement et les revenus qui en reshysultent

I ~ts de capitaux et variations des reserves

50 Diverses hypotheses concernant les engagements de nouveaux flux de capitaux etrangers pour des prets publics ou publiquement garantis sont faites de maniere independante Dune faton generale elles supposent une continuashytion des niveaux dengagements existants jusquen 1976 puis une legere augshymentation par la suite Une hypothese sur Ie rythme des tirages est ensuite appliquee aux engagements estimes pour obtenir les nouveaux tirages Les hyshypotheses de tirage pour les donneurs bilateraux sont basees sur lexperience passee pour la Tunisie lors de la periode 1966-68 alors que celles pour la BIRD et 1IDA sont basees sur 1experience passee de la Banque et de lIDA dans Ie monde entier Pour les credits finanCiers nous utilisons un taux 40-40-15-5 base sur une analyse pour differents pays qui semble valide pour la Tunisie alors que les credits-fournisseurs sont supposes etre debourses dans lannee dengagement

- 26 shy

51 Etant donne 1es termes des nouveaux emprunts Ie programme BSIML a ete utilise pour ca1cu1er lamortissement Lamortissement total et 1es deshyboursements nets sont a10rs ca1cu1es apres combinaison avec 1es paiements damortissement en cours bases sur 1es statistiques de 1a dette preparees par 1a BIRD Lequi1ibre entre Ie compte courant de 1a balance des paiements et Ie compte de capital est maintenu par 1es variations de reserves Le rapport entre 1es reserves eet 1es importations de biens aux prix courants a ete calcushyIe et on suppose que 1es reserves ne diminueront pas en dessous de 25 des importations (trois mois) Au cas ou ce1a se produirait 1es credits-fournisshyseurs seraient augmentes jusqua ce que Ie coefficient de reserve atteigne 025

Tableau 9 HYPOTHESES DE TIRAGE SUR LES PRETS (en pourcentage par an)

Annee Source 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

Banque Mondiale IDA Etats-Unis France AlIemagne Aut res Credits financiers

3 2

50 30 5

50 40

13 12 25 30 10 25 40

20 19 10 10 20 10 15

20 16

5 10 15

5 5

17 15

5 10 15

5

12 13

5 10 15

5

6 10

10

4 7

10

3 4

2 2

Tableau 10 HYPOTHESES SUR LES

Interets Maturite Source () (annees)

BIRD 725 25 IDA 075 50 Al1emagne (RFA) 250 25 France 550 10 Ita1ie 550 12 Canada 00 40 Etats-Unis 30 35 Pays de l Est 25 8 Autres bi1ateraux 35 20 BAD 50 20 Credits financiers 80 10 Credits fournisseurs 90 7

CONDITIONS DE PRET

Periode de grace (annees)

5 10

8 1 4

10 10

1 5 1 3 1

- 27 shy

J Monnaie et prix

52 Le niveau des prix est determine pour leconomie dans son ensemble par une equation liant Ie coefficient de deflation des prix implicite pour Ie PIB (IPD) a la masse monetaire (MS2 - qui comprend la quasi-monnaie) et a la production reelle Lequation est definie sous une forme logarithmique comme suit

-2log IPD = -05871 log GDP + 06552 log HS2 + 02797 R =0953 Dtf - 194 (263) (525)

La masse monetaire est divisee en deux parties les avoirs etrangers nets et les autres credits locaux Les autorites financieres sont supposees etre a meme de conserver une croissance de la masse monetaire superieure de trois points de pourcentage au taux de crois6ance du PIB reel Les avoirs etrangers nets (reserves) proviennent de la balance des paiernents cest-A-dire que Ie credit local qui est ajuste pour les fonds de contrepartie les depots publics etc doit augrnenter a un taux de croissance suffisant pour permettre datteinshydre Ie taux de croissance necessaire de la masse monetaire

53 Etant donne les informations limitees sur les prix en Tunisie il na pas ete essaye dintroduire les effets des prix relatifs dans les equations sur les productions sectorielles Lutilisation des prix relatifs na pas ete significative dans les equations dimportations A lexception des produits alimentaires importes Le niveau general des prix a un effet direct sur les equations de revenus et de depenses de ladministration Etant donn~ que les revenus de ladministration sont en partie bases sur les importations qui ne sont que peu affectees par les changements des prix locaux les revenus de ladministration ont tendance A augmenter plus lentement que les depenses pushybliques durant une periode dinflation entrainant une diminution de lepargne publique et par suite une diminution de lepargne en general

54 Les pages suivantes fournissent un glossaire permettant d identifier les variables et un ensemble camplet dequations utilisees dans Ie modele De plus les resultats du modele pour Ie cas 1 qui utilise les hypotheses faibles et Ie cas 2 qui utilise les hypotheses fortes figurent en annexe

k Symboles

Variables agregees (en dinars constants 1966)

GDP Produit interieur brut aux prix de marche= GDPFC = Produit interieur brut au coOt des facteurs PC = Depenses de consommation privee GC - Depenses de consommation publique IF =Investissement fixe brut DSTK - Changement de stocks M =Importations biens et services courants (non facteurs)

=Exportations biens et services courants (non facteurs) GOY =Revenu interieur brut (GDP + TTADJ) X

- 28 shy

GNP Produit national brut= GNY Revenu national brut (GNP TTADJ)= NFY =Revenu net des facteurs de production NCT =Transferts courants nets TTADJ - Ajustement des termes de lechange-GDS =Epargne interieure brute (GDY - PC - CC) GNS Epargne natipnale brute (CDS NFY NCT)= Variables sectorielles

Y = Valeur ajoutee I ~ Investissement fixe ICOR =Coefficient marginal de capital AG = Agriculture AGNOL =Agriculture sans les olives AGOL = Agriculture olives seulement HIN = Hines ENER =Energie (petrole exclu) PET bull Petrole MAN = Manufactures FOODP = Industries alimentaires TEXT bull Textiles CHEM =Produits chimiques MANOT =Autres manufactures CONST = Construction et travaux publics TRC = Transports et telecommunications TRM =Tourisme GOV =Services administratifs SEROT = Autres services g - Taux de croissance exogene E =EmpIo (en miIIiers) P = Productivite (YE) V =Volume (en milliers de tonnes) PR = Production en volume (milliers de tonnes)

Exportations et importations (en prix constants 1966)

MITEXT MIOTH MINT MCPA MFOOD MCON MC MSER M XOLO XAG XPHOS XPET XOTH

- Importations produits intermediaires pour lindustrie textile =Importations autres intermediaires = Importations intermediaires total - Importations biens dequipement = Importations produits alimentaires = Importations biens de consommation non alimentaires = Importations biens total caf = Importations services courants non facteurs - Total importations de biens et services non facteurs - Exportations huile dolive - Exportations autres produits agricoles - Exportations phosphates - Exportations petrole brut - Exportations de biens autres

- 29 shy

XTPI1 - Recettes dexportation tourisme XOTSER =Recettes dexportation autres services

XSER = Exportations totales de services non facteurs X = Exportations totales de biens et services non facteurs V Volume des exportations en tonnes= XPI =Indice des prix a lexportation M-Elas =Elasticite des importations (par rapport au PIB) MGDP = Rapport des importations au PIB MPI Indicedes prix a limportation=

Monnaie prix et administration

DOMeR =Credit interieur ajuste RES =Avoirs exterieurs nets MS2 - Hasse monetaire (monnaie et quasi-monnaie) IPDEF = Coefficient de deflation implicite PIB GRIPD =Taux de croissance de IPD CURREY - Revenus courants de ladministration CUREXP =Depenses courantes de ladministration DTXOTH =Taxes directes et autres revenus INOTX = Taxes indirectes

Balance des paiements (en dollars EU courants)

EXPORT =Exportations biens et services non facteurs IMPORT _ Importations biens et services non facteurs RESEAL =Deficit en ressources NETINT = Paiements d I interets nets INTPUB Paiemcnts d I interet publicsltshy

INTOTH =Autres interets NETDII =Revenu dinvestissement direct net NETDFI =Investissement etranger direct net KSTK Capital etr=~-_ger

WRKRHT =Transferts de salaires des travailleurs emigres NETFSY =Revenu net des facteurs de production NE TOFY =Autres revenus nets des facteurs de production CAPGGL =Dons en capital et prets similaires a des dons DBTPUB =Tirages sur prets publics DBTOLT = Tirages SUT prets prives non garantis AMT =Paiements damortissement NET =Flux net de capital CHGRES =Variation des reserves RL - Niveau des reserves

- 30 shy

L Egqations du modele

YAGNOL = YAGNO~_lmiddot (1 + ga)

YAGOL = YAGOLt _1 bull (VOLOt

VOLOt

_1

)

YAG YAGOL + YAGNOL

JAG = donneurol

MIN YMlNt _1 (PRPHOStPRPHOSt_1 )

MIN donneurol

YPET = donn~

IPET = donn~

YENER = -259 + 243 MAN

JENER = 80 YENER bull (YENERYENERt_1 - 10)

YFOODP 3156 + 031PC + 436 YAGOL

IFOODP donne

ITEXT = donn~

YTEXT 120 bull (60 ITEXTt _1 + 30 ITEXT t

_2

+ 10 ITEXT t

_ 3

) + YTEXT t

_ 1

ICHEM = dann~

YCHEM == 130 (42 ICHE~_l + 42 ICHEMt _2 + 16 ICHEM t

_3

) + YCHEI_l

MANDT = donn~

MANOT 135 bull (49 IMANOTt _1 + 37 IMANOTt _2 + 14 IMANOT t

_ 3

) + YMANOT t

_ 1

YCONST = 159 n + 470 I2 + 202 13

IMAN IFOODP + TEXT + ICHEM + lMANOT

YMAN YFOODP + YTEXT + YCHEM + MANDT

n MAN + IPET + JENER + DUN

I2 = IGOV + IAG + ISERDT

13 = ITRC + ITRM

YTBC = -520 + 0921 GDPFC

ITRC = 60 bull YTRCt bull (YTRCt

YTRCt

_1

- 10)

ITRC = (ITRC + ITRC _ + ITRC _ )30t t t 1 t 2

- 31 shy

YTRM = YTRM _ (1 + gtrm)t 1

ITRM = donne

YSEROT = 2884 + 3267 PC

ISEROT 30 YSEROT bull (YSEROT YSEROT _ - 10)t t t 1

ISEROT = (ISEROT + ISEROT _ + ISEROTt _2)30t t t 1

YGOV = 860 + 5098 CURREV _t 1

IGOV donne

GDPFC YAG + YMIN + YPET + YENER + YMAN + YCONST + YTRC + YTampf + YSEROT + YGOV

IF = lAG + IMlN + IPET + IENER + MAN + ICONST + ITRC + ITRM + ISEROT + IDOV

MCAP = -1205 + 6740 Il + 2149 I2 + 3841 I3

MITEXT = - 033 + 783 YTEXT

YMANXT = MAN - YTEXT

MIOTH = 3157 + 1059 YMANXT

MINT = MITEXT + MIOTH

MFOOD -2999 - 3073 YAG + 0866 PC + 4939 RPIFOao

MFUEL = donne

MCON oC bull PC

cL = donne

MSER -623 + 084 GDP

MPISER MPISERt_1 bull (1 + gmps)

M3ER MSER MPISER

MG MCAP + MINT + MFOOD + MFUEL + MCON

MGFOB = MG 921

MPIG = MPIGt 1 bull (1 + g ) - mpg

MG = MGFOB MPIG

M = l-flER + MGFOB

M = MSER + MG

MPI = MM

DSTK = GDP - PC - GC - IF - X + M

- 32 shy

I

log IPD

TXSUB

GDP

lRDTX

CURREV

CUREXP

GC

MS2

DOMCR

GNP

GNY

PC

C

GDS

GNS

GNSPUB

GNSPRI

XOLO

XVOLO

XAG

XPROS

XVPHOS

PRPHOS

XPET

VPET

== IT + DSTK

= -5811 log GDP + 655 log MS2 + 2191

= 88 INDTXIPD

= GDPFC + TXSUB

(YGOV YGOV _ - 10)t t 1

== 3319 + 0144 GDP

2022 + 430 bull M

== (DTXOOR + INDT)IPD

= CUREXPt

_1 bull (1 + gg)

== GC _1 bull (1 + gg)t

= MS2 _ middot (GDPGDP _ + 04)t 1 t 1

== DOMCRt_l (GDPGDP _ -1 bull 15 + 1)t 1

= GDP + NFY

== GNP + TTADJ

= 6810 + 581 GNYt _ + 3851 (GNY - GNY )1 t t-1

= GC + PC

== GDP - C + TTADJ

== GDS + NFY + NCT

== CURREV - CUREXP

GNS - GNSPUB

= XVOLO 329

== donne

= XAGt _ bullmiddot (1 + gxag)1

== XVPROS bull 535

= PRPHOS - (23 + 1l44 YCHEM)

dorme

= XVPET 10

donne

- 33 shy

XMAN = XMAN + 184 d YTEXT + 176 ~ YCHEM + 551 j MANOT + ~ XFOODPt _1

XFOODP = XFOODPt _1 (1086)

XG XOLO + XAG + XPHOS + XPET + XMAN

XTRM = XTRl_1 (1 +gtrm)

XOTSER = XOTSER _ bull (1 + g )t 1 xs

XSER = XTEU1 + XOTSER

x = XSER + XG

XP IOLO = donn a

XOLO = XOLO XPIOLO

XPIH = donna

XPHOS XPHOS XPIPH

XPlPET = donne

XPET = XPET XPIPET

XPIOTH = donne

XMAN XMAN XPIOTH

XPlAG donne

XAG XAG XP lAG

XG = XOL0 + XAG + XPHOS + XPET + XMAN

XPISER = XPISER (1 + gmps)t _1

XSER-l(- XSER bull XP LSER

XPI = (XG + XSER)X

TTADJ = (XG-MPI) - XG

XADJ X + TTADJ

XGADJ = XG + TTADJ

EXCHR donne

EXPORT = (XG + XSER) EXCHR

IMPORT = Mgt EXCHR

RESBAL EXPORT - TI1PORT

- 34 shy

INTPOB bull calcul~ par Ie programme

NETDII = 08 KSTK + 10 XPETt

NETDFI = donn~

KSTKt = 91 KSTK + NETDFl _t _1 t 1

INTOTH donne

NETINT = INTPUB + INTOTH

NETOFY = donne

donneWRKRMT =

NETFSY = NETINT + NETOFY + WRKRMT + NETDII

donneNETTRN =

CAPGGL = donne

CURBAL = RESBAL + NETFSY + NETTRN

donnemiddotDBTPUB =

DBTOLT = donne

AMTPUB = calcule

AMTOLT = calcul~

NETPUB = DBTPUB - AMTPUP

NETOLT = DBTOLT - AMTOLT

CHGRES = - (CURBAL + NETDFI + CAPGGL + DBTPUB + DBTOLT)

RL = RLt _ - CHGRES1

RLM = RLM

IF RLM ~ 25

DBTPUB = DBTPUB + (25 M - RL)

- 35 -

Emploi

EAG 25 ~ YAG + EAGt _l

EMIN donn~

YENPET YPET + YENER

EENPET 09 L1 YENPET + EENPETt _l

EFFODP = l) Ll YFOODP + EFOODPt_l

ETEXT 154 ~ YTEXT + ETEXTt _1

ECHEM = 11 J YCHEM + ECHEMt _1

EMANOT 45 LJ YMANOT + EMANOTt_l

EMAN EFOODP + ETEXT + ECHEM + EMANOT

ECONST 64 Ll YCONST + ECONSTt _1

ETRC 10 L1 YTRC + ETRCt_l

ETRM =65 L1 YTIU1 + ETRMt-l

ESEROT 19 L1 YSEROT + ESEROTt _1

EGOV 84 L1 YGOV + EGOVt-l

E~T EARTt_l bull 102

ETOT EAG + EMIN + EENPET + EMAN + ECONST + ETRC + ETRl1 + ESEROT + EGOV + EART

Productivite isme

pour Ie l secteur

p = YE1 1 1

DIAGRAMME DES FLUX DU MODELE DE CROISSANLE

DONNEES ENTREES

LEXQUE

y 1 Y 2 Valeur agoutee par secteur

1 2 I nvestissement par secteur E - Emploi

G DP Produit I nterieur brut I CO R Coefficient marginal de capital

1 F - I nvestissement fixe total M - Importations

x shyRG shyG R GC shyPC

C ASTK

Exportations Deficit en Ressources Recettes de lEtat Consommation publique Consommation privee Consommation totale Variation des stocks

World Bank-8122IR

-----------------------------------------------

- 37 -

TUIISIA(RIJIl ) lnw GRniNTH

IQ71 ten 2 IQ73 IQ7a IQ75 IQ76 IQ77 lQ78 IQQ lQ8n

SEC~~PAl RRFAK~OW~ OF valUE ADnEn fCONqTANT I Q~II lll IIIN (toUR) -_------------------_-------------------------------------shy

211- VAGNrll 1002nn 12110 0 P2311 127(103 n~2Q2 137tfl3 la23QQ la7383 1lt2541 157B8n ~a7 VAGOl 1gt800 H son 12~QR tAlgtbQ In275 tllQ IQ5nQ Ill 5IH 21304 222B 2aA VAG 11b000 151I00 illl70Q aA7 HlA567 151o5 -IQ07 11I77(Q t738a5 180111~

25~ VFODDP aQOO lll200 2b8BI 31711Q 32blgtb lllQb7 ~6b76 3R56b an~4b In04n 5Q YTFXT 11200 t3Qon 1~lCjC IQqC 2112l 0 2QCjas l53CO a I bull bOC 48l55 )75lt 2b VC IltIE 101 bbiIO 7lOn 9IIIIQ 11A13 gt021 17 517 IAA5A IQ1I42 2t0~9 2i6ao 2~3 vMAlIInT IfIQ(lO 2~7(n b(IIFI tQ orll ~2803 2aQ 1I~lIb IIIICI 55 an h3411o 2~5 VtolAlII 100 7QIgton 7 11 703 Q~11fi 0117211 lIC1HII 1332lo IIA1I07 155113 IAII921 50 VIo1IN 11bOO 1111(1) 12110 13lt3C1 nQlb 15HR 17a20 IA 11 t8813 20S 252 VPET 2gt500 2CjIon 25000 25110 78QII 211 bCl7 ~15(10 nol~ 311a 1l6 3511811 2511 VENER IlOO 111500 16lt35 IQAOCI 728Q 2b4011 297115 nan 376 a23ab 266 VTRC qqOO iQII00 amp2700 721151 7lt11112 IIIIQ07 Qn701 Qfgt1I6C1 l nl6 Qb 111807 2ampB HRM bOO 3031)0 bAOO 51C1 27711 30B2 3351 36A811 110572 aa62lt1 7n VSERClT IAS700 213400 19II()O 2411~O7 b50ib nR30~ 2Q4CiP ~nRn 326050 ~algt1I7t 272 YGOV 911700 100200 tl01I00 12IIA 14050 5aq~Q tblla711 17537~ IA70AO 20212lt ~77 VCIINST 1)991)0 55a1)0 b5ClOO A2180 AUltl2 85QOn II~ 2M IICIIIOI QII652 1015511 27 GDgtFC ~HbOO 7113700 72Cj7 Anllb Qln213 Q71lAn Inllt75 11()A237 lIPlH 1210437

5fCTIIlIAl BIEAIlt OOIlli elF VALliE AIHlfrl GlnIllTH lATES

ab YAG~Ol noon 2011511 1000 IInoo a n no qoon Json 5500 3500 3500 2117 VAGOl Ot)on 9C13b7 -nObll2 snt79 -121121 11170b a50n 1IlOO 1I5nO 115011 ae VAG 0000 11552 -It711 I1I7 t 8117 51 B ~bI9 62n 3b22 3623

~56 YFtlOOP 0000 Hlll9 -21aOI IA183 2A1a 7oal a1I89 5 I 52 53C15 588Q 25Q YTEXT oono 2~t07 17~~2 11110 236sa gt1lt11- lQ6I1R t7 b911 tb22a 15303 2ampt VC~EM 0000 tAIA 21131 2502~ 27212 IbCj61i 7bB 52111 6llIb 745 2amp5 YIANOT 0000 2597 97A2 IIIIbll n1l1 nb7lt 1356 t ll 21a tll1I2a 11111117 265 YMAN nooo 2Q221 -1127 t7122 13bla 13Q3 116bO II5Q2 tl5qb 11 706 250 YMIN 0000 17211 2bA 9321 52~J 1gt000 11111 lInOO 58IIb Q25Q 252 VPET 0000 Q7A7 3101 oa5lt1 110QO 287E1 lt1767 6b81) b25 28C19 254 VENER 0000 Qllall 14051 lQ1I011 15393 tlil0 1280a 382 12113Q 1212 Ob6 VTQC 0000 211j1lC aAIIltI 15551 ltI2Ql 7230 b811 6 11 00 701lA 7tl22 bll VTII01 0000 15bllltl -11551 -6000 toOOO 10 bull 0 0(1 10ono InOOO toOOO 10000 no VSERIIT 00(10 14917 2RI 1IIB7 II 3amp2 1I9QB 5011amp 51130 5705 638 272 VGW 0000 CI(l1I 10110 loqua 15 Q7amp 11722 b500 ~~2amp bamp13 804l 277 YCIIMST oono 11022 111953 2a705 24lt)b -03C1a 211gt0 ~63t 51111 1n2 278 GDPFC nooo 177altl 1151 1~o711 f~amp70 amp7115 bIIl a31 b 611(i 711

GOPFC AV~ II-YR GR bullbull FOQ ~flfCTFD PO nNlY (AVE gwawN AT FND nF II VP p~)

------__--------------------------------------------------------------shyUOA GR-AVa 000 0 0000 000(1 0000 0000 7(197 0000 0000 0000 ~7111

EXPFNDITUPE ON GDP CnN~TANT IQampb tolIllION OTNARS --------------------------------------__-----shy

317 TX9UR QbOOO lOIiton 115li7l 111321 ICjQClQ2 177lt)Cl7 l A7559 0271A 3053 ltab6al 5iA GOP 721600 IIUA80~ 1amp7730 ltlA~Cl37 107amp2115 1151H7 22Aamp11I 110Q5Cj lq051127 1517085 BCI NFY -1lno -Q200 -123I1b -15077 -111 121 -naSb middot2307 -10lt10 11 9135 -1325 It CI GNP 7~500 159~OO AiS3I1U Q710 10~207R 1137Q21 1lt=163(17 1000117 13lt)6292 150Q760 31 0 TTADT 16500 5bIOO 1100(13 106280 118u58 61111gt 1101112 ~n 50(1 81725 8623 32n GNV 7amp3000 A9bonn 903117 1I171t3 Q l1C05~amp 121111)21 12Qamp6a9 131153117 IIROO7 15C1b283nil GNS ISbOO 21)gt1100 Ptlt)Ot 277b8tl 2547Q] gtb~calgt 2I1U5QR 3011795 H6U6 5bQ7I1b 312 GNSPIJ 0000 171Ion IHQ70 21t(Ibamp 21I075 25tll 11 255 I IIb n~23 293002 31AQOO

x

- 10 shy

17 Les ICOR pour chaque secteur lorsqu I i1s sont utilises resu1 tent dune comparaison entre les ICOR implicites inclus dans la version provishysoire du Plan et des tendances historiques II est interessant de noter qu avec l augmentation de la croissance durant ces dernieres annees 1es ICOR sectoriels en Tunisie ont diminue jusqua un point ou i1s sont du meme ordre que les niveaux mondiaux moyens Les ICOR de la periode passee ont ete calshycules en utilisant une moyenne mobile sur cinq annees et 17 supposant un reshytard dune annee entre linvestissement et la production- Les ICOR imshyplicites extraits du Plan ont ete calcules de 1a meme fa~on i1s sont bases sur la derniere annee 1976 et comprennent par consequent les investissements faits ou sur Ie point detre faits pour les annees 1972 a 1975 Le tableau ci-dessous donne les resultats par secteur pour les ICOR calcules pour les annees 1968 a 1972 les ICOR extraits du Plan et les ICOR utilises dans Ie modele (selon Ie cas)

Tableau 2

Agriculture lgt1ines Petrole Energie Manufactures total Industries alimentaires Produits chimiques Textiles Manufactures autres Transports communications Tourisme Autres services

TOTAL

1968

-219 53 30 57 52 53 18 69 56 43 38 60

1i

Nentrent pas dans Ie modele

ICOR PAR SECTEUR

1969 1970 1971 1972 Plan Modele

-1163 -170 50 17 21 x 1804 -252 863 55 245 x

32 29 33 52 403 x 71 60 66 82 133 80 56 58 38 24 34 x

-68 -42 35 09 38 30 24 27 27 40 29 30 39 40 32 26 20 20 54 45 47 41 36 35 56 34 76 48 115 60 40 45 34 32 46 40 43 34 25 17 26 30

5amp ial 1a2 ~ ia1 x

comme facteurs de production

11 Pour etre precis lequation pour lICOR dun secteur i donne durant la periode est

iii iiiIeOR =I -l I _ ~ I _ ~ I _ ~ It t t 2 t 3 t 4 t _5 yi yi

t t-5 Les chiffres dinvestissement sectoriel exprimes en prix courants sont tires des publications du Ministere du Plan et ajustes en dinars constants 1966 en utilisant Ie coefficient de deflation implicite global pour linvestissement fixe

- 11 shy

18 Connne on peut Ie voir dans Ie tableau ci-dessus les ICOR sec to-riels extraits du Plan correspondent approximativement au niveau des moyennes historiques Les rCOR pour lagriculture et les industries alirnentaires ne sont pas tres utiles etant donne que les production agricoles sont tributaishyres des conditions atmospheriques et que les investissements passes (dans lirrigation par exemple) nont guere connu de succes dans la lutte contre la secheresse LrCOR du secteur minier est extrernement eleve de nouveaux investissements etant necessaires meme pour maintenir les niveaux de producshytion actuelle LICOR eleve pour Ie petrole resulte de la cornbinaison entre la production de petrole brut et Ie raffinage dans un merne secteur avec une production de petrole decroissante durant la periode alors que des investisshysements futurs sont prevus dans les raffineries Le faible ICOR projete pour les textiles reflete Ie fait que-les nouveaux investissernents prevus dans ce secteur concernent surtout la fabrication des vetements qui a une intensite capitalistique inferieure a la filature et au tissage

19 Dune maniere generale dans Ie modele les IGOR irnplicites du Plan ont ete adoptes mais ils ont ete modifies lorsque la difference avec les tendances passees devenait importante Etant donne que de nombreux invesshytissernents devant etre realises pendant la periode du Plan ne parviendront a leur plein rendernent quapres Ie Plan une revision en baisse est apparue reashyliste dans certains cas Ainsi 1 ICOR pour 1 energie a ete reduit de 133 a 8 et celui pour les transports et les communications de 115 a 6 On se demande auss si les investissements tres importants prevus dans ces secteurs pourront etre realises Dun autre cote 1 ICOR pour les autres services a ete augmente de 26 a 3 etant donne que les projections du Plan sont peutshyetre optimistes De fa~on a empecher des variations brutales et des niveaux dinvestissement negatifs les investissements dans les services ont ete ajus tes a laide dune moyenne mobile de trois ans et ont ete pris comme nuls si lestimation initiale apparaissait negative Linvestissement par ladminisshytration centrale (pour linfrastructure) est base sur les projections du Plan pour la periode 1973-1976 Apres 1976 linvestissement de ladministration est suppose croitre au meme taux que la valeur ajoutee par ladministration Apres quelques experiences avec un ICOR pour Ie secteur des industries alishymentaires on a prefere une estimation independante

D Emploi et population

20 Lemploi est projete sur une base sectorielle en utilisant des coefshyficients marginaux productionemploi Bien que cette methode soit quelque peu rudimentaire elle nous a neanrnoins permis de prendre pour base les evashyluations demploi en 1972 extraites de la version preliminaire du Plan Ces evaluations malheureusement ne sont pas disponibles sur les memes bases pour les annees precedentes et les statistiques disponibles different dans leur definition de lemploi En consequence il ne nous a pas paru opportun de

- 12 shy

developper ties equations en utilisant des chiffres perimes etant donne que cela produirait des evaluations non comparables avec celles contenues dans Ie Plan Ue plus une part importante de ces series historiques sur lemploi ne constitue quune estimation provenant de statistiques de production utilisant des coefficients fixes

21 Les coefficients marginaux productionemploi (lLOR) sont calcules en prenant laugmentation demplois (en milliers) projete dans Ie Plan et en la divisant par laugmentation de valeur ajoutee en prix constants (en millions de dinars) provenant egalement du Plan (1972-76) On en tire un ILOR imshyplicite qui resulte des travaux faits par les diffcrents ministeres en evashyluant la composante emploi dans des projets specifiques Les resultats de ces calculs sont presentes dans Ie tableau ci-dessous de meme que Ie coefficient marginal productionemploi (LY) pour lannee 1972

Tableau 3 PRINCIPAUX COf7FICIENTS PRODUCTIONEMPLOI HARGINAUX- ET HOY ENS

(1972-1976)

Secteur LY ILOR (1972) (1972-76)

Agricul ture 538 00 Mines 161 -20 Energie (pet role exclus) 015 009 Industries a1imentaires 097 040 Textiles 369 154 Produits chimiques 094 011 Manufactures autres 150 045 l1anufactures total 159 091 Construction 091 064 Transports communications 063 030 Tourisme 065 065 Services aut res 071 039 Services administratif 118 084

TOTAL 209 062

1 Ces coefficients exc1uent 1 i emploi dans Ie secteur artisana1 etant donne que 1a valeur ajoutee par cet emp10i napparaIt pas dans les comptes nashytionaux Les coefficients totaux sont calcu1es par rapport au PIB au cout des facteurs LILOR pour les industries alimentaires est calcu1e sur la base 1973 au lieu de 1972 cette derniere etant une annee exceptionshynelle etant donne 1a recolte dolives record et par consequent une proshyduction inhabitue11e dhui1e dolive

- 13 shy

En general Ie modele a utilise les lLOR tI ci-dessus pour projeter 1 emploi a lexception de lILOR correspondant au sous-total pour lindustrie manushyfacturiere et de lILOR total pour leconomie etant donne que lemploi dans ces deux cas est base sur la somme des dfffirentes composantes Pour lagriculture nous navons pas utilise ltllLOR implicite du Plan egal a 00 mais substitue une valeur de 25 Ie Plan suppose quil ny aura pas demplois nouveaux crees en agriculture ce qui constitue une hypothese extreme II est toutefois difficile de savoir quel est 1 ILOR Ie plus approprii~ etant donne quun so~q-emploi important touche les 800000 personnes actives dans 1 t agriculture en 1972 En d autres termes une augmentat ion subs tantielle de production agricole serait probablement possible sans augmenter 1 emplo simplerrent par une utilisat ion plus effi cace de la main-d oeuvre actuelle

22 Sur ces 800000 emplois dans lagriculture Ie Plan indiCue qui y a 400000 travailleurs hommes employes a plein temps 150000 travailleurs saisonniers hommes et 250000 femmes Si lIon adrret que ces dernieres sont aussi des employees saisonnieres au ne sont employees quIa mi-temps cela sl shygnifie que 400000 personnes soit ne travaillent quJi mi-temps soit sont sous-employes En admettant que ceux-ci ne travaillent qu un tiers du temps des employes a plein temps Ie nombre demp1oyes a plein temps equivalant aux 800000 travailleurs Sl cve environ a 530000 En comparant ce chiffre J la valeur ajoutee dans lagriculture en 1972 Ie coefficient moyen production emploi seleve a 356 On peut supposer que Ie coefficient marginal ne sera pas aussi eleve~ etant donne que lintroduction de nouvelles varietes de graishynes laugmentation de lirrigation la recanisation et les methodes de culshyture amelioree augmenteront la productivite des travailleurs deja employes en agriculture II n y a aucun moyen sur pour evaluer 1 fIILOR pour 1 agriculture dans lavenir mais il sera certainement inferieur a 356 Dune maniere quelshyque peil arbitraire nous avons utilise un coefficient de 25 pour nos projecshytions sur une base de 530000 travai11eurs employes en 1972 Le chiffre de 530000 pour lagriculturc 1 pour effet dabaisser Ie niveau de lemploi en 1972 de 1385000 selon lestimation du Plan a 1115000 Cette evaluation de lemploi en terns_dequivalents ~ p1in cemps per~et_une ~illeure comshyparalS1l avec 1es cnldres de productlon-- El1e condul t a abllsser Ie coefshyficient productionemploi de 209 a 148 Etant donne limportance des emplois inutilcs dans Ie secteur minier qui seront en partie climines pendant la peshyriode du P1an~ nous avons utilise une estimation independante de lemploi dans ce secteur et qui nest pas lH~e a la production miniere On a suppose que Ie niveau demploi baisserait de 19000 en 1972 a 16000 en 1976 et se mainshytiendrait a ce niveau jusquen 1985

1 Les 80000 travailleurs saisonniers en dehors de lagriculture~ ne sont pas pris en compte et consideres comme travailleurs a plein temps Bien que cela produise une legere distorsion dans les chi ffres ce n est pas un probleme important leur nombre etant peu eleve De plus un ajusteshyment serait tres difficile la part de lindustrie netant pas connue

- 14 shy

23 Le tableau ci-dessus presente un aspect assez interessant du Plan Les coefficients productionemploi moyens sont substantiellement plus cleves que les coefficients marginaux ce qui implique que les nouveaux investisseshyments ont une productivite de main-d -oeuvre beaucoup plus forte que les proshyjets existants Dans lensemble Ie LY est de 209 alors que l1LOR est de 062 On sais aussi que les coefficients de capital marginaux sont egaux ou peut-etre legerement plus eleves que les coefficients passes de telle sorte que les coefficients marginaux implicites capitalemploi doivent egaleshyment etre plus eleves que les coefficients moyens capitalemploi La raison pour laquelle Ie coOt marginal de creation de nouveaux emplois en termes dinshyvestissement et de production devrait etre beaucoup plus eleve dans Ie Plan que la moyenne passee est tres difficile a expliquer completement En general de nouveaux investissements ont tendance a introduire de nouvelles technologies qui tendent a augmenter lintensite capitalistique alors que lexpansion de production avec les technologies actuelles peut apparattre comme difficile ou impossible Neanmoins les lLOR implicites dans Ie Plan pourraient ne pas etre aussi eleves si on avait mis laccent sur une maximisation de lemploi dans les nouveaux investissements

24 Le taux de croissance de la Eopulation est suppose eurotre de 28 par an jusquen 1976 puis diDdnuer jusqua 24 par an vers 1980 et se maintenir a ce niveau jusquen 1985 Les taux de participation de 1a main-doeuvre deshyvraient passer de 289 en 1972 a 293 en 1976 a la suite du changement dans la pyramide dSge de la population Apres 1976 ce taux diminuera proshygressivement pour atteindre un niveau de 29 qui restera constant au-dela de 1980 Levaluation de la main-doeuvre obtenue par Ie produit du taux de participation par la valeur estimee de la population est diminuee des migrashytions prevues pendant la periode de projection La baisse prevue de la croisshysance en Europe de lOuest liee a des controles plus severes de limmigration des travailleurs etrangers a conduit la Banque a considerablement diminuer ses projections

25 Le sous-emploi est simplement represente par la difference entre lemploi projete et la main-doeuvre projetee Etant donne que nous avons exprime les chiffres demploi en equivalents plein temps Ie sous-emploi proshyjete ne represente pas Ie nombre reel dindividus sans travail mais Ie potenshytiel inutilise de main-doeuvre De la mBme fa~on Ie taux de sous-emploi calcule equivaut au taux de capacite inutilisee de la main-doeuvre

E Exportations

26 Les exportations de produits ont ete reparties entre leurs principales composantes et sont fondees en grande partie sur les niveaux de production secshytorielle projetes La production tunisienne nest probablement pas affectee par les prix de vente mondiaux pour ses produits et les prix mondiaux ne sont generalement pas influences par la production tunisienne Etant donne que la Tunisie na de part predominante dans aucun de ses marches dexportation ces hypotheses semblent realistes

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27 Les exportations dhuile dolive sont fondees sur la projection de la production dolives (voir plus haut) et sur une estimation du taux dexshytraction et de la quantite dhuile destinee a la consommation locale Le taux dextraction dhuile dolive par Ie passe sest situe entre 18 et 22 (les recoltes les plus importantes tendant a produire moins dhuile et plus deau) Une moyenne cpnservatrice de 20 pour iute la periode a ete retenue bien quon pourrait eventuellement envisager- un chiffre aussi eleve que 25

28 La production dhuile dolive nest pas entierement exportee et la quantite reservee a lusage local semble varier selon limportance de la recolte Dans nos projections nous avons suppose une retention interieure de 25 de la production soit Ie taux moyen pendant la periode 1968-72 (pour 1962-72 Ie taux est de 26 ) En multipliant Ie taux de retention par Ie taux dextraction on obtient Ie taux des exportations dhuile (en tonnes) egal a 15 de la quantite dolives produites en tonnes Pour evaluer les exportashytions a prix constants la quantite dhuile est multipliee par Ie prix (1966) de 329 dinars par tonne Pendant la periode 1967-72 Ie prix moyen a varie de 348 a 361 dinars par tonne La stabilite de ce prix est assez remarquable etant donne que durant la periode la production dhuile a varie dun minimum de 92 (1967) a un maximum de 900000 tonnes (1972) La facilite pour les conshysommateurs dhuile dolive a utiliser dautres huiles au moindre changement de prix relatifs a apparemment entrafne la stabilite des prix dexportation dans Ie passe II est certain que la production dolive correspond a un pheshynomene cyclique extr~mement dependant des conditions atmospheriques sans compter Ie cycle de production des arbres eux-~mes Les projections represhysentent donc des tendances a long terme et non des previsions reelles de reshycoltes annuelles (a lexception de 1973 et de 1974)

29 Les exportations de phosphates resultent de la production des phosshyphates (voir plus haut) avec ajustement pour la consommation locale de phosshyphates dans lindustrie manufacturiere de lacide phosphorique La consommashytion interieure a ete estimee de la fa~on suivante la totalite de la producshytion de 1972 de produits phosphates a ete traduite en tonnes equivalentes de phosPhat~brut en utilisant les facteurs de conversion standards pour chaque produit- ce qui a donne comme resultat une estimation de 983000 tonnes de phosphates Lutilisation locale de phosphates projetee a ete estimee sur la meme base dapres la version preliminaire du Plan et a ete comparee a la valeur ajoutee projetee a prix constants On en a tire un coefficient marginal de 03144 et lequation totale pour la consommation locale des phosphates (DPC)- se presente comme suit

DPC = 023 + 01144 YCHEM

11 Dapres les conversations avec M Scalabre expert de la FAO a lOffice des huiles a Tunis

11 Hyperphosphates superphosphates simples superphosphates triples acide phosphorique et engrais

11 La constante est determinee de fa~on a etre en accord avec les donnees 1973 sur la consommation de phosphates

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En soustrayant la consommation locale de la production totale on obtient les exportations de phosphates bruts Les exportations de petrole sont fondees sur la production du secteur (voir par 12)

30 Pour les exportations des autres produits agricoles une estimation externe est utilisee jusquen 1976 sur la base de previsions faites par Ie Ministeredu Plan par la suite on projette une augmentation a un taux de croissance de 25 par an de 1977 a 1980 et de 2 apres 1980 Ceci suppose une augmentation de loffrede produits agricoles sur Ie marche local et se compare au taux de croissance en termes reels denviron 3 par an pour la periode de 1965-72 Ces produits sont principalement des agrumes des dattes d~~ amandes et aut res fruits et legumes frais exposes a un marche tres compeshytitif du a la concurrence des autres pays europeens et mediterraneens

31 Selon Ie Plan les exportations de produits manufactures croitront de 455 millions de dinars en 1972 a 1168 millions de dinars en 1976 soit un taux de croissance composee de 265 Si on deduit les deux sous-categories principales produits chimiques (principalement les produits a base de phosshyphate) et textiles (principalement des produits finisy compris les chaussushyres) Ie taux de croissance des produits restants nest que de 119 La croissance rapide des exportations de produits chimiques et de textiles depend eVidemment de la realisation des investissements prevus dans ces secteurs Durant la periode du Plan nous avons calcule que Ie rapport entre laugmentashytion de valeur ajoutee et laugmentation des exportations serait de 176 pour les produdts chimiques de 184 pour les textiles et de 0551 pour les autres produits manufactures Etant donne quil a semble utile de pouvoir changer lallocation dinvestissements entre les secteurs dans Ie modele et que par consequent cela pourrait faire varier les exportations nous avons utilise lequation suivante pour projeter les exportations des produdts manufactures

XMAN =XMAN _ ~ YTEXT 184 + 176 YCHEM + 0551 YMANOT XFOODP t t l

Ou XMAN - exportations produdts manufactures YTEXT =valeur ajoutee textiles prix contants YCHEH == valeur ajoutee prodults chim1ques t prix constants YMANOT =valeur ajoutee aut res produi ts manufactures XFOODP =exportations produdts alimentaires

On suppose dans la ligne des estimations du Plan que les exportations des industries alimentaires augmenteront de 86 par an Ces produits ne represhysentent quune part minime des produdts manufactures exportes et consistent en vin sucre et produCts en boites

- 17 shy

32 Les exportations de biens sont donc la somme du petrole des phosshyphates de lhuile dolive des autres produits agricoles et des produits mashynufactures Lexportation de services autres que les services facteurs de production est divisee en deux groupes importants Ie tourisme et lea aut res services Les projections des recettes touristiques sont fondees sur la croisshysance projetee de la valeur ajoutee comme decrit au par 15 ci-dessus Ce taux de croissance est applique aux revenus 1972 convertis en prix courants en utilisant un indice projete des prix dexportation pour les services Les exportations des autres services refletent les estimations tunisiennes recentes jusquen 1975 Elles sont supposees augmenter de 65 par an jusquen 1985 ce qui represente Ie meme taux de croissance que celui utilise par Ie Plan pour la periode 1972-76 (vraisemblablement a prix constants) Pendant la peshyriode 1966-72 Ie taux de croissance aux prix courants etait denviron 8 (ou denviron 6 en termes reels) La majeure partie de la croissance dans ce secteur est due a la vente de services de transport qui a son tour est liee au tourisme

33 Les prix a lexportation ont subi des changements importants dans les annees recentes a la suite de laugmentation generale des prix et de linshyflation mondiale Les prix presentes dans Ie Tableau 6 resultent de lanalyse par la BIRD du commerce international des matieres premieres avec quelques ajustements pour la Tunisiemiddot Le prix nominal du petrole tunisien en 1980 est projete a 1220 dollars sur la base des projections de la BIRD pour les prix sur les marches mondiaux Ceci entratne que Ie prix reel sera inferieur au prix 1974 apres application dun indice des prix internationaux Le prix des phosphates est projete a 3380 dollars en comparaison de la projection officielshyIe de la BIRD de 53 dollars (75 BPL FAS Casablanca) La difference tient compte du fait que Ie phosphate tunisien est de qualite moindre Le prix de lhuile dolive resulte dun indice des prix projete pour lhuile de noix de coco et applique au prix de lhuile dolive en 1974

- 18 shy

Tableau 6 PRIX A LEXPORTATION

1973 1974 1975 1976 1977 1978 1980 -1985

Hui1e dolive $tonne 1149 1657 1476 1362 1430 1502 1656 2113

Autres produits agrico1es taux de croissance () 80 50 50 50 40 40 40 40

Phosphates $tonne 107 402 431 393 295 295 338 431

Petro1e 2Jut ($bari1- ) (dinarstonne)

39 142

104 375

93 335

97 350

103 373

109 393

122 442

172 620

Autres produits taux de croissance () 80 129 50 50 40 40 40 40

Services non faeshyteurs de producshytion tau de croissance () 102 100 50 50 50 40 40 40

Prix internashy 2 r

tionaux (indice~ 1000 1195 1340 1471 1596 1724 1983 2782

1 La projection est basee sur un prix de 1625 dollar par bari1 en 1966 2 Projection du 16 decembre 1974

F Importations

34 Les importations sont projetees sur 1a base de categories types duti1isation finale a lexception des importations de produits alimentaires qui sont iso1ees parmi 1es importations de biens de consommation Les cinq classes sont 1es biens intermediaires 1es biens dequipement 1es carbushyrants 1es biens de consommation et 1es produits alimentaires Les equations de demande pour chaque groupe ont ete ca1cu1ees en uti1isant des correlations sur des donnees couvrant 1a periode 1960-72 Pour 1es produits intermediaires une ventilation a ete faite par 1a suite afin de separer 1es matieres textiles (liees a lindustrie du textile) des autres biens intermediaires (lies eux a 1a production manufacturiere non textile) Les equations pour ces groupes se presentent comme suit

- 19 shy

-2MITEXT -0033 0783 YTEXT R 0929 DI-J - 153= shy= ~lIOTH 3157 ~ 1058 YMANXT R = 0724 DW 180=

-2 =

-= -

Ou HITEXT importations produits textiles intermediaires

MIOTH - importations autres produits intermediaires YTEXT valeur ajoutee textiles YHANXT =valeur ajoutee manufactures textiles exc1us

En ce qui concerne 1es biens dequipement on a pense quil serait bon de poushyvoir iso1er leffet sur la balance des paiements des differents modeles dinshyvestissements sectorie1s On sait a priori que les investissements dans Ie secteur manufacturier par e~mple auront une composante plus e1evee de biens dequipement importes quun investissement en agriculture De plus une corshyrelation investissement fixebiens dequipement donne un coefficient plutot bas (0420)

-2HCAP 1475 ~ 04262 IF 0940 m-J 117R = -== (1317)

Ou MCAP -- importations biens d equipement IF = inves tissement fixe brut

Malheureusement il ny a aucune information sur la part dimportation dans linvestisseruent par secteur Nous avons done divise 1investissement en trois categories II investissements comportant une part d equipement importe imshyportante 12 i ~ves tissements dont 1a part est faib1e et 13 investisseshylOOnts dont la pact est moyenne Les elements entrant dans chaque classe ont ete choisis a priori et nous avons procede par approximations successives avant dobtenir lallocation finale entre les trois groupes Lequation finale pour les biens dequipement importes pour les trois groupes est la suivante

-2MeAP = -1205 06740 II ~ 02149 12 ~ 03841 13 R 0978 DW - 199 (1059) (212) (470)

Ou 11 - investissement fixe manufacture petro1e energie et mines 12 =investissement fixe agriculture gouvernement et autres services 13 = investissement fixe tourisme transports et communications

35 Les coefficients finaux semblent raisonnahlas Ie groupe fort comshyporte une part dimportation de 67 Ie groupe faib 1 c une part de 22 ~ et Ie groupe moyen une part de 38 Bien qu il soit posgible que la multicolineashyrite ait cree une dis torsion des coefficients par rapport a leur valeur ree11e cependant les resultats correspondent a ce qui est previsible

- 20 shy

36 Les importations de produits alimentaires sont supposes etre positi shyvement corrcHes aux depenses de consommation privee et a lindice des prix relatii et negativement correlees a la production agricole Lequation est la suivante

H1OO]) =-2999 ~ 4939 RPIFOOD i 00866 PC - 03073 YAG _1 (361) (345) (381) E~ = 0875 DW = 202 (1962-71)

Lindice des prix relatif pour lalimentation est defini comme Ie quotient de lindice des prix de gros par Ie coefficient de deflation des prix implicite pour les importations Lajustement de lequation est tout a fait satisfaisant et les signes ont tous la bonne direction On sait cependant que durant la period~ ou cette equation a etc calculee Ie controle des importations par Ie gouvernement a tenu tIDe place importante dans la determination du niveau des importations des prodults alimentaires meme si lon ne peut pas en tenir compte dans lequation On pense qull y aura tIDe limite a 1a reduction des importations de produi ts alimentaires dans I avenir en raison des problemes politiques que poseraient des importations stagnantes de produits alimentaires dans Ie cas de mauvaises recoltes par exemple

37 Le controle des importations pourra aussi affecter les autres equashytions et on peut douter de la possibilite dutiliser les donnees pour calculer les fonctions de demande dimportation En fait par Ie passe les niveaux dimportation de biens dequipement et de biens intermediaires ant determine les niveaux dinvestissement et de production industrielle Les variables independantes et dependantes ont ete simplement interverties dans chaque equashytion afin que Ie modele puisse determiner Ie niveau necessaire dimportations pour chaque niveau dinvestissement et de production industrielle En dautres termes bien que les equations de correlation puissent conduire a inverser les relations de causalite elles refletent neanmoins Ie rapport etroit entre les variables

38 On na pas essaye de degager une correlation pour les importations de biens de consommation etant donne que ces importations sont plus diversi shyfiees et pas directement liees aux depenses de consommation Le rapport des importations de biens de consommation aux depenses de consommation privee toshytales est indique dans Ie tableau ci-dessous

- 21 -

Tableau 4 CONSOIlllATION PRIVEE ET UIPORTATIONS DE OONSOtlNATION (1961-1972)

(en millions de dinars prix 1966)

DE BIENS

Annee Consommation

privee

Biens de consommation

_ i1P0rtes Rapport

1961 1962 1963 1964 1965 1966 1967 1968 1969 1970 1971 1972

3242 3141 3560 35 3 y 7 3813 3757 3847 3844 4207 4389 4918 5598

287 300 261 219 209 219 179 218 2l5 257 315 31S

89 96 76 74 58 56is 7

46 5shy49 52 56

Le maximum est atteint en 1962 annee pour 1aque11e 1es biens de consQnmlation representent 96 i de 1a consommation prlvee Apres la mise en place de L~)shy

troles a 1 t importation a conduit a une diminution progre~sive du rapport jusshyqua ce qui1 atteigne son point Ie plus bas (46 ) en 1968 Depuis Ie rapshyport a progressivement remonte en particulier durant ces quelques dernicres annees ou 1es recettes dues au commerce exterieur ayant augmente i1 a ete F~ssib1e dfassouplir Ie regime des importations En 1972 Ie rapport depenses importations etait de 56 en hausse par rapport aux 52 i de 1 annee prfceshydente

39 Le niveau des importations de biens de consommation constitue une variable de politjque sujette dans certaines limites aux decisions du gouvershynement concernant 1a liberalisation des importations Dans ces projections on a s~ppos~ quune ~~ndance progressive vers 1a lib~rallsation se poursuivrait [ornpte tenll des revenuC dexportatJon plus cleves et de Iaugmentation des reshyserves Le coefficilnt importations de biens de consommationconsommation prishyvee augmentera selon 1a projection de 1a valeur r~el1e de 5 en 1973 a 65 en 1976 et se maintiendra au niveau de 65 ~~ enswte Etant donn~ que 1a croisshysance rapid projetee pour I economie entra1ne une augmentation de 1a producshytion locale de biens de consommation cn a suppose que Ie toefficient natteinshydra pas Ie n ivlw maximl de 96 observe precedemlent

40 Les importat ions de carburants (petro1e brut compris) sont basees sur des projections faites par Ie Gouvernement tunisien Pour la periode a1shylant jusquen 1980 on a consid6r6 que 1es importations de carburants pourshyraient etre maintenues a un niv~au pratiquement constant etant donne que la

- 22 shy

construction dune nouvelle raffinerie permettra une substitution aux imporshytations supplementaire et un accroissement des exportations de produits peshytroliers Toutefois on a projete quau dela de 1980 les volumes dtimporshytations augmenteraient en fonction de la croissance de la consommation locale selon les indications du Tableau 2

41 Les importations de services nentrant pas comme facteurs de producshytion sont projetees avec une equation de correlation qui les relie tout simshyplement au PIB total

MSER =-0623 ~ 0084 GDP (932 )

Ou 11SER =importations services non facteurs de production GDP =produi t interieur brut aux prix de marche

Les importations totales de biens et de services non facteurs de production sont tout simplement la somme des biens intermediaires des biens de consommashytion des biens dequipement des carburants des produits alimentaires et des services

G Consommation et epargne

42 Les estimations des depenses de consommation et de lepargne sont faites separement pour Ie secteur prive et Ie secteur public Les depenses de consommation privees sont evaluees en utilisant une fonction de consommation liee au revenu national brut Le revenu national brut nest autre que Ie proshyduit national brut (PNB) prix constants ajuste en fonction des tetmes de lechange et Ie PNB est egal au PIB aux prix de marche plus les revenus nets provenant de letranger Lajustement des termes de lechange est necessaire de maniere a transformer les exportations a prix constants en series ajustees d exportations qui re fletent Ie pouvoir d achat en produi ts importes des exporshytations Cela sobtient en divisant les exportations par lindice des prix a limportation et en soustrayant les exportations a prix constants

43 Pour evaluer les depenses de consommation privee a prix constants on a essaye dajuster une fonction de consommation de Friedmanite dans lashyquelle une estimation des elements permanents et transitoires d~revenu sont isoles avec pour hypothese que Ie revenu permanent seul compte- Apres plushysieurs essais avec differentes mesures du revenu permanent on a toutefois trouve que Ie revenu avec un retard dun an donnait Ie meilleur resultat Lequation de correlation se presente comme suit

Pour une discussion de lapplication de la methode du revenu permanent aux1 pays en voie de developpement voir R F 1ikesell et J E Zinser La nature de 1a fonction depargne dans les pays en voie de developpement Etude de la 1itterature theorique et empirique Journal de litterature economique 1973 p 1111

- 23 shy

PC =6870 ~ 0581 GNY _ ~ 03857 (GNY - GNY _ )t l t t l(1121) (342)

-2R =097~ DW =228

Ou PC - depenses de consommation privee en dinars constants 1966 GNY = revenu national brut

44 La consommation de ladministration de meme que les depenses coushyrantes 4e ladministration augmentent a un taux de croissance deduit des comptes du secteur administration dans les comptes nationaux (Bien que la valeur ajoutee et les depenses de consommation et courantes dans Ie secteur de ladministration soient des concepts legerement differents nous pensons qul elles augmentent parallelement) Llepargne de ll administration est evaluee en soustrayant les depenses courantes des revenus courants Les revenus coushyrants sont evalues en utilisant deux equations generales une pour les impots directs et autres revenus et lautre pour les impots indirects Les impots directs et autres revenus sont tout simplement lies au PIB alors que les i pots directs sont lies aux importations (aux prix courants) Trois aut res vashyriables ont ete introduites pour tenir compte de leffet des changements de taux de limpot en 1965 1966 1968 et 1969 Les revenus courants ainsi evashylues sont alors ajustes (en utilisant Ie coefficient de deflation implicite pour Ie PIB total) pour obtenir les revenus courants a prix constants

Les equations de correlation pour 1es impots sont

-2INDTX =4559 + 04297 MB~ 01566 D68 R =0929 DW =153 (1597) (580)

DTXOTH - 4990 + 00744 GDPIt

+ 6205 D66 ~ 7545 D 65 + 1505 D69 (846) (222) (256) (522)

2-R =0 992 DW = 309

ou INDTX = taxes indirectes DTXOTH =taxes directes et autres Mit =importations biens et services non facteurs prix courants GDP~ =PIB aux prix courants D 65 =variable ayant une valeur deg jusquen 1964 1 par 1a suite D 66 D 68 D 69 =identique a ci-dessus pour 1966 1968 et 1969

Les revenus a prix constants (CURREV) sont a10rs definis ainsi

CURREV =(INDTX + DTXOTH)IPD

ou IPD =coefficient de deflation des prix imp1icite pour Ie PIB 1966 =100

- 24 shy

45 Lepargne nationale brute de ladministration (GNSPUB) est egale aux revenus moins les depenses alors que lepargne interieure brute totale est egale au PIB moins la consommation privee et moins la consommation puhli shyque La difference entre lepargne nationale brute et lepargne interieure brute est egale aux revenus nets des facteurs de production et aux transferts courants nets

46 Le deficit en ressources est la difference entre les importations et les exportations de biens et de services nentrant pas comme facteurs de production qui par definition doit etre egale a la difference entre leparshygoe et linvestissement Legalite entre ces deux differences est assuree par les variations de stocks celles-ci sont definies comme suit

OSTK =GOP - PC - GC - IF + M - X

soit OSTK =M - X - S - IF

ou OSTK = variations de stocks GC = consommation de ladministration H = importations biens et services non facteurs X exportations biens et services non facteurs= IF - investissement fixe brut total S epargne interieure brute=

A long terme on pourrait esperer que OSTK devienne faible et positif lorsque les stocks augmentent avec le niveau general de la demande Si ce nest pas le cas cela indique quune autre variable devrait etre changee afin de corshyriger le systeme

H Balance des paiements

47 La balance des paiements est projetee en dollars EU courants Les exportations aux prix courants proviennent des series projefes en dinars coushyrants en utilisant le taux de change de 227 dollarsdinar- Les importashytions sont converties a partir des importations a prix constants en importashytions aux prix courants en utilisant deux indices de prix (1966 =100) un pour les produits et lautre pour les services (voir Tableau 8) Les transshyferts courants nets linvestissement etranger direct les dons et les autres revenus des facteurs proviennent des projections du Ministere du Plan jusquen 1976 et prolongees jusquen 1985 Linteret sur la dette publique comprend linteret sur la dette existante base sur les evaluations de la Banque plus linteret sur les nouveaux engagements estime en utilisant le programme de proshyjections BSIML Les autres interets consistent en faibles montants re~us sur les reserves et des paiements sur la dette privee (la dette publique est definie comme la dette due par les organismes publics ou garantie par eux Seule la dette privee non garantie est consideree comme privee)

1 Pour 1972 le taux de 208 dollarsdinar a ete utilise

- 25 shy

Tableau 8 PRIX A LLMPORTATION

1973 1974 1975 1976 1977 1978 1980 1985

(Taux de croissance annuels en ~)

Biens 175 300 80 70 55 50 50 40 Services 00 160 60 55 50 50 50 40

48 Les transferts des travailleurs emigres ont ete projetes a un taux plus faible que precedemment compte tenu de la baisse prevue du taux dimmishygration net vers lEurope Une telle projection resulte egalement du ralenshytissement economique prevu en Europe a la suite de la crise de lenergie et des reglements et restrictions supplementaires sur les travailleurs etrangers Les transferts de salaires jusquen 1976 constituent une estimation recente du budget economique du gouvernement Pour les annees suivantes Ie modele utilise un facteur dinflation annuel de 5 plus une augmentation annuelle des salaires reels de 5 et suppose quil ny aura pas de variation nette dans la main-doeuvre expatriee

49 Le revenu des investissements directs est evalue a partir de deux hypotheses a Ie revenu provenant du secteur petrolier selevera a environ 10 des recettes dexportation du petrole et b Ie revenu sur linvestisseshyment des secteurs non petroliers est lie au niveau de capital etranger implishycite qui procure un rendement de 8 Le revenu des investissements directs en 1972 etait denviron 25 millions de dollars avec 13 millions de dollars provenant des recettes petroli(~res soi t par consequent une estimation de 150 millions de dollars pour Ie capital a la fin de 1971 Le capital a la fin de 1972 est evalue en amortissant Ie capital 1971 a laide dun taux de 3 et en ajoutant les investissements directs effectues en 1972 Etant donne que Ie revenu sur investissements paye en 1973 est engendre par Ie capital 1972 il y a un decalage de deux ans entre linvestissement et les revenus qui en reshysultent

I ~ts de capitaux et variations des reserves

50 Diverses hypotheses concernant les engagements de nouveaux flux de capitaux etrangers pour des prets publics ou publiquement garantis sont faites de maniere independante Dune faton generale elles supposent une continuashytion des niveaux dengagements existants jusquen 1976 puis une legere augshymentation par la suite Une hypothese sur Ie rythme des tirages est ensuite appliquee aux engagements estimes pour obtenir les nouveaux tirages Les hyshypotheses de tirage pour les donneurs bilateraux sont basees sur lexperience passee pour la Tunisie lors de la periode 1966-68 alors que celles pour la BIRD et 1IDA sont basees sur 1experience passee de la Banque et de lIDA dans Ie monde entier Pour les credits finanCiers nous utilisons un taux 40-40-15-5 base sur une analyse pour differents pays qui semble valide pour la Tunisie alors que les credits-fournisseurs sont supposes etre debourses dans lannee dengagement

- 26 shy

51 Etant donne 1es termes des nouveaux emprunts Ie programme BSIML a ete utilise pour ca1cu1er lamortissement Lamortissement total et 1es deshyboursements nets sont a10rs ca1cu1es apres combinaison avec 1es paiements damortissement en cours bases sur 1es statistiques de 1a dette preparees par 1a BIRD Lequi1ibre entre Ie compte courant de 1a balance des paiements et Ie compte de capital est maintenu par 1es variations de reserves Le rapport entre 1es reserves eet 1es importations de biens aux prix courants a ete calcushyIe et on suppose que 1es reserves ne diminueront pas en dessous de 25 des importations (trois mois) Au cas ou ce1a se produirait 1es credits-fournisshyseurs seraient augmentes jusqua ce que Ie coefficient de reserve atteigne 025

Tableau 9 HYPOTHESES DE TIRAGE SUR LES PRETS (en pourcentage par an)

Annee Source 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

Banque Mondiale IDA Etats-Unis France AlIemagne Aut res Credits financiers

3 2

50 30 5

50 40

13 12 25 30 10 25 40

20 19 10 10 20 10 15

20 16

5 10 15

5 5

17 15

5 10 15

5

12 13

5 10 15

5

6 10

10

4 7

10

3 4

2 2

Tableau 10 HYPOTHESES SUR LES

Interets Maturite Source () (annees)

BIRD 725 25 IDA 075 50 Al1emagne (RFA) 250 25 France 550 10 Ita1ie 550 12 Canada 00 40 Etats-Unis 30 35 Pays de l Est 25 8 Autres bi1ateraux 35 20 BAD 50 20 Credits financiers 80 10 Credits fournisseurs 90 7

CONDITIONS DE PRET

Periode de grace (annees)

5 10

8 1 4

10 10

1 5 1 3 1

- 27 shy

J Monnaie et prix

52 Le niveau des prix est determine pour leconomie dans son ensemble par une equation liant Ie coefficient de deflation des prix implicite pour Ie PIB (IPD) a la masse monetaire (MS2 - qui comprend la quasi-monnaie) et a la production reelle Lequation est definie sous une forme logarithmique comme suit

-2log IPD = -05871 log GDP + 06552 log HS2 + 02797 R =0953 Dtf - 194 (263) (525)

La masse monetaire est divisee en deux parties les avoirs etrangers nets et les autres credits locaux Les autorites financieres sont supposees etre a meme de conserver une croissance de la masse monetaire superieure de trois points de pourcentage au taux de crois6ance du PIB reel Les avoirs etrangers nets (reserves) proviennent de la balance des paiernents cest-A-dire que Ie credit local qui est ajuste pour les fonds de contrepartie les depots publics etc doit augrnenter a un taux de croissance suffisant pour permettre datteinshydre Ie taux de croissance necessaire de la masse monetaire

53 Etant donne les informations limitees sur les prix en Tunisie il na pas ete essaye dintroduire les effets des prix relatifs dans les equations sur les productions sectorielles Lutilisation des prix relatifs na pas ete significative dans les equations dimportations A lexception des produits alimentaires importes Le niveau general des prix a un effet direct sur les equations de revenus et de depenses de ladministration Etant donn~ que les revenus de ladministration sont en partie bases sur les importations qui ne sont que peu affectees par les changements des prix locaux les revenus de ladministration ont tendance A augmenter plus lentement que les depenses pushybliques durant une periode dinflation entrainant une diminution de lepargne publique et par suite une diminution de lepargne en general

54 Les pages suivantes fournissent un glossaire permettant d identifier les variables et un ensemble camplet dequations utilisees dans Ie modele De plus les resultats du modele pour Ie cas 1 qui utilise les hypotheses faibles et Ie cas 2 qui utilise les hypotheses fortes figurent en annexe

k Symboles

Variables agregees (en dinars constants 1966)

GDP Produit interieur brut aux prix de marche= GDPFC = Produit interieur brut au coOt des facteurs PC = Depenses de consommation privee GC - Depenses de consommation publique IF =Investissement fixe brut DSTK - Changement de stocks M =Importations biens et services courants (non facteurs)

=Exportations biens et services courants (non facteurs) GOY =Revenu interieur brut (GDP + TTADJ) X

- 28 shy

GNP Produit national brut= GNY Revenu national brut (GNP TTADJ)= NFY =Revenu net des facteurs de production NCT =Transferts courants nets TTADJ - Ajustement des termes de lechange-GDS =Epargne interieure brute (GDY - PC - CC) GNS Epargne natipnale brute (CDS NFY NCT)= Variables sectorielles

Y = Valeur ajoutee I ~ Investissement fixe ICOR =Coefficient marginal de capital AG = Agriculture AGNOL =Agriculture sans les olives AGOL = Agriculture olives seulement HIN = Hines ENER =Energie (petrole exclu) PET bull Petrole MAN = Manufactures FOODP = Industries alimentaires TEXT bull Textiles CHEM =Produits chimiques MANOT =Autres manufactures CONST = Construction et travaux publics TRC = Transports et telecommunications TRM =Tourisme GOV =Services administratifs SEROT = Autres services g - Taux de croissance exogene E =EmpIo (en miIIiers) P = Productivite (YE) V =Volume (en milliers de tonnes) PR = Production en volume (milliers de tonnes)

Exportations et importations (en prix constants 1966)

MITEXT MIOTH MINT MCPA MFOOD MCON MC MSER M XOLO XAG XPHOS XPET XOTH

- Importations produits intermediaires pour lindustrie textile =Importations autres intermediaires = Importations intermediaires total - Importations biens dequipement = Importations produits alimentaires = Importations biens de consommation non alimentaires = Importations biens total caf = Importations services courants non facteurs - Total importations de biens et services non facteurs - Exportations huile dolive - Exportations autres produits agricoles - Exportations phosphates - Exportations petrole brut - Exportations de biens autres

- 29 shy

XTPI1 - Recettes dexportation tourisme XOTSER =Recettes dexportation autres services

XSER = Exportations totales de services non facteurs X = Exportations totales de biens et services non facteurs V Volume des exportations en tonnes= XPI =Indice des prix a lexportation M-Elas =Elasticite des importations (par rapport au PIB) MGDP = Rapport des importations au PIB MPI Indicedes prix a limportation=

Monnaie prix et administration

DOMeR =Credit interieur ajuste RES =Avoirs exterieurs nets MS2 - Hasse monetaire (monnaie et quasi-monnaie) IPDEF = Coefficient de deflation implicite PIB GRIPD =Taux de croissance de IPD CURREY - Revenus courants de ladministration CUREXP =Depenses courantes de ladministration DTXOTH =Taxes directes et autres revenus INOTX = Taxes indirectes

Balance des paiements (en dollars EU courants)

EXPORT =Exportations biens et services non facteurs IMPORT _ Importations biens et services non facteurs RESEAL =Deficit en ressources NETINT = Paiements d I interets nets INTPUB Paiemcnts d I interet publicsltshy

INTOTH =Autres interets NETDII =Revenu dinvestissement direct net NETDFI =Investissement etranger direct net KSTK Capital etr=~-_ger

WRKRHT =Transferts de salaires des travailleurs emigres NETFSY =Revenu net des facteurs de production NE TOFY =Autres revenus nets des facteurs de production CAPGGL =Dons en capital et prets similaires a des dons DBTPUB =Tirages sur prets publics DBTOLT = Tirages SUT prets prives non garantis AMT =Paiements damortissement NET =Flux net de capital CHGRES =Variation des reserves RL - Niveau des reserves

- 30 shy

L Egqations du modele

YAGNOL = YAGNO~_lmiddot (1 + ga)

YAGOL = YAGOLt _1 bull (VOLOt

VOLOt

_1

)

YAG YAGOL + YAGNOL

JAG = donneurol

MIN YMlNt _1 (PRPHOStPRPHOSt_1 )

MIN donneurol

YPET = donn~

IPET = donn~

YENER = -259 + 243 MAN

JENER = 80 YENER bull (YENERYENERt_1 - 10)

YFOODP 3156 + 031PC + 436 YAGOL

IFOODP donne

ITEXT = donn~

YTEXT 120 bull (60 ITEXTt _1 + 30 ITEXT t

_2

+ 10 ITEXT t

_ 3

) + YTEXT t

_ 1

ICHEM = dann~

YCHEM == 130 (42 ICHE~_l + 42 ICHEMt _2 + 16 ICHEM t

_3

) + YCHEI_l

MANDT = donn~

MANOT 135 bull (49 IMANOTt _1 + 37 IMANOTt _2 + 14 IMANOT t

_ 3

) + YMANOT t

_ 1

YCONST = 159 n + 470 I2 + 202 13

IMAN IFOODP + TEXT + ICHEM + lMANOT

YMAN YFOODP + YTEXT + YCHEM + MANDT

n MAN + IPET + JENER + DUN

I2 = IGOV + IAG + ISERDT

13 = ITRC + ITRM

YTBC = -520 + 0921 GDPFC

ITRC = 60 bull YTRCt bull (YTRCt

YTRCt

_1

- 10)

ITRC = (ITRC + ITRC _ + ITRC _ )30t t t 1 t 2

- 31 shy

YTRM = YTRM _ (1 + gtrm)t 1

ITRM = donne

YSEROT = 2884 + 3267 PC

ISEROT 30 YSEROT bull (YSEROT YSEROT _ - 10)t t t 1

ISEROT = (ISEROT + ISEROT _ + ISEROTt _2)30t t t 1

YGOV = 860 + 5098 CURREV _t 1

IGOV donne

GDPFC YAG + YMIN + YPET + YENER + YMAN + YCONST + YTRC + YTampf + YSEROT + YGOV

IF = lAG + IMlN + IPET + IENER + MAN + ICONST + ITRC + ITRM + ISEROT + IDOV

MCAP = -1205 + 6740 Il + 2149 I2 + 3841 I3

MITEXT = - 033 + 783 YTEXT

YMANXT = MAN - YTEXT

MIOTH = 3157 + 1059 YMANXT

MINT = MITEXT + MIOTH

MFOOD -2999 - 3073 YAG + 0866 PC + 4939 RPIFOao

MFUEL = donne

MCON oC bull PC

cL = donne

MSER -623 + 084 GDP

MPISER MPISERt_1 bull (1 + gmps)

M3ER MSER MPISER

MG MCAP + MINT + MFOOD + MFUEL + MCON

MGFOB = MG 921

MPIG = MPIGt 1 bull (1 + g ) - mpg

MG = MGFOB MPIG

M = l-flER + MGFOB

M = MSER + MG

MPI = MM

DSTK = GDP - PC - GC - IF - X + M

- 32 shy

I

log IPD

TXSUB

GDP

lRDTX

CURREV

CUREXP

GC

MS2

DOMCR

GNP

GNY

PC

C

GDS

GNS

GNSPUB

GNSPRI

XOLO

XVOLO

XAG

XPROS

XVPHOS

PRPHOS

XPET

VPET

== IT + DSTK

= -5811 log GDP + 655 log MS2 + 2191

= 88 INDTXIPD

= GDPFC + TXSUB

(YGOV YGOV _ - 10)t t 1

== 3319 + 0144 GDP

2022 + 430 bull M

== (DTXOOR + INDT)IPD

= CUREXPt

_1 bull (1 + gg)

== GC _1 bull (1 + gg)t

= MS2 _ middot (GDPGDP _ + 04)t 1 t 1

== DOMCRt_l (GDPGDP _ -1 bull 15 + 1)t 1

= GDP + NFY

== GNP + TTADJ

= 6810 + 581 GNYt _ + 3851 (GNY - GNY )1 t t-1

= GC + PC

== GDP - C + TTADJ

== GDS + NFY + NCT

== CURREV - CUREXP

GNS - GNSPUB

= XVOLO 329

== donne

= XAGt _ bullmiddot (1 + gxag)1

== XVPROS bull 535

= PRPHOS - (23 + 1l44 YCHEM)

dorme

= XVPET 10

donne

- 33 shy

XMAN = XMAN + 184 d YTEXT + 176 ~ YCHEM + 551 j MANOT + ~ XFOODPt _1

XFOODP = XFOODPt _1 (1086)

XG XOLO + XAG + XPHOS + XPET + XMAN

XTRM = XTRl_1 (1 +gtrm)

XOTSER = XOTSER _ bull (1 + g )t 1 xs

XSER = XTEU1 + XOTSER

x = XSER + XG

XP IOLO = donn a

XOLO = XOLO XPIOLO

XPIH = donna

XPHOS XPHOS XPIPH

XPlPET = donne

XPET = XPET XPIPET

XPIOTH = donne

XMAN XMAN XPIOTH

XPlAG donne

XAG XAG XP lAG

XG = XOL0 + XAG + XPHOS + XPET + XMAN

XPISER = XPISER (1 + gmps)t _1

XSER-l(- XSER bull XP LSER

XPI = (XG + XSER)X

TTADJ = (XG-MPI) - XG

XADJ X + TTADJ

XGADJ = XG + TTADJ

EXCHR donne

EXPORT = (XG + XSER) EXCHR

IMPORT = Mgt EXCHR

RESBAL EXPORT - TI1PORT

- 34 shy

INTPOB bull calcul~ par Ie programme

NETDII = 08 KSTK + 10 XPETt

NETDFI = donn~

KSTKt = 91 KSTK + NETDFl _t _1 t 1

INTOTH donne

NETINT = INTPUB + INTOTH

NETOFY = donne

donneWRKRMT =

NETFSY = NETINT + NETOFY + WRKRMT + NETDII

donneNETTRN =

CAPGGL = donne

CURBAL = RESBAL + NETFSY + NETTRN

donnemiddotDBTPUB =

DBTOLT = donne

AMTPUB = calcule

AMTOLT = calcul~

NETPUB = DBTPUB - AMTPUP

NETOLT = DBTOLT - AMTOLT

CHGRES = - (CURBAL + NETDFI + CAPGGL + DBTPUB + DBTOLT)

RL = RLt _ - CHGRES1

RLM = RLM

IF RLM ~ 25

DBTPUB = DBTPUB + (25 M - RL)

- 35 -

Emploi

EAG 25 ~ YAG + EAGt _l

EMIN donn~

YENPET YPET + YENER

EENPET 09 L1 YENPET + EENPETt _l

EFFODP = l) Ll YFOODP + EFOODPt_l

ETEXT 154 ~ YTEXT + ETEXTt _1

ECHEM = 11 J YCHEM + ECHEMt _1

EMANOT 45 LJ YMANOT + EMANOTt_l

EMAN EFOODP + ETEXT + ECHEM + EMANOT

ECONST 64 Ll YCONST + ECONSTt _1

ETRC 10 L1 YTRC + ETRCt_l

ETRM =65 L1 YTIU1 + ETRMt-l

ESEROT 19 L1 YSEROT + ESEROTt _1

EGOV 84 L1 YGOV + EGOVt-l

E~T EARTt_l bull 102

ETOT EAG + EMIN + EENPET + EMAN + ECONST + ETRC + ETRl1 + ESEROT + EGOV + EART

Productivite isme

pour Ie l secteur

p = YE1 1 1

DIAGRAMME DES FLUX DU MODELE DE CROISSANLE

DONNEES ENTREES

LEXQUE

y 1 Y 2 Valeur agoutee par secteur

1 2 I nvestissement par secteur E - Emploi

G DP Produit I nterieur brut I CO R Coefficient marginal de capital

1 F - I nvestissement fixe total M - Importations

x shyRG shyG R GC shyPC

C ASTK

Exportations Deficit en Ressources Recettes de lEtat Consommation publique Consommation privee Consommation totale Variation des stocks

World Bank-8122IR

-----------------------------------------------

- 37 -

TUIISIA(RIJIl ) lnw GRniNTH

IQ71 ten 2 IQ73 IQ7a IQ75 IQ76 IQ77 lQ78 IQQ lQ8n

SEC~~PAl RRFAK~OW~ OF valUE ADnEn fCONqTANT I Q~II lll IIIN (toUR) -_------------------_-------------------------------------shy

211- VAGNrll 1002nn 12110 0 P2311 127(103 n~2Q2 137tfl3 la23QQ la7383 1lt2541 157B8n ~a7 VAGOl 1gt800 H son 12~QR tAlgtbQ In275 tllQ IQ5nQ Ill 5IH 21304 222B 2aA VAG 11b000 151I00 illl70Q aA7 HlA567 151o5 -IQ07 11I77(Q t738a5 180111~

25~ VFODDP aQOO lll200 2b8BI 31711Q 32blgtb lllQb7 ~6b76 3R56b an~4b In04n 5Q YTFXT 11200 t3Qon 1~lCjC IQqC 2112l 0 2QCjas l53CO a I bull bOC 48l55 )75lt 2b VC IltIE 101 bbiIO 7lOn 9IIIIQ 11A13 gt021 17 517 IAA5A IQ1I42 2t0~9 2i6ao 2~3 vMAlIInT IfIQ(lO 2~7(n b(IIFI tQ orll ~2803 2aQ 1I~lIb IIIICI 55 an h3411o 2~5 VtolAlII 100 7QIgton 7 11 703 Q~11fi 0117211 lIC1HII 1332lo IIA1I07 155113 IAII921 50 VIo1IN 11bOO 1111(1) 12110 13lt3C1 nQlb 15HR 17a20 IA 11 t8813 20S 252 VPET 2gt500 2CjIon 25000 25110 78QII 211 bCl7 ~15(10 nol~ 311a 1l6 3511811 2511 VENER IlOO 111500 16lt35 IQAOCI 728Q 2b4011 297115 nan 376 a23ab 266 VTRC qqOO iQII00 amp2700 721151 7lt11112 IIIIQ07 Qn701 Qfgt1I6C1 l nl6 Qb 111807 2ampB HRM bOO 3031)0 bAOO 51C1 27711 30B2 3351 36A811 110572 aa62lt1 7n VSERClT IAS700 213400 19II()O 2411~O7 b50ib nR30~ 2Q4CiP ~nRn 326050 ~algt1I7t 272 YGOV 911700 100200 tl01I00 12IIA 14050 5aq~Q tblla711 17537~ IA70AO 20212lt ~77 VCIINST 1)991)0 55a1)0 b5ClOO A2180 AUltl2 85QOn II~ 2M IICIIIOI QII652 1015511 27 GDgtFC ~HbOO 7113700 72Cj7 Anllb Qln213 Q71lAn Inllt75 11()A237 lIPlH 1210437

5fCTIIlIAl BIEAIlt OOIlli elF VALliE AIHlfrl GlnIllTH lATES

ab YAG~Ol noon 2011511 1000 IInoo a n no qoon Json 5500 3500 3500 2117 VAGOl Ot)on 9C13b7 -nObll2 snt79 -121121 11170b a50n 1IlOO 1I5nO 115011 ae VAG 0000 11552 -It711 I1I7 t 8117 51 B ~bI9 62n 3b22 3623

~56 YFtlOOP 0000 Hlll9 -21aOI IA183 2A1a 7oal a1I89 5 I 52 53C15 588Q 25Q YTEXT oono 2~t07 17~~2 11110 236sa gt1lt11- lQ6I1R t7 b911 tb22a 15303 2ampt VC~EM 0000 tAIA 21131 2502~ 27212 IbCj61i 7bB 52111 6llIb 745 2amp5 YIANOT 0000 2597 97A2 IIIIbll n1l1 nb7lt 1356 t ll 21a tll1I2a 11111117 265 YMAN nooo 2Q221 -1127 t7122 13bla 13Q3 116bO II5Q2 tl5qb 11 706 250 YMIN 0000 17211 2bA 9321 52~J 1gt000 11111 lInOO 58IIb Q25Q 252 VPET 0000 Q7A7 3101 oa5lt1 110QO 287E1 lt1767 6b81) b25 28C19 254 VENER 0000 Qllall 14051 lQ1I011 15393 tlil0 1280a 382 12113Q 1212 Ob6 VTQC 0000 211j1lC aAIIltI 15551 ltI2Ql 7230 b811 6 11 00 701lA 7tl22 bll VTII01 0000 15bllltl -11551 -6000 toOOO 10 bull 0 0(1 10ono InOOO toOOO 10000 no VSERIIT 00(10 14917 2RI 1IIB7 II 3amp2 1I9QB 5011amp 51130 5705 638 272 VGW 0000 CI(l1I 10110 loqua 15 Q7amp 11722 b500 ~~2amp bamp13 804l 277 YCIIMST oono 11022 111953 2a705 24lt)b -03C1a 211gt0 ~63t 51111 1n2 278 GDPFC nooo 177altl 1151 1~o711 f~amp70 amp7115 bIIl a31 b 611(i 711

GOPFC AV~ II-YR GR bullbull FOQ ~flfCTFD PO nNlY (AVE gwawN AT FND nF II VP p~)

------__--------------------------------------------------------------shyUOA GR-AVa 000 0 0000 000(1 0000 0000 7(197 0000 0000 0000 ~7111

EXPFNDITUPE ON GDP CnN~TANT IQampb tolIllION OTNARS --------------------------------------__-----shy

317 TX9UR QbOOO lOIiton 115li7l 111321 ICjQClQ2 177lt)Cl7 l A7559 0271A 3053 ltab6al 5iA GOP 721600 IIUA80~ 1amp7730 ltlA~Cl37 107amp2115 1151H7 22Aamp11I 110Q5Cj lq051127 1517085 BCI NFY -1lno -Q200 -123I1b -15077 -111 121 -naSb middot2307 -10lt10 11 9135 -1325 It CI GNP 7~500 159~OO AiS3I1U Q710 10~207R 1137Q21 1lt=163(17 1000117 13lt)6292 150Q760 31 0 TTADT 16500 5bIOO 1100(13 106280 118u58 61111gt 1101112 ~n 50(1 81725 8623 32n GNV 7amp3000 A9bonn 903117 1I171t3 Q l1C05~amp 121111)21 12Qamp6a9 131153117 IIROO7 15C1b283nil GNS ISbOO 21)gt1100 Ptlt)Ot 277b8tl 2547Q] gtb~calgt 2I1U5QR 3011795 H6U6 5bQ7I1b 312 GNSPIJ 0000 171Ion IHQ70 21t(Ibamp 21I075 25tll 11 255 I IIb n~23 293002 31AQOO

- 11 shy

18 Connne on peut Ie voir dans Ie tableau ci-dessus les ICOR sec to-riels extraits du Plan correspondent approximativement au niveau des moyennes historiques Les rCOR pour lagriculture et les industries alirnentaires ne sont pas tres utiles etant donne que les production agricoles sont tributaishyres des conditions atmospheriques et que les investissements passes (dans lirrigation par exemple) nont guere connu de succes dans la lutte contre la secheresse LrCOR du secteur minier est extrernement eleve de nouveaux investissements etant necessaires meme pour maintenir les niveaux de producshytion actuelle LICOR eleve pour Ie petrole resulte de la cornbinaison entre la production de petrole brut et Ie raffinage dans un merne secteur avec une production de petrole decroissante durant la periode alors que des investisshysements futurs sont prevus dans les raffineries Le faible ICOR projete pour les textiles reflete Ie fait que-les nouveaux investissernents prevus dans ce secteur concernent surtout la fabrication des vetements qui a une intensite capitalistique inferieure a la filature et au tissage

19 Dune maniere generale dans Ie modele les IGOR irnplicites du Plan ont ete adoptes mais ils ont ete modifies lorsque la difference avec les tendances passees devenait importante Etant donne que de nombreux invesshytissernents devant etre realises pendant la periode du Plan ne parviendront a leur plein rendernent quapres Ie Plan une revision en baisse est apparue reashyliste dans certains cas Ainsi 1 ICOR pour 1 energie a ete reduit de 133 a 8 et celui pour les transports et les communications de 115 a 6 On se demande auss si les investissements tres importants prevus dans ces secteurs pourront etre realises Dun autre cote 1 ICOR pour les autres services a ete augmente de 26 a 3 etant donne que les projections du Plan sont peutshyetre optimistes De fa~on a empecher des variations brutales et des niveaux dinvestissement negatifs les investissements dans les services ont ete ajus tes a laide dune moyenne mobile de trois ans et ont ete pris comme nuls si lestimation initiale apparaissait negative Linvestissement par ladminisshytration centrale (pour linfrastructure) est base sur les projections du Plan pour la periode 1973-1976 Apres 1976 linvestissement de ladministration est suppose croitre au meme taux que la valeur ajoutee par ladministration Apres quelques experiences avec un ICOR pour Ie secteur des industries alishymentaires on a prefere une estimation independante

D Emploi et population

20 Lemploi est projete sur une base sectorielle en utilisant des coefshyficients marginaux productionemploi Bien que cette methode soit quelque peu rudimentaire elle nous a neanrnoins permis de prendre pour base les evashyluations demploi en 1972 extraites de la version preliminaire du Plan Ces evaluations malheureusement ne sont pas disponibles sur les memes bases pour les annees precedentes et les statistiques disponibles different dans leur definition de lemploi En consequence il ne nous a pas paru opportun de

- 12 shy

developper ties equations en utilisant des chiffres perimes etant donne que cela produirait des evaluations non comparables avec celles contenues dans Ie Plan Ue plus une part importante de ces series historiques sur lemploi ne constitue quune estimation provenant de statistiques de production utilisant des coefficients fixes

21 Les coefficients marginaux productionemploi (lLOR) sont calcules en prenant laugmentation demplois (en milliers) projete dans Ie Plan et en la divisant par laugmentation de valeur ajoutee en prix constants (en millions de dinars) provenant egalement du Plan (1972-76) On en tire un ILOR imshyplicite qui resulte des travaux faits par les diffcrents ministeres en evashyluant la composante emploi dans des projets specifiques Les resultats de ces calculs sont presentes dans Ie tableau ci-dessous de meme que Ie coefficient marginal productionemploi (LY) pour lannee 1972

Tableau 3 PRINCIPAUX COf7FICIENTS PRODUCTIONEMPLOI HARGINAUX- ET HOY ENS

(1972-1976)

Secteur LY ILOR (1972) (1972-76)

Agricul ture 538 00 Mines 161 -20 Energie (pet role exclus) 015 009 Industries a1imentaires 097 040 Textiles 369 154 Produits chimiques 094 011 Manufactures autres 150 045 l1anufactures total 159 091 Construction 091 064 Transports communications 063 030 Tourisme 065 065 Services aut res 071 039 Services administratif 118 084

TOTAL 209 062

1 Ces coefficients exc1uent 1 i emploi dans Ie secteur artisana1 etant donne que 1a valeur ajoutee par cet emp10i napparaIt pas dans les comptes nashytionaux Les coefficients totaux sont calcu1es par rapport au PIB au cout des facteurs LILOR pour les industries alimentaires est calcu1e sur la base 1973 au lieu de 1972 cette derniere etant une annee exceptionshynelle etant donne 1a recolte dolives record et par consequent une proshyduction inhabitue11e dhui1e dolive

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En general Ie modele a utilise les lLOR tI ci-dessus pour projeter 1 emploi a lexception de lILOR correspondant au sous-total pour lindustrie manushyfacturiere et de lILOR total pour leconomie etant donne que lemploi dans ces deux cas est base sur la somme des dfffirentes composantes Pour lagriculture nous navons pas utilise ltllLOR implicite du Plan egal a 00 mais substitue une valeur de 25 Ie Plan suppose quil ny aura pas demplois nouveaux crees en agriculture ce qui constitue une hypothese extreme II est toutefois difficile de savoir quel est 1 ILOR Ie plus approprii~ etant donne quun so~q-emploi important touche les 800000 personnes actives dans 1 t agriculture en 1972 En d autres termes une augmentat ion subs tantielle de production agricole serait probablement possible sans augmenter 1 emplo simplerrent par une utilisat ion plus effi cace de la main-d oeuvre actuelle

22 Sur ces 800000 emplois dans lagriculture Ie Plan indiCue qui y a 400000 travailleurs hommes employes a plein temps 150000 travailleurs saisonniers hommes et 250000 femmes Si lIon adrret que ces dernieres sont aussi des employees saisonnieres au ne sont employees quIa mi-temps cela sl shygnifie que 400000 personnes soit ne travaillent quJi mi-temps soit sont sous-employes En admettant que ceux-ci ne travaillent qu un tiers du temps des employes a plein temps Ie nombre demp1oyes a plein temps equivalant aux 800000 travailleurs Sl cve environ a 530000 En comparant ce chiffre J la valeur ajoutee dans lagriculture en 1972 Ie coefficient moyen production emploi seleve a 356 On peut supposer que Ie coefficient marginal ne sera pas aussi eleve~ etant donne que lintroduction de nouvelles varietes de graishynes laugmentation de lirrigation la recanisation et les methodes de culshyture amelioree augmenteront la productivite des travailleurs deja employes en agriculture II n y a aucun moyen sur pour evaluer 1 fIILOR pour 1 agriculture dans lavenir mais il sera certainement inferieur a 356 Dune maniere quelshyque peil arbitraire nous avons utilise un coefficient de 25 pour nos projecshytions sur une base de 530000 travai11eurs employes en 1972 Le chiffre de 530000 pour lagriculturc 1 pour effet dabaisser Ie niveau de lemploi en 1972 de 1385000 selon lestimation du Plan a 1115000 Cette evaluation de lemploi en terns_dequivalents ~ p1in cemps per~et_une ~illeure comshyparalS1l avec 1es cnldres de productlon-- El1e condul t a abllsser Ie coefshyficient productionemploi de 209 a 148 Etant donne limportance des emplois inutilcs dans Ie secteur minier qui seront en partie climines pendant la peshyriode du P1an~ nous avons utilise une estimation independante de lemploi dans ce secteur et qui nest pas lH~e a la production miniere On a suppose que Ie niveau demploi baisserait de 19000 en 1972 a 16000 en 1976 et se mainshytiendrait a ce niveau jusquen 1985

1 Les 80000 travailleurs saisonniers en dehors de lagriculture~ ne sont pas pris en compte et consideres comme travailleurs a plein temps Bien que cela produise une legere distorsion dans les chi ffres ce n est pas un probleme important leur nombre etant peu eleve De plus un ajusteshyment serait tres difficile la part de lindustrie netant pas connue

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23 Le tableau ci-dessus presente un aspect assez interessant du Plan Les coefficients productionemploi moyens sont substantiellement plus cleves que les coefficients marginaux ce qui implique que les nouveaux investisseshyments ont une productivite de main-d -oeuvre beaucoup plus forte que les proshyjets existants Dans lensemble Ie LY est de 209 alors que l1LOR est de 062 On sais aussi que les coefficients de capital marginaux sont egaux ou peut-etre legerement plus eleves que les coefficients passes de telle sorte que les coefficients marginaux implicites capitalemploi doivent egaleshyment etre plus eleves que les coefficients moyens capitalemploi La raison pour laquelle Ie coOt marginal de creation de nouveaux emplois en termes dinshyvestissement et de production devrait etre beaucoup plus eleve dans Ie Plan que la moyenne passee est tres difficile a expliquer completement En general de nouveaux investissements ont tendance a introduire de nouvelles technologies qui tendent a augmenter lintensite capitalistique alors que lexpansion de production avec les technologies actuelles peut apparattre comme difficile ou impossible Neanmoins les lLOR implicites dans Ie Plan pourraient ne pas etre aussi eleves si on avait mis laccent sur une maximisation de lemploi dans les nouveaux investissements

24 Le taux de croissance de la Eopulation est suppose eurotre de 28 par an jusquen 1976 puis diDdnuer jusqua 24 par an vers 1980 et se maintenir a ce niveau jusquen 1985 Les taux de participation de 1a main-doeuvre deshyvraient passer de 289 en 1972 a 293 en 1976 a la suite du changement dans la pyramide dSge de la population Apres 1976 ce taux diminuera proshygressivement pour atteindre un niveau de 29 qui restera constant au-dela de 1980 Levaluation de la main-doeuvre obtenue par Ie produit du taux de participation par la valeur estimee de la population est diminuee des migrashytions prevues pendant la periode de projection La baisse prevue de la croisshysance en Europe de lOuest liee a des controles plus severes de limmigration des travailleurs etrangers a conduit la Banque a considerablement diminuer ses projections

25 Le sous-emploi est simplement represente par la difference entre lemploi projete et la main-doeuvre projetee Etant donne que nous avons exprime les chiffres demploi en equivalents plein temps Ie sous-emploi proshyjete ne represente pas Ie nombre reel dindividus sans travail mais Ie potenshytiel inutilise de main-doeuvre De la mBme fa~on Ie taux de sous-emploi calcule equivaut au taux de capacite inutilisee de la main-doeuvre

E Exportations

26 Les exportations de produits ont ete reparties entre leurs principales composantes et sont fondees en grande partie sur les niveaux de production secshytorielle projetes La production tunisienne nest probablement pas affectee par les prix de vente mondiaux pour ses produits et les prix mondiaux ne sont generalement pas influences par la production tunisienne Etant donne que la Tunisie na de part predominante dans aucun de ses marches dexportation ces hypotheses semblent realistes

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27 Les exportations dhuile dolive sont fondees sur la projection de la production dolives (voir plus haut) et sur une estimation du taux dexshytraction et de la quantite dhuile destinee a la consommation locale Le taux dextraction dhuile dolive par Ie passe sest situe entre 18 et 22 (les recoltes les plus importantes tendant a produire moins dhuile et plus deau) Une moyenne cpnservatrice de 20 pour iute la periode a ete retenue bien quon pourrait eventuellement envisager- un chiffre aussi eleve que 25

28 La production dhuile dolive nest pas entierement exportee et la quantite reservee a lusage local semble varier selon limportance de la recolte Dans nos projections nous avons suppose une retention interieure de 25 de la production soit Ie taux moyen pendant la periode 1968-72 (pour 1962-72 Ie taux est de 26 ) En multipliant Ie taux de retention par Ie taux dextraction on obtient Ie taux des exportations dhuile (en tonnes) egal a 15 de la quantite dolives produites en tonnes Pour evaluer les exportashytions a prix constants la quantite dhuile est multipliee par Ie prix (1966) de 329 dinars par tonne Pendant la periode 1967-72 Ie prix moyen a varie de 348 a 361 dinars par tonne La stabilite de ce prix est assez remarquable etant donne que durant la periode la production dhuile a varie dun minimum de 92 (1967) a un maximum de 900000 tonnes (1972) La facilite pour les conshysommateurs dhuile dolive a utiliser dautres huiles au moindre changement de prix relatifs a apparemment entrafne la stabilite des prix dexportation dans Ie passe II est certain que la production dolive correspond a un pheshynomene cyclique extr~mement dependant des conditions atmospheriques sans compter Ie cycle de production des arbres eux-~mes Les projections represhysentent donc des tendances a long terme et non des previsions reelles de reshycoltes annuelles (a lexception de 1973 et de 1974)

29 Les exportations de phosphates resultent de la production des phosshyphates (voir plus haut) avec ajustement pour la consommation locale de phosshyphates dans lindustrie manufacturiere de lacide phosphorique La consommashytion interieure a ete estimee de la fa~on suivante la totalite de la producshytion de 1972 de produits phosphates a ete traduite en tonnes equivalentes de phosPhat~brut en utilisant les facteurs de conversion standards pour chaque produit- ce qui a donne comme resultat une estimation de 983000 tonnes de phosphates Lutilisation locale de phosphates projetee a ete estimee sur la meme base dapres la version preliminaire du Plan et a ete comparee a la valeur ajoutee projetee a prix constants On en a tire un coefficient marginal de 03144 et lequation totale pour la consommation locale des phosphates (DPC)- se presente comme suit

DPC = 023 + 01144 YCHEM

11 Dapres les conversations avec M Scalabre expert de la FAO a lOffice des huiles a Tunis

11 Hyperphosphates superphosphates simples superphosphates triples acide phosphorique et engrais

11 La constante est determinee de fa~on a etre en accord avec les donnees 1973 sur la consommation de phosphates

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En soustrayant la consommation locale de la production totale on obtient les exportations de phosphates bruts Les exportations de petrole sont fondees sur la production du secteur (voir par 12)

30 Pour les exportations des autres produits agricoles une estimation externe est utilisee jusquen 1976 sur la base de previsions faites par Ie Ministeredu Plan par la suite on projette une augmentation a un taux de croissance de 25 par an de 1977 a 1980 et de 2 apres 1980 Ceci suppose une augmentation de loffrede produits agricoles sur Ie marche local et se compare au taux de croissance en termes reels denviron 3 par an pour la periode de 1965-72 Ces produits sont principalement des agrumes des dattes d~~ amandes et aut res fruits et legumes frais exposes a un marche tres compeshytitif du a la concurrence des autres pays europeens et mediterraneens

31 Selon Ie Plan les exportations de produits manufactures croitront de 455 millions de dinars en 1972 a 1168 millions de dinars en 1976 soit un taux de croissance composee de 265 Si on deduit les deux sous-categories principales produits chimiques (principalement les produits a base de phosshyphate) et textiles (principalement des produits finisy compris les chaussushyres) Ie taux de croissance des produits restants nest que de 119 La croissance rapide des exportations de produits chimiques et de textiles depend eVidemment de la realisation des investissements prevus dans ces secteurs Durant la periode du Plan nous avons calcule que Ie rapport entre laugmentashytion de valeur ajoutee et laugmentation des exportations serait de 176 pour les produdts chimiques de 184 pour les textiles et de 0551 pour les autres produits manufactures Etant donne quil a semble utile de pouvoir changer lallocation dinvestissements entre les secteurs dans Ie modele et que par consequent cela pourrait faire varier les exportations nous avons utilise lequation suivante pour projeter les exportations des produdts manufactures

XMAN =XMAN _ ~ YTEXT 184 + 176 YCHEM + 0551 YMANOT XFOODP t t l

Ou XMAN - exportations produdts manufactures YTEXT =valeur ajoutee textiles prix contants YCHEH == valeur ajoutee prodults chim1ques t prix constants YMANOT =valeur ajoutee aut res produi ts manufactures XFOODP =exportations produdts alimentaires

On suppose dans la ligne des estimations du Plan que les exportations des industries alimentaires augmenteront de 86 par an Ces produits ne represhysentent quune part minime des produdts manufactures exportes et consistent en vin sucre et produCts en boites

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32 Les exportations de biens sont donc la somme du petrole des phosshyphates de lhuile dolive des autres produits agricoles et des produits mashynufactures Lexportation de services autres que les services facteurs de production est divisee en deux groupes importants Ie tourisme et lea aut res services Les projections des recettes touristiques sont fondees sur la croisshysance projetee de la valeur ajoutee comme decrit au par 15 ci-dessus Ce taux de croissance est applique aux revenus 1972 convertis en prix courants en utilisant un indice projete des prix dexportation pour les services Les exportations des autres services refletent les estimations tunisiennes recentes jusquen 1975 Elles sont supposees augmenter de 65 par an jusquen 1985 ce qui represente Ie meme taux de croissance que celui utilise par Ie Plan pour la periode 1972-76 (vraisemblablement a prix constants) Pendant la peshyriode 1966-72 Ie taux de croissance aux prix courants etait denviron 8 (ou denviron 6 en termes reels) La majeure partie de la croissance dans ce secteur est due a la vente de services de transport qui a son tour est liee au tourisme

33 Les prix a lexportation ont subi des changements importants dans les annees recentes a la suite de laugmentation generale des prix et de linshyflation mondiale Les prix presentes dans Ie Tableau 6 resultent de lanalyse par la BIRD du commerce international des matieres premieres avec quelques ajustements pour la Tunisiemiddot Le prix nominal du petrole tunisien en 1980 est projete a 1220 dollars sur la base des projections de la BIRD pour les prix sur les marches mondiaux Ceci entratne que Ie prix reel sera inferieur au prix 1974 apres application dun indice des prix internationaux Le prix des phosphates est projete a 3380 dollars en comparaison de la projection officielshyIe de la BIRD de 53 dollars (75 BPL FAS Casablanca) La difference tient compte du fait que Ie phosphate tunisien est de qualite moindre Le prix de lhuile dolive resulte dun indice des prix projete pour lhuile de noix de coco et applique au prix de lhuile dolive en 1974

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Tableau 6 PRIX A LEXPORTATION

1973 1974 1975 1976 1977 1978 1980 -1985

Hui1e dolive $tonne 1149 1657 1476 1362 1430 1502 1656 2113

Autres produits agrico1es taux de croissance () 80 50 50 50 40 40 40 40

Phosphates $tonne 107 402 431 393 295 295 338 431

Petro1e 2Jut ($bari1- ) (dinarstonne)

39 142

104 375

93 335

97 350

103 373

109 393

122 442

172 620

Autres produits taux de croissance () 80 129 50 50 40 40 40 40

Services non faeshyteurs de producshytion tau de croissance () 102 100 50 50 50 40 40 40

Prix internashy 2 r

tionaux (indice~ 1000 1195 1340 1471 1596 1724 1983 2782

1 La projection est basee sur un prix de 1625 dollar par bari1 en 1966 2 Projection du 16 decembre 1974

F Importations

34 Les importations sont projetees sur 1a base de categories types duti1isation finale a lexception des importations de produits alimentaires qui sont iso1ees parmi 1es importations de biens de consommation Les cinq classes sont 1es biens intermediaires 1es biens dequipement 1es carbushyrants 1es biens de consommation et 1es produits alimentaires Les equations de demande pour chaque groupe ont ete ca1cu1ees en uti1isant des correlations sur des donnees couvrant 1a periode 1960-72 Pour 1es produits intermediaires une ventilation a ete faite par 1a suite afin de separer 1es matieres textiles (liees a lindustrie du textile) des autres biens intermediaires (lies eux a 1a production manufacturiere non textile) Les equations pour ces groupes se presentent comme suit

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-2MITEXT -0033 0783 YTEXT R 0929 DI-J - 153= shy= ~lIOTH 3157 ~ 1058 YMANXT R = 0724 DW 180=

-2 =

-= -

Ou HITEXT importations produits textiles intermediaires

MIOTH - importations autres produits intermediaires YTEXT valeur ajoutee textiles YHANXT =valeur ajoutee manufactures textiles exc1us

En ce qui concerne 1es biens dequipement on a pense quil serait bon de poushyvoir iso1er leffet sur la balance des paiements des differents modeles dinshyvestissements sectorie1s On sait a priori que les investissements dans Ie secteur manufacturier par e~mple auront une composante plus e1evee de biens dequipement importes quun investissement en agriculture De plus une corshyrelation investissement fixebiens dequipement donne un coefficient plutot bas (0420)

-2HCAP 1475 ~ 04262 IF 0940 m-J 117R = -== (1317)

Ou MCAP -- importations biens d equipement IF = inves tissement fixe brut

Malheureusement il ny a aucune information sur la part dimportation dans linvestisseruent par secteur Nous avons done divise 1investissement en trois categories II investissements comportant une part d equipement importe imshyportante 12 i ~ves tissements dont 1a part est faib1e et 13 investisseshylOOnts dont la pact est moyenne Les elements entrant dans chaque classe ont ete choisis a priori et nous avons procede par approximations successives avant dobtenir lallocation finale entre les trois groupes Lequation finale pour les biens dequipement importes pour les trois groupes est la suivante

-2MeAP = -1205 06740 II ~ 02149 12 ~ 03841 13 R 0978 DW - 199 (1059) (212) (470)

Ou 11 - investissement fixe manufacture petro1e energie et mines 12 =investissement fixe agriculture gouvernement et autres services 13 = investissement fixe tourisme transports et communications

35 Les coefficients finaux semblent raisonnahlas Ie groupe fort comshyporte une part dimportation de 67 Ie groupe faib 1 c une part de 22 ~ et Ie groupe moyen une part de 38 Bien qu il soit posgible que la multicolineashyrite ait cree une dis torsion des coefficients par rapport a leur valeur ree11e cependant les resultats correspondent a ce qui est previsible

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36 Les importations de produits alimentaires sont supposes etre positi shyvement corrcHes aux depenses de consommation privee et a lindice des prix relatii et negativement correlees a la production agricole Lequation est la suivante

H1OO]) =-2999 ~ 4939 RPIFOOD i 00866 PC - 03073 YAG _1 (361) (345) (381) E~ = 0875 DW = 202 (1962-71)

Lindice des prix relatif pour lalimentation est defini comme Ie quotient de lindice des prix de gros par Ie coefficient de deflation des prix implicite pour les importations Lajustement de lequation est tout a fait satisfaisant et les signes ont tous la bonne direction On sait cependant que durant la period~ ou cette equation a etc calculee Ie controle des importations par Ie gouvernement a tenu tIDe place importante dans la determination du niveau des importations des prodults alimentaires meme si lon ne peut pas en tenir compte dans lequation On pense qull y aura tIDe limite a 1a reduction des importations de produi ts alimentaires dans I avenir en raison des problemes politiques que poseraient des importations stagnantes de produits alimentaires dans Ie cas de mauvaises recoltes par exemple

37 Le controle des importations pourra aussi affecter les autres equashytions et on peut douter de la possibilite dutiliser les donnees pour calculer les fonctions de demande dimportation En fait par Ie passe les niveaux dimportation de biens dequipement et de biens intermediaires ant determine les niveaux dinvestissement et de production industrielle Les variables independantes et dependantes ont ete simplement interverties dans chaque equashytion afin que Ie modele puisse determiner Ie niveau necessaire dimportations pour chaque niveau dinvestissement et de production industrielle En dautres termes bien que les equations de correlation puissent conduire a inverser les relations de causalite elles refletent neanmoins Ie rapport etroit entre les variables

38 On na pas essaye de degager une correlation pour les importations de biens de consommation etant donne que ces importations sont plus diversi shyfiees et pas directement liees aux depenses de consommation Le rapport des importations de biens de consommation aux depenses de consommation privee toshytales est indique dans Ie tableau ci-dessous

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Tableau 4 CONSOIlllATION PRIVEE ET UIPORTATIONS DE OONSOtlNATION (1961-1972)

(en millions de dinars prix 1966)

DE BIENS

Annee Consommation

privee

Biens de consommation

_ i1P0rtes Rapport

1961 1962 1963 1964 1965 1966 1967 1968 1969 1970 1971 1972

3242 3141 3560 35 3 y 7 3813 3757 3847 3844 4207 4389 4918 5598

287 300 261 219 209 219 179 218 2l5 257 315 31S

89 96 76 74 58 56is 7

46 5shy49 52 56

Le maximum est atteint en 1962 annee pour 1aque11e 1es biens de consQnmlation representent 96 i de 1a consommation prlvee Apres la mise en place de L~)shy

troles a 1 t importation a conduit a une diminution progre~sive du rapport jusshyqua ce qui1 atteigne son point Ie plus bas (46 ) en 1968 Depuis Ie rapshyport a progressivement remonte en particulier durant ces quelques dernicres annees ou 1es recettes dues au commerce exterieur ayant augmente i1 a ete F~ssib1e dfassouplir Ie regime des importations En 1972 Ie rapport depenses importations etait de 56 en hausse par rapport aux 52 i de 1 annee prfceshydente

39 Le niveau des importations de biens de consommation constitue une variable de politjque sujette dans certaines limites aux decisions du gouvershynement concernant 1a liberalisation des importations Dans ces projections on a s~ppos~ quune ~~ndance progressive vers 1a lib~rallsation se poursuivrait [ornpte tenll des revenuC dexportatJon plus cleves et de Iaugmentation des reshyserves Le coefficilnt importations de biens de consommationconsommation prishyvee augmentera selon 1a projection de 1a valeur r~el1e de 5 en 1973 a 65 en 1976 et se maintiendra au niveau de 65 ~~ enswte Etant donn~ que 1a croisshysance rapid projetee pour I economie entra1ne une augmentation de 1a producshytion locale de biens de consommation cn a suppose que Ie toefficient natteinshydra pas Ie n ivlw maximl de 96 observe precedemlent

40 Les importat ions de carburants (petro1e brut compris) sont basees sur des projections faites par Ie Gouvernement tunisien Pour la periode a1shylant jusquen 1980 on a consid6r6 que 1es importations de carburants pourshyraient etre maintenues a un niv~au pratiquement constant etant donne que la

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construction dune nouvelle raffinerie permettra une substitution aux imporshytations supplementaire et un accroissement des exportations de produits peshytroliers Toutefois on a projete quau dela de 1980 les volumes dtimporshytations augmenteraient en fonction de la croissance de la consommation locale selon les indications du Tableau 2

41 Les importations de services nentrant pas comme facteurs de producshytion sont projetees avec une equation de correlation qui les relie tout simshyplement au PIB total

MSER =-0623 ~ 0084 GDP (932 )

Ou 11SER =importations services non facteurs de production GDP =produi t interieur brut aux prix de marche

Les importations totales de biens et de services non facteurs de production sont tout simplement la somme des biens intermediaires des biens de consommashytion des biens dequipement des carburants des produits alimentaires et des services

G Consommation et epargne

42 Les estimations des depenses de consommation et de lepargne sont faites separement pour Ie secteur prive et Ie secteur public Les depenses de consommation privees sont evaluees en utilisant une fonction de consommation liee au revenu national brut Le revenu national brut nest autre que Ie proshyduit national brut (PNB) prix constants ajuste en fonction des tetmes de lechange et Ie PNB est egal au PIB aux prix de marche plus les revenus nets provenant de letranger Lajustement des termes de lechange est necessaire de maniere a transformer les exportations a prix constants en series ajustees d exportations qui re fletent Ie pouvoir d achat en produi ts importes des exporshytations Cela sobtient en divisant les exportations par lindice des prix a limportation et en soustrayant les exportations a prix constants

43 Pour evaluer les depenses de consommation privee a prix constants on a essaye dajuster une fonction de consommation de Friedmanite dans lashyquelle une estimation des elements permanents et transitoires d~revenu sont isoles avec pour hypothese que Ie revenu permanent seul compte- Apres plushysieurs essais avec differentes mesures du revenu permanent on a toutefois trouve que Ie revenu avec un retard dun an donnait Ie meilleur resultat Lequation de correlation se presente comme suit

Pour une discussion de lapplication de la methode du revenu permanent aux1 pays en voie de developpement voir R F 1ikesell et J E Zinser La nature de 1a fonction depargne dans les pays en voie de developpement Etude de la 1itterature theorique et empirique Journal de litterature economique 1973 p 1111

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PC =6870 ~ 0581 GNY _ ~ 03857 (GNY - GNY _ )t l t t l(1121) (342)

-2R =097~ DW =228

Ou PC - depenses de consommation privee en dinars constants 1966 GNY = revenu national brut

44 La consommation de ladministration de meme que les depenses coushyrantes 4e ladministration augmentent a un taux de croissance deduit des comptes du secteur administration dans les comptes nationaux (Bien que la valeur ajoutee et les depenses de consommation et courantes dans Ie secteur de ladministration soient des concepts legerement differents nous pensons qul elles augmentent parallelement) Llepargne de ll administration est evaluee en soustrayant les depenses courantes des revenus courants Les revenus coushyrants sont evalues en utilisant deux equations generales une pour les impots directs et autres revenus et lautre pour les impots indirects Les impots directs et autres revenus sont tout simplement lies au PIB alors que les i pots directs sont lies aux importations (aux prix courants) Trois aut res vashyriables ont ete introduites pour tenir compte de leffet des changements de taux de limpot en 1965 1966 1968 et 1969 Les revenus courants ainsi evashylues sont alors ajustes (en utilisant Ie coefficient de deflation implicite pour Ie PIB total) pour obtenir les revenus courants a prix constants

Les equations de correlation pour 1es impots sont

-2INDTX =4559 + 04297 MB~ 01566 D68 R =0929 DW =153 (1597) (580)

DTXOTH - 4990 + 00744 GDPIt

+ 6205 D66 ~ 7545 D 65 + 1505 D69 (846) (222) (256) (522)

2-R =0 992 DW = 309

ou INDTX = taxes indirectes DTXOTH =taxes directes et autres Mit =importations biens et services non facteurs prix courants GDP~ =PIB aux prix courants D 65 =variable ayant une valeur deg jusquen 1964 1 par 1a suite D 66 D 68 D 69 =identique a ci-dessus pour 1966 1968 et 1969

Les revenus a prix constants (CURREV) sont a10rs definis ainsi

CURREV =(INDTX + DTXOTH)IPD

ou IPD =coefficient de deflation des prix imp1icite pour Ie PIB 1966 =100

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45 Lepargne nationale brute de ladministration (GNSPUB) est egale aux revenus moins les depenses alors que lepargne interieure brute totale est egale au PIB moins la consommation privee et moins la consommation puhli shyque La difference entre lepargne nationale brute et lepargne interieure brute est egale aux revenus nets des facteurs de production et aux transferts courants nets

46 Le deficit en ressources est la difference entre les importations et les exportations de biens et de services nentrant pas comme facteurs de production qui par definition doit etre egale a la difference entre leparshygoe et linvestissement Legalite entre ces deux differences est assuree par les variations de stocks celles-ci sont definies comme suit

OSTK =GOP - PC - GC - IF + M - X

soit OSTK =M - X - S - IF

ou OSTK = variations de stocks GC = consommation de ladministration H = importations biens et services non facteurs X exportations biens et services non facteurs= IF - investissement fixe brut total S epargne interieure brute=

A long terme on pourrait esperer que OSTK devienne faible et positif lorsque les stocks augmentent avec le niveau general de la demande Si ce nest pas le cas cela indique quune autre variable devrait etre changee afin de corshyriger le systeme

H Balance des paiements

47 La balance des paiements est projetee en dollars EU courants Les exportations aux prix courants proviennent des series projefes en dinars coushyrants en utilisant le taux de change de 227 dollarsdinar- Les importashytions sont converties a partir des importations a prix constants en importashytions aux prix courants en utilisant deux indices de prix (1966 =100) un pour les produits et lautre pour les services (voir Tableau 8) Les transshyferts courants nets linvestissement etranger direct les dons et les autres revenus des facteurs proviennent des projections du Ministere du Plan jusquen 1976 et prolongees jusquen 1985 Linteret sur la dette publique comprend linteret sur la dette existante base sur les evaluations de la Banque plus linteret sur les nouveaux engagements estime en utilisant le programme de proshyjections BSIML Les autres interets consistent en faibles montants re~us sur les reserves et des paiements sur la dette privee (la dette publique est definie comme la dette due par les organismes publics ou garantie par eux Seule la dette privee non garantie est consideree comme privee)

1 Pour 1972 le taux de 208 dollarsdinar a ete utilise

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Tableau 8 PRIX A LLMPORTATION

1973 1974 1975 1976 1977 1978 1980 1985

(Taux de croissance annuels en ~)

Biens 175 300 80 70 55 50 50 40 Services 00 160 60 55 50 50 50 40

48 Les transferts des travailleurs emigres ont ete projetes a un taux plus faible que precedemment compte tenu de la baisse prevue du taux dimmishygration net vers lEurope Une telle projection resulte egalement du ralenshytissement economique prevu en Europe a la suite de la crise de lenergie et des reglements et restrictions supplementaires sur les travailleurs etrangers Les transferts de salaires jusquen 1976 constituent une estimation recente du budget economique du gouvernement Pour les annees suivantes Ie modele utilise un facteur dinflation annuel de 5 plus une augmentation annuelle des salaires reels de 5 et suppose quil ny aura pas de variation nette dans la main-doeuvre expatriee

49 Le revenu des investissements directs est evalue a partir de deux hypotheses a Ie revenu provenant du secteur petrolier selevera a environ 10 des recettes dexportation du petrole et b Ie revenu sur linvestisseshyment des secteurs non petroliers est lie au niveau de capital etranger implishycite qui procure un rendement de 8 Le revenu des investissements directs en 1972 etait denviron 25 millions de dollars avec 13 millions de dollars provenant des recettes petroli(~res soi t par consequent une estimation de 150 millions de dollars pour Ie capital a la fin de 1971 Le capital a la fin de 1972 est evalue en amortissant Ie capital 1971 a laide dun taux de 3 et en ajoutant les investissements directs effectues en 1972 Etant donne que Ie revenu sur investissements paye en 1973 est engendre par Ie capital 1972 il y a un decalage de deux ans entre linvestissement et les revenus qui en reshysultent

I ~ts de capitaux et variations des reserves

50 Diverses hypotheses concernant les engagements de nouveaux flux de capitaux etrangers pour des prets publics ou publiquement garantis sont faites de maniere independante Dune faton generale elles supposent une continuashytion des niveaux dengagements existants jusquen 1976 puis une legere augshymentation par la suite Une hypothese sur Ie rythme des tirages est ensuite appliquee aux engagements estimes pour obtenir les nouveaux tirages Les hyshypotheses de tirage pour les donneurs bilateraux sont basees sur lexperience passee pour la Tunisie lors de la periode 1966-68 alors que celles pour la BIRD et 1IDA sont basees sur 1experience passee de la Banque et de lIDA dans Ie monde entier Pour les credits finanCiers nous utilisons un taux 40-40-15-5 base sur une analyse pour differents pays qui semble valide pour la Tunisie alors que les credits-fournisseurs sont supposes etre debourses dans lannee dengagement

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51 Etant donne 1es termes des nouveaux emprunts Ie programme BSIML a ete utilise pour ca1cu1er lamortissement Lamortissement total et 1es deshyboursements nets sont a10rs ca1cu1es apres combinaison avec 1es paiements damortissement en cours bases sur 1es statistiques de 1a dette preparees par 1a BIRD Lequi1ibre entre Ie compte courant de 1a balance des paiements et Ie compte de capital est maintenu par 1es variations de reserves Le rapport entre 1es reserves eet 1es importations de biens aux prix courants a ete calcushyIe et on suppose que 1es reserves ne diminueront pas en dessous de 25 des importations (trois mois) Au cas ou ce1a se produirait 1es credits-fournisshyseurs seraient augmentes jusqua ce que Ie coefficient de reserve atteigne 025

Tableau 9 HYPOTHESES DE TIRAGE SUR LES PRETS (en pourcentage par an)

Annee Source 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

Banque Mondiale IDA Etats-Unis France AlIemagne Aut res Credits financiers

3 2

50 30 5

50 40

13 12 25 30 10 25 40

20 19 10 10 20 10 15

20 16

5 10 15

5 5

17 15

5 10 15

5

12 13

5 10 15

5

6 10

10

4 7

10

3 4

2 2

Tableau 10 HYPOTHESES SUR LES

Interets Maturite Source () (annees)

BIRD 725 25 IDA 075 50 Al1emagne (RFA) 250 25 France 550 10 Ita1ie 550 12 Canada 00 40 Etats-Unis 30 35 Pays de l Est 25 8 Autres bi1ateraux 35 20 BAD 50 20 Credits financiers 80 10 Credits fournisseurs 90 7

CONDITIONS DE PRET

Periode de grace (annees)

5 10

8 1 4

10 10

1 5 1 3 1

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J Monnaie et prix

52 Le niveau des prix est determine pour leconomie dans son ensemble par une equation liant Ie coefficient de deflation des prix implicite pour Ie PIB (IPD) a la masse monetaire (MS2 - qui comprend la quasi-monnaie) et a la production reelle Lequation est definie sous une forme logarithmique comme suit

-2log IPD = -05871 log GDP + 06552 log HS2 + 02797 R =0953 Dtf - 194 (263) (525)

La masse monetaire est divisee en deux parties les avoirs etrangers nets et les autres credits locaux Les autorites financieres sont supposees etre a meme de conserver une croissance de la masse monetaire superieure de trois points de pourcentage au taux de crois6ance du PIB reel Les avoirs etrangers nets (reserves) proviennent de la balance des paiernents cest-A-dire que Ie credit local qui est ajuste pour les fonds de contrepartie les depots publics etc doit augrnenter a un taux de croissance suffisant pour permettre datteinshydre Ie taux de croissance necessaire de la masse monetaire

53 Etant donne les informations limitees sur les prix en Tunisie il na pas ete essaye dintroduire les effets des prix relatifs dans les equations sur les productions sectorielles Lutilisation des prix relatifs na pas ete significative dans les equations dimportations A lexception des produits alimentaires importes Le niveau general des prix a un effet direct sur les equations de revenus et de depenses de ladministration Etant donn~ que les revenus de ladministration sont en partie bases sur les importations qui ne sont que peu affectees par les changements des prix locaux les revenus de ladministration ont tendance A augmenter plus lentement que les depenses pushybliques durant une periode dinflation entrainant une diminution de lepargne publique et par suite une diminution de lepargne en general

54 Les pages suivantes fournissent un glossaire permettant d identifier les variables et un ensemble camplet dequations utilisees dans Ie modele De plus les resultats du modele pour Ie cas 1 qui utilise les hypotheses faibles et Ie cas 2 qui utilise les hypotheses fortes figurent en annexe

k Symboles

Variables agregees (en dinars constants 1966)

GDP Produit interieur brut aux prix de marche= GDPFC = Produit interieur brut au coOt des facteurs PC = Depenses de consommation privee GC - Depenses de consommation publique IF =Investissement fixe brut DSTK - Changement de stocks M =Importations biens et services courants (non facteurs)

=Exportations biens et services courants (non facteurs) GOY =Revenu interieur brut (GDP + TTADJ) X

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GNP Produit national brut= GNY Revenu national brut (GNP TTADJ)= NFY =Revenu net des facteurs de production NCT =Transferts courants nets TTADJ - Ajustement des termes de lechange-GDS =Epargne interieure brute (GDY - PC - CC) GNS Epargne natipnale brute (CDS NFY NCT)= Variables sectorielles

Y = Valeur ajoutee I ~ Investissement fixe ICOR =Coefficient marginal de capital AG = Agriculture AGNOL =Agriculture sans les olives AGOL = Agriculture olives seulement HIN = Hines ENER =Energie (petrole exclu) PET bull Petrole MAN = Manufactures FOODP = Industries alimentaires TEXT bull Textiles CHEM =Produits chimiques MANOT =Autres manufactures CONST = Construction et travaux publics TRC = Transports et telecommunications TRM =Tourisme GOV =Services administratifs SEROT = Autres services g - Taux de croissance exogene E =EmpIo (en miIIiers) P = Productivite (YE) V =Volume (en milliers de tonnes) PR = Production en volume (milliers de tonnes)

Exportations et importations (en prix constants 1966)

MITEXT MIOTH MINT MCPA MFOOD MCON MC MSER M XOLO XAG XPHOS XPET XOTH

- Importations produits intermediaires pour lindustrie textile =Importations autres intermediaires = Importations intermediaires total - Importations biens dequipement = Importations produits alimentaires = Importations biens de consommation non alimentaires = Importations biens total caf = Importations services courants non facteurs - Total importations de biens et services non facteurs - Exportations huile dolive - Exportations autres produits agricoles - Exportations phosphates - Exportations petrole brut - Exportations de biens autres

- 29 shy

XTPI1 - Recettes dexportation tourisme XOTSER =Recettes dexportation autres services

XSER = Exportations totales de services non facteurs X = Exportations totales de biens et services non facteurs V Volume des exportations en tonnes= XPI =Indice des prix a lexportation M-Elas =Elasticite des importations (par rapport au PIB) MGDP = Rapport des importations au PIB MPI Indicedes prix a limportation=

Monnaie prix et administration

DOMeR =Credit interieur ajuste RES =Avoirs exterieurs nets MS2 - Hasse monetaire (monnaie et quasi-monnaie) IPDEF = Coefficient de deflation implicite PIB GRIPD =Taux de croissance de IPD CURREY - Revenus courants de ladministration CUREXP =Depenses courantes de ladministration DTXOTH =Taxes directes et autres revenus INOTX = Taxes indirectes

Balance des paiements (en dollars EU courants)

EXPORT =Exportations biens et services non facteurs IMPORT _ Importations biens et services non facteurs RESEAL =Deficit en ressources NETINT = Paiements d I interets nets INTPUB Paiemcnts d I interet publicsltshy

INTOTH =Autres interets NETDII =Revenu dinvestissement direct net NETDFI =Investissement etranger direct net KSTK Capital etr=~-_ger

WRKRHT =Transferts de salaires des travailleurs emigres NETFSY =Revenu net des facteurs de production NE TOFY =Autres revenus nets des facteurs de production CAPGGL =Dons en capital et prets similaires a des dons DBTPUB =Tirages sur prets publics DBTOLT = Tirages SUT prets prives non garantis AMT =Paiements damortissement NET =Flux net de capital CHGRES =Variation des reserves RL - Niveau des reserves

- 30 shy

L Egqations du modele

YAGNOL = YAGNO~_lmiddot (1 + ga)

YAGOL = YAGOLt _1 bull (VOLOt

VOLOt

_1

)

YAG YAGOL + YAGNOL

JAG = donneurol

MIN YMlNt _1 (PRPHOStPRPHOSt_1 )

MIN donneurol

YPET = donn~

IPET = donn~

YENER = -259 + 243 MAN

JENER = 80 YENER bull (YENERYENERt_1 - 10)

YFOODP 3156 + 031PC + 436 YAGOL

IFOODP donne

ITEXT = donn~

YTEXT 120 bull (60 ITEXTt _1 + 30 ITEXT t

_2

+ 10 ITEXT t

_ 3

) + YTEXT t

_ 1

ICHEM = dann~

YCHEM == 130 (42 ICHE~_l + 42 ICHEMt _2 + 16 ICHEM t

_3

) + YCHEI_l

MANDT = donn~

MANOT 135 bull (49 IMANOTt _1 + 37 IMANOTt _2 + 14 IMANOT t

_ 3

) + YMANOT t

_ 1

YCONST = 159 n + 470 I2 + 202 13

IMAN IFOODP + TEXT + ICHEM + lMANOT

YMAN YFOODP + YTEXT + YCHEM + MANDT

n MAN + IPET + JENER + DUN

I2 = IGOV + IAG + ISERDT

13 = ITRC + ITRM

YTBC = -520 + 0921 GDPFC

ITRC = 60 bull YTRCt bull (YTRCt

YTRCt

_1

- 10)

ITRC = (ITRC + ITRC _ + ITRC _ )30t t t 1 t 2

- 31 shy

YTRM = YTRM _ (1 + gtrm)t 1

ITRM = donne

YSEROT = 2884 + 3267 PC

ISEROT 30 YSEROT bull (YSEROT YSEROT _ - 10)t t t 1

ISEROT = (ISEROT + ISEROT _ + ISEROTt _2)30t t t 1

YGOV = 860 + 5098 CURREV _t 1

IGOV donne

GDPFC YAG + YMIN + YPET + YENER + YMAN + YCONST + YTRC + YTampf + YSEROT + YGOV

IF = lAG + IMlN + IPET + IENER + MAN + ICONST + ITRC + ITRM + ISEROT + IDOV

MCAP = -1205 + 6740 Il + 2149 I2 + 3841 I3

MITEXT = - 033 + 783 YTEXT

YMANXT = MAN - YTEXT

MIOTH = 3157 + 1059 YMANXT

MINT = MITEXT + MIOTH

MFOOD -2999 - 3073 YAG + 0866 PC + 4939 RPIFOao

MFUEL = donne

MCON oC bull PC

cL = donne

MSER -623 + 084 GDP

MPISER MPISERt_1 bull (1 + gmps)

M3ER MSER MPISER

MG MCAP + MINT + MFOOD + MFUEL + MCON

MGFOB = MG 921

MPIG = MPIGt 1 bull (1 + g ) - mpg

MG = MGFOB MPIG

M = l-flER + MGFOB

M = MSER + MG

MPI = MM

DSTK = GDP - PC - GC - IF - X + M

- 32 shy

I

log IPD

TXSUB

GDP

lRDTX

CURREV

CUREXP

GC

MS2

DOMCR

GNP

GNY

PC

C

GDS

GNS

GNSPUB

GNSPRI

XOLO

XVOLO

XAG

XPROS

XVPHOS

PRPHOS

XPET

VPET

== IT + DSTK

= -5811 log GDP + 655 log MS2 + 2191

= 88 INDTXIPD

= GDPFC + TXSUB

(YGOV YGOV _ - 10)t t 1

== 3319 + 0144 GDP

2022 + 430 bull M

== (DTXOOR + INDT)IPD

= CUREXPt

_1 bull (1 + gg)

== GC _1 bull (1 + gg)t

= MS2 _ middot (GDPGDP _ + 04)t 1 t 1

== DOMCRt_l (GDPGDP _ -1 bull 15 + 1)t 1

= GDP + NFY

== GNP + TTADJ

= 6810 + 581 GNYt _ + 3851 (GNY - GNY )1 t t-1

= GC + PC

== GDP - C + TTADJ

== GDS + NFY + NCT

== CURREV - CUREXP

GNS - GNSPUB

= XVOLO 329

== donne

= XAGt _ bullmiddot (1 + gxag)1

== XVPROS bull 535

= PRPHOS - (23 + 1l44 YCHEM)

dorme

= XVPET 10

donne

- 33 shy

XMAN = XMAN + 184 d YTEXT + 176 ~ YCHEM + 551 j MANOT + ~ XFOODPt _1

XFOODP = XFOODPt _1 (1086)

XG XOLO + XAG + XPHOS + XPET + XMAN

XTRM = XTRl_1 (1 +gtrm)

XOTSER = XOTSER _ bull (1 + g )t 1 xs

XSER = XTEU1 + XOTSER

x = XSER + XG

XP IOLO = donn a

XOLO = XOLO XPIOLO

XPIH = donna

XPHOS XPHOS XPIPH

XPlPET = donne

XPET = XPET XPIPET

XPIOTH = donne

XMAN XMAN XPIOTH

XPlAG donne

XAG XAG XP lAG

XG = XOL0 + XAG + XPHOS + XPET + XMAN

XPISER = XPISER (1 + gmps)t _1

XSER-l(- XSER bull XP LSER

XPI = (XG + XSER)X

TTADJ = (XG-MPI) - XG

XADJ X + TTADJ

XGADJ = XG + TTADJ

EXCHR donne

EXPORT = (XG + XSER) EXCHR

IMPORT = Mgt EXCHR

RESBAL EXPORT - TI1PORT

- 34 shy

INTPOB bull calcul~ par Ie programme

NETDII = 08 KSTK + 10 XPETt

NETDFI = donn~

KSTKt = 91 KSTK + NETDFl _t _1 t 1

INTOTH donne

NETINT = INTPUB + INTOTH

NETOFY = donne

donneWRKRMT =

NETFSY = NETINT + NETOFY + WRKRMT + NETDII

donneNETTRN =

CAPGGL = donne

CURBAL = RESBAL + NETFSY + NETTRN

donnemiddotDBTPUB =

DBTOLT = donne

AMTPUB = calcule

AMTOLT = calcul~

NETPUB = DBTPUB - AMTPUP

NETOLT = DBTOLT - AMTOLT

CHGRES = - (CURBAL + NETDFI + CAPGGL + DBTPUB + DBTOLT)

RL = RLt _ - CHGRES1

RLM = RLM

IF RLM ~ 25

DBTPUB = DBTPUB + (25 M - RL)

- 35 -

Emploi

EAG 25 ~ YAG + EAGt _l

EMIN donn~

YENPET YPET + YENER

EENPET 09 L1 YENPET + EENPETt _l

EFFODP = l) Ll YFOODP + EFOODPt_l

ETEXT 154 ~ YTEXT + ETEXTt _1

ECHEM = 11 J YCHEM + ECHEMt _1

EMANOT 45 LJ YMANOT + EMANOTt_l

EMAN EFOODP + ETEXT + ECHEM + EMANOT

ECONST 64 Ll YCONST + ECONSTt _1

ETRC 10 L1 YTRC + ETRCt_l

ETRM =65 L1 YTIU1 + ETRMt-l

ESEROT 19 L1 YSEROT + ESEROTt _1

EGOV 84 L1 YGOV + EGOVt-l

E~T EARTt_l bull 102

ETOT EAG + EMIN + EENPET + EMAN + ECONST + ETRC + ETRl1 + ESEROT + EGOV + EART

Productivite isme

pour Ie l secteur

p = YE1 1 1

DIAGRAMME DES FLUX DU MODELE DE CROISSANLE

DONNEES ENTREES

LEXQUE

y 1 Y 2 Valeur agoutee par secteur

1 2 I nvestissement par secteur E - Emploi

G DP Produit I nterieur brut I CO R Coefficient marginal de capital

1 F - I nvestissement fixe total M - Importations

x shyRG shyG R GC shyPC

C ASTK

Exportations Deficit en Ressources Recettes de lEtat Consommation publique Consommation privee Consommation totale Variation des stocks

World Bank-8122IR

-----------------------------------------------

- 37 -

TUIISIA(RIJIl ) lnw GRniNTH

IQ71 ten 2 IQ73 IQ7a IQ75 IQ76 IQ77 lQ78 IQQ lQ8n

SEC~~PAl RRFAK~OW~ OF valUE ADnEn fCONqTANT I Q~II lll IIIN (toUR) -_------------------_-------------------------------------shy

211- VAGNrll 1002nn 12110 0 P2311 127(103 n~2Q2 137tfl3 la23QQ la7383 1lt2541 157B8n ~a7 VAGOl 1gt800 H son 12~QR tAlgtbQ In275 tllQ IQ5nQ Ill 5IH 21304 222B 2aA VAG 11b000 151I00 illl70Q aA7 HlA567 151o5 -IQ07 11I77(Q t738a5 180111~

25~ VFODDP aQOO lll200 2b8BI 31711Q 32blgtb lllQb7 ~6b76 3R56b an~4b In04n 5Q YTFXT 11200 t3Qon 1~lCjC IQqC 2112l 0 2QCjas l53CO a I bull bOC 48l55 )75lt 2b VC IltIE 101 bbiIO 7lOn 9IIIIQ 11A13 gt021 17 517 IAA5A IQ1I42 2t0~9 2i6ao 2~3 vMAlIInT IfIQ(lO 2~7(n b(IIFI tQ orll ~2803 2aQ 1I~lIb IIIICI 55 an h3411o 2~5 VtolAlII 100 7QIgton 7 11 703 Q~11fi 0117211 lIC1HII 1332lo IIA1I07 155113 IAII921 50 VIo1IN 11bOO 1111(1) 12110 13lt3C1 nQlb 15HR 17a20 IA 11 t8813 20S 252 VPET 2gt500 2CjIon 25000 25110 78QII 211 bCl7 ~15(10 nol~ 311a 1l6 3511811 2511 VENER IlOO 111500 16lt35 IQAOCI 728Q 2b4011 297115 nan 376 a23ab 266 VTRC qqOO iQII00 amp2700 721151 7lt11112 IIIIQ07 Qn701 Qfgt1I6C1 l nl6 Qb 111807 2ampB HRM bOO 3031)0 bAOO 51C1 27711 30B2 3351 36A811 110572 aa62lt1 7n VSERClT IAS700 213400 19II()O 2411~O7 b50ib nR30~ 2Q4CiP ~nRn 326050 ~algt1I7t 272 YGOV 911700 100200 tl01I00 12IIA 14050 5aq~Q tblla711 17537~ IA70AO 20212lt ~77 VCIINST 1)991)0 55a1)0 b5ClOO A2180 AUltl2 85QOn II~ 2M IICIIIOI QII652 1015511 27 GDgtFC ~HbOO 7113700 72Cj7 Anllb Qln213 Q71lAn Inllt75 11()A237 lIPlH 1210437

5fCTIIlIAl BIEAIlt OOIlli elF VALliE AIHlfrl GlnIllTH lATES

ab YAG~Ol noon 2011511 1000 IInoo a n no qoon Json 5500 3500 3500 2117 VAGOl Ot)on 9C13b7 -nObll2 snt79 -121121 11170b a50n 1IlOO 1I5nO 115011 ae VAG 0000 11552 -It711 I1I7 t 8117 51 B ~bI9 62n 3b22 3623

~56 YFtlOOP 0000 Hlll9 -21aOI IA183 2A1a 7oal a1I89 5 I 52 53C15 588Q 25Q YTEXT oono 2~t07 17~~2 11110 236sa gt1lt11- lQ6I1R t7 b911 tb22a 15303 2ampt VC~EM 0000 tAIA 21131 2502~ 27212 IbCj61i 7bB 52111 6llIb 745 2amp5 YIANOT 0000 2597 97A2 IIIIbll n1l1 nb7lt 1356 t ll 21a tll1I2a 11111117 265 YMAN nooo 2Q221 -1127 t7122 13bla 13Q3 116bO II5Q2 tl5qb 11 706 250 YMIN 0000 17211 2bA 9321 52~J 1gt000 11111 lInOO 58IIb Q25Q 252 VPET 0000 Q7A7 3101 oa5lt1 110QO 287E1 lt1767 6b81) b25 28C19 254 VENER 0000 Qllall 14051 lQ1I011 15393 tlil0 1280a 382 12113Q 1212 Ob6 VTQC 0000 211j1lC aAIIltI 15551 ltI2Ql 7230 b811 6 11 00 701lA 7tl22 bll VTII01 0000 15bllltl -11551 -6000 toOOO 10 bull 0 0(1 10ono InOOO toOOO 10000 no VSERIIT 00(10 14917 2RI 1IIB7 II 3amp2 1I9QB 5011amp 51130 5705 638 272 VGW 0000 CI(l1I 10110 loqua 15 Q7amp 11722 b500 ~~2amp bamp13 804l 277 YCIIMST oono 11022 111953 2a705 24lt)b -03C1a 211gt0 ~63t 51111 1n2 278 GDPFC nooo 177altl 1151 1~o711 f~amp70 amp7115 bIIl a31 b 611(i 711

GOPFC AV~ II-YR GR bullbull FOQ ~flfCTFD PO nNlY (AVE gwawN AT FND nF II VP p~)

------__--------------------------------------------------------------shyUOA GR-AVa 000 0 0000 000(1 0000 0000 7(197 0000 0000 0000 ~7111

EXPFNDITUPE ON GDP CnN~TANT IQampb tolIllION OTNARS --------------------------------------__-----shy

317 TX9UR QbOOO lOIiton 115li7l 111321 ICjQClQ2 177lt)Cl7 l A7559 0271A 3053 ltab6al 5iA GOP 721600 IIUA80~ 1amp7730 ltlA~Cl37 107amp2115 1151H7 22Aamp11I 110Q5Cj lq051127 1517085 BCI NFY -1lno -Q200 -123I1b -15077 -111 121 -naSb middot2307 -10lt10 11 9135 -1325 It CI GNP 7~500 159~OO AiS3I1U Q710 10~207R 1137Q21 1lt=163(17 1000117 13lt)6292 150Q760 31 0 TTADT 16500 5bIOO 1100(13 106280 118u58 61111gt 1101112 ~n 50(1 81725 8623 32n GNV 7amp3000 A9bonn 903117 1I171t3 Q l1C05~amp 121111)21 12Qamp6a9 131153117 IIROO7 15C1b283nil GNS ISbOO 21)gt1100 Ptlt)Ot 277b8tl 2547Q] gtb~calgt 2I1U5QR 3011795 H6U6 5bQ7I1b 312 GNSPIJ 0000 171Ion IHQ70 21t(Ibamp 21I075 25tll 11 255 I IIb n~23 293002 31AQOO

- 12 shy

developper ties equations en utilisant des chiffres perimes etant donne que cela produirait des evaluations non comparables avec celles contenues dans Ie Plan Ue plus une part importante de ces series historiques sur lemploi ne constitue quune estimation provenant de statistiques de production utilisant des coefficients fixes

21 Les coefficients marginaux productionemploi (lLOR) sont calcules en prenant laugmentation demplois (en milliers) projete dans Ie Plan et en la divisant par laugmentation de valeur ajoutee en prix constants (en millions de dinars) provenant egalement du Plan (1972-76) On en tire un ILOR imshyplicite qui resulte des travaux faits par les diffcrents ministeres en evashyluant la composante emploi dans des projets specifiques Les resultats de ces calculs sont presentes dans Ie tableau ci-dessous de meme que Ie coefficient marginal productionemploi (LY) pour lannee 1972

Tableau 3 PRINCIPAUX COf7FICIENTS PRODUCTIONEMPLOI HARGINAUX- ET HOY ENS

(1972-1976)

Secteur LY ILOR (1972) (1972-76)

Agricul ture 538 00 Mines 161 -20 Energie (pet role exclus) 015 009 Industries a1imentaires 097 040 Textiles 369 154 Produits chimiques 094 011 Manufactures autres 150 045 l1anufactures total 159 091 Construction 091 064 Transports communications 063 030 Tourisme 065 065 Services aut res 071 039 Services administratif 118 084

TOTAL 209 062

1 Ces coefficients exc1uent 1 i emploi dans Ie secteur artisana1 etant donne que 1a valeur ajoutee par cet emp10i napparaIt pas dans les comptes nashytionaux Les coefficients totaux sont calcu1es par rapport au PIB au cout des facteurs LILOR pour les industries alimentaires est calcu1e sur la base 1973 au lieu de 1972 cette derniere etant une annee exceptionshynelle etant donne 1a recolte dolives record et par consequent une proshyduction inhabitue11e dhui1e dolive

- 13 shy

En general Ie modele a utilise les lLOR tI ci-dessus pour projeter 1 emploi a lexception de lILOR correspondant au sous-total pour lindustrie manushyfacturiere et de lILOR total pour leconomie etant donne que lemploi dans ces deux cas est base sur la somme des dfffirentes composantes Pour lagriculture nous navons pas utilise ltllLOR implicite du Plan egal a 00 mais substitue une valeur de 25 Ie Plan suppose quil ny aura pas demplois nouveaux crees en agriculture ce qui constitue une hypothese extreme II est toutefois difficile de savoir quel est 1 ILOR Ie plus approprii~ etant donne quun so~q-emploi important touche les 800000 personnes actives dans 1 t agriculture en 1972 En d autres termes une augmentat ion subs tantielle de production agricole serait probablement possible sans augmenter 1 emplo simplerrent par une utilisat ion plus effi cace de la main-d oeuvre actuelle

22 Sur ces 800000 emplois dans lagriculture Ie Plan indiCue qui y a 400000 travailleurs hommes employes a plein temps 150000 travailleurs saisonniers hommes et 250000 femmes Si lIon adrret que ces dernieres sont aussi des employees saisonnieres au ne sont employees quIa mi-temps cela sl shygnifie que 400000 personnes soit ne travaillent quJi mi-temps soit sont sous-employes En admettant que ceux-ci ne travaillent qu un tiers du temps des employes a plein temps Ie nombre demp1oyes a plein temps equivalant aux 800000 travailleurs Sl cve environ a 530000 En comparant ce chiffre J la valeur ajoutee dans lagriculture en 1972 Ie coefficient moyen production emploi seleve a 356 On peut supposer que Ie coefficient marginal ne sera pas aussi eleve~ etant donne que lintroduction de nouvelles varietes de graishynes laugmentation de lirrigation la recanisation et les methodes de culshyture amelioree augmenteront la productivite des travailleurs deja employes en agriculture II n y a aucun moyen sur pour evaluer 1 fIILOR pour 1 agriculture dans lavenir mais il sera certainement inferieur a 356 Dune maniere quelshyque peil arbitraire nous avons utilise un coefficient de 25 pour nos projecshytions sur une base de 530000 travai11eurs employes en 1972 Le chiffre de 530000 pour lagriculturc 1 pour effet dabaisser Ie niveau de lemploi en 1972 de 1385000 selon lestimation du Plan a 1115000 Cette evaluation de lemploi en terns_dequivalents ~ p1in cemps per~et_une ~illeure comshyparalS1l avec 1es cnldres de productlon-- El1e condul t a abllsser Ie coefshyficient productionemploi de 209 a 148 Etant donne limportance des emplois inutilcs dans Ie secteur minier qui seront en partie climines pendant la peshyriode du P1an~ nous avons utilise une estimation independante de lemploi dans ce secteur et qui nest pas lH~e a la production miniere On a suppose que Ie niveau demploi baisserait de 19000 en 1972 a 16000 en 1976 et se mainshytiendrait a ce niveau jusquen 1985

1 Les 80000 travailleurs saisonniers en dehors de lagriculture~ ne sont pas pris en compte et consideres comme travailleurs a plein temps Bien que cela produise une legere distorsion dans les chi ffres ce n est pas un probleme important leur nombre etant peu eleve De plus un ajusteshyment serait tres difficile la part de lindustrie netant pas connue

- 14 shy

23 Le tableau ci-dessus presente un aspect assez interessant du Plan Les coefficients productionemploi moyens sont substantiellement plus cleves que les coefficients marginaux ce qui implique que les nouveaux investisseshyments ont une productivite de main-d -oeuvre beaucoup plus forte que les proshyjets existants Dans lensemble Ie LY est de 209 alors que l1LOR est de 062 On sais aussi que les coefficients de capital marginaux sont egaux ou peut-etre legerement plus eleves que les coefficients passes de telle sorte que les coefficients marginaux implicites capitalemploi doivent egaleshyment etre plus eleves que les coefficients moyens capitalemploi La raison pour laquelle Ie coOt marginal de creation de nouveaux emplois en termes dinshyvestissement et de production devrait etre beaucoup plus eleve dans Ie Plan que la moyenne passee est tres difficile a expliquer completement En general de nouveaux investissements ont tendance a introduire de nouvelles technologies qui tendent a augmenter lintensite capitalistique alors que lexpansion de production avec les technologies actuelles peut apparattre comme difficile ou impossible Neanmoins les lLOR implicites dans Ie Plan pourraient ne pas etre aussi eleves si on avait mis laccent sur une maximisation de lemploi dans les nouveaux investissements

24 Le taux de croissance de la Eopulation est suppose eurotre de 28 par an jusquen 1976 puis diDdnuer jusqua 24 par an vers 1980 et se maintenir a ce niveau jusquen 1985 Les taux de participation de 1a main-doeuvre deshyvraient passer de 289 en 1972 a 293 en 1976 a la suite du changement dans la pyramide dSge de la population Apres 1976 ce taux diminuera proshygressivement pour atteindre un niveau de 29 qui restera constant au-dela de 1980 Levaluation de la main-doeuvre obtenue par Ie produit du taux de participation par la valeur estimee de la population est diminuee des migrashytions prevues pendant la periode de projection La baisse prevue de la croisshysance en Europe de lOuest liee a des controles plus severes de limmigration des travailleurs etrangers a conduit la Banque a considerablement diminuer ses projections

25 Le sous-emploi est simplement represente par la difference entre lemploi projete et la main-doeuvre projetee Etant donne que nous avons exprime les chiffres demploi en equivalents plein temps Ie sous-emploi proshyjete ne represente pas Ie nombre reel dindividus sans travail mais Ie potenshytiel inutilise de main-doeuvre De la mBme fa~on Ie taux de sous-emploi calcule equivaut au taux de capacite inutilisee de la main-doeuvre

E Exportations

26 Les exportations de produits ont ete reparties entre leurs principales composantes et sont fondees en grande partie sur les niveaux de production secshytorielle projetes La production tunisienne nest probablement pas affectee par les prix de vente mondiaux pour ses produits et les prix mondiaux ne sont generalement pas influences par la production tunisienne Etant donne que la Tunisie na de part predominante dans aucun de ses marches dexportation ces hypotheses semblent realistes

- 15 shy

27 Les exportations dhuile dolive sont fondees sur la projection de la production dolives (voir plus haut) et sur une estimation du taux dexshytraction et de la quantite dhuile destinee a la consommation locale Le taux dextraction dhuile dolive par Ie passe sest situe entre 18 et 22 (les recoltes les plus importantes tendant a produire moins dhuile et plus deau) Une moyenne cpnservatrice de 20 pour iute la periode a ete retenue bien quon pourrait eventuellement envisager- un chiffre aussi eleve que 25

28 La production dhuile dolive nest pas entierement exportee et la quantite reservee a lusage local semble varier selon limportance de la recolte Dans nos projections nous avons suppose une retention interieure de 25 de la production soit Ie taux moyen pendant la periode 1968-72 (pour 1962-72 Ie taux est de 26 ) En multipliant Ie taux de retention par Ie taux dextraction on obtient Ie taux des exportations dhuile (en tonnes) egal a 15 de la quantite dolives produites en tonnes Pour evaluer les exportashytions a prix constants la quantite dhuile est multipliee par Ie prix (1966) de 329 dinars par tonne Pendant la periode 1967-72 Ie prix moyen a varie de 348 a 361 dinars par tonne La stabilite de ce prix est assez remarquable etant donne que durant la periode la production dhuile a varie dun minimum de 92 (1967) a un maximum de 900000 tonnes (1972) La facilite pour les conshysommateurs dhuile dolive a utiliser dautres huiles au moindre changement de prix relatifs a apparemment entrafne la stabilite des prix dexportation dans Ie passe II est certain que la production dolive correspond a un pheshynomene cyclique extr~mement dependant des conditions atmospheriques sans compter Ie cycle de production des arbres eux-~mes Les projections represhysentent donc des tendances a long terme et non des previsions reelles de reshycoltes annuelles (a lexception de 1973 et de 1974)

29 Les exportations de phosphates resultent de la production des phosshyphates (voir plus haut) avec ajustement pour la consommation locale de phosshyphates dans lindustrie manufacturiere de lacide phosphorique La consommashytion interieure a ete estimee de la fa~on suivante la totalite de la producshytion de 1972 de produits phosphates a ete traduite en tonnes equivalentes de phosPhat~brut en utilisant les facteurs de conversion standards pour chaque produit- ce qui a donne comme resultat une estimation de 983000 tonnes de phosphates Lutilisation locale de phosphates projetee a ete estimee sur la meme base dapres la version preliminaire du Plan et a ete comparee a la valeur ajoutee projetee a prix constants On en a tire un coefficient marginal de 03144 et lequation totale pour la consommation locale des phosphates (DPC)- se presente comme suit

DPC = 023 + 01144 YCHEM

11 Dapres les conversations avec M Scalabre expert de la FAO a lOffice des huiles a Tunis

11 Hyperphosphates superphosphates simples superphosphates triples acide phosphorique et engrais

11 La constante est determinee de fa~on a etre en accord avec les donnees 1973 sur la consommation de phosphates

- 16 shy

En soustrayant la consommation locale de la production totale on obtient les exportations de phosphates bruts Les exportations de petrole sont fondees sur la production du secteur (voir par 12)

30 Pour les exportations des autres produits agricoles une estimation externe est utilisee jusquen 1976 sur la base de previsions faites par Ie Ministeredu Plan par la suite on projette une augmentation a un taux de croissance de 25 par an de 1977 a 1980 et de 2 apres 1980 Ceci suppose une augmentation de loffrede produits agricoles sur Ie marche local et se compare au taux de croissance en termes reels denviron 3 par an pour la periode de 1965-72 Ces produits sont principalement des agrumes des dattes d~~ amandes et aut res fruits et legumes frais exposes a un marche tres compeshytitif du a la concurrence des autres pays europeens et mediterraneens

31 Selon Ie Plan les exportations de produits manufactures croitront de 455 millions de dinars en 1972 a 1168 millions de dinars en 1976 soit un taux de croissance composee de 265 Si on deduit les deux sous-categories principales produits chimiques (principalement les produits a base de phosshyphate) et textiles (principalement des produits finisy compris les chaussushyres) Ie taux de croissance des produits restants nest que de 119 La croissance rapide des exportations de produits chimiques et de textiles depend eVidemment de la realisation des investissements prevus dans ces secteurs Durant la periode du Plan nous avons calcule que Ie rapport entre laugmentashytion de valeur ajoutee et laugmentation des exportations serait de 176 pour les produdts chimiques de 184 pour les textiles et de 0551 pour les autres produits manufactures Etant donne quil a semble utile de pouvoir changer lallocation dinvestissements entre les secteurs dans Ie modele et que par consequent cela pourrait faire varier les exportations nous avons utilise lequation suivante pour projeter les exportations des produdts manufactures

XMAN =XMAN _ ~ YTEXT 184 + 176 YCHEM + 0551 YMANOT XFOODP t t l

Ou XMAN - exportations produdts manufactures YTEXT =valeur ajoutee textiles prix contants YCHEH == valeur ajoutee prodults chim1ques t prix constants YMANOT =valeur ajoutee aut res produi ts manufactures XFOODP =exportations produdts alimentaires

On suppose dans la ligne des estimations du Plan que les exportations des industries alimentaires augmenteront de 86 par an Ces produits ne represhysentent quune part minime des produdts manufactures exportes et consistent en vin sucre et produCts en boites

- 17 shy

32 Les exportations de biens sont donc la somme du petrole des phosshyphates de lhuile dolive des autres produits agricoles et des produits mashynufactures Lexportation de services autres que les services facteurs de production est divisee en deux groupes importants Ie tourisme et lea aut res services Les projections des recettes touristiques sont fondees sur la croisshysance projetee de la valeur ajoutee comme decrit au par 15 ci-dessus Ce taux de croissance est applique aux revenus 1972 convertis en prix courants en utilisant un indice projete des prix dexportation pour les services Les exportations des autres services refletent les estimations tunisiennes recentes jusquen 1975 Elles sont supposees augmenter de 65 par an jusquen 1985 ce qui represente Ie meme taux de croissance que celui utilise par Ie Plan pour la periode 1972-76 (vraisemblablement a prix constants) Pendant la peshyriode 1966-72 Ie taux de croissance aux prix courants etait denviron 8 (ou denviron 6 en termes reels) La majeure partie de la croissance dans ce secteur est due a la vente de services de transport qui a son tour est liee au tourisme

33 Les prix a lexportation ont subi des changements importants dans les annees recentes a la suite de laugmentation generale des prix et de linshyflation mondiale Les prix presentes dans Ie Tableau 6 resultent de lanalyse par la BIRD du commerce international des matieres premieres avec quelques ajustements pour la Tunisiemiddot Le prix nominal du petrole tunisien en 1980 est projete a 1220 dollars sur la base des projections de la BIRD pour les prix sur les marches mondiaux Ceci entratne que Ie prix reel sera inferieur au prix 1974 apres application dun indice des prix internationaux Le prix des phosphates est projete a 3380 dollars en comparaison de la projection officielshyIe de la BIRD de 53 dollars (75 BPL FAS Casablanca) La difference tient compte du fait que Ie phosphate tunisien est de qualite moindre Le prix de lhuile dolive resulte dun indice des prix projete pour lhuile de noix de coco et applique au prix de lhuile dolive en 1974

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Tableau 6 PRIX A LEXPORTATION

1973 1974 1975 1976 1977 1978 1980 -1985

Hui1e dolive $tonne 1149 1657 1476 1362 1430 1502 1656 2113

Autres produits agrico1es taux de croissance () 80 50 50 50 40 40 40 40

Phosphates $tonne 107 402 431 393 295 295 338 431

Petro1e 2Jut ($bari1- ) (dinarstonne)

39 142

104 375

93 335

97 350

103 373

109 393

122 442

172 620

Autres produits taux de croissance () 80 129 50 50 40 40 40 40

Services non faeshyteurs de producshytion tau de croissance () 102 100 50 50 50 40 40 40

Prix internashy 2 r

tionaux (indice~ 1000 1195 1340 1471 1596 1724 1983 2782

1 La projection est basee sur un prix de 1625 dollar par bari1 en 1966 2 Projection du 16 decembre 1974

F Importations

34 Les importations sont projetees sur 1a base de categories types duti1isation finale a lexception des importations de produits alimentaires qui sont iso1ees parmi 1es importations de biens de consommation Les cinq classes sont 1es biens intermediaires 1es biens dequipement 1es carbushyrants 1es biens de consommation et 1es produits alimentaires Les equations de demande pour chaque groupe ont ete ca1cu1ees en uti1isant des correlations sur des donnees couvrant 1a periode 1960-72 Pour 1es produits intermediaires une ventilation a ete faite par 1a suite afin de separer 1es matieres textiles (liees a lindustrie du textile) des autres biens intermediaires (lies eux a 1a production manufacturiere non textile) Les equations pour ces groupes se presentent comme suit

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-2MITEXT -0033 0783 YTEXT R 0929 DI-J - 153= shy= ~lIOTH 3157 ~ 1058 YMANXT R = 0724 DW 180=

-2 =

-= -

Ou HITEXT importations produits textiles intermediaires

MIOTH - importations autres produits intermediaires YTEXT valeur ajoutee textiles YHANXT =valeur ajoutee manufactures textiles exc1us

En ce qui concerne 1es biens dequipement on a pense quil serait bon de poushyvoir iso1er leffet sur la balance des paiements des differents modeles dinshyvestissements sectorie1s On sait a priori que les investissements dans Ie secteur manufacturier par e~mple auront une composante plus e1evee de biens dequipement importes quun investissement en agriculture De plus une corshyrelation investissement fixebiens dequipement donne un coefficient plutot bas (0420)

-2HCAP 1475 ~ 04262 IF 0940 m-J 117R = -== (1317)

Ou MCAP -- importations biens d equipement IF = inves tissement fixe brut

Malheureusement il ny a aucune information sur la part dimportation dans linvestisseruent par secteur Nous avons done divise 1investissement en trois categories II investissements comportant une part d equipement importe imshyportante 12 i ~ves tissements dont 1a part est faib1e et 13 investisseshylOOnts dont la pact est moyenne Les elements entrant dans chaque classe ont ete choisis a priori et nous avons procede par approximations successives avant dobtenir lallocation finale entre les trois groupes Lequation finale pour les biens dequipement importes pour les trois groupes est la suivante

-2MeAP = -1205 06740 II ~ 02149 12 ~ 03841 13 R 0978 DW - 199 (1059) (212) (470)

Ou 11 - investissement fixe manufacture petro1e energie et mines 12 =investissement fixe agriculture gouvernement et autres services 13 = investissement fixe tourisme transports et communications

35 Les coefficients finaux semblent raisonnahlas Ie groupe fort comshyporte une part dimportation de 67 Ie groupe faib 1 c une part de 22 ~ et Ie groupe moyen une part de 38 Bien qu il soit posgible que la multicolineashyrite ait cree une dis torsion des coefficients par rapport a leur valeur ree11e cependant les resultats correspondent a ce qui est previsible

- 20 shy

36 Les importations de produits alimentaires sont supposes etre positi shyvement corrcHes aux depenses de consommation privee et a lindice des prix relatii et negativement correlees a la production agricole Lequation est la suivante

H1OO]) =-2999 ~ 4939 RPIFOOD i 00866 PC - 03073 YAG _1 (361) (345) (381) E~ = 0875 DW = 202 (1962-71)

Lindice des prix relatif pour lalimentation est defini comme Ie quotient de lindice des prix de gros par Ie coefficient de deflation des prix implicite pour les importations Lajustement de lequation est tout a fait satisfaisant et les signes ont tous la bonne direction On sait cependant que durant la period~ ou cette equation a etc calculee Ie controle des importations par Ie gouvernement a tenu tIDe place importante dans la determination du niveau des importations des prodults alimentaires meme si lon ne peut pas en tenir compte dans lequation On pense qull y aura tIDe limite a 1a reduction des importations de produi ts alimentaires dans I avenir en raison des problemes politiques que poseraient des importations stagnantes de produits alimentaires dans Ie cas de mauvaises recoltes par exemple

37 Le controle des importations pourra aussi affecter les autres equashytions et on peut douter de la possibilite dutiliser les donnees pour calculer les fonctions de demande dimportation En fait par Ie passe les niveaux dimportation de biens dequipement et de biens intermediaires ant determine les niveaux dinvestissement et de production industrielle Les variables independantes et dependantes ont ete simplement interverties dans chaque equashytion afin que Ie modele puisse determiner Ie niveau necessaire dimportations pour chaque niveau dinvestissement et de production industrielle En dautres termes bien que les equations de correlation puissent conduire a inverser les relations de causalite elles refletent neanmoins Ie rapport etroit entre les variables

38 On na pas essaye de degager une correlation pour les importations de biens de consommation etant donne que ces importations sont plus diversi shyfiees et pas directement liees aux depenses de consommation Le rapport des importations de biens de consommation aux depenses de consommation privee toshytales est indique dans Ie tableau ci-dessous

- 21 -

Tableau 4 CONSOIlllATION PRIVEE ET UIPORTATIONS DE OONSOtlNATION (1961-1972)

(en millions de dinars prix 1966)

DE BIENS

Annee Consommation

privee

Biens de consommation

_ i1P0rtes Rapport

1961 1962 1963 1964 1965 1966 1967 1968 1969 1970 1971 1972

3242 3141 3560 35 3 y 7 3813 3757 3847 3844 4207 4389 4918 5598

287 300 261 219 209 219 179 218 2l5 257 315 31S

89 96 76 74 58 56is 7

46 5shy49 52 56

Le maximum est atteint en 1962 annee pour 1aque11e 1es biens de consQnmlation representent 96 i de 1a consommation prlvee Apres la mise en place de L~)shy

troles a 1 t importation a conduit a une diminution progre~sive du rapport jusshyqua ce qui1 atteigne son point Ie plus bas (46 ) en 1968 Depuis Ie rapshyport a progressivement remonte en particulier durant ces quelques dernicres annees ou 1es recettes dues au commerce exterieur ayant augmente i1 a ete F~ssib1e dfassouplir Ie regime des importations En 1972 Ie rapport depenses importations etait de 56 en hausse par rapport aux 52 i de 1 annee prfceshydente

39 Le niveau des importations de biens de consommation constitue une variable de politjque sujette dans certaines limites aux decisions du gouvershynement concernant 1a liberalisation des importations Dans ces projections on a s~ppos~ quune ~~ndance progressive vers 1a lib~rallsation se poursuivrait [ornpte tenll des revenuC dexportatJon plus cleves et de Iaugmentation des reshyserves Le coefficilnt importations de biens de consommationconsommation prishyvee augmentera selon 1a projection de 1a valeur r~el1e de 5 en 1973 a 65 en 1976 et se maintiendra au niveau de 65 ~~ enswte Etant donn~ que 1a croisshysance rapid projetee pour I economie entra1ne une augmentation de 1a producshytion locale de biens de consommation cn a suppose que Ie toefficient natteinshydra pas Ie n ivlw maximl de 96 observe precedemlent

40 Les importat ions de carburants (petro1e brut compris) sont basees sur des projections faites par Ie Gouvernement tunisien Pour la periode a1shylant jusquen 1980 on a consid6r6 que 1es importations de carburants pourshyraient etre maintenues a un niv~au pratiquement constant etant donne que la

- 22 shy

construction dune nouvelle raffinerie permettra une substitution aux imporshytations supplementaire et un accroissement des exportations de produits peshytroliers Toutefois on a projete quau dela de 1980 les volumes dtimporshytations augmenteraient en fonction de la croissance de la consommation locale selon les indications du Tableau 2

41 Les importations de services nentrant pas comme facteurs de producshytion sont projetees avec une equation de correlation qui les relie tout simshyplement au PIB total

MSER =-0623 ~ 0084 GDP (932 )

Ou 11SER =importations services non facteurs de production GDP =produi t interieur brut aux prix de marche

Les importations totales de biens et de services non facteurs de production sont tout simplement la somme des biens intermediaires des biens de consommashytion des biens dequipement des carburants des produits alimentaires et des services

G Consommation et epargne

42 Les estimations des depenses de consommation et de lepargne sont faites separement pour Ie secteur prive et Ie secteur public Les depenses de consommation privees sont evaluees en utilisant une fonction de consommation liee au revenu national brut Le revenu national brut nest autre que Ie proshyduit national brut (PNB) prix constants ajuste en fonction des tetmes de lechange et Ie PNB est egal au PIB aux prix de marche plus les revenus nets provenant de letranger Lajustement des termes de lechange est necessaire de maniere a transformer les exportations a prix constants en series ajustees d exportations qui re fletent Ie pouvoir d achat en produi ts importes des exporshytations Cela sobtient en divisant les exportations par lindice des prix a limportation et en soustrayant les exportations a prix constants

43 Pour evaluer les depenses de consommation privee a prix constants on a essaye dajuster une fonction de consommation de Friedmanite dans lashyquelle une estimation des elements permanents et transitoires d~revenu sont isoles avec pour hypothese que Ie revenu permanent seul compte- Apres plushysieurs essais avec differentes mesures du revenu permanent on a toutefois trouve que Ie revenu avec un retard dun an donnait Ie meilleur resultat Lequation de correlation se presente comme suit

Pour une discussion de lapplication de la methode du revenu permanent aux1 pays en voie de developpement voir R F 1ikesell et J E Zinser La nature de 1a fonction depargne dans les pays en voie de developpement Etude de la 1itterature theorique et empirique Journal de litterature economique 1973 p 1111

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PC =6870 ~ 0581 GNY _ ~ 03857 (GNY - GNY _ )t l t t l(1121) (342)

-2R =097~ DW =228

Ou PC - depenses de consommation privee en dinars constants 1966 GNY = revenu national brut

44 La consommation de ladministration de meme que les depenses coushyrantes 4e ladministration augmentent a un taux de croissance deduit des comptes du secteur administration dans les comptes nationaux (Bien que la valeur ajoutee et les depenses de consommation et courantes dans Ie secteur de ladministration soient des concepts legerement differents nous pensons qul elles augmentent parallelement) Llepargne de ll administration est evaluee en soustrayant les depenses courantes des revenus courants Les revenus coushyrants sont evalues en utilisant deux equations generales une pour les impots directs et autres revenus et lautre pour les impots indirects Les impots directs et autres revenus sont tout simplement lies au PIB alors que les i pots directs sont lies aux importations (aux prix courants) Trois aut res vashyriables ont ete introduites pour tenir compte de leffet des changements de taux de limpot en 1965 1966 1968 et 1969 Les revenus courants ainsi evashylues sont alors ajustes (en utilisant Ie coefficient de deflation implicite pour Ie PIB total) pour obtenir les revenus courants a prix constants

Les equations de correlation pour 1es impots sont

-2INDTX =4559 + 04297 MB~ 01566 D68 R =0929 DW =153 (1597) (580)

DTXOTH - 4990 + 00744 GDPIt

+ 6205 D66 ~ 7545 D 65 + 1505 D69 (846) (222) (256) (522)

2-R =0 992 DW = 309

ou INDTX = taxes indirectes DTXOTH =taxes directes et autres Mit =importations biens et services non facteurs prix courants GDP~ =PIB aux prix courants D 65 =variable ayant une valeur deg jusquen 1964 1 par 1a suite D 66 D 68 D 69 =identique a ci-dessus pour 1966 1968 et 1969

Les revenus a prix constants (CURREV) sont a10rs definis ainsi

CURREV =(INDTX + DTXOTH)IPD

ou IPD =coefficient de deflation des prix imp1icite pour Ie PIB 1966 =100

- 24 shy

45 Lepargne nationale brute de ladministration (GNSPUB) est egale aux revenus moins les depenses alors que lepargne interieure brute totale est egale au PIB moins la consommation privee et moins la consommation puhli shyque La difference entre lepargne nationale brute et lepargne interieure brute est egale aux revenus nets des facteurs de production et aux transferts courants nets

46 Le deficit en ressources est la difference entre les importations et les exportations de biens et de services nentrant pas comme facteurs de production qui par definition doit etre egale a la difference entre leparshygoe et linvestissement Legalite entre ces deux differences est assuree par les variations de stocks celles-ci sont definies comme suit

OSTK =GOP - PC - GC - IF + M - X

soit OSTK =M - X - S - IF

ou OSTK = variations de stocks GC = consommation de ladministration H = importations biens et services non facteurs X exportations biens et services non facteurs= IF - investissement fixe brut total S epargne interieure brute=

A long terme on pourrait esperer que OSTK devienne faible et positif lorsque les stocks augmentent avec le niveau general de la demande Si ce nest pas le cas cela indique quune autre variable devrait etre changee afin de corshyriger le systeme

H Balance des paiements

47 La balance des paiements est projetee en dollars EU courants Les exportations aux prix courants proviennent des series projefes en dinars coushyrants en utilisant le taux de change de 227 dollarsdinar- Les importashytions sont converties a partir des importations a prix constants en importashytions aux prix courants en utilisant deux indices de prix (1966 =100) un pour les produits et lautre pour les services (voir Tableau 8) Les transshyferts courants nets linvestissement etranger direct les dons et les autres revenus des facteurs proviennent des projections du Ministere du Plan jusquen 1976 et prolongees jusquen 1985 Linteret sur la dette publique comprend linteret sur la dette existante base sur les evaluations de la Banque plus linteret sur les nouveaux engagements estime en utilisant le programme de proshyjections BSIML Les autres interets consistent en faibles montants re~us sur les reserves et des paiements sur la dette privee (la dette publique est definie comme la dette due par les organismes publics ou garantie par eux Seule la dette privee non garantie est consideree comme privee)

1 Pour 1972 le taux de 208 dollarsdinar a ete utilise

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Tableau 8 PRIX A LLMPORTATION

1973 1974 1975 1976 1977 1978 1980 1985

(Taux de croissance annuels en ~)

Biens 175 300 80 70 55 50 50 40 Services 00 160 60 55 50 50 50 40

48 Les transferts des travailleurs emigres ont ete projetes a un taux plus faible que precedemment compte tenu de la baisse prevue du taux dimmishygration net vers lEurope Une telle projection resulte egalement du ralenshytissement economique prevu en Europe a la suite de la crise de lenergie et des reglements et restrictions supplementaires sur les travailleurs etrangers Les transferts de salaires jusquen 1976 constituent une estimation recente du budget economique du gouvernement Pour les annees suivantes Ie modele utilise un facteur dinflation annuel de 5 plus une augmentation annuelle des salaires reels de 5 et suppose quil ny aura pas de variation nette dans la main-doeuvre expatriee

49 Le revenu des investissements directs est evalue a partir de deux hypotheses a Ie revenu provenant du secteur petrolier selevera a environ 10 des recettes dexportation du petrole et b Ie revenu sur linvestisseshyment des secteurs non petroliers est lie au niveau de capital etranger implishycite qui procure un rendement de 8 Le revenu des investissements directs en 1972 etait denviron 25 millions de dollars avec 13 millions de dollars provenant des recettes petroli(~res soi t par consequent une estimation de 150 millions de dollars pour Ie capital a la fin de 1971 Le capital a la fin de 1972 est evalue en amortissant Ie capital 1971 a laide dun taux de 3 et en ajoutant les investissements directs effectues en 1972 Etant donne que Ie revenu sur investissements paye en 1973 est engendre par Ie capital 1972 il y a un decalage de deux ans entre linvestissement et les revenus qui en reshysultent

I ~ts de capitaux et variations des reserves

50 Diverses hypotheses concernant les engagements de nouveaux flux de capitaux etrangers pour des prets publics ou publiquement garantis sont faites de maniere independante Dune faton generale elles supposent une continuashytion des niveaux dengagements existants jusquen 1976 puis une legere augshymentation par la suite Une hypothese sur Ie rythme des tirages est ensuite appliquee aux engagements estimes pour obtenir les nouveaux tirages Les hyshypotheses de tirage pour les donneurs bilateraux sont basees sur lexperience passee pour la Tunisie lors de la periode 1966-68 alors que celles pour la BIRD et 1IDA sont basees sur 1experience passee de la Banque et de lIDA dans Ie monde entier Pour les credits finanCiers nous utilisons un taux 40-40-15-5 base sur une analyse pour differents pays qui semble valide pour la Tunisie alors que les credits-fournisseurs sont supposes etre debourses dans lannee dengagement

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51 Etant donne 1es termes des nouveaux emprunts Ie programme BSIML a ete utilise pour ca1cu1er lamortissement Lamortissement total et 1es deshyboursements nets sont a10rs ca1cu1es apres combinaison avec 1es paiements damortissement en cours bases sur 1es statistiques de 1a dette preparees par 1a BIRD Lequi1ibre entre Ie compte courant de 1a balance des paiements et Ie compte de capital est maintenu par 1es variations de reserves Le rapport entre 1es reserves eet 1es importations de biens aux prix courants a ete calcushyIe et on suppose que 1es reserves ne diminueront pas en dessous de 25 des importations (trois mois) Au cas ou ce1a se produirait 1es credits-fournisshyseurs seraient augmentes jusqua ce que Ie coefficient de reserve atteigne 025

Tableau 9 HYPOTHESES DE TIRAGE SUR LES PRETS (en pourcentage par an)

Annee Source 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

Banque Mondiale IDA Etats-Unis France AlIemagne Aut res Credits financiers

3 2

50 30 5

50 40

13 12 25 30 10 25 40

20 19 10 10 20 10 15

20 16

5 10 15

5 5

17 15

5 10 15

5

12 13

5 10 15

5

6 10

10

4 7

10

3 4

2 2

Tableau 10 HYPOTHESES SUR LES

Interets Maturite Source () (annees)

BIRD 725 25 IDA 075 50 Al1emagne (RFA) 250 25 France 550 10 Ita1ie 550 12 Canada 00 40 Etats-Unis 30 35 Pays de l Est 25 8 Autres bi1ateraux 35 20 BAD 50 20 Credits financiers 80 10 Credits fournisseurs 90 7

CONDITIONS DE PRET

Periode de grace (annees)

5 10

8 1 4

10 10

1 5 1 3 1

- 27 shy

J Monnaie et prix

52 Le niveau des prix est determine pour leconomie dans son ensemble par une equation liant Ie coefficient de deflation des prix implicite pour Ie PIB (IPD) a la masse monetaire (MS2 - qui comprend la quasi-monnaie) et a la production reelle Lequation est definie sous une forme logarithmique comme suit

-2log IPD = -05871 log GDP + 06552 log HS2 + 02797 R =0953 Dtf - 194 (263) (525)

La masse monetaire est divisee en deux parties les avoirs etrangers nets et les autres credits locaux Les autorites financieres sont supposees etre a meme de conserver une croissance de la masse monetaire superieure de trois points de pourcentage au taux de crois6ance du PIB reel Les avoirs etrangers nets (reserves) proviennent de la balance des paiernents cest-A-dire que Ie credit local qui est ajuste pour les fonds de contrepartie les depots publics etc doit augrnenter a un taux de croissance suffisant pour permettre datteinshydre Ie taux de croissance necessaire de la masse monetaire

53 Etant donne les informations limitees sur les prix en Tunisie il na pas ete essaye dintroduire les effets des prix relatifs dans les equations sur les productions sectorielles Lutilisation des prix relatifs na pas ete significative dans les equations dimportations A lexception des produits alimentaires importes Le niveau general des prix a un effet direct sur les equations de revenus et de depenses de ladministration Etant donn~ que les revenus de ladministration sont en partie bases sur les importations qui ne sont que peu affectees par les changements des prix locaux les revenus de ladministration ont tendance A augmenter plus lentement que les depenses pushybliques durant une periode dinflation entrainant une diminution de lepargne publique et par suite une diminution de lepargne en general

54 Les pages suivantes fournissent un glossaire permettant d identifier les variables et un ensemble camplet dequations utilisees dans Ie modele De plus les resultats du modele pour Ie cas 1 qui utilise les hypotheses faibles et Ie cas 2 qui utilise les hypotheses fortes figurent en annexe

k Symboles

Variables agregees (en dinars constants 1966)

GDP Produit interieur brut aux prix de marche= GDPFC = Produit interieur brut au coOt des facteurs PC = Depenses de consommation privee GC - Depenses de consommation publique IF =Investissement fixe brut DSTK - Changement de stocks M =Importations biens et services courants (non facteurs)

=Exportations biens et services courants (non facteurs) GOY =Revenu interieur brut (GDP + TTADJ) X

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GNP Produit national brut= GNY Revenu national brut (GNP TTADJ)= NFY =Revenu net des facteurs de production NCT =Transferts courants nets TTADJ - Ajustement des termes de lechange-GDS =Epargne interieure brute (GDY - PC - CC) GNS Epargne natipnale brute (CDS NFY NCT)= Variables sectorielles

Y = Valeur ajoutee I ~ Investissement fixe ICOR =Coefficient marginal de capital AG = Agriculture AGNOL =Agriculture sans les olives AGOL = Agriculture olives seulement HIN = Hines ENER =Energie (petrole exclu) PET bull Petrole MAN = Manufactures FOODP = Industries alimentaires TEXT bull Textiles CHEM =Produits chimiques MANOT =Autres manufactures CONST = Construction et travaux publics TRC = Transports et telecommunications TRM =Tourisme GOV =Services administratifs SEROT = Autres services g - Taux de croissance exogene E =EmpIo (en miIIiers) P = Productivite (YE) V =Volume (en milliers de tonnes) PR = Production en volume (milliers de tonnes)

Exportations et importations (en prix constants 1966)

MITEXT MIOTH MINT MCPA MFOOD MCON MC MSER M XOLO XAG XPHOS XPET XOTH

- Importations produits intermediaires pour lindustrie textile =Importations autres intermediaires = Importations intermediaires total - Importations biens dequipement = Importations produits alimentaires = Importations biens de consommation non alimentaires = Importations biens total caf = Importations services courants non facteurs - Total importations de biens et services non facteurs - Exportations huile dolive - Exportations autres produits agricoles - Exportations phosphates - Exportations petrole brut - Exportations de biens autres

- 29 shy

XTPI1 - Recettes dexportation tourisme XOTSER =Recettes dexportation autres services

XSER = Exportations totales de services non facteurs X = Exportations totales de biens et services non facteurs V Volume des exportations en tonnes= XPI =Indice des prix a lexportation M-Elas =Elasticite des importations (par rapport au PIB) MGDP = Rapport des importations au PIB MPI Indicedes prix a limportation=

Monnaie prix et administration

DOMeR =Credit interieur ajuste RES =Avoirs exterieurs nets MS2 - Hasse monetaire (monnaie et quasi-monnaie) IPDEF = Coefficient de deflation implicite PIB GRIPD =Taux de croissance de IPD CURREY - Revenus courants de ladministration CUREXP =Depenses courantes de ladministration DTXOTH =Taxes directes et autres revenus INOTX = Taxes indirectes

Balance des paiements (en dollars EU courants)

EXPORT =Exportations biens et services non facteurs IMPORT _ Importations biens et services non facteurs RESEAL =Deficit en ressources NETINT = Paiements d I interets nets INTPUB Paiemcnts d I interet publicsltshy

INTOTH =Autres interets NETDII =Revenu dinvestissement direct net NETDFI =Investissement etranger direct net KSTK Capital etr=~-_ger

WRKRHT =Transferts de salaires des travailleurs emigres NETFSY =Revenu net des facteurs de production NE TOFY =Autres revenus nets des facteurs de production CAPGGL =Dons en capital et prets similaires a des dons DBTPUB =Tirages sur prets publics DBTOLT = Tirages SUT prets prives non garantis AMT =Paiements damortissement NET =Flux net de capital CHGRES =Variation des reserves RL - Niveau des reserves

- 30 shy

L Egqations du modele

YAGNOL = YAGNO~_lmiddot (1 + ga)

YAGOL = YAGOLt _1 bull (VOLOt

VOLOt

_1

)

YAG YAGOL + YAGNOL

JAG = donneurol

MIN YMlNt _1 (PRPHOStPRPHOSt_1 )

MIN donneurol

YPET = donn~

IPET = donn~

YENER = -259 + 243 MAN

JENER = 80 YENER bull (YENERYENERt_1 - 10)

YFOODP 3156 + 031PC + 436 YAGOL

IFOODP donne

ITEXT = donn~

YTEXT 120 bull (60 ITEXTt _1 + 30 ITEXT t

_2

+ 10 ITEXT t

_ 3

) + YTEXT t

_ 1

ICHEM = dann~

YCHEM == 130 (42 ICHE~_l + 42 ICHEMt _2 + 16 ICHEM t

_3

) + YCHEI_l

MANDT = donn~

MANOT 135 bull (49 IMANOTt _1 + 37 IMANOTt _2 + 14 IMANOT t

_ 3

) + YMANOT t

_ 1

YCONST = 159 n + 470 I2 + 202 13

IMAN IFOODP + TEXT + ICHEM + lMANOT

YMAN YFOODP + YTEXT + YCHEM + MANDT

n MAN + IPET + JENER + DUN

I2 = IGOV + IAG + ISERDT

13 = ITRC + ITRM

YTBC = -520 + 0921 GDPFC

ITRC = 60 bull YTRCt bull (YTRCt

YTRCt

_1

- 10)

ITRC = (ITRC + ITRC _ + ITRC _ )30t t t 1 t 2

- 31 shy

YTRM = YTRM _ (1 + gtrm)t 1

ITRM = donne

YSEROT = 2884 + 3267 PC

ISEROT 30 YSEROT bull (YSEROT YSEROT _ - 10)t t t 1

ISEROT = (ISEROT + ISEROT _ + ISEROTt _2)30t t t 1

YGOV = 860 + 5098 CURREV _t 1

IGOV donne

GDPFC YAG + YMIN + YPET + YENER + YMAN + YCONST + YTRC + YTampf + YSEROT + YGOV

IF = lAG + IMlN + IPET + IENER + MAN + ICONST + ITRC + ITRM + ISEROT + IDOV

MCAP = -1205 + 6740 Il + 2149 I2 + 3841 I3

MITEXT = - 033 + 783 YTEXT

YMANXT = MAN - YTEXT

MIOTH = 3157 + 1059 YMANXT

MINT = MITEXT + MIOTH

MFOOD -2999 - 3073 YAG + 0866 PC + 4939 RPIFOao

MFUEL = donne

MCON oC bull PC

cL = donne

MSER -623 + 084 GDP

MPISER MPISERt_1 bull (1 + gmps)

M3ER MSER MPISER

MG MCAP + MINT + MFOOD + MFUEL + MCON

MGFOB = MG 921

MPIG = MPIGt 1 bull (1 + g ) - mpg

MG = MGFOB MPIG

M = l-flER + MGFOB

M = MSER + MG

MPI = MM

DSTK = GDP - PC - GC - IF - X + M

- 32 shy

I

log IPD

TXSUB

GDP

lRDTX

CURREV

CUREXP

GC

MS2

DOMCR

GNP

GNY

PC

C

GDS

GNS

GNSPUB

GNSPRI

XOLO

XVOLO

XAG

XPROS

XVPHOS

PRPHOS

XPET

VPET

== IT + DSTK

= -5811 log GDP + 655 log MS2 + 2191

= 88 INDTXIPD

= GDPFC + TXSUB

(YGOV YGOV _ - 10)t t 1

== 3319 + 0144 GDP

2022 + 430 bull M

== (DTXOOR + INDT)IPD

= CUREXPt

_1 bull (1 + gg)

== GC _1 bull (1 + gg)t

= MS2 _ middot (GDPGDP _ + 04)t 1 t 1

== DOMCRt_l (GDPGDP _ -1 bull 15 + 1)t 1

= GDP + NFY

== GNP + TTADJ

= 6810 + 581 GNYt _ + 3851 (GNY - GNY )1 t t-1

= GC + PC

== GDP - C + TTADJ

== GDS + NFY + NCT

== CURREV - CUREXP

GNS - GNSPUB

= XVOLO 329

== donne

= XAGt _ bullmiddot (1 + gxag)1

== XVPROS bull 535

= PRPHOS - (23 + 1l44 YCHEM)

dorme

= XVPET 10

donne

- 33 shy

XMAN = XMAN + 184 d YTEXT + 176 ~ YCHEM + 551 j MANOT + ~ XFOODPt _1

XFOODP = XFOODPt _1 (1086)

XG XOLO + XAG + XPHOS + XPET + XMAN

XTRM = XTRl_1 (1 +gtrm)

XOTSER = XOTSER _ bull (1 + g )t 1 xs

XSER = XTEU1 + XOTSER

x = XSER + XG

XP IOLO = donn a

XOLO = XOLO XPIOLO

XPIH = donna

XPHOS XPHOS XPIPH

XPlPET = donne

XPET = XPET XPIPET

XPIOTH = donne

XMAN XMAN XPIOTH

XPlAG donne

XAG XAG XP lAG

XG = XOL0 + XAG + XPHOS + XPET + XMAN

XPISER = XPISER (1 + gmps)t _1

XSER-l(- XSER bull XP LSER

XPI = (XG + XSER)X

TTADJ = (XG-MPI) - XG

XADJ X + TTADJ

XGADJ = XG + TTADJ

EXCHR donne

EXPORT = (XG + XSER) EXCHR

IMPORT = Mgt EXCHR

RESBAL EXPORT - TI1PORT

- 34 shy

INTPOB bull calcul~ par Ie programme

NETDII = 08 KSTK + 10 XPETt

NETDFI = donn~

KSTKt = 91 KSTK + NETDFl _t _1 t 1

INTOTH donne

NETINT = INTPUB + INTOTH

NETOFY = donne

donneWRKRMT =

NETFSY = NETINT + NETOFY + WRKRMT + NETDII

donneNETTRN =

CAPGGL = donne

CURBAL = RESBAL + NETFSY + NETTRN

donnemiddotDBTPUB =

DBTOLT = donne

AMTPUB = calcule

AMTOLT = calcul~

NETPUB = DBTPUB - AMTPUP

NETOLT = DBTOLT - AMTOLT

CHGRES = - (CURBAL + NETDFI + CAPGGL + DBTPUB + DBTOLT)

RL = RLt _ - CHGRES1

RLM = RLM

IF RLM ~ 25

DBTPUB = DBTPUB + (25 M - RL)

- 35 -

Emploi

EAG 25 ~ YAG + EAGt _l

EMIN donn~

YENPET YPET + YENER

EENPET 09 L1 YENPET + EENPETt _l

EFFODP = l) Ll YFOODP + EFOODPt_l

ETEXT 154 ~ YTEXT + ETEXTt _1

ECHEM = 11 J YCHEM + ECHEMt _1

EMANOT 45 LJ YMANOT + EMANOTt_l

EMAN EFOODP + ETEXT + ECHEM + EMANOT

ECONST 64 Ll YCONST + ECONSTt _1

ETRC 10 L1 YTRC + ETRCt_l

ETRM =65 L1 YTIU1 + ETRMt-l

ESEROT 19 L1 YSEROT + ESEROTt _1

EGOV 84 L1 YGOV + EGOVt-l

E~T EARTt_l bull 102

ETOT EAG + EMIN + EENPET + EMAN + ECONST + ETRC + ETRl1 + ESEROT + EGOV + EART

Productivite isme

pour Ie l secteur

p = YE1 1 1

DIAGRAMME DES FLUX DU MODELE DE CROISSANLE

DONNEES ENTREES

LEXQUE

y 1 Y 2 Valeur agoutee par secteur

1 2 I nvestissement par secteur E - Emploi

G DP Produit I nterieur brut I CO R Coefficient marginal de capital

1 F - I nvestissement fixe total M - Importations

x shyRG shyG R GC shyPC

C ASTK

Exportations Deficit en Ressources Recettes de lEtat Consommation publique Consommation privee Consommation totale Variation des stocks

World Bank-8122IR

-----------------------------------------------

- 37 -

TUIISIA(RIJIl ) lnw GRniNTH

IQ71 ten 2 IQ73 IQ7a IQ75 IQ76 IQ77 lQ78 IQQ lQ8n

SEC~~PAl RRFAK~OW~ OF valUE ADnEn fCONqTANT I Q~II lll IIIN (toUR) -_------------------_-------------------------------------shy

211- VAGNrll 1002nn 12110 0 P2311 127(103 n~2Q2 137tfl3 la23QQ la7383 1lt2541 157B8n ~a7 VAGOl 1gt800 H son 12~QR tAlgtbQ In275 tllQ IQ5nQ Ill 5IH 21304 222B 2aA VAG 11b000 151I00 illl70Q aA7 HlA567 151o5 -IQ07 11I77(Q t738a5 180111~

25~ VFODDP aQOO lll200 2b8BI 31711Q 32blgtb lllQb7 ~6b76 3R56b an~4b In04n 5Q YTFXT 11200 t3Qon 1~lCjC IQqC 2112l 0 2QCjas l53CO a I bull bOC 48l55 )75lt 2b VC IltIE 101 bbiIO 7lOn 9IIIIQ 11A13 gt021 17 517 IAA5A IQ1I42 2t0~9 2i6ao 2~3 vMAlIInT IfIQ(lO 2~7(n b(IIFI tQ orll ~2803 2aQ 1I~lIb IIIICI 55 an h3411o 2~5 VtolAlII 100 7QIgton 7 11 703 Q~11fi 0117211 lIC1HII 1332lo IIA1I07 155113 IAII921 50 VIo1IN 11bOO 1111(1) 12110 13lt3C1 nQlb 15HR 17a20 IA 11 t8813 20S 252 VPET 2gt500 2CjIon 25000 25110 78QII 211 bCl7 ~15(10 nol~ 311a 1l6 3511811 2511 VENER IlOO 111500 16lt35 IQAOCI 728Q 2b4011 297115 nan 376 a23ab 266 VTRC qqOO iQII00 amp2700 721151 7lt11112 IIIIQ07 Qn701 Qfgt1I6C1 l nl6 Qb 111807 2ampB HRM bOO 3031)0 bAOO 51C1 27711 30B2 3351 36A811 110572 aa62lt1 7n VSERClT IAS700 213400 19II()O 2411~O7 b50ib nR30~ 2Q4CiP ~nRn 326050 ~algt1I7t 272 YGOV 911700 100200 tl01I00 12IIA 14050 5aq~Q tblla711 17537~ IA70AO 20212lt ~77 VCIINST 1)991)0 55a1)0 b5ClOO A2180 AUltl2 85QOn II~ 2M IICIIIOI QII652 1015511 27 GDgtFC ~HbOO 7113700 72Cj7 Anllb Qln213 Q71lAn Inllt75 11()A237 lIPlH 1210437

5fCTIIlIAl BIEAIlt OOIlli elF VALliE AIHlfrl GlnIllTH lATES

ab YAG~Ol noon 2011511 1000 IInoo a n no qoon Json 5500 3500 3500 2117 VAGOl Ot)on 9C13b7 -nObll2 snt79 -121121 11170b a50n 1IlOO 1I5nO 115011 ae VAG 0000 11552 -It711 I1I7 t 8117 51 B ~bI9 62n 3b22 3623

~56 YFtlOOP 0000 Hlll9 -21aOI IA183 2A1a 7oal a1I89 5 I 52 53C15 588Q 25Q YTEXT oono 2~t07 17~~2 11110 236sa gt1lt11- lQ6I1R t7 b911 tb22a 15303 2ampt VC~EM 0000 tAIA 21131 2502~ 27212 IbCj61i 7bB 52111 6llIb 745 2amp5 YIANOT 0000 2597 97A2 IIIIbll n1l1 nb7lt 1356 t ll 21a tll1I2a 11111117 265 YMAN nooo 2Q221 -1127 t7122 13bla 13Q3 116bO II5Q2 tl5qb 11 706 250 YMIN 0000 17211 2bA 9321 52~J 1gt000 11111 lInOO 58IIb Q25Q 252 VPET 0000 Q7A7 3101 oa5lt1 110QO 287E1 lt1767 6b81) b25 28C19 254 VENER 0000 Qllall 14051 lQ1I011 15393 tlil0 1280a 382 12113Q 1212 Ob6 VTQC 0000 211j1lC aAIIltI 15551 ltI2Ql 7230 b811 6 11 00 701lA 7tl22 bll VTII01 0000 15bllltl -11551 -6000 toOOO 10 bull 0 0(1 10ono InOOO toOOO 10000 no VSERIIT 00(10 14917 2RI 1IIB7 II 3amp2 1I9QB 5011amp 51130 5705 638 272 VGW 0000 CI(l1I 10110 loqua 15 Q7amp 11722 b500 ~~2amp bamp13 804l 277 YCIIMST oono 11022 111953 2a705 24lt)b -03C1a 211gt0 ~63t 51111 1n2 278 GDPFC nooo 177altl 1151 1~o711 f~amp70 amp7115 bIIl a31 b 611(i 711

GOPFC AV~ II-YR GR bullbull FOQ ~flfCTFD PO nNlY (AVE gwawN AT FND nF II VP p~)

------__--------------------------------------------------------------shyUOA GR-AVa 000 0 0000 000(1 0000 0000 7(197 0000 0000 0000 ~7111

EXPFNDITUPE ON GDP CnN~TANT IQampb tolIllION OTNARS --------------------------------------__-----shy

317 TX9UR QbOOO lOIiton 115li7l 111321 ICjQClQ2 177lt)Cl7 l A7559 0271A 3053 ltab6al 5iA GOP 721600 IIUA80~ 1amp7730 ltlA~Cl37 107amp2115 1151H7 22Aamp11I 110Q5Cj lq051127 1517085 BCI NFY -1lno -Q200 -123I1b -15077 -111 121 -naSb middot2307 -10lt10 11 9135 -1325 It CI GNP 7~500 159~OO AiS3I1U Q710 10~207R 1137Q21 1lt=163(17 1000117 13lt)6292 150Q760 31 0 TTADT 16500 5bIOO 1100(13 106280 118u58 61111gt 1101112 ~n 50(1 81725 8623 32n GNV 7amp3000 A9bonn 903117 1I171t3 Q l1C05~amp 121111)21 12Qamp6a9 131153117 IIROO7 15C1b283nil GNS ISbOO 21)gt1100 Ptlt)Ot 277b8tl 2547Q] gtb~calgt 2I1U5QR 3011795 H6U6 5bQ7I1b 312 GNSPIJ 0000 171Ion IHQ70 21t(Ibamp 21I075 25tll 11 255 I IIb n~23 293002 31AQOO

- 13 shy

En general Ie modele a utilise les lLOR tI ci-dessus pour projeter 1 emploi a lexception de lILOR correspondant au sous-total pour lindustrie manushyfacturiere et de lILOR total pour leconomie etant donne que lemploi dans ces deux cas est base sur la somme des dfffirentes composantes Pour lagriculture nous navons pas utilise ltllLOR implicite du Plan egal a 00 mais substitue une valeur de 25 Ie Plan suppose quil ny aura pas demplois nouveaux crees en agriculture ce qui constitue une hypothese extreme II est toutefois difficile de savoir quel est 1 ILOR Ie plus approprii~ etant donne quun so~q-emploi important touche les 800000 personnes actives dans 1 t agriculture en 1972 En d autres termes une augmentat ion subs tantielle de production agricole serait probablement possible sans augmenter 1 emplo simplerrent par une utilisat ion plus effi cace de la main-d oeuvre actuelle

22 Sur ces 800000 emplois dans lagriculture Ie Plan indiCue qui y a 400000 travailleurs hommes employes a plein temps 150000 travailleurs saisonniers hommes et 250000 femmes Si lIon adrret que ces dernieres sont aussi des employees saisonnieres au ne sont employees quIa mi-temps cela sl shygnifie que 400000 personnes soit ne travaillent quJi mi-temps soit sont sous-employes En admettant que ceux-ci ne travaillent qu un tiers du temps des employes a plein temps Ie nombre demp1oyes a plein temps equivalant aux 800000 travailleurs Sl cve environ a 530000 En comparant ce chiffre J la valeur ajoutee dans lagriculture en 1972 Ie coefficient moyen production emploi seleve a 356 On peut supposer que Ie coefficient marginal ne sera pas aussi eleve~ etant donne que lintroduction de nouvelles varietes de graishynes laugmentation de lirrigation la recanisation et les methodes de culshyture amelioree augmenteront la productivite des travailleurs deja employes en agriculture II n y a aucun moyen sur pour evaluer 1 fIILOR pour 1 agriculture dans lavenir mais il sera certainement inferieur a 356 Dune maniere quelshyque peil arbitraire nous avons utilise un coefficient de 25 pour nos projecshytions sur une base de 530000 travai11eurs employes en 1972 Le chiffre de 530000 pour lagriculturc 1 pour effet dabaisser Ie niveau de lemploi en 1972 de 1385000 selon lestimation du Plan a 1115000 Cette evaluation de lemploi en terns_dequivalents ~ p1in cemps per~et_une ~illeure comshyparalS1l avec 1es cnldres de productlon-- El1e condul t a abllsser Ie coefshyficient productionemploi de 209 a 148 Etant donne limportance des emplois inutilcs dans Ie secteur minier qui seront en partie climines pendant la peshyriode du P1an~ nous avons utilise une estimation independante de lemploi dans ce secteur et qui nest pas lH~e a la production miniere On a suppose que Ie niveau demploi baisserait de 19000 en 1972 a 16000 en 1976 et se mainshytiendrait a ce niveau jusquen 1985

1 Les 80000 travailleurs saisonniers en dehors de lagriculture~ ne sont pas pris en compte et consideres comme travailleurs a plein temps Bien que cela produise une legere distorsion dans les chi ffres ce n est pas un probleme important leur nombre etant peu eleve De plus un ajusteshyment serait tres difficile la part de lindustrie netant pas connue

- 14 shy

23 Le tableau ci-dessus presente un aspect assez interessant du Plan Les coefficients productionemploi moyens sont substantiellement plus cleves que les coefficients marginaux ce qui implique que les nouveaux investisseshyments ont une productivite de main-d -oeuvre beaucoup plus forte que les proshyjets existants Dans lensemble Ie LY est de 209 alors que l1LOR est de 062 On sais aussi que les coefficients de capital marginaux sont egaux ou peut-etre legerement plus eleves que les coefficients passes de telle sorte que les coefficients marginaux implicites capitalemploi doivent egaleshyment etre plus eleves que les coefficients moyens capitalemploi La raison pour laquelle Ie coOt marginal de creation de nouveaux emplois en termes dinshyvestissement et de production devrait etre beaucoup plus eleve dans Ie Plan que la moyenne passee est tres difficile a expliquer completement En general de nouveaux investissements ont tendance a introduire de nouvelles technologies qui tendent a augmenter lintensite capitalistique alors que lexpansion de production avec les technologies actuelles peut apparattre comme difficile ou impossible Neanmoins les lLOR implicites dans Ie Plan pourraient ne pas etre aussi eleves si on avait mis laccent sur une maximisation de lemploi dans les nouveaux investissements

24 Le taux de croissance de la Eopulation est suppose eurotre de 28 par an jusquen 1976 puis diDdnuer jusqua 24 par an vers 1980 et se maintenir a ce niveau jusquen 1985 Les taux de participation de 1a main-doeuvre deshyvraient passer de 289 en 1972 a 293 en 1976 a la suite du changement dans la pyramide dSge de la population Apres 1976 ce taux diminuera proshygressivement pour atteindre un niveau de 29 qui restera constant au-dela de 1980 Levaluation de la main-doeuvre obtenue par Ie produit du taux de participation par la valeur estimee de la population est diminuee des migrashytions prevues pendant la periode de projection La baisse prevue de la croisshysance en Europe de lOuest liee a des controles plus severes de limmigration des travailleurs etrangers a conduit la Banque a considerablement diminuer ses projections

25 Le sous-emploi est simplement represente par la difference entre lemploi projete et la main-doeuvre projetee Etant donne que nous avons exprime les chiffres demploi en equivalents plein temps Ie sous-emploi proshyjete ne represente pas Ie nombre reel dindividus sans travail mais Ie potenshytiel inutilise de main-doeuvre De la mBme fa~on Ie taux de sous-emploi calcule equivaut au taux de capacite inutilisee de la main-doeuvre

E Exportations

26 Les exportations de produits ont ete reparties entre leurs principales composantes et sont fondees en grande partie sur les niveaux de production secshytorielle projetes La production tunisienne nest probablement pas affectee par les prix de vente mondiaux pour ses produits et les prix mondiaux ne sont generalement pas influences par la production tunisienne Etant donne que la Tunisie na de part predominante dans aucun de ses marches dexportation ces hypotheses semblent realistes

- 15 shy

27 Les exportations dhuile dolive sont fondees sur la projection de la production dolives (voir plus haut) et sur une estimation du taux dexshytraction et de la quantite dhuile destinee a la consommation locale Le taux dextraction dhuile dolive par Ie passe sest situe entre 18 et 22 (les recoltes les plus importantes tendant a produire moins dhuile et plus deau) Une moyenne cpnservatrice de 20 pour iute la periode a ete retenue bien quon pourrait eventuellement envisager- un chiffre aussi eleve que 25

28 La production dhuile dolive nest pas entierement exportee et la quantite reservee a lusage local semble varier selon limportance de la recolte Dans nos projections nous avons suppose une retention interieure de 25 de la production soit Ie taux moyen pendant la periode 1968-72 (pour 1962-72 Ie taux est de 26 ) En multipliant Ie taux de retention par Ie taux dextraction on obtient Ie taux des exportations dhuile (en tonnes) egal a 15 de la quantite dolives produites en tonnes Pour evaluer les exportashytions a prix constants la quantite dhuile est multipliee par Ie prix (1966) de 329 dinars par tonne Pendant la periode 1967-72 Ie prix moyen a varie de 348 a 361 dinars par tonne La stabilite de ce prix est assez remarquable etant donne que durant la periode la production dhuile a varie dun minimum de 92 (1967) a un maximum de 900000 tonnes (1972) La facilite pour les conshysommateurs dhuile dolive a utiliser dautres huiles au moindre changement de prix relatifs a apparemment entrafne la stabilite des prix dexportation dans Ie passe II est certain que la production dolive correspond a un pheshynomene cyclique extr~mement dependant des conditions atmospheriques sans compter Ie cycle de production des arbres eux-~mes Les projections represhysentent donc des tendances a long terme et non des previsions reelles de reshycoltes annuelles (a lexception de 1973 et de 1974)

29 Les exportations de phosphates resultent de la production des phosshyphates (voir plus haut) avec ajustement pour la consommation locale de phosshyphates dans lindustrie manufacturiere de lacide phosphorique La consommashytion interieure a ete estimee de la fa~on suivante la totalite de la producshytion de 1972 de produits phosphates a ete traduite en tonnes equivalentes de phosPhat~brut en utilisant les facteurs de conversion standards pour chaque produit- ce qui a donne comme resultat une estimation de 983000 tonnes de phosphates Lutilisation locale de phosphates projetee a ete estimee sur la meme base dapres la version preliminaire du Plan et a ete comparee a la valeur ajoutee projetee a prix constants On en a tire un coefficient marginal de 03144 et lequation totale pour la consommation locale des phosphates (DPC)- se presente comme suit

DPC = 023 + 01144 YCHEM

11 Dapres les conversations avec M Scalabre expert de la FAO a lOffice des huiles a Tunis

11 Hyperphosphates superphosphates simples superphosphates triples acide phosphorique et engrais

11 La constante est determinee de fa~on a etre en accord avec les donnees 1973 sur la consommation de phosphates

- 16 shy

En soustrayant la consommation locale de la production totale on obtient les exportations de phosphates bruts Les exportations de petrole sont fondees sur la production du secteur (voir par 12)

30 Pour les exportations des autres produits agricoles une estimation externe est utilisee jusquen 1976 sur la base de previsions faites par Ie Ministeredu Plan par la suite on projette une augmentation a un taux de croissance de 25 par an de 1977 a 1980 et de 2 apres 1980 Ceci suppose une augmentation de loffrede produits agricoles sur Ie marche local et se compare au taux de croissance en termes reels denviron 3 par an pour la periode de 1965-72 Ces produits sont principalement des agrumes des dattes d~~ amandes et aut res fruits et legumes frais exposes a un marche tres compeshytitif du a la concurrence des autres pays europeens et mediterraneens

31 Selon Ie Plan les exportations de produits manufactures croitront de 455 millions de dinars en 1972 a 1168 millions de dinars en 1976 soit un taux de croissance composee de 265 Si on deduit les deux sous-categories principales produits chimiques (principalement les produits a base de phosshyphate) et textiles (principalement des produits finisy compris les chaussushyres) Ie taux de croissance des produits restants nest que de 119 La croissance rapide des exportations de produits chimiques et de textiles depend eVidemment de la realisation des investissements prevus dans ces secteurs Durant la periode du Plan nous avons calcule que Ie rapport entre laugmentashytion de valeur ajoutee et laugmentation des exportations serait de 176 pour les produdts chimiques de 184 pour les textiles et de 0551 pour les autres produits manufactures Etant donne quil a semble utile de pouvoir changer lallocation dinvestissements entre les secteurs dans Ie modele et que par consequent cela pourrait faire varier les exportations nous avons utilise lequation suivante pour projeter les exportations des produdts manufactures

XMAN =XMAN _ ~ YTEXT 184 + 176 YCHEM + 0551 YMANOT XFOODP t t l

Ou XMAN - exportations produdts manufactures YTEXT =valeur ajoutee textiles prix contants YCHEH == valeur ajoutee prodults chim1ques t prix constants YMANOT =valeur ajoutee aut res produi ts manufactures XFOODP =exportations produdts alimentaires

On suppose dans la ligne des estimations du Plan que les exportations des industries alimentaires augmenteront de 86 par an Ces produits ne represhysentent quune part minime des produdts manufactures exportes et consistent en vin sucre et produCts en boites

- 17 shy

32 Les exportations de biens sont donc la somme du petrole des phosshyphates de lhuile dolive des autres produits agricoles et des produits mashynufactures Lexportation de services autres que les services facteurs de production est divisee en deux groupes importants Ie tourisme et lea aut res services Les projections des recettes touristiques sont fondees sur la croisshysance projetee de la valeur ajoutee comme decrit au par 15 ci-dessus Ce taux de croissance est applique aux revenus 1972 convertis en prix courants en utilisant un indice projete des prix dexportation pour les services Les exportations des autres services refletent les estimations tunisiennes recentes jusquen 1975 Elles sont supposees augmenter de 65 par an jusquen 1985 ce qui represente Ie meme taux de croissance que celui utilise par Ie Plan pour la periode 1972-76 (vraisemblablement a prix constants) Pendant la peshyriode 1966-72 Ie taux de croissance aux prix courants etait denviron 8 (ou denviron 6 en termes reels) La majeure partie de la croissance dans ce secteur est due a la vente de services de transport qui a son tour est liee au tourisme

33 Les prix a lexportation ont subi des changements importants dans les annees recentes a la suite de laugmentation generale des prix et de linshyflation mondiale Les prix presentes dans Ie Tableau 6 resultent de lanalyse par la BIRD du commerce international des matieres premieres avec quelques ajustements pour la Tunisiemiddot Le prix nominal du petrole tunisien en 1980 est projete a 1220 dollars sur la base des projections de la BIRD pour les prix sur les marches mondiaux Ceci entratne que Ie prix reel sera inferieur au prix 1974 apres application dun indice des prix internationaux Le prix des phosphates est projete a 3380 dollars en comparaison de la projection officielshyIe de la BIRD de 53 dollars (75 BPL FAS Casablanca) La difference tient compte du fait que Ie phosphate tunisien est de qualite moindre Le prix de lhuile dolive resulte dun indice des prix projete pour lhuile de noix de coco et applique au prix de lhuile dolive en 1974

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Tableau 6 PRIX A LEXPORTATION

1973 1974 1975 1976 1977 1978 1980 -1985

Hui1e dolive $tonne 1149 1657 1476 1362 1430 1502 1656 2113

Autres produits agrico1es taux de croissance () 80 50 50 50 40 40 40 40

Phosphates $tonne 107 402 431 393 295 295 338 431

Petro1e 2Jut ($bari1- ) (dinarstonne)

39 142

104 375

93 335

97 350

103 373

109 393

122 442

172 620

Autres produits taux de croissance () 80 129 50 50 40 40 40 40

Services non faeshyteurs de producshytion tau de croissance () 102 100 50 50 50 40 40 40

Prix internashy 2 r

tionaux (indice~ 1000 1195 1340 1471 1596 1724 1983 2782

1 La projection est basee sur un prix de 1625 dollar par bari1 en 1966 2 Projection du 16 decembre 1974

F Importations

34 Les importations sont projetees sur 1a base de categories types duti1isation finale a lexception des importations de produits alimentaires qui sont iso1ees parmi 1es importations de biens de consommation Les cinq classes sont 1es biens intermediaires 1es biens dequipement 1es carbushyrants 1es biens de consommation et 1es produits alimentaires Les equations de demande pour chaque groupe ont ete ca1cu1ees en uti1isant des correlations sur des donnees couvrant 1a periode 1960-72 Pour 1es produits intermediaires une ventilation a ete faite par 1a suite afin de separer 1es matieres textiles (liees a lindustrie du textile) des autres biens intermediaires (lies eux a 1a production manufacturiere non textile) Les equations pour ces groupes se presentent comme suit

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-2MITEXT -0033 0783 YTEXT R 0929 DI-J - 153= shy= ~lIOTH 3157 ~ 1058 YMANXT R = 0724 DW 180=

-2 =

-= -

Ou HITEXT importations produits textiles intermediaires

MIOTH - importations autres produits intermediaires YTEXT valeur ajoutee textiles YHANXT =valeur ajoutee manufactures textiles exc1us

En ce qui concerne 1es biens dequipement on a pense quil serait bon de poushyvoir iso1er leffet sur la balance des paiements des differents modeles dinshyvestissements sectorie1s On sait a priori que les investissements dans Ie secteur manufacturier par e~mple auront une composante plus e1evee de biens dequipement importes quun investissement en agriculture De plus une corshyrelation investissement fixebiens dequipement donne un coefficient plutot bas (0420)

-2HCAP 1475 ~ 04262 IF 0940 m-J 117R = -== (1317)

Ou MCAP -- importations biens d equipement IF = inves tissement fixe brut

Malheureusement il ny a aucune information sur la part dimportation dans linvestisseruent par secteur Nous avons done divise 1investissement en trois categories II investissements comportant une part d equipement importe imshyportante 12 i ~ves tissements dont 1a part est faib1e et 13 investisseshylOOnts dont la pact est moyenne Les elements entrant dans chaque classe ont ete choisis a priori et nous avons procede par approximations successives avant dobtenir lallocation finale entre les trois groupes Lequation finale pour les biens dequipement importes pour les trois groupes est la suivante

-2MeAP = -1205 06740 II ~ 02149 12 ~ 03841 13 R 0978 DW - 199 (1059) (212) (470)

Ou 11 - investissement fixe manufacture petro1e energie et mines 12 =investissement fixe agriculture gouvernement et autres services 13 = investissement fixe tourisme transports et communications

35 Les coefficients finaux semblent raisonnahlas Ie groupe fort comshyporte une part dimportation de 67 Ie groupe faib 1 c une part de 22 ~ et Ie groupe moyen une part de 38 Bien qu il soit posgible que la multicolineashyrite ait cree une dis torsion des coefficients par rapport a leur valeur ree11e cependant les resultats correspondent a ce qui est previsible

- 20 shy

36 Les importations de produits alimentaires sont supposes etre positi shyvement corrcHes aux depenses de consommation privee et a lindice des prix relatii et negativement correlees a la production agricole Lequation est la suivante

H1OO]) =-2999 ~ 4939 RPIFOOD i 00866 PC - 03073 YAG _1 (361) (345) (381) E~ = 0875 DW = 202 (1962-71)

Lindice des prix relatif pour lalimentation est defini comme Ie quotient de lindice des prix de gros par Ie coefficient de deflation des prix implicite pour les importations Lajustement de lequation est tout a fait satisfaisant et les signes ont tous la bonne direction On sait cependant que durant la period~ ou cette equation a etc calculee Ie controle des importations par Ie gouvernement a tenu tIDe place importante dans la determination du niveau des importations des prodults alimentaires meme si lon ne peut pas en tenir compte dans lequation On pense qull y aura tIDe limite a 1a reduction des importations de produi ts alimentaires dans I avenir en raison des problemes politiques que poseraient des importations stagnantes de produits alimentaires dans Ie cas de mauvaises recoltes par exemple

37 Le controle des importations pourra aussi affecter les autres equashytions et on peut douter de la possibilite dutiliser les donnees pour calculer les fonctions de demande dimportation En fait par Ie passe les niveaux dimportation de biens dequipement et de biens intermediaires ant determine les niveaux dinvestissement et de production industrielle Les variables independantes et dependantes ont ete simplement interverties dans chaque equashytion afin que Ie modele puisse determiner Ie niveau necessaire dimportations pour chaque niveau dinvestissement et de production industrielle En dautres termes bien que les equations de correlation puissent conduire a inverser les relations de causalite elles refletent neanmoins Ie rapport etroit entre les variables

38 On na pas essaye de degager une correlation pour les importations de biens de consommation etant donne que ces importations sont plus diversi shyfiees et pas directement liees aux depenses de consommation Le rapport des importations de biens de consommation aux depenses de consommation privee toshytales est indique dans Ie tableau ci-dessous

- 21 -

Tableau 4 CONSOIlllATION PRIVEE ET UIPORTATIONS DE OONSOtlNATION (1961-1972)

(en millions de dinars prix 1966)

DE BIENS

Annee Consommation

privee

Biens de consommation

_ i1P0rtes Rapport

1961 1962 1963 1964 1965 1966 1967 1968 1969 1970 1971 1972

3242 3141 3560 35 3 y 7 3813 3757 3847 3844 4207 4389 4918 5598

287 300 261 219 209 219 179 218 2l5 257 315 31S

89 96 76 74 58 56is 7

46 5shy49 52 56

Le maximum est atteint en 1962 annee pour 1aque11e 1es biens de consQnmlation representent 96 i de 1a consommation prlvee Apres la mise en place de L~)shy

troles a 1 t importation a conduit a une diminution progre~sive du rapport jusshyqua ce qui1 atteigne son point Ie plus bas (46 ) en 1968 Depuis Ie rapshyport a progressivement remonte en particulier durant ces quelques dernicres annees ou 1es recettes dues au commerce exterieur ayant augmente i1 a ete F~ssib1e dfassouplir Ie regime des importations En 1972 Ie rapport depenses importations etait de 56 en hausse par rapport aux 52 i de 1 annee prfceshydente

39 Le niveau des importations de biens de consommation constitue une variable de politjque sujette dans certaines limites aux decisions du gouvershynement concernant 1a liberalisation des importations Dans ces projections on a s~ppos~ quune ~~ndance progressive vers 1a lib~rallsation se poursuivrait [ornpte tenll des revenuC dexportatJon plus cleves et de Iaugmentation des reshyserves Le coefficilnt importations de biens de consommationconsommation prishyvee augmentera selon 1a projection de 1a valeur r~el1e de 5 en 1973 a 65 en 1976 et se maintiendra au niveau de 65 ~~ enswte Etant donn~ que 1a croisshysance rapid projetee pour I economie entra1ne une augmentation de 1a producshytion locale de biens de consommation cn a suppose que Ie toefficient natteinshydra pas Ie n ivlw maximl de 96 observe precedemlent

40 Les importat ions de carburants (petro1e brut compris) sont basees sur des projections faites par Ie Gouvernement tunisien Pour la periode a1shylant jusquen 1980 on a consid6r6 que 1es importations de carburants pourshyraient etre maintenues a un niv~au pratiquement constant etant donne que la

- 22 shy

construction dune nouvelle raffinerie permettra une substitution aux imporshytations supplementaire et un accroissement des exportations de produits peshytroliers Toutefois on a projete quau dela de 1980 les volumes dtimporshytations augmenteraient en fonction de la croissance de la consommation locale selon les indications du Tableau 2

41 Les importations de services nentrant pas comme facteurs de producshytion sont projetees avec une equation de correlation qui les relie tout simshyplement au PIB total

MSER =-0623 ~ 0084 GDP (932 )

Ou 11SER =importations services non facteurs de production GDP =produi t interieur brut aux prix de marche

Les importations totales de biens et de services non facteurs de production sont tout simplement la somme des biens intermediaires des biens de consommashytion des biens dequipement des carburants des produits alimentaires et des services

G Consommation et epargne

42 Les estimations des depenses de consommation et de lepargne sont faites separement pour Ie secteur prive et Ie secteur public Les depenses de consommation privees sont evaluees en utilisant une fonction de consommation liee au revenu national brut Le revenu national brut nest autre que Ie proshyduit national brut (PNB) prix constants ajuste en fonction des tetmes de lechange et Ie PNB est egal au PIB aux prix de marche plus les revenus nets provenant de letranger Lajustement des termes de lechange est necessaire de maniere a transformer les exportations a prix constants en series ajustees d exportations qui re fletent Ie pouvoir d achat en produi ts importes des exporshytations Cela sobtient en divisant les exportations par lindice des prix a limportation et en soustrayant les exportations a prix constants

43 Pour evaluer les depenses de consommation privee a prix constants on a essaye dajuster une fonction de consommation de Friedmanite dans lashyquelle une estimation des elements permanents et transitoires d~revenu sont isoles avec pour hypothese que Ie revenu permanent seul compte- Apres plushysieurs essais avec differentes mesures du revenu permanent on a toutefois trouve que Ie revenu avec un retard dun an donnait Ie meilleur resultat Lequation de correlation se presente comme suit

Pour une discussion de lapplication de la methode du revenu permanent aux1 pays en voie de developpement voir R F 1ikesell et J E Zinser La nature de 1a fonction depargne dans les pays en voie de developpement Etude de la 1itterature theorique et empirique Journal de litterature economique 1973 p 1111

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PC =6870 ~ 0581 GNY _ ~ 03857 (GNY - GNY _ )t l t t l(1121) (342)

-2R =097~ DW =228

Ou PC - depenses de consommation privee en dinars constants 1966 GNY = revenu national brut

44 La consommation de ladministration de meme que les depenses coushyrantes 4e ladministration augmentent a un taux de croissance deduit des comptes du secteur administration dans les comptes nationaux (Bien que la valeur ajoutee et les depenses de consommation et courantes dans Ie secteur de ladministration soient des concepts legerement differents nous pensons qul elles augmentent parallelement) Llepargne de ll administration est evaluee en soustrayant les depenses courantes des revenus courants Les revenus coushyrants sont evalues en utilisant deux equations generales une pour les impots directs et autres revenus et lautre pour les impots indirects Les impots directs et autres revenus sont tout simplement lies au PIB alors que les i pots directs sont lies aux importations (aux prix courants) Trois aut res vashyriables ont ete introduites pour tenir compte de leffet des changements de taux de limpot en 1965 1966 1968 et 1969 Les revenus courants ainsi evashylues sont alors ajustes (en utilisant Ie coefficient de deflation implicite pour Ie PIB total) pour obtenir les revenus courants a prix constants

Les equations de correlation pour 1es impots sont

-2INDTX =4559 + 04297 MB~ 01566 D68 R =0929 DW =153 (1597) (580)

DTXOTH - 4990 + 00744 GDPIt

+ 6205 D66 ~ 7545 D 65 + 1505 D69 (846) (222) (256) (522)

2-R =0 992 DW = 309

ou INDTX = taxes indirectes DTXOTH =taxes directes et autres Mit =importations biens et services non facteurs prix courants GDP~ =PIB aux prix courants D 65 =variable ayant une valeur deg jusquen 1964 1 par 1a suite D 66 D 68 D 69 =identique a ci-dessus pour 1966 1968 et 1969

Les revenus a prix constants (CURREV) sont a10rs definis ainsi

CURREV =(INDTX + DTXOTH)IPD

ou IPD =coefficient de deflation des prix imp1icite pour Ie PIB 1966 =100

- 24 shy

45 Lepargne nationale brute de ladministration (GNSPUB) est egale aux revenus moins les depenses alors que lepargne interieure brute totale est egale au PIB moins la consommation privee et moins la consommation puhli shyque La difference entre lepargne nationale brute et lepargne interieure brute est egale aux revenus nets des facteurs de production et aux transferts courants nets

46 Le deficit en ressources est la difference entre les importations et les exportations de biens et de services nentrant pas comme facteurs de production qui par definition doit etre egale a la difference entre leparshygoe et linvestissement Legalite entre ces deux differences est assuree par les variations de stocks celles-ci sont definies comme suit

OSTK =GOP - PC - GC - IF + M - X

soit OSTK =M - X - S - IF

ou OSTK = variations de stocks GC = consommation de ladministration H = importations biens et services non facteurs X exportations biens et services non facteurs= IF - investissement fixe brut total S epargne interieure brute=

A long terme on pourrait esperer que OSTK devienne faible et positif lorsque les stocks augmentent avec le niveau general de la demande Si ce nest pas le cas cela indique quune autre variable devrait etre changee afin de corshyriger le systeme

H Balance des paiements

47 La balance des paiements est projetee en dollars EU courants Les exportations aux prix courants proviennent des series projefes en dinars coushyrants en utilisant le taux de change de 227 dollarsdinar- Les importashytions sont converties a partir des importations a prix constants en importashytions aux prix courants en utilisant deux indices de prix (1966 =100) un pour les produits et lautre pour les services (voir Tableau 8) Les transshyferts courants nets linvestissement etranger direct les dons et les autres revenus des facteurs proviennent des projections du Ministere du Plan jusquen 1976 et prolongees jusquen 1985 Linteret sur la dette publique comprend linteret sur la dette existante base sur les evaluations de la Banque plus linteret sur les nouveaux engagements estime en utilisant le programme de proshyjections BSIML Les autres interets consistent en faibles montants re~us sur les reserves et des paiements sur la dette privee (la dette publique est definie comme la dette due par les organismes publics ou garantie par eux Seule la dette privee non garantie est consideree comme privee)

1 Pour 1972 le taux de 208 dollarsdinar a ete utilise

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Tableau 8 PRIX A LLMPORTATION

1973 1974 1975 1976 1977 1978 1980 1985

(Taux de croissance annuels en ~)

Biens 175 300 80 70 55 50 50 40 Services 00 160 60 55 50 50 50 40

48 Les transferts des travailleurs emigres ont ete projetes a un taux plus faible que precedemment compte tenu de la baisse prevue du taux dimmishygration net vers lEurope Une telle projection resulte egalement du ralenshytissement economique prevu en Europe a la suite de la crise de lenergie et des reglements et restrictions supplementaires sur les travailleurs etrangers Les transferts de salaires jusquen 1976 constituent une estimation recente du budget economique du gouvernement Pour les annees suivantes Ie modele utilise un facteur dinflation annuel de 5 plus une augmentation annuelle des salaires reels de 5 et suppose quil ny aura pas de variation nette dans la main-doeuvre expatriee

49 Le revenu des investissements directs est evalue a partir de deux hypotheses a Ie revenu provenant du secteur petrolier selevera a environ 10 des recettes dexportation du petrole et b Ie revenu sur linvestisseshyment des secteurs non petroliers est lie au niveau de capital etranger implishycite qui procure un rendement de 8 Le revenu des investissements directs en 1972 etait denviron 25 millions de dollars avec 13 millions de dollars provenant des recettes petroli(~res soi t par consequent une estimation de 150 millions de dollars pour Ie capital a la fin de 1971 Le capital a la fin de 1972 est evalue en amortissant Ie capital 1971 a laide dun taux de 3 et en ajoutant les investissements directs effectues en 1972 Etant donne que Ie revenu sur investissements paye en 1973 est engendre par Ie capital 1972 il y a un decalage de deux ans entre linvestissement et les revenus qui en reshysultent

I ~ts de capitaux et variations des reserves

50 Diverses hypotheses concernant les engagements de nouveaux flux de capitaux etrangers pour des prets publics ou publiquement garantis sont faites de maniere independante Dune faton generale elles supposent une continuashytion des niveaux dengagements existants jusquen 1976 puis une legere augshymentation par la suite Une hypothese sur Ie rythme des tirages est ensuite appliquee aux engagements estimes pour obtenir les nouveaux tirages Les hyshypotheses de tirage pour les donneurs bilateraux sont basees sur lexperience passee pour la Tunisie lors de la periode 1966-68 alors que celles pour la BIRD et 1IDA sont basees sur 1experience passee de la Banque et de lIDA dans Ie monde entier Pour les credits finanCiers nous utilisons un taux 40-40-15-5 base sur une analyse pour differents pays qui semble valide pour la Tunisie alors que les credits-fournisseurs sont supposes etre debourses dans lannee dengagement

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51 Etant donne 1es termes des nouveaux emprunts Ie programme BSIML a ete utilise pour ca1cu1er lamortissement Lamortissement total et 1es deshyboursements nets sont a10rs ca1cu1es apres combinaison avec 1es paiements damortissement en cours bases sur 1es statistiques de 1a dette preparees par 1a BIRD Lequi1ibre entre Ie compte courant de 1a balance des paiements et Ie compte de capital est maintenu par 1es variations de reserves Le rapport entre 1es reserves eet 1es importations de biens aux prix courants a ete calcushyIe et on suppose que 1es reserves ne diminueront pas en dessous de 25 des importations (trois mois) Au cas ou ce1a se produirait 1es credits-fournisshyseurs seraient augmentes jusqua ce que Ie coefficient de reserve atteigne 025

Tableau 9 HYPOTHESES DE TIRAGE SUR LES PRETS (en pourcentage par an)

Annee Source 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

Banque Mondiale IDA Etats-Unis France AlIemagne Aut res Credits financiers

3 2

50 30 5

50 40

13 12 25 30 10 25 40

20 19 10 10 20 10 15

20 16

5 10 15

5 5

17 15

5 10 15

5

12 13

5 10 15

5

6 10

10

4 7

10

3 4

2 2

Tableau 10 HYPOTHESES SUR LES

Interets Maturite Source () (annees)

BIRD 725 25 IDA 075 50 Al1emagne (RFA) 250 25 France 550 10 Ita1ie 550 12 Canada 00 40 Etats-Unis 30 35 Pays de l Est 25 8 Autres bi1ateraux 35 20 BAD 50 20 Credits financiers 80 10 Credits fournisseurs 90 7

CONDITIONS DE PRET

Periode de grace (annees)

5 10

8 1 4

10 10

1 5 1 3 1

- 27 shy

J Monnaie et prix

52 Le niveau des prix est determine pour leconomie dans son ensemble par une equation liant Ie coefficient de deflation des prix implicite pour Ie PIB (IPD) a la masse monetaire (MS2 - qui comprend la quasi-monnaie) et a la production reelle Lequation est definie sous une forme logarithmique comme suit

-2log IPD = -05871 log GDP + 06552 log HS2 + 02797 R =0953 Dtf - 194 (263) (525)

La masse monetaire est divisee en deux parties les avoirs etrangers nets et les autres credits locaux Les autorites financieres sont supposees etre a meme de conserver une croissance de la masse monetaire superieure de trois points de pourcentage au taux de crois6ance du PIB reel Les avoirs etrangers nets (reserves) proviennent de la balance des paiernents cest-A-dire que Ie credit local qui est ajuste pour les fonds de contrepartie les depots publics etc doit augrnenter a un taux de croissance suffisant pour permettre datteinshydre Ie taux de croissance necessaire de la masse monetaire

53 Etant donne les informations limitees sur les prix en Tunisie il na pas ete essaye dintroduire les effets des prix relatifs dans les equations sur les productions sectorielles Lutilisation des prix relatifs na pas ete significative dans les equations dimportations A lexception des produits alimentaires importes Le niveau general des prix a un effet direct sur les equations de revenus et de depenses de ladministration Etant donn~ que les revenus de ladministration sont en partie bases sur les importations qui ne sont que peu affectees par les changements des prix locaux les revenus de ladministration ont tendance A augmenter plus lentement que les depenses pushybliques durant une periode dinflation entrainant une diminution de lepargne publique et par suite une diminution de lepargne en general

54 Les pages suivantes fournissent un glossaire permettant d identifier les variables et un ensemble camplet dequations utilisees dans Ie modele De plus les resultats du modele pour Ie cas 1 qui utilise les hypotheses faibles et Ie cas 2 qui utilise les hypotheses fortes figurent en annexe

k Symboles

Variables agregees (en dinars constants 1966)

GDP Produit interieur brut aux prix de marche= GDPFC = Produit interieur brut au coOt des facteurs PC = Depenses de consommation privee GC - Depenses de consommation publique IF =Investissement fixe brut DSTK - Changement de stocks M =Importations biens et services courants (non facteurs)

=Exportations biens et services courants (non facteurs) GOY =Revenu interieur brut (GDP + TTADJ) X

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GNP Produit national brut= GNY Revenu national brut (GNP TTADJ)= NFY =Revenu net des facteurs de production NCT =Transferts courants nets TTADJ - Ajustement des termes de lechange-GDS =Epargne interieure brute (GDY - PC - CC) GNS Epargne natipnale brute (CDS NFY NCT)= Variables sectorielles

Y = Valeur ajoutee I ~ Investissement fixe ICOR =Coefficient marginal de capital AG = Agriculture AGNOL =Agriculture sans les olives AGOL = Agriculture olives seulement HIN = Hines ENER =Energie (petrole exclu) PET bull Petrole MAN = Manufactures FOODP = Industries alimentaires TEXT bull Textiles CHEM =Produits chimiques MANOT =Autres manufactures CONST = Construction et travaux publics TRC = Transports et telecommunications TRM =Tourisme GOV =Services administratifs SEROT = Autres services g - Taux de croissance exogene E =EmpIo (en miIIiers) P = Productivite (YE) V =Volume (en milliers de tonnes) PR = Production en volume (milliers de tonnes)

Exportations et importations (en prix constants 1966)

MITEXT MIOTH MINT MCPA MFOOD MCON MC MSER M XOLO XAG XPHOS XPET XOTH

- Importations produits intermediaires pour lindustrie textile =Importations autres intermediaires = Importations intermediaires total - Importations biens dequipement = Importations produits alimentaires = Importations biens de consommation non alimentaires = Importations biens total caf = Importations services courants non facteurs - Total importations de biens et services non facteurs - Exportations huile dolive - Exportations autres produits agricoles - Exportations phosphates - Exportations petrole brut - Exportations de biens autres

- 29 shy

XTPI1 - Recettes dexportation tourisme XOTSER =Recettes dexportation autres services

XSER = Exportations totales de services non facteurs X = Exportations totales de biens et services non facteurs V Volume des exportations en tonnes= XPI =Indice des prix a lexportation M-Elas =Elasticite des importations (par rapport au PIB) MGDP = Rapport des importations au PIB MPI Indicedes prix a limportation=

Monnaie prix et administration

DOMeR =Credit interieur ajuste RES =Avoirs exterieurs nets MS2 - Hasse monetaire (monnaie et quasi-monnaie) IPDEF = Coefficient de deflation implicite PIB GRIPD =Taux de croissance de IPD CURREY - Revenus courants de ladministration CUREXP =Depenses courantes de ladministration DTXOTH =Taxes directes et autres revenus INOTX = Taxes indirectes

Balance des paiements (en dollars EU courants)

EXPORT =Exportations biens et services non facteurs IMPORT _ Importations biens et services non facteurs RESEAL =Deficit en ressources NETINT = Paiements d I interets nets INTPUB Paiemcnts d I interet publicsltshy

INTOTH =Autres interets NETDII =Revenu dinvestissement direct net NETDFI =Investissement etranger direct net KSTK Capital etr=~-_ger

WRKRHT =Transferts de salaires des travailleurs emigres NETFSY =Revenu net des facteurs de production NE TOFY =Autres revenus nets des facteurs de production CAPGGL =Dons en capital et prets similaires a des dons DBTPUB =Tirages sur prets publics DBTOLT = Tirages SUT prets prives non garantis AMT =Paiements damortissement NET =Flux net de capital CHGRES =Variation des reserves RL - Niveau des reserves

- 30 shy

L Egqations du modele

YAGNOL = YAGNO~_lmiddot (1 + ga)

YAGOL = YAGOLt _1 bull (VOLOt

VOLOt

_1

)

YAG YAGOL + YAGNOL

JAG = donneurol

MIN YMlNt _1 (PRPHOStPRPHOSt_1 )

MIN donneurol

YPET = donn~

IPET = donn~

YENER = -259 + 243 MAN

JENER = 80 YENER bull (YENERYENERt_1 - 10)

YFOODP 3156 + 031PC + 436 YAGOL

IFOODP donne

ITEXT = donn~

YTEXT 120 bull (60 ITEXTt _1 + 30 ITEXT t

_2

+ 10 ITEXT t

_ 3

) + YTEXT t

_ 1

ICHEM = dann~

YCHEM == 130 (42 ICHE~_l + 42 ICHEMt _2 + 16 ICHEM t

_3

) + YCHEI_l

MANDT = donn~

MANOT 135 bull (49 IMANOTt _1 + 37 IMANOTt _2 + 14 IMANOT t

_ 3

) + YMANOT t

_ 1

YCONST = 159 n + 470 I2 + 202 13

IMAN IFOODP + TEXT + ICHEM + lMANOT

YMAN YFOODP + YTEXT + YCHEM + MANDT

n MAN + IPET + JENER + DUN

I2 = IGOV + IAG + ISERDT

13 = ITRC + ITRM

YTBC = -520 + 0921 GDPFC

ITRC = 60 bull YTRCt bull (YTRCt

YTRCt

_1

- 10)

ITRC = (ITRC + ITRC _ + ITRC _ )30t t t 1 t 2

- 31 shy

YTRM = YTRM _ (1 + gtrm)t 1

ITRM = donne

YSEROT = 2884 + 3267 PC

ISEROT 30 YSEROT bull (YSEROT YSEROT _ - 10)t t t 1

ISEROT = (ISEROT + ISEROT _ + ISEROTt _2)30t t t 1

YGOV = 860 + 5098 CURREV _t 1

IGOV donne

GDPFC YAG + YMIN + YPET + YENER + YMAN + YCONST + YTRC + YTampf + YSEROT + YGOV

IF = lAG + IMlN + IPET + IENER + MAN + ICONST + ITRC + ITRM + ISEROT + IDOV

MCAP = -1205 + 6740 Il + 2149 I2 + 3841 I3

MITEXT = - 033 + 783 YTEXT

YMANXT = MAN - YTEXT

MIOTH = 3157 + 1059 YMANXT

MINT = MITEXT + MIOTH

MFOOD -2999 - 3073 YAG + 0866 PC + 4939 RPIFOao

MFUEL = donne

MCON oC bull PC

cL = donne

MSER -623 + 084 GDP

MPISER MPISERt_1 bull (1 + gmps)

M3ER MSER MPISER

MG MCAP + MINT + MFOOD + MFUEL + MCON

MGFOB = MG 921

MPIG = MPIGt 1 bull (1 + g ) - mpg

MG = MGFOB MPIG

M = l-flER + MGFOB

M = MSER + MG

MPI = MM

DSTK = GDP - PC - GC - IF - X + M

- 32 shy

I

log IPD

TXSUB

GDP

lRDTX

CURREV

CUREXP

GC

MS2

DOMCR

GNP

GNY

PC

C

GDS

GNS

GNSPUB

GNSPRI

XOLO

XVOLO

XAG

XPROS

XVPHOS

PRPHOS

XPET

VPET

== IT + DSTK

= -5811 log GDP + 655 log MS2 + 2191

= 88 INDTXIPD

= GDPFC + TXSUB

(YGOV YGOV _ - 10)t t 1

== 3319 + 0144 GDP

2022 + 430 bull M

== (DTXOOR + INDT)IPD

= CUREXPt

_1 bull (1 + gg)

== GC _1 bull (1 + gg)t

= MS2 _ middot (GDPGDP _ + 04)t 1 t 1

== DOMCRt_l (GDPGDP _ -1 bull 15 + 1)t 1

= GDP + NFY

== GNP + TTADJ

= 6810 + 581 GNYt _ + 3851 (GNY - GNY )1 t t-1

= GC + PC

== GDP - C + TTADJ

== GDS + NFY + NCT

== CURREV - CUREXP

GNS - GNSPUB

= XVOLO 329

== donne

= XAGt _ bullmiddot (1 + gxag)1

== XVPROS bull 535

= PRPHOS - (23 + 1l44 YCHEM)

dorme

= XVPET 10

donne

- 33 shy

XMAN = XMAN + 184 d YTEXT + 176 ~ YCHEM + 551 j MANOT + ~ XFOODPt _1

XFOODP = XFOODPt _1 (1086)

XG XOLO + XAG + XPHOS + XPET + XMAN

XTRM = XTRl_1 (1 +gtrm)

XOTSER = XOTSER _ bull (1 + g )t 1 xs

XSER = XTEU1 + XOTSER

x = XSER + XG

XP IOLO = donn a

XOLO = XOLO XPIOLO

XPIH = donna

XPHOS XPHOS XPIPH

XPlPET = donne

XPET = XPET XPIPET

XPIOTH = donne

XMAN XMAN XPIOTH

XPlAG donne

XAG XAG XP lAG

XG = XOL0 + XAG + XPHOS + XPET + XMAN

XPISER = XPISER (1 + gmps)t _1

XSER-l(- XSER bull XP LSER

XPI = (XG + XSER)X

TTADJ = (XG-MPI) - XG

XADJ X + TTADJ

XGADJ = XG + TTADJ

EXCHR donne

EXPORT = (XG + XSER) EXCHR

IMPORT = Mgt EXCHR

RESBAL EXPORT - TI1PORT

- 34 shy

INTPOB bull calcul~ par Ie programme

NETDII = 08 KSTK + 10 XPETt

NETDFI = donn~

KSTKt = 91 KSTK + NETDFl _t _1 t 1

INTOTH donne

NETINT = INTPUB + INTOTH

NETOFY = donne

donneWRKRMT =

NETFSY = NETINT + NETOFY + WRKRMT + NETDII

donneNETTRN =

CAPGGL = donne

CURBAL = RESBAL + NETFSY + NETTRN

donnemiddotDBTPUB =

DBTOLT = donne

AMTPUB = calcule

AMTOLT = calcul~

NETPUB = DBTPUB - AMTPUP

NETOLT = DBTOLT - AMTOLT

CHGRES = - (CURBAL + NETDFI + CAPGGL + DBTPUB + DBTOLT)

RL = RLt _ - CHGRES1

RLM = RLM

IF RLM ~ 25

DBTPUB = DBTPUB + (25 M - RL)

- 35 -

Emploi

EAG 25 ~ YAG + EAGt _l

EMIN donn~

YENPET YPET + YENER

EENPET 09 L1 YENPET + EENPETt _l

EFFODP = l) Ll YFOODP + EFOODPt_l

ETEXT 154 ~ YTEXT + ETEXTt _1

ECHEM = 11 J YCHEM + ECHEMt _1

EMANOT 45 LJ YMANOT + EMANOTt_l

EMAN EFOODP + ETEXT + ECHEM + EMANOT

ECONST 64 Ll YCONST + ECONSTt _1

ETRC 10 L1 YTRC + ETRCt_l

ETRM =65 L1 YTIU1 + ETRMt-l

ESEROT 19 L1 YSEROT + ESEROTt _1

EGOV 84 L1 YGOV + EGOVt-l

E~T EARTt_l bull 102

ETOT EAG + EMIN + EENPET + EMAN + ECONST + ETRC + ETRl1 + ESEROT + EGOV + EART

Productivite isme

pour Ie l secteur

p = YE1 1 1

DIAGRAMME DES FLUX DU MODELE DE CROISSANLE

DONNEES ENTREES

LEXQUE

y 1 Y 2 Valeur agoutee par secteur

1 2 I nvestissement par secteur E - Emploi

G DP Produit I nterieur brut I CO R Coefficient marginal de capital

1 F - I nvestissement fixe total M - Importations

x shyRG shyG R GC shyPC

C ASTK

Exportations Deficit en Ressources Recettes de lEtat Consommation publique Consommation privee Consommation totale Variation des stocks

World Bank-8122IR

-----------------------------------------------

- 37 -

TUIISIA(RIJIl ) lnw GRniNTH

IQ71 ten 2 IQ73 IQ7a IQ75 IQ76 IQ77 lQ78 IQQ lQ8n

SEC~~PAl RRFAK~OW~ OF valUE ADnEn fCONqTANT I Q~II lll IIIN (toUR) -_------------------_-------------------------------------shy

211- VAGNrll 1002nn 12110 0 P2311 127(103 n~2Q2 137tfl3 la23QQ la7383 1lt2541 157B8n ~a7 VAGOl 1gt800 H son 12~QR tAlgtbQ In275 tllQ IQ5nQ Ill 5IH 21304 222B 2aA VAG 11b000 151I00 illl70Q aA7 HlA567 151o5 -IQ07 11I77(Q t738a5 180111~

25~ VFODDP aQOO lll200 2b8BI 31711Q 32blgtb lllQb7 ~6b76 3R56b an~4b In04n 5Q YTFXT 11200 t3Qon 1~lCjC IQqC 2112l 0 2QCjas l53CO a I bull bOC 48l55 )75lt 2b VC IltIE 101 bbiIO 7lOn 9IIIIQ 11A13 gt021 17 517 IAA5A IQ1I42 2t0~9 2i6ao 2~3 vMAlIInT IfIQ(lO 2~7(n b(IIFI tQ orll ~2803 2aQ 1I~lIb IIIICI 55 an h3411o 2~5 VtolAlII 100 7QIgton 7 11 703 Q~11fi 0117211 lIC1HII 1332lo IIA1I07 155113 IAII921 50 VIo1IN 11bOO 1111(1) 12110 13lt3C1 nQlb 15HR 17a20 IA 11 t8813 20S 252 VPET 2gt500 2CjIon 25000 25110 78QII 211 bCl7 ~15(10 nol~ 311a 1l6 3511811 2511 VENER IlOO 111500 16lt35 IQAOCI 728Q 2b4011 297115 nan 376 a23ab 266 VTRC qqOO iQII00 amp2700 721151 7lt11112 IIIIQ07 Qn701 Qfgt1I6C1 l nl6 Qb 111807 2ampB HRM bOO 3031)0 bAOO 51C1 27711 30B2 3351 36A811 110572 aa62lt1 7n VSERClT IAS700 213400 19II()O 2411~O7 b50ib nR30~ 2Q4CiP ~nRn 326050 ~algt1I7t 272 YGOV 911700 100200 tl01I00 12IIA 14050 5aq~Q tblla711 17537~ IA70AO 20212lt ~77 VCIINST 1)991)0 55a1)0 b5ClOO A2180 AUltl2 85QOn II~ 2M IICIIIOI QII652 1015511 27 GDgtFC ~HbOO 7113700 72Cj7 Anllb Qln213 Q71lAn Inllt75 11()A237 lIPlH 1210437

5fCTIIlIAl BIEAIlt OOIlli elF VALliE AIHlfrl GlnIllTH lATES

ab YAG~Ol noon 2011511 1000 IInoo a n no qoon Json 5500 3500 3500 2117 VAGOl Ot)on 9C13b7 -nObll2 snt79 -121121 11170b a50n 1IlOO 1I5nO 115011 ae VAG 0000 11552 -It711 I1I7 t 8117 51 B ~bI9 62n 3b22 3623

~56 YFtlOOP 0000 Hlll9 -21aOI IA183 2A1a 7oal a1I89 5 I 52 53C15 588Q 25Q YTEXT oono 2~t07 17~~2 11110 236sa gt1lt11- lQ6I1R t7 b911 tb22a 15303 2ampt VC~EM 0000 tAIA 21131 2502~ 27212 IbCj61i 7bB 52111 6llIb 745 2amp5 YIANOT 0000 2597 97A2 IIIIbll n1l1 nb7lt 1356 t ll 21a tll1I2a 11111117 265 YMAN nooo 2Q221 -1127 t7122 13bla 13Q3 116bO II5Q2 tl5qb 11 706 250 YMIN 0000 17211 2bA 9321 52~J 1gt000 11111 lInOO 58IIb Q25Q 252 VPET 0000 Q7A7 3101 oa5lt1 110QO 287E1 lt1767 6b81) b25 28C19 254 VENER 0000 Qllall 14051 lQ1I011 15393 tlil0 1280a 382 12113Q 1212 Ob6 VTQC 0000 211j1lC aAIIltI 15551 ltI2Ql 7230 b811 6 11 00 701lA 7tl22 bll VTII01 0000 15bllltl -11551 -6000 toOOO 10 bull 0 0(1 10ono InOOO toOOO 10000 no VSERIIT 00(10 14917 2RI 1IIB7 II 3amp2 1I9QB 5011amp 51130 5705 638 272 VGW 0000 CI(l1I 10110 loqua 15 Q7amp 11722 b500 ~~2amp bamp13 804l 277 YCIIMST oono 11022 111953 2a705 24lt)b -03C1a 211gt0 ~63t 51111 1n2 278 GDPFC nooo 177altl 1151 1~o711 f~amp70 amp7115 bIIl a31 b 611(i 711

GOPFC AV~ II-YR GR bullbull FOQ ~flfCTFD PO nNlY (AVE gwawN AT FND nF II VP p~)

------__--------------------------------------------------------------shyUOA GR-AVa 000 0 0000 000(1 0000 0000 7(197 0000 0000 0000 ~7111

EXPFNDITUPE ON GDP CnN~TANT IQampb tolIllION OTNARS --------------------------------------__-----shy

317 TX9UR QbOOO lOIiton 115li7l 111321 ICjQClQ2 177lt)Cl7 l A7559 0271A 3053 ltab6al 5iA GOP 721600 IIUA80~ 1amp7730 ltlA~Cl37 107amp2115 1151H7 22Aamp11I 110Q5Cj lq051127 1517085 BCI NFY -1lno -Q200 -123I1b -15077 -111 121 -naSb middot2307 -10lt10 11 9135 -1325 It CI GNP 7~500 159~OO AiS3I1U Q710 10~207R 1137Q21 1lt=163(17 1000117 13lt)6292 150Q760 31 0 TTADT 16500 5bIOO 1100(13 106280 118u58 61111gt 1101112 ~n 50(1 81725 8623 32n GNV 7amp3000 A9bonn 903117 1I171t3 Q l1C05~amp 121111)21 12Qamp6a9 131153117 IIROO7 15C1b283nil GNS ISbOO 21)gt1100 Ptlt)Ot 277b8tl 2547Q] gtb~calgt 2I1U5QR 3011795 H6U6 5bQ7I1b 312 GNSPIJ 0000 171Ion IHQ70 21t(Ibamp 21I075 25tll 11 255 I IIb n~23 293002 31AQOO

- 14 shy

23 Le tableau ci-dessus presente un aspect assez interessant du Plan Les coefficients productionemploi moyens sont substantiellement plus cleves que les coefficients marginaux ce qui implique que les nouveaux investisseshyments ont une productivite de main-d -oeuvre beaucoup plus forte que les proshyjets existants Dans lensemble Ie LY est de 209 alors que l1LOR est de 062 On sais aussi que les coefficients de capital marginaux sont egaux ou peut-etre legerement plus eleves que les coefficients passes de telle sorte que les coefficients marginaux implicites capitalemploi doivent egaleshyment etre plus eleves que les coefficients moyens capitalemploi La raison pour laquelle Ie coOt marginal de creation de nouveaux emplois en termes dinshyvestissement et de production devrait etre beaucoup plus eleve dans Ie Plan que la moyenne passee est tres difficile a expliquer completement En general de nouveaux investissements ont tendance a introduire de nouvelles technologies qui tendent a augmenter lintensite capitalistique alors que lexpansion de production avec les technologies actuelles peut apparattre comme difficile ou impossible Neanmoins les lLOR implicites dans Ie Plan pourraient ne pas etre aussi eleves si on avait mis laccent sur une maximisation de lemploi dans les nouveaux investissements

24 Le taux de croissance de la Eopulation est suppose eurotre de 28 par an jusquen 1976 puis diDdnuer jusqua 24 par an vers 1980 et se maintenir a ce niveau jusquen 1985 Les taux de participation de 1a main-doeuvre deshyvraient passer de 289 en 1972 a 293 en 1976 a la suite du changement dans la pyramide dSge de la population Apres 1976 ce taux diminuera proshygressivement pour atteindre un niveau de 29 qui restera constant au-dela de 1980 Levaluation de la main-doeuvre obtenue par Ie produit du taux de participation par la valeur estimee de la population est diminuee des migrashytions prevues pendant la periode de projection La baisse prevue de la croisshysance en Europe de lOuest liee a des controles plus severes de limmigration des travailleurs etrangers a conduit la Banque a considerablement diminuer ses projections

25 Le sous-emploi est simplement represente par la difference entre lemploi projete et la main-doeuvre projetee Etant donne que nous avons exprime les chiffres demploi en equivalents plein temps Ie sous-emploi proshyjete ne represente pas Ie nombre reel dindividus sans travail mais Ie potenshytiel inutilise de main-doeuvre De la mBme fa~on Ie taux de sous-emploi calcule equivaut au taux de capacite inutilisee de la main-doeuvre

E Exportations

26 Les exportations de produits ont ete reparties entre leurs principales composantes et sont fondees en grande partie sur les niveaux de production secshytorielle projetes La production tunisienne nest probablement pas affectee par les prix de vente mondiaux pour ses produits et les prix mondiaux ne sont generalement pas influences par la production tunisienne Etant donne que la Tunisie na de part predominante dans aucun de ses marches dexportation ces hypotheses semblent realistes

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27 Les exportations dhuile dolive sont fondees sur la projection de la production dolives (voir plus haut) et sur une estimation du taux dexshytraction et de la quantite dhuile destinee a la consommation locale Le taux dextraction dhuile dolive par Ie passe sest situe entre 18 et 22 (les recoltes les plus importantes tendant a produire moins dhuile et plus deau) Une moyenne cpnservatrice de 20 pour iute la periode a ete retenue bien quon pourrait eventuellement envisager- un chiffre aussi eleve que 25

28 La production dhuile dolive nest pas entierement exportee et la quantite reservee a lusage local semble varier selon limportance de la recolte Dans nos projections nous avons suppose une retention interieure de 25 de la production soit Ie taux moyen pendant la periode 1968-72 (pour 1962-72 Ie taux est de 26 ) En multipliant Ie taux de retention par Ie taux dextraction on obtient Ie taux des exportations dhuile (en tonnes) egal a 15 de la quantite dolives produites en tonnes Pour evaluer les exportashytions a prix constants la quantite dhuile est multipliee par Ie prix (1966) de 329 dinars par tonne Pendant la periode 1967-72 Ie prix moyen a varie de 348 a 361 dinars par tonne La stabilite de ce prix est assez remarquable etant donne que durant la periode la production dhuile a varie dun minimum de 92 (1967) a un maximum de 900000 tonnes (1972) La facilite pour les conshysommateurs dhuile dolive a utiliser dautres huiles au moindre changement de prix relatifs a apparemment entrafne la stabilite des prix dexportation dans Ie passe II est certain que la production dolive correspond a un pheshynomene cyclique extr~mement dependant des conditions atmospheriques sans compter Ie cycle de production des arbres eux-~mes Les projections represhysentent donc des tendances a long terme et non des previsions reelles de reshycoltes annuelles (a lexception de 1973 et de 1974)

29 Les exportations de phosphates resultent de la production des phosshyphates (voir plus haut) avec ajustement pour la consommation locale de phosshyphates dans lindustrie manufacturiere de lacide phosphorique La consommashytion interieure a ete estimee de la fa~on suivante la totalite de la producshytion de 1972 de produits phosphates a ete traduite en tonnes equivalentes de phosPhat~brut en utilisant les facteurs de conversion standards pour chaque produit- ce qui a donne comme resultat une estimation de 983000 tonnes de phosphates Lutilisation locale de phosphates projetee a ete estimee sur la meme base dapres la version preliminaire du Plan et a ete comparee a la valeur ajoutee projetee a prix constants On en a tire un coefficient marginal de 03144 et lequation totale pour la consommation locale des phosphates (DPC)- se presente comme suit

DPC = 023 + 01144 YCHEM

11 Dapres les conversations avec M Scalabre expert de la FAO a lOffice des huiles a Tunis

11 Hyperphosphates superphosphates simples superphosphates triples acide phosphorique et engrais

11 La constante est determinee de fa~on a etre en accord avec les donnees 1973 sur la consommation de phosphates

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En soustrayant la consommation locale de la production totale on obtient les exportations de phosphates bruts Les exportations de petrole sont fondees sur la production du secteur (voir par 12)

30 Pour les exportations des autres produits agricoles une estimation externe est utilisee jusquen 1976 sur la base de previsions faites par Ie Ministeredu Plan par la suite on projette une augmentation a un taux de croissance de 25 par an de 1977 a 1980 et de 2 apres 1980 Ceci suppose une augmentation de loffrede produits agricoles sur Ie marche local et se compare au taux de croissance en termes reels denviron 3 par an pour la periode de 1965-72 Ces produits sont principalement des agrumes des dattes d~~ amandes et aut res fruits et legumes frais exposes a un marche tres compeshytitif du a la concurrence des autres pays europeens et mediterraneens

31 Selon Ie Plan les exportations de produits manufactures croitront de 455 millions de dinars en 1972 a 1168 millions de dinars en 1976 soit un taux de croissance composee de 265 Si on deduit les deux sous-categories principales produits chimiques (principalement les produits a base de phosshyphate) et textiles (principalement des produits finisy compris les chaussushyres) Ie taux de croissance des produits restants nest que de 119 La croissance rapide des exportations de produits chimiques et de textiles depend eVidemment de la realisation des investissements prevus dans ces secteurs Durant la periode du Plan nous avons calcule que Ie rapport entre laugmentashytion de valeur ajoutee et laugmentation des exportations serait de 176 pour les produdts chimiques de 184 pour les textiles et de 0551 pour les autres produits manufactures Etant donne quil a semble utile de pouvoir changer lallocation dinvestissements entre les secteurs dans Ie modele et que par consequent cela pourrait faire varier les exportations nous avons utilise lequation suivante pour projeter les exportations des produdts manufactures

XMAN =XMAN _ ~ YTEXT 184 + 176 YCHEM + 0551 YMANOT XFOODP t t l

Ou XMAN - exportations produdts manufactures YTEXT =valeur ajoutee textiles prix contants YCHEH == valeur ajoutee prodults chim1ques t prix constants YMANOT =valeur ajoutee aut res produi ts manufactures XFOODP =exportations produdts alimentaires

On suppose dans la ligne des estimations du Plan que les exportations des industries alimentaires augmenteront de 86 par an Ces produits ne represhysentent quune part minime des produdts manufactures exportes et consistent en vin sucre et produCts en boites

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32 Les exportations de biens sont donc la somme du petrole des phosshyphates de lhuile dolive des autres produits agricoles et des produits mashynufactures Lexportation de services autres que les services facteurs de production est divisee en deux groupes importants Ie tourisme et lea aut res services Les projections des recettes touristiques sont fondees sur la croisshysance projetee de la valeur ajoutee comme decrit au par 15 ci-dessus Ce taux de croissance est applique aux revenus 1972 convertis en prix courants en utilisant un indice projete des prix dexportation pour les services Les exportations des autres services refletent les estimations tunisiennes recentes jusquen 1975 Elles sont supposees augmenter de 65 par an jusquen 1985 ce qui represente Ie meme taux de croissance que celui utilise par Ie Plan pour la periode 1972-76 (vraisemblablement a prix constants) Pendant la peshyriode 1966-72 Ie taux de croissance aux prix courants etait denviron 8 (ou denviron 6 en termes reels) La majeure partie de la croissance dans ce secteur est due a la vente de services de transport qui a son tour est liee au tourisme

33 Les prix a lexportation ont subi des changements importants dans les annees recentes a la suite de laugmentation generale des prix et de linshyflation mondiale Les prix presentes dans Ie Tableau 6 resultent de lanalyse par la BIRD du commerce international des matieres premieres avec quelques ajustements pour la Tunisiemiddot Le prix nominal du petrole tunisien en 1980 est projete a 1220 dollars sur la base des projections de la BIRD pour les prix sur les marches mondiaux Ceci entratne que Ie prix reel sera inferieur au prix 1974 apres application dun indice des prix internationaux Le prix des phosphates est projete a 3380 dollars en comparaison de la projection officielshyIe de la BIRD de 53 dollars (75 BPL FAS Casablanca) La difference tient compte du fait que Ie phosphate tunisien est de qualite moindre Le prix de lhuile dolive resulte dun indice des prix projete pour lhuile de noix de coco et applique au prix de lhuile dolive en 1974

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Tableau 6 PRIX A LEXPORTATION

1973 1974 1975 1976 1977 1978 1980 -1985

Hui1e dolive $tonne 1149 1657 1476 1362 1430 1502 1656 2113

Autres produits agrico1es taux de croissance () 80 50 50 50 40 40 40 40

Phosphates $tonne 107 402 431 393 295 295 338 431

Petro1e 2Jut ($bari1- ) (dinarstonne)

39 142

104 375

93 335

97 350

103 373

109 393

122 442

172 620

Autres produits taux de croissance () 80 129 50 50 40 40 40 40

Services non faeshyteurs de producshytion tau de croissance () 102 100 50 50 50 40 40 40

Prix internashy 2 r

tionaux (indice~ 1000 1195 1340 1471 1596 1724 1983 2782

1 La projection est basee sur un prix de 1625 dollar par bari1 en 1966 2 Projection du 16 decembre 1974

F Importations

34 Les importations sont projetees sur 1a base de categories types duti1isation finale a lexception des importations de produits alimentaires qui sont iso1ees parmi 1es importations de biens de consommation Les cinq classes sont 1es biens intermediaires 1es biens dequipement 1es carbushyrants 1es biens de consommation et 1es produits alimentaires Les equations de demande pour chaque groupe ont ete ca1cu1ees en uti1isant des correlations sur des donnees couvrant 1a periode 1960-72 Pour 1es produits intermediaires une ventilation a ete faite par 1a suite afin de separer 1es matieres textiles (liees a lindustrie du textile) des autres biens intermediaires (lies eux a 1a production manufacturiere non textile) Les equations pour ces groupes se presentent comme suit

- 19 shy

-2MITEXT -0033 0783 YTEXT R 0929 DI-J - 153= shy= ~lIOTH 3157 ~ 1058 YMANXT R = 0724 DW 180=

-2 =

-= -

Ou HITEXT importations produits textiles intermediaires

MIOTH - importations autres produits intermediaires YTEXT valeur ajoutee textiles YHANXT =valeur ajoutee manufactures textiles exc1us

En ce qui concerne 1es biens dequipement on a pense quil serait bon de poushyvoir iso1er leffet sur la balance des paiements des differents modeles dinshyvestissements sectorie1s On sait a priori que les investissements dans Ie secteur manufacturier par e~mple auront une composante plus e1evee de biens dequipement importes quun investissement en agriculture De plus une corshyrelation investissement fixebiens dequipement donne un coefficient plutot bas (0420)

-2HCAP 1475 ~ 04262 IF 0940 m-J 117R = -== (1317)

Ou MCAP -- importations biens d equipement IF = inves tissement fixe brut

Malheureusement il ny a aucune information sur la part dimportation dans linvestisseruent par secteur Nous avons done divise 1investissement en trois categories II investissements comportant une part d equipement importe imshyportante 12 i ~ves tissements dont 1a part est faib1e et 13 investisseshylOOnts dont la pact est moyenne Les elements entrant dans chaque classe ont ete choisis a priori et nous avons procede par approximations successives avant dobtenir lallocation finale entre les trois groupes Lequation finale pour les biens dequipement importes pour les trois groupes est la suivante

-2MeAP = -1205 06740 II ~ 02149 12 ~ 03841 13 R 0978 DW - 199 (1059) (212) (470)

Ou 11 - investissement fixe manufacture petro1e energie et mines 12 =investissement fixe agriculture gouvernement et autres services 13 = investissement fixe tourisme transports et communications

35 Les coefficients finaux semblent raisonnahlas Ie groupe fort comshyporte une part dimportation de 67 Ie groupe faib 1 c une part de 22 ~ et Ie groupe moyen une part de 38 Bien qu il soit posgible que la multicolineashyrite ait cree une dis torsion des coefficients par rapport a leur valeur ree11e cependant les resultats correspondent a ce qui est previsible

- 20 shy

36 Les importations de produits alimentaires sont supposes etre positi shyvement corrcHes aux depenses de consommation privee et a lindice des prix relatii et negativement correlees a la production agricole Lequation est la suivante

H1OO]) =-2999 ~ 4939 RPIFOOD i 00866 PC - 03073 YAG _1 (361) (345) (381) E~ = 0875 DW = 202 (1962-71)

Lindice des prix relatif pour lalimentation est defini comme Ie quotient de lindice des prix de gros par Ie coefficient de deflation des prix implicite pour les importations Lajustement de lequation est tout a fait satisfaisant et les signes ont tous la bonne direction On sait cependant que durant la period~ ou cette equation a etc calculee Ie controle des importations par Ie gouvernement a tenu tIDe place importante dans la determination du niveau des importations des prodults alimentaires meme si lon ne peut pas en tenir compte dans lequation On pense qull y aura tIDe limite a 1a reduction des importations de produi ts alimentaires dans I avenir en raison des problemes politiques que poseraient des importations stagnantes de produits alimentaires dans Ie cas de mauvaises recoltes par exemple

37 Le controle des importations pourra aussi affecter les autres equashytions et on peut douter de la possibilite dutiliser les donnees pour calculer les fonctions de demande dimportation En fait par Ie passe les niveaux dimportation de biens dequipement et de biens intermediaires ant determine les niveaux dinvestissement et de production industrielle Les variables independantes et dependantes ont ete simplement interverties dans chaque equashytion afin que Ie modele puisse determiner Ie niveau necessaire dimportations pour chaque niveau dinvestissement et de production industrielle En dautres termes bien que les equations de correlation puissent conduire a inverser les relations de causalite elles refletent neanmoins Ie rapport etroit entre les variables

38 On na pas essaye de degager une correlation pour les importations de biens de consommation etant donne que ces importations sont plus diversi shyfiees et pas directement liees aux depenses de consommation Le rapport des importations de biens de consommation aux depenses de consommation privee toshytales est indique dans Ie tableau ci-dessous

- 21 -

Tableau 4 CONSOIlllATION PRIVEE ET UIPORTATIONS DE OONSOtlNATION (1961-1972)

(en millions de dinars prix 1966)

DE BIENS

Annee Consommation

privee

Biens de consommation

_ i1P0rtes Rapport

1961 1962 1963 1964 1965 1966 1967 1968 1969 1970 1971 1972

3242 3141 3560 35 3 y 7 3813 3757 3847 3844 4207 4389 4918 5598

287 300 261 219 209 219 179 218 2l5 257 315 31S

89 96 76 74 58 56is 7

46 5shy49 52 56

Le maximum est atteint en 1962 annee pour 1aque11e 1es biens de consQnmlation representent 96 i de 1a consommation prlvee Apres la mise en place de L~)shy

troles a 1 t importation a conduit a une diminution progre~sive du rapport jusshyqua ce qui1 atteigne son point Ie plus bas (46 ) en 1968 Depuis Ie rapshyport a progressivement remonte en particulier durant ces quelques dernicres annees ou 1es recettes dues au commerce exterieur ayant augmente i1 a ete F~ssib1e dfassouplir Ie regime des importations En 1972 Ie rapport depenses importations etait de 56 en hausse par rapport aux 52 i de 1 annee prfceshydente

39 Le niveau des importations de biens de consommation constitue une variable de politjque sujette dans certaines limites aux decisions du gouvershynement concernant 1a liberalisation des importations Dans ces projections on a s~ppos~ quune ~~ndance progressive vers 1a lib~rallsation se poursuivrait [ornpte tenll des revenuC dexportatJon plus cleves et de Iaugmentation des reshyserves Le coefficilnt importations de biens de consommationconsommation prishyvee augmentera selon 1a projection de 1a valeur r~el1e de 5 en 1973 a 65 en 1976 et se maintiendra au niveau de 65 ~~ enswte Etant donn~ que 1a croisshysance rapid projetee pour I economie entra1ne une augmentation de 1a producshytion locale de biens de consommation cn a suppose que Ie toefficient natteinshydra pas Ie n ivlw maximl de 96 observe precedemlent

40 Les importat ions de carburants (petro1e brut compris) sont basees sur des projections faites par Ie Gouvernement tunisien Pour la periode a1shylant jusquen 1980 on a consid6r6 que 1es importations de carburants pourshyraient etre maintenues a un niv~au pratiquement constant etant donne que la

- 22 shy

construction dune nouvelle raffinerie permettra une substitution aux imporshytations supplementaire et un accroissement des exportations de produits peshytroliers Toutefois on a projete quau dela de 1980 les volumes dtimporshytations augmenteraient en fonction de la croissance de la consommation locale selon les indications du Tableau 2

41 Les importations de services nentrant pas comme facteurs de producshytion sont projetees avec une equation de correlation qui les relie tout simshyplement au PIB total

MSER =-0623 ~ 0084 GDP (932 )

Ou 11SER =importations services non facteurs de production GDP =produi t interieur brut aux prix de marche

Les importations totales de biens et de services non facteurs de production sont tout simplement la somme des biens intermediaires des biens de consommashytion des biens dequipement des carburants des produits alimentaires et des services

G Consommation et epargne

42 Les estimations des depenses de consommation et de lepargne sont faites separement pour Ie secteur prive et Ie secteur public Les depenses de consommation privees sont evaluees en utilisant une fonction de consommation liee au revenu national brut Le revenu national brut nest autre que Ie proshyduit national brut (PNB) prix constants ajuste en fonction des tetmes de lechange et Ie PNB est egal au PIB aux prix de marche plus les revenus nets provenant de letranger Lajustement des termes de lechange est necessaire de maniere a transformer les exportations a prix constants en series ajustees d exportations qui re fletent Ie pouvoir d achat en produi ts importes des exporshytations Cela sobtient en divisant les exportations par lindice des prix a limportation et en soustrayant les exportations a prix constants

43 Pour evaluer les depenses de consommation privee a prix constants on a essaye dajuster une fonction de consommation de Friedmanite dans lashyquelle une estimation des elements permanents et transitoires d~revenu sont isoles avec pour hypothese que Ie revenu permanent seul compte- Apres plushysieurs essais avec differentes mesures du revenu permanent on a toutefois trouve que Ie revenu avec un retard dun an donnait Ie meilleur resultat Lequation de correlation se presente comme suit

Pour une discussion de lapplication de la methode du revenu permanent aux1 pays en voie de developpement voir R F 1ikesell et J E Zinser La nature de 1a fonction depargne dans les pays en voie de developpement Etude de la 1itterature theorique et empirique Journal de litterature economique 1973 p 1111

- 23 shy

PC =6870 ~ 0581 GNY _ ~ 03857 (GNY - GNY _ )t l t t l(1121) (342)

-2R =097~ DW =228

Ou PC - depenses de consommation privee en dinars constants 1966 GNY = revenu national brut

44 La consommation de ladministration de meme que les depenses coushyrantes 4e ladministration augmentent a un taux de croissance deduit des comptes du secteur administration dans les comptes nationaux (Bien que la valeur ajoutee et les depenses de consommation et courantes dans Ie secteur de ladministration soient des concepts legerement differents nous pensons qul elles augmentent parallelement) Llepargne de ll administration est evaluee en soustrayant les depenses courantes des revenus courants Les revenus coushyrants sont evalues en utilisant deux equations generales une pour les impots directs et autres revenus et lautre pour les impots indirects Les impots directs et autres revenus sont tout simplement lies au PIB alors que les i pots directs sont lies aux importations (aux prix courants) Trois aut res vashyriables ont ete introduites pour tenir compte de leffet des changements de taux de limpot en 1965 1966 1968 et 1969 Les revenus courants ainsi evashylues sont alors ajustes (en utilisant Ie coefficient de deflation implicite pour Ie PIB total) pour obtenir les revenus courants a prix constants

Les equations de correlation pour 1es impots sont

-2INDTX =4559 + 04297 MB~ 01566 D68 R =0929 DW =153 (1597) (580)

DTXOTH - 4990 + 00744 GDPIt

+ 6205 D66 ~ 7545 D 65 + 1505 D69 (846) (222) (256) (522)

2-R =0 992 DW = 309

ou INDTX = taxes indirectes DTXOTH =taxes directes et autres Mit =importations biens et services non facteurs prix courants GDP~ =PIB aux prix courants D 65 =variable ayant une valeur deg jusquen 1964 1 par 1a suite D 66 D 68 D 69 =identique a ci-dessus pour 1966 1968 et 1969

Les revenus a prix constants (CURREV) sont a10rs definis ainsi

CURREV =(INDTX + DTXOTH)IPD

ou IPD =coefficient de deflation des prix imp1icite pour Ie PIB 1966 =100

- 24 shy

45 Lepargne nationale brute de ladministration (GNSPUB) est egale aux revenus moins les depenses alors que lepargne interieure brute totale est egale au PIB moins la consommation privee et moins la consommation puhli shyque La difference entre lepargne nationale brute et lepargne interieure brute est egale aux revenus nets des facteurs de production et aux transferts courants nets

46 Le deficit en ressources est la difference entre les importations et les exportations de biens et de services nentrant pas comme facteurs de production qui par definition doit etre egale a la difference entre leparshygoe et linvestissement Legalite entre ces deux differences est assuree par les variations de stocks celles-ci sont definies comme suit

OSTK =GOP - PC - GC - IF + M - X

soit OSTK =M - X - S - IF

ou OSTK = variations de stocks GC = consommation de ladministration H = importations biens et services non facteurs X exportations biens et services non facteurs= IF - investissement fixe brut total S epargne interieure brute=

A long terme on pourrait esperer que OSTK devienne faible et positif lorsque les stocks augmentent avec le niveau general de la demande Si ce nest pas le cas cela indique quune autre variable devrait etre changee afin de corshyriger le systeme

H Balance des paiements

47 La balance des paiements est projetee en dollars EU courants Les exportations aux prix courants proviennent des series projefes en dinars coushyrants en utilisant le taux de change de 227 dollarsdinar- Les importashytions sont converties a partir des importations a prix constants en importashytions aux prix courants en utilisant deux indices de prix (1966 =100) un pour les produits et lautre pour les services (voir Tableau 8) Les transshyferts courants nets linvestissement etranger direct les dons et les autres revenus des facteurs proviennent des projections du Ministere du Plan jusquen 1976 et prolongees jusquen 1985 Linteret sur la dette publique comprend linteret sur la dette existante base sur les evaluations de la Banque plus linteret sur les nouveaux engagements estime en utilisant le programme de proshyjections BSIML Les autres interets consistent en faibles montants re~us sur les reserves et des paiements sur la dette privee (la dette publique est definie comme la dette due par les organismes publics ou garantie par eux Seule la dette privee non garantie est consideree comme privee)

1 Pour 1972 le taux de 208 dollarsdinar a ete utilise

- 25 shy

Tableau 8 PRIX A LLMPORTATION

1973 1974 1975 1976 1977 1978 1980 1985

(Taux de croissance annuels en ~)

Biens 175 300 80 70 55 50 50 40 Services 00 160 60 55 50 50 50 40

48 Les transferts des travailleurs emigres ont ete projetes a un taux plus faible que precedemment compte tenu de la baisse prevue du taux dimmishygration net vers lEurope Une telle projection resulte egalement du ralenshytissement economique prevu en Europe a la suite de la crise de lenergie et des reglements et restrictions supplementaires sur les travailleurs etrangers Les transferts de salaires jusquen 1976 constituent une estimation recente du budget economique du gouvernement Pour les annees suivantes Ie modele utilise un facteur dinflation annuel de 5 plus une augmentation annuelle des salaires reels de 5 et suppose quil ny aura pas de variation nette dans la main-doeuvre expatriee

49 Le revenu des investissements directs est evalue a partir de deux hypotheses a Ie revenu provenant du secteur petrolier selevera a environ 10 des recettes dexportation du petrole et b Ie revenu sur linvestisseshyment des secteurs non petroliers est lie au niveau de capital etranger implishycite qui procure un rendement de 8 Le revenu des investissements directs en 1972 etait denviron 25 millions de dollars avec 13 millions de dollars provenant des recettes petroli(~res soi t par consequent une estimation de 150 millions de dollars pour Ie capital a la fin de 1971 Le capital a la fin de 1972 est evalue en amortissant Ie capital 1971 a laide dun taux de 3 et en ajoutant les investissements directs effectues en 1972 Etant donne que Ie revenu sur investissements paye en 1973 est engendre par Ie capital 1972 il y a un decalage de deux ans entre linvestissement et les revenus qui en reshysultent

I ~ts de capitaux et variations des reserves

50 Diverses hypotheses concernant les engagements de nouveaux flux de capitaux etrangers pour des prets publics ou publiquement garantis sont faites de maniere independante Dune faton generale elles supposent une continuashytion des niveaux dengagements existants jusquen 1976 puis une legere augshymentation par la suite Une hypothese sur Ie rythme des tirages est ensuite appliquee aux engagements estimes pour obtenir les nouveaux tirages Les hyshypotheses de tirage pour les donneurs bilateraux sont basees sur lexperience passee pour la Tunisie lors de la periode 1966-68 alors que celles pour la BIRD et 1IDA sont basees sur 1experience passee de la Banque et de lIDA dans Ie monde entier Pour les credits finanCiers nous utilisons un taux 40-40-15-5 base sur une analyse pour differents pays qui semble valide pour la Tunisie alors que les credits-fournisseurs sont supposes etre debourses dans lannee dengagement

- 26 shy

51 Etant donne 1es termes des nouveaux emprunts Ie programme BSIML a ete utilise pour ca1cu1er lamortissement Lamortissement total et 1es deshyboursements nets sont a10rs ca1cu1es apres combinaison avec 1es paiements damortissement en cours bases sur 1es statistiques de 1a dette preparees par 1a BIRD Lequi1ibre entre Ie compte courant de 1a balance des paiements et Ie compte de capital est maintenu par 1es variations de reserves Le rapport entre 1es reserves eet 1es importations de biens aux prix courants a ete calcushyIe et on suppose que 1es reserves ne diminueront pas en dessous de 25 des importations (trois mois) Au cas ou ce1a se produirait 1es credits-fournisshyseurs seraient augmentes jusqua ce que Ie coefficient de reserve atteigne 025

Tableau 9 HYPOTHESES DE TIRAGE SUR LES PRETS (en pourcentage par an)

Annee Source 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

Banque Mondiale IDA Etats-Unis France AlIemagne Aut res Credits financiers

3 2

50 30 5

50 40

13 12 25 30 10 25 40

20 19 10 10 20 10 15

20 16

5 10 15

5 5

17 15

5 10 15

5

12 13

5 10 15

5

6 10

10

4 7

10

3 4

2 2

Tableau 10 HYPOTHESES SUR LES

Interets Maturite Source () (annees)

BIRD 725 25 IDA 075 50 Al1emagne (RFA) 250 25 France 550 10 Ita1ie 550 12 Canada 00 40 Etats-Unis 30 35 Pays de l Est 25 8 Autres bi1ateraux 35 20 BAD 50 20 Credits financiers 80 10 Credits fournisseurs 90 7

CONDITIONS DE PRET

Periode de grace (annees)

5 10

8 1 4

10 10

1 5 1 3 1

- 27 shy

J Monnaie et prix

52 Le niveau des prix est determine pour leconomie dans son ensemble par une equation liant Ie coefficient de deflation des prix implicite pour Ie PIB (IPD) a la masse monetaire (MS2 - qui comprend la quasi-monnaie) et a la production reelle Lequation est definie sous une forme logarithmique comme suit

-2log IPD = -05871 log GDP + 06552 log HS2 + 02797 R =0953 Dtf - 194 (263) (525)

La masse monetaire est divisee en deux parties les avoirs etrangers nets et les autres credits locaux Les autorites financieres sont supposees etre a meme de conserver une croissance de la masse monetaire superieure de trois points de pourcentage au taux de crois6ance du PIB reel Les avoirs etrangers nets (reserves) proviennent de la balance des paiernents cest-A-dire que Ie credit local qui est ajuste pour les fonds de contrepartie les depots publics etc doit augrnenter a un taux de croissance suffisant pour permettre datteinshydre Ie taux de croissance necessaire de la masse monetaire

53 Etant donne les informations limitees sur les prix en Tunisie il na pas ete essaye dintroduire les effets des prix relatifs dans les equations sur les productions sectorielles Lutilisation des prix relatifs na pas ete significative dans les equations dimportations A lexception des produits alimentaires importes Le niveau general des prix a un effet direct sur les equations de revenus et de depenses de ladministration Etant donn~ que les revenus de ladministration sont en partie bases sur les importations qui ne sont que peu affectees par les changements des prix locaux les revenus de ladministration ont tendance A augmenter plus lentement que les depenses pushybliques durant une periode dinflation entrainant une diminution de lepargne publique et par suite une diminution de lepargne en general

54 Les pages suivantes fournissent un glossaire permettant d identifier les variables et un ensemble camplet dequations utilisees dans Ie modele De plus les resultats du modele pour Ie cas 1 qui utilise les hypotheses faibles et Ie cas 2 qui utilise les hypotheses fortes figurent en annexe

k Symboles

Variables agregees (en dinars constants 1966)

GDP Produit interieur brut aux prix de marche= GDPFC = Produit interieur brut au coOt des facteurs PC = Depenses de consommation privee GC - Depenses de consommation publique IF =Investissement fixe brut DSTK - Changement de stocks M =Importations biens et services courants (non facteurs)

=Exportations biens et services courants (non facteurs) GOY =Revenu interieur brut (GDP + TTADJ) X

- 28 shy

GNP Produit national brut= GNY Revenu national brut (GNP TTADJ)= NFY =Revenu net des facteurs de production NCT =Transferts courants nets TTADJ - Ajustement des termes de lechange-GDS =Epargne interieure brute (GDY - PC - CC) GNS Epargne natipnale brute (CDS NFY NCT)= Variables sectorielles

Y = Valeur ajoutee I ~ Investissement fixe ICOR =Coefficient marginal de capital AG = Agriculture AGNOL =Agriculture sans les olives AGOL = Agriculture olives seulement HIN = Hines ENER =Energie (petrole exclu) PET bull Petrole MAN = Manufactures FOODP = Industries alimentaires TEXT bull Textiles CHEM =Produits chimiques MANOT =Autres manufactures CONST = Construction et travaux publics TRC = Transports et telecommunications TRM =Tourisme GOV =Services administratifs SEROT = Autres services g - Taux de croissance exogene E =EmpIo (en miIIiers) P = Productivite (YE) V =Volume (en milliers de tonnes) PR = Production en volume (milliers de tonnes)

Exportations et importations (en prix constants 1966)

MITEXT MIOTH MINT MCPA MFOOD MCON MC MSER M XOLO XAG XPHOS XPET XOTH

- Importations produits intermediaires pour lindustrie textile =Importations autres intermediaires = Importations intermediaires total - Importations biens dequipement = Importations produits alimentaires = Importations biens de consommation non alimentaires = Importations biens total caf = Importations services courants non facteurs - Total importations de biens et services non facteurs - Exportations huile dolive - Exportations autres produits agricoles - Exportations phosphates - Exportations petrole brut - Exportations de biens autres

- 29 shy

XTPI1 - Recettes dexportation tourisme XOTSER =Recettes dexportation autres services

XSER = Exportations totales de services non facteurs X = Exportations totales de biens et services non facteurs V Volume des exportations en tonnes= XPI =Indice des prix a lexportation M-Elas =Elasticite des importations (par rapport au PIB) MGDP = Rapport des importations au PIB MPI Indicedes prix a limportation=

Monnaie prix et administration

DOMeR =Credit interieur ajuste RES =Avoirs exterieurs nets MS2 - Hasse monetaire (monnaie et quasi-monnaie) IPDEF = Coefficient de deflation implicite PIB GRIPD =Taux de croissance de IPD CURREY - Revenus courants de ladministration CUREXP =Depenses courantes de ladministration DTXOTH =Taxes directes et autres revenus INOTX = Taxes indirectes

Balance des paiements (en dollars EU courants)

EXPORT =Exportations biens et services non facteurs IMPORT _ Importations biens et services non facteurs RESEAL =Deficit en ressources NETINT = Paiements d I interets nets INTPUB Paiemcnts d I interet publicsltshy

INTOTH =Autres interets NETDII =Revenu dinvestissement direct net NETDFI =Investissement etranger direct net KSTK Capital etr=~-_ger

WRKRHT =Transferts de salaires des travailleurs emigres NETFSY =Revenu net des facteurs de production NE TOFY =Autres revenus nets des facteurs de production CAPGGL =Dons en capital et prets similaires a des dons DBTPUB =Tirages sur prets publics DBTOLT = Tirages SUT prets prives non garantis AMT =Paiements damortissement NET =Flux net de capital CHGRES =Variation des reserves RL - Niveau des reserves

- 30 shy

L Egqations du modele

YAGNOL = YAGNO~_lmiddot (1 + ga)

YAGOL = YAGOLt _1 bull (VOLOt

VOLOt

_1

)

YAG YAGOL + YAGNOL

JAG = donneurol

MIN YMlNt _1 (PRPHOStPRPHOSt_1 )

MIN donneurol

YPET = donn~

IPET = donn~

YENER = -259 + 243 MAN

JENER = 80 YENER bull (YENERYENERt_1 - 10)

YFOODP 3156 + 031PC + 436 YAGOL

IFOODP donne

ITEXT = donn~

YTEXT 120 bull (60 ITEXTt _1 + 30 ITEXT t

_2

+ 10 ITEXT t

_ 3

) + YTEXT t

_ 1

ICHEM = dann~

YCHEM == 130 (42 ICHE~_l + 42 ICHEMt _2 + 16 ICHEM t

_3

) + YCHEI_l

MANDT = donn~

MANOT 135 bull (49 IMANOTt _1 + 37 IMANOTt _2 + 14 IMANOT t

_ 3

) + YMANOT t

_ 1

YCONST = 159 n + 470 I2 + 202 13

IMAN IFOODP + TEXT + ICHEM + lMANOT

YMAN YFOODP + YTEXT + YCHEM + MANDT

n MAN + IPET + JENER + DUN

I2 = IGOV + IAG + ISERDT

13 = ITRC + ITRM

YTBC = -520 + 0921 GDPFC

ITRC = 60 bull YTRCt bull (YTRCt

YTRCt

_1

- 10)

ITRC = (ITRC + ITRC _ + ITRC _ )30t t t 1 t 2

- 31 shy

YTRM = YTRM _ (1 + gtrm)t 1

ITRM = donne

YSEROT = 2884 + 3267 PC

ISEROT 30 YSEROT bull (YSEROT YSEROT _ - 10)t t t 1

ISEROT = (ISEROT + ISEROT _ + ISEROTt _2)30t t t 1

YGOV = 860 + 5098 CURREV _t 1

IGOV donne

GDPFC YAG + YMIN + YPET + YENER + YMAN + YCONST + YTRC + YTampf + YSEROT + YGOV

IF = lAG + IMlN + IPET + IENER + MAN + ICONST + ITRC + ITRM + ISEROT + IDOV

MCAP = -1205 + 6740 Il + 2149 I2 + 3841 I3

MITEXT = - 033 + 783 YTEXT

YMANXT = MAN - YTEXT

MIOTH = 3157 + 1059 YMANXT

MINT = MITEXT + MIOTH

MFOOD -2999 - 3073 YAG + 0866 PC + 4939 RPIFOao

MFUEL = donne

MCON oC bull PC

cL = donne

MSER -623 + 084 GDP

MPISER MPISERt_1 bull (1 + gmps)

M3ER MSER MPISER

MG MCAP + MINT + MFOOD + MFUEL + MCON

MGFOB = MG 921

MPIG = MPIGt 1 bull (1 + g ) - mpg

MG = MGFOB MPIG

M = l-flER + MGFOB

M = MSER + MG

MPI = MM

DSTK = GDP - PC - GC - IF - X + M

- 32 shy

I

log IPD

TXSUB

GDP

lRDTX

CURREV

CUREXP

GC

MS2

DOMCR

GNP

GNY

PC

C

GDS

GNS

GNSPUB

GNSPRI

XOLO

XVOLO

XAG

XPROS

XVPHOS

PRPHOS

XPET

VPET

== IT + DSTK

= -5811 log GDP + 655 log MS2 + 2191

= 88 INDTXIPD

= GDPFC + TXSUB

(YGOV YGOV _ - 10)t t 1

== 3319 + 0144 GDP

2022 + 430 bull M

== (DTXOOR + INDT)IPD

= CUREXPt

_1 bull (1 + gg)

== GC _1 bull (1 + gg)t

= MS2 _ middot (GDPGDP _ + 04)t 1 t 1

== DOMCRt_l (GDPGDP _ -1 bull 15 + 1)t 1

= GDP + NFY

== GNP + TTADJ

= 6810 + 581 GNYt _ + 3851 (GNY - GNY )1 t t-1

= GC + PC

== GDP - C + TTADJ

== GDS + NFY + NCT

== CURREV - CUREXP

GNS - GNSPUB

= XVOLO 329

== donne

= XAGt _ bullmiddot (1 + gxag)1

== XVPROS bull 535

= PRPHOS - (23 + 1l44 YCHEM)

dorme

= XVPET 10

donne

- 33 shy

XMAN = XMAN + 184 d YTEXT + 176 ~ YCHEM + 551 j MANOT + ~ XFOODPt _1

XFOODP = XFOODPt _1 (1086)

XG XOLO + XAG + XPHOS + XPET + XMAN

XTRM = XTRl_1 (1 +gtrm)

XOTSER = XOTSER _ bull (1 + g )t 1 xs

XSER = XTEU1 + XOTSER

x = XSER + XG

XP IOLO = donn a

XOLO = XOLO XPIOLO

XPIH = donna

XPHOS XPHOS XPIPH

XPlPET = donne

XPET = XPET XPIPET

XPIOTH = donne

XMAN XMAN XPIOTH

XPlAG donne

XAG XAG XP lAG

XG = XOL0 + XAG + XPHOS + XPET + XMAN

XPISER = XPISER (1 + gmps)t _1

XSER-l(- XSER bull XP LSER

XPI = (XG + XSER)X

TTADJ = (XG-MPI) - XG

XADJ X + TTADJ

XGADJ = XG + TTADJ

EXCHR donne

EXPORT = (XG + XSER) EXCHR

IMPORT = Mgt EXCHR

RESBAL EXPORT - TI1PORT

- 34 shy

INTPOB bull calcul~ par Ie programme

NETDII = 08 KSTK + 10 XPETt

NETDFI = donn~

KSTKt = 91 KSTK + NETDFl _t _1 t 1

INTOTH donne

NETINT = INTPUB + INTOTH

NETOFY = donne

donneWRKRMT =

NETFSY = NETINT + NETOFY + WRKRMT + NETDII

donneNETTRN =

CAPGGL = donne

CURBAL = RESBAL + NETFSY + NETTRN

donnemiddotDBTPUB =

DBTOLT = donne

AMTPUB = calcule

AMTOLT = calcul~

NETPUB = DBTPUB - AMTPUP

NETOLT = DBTOLT - AMTOLT

CHGRES = - (CURBAL + NETDFI + CAPGGL + DBTPUB + DBTOLT)

RL = RLt _ - CHGRES1

RLM = RLM

IF RLM ~ 25

DBTPUB = DBTPUB + (25 M - RL)

- 35 -

Emploi

EAG 25 ~ YAG + EAGt _l

EMIN donn~

YENPET YPET + YENER

EENPET 09 L1 YENPET + EENPETt _l

EFFODP = l) Ll YFOODP + EFOODPt_l

ETEXT 154 ~ YTEXT + ETEXTt _1

ECHEM = 11 J YCHEM + ECHEMt _1

EMANOT 45 LJ YMANOT + EMANOTt_l

EMAN EFOODP + ETEXT + ECHEM + EMANOT

ECONST 64 Ll YCONST + ECONSTt _1

ETRC 10 L1 YTRC + ETRCt_l

ETRM =65 L1 YTIU1 + ETRMt-l

ESEROT 19 L1 YSEROT + ESEROTt _1

EGOV 84 L1 YGOV + EGOVt-l

E~T EARTt_l bull 102

ETOT EAG + EMIN + EENPET + EMAN + ECONST + ETRC + ETRl1 + ESEROT + EGOV + EART

Productivite isme

pour Ie l secteur

p = YE1 1 1

DIAGRAMME DES FLUX DU MODELE DE CROISSANLE

DONNEES ENTREES

LEXQUE

y 1 Y 2 Valeur agoutee par secteur

1 2 I nvestissement par secteur E - Emploi

G DP Produit I nterieur brut I CO R Coefficient marginal de capital

1 F - I nvestissement fixe total M - Importations

x shyRG shyG R GC shyPC

C ASTK

Exportations Deficit en Ressources Recettes de lEtat Consommation publique Consommation privee Consommation totale Variation des stocks

World Bank-8122IR

-----------------------------------------------

- 37 -

TUIISIA(RIJIl ) lnw GRniNTH

IQ71 ten 2 IQ73 IQ7a IQ75 IQ76 IQ77 lQ78 IQQ lQ8n

SEC~~PAl RRFAK~OW~ OF valUE ADnEn fCONqTANT I Q~II lll IIIN (toUR) -_------------------_-------------------------------------shy

211- VAGNrll 1002nn 12110 0 P2311 127(103 n~2Q2 137tfl3 la23QQ la7383 1lt2541 157B8n ~a7 VAGOl 1gt800 H son 12~QR tAlgtbQ In275 tllQ IQ5nQ Ill 5IH 21304 222B 2aA VAG 11b000 151I00 illl70Q aA7 HlA567 151o5 -IQ07 11I77(Q t738a5 180111~

25~ VFODDP aQOO lll200 2b8BI 31711Q 32blgtb lllQb7 ~6b76 3R56b an~4b In04n 5Q YTFXT 11200 t3Qon 1~lCjC IQqC 2112l 0 2QCjas l53CO a I bull bOC 48l55 )75lt 2b VC IltIE 101 bbiIO 7lOn 9IIIIQ 11A13 gt021 17 517 IAA5A IQ1I42 2t0~9 2i6ao 2~3 vMAlIInT IfIQ(lO 2~7(n b(IIFI tQ orll ~2803 2aQ 1I~lIb IIIICI 55 an h3411o 2~5 VtolAlII 100 7QIgton 7 11 703 Q~11fi 0117211 lIC1HII 1332lo IIA1I07 155113 IAII921 50 VIo1IN 11bOO 1111(1) 12110 13lt3C1 nQlb 15HR 17a20 IA 11 t8813 20S 252 VPET 2gt500 2CjIon 25000 25110 78QII 211 bCl7 ~15(10 nol~ 311a 1l6 3511811 2511 VENER IlOO 111500 16lt35 IQAOCI 728Q 2b4011 297115 nan 376 a23ab 266 VTRC qqOO iQII00 amp2700 721151 7lt11112 IIIIQ07 Qn701 Qfgt1I6C1 l nl6 Qb 111807 2ampB HRM bOO 3031)0 bAOO 51C1 27711 30B2 3351 36A811 110572 aa62lt1 7n VSERClT IAS700 213400 19II()O 2411~O7 b50ib nR30~ 2Q4CiP ~nRn 326050 ~algt1I7t 272 YGOV 911700 100200 tl01I00 12IIA 14050 5aq~Q tblla711 17537~ IA70AO 20212lt ~77 VCIINST 1)991)0 55a1)0 b5ClOO A2180 AUltl2 85QOn II~ 2M IICIIIOI QII652 1015511 27 GDgtFC ~HbOO 7113700 72Cj7 Anllb Qln213 Q71lAn Inllt75 11()A237 lIPlH 1210437

5fCTIIlIAl BIEAIlt OOIlli elF VALliE AIHlfrl GlnIllTH lATES

ab YAG~Ol noon 2011511 1000 IInoo a n no qoon Json 5500 3500 3500 2117 VAGOl Ot)on 9C13b7 -nObll2 snt79 -121121 11170b a50n 1IlOO 1I5nO 115011 ae VAG 0000 11552 -It711 I1I7 t 8117 51 B ~bI9 62n 3b22 3623

~56 YFtlOOP 0000 Hlll9 -21aOI IA183 2A1a 7oal a1I89 5 I 52 53C15 588Q 25Q YTEXT oono 2~t07 17~~2 11110 236sa gt1lt11- lQ6I1R t7 b911 tb22a 15303 2ampt VC~EM 0000 tAIA 21131 2502~ 27212 IbCj61i 7bB 52111 6llIb 745 2amp5 YIANOT 0000 2597 97A2 IIIIbll n1l1 nb7lt 1356 t ll 21a tll1I2a 11111117 265 YMAN nooo 2Q221 -1127 t7122 13bla 13Q3 116bO II5Q2 tl5qb 11 706 250 YMIN 0000 17211 2bA 9321 52~J 1gt000 11111 lInOO 58IIb Q25Q 252 VPET 0000 Q7A7 3101 oa5lt1 110QO 287E1 lt1767 6b81) b25 28C19 254 VENER 0000 Qllall 14051 lQ1I011 15393 tlil0 1280a 382 12113Q 1212 Ob6 VTQC 0000 211j1lC aAIIltI 15551 ltI2Ql 7230 b811 6 11 00 701lA 7tl22 bll VTII01 0000 15bllltl -11551 -6000 toOOO 10 bull 0 0(1 10ono InOOO toOOO 10000 no VSERIIT 00(10 14917 2RI 1IIB7 II 3amp2 1I9QB 5011amp 51130 5705 638 272 VGW 0000 CI(l1I 10110 loqua 15 Q7amp 11722 b500 ~~2amp bamp13 804l 277 YCIIMST oono 11022 111953 2a705 24lt)b -03C1a 211gt0 ~63t 51111 1n2 278 GDPFC nooo 177altl 1151 1~o711 f~amp70 amp7115 bIIl a31 b 611(i 711

GOPFC AV~ II-YR GR bullbull FOQ ~flfCTFD PO nNlY (AVE gwawN AT FND nF II VP p~)

------__--------------------------------------------------------------shyUOA GR-AVa 000 0 0000 000(1 0000 0000 7(197 0000 0000 0000 ~7111

EXPFNDITUPE ON GDP CnN~TANT IQampb tolIllION OTNARS --------------------------------------__-----shy

317 TX9UR QbOOO lOIiton 115li7l 111321 ICjQClQ2 177lt)Cl7 l A7559 0271A 3053 ltab6al 5iA GOP 721600 IIUA80~ 1amp7730 ltlA~Cl37 107amp2115 1151H7 22Aamp11I 110Q5Cj lq051127 1517085 BCI NFY -1lno -Q200 -123I1b -15077 -111 121 -naSb middot2307 -10lt10 11 9135 -1325 It CI GNP 7~500 159~OO AiS3I1U Q710 10~207R 1137Q21 1lt=163(17 1000117 13lt)6292 150Q760 31 0 TTADT 16500 5bIOO 1100(13 106280 118u58 61111gt 1101112 ~n 50(1 81725 8623 32n GNV 7amp3000 A9bonn 903117 1I171t3 Q l1C05~amp 121111)21 12Qamp6a9 131153117 IIROO7 15C1b283nil GNS ISbOO 21)gt1100 Ptlt)Ot 277b8tl 2547Q] gtb~calgt 2I1U5QR 3011795 H6U6 5bQ7I1b 312 GNSPIJ 0000 171Ion IHQ70 21t(Ibamp 21I075 25tll 11 255 I IIb n~23 293002 31AQOO

- 15 shy

27 Les exportations dhuile dolive sont fondees sur la projection de la production dolives (voir plus haut) et sur une estimation du taux dexshytraction et de la quantite dhuile destinee a la consommation locale Le taux dextraction dhuile dolive par Ie passe sest situe entre 18 et 22 (les recoltes les plus importantes tendant a produire moins dhuile et plus deau) Une moyenne cpnservatrice de 20 pour iute la periode a ete retenue bien quon pourrait eventuellement envisager- un chiffre aussi eleve que 25

28 La production dhuile dolive nest pas entierement exportee et la quantite reservee a lusage local semble varier selon limportance de la recolte Dans nos projections nous avons suppose une retention interieure de 25 de la production soit Ie taux moyen pendant la periode 1968-72 (pour 1962-72 Ie taux est de 26 ) En multipliant Ie taux de retention par Ie taux dextraction on obtient Ie taux des exportations dhuile (en tonnes) egal a 15 de la quantite dolives produites en tonnes Pour evaluer les exportashytions a prix constants la quantite dhuile est multipliee par Ie prix (1966) de 329 dinars par tonne Pendant la periode 1967-72 Ie prix moyen a varie de 348 a 361 dinars par tonne La stabilite de ce prix est assez remarquable etant donne que durant la periode la production dhuile a varie dun minimum de 92 (1967) a un maximum de 900000 tonnes (1972) La facilite pour les conshysommateurs dhuile dolive a utiliser dautres huiles au moindre changement de prix relatifs a apparemment entrafne la stabilite des prix dexportation dans Ie passe II est certain que la production dolive correspond a un pheshynomene cyclique extr~mement dependant des conditions atmospheriques sans compter Ie cycle de production des arbres eux-~mes Les projections represhysentent donc des tendances a long terme et non des previsions reelles de reshycoltes annuelles (a lexception de 1973 et de 1974)

29 Les exportations de phosphates resultent de la production des phosshyphates (voir plus haut) avec ajustement pour la consommation locale de phosshyphates dans lindustrie manufacturiere de lacide phosphorique La consommashytion interieure a ete estimee de la fa~on suivante la totalite de la producshytion de 1972 de produits phosphates a ete traduite en tonnes equivalentes de phosPhat~brut en utilisant les facteurs de conversion standards pour chaque produit- ce qui a donne comme resultat une estimation de 983000 tonnes de phosphates Lutilisation locale de phosphates projetee a ete estimee sur la meme base dapres la version preliminaire du Plan et a ete comparee a la valeur ajoutee projetee a prix constants On en a tire un coefficient marginal de 03144 et lequation totale pour la consommation locale des phosphates (DPC)- se presente comme suit

DPC = 023 + 01144 YCHEM

11 Dapres les conversations avec M Scalabre expert de la FAO a lOffice des huiles a Tunis

11 Hyperphosphates superphosphates simples superphosphates triples acide phosphorique et engrais

11 La constante est determinee de fa~on a etre en accord avec les donnees 1973 sur la consommation de phosphates

- 16 shy

En soustrayant la consommation locale de la production totale on obtient les exportations de phosphates bruts Les exportations de petrole sont fondees sur la production du secteur (voir par 12)

30 Pour les exportations des autres produits agricoles une estimation externe est utilisee jusquen 1976 sur la base de previsions faites par Ie Ministeredu Plan par la suite on projette une augmentation a un taux de croissance de 25 par an de 1977 a 1980 et de 2 apres 1980 Ceci suppose une augmentation de loffrede produits agricoles sur Ie marche local et se compare au taux de croissance en termes reels denviron 3 par an pour la periode de 1965-72 Ces produits sont principalement des agrumes des dattes d~~ amandes et aut res fruits et legumes frais exposes a un marche tres compeshytitif du a la concurrence des autres pays europeens et mediterraneens

31 Selon Ie Plan les exportations de produits manufactures croitront de 455 millions de dinars en 1972 a 1168 millions de dinars en 1976 soit un taux de croissance composee de 265 Si on deduit les deux sous-categories principales produits chimiques (principalement les produits a base de phosshyphate) et textiles (principalement des produits finisy compris les chaussushyres) Ie taux de croissance des produits restants nest que de 119 La croissance rapide des exportations de produits chimiques et de textiles depend eVidemment de la realisation des investissements prevus dans ces secteurs Durant la periode du Plan nous avons calcule que Ie rapport entre laugmentashytion de valeur ajoutee et laugmentation des exportations serait de 176 pour les produdts chimiques de 184 pour les textiles et de 0551 pour les autres produits manufactures Etant donne quil a semble utile de pouvoir changer lallocation dinvestissements entre les secteurs dans Ie modele et que par consequent cela pourrait faire varier les exportations nous avons utilise lequation suivante pour projeter les exportations des produdts manufactures

XMAN =XMAN _ ~ YTEXT 184 + 176 YCHEM + 0551 YMANOT XFOODP t t l

Ou XMAN - exportations produdts manufactures YTEXT =valeur ajoutee textiles prix contants YCHEH == valeur ajoutee prodults chim1ques t prix constants YMANOT =valeur ajoutee aut res produi ts manufactures XFOODP =exportations produdts alimentaires

On suppose dans la ligne des estimations du Plan que les exportations des industries alimentaires augmenteront de 86 par an Ces produits ne represhysentent quune part minime des produdts manufactures exportes et consistent en vin sucre et produCts en boites

- 17 shy

32 Les exportations de biens sont donc la somme du petrole des phosshyphates de lhuile dolive des autres produits agricoles et des produits mashynufactures Lexportation de services autres que les services facteurs de production est divisee en deux groupes importants Ie tourisme et lea aut res services Les projections des recettes touristiques sont fondees sur la croisshysance projetee de la valeur ajoutee comme decrit au par 15 ci-dessus Ce taux de croissance est applique aux revenus 1972 convertis en prix courants en utilisant un indice projete des prix dexportation pour les services Les exportations des autres services refletent les estimations tunisiennes recentes jusquen 1975 Elles sont supposees augmenter de 65 par an jusquen 1985 ce qui represente Ie meme taux de croissance que celui utilise par Ie Plan pour la periode 1972-76 (vraisemblablement a prix constants) Pendant la peshyriode 1966-72 Ie taux de croissance aux prix courants etait denviron 8 (ou denviron 6 en termes reels) La majeure partie de la croissance dans ce secteur est due a la vente de services de transport qui a son tour est liee au tourisme

33 Les prix a lexportation ont subi des changements importants dans les annees recentes a la suite de laugmentation generale des prix et de linshyflation mondiale Les prix presentes dans Ie Tableau 6 resultent de lanalyse par la BIRD du commerce international des matieres premieres avec quelques ajustements pour la Tunisiemiddot Le prix nominal du petrole tunisien en 1980 est projete a 1220 dollars sur la base des projections de la BIRD pour les prix sur les marches mondiaux Ceci entratne que Ie prix reel sera inferieur au prix 1974 apres application dun indice des prix internationaux Le prix des phosphates est projete a 3380 dollars en comparaison de la projection officielshyIe de la BIRD de 53 dollars (75 BPL FAS Casablanca) La difference tient compte du fait que Ie phosphate tunisien est de qualite moindre Le prix de lhuile dolive resulte dun indice des prix projete pour lhuile de noix de coco et applique au prix de lhuile dolive en 1974

- 18 shy

Tableau 6 PRIX A LEXPORTATION

1973 1974 1975 1976 1977 1978 1980 -1985

Hui1e dolive $tonne 1149 1657 1476 1362 1430 1502 1656 2113

Autres produits agrico1es taux de croissance () 80 50 50 50 40 40 40 40

Phosphates $tonne 107 402 431 393 295 295 338 431

Petro1e 2Jut ($bari1- ) (dinarstonne)

39 142

104 375

93 335

97 350

103 373

109 393

122 442

172 620

Autres produits taux de croissance () 80 129 50 50 40 40 40 40

Services non faeshyteurs de producshytion tau de croissance () 102 100 50 50 50 40 40 40

Prix internashy 2 r

tionaux (indice~ 1000 1195 1340 1471 1596 1724 1983 2782

1 La projection est basee sur un prix de 1625 dollar par bari1 en 1966 2 Projection du 16 decembre 1974

F Importations

34 Les importations sont projetees sur 1a base de categories types duti1isation finale a lexception des importations de produits alimentaires qui sont iso1ees parmi 1es importations de biens de consommation Les cinq classes sont 1es biens intermediaires 1es biens dequipement 1es carbushyrants 1es biens de consommation et 1es produits alimentaires Les equations de demande pour chaque groupe ont ete ca1cu1ees en uti1isant des correlations sur des donnees couvrant 1a periode 1960-72 Pour 1es produits intermediaires une ventilation a ete faite par 1a suite afin de separer 1es matieres textiles (liees a lindustrie du textile) des autres biens intermediaires (lies eux a 1a production manufacturiere non textile) Les equations pour ces groupes se presentent comme suit

- 19 shy

-2MITEXT -0033 0783 YTEXT R 0929 DI-J - 153= shy= ~lIOTH 3157 ~ 1058 YMANXT R = 0724 DW 180=

-2 =

-= -

Ou HITEXT importations produits textiles intermediaires

MIOTH - importations autres produits intermediaires YTEXT valeur ajoutee textiles YHANXT =valeur ajoutee manufactures textiles exc1us

En ce qui concerne 1es biens dequipement on a pense quil serait bon de poushyvoir iso1er leffet sur la balance des paiements des differents modeles dinshyvestissements sectorie1s On sait a priori que les investissements dans Ie secteur manufacturier par e~mple auront une composante plus e1evee de biens dequipement importes quun investissement en agriculture De plus une corshyrelation investissement fixebiens dequipement donne un coefficient plutot bas (0420)

-2HCAP 1475 ~ 04262 IF 0940 m-J 117R = -== (1317)

Ou MCAP -- importations biens d equipement IF = inves tissement fixe brut

Malheureusement il ny a aucune information sur la part dimportation dans linvestisseruent par secteur Nous avons done divise 1investissement en trois categories II investissements comportant une part d equipement importe imshyportante 12 i ~ves tissements dont 1a part est faib1e et 13 investisseshylOOnts dont la pact est moyenne Les elements entrant dans chaque classe ont ete choisis a priori et nous avons procede par approximations successives avant dobtenir lallocation finale entre les trois groupes Lequation finale pour les biens dequipement importes pour les trois groupes est la suivante

-2MeAP = -1205 06740 II ~ 02149 12 ~ 03841 13 R 0978 DW - 199 (1059) (212) (470)

Ou 11 - investissement fixe manufacture petro1e energie et mines 12 =investissement fixe agriculture gouvernement et autres services 13 = investissement fixe tourisme transports et communications

35 Les coefficients finaux semblent raisonnahlas Ie groupe fort comshyporte une part dimportation de 67 Ie groupe faib 1 c une part de 22 ~ et Ie groupe moyen une part de 38 Bien qu il soit posgible que la multicolineashyrite ait cree une dis torsion des coefficients par rapport a leur valeur ree11e cependant les resultats correspondent a ce qui est previsible

- 20 shy

36 Les importations de produits alimentaires sont supposes etre positi shyvement corrcHes aux depenses de consommation privee et a lindice des prix relatii et negativement correlees a la production agricole Lequation est la suivante

H1OO]) =-2999 ~ 4939 RPIFOOD i 00866 PC - 03073 YAG _1 (361) (345) (381) E~ = 0875 DW = 202 (1962-71)

Lindice des prix relatif pour lalimentation est defini comme Ie quotient de lindice des prix de gros par Ie coefficient de deflation des prix implicite pour les importations Lajustement de lequation est tout a fait satisfaisant et les signes ont tous la bonne direction On sait cependant que durant la period~ ou cette equation a etc calculee Ie controle des importations par Ie gouvernement a tenu tIDe place importante dans la determination du niveau des importations des prodults alimentaires meme si lon ne peut pas en tenir compte dans lequation On pense qull y aura tIDe limite a 1a reduction des importations de produi ts alimentaires dans I avenir en raison des problemes politiques que poseraient des importations stagnantes de produits alimentaires dans Ie cas de mauvaises recoltes par exemple

37 Le controle des importations pourra aussi affecter les autres equashytions et on peut douter de la possibilite dutiliser les donnees pour calculer les fonctions de demande dimportation En fait par Ie passe les niveaux dimportation de biens dequipement et de biens intermediaires ant determine les niveaux dinvestissement et de production industrielle Les variables independantes et dependantes ont ete simplement interverties dans chaque equashytion afin que Ie modele puisse determiner Ie niveau necessaire dimportations pour chaque niveau dinvestissement et de production industrielle En dautres termes bien que les equations de correlation puissent conduire a inverser les relations de causalite elles refletent neanmoins Ie rapport etroit entre les variables

38 On na pas essaye de degager une correlation pour les importations de biens de consommation etant donne que ces importations sont plus diversi shyfiees et pas directement liees aux depenses de consommation Le rapport des importations de biens de consommation aux depenses de consommation privee toshytales est indique dans Ie tableau ci-dessous

- 21 -

Tableau 4 CONSOIlllATION PRIVEE ET UIPORTATIONS DE OONSOtlNATION (1961-1972)

(en millions de dinars prix 1966)

DE BIENS

Annee Consommation

privee

Biens de consommation

_ i1P0rtes Rapport

1961 1962 1963 1964 1965 1966 1967 1968 1969 1970 1971 1972

3242 3141 3560 35 3 y 7 3813 3757 3847 3844 4207 4389 4918 5598

287 300 261 219 209 219 179 218 2l5 257 315 31S

89 96 76 74 58 56is 7

46 5shy49 52 56

Le maximum est atteint en 1962 annee pour 1aque11e 1es biens de consQnmlation representent 96 i de 1a consommation prlvee Apres la mise en place de L~)shy

troles a 1 t importation a conduit a une diminution progre~sive du rapport jusshyqua ce qui1 atteigne son point Ie plus bas (46 ) en 1968 Depuis Ie rapshyport a progressivement remonte en particulier durant ces quelques dernicres annees ou 1es recettes dues au commerce exterieur ayant augmente i1 a ete F~ssib1e dfassouplir Ie regime des importations En 1972 Ie rapport depenses importations etait de 56 en hausse par rapport aux 52 i de 1 annee prfceshydente

39 Le niveau des importations de biens de consommation constitue une variable de politjque sujette dans certaines limites aux decisions du gouvershynement concernant 1a liberalisation des importations Dans ces projections on a s~ppos~ quune ~~ndance progressive vers 1a lib~rallsation se poursuivrait [ornpte tenll des revenuC dexportatJon plus cleves et de Iaugmentation des reshyserves Le coefficilnt importations de biens de consommationconsommation prishyvee augmentera selon 1a projection de 1a valeur r~el1e de 5 en 1973 a 65 en 1976 et se maintiendra au niveau de 65 ~~ enswte Etant donn~ que 1a croisshysance rapid projetee pour I economie entra1ne une augmentation de 1a producshytion locale de biens de consommation cn a suppose que Ie toefficient natteinshydra pas Ie n ivlw maximl de 96 observe precedemlent

40 Les importat ions de carburants (petro1e brut compris) sont basees sur des projections faites par Ie Gouvernement tunisien Pour la periode a1shylant jusquen 1980 on a consid6r6 que 1es importations de carburants pourshyraient etre maintenues a un niv~au pratiquement constant etant donne que la

- 22 shy

construction dune nouvelle raffinerie permettra une substitution aux imporshytations supplementaire et un accroissement des exportations de produits peshytroliers Toutefois on a projete quau dela de 1980 les volumes dtimporshytations augmenteraient en fonction de la croissance de la consommation locale selon les indications du Tableau 2

41 Les importations de services nentrant pas comme facteurs de producshytion sont projetees avec une equation de correlation qui les relie tout simshyplement au PIB total

MSER =-0623 ~ 0084 GDP (932 )

Ou 11SER =importations services non facteurs de production GDP =produi t interieur brut aux prix de marche

Les importations totales de biens et de services non facteurs de production sont tout simplement la somme des biens intermediaires des biens de consommashytion des biens dequipement des carburants des produits alimentaires et des services

G Consommation et epargne

42 Les estimations des depenses de consommation et de lepargne sont faites separement pour Ie secteur prive et Ie secteur public Les depenses de consommation privees sont evaluees en utilisant une fonction de consommation liee au revenu national brut Le revenu national brut nest autre que Ie proshyduit national brut (PNB) prix constants ajuste en fonction des tetmes de lechange et Ie PNB est egal au PIB aux prix de marche plus les revenus nets provenant de letranger Lajustement des termes de lechange est necessaire de maniere a transformer les exportations a prix constants en series ajustees d exportations qui re fletent Ie pouvoir d achat en produi ts importes des exporshytations Cela sobtient en divisant les exportations par lindice des prix a limportation et en soustrayant les exportations a prix constants

43 Pour evaluer les depenses de consommation privee a prix constants on a essaye dajuster une fonction de consommation de Friedmanite dans lashyquelle une estimation des elements permanents et transitoires d~revenu sont isoles avec pour hypothese que Ie revenu permanent seul compte- Apres plushysieurs essais avec differentes mesures du revenu permanent on a toutefois trouve que Ie revenu avec un retard dun an donnait Ie meilleur resultat Lequation de correlation se presente comme suit

Pour une discussion de lapplication de la methode du revenu permanent aux1 pays en voie de developpement voir R F 1ikesell et J E Zinser La nature de 1a fonction depargne dans les pays en voie de developpement Etude de la 1itterature theorique et empirique Journal de litterature economique 1973 p 1111

- 23 shy

PC =6870 ~ 0581 GNY _ ~ 03857 (GNY - GNY _ )t l t t l(1121) (342)

-2R =097~ DW =228

Ou PC - depenses de consommation privee en dinars constants 1966 GNY = revenu national brut

44 La consommation de ladministration de meme que les depenses coushyrantes 4e ladministration augmentent a un taux de croissance deduit des comptes du secteur administration dans les comptes nationaux (Bien que la valeur ajoutee et les depenses de consommation et courantes dans Ie secteur de ladministration soient des concepts legerement differents nous pensons qul elles augmentent parallelement) Llepargne de ll administration est evaluee en soustrayant les depenses courantes des revenus courants Les revenus coushyrants sont evalues en utilisant deux equations generales une pour les impots directs et autres revenus et lautre pour les impots indirects Les impots directs et autres revenus sont tout simplement lies au PIB alors que les i pots directs sont lies aux importations (aux prix courants) Trois aut res vashyriables ont ete introduites pour tenir compte de leffet des changements de taux de limpot en 1965 1966 1968 et 1969 Les revenus courants ainsi evashylues sont alors ajustes (en utilisant Ie coefficient de deflation implicite pour Ie PIB total) pour obtenir les revenus courants a prix constants

Les equations de correlation pour 1es impots sont

-2INDTX =4559 + 04297 MB~ 01566 D68 R =0929 DW =153 (1597) (580)

DTXOTH - 4990 + 00744 GDPIt

+ 6205 D66 ~ 7545 D 65 + 1505 D69 (846) (222) (256) (522)

2-R =0 992 DW = 309

ou INDTX = taxes indirectes DTXOTH =taxes directes et autres Mit =importations biens et services non facteurs prix courants GDP~ =PIB aux prix courants D 65 =variable ayant une valeur deg jusquen 1964 1 par 1a suite D 66 D 68 D 69 =identique a ci-dessus pour 1966 1968 et 1969

Les revenus a prix constants (CURREV) sont a10rs definis ainsi

CURREV =(INDTX + DTXOTH)IPD

ou IPD =coefficient de deflation des prix imp1icite pour Ie PIB 1966 =100

- 24 shy

45 Lepargne nationale brute de ladministration (GNSPUB) est egale aux revenus moins les depenses alors que lepargne interieure brute totale est egale au PIB moins la consommation privee et moins la consommation puhli shyque La difference entre lepargne nationale brute et lepargne interieure brute est egale aux revenus nets des facteurs de production et aux transferts courants nets

46 Le deficit en ressources est la difference entre les importations et les exportations de biens et de services nentrant pas comme facteurs de production qui par definition doit etre egale a la difference entre leparshygoe et linvestissement Legalite entre ces deux differences est assuree par les variations de stocks celles-ci sont definies comme suit

OSTK =GOP - PC - GC - IF + M - X

soit OSTK =M - X - S - IF

ou OSTK = variations de stocks GC = consommation de ladministration H = importations biens et services non facteurs X exportations biens et services non facteurs= IF - investissement fixe brut total S epargne interieure brute=

A long terme on pourrait esperer que OSTK devienne faible et positif lorsque les stocks augmentent avec le niveau general de la demande Si ce nest pas le cas cela indique quune autre variable devrait etre changee afin de corshyriger le systeme

H Balance des paiements

47 La balance des paiements est projetee en dollars EU courants Les exportations aux prix courants proviennent des series projefes en dinars coushyrants en utilisant le taux de change de 227 dollarsdinar- Les importashytions sont converties a partir des importations a prix constants en importashytions aux prix courants en utilisant deux indices de prix (1966 =100) un pour les produits et lautre pour les services (voir Tableau 8) Les transshyferts courants nets linvestissement etranger direct les dons et les autres revenus des facteurs proviennent des projections du Ministere du Plan jusquen 1976 et prolongees jusquen 1985 Linteret sur la dette publique comprend linteret sur la dette existante base sur les evaluations de la Banque plus linteret sur les nouveaux engagements estime en utilisant le programme de proshyjections BSIML Les autres interets consistent en faibles montants re~us sur les reserves et des paiements sur la dette privee (la dette publique est definie comme la dette due par les organismes publics ou garantie par eux Seule la dette privee non garantie est consideree comme privee)

1 Pour 1972 le taux de 208 dollarsdinar a ete utilise

- 25 shy

Tableau 8 PRIX A LLMPORTATION

1973 1974 1975 1976 1977 1978 1980 1985

(Taux de croissance annuels en ~)

Biens 175 300 80 70 55 50 50 40 Services 00 160 60 55 50 50 50 40

48 Les transferts des travailleurs emigres ont ete projetes a un taux plus faible que precedemment compte tenu de la baisse prevue du taux dimmishygration net vers lEurope Une telle projection resulte egalement du ralenshytissement economique prevu en Europe a la suite de la crise de lenergie et des reglements et restrictions supplementaires sur les travailleurs etrangers Les transferts de salaires jusquen 1976 constituent une estimation recente du budget economique du gouvernement Pour les annees suivantes Ie modele utilise un facteur dinflation annuel de 5 plus une augmentation annuelle des salaires reels de 5 et suppose quil ny aura pas de variation nette dans la main-doeuvre expatriee

49 Le revenu des investissements directs est evalue a partir de deux hypotheses a Ie revenu provenant du secteur petrolier selevera a environ 10 des recettes dexportation du petrole et b Ie revenu sur linvestisseshyment des secteurs non petroliers est lie au niveau de capital etranger implishycite qui procure un rendement de 8 Le revenu des investissements directs en 1972 etait denviron 25 millions de dollars avec 13 millions de dollars provenant des recettes petroli(~res soi t par consequent une estimation de 150 millions de dollars pour Ie capital a la fin de 1971 Le capital a la fin de 1972 est evalue en amortissant Ie capital 1971 a laide dun taux de 3 et en ajoutant les investissements directs effectues en 1972 Etant donne que Ie revenu sur investissements paye en 1973 est engendre par Ie capital 1972 il y a un decalage de deux ans entre linvestissement et les revenus qui en reshysultent

I ~ts de capitaux et variations des reserves

50 Diverses hypotheses concernant les engagements de nouveaux flux de capitaux etrangers pour des prets publics ou publiquement garantis sont faites de maniere independante Dune faton generale elles supposent une continuashytion des niveaux dengagements existants jusquen 1976 puis une legere augshymentation par la suite Une hypothese sur Ie rythme des tirages est ensuite appliquee aux engagements estimes pour obtenir les nouveaux tirages Les hyshypotheses de tirage pour les donneurs bilateraux sont basees sur lexperience passee pour la Tunisie lors de la periode 1966-68 alors que celles pour la BIRD et 1IDA sont basees sur 1experience passee de la Banque et de lIDA dans Ie monde entier Pour les credits finanCiers nous utilisons un taux 40-40-15-5 base sur une analyse pour differents pays qui semble valide pour la Tunisie alors que les credits-fournisseurs sont supposes etre debourses dans lannee dengagement

- 26 shy

51 Etant donne 1es termes des nouveaux emprunts Ie programme BSIML a ete utilise pour ca1cu1er lamortissement Lamortissement total et 1es deshyboursements nets sont a10rs ca1cu1es apres combinaison avec 1es paiements damortissement en cours bases sur 1es statistiques de 1a dette preparees par 1a BIRD Lequi1ibre entre Ie compte courant de 1a balance des paiements et Ie compte de capital est maintenu par 1es variations de reserves Le rapport entre 1es reserves eet 1es importations de biens aux prix courants a ete calcushyIe et on suppose que 1es reserves ne diminueront pas en dessous de 25 des importations (trois mois) Au cas ou ce1a se produirait 1es credits-fournisshyseurs seraient augmentes jusqua ce que Ie coefficient de reserve atteigne 025

Tableau 9 HYPOTHESES DE TIRAGE SUR LES PRETS (en pourcentage par an)

Annee Source 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

Banque Mondiale IDA Etats-Unis France AlIemagne Aut res Credits financiers

3 2

50 30 5

50 40

13 12 25 30 10 25 40

20 19 10 10 20 10 15

20 16

5 10 15

5 5

17 15

5 10 15

5

12 13

5 10 15

5

6 10

10

4 7

10

3 4

2 2

Tableau 10 HYPOTHESES SUR LES

Interets Maturite Source () (annees)

BIRD 725 25 IDA 075 50 Al1emagne (RFA) 250 25 France 550 10 Ita1ie 550 12 Canada 00 40 Etats-Unis 30 35 Pays de l Est 25 8 Autres bi1ateraux 35 20 BAD 50 20 Credits financiers 80 10 Credits fournisseurs 90 7

CONDITIONS DE PRET

Periode de grace (annees)

5 10

8 1 4

10 10

1 5 1 3 1

- 27 shy

J Monnaie et prix

52 Le niveau des prix est determine pour leconomie dans son ensemble par une equation liant Ie coefficient de deflation des prix implicite pour Ie PIB (IPD) a la masse monetaire (MS2 - qui comprend la quasi-monnaie) et a la production reelle Lequation est definie sous une forme logarithmique comme suit

-2log IPD = -05871 log GDP + 06552 log HS2 + 02797 R =0953 Dtf - 194 (263) (525)

La masse monetaire est divisee en deux parties les avoirs etrangers nets et les autres credits locaux Les autorites financieres sont supposees etre a meme de conserver une croissance de la masse monetaire superieure de trois points de pourcentage au taux de crois6ance du PIB reel Les avoirs etrangers nets (reserves) proviennent de la balance des paiernents cest-A-dire que Ie credit local qui est ajuste pour les fonds de contrepartie les depots publics etc doit augrnenter a un taux de croissance suffisant pour permettre datteinshydre Ie taux de croissance necessaire de la masse monetaire

53 Etant donne les informations limitees sur les prix en Tunisie il na pas ete essaye dintroduire les effets des prix relatifs dans les equations sur les productions sectorielles Lutilisation des prix relatifs na pas ete significative dans les equations dimportations A lexception des produits alimentaires importes Le niveau general des prix a un effet direct sur les equations de revenus et de depenses de ladministration Etant donn~ que les revenus de ladministration sont en partie bases sur les importations qui ne sont que peu affectees par les changements des prix locaux les revenus de ladministration ont tendance A augmenter plus lentement que les depenses pushybliques durant une periode dinflation entrainant une diminution de lepargne publique et par suite une diminution de lepargne en general

54 Les pages suivantes fournissent un glossaire permettant d identifier les variables et un ensemble camplet dequations utilisees dans Ie modele De plus les resultats du modele pour Ie cas 1 qui utilise les hypotheses faibles et Ie cas 2 qui utilise les hypotheses fortes figurent en annexe

k Symboles

Variables agregees (en dinars constants 1966)

GDP Produit interieur brut aux prix de marche= GDPFC = Produit interieur brut au coOt des facteurs PC = Depenses de consommation privee GC - Depenses de consommation publique IF =Investissement fixe brut DSTK - Changement de stocks M =Importations biens et services courants (non facteurs)

=Exportations biens et services courants (non facteurs) GOY =Revenu interieur brut (GDP + TTADJ) X

- 28 shy

GNP Produit national brut= GNY Revenu national brut (GNP TTADJ)= NFY =Revenu net des facteurs de production NCT =Transferts courants nets TTADJ - Ajustement des termes de lechange-GDS =Epargne interieure brute (GDY - PC - CC) GNS Epargne natipnale brute (CDS NFY NCT)= Variables sectorielles

Y = Valeur ajoutee I ~ Investissement fixe ICOR =Coefficient marginal de capital AG = Agriculture AGNOL =Agriculture sans les olives AGOL = Agriculture olives seulement HIN = Hines ENER =Energie (petrole exclu) PET bull Petrole MAN = Manufactures FOODP = Industries alimentaires TEXT bull Textiles CHEM =Produits chimiques MANOT =Autres manufactures CONST = Construction et travaux publics TRC = Transports et telecommunications TRM =Tourisme GOV =Services administratifs SEROT = Autres services g - Taux de croissance exogene E =EmpIo (en miIIiers) P = Productivite (YE) V =Volume (en milliers de tonnes) PR = Production en volume (milliers de tonnes)

Exportations et importations (en prix constants 1966)

MITEXT MIOTH MINT MCPA MFOOD MCON MC MSER M XOLO XAG XPHOS XPET XOTH

- Importations produits intermediaires pour lindustrie textile =Importations autres intermediaires = Importations intermediaires total - Importations biens dequipement = Importations produits alimentaires = Importations biens de consommation non alimentaires = Importations biens total caf = Importations services courants non facteurs - Total importations de biens et services non facteurs - Exportations huile dolive - Exportations autres produits agricoles - Exportations phosphates - Exportations petrole brut - Exportations de biens autres

- 29 shy

XTPI1 - Recettes dexportation tourisme XOTSER =Recettes dexportation autres services

XSER = Exportations totales de services non facteurs X = Exportations totales de biens et services non facteurs V Volume des exportations en tonnes= XPI =Indice des prix a lexportation M-Elas =Elasticite des importations (par rapport au PIB) MGDP = Rapport des importations au PIB MPI Indicedes prix a limportation=

Monnaie prix et administration

DOMeR =Credit interieur ajuste RES =Avoirs exterieurs nets MS2 - Hasse monetaire (monnaie et quasi-monnaie) IPDEF = Coefficient de deflation implicite PIB GRIPD =Taux de croissance de IPD CURREY - Revenus courants de ladministration CUREXP =Depenses courantes de ladministration DTXOTH =Taxes directes et autres revenus INOTX = Taxes indirectes

Balance des paiements (en dollars EU courants)

EXPORT =Exportations biens et services non facteurs IMPORT _ Importations biens et services non facteurs RESEAL =Deficit en ressources NETINT = Paiements d I interets nets INTPUB Paiemcnts d I interet publicsltshy

INTOTH =Autres interets NETDII =Revenu dinvestissement direct net NETDFI =Investissement etranger direct net KSTK Capital etr=~-_ger

WRKRHT =Transferts de salaires des travailleurs emigres NETFSY =Revenu net des facteurs de production NE TOFY =Autres revenus nets des facteurs de production CAPGGL =Dons en capital et prets similaires a des dons DBTPUB =Tirages sur prets publics DBTOLT = Tirages SUT prets prives non garantis AMT =Paiements damortissement NET =Flux net de capital CHGRES =Variation des reserves RL - Niveau des reserves

- 30 shy

L Egqations du modele

YAGNOL = YAGNO~_lmiddot (1 + ga)

YAGOL = YAGOLt _1 bull (VOLOt

VOLOt

_1

)

YAG YAGOL + YAGNOL

JAG = donneurol

MIN YMlNt _1 (PRPHOStPRPHOSt_1 )

MIN donneurol

YPET = donn~

IPET = donn~

YENER = -259 + 243 MAN

JENER = 80 YENER bull (YENERYENERt_1 - 10)

YFOODP 3156 + 031PC + 436 YAGOL

IFOODP donne

ITEXT = donn~

YTEXT 120 bull (60 ITEXTt _1 + 30 ITEXT t

_2

+ 10 ITEXT t

_ 3

) + YTEXT t

_ 1

ICHEM = dann~

YCHEM == 130 (42 ICHE~_l + 42 ICHEMt _2 + 16 ICHEM t

_3

) + YCHEI_l

MANDT = donn~

MANOT 135 bull (49 IMANOTt _1 + 37 IMANOTt _2 + 14 IMANOT t

_ 3

) + YMANOT t

_ 1

YCONST = 159 n + 470 I2 + 202 13

IMAN IFOODP + TEXT + ICHEM + lMANOT

YMAN YFOODP + YTEXT + YCHEM + MANDT

n MAN + IPET + JENER + DUN

I2 = IGOV + IAG + ISERDT

13 = ITRC + ITRM

YTBC = -520 + 0921 GDPFC

ITRC = 60 bull YTRCt bull (YTRCt

YTRCt

_1

- 10)

ITRC = (ITRC + ITRC _ + ITRC _ )30t t t 1 t 2

- 31 shy

YTRM = YTRM _ (1 + gtrm)t 1

ITRM = donne

YSEROT = 2884 + 3267 PC

ISEROT 30 YSEROT bull (YSEROT YSEROT _ - 10)t t t 1

ISEROT = (ISEROT + ISEROT _ + ISEROTt _2)30t t t 1

YGOV = 860 + 5098 CURREV _t 1

IGOV donne

GDPFC YAG + YMIN + YPET + YENER + YMAN + YCONST + YTRC + YTampf + YSEROT + YGOV

IF = lAG + IMlN + IPET + IENER + MAN + ICONST + ITRC + ITRM + ISEROT + IDOV

MCAP = -1205 + 6740 Il + 2149 I2 + 3841 I3

MITEXT = - 033 + 783 YTEXT

YMANXT = MAN - YTEXT

MIOTH = 3157 + 1059 YMANXT

MINT = MITEXT + MIOTH

MFOOD -2999 - 3073 YAG + 0866 PC + 4939 RPIFOao

MFUEL = donne

MCON oC bull PC

cL = donne

MSER -623 + 084 GDP

MPISER MPISERt_1 bull (1 + gmps)

M3ER MSER MPISER

MG MCAP + MINT + MFOOD + MFUEL + MCON

MGFOB = MG 921

MPIG = MPIGt 1 bull (1 + g ) - mpg

MG = MGFOB MPIG

M = l-flER + MGFOB

M = MSER + MG

MPI = MM

DSTK = GDP - PC - GC - IF - X + M

- 32 shy

I

log IPD

TXSUB

GDP

lRDTX

CURREV

CUREXP

GC

MS2

DOMCR

GNP

GNY

PC

C

GDS

GNS

GNSPUB

GNSPRI

XOLO

XVOLO

XAG

XPROS

XVPHOS

PRPHOS

XPET

VPET

== IT + DSTK

= -5811 log GDP + 655 log MS2 + 2191

= 88 INDTXIPD

= GDPFC + TXSUB

(YGOV YGOV _ - 10)t t 1

== 3319 + 0144 GDP

2022 + 430 bull M

== (DTXOOR + INDT)IPD

= CUREXPt

_1 bull (1 + gg)

== GC _1 bull (1 + gg)t

= MS2 _ middot (GDPGDP _ + 04)t 1 t 1

== DOMCRt_l (GDPGDP _ -1 bull 15 + 1)t 1

= GDP + NFY

== GNP + TTADJ

= 6810 + 581 GNYt _ + 3851 (GNY - GNY )1 t t-1

= GC + PC

== GDP - C + TTADJ

== GDS + NFY + NCT

== CURREV - CUREXP

GNS - GNSPUB

= XVOLO 329

== donne

= XAGt _ bullmiddot (1 + gxag)1

== XVPROS bull 535

= PRPHOS - (23 + 1l44 YCHEM)

dorme

= XVPET 10

donne

- 33 shy

XMAN = XMAN + 184 d YTEXT + 176 ~ YCHEM + 551 j MANOT + ~ XFOODPt _1

XFOODP = XFOODPt _1 (1086)

XG XOLO + XAG + XPHOS + XPET + XMAN

XTRM = XTRl_1 (1 +gtrm)

XOTSER = XOTSER _ bull (1 + g )t 1 xs

XSER = XTEU1 + XOTSER

x = XSER + XG

XP IOLO = donn a

XOLO = XOLO XPIOLO

XPIH = donna

XPHOS XPHOS XPIPH

XPlPET = donne

XPET = XPET XPIPET

XPIOTH = donne

XMAN XMAN XPIOTH

XPlAG donne

XAG XAG XP lAG

XG = XOL0 + XAG + XPHOS + XPET + XMAN

XPISER = XPISER (1 + gmps)t _1

XSER-l(- XSER bull XP LSER

XPI = (XG + XSER)X

TTADJ = (XG-MPI) - XG

XADJ X + TTADJ

XGADJ = XG + TTADJ

EXCHR donne

EXPORT = (XG + XSER) EXCHR

IMPORT = Mgt EXCHR

RESBAL EXPORT - TI1PORT

- 34 shy

INTPOB bull calcul~ par Ie programme

NETDII = 08 KSTK + 10 XPETt

NETDFI = donn~

KSTKt = 91 KSTK + NETDFl _t _1 t 1

INTOTH donne

NETINT = INTPUB + INTOTH

NETOFY = donne

donneWRKRMT =

NETFSY = NETINT + NETOFY + WRKRMT + NETDII

donneNETTRN =

CAPGGL = donne

CURBAL = RESBAL + NETFSY + NETTRN

donnemiddotDBTPUB =

DBTOLT = donne

AMTPUB = calcule

AMTOLT = calcul~

NETPUB = DBTPUB - AMTPUP

NETOLT = DBTOLT - AMTOLT

CHGRES = - (CURBAL + NETDFI + CAPGGL + DBTPUB + DBTOLT)

RL = RLt _ - CHGRES1

RLM = RLM

IF RLM ~ 25

DBTPUB = DBTPUB + (25 M - RL)

- 35 -

Emploi

EAG 25 ~ YAG + EAGt _l

EMIN donn~

YENPET YPET + YENER

EENPET 09 L1 YENPET + EENPETt _l

EFFODP = l) Ll YFOODP + EFOODPt_l

ETEXT 154 ~ YTEXT + ETEXTt _1

ECHEM = 11 J YCHEM + ECHEMt _1

EMANOT 45 LJ YMANOT + EMANOTt_l

EMAN EFOODP + ETEXT + ECHEM + EMANOT

ECONST 64 Ll YCONST + ECONSTt _1

ETRC 10 L1 YTRC + ETRCt_l

ETRM =65 L1 YTIU1 + ETRMt-l

ESEROT 19 L1 YSEROT + ESEROTt _1

EGOV 84 L1 YGOV + EGOVt-l

E~T EARTt_l bull 102

ETOT EAG + EMIN + EENPET + EMAN + ECONST + ETRC + ETRl1 + ESEROT + EGOV + EART

Productivite isme

pour Ie l secteur

p = YE1 1 1

DIAGRAMME DES FLUX DU MODELE DE CROISSANLE

DONNEES ENTREES

LEXQUE

y 1 Y 2 Valeur agoutee par secteur

1 2 I nvestissement par secteur E - Emploi

G DP Produit I nterieur brut I CO R Coefficient marginal de capital

1 F - I nvestissement fixe total M - Importations

x shyRG shyG R GC shyPC

C ASTK

Exportations Deficit en Ressources Recettes de lEtat Consommation publique Consommation privee Consommation totale Variation des stocks

World Bank-8122IR

-----------------------------------------------

- 37 -

TUIISIA(RIJIl ) lnw GRniNTH

IQ71 ten 2 IQ73 IQ7a IQ75 IQ76 IQ77 lQ78 IQQ lQ8n

SEC~~PAl RRFAK~OW~ OF valUE ADnEn fCONqTANT I Q~II lll IIIN (toUR) -_------------------_-------------------------------------shy

211- VAGNrll 1002nn 12110 0 P2311 127(103 n~2Q2 137tfl3 la23QQ la7383 1lt2541 157B8n ~a7 VAGOl 1gt800 H son 12~QR tAlgtbQ In275 tllQ IQ5nQ Ill 5IH 21304 222B 2aA VAG 11b000 151I00 illl70Q aA7 HlA567 151o5 -IQ07 11I77(Q t738a5 180111~

25~ VFODDP aQOO lll200 2b8BI 31711Q 32blgtb lllQb7 ~6b76 3R56b an~4b In04n 5Q YTFXT 11200 t3Qon 1~lCjC IQqC 2112l 0 2QCjas l53CO a I bull bOC 48l55 )75lt 2b VC IltIE 101 bbiIO 7lOn 9IIIIQ 11A13 gt021 17 517 IAA5A IQ1I42 2t0~9 2i6ao 2~3 vMAlIInT IfIQ(lO 2~7(n b(IIFI tQ orll ~2803 2aQ 1I~lIb IIIICI 55 an h3411o 2~5 VtolAlII 100 7QIgton 7 11 703 Q~11fi 0117211 lIC1HII 1332lo IIA1I07 155113 IAII921 50 VIo1IN 11bOO 1111(1) 12110 13lt3C1 nQlb 15HR 17a20 IA 11 t8813 20S 252 VPET 2gt500 2CjIon 25000 25110 78QII 211 bCl7 ~15(10 nol~ 311a 1l6 3511811 2511 VENER IlOO 111500 16lt35 IQAOCI 728Q 2b4011 297115 nan 376 a23ab 266 VTRC qqOO iQII00 amp2700 721151 7lt11112 IIIIQ07 Qn701 Qfgt1I6C1 l nl6 Qb 111807 2ampB HRM bOO 3031)0 bAOO 51C1 27711 30B2 3351 36A811 110572 aa62lt1 7n VSERClT IAS700 213400 19II()O 2411~O7 b50ib nR30~ 2Q4CiP ~nRn 326050 ~algt1I7t 272 YGOV 911700 100200 tl01I00 12IIA 14050 5aq~Q tblla711 17537~ IA70AO 20212lt ~77 VCIINST 1)991)0 55a1)0 b5ClOO A2180 AUltl2 85QOn II~ 2M IICIIIOI QII652 1015511 27 GDgtFC ~HbOO 7113700 72Cj7 Anllb Qln213 Q71lAn Inllt75 11()A237 lIPlH 1210437

5fCTIIlIAl BIEAIlt OOIlli elF VALliE AIHlfrl GlnIllTH lATES

ab YAG~Ol noon 2011511 1000 IInoo a n no qoon Json 5500 3500 3500 2117 VAGOl Ot)on 9C13b7 -nObll2 snt79 -121121 11170b a50n 1IlOO 1I5nO 115011 ae VAG 0000 11552 -It711 I1I7 t 8117 51 B ~bI9 62n 3b22 3623

~56 YFtlOOP 0000 Hlll9 -21aOI IA183 2A1a 7oal a1I89 5 I 52 53C15 588Q 25Q YTEXT oono 2~t07 17~~2 11110 236sa gt1lt11- lQ6I1R t7 b911 tb22a 15303 2ampt VC~EM 0000 tAIA 21131 2502~ 27212 IbCj61i 7bB 52111 6llIb 745 2amp5 YIANOT 0000 2597 97A2 IIIIbll n1l1 nb7lt 1356 t ll 21a tll1I2a 11111117 265 YMAN nooo 2Q221 -1127 t7122 13bla 13Q3 116bO II5Q2 tl5qb 11 706 250 YMIN 0000 17211 2bA 9321 52~J 1gt000 11111 lInOO 58IIb Q25Q 252 VPET 0000 Q7A7 3101 oa5lt1 110QO 287E1 lt1767 6b81) b25 28C19 254 VENER 0000 Qllall 14051 lQ1I011 15393 tlil0 1280a 382 12113Q 1212 Ob6 VTQC 0000 211j1lC aAIIltI 15551 ltI2Ql 7230 b811 6 11 00 701lA 7tl22 bll VTII01 0000 15bllltl -11551 -6000 toOOO 10 bull 0 0(1 10ono InOOO toOOO 10000 no VSERIIT 00(10 14917 2RI 1IIB7 II 3amp2 1I9QB 5011amp 51130 5705 638 272 VGW 0000 CI(l1I 10110 loqua 15 Q7amp 11722 b500 ~~2amp bamp13 804l 277 YCIIMST oono 11022 111953 2a705 24lt)b -03C1a 211gt0 ~63t 51111 1n2 278 GDPFC nooo 177altl 1151 1~o711 f~amp70 amp7115 bIIl a31 b 611(i 711

GOPFC AV~ II-YR GR bullbull FOQ ~flfCTFD PO nNlY (AVE gwawN AT FND nF II VP p~)

------__--------------------------------------------------------------shyUOA GR-AVa 000 0 0000 000(1 0000 0000 7(197 0000 0000 0000 ~7111

EXPFNDITUPE ON GDP CnN~TANT IQampb tolIllION OTNARS --------------------------------------__-----shy

317 TX9UR QbOOO lOIiton 115li7l 111321 ICjQClQ2 177lt)Cl7 l A7559 0271A 3053 ltab6al 5iA GOP 721600 IIUA80~ 1amp7730 ltlA~Cl37 107amp2115 1151H7 22Aamp11I 110Q5Cj lq051127 1517085 BCI NFY -1lno -Q200 -123I1b -15077 -111 121 -naSb middot2307 -10lt10 11 9135 -1325 It CI GNP 7~500 159~OO AiS3I1U Q710 10~207R 1137Q21 1lt=163(17 1000117 13lt)6292 150Q760 31 0 TTADT 16500 5bIOO 1100(13 106280 118u58 61111gt 1101112 ~n 50(1 81725 8623 32n GNV 7amp3000 A9bonn 903117 1I171t3 Q l1C05~amp 121111)21 12Qamp6a9 131153117 IIROO7 15C1b283nil GNS ISbOO 21)gt1100 Ptlt)Ot 277b8tl 2547Q] gtb~calgt 2I1U5QR 3011795 H6U6 5bQ7I1b 312 GNSPIJ 0000 171Ion IHQ70 21t(Ibamp 21I075 25tll 11 255 I IIb n~23 293002 31AQOO

- 16 shy

En soustrayant la consommation locale de la production totale on obtient les exportations de phosphates bruts Les exportations de petrole sont fondees sur la production du secteur (voir par 12)

30 Pour les exportations des autres produits agricoles une estimation externe est utilisee jusquen 1976 sur la base de previsions faites par Ie Ministeredu Plan par la suite on projette une augmentation a un taux de croissance de 25 par an de 1977 a 1980 et de 2 apres 1980 Ceci suppose une augmentation de loffrede produits agricoles sur Ie marche local et se compare au taux de croissance en termes reels denviron 3 par an pour la periode de 1965-72 Ces produits sont principalement des agrumes des dattes d~~ amandes et aut res fruits et legumes frais exposes a un marche tres compeshytitif du a la concurrence des autres pays europeens et mediterraneens

31 Selon Ie Plan les exportations de produits manufactures croitront de 455 millions de dinars en 1972 a 1168 millions de dinars en 1976 soit un taux de croissance composee de 265 Si on deduit les deux sous-categories principales produits chimiques (principalement les produits a base de phosshyphate) et textiles (principalement des produits finisy compris les chaussushyres) Ie taux de croissance des produits restants nest que de 119 La croissance rapide des exportations de produits chimiques et de textiles depend eVidemment de la realisation des investissements prevus dans ces secteurs Durant la periode du Plan nous avons calcule que Ie rapport entre laugmentashytion de valeur ajoutee et laugmentation des exportations serait de 176 pour les produdts chimiques de 184 pour les textiles et de 0551 pour les autres produits manufactures Etant donne quil a semble utile de pouvoir changer lallocation dinvestissements entre les secteurs dans Ie modele et que par consequent cela pourrait faire varier les exportations nous avons utilise lequation suivante pour projeter les exportations des produdts manufactures

XMAN =XMAN _ ~ YTEXT 184 + 176 YCHEM + 0551 YMANOT XFOODP t t l

Ou XMAN - exportations produdts manufactures YTEXT =valeur ajoutee textiles prix contants YCHEH == valeur ajoutee prodults chim1ques t prix constants YMANOT =valeur ajoutee aut res produi ts manufactures XFOODP =exportations produdts alimentaires

On suppose dans la ligne des estimations du Plan que les exportations des industries alimentaires augmenteront de 86 par an Ces produits ne represhysentent quune part minime des produdts manufactures exportes et consistent en vin sucre et produCts en boites

- 17 shy

32 Les exportations de biens sont donc la somme du petrole des phosshyphates de lhuile dolive des autres produits agricoles et des produits mashynufactures Lexportation de services autres que les services facteurs de production est divisee en deux groupes importants Ie tourisme et lea aut res services Les projections des recettes touristiques sont fondees sur la croisshysance projetee de la valeur ajoutee comme decrit au par 15 ci-dessus Ce taux de croissance est applique aux revenus 1972 convertis en prix courants en utilisant un indice projete des prix dexportation pour les services Les exportations des autres services refletent les estimations tunisiennes recentes jusquen 1975 Elles sont supposees augmenter de 65 par an jusquen 1985 ce qui represente Ie meme taux de croissance que celui utilise par Ie Plan pour la periode 1972-76 (vraisemblablement a prix constants) Pendant la peshyriode 1966-72 Ie taux de croissance aux prix courants etait denviron 8 (ou denviron 6 en termes reels) La majeure partie de la croissance dans ce secteur est due a la vente de services de transport qui a son tour est liee au tourisme

33 Les prix a lexportation ont subi des changements importants dans les annees recentes a la suite de laugmentation generale des prix et de linshyflation mondiale Les prix presentes dans Ie Tableau 6 resultent de lanalyse par la BIRD du commerce international des matieres premieres avec quelques ajustements pour la Tunisiemiddot Le prix nominal du petrole tunisien en 1980 est projete a 1220 dollars sur la base des projections de la BIRD pour les prix sur les marches mondiaux Ceci entratne que Ie prix reel sera inferieur au prix 1974 apres application dun indice des prix internationaux Le prix des phosphates est projete a 3380 dollars en comparaison de la projection officielshyIe de la BIRD de 53 dollars (75 BPL FAS Casablanca) La difference tient compte du fait que Ie phosphate tunisien est de qualite moindre Le prix de lhuile dolive resulte dun indice des prix projete pour lhuile de noix de coco et applique au prix de lhuile dolive en 1974

- 18 shy

Tableau 6 PRIX A LEXPORTATION

1973 1974 1975 1976 1977 1978 1980 -1985

Hui1e dolive $tonne 1149 1657 1476 1362 1430 1502 1656 2113

Autres produits agrico1es taux de croissance () 80 50 50 50 40 40 40 40

Phosphates $tonne 107 402 431 393 295 295 338 431

Petro1e 2Jut ($bari1- ) (dinarstonne)

39 142

104 375

93 335

97 350

103 373

109 393

122 442

172 620

Autres produits taux de croissance () 80 129 50 50 40 40 40 40

Services non faeshyteurs de producshytion tau de croissance () 102 100 50 50 50 40 40 40

Prix internashy 2 r

tionaux (indice~ 1000 1195 1340 1471 1596 1724 1983 2782

1 La projection est basee sur un prix de 1625 dollar par bari1 en 1966 2 Projection du 16 decembre 1974

F Importations

34 Les importations sont projetees sur 1a base de categories types duti1isation finale a lexception des importations de produits alimentaires qui sont iso1ees parmi 1es importations de biens de consommation Les cinq classes sont 1es biens intermediaires 1es biens dequipement 1es carbushyrants 1es biens de consommation et 1es produits alimentaires Les equations de demande pour chaque groupe ont ete ca1cu1ees en uti1isant des correlations sur des donnees couvrant 1a periode 1960-72 Pour 1es produits intermediaires une ventilation a ete faite par 1a suite afin de separer 1es matieres textiles (liees a lindustrie du textile) des autres biens intermediaires (lies eux a 1a production manufacturiere non textile) Les equations pour ces groupes se presentent comme suit

- 19 shy

-2MITEXT -0033 0783 YTEXT R 0929 DI-J - 153= shy= ~lIOTH 3157 ~ 1058 YMANXT R = 0724 DW 180=

-2 =

-= -

Ou HITEXT importations produits textiles intermediaires

MIOTH - importations autres produits intermediaires YTEXT valeur ajoutee textiles YHANXT =valeur ajoutee manufactures textiles exc1us

En ce qui concerne 1es biens dequipement on a pense quil serait bon de poushyvoir iso1er leffet sur la balance des paiements des differents modeles dinshyvestissements sectorie1s On sait a priori que les investissements dans Ie secteur manufacturier par e~mple auront une composante plus e1evee de biens dequipement importes quun investissement en agriculture De plus une corshyrelation investissement fixebiens dequipement donne un coefficient plutot bas (0420)

-2HCAP 1475 ~ 04262 IF 0940 m-J 117R = -== (1317)

Ou MCAP -- importations biens d equipement IF = inves tissement fixe brut

Malheureusement il ny a aucune information sur la part dimportation dans linvestisseruent par secteur Nous avons done divise 1investissement en trois categories II investissements comportant une part d equipement importe imshyportante 12 i ~ves tissements dont 1a part est faib1e et 13 investisseshylOOnts dont la pact est moyenne Les elements entrant dans chaque classe ont ete choisis a priori et nous avons procede par approximations successives avant dobtenir lallocation finale entre les trois groupes Lequation finale pour les biens dequipement importes pour les trois groupes est la suivante

-2MeAP = -1205 06740 II ~ 02149 12 ~ 03841 13 R 0978 DW - 199 (1059) (212) (470)

Ou 11 - investissement fixe manufacture petro1e energie et mines 12 =investissement fixe agriculture gouvernement et autres services 13 = investissement fixe tourisme transports et communications

35 Les coefficients finaux semblent raisonnahlas Ie groupe fort comshyporte une part dimportation de 67 Ie groupe faib 1 c une part de 22 ~ et Ie groupe moyen une part de 38 Bien qu il soit posgible que la multicolineashyrite ait cree une dis torsion des coefficients par rapport a leur valeur ree11e cependant les resultats correspondent a ce qui est previsible

- 20 shy

36 Les importations de produits alimentaires sont supposes etre positi shyvement corrcHes aux depenses de consommation privee et a lindice des prix relatii et negativement correlees a la production agricole Lequation est la suivante

H1OO]) =-2999 ~ 4939 RPIFOOD i 00866 PC - 03073 YAG _1 (361) (345) (381) E~ = 0875 DW = 202 (1962-71)

Lindice des prix relatif pour lalimentation est defini comme Ie quotient de lindice des prix de gros par Ie coefficient de deflation des prix implicite pour les importations Lajustement de lequation est tout a fait satisfaisant et les signes ont tous la bonne direction On sait cependant que durant la period~ ou cette equation a etc calculee Ie controle des importations par Ie gouvernement a tenu tIDe place importante dans la determination du niveau des importations des prodults alimentaires meme si lon ne peut pas en tenir compte dans lequation On pense qull y aura tIDe limite a 1a reduction des importations de produi ts alimentaires dans I avenir en raison des problemes politiques que poseraient des importations stagnantes de produits alimentaires dans Ie cas de mauvaises recoltes par exemple

37 Le controle des importations pourra aussi affecter les autres equashytions et on peut douter de la possibilite dutiliser les donnees pour calculer les fonctions de demande dimportation En fait par Ie passe les niveaux dimportation de biens dequipement et de biens intermediaires ant determine les niveaux dinvestissement et de production industrielle Les variables independantes et dependantes ont ete simplement interverties dans chaque equashytion afin que Ie modele puisse determiner Ie niveau necessaire dimportations pour chaque niveau dinvestissement et de production industrielle En dautres termes bien que les equations de correlation puissent conduire a inverser les relations de causalite elles refletent neanmoins Ie rapport etroit entre les variables

38 On na pas essaye de degager une correlation pour les importations de biens de consommation etant donne que ces importations sont plus diversi shyfiees et pas directement liees aux depenses de consommation Le rapport des importations de biens de consommation aux depenses de consommation privee toshytales est indique dans Ie tableau ci-dessous

- 21 -

Tableau 4 CONSOIlllATION PRIVEE ET UIPORTATIONS DE OONSOtlNATION (1961-1972)

(en millions de dinars prix 1966)

DE BIENS

Annee Consommation

privee

Biens de consommation

_ i1P0rtes Rapport

1961 1962 1963 1964 1965 1966 1967 1968 1969 1970 1971 1972

3242 3141 3560 35 3 y 7 3813 3757 3847 3844 4207 4389 4918 5598

287 300 261 219 209 219 179 218 2l5 257 315 31S

89 96 76 74 58 56is 7

46 5shy49 52 56

Le maximum est atteint en 1962 annee pour 1aque11e 1es biens de consQnmlation representent 96 i de 1a consommation prlvee Apres la mise en place de L~)shy

troles a 1 t importation a conduit a une diminution progre~sive du rapport jusshyqua ce qui1 atteigne son point Ie plus bas (46 ) en 1968 Depuis Ie rapshyport a progressivement remonte en particulier durant ces quelques dernicres annees ou 1es recettes dues au commerce exterieur ayant augmente i1 a ete F~ssib1e dfassouplir Ie regime des importations En 1972 Ie rapport depenses importations etait de 56 en hausse par rapport aux 52 i de 1 annee prfceshydente

39 Le niveau des importations de biens de consommation constitue une variable de politjque sujette dans certaines limites aux decisions du gouvershynement concernant 1a liberalisation des importations Dans ces projections on a s~ppos~ quune ~~ndance progressive vers 1a lib~rallsation se poursuivrait [ornpte tenll des revenuC dexportatJon plus cleves et de Iaugmentation des reshyserves Le coefficilnt importations de biens de consommationconsommation prishyvee augmentera selon 1a projection de 1a valeur r~el1e de 5 en 1973 a 65 en 1976 et se maintiendra au niveau de 65 ~~ enswte Etant donn~ que 1a croisshysance rapid projetee pour I economie entra1ne une augmentation de 1a producshytion locale de biens de consommation cn a suppose que Ie toefficient natteinshydra pas Ie n ivlw maximl de 96 observe precedemlent

40 Les importat ions de carburants (petro1e brut compris) sont basees sur des projections faites par Ie Gouvernement tunisien Pour la periode a1shylant jusquen 1980 on a consid6r6 que 1es importations de carburants pourshyraient etre maintenues a un niv~au pratiquement constant etant donne que la

- 22 shy

construction dune nouvelle raffinerie permettra une substitution aux imporshytations supplementaire et un accroissement des exportations de produits peshytroliers Toutefois on a projete quau dela de 1980 les volumes dtimporshytations augmenteraient en fonction de la croissance de la consommation locale selon les indications du Tableau 2

41 Les importations de services nentrant pas comme facteurs de producshytion sont projetees avec une equation de correlation qui les relie tout simshyplement au PIB total

MSER =-0623 ~ 0084 GDP (932 )

Ou 11SER =importations services non facteurs de production GDP =produi t interieur brut aux prix de marche

Les importations totales de biens et de services non facteurs de production sont tout simplement la somme des biens intermediaires des biens de consommashytion des biens dequipement des carburants des produits alimentaires et des services

G Consommation et epargne

42 Les estimations des depenses de consommation et de lepargne sont faites separement pour Ie secteur prive et Ie secteur public Les depenses de consommation privees sont evaluees en utilisant une fonction de consommation liee au revenu national brut Le revenu national brut nest autre que Ie proshyduit national brut (PNB) prix constants ajuste en fonction des tetmes de lechange et Ie PNB est egal au PIB aux prix de marche plus les revenus nets provenant de letranger Lajustement des termes de lechange est necessaire de maniere a transformer les exportations a prix constants en series ajustees d exportations qui re fletent Ie pouvoir d achat en produi ts importes des exporshytations Cela sobtient en divisant les exportations par lindice des prix a limportation et en soustrayant les exportations a prix constants

43 Pour evaluer les depenses de consommation privee a prix constants on a essaye dajuster une fonction de consommation de Friedmanite dans lashyquelle une estimation des elements permanents et transitoires d~revenu sont isoles avec pour hypothese que Ie revenu permanent seul compte- Apres plushysieurs essais avec differentes mesures du revenu permanent on a toutefois trouve que Ie revenu avec un retard dun an donnait Ie meilleur resultat Lequation de correlation se presente comme suit

Pour une discussion de lapplication de la methode du revenu permanent aux1 pays en voie de developpement voir R F 1ikesell et J E Zinser La nature de 1a fonction depargne dans les pays en voie de developpement Etude de la 1itterature theorique et empirique Journal de litterature economique 1973 p 1111

- 23 shy

PC =6870 ~ 0581 GNY _ ~ 03857 (GNY - GNY _ )t l t t l(1121) (342)

-2R =097~ DW =228

Ou PC - depenses de consommation privee en dinars constants 1966 GNY = revenu national brut

44 La consommation de ladministration de meme que les depenses coushyrantes 4e ladministration augmentent a un taux de croissance deduit des comptes du secteur administration dans les comptes nationaux (Bien que la valeur ajoutee et les depenses de consommation et courantes dans Ie secteur de ladministration soient des concepts legerement differents nous pensons qul elles augmentent parallelement) Llepargne de ll administration est evaluee en soustrayant les depenses courantes des revenus courants Les revenus coushyrants sont evalues en utilisant deux equations generales une pour les impots directs et autres revenus et lautre pour les impots indirects Les impots directs et autres revenus sont tout simplement lies au PIB alors que les i pots directs sont lies aux importations (aux prix courants) Trois aut res vashyriables ont ete introduites pour tenir compte de leffet des changements de taux de limpot en 1965 1966 1968 et 1969 Les revenus courants ainsi evashylues sont alors ajustes (en utilisant Ie coefficient de deflation implicite pour Ie PIB total) pour obtenir les revenus courants a prix constants

Les equations de correlation pour 1es impots sont

-2INDTX =4559 + 04297 MB~ 01566 D68 R =0929 DW =153 (1597) (580)

DTXOTH - 4990 + 00744 GDPIt

+ 6205 D66 ~ 7545 D 65 + 1505 D69 (846) (222) (256) (522)

2-R =0 992 DW = 309

ou INDTX = taxes indirectes DTXOTH =taxes directes et autres Mit =importations biens et services non facteurs prix courants GDP~ =PIB aux prix courants D 65 =variable ayant une valeur deg jusquen 1964 1 par 1a suite D 66 D 68 D 69 =identique a ci-dessus pour 1966 1968 et 1969

Les revenus a prix constants (CURREV) sont a10rs definis ainsi

CURREV =(INDTX + DTXOTH)IPD

ou IPD =coefficient de deflation des prix imp1icite pour Ie PIB 1966 =100

- 24 shy

45 Lepargne nationale brute de ladministration (GNSPUB) est egale aux revenus moins les depenses alors que lepargne interieure brute totale est egale au PIB moins la consommation privee et moins la consommation puhli shyque La difference entre lepargne nationale brute et lepargne interieure brute est egale aux revenus nets des facteurs de production et aux transferts courants nets

46 Le deficit en ressources est la difference entre les importations et les exportations de biens et de services nentrant pas comme facteurs de production qui par definition doit etre egale a la difference entre leparshygoe et linvestissement Legalite entre ces deux differences est assuree par les variations de stocks celles-ci sont definies comme suit

OSTK =GOP - PC - GC - IF + M - X

soit OSTK =M - X - S - IF

ou OSTK = variations de stocks GC = consommation de ladministration H = importations biens et services non facteurs X exportations biens et services non facteurs= IF - investissement fixe brut total S epargne interieure brute=

A long terme on pourrait esperer que OSTK devienne faible et positif lorsque les stocks augmentent avec le niveau general de la demande Si ce nest pas le cas cela indique quune autre variable devrait etre changee afin de corshyriger le systeme

H Balance des paiements

47 La balance des paiements est projetee en dollars EU courants Les exportations aux prix courants proviennent des series projefes en dinars coushyrants en utilisant le taux de change de 227 dollarsdinar- Les importashytions sont converties a partir des importations a prix constants en importashytions aux prix courants en utilisant deux indices de prix (1966 =100) un pour les produits et lautre pour les services (voir Tableau 8) Les transshyferts courants nets linvestissement etranger direct les dons et les autres revenus des facteurs proviennent des projections du Ministere du Plan jusquen 1976 et prolongees jusquen 1985 Linteret sur la dette publique comprend linteret sur la dette existante base sur les evaluations de la Banque plus linteret sur les nouveaux engagements estime en utilisant le programme de proshyjections BSIML Les autres interets consistent en faibles montants re~us sur les reserves et des paiements sur la dette privee (la dette publique est definie comme la dette due par les organismes publics ou garantie par eux Seule la dette privee non garantie est consideree comme privee)

1 Pour 1972 le taux de 208 dollarsdinar a ete utilise

- 25 shy

Tableau 8 PRIX A LLMPORTATION

1973 1974 1975 1976 1977 1978 1980 1985

(Taux de croissance annuels en ~)

Biens 175 300 80 70 55 50 50 40 Services 00 160 60 55 50 50 50 40

48 Les transferts des travailleurs emigres ont ete projetes a un taux plus faible que precedemment compte tenu de la baisse prevue du taux dimmishygration net vers lEurope Une telle projection resulte egalement du ralenshytissement economique prevu en Europe a la suite de la crise de lenergie et des reglements et restrictions supplementaires sur les travailleurs etrangers Les transferts de salaires jusquen 1976 constituent une estimation recente du budget economique du gouvernement Pour les annees suivantes Ie modele utilise un facteur dinflation annuel de 5 plus une augmentation annuelle des salaires reels de 5 et suppose quil ny aura pas de variation nette dans la main-doeuvre expatriee

49 Le revenu des investissements directs est evalue a partir de deux hypotheses a Ie revenu provenant du secteur petrolier selevera a environ 10 des recettes dexportation du petrole et b Ie revenu sur linvestisseshyment des secteurs non petroliers est lie au niveau de capital etranger implishycite qui procure un rendement de 8 Le revenu des investissements directs en 1972 etait denviron 25 millions de dollars avec 13 millions de dollars provenant des recettes petroli(~res soi t par consequent une estimation de 150 millions de dollars pour Ie capital a la fin de 1971 Le capital a la fin de 1972 est evalue en amortissant Ie capital 1971 a laide dun taux de 3 et en ajoutant les investissements directs effectues en 1972 Etant donne que Ie revenu sur investissements paye en 1973 est engendre par Ie capital 1972 il y a un decalage de deux ans entre linvestissement et les revenus qui en reshysultent

I ~ts de capitaux et variations des reserves

50 Diverses hypotheses concernant les engagements de nouveaux flux de capitaux etrangers pour des prets publics ou publiquement garantis sont faites de maniere independante Dune faton generale elles supposent une continuashytion des niveaux dengagements existants jusquen 1976 puis une legere augshymentation par la suite Une hypothese sur Ie rythme des tirages est ensuite appliquee aux engagements estimes pour obtenir les nouveaux tirages Les hyshypotheses de tirage pour les donneurs bilateraux sont basees sur lexperience passee pour la Tunisie lors de la periode 1966-68 alors que celles pour la BIRD et 1IDA sont basees sur 1experience passee de la Banque et de lIDA dans Ie monde entier Pour les credits finanCiers nous utilisons un taux 40-40-15-5 base sur une analyse pour differents pays qui semble valide pour la Tunisie alors que les credits-fournisseurs sont supposes etre debourses dans lannee dengagement

- 26 shy

51 Etant donne 1es termes des nouveaux emprunts Ie programme BSIML a ete utilise pour ca1cu1er lamortissement Lamortissement total et 1es deshyboursements nets sont a10rs ca1cu1es apres combinaison avec 1es paiements damortissement en cours bases sur 1es statistiques de 1a dette preparees par 1a BIRD Lequi1ibre entre Ie compte courant de 1a balance des paiements et Ie compte de capital est maintenu par 1es variations de reserves Le rapport entre 1es reserves eet 1es importations de biens aux prix courants a ete calcushyIe et on suppose que 1es reserves ne diminueront pas en dessous de 25 des importations (trois mois) Au cas ou ce1a se produirait 1es credits-fournisshyseurs seraient augmentes jusqua ce que Ie coefficient de reserve atteigne 025

Tableau 9 HYPOTHESES DE TIRAGE SUR LES PRETS (en pourcentage par an)

Annee Source 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

Banque Mondiale IDA Etats-Unis France AlIemagne Aut res Credits financiers

3 2

50 30 5

50 40

13 12 25 30 10 25 40

20 19 10 10 20 10 15

20 16

5 10 15

5 5

17 15

5 10 15

5

12 13

5 10 15

5

6 10

10

4 7

10

3 4

2 2

Tableau 10 HYPOTHESES SUR LES

Interets Maturite Source () (annees)

BIRD 725 25 IDA 075 50 Al1emagne (RFA) 250 25 France 550 10 Ita1ie 550 12 Canada 00 40 Etats-Unis 30 35 Pays de l Est 25 8 Autres bi1ateraux 35 20 BAD 50 20 Credits financiers 80 10 Credits fournisseurs 90 7

CONDITIONS DE PRET

Periode de grace (annees)

5 10

8 1 4

10 10

1 5 1 3 1

- 27 shy

J Monnaie et prix

52 Le niveau des prix est determine pour leconomie dans son ensemble par une equation liant Ie coefficient de deflation des prix implicite pour Ie PIB (IPD) a la masse monetaire (MS2 - qui comprend la quasi-monnaie) et a la production reelle Lequation est definie sous une forme logarithmique comme suit

-2log IPD = -05871 log GDP + 06552 log HS2 + 02797 R =0953 Dtf - 194 (263) (525)

La masse monetaire est divisee en deux parties les avoirs etrangers nets et les autres credits locaux Les autorites financieres sont supposees etre a meme de conserver une croissance de la masse monetaire superieure de trois points de pourcentage au taux de crois6ance du PIB reel Les avoirs etrangers nets (reserves) proviennent de la balance des paiernents cest-A-dire que Ie credit local qui est ajuste pour les fonds de contrepartie les depots publics etc doit augrnenter a un taux de croissance suffisant pour permettre datteinshydre Ie taux de croissance necessaire de la masse monetaire

53 Etant donne les informations limitees sur les prix en Tunisie il na pas ete essaye dintroduire les effets des prix relatifs dans les equations sur les productions sectorielles Lutilisation des prix relatifs na pas ete significative dans les equations dimportations A lexception des produits alimentaires importes Le niveau general des prix a un effet direct sur les equations de revenus et de depenses de ladministration Etant donn~ que les revenus de ladministration sont en partie bases sur les importations qui ne sont que peu affectees par les changements des prix locaux les revenus de ladministration ont tendance A augmenter plus lentement que les depenses pushybliques durant une periode dinflation entrainant une diminution de lepargne publique et par suite une diminution de lepargne en general

54 Les pages suivantes fournissent un glossaire permettant d identifier les variables et un ensemble camplet dequations utilisees dans Ie modele De plus les resultats du modele pour Ie cas 1 qui utilise les hypotheses faibles et Ie cas 2 qui utilise les hypotheses fortes figurent en annexe

k Symboles

Variables agregees (en dinars constants 1966)

GDP Produit interieur brut aux prix de marche= GDPFC = Produit interieur brut au coOt des facteurs PC = Depenses de consommation privee GC - Depenses de consommation publique IF =Investissement fixe brut DSTK - Changement de stocks M =Importations biens et services courants (non facteurs)

=Exportations biens et services courants (non facteurs) GOY =Revenu interieur brut (GDP + TTADJ) X

- 28 shy

GNP Produit national brut= GNY Revenu national brut (GNP TTADJ)= NFY =Revenu net des facteurs de production NCT =Transferts courants nets TTADJ - Ajustement des termes de lechange-GDS =Epargne interieure brute (GDY - PC - CC) GNS Epargne natipnale brute (CDS NFY NCT)= Variables sectorielles

Y = Valeur ajoutee I ~ Investissement fixe ICOR =Coefficient marginal de capital AG = Agriculture AGNOL =Agriculture sans les olives AGOL = Agriculture olives seulement HIN = Hines ENER =Energie (petrole exclu) PET bull Petrole MAN = Manufactures FOODP = Industries alimentaires TEXT bull Textiles CHEM =Produits chimiques MANOT =Autres manufactures CONST = Construction et travaux publics TRC = Transports et telecommunications TRM =Tourisme GOV =Services administratifs SEROT = Autres services g - Taux de croissance exogene E =EmpIo (en miIIiers) P = Productivite (YE) V =Volume (en milliers de tonnes) PR = Production en volume (milliers de tonnes)

Exportations et importations (en prix constants 1966)

MITEXT MIOTH MINT MCPA MFOOD MCON MC MSER M XOLO XAG XPHOS XPET XOTH

- Importations produits intermediaires pour lindustrie textile =Importations autres intermediaires = Importations intermediaires total - Importations biens dequipement = Importations produits alimentaires = Importations biens de consommation non alimentaires = Importations biens total caf = Importations services courants non facteurs - Total importations de biens et services non facteurs - Exportations huile dolive - Exportations autres produits agricoles - Exportations phosphates - Exportations petrole brut - Exportations de biens autres

- 29 shy

XTPI1 - Recettes dexportation tourisme XOTSER =Recettes dexportation autres services

XSER = Exportations totales de services non facteurs X = Exportations totales de biens et services non facteurs V Volume des exportations en tonnes= XPI =Indice des prix a lexportation M-Elas =Elasticite des importations (par rapport au PIB) MGDP = Rapport des importations au PIB MPI Indicedes prix a limportation=

Monnaie prix et administration

DOMeR =Credit interieur ajuste RES =Avoirs exterieurs nets MS2 - Hasse monetaire (monnaie et quasi-monnaie) IPDEF = Coefficient de deflation implicite PIB GRIPD =Taux de croissance de IPD CURREY - Revenus courants de ladministration CUREXP =Depenses courantes de ladministration DTXOTH =Taxes directes et autres revenus INOTX = Taxes indirectes

Balance des paiements (en dollars EU courants)

EXPORT =Exportations biens et services non facteurs IMPORT _ Importations biens et services non facteurs RESEAL =Deficit en ressources NETINT = Paiements d I interets nets INTPUB Paiemcnts d I interet publicsltshy

INTOTH =Autres interets NETDII =Revenu dinvestissement direct net NETDFI =Investissement etranger direct net KSTK Capital etr=~-_ger

WRKRHT =Transferts de salaires des travailleurs emigres NETFSY =Revenu net des facteurs de production NE TOFY =Autres revenus nets des facteurs de production CAPGGL =Dons en capital et prets similaires a des dons DBTPUB =Tirages sur prets publics DBTOLT = Tirages SUT prets prives non garantis AMT =Paiements damortissement NET =Flux net de capital CHGRES =Variation des reserves RL - Niveau des reserves

- 30 shy

L Egqations du modele

YAGNOL = YAGNO~_lmiddot (1 + ga)

YAGOL = YAGOLt _1 bull (VOLOt

VOLOt

_1

)

YAG YAGOL + YAGNOL

JAG = donneurol

MIN YMlNt _1 (PRPHOStPRPHOSt_1 )

MIN donneurol

YPET = donn~

IPET = donn~

YENER = -259 + 243 MAN

JENER = 80 YENER bull (YENERYENERt_1 - 10)

YFOODP 3156 + 031PC + 436 YAGOL

IFOODP donne

ITEXT = donn~

YTEXT 120 bull (60 ITEXTt _1 + 30 ITEXT t

_2

+ 10 ITEXT t

_ 3

) + YTEXT t

_ 1

ICHEM = dann~

YCHEM == 130 (42 ICHE~_l + 42 ICHEMt _2 + 16 ICHEM t

_3

) + YCHEI_l

MANDT = donn~

MANOT 135 bull (49 IMANOTt _1 + 37 IMANOTt _2 + 14 IMANOT t

_ 3

) + YMANOT t

_ 1

YCONST = 159 n + 470 I2 + 202 13

IMAN IFOODP + TEXT + ICHEM + lMANOT

YMAN YFOODP + YTEXT + YCHEM + MANDT

n MAN + IPET + JENER + DUN

I2 = IGOV + IAG + ISERDT

13 = ITRC + ITRM

YTBC = -520 + 0921 GDPFC

ITRC = 60 bull YTRCt bull (YTRCt

YTRCt

_1

- 10)

ITRC = (ITRC + ITRC _ + ITRC _ )30t t t 1 t 2

- 31 shy

YTRM = YTRM _ (1 + gtrm)t 1

ITRM = donne

YSEROT = 2884 + 3267 PC

ISEROT 30 YSEROT bull (YSEROT YSEROT _ - 10)t t t 1

ISEROT = (ISEROT + ISEROT _ + ISEROTt _2)30t t t 1

YGOV = 860 + 5098 CURREV _t 1

IGOV donne

GDPFC YAG + YMIN + YPET + YENER + YMAN + YCONST + YTRC + YTampf + YSEROT + YGOV

IF = lAG + IMlN + IPET + IENER + MAN + ICONST + ITRC + ITRM + ISEROT + IDOV

MCAP = -1205 + 6740 Il + 2149 I2 + 3841 I3

MITEXT = - 033 + 783 YTEXT

YMANXT = MAN - YTEXT

MIOTH = 3157 + 1059 YMANXT

MINT = MITEXT + MIOTH

MFOOD -2999 - 3073 YAG + 0866 PC + 4939 RPIFOao

MFUEL = donne

MCON oC bull PC

cL = donne

MSER -623 + 084 GDP

MPISER MPISERt_1 bull (1 + gmps)

M3ER MSER MPISER

MG MCAP + MINT + MFOOD + MFUEL + MCON

MGFOB = MG 921

MPIG = MPIGt 1 bull (1 + g ) - mpg

MG = MGFOB MPIG

M = l-flER + MGFOB

M = MSER + MG

MPI = MM

DSTK = GDP - PC - GC - IF - X + M

- 32 shy

I

log IPD

TXSUB

GDP

lRDTX

CURREV

CUREXP

GC

MS2

DOMCR

GNP

GNY

PC

C

GDS

GNS

GNSPUB

GNSPRI

XOLO

XVOLO

XAG

XPROS

XVPHOS

PRPHOS

XPET

VPET

== IT + DSTK

= -5811 log GDP + 655 log MS2 + 2191

= 88 INDTXIPD

= GDPFC + TXSUB

(YGOV YGOV _ - 10)t t 1

== 3319 + 0144 GDP

2022 + 430 bull M

== (DTXOOR + INDT)IPD

= CUREXPt

_1 bull (1 + gg)

== GC _1 bull (1 + gg)t

= MS2 _ middot (GDPGDP _ + 04)t 1 t 1

== DOMCRt_l (GDPGDP _ -1 bull 15 + 1)t 1

= GDP + NFY

== GNP + TTADJ

= 6810 + 581 GNYt _ + 3851 (GNY - GNY )1 t t-1

= GC + PC

== GDP - C + TTADJ

== GDS + NFY + NCT

== CURREV - CUREXP

GNS - GNSPUB

= XVOLO 329

== donne

= XAGt _ bullmiddot (1 + gxag)1

== XVPROS bull 535

= PRPHOS - (23 + 1l44 YCHEM)

dorme

= XVPET 10

donne

- 33 shy

XMAN = XMAN + 184 d YTEXT + 176 ~ YCHEM + 551 j MANOT + ~ XFOODPt _1

XFOODP = XFOODPt _1 (1086)

XG XOLO + XAG + XPHOS + XPET + XMAN

XTRM = XTRl_1 (1 +gtrm)

XOTSER = XOTSER _ bull (1 + g )t 1 xs

XSER = XTEU1 + XOTSER

x = XSER + XG

XP IOLO = donn a

XOLO = XOLO XPIOLO

XPIH = donna

XPHOS XPHOS XPIPH

XPlPET = donne

XPET = XPET XPIPET

XPIOTH = donne

XMAN XMAN XPIOTH

XPlAG donne

XAG XAG XP lAG

XG = XOL0 + XAG + XPHOS + XPET + XMAN

XPISER = XPISER (1 + gmps)t _1

XSER-l(- XSER bull XP LSER

XPI = (XG + XSER)X

TTADJ = (XG-MPI) - XG

XADJ X + TTADJ

XGADJ = XG + TTADJ

EXCHR donne

EXPORT = (XG + XSER) EXCHR

IMPORT = Mgt EXCHR

RESBAL EXPORT - TI1PORT

- 34 shy

INTPOB bull calcul~ par Ie programme

NETDII = 08 KSTK + 10 XPETt

NETDFI = donn~

KSTKt = 91 KSTK + NETDFl _t _1 t 1

INTOTH donne

NETINT = INTPUB + INTOTH

NETOFY = donne

donneWRKRMT =

NETFSY = NETINT + NETOFY + WRKRMT + NETDII

donneNETTRN =

CAPGGL = donne

CURBAL = RESBAL + NETFSY + NETTRN

donnemiddotDBTPUB =

DBTOLT = donne

AMTPUB = calcule

AMTOLT = calcul~

NETPUB = DBTPUB - AMTPUP

NETOLT = DBTOLT - AMTOLT

CHGRES = - (CURBAL + NETDFI + CAPGGL + DBTPUB + DBTOLT)

RL = RLt _ - CHGRES1

RLM = RLM

IF RLM ~ 25

DBTPUB = DBTPUB + (25 M - RL)

- 35 -

Emploi

EAG 25 ~ YAG + EAGt _l

EMIN donn~

YENPET YPET + YENER

EENPET 09 L1 YENPET + EENPETt _l

EFFODP = l) Ll YFOODP + EFOODPt_l

ETEXT 154 ~ YTEXT + ETEXTt _1

ECHEM = 11 J YCHEM + ECHEMt _1

EMANOT 45 LJ YMANOT + EMANOTt_l

EMAN EFOODP + ETEXT + ECHEM + EMANOT

ECONST 64 Ll YCONST + ECONSTt _1

ETRC 10 L1 YTRC + ETRCt_l

ETRM =65 L1 YTIU1 + ETRMt-l

ESEROT 19 L1 YSEROT + ESEROTt _1

EGOV 84 L1 YGOV + EGOVt-l

E~T EARTt_l bull 102

ETOT EAG + EMIN + EENPET + EMAN + ECONST + ETRC + ETRl1 + ESEROT + EGOV + EART

Productivite isme

pour Ie l secteur

p = YE1 1 1

DIAGRAMME DES FLUX DU MODELE DE CROISSANLE

DONNEES ENTREES

LEXQUE

y 1 Y 2 Valeur agoutee par secteur

1 2 I nvestissement par secteur E - Emploi

G DP Produit I nterieur brut I CO R Coefficient marginal de capital

1 F - I nvestissement fixe total M - Importations

x shyRG shyG R GC shyPC

C ASTK

Exportations Deficit en Ressources Recettes de lEtat Consommation publique Consommation privee Consommation totale Variation des stocks

World Bank-8122IR

-----------------------------------------------

- 37 -

TUIISIA(RIJIl ) lnw GRniNTH

IQ71 ten 2 IQ73 IQ7a IQ75 IQ76 IQ77 lQ78 IQQ lQ8n

SEC~~PAl RRFAK~OW~ OF valUE ADnEn fCONqTANT I Q~II lll IIIN (toUR) -_------------------_-------------------------------------shy

211- VAGNrll 1002nn 12110 0 P2311 127(103 n~2Q2 137tfl3 la23QQ la7383 1lt2541 157B8n ~a7 VAGOl 1gt800 H son 12~QR tAlgtbQ In275 tllQ IQ5nQ Ill 5IH 21304 222B 2aA VAG 11b000 151I00 illl70Q aA7 HlA567 151o5 -IQ07 11I77(Q t738a5 180111~

25~ VFODDP aQOO lll200 2b8BI 31711Q 32blgtb lllQb7 ~6b76 3R56b an~4b In04n 5Q YTFXT 11200 t3Qon 1~lCjC IQqC 2112l 0 2QCjas l53CO a I bull bOC 48l55 )75lt 2b VC IltIE 101 bbiIO 7lOn 9IIIIQ 11A13 gt021 17 517 IAA5A IQ1I42 2t0~9 2i6ao 2~3 vMAlIInT IfIQ(lO 2~7(n b(IIFI tQ orll ~2803 2aQ 1I~lIb IIIICI 55 an h3411o 2~5 VtolAlII 100 7QIgton 7 11 703 Q~11fi 0117211 lIC1HII 1332lo IIA1I07 155113 IAII921 50 VIo1IN 11bOO 1111(1) 12110 13lt3C1 nQlb 15HR 17a20 IA 11 t8813 20S 252 VPET 2gt500 2CjIon 25000 25110 78QII 211 bCl7 ~15(10 nol~ 311a 1l6 3511811 2511 VENER IlOO 111500 16lt35 IQAOCI 728Q 2b4011 297115 nan 376 a23ab 266 VTRC qqOO iQII00 amp2700 721151 7lt11112 IIIIQ07 Qn701 Qfgt1I6C1 l nl6 Qb 111807 2ampB HRM bOO 3031)0 bAOO 51C1 27711 30B2 3351 36A811 110572 aa62lt1 7n VSERClT IAS700 213400 19II()O 2411~O7 b50ib nR30~ 2Q4CiP ~nRn 326050 ~algt1I7t 272 YGOV 911700 100200 tl01I00 12IIA 14050 5aq~Q tblla711 17537~ IA70AO 20212lt ~77 VCIINST 1)991)0 55a1)0 b5ClOO A2180 AUltl2 85QOn II~ 2M IICIIIOI QII652 1015511 27 GDgtFC ~HbOO 7113700 72Cj7 Anllb Qln213 Q71lAn Inllt75 11()A237 lIPlH 1210437

5fCTIIlIAl BIEAIlt OOIlli elF VALliE AIHlfrl GlnIllTH lATES

ab YAG~Ol noon 2011511 1000 IInoo a n no qoon Json 5500 3500 3500 2117 VAGOl Ot)on 9C13b7 -nObll2 snt79 -121121 11170b a50n 1IlOO 1I5nO 115011 ae VAG 0000 11552 -It711 I1I7 t 8117 51 B ~bI9 62n 3b22 3623

~56 YFtlOOP 0000 Hlll9 -21aOI IA183 2A1a 7oal a1I89 5 I 52 53C15 588Q 25Q YTEXT oono 2~t07 17~~2 11110 236sa gt1lt11- lQ6I1R t7 b911 tb22a 15303 2ampt VC~EM 0000 tAIA 21131 2502~ 27212 IbCj61i 7bB 52111 6llIb 745 2amp5 YIANOT 0000 2597 97A2 IIIIbll n1l1 nb7lt 1356 t ll 21a tll1I2a 11111117 265 YMAN nooo 2Q221 -1127 t7122 13bla 13Q3 116bO II5Q2 tl5qb 11 706 250 YMIN 0000 17211 2bA 9321 52~J 1gt000 11111 lInOO 58IIb Q25Q 252 VPET 0000 Q7A7 3101 oa5lt1 110QO 287E1 lt1767 6b81) b25 28C19 254 VENER 0000 Qllall 14051 lQ1I011 15393 tlil0 1280a 382 12113Q 1212 Ob6 VTQC 0000 211j1lC aAIIltI 15551 ltI2Ql 7230 b811 6 11 00 701lA 7tl22 bll VTII01 0000 15bllltl -11551 -6000 toOOO 10 bull 0 0(1 10ono InOOO toOOO 10000 no VSERIIT 00(10 14917 2RI 1IIB7 II 3amp2 1I9QB 5011amp 51130 5705 638 272 VGW 0000 CI(l1I 10110 loqua 15 Q7amp 11722 b500 ~~2amp bamp13 804l 277 YCIIMST oono 11022 111953 2a705 24lt)b -03C1a 211gt0 ~63t 51111 1n2 278 GDPFC nooo 177altl 1151 1~o711 f~amp70 amp7115 bIIl a31 b 611(i 711

GOPFC AV~ II-YR GR bullbull FOQ ~flfCTFD PO nNlY (AVE gwawN AT FND nF II VP p~)

------__--------------------------------------------------------------shyUOA GR-AVa 000 0 0000 000(1 0000 0000 7(197 0000 0000 0000 ~7111

EXPFNDITUPE ON GDP CnN~TANT IQampb tolIllION OTNARS --------------------------------------__-----shy

317 TX9UR QbOOO lOIiton 115li7l 111321 ICjQClQ2 177lt)Cl7 l A7559 0271A 3053 ltab6al 5iA GOP 721600 IIUA80~ 1amp7730 ltlA~Cl37 107amp2115 1151H7 22Aamp11I 110Q5Cj lq051127 1517085 BCI NFY -1lno -Q200 -123I1b -15077 -111 121 -naSb middot2307 -10lt10 11 9135 -1325 It CI GNP 7~500 159~OO AiS3I1U Q710 10~207R 1137Q21 1lt=163(17 1000117 13lt)6292 150Q760 31 0 TTADT 16500 5bIOO 1100(13 106280 118u58 61111gt 1101112 ~n 50(1 81725 8623 32n GNV 7amp3000 A9bonn 903117 1I171t3 Q l1C05~amp 121111)21 12Qamp6a9 131153117 IIROO7 15C1b283nil GNS ISbOO 21)gt1100 Ptlt)Ot 277b8tl 2547Q] gtb~calgt 2I1U5QR 3011795 H6U6 5bQ7I1b 312 GNSPIJ 0000 171Ion IHQ70 21t(Ibamp 21I075 25tll 11 255 I IIb n~23 293002 31AQOO

- 17 shy

32 Les exportations de biens sont donc la somme du petrole des phosshyphates de lhuile dolive des autres produits agricoles et des produits mashynufactures Lexportation de services autres que les services facteurs de production est divisee en deux groupes importants Ie tourisme et lea aut res services Les projections des recettes touristiques sont fondees sur la croisshysance projetee de la valeur ajoutee comme decrit au par 15 ci-dessus Ce taux de croissance est applique aux revenus 1972 convertis en prix courants en utilisant un indice projete des prix dexportation pour les services Les exportations des autres services refletent les estimations tunisiennes recentes jusquen 1975 Elles sont supposees augmenter de 65 par an jusquen 1985 ce qui represente Ie meme taux de croissance que celui utilise par Ie Plan pour la periode 1972-76 (vraisemblablement a prix constants) Pendant la peshyriode 1966-72 Ie taux de croissance aux prix courants etait denviron 8 (ou denviron 6 en termes reels) La majeure partie de la croissance dans ce secteur est due a la vente de services de transport qui a son tour est liee au tourisme

33 Les prix a lexportation ont subi des changements importants dans les annees recentes a la suite de laugmentation generale des prix et de linshyflation mondiale Les prix presentes dans Ie Tableau 6 resultent de lanalyse par la BIRD du commerce international des matieres premieres avec quelques ajustements pour la Tunisiemiddot Le prix nominal du petrole tunisien en 1980 est projete a 1220 dollars sur la base des projections de la BIRD pour les prix sur les marches mondiaux Ceci entratne que Ie prix reel sera inferieur au prix 1974 apres application dun indice des prix internationaux Le prix des phosphates est projete a 3380 dollars en comparaison de la projection officielshyIe de la BIRD de 53 dollars (75 BPL FAS Casablanca) La difference tient compte du fait que Ie phosphate tunisien est de qualite moindre Le prix de lhuile dolive resulte dun indice des prix projete pour lhuile de noix de coco et applique au prix de lhuile dolive en 1974

- 18 shy

Tableau 6 PRIX A LEXPORTATION

1973 1974 1975 1976 1977 1978 1980 -1985

Hui1e dolive $tonne 1149 1657 1476 1362 1430 1502 1656 2113

Autres produits agrico1es taux de croissance () 80 50 50 50 40 40 40 40

Phosphates $tonne 107 402 431 393 295 295 338 431

Petro1e 2Jut ($bari1- ) (dinarstonne)

39 142

104 375

93 335

97 350

103 373

109 393

122 442

172 620

Autres produits taux de croissance () 80 129 50 50 40 40 40 40

Services non faeshyteurs de producshytion tau de croissance () 102 100 50 50 50 40 40 40

Prix internashy 2 r

tionaux (indice~ 1000 1195 1340 1471 1596 1724 1983 2782

1 La projection est basee sur un prix de 1625 dollar par bari1 en 1966 2 Projection du 16 decembre 1974

F Importations

34 Les importations sont projetees sur 1a base de categories types duti1isation finale a lexception des importations de produits alimentaires qui sont iso1ees parmi 1es importations de biens de consommation Les cinq classes sont 1es biens intermediaires 1es biens dequipement 1es carbushyrants 1es biens de consommation et 1es produits alimentaires Les equations de demande pour chaque groupe ont ete ca1cu1ees en uti1isant des correlations sur des donnees couvrant 1a periode 1960-72 Pour 1es produits intermediaires une ventilation a ete faite par 1a suite afin de separer 1es matieres textiles (liees a lindustrie du textile) des autres biens intermediaires (lies eux a 1a production manufacturiere non textile) Les equations pour ces groupes se presentent comme suit

- 19 shy

-2MITEXT -0033 0783 YTEXT R 0929 DI-J - 153= shy= ~lIOTH 3157 ~ 1058 YMANXT R = 0724 DW 180=

-2 =

-= -

Ou HITEXT importations produits textiles intermediaires

MIOTH - importations autres produits intermediaires YTEXT valeur ajoutee textiles YHANXT =valeur ajoutee manufactures textiles exc1us

En ce qui concerne 1es biens dequipement on a pense quil serait bon de poushyvoir iso1er leffet sur la balance des paiements des differents modeles dinshyvestissements sectorie1s On sait a priori que les investissements dans Ie secteur manufacturier par e~mple auront une composante plus e1evee de biens dequipement importes quun investissement en agriculture De plus une corshyrelation investissement fixebiens dequipement donne un coefficient plutot bas (0420)

-2HCAP 1475 ~ 04262 IF 0940 m-J 117R = -== (1317)

Ou MCAP -- importations biens d equipement IF = inves tissement fixe brut

Malheureusement il ny a aucune information sur la part dimportation dans linvestisseruent par secteur Nous avons done divise 1investissement en trois categories II investissements comportant une part d equipement importe imshyportante 12 i ~ves tissements dont 1a part est faib1e et 13 investisseshylOOnts dont la pact est moyenne Les elements entrant dans chaque classe ont ete choisis a priori et nous avons procede par approximations successives avant dobtenir lallocation finale entre les trois groupes Lequation finale pour les biens dequipement importes pour les trois groupes est la suivante

-2MeAP = -1205 06740 II ~ 02149 12 ~ 03841 13 R 0978 DW - 199 (1059) (212) (470)

Ou 11 - investissement fixe manufacture petro1e energie et mines 12 =investissement fixe agriculture gouvernement et autres services 13 = investissement fixe tourisme transports et communications

35 Les coefficients finaux semblent raisonnahlas Ie groupe fort comshyporte une part dimportation de 67 Ie groupe faib 1 c une part de 22 ~ et Ie groupe moyen une part de 38 Bien qu il soit posgible que la multicolineashyrite ait cree une dis torsion des coefficients par rapport a leur valeur ree11e cependant les resultats correspondent a ce qui est previsible

- 20 shy

36 Les importations de produits alimentaires sont supposes etre positi shyvement corrcHes aux depenses de consommation privee et a lindice des prix relatii et negativement correlees a la production agricole Lequation est la suivante

H1OO]) =-2999 ~ 4939 RPIFOOD i 00866 PC - 03073 YAG _1 (361) (345) (381) E~ = 0875 DW = 202 (1962-71)

Lindice des prix relatif pour lalimentation est defini comme Ie quotient de lindice des prix de gros par Ie coefficient de deflation des prix implicite pour les importations Lajustement de lequation est tout a fait satisfaisant et les signes ont tous la bonne direction On sait cependant que durant la period~ ou cette equation a etc calculee Ie controle des importations par Ie gouvernement a tenu tIDe place importante dans la determination du niveau des importations des prodults alimentaires meme si lon ne peut pas en tenir compte dans lequation On pense qull y aura tIDe limite a 1a reduction des importations de produi ts alimentaires dans I avenir en raison des problemes politiques que poseraient des importations stagnantes de produits alimentaires dans Ie cas de mauvaises recoltes par exemple

37 Le controle des importations pourra aussi affecter les autres equashytions et on peut douter de la possibilite dutiliser les donnees pour calculer les fonctions de demande dimportation En fait par Ie passe les niveaux dimportation de biens dequipement et de biens intermediaires ant determine les niveaux dinvestissement et de production industrielle Les variables independantes et dependantes ont ete simplement interverties dans chaque equashytion afin que Ie modele puisse determiner Ie niveau necessaire dimportations pour chaque niveau dinvestissement et de production industrielle En dautres termes bien que les equations de correlation puissent conduire a inverser les relations de causalite elles refletent neanmoins Ie rapport etroit entre les variables

38 On na pas essaye de degager une correlation pour les importations de biens de consommation etant donne que ces importations sont plus diversi shyfiees et pas directement liees aux depenses de consommation Le rapport des importations de biens de consommation aux depenses de consommation privee toshytales est indique dans Ie tableau ci-dessous

- 21 -

Tableau 4 CONSOIlllATION PRIVEE ET UIPORTATIONS DE OONSOtlNATION (1961-1972)

(en millions de dinars prix 1966)

DE BIENS

Annee Consommation

privee

Biens de consommation

_ i1P0rtes Rapport

1961 1962 1963 1964 1965 1966 1967 1968 1969 1970 1971 1972

3242 3141 3560 35 3 y 7 3813 3757 3847 3844 4207 4389 4918 5598

287 300 261 219 209 219 179 218 2l5 257 315 31S

89 96 76 74 58 56is 7

46 5shy49 52 56

Le maximum est atteint en 1962 annee pour 1aque11e 1es biens de consQnmlation representent 96 i de 1a consommation prlvee Apres la mise en place de L~)shy

troles a 1 t importation a conduit a une diminution progre~sive du rapport jusshyqua ce qui1 atteigne son point Ie plus bas (46 ) en 1968 Depuis Ie rapshyport a progressivement remonte en particulier durant ces quelques dernicres annees ou 1es recettes dues au commerce exterieur ayant augmente i1 a ete F~ssib1e dfassouplir Ie regime des importations En 1972 Ie rapport depenses importations etait de 56 en hausse par rapport aux 52 i de 1 annee prfceshydente

39 Le niveau des importations de biens de consommation constitue une variable de politjque sujette dans certaines limites aux decisions du gouvershynement concernant 1a liberalisation des importations Dans ces projections on a s~ppos~ quune ~~ndance progressive vers 1a lib~rallsation se poursuivrait [ornpte tenll des revenuC dexportatJon plus cleves et de Iaugmentation des reshyserves Le coefficilnt importations de biens de consommationconsommation prishyvee augmentera selon 1a projection de 1a valeur r~el1e de 5 en 1973 a 65 en 1976 et se maintiendra au niveau de 65 ~~ enswte Etant donn~ que 1a croisshysance rapid projetee pour I economie entra1ne une augmentation de 1a producshytion locale de biens de consommation cn a suppose que Ie toefficient natteinshydra pas Ie n ivlw maximl de 96 observe precedemlent

40 Les importat ions de carburants (petro1e brut compris) sont basees sur des projections faites par Ie Gouvernement tunisien Pour la periode a1shylant jusquen 1980 on a consid6r6 que 1es importations de carburants pourshyraient etre maintenues a un niv~au pratiquement constant etant donne que la

- 22 shy

construction dune nouvelle raffinerie permettra une substitution aux imporshytations supplementaire et un accroissement des exportations de produits peshytroliers Toutefois on a projete quau dela de 1980 les volumes dtimporshytations augmenteraient en fonction de la croissance de la consommation locale selon les indications du Tableau 2

41 Les importations de services nentrant pas comme facteurs de producshytion sont projetees avec une equation de correlation qui les relie tout simshyplement au PIB total

MSER =-0623 ~ 0084 GDP (932 )

Ou 11SER =importations services non facteurs de production GDP =produi t interieur brut aux prix de marche

Les importations totales de biens et de services non facteurs de production sont tout simplement la somme des biens intermediaires des biens de consommashytion des biens dequipement des carburants des produits alimentaires et des services

G Consommation et epargne

42 Les estimations des depenses de consommation et de lepargne sont faites separement pour Ie secteur prive et Ie secteur public Les depenses de consommation privees sont evaluees en utilisant une fonction de consommation liee au revenu national brut Le revenu national brut nest autre que Ie proshyduit national brut (PNB) prix constants ajuste en fonction des tetmes de lechange et Ie PNB est egal au PIB aux prix de marche plus les revenus nets provenant de letranger Lajustement des termes de lechange est necessaire de maniere a transformer les exportations a prix constants en series ajustees d exportations qui re fletent Ie pouvoir d achat en produi ts importes des exporshytations Cela sobtient en divisant les exportations par lindice des prix a limportation et en soustrayant les exportations a prix constants

43 Pour evaluer les depenses de consommation privee a prix constants on a essaye dajuster une fonction de consommation de Friedmanite dans lashyquelle une estimation des elements permanents et transitoires d~revenu sont isoles avec pour hypothese que Ie revenu permanent seul compte- Apres plushysieurs essais avec differentes mesures du revenu permanent on a toutefois trouve que Ie revenu avec un retard dun an donnait Ie meilleur resultat Lequation de correlation se presente comme suit

Pour une discussion de lapplication de la methode du revenu permanent aux1 pays en voie de developpement voir R F 1ikesell et J E Zinser La nature de 1a fonction depargne dans les pays en voie de developpement Etude de la 1itterature theorique et empirique Journal de litterature economique 1973 p 1111

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PC =6870 ~ 0581 GNY _ ~ 03857 (GNY - GNY _ )t l t t l(1121) (342)

-2R =097~ DW =228

Ou PC - depenses de consommation privee en dinars constants 1966 GNY = revenu national brut

44 La consommation de ladministration de meme que les depenses coushyrantes 4e ladministration augmentent a un taux de croissance deduit des comptes du secteur administration dans les comptes nationaux (Bien que la valeur ajoutee et les depenses de consommation et courantes dans Ie secteur de ladministration soient des concepts legerement differents nous pensons qul elles augmentent parallelement) Llepargne de ll administration est evaluee en soustrayant les depenses courantes des revenus courants Les revenus coushyrants sont evalues en utilisant deux equations generales une pour les impots directs et autres revenus et lautre pour les impots indirects Les impots directs et autres revenus sont tout simplement lies au PIB alors que les i pots directs sont lies aux importations (aux prix courants) Trois aut res vashyriables ont ete introduites pour tenir compte de leffet des changements de taux de limpot en 1965 1966 1968 et 1969 Les revenus courants ainsi evashylues sont alors ajustes (en utilisant Ie coefficient de deflation implicite pour Ie PIB total) pour obtenir les revenus courants a prix constants

Les equations de correlation pour 1es impots sont

-2INDTX =4559 + 04297 MB~ 01566 D68 R =0929 DW =153 (1597) (580)

DTXOTH - 4990 + 00744 GDPIt

+ 6205 D66 ~ 7545 D 65 + 1505 D69 (846) (222) (256) (522)

2-R =0 992 DW = 309

ou INDTX = taxes indirectes DTXOTH =taxes directes et autres Mit =importations biens et services non facteurs prix courants GDP~ =PIB aux prix courants D 65 =variable ayant une valeur deg jusquen 1964 1 par 1a suite D 66 D 68 D 69 =identique a ci-dessus pour 1966 1968 et 1969

Les revenus a prix constants (CURREV) sont a10rs definis ainsi

CURREV =(INDTX + DTXOTH)IPD

ou IPD =coefficient de deflation des prix imp1icite pour Ie PIB 1966 =100

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45 Lepargne nationale brute de ladministration (GNSPUB) est egale aux revenus moins les depenses alors que lepargne interieure brute totale est egale au PIB moins la consommation privee et moins la consommation puhli shyque La difference entre lepargne nationale brute et lepargne interieure brute est egale aux revenus nets des facteurs de production et aux transferts courants nets

46 Le deficit en ressources est la difference entre les importations et les exportations de biens et de services nentrant pas comme facteurs de production qui par definition doit etre egale a la difference entre leparshygoe et linvestissement Legalite entre ces deux differences est assuree par les variations de stocks celles-ci sont definies comme suit

OSTK =GOP - PC - GC - IF + M - X

soit OSTK =M - X - S - IF

ou OSTK = variations de stocks GC = consommation de ladministration H = importations biens et services non facteurs X exportations biens et services non facteurs= IF - investissement fixe brut total S epargne interieure brute=

A long terme on pourrait esperer que OSTK devienne faible et positif lorsque les stocks augmentent avec le niveau general de la demande Si ce nest pas le cas cela indique quune autre variable devrait etre changee afin de corshyriger le systeme

H Balance des paiements

47 La balance des paiements est projetee en dollars EU courants Les exportations aux prix courants proviennent des series projefes en dinars coushyrants en utilisant le taux de change de 227 dollarsdinar- Les importashytions sont converties a partir des importations a prix constants en importashytions aux prix courants en utilisant deux indices de prix (1966 =100) un pour les produits et lautre pour les services (voir Tableau 8) Les transshyferts courants nets linvestissement etranger direct les dons et les autres revenus des facteurs proviennent des projections du Ministere du Plan jusquen 1976 et prolongees jusquen 1985 Linteret sur la dette publique comprend linteret sur la dette existante base sur les evaluations de la Banque plus linteret sur les nouveaux engagements estime en utilisant le programme de proshyjections BSIML Les autres interets consistent en faibles montants re~us sur les reserves et des paiements sur la dette privee (la dette publique est definie comme la dette due par les organismes publics ou garantie par eux Seule la dette privee non garantie est consideree comme privee)

1 Pour 1972 le taux de 208 dollarsdinar a ete utilise

- 25 shy

Tableau 8 PRIX A LLMPORTATION

1973 1974 1975 1976 1977 1978 1980 1985

(Taux de croissance annuels en ~)

Biens 175 300 80 70 55 50 50 40 Services 00 160 60 55 50 50 50 40

48 Les transferts des travailleurs emigres ont ete projetes a un taux plus faible que precedemment compte tenu de la baisse prevue du taux dimmishygration net vers lEurope Une telle projection resulte egalement du ralenshytissement economique prevu en Europe a la suite de la crise de lenergie et des reglements et restrictions supplementaires sur les travailleurs etrangers Les transferts de salaires jusquen 1976 constituent une estimation recente du budget economique du gouvernement Pour les annees suivantes Ie modele utilise un facteur dinflation annuel de 5 plus une augmentation annuelle des salaires reels de 5 et suppose quil ny aura pas de variation nette dans la main-doeuvre expatriee

49 Le revenu des investissements directs est evalue a partir de deux hypotheses a Ie revenu provenant du secteur petrolier selevera a environ 10 des recettes dexportation du petrole et b Ie revenu sur linvestisseshyment des secteurs non petroliers est lie au niveau de capital etranger implishycite qui procure un rendement de 8 Le revenu des investissements directs en 1972 etait denviron 25 millions de dollars avec 13 millions de dollars provenant des recettes petroli(~res soi t par consequent une estimation de 150 millions de dollars pour Ie capital a la fin de 1971 Le capital a la fin de 1972 est evalue en amortissant Ie capital 1971 a laide dun taux de 3 et en ajoutant les investissements directs effectues en 1972 Etant donne que Ie revenu sur investissements paye en 1973 est engendre par Ie capital 1972 il y a un decalage de deux ans entre linvestissement et les revenus qui en reshysultent

I ~ts de capitaux et variations des reserves

50 Diverses hypotheses concernant les engagements de nouveaux flux de capitaux etrangers pour des prets publics ou publiquement garantis sont faites de maniere independante Dune faton generale elles supposent une continuashytion des niveaux dengagements existants jusquen 1976 puis une legere augshymentation par la suite Une hypothese sur Ie rythme des tirages est ensuite appliquee aux engagements estimes pour obtenir les nouveaux tirages Les hyshypotheses de tirage pour les donneurs bilateraux sont basees sur lexperience passee pour la Tunisie lors de la periode 1966-68 alors que celles pour la BIRD et 1IDA sont basees sur 1experience passee de la Banque et de lIDA dans Ie monde entier Pour les credits finanCiers nous utilisons un taux 40-40-15-5 base sur une analyse pour differents pays qui semble valide pour la Tunisie alors que les credits-fournisseurs sont supposes etre debourses dans lannee dengagement

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51 Etant donne 1es termes des nouveaux emprunts Ie programme BSIML a ete utilise pour ca1cu1er lamortissement Lamortissement total et 1es deshyboursements nets sont a10rs ca1cu1es apres combinaison avec 1es paiements damortissement en cours bases sur 1es statistiques de 1a dette preparees par 1a BIRD Lequi1ibre entre Ie compte courant de 1a balance des paiements et Ie compte de capital est maintenu par 1es variations de reserves Le rapport entre 1es reserves eet 1es importations de biens aux prix courants a ete calcushyIe et on suppose que 1es reserves ne diminueront pas en dessous de 25 des importations (trois mois) Au cas ou ce1a se produirait 1es credits-fournisshyseurs seraient augmentes jusqua ce que Ie coefficient de reserve atteigne 025

Tableau 9 HYPOTHESES DE TIRAGE SUR LES PRETS (en pourcentage par an)

Annee Source 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

Banque Mondiale IDA Etats-Unis France AlIemagne Aut res Credits financiers

3 2

50 30 5

50 40

13 12 25 30 10 25 40

20 19 10 10 20 10 15

20 16

5 10 15

5 5

17 15

5 10 15

5

12 13

5 10 15

5

6 10

10

4 7

10

3 4

2 2

Tableau 10 HYPOTHESES SUR LES

Interets Maturite Source () (annees)

BIRD 725 25 IDA 075 50 Al1emagne (RFA) 250 25 France 550 10 Ita1ie 550 12 Canada 00 40 Etats-Unis 30 35 Pays de l Est 25 8 Autres bi1ateraux 35 20 BAD 50 20 Credits financiers 80 10 Credits fournisseurs 90 7

CONDITIONS DE PRET

Periode de grace (annees)

5 10

8 1 4

10 10

1 5 1 3 1

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J Monnaie et prix

52 Le niveau des prix est determine pour leconomie dans son ensemble par une equation liant Ie coefficient de deflation des prix implicite pour Ie PIB (IPD) a la masse monetaire (MS2 - qui comprend la quasi-monnaie) et a la production reelle Lequation est definie sous une forme logarithmique comme suit

-2log IPD = -05871 log GDP + 06552 log HS2 + 02797 R =0953 Dtf - 194 (263) (525)

La masse monetaire est divisee en deux parties les avoirs etrangers nets et les autres credits locaux Les autorites financieres sont supposees etre a meme de conserver une croissance de la masse monetaire superieure de trois points de pourcentage au taux de crois6ance du PIB reel Les avoirs etrangers nets (reserves) proviennent de la balance des paiernents cest-A-dire que Ie credit local qui est ajuste pour les fonds de contrepartie les depots publics etc doit augrnenter a un taux de croissance suffisant pour permettre datteinshydre Ie taux de croissance necessaire de la masse monetaire

53 Etant donne les informations limitees sur les prix en Tunisie il na pas ete essaye dintroduire les effets des prix relatifs dans les equations sur les productions sectorielles Lutilisation des prix relatifs na pas ete significative dans les equations dimportations A lexception des produits alimentaires importes Le niveau general des prix a un effet direct sur les equations de revenus et de depenses de ladministration Etant donn~ que les revenus de ladministration sont en partie bases sur les importations qui ne sont que peu affectees par les changements des prix locaux les revenus de ladministration ont tendance A augmenter plus lentement que les depenses pushybliques durant une periode dinflation entrainant une diminution de lepargne publique et par suite une diminution de lepargne en general

54 Les pages suivantes fournissent un glossaire permettant d identifier les variables et un ensemble camplet dequations utilisees dans Ie modele De plus les resultats du modele pour Ie cas 1 qui utilise les hypotheses faibles et Ie cas 2 qui utilise les hypotheses fortes figurent en annexe

k Symboles

Variables agregees (en dinars constants 1966)

GDP Produit interieur brut aux prix de marche= GDPFC = Produit interieur brut au coOt des facteurs PC = Depenses de consommation privee GC - Depenses de consommation publique IF =Investissement fixe brut DSTK - Changement de stocks M =Importations biens et services courants (non facteurs)

=Exportations biens et services courants (non facteurs) GOY =Revenu interieur brut (GDP + TTADJ) X

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GNP Produit national brut= GNY Revenu national brut (GNP TTADJ)= NFY =Revenu net des facteurs de production NCT =Transferts courants nets TTADJ - Ajustement des termes de lechange-GDS =Epargne interieure brute (GDY - PC - CC) GNS Epargne natipnale brute (CDS NFY NCT)= Variables sectorielles

Y = Valeur ajoutee I ~ Investissement fixe ICOR =Coefficient marginal de capital AG = Agriculture AGNOL =Agriculture sans les olives AGOL = Agriculture olives seulement HIN = Hines ENER =Energie (petrole exclu) PET bull Petrole MAN = Manufactures FOODP = Industries alimentaires TEXT bull Textiles CHEM =Produits chimiques MANOT =Autres manufactures CONST = Construction et travaux publics TRC = Transports et telecommunications TRM =Tourisme GOV =Services administratifs SEROT = Autres services g - Taux de croissance exogene E =EmpIo (en miIIiers) P = Productivite (YE) V =Volume (en milliers de tonnes) PR = Production en volume (milliers de tonnes)

Exportations et importations (en prix constants 1966)

MITEXT MIOTH MINT MCPA MFOOD MCON MC MSER M XOLO XAG XPHOS XPET XOTH

- Importations produits intermediaires pour lindustrie textile =Importations autres intermediaires = Importations intermediaires total - Importations biens dequipement = Importations produits alimentaires = Importations biens de consommation non alimentaires = Importations biens total caf = Importations services courants non facteurs - Total importations de biens et services non facteurs - Exportations huile dolive - Exportations autres produits agricoles - Exportations phosphates - Exportations petrole brut - Exportations de biens autres

- 29 shy

XTPI1 - Recettes dexportation tourisme XOTSER =Recettes dexportation autres services

XSER = Exportations totales de services non facteurs X = Exportations totales de biens et services non facteurs V Volume des exportations en tonnes= XPI =Indice des prix a lexportation M-Elas =Elasticite des importations (par rapport au PIB) MGDP = Rapport des importations au PIB MPI Indicedes prix a limportation=

Monnaie prix et administration

DOMeR =Credit interieur ajuste RES =Avoirs exterieurs nets MS2 - Hasse monetaire (monnaie et quasi-monnaie) IPDEF = Coefficient de deflation implicite PIB GRIPD =Taux de croissance de IPD CURREY - Revenus courants de ladministration CUREXP =Depenses courantes de ladministration DTXOTH =Taxes directes et autres revenus INOTX = Taxes indirectes

Balance des paiements (en dollars EU courants)

EXPORT =Exportations biens et services non facteurs IMPORT _ Importations biens et services non facteurs RESEAL =Deficit en ressources NETINT = Paiements d I interets nets INTPUB Paiemcnts d I interet publicsltshy

INTOTH =Autres interets NETDII =Revenu dinvestissement direct net NETDFI =Investissement etranger direct net KSTK Capital etr=~-_ger

WRKRHT =Transferts de salaires des travailleurs emigres NETFSY =Revenu net des facteurs de production NE TOFY =Autres revenus nets des facteurs de production CAPGGL =Dons en capital et prets similaires a des dons DBTPUB =Tirages sur prets publics DBTOLT = Tirages SUT prets prives non garantis AMT =Paiements damortissement NET =Flux net de capital CHGRES =Variation des reserves RL - Niveau des reserves

- 30 shy

L Egqations du modele

YAGNOL = YAGNO~_lmiddot (1 + ga)

YAGOL = YAGOLt _1 bull (VOLOt

VOLOt

_1

)

YAG YAGOL + YAGNOL

JAG = donneurol

MIN YMlNt _1 (PRPHOStPRPHOSt_1 )

MIN donneurol

YPET = donn~

IPET = donn~

YENER = -259 + 243 MAN

JENER = 80 YENER bull (YENERYENERt_1 - 10)

YFOODP 3156 + 031PC + 436 YAGOL

IFOODP donne

ITEXT = donn~

YTEXT 120 bull (60 ITEXTt _1 + 30 ITEXT t

_2

+ 10 ITEXT t

_ 3

) + YTEXT t

_ 1

ICHEM = dann~

YCHEM == 130 (42 ICHE~_l + 42 ICHEMt _2 + 16 ICHEM t

_3

) + YCHEI_l

MANDT = donn~

MANOT 135 bull (49 IMANOTt _1 + 37 IMANOTt _2 + 14 IMANOT t

_ 3

) + YMANOT t

_ 1

YCONST = 159 n + 470 I2 + 202 13

IMAN IFOODP + TEXT + ICHEM + lMANOT

YMAN YFOODP + YTEXT + YCHEM + MANDT

n MAN + IPET + JENER + DUN

I2 = IGOV + IAG + ISERDT

13 = ITRC + ITRM

YTBC = -520 + 0921 GDPFC

ITRC = 60 bull YTRCt bull (YTRCt

YTRCt

_1

- 10)

ITRC = (ITRC + ITRC _ + ITRC _ )30t t t 1 t 2

- 31 shy

YTRM = YTRM _ (1 + gtrm)t 1

ITRM = donne

YSEROT = 2884 + 3267 PC

ISEROT 30 YSEROT bull (YSEROT YSEROT _ - 10)t t t 1

ISEROT = (ISEROT + ISEROT _ + ISEROTt _2)30t t t 1

YGOV = 860 + 5098 CURREV _t 1

IGOV donne

GDPFC YAG + YMIN + YPET + YENER + YMAN + YCONST + YTRC + YTampf + YSEROT + YGOV

IF = lAG + IMlN + IPET + IENER + MAN + ICONST + ITRC + ITRM + ISEROT + IDOV

MCAP = -1205 + 6740 Il + 2149 I2 + 3841 I3

MITEXT = - 033 + 783 YTEXT

YMANXT = MAN - YTEXT

MIOTH = 3157 + 1059 YMANXT

MINT = MITEXT + MIOTH

MFOOD -2999 - 3073 YAG + 0866 PC + 4939 RPIFOao

MFUEL = donne

MCON oC bull PC

cL = donne

MSER -623 + 084 GDP

MPISER MPISERt_1 bull (1 + gmps)

M3ER MSER MPISER

MG MCAP + MINT + MFOOD + MFUEL + MCON

MGFOB = MG 921

MPIG = MPIGt 1 bull (1 + g ) - mpg

MG = MGFOB MPIG

M = l-flER + MGFOB

M = MSER + MG

MPI = MM

DSTK = GDP - PC - GC - IF - X + M

- 32 shy

I

log IPD

TXSUB

GDP

lRDTX

CURREV

CUREXP

GC

MS2

DOMCR

GNP

GNY

PC

C

GDS

GNS

GNSPUB

GNSPRI

XOLO

XVOLO

XAG

XPROS

XVPHOS

PRPHOS

XPET

VPET

== IT + DSTK

= -5811 log GDP + 655 log MS2 + 2191

= 88 INDTXIPD

= GDPFC + TXSUB

(YGOV YGOV _ - 10)t t 1

== 3319 + 0144 GDP

2022 + 430 bull M

== (DTXOOR + INDT)IPD

= CUREXPt

_1 bull (1 + gg)

== GC _1 bull (1 + gg)t

= MS2 _ middot (GDPGDP _ + 04)t 1 t 1

== DOMCRt_l (GDPGDP _ -1 bull 15 + 1)t 1

= GDP + NFY

== GNP + TTADJ

= 6810 + 581 GNYt _ + 3851 (GNY - GNY )1 t t-1

= GC + PC

== GDP - C + TTADJ

== GDS + NFY + NCT

== CURREV - CUREXP

GNS - GNSPUB

= XVOLO 329

== donne

= XAGt _ bullmiddot (1 + gxag)1

== XVPROS bull 535

= PRPHOS - (23 + 1l44 YCHEM)

dorme

= XVPET 10

donne

- 33 shy

XMAN = XMAN + 184 d YTEXT + 176 ~ YCHEM + 551 j MANOT + ~ XFOODPt _1

XFOODP = XFOODPt _1 (1086)

XG XOLO + XAG + XPHOS + XPET + XMAN

XTRM = XTRl_1 (1 +gtrm)

XOTSER = XOTSER _ bull (1 + g )t 1 xs

XSER = XTEU1 + XOTSER

x = XSER + XG

XP IOLO = donn a

XOLO = XOLO XPIOLO

XPIH = donna

XPHOS XPHOS XPIPH

XPlPET = donne

XPET = XPET XPIPET

XPIOTH = donne

XMAN XMAN XPIOTH

XPlAG donne

XAG XAG XP lAG

XG = XOL0 + XAG + XPHOS + XPET + XMAN

XPISER = XPISER (1 + gmps)t _1

XSER-l(- XSER bull XP LSER

XPI = (XG + XSER)X

TTADJ = (XG-MPI) - XG

XADJ X + TTADJ

XGADJ = XG + TTADJ

EXCHR donne

EXPORT = (XG + XSER) EXCHR

IMPORT = Mgt EXCHR

RESBAL EXPORT - TI1PORT

- 34 shy

INTPOB bull calcul~ par Ie programme

NETDII = 08 KSTK + 10 XPETt

NETDFI = donn~

KSTKt = 91 KSTK + NETDFl _t _1 t 1

INTOTH donne

NETINT = INTPUB + INTOTH

NETOFY = donne

donneWRKRMT =

NETFSY = NETINT + NETOFY + WRKRMT + NETDII

donneNETTRN =

CAPGGL = donne

CURBAL = RESBAL + NETFSY + NETTRN

donnemiddotDBTPUB =

DBTOLT = donne

AMTPUB = calcule

AMTOLT = calcul~

NETPUB = DBTPUB - AMTPUP

NETOLT = DBTOLT - AMTOLT

CHGRES = - (CURBAL + NETDFI + CAPGGL + DBTPUB + DBTOLT)

RL = RLt _ - CHGRES1

RLM = RLM

IF RLM ~ 25

DBTPUB = DBTPUB + (25 M - RL)

- 35 -

Emploi

EAG 25 ~ YAG + EAGt _l

EMIN donn~

YENPET YPET + YENER

EENPET 09 L1 YENPET + EENPETt _l

EFFODP = l) Ll YFOODP + EFOODPt_l

ETEXT 154 ~ YTEXT + ETEXTt _1

ECHEM = 11 J YCHEM + ECHEMt _1

EMANOT 45 LJ YMANOT + EMANOTt_l

EMAN EFOODP + ETEXT + ECHEM + EMANOT

ECONST 64 Ll YCONST + ECONSTt _1

ETRC 10 L1 YTRC + ETRCt_l

ETRM =65 L1 YTIU1 + ETRMt-l

ESEROT 19 L1 YSEROT + ESEROTt _1

EGOV 84 L1 YGOV + EGOVt-l

E~T EARTt_l bull 102

ETOT EAG + EMIN + EENPET + EMAN + ECONST + ETRC + ETRl1 + ESEROT + EGOV + EART

Productivite isme

pour Ie l secteur

p = YE1 1 1

DIAGRAMME DES FLUX DU MODELE DE CROISSANLE

DONNEES ENTREES

LEXQUE

y 1 Y 2 Valeur agoutee par secteur

1 2 I nvestissement par secteur E - Emploi

G DP Produit I nterieur brut I CO R Coefficient marginal de capital

1 F - I nvestissement fixe total M - Importations

x shyRG shyG R GC shyPC

C ASTK

Exportations Deficit en Ressources Recettes de lEtat Consommation publique Consommation privee Consommation totale Variation des stocks

World Bank-8122IR

-----------------------------------------------

- 37 -

TUIISIA(RIJIl ) lnw GRniNTH

IQ71 ten 2 IQ73 IQ7a IQ75 IQ76 IQ77 lQ78 IQQ lQ8n

SEC~~PAl RRFAK~OW~ OF valUE ADnEn fCONqTANT I Q~II lll IIIN (toUR) -_------------------_-------------------------------------shy

211- VAGNrll 1002nn 12110 0 P2311 127(103 n~2Q2 137tfl3 la23QQ la7383 1lt2541 157B8n ~a7 VAGOl 1gt800 H son 12~QR tAlgtbQ In275 tllQ IQ5nQ Ill 5IH 21304 222B 2aA VAG 11b000 151I00 illl70Q aA7 HlA567 151o5 -IQ07 11I77(Q t738a5 180111~

25~ VFODDP aQOO lll200 2b8BI 31711Q 32blgtb lllQb7 ~6b76 3R56b an~4b In04n 5Q YTFXT 11200 t3Qon 1~lCjC IQqC 2112l 0 2QCjas l53CO a I bull bOC 48l55 )75lt 2b VC IltIE 101 bbiIO 7lOn 9IIIIQ 11A13 gt021 17 517 IAA5A IQ1I42 2t0~9 2i6ao 2~3 vMAlIInT IfIQ(lO 2~7(n b(IIFI tQ orll ~2803 2aQ 1I~lIb IIIICI 55 an h3411o 2~5 VtolAlII 100 7QIgton 7 11 703 Q~11fi 0117211 lIC1HII 1332lo IIA1I07 155113 IAII921 50 VIo1IN 11bOO 1111(1) 12110 13lt3C1 nQlb 15HR 17a20 IA 11 t8813 20S 252 VPET 2gt500 2CjIon 25000 25110 78QII 211 bCl7 ~15(10 nol~ 311a 1l6 3511811 2511 VENER IlOO 111500 16lt35 IQAOCI 728Q 2b4011 297115 nan 376 a23ab 266 VTRC qqOO iQII00 amp2700 721151 7lt11112 IIIIQ07 Qn701 Qfgt1I6C1 l nl6 Qb 111807 2ampB HRM bOO 3031)0 bAOO 51C1 27711 30B2 3351 36A811 110572 aa62lt1 7n VSERClT IAS700 213400 19II()O 2411~O7 b50ib nR30~ 2Q4CiP ~nRn 326050 ~algt1I7t 272 YGOV 911700 100200 tl01I00 12IIA 14050 5aq~Q tblla711 17537~ IA70AO 20212lt ~77 VCIINST 1)991)0 55a1)0 b5ClOO A2180 AUltl2 85QOn II~ 2M IICIIIOI QII652 1015511 27 GDgtFC ~HbOO 7113700 72Cj7 Anllb Qln213 Q71lAn Inllt75 11()A237 lIPlH 1210437

5fCTIIlIAl BIEAIlt OOIlli elF VALliE AIHlfrl GlnIllTH lATES

ab YAG~Ol noon 2011511 1000 IInoo a n no qoon Json 5500 3500 3500 2117 VAGOl Ot)on 9C13b7 -nObll2 snt79 -121121 11170b a50n 1IlOO 1I5nO 115011 ae VAG 0000 11552 -It711 I1I7 t 8117 51 B ~bI9 62n 3b22 3623

~56 YFtlOOP 0000 Hlll9 -21aOI IA183 2A1a 7oal a1I89 5 I 52 53C15 588Q 25Q YTEXT oono 2~t07 17~~2 11110 236sa gt1lt11- lQ6I1R t7 b911 tb22a 15303 2ampt VC~EM 0000 tAIA 21131 2502~ 27212 IbCj61i 7bB 52111 6llIb 745 2amp5 YIANOT 0000 2597 97A2 IIIIbll n1l1 nb7lt 1356 t ll 21a tll1I2a 11111117 265 YMAN nooo 2Q221 -1127 t7122 13bla 13Q3 116bO II5Q2 tl5qb 11 706 250 YMIN 0000 17211 2bA 9321 52~J 1gt000 11111 lInOO 58IIb Q25Q 252 VPET 0000 Q7A7 3101 oa5lt1 110QO 287E1 lt1767 6b81) b25 28C19 254 VENER 0000 Qllall 14051 lQ1I011 15393 tlil0 1280a 382 12113Q 1212 Ob6 VTQC 0000 211j1lC aAIIltI 15551 ltI2Ql 7230 b811 6 11 00 701lA 7tl22 bll VTII01 0000 15bllltl -11551 -6000 toOOO 10 bull 0 0(1 10ono InOOO toOOO 10000 no VSERIIT 00(10 14917 2RI 1IIB7 II 3amp2 1I9QB 5011amp 51130 5705 638 272 VGW 0000 CI(l1I 10110 loqua 15 Q7amp 11722 b500 ~~2amp bamp13 804l 277 YCIIMST oono 11022 111953 2a705 24lt)b -03C1a 211gt0 ~63t 51111 1n2 278 GDPFC nooo 177altl 1151 1~o711 f~amp70 amp7115 bIIl a31 b 611(i 711

GOPFC AV~ II-YR GR bullbull FOQ ~flfCTFD PO nNlY (AVE gwawN AT FND nF II VP p~)

------__--------------------------------------------------------------shyUOA GR-AVa 000 0 0000 000(1 0000 0000 7(197 0000 0000 0000 ~7111

EXPFNDITUPE ON GDP CnN~TANT IQampb tolIllION OTNARS --------------------------------------__-----shy

317 TX9UR QbOOO lOIiton 115li7l 111321 ICjQClQ2 177lt)Cl7 l A7559 0271A 3053 ltab6al 5iA GOP 721600 IIUA80~ 1amp7730 ltlA~Cl37 107amp2115 1151H7 22Aamp11I 110Q5Cj lq051127 1517085 BCI NFY -1lno -Q200 -123I1b -15077 -111 121 -naSb middot2307 -10lt10 11 9135 -1325 It CI GNP 7~500 159~OO AiS3I1U Q710 10~207R 1137Q21 1lt=163(17 1000117 13lt)6292 150Q760 31 0 TTADT 16500 5bIOO 1100(13 106280 118u58 61111gt 1101112 ~n 50(1 81725 8623 32n GNV 7amp3000 A9bonn 903117 1I171t3 Q l1C05~amp 121111)21 12Qamp6a9 131153117 IIROO7 15C1b283nil GNS ISbOO 21)gt1100 Ptlt)Ot 277b8tl 2547Q] gtb~calgt 2I1U5QR 3011795 H6U6 5bQ7I1b 312 GNSPIJ 0000 171Ion IHQ70 21t(Ibamp 21I075 25tll 11 255 I IIb n~23 293002 31AQOO

- 18 shy

Tableau 6 PRIX A LEXPORTATION

1973 1974 1975 1976 1977 1978 1980 -1985

Hui1e dolive $tonne 1149 1657 1476 1362 1430 1502 1656 2113

Autres produits agrico1es taux de croissance () 80 50 50 50 40 40 40 40

Phosphates $tonne 107 402 431 393 295 295 338 431

Petro1e 2Jut ($bari1- ) (dinarstonne)

39 142

104 375

93 335

97 350

103 373

109 393

122 442

172 620

Autres produits taux de croissance () 80 129 50 50 40 40 40 40

Services non faeshyteurs de producshytion tau de croissance () 102 100 50 50 50 40 40 40

Prix internashy 2 r

tionaux (indice~ 1000 1195 1340 1471 1596 1724 1983 2782

1 La projection est basee sur un prix de 1625 dollar par bari1 en 1966 2 Projection du 16 decembre 1974

F Importations

34 Les importations sont projetees sur 1a base de categories types duti1isation finale a lexception des importations de produits alimentaires qui sont iso1ees parmi 1es importations de biens de consommation Les cinq classes sont 1es biens intermediaires 1es biens dequipement 1es carbushyrants 1es biens de consommation et 1es produits alimentaires Les equations de demande pour chaque groupe ont ete ca1cu1ees en uti1isant des correlations sur des donnees couvrant 1a periode 1960-72 Pour 1es produits intermediaires une ventilation a ete faite par 1a suite afin de separer 1es matieres textiles (liees a lindustrie du textile) des autres biens intermediaires (lies eux a 1a production manufacturiere non textile) Les equations pour ces groupes se presentent comme suit

- 19 shy

-2MITEXT -0033 0783 YTEXT R 0929 DI-J - 153= shy= ~lIOTH 3157 ~ 1058 YMANXT R = 0724 DW 180=

-2 =

-= -

Ou HITEXT importations produits textiles intermediaires

MIOTH - importations autres produits intermediaires YTEXT valeur ajoutee textiles YHANXT =valeur ajoutee manufactures textiles exc1us

En ce qui concerne 1es biens dequipement on a pense quil serait bon de poushyvoir iso1er leffet sur la balance des paiements des differents modeles dinshyvestissements sectorie1s On sait a priori que les investissements dans Ie secteur manufacturier par e~mple auront une composante plus e1evee de biens dequipement importes quun investissement en agriculture De plus une corshyrelation investissement fixebiens dequipement donne un coefficient plutot bas (0420)

-2HCAP 1475 ~ 04262 IF 0940 m-J 117R = -== (1317)

Ou MCAP -- importations biens d equipement IF = inves tissement fixe brut

Malheureusement il ny a aucune information sur la part dimportation dans linvestisseruent par secteur Nous avons done divise 1investissement en trois categories II investissements comportant une part d equipement importe imshyportante 12 i ~ves tissements dont 1a part est faib1e et 13 investisseshylOOnts dont la pact est moyenne Les elements entrant dans chaque classe ont ete choisis a priori et nous avons procede par approximations successives avant dobtenir lallocation finale entre les trois groupes Lequation finale pour les biens dequipement importes pour les trois groupes est la suivante

-2MeAP = -1205 06740 II ~ 02149 12 ~ 03841 13 R 0978 DW - 199 (1059) (212) (470)

Ou 11 - investissement fixe manufacture petro1e energie et mines 12 =investissement fixe agriculture gouvernement et autres services 13 = investissement fixe tourisme transports et communications

35 Les coefficients finaux semblent raisonnahlas Ie groupe fort comshyporte une part dimportation de 67 Ie groupe faib 1 c une part de 22 ~ et Ie groupe moyen une part de 38 Bien qu il soit posgible que la multicolineashyrite ait cree une dis torsion des coefficients par rapport a leur valeur ree11e cependant les resultats correspondent a ce qui est previsible

- 20 shy

36 Les importations de produits alimentaires sont supposes etre positi shyvement corrcHes aux depenses de consommation privee et a lindice des prix relatii et negativement correlees a la production agricole Lequation est la suivante

H1OO]) =-2999 ~ 4939 RPIFOOD i 00866 PC - 03073 YAG _1 (361) (345) (381) E~ = 0875 DW = 202 (1962-71)

Lindice des prix relatif pour lalimentation est defini comme Ie quotient de lindice des prix de gros par Ie coefficient de deflation des prix implicite pour les importations Lajustement de lequation est tout a fait satisfaisant et les signes ont tous la bonne direction On sait cependant que durant la period~ ou cette equation a etc calculee Ie controle des importations par Ie gouvernement a tenu tIDe place importante dans la determination du niveau des importations des prodults alimentaires meme si lon ne peut pas en tenir compte dans lequation On pense qull y aura tIDe limite a 1a reduction des importations de produi ts alimentaires dans I avenir en raison des problemes politiques que poseraient des importations stagnantes de produits alimentaires dans Ie cas de mauvaises recoltes par exemple

37 Le controle des importations pourra aussi affecter les autres equashytions et on peut douter de la possibilite dutiliser les donnees pour calculer les fonctions de demande dimportation En fait par Ie passe les niveaux dimportation de biens dequipement et de biens intermediaires ant determine les niveaux dinvestissement et de production industrielle Les variables independantes et dependantes ont ete simplement interverties dans chaque equashytion afin que Ie modele puisse determiner Ie niveau necessaire dimportations pour chaque niveau dinvestissement et de production industrielle En dautres termes bien que les equations de correlation puissent conduire a inverser les relations de causalite elles refletent neanmoins Ie rapport etroit entre les variables

38 On na pas essaye de degager une correlation pour les importations de biens de consommation etant donne que ces importations sont plus diversi shyfiees et pas directement liees aux depenses de consommation Le rapport des importations de biens de consommation aux depenses de consommation privee toshytales est indique dans Ie tableau ci-dessous

- 21 -

Tableau 4 CONSOIlllATION PRIVEE ET UIPORTATIONS DE OONSOtlNATION (1961-1972)

(en millions de dinars prix 1966)

DE BIENS

Annee Consommation

privee

Biens de consommation

_ i1P0rtes Rapport

1961 1962 1963 1964 1965 1966 1967 1968 1969 1970 1971 1972

3242 3141 3560 35 3 y 7 3813 3757 3847 3844 4207 4389 4918 5598

287 300 261 219 209 219 179 218 2l5 257 315 31S

89 96 76 74 58 56is 7

46 5shy49 52 56

Le maximum est atteint en 1962 annee pour 1aque11e 1es biens de consQnmlation representent 96 i de 1a consommation prlvee Apres la mise en place de L~)shy

troles a 1 t importation a conduit a une diminution progre~sive du rapport jusshyqua ce qui1 atteigne son point Ie plus bas (46 ) en 1968 Depuis Ie rapshyport a progressivement remonte en particulier durant ces quelques dernicres annees ou 1es recettes dues au commerce exterieur ayant augmente i1 a ete F~ssib1e dfassouplir Ie regime des importations En 1972 Ie rapport depenses importations etait de 56 en hausse par rapport aux 52 i de 1 annee prfceshydente

39 Le niveau des importations de biens de consommation constitue une variable de politjque sujette dans certaines limites aux decisions du gouvershynement concernant 1a liberalisation des importations Dans ces projections on a s~ppos~ quune ~~ndance progressive vers 1a lib~rallsation se poursuivrait [ornpte tenll des revenuC dexportatJon plus cleves et de Iaugmentation des reshyserves Le coefficilnt importations de biens de consommationconsommation prishyvee augmentera selon 1a projection de 1a valeur r~el1e de 5 en 1973 a 65 en 1976 et se maintiendra au niveau de 65 ~~ enswte Etant donn~ que 1a croisshysance rapid projetee pour I economie entra1ne une augmentation de 1a producshytion locale de biens de consommation cn a suppose que Ie toefficient natteinshydra pas Ie n ivlw maximl de 96 observe precedemlent

40 Les importat ions de carburants (petro1e brut compris) sont basees sur des projections faites par Ie Gouvernement tunisien Pour la periode a1shylant jusquen 1980 on a consid6r6 que 1es importations de carburants pourshyraient etre maintenues a un niv~au pratiquement constant etant donne que la

- 22 shy

construction dune nouvelle raffinerie permettra une substitution aux imporshytations supplementaire et un accroissement des exportations de produits peshytroliers Toutefois on a projete quau dela de 1980 les volumes dtimporshytations augmenteraient en fonction de la croissance de la consommation locale selon les indications du Tableau 2

41 Les importations de services nentrant pas comme facteurs de producshytion sont projetees avec une equation de correlation qui les relie tout simshyplement au PIB total

MSER =-0623 ~ 0084 GDP (932 )

Ou 11SER =importations services non facteurs de production GDP =produi t interieur brut aux prix de marche

Les importations totales de biens et de services non facteurs de production sont tout simplement la somme des biens intermediaires des biens de consommashytion des biens dequipement des carburants des produits alimentaires et des services

G Consommation et epargne

42 Les estimations des depenses de consommation et de lepargne sont faites separement pour Ie secteur prive et Ie secteur public Les depenses de consommation privees sont evaluees en utilisant une fonction de consommation liee au revenu national brut Le revenu national brut nest autre que Ie proshyduit national brut (PNB) prix constants ajuste en fonction des tetmes de lechange et Ie PNB est egal au PIB aux prix de marche plus les revenus nets provenant de letranger Lajustement des termes de lechange est necessaire de maniere a transformer les exportations a prix constants en series ajustees d exportations qui re fletent Ie pouvoir d achat en produi ts importes des exporshytations Cela sobtient en divisant les exportations par lindice des prix a limportation et en soustrayant les exportations a prix constants

43 Pour evaluer les depenses de consommation privee a prix constants on a essaye dajuster une fonction de consommation de Friedmanite dans lashyquelle une estimation des elements permanents et transitoires d~revenu sont isoles avec pour hypothese que Ie revenu permanent seul compte- Apres plushysieurs essais avec differentes mesures du revenu permanent on a toutefois trouve que Ie revenu avec un retard dun an donnait Ie meilleur resultat Lequation de correlation se presente comme suit

Pour une discussion de lapplication de la methode du revenu permanent aux1 pays en voie de developpement voir R F 1ikesell et J E Zinser La nature de 1a fonction depargne dans les pays en voie de developpement Etude de la 1itterature theorique et empirique Journal de litterature economique 1973 p 1111

- 23 shy

PC =6870 ~ 0581 GNY _ ~ 03857 (GNY - GNY _ )t l t t l(1121) (342)

-2R =097~ DW =228

Ou PC - depenses de consommation privee en dinars constants 1966 GNY = revenu national brut

44 La consommation de ladministration de meme que les depenses coushyrantes 4e ladministration augmentent a un taux de croissance deduit des comptes du secteur administration dans les comptes nationaux (Bien que la valeur ajoutee et les depenses de consommation et courantes dans Ie secteur de ladministration soient des concepts legerement differents nous pensons qul elles augmentent parallelement) Llepargne de ll administration est evaluee en soustrayant les depenses courantes des revenus courants Les revenus coushyrants sont evalues en utilisant deux equations generales une pour les impots directs et autres revenus et lautre pour les impots indirects Les impots directs et autres revenus sont tout simplement lies au PIB alors que les i pots directs sont lies aux importations (aux prix courants) Trois aut res vashyriables ont ete introduites pour tenir compte de leffet des changements de taux de limpot en 1965 1966 1968 et 1969 Les revenus courants ainsi evashylues sont alors ajustes (en utilisant Ie coefficient de deflation implicite pour Ie PIB total) pour obtenir les revenus courants a prix constants

Les equations de correlation pour 1es impots sont

-2INDTX =4559 + 04297 MB~ 01566 D68 R =0929 DW =153 (1597) (580)

DTXOTH - 4990 + 00744 GDPIt

+ 6205 D66 ~ 7545 D 65 + 1505 D69 (846) (222) (256) (522)

2-R =0 992 DW = 309

ou INDTX = taxes indirectes DTXOTH =taxes directes et autres Mit =importations biens et services non facteurs prix courants GDP~ =PIB aux prix courants D 65 =variable ayant une valeur deg jusquen 1964 1 par 1a suite D 66 D 68 D 69 =identique a ci-dessus pour 1966 1968 et 1969

Les revenus a prix constants (CURREV) sont a10rs definis ainsi

CURREV =(INDTX + DTXOTH)IPD

ou IPD =coefficient de deflation des prix imp1icite pour Ie PIB 1966 =100

- 24 shy

45 Lepargne nationale brute de ladministration (GNSPUB) est egale aux revenus moins les depenses alors que lepargne interieure brute totale est egale au PIB moins la consommation privee et moins la consommation puhli shyque La difference entre lepargne nationale brute et lepargne interieure brute est egale aux revenus nets des facteurs de production et aux transferts courants nets

46 Le deficit en ressources est la difference entre les importations et les exportations de biens et de services nentrant pas comme facteurs de production qui par definition doit etre egale a la difference entre leparshygoe et linvestissement Legalite entre ces deux differences est assuree par les variations de stocks celles-ci sont definies comme suit

OSTK =GOP - PC - GC - IF + M - X

soit OSTK =M - X - S - IF

ou OSTK = variations de stocks GC = consommation de ladministration H = importations biens et services non facteurs X exportations biens et services non facteurs= IF - investissement fixe brut total S epargne interieure brute=

A long terme on pourrait esperer que OSTK devienne faible et positif lorsque les stocks augmentent avec le niveau general de la demande Si ce nest pas le cas cela indique quune autre variable devrait etre changee afin de corshyriger le systeme

H Balance des paiements

47 La balance des paiements est projetee en dollars EU courants Les exportations aux prix courants proviennent des series projefes en dinars coushyrants en utilisant le taux de change de 227 dollarsdinar- Les importashytions sont converties a partir des importations a prix constants en importashytions aux prix courants en utilisant deux indices de prix (1966 =100) un pour les produits et lautre pour les services (voir Tableau 8) Les transshyferts courants nets linvestissement etranger direct les dons et les autres revenus des facteurs proviennent des projections du Ministere du Plan jusquen 1976 et prolongees jusquen 1985 Linteret sur la dette publique comprend linteret sur la dette existante base sur les evaluations de la Banque plus linteret sur les nouveaux engagements estime en utilisant le programme de proshyjections BSIML Les autres interets consistent en faibles montants re~us sur les reserves et des paiements sur la dette privee (la dette publique est definie comme la dette due par les organismes publics ou garantie par eux Seule la dette privee non garantie est consideree comme privee)

1 Pour 1972 le taux de 208 dollarsdinar a ete utilise

- 25 shy

Tableau 8 PRIX A LLMPORTATION

1973 1974 1975 1976 1977 1978 1980 1985

(Taux de croissance annuels en ~)

Biens 175 300 80 70 55 50 50 40 Services 00 160 60 55 50 50 50 40

48 Les transferts des travailleurs emigres ont ete projetes a un taux plus faible que precedemment compte tenu de la baisse prevue du taux dimmishygration net vers lEurope Une telle projection resulte egalement du ralenshytissement economique prevu en Europe a la suite de la crise de lenergie et des reglements et restrictions supplementaires sur les travailleurs etrangers Les transferts de salaires jusquen 1976 constituent une estimation recente du budget economique du gouvernement Pour les annees suivantes Ie modele utilise un facteur dinflation annuel de 5 plus une augmentation annuelle des salaires reels de 5 et suppose quil ny aura pas de variation nette dans la main-doeuvre expatriee

49 Le revenu des investissements directs est evalue a partir de deux hypotheses a Ie revenu provenant du secteur petrolier selevera a environ 10 des recettes dexportation du petrole et b Ie revenu sur linvestisseshyment des secteurs non petroliers est lie au niveau de capital etranger implishycite qui procure un rendement de 8 Le revenu des investissements directs en 1972 etait denviron 25 millions de dollars avec 13 millions de dollars provenant des recettes petroli(~res soi t par consequent une estimation de 150 millions de dollars pour Ie capital a la fin de 1971 Le capital a la fin de 1972 est evalue en amortissant Ie capital 1971 a laide dun taux de 3 et en ajoutant les investissements directs effectues en 1972 Etant donne que Ie revenu sur investissements paye en 1973 est engendre par Ie capital 1972 il y a un decalage de deux ans entre linvestissement et les revenus qui en reshysultent

I ~ts de capitaux et variations des reserves

50 Diverses hypotheses concernant les engagements de nouveaux flux de capitaux etrangers pour des prets publics ou publiquement garantis sont faites de maniere independante Dune faton generale elles supposent une continuashytion des niveaux dengagements existants jusquen 1976 puis une legere augshymentation par la suite Une hypothese sur Ie rythme des tirages est ensuite appliquee aux engagements estimes pour obtenir les nouveaux tirages Les hyshypotheses de tirage pour les donneurs bilateraux sont basees sur lexperience passee pour la Tunisie lors de la periode 1966-68 alors que celles pour la BIRD et 1IDA sont basees sur 1experience passee de la Banque et de lIDA dans Ie monde entier Pour les credits finanCiers nous utilisons un taux 40-40-15-5 base sur une analyse pour differents pays qui semble valide pour la Tunisie alors que les credits-fournisseurs sont supposes etre debourses dans lannee dengagement

- 26 shy

51 Etant donne 1es termes des nouveaux emprunts Ie programme BSIML a ete utilise pour ca1cu1er lamortissement Lamortissement total et 1es deshyboursements nets sont a10rs ca1cu1es apres combinaison avec 1es paiements damortissement en cours bases sur 1es statistiques de 1a dette preparees par 1a BIRD Lequi1ibre entre Ie compte courant de 1a balance des paiements et Ie compte de capital est maintenu par 1es variations de reserves Le rapport entre 1es reserves eet 1es importations de biens aux prix courants a ete calcushyIe et on suppose que 1es reserves ne diminueront pas en dessous de 25 des importations (trois mois) Au cas ou ce1a se produirait 1es credits-fournisshyseurs seraient augmentes jusqua ce que Ie coefficient de reserve atteigne 025

Tableau 9 HYPOTHESES DE TIRAGE SUR LES PRETS (en pourcentage par an)

Annee Source 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

Banque Mondiale IDA Etats-Unis France AlIemagne Aut res Credits financiers

3 2

50 30 5

50 40

13 12 25 30 10 25 40

20 19 10 10 20 10 15

20 16

5 10 15

5 5

17 15

5 10 15

5

12 13

5 10 15

5

6 10

10

4 7

10

3 4

2 2

Tableau 10 HYPOTHESES SUR LES

Interets Maturite Source () (annees)

BIRD 725 25 IDA 075 50 Al1emagne (RFA) 250 25 France 550 10 Ita1ie 550 12 Canada 00 40 Etats-Unis 30 35 Pays de l Est 25 8 Autres bi1ateraux 35 20 BAD 50 20 Credits financiers 80 10 Credits fournisseurs 90 7

CONDITIONS DE PRET

Periode de grace (annees)

5 10

8 1 4

10 10

1 5 1 3 1

- 27 shy

J Monnaie et prix

52 Le niveau des prix est determine pour leconomie dans son ensemble par une equation liant Ie coefficient de deflation des prix implicite pour Ie PIB (IPD) a la masse monetaire (MS2 - qui comprend la quasi-monnaie) et a la production reelle Lequation est definie sous une forme logarithmique comme suit

-2log IPD = -05871 log GDP + 06552 log HS2 + 02797 R =0953 Dtf - 194 (263) (525)

La masse monetaire est divisee en deux parties les avoirs etrangers nets et les autres credits locaux Les autorites financieres sont supposees etre a meme de conserver une croissance de la masse monetaire superieure de trois points de pourcentage au taux de crois6ance du PIB reel Les avoirs etrangers nets (reserves) proviennent de la balance des paiernents cest-A-dire que Ie credit local qui est ajuste pour les fonds de contrepartie les depots publics etc doit augrnenter a un taux de croissance suffisant pour permettre datteinshydre Ie taux de croissance necessaire de la masse monetaire

53 Etant donne les informations limitees sur les prix en Tunisie il na pas ete essaye dintroduire les effets des prix relatifs dans les equations sur les productions sectorielles Lutilisation des prix relatifs na pas ete significative dans les equations dimportations A lexception des produits alimentaires importes Le niveau general des prix a un effet direct sur les equations de revenus et de depenses de ladministration Etant donn~ que les revenus de ladministration sont en partie bases sur les importations qui ne sont que peu affectees par les changements des prix locaux les revenus de ladministration ont tendance A augmenter plus lentement que les depenses pushybliques durant une periode dinflation entrainant une diminution de lepargne publique et par suite une diminution de lepargne en general

54 Les pages suivantes fournissent un glossaire permettant d identifier les variables et un ensemble camplet dequations utilisees dans Ie modele De plus les resultats du modele pour Ie cas 1 qui utilise les hypotheses faibles et Ie cas 2 qui utilise les hypotheses fortes figurent en annexe

k Symboles

Variables agregees (en dinars constants 1966)

GDP Produit interieur brut aux prix de marche= GDPFC = Produit interieur brut au coOt des facteurs PC = Depenses de consommation privee GC - Depenses de consommation publique IF =Investissement fixe brut DSTK - Changement de stocks M =Importations biens et services courants (non facteurs)

=Exportations biens et services courants (non facteurs) GOY =Revenu interieur brut (GDP + TTADJ) X

- 28 shy

GNP Produit national brut= GNY Revenu national brut (GNP TTADJ)= NFY =Revenu net des facteurs de production NCT =Transferts courants nets TTADJ - Ajustement des termes de lechange-GDS =Epargne interieure brute (GDY - PC - CC) GNS Epargne natipnale brute (CDS NFY NCT)= Variables sectorielles

Y = Valeur ajoutee I ~ Investissement fixe ICOR =Coefficient marginal de capital AG = Agriculture AGNOL =Agriculture sans les olives AGOL = Agriculture olives seulement HIN = Hines ENER =Energie (petrole exclu) PET bull Petrole MAN = Manufactures FOODP = Industries alimentaires TEXT bull Textiles CHEM =Produits chimiques MANOT =Autres manufactures CONST = Construction et travaux publics TRC = Transports et telecommunications TRM =Tourisme GOV =Services administratifs SEROT = Autres services g - Taux de croissance exogene E =EmpIo (en miIIiers) P = Productivite (YE) V =Volume (en milliers de tonnes) PR = Production en volume (milliers de tonnes)

Exportations et importations (en prix constants 1966)

MITEXT MIOTH MINT MCPA MFOOD MCON MC MSER M XOLO XAG XPHOS XPET XOTH

- Importations produits intermediaires pour lindustrie textile =Importations autres intermediaires = Importations intermediaires total - Importations biens dequipement = Importations produits alimentaires = Importations biens de consommation non alimentaires = Importations biens total caf = Importations services courants non facteurs - Total importations de biens et services non facteurs - Exportations huile dolive - Exportations autres produits agricoles - Exportations phosphates - Exportations petrole brut - Exportations de biens autres

- 29 shy

XTPI1 - Recettes dexportation tourisme XOTSER =Recettes dexportation autres services

XSER = Exportations totales de services non facteurs X = Exportations totales de biens et services non facteurs V Volume des exportations en tonnes= XPI =Indice des prix a lexportation M-Elas =Elasticite des importations (par rapport au PIB) MGDP = Rapport des importations au PIB MPI Indicedes prix a limportation=

Monnaie prix et administration

DOMeR =Credit interieur ajuste RES =Avoirs exterieurs nets MS2 - Hasse monetaire (monnaie et quasi-monnaie) IPDEF = Coefficient de deflation implicite PIB GRIPD =Taux de croissance de IPD CURREY - Revenus courants de ladministration CUREXP =Depenses courantes de ladministration DTXOTH =Taxes directes et autres revenus INOTX = Taxes indirectes

Balance des paiements (en dollars EU courants)

EXPORT =Exportations biens et services non facteurs IMPORT _ Importations biens et services non facteurs RESEAL =Deficit en ressources NETINT = Paiements d I interets nets INTPUB Paiemcnts d I interet publicsltshy

INTOTH =Autres interets NETDII =Revenu dinvestissement direct net NETDFI =Investissement etranger direct net KSTK Capital etr=~-_ger

WRKRHT =Transferts de salaires des travailleurs emigres NETFSY =Revenu net des facteurs de production NE TOFY =Autres revenus nets des facteurs de production CAPGGL =Dons en capital et prets similaires a des dons DBTPUB =Tirages sur prets publics DBTOLT = Tirages SUT prets prives non garantis AMT =Paiements damortissement NET =Flux net de capital CHGRES =Variation des reserves RL - Niveau des reserves

- 30 shy

L Egqations du modele

YAGNOL = YAGNO~_lmiddot (1 + ga)

YAGOL = YAGOLt _1 bull (VOLOt

VOLOt

_1

)

YAG YAGOL + YAGNOL

JAG = donneurol

MIN YMlNt _1 (PRPHOStPRPHOSt_1 )

MIN donneurol

YPET = donn~

IPET = donn~

YENER = -259 + 243 MAN

JENER = 80 YENER bull (YENERYENERt_1 - 10)

YFOODP 3156 + 031PC + 436 YAGOL

IFOODP donne

ITEXT = donn~

YTEXT 120 bull (60 ITEXTt _1 + 30 ITEXT t

_2

+ 10 ITEXT t

_ 3

) + YTEXT t

_ 1

ICHEM = dann~

YCHEM == 130 (42 ICHE~_l + 42 ICHEMt _2 + 16 ICHEM t

_3

) + YCHEI_l

MANDT = donn~

MANOT 135 bull (49 IMANOTt _1 + 37 IMANOTt _2 + 14 IMANOT t

_ 3

) + YMANOT t

_ 1

YCONST = 159 n + 470 I2 + 202 13

IMAN IFOODP + TEXT + ICHEM + lMANOT

YMAN YFOODP + YTEXT + YCHEM + MANDT

n MAN + IPET + JENER + DUN

I2 = IGOV + IAG + ISERDT

13 = ITRC + ITRM

YTBC = -520 + 0921 GDPFC

ITRC = 60 bull YTRCt bull (YTRCt

YTRCt

_1

- 10)

ITRC = (ITRC + ITRC _ + ITRC _ )30t t t 1 t 2

- 31 shy

YTRM = YTRM _ (1 + gtrm)t 1

ITRM = donne

YSEROT = 2884 + 3267 PC

ISEROT 30 YSEROT bull (YSEROT YSEROT _ - 10)t t t 1

ISEROT = (ISEROT + ISEROT _ + ISEROTt _2)30t t t 1

YGOV = 860 + 5098 CURREV _t 1

IGOV donne

GDPFC YAG + YMIN + YPET + YENER + YMAN + YCONST + YTRC + YTampf + YSEROT + YGOV

IF = lAG + IMlN + IPET + IENER + MAN + ICONST + ITRC + ITRM + ISEROT + IDOV

MCAP = -1205 + 6740 Il + 2149 I2 + 3841 I3

MITEXT = - 033 + 783 YTEXT

YMANXT = MAN - YTEXT

MIOTH = 3157 + 1059 YMANXT

MINT = MITEXT + MIOTH

MFOOD -2999 - 3073 YAG + 0866 PC + 4939 RPIFOao

MFUEL = donne

MCON oC bull PC

cL = donne

MSER -623 + 084 GDP

MPISER MPISERt_1 bull (1 + gmps)

M3ER MSER MPISER

MG MCAP + MINT + MFOOD + MFUEL + MCON

MGFOB = MG 921

MPIG = MPIGt 1 bull (1 + g ) - mpg

MG = MGFOB MPIG

M = l-flER + MGFOB

M = MSER + MG

MPI = MM

DSTK = GDP - PC - GC - IF - X + M

- 32 shy

I

log IPD

TXSUB

GDP

lRDTX

CURREV

CUREXP

GC

MS2

DOMCR

GNP

GNY

PC

C

GDS

GNS

GNSPUB

GNSPRI

XOLO

XVOLO

XAG

XPROS

XVPHOS

PRPHOS

XPET

VPET

== IT + DSTK

= -5811 log GDP + 655 log MS2 + 2191

= 88 INDTXIPD

= GDPFC + TXSUB

(YGOV YGOV _ - 10)t t 1

== 3319 + 0144 GDP

2022 + 430 bull M

== (DTXOOR + INDT)IPD

= CUREXPt

_1 bull (1 + gg)

== GC _1 bull (1 + gg)t

= MS2 _ middot (GDPGDP _ + 04)t 1 t 1

== DOMCRt_l (GDPGDP _ -1 bull 15 + 1)t 1

= GDP + NFY

== GNP + TTADJ

= 6810 + 581 GNYt _ + 3851 (GNY - GNY )1 t t-1

= GC + PC

== GDP - C + TTADJ

== GDS + NFY + NCT

== CURREV - CUREXP

GNS - GNSPUB

= XVOLO 329

== donne

= XAGt _ bullmiddot (1 + gxag)1

== XVPROS bull 535

= PRPHOS - (23 + 1l44 YCHEM)

dorme

= XVPET 10

donne

- 33 shy

XMAN = XMAN + 184 d YTEXT + 176 ~ YCHEM + 551 j MANOT + ~ XFOODPt _1

XFOODP = XFOODPt _1 (1086)

XG XOLO + XAG + XPHOS + XPET + XMAN

XTRM = XTRl_1 (1 +gtrm)

XOTSER = XOTSER _ bull (1 + g )t 1 xs

XSER = XTEU1 + XOTSER

x = XSER + XG

XP IOLO = donn a

XOLO = XOLO XPIOLO

XPIH = donna

XPHOS XPHOS XPIPH

XPlPET = donne

XPET = XPET XPIPET

XPIOTH = donne

XMAN XMAN XPIOTH

XPlAG donne

XAG XAG XP lAG

XG = XOL0 + XAG + XPHOS + XPET + XMAN

XPISER = XPISER (1 + gmps)t _1

XSER-l(- XSER bull XP LSER

XPI = (XG + XSER)X

TTADJ = (XG-MPI) - XG

XADJ X + TTADJ

XGADJ = XG + TTADJ

EXCHR donne

EXPORT = (XG + XSER) EXCHR

IMPORT = Mgt EXCHR

RESBAL EXPORT - TI1PORT

- 34 shy

INTPOB bull calcul~ par Ie programme

NETDII = 08 KSTK + 10 XPETt

NETDFI = donn~

KSTKt = 91 KSTK + NETDFl _t _1 t 1

INTOTH donne

NETINT = INTPUB + INTOTH

NETOFY = donne

donneWRKRMT =

NETFSY = NETINT + NETOFY + WRKRMT + NETDII

donneNETTRN =

CAPGGL = donne

CURBAL = RESBAL + NETFSY + NETTRN

donnemiddotDBTPUB =

DBTOLT = donne

AMTPUB = calcule

AMTOLT = calcul~

NETPUB = DBTPUB - AMTPUP

NETOLT = DBTOLT - AMTOLT

CHGRES = - (CURBAL + NETDFI + CAPGGL + DBTPUB + DBTOLT)

RL = RLt _ - CHGRES1

RLM = RLM

IF RLM ~ 25

DBTPUB = DBTPUB + (25 M - RL)

- 35 -

Emploi

EAG 25 ~ YAG + EAGt _l

EMIN donn~

YENPET YPET + YENER

EENPET 09 L1 YENPET + EENPETt _l

EFFODP = l) Ll YFOODP + EFOODPt_l

ETEXT 154 ~ YTEXT + ETEXTt _1

ECHEM = 11 J YCHEM + ECHEMt _1

EMANOT 45 LJ YMANOT + EMANOTt_l

EMAN EFOODP + ETEXT + ECHEM + EMANOT

ECONST 64 Ll YCONST + ECONSTt _1

ETRC 10 L1 YTRC + ETRCt_l

ETRM =65 L1 YTIU1 + ETRMt-l

ESEROT 19 L1 YSEROT + ESEROTt _1

EGOV 84 L1 YGOV + EGOVt-l

E~T EARTt_l bull 102

ETOT EAG + EMIN + EENPET + EMAN + ECONST + ETRC + ETRl1 + ESEROT + EGOV + EART

Productivite isme

pour Ie l secteur

p = YE1 1 1

DIAGRAMME DES FLUX DU MODELE DE CROISSANLE

DONNEES ENTREES

LEXQUE

y 1 Y 2 Valeur agoutee par secteur

1 2 I nvestissement par secteur E - Emploi

G DP Produit I nterieur brut I CO R Coefficient marginal de capital

1 F - I nvestissement fixe total M - Importations

x shyRG shyG R GC shyPC

C ASTK

Exportations Deficit en Ressources Recettes de lEtat Consommation publique Consommation privee Consommation totale Variation des stocks

World Bank-8122IR

-----------------------------------------------

- 37 -

TUIISIA(RIJIl ) lnw GRniNTH

IQ71 ten 2 IQ73 IQ7a IQ75 IQ76 IQ77 lQ78 IQQ lQ8n

SEC~~PAl RRFAK~OW~ OF valUE ADnEn fCONqTANT I Q~II lll IIIN (toUR) -_------------------_-------------------------------------shy

211- VAGNrll 1002nn 12110 0 P2311 127(103 n~2Q2 137tfl3 la23QQ la7383 1lt2541 157B8n ~a7 VAGOl 1gt800 H son 12~QR tAlgtbQ In275 tllQ IQ5nQ Ill 5IH 21304 222B 2aA VAG 11b000 151I00 illl70Q aA7 HlA567 151o5 -IQ07 11I77(Q t738a5 180111~

25~ VFODDP aQOO lll200 2b8BI 31711Q 32blgtb lllQb7 ~6b76 3R56b an~4b In04n 5Q YTFXT 11200 t3Qon 1~lCjC IQqC 2112l 0 2QCjas l53CO a I bull bOC 48l55 )75lt 2b VC IltIE 101 bbiIO 7lOn 9IIIIQ 11A13 gt021 17 517 IAA5A IQ1I42 2t0~9 2i6ao 2~3 vMAlIInT IfIQ(lO 2~7(n b(IIFI tQ orll ~2803 2aQ 1I~lIb IIIICI 55 an h3411o 2~5 VtolAlII 100 7QIgton 7 11 703 Q~11fi 0117211 lIC1HII 1332lo IIA1I07 155113 IAII921 50 VIo1IN 11bOO 1111(1) 12110 13lt3C1 nQlb 15HR 17a20 IA 11 t8813 20S 252 VPET 2gt500 2CjIon 25000 25110 78QII 211 bCl7 ~15(10 nol~ 311a 1l6 3511811 2511 VENER IlOO 111500 16lt35 IQAOCI 728Q 2b4011 297115 nan 376 a23ab 266 VTRC qqOO iQII00 amp2700 721151 7lt11112 IIIIQ07 Qn701 Qfgt1I6C1 l nl6 Qb 111807 2ampB HRM bOO 3031)0 bAOO 51C1 27711 30B2 3351 36A811 110572 aa62lt1 7n VSERClT IAS700 213400 19II()O 2411~O7 b50ib nR30~ 2Q4CiP ~nRn 326050 ~algt1I7t 272 YGOV 911700 100200 tl01I00 12IIA 14050 5aq~Q tblla711 17537~ IA70AO 20212lt ~77 VCIINST 1)991)0 55a1)0 b5ClOO A2180 AUltl2 85QOn II~ 2M IICIIIOI QII652 1015511 27 GDgtFC ~HbOO 7113700 72Cj7 Anllb Qln213 Q71lAn Inllt75 11()A237 lIPlH 1210437

5fCTIIlIAl BIEAIlt OOIlli elF VALliE AIHlfrl GlnIllTH lATES

ab YAG~Ol noon 2011511 1000 IInoo a n no qoon Json 5500 3500 3500 2117 VAGOl Ot)on 9C13b7 -nObll2 snt79 -121121 11170b a50n 1IlOO 1I5nO 115011 ae VAG 0000 11552 -It711 I1I7 t 8117 51 B ~bI9 62n 3b22 3623

~56 YFtlOOP 0000 Hlll9 -21aOI IA183 2A1a 7oal a1I89 5 I 52 53C15 588Q 25Q YTEXT oono 2~t07 17~~2 11110 236sa gt1lt11- lQ6I1R t7 b911 tb22a 15303 2ampt VC~EM 0000 tAIA 21131 2502~ 27212 IbCj61i 7bB 52111 6llIb 745 2amp5 YIANOT 0000 2597 97A2 IIIIbll n1l1 nb7lt 1356 t ll 21a tll1I2a 11111117 265 YMAN nooo 2Q221 -1127 t7122 13bla 13Q3 116bO II5Q2 tl5qb 11 706 250 YMIN 0000 17211 2bA 9321 52~J 1gt000 11111 lInOO 58IIb Q25Q 252 VPET 0000 Q7A7 3101 oa5lt1 110QO 287E1 lt1767 6b81) b25 28C19 254 VENER 0000 Qllall 14051 lQ1I011 15393 tlil0 1280a 382 12113Q 1212 Ob6 VTQC 0000 211j1lC aAIIltI 15551 ltI2Ql 7230 b811 6 11 00 701lA 7tl22 bll VTII01 0000 15bllltl -11551 -6000 toOOO 10 bull 0 0(1 10ono InOOO toOOO 10000 no VSERIIT 00(10 14917 2RI 1IIB7 II 3amp2 1I9QB 5011amp 51130 5705 638 272 VGW 0000 CI(l1I 10110 loqua 15 Q7amp 11722 b500 ~~2amp bamp13 804l 277 YCIIMST oono 11022 111953 2a705 24lt)b -03C1a 211gt0 ~63t 51111 1n2 278 GDPFC nooo 177altl 1151 1~o711 f~amp70 amp7115 bIIl a31 b 611(i 711

GOPFC AV~ II-YR GR bullbull FOQ ~flfCTFD PO nNlY (AVE gwawN AT FND nF II VP p~)

------__--------------------------------------------------------------shyUOA GR-AVa 000 0 0000 000(1 0000 0000 7(197 0000 0000 0000 ~7111

EXPFNDITUPE ON GDP CnN~TANT IQampb tolIllION OTNARS --------------------------------------__-----shy

317 TX9UR QbOOO lOIiton 115li7l 111321 ICjQClQ2 177lt)Cl7 l A7559 0271A 3053 ltab6al 5iA GOP 721600 IIUA80~ 1amp7730 ltlA~Cl37 107amp2115 1151H7 22Aamp11I 110Q5Cj lq051127 1517085 BCI NFY -1lno -Q200 -123I1b -15077 -111 121 -naSb middot2307 -10lt10 11 9135 -1325 It CI GNP 7~500 159~OO AiS3I1U Q710 10~207R 1137Q21 1lt=163(17 1000117 13lt)6292 150Q760 31 0 TTADT 16500 5bIOO 1100(13 106280 118u58 61111gt 1101112 ~n 50(1 81725 8623 32n GNV 7amp3000 A9bonn 903117 1I171t3 Q l1C05~amp 121111)21 12Qamp6a9 131153117 IIROO7 15C1b283nil GNS ISbOO 21)gt1100 Ptlt)Ot 277b8tl 2547Q] gtb~calgt 2I1U5QR 3011795 H6U6 5bQ7I1b 312 GNSPIJ 0000 171Ion IHQ70 21t(Ibamp 21I075 25tll 11 255 I IIb n~23 293002 31AQOO

- 19 shy

-2MITEXT -0033 0783 YTEXT R 0929 DI-J - 153= shy= ~lIOTH 3157 ~ 1058 YMANXT R = 0724 DW 180=

-2 =

-= -

Ou HITEXT importations produits textiles intermediaires

MIOTH - importations autres produits intermediaires YTEXT valeur ajoutee textiles YHANXT =valeur ajoutee manufactures textiles exc1us

En ce qui concerne 1es biens dequipement on a pense quil serait bon de poushyvoir iso1er leffet sur la balance des paiements des differents modeles dinshyvestissements sectorie1s On sait a priori que les investissements dans Ie secteur manufacturier par e~mple auront une composante plus e1evee de biens dequipement importes quun investissement en agriculture De plus une corshyrelation investissement fixebiens dequipement donne un coefficient plutot bas (0420)

-2HCAP 1475 ~ 04262 IF 0940 m-J 117R = -== (1317)

Ou MCAP -- importations biens d equipement IF = inves tissement fixe brut

Malheureusement il ny a aucune information sur la part dimportation dans linvestisseruent par secteur Nous avons done divise 1investissement en trois categories II investissements comportant une part d equipement importe imshyportante 12 i ~ves tissements dont 1a part est faib1e et 13 investisseshylOOnts dont la pact est moyenne Les elements entrant dans chaque classe ont ete choisis a priori et nous avons procede par approximations successives avant dobtenir lallocation finale entre les trois groupes Lequation finale pour les biens dequipement importes pour les trois groupes est la suivante

-2MeAP = -1205 06740 II ~ 02149 12 ~ 03841 13 R 0978 DW - 199 (1059) (212) (470)

Ou 11 - investissement fixe manufacture petro1e energie et mines 12 =investissement fixe agriculture gouvernement et autres services 13 = investissement fixe tourisme transports et communications

35 Les coefficients finaux semblent raisonnahlas Ie groupe fort comshyporte une part dimportation de 67 Ie groupe faib 1 c une part de 22 ~ et Ie groupe moyen une part de 38 Bien qu il soit posgible que la multicolineashyrite ait cree une dis torsion des coefficients par rapport a leur valeur ree11e cependant les resultats correspondent a ce qui est previsible

- 20 shy

36 Les importations de produits alimentaires sont supposes etre positi shyvement corrcHes aux depenses de consommation privee et a lindice des prix relatii et negativement correlees a la production agricole Lequation est la suivante

H1OO]) =-2999 ~ 4939 RPIFOOD i 00866 PC - 03073 YAG _1 (361) (345) (381) E~ = 0875 DW = 202 (1962-71)

Lindice des prix relatif pour lalimentation est defini comme Ie quotient de lindice des prix de gros par Ie coefficient de deflation des prix implicite pour les importations Lajustement de lequation est tout a fait satisfaisant et les signes ont tous la bonne direction On sait cependant que durant la period~ ou cette equation a etc calculee Ie controle des importations par Ie gouvernement a tenu tIDe place importante dans la determination du niveau des importations des prodults alimentaires meme si lon ne peut pas en tenir compte dans lequation On pense qull y aura tIDe limite a 1a reduction des importations de produi ts alimentaires dans I avenir en raison des problemes politiques que poseraient des importations stagnantes de produits alimentaires dans Ie cas de mauvaises recoltes par exemple

37 Le controle des importations pourra aussi affecter les autres equashytions et on peut douter de la possibilite dutiliser les donnees pour calculer les fonctions de demande dimportation En fait par Ie passe les niveaux dimportation de biens dequipement et de biens intermediaires ant determine les niveaux dinvestissement et de production industrielle Les variables independantes et dependantes ont ete simplement interverties dans chaque equashytion afin que Ie modele puisse determiner Ie niveau necessaire dimportations pour chaque niveau dinvestissement et de production industrielle En dautres termes bien que les equations de correlation puissent conduire a inverser les relations de causalite elles refletent neanmoins Ie rapport etroit entre les variables

38 On na pas essaye de degager une correlation pour les importations de biens de consommation etant donne que ces importations sont plus diversi shyfiees et pas directement liees aux depenses de consommation Le rapport des importations de biens de consommation aux depenses de consommation privee toshytales est indique dans Ie tableau ci-dessous

- 21 -

Tableau 4 CONSOIlllATION PRIVEE ET UIPORTATIONS DE OONSOtlNATION (1961-1972)

(en millions de dinars prix 1966)

DE BIENS

Annee Consommation

privee

Biens de consommation

_ i1P0rtes Rapport

1961 1962 1963 1964 1965 1966 1967 1968 1969 1970 1971 1972

3242 3141 3560 35 3 y 7 3813 3757 3847 3844 4207 4389 4918 5598

287 300 261 219 209 219 179 218 2l5 257 315 31S

89 96 76 74 58 56is 7

46 5shy49 52 56

Le maximum est atteint en 1962 annee pour 1aque11e 1es biens de consQnmlation representent 96 i de 1a consommation prlvee Apres la mise en place de L~)shy

troles a 1 t importation a conduit a une diminution progre~sive du rapport jusshyqua ce qui1 atteigne son point Ie plus bas (46 ) en 1968 Depuis Ie rapshyport a progressivement remonte en particulier durant ces quelques dernicres annees ou 1es recettes dues au commerce exterieur ayant augmente i1 a ete F~ssib1e dfassouplir Ie regime des importations En 1972 Ie rapport depenses importations etait de 56 en hausse par rapport aux 52 i de 1 annee prfceshydente

39 Le niveau des importations de biens de consommation constitue une variable de politjque sujette dans certaines limites aux decisions du gouvershynement concernant 1a liberalisation des importations Dans ces projections on a s~ppos~ quune ~~ndance progressive vers 1a lib~rallsation se poursuivrait [ornpte tenll des revenuC dexportatJon plus cleves et de Iaugmentation des reshyserves Le coefficilnt importations de biens de consommationconsommation prishyvee augmentera selon 1a projection de 1a valeur r~el1e de 5 en 1973 a 65 en 1976 et se maintiendra au niveau de 65 ~~ enswte Etant donn~ que 1a croisshysance rapid projetee pour I economie entra1ne une augmentation de 1a producshytion locale de biens de consommation cn a suppose que Ie toefficient natteinshydra pas Ie n ivlw maximl de 96 observe precedemlent

40 Les importat ions de carburants (petro1e brut compris) sont basees sur des projections faites par Ie Gouvernement tunisien Pour la periode a1shylant jusquen 1980 on a consid6r6 que 1es importations de carburants pourshyraient etre maintenues a un niv~au pratiquement constant etant donne que la

- 22 shy

construction dune nouvelle raffinerie permettra une substitution aux imporshytations supplementaire et un accroissement des exportations de produits peshytroliers Toutefois on a projete quau dela de 1980 les volumes dtimporshytations augmenteraient en fonction de la croissance de la consommation locale selon les indications du Tableau 2

41 Les importations de services nentrant pas comme facteurs de producshytion sont projetees avec une equation de correlation qui les relie tout simshyplement au PIB total

MSER =-0623 ~ 0084 GDP (932 )

Ou 11SER =importations services non facteurs de production GDP =produi t interieur brut aux prix de marche

Les importations totales de biens et de services non facteurs de production sont tout simplement la somme des biens intermediaires des biens de consommashytion des biens dequipement des carburants des produits alimentaires et des services

G Consommation et epargne

42 Les estimations des depenses de consommation et de lepargne sont faites separement pour Ie secteur prive et Ie secteur public Les depenses de consommation privees sont evaluees en utilisant une fonction de consommation liee au revenu national brut Le revenu national brut nest autre que Ie proshyduit national brut (PNB) prix constants ajuste en fonction des tetmes de lechange et Ie PNB est egal au PIB aux prix de marche plus les revenus nets provenant de letranger Lajustement des termes de lechange est necessaire de maniere a transformer les exportations a prix constants en series ajustees d exportations qui re fletent Ie pouvoir d achat en produi ts importes des exporshytations Cela sobtient en divisant les exportations par lindice des prix a limportation et en soustrayant les exportations a prix constants

43 Pour evaluer les depenses de consommation privee a prix constants on a essaye dajuster une fonction de consommation de Friedmanite dans lashyquelle une estimation des elements permanents et transitoires d~revenu sont isoles avec pour hypothese que Ie revenu permanent seul compte- Apres plushysieurs essais avec differentes mesures du revenu permanent on a toutefois trouve que Ie revenu avec un retard dun an donnait Ie meilleur resultat Lequation de correlation se presente comme suit

Pour une discussion de lapplication de la methode du revenu permanent aux1 pays en voie de developpement voir R F 1ikesell et J E Zinser La nature de 1a fonction depargne dans les pays en voie de developpement Etude de la 1itterature theorique et empirique Journal de litterature economique 1973 p 1111

- 23 shy

PC =6870 ~ 0581 GNY _ ~ 03857 (GNY - GNY _ )t l t t l(1121) (342)

-2R =097~ DW =228

Ou PC - depenses de consommation privee en dinars constants 1966 GNY = revenu national brut

44 La consommation de ladministration de meme que les depenses coushyrantes 4e ladministration augmentent a un taux de croissance deduit des comptes du secteur administration dans les comptes nationaux (Bien que la valeur ajoutee et les depenses de consommation et courantes dans Ie secteur de ladministration soient des concepts legerement differents nous pensons qul elles augmentent parallelement) Llepargne de ll administration est evaluee en soustrayant les depenses courantes des revenus courants Les revenus coushyrants sont evalues en utilisant deux equations generales une pour les impots directs et autres revenus et lautre pour les impots indirects Les impots directs et autres revenus sont tout simplement lies au PIB alors que les i pots directs sont lies aux importations (aux prix courants) Trois aut res vashyriables ont ete introduites pour tenir compte de leffet des changements de taux de limpot en 1965 1966 1968 et 1969 Les revenus courants ainsi evashylues sont alors ajustes (en utilisant Ie coefficient de deflation implicite pour Ie PIB total) pour obtenir les revenus courants a prix constants

Les equations de correlation pour 1es impots sont

-2INDTX =4559 + 04297 MB~ 01566 D68 R =0929 DW =153 (1597) (580)

DTXOTH - 4990 + 00744 GDPIt

+ 6205 D66 ~ 7545 D 65 + 1505 D69 (846) (222) (256) (522)

2-R =0 992 DW = 309

ou INDTX = taxes indirectes DTXOTH =taxes directes et autres Mit =importations biens et services non facteurs prix courants GDP~ =PIB aux prix courants D 65 =variable ayant une valeur deg jusquen 1964 1 par 1a suite D 66 D 68 D 69 =identique a ci-dessus pour 1966 1968 et 1969

Les revenus a prix constants (CURREV) sont a10rs definis ainsi

CURREV =(INDTX + DTXOTH)IPD

ou IPD =coefficient de deflation des prix imp1icite pour Ie PIB 1966 =100

- 24 shy

45 Lepargne nationale brute de ladministration (GNSPUB) est egale aux revenus moins les depenses alors que lepargne interieure brute totale est egale au PIB moins la consommation privee et moins la consommation puhli shyque La difference entre lepargne nationale brute et lepargne interieure brute est egale aux revenus nets des facteurs de production et aux transferts courants nets

46 Le deficit en ressources est la difference entre les importations et les exportations de biens et de services nentrant pas comme facteurs de production qui par definition doit etre egale a la difference entre leparshygoe et linvestissement Legalite entre ces deux differences est assuree par les variations de stocks celles-ci sont definies comme suit

OSTK =GOP - PC - GC - IF + M - X

soit OSTK =M - X - S - IF

ou OSTK = variations de stocks GC = consommation de ladministration H = importations biens et services non facteurs X exportations biens et services non facteurs= IF - investissement fixe brut total S epargne interieure brute=

A long terme on pourrait esperer que OSTK devienne faible et positif lorsque les stocks augmentent avec le niveau general de la demande Si ce nest pas le cas cela indique quune autre variable devrait etre changee afin de corshyriger le systeme

H Balance des paiements

47 La balance des paiements est projetee en dollars EU courants Les exportations aux prix courants proviennent des series projefes en dinars coushyrants en utilisant le taux de change de 227 dollarsdinar- Les importashytions sont converties a partir des importations a prix constants en importashytions aux prix courants en utilisant deux indices de prix (1966 =100) un pour les produits et lautre pour les services (voir Tableau 8) Les transshyferts courants nets linvestissement etranger direct les dons et les autres revenus des facteurs proviennent des projections du Ministere du Plan jusquen 1976 et prolongees jusquen 1985 Linteret sur la dette publique comprend linteret sur la dette existante base sur les evaluations de la Banque plus linteret sur les nouveaux engagements estime en utilisant le programme de proshyjections BSIML Les autres interets consistent en faibles montants re~us sur les reserves et des paiements sur la dette privee (la dette publique est definie comme la dette due par les organismes publics ou garantie par eux Seule la dette privee non garantie est consideree comme privee)

1 Pour 1972 le taux de 208 dollarsdinar a ete utilise

- 25 shy

Tableau 8 PRIX A LLMPORTATION

1973 1974 1975 1976 1977 1978 1980 1985

(Taux de croissance annuels en ~)

Biens 175 300 80 70 55 50 50 40 Services 00 160 60 55 50 50 50 40

48 Les transferts des travailleurs emigres ont ete projetes a un taux plus faible que precedemment compte tenu de la baisse prevue du taux dimmishygration net vers lEurope Une telle projection resulte egalement du ralenshytissement economique prevu en Europe a la suite de la crise de lenergie et des reglements et restrictions supplementaires sur les travailleurs etrangers Les transferts de salaires jusquen 1976 constituent une estimation recente du budget economique du gouvernement Pour les annees suivantes Ie modele utilise un facteur dinflation annuel de 5 plus une augmentation annuelle des salaires reels de 5 et suppose quil ny aura pas de variation nette dans la main-doeuvre expatriee

49 Le revenu des investissements directs est evalue a partir de deux hypotheses a Ie revenu provenant du secteur petrolier selevera a environ 10 des recettes dexportation du petrole et b Ie revenu sur linvestisseshyment des secteurs non petroliers est lie au niveau de capital etranger implishycite qui procure un rendement de 8 Le revenu des investissements directs en 1972 etait denviron 25 millions de dollars avec 13 millions de dollars provenant des recettes petroli(~res soi t par consequent une estimation de 150 millions de dollars pour Ie capital a la fin de 1971 Le capital a la fin de 1972 est evalue en amortissant Ie capital 1971 a laide dun taux de 3 et en ajoutant les investissements directs effectues en 1972 Etant donne que Ie revenu sur investissements paye en 1973 est engendre par Ie capital 1972 il y a un decalage de deux ans entre linvestissement et les revenus qui en reshysultent

I ~ts de capitaux et variations des reserves

50 Diverses hypotheses concernant les engagements de nouveaux flux de capitaux etrangers pour des prets publics ou publiquement garantis sont faites de maniere independante Dune faton generale elles supposent une continuashytion des niveaux dengagements existants jusquen 1976 puis une legere augshymentation par la suite Une hypothese sur Ie rythme des tirages est ensuite appliquee aux engagements estimes pour obtenir les nouveaux tirages Les hyshypotheses de tirage pour les donneurs bilateraux sont basees sur lexperience passee pour la Tunisie lors de la periode 1966-68 alors que celles pour la BIRD et 1IDA sont basees sur 1experience passee de la Banque et de lIDA dans Ie monde entier Pour les credits finanCiers nous utilisons un taux 40-40-15-5 base sur une analyse pour differents pays qui semble valide pour la Tunisie alors que les credits-fournisseurs sont supposes etre debourses dans lannee dengagement

- 26 shy

51 Etant donne 1es termes des nouveaux emprunts Ie programme BSIML a ete utilise pour ca1cu1er lamortissement Lamortissement total et 1es deshyboursements nets sont a10rs ca1cu1es apres combinaison avec 1es paiements damortissement en cours bases sur 1es statistiques de 1a dette preparees par 1a BIRD Lequi1ibre entre Ie compte courant de 1a balance des paiements et Ie compte de capital est maintenu par 1es variations de reserves Le rapport entre 1es reserves eet 1es importations de biens aux prix courants a ete calcushyIe et on suppose que 1es reserves ne diminueront pas en dessous de 25 des importations (trois mois) Au cas ou ce1a se produirait 1es credits-fournisshyseurs seraient augmentes jusqua ce que Ie coefficient de reserve atteigne 025

Tableau 9 HYPOTHESES DE TIRAGE SUR LES PRETS (en pourcentage par an)

Annee Source 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

Banque Mondiale IDA Etats-Unis France AlIemagne Aut res Credits financiers

3 2

50 30 5

50 40

13 12 25 30 10 25 40

20 19 10 10 20 10 15

20 16

5 10 15

5 5

17 15

5 10 15

5

12 13

5 10 15

5

6 10

10

4 7

10

3 4

2 2

Tableau 10 HYPOTHESES SUR LES

Interets Maturite Source () (annees)

BIRD 725 25 IDA 075 50 Al1emagne (RFA) 250 25 France 550 10 Ita1ie 550 12 Canada 00 40 Etats-Unis 30 35 Pays de l Est 25 8 Autres bi1ateraux 35 20 BAD 50 20 Credits financiers 80 10 Credits fournisseurs 90 7

CONDITIONS DE PRET

Periode de grace (annees)

5 10

8 1 4

10 10

1 5 1 3 1

- 27 shy

J Monnaie et prix

52 Le niveau des prix est determine pour leconomie dans son ensemble par une equation liant Ie coefficient de deflation des prix implicite pour Ie PIB (IPD) a la masse monetaire (MS2 - qui comprend la quasi-monnaie) et a la production reelle Lequation est definie sous une forme logarithmique comme suit

-2log IPD = -05871 log GDP + 06552 log HS2 + 02797 R =0953 Dtf - 194 (263) (525)

La masse monetaire est divisee en deux parties les avoirs etrangers nets et les autres credits locaux Les autorites financieres sont supposees etre a meme de conserver une croissance de la masse monetaire superieure de trois points de pourcentage au taux de crois6ance du PIB reel Les avoirs etrangers nets (reserves) proviennent de la balance des paiernents cest-A-dire que Ie credit local qui est ajuste pour les fonds de contrepartie les depots publics etc doit augrnenter a un taux de croissance suffisant pour permettre datteinshydre Ie taux de croissance necessaire de la masse monetaire

53 Etant donne les informations limitees sur les prix en Tunisie il na pas ete essaye dintroduire les effets des prix relatifs dans les equations sur les productions sectorielles Lutilisation des prix relatifs na pas ete significative dans les equations dimportations A lexception des produits alimentaires importes Le niveau general des prix a un effet direct sur les equations de revenus et de depenses de ladministration Etant donn~ que les revenus de ladministration sont en partie bases sur les importations qui ne sont que peu affectees par les changements des prix locaux les revenus de ladministration ont tendance A augmenter plus lentement que les depenses pushybliques durant une periode dinflation entrainant une diminution de lepargne publique et par suite une diminution de lepargne en general

54 Les pages suivantes fournissent un glossaire permettant d identifier les variables et un ensemble camplet dequations utilisees dans Ie modele De plus les resultats du modele pour Ie cas 1 qui utilise les hypotheses faibles et Ie cas 2 qui utilise les hypotheses fortes figurent en annexe

k Symboles

Variables agregees (en dinars constants 1966)

GDP Produit interieur brut aux prix de marche= GDPFC = Produit interieur brut au coOt des facteurs PC = Depenses de consommation privee GC - Depenses de consommation publique IF =Investissement fixe brut DSTK - Changement de stocks M =Importations biens et services courants (non facteurs)

=Exportations biens et services courants (non facteurs) GOY =Revenu interieur brut (GDP + TTADJ) X

- 28 shy

GNP Produit national brut= GNY Revenu national brut (GNP TTADJ)= NFY =Revenu net des facteurs de production NCT =Transferts courants nets TTADJ - Ajustement des termes de lechange-GDS =Epargne interieure brute (GDY - PC - CC) GNS Epargne natipnale brute (CDS NFY NCT)= Variables sectorielles

Y = Valeur ajoutee I ~ Investissement fixe ICOR =Coefficient marginal de capital AG = Agriculture AGNOL =Agriculture sans les olives AGOL = Agriculture olives seulement HIN = Hines ENER =Energie (petrole exclu) PET bull Petrole MAN = Manufactures FOODP = Industries alimentaires TEXT bull Textiles CHEM =Produits chimiques MANOT =Autres manufactures CONST = Construction et travaux publics TRC = Transports et telecommunications TRM =Tourisme GOV =Services administratifs SEROT = Autres services g - Taux de croissance exogene E =EmpIo (en miIIiers) P = Productivite (YE) V =Volume (en milliers de tonnes) PR = Production en volume (milliers de tonnes)

Exportations et importations (en prix constants 1966)

MITEXT MIOTH MINT MCPA MFOOD MCON MC MSER M XOLO XAG XPHOS XPET XOTH

- Importations produits intermediaires pour lindustrie textile =Importations autres intermediaires = Importations intermediaires total - Importations biens dequipement = Importations produits alimentaires = Importations biens de consommation non alimentaires = Importations biens total caf = Importations services courants non facteurs - Total importations de biens et services non facteurs - Exportations huile dolive - Exportations autres produits agricoles - Exportations phosphates - Exportations petrole brut - Exportations de biens autres

- 29 shy

XTPI1 - Recettes dexportation tourisme XOTSER =Recettes dexportation autres services

XSER = Exportations totales de services non facteurs X = Exportations totales de biens et services non facteurs V Volume des exportations en tonnes= XPI =Indice des prix a lexportation M-Elas =Elasticite des importations (par rapport au PIB) MGDP = Rapport des importations au PIB MPI Indicedes prix a limportation=

Monnaie prix et administration

DOMeR =Credit interieur ajuste RES =Avoirs exterieurs nets MS2 - Hasse monetaire (monnaie et quasi-monnaie) IPDEF = Coefficient de deflation implicite PIB GRIPD =Taux de croissance de IPD CURREY - Revenus courants de ladministration CUREXP =Depenses courantes de ladministration DTXOTH =Taxes directes et autres revenus INOTX = Taxes indirectes

Balance des paiements (en dollars EU courants)

EXPORT =Exportations biens et services non facteurs IMPORT _ Importations biens et services non facteurs RESEAL =Deficit en ressources NETINT = Paiements d I interets nets INTPUB Paiemcnts d I interet publicsltshy

INTOTH =Autres interets NETDII =Revenu dinvestissement direct net NETDFI =Investissement etranger direct net KSTK Capital etr=~-_ger

WRKRHT =Transferts de salaires des travailleurs emigres NETFSY =Revenu net des facteurs de production NE TOFY =Autres revenus nets des facteurs de production CAPGGL =Dons en capital et prets similaires a des dons DBTPUB =Tirages sur prets publics DBTOLT = Tirages SUT prets prives non garantis AMT =Paiements damortissement NET =Flux net de capital CHGRES =Variation des reserves RL - Niveau des reserves

- 30 shy

L Egqations du modele

YAGNOL = YAGNO~_lmiddot (1 + ga)

YAGOL = YAGOLt _1 bull (VOLOt

VOLOt

_1

)

YAG YAGOL + YAGNOL

JAG = donneurol

MIN YMlNt _1 (PRPHOStPRPHOSt_1 )

MIN donneurol

YPET = donn~

IPET = donn~

YENER = -259 + 243 MAN

JENER = 80 YENER bull (YENERYENERt_1 - 10)

YFOODP 3156 + 031PC + 436 YAGOL

IFOODP donne

ITEXT = donn~

YTEXT 120 bull (60 ITEXTt _1 + 30 ITEXT t

_2

+ 10 ITEXT t

_ 3

) + YTEXT t

_ 1

ICHEM = dann~

YCHEM == 130 (42 ICHE~_l + 42 ICHEMt _2 + 16 ICHEM t

_3

) + YCHEI_l

MANDT = donn~

MANOT 135 bull (49 IMANOTt _1 + 37 IMANOTt _2 + 14 IMANOT t

_ 3

) + YMANOT t

_ 1

YCONST = 159 n + 470 I2 + 202 13

IMAN IFOODP + TEXT + ICHEM + lMANOT

YMAN YFOODP + YTEXT + YCHEM + MANDT

n MAN + IPET + JENER + DUN

I2 = IGOV + IAG + ISERDT

13 = ITRC + ITRM

YTBC = -520 + 0921 GDPFC

ITRC = 60 bull YTRCt bull (YTRCt

YTRCt

_1

- 10)

ITRC = (ITRC + ITRC _ + ITRC _ )30t t t 1 t 2

- 31 shy

YTRM = YTRM _ (1 + gtrm)t 1

ITRM = donne

YSEROT = 2884 + 3267 PC

ISEROT 30 YSEROT bull (YSEROT YSEROT _ - 10)t t t 1

ISEROT = (ISEROT + ISEROT _ + ISEROTt _2)30t t t 1

YGOV = 860 + 5098 CURREV _t 1

IGOV donne

GDPFC YAG + YMIN + YPET + YENER + YMAN + YCONST + YTRC + YTampf + YSEROT + YGOV

IF = lAG + IMlN + IPET + IENER + MAN + ICONST + ITRC + ITRM + ISEROT + IDOV

MCAP = -1205 + 6740 Il + 2149 I2 + 3841 I3

MITEXT = - 033 + 783 YTEXT

YMANXT = MAN - YTEXT

MIOTH = 3157 + 1059 YMANXT

MINT = MITEXT + MIOTH

MFOOD -2999 - 3073 YAG + 0866 PC + 4939 RPIFOao

MFUEL = donne

MCON oC bull PC

cL = donne

MSER -623 + 084 GDP

MPISER MPISERt_1 bull (1 + gmps)

M3ER MSER MPISER

MG MCAP + MINT + MFOOD + MFUEL + MCON

MGFOB = MG 921

MPIG = MPIGt 1 bull (1 + g ) - mpg

MG = MGFOB MPIG

M = l-flER + MGFOB

M = MSER + MG

MPI = MM

DSTK = GDP - PC - GC - IF - X + M

- 32 shy

I

log IPD

TXSUB

GDP

lRDTX

CURREV

CUREXP

GC

MS2

DOMCR

GNP

GNY

PC

C

GDS

GNS

GNSPUB

GNSPRI

XOLO

XVOLO

XAG

XPROS

XVPHOS

PRPHOS

XPET

VPET

== IT + DSTK

= -5811 log GDP + 655 log MS2 + 2191

= 88 INDTXIPD

= GDPFC + TXSUB

(YGOV YGOV _ - 10)t t 1

== 3319 + 0144 GDP

2022 + 430 bull M

== (DTXOOR + INDT)IPD

= CUREXPt

_1 bull (1 + gg)

== GC _1 bull (1 + gg)t

= MS2 _ middot (GDPGDP _ + 04)t 1 t 1

== DOMCRt_l (GDPGDP _ -1 bull 15 + 1)t 1

= GDP + NFY

== GNP + TTADJ

= 6810 + 581 GNYt _ + 3851 (GNY - GNY )1 t t-1

= GC + PC

== GDP - C + TTADJ

== GDS + NFY + NCT

== CURREV - CUREXP

GNS - GNSPUB

= XVOLO 329

== donne

= XAGt _ bullmiddot (1 + gxag)1

== XVPROS bull 535

= PRPHOS - (23 + 1l44 YCHEM)

dorme

= XVPET 10

donne

- 33 shy

XMAN = XMAN + 184 d YTEXT + 176 ~ YCHEM + 551 j MANOT + ~ XFOODPt _1

XFOODP = XFOODPt _1 (1086)

XG XOLO + XAG + XPHOS + XPET + XMAN

XTRM = XTRl_1 (1 +gtrm)

XOTSER = XOTSER _ bull (1 + g )t 1 xs

XSER = XTEU1 + XOTSER

x = XSER + XG

XP IOLO = donn a

XOLO = XOLO XPIOLO

XPIH = donna

XPHOS XPHOS XPIPH

XPlPET = donne

XPET = XPET XPIPET

XPIOTH = donne

XMAN XMAN XPIOTH

XPlAG donne

XAG XAG XP lAG

XG = XOL0 + XAG + XPHOS + XPET + XMAN

XPISER = XPISER (1 + gmps)t _1

XSER-l(- XSER bull XP LSER

XPI = (XG + XSER)X

TTADJ = (XG-MPI) - XG

XADJ X + TTADJ

XGADJ = XG + TTADJ

EXCHR donne

EXPORT = (XG + XSER) EXCHR

IMPORT = Mgt EXCHR

RESBAL EXPORT - TI1PORT

- 34 shy

INTPOB bull calcul~ par Ie programme

NETDII = 08 KSTK + 10 XPETt

NETDFI = donn~

KSTKt = 91 KSTK + NETDFl _t _1 t 1

INTOTH donne

NETINT = INTPUB + INTOTH

NETOFY = donne

donneWRKRMT =

NETFSY = NETINT + NETOFY + WRKRMT + NETDII

donneNETTRN =

CAPGGL = donne

CURBAL = RESBAL + NETFSY + NETTRN

donnemiddotDBTPUB =

DBTOLT = donne

AMTPUB = calcule

AMTOLT = calcul~

NETPUB = DBTPUB - AMTPUP

NETOLT = DBTOLT - AMTOLT

CHGRES = - (CURBAL + NETDFI + CAPGGL + DBTPUB + DBTOLT)

RL = RLt _ - CHGRES1

RLM = RLM

IF RLM ~ 25

DBTPUB = DBTPUB + (25 M - RL)

- 35 -

Emploi

EAG 25 ~ YAG + EAGt _l

EMIN donn~

YENPET YPET + YENER

EENPET 09 L1 YENPET + EENPETt _l

EFFODP = l) Ll YFOODP + EFOODPt_l

ETEXT 154 ~ YTEXT + ETEXTt _1

ECHEM = 11 J YCHEM + ECHEMt _1

EMANOT 45 LJ YMANOT + EMANOTt_l

EMAN EFOODP + ETEXT + ECHEM + EMANOT

ECONST 64 Ll YCONST + ECONSTt _1

ETRC 10 L1 YTRC + ETRCt_l

ETRM =65 L1 YTIU1 + ETRMt-l

ESEROT 19 L1 YSEROT + ESEROTt _1

EGOV 84 L1 YGOV + EGOVt-l

E~T EARTt_l bull 102

ETOT EAG + EMIN + EENPET + EMAN + ECONST + ETRC + ETRl1 + ESEROT + EGOV + EART

Productivite isme

pour Ie l secteur

p = YE1 1 1

DIAGRAMME DES FLUX DU MODELE DE CROISSANLE

DONNEES ENTREES

LEXQUE

y 1 Y 2 Valeur agoutee par secteur

1 2 I nvestissement par secteur E - Emploi

G DP Produit I nterieur brut I CO R Coefficient marginal de capital

1 F - I nvestissement fixe total M - Importations

x shyRG shyG R GC shyPC

C ASTK

Exportations Deficit en Ressources Recettes de lEtat Consommation publique Consommation privee Consommation totale Variation des stocks

World Bank-8122IR

-----------------------------------------------

- 37 -

TUIISIA(RIJIl ) lnw GRniNTH

IQ71 ten 2 IQ73 IQ7a IQ75 IQ76 IQ77 lQ78 IQQ lQ8n

SEC~~PAl RRFAK~OW~ OF valUE ADnEn fCONqTANT I Q~II lll IIIN (toUR) -_------------------_-------------------------------------shy

211- VAGNrll 1002nn 12110 0 P2311 127(103 n~2Q2 137tfl3 la23QQ la7383 1lt2541 157B8n ~a7 VAGOl 1gt800 H son 12~QR tAlgtbQ In275 tllQ IQ5nQ Ill 5IH 21304 222B 2aA VAG 11b000 151I00 illl70Q aA7 HlA567 151o5 -IQ07 11I77(Q t738a5 180111~

25~ VFODDP aQOO lll200 2b8BI 31711Q 32blgtb lllQb7 ~6b76 3R56b an~4b In04n 5Q YTFXT 11200 t3Qon 1~lCjC IQqC 2112l 0 2QCjas l53CO a I bull bOC 48l55 )75lt 2b VC IltIE 101 bbiIO 7lOn 9IIIIQ 11A13 gt021 17 517 IAA5A IQ1I42 2t0~9 2i6ao 2~3 vMAlIInT IfIQ(lO 2~7(n b(IIFI tQ orll ~2803 2aQ 1I~lIb IIIICI 55 an h3411o 2~5 VtolAlII 100 7QIgton 7 11 703 Q~11fi 0117211 lIC1HII 1332lo IIA1I07 155113 IAII921 50 VIo1IN 11bOO 1111(1) 12110 13lt3C1 nQlb 15HR 17a20 IA 11 t8813 20S 252 VPET 2gt500 2CjIon 25000 25110 78QII 211 bCl7 ~15(10 nol~ 311a 1l6 3511811 2511 VENER IlOO 111500 16lt35 IQAOCI 728Q 2b4011 297115 nan 376 a23ab 266 VTRC qqOO iQII00 amp2700 721151 7lt11112 IIIIQ07 Qn701 Qfgt1I6C1 l nl6 Qb 111807 2ampB HRM bOO 3031)0 bAOO 51C1 27711 30B2 3351 36A811 110572 aa62lt1 7n VSERClT IAS700 213400 19II()O 2411~O7 b50ib nR30~ 2Q4CiP ~nRn 326050 ~algt1I7t 272 YGOV 911700 100200 tl01I00 12IIA 14050 5aq~Q tblla711 17537~ IA70AO 20212lt ~77 VCIINST 1)991)0 55a1)0 b5ClOO A2180 AUltl2 85QOn II~ 2M IICIIIOI QII652 1015511 27 GDgtFC ~HbOO 7113700 72Cj7 Anllb Qln213 Q71lAn Inllt75 11()A237 lIPlH 1210437

5fCTIIlIAl BIEAIlt OOIlli elF VALliE AIHlfrl GlnIllTH lATES

ab YAG~Ol noon 2011511 1000 IInoo a n no qoon Json 5500 3500 3500 2117 VAGOl Ot)on 9C13b7 -nObll2 snt79 -121121 11170b a50n 1IlOO 1I5nO 115011 ae VAG 0000 11552 -It711 I1I7 t 8117 51 B ~bI9 62n 3b22 3623

~56 YFtlOOP 0000 Hlll9 -21aOI IA183 2A1a 7oal a1I89 5 I 52 53C15 588Q 25Q YTEXT oono 2~t07 17~~2 11110 236sa gt1lt11- lQ6I1R t7 b911 tb22a 15303 2ampt VC~EM 0000 tAIA 21131 2502~ 27212 IbCj61i 7bB 52111 6llIb 745 2amp5 YIANOT 0000 2597 97A2 IIIIbll n1l1 nb7lt 1356 t ll 21a tll1I2a 11111117 265 YMAN nooo 2Q221 -1127 t7122 13bla 13Q3 116bO II5Q2 tl5qb 11 706 250 YMIN 0000 17211 2bA 9321 52~J 1gt000 11111 lInOO 58IIb Q25Q 252 VPET 0000 Q7A7 3101 oa5lt1 110QO 287E1 lt1767 6b81) b25 28C19 254 VENER 0000 Qllall 14051 lQ1I011 15393 tlil0 1280a 382 12113Q 1212 Ob6 VTQC 0000 211j1lC aAIIltI 15551 ltI2Ql 7230 b811 6 11 00 701lA 7tl22 bll VTII01 0000 15bllltl -11551 -6000 toOOO 10 bull 0 0(1 10ono InOOO toOOO 10000 no VSERIIT 00(10 14917 2RI 1IIB7 II 3amp2 1I9QB 5011amp 51130 5705 638 272 VGW 0000 CI(l1I 10110 loqua 15 Q7amp 11722 b500 ~~2amp bamp13 804l 277 YCIIMST oono 11022 111953 2a705 24lt)b -03C1a 211gt0 ~63t 51111 1n2 278 GDPFC nooo 177altl 1151 1~o711 f~amp70 amp7115 bIIl a31 b 611(i 711

GOPFC AV~ II-YR GR bullbull FOQ ~flfCTFD PO nNlY (AVE gwawN AT FND nF II VP p~)

------__--------------------------------------------------------------shyUOA GR-AVa 000 0 0000 000(1 0000 0000 7(197 0000 0000 0000 ~7111

EXPFNDITUPE ON GDP CnN~TANT IQampb tolIllION OTNARS --------------------------------------__-----shy

317 TX9UR QbOOO lOIiton 115li7l 111321 ICjQClQ2 177lt)Cl7 l A7559 0271A 3053 ltab6al 5iA GOP 721600 IIUA80~ 1amp7730 ltlA~Cl37 107amp2115 1151H7 22Aamp11I 110Q5Cj lq051127 1517085 BCI NFY -1lno -Q200 -123I1b -15077 -111 121 -naSb middot2307 -10lt10 11 9135 -1325 It CI GNP 7~500 159~OO AiS3I1U Q710 10~207R 1137Q21 1lt=163(17 1000117 13lt)6292 150Q760 31 0 TTADT 16500 5bIOO 1100(13 106280 118u58 61111gt 1101112 ~n 50(1 81725 8623 32n GNV 7amp3000 A9bonn 903117 1I171t3 Q l1C05~amp 121111)21 12Qamp6a9 131153117 IIROO7 15C1b283nil GNS ISbOO 21)gt1100 Ptlt)Ot 277b8tl 2547Q] gtb~calgt 2I1U5QR 3011795 H6U6 5bQ7I1b 312 GNSPIJ 0000 171Ion IHQ70 21t(Ibamp 21I075 25tll 11 255 I IIb n~23 293002 31AQOO

- 20 shy

36 Les importations de produits alimentaires sont supposes etre positi shyvement corrcHes aux depenses de consommation privee et a lindice des prix relatii et negativement correlees a la production agricole Lequation est la suivante

H1OO]) =-2999 ~ 4939 RPIFOOD i 00866 PC - 03073 YAG _1 (361) (345) (381) E~ = 0875 DW = 202 (1962-71)

Lindice des prix relatif pour lalimentation est defini comme Ie quotient de lindice des prix de gros par Ie coefficient de deflation des prix implicite pour les importations Lajustement de lequation est tout a fait satisfaisant et les signes ont tous la bonne direction On sait cependant que durant la period~ ou cette equation a etc calculee Ie controle des importations par Ie gouvernement a tenu tIDe place importante dans la determination du niveau des importations des prodults alimentaires meme si lon ne peut pas en tenir compte dans lequation On pense qull y aura tIDe limite a 1a reduction des importations de produi ts alimentaires dans I avenir en raison des problemes politiques que poseraient des importations stagnantes de produits alimentaires dans Ie cas de mauvaises recoltes par exemple

37 Le controle des importations pourra aussi affecter les autres equashytions et on peut douter de la possibilite dutiliser les donnees pour calculer les fonctions de demande dimportation En fait par Ie passe les niveaux dimportation de biens dequipement et de biens intermediaires ant determine les niveaux dinvestissement et de production industrielle Les variables independantes et dependantes ont ete simplement interverties dans chaque equashytion afin que Ie modele puisse determiner Ie niveau necessaire dimportations pour chaque niveau dinvestissement et de production industrielle En dautres termes bien que les equations de correlation puissent conduire a inverser les relations de causalite elles refletent neanmoins Ie rapport etroit entre les variables

38 On na pas essaye de degager une correlation pour les importations de biens de consommation etant donne que ces importations sont plus diversi shyfiees et pas directement liees aux depenses de consommation Le rapport des importations de biens de consommation aux depenses de consommation privee toshytales est indique dans Ie tableau ci-dessous

- 21 -

Tableau 4 CONSOIlllATION PRIVEE ET UIPORTATIONS DE OONSOtlNATION (1961-1972)

(en millions de dinars prix 1966)

DE BIENS

Annee Consommation

privee

Biens de consommation

_ i1P0rtes Rapport

1961 1962 1963 1964 1965 1966 1967 1968 1969 1970 1971 1972

3242 3141 3560 35 3 y 7 3813 3757 3847 3844 4207 4389 4918 5598

287 300 261 219 209 219 179 218 2l5 257 315 31S

89 96 76 74 58 56is 7

46 5shy49 52 56

Le maximum est atteint en 1962 annee pour 1aque11e 1es biens de consQnmlation representent 96 i de 1a consommation prlvee Apres la mise en place de L~)shy

troles a 1 t importation a conduit a une diminution progre~sive du rapport jusshyqua ce qui1 atteigne son point Ie plus bas (46 ) en 1968 Depuis Ie rapshyport a progressivement remonte en particulier durant ces quelques dernicres annees ou 1es recettes dues au commerce exterieur ayant augmente i1 a ete F~ssib1e dfassouplir Ie regime des importations En 1972 Ie rapport depenses importations etait de 56 en hausse par rapport aux 52 i de 1 annee prfceshydente

39 Le niveau des importations de biens de consommation constitue une variable de politjque sujette dans certaines limites aux decisions du gouvershynement concernant 1a liberalisation des importations Dans ces projections on a s~ppos~ quune ~~ndance progressive vers 1a lib~rallsation se poursuivrait [ornpte tenll des revenuC dexportatJon plus cleves et de Iaugmentation des reshyserves Le coefficilnt importations de biens de consommationconsommation prishyvee augmentera selon 1a projection de 1a valeur r~el1e de 5 en 1973 a 65 en 1976 et se maintiendra au niveau de 65 ~~ enswte Etant donn~ que 1a croisshysance rapid projetee pour I economie entra1ne une augmentation de 1a producshytion locale de biens de consommation cn a suppose que Ie toefficient natteinshydra pas Ie n ivlw maximl de 96 observe precedemlent

40 Les importat ions de carburants (petro1e brut compris) sont basees sur des projections faites par Ie Gouvernement tunisien Pour la periode a1shylant jusquen 1980 on a consid6r6 que 1es importations de carburants pourshyraient etre maintenues a un niv~au pratiquement constant etant donne que la

- 22 shy

construction dune nouvelle raffinerie permettra une substitution aux imporshytations supplementaire et un accroissement des exportations de produits peshytroliers Toutefois on a projete quau dela de 1980 les volumes dtimporshytations augmenteraient en fonction de la croissance de la consommation locale selon les indications du Tableau 2

41 Les importations de services nentrant pas comme facteurs de producshytion sont projetees avec une equation de correlation qui les relie tout simshyplement au PIB total

MSER =-0623 ~ 0084 GDP (932 )

Ou 11SER =importations services non facteurs de production GDP =produi t interieur brut aux prix de marche

Les importations totales de biens et de services non facteurs de production sont tout simplement la somme des biens intermediaires des biens de consommashytion des biens dequipement des carburants des produits alimentaires et des services

G Consommation et epargne

42 Les estimations des depenses de consommation et de lepargne sont faites separement pour Ie secteur prive et Ie secteur public Les depenses de consommation privees sont evaluees en utilisant une fonction de consommation liee au revenu national brut Le revenu national brut nest autre que Ie proshyduit national brut (PNB) prix constants ajuste en fonction des tetmes de lechange et Ie PNB est egal au PIB aux prix de marche plus les revenus nets provenant de letranger Lajustement des termes de lechange est necessaire de maniere a transformer les exportations a prix constants en series ajustees d exportations qui re fletent Ie pouvoir d achat en produi ts importes des exporshytations Cela sobtient en divisant les exportations par lindice des prix a limportation et en soustrayant les exportations a prix constants

43 Pour evaluer les depenses de consommation privee a prix constants on a essaye dajuster une fonction de consommation de Friedmanite dans lashyquelle une estimation des elements permanents et transitoires d~revenu sont isoles avec pour hypothese que Ie revenu permanent seul compte- Apres plushysieurs essais avec differentes mesures du revenu permanent on a toutefois trouve que Ie revenu avec un retard dun an donnait Ie meilleur resultat Lequation de correlation se presente comme suit

Pour une discussion de lapplication de la methode du revenu permanent aux1 pays en voie de developpement voir R F 1ikesell et J E Zinser La nature de 1a fonction depargne dans les pays en voie de developpement Etude de la 1itterature theorique et empirique Journal de litterature economique 1973 p 1111

- 23 shy

PC =6870 ~ 0581 GNY _ ~ 03857 (GNY - GNY _ )t l t t l(1121) (342)

-2R =097~ DW =228

Ou PC - depenses de consommation privee en dinars constants 1966 GNY = revenu national brut

44 La consommation de ladministration de meme que les depenses coushyrantes 4e ladministration augmentent a un taux de croissance deduit des comptes du secteur administration dans les comptes nationaux (Bien que la valeur ajoutee et les depenses de consommation et courantes dans Ie secteur de ladministration soient des concepts legerement differents nous pensons qul elles augmentent parallelement) Llepargne de ll administration est evaluee en soustrayant les depenses courantes des revenus courants Les revenus coushyrants sont evalues en utilisant deux equations generales une pour les impots directs et autres revenus et lautre pour les impots indirects Les impots directs et autres revenus sont tout simplement lies au PIB alors que les i pots directs sont lies aux importations (aux prix courants) Trois aut res vashyriables ont ete introduites pour tenir compte de leffet des changements de taux de limpot en 1965 1966 1968 et 1969 Les revenus courants ainsi evashylues sont alors ajustes (en utilisant Ie coefficient de deflation implicite pour Ie PIB total) pour obtenir les revenus courants a prix constants

Les equations de correlation pour 1es impots sont

-2INDTX =4559 + 04297 MB~ 01566 D68 R =0929 DW =153 (1597) (580)

DTXOTH - 4990 + 00744 GDPIt

+ 6205 D66 ~ 7545 D 65 + 1505 D69 (846) (222) (256) (522)

2-R =0 992 DW = 309

ou INDTX = taxes indirectes DTXOTH =taxes directes et autres Mit =importations biens et services non facteurs prix courants GDP~ =PIB aux prix courants D 65 =variable ayant une valeur deg jusquen 1964 1 par 1a suite D 66 D 68 D 69 =identique a ci-dessus pour 1966 1968 et 1969

Les revenus a prix constants (CURREV) sont a10rs definis ainsi

CURREV =(INDTX + DTXOTH)IPD

ou IPD =coefficient de deflation des prix imp1icite pour Ie PIB 1966 =100

- 24 shy

45 Lepargne nationale brute de ladministration (GNSPUB) est egale aux revenus moins les depenses alors que lepargne interieure brute totale est egale au PIB moins la consommation privee et moins la consommation puhli shyque La difference entre lepargne nationale brute et lepargne interieure brute est egale aux revenus nets des facteurs de production et aux transferts courants nets

46 Le deficit en ressources est la difference entre les importations et les exportations de biens et de services nentrant pas comme facteurs de production qui par definition doit etre egale a la difference entre leparshygoe et linvestissement Legalite entre ces deux differences est assuree par les variations de stocks celles-ci sont definies comme suit

OSTK =GOP - PC - GC - IF + M - X

soit OSTK =M - X - S - IF

ou OSTK = variations de stocks GC = consommation de ladministration H = importations biens et services non facteurs X exportations biens et services non facteurs= IF - investissement fixe brut total S epargne interieure brute=

A long terme on pourrait esperer que OSTK devienne faible et positif lorsque les stocks augmentent avec le niveau general de la demande Si ce nest pas le cas cela indique quune autre variable devrait etre changee afin de corshyriger le systeme

H Balance des paiements

47 La balance des paiements est projetee en dollars EU courants Les exportations aux prix courants proviennent des series projefes en dinars coushyrants en utilisant le taux de change de 227 dollarsdinar- Les importashytions sont converties a partir des importations a prix constants en importashytions aux prix courants en utilisant deux indices de prix (1966 =100) un pour les produits et lautre pour les services (voir Tableau 8) Les transshyferts courants nets linvestissement etranger direct les dons et les autres revenus des facteurs proviennent des projections du Ministere du Plan jusquen 1976 et prolongees jusquen 1985 Linteret sur la dette publique comprend linteret sur la dette existante base sur les evaluations de la Banque plus linteret sur les nouveaux engagements estime en utilisant le programme de proshyjections BSIML Les autres interets consistent en faibles montants re~us sur les reserves et des paiements sur la dette privee (la dette publique est definie comme la dette due par les organismes publics ou garantie par eux Seule la dette privee non garantie est consideree comme privee)

1 Pour 1972 le taux de 208 dollarsdinar a ete utilise

- 25 shy

Tableau 8 PRIX A LLMPORTATION

1973 1974 1975 1976 1977 1978 1980 1985

(Taux de croissance annuels en ~)

Biens 175 300 80 70 55 50 50 40 Services 00 160 60 55 50 50 50 40

48 Les transferts des travailleurs emigres ont ete projetes a un taux plus faible que precedemment compte tenu de la baisse prevue du taux dimmishygration net vers lEurope Une telle projection resulte egalement du ralenshytissement economique prevu en Europe a la suite de la crise de lenergie et des reglements et restrictions supplementaires sur les travailleurs etrangers Les transferts de salaires jusquen 1976 constituent une estimation recente du budget economique du gouvernement Pour les annees suivantes Ie modele utilise un facteur dinflation annuel de 5 plus une augmentation annuelle des salaires reels de 5 et suppose quil ny aura pas de variation nette dans la main-doeuvre expatriee

49 Le revenu des investissements directs est evalue a partir de deux hypotheses a Ie revenu provenant du secteur petrolier selevera a environ 10 des recettes dexportation du petrole et b Ie revenu sur linvestisseshyment des secteurs non petroliers est lie au niveau de capital etranger implishycite qui procure un rendement de 8 Le revenu des investissements directs en 1972 etait denviron 25 millions de dollars avec 13 millions de dollars provenant des recettes petroli(~res soi t par consequent une estimation de 150 millions de dollars pour Ie capital a la fin de 1971 Le capital a la fin de 1972 est evalue en amortissant Ie capital 1971 a laide dun taux de 3 et en ajoutant les investissements directs effectues en 1972 Etant donne que Ie revenu sur investissements paye en 1973 est engendre par Ie capital 1972 il y a un decalage de deux ans entre linvestissement et les revenus qui en reshysultent

I ~ts de capitaux et variations des reserves

50 Diverses hypotheses concernant les engagements de nouveaux flux de capitaux etrangers pour des prets publics ou publiquement garantis sont faites de maniere independante Dune faton generale elles supposent une continuashytion des niveaux dengagements existants jusquen 1976 puis une legere augshymentation par la suite Une hypothese sur Ie rythme des tirages est ensuite appliquee aux engagements estimes pour obtenir les nouveaux tirages Les hyshypotheses de tirage pour les donneurs bilateraux sont basees sur lexperience passee pour la Tunisie lors de la periode 1966-68 alors que celles pour la BIRD et 1IDA sont basees sur 1experience passee de la Banque et de lIDA dans Ie monde entier Pour les credits finanCiers nous utilisons un taux 40-40-15-5 base sur une analyse pour differents pays qui semble valide pour la Tunisie alors que les credits-fournisseurs sont supposes etre debourses dans lannee dengagement

- 26 shy

51 Etant donne 1es termes des nouveaux emprunts Ie programme BSIML a ete utilise pour ca1cu1er lamortissement Lamortissement total et 1es deshyboursements nets sont a10rs ca1cu1es apres combinaison avec 1es paiements damortissement en cours bases sur 1es statistiques de 1a dette preparees par 1a BIRD Lequi1ibre entre Ie compte courant de 1a balance des paiements et Ie compte de capital est maintenu par 1es variations de reserves Le rapport entre 1es reserves eet 1es importations de biens aux prix courants a ete calcushyIe et on suppose que 1es reserves ne diminueront pas en dessous de 25 des importations (trois mois) Au cas ou ce1a se produirait 1es credits-fournisshyseurs seraient augmentes jusqua ce que Ie coefficient de reserve atteigne 025

Tableau 9 HYPOTHESES DE TIRAGE SUR LES PRETS (en pourcentage par an)

Annee Source 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

Banque Mondiale IDA Etats-Unis France AlIemagne Aut res Credits financiers

3 2

50 30 5

50 40

13 12 25 30 10 25 40

20 19 10 10 20 10 15

20 16

5 10 15

5 5

17 15

5 10 15

5

12 13

5 10 15

5

6 10

10

4 7

10

3 4

2 2

Tableau 10 HYPOTHESES SUR LES

Interets Maturite Source () (annees)

BIRD 725 25 IDA 075 50 Al1emagne (RFA) 250 25 France 550 10 Ita1ie 550 12 Canada 00 40 Etats-Unis 30 35 Pays de l Est 25 8 Autres bi1ateraux 35 20 BAD 50 20 Credits financiers 80 10 Credits fournisseurs 90 7

CONDITIONS DE PRET

Periode de grace (annees)

5 10

8 1 4

10 10

1 5 1 3 1

- 27 shy

J Monnaie et prix

52 Le niveau des prix est determine pour leconomie dans son ensemble par une equation liant Ie coefficient de deflation des prix implicite pour Ie PIB (IPD) a la masse monetaire (MS2 - qui comprend la quasi-monnaie) et a la production reelle Lequation est definie sous une forme logarithmique comme suit

-2log IPD = -05871 log GDP + 06552 log HS2 + 02797 R =0953 Dtf - 194 (263) (525)

La masse monetaire est divisee en deux parties les avoirs etrangers nets et les autres credits locaux Les autorites financieres sont supposees etre a meme de conserver une croissance de la masse monetaire superieure de trois points de pourcentage au taux de crois6ance du PIB reel Les avoirs etrangers nets (reserves) proviennent de la balance des paiernents cest-A-dire que Ie credit local qui est ajuste pour les fonds de contrepartie les depots publics etc doit augrnenter a un taux de croissance suffisant pour permettre datteinshydre Ie taux de croissance necessaire de la masse monetaire

53 Etant donne les informations limitees sur les prix en Tunisie il na pas ete essaye dintroduire les effets des prix relatifs dans les equations sur les productions sectorielles Lutilisation des prix relatifs na pas ete significative dans les equations dimportations A lexception des produits alimentaires importes Le niveau general des prix a un effet direct sur les equations de revenus et de depenses de ladministration Etant donn~ que les revenus de ladministration sont en partie bases sur les importations qui ne sont que peu affectees par les changements des prix locaux les revenus de ladministration ont tendance A augmenter plus lentement que les depenses pushybliques durant une periode dinflation entrainant une diminution de lepargne publique et par suite une diminution de lepargne en general

54 Les pages suivantes fournissent un glossaire permettant d identifier les variables et un ensemble camplet dequations utilisees dans Ie modele De plus les resultats du modele pour Ie cas 1 qui utilise les hypotheses faibles et Ie cas 2 qui utilise les hypotheses fortes figurent en annexe

k Symboles

Variables agregees (en dinars constants 1966)

GDP Produit interieur brut aux prix de marche= GDPFC = Produit interieur brut au coOt des facteurs PC = Depenses de consommation privee GC - Depenses de consommation publique IF =Investissement fixe brut DSTK - Changement de stocks M =Importations biens et services courants (non facteurs)

=Exportations biens et services courants (non facteurs) GOY =Revenu interieur brut (GDP + TTADJ) X

- 28 shy

GNP Produit national brut= GNY Revenu national brut (GNP TTADJ)= NFY =Revenu net des facteurs de production NCT =Transferts courants nets TTADJ - Ajustement des termes de lechange-GDS =Epargne interieure brute (GDY - PC - CC) GNS Epargne natipnale brute (CDS NFY NCT)= Variables sectorielles

Y = Valeur ajoutee I ~ Investissement fixe ICOR =Coefficient marginal de capital AG = Agriculture AGNOL =Agriculture sans les olives AGOL = Agriculture olives seulement HIN = Hines ENER =Energie (petrole exclu) PET bull Petrole MAN = Manufactures FOODP = Industries alimentaires TEXT bull Textiles CHEM =Produits chimiques MANOT =Autres manufactures CONST = Construction et travaux publics TRC = Transports et telecommunications TRM =Tourisme GOV =Services administratifs SEROT = Autres services g - Taux de croissance exogene E =EmpIo (en miIIiers) P = Productivite (YE) V =Volume (en milliers de tonnes) PR = Production en volume (milliers de tonnes)

Exportations et importations (en prix constants 1966)

MITEXT MIOTH MINT MCPA MFOOD MCON MC MSER M XOLO XAG XPHOS XPET XOTH

- Importations produits intermediaires pour lindustrie textile =Importations autres intermediaires = Importations intermediaires total - Importations biens dequipement = Importations produits alimentaires = Importations biens de consommation non alimentaires = Importations biens total caf = Importations services courants non facteurs - Total importations de biens et services non facteurs - Exportations huile dolive - Exportations autres produits agricoles - Exportations phosphates - Exportations petrole brut - Exportations de biens autres

- 29 shy

XTPI1 - Recettes dexportation tourisme XOTSER =Recettes dexportation autres services

XSER = Exportations totales de services non facteurs X = Exportations totales de biens et services non facteurs V Volume des exportations en tonnes= XPI =Indice des prix a lexportation M-Elas =Elasticite des importations (par rapport au PIB) MGDP = Rapport des importations au PIB MPI Indicedes prix a limportation=

Monnaie prix et administration

DOMeR =Credit interieur ajuste RES =Avoirs exterieurs nets MS2 - Hasse monetaire (monnaie et quasi-monnaie) IPDEF = Coefficient de deflation implicite PIB GRIPD =Taux de croissance de IPD CURREY - Revenus courants de ladministration CUREXP =Depenses courantes de ladministration DTXOTH =Taxes directes et autres revenus INOTX = Taxes indirectes

Balance des paiements (en dollars EU courants)

EXPORT =Exportations biens et services non facteurs IMPORT _ Importations biens et services non facteurs RESEAL =Deficit en ressources NETINT = Paiements d I interets nets INTPUB Paiemcnts d I interet publicsltshy

INTOTH =Autres interets NETDII =Revenu dinvestissement direct net NETDFI =Investissement etranger direct net KSTK Capital etr=~-_ger

WRKRHT =Transferts de salaires des travailleurs emigres NETFSY =Revenu net des facteurs de production NE TOFY =Autres revenus nets des facteurs de production CAPGGL =Dons en capital et prets similaires a des dons DBTPUB =Tirages sur prets publics DBTOLT = Tirages SUT prets prives non garantis AMT =Paiements damortissement NET =Flux net de capital CHGRES =Variation des reserves RL - Niveau des reserves

- 30 shy

L Egqations du modele

YAGNOL = YAGNO~_lmiddot (1 + ga)

YAGOL = YAGOLt _1 bull (VOLOt

VOLOt

_1

)

YAG YAGOL + YAGNOL

JAG = donneurol

MIN YMlNt _1 (PRPHOStPRPHOSt_1 )

MIN donneurol

YPET = donn~

IPET = donn~

YENER = -259 + 243 MAN

JENER = 80 YENER bull (YENERYENERt_1 - 10)

YFOODP 3156 + 031PC + 436 YAGOL

IFOODP donne

ITEXT = donn~

YTEXT 120 bull (60 ITEXTt _1 + 30 ITEXT t

_2

+ 10 ITEXT t

_ 3

) + YTEXT t

_ 1

ICHEM = dann~

YCHEM == 130 (42 ICHE~_l + 42 ICHEMt _2 + 16 ICHEM t

_3

) + YCHEI_l

MANDT = donn~

MANOT 135 bull (49 IMANOTt _1 + 37 IMANOTt _2 + 14 IMANOT t

_ 3

) + YMANOT t

_ 1

YCONST = 159 n + 470 I2 + 202 13

IMAN IFOODP + TEXT + ICHEM + lMANOT

YMAN YFOODP + YTEXT + YCHEM + MANDT

n MAN + IPET + JENER + DUN

I2 = IGOV + IAG + ISERDT

13 = ITRC + ITRM

YTBC = -520 + 0921 GDPFC

ITRC = 60 bull YTRCt bull (YTRCt

YTRCt

_1

- 10)

ITRC = (ITRC + ITRC _ + ITRC _ )30t t t 1 t 2

- 31 shy

YTRM = YTRM _ (1 + gtrm)t 1

ITRM = donne

YSEROT = 2884 + 3267 PC

ISEROT 30 YSEROT bull (YSEROT YSEROT _ - 10)t t t 1

ISEROT = (ISEROT + ISEROT _ + ISEROTt _2)30t t t 1

YGOV = 860 + 5098 CURREV _t 1

IGOV donne

GDPFC YAG + YMIN + YPET + YENER + YMAN + YCONST + YTRC + YTampf + YSEROT + YGOV

IF = lAG + IMlN + IPET + IENER + MAN + ICONST + ITRC + ITRM + ISEROT + IDOV

MCAP = -1205 + 6740 Il + 2149 I2 + 3841 I3

MITEXT = - 033 + 783 YTEXT

YMANXT = MAN - YTEXT

MIOTH = 3157 + 1059 YMANXT

MINT = MITEXT + MIOTH

MFOOD -2999 - 3073 YAG + 0866 PC + 4939 RPIFOao

MFUEL = donne

MCON oC bull PC

cL = donne

MSER -623 + 084 GDP

MPISER MPISERt_1 bull (1 + gmps)

M3ER MSER MPISER

MG MCAP + MINT + MFOOD + MFUEL + MCON

MGFOB = MG 921

MPIG = MPIGt 1 bull (1 + g ) - mpg

MG = MGFOB MPIG

M = l-flER + MGFOB

M = MSER + MG

MPI = MM

DSTK = GDP - PC - GC - IF - X + M

- 32 shy

I

log IPD

TXSUB

GDP

lRDTX

CURREV

CUREXP

GC

MS2

DOMCR

GNP

GNY

PC

C

GDS

GNS

GNSPUB

GNSPRI

XOLO

XVOLO

XAG

XPROS

XVPHOS

PRPHOS

XPET

VPET

== IT + DSTK

= -5811 log GDP + 655 log MS2 + 2191

= 88 INDTXIPD

= GDPFC + TXSUB

(YGOV YGOV _ - 10)t t 1

== 3319 + 0144 GDP

2022 + 430 bull M

== (DTXOOR + INDT)IPD

= CUREXPt

_1 bull (1 + gg)

== GC _1 bull (1 + gg)t

= MS2 _ middot (GDPGDP _ + 04)t 1 t 1

== DOMCRt_l (GDPGDP _ -1 bull 15 + 1)t 1

= GDP + NFY

== GNP + TTADJ

= 6810 + 581 GNYt _ + 3851 (GNY - GNY )1 t t-1

= GC + PC

== GDP - C + TTADJ

== GDS + NFY + NCT

== CURREV - CUREXP

GNS - GNSPUB

= XVOLO 329

== donne

= XAGt _ bullmiddot (1 + gxag)1

== XVPROS bull 535

= PRPHOS - (23 + 1l44 YCHEM)

dorme

= XVPET 10

donne

- 33 shy

XMAN = XMAN + 184 d YTEXT + 176 ~ YCHEM + 551 j MANOT + ~ XFOODPt _1

XFOODP = XFOODPt _1 (1086)

XG XOLO + XAG + XPHOS + XPET + XMAN

XTRM = XTRl_1 (1 +gtrm)

XOTSER = XOTSER _ bull (1 + g )t 1 xs

XSER = XTEU1 + XOTSER

x = XSER + XG

XP IOLO = donn a

XOLO = XOLO XPIOLO

XPIH = donna

XPHOS XPHOS XPIPH

XPlPET = donne

XPET = XPET XPIPET

XPIOTH = donne

XMAN XMAN XPIOTH

XPlAG donne

XAG XAG XP lAG

XG = XOL0 + XAG + XPHOS + XPET + XMAN

XPISER = XPISER (1 + gmps)t _1

XSER-l(- XSER bull XP LSER

XPI = (XG + XSER)X

TTADJ = (XG-MPI) - XG

XADJ X + TTADJ

XGADJ = XG + TTADJ

EXCHR donne

EXPORT = (XG + XSER) EXCHR

IMPORT = Mgt EXCHR

RESBAL EXPORT - TI1PORT

- 34 shy

INTPOB bull calcul~ par Ie programme

NETDII = 08 KSTK + 10 XPETt

NETDFI = donn~

KSTKt = 91 KSTK + NETDFl _t _1 t 1

INTOTH donne

NETINT = INTPUB + INTOTH

NETOFY = donne

donneWRKRMT =

NETFSY = NETINT + NETOFY + WRKRMT + NETDII

donneNETTRN =

CAPGGL = donne

CURBAL = RESBAL + NETFSY + NETTRN

donnemiddotDBTPUB =

DBTOLT = donne

AMTPUB = calcule

AMTOLT = calcul~

NETPUB = DBTPUB - AMTPUP

NETOLT = DBTOLT - AMTOLT

CHGRES = - (CURBAL + NETDFI + CAPGGL + DBTPUB + DBTOLT)

RL = RLt _ - CHGRES1

RLM = RLM

IF RLM ~ 25

DBTPUB = DBTPUB + (25 M - RL)

- 35 -

Emploi

EAG 25 ~ YAG + EAGt _l

EMIN donn~

YENPET YPET + YENER

EENPET 09 L1 YENPET + EENPETt _l

EFFODP = l) Ll YFOODP + EFOODPt_l

ETEXT 154 ~ YTEXT + ETEXTt _1

ECHEM = 11 J YCHEM + ECHEMt _1

EMANOT 45 LJ YMANOT + EMANOTt_l

EMAN EFOODP + ETEXT + ECHEM + EMANOT

ECONST 64 Ll YCONST + ECONSTt _1

ETRC 10 L1 YTRC + ETRCt_l

ETRM =65 L1 YTIU1 + ETRMt-l

ESEROT 19 L1 YSEROT + ESEROTt _1

EGOV 84 L1 YGOV + EGOVt-l

E~T EARTt_l bull 102

ETOT EAG + EMIN + EENPET + EMAN + ECONST + ETRC + ETRl1 + ESEROT + EGOV + EART

Productivite isme

pour Ie l secteur

p = YE1 1 1

DIAGRAMME DES FLUX DU MODELE DE CROISSANLE

DONNEES ENTREES

LEXQUE

y 1 Y 2 Valeur agoutee par secteur

1 2 I nvestissement par secteur E - Emploi

G DP Produit I nterieur brut I CO R Coefficient marginal de capital

1 F - I nvestissement fixe total M - Importations

x shyRG shyG R GC shyPC

C ASTK

Exportations Deficit en Ressources Recettes de lEtat Consommation publique Consommation privee Consommation totale Variation des stocks

World Bank-8122IR

-----------------------------------------------

- 37 -

TUIISIA(RIJIl ) lnw GRniNTH

IQ71 ten 2 IQ73 IQ7a IQ75 IQ76 IQ77 lQ78 IQQ lQ8n

SEC~~PAl RRFAK~OW~ OF valUE ADnEn fCONqTANT I Q~II lll IIIN (toUR) -_------------------_-------------------------------------shy

211- VAGNrll 1002nn 12110 0 P2311 127(103 n~2Q2 137tfl3 la23QQ la7383 1lt2541 157B8n ~a7 VAGOl 1gt800 H son 12~QR tAlgtbQ In275 tllQ IQ5nQ Ill 5IH 21304 222B 2aA VAG 11b000 151I00 illl70Q aA7 HlA567 151o5 -IQ07 11I77(Q t738a5 180111~

25~ VFODDP aQOO lll200 2b8BI 31711Q 32blgtb lllQb7 ~6b76 3R56b an~4b In04n 5Q YTFXT 11200 t3Qon 1~lCjC IQqC 2112l 0 2QCjas l53CO a I bull bOC 48l55 )75lt 2b VC IltIE 101 bbiIO 7lOn 9IIIIQ 11A13 gt021 17 517 IAA5A IQ1I42 2t0~9 2i6ao 2~3 vMAlIInT IfIQ(lO 2~7(n b(IIFI tQ orll ~2803 2aQ 1I~lIb IIIICI 55 an h3411o 2~5 VtolAlII 100 7QIgton 7 11 703 Q~11fi 0117211 lIC1HII 1332lo IIA1I07 155113 IAII921 50 VIo1IN 11bOO 1111(1) 12110 13lt3C1 nQlb 15HR 17a20 IA 11 t8813 20S 252 VPET 2gt500 2CjIon 25000 25110 78QII 211 bCl7 ~15(10 nol~ 311a 1l6 3511811 2511 VENER IlOO 111500 16lt35 IQAOCI 728Q 2b4011 297115 nan 376 a23ab 266 VTRC qqOO iQII00 amp2700 721151 7lt11112 IIIIQ07 Qn701 Qfgt1I6C1 l nl6 Qb 111807 2ampB HRM bOO 3031)0 bAOO 51C1 27711 30B2 3351 36A811 110572 aa62lt1 7n VSERClT IAS700 213400 19II()O 2411~O7 b50ib nR30~ 2Q4CiP ~nRn 326050 ~algt1I7t 272 YGOV 911700 100200 tl01I00 12IIA 14050 5aq~Q tblla711 17537~ IA70AO 20212lt ~77 VCIINST 1)991)0 55a1)0 b5ClOO A2180 AUltl2 85QOn II~ 2M IICIIIOI QII652 1015511 27 GDgtFC ~HbOO 7113700 72Cj7 Anllb Qln213 Q71lAn Inllt75 11()A237 lIPlH 1210437

5fCTIIlIAl BIEAIlt OOIlli elF VALliE AIHlfrl GlnIllTH lATES

ab YAG~Ol noon 2011511 1000 IInoo a n no qoon Json 5500 3500 3500 2117 VAGOl Ot)on 9C13b7 -nObll2 snt79 -121121 11170b a50n 1IlOO 1I5nO 115011 ae VAG 0000 11552 -It711 I1I7 t 8117 51 B ~bI9 62n 3b22 3623

~56 YFtlOOP 0000 Hlll9 -21aOI IA183 2A1a 7oal a1I89 5 I 52 53C15 588Q 25Q YTEXT oono 2~t07 17~~2 11110 236sa gt1lt11- lQ6I1R t7 b911 tb22a 15303 2ampt VC~EM 0000 tAIA 21131 2502~ 27212 IbCj61i 7bB 52111 6llIb 745 2amp5 YIANOT 0000 2597 97A2 IIIIbll n1l1 nb7lt 1356 t ll 21a tll1I2a 11111117 265 YMAN nooo 2Q221 -1127 t7122 13bla 13Q3 116bO II5Q2 tl5qb 11 706 250 YMIN 0000 17211 2bA 9321 52~J 1gt000 11111 lInOO 58IIb Q25Q 252 VPET 0000 Q7A7 3101 oa5lt1 110QO 287E1 lt1767 6b81) b25 28C19 254 VENER 0000 Qllall 14051 lQ1I011 15393 tlil0 1280a 382 12113Q 1212 Ob6 VTQC 0000 211j1lC aAIIltI 15551 ltI2Ql 7230 b811 6 11 00 701lA 7tl22 bll VTII01 0000 15bllltl -11551 -6000 toOOO 10 bull 0 0(1 10ono InOOO toOOO 10000 no VSERIIT 00(10 14917 2RI 1IIB7 II 3amp2 1I9QB 5011amp 51130 5705 638 272 VGW 0000 CI(l1I 10110 loqua 15 Q7amp 11722 b500 ~~2amp bamp13 804l 277 YCIIMST oono 11022 111953 2a705 24lt)b -03C1a 211gt0 ~63t 51111 1n2 278 GDPFC nooo 177altl 1151 1~o711 f~amp70 amp7115 bIIl a31 b 611(i 711

GOPFC AV~ II-YR GR bullbull FOQ ~flfCTFD PO nNlY (AVE gwawN AT FND nF II VP p~)

------__--------------------------------------------------------------shyUOA GR-AVa 000 0 0000 000(1 0000 0000 7(197 0000 0000 0000 ~7111

EXPFNDITUPE ON GDP CnN~TANT IQampb tolIllION OTNARS --------------------------------------__-----shy

317 TX9UR QbOOO lOIiton 115li7l 111321 ICjQClQ2 177lt)Cl7 l A7559 0271A 3053 ltab6al 5iA GOP 721600 IIUA80~ 1amp7730 ltlA~Cl37 107amp2115 1151H7 22Aamp11I 110Q5Cj lq051127 1517085 BCI NFY -1lno -Q200 -123I1b -15077 -111 121 -naSb middot2307 -10lt10 11 9135 -1325 It CI GNP 7~500 159~OO AiS3I1U Q710 10~207R 1137Q21 1lt=163(17 1000117 13lt)6292 150Q760 31 0 TTADT 16500 5bIOO 1100(13 106280 118u58 61111gt 1101112 ~n 50(1 81725 8623 32n GNV 7amp3000 A9bonn 903117 1I171t3 Q l1C05~amp 121111)21 12Qamp6a9 131153117 IIROO7 15C1b283nil GNS ISbOO 21)gt1100 Ptlt)Ot 277b8tl 2547Q] gtb~calgt 2I1U5QR 3011795 H6U6 5bQ7I1b 312 GNSPIJ 0000 171Ion IHQ70 21t(Ibamp 21I075 25tll 11 255 I IIb n~23 293002 31AQOO

- 21 -

Tableau 4 CONSOIlllATION PRIVEE ET UIPORTATIONS DE OONSOtlNATION (1961-1972)

(en millions de dinars prix 1966)

DE BIENS

Annee Consommation

privee

Biens de consommation

_ i1P0rtes Rapport

1961 1962 1963 1964 1965 1966 1967 1968 1969 1970 1971 1972

3242 3141 3560 35 3 y 7 3813 3757 3847 3844 4207 4389 4918 5598

287 300 261 219 209 219 179 218 2l5 257 315 31S

89 96 76 74 58 56is 7

46 5shy49 52 56

Le maximum est atteint en 1962 annee pour 1aque11e 1es biens de consQnmlation representent 96 i de 1a consommation prlvee Apres la mise en place de L~)shy

troles a 1 t importation a conduit a une diminution progre~sive du rapport jusshyqua ce qui1 atteigne son point Ie plus bas (46 ) en 1968 Depuis Ie rapshyport a progressivement remonte en particulier durant ces quelques dernicres annees ou 1es recettes dues au commerce exterieur ayant augmente i1 a ete F~ssib1e dfassouplir Ie regime des importations En 1972 Ie rapport depenses importations etait de 56 en hausse par rapport aux 52 i de 1 annee prfceshydente

39 Le niveau des importations de biens de consommation constitue une variable de politjque sujette dans certaines limites aux decisions du gouvershynement concernant 1a liberalisation des importations Dans ces projections on a s~ppos~ quune ~~ndance progressive vers 1a lib~rallsation se poursuivrait [ornpte tenll des revenuC dexportatJon plus cleves et de Iaugmentation des reshyserves Le coefficilnt importations de biens de consommationconsommation prishyvee augmentera selon 1a projection de 1a valeur r~el1e de 5 en 1973 a 65 en 1976 et se maintiendra au niveau de 65 ~~ enswte Etant donn~ que 1a croisshysance rapid projetee pour I economie entra1ne une augmentation de 1a producshytion locale de biens de consommation cn a suppose que Ie toefficient natteinshydra pas Ie n ivlw maximl de 96 observe precedemlent

40 Les importat ions de carburants (petro1e brut compris) sont basees sur des projections faites par Ie Gouvernement tunisien Pour la periode a1shylant jusquen 1980 on a consid6r6 que 1es importations de carburants pourshyraient etre maintenues a un niv~au pratiquement constant etant donne que la

- 22 shy

construction dune nouvelle raffinerie permettra une substitution aux imporshytations supplementaire et un accroissement des exportations de produits peshytroliers Toutefois on a projete quau dela de 1980 les volumes dtimporshytations augmenteraient en fonction de la croissance de la consommation locale selon les indications du Tableau 2

41 Les importations de services nentrant pas comme facteurs de producshytion sont projetees avec une equation de correlation qui les relie tout simshyplement au PIB total

MSER =-0623 ~ 0084 GDP (932 )

Ou 11SER =importations services non facteurs de production GDP =produi t interieur brut aux prix de marche

Les importations totales de biens et de services non facteurs de production sont tout simplement la somme des biens intermediaires des biens de consommashytion des biens dequipement des carburants des produits alimentaires et des services

G Consommation et epargne

42 Les estimations des depenses de consommation et de lepargne sont faites separement pour Ie secteur prive et Ie secteur public Les depenses de consommation privees sont evaluees en utilisant une fonction de consommation liee au revenu national brut Le revenu national brut nest autre que Ie proshyduit national brut (PNB) prix constants ajuste en fonction des tetmes de lechange et Ie PNB est egal au PIB aux prix de marche plus les revenus nets provenant de letranger Lajustement des termes de lechange est necessaire de maniere a transformer les exportations a prix constants en series ajustees d exportations qui re fletent Ie pouvoir d achat en produi ts importes des exporshytations Cela sobtient en divisant les exportations par lindice des prix a limportation et en soustrayant les exportations a prix constants

43 Pour evaluer les depenses de consommation privee a prix constants on a essaye dajuster une fonction de consommation de Friedmanite dans lashyquelle une estimation des elements permanents et transitoires d~revenu sont isoles avec pour hypothese que Ie revenu permanent seul compte- Apres plushysieurs essais avec differentes mesures du revenu permanent on a toutefois trouve que Ie revenu avec un retard dun an donnait Ie meilleur resultat Lequation de correlation se presente comme suit

Pour une discussion de lapplication de la methode du revenu permanent aux1 pays en voie de developpement voir R F 1ikesell et J E Zinser La nature de 1a fonction depargne dans les pays en voie de developpement Etude de la 1itterature theorique et empirique Journal de litterature economique 1973 p 1111

- 23 shy

PC =6870 ~ 0581 GNY _ ~ 03857 (GNY - GNY _ )t l t t l(1121) (342)

-2R =097~ DW =228

Ou PC - depenses de consommation privee en dinars constants 1966 GNY = revenu national brut

44 La consommation de ladministration de meme que les depenses coushyrantes 4e ladministration augmentent a un taux de croissance deduit des comptes du secteur administration dans les comptes nationaux (Bien que la valeur ajoutee et les depenses de consommation et courantes dans Ie secteur de ladministration soient des concepts legerement differents nous pensons qul elles augmentent parallelement) Llepargne de ll administration est evaluee en soustrayant les depenses courantes des revenus courants Les revenus coushyrants sont evalues en utilisant deux equations generales une pour les impots directs et autres revenus et lautre pour les impots indirects Les impots directs et autres revenus sont tout simplement lies au PIB alors que les i pots directs sont lies aux importations (aux prix courants) Trois aut res vashyriables ont ete introduites pour tenir compte de leffet des changements de taux de limpot en 1965 1966 1968 et 1969 Les revenus courants ainsi evashylues sont alors ajustes (en utilisant Ie coefficient de deflation implicite pour Ie PIB total) pour obtenir les revenus courants a prix constants

Les equations de correlation pour 1es impots sont

-2INDTX =4559 + 04297 MB~ 01566 D68 R =0929 DW =153 (1597) (580)

DTXOTH - 4990 + 00744 GDPIt

+ 6205 D66 ~ 7545 D 65 + 1505 D69 (846) (222) (256) (522)

2-R =0 992 DW = 309

ou INDTX = taxes indirectes DTXOTH =taxes directes et autres Mit =importations biens et services non facteurs prix courants GDP~ =PIB aux prix courants D 65 =variable ayant une valeur deg jusquen 1964 1 par 1a suite D 66 D 68 D 69 =identique a ci-dessus pour 1966 1968 et 1969

Les revenus a prix constants (CURREV) sont a10rs definis ainsi

CURREV =(INDTX + DTXOTH)IPD

ou IPD =coefficient de deflation des prix imp1icite pour Ie PIB 1966 =100

- 24 shy

45 Lepargne nationale brute de ladministration (GNSPUB) est egale aux revenus moins les depenses alors que lepargne interieure brute totale est egale au PIB moins la consommation privee et moins la consommation puhli shyque La difference entre lepargne nationale brute et lepargne interieure brute est egale aux revenus nets des facteurs de production et aux transferts courants nets

46 Le deficit en ressources est la difference entre les importations et les exportations de biens et de services nentrant pas comme facteurs de production qui par definition doit etre egale a la difference entre leparshygoe et linvestissement Legalite entre ces deux differences est assuree par les variations de stocks celles-ci sont definies comme suit

OSTK =GOP - PC - GC - IF + M - X

soit OSTK =M - X - S - IF

ou OSTK = variations de stocks GC = consommation de ladministration H = importations biens et services non facteurs X exportations biens et services non facteurs= IF - investissement fixe brut total S epargne interieure brute=

A long terme on pourrait esperer que OSTK devienne faible et positif lorsque les stocks augmentent avec le niveau general de la demande Si ce nest pas le cas cela indique quune autre variable devrait etre changee afin de corshyriger le systeme

H Balance des paiements

47 La balance des paiements est projetee en dollars EU courants Les exportations aux prix courants proviennent des series projefes en dinars coushyrants en utilisant le taux de change de 227 dollarsdinar- Les importashytions sont converties a partir des importations a prix constants en importashytions aux prix courants en utilisant deux indices de prix (1966 =100) un pour les produits et lautre pour les services (voir Tableau 8) Les transshyferts courants nets linvestissement etranger direct les dons et les autres revenus des facteurs proviennent des projections du Ministere du Plan jusquen 1976 et prolongees jusquen 1985 Linteret sur la dette publique comprend linteret sur la dette existante base sur les evaluations de la Banque plus linteret sur les nouveaux engagements estime en utilisant le programme de proshyjections BSIML Les autres interets consistent en faibles montants re~us sur les reserves et des paiements sur la dette privee (la dette publique est definie comme la dette due par les organismes publics ou garantie par eux Seule la dette privee non garantie est consideree comme privee)

1 Pour 1972 le taux de 208 dollarsdinar a ete utilise

- 25 shy

Tableau 8 PRIX A LLMPORTATION

1973 1974 1975 1976 1977 1978 1980 1985

(Taux de croissance annuels en ~)

Biens 175 300 80 70 55 50 50 40 Services 00 160 60 55 50 50 50 40

48 Les transferts des travailleurs emigres ont ete projetes a un taux plus faible que precedemment compte tenu de la baisse prevue du taux dimmishygration net vers lEurope Une telle projection resulte egalement du ralenshytissement economique prevu en Europe a la suite de la crise de lenergie et des reglements et restrictions supplementaires sur les travailleurs etrangers Les transferts de salaires jusquen 1976 constituent une estimation recente du budget economique du gouvernement Pour les annees suivantes Ie modele utilise un facteur dinflation annuel de 5 plus une augmentation annuelle des salaires reels de 5 et suppose quil ny aura pas de variation nette dans la main-doeuvre expatriee

49 Le revenu des investissements directs est evalue a partir de deux hypotheses a Ie revenu provenant du secteur petrolier selevera a environ 10 des recettes dexportation du petrole et b Ie revenu sur linvestisseshyment des secteurs non petroliers est lie au niveau de capital etranger implishycite qui procure un rendement de 8 Le revenu des investissements directs en 1972 etait denviron 25 millions de dollars avec 13 millions de dollars provenant des recettes petroli(~res soi t par consequent une estimation de 150 millions de dollars pour Ie capital a la fin de 1971 Le capital a la fin de 1972 est evalue en amortissant Ie capital 1971 a laide dun taux de 3 et en ajoutant les investissements directs effectues en 1972 Etant donne que Ie revenu sur investissements paye en 1973 est engendre par Ie capital 1972 il y a un decalage de deux ans entre linvestissement et les revenus qui en reshysultent

I ~ts de capitaux et variations des reserves

50 Diverses hypotheses concernant les engagements de nouveaux flux de capitaux etrangers pour des prets publics ou publiquement garantis sont faites de maniere independante Dune faton generale elles supposent une continuashytion des niveaux dengagements existants jusquen 1976 puis une legere augshymentation par la suite Une hypothese sur Ie rythme des tirages est ensuite appliquee aux engagements estimes pour obtenir les nouveaux tirages Les hyshypotheses de tirage pour les donneurs bilateraux sont basees sur lexperience passee pour la Tunisie lors de la periode 1966-68 alors que celles pour la BIRD et 1IDA sont basees sur 1experience passee de la Banque et de lIDA dans Ie monde entier Pour les credits finanCiers nous utilisons un taux 40-40-15-5 base sur une analyse pour differents pays qui semble valide pour la Tunisie alors que les credits-fournisseurs sont supposes etre debourses dans lannee dengagement

- 26 shy

51 Etant donne 1es termes des nouveaux emprunts Ie programme BSIML a ete utilise pour ca1cu1er lamortissement Lamortissement total et 1es deshyboursements nets sont a10rs ca1cu1es apres combinaison avec 1es paiements damortissement en cours bases sur 1es statistiques de 1a dette preparees par 1a BIRD Lequi1ibre entre Ie compte courant de 1a balance des paiements et Ie compte de capital est maintenu par 1es variations de reserves Le rapport entre 1es reserves eet 1es importations de biens aux prix courants a ete calcushyIe et on suppose que 1es reserves ne diminueront pas en dessous de 25 des importations (trois mois) Au cas ou ce1a se produirait 1es credits-fournisshyseurs seraient augmentes jusqua ce que Ie coefficient de reserve atteigne 025

Tableau 9 HYPOTHESES DE TIRAGE SUR LES PRETS (en pourcentage par an)

Annee Source 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

Banque Mondiale IDA Etats-Unis France AlIemagne Aut res Credits financiers

3 2

50 30 5

50 40

13 12 25 30 10 25 40

20 19 10 10 20 10 15

20 16

5 10 15

5 5

17 15

5 10 15

5

12 13

5 10 15

5

6 10

10

4 7

10

3 4

2 2

Tableau 10 HYPOTHESES SUR LES

Interets Maturite Source () (annees)

BIRD 725 25 IDA 075 50 Al1emagne (RFA) 250 25 France 550 10 Ita1ie 550 12 Canada 00 40 Etats-Unis 30 35 Pays de l Est 25 8 Autres bi1ateraux 35 20 BAD 50 20 Credits financiers 80 10 Credits fournisseurs 90 7

CONDITIONS DE PRET

Periode de grace (annees)

5 10

8 1 4

10 10

1 5 1 3 1

- 27 shy

J Monnaie et prix

52 Le niveau des prix est determine pour leconomie dans son ensemble par une equation liant Ie coefficient de deflation des prix implicite pour Ie PIB (IPD) a la masse monetaire (MS2 - qui comprend la quasi-monnaie) et a la production reelle Lequation est definie sous une forme logarithmique comme suit

-2log IPD = -05871 log GDP + 06552 log HS2 + 02797 R =0953 Dtf - 194 (263) (525)

La masse monetaire est divisee en deux parties les avoirs etrangers nets et les autres credits locaux Les autorites financieres sont supposees etre a meme de conserver une croissance de la masse monetaire superieure de trois points de pourcentage au taux de crois6ance du PIB reel Les avoirs etrangers nets (reserves) proviennent de la balance des paiernents cest-A-dire que Ie credit local qui est ajuste pour les fonds de contrepartie les depots publics etc doit augrnenter a un taux de croissance suffisant pour permettre datteinshydre Ie taux de croissance necessaire de la masse monetaire

53 Etant donne les informations limitees sur les prix en Tunisie il na pas ete essaye dintroduire les effets des prix relatifs dans les equations sur les productions sectorielles Lutilisation des prix relatifs na pas ete significative dans les equations dimportations A lexception des produits alimentaires importes Le niveau general des prix a un effet direct sur les equations de revenus et de depenses de ladministration Etant donn~ que les revenus de ladministration sont en partie bases sur les importations qui ne sont que peu affectees par les changements des prix locaux les revenus de ladministration ont tendance A augmenter plus lentement que les depenses pushybliques durant une periode dinflation entrainant une diminution de lepargne publique et par suite une diminution de lepargne en general

54 Les pages suivantes fournissent un glossaire permettant d identifier les variables et un ensemble camplet dequations utilisees dans Ie modele De plus les resultats du modele pour Ie cas 1 qui utilise les hypotheses faibles et Ie cas 2 qui utilise les hypotheses fortes figurent en annexe

k Symboles

Variables agregees (en dinars constants 1966)

GDP Produit interieur brut aux prix de marche= GDPFC = Produit interieur brut au coOt des facteurs PC = Depenses de consommation privee GC - Depenses de consommation publique IF =Investissement fixe brut DSTK - Changement de stocks M =Importations biens et services courants (non facteurs)

=Exportations biens et services courants (non facteurs) GOY =Revenu interieur brut (GDP + TTADJ) X

- 28 shy

GNP Produit national brut= GNY Revenu national brut (GNP TTADJ)= NFY =Revenu net des facteurs de production NCT =Transferts courants nets TTADJ - Ajustement des termes de lechange-GDS =Epargne interieure brute (GDY - PC - CC) GNS Epargne natipnale brute (CDS NFY NCT)= Variables sectorielles

Y = Valeur ajoutee I ~ Investissement fixe ICOR =Coefficient marginal de capital AG = Agriculture AGNOL =Agriculture sans les olives AGOL = Agriculture olives seulement HIN = Hines ENER =Energie (petrole exclu) PET bull Petrole MAN = Manufactures FOODP = Industries alimentaires TEXT bull Textiles CHEM =Produits chimiques MANOT =Autres manufactures CONST = Construction et travaux publics TRC = Transports et telecommunications TRM =Tourisme GOV =Services administratifs SEROT = Autres services g - Taux de croissance exogene E =EmpIo (en miIIiers) P = Productivite (YE) V =Volume (en milliers de tonnes) PR = Production en volume (milliers de tonnes)

Exportations et importations (en prix constants 1966)

MITEXT MIOTH MINT MCPA MFOOD MCON MC MSER M XOLO XAG XPHOS XPET XOTH

- Importations produits intermediaires pour lindustrie textile =Importations autres intermediaires = Importations intermediaires total - Importations biens dequipement = Importations produits alimentaires = Importations biens de consommation non alimentaires = Importations biens total caf = Importations services courants non facteurs - Total importations de biens et services non facteurs - Exportations huile dolive - Exportations autres produits agricoles - Exportations phosphates - Exportations petrole brut - Exportations de biens autres

- 29 shy

XTPI1 - Recettes dexportation tourisme XOTSER =Recettes dexportation autres services

XSER = Exportations totales de services non facteurs X = Exportations totales de biens et services non facteurs V Volume des exportations en tonnes= XPI =Indice des prix a lexportation M-Elas =Elasticite des importations (par rapport au PIB) MGDP = Rapport des importations au PIB MPI Indicedes prix a limportation=

Monnaie prix et administration

DOMeR =Credit interieur ajuste RES =Avoirs exterieurs nets MS2 - Hasse monetaire (monnaie et quasi-monnaie) IPDEF = Coefficient de deflation implicite PIB GRIPD =Taux de croissance de IPD CURREY - Revenus courants de ladministration CUREXP =Depenses courantes de ladministration DTXOTH =Taxes directes et autres revenus INOTX = Taxes indirectes

Balance des paiements (en dollars EU courants)

EXPORT =Exportations biens et services non facteurs IMPORT _ Importations biens et services non facteurs RESEAL =Deficit en ressources NETINT = Paiements d I interets nets INTPUB Paiemcnts d I interet publicsltshy

INTOTH =Autres interets NETDII =Revenu dinvestissement direct net NETDFI =Investissement etranger direct net KSTK Capital etr=~-_ger

WRKRHT =Transferts de salaires des travailleurs emigres NETFSY =Revenu net des facteurs de production NE TOFY =Autres revenus nets des facteurs de production CAPGGL =Dons en capital et prets similaires a des dons DBTPUB =Tirages sur prets publics DBTOLT = Tirages SUT prets prives non garantis AMT =Paiements damortissement NET =Flux net de capital CHGRES =Variation des reserves RL - Niveau des reserves

- 30 shy

L Egqations du modele

YAGNOL = YAGNO~_lmiddot (1 + ga)

YAGOL = YAGOLt _1 bull (VOLOt

VOLOt

_1

)

YAG YAGOL + YAGNOL

JAG = donneurol

MIN YMlNt _1 (PRPHOStPRPHOSt_1 )

MIN donneurol

YPET = donn~

IPET = donn~

YENER = -259 + 243 MAN

JENER = 80 YENER bull (YENERYENERt_1 - 10)

YFOODP 3156 + 031PC + 436 YAGOL

IFOODP donne

ITEXT = donn~

YTEXT 120 bull (60 ITEXTt _1 + 30 ITEXT t

_2

+ 10 ITEXT t

_ 3

) + YTEXT t

_ 1

ICHEM = dann~

YCHEM == 130 (42 ICHE~_l + 42 ICHEMt _2 + 16 ICHEM t

_3

) + YCHEI_l

MANDT = donn~

MANOT 135 bull (49 IMANOTt _1 + 37 IMANOTt _2 + 14 IMANOT t

_ 3

) + YMANOT t

_ 1

YCONST = 159 n + 470 I2 + 202 13

IMAN IFOODP + TEXT + ICHEM + lMANOT

YMAN YFOODP + YTEXT + YCHEM + MANDT

n MAN + IPET + JENER + DUN

I2 = IGOV + IAG + ISERDT

13 = ITRC + ITRM

YTBC = -520 + 0921 GDPFC

ITRC = 60 bull YTRCt bull (YTRCt

YTRCt

_1

- 10)

ITRC = (ITRC + ITRC _ + ITRC _ )30t t t 1 t 2

- 31 shy

YTRM = YTRM _ (1 + gtrm)t 1

ITRM = donne

YSEROT = 2884 + 3267 PC

ISEROT 30 YSEROT bull (YSEROT YSEROT _ - 10)t t t 1

ISEROT = (ISEROT + ISEROT _ + ISEROTt _2)30t t t 1

YGOV = 860 + 5098 CURREV _t 1

IGOV donne

GDPFC YAG + YMIN + YPET + YENER + YMAN + YCONST + YTRC + YTampf + YSEROT + YGOV

IF = lAG + IMlN + IPET + IENER + MAN + ICONST + ITRC + ITRM + ISEROT + IDOV

MCAP = -1205 + 6740 Il + 2149 I2 + 3841 I3

MITEXT = - 033 + 783 YTEXT

YMANXT = MAN - YTEXT

MIOTH = 3157 + 1059 YMANXT

MINT = MITEXT + MIOTH

MFOOD -2999 - 3073 YAG + 0866 PC + 4939 RPIFOao

MFUEL = donne

MCON oC bull PC

cL = donne

MSER -623 + 084 GDP

MPISER MPISERt_1 bull (1 + gmps)

M3ER MSER MPISER

MG MCAP + MINT + MFOOD + MFUEL + MCON

MGFOB = MG 921

MPIG = MPIGt 1 bull (1 + g ) - mpg

MG = MGFOB MPIG

M = l-flER + MGFOB

M = MSER + MG

MPI = MM

DSTK = GDP - PC - GC - IF - X + M

- 32 shy

I

log IPD

TXSUB

GDP

lRDTX

CURREV

CUREXP

GC

MS2

DOMCR

GNP

GNY

PC

C

GDS

GNS

GNSPUB

GNSPRI

XOLO

XVOLO

XAG

XPROS

XVPHOS

PRPHOS

XPET

VPET

== IT + DSTK

= -5811 log GDP + 655 log MS2 + 2191

= 88 INDTXIPD

= GDPFC + TXSUB

(YGOV YGOV _ - 10)t t 1

== 3319 + 0144 GDP

2022 + 430 bull M

== (DTXOOR + INDT)IPD

= CUREXPt

_1 bull (1 + gg)

== GC _1 bull (1 + gg)t

= MS2 _ middot (GDPGDP _ + 04)t 1 t 1

== DOMCRt_l (GDPGDP _ -1 bull 15 + 1)t 1

= GDP + NFY

== GNP + TTADJ

= 6810 + 581 GNYt _ + 3851 (GNY - GNY )1 t t-1

= GC + PC

== GDP - C + TTADJ

== GDS + NFY + NCT

== CURREV - CUREXP

GNS - GNSPUB

= XVOLO 329

== donne

= XAGt _ bullmiddot (1 + gxag)1

== XVPROS bull 535

= PRPHOS - (23 + 1l44 YCHEM)

dorme

= XVPET 10

donne

- 33 shy

XMAN = XMAN + 184 d YTEXT + 176 ~ YCHEM + 551 j MANOT + ~ XFOODPt _1

XFOODP = XFOODPt _1 (1086)

XG XOLO + XAG + XPHOS + XPET + XMAN

XTRM = XTRl_1 (1 +gtrm)

XOTSER = XOTSER _ bull (1 + g )t 1 xs

XSER = XTEU1 + XOTSER

x = XSER + XG

XP IOLO = donn a

XOLO = XOLO XPIOLO

XPIH = donna

XPHOS XPHOS XPIPH

XPlPET = donne

XPET = XPET XPIPET

XPIOTH = donne

XMAN XMAN XPIOTH

XPlAG donne

XAG XAG XP lAG

XG = XOL0 + XAG + XPHOS + XPET + XMAN

XPISER = XPISER (1 + gmps)t _1

XSER-l(- XSER bull XP LSER

XPI = (XG + XSER)X

TTADJ = (XG-MPI) - XG

XADJ X + TTADJ

XGADJ = XG + TTADJ

EXCHR donne

EXPORT = (XG + XSER) EXCHR

IMPORT = Mgt EXCHR

RESBAL EXPORT - TI1PORT

- 34 shy

INTPOB bull calcul~ par Ie programme

NETDII = 08 KSTK + 10 XPETt

NETDFI = donn~

KSTKt = 91 KSTK + NETDFl _t _1 t 1

INTOTH donne

NETINT = INTPUB + INTOTH

NETOFY = donne

donneWRKRMT =

NETFSY = NETINT + NETOFY + WRKRMT + NETDII

donneNETTRN =

CAPGGL = donne

CURBAL = RESBAL + NETFSY + NETTRN

donnemiddotDBTPUB =

DBTOLT = donne

AMTPUB = calcule

AMTOLT = calcul~

NETPUB = DBTPUB - AMTPUP

NETOLT = DBTOLT - AMTOLT

CHGRES = - (CURBAL + NETDFI + CAPGGL + DBTPUB + DBTOLT)

RL = RLt _ - CHGRES1

RLM = RLM

IF RLM ~ 25

DBTPUB = DBTPUB + (25 M - RL)

- 35 -

Emploi

EAG 25 ~ YAG + EAGt _l

EMIN donn~

YENPET YPET + YENER

EENPET 09 L1 YENPET + EENPETt _l

EFFODP = l) Ll YFOODP + EFOODPt_l

ETEXT 154 ~ YTEXT + ETEXTt _1

ECHEM = 11 J YCHEM + ECHEMt _1

EMANOT 45 LJ YMANOT + EMANOTt_l

EMAN EFOODP + ETEXT + ECHEM + EMANOT

ECONST 64 Ll YCONST + ECONSTt _1

ETRC 10 L1 YTRC + ETRCt_l

ETRM =65 L1 YTIU1 + ETRMt-l

ESEROT 19 L1 YSEROT + ESEROTt _1

EGOV 84 L1 YGOV + EGOVt-l

E~T EARTt_l bull 102

ETOT EAG + EMIN + EENPET + EMAN + ECONST + ETRC + ETRl1 + ESEROT + EGOV + EART

Productivite isme

pour Ie l secteur

p = YE1 1 1

DIAGRAMME DES FLUX DU MODELE DE CROISSANLE

DONNEES ENTREES

LEXQUE

y 1 Y 2 Valeur agoutee par secteur

1 2 I nvestissement par secteur E - Emploi

G DP Produit I nterieur brut I CO R Coefficient marginal de capital

1 F - I nvestissement fixe total M - Importations

x shyRG shyG R GC shyPC

C ASTK

Exportations Deficit en Ressources Recettes de lEtat Consommation publique Consommation privee Consommation totale Variation des stocks

World Bank-8122IR

-----------------------------------------------

- 37 -

TUIISIA(RIJIl ) lnw GRniNTH

IQ71 ten 2 IQ73 IQ7a IQ75 IQ76 IQ77 lQ78 IQQ lQ8n

SEC~~PAl RRFAK~OW~ OF valUE ADnEn fCONqTANT I Q~II lll IIIN (toUR) -_------------------_-------------------------------------shy

211- VAGNrll 1002nn 12110 0 P2311 127(103 n~2Q2 137tfl3 la23QQ la7383 1lt2541 157B8n ~a7 VAGOl 1gt800 H son 12~QR tAlgtbQ In275 tllQ IQ5nQ Ill 5IH 21304 222B 2aA VAG 11b000 151I00 illl70Q aA7 HlA567 151o5 -IQ07 11I77(Q t738a5 180111~

25~ VFODDP aQOO lll200 2b8BI 31711Q 32blgtb lllQb7 ~6b76 3R56b an~4b In04n 5Q YTFXT 11200 t3Qon 1~lCjC IQqC 2112l 0 2QCjas l53CO a I bull bOC 48l55 )75lt 2b VC IltIE 101 bbiIO 7lOn 9IIIIQ 11A13 gt021 17 517 IAA5A IQ1I42 2t0~9 2i6ao 2~3 vMAlIInT IfIQ(lO 2~7(n b(IIFI tQ orll ~2803 2aQ 1I~lIb IIIICI 55 an h3411o 2~5 VtolAlII 100 7QIgton 7 11 703 Q~11fi 0117211 lIC1HII 1332lo IIA1I07 155113 IAII921 50 VIo1IN 11bOO 1111(1) 12110 13lt3C1 nQlb 15HR 17a20 IA 11 t8813 20S 252 VPET 2gt500 2CjIon 25000 25110 78QII 211 bCl7 ~15(10 nol~ 311a 1l6 3511811 2511 VENER IlOO 111500 16lt35 IQAOCI 728Q 2b4011 297115 nan 376 a23ab 266 VTRC qqOO iQII00 amp2700 721151 7lt11112 IIIIQ07 Qn701 Qfgt1I6C1 l nl6 Qb 111807 2ampB HRM bOO 3031)0 bAOO 51C1 27711 30B2 3351 36A811 110572 aa62lt1 7n VSERClT IAS700 213400 19II()O 2411~O7 b50ib nR30~ 2Q4CiP ~nRn 326050 ~algt1I7t 272 YGOV 911700 100200 tl01I00 12IIA 14050 5aq~Q tblla711 17537~ IA70AO 20212lt ~77 VCIINST 1)991)0 55a1)0 b5ClOO A2180 AUltl2 85QOn II~ 2M IICIIIOI QII652 1015511 27 GDgtFC ~HbOO 7113700 72Cj7 Anllb Qln213 Q71lAn Inllt75 11()A237 lIPlH 1210437

5fCTIIlIAl BIEAIlt OOIlli elF VALliE AIHlfrl GlnIllTH lATES

ab YAG~Ol noon 2011511 1000 IInoo a n no qoon Json 5500 3500 3500 2117 VAGOl Ot)on 9C13b7 -nObll2 snt79 -121121 11170b a50n 1IlOO 1I5nO 115011 ae VAG 0000 11552 -It711 I1I7 t 8117 51 B ~bI9 62n 3b22 3623

~56 YFtlOOP 0000 Hlll9 -21aOI IA183 2A1a 7oal a1I89 5 I 52 53C15 588Q 25Q YTEXT oono 2~t07 17~~2 11110 236sa gt1lt11- lQ6I1R t7 b911 tb22a 15303 2ampt VC~EM 0000 tAIA 21131 2502~ 27212 IbCj61i 7bB 52111 6llIb 745 2amp5 YIANOT 0000 2597 97A2 IIIIbll n1l1 nb7lt 1356 t ll 21a tll1I2a 11111117 265 YMAN nooo 2Q221 -1127 t7122 13bla 13Q3 116bO II5Q2 tl5qb 11 706 250 YMIN 0000 17211 2bA 9321 52~J 1gt000 11111 lInOO 58IIb Q25Q 252 VPET 0000 Q7A7 3101 oa5lt1 110QO 287E1 lt1767 6b81) b25 28C19 254 VENER 0000 Qllall 14051 lQ1I011 15393 tlil0 1280a 382 12113Q 1212 Ob6 VTQC 0000 211j1lC aAIIltI 15551 ltI2Ql 7230 b811 6 11 00 701lA 7tl22 bll VTII01 0000 15bllltl -11551 -6000 toOOO 10 bull 0 0(1 10ono InOOO toOOO 10000 no VSERIIT 00(10 14917 2RI 1IIB7 II 3amp2 1I9QB 5011amp 51130 5705 638 272 VGW 0000 CI(l1I 10110 loqua 15 Q7amp 11722 b500 ~~2amp bamp13 804l 277 YCIIMST oono 11022 111953 2a705 24lt)b -03C1a 211gt0 ~63t 51111 1n2 278 GDPFC nooo 177altl 1151 1~o711 f~amp70 amp7115 bIIl a31 b 611(i 711

GOPFC AV~ II-YR GR bullbull FOQ ~flfCTFD PO nNlY (AVE gwawN AT FND nF II VP p~)

------__--------------------------------------------------------------shyUOA GR-AVa 000 0 0000 000(1 0000 0000 7(197 0000 0000 0000 ~7111

EXPFNDITUPE ON GDP CnN~TANT IQampb tolIllION OTNARS --------------------------------------__-----shy

317 TX9UR QbOOO lOIiton 115li7l 111321 ICjQClQ2 177lt)Cl7 l A7559 0271A 3053 ltab6al 5iA GOP 721600 IIUA80~ 1amp7730 ltlA~Cl37 107amp2115 1151H7 22Aamp11I 110Q5Cj lq051127 1517085 BCI NFY -1lno -Q200 -123I1b -15077 -111 121 -naSb middot2307 -10lt10 11 9135 -1325 It CI GNP 7~500 159~OO AiS3I1U Q710 10~207R 1137Q21 1lt=163(17 1000117 13lt)6292 150Q760 31 0 TTADT 16500 5bIOO 1100(13 106280 118u58 61111gt 1101112 ~n 50(1 81725 8623 32n GNV 7amp3000 A9bonn 903117 1I171t3 Q l1C05~amp 121111)21 12Qamp6a9 131153117 IIROO7 15C1b283nil GNS ISbOO 21)gt1100 Ptlt)Ot 277b8tl 2547Q] gtb~calgt 2I1U5QR 3011795 H6U6 5bQ7I1b 312 GNSPIJ 0000 171Ion IHQ70 21t(Ibamp 21I075 25tll 11 255 I IIb n~23 293002 31AQOO

- 22 shy

construction dune nouvelle raffinerie permettra une substitution aux imporshytations supplementaire et un accroissement des exportations de produits peshytroliers Toutefois on a projete quau dela de 1980 les volumes dtimporshytations augmenteraient en fonction de la croissance de la consommation locale selon les indications du Tableau 2

41 Les importations de services nentrant pas comme facteurs de producshytion sont projetees avec une equation de correlation qui les relie tout simshyplement au PIB total

MSER =-0623 ~ 0084 GDP (932 )

Ou 11SER =importations services non facteurs de production GDP =produi t interieur brut aux prix de marche

Les importations totales de biens et de services non facteurs de production sont tout simplement la somme des biens intermediaires des biens de consommashytion des biens dequipement des carburants des produits alimentaires et des services

G Consommation et epargne

42 Les estimations des depenses de consommation et de lepargne sont faites separement pour Ie secteur prive et Ie secteur public Les depenses de consommation privees sont evaluees en utilisant une fonction de consommation liee au revenu national brut Le revenu national brut nest autre que Ie proshyduit national brut (PNB) prix constants ajuste en fonction des tetmes de lechange et Ie PNB est egal au PIB aux prix de marche plus les revenus nets provenant de letranger Lajustement des termes de lechange est necessaire de maniere a transformer les exportations a prix constants en series ajustees d exportations qui re fletent Ie pouvoir d achat en produi ts importes des exporshytations Cela sobtient en divisant les exportations par lindice des prix a limportation et en soustrayant les exportations a prix constants

43 Pour evaluer les depenses de consommation privee a prix constants on a essaye dajuster une fonction de consommation de Friedmanite dans lashyquelle une estimation des elements permanents et transitoires d~revenu sont isoles avec pour hypothese que Ie revenu permanent seul compte- Apres plushysieurs essais avec differentes mesures du revenu permanent on a toutefois trouve que Ie revenu avec un retard dun an donnait Ie meilleur resultat Lequation de correlation se presente comme suit

Pour une discussion de lapplication de la methode du revenu permanent aux1 pays en voie de developpement voir R F 1ikesell et J E Zinser La nature de 1a fonction depargne dans les pays en voie de developpement Etude de la 1itterature theorique et empirique Journal de litterature economique 1973 p 1111

- 23 shy

PC =6870 ~ 0581 GNY _ ~ 03857 (GNY - GNY _ )t l t t l(1121) (342)

-2R =097~ DW =228

Ou PC - depenses de consommation privee en dinars constants 1966 GNY = revenu national brut

44 La consommation de ladministration de meme que les depenses coushyrantes 4e ladministration augmentent a un taux de croissance deduit des comptes du secteur administration dans les comptes nationaux (Bien que la valeur ajoutee et les depenses de consommation et courantes dans Ie secteur de ladministration soient des concepts legerement differents nous pensons qul elles augmentent parallelement) Llepargne de ll administration est evaluee en soustrayant les depenses courantes des revenus courants Les revenus coushyrants sont evalues en utilisant deux equations generales une pour les impots directs et autres revenus et lautre pour les impots indirects Les impots directs et autres revenus sont tout simplement lies au PIB alors que les i pots directs sont lies aux importations (aux prix courants) Trois aut res vashyriables ont ete introduites pour tenir compte de leffet des changements de taux de limpot en 1965 1966 1968 et 1969 Les revenus courants ainsi evashylues sont alors ajustes (en utilisant Ie coefficient de deflation implicite pour Ie PIB total) pour obtenir les revenus courants a prix constants

Les equations de correlation pour 1es impots sont

-2INDTX =4559 + 04297 MB~ 01566 D68 R =0929 DW =153 (1597) (580)

DTXOTH - 4990 + 00744 GDPIt

+ 6205 D66 ~ 7545 D 65 + 1505 D69 (846) (222) (256) (522)

2-R =0 992 DW = 309

ou INDTX = taxes indirectes DTXOTH =taxes directes et autres Mit =importations biens et services non facteurs prix courants GDP~ =PIB aux prix courants D 65 =variable ayant une valeur deg jusquen 1964 1 par 1a suite D 66 D 68 D 69 =identique a ci-dessus pour 1966 1968 et 1969

Les revenus a prix constants (CURREV) sont a10rs definis ainsi

CURREV =(INDTX + DTXOTH)IPD

ou IPD =coefficient de deflation des prix imp1icite pour Ie PIB 1966 =100

- 24 shy

45 Lepargne nationale brute de ladministration (GNSPUB) est egale aux revenus moins les depenses alors que lepargne interieure brute totale est egale au PIB moins la consommation privee et moins la consommation puhli shyque La difference entre lepargne nationale brute et lepargne interieure brute est egale aux revenus nets des facteurs de production et aux transferts courants nets

46 Le deficit en ressources est la difference entre les importations et les exportations de biens et de services nentrant pas comme facteurs de production qui par definition doit etre egale a la difference entre leparshygoe et linvestissement Legalite entre ces deux differences est assuree par les variations de stocks celles-ci sont definies comme suit

OSTK =GOP - PC - GC - IF + M - X

soit OSTK =M - X - S - IF

ou OSTK = variations de stocks GC = consommation de ladministration H = importations biens et services non facteurs X exportations biens et services non facteurs= IF - investissement fixe brut total S epargne interieure brute=

A long terme on pourrait esperer que OSTK devienne faible et positif lorsque les stocks augmentent avec le niveau general de la demande Si ce nest pas le cas cela indique quune autre variable devrait etre changee afin de corshyriger le systeme

H Balance des paiements

47 La balance des paiements est projetee en dollars EU courants Les exportations aux prix courants proviennent des series projefes en dinars coushyrants en utilisant le taux de change de 227 dollarsdinar- Les importashytions sont converties a partir des importations a prix constants en importashytions aux prix courants en utilisant deux indices de prix (1966 =100) un pour les produits et lautre pour les services (voir Tableau 8) Les transshyferts courants nets linvestissement etranger direct les dons et les autres revenus des facteurs proviennent des projections du Ministere du Plan jusquen 1976 et prolongees jusquen 1985 Linteret sur la dette publique comprend linteret sur la dette existante base sur les evaluations de la Banque plus linteret sur les nouveaux engagements estime en utilisant le programme de proshyjections BSIML Les autres interets consistent en faibles montants re~us sur les reserves et des paiements sur la dette privee (la dette publique est definie comme la dette due par les organismes publics ou garantie par eux Seule la dette privee non garantie est consideree comme privee)

1 Pour 1972 le taux de 208 dollarsdinar a ete utilise

- 25 shy

Tableau 8 PRIX A LLMPORTATION

1973 1974 1975 1976 1977 1978 1980 1985

(Taux de croissance annuels en ~)

Biens 175 300 80 70 55 50 50 40 Services 00 160 60 55 50 50 50 40

48 Les transferts des travailleurs emigres ont ete projetes a un taux plus faible que precedemment compte tenu de la baisse prevue du taux dimmishygration net vers lEurope Une telle projection resulte egalement du ralenshytissement economique prevu en Europe a la suite de la crise de lenergie et des reglements et restrictions supplementaires sur les travailleurs etrangers Les transferts de salaires jusquen 1976 constituent une estimation recente du budget economique du gouvernement Pour les annees suivantes Ie modele utilise un facteur dinflation annuel de 5 plus une augmentation annuelle des salaires reels de 5 et suppose quil ny aura pas de variation nette dans la main-doeuvre expatriee

49 Le revenu des investissements directs est evalue a partir de deux hypotheses a Ie revenu provenant du secteur petrolier selevera a environ 10 des recettes dexportation du petrole et b Ie revenu sur linvestisseshyment des secteurs non petroliers est lie au niveau de capital etranger implishycite qui procure un rendement de 8 Le revenu des investissements directs en 1972 etait denviron 25 millions de dollars avec 13 millions de dollars provenant des recettes petroli(~res soi t par consequent une estimation de 150 millions de dollars pour Ie capital a la fin de 1971 Le capital a la fin de 1972 est evalue en amortissant Ie capital 1971 a laide dun taux de 3 et en ajoutant les investissements directs effectues en 1972 Etant donne que Ie revenu sur investissements paye en 1973 est engendre par Ie capital 1972 il y a un decalage de deux ans entre linvestissement et les revenus qui en reshysultent

I ~ts de capitaux et variations des reserves

50 Diverses hypotheses concernant les engagements de nouveaux flux de capitaux etrangers pour des prets publics ou publiquement garantis sont faites de maniere independante Dune faton generale elles supposent une continuashytion des niveaux dengagements existants jusquen 1976 puis une legere augshymentation par la suite Une hypothese sur Ie rythme des tirages est ensuite appliquee aux engagements estimes pour obtenir les nouveaux tirages Les hyshypotheses de tirage pour les donneurs bilateraux sont basees sur lexperience passee pour la Tunisie lors de la periode 1966-68 alors que celles pour la BIRD et 1IDA sont basees sur 1experience passee de la Banque et de lIDA dans Ie monde entier Pour les credits finanCiers nous utilisons un taux 40-40-15-5 base sur une analyse pour differents pays qui semble valide pour la Tunisie alors que les credits-fournisseurs sont supposes etre debourses dans lannee dengagement

- 26 shy

51 Etant donne 1es termes des nouveaux emprunts Ie programme BSIML a ete utilise pour ca1cu1er lamortissement Lamortissement total et 1es deshyboursements nets sont a10rs ca1cu1es apres combinaison avec 1es paiements damortissement en cours bases sur 1es statistiques de 1a dette preparees par 1a BIRD Lequi1ibre entre Ie compte courant de 1a balance des paiements et Ie compte de capital est maintenu par 1es variations de reserves Le rapport entre 1es reserves eet 1es importations de biens aux prix courants a ete calcushyIe et on suppose que 1es reserves ne diminueront pas en dessous de 25 des importations (trois mois) Au cas ou ce1a se produirait 1es credits-fournisshyseurs seraient augmentes jusqua ce que Ie coefficient de reserve atteigne 025

Tableau 9 HYPOTHESES DE TIRAGE SUR LES PRETS (en pourcentage par an)

Annee Source 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

Banque Mondiale IDA Etats-Unis France AlIemagne Aut res Credits financiers

3 2

50 30 5

50 40

13 12 25 30 10 25 40

20 19 10 10 20 10 15

20 16

5 10 15

5 5

17 15

5 10 15

5

12 13

5 10 15

5

6 10

10

4 7

10

3 4

2 2

Tableau 10 HYPOTHESES SUR LES

Interets Maturite Source () (annees)

BIRD 725 25 IDA 075 50 Al1emagne (RFA) 250 25 France 550 10 Ita1ie 550 12 Canada 00 40 Etats-Unis 30 35 Pays de l Est 25 8 Autres bi1ateraux 35 20 BAD 50 20 Credits financiers 80 10 Credits fournisseurs 90 7

CONDITIONS DE PRET

Periode de grace (annees)

5 10

8 1 4

10 10

1 5 1 3 1

- 27 shy

J Monnaie et prix

52 Le niveau des prix est determine pour leconomie dans son ensemble par une equation liant Ie coefficient de deflation des prix implicite pour Ie PIB (IPD) a la masse monetaire (MS2 - qui comprend la quasi-monnaie) et a la production reelle Lequation est definie sous une forme logarithmique comme suit

-2log IPD = -05871 log GDP + 06552 log HS2 + 02797 R =0953 Dtf - 194 (263) (525)

La masse monetaire est divisee en deux parties les avoirs etrangers nets et les autres credits locaux Les autorites financieres sont supposees etre a meme de conserver une croissance de la masse monetaire superieure de trois points de pourcentage au taux de crois6ance du PIB reel Les avoirs etrangers nets (reserves) proviennent de la balance des paiernents cest-A-dire que Ie credit local qui est ajuste pour les fonds de contrepartie les depots publics etc doit augrnenter a un taux de croissance suffisant pour permettre datteinshydre Ie taux de croissance necessaire de la masse monetaire

53 Etant donne les informations limitees sur les prix en Tunisie il na pas ete essaye dintroduire les effets des prix relatifs dans les equations sur les productions sectorielles Lutilisation des prix relatifs na pas ete significative dans les equations dimportations A lexception des produits alimentaires importes Le niveau general des prix a un effet direct sur les equations de revenus et de depenses de ladministration Etant donn~ que les revenus de ladministration sont en partie bases sur les importations qui ne sont que peu affectees par les changements des prix locaux les revenus de ladministration ont tendance A augmenter plus lentement que les depenses pushybliques durant une periode dinflation entrainant une diminution de lepargne publique et par suite une diminution de lepargne en general

54 Les pages suivantes fournissent un glossaire permettant d identifier les variables et un ensemble camplet dequations utilisees dans Ie modele De plus les resultats du modele pour Ie cas 1 qui utilise les hypotheses faibles et Ie cas 2 qui utilise les hypotheses fortes figurent en annexe

k Symboles

Variables agregees (en dinars constants 1966)

GDP Produit interieur brut aux prix de marche= GDPFC = Produit interieur brut au coOt des facteurs PC = Depenses de consommation privee GC - Depenses de consommation publique IF =Investissement fixe brut DSTK - Changement de stocks M =Importations biens et services courants (non facteurs)

=Exportations biens et services courants (non facteurs) GOY =Revenu interieur brut (GDP + TTADJ) X

- 28 shy

GNP Produit national brut= GNY Revenu national brut (GNP TTADJ)= NFY =Revenu net des facteurs de production NCT =Transferts courants nets TTADJ - Ajustement des termes de lechange-GDS =Epargne interieure brute (GDY - PC - CC) GNS Epargne natipnale brute (CDS NFY NCT)= Variables sectorielles

Y = Valeur ajoutee I ~ Investissement fixe ICOR =Coefficient marginal de capital AG = Agriculture AGNOL =Agriculture sans les olives AGOL = Agriculture olives seulement HIN = Hines ENER =Energie (petrole exclu) PET bull Petrole MAN = Manufactures FOODP = Industries alimentaires TEXT bull Textiles CHEM =Produits chimiques MANOT =Autres manufactures CONST = Construction et travaux publics TRC = Transports et telecommunications TRM =Tourisme GOV =Services administratifs SEROT = Autres services g - Taux de croissance exogene E =EmpIo (en miIIiers) P = Productivite (YE) V =Volume (en milliers de tonnes) PR = Production en volume (milliers de tonnes)

Exportations et importations (en prix constants 1966)

MITEXT MIOTH MINT MCPA MFOOD MCON MC MSER M XOLO XAG XPHOS XPET XOTH

- Importations produits intermediaires pour lindustrie textile =Importations autres intermediaires = Importations intermediaires total - Importations biens dequipement = Importations produits alimentaires = Importations biens de consommation non alimentaires = Importations biens total caf = Importations services courants non facteurs - Total importations de biens et services non facteurs - Exportations huile dolive - Exportations autres produits agricoles - Exportations phosphates - Exportations petrole brut - Exportations de biens autres

- 29 shy

XTPI1 - Recettes dexportation tourisme XOTSER =Recettes dexportation autres services

XSER = Exportations totales de services non facteurs X = Exportations totales de biens et services non facteurs V Volume des exportations en tonnes= XPI =Indice des prix a lexportation M-Elas =Elasticite des importations (par rapport au PIB) MGDP = Rapport des importations au PIB MPI Indicedes prix a limportation=

Monnaie prix et administration

DOMeR =Credit interieur ajuste RES =Avoirs exterieurs nets MS2 - Hasse monetaire (monnaie et quasi-monnaie) IPDEF = Coefficient de deflation implicite PIB GRIPD =Taux de croissance de IPD CURREY - Revenus courants de ladministration CUREXP =Depenses courantes de ladministration DTXOTH =Taxes directes et autres revenus INOTX = Taxes indirectes

Balance des paiements (en dollars EU courants)

EXPORT =Exportations biens et services non facteurs IMPORT _ Importations biens et services non facteurs RESEAL =Deficit en ressources NETINT = Paiements d I interets nets INTPUB Paiemcnts d I interet publicsltshy

INTOTH =Autres interets NETDII =Revenu dinvestissement direct net NETDFI =Investissement etranger direct net KSTK Capital etr=~-_ger

WRKRHT =Transferts de salaires des travailleurs emigres NETFSY =Revenu net des facteurs de production NE TOFY =Autres revenus nets des facteurs de production CAPGGL =Dons en capital et prets similaires a des dons DBTPUB =Tirages sur prets publics DBTOLT = Tirages SUT prets prives non garantis AMT =Paiements damortissement NET =Flux net de capital CHGRES =Variation des reserves RL - Niveau des reserves

- 30 shy

L Egqations du modele

YAGNOL = YAGNO~_lmiddot (1 + ga)

YAGOL = YAGOLt _1 bull (VOLOt

VOLOt

_1

)

YAG YAGOL + YAGNOL

JAG = donneurol

MIN YMlNt _1 (PRPHOStPRPHOSt_1 )

MIN donneurol

YPET = donn~

IPET = donn~

YENER = -259 + 243 MAN

JENER = 80 YENER bull (YENERYENERt_1 - 10)

YFOODP 3156 + 031PC + 436 YAGOL

IFOODP donne

ITEXT = donn~

YTEXT 120 bull (60 ITEXTt _1 + 30 ITEXT t

_2

+ 10 ITEXT t

_ 3

) + YTEXT t

_ 1

ICHEM = dann~

YCHEM == 130 (42 ICHE~_l + 42 ICHEMt _2 + 16 ICHEM t

_3

) + YCHEI_l

MANDT = donn~

MANOT 135 bull (49 IMANOTt _1 + 37 IMANOTt _2 + 14 IMANOT t

_ 3

) + YMANOT t

_ 1

YCONST = 159 n + 470 I2 + 202 13

IMAN IFOODP + TEXT + ICHEM + lMANOT

YMAN YFOODP + YTEXT + YCHEM + MANDT

n MAN + IPET + JENER + DUN

I2 = IGOV + IAG + ISERDT

13 = ITRC + ITRM

YTBC = -520 + 0921 GDPFC

ITRC = 60 bull YTRCt bull (YTRCt

YTRCt

_1

- 10)

ITRC = (ITRC + ITRC _ + ITRC _ )30t t t 1 t 2

- 31 shy

YTRM = YTRM _ (1 + gtrm)t 1

ITRM = donne

YSEROT = 2884 + 3267 PC

ISEROT 30 YSEROT bull (YSEROT YSEROT _ - 10)t t t 1

ISEROT = (ISEROT + ISEROT _ + ISEROTt _2)30t t t 1

YGOV = 860 + 5098 CURREV _t 1

IGOV donne

GDPFC YAG + YMIN + YPET + YENER + YMAN + YCONST + YTRC + YTampf + YSEROT + YGOV

IF = lAG + IMlN + IPET + IENER + MAN + ICONST + ITRC + ITRM + ISEROT + IDOV

MCAP = -1205 + 6740 Il + 2149 I2 + 3841 I3

MITEXT = - 033 + 783 YTEXT

YMANXT = MAN - YTEXT

MIOTH = 3157 + 1059 YMANXT

MINT = MITEXT + MIOTH

MFOOD -2999 - 3073 YAG + 0866 PC + 4939 RPIFOao

MFUEL = donne

MCON oC bull PC

cL = donne

MSER -623 + 084 GDP

MPISER MPISERt_1 bull (1 + gmps)

M3ER MSER MPISER

MG MCAP + MINT + MFOOD + MFUEL + MCON

MGFOB = MG 921

MPIG = MPIGt 1 bull (1 + g ) - mpg

MG = MGFOB MPIG

M = l-flER + MGFOB

M = MSER + MG

MPI = MM

DSTK = GDP - PC - GC - IF - X + M

- 32 shy

I

log IPD

TXSUB

GDP

lRDTX

CURREV

CUREXP

GC

MS2

DOMCR

GNP

GNY

PC

C

GDS

GNS

GNSPUB

GNSPRI

XOLO

XVOLO

XAG

XPROS

XVPHOS

PRPHOS

XPET

VPET

== IT + DSTK

= -5811 log GDP + 655 log MS2 + 2191

= 88 INDTXIPD

= GDPFC + TXSUB

(YGOV YGOV _ - 10)t t 1

== 3319 + 0144 GDP

2022 + 430 bull M

== (DTXOOR + INDT)IPD

= CUREXPt

_1 bull (1 + gg)

== GC _1 bull (1 + gg)t

= MS2 _ middot (GDPGDP _ + 04)t 1 t 1

== DOMCRt_l (GDPGDP _ -1 bull 15 + 1)t 1

= GDP + NFY

== GNP + TTADJ

= 6810 + 581 GNYt _ + 3851 (GNY - GNY )1 t t-1

= GC + PC

== GDP - C + TTADJ

== GDS + NFY + NCT

== CURREV - CUREXP

GNS - GNSPUB

= XVOLO 329

== donne

= XAGt _ bullmiddot (1 + gxag)1

== XVPROS bull 535

= PRPHOS - (23 + 1l44 YCHEM)

dorme

= XVPET 10

donne

- 33 shy

XMAN = XMAN + 184 d YTEXT + 176 ~ YCHEM + 551 j MANOT + ~ XFOODPt _1

XFOODP = XFOODPt _1 (1086)

XG XOLO + XAG + XPHOS + XPET + XMAN

XTRM = XTRl_1 (1 +gtrm)

XOTSER = XOTSER _ bull (1 + g )t 1 xs

XSER = XTEU1 + XOTSER

x = XSER + XG

XP IOLO = donn a

XOLO = XOLO XPIOLO

XPIH = donna

XPHOS XPHOS XPIPH

XPlPET = donne

XPET = XPET XPIPET

XPIOTH = donne

XMAN XMAN XPIOTH

XPlAG donne

XAG XAG XP lAG

XG = XOL0 + XAG + XPHOS + XPET + XMAN

XPISER = XPISER (1 + gmps)t _1

XSER-l(- XSER bull XP LSER

XPI = (XG + XSER)X

TTADJ = (XG-MPI) - XG

XADJ X + TTADJ

XGADJ = XG + TTADJ

EXCHR donne

EXPORT = (XG + XSER) EXCHR

IMPORT = Mgt EXCHR

RESBAL EXPORT - TI1PORT

- 34 shy

INTPOB bull calcul~ par Ie programme

NETDII = 08 KSTK + 10 XPETt

NETDFI = donn~

KSTKt = 91 KSTK + NETDFl _t _1 t 1

INTOTH donne

NETINT = INTPUB + INTOTH

NETOFY = donne

donneWRKRMT =

NETFSY = NETINT + NETOFY + WRKRMT + NETDII

donneNETTRN =

CAPGGL = donne

CURBAL = RESBAL + NETFSY + NETTRN

donnemiddotDBTPUB =

DBTOLT = donne

AMTPUB = calcule

AMTOLT = calcul~

NETPUB = DBTPUB - AMTPUP

NETOLT = DBTOLT - AMTOLT

CHGRES = - (CURBAL + NETDFI + CAPGGL + DBTPUB + DBTOLT)

RL = RLt _ - CHGRES1

RLM = RLM

IF RLM ~ 25

DBTPUB = DBTPUB + (25 M - RL)

- 35 -

Emploi

EAG 25 ~ YAG + EAGt _l

EMIN donn~

YENPET YPET + YENER

EENPET 09 L1 YENPET + EENPETt _l

EFFODP = l) Ll YFOODP + EFOODPt_l

ETEXT 154 ~ YTEXT + ETEXTt _1

ECHEM = 11 J YCHEM + ECHEMt _1

EMANOT 45 LJ YMANOT + EMANOTt_l

EMAN EFOODP + ETEXT + ECHEM + EMANOT

ECONST 64 Ll YCONST + ECONSTt _1

ETRC 10 L1 YTRC + ETRCt_l

ETRM =65 L1 YTIU1 + ETRMt-l

ESEROT 19 L1 YSEROT + ESEROTt _1

EGOV 84 L1 YGOV + EGOVt-l

E~T EARTt_l bull 102

ETOT EAG + EMIN + EENPET + EMAN + ECONST + ETRC + ETRl1 + ESEROT + EGOV + EART

Productivite isme

pour Ie l secteur

p = YE1 1 1

DIAGRAMME DES FLUX DU MODELE DE CROISSANLE

DONNEES ENTREES

LEXQUE

y 1 Y 2 Valeur agoutee par secteur

1 2 I nvestissement par secteur E - Emploi

G DP Produit I nterieur brut I CO R Coefficient marginal de capital

1 F - I nvestissement fixe total M - Importations

x shyRG shyG R GC shyPC

C ASTK

Exportations Deficit en Ressources Recettes de lEtat Consommation publique Consommation privee Consommation totale Variation des stocks

World Bank-8122IR

-----------------------------------------------

- 37 -

TUIISIA(RIJIl ) lnw GRniNTH

IQ71 ten 2 IQ73 IQ7a IQ75 IQ76 IQ77 lQ78 IQQ lQ8n

SEC~~PAl RRFAK~OW~ OF valUE ADnEn fCONqTANT I Q~II lll IIIN (toUR) -_------------------_-------------------------------------shy

211- VAGNrll 1002nn 12110 0 P2311 127(103 n~2Q2 137tfl3 la23QQ la7383 1lt2541 157B8n ~a7 VAGOl 1gt800 H son 12~QR tAlgtbQ In275 tllQ IQ5nQ Ill 5IH 21304 222B 2aA VAG 11b000 151I00 illl70Q aA7 HlA567 151o5 -IQ07 11I77(Q t738a5 180111~

25~ VFODDP aQOO lll200 2b8BI 31711Q 32blgtb lllQb7 ~6b76 3R56b an~4b In04n 5Q YTFXT 11200 t3Qon 1~lCjC IQqC 2112l 0 2QCjas l53CO a I bull bOC 48l55 )75lt 2b VC IltIE 101 bbiIO 7lOn 9IIIIQ 11A13 gt021 17 517 IAA5A IQ1I42 2t0~9 2i6ao 2~3 vMAlIInT IfIQ(lO 2~7(n b(IIFI tQ orll ~2803 2aQ 1I~lIb IIIICI 55 an h3411o 2~5 VtolAlII 100 7QIgton 7 11 703 Q~11fi 0117211 lIC1HII 1332lo IIA1I07 155113 IAII921 50 VIo1IN 11bOO 1111(1) 12110 13lt3C1 nQlb 15HR 17a20 IA 11 t8813 20S 252 VPET 2gt500 2CjIon 25000 25110 78QII 211 bCl7 ~15(10 nol~ 311a 1l6 3511811 2511 VENER IlOO 111500 16lt35 IQAOCI 728Q 2b4011 297115 nan 376 a23ab 266 VTRC qqOO iQII00 amp2700 721151 7lt11112 IIIIQ07 Qn701 Qfgt1I6C1 l nl6 Qb 111807 2ampB HRM bOO 3031)0 bAOO 51C1 27711 30B2 3351 36A811 110572 aa62lt1 7n VSERClT IAS700 213400 19II()O 2411~O7 b50ib nR30~ 2Q4CiP ~nRn 326050 ~algt1I7t 272 YGOV 911700 100200 tl01I00 12IIA 14050 5aq~Q tblla711 17537~ IA70AO 20212lt ~77 VCIINST 1)991)0 55a1)0 b5ClOO A2180 AUltl2 85QOn II~ 2M IICIIIOI QII652 1015511 27 GDgtFC ~HbOO 7113700 72Cj7 Anllb Qln213 Q71lAn Inllt75 11()A237 lIPlH 1210437

5fCTIIlIAl BIEAIlt OOIlli elF VALliE AIHlfrl GlnIllTH lATES

ab YAG~Ol noon 2011511 1000 IInoo a n no qoon Json 5500 3500 3500 2117 VAGOl Ot)on 9C13b7 -nObll2 snt79 -121121 11170b a50n 1IlOO 1I5nO 115011 ae VAG 0000 11552 -It711 I1I7 t 8117 51 B ~bI9 62n 3b22 3623

~56 YFtlOOP 0000 Hlll9 -21aOI IA183 2A1a 7oal a1I89 5 I 52 53C15 588Q 25Q YTEXT oono 2~t07 17~~2 11110 236sa gt1lt11- lQ6I1R t7 b911 tb22a 15303 2ampt VC~EM 0000 tAIA 21131 2502~ 27212 IbCj61i 7bB 52111 6llIb 745 2amp5 YIANOT 0000 2597 97A2 IIIIbll n1l1 nb7lt 1356 t ll 21a tll1I2a 11111117 265 YMAN nooo 2Q221 -1127 t7122 13bla 13Q3 116bO II5Q2 tl5qb 11 706 250 YMIN 0000 17211 2bA 9321 52~J 1gt000 11111 lInOO 58IIb Q25Q 252 VPET 0000 Q7A7 3101 oa5lt1 110QO 287E1 lt1767 6b81) b25 28C19 254 VENER 0000 Qllall 14051 lQ1I011 15393 tlil0 1280a 382 12113Q 1212 Ob6 VTQC 0000 211j1lC aAIIltI 15551 ltI2Ql 7230 b811 6 11 00 701lA 7tl22 bll VTII01 0000 15bllltl -11551 -6000 toOOO 10 bull 0 0(1 10ono InOOO toOOO 10000 no VSERIIT 00(10 14917 2RI 1IIB7 II 3amp2 1I9QB 5011amp 51130 5705 638 272 VGW 0000 CI(l1I 10110 loqua 15 Q7amp 11722 b500 ~~2amp bamp13 804l 277 YCIIMST oono 11022 111953 2a705 24lt)b -03C1a 211gt0 ~63t 51111 1n2 278 GDPFC nooo 177altl 1151 1~o711 f~amp70 amp7115 bIIl a31 b 611(i 711

GOPFC AV~ II-YR GR bullbull FOQ ~flfCTFD PO nNlY (AVE gwawN AT FND nF II VP p~)

------__--------------------------------------------------------------shyUOA GR-AVa 000 0 0000 000(1 0000 0000 7(197 0000 0000 0000 ~7111

EXPFNDITUPE ON GDP CnN~TANT IQampb tolIllION OTNARS --------------------------------------__-----shy

317 TX9UR QbOOO lOIiton 115li7l 111321 ICjQClQ2 177lt)Cl7 l A7559 0271A 3053 ltab6al 5iA GOP 721600 IIUA80~ 1amp7730 ltlA~Cl37 107amp2115 1151H7 22Aamp11I 110Q5Cj lq051127 1517085 BCI NFY -1lno -Q200 -123I1b -15077 -111 121 -naSb middot2307 -10lt10 11 9135 -1325 It CI GNP 7~500 159~OO AiS3I1U Q710 10~207R 1137Q21 1lt=163(17 1000117 13lt)6292 150Q760 31 0 TTADT 16500 5bIOO 1100(13 106280 118u58 61111gt 1101112 ~n 50(1 81725 8623 32n GNV 7amp3000 A9bonn 903117 1I171t3 Q l1C05~amp 121111)21 12Qamp6a9 131153117 IIROO7 15C1b283nil GNS ISbOO 21)gt1100 Ptlt)Ot 277b8tl 2547Q] gtb~calgt 2I1U5QR 3011795 H6U6 5bQ7I1b 312 GNSPIJ 0000 171Ion IHQ70 21t(Ibamp 21I075 25tll 11 255 I IIb n~23 293002 31AQOO

- 23 shy

PC =6870 ~ 0581 GNY _ ~ 03857 (GNY - GNY _ )t l t t l(1121) (342)

-2R =097~ DW =228

Ou PC - depenses de consommation privee en dinars constants 1966 GNY = revenu national brut

44 La consommation de ladministration de meme que les depenses coushyrantes 4e ladministration augmentent a un taux de croissance deduit des comptes du secteur administration dans les comptes nationaux (Bien que la valeur ajoutee et les depenses de consommation et courantes dans Ie secteur de ladministration soient des concepts legerement differents nous pensons qul elles augmentent parallelement) Llepargne de ll administration est evaluee en soustrayant les depenses courantes des revenus courants Les revenus coushyrants sont evalues en utilisant deux equations generales une pour les impots directs et autres revenus et lautre pour les impots indirects Les impots directs et autres revenus sont tout simplement lies au PIB alors que les i pots directs sont lies aux importations (aux prix courants) Trois aut res vashyriables ont ete introduites pour tenir compte de leffet des changements de taux de limpot en 1965 1966 1968 et 1969 Les revenus courants ainsi evashylues sont alors ajustes (en utilisant Ie coefficient de deflation implicite pour Ie PIB total) pour obtenir les revenus courants a prix constants

Les equations de correlation pour 1es impots sont

-2INDTX =4559 + 04297 MB~ 01566 D68 R =0929 DW =153 (1597) (580)

DTXOTH - 4990 + 00744 GDPIt

+ 6205 D66 ~ 7545 D 65 + 1505 D69 (846) (222) (256) (522)

2-R =0 992 DW = 309

ou INDTX = taxes indirectes DTXOTH =taxes directes et autres Mit =importations biens et services non facteurs prix courants GDP~ =PIB aux prix courants D 65 =variable ayant une valeur deg jusquen 1964 1 par 1a suite D 66 D 68 D 69 =identique a ci-dessus pour 1966 1968 et 1969

Les revenus a prix constants (CURREV) sont a10rs definis ainsi

CURREV =(INDTX + DTXOTH)IPD

ou IPD =coefficient de deflation des prix imp1icite pour Ie PIB 1966 =100

- 24 shy

45 Lepargne nationale brute de ladministration (GNSPUB) est egale aux revenus moins les depenses alors que lepargne interieure brute totale est egale au PIB moins la consommation privee et moins la consommation puhli shyque La difference entre lepargne nationale brute et lepargne interieure brute est egale aux revenus nets des facteurs de production et aux transferts courants nets

46 Le deficit en ressources est la difference entre les importations et les exportations de biens et de services nentrant pas comme facteurs de production qui par definition doit etre egale a la difference entre leparshygoe et linvestissement Legalite entre ces deux differences est assuree par les variations de stocks celles-ci sont definies comme suit

OSTK =GOP - PC - GC - IF + M - X

soit OSTK =M - X - S - IF

ou OSTK = variations de stocks GC = consommation de ladministration H = importations biens et services non facteurs X exportations biens et services non facteurs= IF - investissement fixe brut total S epargne interieure brute=

A long terme on pourrait esperer que OSTK devienne faible et positif lorsque les stocks augmentent avec le niveau general de la demande Si ce nest pas le cas cela indique quune autre variable devrait etre changee afin de corshyriger le systeme

H Balance des paiements

47 La balance des paiements est projetee en dollars EU courants Les exportations aux prix courants proviennent des series projefes en dinars coushyrants en utilisant le taux de change de 227 dollarsdinar- Les importashytions sont converties a partir des importations a prix constants en importashytions aux prix courants en utilisant deux indices de prix (1966 =100) un pour les produits et lautre pour les services (voir Tableau 8) Les transshyferts courants nets linvestissement etranger direct les dons et les autres revenus des facteurs proviennent des projections du Ministere du Plan jusquen 1976 et prolongees jusquen 1985 Linteret sur la dette publique comprend linteret sur la dette existante base sur les evaluations de la Banque plus linteret sur les nouveaux engagements estime en utilisant le programme de proshyjections BSIML Les autres interets consistent en faibles montants re~us sur les reserves et des paiements sur la dette privee (la dette publique est definie comme la dette due par les organismes publics ou garantie par eux Seule la dette privee non garantie est consideree comme privee)

1 Pour 1972 le taux de 208 dollarsdinar a ete utilise

- 25 shy

Tableau 8 PRIX A LLMPORTATION

1973 1974 1975 1976 1977 1978 1980 1985

(Taux de croissance annuels en ~)

Biens 175 300 80 70 55 50 50 40 Services 00 160 60 55 50 50 50 40

48 Les transferts des travailleurs emigres ont ete projetes a un taux plus faible que precedemment compte tenu de la baisse prevue du taux dimmishygration net vers lEurope Une telle projection resulte egalement du ralenshytissement economique prevu en Europe a la suite de la crise de lenergie et des reglements et restrictions supplementaires sur les travailleurs etrangers Les transferts de salaires jusquen 1976 constituent une estimation recente du budget economique du gouvernement Pour les annees suivantes Ie modele utilise un facteur dinflation annuel de 5 plus une augmentation annuelle des salaires reels de 5 et suppose quil ny aura pas de variation nette dans la main-doeuvre expatriee

49 Le revenu des investissements directs est evalue a partir de deux hypotheses a Ie revenu provenant du secteur petrolier selevera a environ 10 des recettes dexportation du petrole et b Ie revenu sur linvestisseshyment des secteurs non petroliers est lie au niveau de capital etranger implishycite qui procure un rendement de 8 Le revenu des investissements directs en 1972 etait denviron 25 millions de dollars avec 13 millions de dollars provenant des recettes petroli(~res soi t par consequent une estimation de 150 millions de dollars pour Ie capital a la fin de 1971 Le capital a la fin de 1972 est evalue en amortissant Ie capital 1971 a laide dun taux de 3 et en ajoutant les investissements directs effectues en 1972 Etant donne que Ie revenu sur investissements paye en 1973 est engendre par Ie capital 1972 il y a un decalage de deux ans entre linvestissement et les revenus qui en reshysultent

I ~ts de capitaux et variations des reserves

50 Diverses hypotheses concernant les engagements de nouveaux flux de capitaux etrangers pour des prets publics ou publiquement garantis sont faites de maniere independante Dune faton generale elles supposent une continuashytion des niveaux dengagements existants jusquen 1976 puis une legere augshymentation par la suite Une hypothese sur Ie rythme des tirages est ensuite appliquee aux engagements estimes pour obtenir les nouveaux tirages Les hyshypotheses de tirage pour les donneurs bilateraux sont basees sur lexperience passee pour la Tunisie lors de la periode 1966-68 alors que celles pour la BIRD et 1IDA sont basees sur 1experience passee de la Banque et de lIDA dans Ie monde entier Pour les credits finanCiers nous utilisons un taux 40-40-15-5 base sur une analyse pour differents pays qui semble valide pour la Tunisie alors que les credits-fournisseurs sont supposes etre debourses dans lannee dengagement

- 26 shy

51 Etant donne 1es termes des nouveaux emprunts Ie programme BSIML a ete utilise pour ca1cu1er lamortissement Lamortissement total et 1es deshyboursements nets sont a10rs ca1cu1es apres combinaison avec 1es paiements damortissement en cours bases sur 1es statistiques de 1a dette preparees par 1a BIRD Lequi1ibre entre Ie compte courant de 1a balance des paiements et Ie compte de capital est maintenu par 1es variations de reserves Le rapport entre 1es reserves eet 1es importations de biens aux prix courants a ete calcushyIe et on suppose que 1es reserves ne diminueront pas en dessous de 25 des importations (trois mois) Au cas ou ce1a se produirait 1es credits-fournisshyseurs seraient augmentes jusqua ce que Ie coefficient de reserve atteigne 025

Tableau 9 HYPOTHESES DE TIRAGE SUR LES PRETS (en pourcentage par an)

Annee Source 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

Banque Mondiale IDA Etats-Unis France AlIemagne Aut res Credits financiers

3 2

50 30 5

50 40

13 12 25 30 10 25 40

20 19 10 10 20 10 15

20 16

5 10 15

5 5

17 15

5 10 15

5

12 13

5 10 15

5

6 10

10

4 7

10

3 4

2 2

Tableau 10 HYPOTHESES SUR LES

Interets Maturite Source () (annees)

BIRD 725 25 IDA 075 50 Al1emagne (RFA) 250 25 France 550 10 Ita1ie 550 12 Canada 00 40 Etats-Unis 30 35 Pays de l Est 25 8 Autres bi1ateraux 35 20 BAD 50 20 Credits financiers 80 10 Credits fournisseurs 90 7

CONDITIONS DE PRET

Periode de grace (annees)

5 10

8 1 4

10 10

1 5 1 3 1

- 27 shy

J Monnaie et prix

52 Le niveau des prix est determine pour leconomie dans son ensemble par une equation liant Ie coefficient de deflation des prix implicite pour Ie PIB (IPD) a la masse monetaire (MS2 - qui comprend la quasi-monnaie) et a la production reelle Lequation est definie sous une forme logarithmique comme suit

-2log IPD = -05871 log GDP + 06552 log HS2 + 02797 R =0953 Dtf - 194 (263) (525)

La masse monetaire est divisee en deux parties les avoirs etrangers nets et les autres credits locaux Les autorites financieres sont supposees etre a meme de conserver une croissance de la masse monetaire superieure de trois points de pourcentage au taux de crois6ance du PIB reel Les avoirs etrangers nets (reserves) proviennent de la balance des paiernents cest-A-dire que Ie credit local qui est ajuste pour les fonds de contrepartie les depots publics etc doit augrnenter a un taux de croissance suffisant pour permettre datteinshydre Ie taux de croissance necessaire de la masse monetaire

53 Etant donne les informations limitees sur les prix en Tunisie il na pas ete essaye dintroduire les effets des prix relatifs dans les equations sur les productions sectorielles Lutilisation des prix relatifs na pas ete significative dans les equations dimportations A lexception des produits alimentaires importes Le niveau general des prix a un effet direct sur les equations de revenus et de depenses de ladministration Etant donn~ que les revenus de ladministration sont en partie bases sur les importations qui ne sont que peu affectees par les changements des prix locaux les revenus de ladministration ont tendance A augmenter plus lentement que les depenses pushybliques durant une periode dinflation entrainant une diminution de lepargne publique et par suite une diminution de lepargne en general

54 Les pages suivantes fournissent un glossaire permettant d identifier les variables et un ensemble camplet dequations utilisees dans Ie modele De plus les resultats du modele pour Ie cas 1 qui utilise les hypotheses faibles et Ie cas 2 qui utilise les hypotheses fortes figurent en annexe

k Symboles

Variables agregees (en dinars constants 1966)

GDP Produit interieur brut aux prix de marche= GDPFC = Produit interieur brut au coOt des facteurs PC = Depenses de consommation privee GC - Depenses de consommation publique IF =Investissement fixe brut DSTK - Changement de stocks M =Importations biens et services courants (non facteurs)

=Exportations biens et services courants (non facteurs) GOY =Revenu interieur brut (GDP + TTADJ) X

- 28 shy

GNP Produit national brut= GNY Revenu national brut (GNP TTADJ)= NFY =Revenu net des facteurs de production NCT =Transferts courants nets TTADJ - Ajustement des termes de lechange-GDS =Epargne interieure brute (GDY - PC - CC) GNS Epargne natipnale brute (CDS NFY NCT)= Variables sectorielles

Y = Valeur ajoutee I ~ Investissement fixe ICOR =Coefficient marginal de capital AG = Agriculture AGNOL =Agriculture sans les olives AGOL = Agriculture olives seulement HIN = Hines ENER =Energie (petrole exclu) PET bull Petrole MAN = Manufactures FOODP = Industries alimentaires TEXT bull Textiles CHEM =Produits chimiques MANOT =Autres manufactures CONST = Construction et travaux publics TRC = Transports et telecommunications TRM =Tourisme GOV =Services administratifs SEROT = Autres services g - Taux de croissance exogene E =EmpIo (en miIIiers) P = Productivite (YE) V =Volume (en milliers de tonnes) PR = Production en volume (milliers de tonnes)

Exportations et importations (en prix constants 1966)

MITEXT MIOTH MINT MCPA MFOOD MCON MC MSER M XOLO XAG XPHOS XPET XOTH

- Importations produits intermediaires pour lindustrie textile =Importations autres intermediaires = Importations intermediaires total - Importations biens dequipement = Importations produits alimentaires = Importations biens de consommation non alimentaires = Importations biens total caf = Importations services courants non facteurs - Total importations de biens et services non facteurs - Exportations huile dolive - Exportations autres produits agricoles - Exportations phosphates - Exportations petrole brut - Exportations de biens autres

- 29 shy

XTPI1 - Recettes dexportation tourisme XOTSER =Recettes dexportation autres services

XSER = Exportations totales de services non facteurs X = Exportations totales de biens et services non facteurs V Volume des exportations en tonnes= XPI =Indice des prix a lexportation M-Elas =Elasticite des importations (par rapport au PIB) MGDP = Rapport des importations au PIB MPI Indicedes prix a limportation=

Monnaie prix et administration

DOMeR =Credit interieur ajuste RES =Avoirs exterieurs nets MS2 - Hasse monetaire (monnaie et quasi-monnaie) IPDEF = Coefficient de deflation implicite PIB GRIPD =Taux de croissance de IPD CURREY - Revenus courants de ladministration CUREXP =Depenses courantes de ladministration DTXOTH =Taxes directes et autres revenus INOTX = Taxes indirectes

Balance des paiements (en dollars EU courants)

EXPORT =Exportations biens et services non facteurs IMPORT _ Importations biens et services non facteurs RESEAL =Deficit en ressources NETINT = Paiements d I interets nets INTPUB Paiemcnts d I interet publicsltshy

INTOTH =Autres interets NETDII =Revenu dinvestissement direct net NETDFI =Investissement etranger direct net KSTK Capital etr=~-_ger

WRKRHT =Transferts de salaires des travailleurs emigres NETFSY =Revenu net des facteurs de production NE TOFY =Autres revenus nets des facteurs de production CAPGGL =Dons en capital et prets similaires a des dons DBTPUB =Tirages sur prets publics DBTOLT = Tirages SUT prets prives non garantis AMT =Paiements damortissement NET =Flux net de capital CHGRES =Variation des reserves RL - Niveau des reserves

- 30 shy

L Egqations du modele

YAGNOL = YAGNO~_lmiddot (1 + ga)

YAGOL = YAGOLt _1 bull (VOLOt

VOLOt

_1

)

YAG YAGOL + YAGNOL

JAG = donneurol

MIN YMlNt _1 (PRPHOStPRPHOSt_1 )

MIN donneurol

YPET = donn~

IPET = donn~

YENER = -259 + 243 MAN

JENER = 80 YENER bull (YENERYENERt_1 - 10)

YFOODP 3156 + 031PC + 436 YAGOL

IFOODP donne

ITEXT = donn~

YTEXT 120 bull (60 ITEXTt _1 + 30 ITEXT t

_2

+ 10 ITEXT t

_ 3

) + YTEXT t

_ 1

ICHEM = dann~

YCHEM == 130 (42 ICHE~_l + 42 ICHEMt _2 + 16 ICHEM t

_3

) + YCHEI_l

MANDT = donn~

MANOT 135 bull (49 IMANOTt _1 + 37 IMANOTt _2 + 14 IMANOT t

_ 3

) + YMANOT t

_ 1

YCONST = 159 n + 470 I2 + 202 13

IMAN IFOODP + TEXT + ICHEM + lMANOT

YMAN YFOODP + YTEXT + YCHEM + MANDT

n MAN + IPET + JENER + DUN

I2 = IGOV + IAG + ISERDT

13 = ITRC + ITRM

YTBC = -520 + 0921 GDPFC

ITRC = 60 bull YTRCt bull (YTRCt

YTRCt

_1

- 10)

ITRC = (ITRC + ITRC _ + ITRC _ )30t t t 1 t 2

- 31 shy

YTRM = YTRM _ (1 + gtrm)t 1

ITRM = donne

YSEROT = 2884 + 3267 PC

ISEROT 30 YSEROT bull (YSEROT YSEROT _ - 10)t t t 1

ISEROT = (ISEROT + ISEROT _ + ISEROTt _2)30t t t 1

YGOV = 860 + 5098 CURREV _t 1

IGOV donne

GDPFC YAG + YMIN + YPET + YENER + YMAN + YCONST + YTRC + YTampf + YSEROT + YGOV

IF = lAG + IMlN + IPET + IENER + MAN + ICONST + ITRC + ITRM + ISEROT + IDOV

MCAP = -1205 + 6740 Il + 2149 I2 + 3841 I3

MITEXT = - 033 + 783 YTEXT

YMANXT = MAN - YTEXT

MIOTH = 3157 + 1059 YMANXT

MINT = MITEXT + MIOTH

MFOOD -2999 - 3073 YAG + 0866 PC + 4939 RPIFOao

MFUEL = donne

MCON oC bull PC

cL = donne

MSER -623 + 084 GDP

MPISER MPISERt_1 bull (1 + gmps)

M3ER MSER MPISER

MG MCAP + MINT + MFOOD + MFUEL + MCON

MGFOB = MG 921

MPIG = MPIGt 1 bull (1 + g ) - mpg

MG = MGFOB MPIG

M = l-flER + MGFOB

M = MSER + MG

MPI = MM

DSTK = GDP - PC - GC - IF - X + M

- 32 shy

I

log IPD

TXSUB

GDP

lRDTX

CURREV

CUREXP

GC

MS2

DOMCR

GNP

GNY

PC

C

GDS

GNS

GNSPUB

GNSPRI

XOLO

XVOLO

XAG

XPROS

XVPHOS

PRPHOS

XPET

VPET

== IT + DSTK

= -5811 log GDP + 655 log MS2 + 2191

= 88 INDTXIPD

= GDPFC + TXSUB

(YGOV YGOV _ - 10)t t 1

== 3319 + 0144 GDP

2022 + 430 bull M

== (DTXOOR + INDT)IPD

= CUREXPt

_1 bull (1 + gg)

== GC _1 bull (1 + gg)t

= MS2 _ middot (GDPGDP _ + 04)t 1 t 1

== DOMCRt_l (GDPGDP _ -1 bull 15 + 1)t 1

= GDP + NFY

== GNP + TTADJ

= 6810 + 581 GNYt _ + 3851 (GNY - GNY )1 t t-1

= GC + PC

== GDP - C + TTADJ

== GDS + NFY + NCT

== CURREV - CUREXP

GNS - GNSPUB

= XVOLO 329

== donne

= XAGt _ bullmiddot (1 + gxag)1

== XVPROS bull 535

= PRPHOS - (23 + 1l44 YCHEM)

dorme

= XVPET 10

donne

- 33 shy

XMAN = XMAN + 184 d YTEXT + 176 ~ YCHEM + 551 j MANOT + ~ XFOODPt _1

XFOODP = XFOODPt _1 (1086)

XG XOLO + XAG + XPHOS + XPET + XMAN

XTRM = XTRl_1 (1 +gtrm)

XOTSER = XOTSER _ bull (1 + g )t 1 xs

XSER = XTEU1 + XOTSER

x = XSER + XG

XP IOLO = donn a

XOLO = XOLO XPIOLO

XPIH = donna

XPHOS XPHOS XPIPH

XPlPET = donne

XPET = XPET XPIPET

XPIOTH = donne

XMAN XMAN XPIOTH

XPlAG donne

XAG XAG XP lAG

XG = XOL0 + XAG + XPHOS + XPET + XMAN

XPISER = XPISER (1 + gmps)t _1

XSER-l(- XSER bull XP LSER

XPI = (XG + XSER)X

TTADJ = (XG-MPI) - XG

XADJ X + TTADJ

XGADJ = XG + TTADJ

EXCHR donne

EXPORT = (XG + XSER) EXCHR

IMPORT = Mgt EXCHR

RESBAL EXPORT - TI1PORT

- 34 shy

INTPOB bull calcul~ par Ie programme

NETDII = 08 KSTK + 10 XPETt

NETDFI = donn~

KSTKt = 91 KSTK + NETDFl _t _1 t 1

INTOTH donne

NETINT = INTPUB + INTOTH

NETOFY = donne

donneWRKRMT =

NETFSY = NETINT + NETOFY + WRKRMT + NETDII

donneNETTRN =

CAPGGL = donne

CURBAL = RESBAL + NETFSY + NETTRN

donnemiddotDBTPUB =

DBTOLT = donne

AMTPUB = calcule

AMTOLT = calcul~

NETPUB = DBTPUB - AMTPUP

NETOLT = DBTOLT - AMTOLT

CHGRES = - (CURBAL + NETDFI + CAPGGL + DBTPUB + DBTOLT)

RL = RLt _ - CHGRES1

RLM = RLM

IF RLM ~ 25

DBTPUB = DBTPUB + (25 M - RL)

- 35 -

Emploi

EAG 25 ~ YAG + EAGt _l

EMIN donn~

YENPET YPET + YENER

EENPET 09 L1 YENPET + EENPETt _l

EFFODP = l) Ll YFOODP + EFOODPt_l

ETEXT 154 ~ YTEXT + ETEXTt _1

ECHEM = 11 J YCHEM + ECHEMt _1

EMANOT 45 LJ YMANOT + EMANOTt_l

EMAN EFOODP + ETEXT + ECHEM + EMANOT

ECONST 64 Ll YCONST + ECONSTt _1

ETRC 10 L1 YTRC + ETRCt_l

ETRM =65 L1 YTIU1 + ETRMt-l

ESEROT 19 L1 YSEROT + ESEROTt _1

EGOV 84 L1 YGOV + EGOVt-l

E~T EARTt_l bull 102

ETOT EAG + EMIN + EENPET + EMAN + ECONST + ETRC + ETRl1 + ESEROT + EGOV + EART

Productivite isme

pour Ie l secteur

p = YE1 1 1

DIAGRAMME DES FLUX DU MODELE DE CROISSANLE

DONNEES ENTREES

LEXQUE

y 1 Y 2 Valeur agoutee par secteur

1 2 I nvestissement par secteur E - Emploi

G DP Produit I nterieur brut I CO R Coefficient marginal de capital

1 F - I nvestissement fixe total M - Importations

x shyRG shyG R GC shyPC

C ASTK

Exportations Deficit en Ressources Recettes de lEtat Consommation publique Consommation privee Consommation totale Variation des stocks

World Bank-8122IR

-----------------------------------------------

- 37 -

TUIISIA(RIJIl ) lnw GRniNTH

IQ71 ten 2 IQ73 IQ7a IQ75 IQ76 IQ77 lQ78 IQQ lQ8n

SEC~~PAl RRFAK~OW~ OF valUE ADnEn fCONqTANT I Q~II lll IIIN (toUR) -_------------------_-------------------------------------shy

211- VAGNrll 1002nn 12110 0 P2311 127(103 n~2Q2 137tfl3 la23QQ la7383 1lt2541 157B8n ~a7 VAGOl 1gt800 H son 12~QR tAlgtbQ In275 tllQ IQ5nQ Ill 5IH 21304 222B 2aA VAG 11b000 151I00 illl70Q aA7 HlA567 151o5 -IQ07 11I77(Q t738a5 180111~

25~ VFODDP aQOO lll200 2b8BI 31711Q 32blgtb lllQb7 ~6b76 3R56b an~4b In04n 5Q YTFXT 11200 t3Qon 1~lCjC IQqC 2112l 0 2QCjas l53CO a I bull bOC 48l55 )75lt 2b VC IltIE 101 bbiIO 7lOn 9IIIIQ 11A13 gt021 17 517 IAA5A IQ1I42 2t0~9 2i6ao 2~3 vMAlIInT IfIQ(lO 2~7(n b(IIFI tQ orll ~2803 2aQ 1I~lIb IIIICI 55 an h3411o 2~5 VtolAlII 100 7QIgton 7 11 703 Q~11fi 0117211 lIC1HII 1332lo IIA1I07 155113 IAII921 50 VIo1IN 11bOO 1111(1) 12110 13lt3C1 nQlb 15HR 17a20 IA 11 t8813 20S 252 VPET 2gt500 2CjIon 25000 25110 78QII 211 bCl7 ~15(10 nol~ 311a 1l6 3511811 2511 VENER IlOO 111500 16lt35 IQAOCI 728Q 2b4011 297115 nan 376 a23ab 266 VTRC qqOO iQII00 amp2700 721151 7lt11112 IIIIQ07 Qn701 Qfgt1I6C1 l nl6 Qb 111807 2ampB HRM bOO 3031)0 bAOO 51C1 27711 30B2 3351 36A811 110572 aa62lt1 7n VSERClT IAS700 213400 19II()O 2411~O7 b50ib nR30~ 2Q4CiP ~nRn 326050 ~algt1I7t 272 YGOV 911700 100200 tl01I00 12IIA 14050 5aq~Q tblla711 17537~ IA70AO 20212lt ~77 VCIINST 1)991)0 55a1)0 b5ClOO A2180 AUltl2 85QOn II~ 2M IICIIIOI QII652 1015511 27 GDgtFC ~HbOO 7113700 72Cj7 Anllb Qln213 Q71lAn Inllt75 11()A237 lIPlH 1210437

5fCTIIlIAl BIEAIlt OOIlli elF VALliE AIHlfrl GlnIllTH lATES

ab YAG~Ol noon 2011511 1000 IInoo a n no qoon Json 5500 3500 3500 2117 VAGOl Ot)on 9C13b7 -nObll2 snt79 -121121 11170b a50n 1IlOO 1I5nO 115011 ae VAG 0000 11552 -It711 I1I7 t 8117 51 B ~bI9 62n 3b22 3623

~56 YFtlOOP 0000 Hlll9 -21aOI IA183 2A1a 7oal a1I89 5 I 52 53C15 588Q 25Q YTEXT oono 2~t07 17~~2 11110 236sa gt1lt11- lQ6I1R t7 b911 tb22a 15303 2ampt VC~EM 0000 tAIA 21131 2502~ 27212 IbCj61i 7bB 52111 6llIb 745 2amp5 YIANOT 0000 2597 97A2 IIIIbll n1l1 nb7lt 1356 t ll 21a tll1I2a 11111117 265 YMAN nooo 2Q221 -1127 t7122 13bla 13Q3 116bO II5Q2 tl5qb 11 706 250 YMIN 0000 17211 2bA 9321 52~J 1gt000 11111 lInOO 58IIb Q25Q 252 VPET 0000 Q7A7 3101 oa5lt1 110QO 287E1 lt1767 6b81) b25 28C19 254 VENER 0000 Qllall 14051 lQ1I011 15393 tlil0 1280a 382 12113Q 1212 Ob6 VTQC 0000 211j1lC aAIIltI 15551 ltI2Ql 7230 b811 6 11 00 701lA 7tl22 bll VTII01 0000 15bllltl -11551 -6000 toOOO 10 bull 0 0(1 10ono InOOO toOOO 10000 no VSERIIT 00(10 14917 2RI 1IIB7 II 3amp2 1I9QB 5011amp 51130 5705 638 272 VGW 0000 CI(l1I 10110 loqua 15 Q7amp 11722 b500 ~~2amp bamp13 804l 277 YCIIMST oono 11022 111953 2a705 24lt)b -03C1a 211gt0 ~63t 51111 1n2 278 GDPFC nooo 177altl 1151 1~o711 f~amp70 amp7115 bIIl a31 b 611(i 711

GOPFC AV~ II-YR GR bullbull FOQ ~flfCTFD PO nNlY (AVE gwawN AT FND nF II VP p~)

------__--------------------------------------------------------------shyUOA GR-AVa 000 0 0000 000(1 0000 0000 7(197 0000 0000 0000 ~7111

EXPFNDITUPE ON GDP CnN~TANT IQampb tolIllION OTNARS --------------------------------------__-----shy

317 TX9UR QbOOO lOIiton 115li7l 111321 ICjQClQ2 177lt)Cl7 l A7559 0271A 3053 ltab6al 5iA GOP 721600 IIUA80~ 1amp7730 ltlA~Cl37 107amp2115 1151H7 22Aamp11I 110Q5Cj lq051127 1517085 BCI NFY -1lno -Q200 -123I1b -15077 -111 121 -naSb middot2307 -10lt10 11 9135 -1325 It CI GNP 7~500 159~OO AiS3I1U Q710 10~207R 1137Q21 1lt=163(17 1000117 13lt)6292 150Q760 31 0 TTADT 16500 5bIOO 1100(13 106280 118u58 61111gt 1101112 ~n 50(1 81725 8623 32n GNV 7amp3000 A9bonn 903117 1I171t3 Q l1C05~amp 121111)21 12Qamp6a9 131153117 IIROO7 15C1b283nil GNS ISbOO 21)gt1100 Ptlt)Ot 277b8tl 2547Q] gtb~calgt 2I1U5QR 3011795 H6U6 5bQ7I1b 312 GNSPIJ 0000 171Ion IHQ70 21t(Ibamp 21I075 25tll 11 255 I IIb n~23 293002 31AQOO

- 24 shy

45 Lepargne nationale brute de ladministration (GNSPUB) est egale aux revenus moins les depenses alors que lepargne interieure brute totale est egale au PIB moins la consommation privee et moins la consommation puhli shyque La difference entre lepargne nationale brute et lepargne interieure brute est egale aux revenus nets des facteurs de production et aux transferts courants nets

46 Le deficit en ressources est la difference entre les importations et les exportations de biens et de services nentrant pas comme facteurs de production qui par definition doit etre egale a la difference entre leparshygoe et linvestissement Legalite entre ces deux differences est assuree par les variations de stocks celles-ci sont definies comme suit

OSTK =GOP - PC - GC - IF + M - X

soit OSTK =M - X - S - IF

ou OSTK = variations de stocks GC = consommation de ladministration H = importations biens et services non facteurs X exportations biens et services non facteurs= IF - investissement fixe brut total S epargne interieure brute=

A long terme on pourrait esperer que OSTK devienne faible et positif lorsque les stocks augmentent avec le niveau general de la demande Si ce nest pas le cas cela indique quune autre variable devrait etre changee afin de corshyriger le systeme

H Balance des paiements

47 La balance des paiements est projetee en dollars EU courants Les exportations aux prix courants proviennent des series projefes en dinars coushyrants en utilisant le taux de change de 227 dollarsdinar- Les importashytions sont converties a partir des importations a prix constants en importashytions aux prix courants en utilisant deux indices de prix (1966 =100) un pour les produits et lautre pour les services (voir Tableau 8) Les transshyferts courants nets linvestissement etranger direct les dons et les autres revenus des facteurs proviennent des projections du Ministere du Plan jusquen 1976 et prolongees jusquen 1985 Linteret sur la dette publique comprend linteret sur la dette existante base sur les evaluations de la Banque plus linteret sur les nouveaux engagements estime en utilisant le programme de proshyjections BSIML Les autres interets consistent en faibles montants re~us sur les reserves et des paiements sur la dette privee (la dette publique est definie comme la dette due par les organismes publics ou garantie par eux Seule la dette privee non garantie est consideree comme privee)

1 Pour 1972 le taux de 208 dollarsdinar a ete utilise

- 25 shy

Tableau 8 PRIX A LLMPORTATION

1973 1974 1975 1976 1977 1978 1980 1985

(Taux de croissance annuels en ~)

Biens 175 300 80 70 55 50 50 40 Services 00 160 60 55 50 50 50 40

48 Les transferts des travailleurs emigres ont ete projetes a un taux plus faible que precedemment compte tenu de la baisse prevue du taux dimmishygration net vers lEurope Une telle projection resulte egalement du ralenshytissement economique prevu en Europe a la suite de la crise de lenergie et des reglements et restrictions supplementaires sur les travailleurs etrangers Les transferts de salaires jusquen 1976 constituent une estimation recente du budget economique du gouvernement Pour les annees suivantes Ie modele utilise un facteur dinflation annuel de 5 plus une augmentation annuelle des salaires reels de 5 et suppose quil ny aura pas de variation nette dans la main-doeuvre expatriee

49 Le revenu des investissements directs est evalue a partir de deux hypotheses a Ie revenu provenant du secteur petrolier selevera a environ 10 des recettes dexportation du petrole et b Ie revenu sur linvestisseshyment des secteurs non petroliers est lie au niveau de capital etranger implishycite qui procure un rendement de 8 Le revenu des investissements directs en 1972 etait denviron 25 millions de dollars avec 13 millions de dollars provenant des recettes petroli(~res soi t par consequent une estimation de 150 millions de dollars pour Ie capital a la fin de 1971 Le capital a la fin de 1972 est evalue en amortissant Ie capital 1971 a laide dun taux de 3 et en ajoutant les investissements directs effectues en 1972 Etant donne que Ie revenu sur investissements paye en 1973 est engendre par Ie capital 1972 il y a un decalage de deux ans entre linvestissement et les revenus qui en reshysultent

I ~ts de capitaux et variations des reserves

50 Diverses hypotheses concernant les engagements de nouveaux flux de capitaux etrangers pour des prets publics ou publiquement garantis sont faites de maniere independante Dune faton generale elles supposent une continuashytion des niveaux dengagements existants jusquen 1976 puis une legere augshymentation par la suite Une hypothese sur Ie rythme des tirages est ensuite appliquee aux engagements estimes pour obtenir les nouveaux tirages Les hyshypotheses de tirage pour les donneurs bilateraux sont basees sur lexperience passee pour la Tunisie lors de la periode 1966-68 alors que celles pour la BIRD et 1IDA sont basees sur 1experience passee de la Banque et de lIDA dans Ie monde entier Pour les credits finanCiers nous utilisons un taux 40-40-15-5 base sur une analyse pour differents pays qui semble valide pour la Tunisie alors que les credits-fournisseurs sont supposes etre debourses dans lannee dengagement

- 26 shy

51 Etant donne 1es termes des nouveaux emprunts Ie programme BSIML a ete utilise pour ca1cu1er lamortissement Lamortissement total et 1es deshyboursements nets sont a10rs ca1cu1es apres combinaison avec 1es paiements damortissement en cours bases sur 1es statistiques de 1a dette preparees par 1a BIRD Lequi1ibre entre Ie compte courant de 1a balance des paiements et Ie compte de capital est maintenu par 1es variations de reserves Le rapport entre 1es reserves eet 1es importations de biens aux prix courants a ete calcushyIe et on suppose que 1es reserves ne diminueront pas en dessous de 25 des importations (trois mois) Au cas ou ce1a se produirait 1es credits-fournisshyseurs seraient augmentes jusqua ce que Ie coefficient de reserve atteigne 025

Tableau 9 HYPOTHESES DE TIRAGE SUR LES PRETS (en pourcentage par an)

Annee Source 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

Banque Mondiale IDA Etats-Unis France AlIemagne Aut res Credits financiers

3 2

50 30 5

50 40

13 12 25 30 10 25 40

20 19 10 10 20 10 15

20 16

5 10 15

5 5

17 15

5 10 15

5

12 13

5 10 15

5

6 10

10

4 7

10

3 4

2 2

Tableau 10 HYPOTHESES SUR LES

Interets Maturite Source () (annees)

BIRD 725 25 IDA 075 50 Al1emagne (RFA) 250 25 France 550 10 Ita1ie 550 12 Canada 00 40 Etats-Unis 30 35 Pays de l Est 25 8 Autres bi1ateraux 35 20 BAD 50 20 Credits financiers 80 10 Credits fournisseurs 90 7

CONDITIONS DE PRET

Periode de grace (annees)

5 10

8 1 4

10 10

1 5 1 3 1

- 27 shy

J Monnaie et prix

52 Le niveau des prix est determine pour leconomie dans son ensemble par une equation liant Ie coefficient de deflation des prix implicite pour Ie PIB (IPD) a la masse monetaire (MS2 - qui comprend la quasi-monnaie) et a la production reelle Lequation est definie sous une forme logarithmique comme suit

-2log IPD = -05871 log GDP + 06552 log HS2 + 02797 R =0953 Dtf - 194 (263) (525)

La masse monetaire est divisee en deux parties les avoirs etrangers nets et les autres credits locaux Les autorites financieres sont supposees etre a meme de conserver une croissance de la masse monetaire superieure de trois points de pourcentage au taux de crois6ance du PIB reel Les avoirs etrangers nets (reserves) proviennent de la balance des paiernents cest-A-dire que Ie credit local qui est ajuste pour les fonds de contrepartie les depots publics etc doit augrnenter a un taux de croissance suffisant pour permettre datteinshydre Ie taux de croissance necessaire de la masse monetaire

53 Etant donne les informations limitees sur les prix en Tunisie il na pas ete essaye dintroduire les effets des prix relatifs dans les equations sur les productions sectorielles Lutilisation des prix relatifs na pas ete significative dans les equations dimportations A lexception des produits alimentaires importes Le niveau general des prix a un effet direct sur les equations de revenus et de depenses de ladministration Etant donn~ que les revenus de ladministration sont en partie bases sur les importations qui ne sont que peu affectees par les changements des prix locaux les revenus de ladministration ont tendance A augmenter plus lentement que les depenses pushybliques durant une periode dinflation entrainant une diminution de lepargne publique et par suite une diminution de lepargne en general

54 Les pages suivantes fournissent un glossaire permettant d identifier les variables et un ensemble camplet dequations utilisees dans Ie modele De plus les resultats du modele pour Ie cas 1 qui utilise les hypotheses faibles et Ie cas 2 qui utilise les hypotheses fortes figurent en annexe

k Symboles

Variables agregees (en dinars constants 1966)

GDP Produit interieur brut aux prix de marche= GDPFC = Produit interieur brut au coOt des facteurs PC = Depenses de consommation privee GC - Depenses de consommation publique IF =Investissement fixe brut DSTK - Changement de stocks M =Importations biens et services courants (non facteurs)

=Exportations biens et services courants (non facteurs) GOY =Revenu interieur brut (GDP + TTADJ) X

- 28 shy

GNP Produit national brut= GNY Revenu national brut (GNP TTADJ)= NFY =Revenu net des facteurs de production NCT =Transferts courants nets TTADJ - Ajustement des termes de lechange-GDS =Epargne interieure brute (GDY - PC - CC) GNS Epargne natipnale brute (CDS NFY NCT)= Variables sectorielles

Y = Valeur ajoutee I ~ Investissement fixe ICOR =Coefficient marginal de capital AG = Agriculture AGNOL =Agriculture sans les olives AGOL = Agriculture olives seulement HIN = Hines ENER =Energie (petrole exclu) PET bull Petrole MAN = Manufactures FOODP = Industries alimentaires TEXT bull Textiles CHEM =Produits chimiques MANOT =Autres manufactures CONST = Construction et travaux publics TRC = Transports et telecommunications TRM =Tourisme GOV =Services administratifs SEROT = Autres services g - Taux de croissance exogene E =EmpIo (en miIIiers) P = Productivite (YE) V =Volume (en milliers de tonnes) PR = Production en volume (milliers de tonnes)

Exportations et importations (en prix constants 1966)

MITEXT MIOTH MINT MCPA MFOOD MCON MC MSER M XOLO XAG XPHOS XPET XOTH

- Importations produits intermediaires pour lindustrie textile =Importations autres intermediaires = Importations intermediaires total - Importations biens dequipement = Importations produits alimentaires = Importations biens de consommation non alimentaires = Importations biens total caf = Importations services courants non facteurs - Total importations de biens et services non facteurs - Exportations huile dolive - Exportations autres produits agricoles - Exportations phosphates - Exportations petrole brut - Exportations de biens autres

- 29 shy

XTPI1 - Recettes dexportation tourisme XOTSER =Recettes dexportation autres services

XSER = Exportations totales de services non facteurs X = Exportations totales de biens et services non facteurs V Volume des exportations en tonnes= XPI =Indice des prix a lexportation M-Elas =Elasticite des importations (par rapport au PIB) MGDP = Rapport des importations au PIB MPI Indicedes prix a limportation=

Monnaie prix et administration

DOMeR =Credit interieur ajuste RES =Avoirs exterieurs nets MS2 - Hasse monetaire (monnaie et quasi-monnaie) IPDEF = Coefficient de deflation implicite PIB GRIPD =Taux de croissance de IPD CURREY - Revenus courants de ladministration CUREXP =Depenses courantes de ladministration DTXOTH =Taxes directes et autres revenus INOTX = Taxes indirectes

Balance des paiements (en dollars EU courants)

EXPORT =Exportations biens et services non facteurs IMPORT _ Importations biens et services non facteurs RESEAL =Deficit en ressources NETINT = Paiements d I interets nets INTPUB Paiemcnts d I interet publicsltshy

INTOTH =Autres interets NETDII =Revenu dinvestissement direct net NETDFI =Investissement etranger direct net KSTK Capital etr=~-_ger

WRKRHT =Transferts de salaires des travailleurs emigres NETFSY =Revenu net des facteurs de production NE TOFY =Autres revenus nets des facteurs de production CAPGGL =Dons en capital et prets similaires a des dons DBTPUB =Tirages sur prets publics DBTOLT = Tirages SUT prets prives non garantis AMT =Paiements damortissement NET =Flux net de capital CHGRES =Variation des reserves RL - Niveau des reserves

- 30 shy

L Egqations du modele

YAGNOL = YAGNO~_lmiddot (1 + ga)

YAGOL = YAGOLt _1 bull (VOLOt

VOLOt

_1

)

YAG YAGOL + YAGNOL

JAG = donneurol

MIN YMlNt _1 (PRPHOStPRPHOSt_1 )

MIN donneurol

YPET = donn~

IPET = donn~

YENER = -259 + 243 MAN

JENER = 80 YENER bull (YENERYENERt_1 - 10)

YFOODP 3156 + 031PC + 436 YAGOL

IFOODP donne

ITEXT = donn~

YTEXT 120 bull (60 ITEXTt _1 + 30 ITEXT t

_2

+ 10 ITEXT t

_ 3

) + YTEXT t

_ 1

ICHEM = dann~

YCHEM == 130 (42 ICHE~_l + 42 ICHEMt _2 + 16 ICHEM t

_3

) + YCHEI_l

MANDT = donn~

MANOT 135 bull (49 IMANOTt _1 + 37 IMANOTt _2 + 14 IMANOT t

_ 3

) + YMANOT t

_ 1

YCONST = 159 n + 470 I2 + 202 13

IMAN IFOODP + TEXT + ICHEM + lMANOT

YMAN YFOODP + YTEXT + YCHEM + MANDT

n MAN + IPET + JENER + DUN

I2 = IGOV + IAG + ISERDT

13 = ITRC + ITRM

YTBC = -520 + 0921 GDPFC

ITRC = 60 bull YTRCt bull (YTRCt

YTRCt

_1

- 10)

ITRC = (ITRC + ITRC _ + ITRC _ )30t t t 1 t 2

- 31 shy

YTRM = YTRM _ (1 + gtrm)t 1

ITRM = donne

YSEROT = 2884 + 3267 PC

ISEROT 30 YSEROT bull (YSEROT YSEROT _ - 10)t t t 1

ISEROT = (ISEROT + ISEROT _ + ISEROTt _2)30t t t 1

YGOV = 860 + 5098 CURREV _t 1

IGOV donne

GDPFC YAG + YMIN + YPET + YENER + YMAN + YCONST + YTRC + YTampf + YSEROT + YGOV

IF = lAG + IMlN + IPET + IENER + MAN + ICONST + ITRC + ITRM + ISEROT + IDOV

MCAP = -1205 + 6740 Il + 2149 I2 + 3841 I3

MITEXT = - 033 + 783 YTEXT

YMANXT = MAN - YTEXT

MIOTH = 3157 + 1059 YMANXT

MINT = MITEXT + MIOTH

MFOOD -2999 - 3073 YAG + 0866 PC + 4939 RPIFOao

MFUEL = donne

MCON oC bull PC

cL = donne

MSER -623 + 084 GDP

MPISER MPISERt_1 bull (1 + gmps)

M3ER MSER MPISER

MG MCAP + MINT + MFOOD + MFUEL + MCON

MGFOB = MG 921

MPIG = MPIGt 1 bull (1 + g ) - mpg

MG = MGFOB MPIG

M = l-flER + MGFOB

M = MSER + MG

MPI = MM

DSTK = GDP - PC - GC - IF - X + M

- 32 shy

I

log IPD

TXSUB

GDP

lRDTX

CURREV

CUREXP

GC

MS2

DOMCR

GNP

GNY

PC

C

GDS

GNS

GNSPUB

GNSPRI

XOLO

XVOLO

XAG

XPROS

XVPHOS

PRPHOS

XPET

VPET

== IT + DSTK

= -5811 log GDP + 655 log MS2 + 2191

= 88 INDTXIPD

= GDPFC + TXSUB

(YGOV YGOV _ - 10)t t 1

== 3319 + 0144 GDP

2022 + 430 bull M

== (DTXOOR + INDT)IPD

= CUREXPt

_1 bull (1 + gg)

== GC _1 bull (1 + gg)t

= MS2 _ middot (GDPGDP _ + 04)t 1 t 1

== DOMCRt_l (GDPGDP _ -1 bull 15 + 1)t 1

= GDP + NFY

== GNP + TTADJ

= 6810 + 581 GNYt _ + 3851 (GNY - GNY )1 t t-1

= GC + PC

== GDP - C + TTADJ

== GDS + NFY + NCT

== CURREV - CUREXP

GNS - GNSPUB

= XVOLO 329

== donne

= XAGt _ bullmiddot (1 + gxag)1

== XVPROS bull 535

= PRPHOS - (23 + 1l44 YCHEM)

dorme

= XVPET 10

donne

- 33 shy

XMAN = XMAN + 184 d YTEXT + 176 ~ YCHEM + 551 j MANOT + ~ XFOODPt _1

XFOODP = XFOODPt _1 (1086)

XG XOLO + XAG + XPHOS + XPET + XMAN

XTRM = XTRl_1 (1 +gtrm)

XOTSER = XOTSER _ bull (1 + g )t 1 xs

XSER = XTEU1 + XOTSER

x = XSER + XG

XP IOLO = donn a

XOLO = XOLO XPIOLO

XPIH = donna

XPHOS XPHOS XPIPH

XPlPET = donne

XPET = XPET XPIPET

XPIOTH = donne

XMAN XMAN XPIOTH

XPlAG donne

XAG XAG XP lAG

XG = XOL0 + XAG + XPHOS + XPET + XMAN

XPISER = XPISER (1 + gmps)t _1

XSER-l(- XSER bull XP LSER

XPI = (XG + XSER)X

TTADJ = (XG-MPI) - XG

XADJ X + TTADJ

XGADJ = XG + TTADJ

EXCHR donne

EXPORT = (XG + XSER) EXCHR

IMPORT = Mgt EXCHR

RESBAL EXPORT - TI1PORT

- 34 shy

INTPOB bull calcul~ par Ie programme

NETDII = 08 KSTK + 10 XPETt

NETDFI = donn~

KSTKt = 91 KSTK + NETDFl _t _1 t 1

INTOTH donne

NETINT = INTPUB + INTOTH

NETOFY = donne

donneWRKRMT =

NETFSY = NETINT + NETOFY + WRKRMT + NETDII

donneNETTRN =

CAPGGL = donne

CURBAL = RESBAL + NETFSY + NETTRN

donnemiddotDBTPUB =

DBTOLT = donne

AMTPUB = calcule

AMTOLT = calcul~

NETPUB = DBTPUB - AMTPUP

NETOLT = DBTOLT - AMTOLT

CHGRES = - (CURBAL + NETDFI + CAPGGL + DBTPUB + DBTOLT)

RL = RLt _ - CHGRES1

RLM = RLM

IF RLM ~ 25

DBTPUB = DBTPUB + (25 M - RL)

- 35 -

Emploi

EAG 25 ~ YAG + EAGt _l

EMIN donn~

YENPET YPET + YENER

EENPET 09 L1 YENPET + EENPETt _l

EFFODP = l) Ll YFOODP + EFOODPt_l

ETEXT 154 ~ YTEXT + ETEXTt _1

ECHEM = 11 J YCHEM + ECHEMt _1

EMANOT 45 LJ YMANOT + EMANOTt_l

EMAN EFOODP + ETEXT + ECHEM + EMANOT

ECONST 64 Ll YCONST + ECONSTt _1

ETRC 10 L1 YTRC + ETRCt_l

ETRM =65 L1 YTIU1 + ETRMt-l

ESEROT 19 L1 YSEROT + ESEROTt _1

EGOV 84 L1 YGOV + EGOVt-l

E~T EARTt_l bull 102

ETOT EAG + EMIN + EENPET + EMAN + ECONST + ETRC + ETRl1 + ESEROT + EGOV + EART

Productivite isme

pour Ie l secteur

p = YE1 1 1

DIAGRAMME DES FLUX DU MODELE DE CROISSANLE

DONNEES ENTREES

LEXQUE

y 1 Y 2 Valeur agoutee par secteur

1 2 I nvestissement par secteur E - Emploi

G DP Produit I nterieur brut I CO R Coefficient marginal de capital

1 F - I nvestissement fixe total M - Importations

x shyRG shyG R GC shyPC

C ASTK

Exportations Deficit en Ressources Recettes de lEtat Consommation publique Consommation privee Consommation totale Variation des stocks

World Bank-8122IR

-----------------------------------------------

- 37 -

TUIISIA(RIJIl ) lnw GRniNTH

IQ71 ten 2 IQ73 IQ7a IQ75 IQ76 IQ77 lQ78 IQQ lQ8n

SEC~~PAl RRFAK~OW~ OF valUE ADnEn fCONqTANT I Q~II lll IIIN (toUR) -_------------------_-------------------------------------shy

211- VAGNrll 1002nn 12110 0 P2311 127(103 n~2Q2 137tfl3 la23QQ la7383 1lt2541 157B8n ~a7 VAGOl 1gt800 H son 12~QR tAlgtbQ In275 tllQ IQ5nQ Ill 5IH 21304 222B 2aA VAG 11b000 151I00 illl70Q aA7 HlA567 151o5 -IQ07 11I77(Q t738a5 180111~

25~ VFODDP aQOO lll200 2b8BI 31711Q 32blgtb lllQb7 ~6b76 3R56b an~4b In04n 5Q YTFXT 11200 t3Qon 1~lCjC IQqC 2112l 0 2QCjas l53CO a I bull bOC 48l55 )75lt 2b VC IltIE 101 bbiIO 7lOn 9IIIIQ 11A13 gt021 17 517 IAA5A IQ1I42 2t0~9 2i6ao 2~3 vMAlIInT IfIQ(lO 2~7(n b(IIFI tQ orll ~2803 2aQ 1I~lIb IIIICI 55 an h3411o 2~5 VtolAlII 100 7QIgton 7 11 703 Q~11fi 0117211 lIC1HII 1332lo IIA1I07 155113 IAII921 50 VIo1IN 11bOO 1111(1) 12110 13lt3C1 nQlb 15HR 17a20 IA 11 t8813 20S 252 VPET 2gt500 2CjIon 25000 25110 78QII 211 bCl7 ~15(10 nol~ 311a 1l6 3511811 2511 VENER IlOO 111500 16lt35 IQAOCI 728Q 2b4011 297115 nan 376 a23ab 266 VTRC qqOO iQII00 amp2700 721151 7lt11112 IIIIQ07 Qn701 Qfgt1I6C1 l nl6 Qb 111807 2ampB HRM bOO 3031)0 bAOO 51C1 27711 30B2 3351 36A811 110572 aa62lt1 7n VSERClT IAS700 213400 19II()O 2411~O7 b50ib nR30~ 2Q4CiP ~nRn 326050 ~algt1I7t 272 YGOV 911700 100200 tl01I00 12IIA 14050 5aq~Q tblla711 17537~ IA70AO 20212lt ~77 VCIINST 1)991)0 55a1)0 b5ClOO A2180 AUltl2 85QOn II~ 2M IICIIIOI QII652 1015511 27 GDgtFC ~HbOO 7113700 72Cj7 Anllb Qln213 Q71lAn Inllt75 11()A237 lIPlH 1210437

5fCTIIlIAl BIEAIlt OOIlli elF VALliE AIHlfrl GlnIllTH lATES

ab YAG~Ol noon 2011511 1000 IInoo a n no qoon Json 5500 3500 3500 2117 VAGOl Ot)on 9C13b7 -nObll2 snt79 -121121 11170b a50n 1IlOO 1I5nO 115011 ae VAG 0000 11552 -It711 I1I7 t 8117 51 B ~bI9 62n 3b22 3623

~56 YFtlOOP 0000 Hlll9 -21aOI IA183 2A1a 7oal a1I89 5 I 52 53C15 588Q 25Q YTEXT oono 2~t07 17~~2 11110 236sa gt1lt11- lQ6I1R t7 b911 tb22a 15303 2ampt VC~EM 0000 tAIA 21131 2502~ 27212 IbCj61i 7bB 52111 6llIb 745 2amp5 YIANOT 0000 2597 97A2 IIIIbll n1l1 nb7lt 1356 t ll 21a tll1I2a 11111117 265 YMAN nooo 2Q221 -1127 t7122 13bla 13Q3 116bO II5Q2 tl5qb 11 706 250 YMIN 0000 17211 2bA 9321 52~J 1gt000 11111 lInOO 58IIb Q25Q 252 VPET 0000 Q7A7 3101 oa5lt1 110QO 287E1 lt1767 6b81) b25 28C19 254 VENER 0000 Qllall 14051 lQ1I011 15393 tlil0 1280a 382 12113Q 1212 Ob6 VTQC 0000 211j1lC aAIIltI 15551 ltI2Ql 7230 b811 6 11 00 701lA 7tl22 bll VTII01 0000 15bllltl -11551 -6000 toOOO 10 bull 0 0(1 10ono InOOO toOOO 10000 no VSERIIT 00(10 14917 2RI 1IIB7 II 3amp2 1I9QB 5011amp 51130 5705 638 272 VGW 0000 CI(l1I 10110 loqua 15 Q7amp 11722 b500 ~~2amp bamp13 804l 277 YCIIMST oono 11022 111953 2a705 24lt)b -03C1a 211gt0 ~63t 51111 1n2 278 GDPFC nooo 177altl 1151 1~o711 f~amp70 amp7115 bIIl a31 b 611(i 711

GOPFC AV~ II-YR GR bullbull FOQ ~flfCTFD PO nNlY (AVE gwawN AT FND nF II VP p~)

------__--------------------------------------------------------------shyUOA GR-AVa 000 0 0000 000(1 0000 0000 7(197 0000 0000 0000 ~7111

EXPFNDITUPE ON GDP CnN~TANT IQampb tolIllION OTNARS --------------------------------------__-----shy

317 TX9UR QbOOO lOIiton 115li7l 111321 ICjQClQ2 177lt)Cl7 l A7559 0271A 3053 ltab6al 5iA GOP 721600 IIUA80~ 1amp7730 ltlA~Cl37 107amp2115 1151H7 22Aamp11I 110Q5Cj lq051127 1517085 BCI NFY -1lno -Q200 -123I1b -15077 -111 121 -naSb middot2307 -10lt10 11 9135 -1325 It CI GNP 7~500 159~OO AiS3I1U Q710 10~207R 1137Q21 1lt=163(17 1000117 13lt)6292 150Q760 31 0 TTADT 16500 5bIOO 1100(13 106280 118u58 61111gt 1101112 ~n 50(1 81725 8623 32n GNV 7amp3000 A9bonn 903117 1I171t3 Q l1C05~amp 121111)21 12Qamp6a9 131153117 IIROO7 15C1b283nil GNS ISbOO 21)gt1100 Ptlt)Ot 277b8tl 2547Q] gtb~calgt 2I1U5QR 3011795 H6U6 5bQ7I1b 312 GNSPIJ 0000 171Ion IHQ70 21t(Ibamp 21I075 25tll 11 255 I IIb n~23 293002 31AQOO

- 25 shy

Tableau 8 PRIX A LLMPORTATION

1973 1974 1975 1976 1977 1978 1980 1985

(Taux de croissance annuels en ~)

Biens 175 300 80 70 55 50 50 40 Services 00 160 60 55 50 50 50 40

48 Les transferts des travailleurs emigres ont ete projetes a un taux plus faible que precedemment compte tenu de la baisse prevue du taux dimmishygration net vers lEurope Une telle projection resulte egalement du ralenshytissement economique prevu en Europe a la suite de la crise de lenergie et des reglements et restrictions supplementaires sur les travailleurs etrangers Les transferts de salaires jusquen 1976 constituent une estimation recente du budget economique du gouvernement Pour les annees suivantes Ie modele utilise un facteur dinflation annuel de 5 plus une augmentation annuelle des salaires reels de 5 et suppose quil ny aura pas de variation nette dans la main-doeuvre expatriee

49 Le revenu des investissements directs est evalue a partir de deux hypotheses a Ie revenu provenant du secteur petrolier selevera a environ 10 des recettes dexportation du petrole et b Ie revenu sur linvestisseshyment des secteurs non petroliers est lie au niveau de capital etranger implishycite qui procure un rendement de 8 Le revenu des investissements directs en 1972 etait denviron 25 millions de dollars avec 13 millions de dollars provenant des recettes petroli(~res soi t par consequent une estimation de 150 millions de dollars pour Ie capital a la fin de 1971 Le capital a la fin de 1972 est evalue en amortissant Ie capital 1971 a laide dun taux de 3 et en ajoutant les investissements directs effectues en 1972 Etant donne que Ie revenu sur investissements paye en 1973 est engendre par Ie capital 1972 il y a un decalage de deux ans entre linvestissement et les revenus qui en reshysultent

I ~ts de capitaux et variations des reserves

50 Diverses hypotheses concernant les engagements de nouveaux flux de capitaux etrangers pour des prets publics ou publiquement garantis sont faites de maniere independante Dune faton generale elles supposent une continuashytion des niveaux dengagements existants jusquen 1976 puis une legere augshymentation par la suite Une hypothese sur Ie rythme des tirages est ensuite appliquee aux engagements estimes pour obtenir les nouveaux tirages Les hyshypotheses de tirage pour les donneurs bilateraux sont basees sur lexperience passee pour la Tunisie lors de la periode 1966-68 alors que celles pour la BIRD et 1IDA sont basees sur 1experience passee de la Banque et de lIDA dans Ie monde entier Pour les credits finanCiers nous utilisons un taux 40-40-15-5 base sur une analyse pour differents pays qui semble valide pour la Tunisie alors que les credits-fournisseurs sont supposes etre debourses dans lannee dengagement

- 26 shy

51 Etant donne 1es termes des nouveaux emprunts Ie programme BSIML a ete utilise pour ca1cu1er lamortissement Lamortissement total et 1es deshyboursements nets sont a10rs ca1cu1es apres combinaison avec 1es paiements damortissement en cours bases sur 1es statistiques de 1a dette preparees par 1a BIRD Lequi1ibre entre Ie compte courant de 1a balance des paiements et Ie compte de capital est maintenu par 1es variations de reserves Le rapport entre 1es reserves eet 1es importations de biens aux prix courants a ete calcushyIe et on suppose que 1es reserves ne diminueront pas en dessous de 25 des importations (trois mois) Au cas ou ce1a se produirait 1es credits-fournisshyseurs seraient augmentes jusqua ce que Ie coefficient de reserve atteigne 025

Tableau 9 HYPOTHESES DE TIRAGE SUR LES PRETS (en pourcentage par an)

Annee Source 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

Banque Mondiale IDA Etats-Unis France AlIemagne Aut res Credits financiers

3 2

50 30 5

50 40

13 12 25 30 10 25 40

20 19 10 10 20 10 15

20 16

5 10 15

5 5

17 15

5 10 15

5

12 13

5 10 15

5

6 10

10

4 7

10

3 4

2 2

Tableau 10 HYPOTHESES SUR LES

Interets Maturite Source () (annees)

BIRD 725 25 IDA 075 50 Al1emagne (RFA) 250 25 France 550 10 Ita1ie 550 12 Canada 00 40 Etats-Unis 30 35 Pays de l Est 25 8 Autres bi1ateraux 35 20 BAD 50 20 Credits financiers 80 10 Credits fournisseurs 90 7

CONDITIONS DE PRET

Periode de grace (annees)

5 10

8 1 4

10 10

1 5 1 3 1

- 27 shy

J Monnaie et prix

52 Le niveau des prix est determine pour leconomie dans son ensemble par une equation liant Ie coefficient de deflation des prix implicite pour Ie PIB (IPD) a la masse monetaire (MS2 - qui comprend la quasi-monnaie) et a la production reelle Lequation est definie sous une forme logarithmique comme suit

-2log IPD = -05871 log GDP + 06552 log HS2 + 02797 R =0953 Dtf - 194 (263) (525)

La masse monetaire est divisee en deux parties les avoirs etrangers nets et les autres credits locaux Les autorites financieres sont supposees etre a meme de conserver une croissance de la masse monetaire superieure de trois points de pourcentage au taux de crois6ance du PIB reel Les avoirs etrangers nets (reserves) proviennent de la balance des paiernents cest-A-dire que Ie credit local qui est ajuste pour les fonds de contrepartie les depots publics etc doit augrnenter a un taux de croissance suffisant pour permettre datteinshydre Ie taux de croissance necessaire de la masse monetaire

53 Etant donne les informations limitees sur les prix en Tunisie il na pas ete essaye dintroduire les effets des prix relatifs dans les equations sur les productions sectorielles Lutilisation des prix relatifs na pas ete significative dans les equations dimportations A lexception des produits alimentaires importes Le niveau general des prix a un effet direct sur les equations de revenus et de depenses de ladministration Etant donn~ que les revenus de ladministration sont en partie bases sur les importations qui ne sont que peu affectees par les changements des prix locaux les revenus de ladministration ont tendance A augmenter plus lentement que les depenses pushybliques durant une periode dinflation entrainant une diminution de lepargne publique et par suite une diminution de lepargne en general

54 Les pages suivantes fournissent un glossaire permettant d identifier les variables et un ensemble camplet dequations utilisees dans Ie modele De plus les resultats du modele pour Ie cas 1 qui utilise les hypotheses faibles et Ie cas 2 qui utilise les hypotheses fortes figurent en annexe

k Symboles

Variables agregees (en dinars constants 1966)

GDP Produit interieur brut aux prix de marche= GDPFC = Produit interieur brut au coOt des facteurs PC = Depenses de consommation privee GC - Depenses de consommation publique IF =Investissement fixe brut DSTK - Changement de stocks M =Importations biens et services courants (non facteurs)

=Exportations biens et services courants (non facteurs) GOY =Revenu interieur brut (GDP + TTADJ) X

- 28 shy

GNP Produit national brut= GNY Revenu national brut (GNP TTADJ)= NFY =Revenu net des facteurs de production NCT =Transferts courants nets TTADJ - Ajustement des termes de lechange-GDS =Epargne interieure brute (GDY - PC - CC) GNS Epargne natipnale brute (CDS NFY NCT)= Variables sectorielles

Y = Valeur ajoutee I ~ Investissement fixe ICOR =Coefficient marginal de capital AG = Agriculture AGNOL =Agriculture sans les olives AGOL = Agriculture olives seulement HIN = Hines ENER =Energie (petrole exclu) PET bull Petrole MAN = Manufactures FOODP = Industries alimentaires TEXT bull Textiles CHEM =Produits chimiques MANOT =Autres manufactures CONST = Construction et travaux publics TRC = Transports et telecommunications TRM =Tourisme GOV =Services administratifs SEROT = Autres services g - Taux de croissance exogene E =EmpIo (en miIIiers) P = Productivite (YE) V =Volume (en milliers de tonnes) PR = Production en volume (milliers de tonnes)

Exportations et importations (en prix constants 1966)

MITEXT MIOTH MINT MCPA MFOOD MCON MC MSER M XOLO XAG XPHOS XPET XOTH

- Importations produits intermediaires pour lindustrie textile =Importations autres intermediaires = Importations intermediaires total - Importations biens dequipement = Importations produits alimentaires = Importations biens de consommation non alimentaires = Importations biens total caf = Importations services courants non facteurs - Total importations de biens et services non facteurs - Exportations huile dolive - Exportations autres produits agricoles - Exportations phosphates - Exportations petrole brut - Exportations de biens autres

- 29 shy

XTPI1 - Recettes dexportation tourisme XOTSER =Recettes dexportation autres services

XSER = Exportations totales de services non facteurs X = Exportations totales de biens et services non facteurs V Volume des exportations en tonnes= XPI =Indice des prix a lexportation M-Elas =Elasticite des importations (par rapport au PIB) MGDP = Rapport des importations au PIB MPI Indicedes prix a limportation=

Monnaie prix et administration

DOMeR =Credit interieur ajuste RES =Avoirs exterieurs nets MS2 - Hasse monetaire (monnaie et quasi-monnaie) IPDEF = Coefficient de deflation implicite PIB GRIPD =Taux de croissance de IPD CURREY - Revenus courants de ladministration CUREXP =Depenses courantes de ladministration DTXOTH =Taxes directes et autres revenus INOTX = Taxes indirectes

Balance des paiements (en dollars EU courants)

EXPORT =Exportations biens et services non facteurs IMPORT _ Importations biens et services non facteurs RESEAL =Deficit en ressources NETINT = Paiements d I interets nets INTPUB Paiemcnts d I interet publicsltshy

INTOTH =Autres interets NETDII =Revenu dinvestissement direct net NETDFI =Investissement etranger direct net KSTK Capital etr=~-_ger

WRKRHT =Transferts de salaires des travailleurs emigres NETFSY =Revenu net des facteurs de production NE TOFY =Autres revenus nets des facteurs de production CAPGGL =Dons en capital et prets similaires a des dons DBTPUB =Tirages sur prets publics DBTOLT = Tirages SUT prets prives non garantis AMT =Paiements damortissement NET =Flux net de capital CHGRES =Variation des reserves RL - Niveau des reserves

- 30 shy

L Egqations du modele

YAGNOL = YAGNO~_lmiddot (1 + ga)

YAGOL = YAGOLt _1 bull (VOLOt

VOLOt

_1

)

YAG YAGOL + YAGNOL

JAG = donneurol

MIN YMlNt _1 (PRPHOStPRPHOSt_1 )

MIN donneurol

YPET = donn~

IPET = donn~

YENER = -259 + 243 MAN

JENER = 80 YENER bull (YENERYENERt_1 - 10)

YFOODP 3156 + 031PC + 436 YAGOL

IFOODP donne

ITEXT = donn~

YTEXT 120 bull (60 ITEXTt _1 + 30 ITEXT t

_2

+ 10 ITEXT t

_ 3

) + YTEXT t

_ 1

ICHEM = dann~

YCHEM == 130 (42 ICHE~_l + 42 ICHEMt _2 + 16 ICHEM t

_3

) + YCHEI_l

MANDT = donn~

MANOT 135 bull (49 IMANOTt _1 + 37 IMANOTt _2 + 14 IMANOT t

_ 3

) + YMANOT t

_ 1

YCONST = 159 n + 470 I2 + 202 13

IMAN IFOODP + TEXT + ICHEM + lMANOT

YMAN YFOODP + YTEXT + YCHEM + MANDT

n MAN + IPET + JENER + DUN

I2 = IGOV + IAG + ISERDT

13 = ITRC + ITRM

YTBC = -520 + 0921 GDPFC

ITRC = 60 bull YTRCt bull (YTRCt

YTRCt

_1

- 10)

ITRC = (ITRC + ITRC _ + ITRC _ )30t t t 1 t 2

- 31 shy

YTRM = YTRM _ (1 + gtrm)t 1

ITRM = donne

YSEROT = 2884 + 3267 PC

ISEROT 30 YSEROT bull (YSEROT YSEROT _ - 10)t t t 1

ISEROT = (ISEROT + ISEROT _ + ISEROTt _2)30t t t 1

YGOV = 860 + 5098 CURREV _t 1

IGOV donne

GDPFC YAG + YMIN + YPET + YENER + YMAN + YCONST + YTRC + YTampf + YSEROT + YGOV

IF = lAG + IMlN + IPET + IENER + MAN + ICONST + ITRC + ITRM + ISEROT + IDOV

MCAP = -1205 + 6740 Il + 2149 I2 + 3841 I3

MITEXT = - 033 + 783 YTEXT

YMANXT = MAN - YTEXT

MIOTH = 3157 + 1059 YMANXT

MINT = MITEXT + MIOTH

MFOOD -2999 - 3073 YAG + 0866 PC + 4939 RPIFOao

MFUEL = donne

MCON oC bull PC

cL = donne

MSER -623 + 084 GDP

MPISER MPISERt_1 bull (1 + gmps)

M3ER MSER MPISER

MG MCAP + MINT + MFOOD + MFUEL + MCON

MGFOB = MG 921

MPIG = MPIGt 1 bull (1 + g ) - mpg

MG = MGFOB MPIG

M = l-flER + MGFOB

M = MSER + MG

MPI = MM

DSTK = GDP - PC - GC - IF - X + M

- 32 shy

I

log IPD

TXSUB

GDP

lRDTX

CURREV

CUREXP

GC

MS2

DOMCR

GNP

GNY

PC

C

GDS

GNS

GNSPUB

GNSPRI

XOLO

XVOLO

XAG

XPROS

XVPHOS

PRPHOS

XPET

VPET

== IT + DSTK

= -5811 log GDP + 655 log MS2 + 2191

= 88 INDTXIPD

= GDPFC + TXSUB

(YGOV YGOV _ - 10)t t 1

== 3319 + 0144 GDP

2022 + 430 bull M

== (DTXOOR + INDT)IPD

= CUREXPt

_1 bull (1 + gg)

== GC _1 bull (1 + gg)t

= MS2 _ middot (GDPGDP _ + 04)t 1 t 1

== DOMCRt_l (GDPGDP _ -1 bull 15 + 1)t 1

= GDP + NFY

== GNP + TTADJ

= 6810 + 581 GNYt _ + 3851 (GNY - GNY )1 t t-1

= GC + PC

== GDP - C + TTADJ

== GDS + NFY + NCT

== CURREV - CUREXP

GNS - GNSPUB

= XVOLO 329

== donne

= XAGt _ bullmiddot (1 + gxag)1

== XVPROS bull 535

= PRPHOS - (23 + 1l44 YCHEM)

dorme

= XVPET 10

donne

- 33 shy

XMAN = XMAN + 184 d YTEXT + 176 ~ YCHEM + 551 j MANOT + ~ XFOODPt _1

XFOODP = XFOODPt _1 (1086)

XG XOLO + XAG + XPHOS + XPET + XMAN

XTRM = XTRl_1 (1 +gtrm)

XOTSER = XOTSER _ bull (1 + g )t 1 xs

XSER = XTEU1 + XOTSER

x = XSER + XG

XP IOLO = donn a

XOLO = XOLO XPIOLO

XPIH = donna

XPHOS XPHOS XPIPH

XPlPET = donne

XPET = XPET XPIPET

XPIOTH = donne

XMAN XMAN XPIOTH

XPlAG donne

XAG XAG XP lAG

XG = XOL0 + XAG + XPHOS + XPET + XMAN

XPISER = XPISER (1 + gmps)t _1

XSER-l(- XSER bull XP LSER

XPI = (XG + XSER)X

TTADJ = (XG-MPI) - XG

XADJ X + TTADJ

XGADJ = XG + TTADJ

EXCHR donne

EXPORT = (XG + XSER) EXCHR

IMPORT = Mgt EXCHR

RESBAL EXPORT - TI1PORT

- 34 shy

INTPOB bull calcul~ par Ie programme

NETDII = 08 KSTK + 10 XPETt

NETDFI = donn~

KSTKt = 91 KSTK + NETDFl _t _1 t 1

INTOTH donne

NETINT = INTPUB + INTOTH

NETOFY = donne

donneWRKRMT =

NETFSY = NETINT + NETOFY + WRKRMT + NETDII

donneNETTRN =

CAPGGL = donne

CURBAL = RESBAL + NETFSY + NETTRN

donnemiddotDBTPUB =

DBTOLT = donne

AMTPUB = calcule

AMTOLT = calcul~

NETPUB = DBTPUB - AMTPUP

NETOLT = DBTOLT - AMTOLT

CHGRES = - (CURBAL + NETDFI + CAPGGL + DBTPUB + DBTOLT)

RL = RLt _ - CHGRES1

RLM = RLM

IF RLM ~ 25

DBTPUB = DBTPUB + (25 M - RL)

- 35 -

Emploi

EAG 25 ~ YAG + EAGt _l

EMIN donn~

YENPET YPET + YENER

EENPET 09 L1 YENPET + EENPETt _l

EFFODP = l) Ll YFOODP + EFOODPt_l

ETEXT 154 ~ YTEXT + ETEXTt _1

ECHEM = 11 J YCHEM + ECHEMt _1

EMANOT 45 LJ YMANOT + EMANOTt_l

EMAN EFOODP + ETEXT + ECHEM + EMANOT

ECONST 64 Ll YCONST + ECONSTt _1

ETRC 10 L1 YTRC + ETRCt_l

ETRM =65 L1 YTIU1 + ETRMt-l

ESEROT 19 L1 YSEROT + ESEROTt _1

EGOV 84 L1 YGOV + EGOVt-l

E~T EARTt_l bull 102

ETOT EAG + EMIN + EENPET + EMAN + ECONST + ETRC + ETRl1 + ESEROT + EGOV + EART

Productivite isme

pour Ie l secteur

p = YE1 1 1

DIAGRAMME DES FLUX DU MODELE DE CROISSANLE

DONNEES ENTREES

LEXQUE

y 1 Y 2 Valeur agoutee par secteur

1 2 I nvestissement par secteur E - Emploi

G DP Produit I nterieur brut I CO R Coefficient marginal de capital

1 F - I nvestissement fixe total M - Importations

x shyRG shyG R GC shyPC

C ASTK

Exportations Deficit en Ressources Recettes de lEtat Consommation publique Consommation privee Consommation totale Variation des stocks

World Bank-8122IR

-----------------------------------------------

- 37 -

TUIISIA(RIJIl ) lnw GRniNTH

IQ71 ten 2 IQ73 IQ7a IQ75 IQ76 IQ77 lQ78 IQQ lQ8n

SEC~~PAl RRFAK~OW~ OF valUE ADnEn fCONqTANT I Q~II lll IIIN (toUR) -_------------------_-------------------------------------shy

211- VAGNrll 1002nn 12110 0 P2311 127(103 n~2Q2 137tfl3 la23QQ la7383 1lt2541 157B8n ~a7 VAGOl 1gt800 H son 12~QR tAlgtbQ In275 tllQ IQ5nQ Ill 5IH 21304 222B 2aA VAG 11b000 151I00 illl70Q aA7 HlA567 151o5 -IQ07 11I77(Q t738a5 180111~

25~ VFODDP aQOO lll200 2b8BI 31711Q 32blgtb lllQb7 ~6b76 3R56b an~4b In04n 5Q YTFXT 11200 t3Qon 1~lCjC IQqC 2112l 0 2QCjas l53CO a I bull bOC 48l55 )75lt 2b VC IltIE 101 bbiIO 7lOn 9IIIIQ 11A13 gt021 17 517 IAA5A IQ1I42 2t0~9 2i6ao 2~3 vMAlIInT IfIQ(lO 2~7(n b(IIFI tQ orll ~2803 2aQ 1I~lIb IIIICI 55 an h3411o 2~5 VtolAlII 100 7QIgton 7 11 703 Q~11fi 0117211 lIC1HII 1332lo IIA1I07 155113 IAII921 50 VIo1IN 11bOO 1111(1) 12110 13lt3C1 nQlb 15HR 17a20 IA 11 t8813 20S 252 VPET 2gt500 2CjIon 25000 25110 78QII 211 bCl7 ~15(10 nol~ 311a 1l6 3511811 2511 VENER IlOO 111500 16lt35 IQAOCI 728Q 2b4011 297115 nan 376 a23ab 266 VTRC qqOO iQII00 amp2700 721151 7lt11112 IIIIQ07 Qn701 Qfgt1I6C1 l nl6 Qb 111807 2ampB HRM bOO 3031)0 bAOO 51C1 27711 30B2 3351 36A811 110572 aa62lt1 7n VSERClT IAS700 213400 19II()O 2411~O7 b50ib nR30~ 2Q4CiP ~nRn 326050 ~algt1I7t 272 YGOV 911700 100200 tl01I00 12IIA 14050 5aq~Q tblla711 17537~ IA70AO 20212lt ~77 VCIINST 1)991)0 55a1)0 b5ClOO A2180 AUltl2 85QOn II~ 2M IICIIIOI QII652 1015511 27 GDgtFC ~HbOO 7113700 72Cj7 Anllb Qln213 Q71lAn Inllt75 11()A237 lIPlH 1210437

5fCTIIlIAl BIEAIlt OOIlli elF VALliE AIHlfrl GlnIllTH lATES

ab YAG~Ol noon 2011511 1000 IInoo a n no qoon Json 5500 3500 3500 2117 VAGOl Ot)on 9C13b7 -nObll2 snt79 -121121 11170b a50n 1IlOO 1I5nO 115011 ae VAG 0000 11552 -It711 I1I7 t 8117 51 B ~bI9 62n 3b22 3623

~56 YFtlOOP 0000 Hlll9 -21aOI IA183 2A1a 7oal a1I89 5 I 52 53C15 588Q 25Q YTEXT oono 2~t07 17~~2 11110 236sa gt1lt11- lQ6I1R t7 b911 tb22a 15303 2ampt VC~EM 0000 tAIA 21131 2502~ 27212 IbCj61i 7bB 52111 6llIb 745 2amp5 YIANOT 0000 2597 97A2 IIIIbll n1l1 nb7lt 1356 t ll 21a tll1I2a 11111117 265 YMAN nooo 2Q221 -1127 t7122 13bla 13Q3 116bO II5Q2 tl5qb 11 706 250 YMIN 0000 17211 2bA 9321 52~J 1gt000 11111 lInOO 58IIb Q25Q 252 VPET 0000 Q7A7 3101 oa5lt1 110QO 287E1 lt1767 6b81) b25 28C19 254 VENER 0000 Qllall 14051 lQ1I011 15393 tlil0 1280a 382 12113Q 1212 Ob6 VTQC 0000 211j1lC aAIIltI 15551 ltI2Ql 7230 b811 6 11 00 701lA 7tl22 bll VTII01 0000 15bllltl -11551 -6000 toOOO 10 bull 0 0(1 10ono InOOO toOOO 10000 no VSERIIT 00(10 14917 2RI 1IIB7 II 3amp2 1I9QB 5011amp 51130 5705 638 272 VGW 0000 CI(l1I 10110 loqua 15 Q7amp 11722 b500 ~~2amp bamp13 804l 277 YCIIMST oono 11022 111953 2a705 24lt)b -03C1a 211gt0 ~63t 51111 1n2 278 GDPFC nooo 177altl 1151 1~o711 f~amp70 amp7115 bIIl a31 b 611(i 711

GOPFC AV~ II-YR GR bullbull FOQ ~flfCTFD PO nNlY (AVE gwawN AT FND nF II VP p~)

------__--------------------------------------------------------------shyUOA GR-AVa 000 0 0000 000(1 0000 0000 7(197 0000 0000 0000 ~7111

EXPFNDITUPE ON GDP CnN~TANT IQampb tolIllION OTNARS --------------------------------------__-----shy

317 TX9UR QbOOO lOIiton 115li7l 111321 ICjQClQ2 177lt)Cl7 l A7559 0271A 3053 ltab6al 5iA GOP 721600 IIUA80~ 1amp7730 ltlA~Cl37 107amp2115 1151H7 22Aamp11I 110Q5Cj lq051127 1517085 BCI NFY -1lno -Q200 -123I1b -15077 -111 121 -naSb middot2307 -10lt10 11 9135 -1325 It CI GNP 7~500 159~OO AiS3I1U Q710 10~207R 1137Q21 1lt=163(17 1000117 13lt)6292 150Q760 31 0 TTADT 16500 5bIOO 1100(13 106280 118u58 61111gt 1101112 ~n 50(1 81725 8623 32n GNV 7amp3000 A9bonn 903117 1I171t3 Q l1C05~amp 121111)21 12Qamp6a9 131153117 IIROO7 15C1b283nil GNS ISbOO 21)gt1100 Ptlt)Ot 277b8tl 2547Q] gtb~calgt 2I1U5QR 3011795 H6U6 5bQ7I1b 312 GNSPIJ 0000 171Ion IHQ70 21t(Ibamp 21I075 25tll 11 255 I IIb n~23 293002 31AQOO

- 26 shy

51 Etant donne 1es termes des nouveaux emprunts Ie programme BSIML a ete utilise pour ca1cu1er lamortissement Lamortissement total et 1es deshyboursements nets sont a10rs ca1cu1es apres combinaison avec 1es paiements damortissement en cours bases sur 1es statistiques de 1a dette preparees par 1a BIRD Lequi1ibre entre Ie compte courant de 1a balance des paiements et Ie compte de capital est maintenu par 1es variations de reserves Le rapport entre 1es reserves eet 1es importations de biens aux prix courants a ete calcushyIe et on suppose que 1es reserves ne diminueront pas en dessous de 25 des importations (trois mois) Au cas ou ce1a se produirait 1es credits-fournisshyseurs seraient augmentes jusqua ce que Ie coefficient de reserve atteigne 025

Tableau 9 HYPOTHESES DE TIRAGE SUR LES PRETS (en pourcentage par an)

Annee Source 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

Banque Mondiale IDA Etats-Unis France AlIemagne Aut res Credits financiers

3 2

50 30 5

50 40

13 12 25 30 10 25 40

20 19 10 10 20 10 15

20 16

5 10 15

5 5

17 15

5 10 15

5

12 13

5 10 15

5

6 10

10

4 7

10

3 4

2 2

Tableau 10 HYPOTHESES SUR LES

Interets Maturite Source () (annees)

BIRD 725 25 IDA 075 50 Al1emagne (RFA) 250 25 France 550 10 Ita1ie 550 12 Canada 00 40 Etats-Unis 30 35 Pays de l Est 25 8 Autres bi1ateraux 35 20 BAD 50 20 Credits financiers 80 10 Credits fournisseurs 90 7

CONDITIONS DE PRET

Periode de grace (annees)

5 10

8 1 4

10 10

1 5 1 3 1

- 27 shy

J Monnaie et prix

52 Le niveau des prix est determine pour leconomie dans son ensemble par une equation liant Ie coefficient de deflation des prix implicite pour Ie PIB (IPD) a la masse monetaire (MS2 - qui comprend la quasi-monnaie) et a la production reelle Lequation est definie sous une forme logarithmique comme suit

-2log IPD = -05871 log GDP + 06552 log HS2 + 02797 R =0953 Dtf - 194 (263) (525)

La masse monetaire est divisee en deux parties les avoirs etrangers nets et les autres credits locaux Les autorites financieres sont supposees etre a meme de conserver une croissance de la masse monetaire superieure de trois points de pourcentage au taux de crois6ance du PIB reel Les avoirs etrangers nets (reserves) proviennent de la balance des paiernents cest-A-dire que Ie credit local qui est ajuste pour les fonds de contrepartie les depots publics etc doit augrnenter a un taux de croissance suffisant pour permettre datteinshydre Ie taux de croissance necessaire de la masse monetaire

53 Etant donne les informations limitees sur les prix en Tunisie il na pas ete essaye dintroduire les effets des prix relatifs dans les equations sur les productions sectorielles Lutilisation des prix relatifs na pas ete significative dans les equations dimportations A lexception des produits alimentaires importes Le niveau general des prix a un effet direct sur les equations de revenus et de depenses de ladministration Etant donn~ que les revenus de ladministration sont en partie bases sur les importations qui ne sont que peu affectees par les changements des prix locaux les revenus de ladministration ont tendance A augmenter plus lentement que les depenses pushybliques durant une periode dinflation entrainant une diminution de lepargne publique et par suite une diminution de lepargne en general

54 Les pages suivantes fournissent un glossaire permettant d identifier les variables et un ensemble camplet dequations utilisees dans Ie modele De plus les resultats du modele pour Ie cas 1 qui utilise les hypotheses faibles et Ie cas 2 qui utilise les hypotheses fortes figurent en annexe

k Symboles

Variables agregees (en dinars constants 1966)

GDP Produit interieur brut aux prix de marche= GDPFC = Produit interieur brut au coOt des facteurs PC = Depenses de consommation privee GC - Depenses de consommation publique IF =Investissement fixe brut DSTK - Changement de stocks M =Importations biens et services courants (non facteurs)

=Exportations biens et services courants (non facteurs) GOY =Revenu interieur brut (GDP + TTADJ) X

- 28 shy

GNP Produit national brut= GNY Revenu national brut (GNP TTADJ)= NFY =Revenu net des facteurs de production NCT =Transferts courants nets TTADJ - Ajustement des termes de lechange-GDS =Epargne interieure brute (GDY - PC - CC) GNS Epargne natipnale brute (CDS NFY NCT)= Variables sectorielles

Y = Valeur ajoutee I ~ Investissement fixe ICOR =Coefficient marginal de capital AG = Agriculture AGNOL =Agriculture sans les olives AGOL = Agriculture olives seulement HIN = Hines ENER =Energie (petrole exclu) PET bull Petrole MAN = Manufactures FOODP = Industries alimentaires TEXT bull Textiles CHEM =Produits chimiques MANOT =Autres manufactures CONST = Construction et travaux publics TRC = Transports et telecommunications TRM =Tourisme GOV =Services administratifs SEROT = Autres services g - Taux de croissance exogene E =EmpIo (en miIIiers) P = Productivite (YE) V =Volume (en milliers de tonnes) PR = Production en volume (milliers de tonnes)

Exportations et importations (en prix constants 1966)

MITEXT MIOTH MINT MCPA MFOOD MCON MC MSER M XOLO XAG XPHOS XPET XOTH

- Importations produits intermediaires pour lindustrie textile =Importations autres intermediaires = Importations intermediaires total - Importations biens dequipement = Importations produits alimentaires = Importations biens de consommation non alimentaires = Importations biens total caf = Importations services courants non facteurs - Total importations de biens et services non facteurs - Exportations huile dolive - Exportations autres produits agricoles - Exportations phosphates - Exportations petrole brut - Exportations de biens autres

- 29 shy

XTPI1 - Recettes dexportation tourisme XOTSER =Recettes dexportation autres services

XSER = Exportations totales de services non facteurs X = Exportations totales de biens et services non facteurs V Volume des exportations en tonnes= XPI =Indice des prix a lexportation M-Elas =Elasticite des importations (par rapport au PIB) MGDP = Rapport des importations au PIB MPI Indicedes prix a limportation=

Monnaie prix et administration

DOMeR =Credit interieur ajuste RES =Avoirs exterieurs nets MS2 - Hasse monetaire (monnaie et quasi-monnaie) IPDEF = Coefficient de deflation implicite PIB GRIPD =Taux de croissance de IPD CURREY - Revenus courants de ladministration CUREXP =Depenses courantes de ladministration DTXOTH =Taxes directes et autres revenus INOTX = Taxes indirectes

Balance des paiements (en dollars EU courants)

EXPORT =Exportations biens et services non facteurs IMPORT _ Importations biens et services non facteurs RESEAL =Deficit en ressources NETINT = Paiements d I interets nets INTPUB Paiemcnts d I interet publicsltshy

INTOTH =Autres interets NETDII =Revenu dinvestissement direct net NETDFI =Investissement etranger direct net KSTK Capital etr=~-_ger

WRKRHT =Transferts de salaires des travailleurs emigres NETFSY =Revenu net des facteurs de production NE TOFY =Autres revenus nets des facteurs de production CAPGGL =Dons en capital et prets similaires a des dons DBTPUB =Tirages sur prets publics DBTOLT = Tirages SUT prets prives non garantis AMT =Paiements damortissement NET =Flux net de capital CHGRES =Variation des reserves RL - Niveau des reserves

- 30 shy

L Egqations du modele

YAGNOL = YAGNO~_lmiddot (1 + ga)

YAGOL = YAGOLt _1 bull (VOLOt

VOLOt

_1

)

YAG YAGOL + YAGNOL

JAG = donneurol

MIN YMlNt _1 (PRPHOStPRPHOSt_1 )

MIN donneurol

YPET = donn~

IPET = donn~

YENER = -259 + 243 MAN

JENER = 80 YENER bull (YENERYENERt_1 - 10)

YFOODP 3156 + 031PC + 436 YAGOL

IFOODP donne

ITEXT = donn~

YTEXT 120 bull (60 ITEXTt _1 + 30 ITEXT t

_2

+ 10 ITEXT t

_ 3

) + YTEXT t

_ 1

ICHEM = dann~

YCHEM == 130 (42 ICHE~_l + 42 ICHEMt _2 + 16 ICHEM t

_3

) + YCHEI_l

MANDT = donn~

MANOT 135 bull (49 IMANOTt _1 + 37 IMANOTt _2 + 14 IMANOT t

_ 3

) + YMANOT t

_ 1

YCONST = 159 n + 470 I2 + 202 13

IMAN IFOODP + TEXT + ICHEM + lMANOT

YMAN YFOODP + YTEXT + YCHEM + MANDT

n MAN + IPET + JENER + DUN

I2 = IGOV + IAG + ISERDT

13 = ITRC + ITRM

YTBC = -520 + 0921 GDPFC

ITRC = 60 bull YTRCt bull (YTRCt

YTRCt

_1

- 10)

ITRC = (ITRC + ITRC _ + ITRC _ )30t t t 1 t 2

- 31 shy

YTRM = YTRM _ (1 + gtrm)t 1

ITRM = donne

YSEROT = 2884 + 3267 PC

ISEROT 30 YSEROT bull (YSEROT YSEROT _ - 10)t t t 1

ISEROT = (ISEROT + ISEROT _ + ISEROTt _2)30t t t 1

YGOV = 860 + 5098 CURREV _t 1

IGOV donne

GDPFC YAG + YMIN + YPET + YENER + YMAN + YCONST + YTRC + YTampf + YSEROT + YGOV

IF = lAG + IMlN + IPET + IENER + MAN + ICONST + ITRC + ITRM + ISEROT + IDOV

MCAP = -1205 + 6740 Il + 2149 I2 + 3841 I3

MITEXT = - 033 + 783 YTEXT

YMANXT = MAN - YTEXT

MIOTH = 3157 + 1059 YMANXT

MINT = MITEXT + MIOTH

MFOOD -2999 - 3073 YAG + 0866 PC + 4939 RPIFOao

MFUEL = donne

MCON oC bull PC

cL = donne

MSER -623 + 084 GDP

MPISER MPISERt_1 bull (1 + gmps)

M3ER MSER MPISER

MG MCAP + MINT + MFOOD + MFUEL + MCON

MGFOB = MG 921

MPIG = MPIGt 1 bull (1 + g ) - mpg

MG = MGFOB MPIG

M = l-flER + MGFOB

M = MSER + MG

MPI = MM

DSTK = GDP - PC - GC - IF - X + M

- 32 shy

I

log IPD

TXSUB

GDP

lRDTX

CURREV

CUREXP

GC

MS2

DOMCR

GNP

GNY

PC

C

GDS

GNS

GNSPUB

GNSPRI

XOLO

XVOLO

XAG

XPROS

XVPHOS

PRPHOS

XPET

VPET

== IT + DSTK

= -5811 log GDP + 655 log MS2 + 2191

= 88 INDTXIPD

= GDPFC + TXSUB

(YGOV YGOV _ - 10)t t 1

== 3319 + 0144 GDP

2022 + 430 bull M

== (DTXOOR + INDT)IPD

= CUREXPt

_1 bull (1 + gg)

== GC _1 bull (1 + gg)t

= MS2 _ middot (GDPGDP _ + 04)t 1 t 1

== DOMCRt_l (GDPGDP _ -1 bull 15 + 1)t 1

= GDP + NFY

== GNP + TTADJ

= 6810 + 581 GNYt _ + 3851 (GNY - GNY )1 t t-1

= GC + PC

== GDP - C + TTADJ

== GDS + NFY + NCT

== CURREV - CUREXP

GNS - GNSPUB

= XVOLO 329

== donne

= XAGt _ bullmiddot (1 + gxag)1

== XVPROS bull 535

= PRPHOS - (23 + 1l44 YCHEM)

dorme

= XVPET 10

donne

- 33 shy

XMAN = XMAN + 184 d YTEXT + 176 ~ YCHEM + 551 j MANOT + ~ XFOODPt _1

XFOODP = XFOODPt _1 (1086)

XG XOLO + XAG + XPHOS + XPET + XMAN

XTRM = XTRl_1 (1 +gtrm)

XOTSER = XOTSER _ bull (1 + g )t 1 xs

XSER = XTEU1 + XOTSER

x = XSER + XG

XP IOLO = donn a

XOLO = XOLO XPIOLO

XPIH = donna

XPHOS XPHOS XPIPH

XPlPET = donne

XPET = XPET XPIPET

XPIOTH = donne

XMAN XMAN XPIOTH

XPlAG donne

XAG XAG XP lAG

XG = XOL0 + XAG + XPHOS + XPET + XMAN

XPISER = XPISER (1 + gmps)t _1

XSER-l(- XSER bull XP LSER

XPI = (XG + XSER)X

TTADJ = (XG-MPI) - XG

XADJ X + TTADJ

XGADJ = XG + TTADJ

EXCHR donne

EXPORT = (XG + XSER) EXCHR

IMPORT = Mgt EXCHR

RESBAL EXPORT - TI1PORT

- 34 shy

INTPOB bull calcul~ par Ie programme

NETDII = 08 KSTK + 10 XPETt

NETDFI = donn~

KSTKt = 91 KSTK + NETDFl _t _1 t 1

INTOTH donne

NETINT = INTPUB + INTOTH

NETOFY = donne

donneWRKRMT =

NETFSY = NETINT + NETOFY + WRKRMT + NETDII

donneNETTRN =

CAPGGL = donne

CURBAL = RESBAL + NETFSY + NETTRN

donnemiddotDBTPUB =

DBTOLT = donne

AMTPUB = calcule

AMTOLT = calcul~

NETPUB = DBTPUB - AMTPUP

NETOLT = DBTOLT - AMTOLT

CHGRES = - (CURBAL + NETDFI + CAPGGL + DBTPUB + DBTOLT)

RL = RLt _ - CHGRES1

RLM = RLM

IF RLM ~ 25

DBTPUB = DBTPUB + (25 M - RL)

- 35 -

Emploi

EAG 25 ~ YAG + EAGt _l

EMIN donn~

YENPET YPET + YENER

EENPET 09 L1 YENPET + EENPETt _l

EFFODP = l) Ll YFOODP + EFOODPt_l

ETEXT 154 ~ YTEXT + ETEXTt _1

ECHEM = 11 J YCHEM + ECHEMt _1

EMANOT 45 LJ YMANOT + EMANOTt_l

EMAN EFOODP + ETEXT + ECHEM + EMANOT

ECONST 64 Ll YCONST + ECONSTt _1

ETRC 10 L1 YTRC + ETRCt_l

ETRM =65 L1 YTIU1 + ETRMt-l

ESEROT 19 L1 YSEROT + ESEROTt _1

EGOV 84 L1 YGOV + EGOVt-l

E~T EARTt_l bull 102

ETOT EAG + EMIN + EENPET + EMAN + ECONST + ETRC + ETRl1 + ESEROT + EGOV + EART

Productivite isme

pour Ie l secteur

p = YE1 1 1

DIAGRAMME DES FLUX DU MODELE DE CROISSANLE

DONNEES ENTREES

LEXQUE

y 1 Y 2 Valeur agoutee par secteur

1 2 I nvestissement par secteur E - Emploi

G DP Produit I nterieur brut I CO R Coefficient marginal de capital

1 F - I nvestissement fixe total M - Importations

x shyRG shyG R GC shyPC

C ASTK

Exportations Deficit en Ressources Recettes de lEtat Consommation publique Consommation privee Consommation totale Variation des stocks

World Bank-8122IR

-----------------------------------------------

- 37 -

TUIISIA(RIJIl ) lnw GRniNTH

IQ71 ten 2 IQ73 IQ7a IQ75 IQ76 IQ77 lQ78 IQQ lQ8n

SEC~~PAl RRFAK~OW~ OF valUE ADnEn fCONqTANT I Q~II lll IIIN (toUR) -_------------------_-------------------------------------shy

211- VAGNrll 1002nn 12110 0 P2311 127(103 n~2Q2 137tfl3 la23QQ la7383 1lt2541 157B8n ~a7 VAGOl 1gt800 H son 12~QR tAlgtbQ In275 tllQ IQ5nQ Ill 5IH 21304 222B 2aA VAG 11b000 151I00 illl70Q aA7 HlA567 151o5 -IQ07 11I77(Q t738a5 180111~

25~ VFODDP aQOO lll200 2b8BI 31711Q 32blgtb lllQb7 ~6b76 3R56b an~4b In04n 5Q YTFXT 11200 t3Qon 1~lCjC IQqC 2112l 0 2QCjas l53CO a I bull bOC 48l55 )75lt 2b VC IltIE 101 bbiIO 7lOn 9IIIIQ 11A13 gt021 17 517 IAA5A IQ1I42 2t0~9 2i6ao 2~3 vMAlIInT IfIQ(lO 2~7(n b(IIFI tQ orll ~2803 2aQ 1I~lIb IIIICI 55 an h3411o 2~5 VtolAlII 100 7QIgton 7 11 703 Q~11fi 0117211 lIC1HII 1332lo IIA1I07 155113 IAII921 50 VIo1IN 11bOO 1111(1) 12110 13lt3C1 nQlb 15HR 17a20 IA 11 t8813 20S 252 VPET 2gt500 2CjIon 25000 25110 78QII 211 bCl7 ~15(10 nol~ 311a 1l6 3511811 2511 VENER IlOO 111500 16lt35 IQAOCI 728Q 2b4011 297115 nan 376 a23ab 266 VTRC qqOO iQII00 amp2700 721151 7lt11112 IIIIQ07 Qn701 Qfgt1I6C1 l nl6 Qb 111807 2ampB HRM bOO 3031)0 bAOO 51C1 27711 30B2 3351 36A811 110572 aa62lt1 7n VSERClT IAS700 213400 19II()O 2411~O7 b50ib nR30~ 2Q4CiP ~nRn 326050 ~algt1I7t 272 YGOV 911700 100200 tl01I00 12IIA 14050 5aq~Q tblla711 17537~ IA70AO 20212lt ~77 VCIINST 1)991)0 55a1)0 b5ClOO A2180 AUltl2 85QOn II~ 2M IICIIIOI QII652 1015511 27 GDgtFC ~HbOO 7113700 72Cj7 Anllb Qln213 Q71lAn Inllt75 11()A237 lIPlH 1210437

5fCTIIlIAl BIEAIlt OOIlli elF VALliE AIHlfrl GlnIllTH lATES

ab YAG~Ol noon 2011511 1000 IInoo a n no qoon Json 5500 3500 3500 2117 VAGOl Ot)on 9C13b7 -nObll2 snt79 -121121 11170b a50n 1IlOO 1I5nO 115011 ae VAG 0000 11552 -It711 I1I7 t 8117 51 B ~bI9 62n 3b22 3623

~56 YFtlOOP 0000 Hlll9 -21aOI IA183 2A1a 7oal a1I89 5 I 52 53C15 588Q 25Q YTEXT oono 2~t07 17~~2 11110 236sa gt1lt11- lQ6I1R t7 b911 tb22a 15303 2ampt VC~EM 0000 tAIA 21131 2502~ 27212 IbCj61i 7bB 52111 6llIb 745 2amp5 YIANOT 0000 2597 97A2 IIIIbll n1l1 nb7lt 1356 t ll 21a tll1I2a 11111117 265 YMAN nooo 2Q221 -1127 t7122 13bla 13Q3 116bO II5Q2 tl5qb 11 706 250 YMIN 0000 17211 2bA 9321 52~J 1gt000 11111 lInOO 58IIb Q25Q 252 VPET 0000 Q7A7 3101 oa5lt1 110QO 287E1 lt1767 6b81) b25 28C19 254 VENER 0000 Qllall 14051 lQ1I011 15393 tlil0 1280a 382 12113Q 1212 Ob6 VTQC 0000 211j1lC aAIIltI 15551 ltI2Ql 7230 b811 6 11 00 701lA 7tl22 bll VTII01 0000 15bllltl -11551 -6000 toOOO 10 bull 0 0(1 10ono InOOO toOOO 10000 no VSERIIT 00(10 14917 2RI 1IIB7 II 3amp2 1I9QB 5011amp 51130 5705 638 272 VGW 0000 CI(l1I 10110 loqua 15 Q7amp 11722 b500 ~~2amp bamp13 804l 277 YCIIMST oono 11022 111953 2a705 24lt)b -03C1a 211gt0 ~63t 51111 1n2 278 GDPFC nooo 177altl 1151 1~o711 f~amp70 amp7115 bIIl a31 b 611(i 711

GOPFC AV~ II-YR GR bullbull FOQ ~flfCTFD PO nNlY (AVE gwawN AT FND nF II VP p~)

------__--------------------------------------------------------------shyUOA GR-AVa 000 0 0000 000(1 0000 0000 7(197 0000 0000 0000 ~7111

EXPFNDITUPE ON GDP CnN~TANT IQampb tolIllION OTNARS --------------------------------------__-----shy

317 TX9UR QbOOO lOIiton 115li7l 111321 ICjQClQ2 177lt)Cl7 l A7559 0271A 3053 ltab6al 5iA GOP 721600 IIUA80~ 1amp7730 ltlA~Cl37 107amp2115 1151H7 22Aamp11I 110Q5Cj lq051127 1517085 BCI NFY -1lno -Q200 -123I1b -15077 -111 121 -naSb middot2307 -10lt10 11 9135 -1325 It CI GNP 7~500 159~OO AiS3I1U Q710 10~207R 1137Q21 1lt=163(17 1000117 13lt)6292 150Q760 31 0 TTADT 16500 5bIOO 1100(13 106280 118u58 61111gt 1101112 ~n 50(1 81725 8623 32n GNV 7amp3000 A9bonn 903117 1I171t3 Q l1C05~amp 121111)21 12Qamp6a9 131153117 IIROO7 15C1b283nil GNS ISbOO 21)gt1100 Ptlt)Ot 277b8tl 2547Q] gtb~calgt 2I1U5QR 3011795 H6U6 5bQ7I1b 312 GNSPIJ 0000 171Ion IHQ70 21t(Ibamp 21I075 25tll 11 255 I IIb n~23 293002 31AQOO

- 27 shy

J Monnaie et prix

52 Le niveau des prix est determine pour leconomie dans son ensemble par une equation liant Ie coefficient de deflation des prix implicite pour Ie PIB (IPD) a la masse monetaire (MS2 - qui comprend la quasi-monnaie) et a la production reelle Lequation est definie sous une forme logarithmique comme suit

-2log IPD = -05871 log GDP + 06552 log HS2 + 02797 R =0953 Dtf - 194 (263) (525)

La masse monetaire est divisee en deux parties les avoirs etrangers nets et les autres credits locaux Les autorites financieres sont supposees etre a meme de conserver une croissance de la masse monetaire superieure de trois points de pourcentage au taux de crois6ance du PIB reel Les avoirs etrangers nets (reserves) proviennent de la balance des paiernents cest-A-dire que Ie credit local qui est ajuste pour les fonds de contrepartie les depots publics etc doit augrnenter a un taux de croissance suffisant pour permettre datteinshydre Ie taux de croissance necessaire de la masse monetaire

53 Etant donne les informations limitees sur les prix en Tunisie il na pas ete essaye dintroduire les effets des prix relatifs dans les equations sur les productions sectorielles Lutilisation des prix relatifs na pas ete significative dans les equations dimportations A lexception des produits alimentaires importes Le niveau general des prix a un effet direct sur les equations de revenus et de depenses de ladministration Etant donn~ que les revenus de ladministration sont en partie bases sur les importations qui ne sont que peu affectees par les changements des prix locaux les revenus de ladministration ont tendance A augmenter plus lentement que les depenses pushybliques durant une periode dinflation entrainant une diminution de lepargne publique et par suite une diminution de lepargne en general

54 Les pages suivantes fournissent un glossaire permettant d identifier les variables et un ensemble camplet dequations utilisees dans Ie modele De plus les resultats du modele pour Ie cas 1 qui utilise les hypotheses faibles et Ie cas 2 qui utilise les hypotheses fortes figurent en annexe

k Symboles

Variables agregees (en dinars constants 1966)

GDP Produit interieur brut aux prix de marche= GDPFC = Produit interieur brut au coOt des facteurs PC = Depenses de consommation privee GC - Depenses de consommation publique IF =Investissement fixe brut DSTK - Changement de stocks M =Importations biens et services courants (non facteurs)

=Exportations biens et services courants (non facteurs) GOY =Revenu interieur brut (GDP + TTADJ) X

- 28 shy

GNP Produit national brut= GNY Revenu national brut (GNP TTADJ)= NFY =Revenu net des facteurs de production NCT =Transferts courants nets TTADJ - Ajustement des termes de lechange-GDS =Epargne interieure brute (GDY - PC - CC) GNS Epargne natipnale brute (CDS NFY NCT)= Variables sectorielles

Y = Valeur ajoutee I ~ Investissement fixe ICOR =Coefficient marginal de capital AG = Agriculture AGNOL =Agriculture sans les olives AGOL = Agriculture olives seulement HIN = Hines ENER =Energie (petrole exclu) PET bull Petrole MAN = Manufactures FOODP = Industries alimentaires TEXT bull Textiles CHEM =Produits chimiques MANOT =Autres manufactures CONST = Construction et travaux publics TRC = Transports et telecommunications TRM =Tourisme GOV =Services administratifs SEROT = Autres services g - Taux de croissance exogene E =EmpIo (en miIIiers) P = Productivite (YE) V =Volume (en milliers de tonnes) PR = Production en volume (milliers de tonnes)

Exportations et importations (en prix constants 1966)

MITEXT MIOTH MINT MCPA MFOOD MCON MC MSER M XOLO XAG XPHOS XPET XOTH

- Importations produits intermediaires pour lindustrie textile =Importations autres intermediaires = Importations intermediaires total - Importations biens dequipement = Importations produits alimentaires = Importations biens de consommation non alimentaires = Importations biens total caf = Importations services courants non facteurs - Total importations de biens et services non facteurs - Exportations huile dolive - Exportations autres produits agricoles - Exportations phosphates - Exportations petrole brut - Exportations de biens autres

- 29 shy

XTPI1 - Recettes dexportation tourisme XOTSER =Recettes dexportation autres services

XSER = Exportations totales de services non facteurs X = Exportations totales de biens et services non facteurs V Volume des exportations en tonnes= XPI =Indice des prix a lexportation M-Elas =Elasticite des importations (par rapport au PIB) MGDP = Rapport des importations au PIB MPI Indicedes prix a limportation=

Monnaie prix et administration

DOMeR =Credit interieur ajuste RES =Avoirs exterieurs nets MS2 - Hasse monetaire (monnaie et quasi-monnaie) IPDEF = Coefficient de deflation implicite PIB GRIPD =Taux de croissance de IPD CURREY - Revenus courants de ladministration CUREXP =Depenses courantes de ladministration DTXOTH =Taxes directes et autres revenus INOTX = Taxes indirectes

Balance des paiements (en dollars EU courants)

EXPORT =Exportations biens et services non facteurs IMPORT _ Importations biens et services non facteurs RESEAL =Deficit en ressources NETINT = Paiements d I interets nets INTPUB Paiemcnts d I interet publicsltshy

INTOTH =Autres interets NETDII =Revenu dinvestissement direct net NETDFI =Investissement etranger direct net KSTK Capital etr=~-_ger

WRKRHT =Transferts de salaires des travailleurs emigres NETFSY =Revenu net des facteurs de production NE TOFY =Autres revenus nets des facteurs de production CAPGGL =Dons en capital et prets similaires a des dons DBTPUB =Tirages sur prets publics DBTOLT = Tirages SUT prets prives non garantis AMT =Paiements damortissement NET =Flux net de capital CHGRES =Variation des reserves RL - Niveau des reserves

- 30 shy

L Egqations du modele

YAGNOL = YAGNO~_lmiddot (1 + ga)

YAGOL = YAGOLt _1 bull (VOLOt

VOLOt

_1

)

YAG YAGOL + YAGNOL

JAG = donneurol

MIN YMlNt _1 (PRPHOStPRPHOSt_1 )

MIN donneurol

YPET = donn~

IPET = donn~

YENER = -259 + 243 MAN

JENER = 80 YENER bull (YENERYENERt_1 - 10)

YFOODP 3156 + 031PC + 436 YAGOL

IFOODP donne

ITEXT = donn~

YTEXT 120 bull (60 ITEXTt _1 + 30 ITEXT t

_2

+ 10 ITEXT t

_ 3

) + YTEXT t

_ 1

ICHEM = dann~

YCHEM == 130 (42 ICHE~_l + 42 ICHEMt _2 + 16 ICHEM t

_3

) + YCHEI_l

MANDT = donn~

MANOT 135 bull (49 IMANOTt _1 + 37 IMANOTt _2 + 14 IMANOT t

_ 3

) + YMANOT t

_ 1

YCONST = 159 n + 470 I2 + 202 13

IMAN IFOODP + TEXT + ICHEM + lMANOT

YMAN YFOODP + YTEXT + YCHEM + MANDT

n MAN + IPET + JENER + DUN

I2 = IGOV + IAG + ISERDT

13 = ITRC + ITRM

YTBC = -520 + 0921 GDPFC

ITRC = 60 bull YTRCt bull (YTRCt

YTRCt

_1

- 10)

ITRC = (ITRC + ITRC _ + ITRC _ )30t t t 1 t 2

- 31 shy

YTRM = YTRM _ (1 + gtrm)t 1

ITRM = donne

YSEROT = 2884 + 3267 PC

ISEROT 30 YSEROT bull (YSEROT YSEROT _ - 10)t t t 1

ISEROT = (ISEROT + ISEROT _ + ISEROTt _2)30t t t 1

YGOV = 860 + 5098 CURREV _t 1

IGOV donne

GDPFC YAG + YMIN + YPET + YENER + YMAN + YCONST + YTRC + YTampf + YSEROT + YGOV

IF = lAG + IMlN + IPET + IENER + MAN + ICONST + ITRC + ITRM + ISEROT + IDOV

MCAP = -1205 + 6740 Il + 2149 I2 + 3841 I3

MITEXT = - 033 + 783 YTEXT

YMANXT = MAN - YTEXT

MIOTH = 3157 + 1059 YMANXT

MINT = MITEXT + MIOTH

MFOOD -2999 - 3073 YAG + 0866 PC + 4939 RPIFOao

MFUEL = donne

MCON oC bull PC

cL = donne

MSER -623 + 084 GDP

MPISER MPISERt_1 bull (1 + gmps)

M3ER MSER MPISER

MG MCAP + MINT + MFOOD + MFUEL + MCON

MGFOB = MG 921

MPIG = MPIGt 1 bull (1 + g ) - mpg

MG = MGFOB MPIG

M = l-flER + MGFOB

M = MSER + MG

MPI = MM

DSTK = GDP - PC - GC - IF - X + M

- 32 shy

I

log IPD

TXSUB

GDP

lRDTX

CURREV

CUREXP

GC

MS2

DOMCR

GNP

GNY

PC

C

GDS

GNS

GNSPUB

GNSPRI

XOLO

XVOLO

XAG

XPROS

XVPHOS

PRPHOS

XPET

VPET

== IT + DSTK

= -5811 log GDP + 655 log MS2 + 2191

= 88 INDTXIPD

= GDPFC + TXSUB

(YGOV YGOV _ - 10)t t 1

== 3319 + 0144 GDP

2022 + 430 bull M

== (DTXOOR + INDT)IPD

= CUREXPt

_1 bull (1 + gg)

== GC _1 bull (1 + gg)t

= MS2 _ middot (GDPGDP _ + 04)t 1 t 1

== DOMCRt_l (GDPGDP _ -1 bull 15 + 1)t 1

= GDP + NFY

== GNP + TTADJ

= 6810 + 581 GNYt _ + 3851 (GNY - GNY )1 t t-1

= GC + PC

== GDP - C + TTADJ

== GDS + NFY + NCT

== CURREV - CUREXP

GNS - GNSPUB

= XVOLO 329

== donne

= XAGt _ bullmiddot (1 + gxag)1

== XVPROS bull 535

= PRPHOS - (23 + 1l44 YCHEM)

dorme

= XVPET 10

donne

- 33 shy

XMAN = XMAN + 184 d YTEXT + 176 ~ YCHEM + 551 j MANOT + ~ XFOODPt _1

XFOODP = XFOODPt _1 (1086)

XG XOLO + XAG + XPHOS + XPET + XMAN

XTRM = XTRl_1 (1 +gtrm)

XOTSER = XOTSER _ bull (1 + g )t 1 xs

XSER = XTEU1 + XOTSER

x = XSER + XG

XP IOLO = donn a

XOLO = XOLO XPIOLO

XPIH = donna

XPHOS XPHOS XPIPH

XPlPET = donne

XPET = XPET XPIPET

XPIOTH = donne

XMAN XMAN XPIOTH

XPlAG donne

XAG XAG XP lAG

XG = XOL0 + XAG + XPHOS + XPET + XMAN

XPISER = XPISER (1 + gmps)t _1

XSER-l(- XSER bull XP LSER

XPI = (XG + XSER)X

TTADJ = (XG-MPI) - XG

XADJ X + TTADJ

XGADJ = XG + TTADJ

EXCHR donne

EXPORT = (XG + XSER) EXCHR

IMPORT = Mgt EXCHR

RESBAL EXPORT - TI1PORT

- 34 shy

INTPOB bull calcul~ par Ie programme

NETDII = 08 KSTK + 10 XPETt

NETDFI = donn~

KSTKt = 91 KSTK + NETDFl _t _1 t 1

INTOTH donne

NETINT = INTPUB + INTOTH

NETOFY = donne

donneWRKRMT =

NETFSY = NETINT + NETOFY + WRKRMT + NETDII

donneNETTRN =

CAPGGL = donne

CURBAL = RESBAL + NETFSY + NETTRN

donnemiddotDBTPUB =

DBTOLT = donne

AMTPUB = calcule

AMTOLT = calcul~

NETPUB = DBTPUB - AMTPUP

NETOLT = DBTOLT - AMTOLT

CHGRES = - (CURBAL + NETDFI + CAPGGL + DBTPUB + DBTOLT)

RL = RLt _ - CHGRES1

RLM = RLM

IF RLM ~ 25

DBTPUB = DBTPUB + (25 M - RL)

- 35 -

Emploi

EAG 25 ~ YAG + EAGt _l

EMIN donn~

YENPET YPET + YENER

EENPET 09 L1 YENPET + EENPETt _l

EFFODP = l) Ll YFOODP + EFOODPt_l

ETEXT 154 ~ YTEXT + ETEXTt _1

ECHEM = 11 J YCHEM + ECHEMt _1

EMANOT 45 LJ YMANOT + EMANOTt_l

EMAN EFOODP + ETEXT + ECHEM + EMANOT

ECONST 64 Ll YCONST + ECONSTt _1

ETRC 10 L1 YTRC + ETRCt_l

ETRM =65 L1 YTIU1 + ETRMt-l

ESEROT 19 L1 YSEROT + ESEROTt _1

EGOV 84 L1 YGOV + EGOVt-l

E~T EARTt_l bull 102

ETOT EAG + EMIN + EENPET + EMAN + ECONST + ETRC + ETRl1 + ESEROT + EGOV + EART

Productivite isme

pour Ie l secteur

p = YE1 1 1

DIAGRAMME DES FLUX DU MODELE DE CROISSANLE

DONNEES ENTREES

LEXQUE

y 1 Y 2 Valeur agoutee par secteur

1 2 I nvestissement par secteur E - Emploi

G DP Produit I nterieur brut I CO R Coefficient marginal de capital

1 F - I nvestissement fixe total M - Importations

x shyRG shyG R GC shyPC

C ASTK

Exportations Deficit en Ressources Recettes de lEtat Consommation publique Consommation privee Consommation totale Variation des stocks

World Bank-8122IR

-----------------------------------------------

- 37 -

TUIISIA(RIJIl ) lnw GRniNTH

IQ71 ten 2 IQ73 IQ7a IQ75 IQ76 IQ77 lQ78 IQQ lQ8n

SEC~~PAl RRFAK~OW~ OF valUE ADnEn fCONqTANT I Q~II lll IIIN (toUR) -_------------------_-------------------------------------shy

211- VAGNrll 1002nn 12110 0 P2311 127(103 n~2Q2 137tfl3 la23QQ la7383 1lt2541 157B8n ~a7 VAGOl 1gt800 H son 12~QR tAlgtbQ In275 tllQ IQ5nQ Ill 5IH 21304 222B 2aA VAG 11b000 151I00 illl70Q aA7 HlA567 151o5 -IQ07 11I77(Q t738a5 180111~

25~ VFODDP aQOO lll200 2b8BI 31711Q 32blgtb lllQb7 ~6b76 3R56b an~4b In04n 5Q YTFXT 11200 t3Qon 1~lCjC IQqC 2112l 0 2QCjas l53CO a I bull bOC 48l55 )75lt 2b VC IltIE 101 bbiIO 7lOn 9IIIIQ 11A13 gt021 17 517 IAA5A IQ1I42 2t0~9 2i6ao 2~3 vMAlIInT IfIQ(lO 2~7(n b(IIFI tQ orll ~2803 2aQ 1I~lIb IIIICI 55 an h3411o 2~5 VtolAlII 100 7QIgton 7 11 703 Q~11fi 0117211 lIC1HII 1332lo IIA1I07 155113 IAII921 50 VIo1IN 11bOO 1111(1) 12110 13lt3C1 nQlb 15HR 17a20 IA 11 t8813 20S 252 VPET 2gt500 2CjIon 25000 25110 78QII 211 bCl7 ~15(10 nol~ 311a 1l6 3511811 2511 VENER IlOO 111500 16lt35 IQAOCI 728Q 2b4011 297115 nan 376 a23ab 266 VTRC qqOO iQII00 amp2700 721151 7lt11112 IIIIQ07 Qn701 Qfgt1I6C1 l nl6 Qb 111807 2ampB HRM bOO 3031)0 bAOO 51C1 27711 30B2 3351 36A811 110572 aa62lt1 7n VSERClT IAS700 213400 19II()O 2411~O7 b50ib nR30~ 2Q4CiP ~nRn 326050 ~algt1I7t 272 YGOV 911700 100200 tl01I00 12IIA 14050 5aq~Q tblla711 17537~ IA70AO 20212lt ~77 VCIINST 1)991)0 55a1)0 b5ClOO A2180 AUltl2 85QOn II~ 2M IICIIIOI QII652 1015511 27 GDgtFC ~HbOO 7113700 72Cj7 Anllb Qln213 Q71lAn Inllt75 11()A237 lIPlH 1210437

5fCTIIlIAl BIEAIlt OOIlli elF VALliE AIHlfrl GlnIllTH lATES

ab YAG~Ol noon 2011511 1000 IInoo a n no qoon Json 5500 3500 3500 2117 VAGOl Ot)on 9C13b7 -nObll2 snt79 -121121 11170b a50n 1IlOO 1I5nO 115011 ae VAG 0000 11552 -It711 I1I7 t 8117 51 B ~bI9 62n 3b22 3623

~56 YFtlOOP 0000 Hlll9 -21aOI IA183 2A1a 7oal a1I89 5 I 52 53C15 588Q 25Q YTEXT oono 2~t07 17~~2 11110 236sa gt1lt11- lQ6I1R t7 b911 tb22a 15303 2ampt VC~EM 0000 tAIA 21131 2502~ 27212 IbCj61i 7bB 52111 6llIb 745 2amp5 YIANOT 0000 2597 97A2 IIIIbll n1l1 nb7lt 1356 t ll 21a tll1I2a 11111117 265 YMAN nooo 2Q221 -1127 t7122 13bla 13Q3 116bO II5Q2 tl5qb 11 706 250 YMIN 0000 17211 2bA 9321 52~J 1gt000 11111 lInOO 58IIb Q25Q 252 VPET 0000 Q7A7 3101 oa5lt1 110QO 287E1 lt1767 6b81) b25 28C19 254 VENER 0000 Qllall 14051 lQ1I011 15393 tlil0 1280a 382 12113Q 1212 Ob6 VTQC 0000 211j1lC aAIIltI 15551 ltI2Ql 7230 b811 6 11 00 701lA 7tl22 bll VTII01 0000 15bllltl -11551 -6000 toOOO 10 bull 0 0(1 10ono InOOO toOOO 10000 no VSERIIT 00(10 14917 2RI 1IIB7 II 3amp2 1I9QB 5011amp 51130 5705 638 272 VGW 0000 CI(l1I 10110 loqua 15 Q7amp 11722 b500 ~~2amp bamp13 804l 277 YCIIMST oono 11022 111953 2a705 24lt)b -03C1a 211gt0 ~63t 51111 1n2 278 GDPFC nooo 177altl 1151 1~o711 f~amp70 amp7115 bIIl a31 b 611(i 711

GOPFC AV~ II-YR GR bullbull FOQ ~flfCTFD PO nNlY (AVE gwawN AT FND nF II VP p~)

------__--------------------------------------------------------------shyUOA GR-AVa 000 0 0000 000(1 0000 0000 7(197 0000 0000 0000 ~7111

EXPFNDITUPE ON GDP CnN~TANT IQampb tolIllION OTNARS --------------------------------------__-----shy

317 TX9UR QbOOO lOIiton 115li7l 111321 ICjQClQ2 177lt)Cl7 l A7559 0271A 3053 ltab6al 5iA GOP 721600 IIUA80~ 1amp7730 ltlA~Cl37 107amp2115 1151H7 22Aamp11I 110Q5Cj lq051127 1517085 BCI NFY -1lno -Q200 -123I1b -15077 -111 121 -naSb middot2307 -10lt10 11 9135 -1325 It CI GNP 7~500 159~OO AiS3I1U Q710 10~207R 1137Q21 1lt=163(17 1000117 13lt)6292 150Q760 31 0 TTADT 16500 5bIOO 1100(13 106280 118u58 61111gt 1101112 ~n 50(1 81725 8623 32n GNV 7amp3000 A9bonn 903117 1I171t3 Q l1C05~amp 121111)21 12Qamp6a9 131153117 IIROO7 15C1b283nil GNS ISbOO 21)gt1100 Ptlt)Ot 277b8tl 2547Q] gtb~calgt 2I1U5QR 3011795 H6U6 5bQ7I1b 312 GNSPIJ 0000 171Ion IHQ70 21t(Ibamp 21I075 25tll 11 255 I IIb n~23 293002 31AQOO

- 28 shy

GNP Produit national brut= GNY Revenu national brut (GNP TTADJ)= NFY =Revenu net des facteurs de production NCT =Transferts courants nets TTADJ - Ajustement des termes de lechange-GDS =Epargne interieure brute (GDY - PC - CC) GNS Epargne natipnale brute (CDS NFY NCT)= Variables sectorielles

Y = Valeur ajoutee I ~ Investissement fixe ICOR =Coefficient marginal de capital AG = Agriculture AGNOL =Agriculture sans les olives AGOL = Agriculture olives seulement HIN = Hines ENER =Energie (petrole exclu) PET bull Petrole MAN = Manufactures FOODP = Industries alimentaires TEXT bull Textiles CHEM =Produits chimiques MANOT =Autres manufactures CONST = Construction et travaux publics TRC = Transports et telecommunications TRM =Tourisme GOV =Services administratifs SEROT = Autres services g - Taux de croissance exogene E =EmpIo (en miIIiers) P = Productivite (YE) V =Volume (en milliers de tonnes) PR = Production en volume (milliers de tonnes)

Exportations et importations (en prix constants 1966)

MITEXT MIOTH MINT MCPA MFOOD MCON MC MSER M XOLO XAG XPHOS XPET XOTH

- Importations produits intermediaires pour lindustrie textile =Importations autres intermediaires = Importations intermediaires total - Importations biens dequipement = Importations produits alimentaires = Importations biens de consommation non alimentaires = Importations biens total caf = Importations services courants non facteurs - Total importations de biens et services non facteurs - Exportations huile dolive - Exportations autres produits agricoles - Exportations phosphates - Exportations petrole brut - Exportations de biens autres

- 29 shy

XTPI1 - Recettes dexportation tourisme XOTSER =Recettes dexportation autres services

XSER = Exportations totales de services non facteurs X = Exportations totales de biens et services non facteurs V Volume des exportations en tonnes= XPI =Indice des prix a lexportation M-Elas =Elasticite des importations (par rapport au PIB) MGDP = Rapport des importations au PIB MPI Indicedes prix a limportation=

Monnaie prix et administration

DOMeR =Credit interieur ajuste RES =Avoirs exterieurs nets MS2 - Hasse monetaire (monnaie et quasi-monnaie) IPDEF = Coefficient de deflation implicite PIB GRIPD =Taux de croissance de IPD CURREY - Revenus courants de ladministration CUREXP =Depenses courantes de ladministration DTXOTH =Taxes directes et autres revenus INOTX = Taxes indirectes

Balance des paiements (en dollars EU courants)

EXPORT =Exportations biens et services non facteurs IMPORT _ Importations biens et services non facteurs RESEAL =Deficit en ressources NETINT = Paiements d I interets nets INTPUB Paiemcnts d I interet publicsltshy

INTOTH =Autres interets NETDII =Revenu dinvestissement direct net NETDFI =Investissement etranger direct net KSTK Capital etr=~-_ger

WRKRHT =Transferts de salaires des travailleurs emigres NETFSY =Revenu net des facteurs de production NE TOFY =Autres revenus nets des facteurs de production CAPGGL =Dons en capital et prets similaires a des dons DBTPUB =Tirages sur prets publics DBTOLT = Tirages SUT prets prives non garantis AMT =Paiements damortissement NET =Flux net de capital CHGRES =Variation des reserves RL - Niveau des reserves

- 30 shy

L Egqations du modele

YAGNOL = YAGNO~_lmiddot (1 + ga)

YAGOL = YAGOLt _1 bull (VOLOt

VOLOt

_1

)

YAG YAGOL + YAGNOL

JAG = donneurol

MIN YMlNt _1 (PRPHOStPRPHOSt_1 )

MIN donneurol

YPET = donn~

IPET = donn~

YENER = -259 + 243 MAN

JENER = 80 YENER bull (YENERYENERt_1 - 10)

YFOODP 3156 + 031PC + 436 YAGOL

IFOODP donne

ITEXT = donn~

YTEXT 120 bull (60 ITEXTt _1 + 30 ITEXT t

_2

+ 10 ITEXT t

_ 3

) + YTEXT t

_ 1

ICHEM = dann~

YCHEM == 130 (42 ICHE~_l + 42 ICHEMt _2 + 16 ICHEM t

_3

) + YCHEI_l

MANDT = donn~

MANOT 135 bull (49 IMANOTt _1 + 37 IMANOTt _2 + 14 IMANOT t

_ 3

) + YMANOT t

_ 1

YCONST = 159 n + 470 I2 + 202 13

IMAN IFOODP + TEXT + ICHEM + lMANOT

YMAN YFOODP + YTEXT + YCHEM + MANDT

n MAN + IPET + JENER + DUN

I2 = IGOV + IAG + ISERDT

13 = ITRC + ITRM

YTBC = -520 + 0921 GDPFC

ITRC = 60 bull YTRCt bull (YTRCt

YTRCt

_1

- 10)

ITRC = (ITRC + ITRC _ + ITRC _ )30t t t 1 t 2

- 31 shy

YTRM = YTRM _ (1 + gtrm)t 1

ITRM = donne

YSEROT = 2884 + 3267 PC

ISEROT 30 YSEROT bull (YSEROT YSEROT _ - 10)t t t 1

ISEROT = (ISEROT + ISEROT _ + ISEROTt _2)30t t t 1

YGOV = 860 + 5098 CURREV _t 1

IGOV donne

GDPFC YAG + YMIN + YPET + YENER + YMAN + YCONST + YTRC + YTampf + YSEROT + YGOV

IF = lAG + IMlN + IPET + IENER + MAN + ICONST + ITRC + ITRM + ISEROT + IDOV

MCAP = -1205 + 6740 Il + 2149 I2 + 3841 I3

MITEXT = - 033 + 783 YTEXT

YMANXT = MAN - YTEXT

MIOTH = 3157 + 1059 YMANXT

MINT = MITEXT + MIOTH

MFOOD -2999 - 3073 YAG + 0866 PC + 4939 RPIFOao

MFUEL = donne

MCON oC bull PC

cL = donne

MSER -623 + 084 GDP

MPISER MPISERt_1 bull (1 + gmps)

M3ER MSER MPISER

MG MCAP + MINT + MFOOD + MFUEL + MCON

MGFOB = MG 921

MPIG = MPIGt 1 bull (1 + g ) - mpg

MG = MGFOB MPIG

M = l-flER + MGFOB

M = MSER + MG

MPI = MM

DSTK = GDP - PC - GC - IF - X + M

- 32 shy

I

log IPD

TXSUB

GDP

lRDTX

CURREV

CUREXP

GC

MS2

DOMCR

GNP

GNY

PC

C

GDS

GNS

GNSPUB

GNSPRI

XOLO

XVOLO

XAG

XPROS

XVPHOS

PRPHOS

XPET

VPET

== IT + DSTK

= -5811 log GDP + 655 log MS2 + 2191

= 88 INDTXIPD

= GDPFC + TXSUB

(YGOV YGOV _ - 10)t t 1

== 3319 + 0144 GDP

2022 + 430 bull M

== (DTXOOR + INDT)IPD

= CUREXPt

_1 bull (1 + gg)

== GC _1 bull (1 + gg)t

= MS2 _ middot (GDPGDP _ + 04)t 1 t 1

== DOMCRt_l (GDPGDP _ -1 bull 15 + 1)t 1

= GDP + NFY

== GNP + TTADJ

= 6810 + 581 GNYt _ + 3851 (GNY - GNY )1 t t-1

= GC + PC

== GDP - C + TTADJ

== GDS + NFY + NCT

== CURREV - CUREXP

GNS - GNSPUB

= XVOLO 329

== donne

= XAGt _ bullmiddot (1 + gxag)1

== XVPROS bull 535

= PRPHOS - (23 + 1l44 YCHEM)

dorme

= XVPET 10

donne

- 33 shy

XMAN = XMAN + 184 d YTEXT + 176 ~ YCHEM + 551 j MANOT + ~ XFOODPt _1

XFOODP = XFOODPt _1 (1086)

XG XOLO + XAG + XPHOS + XPET + XMAN

XTRM = XTRl_1 (1 +gtrm)

XOTSER = XOTSER _ bull (1 + g )t 1 xs

XSER = XTEU1 + XOTSER

x = XSER + XG

XP IOLO = donn a

XOLO = XOLO XPIOLO

XPIH = donna

XPHOS XPHOS XPIPH

XPlPET = donne

XPET = XPET XPIPET

XPIOTH = donne

XMAN XMAN XPIOTH

XPlAG donne

XAG XAG XP lAG

XG = XOL0 + XAG + XPHOS + XPET + XMAN

XPISER = XPISER (1 + gmps)t _1

XSER-l(- XSER bull XP LSER

XPI = (XG + XSER)X

TTADJ = (XG-MPI) - XG

XADJ X + TTADJ

XGADJ = XG + TTADJ

EXCHR donne

EXPORT = (XG + XSER) EXCHR

IMPORT = Mgt EXCHR

RESBAL EXPORT - TI1PORT

- 34 shy

INTPOB bull calcul~ par Ie programme

NETDII = 08 KSTK + 10 XPETt

NETDFI = donn~

KSTKt = 91 KSTK + NETDFl _t _1 t 1

INTOTH donne

NETINT = INTPUB + INTOTH

NETOFY = donne

donneWRKRMT =

NETFSY = NETINT + NETOFY + WRKRMT + NETDII

donneNETTRN =

CAPGGL = donne

CURBAL = RESBAL + NETFSY + NETTRN

donnemiddotDBTPUB =

DBTOLT = donne

AMTPUB = calcule

AMTOLT = calcul~

NETPUB = DBTPUB - AMTPUP

NETOLT = DBTOLT - AMTOLT

CHGRES = - (CURBAL + NETDFI + CAPGGL + DBTPUB + DBTOLT)

RL = RLt _ - CHGRES1

RLM = RLM

IF RLM ~ 25

DBTPUB = DBTPUB + (25 M - RL)

- 35 -

Emploi

EAG 25 ~ YAG + EAGt _l

EMIN donn~

YENPET YPET + YENER

EENPET 09 L1 YENPET + EENPETt _l

EFFODP = l) Ll YFOODP + EFOODPt_l

ETEXT 154 ~ YTEXT + ETEXTt _1

ECHEM = 11 J YCHEM + ECHEMt _1

EMANOT 45 LJ YMANOT + EMANOTt_l

EMAN EFOODP + ETEXT + ECHEM + EMANOT

ECONST 64 Ll YCONST + ECONSTt _1

ETRC 10 L1 YTRC + ETRCt_l

ETRM =65 L1 YTIU1 + ETRMt-l

ESEROT 19 L1 YSEROT + ESEROTt _1

EGOV 84 L1 YGOV + EGOVt-l

E~T EARTt_l bull 102

ETOT EAG + EMIN + EENPET + EMAN + ECONST + ETRC + ETRl1 + ESEROT + EGOV + EART

Productivite isme

pour Ie l secteur

p = YE1 1 1

DIAGRAMME DES FLUX DU MODELE DE CROISSANLE

DONNEES ENTREES

LEXQUE

y 1 Y 2 Valeur agoutee par secteur

1 2 I nvestissement par secteur E - Emploi

G DP Produit I nterieur brut I CO R Coefficient marginal de capital

1 F - I nvestissement fixe total M - Importations

x shyRG shyG R GC shyPC

C ASTK

Exportations Deficit en Ressources Recettes de lEtat Consommation publique Consommation privee Consommation totale Variation des stocks

World Bank-8122IR

-----------------------------------------------

- 37 -

TUIISIA(RIJIl ) lnw GRniNTH

IQ71 ten 2 IQ73 IQ7a IQ75 IQ76 IQ77 lQ78 IQQ lQ8n

SEC~~PAl RRFAK~OW~ OF valUE ADnEn fCONqTANT I Q~II lll IIIN (toUR) -_------------------_-------------------------------------shy

211- VAGNrll 1002nn 12110 0 P2311 127(103 n~2Q2 137tfl3 la23QQ la7383 1lt2541 157B8n ~a7 VAGOl 1gt800 H son 12~QR tAlgtbQ In275 tllQ IQ5nQ Ill 5IH 21304 222B 2aA VAG 11b000 151I00 illl70Q aA7 HlA567 151o5 -IQ07 11I77(Q t738a5 180111~

25~ VFODDP aQOO lll200 2b8BI 31711Q 32blgtb lllQb7 ~6b76 3R56b an~4b In04n 5Q YTFXT 11200 t3Qon 1~lCjC IQqC 2112l 0 2QCjas l53CO a I bull bOC 48l55 )75lt 2b VC IltIE 101 bbiIO 7lOn 9IIIIQ 11A13 gt021 17 517 IAA5A IQ1I42 2t0~9 2i6ao 2~3 vMAlIInT IfIQ(lO 2~7(n b(IIFI tQ orll ~2803 2aQ 1I~lIb IIIICI 55 an h3411o 2~5 VtolAlII 100 7QIgton 7 11 703 Q~11fi 0117211 lIC1HII 1332lo IIA1I07 155113 IAII921 50 VIo1IN 11bOO 1111(1) 12110 13lt3C1 nQlb 15HR 17a20 IA 11 t8813 20S 252 VPET 2gt500 2CjIon 25000 25110 78QII 211 bCl7 ~15(10 nol~ 311a 1l6 3511811 2511 VENER IlOO 111500 16lt35 IQAOCI 728Q 2b4011 297115 nan 376 a23ab 266 VTRC qqOO iQII00 amp2700 721151 7lt11112 IIIIQ07 Qn701 Qfgt1I6C1 l nl6 Qb 111807 2ampB HRM bOO 3031)0 bAOO 51C1 27711 30B2 3351 36A811 110572 aa62lt1 7n VSERClT IAS700 213400 19II()O 2411~O7 b50ib nR30~ 2Q4CiP ~nRn 326050 ~algt1I7t 272 YGOV 911700 100200 tl01I00 12IIA 14050 5aq~Q tblla711 17537~ IA70AO 20212lt ~77 VCIINST 1)991)0 55a1)0 b5ClOO A2180 AUltl2 85QOn II~ 2M IICIIIOI QII652 1015511 27 GDgtFC ~HbOO 7113700 72Cj7 Anllb Qln213 Q71lAn Inllt75 11()A237 lIPlH 1210437

5fCTIIlIAl BIEAIlt OOIlli elF VALliE AIHlfrl GlnIllTH lATES

ab YAG~Ol noon 2011511 1000 IInoo a n no qoon Json 5500 3500 3500 2117 VAGOl Ot)on 9C13b7 -nObll2 snt79 -121121 11170b a50n 1IlOO 1I5nO 115011 ae VAG 0000 11552 -It711 I1I7 t 8117 51 B ~bI9 62n 3b22 3623

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GOPFC AV~ II-YR GR bullbull FOQ ~flfCTFD PO nNlY (AVE gwawN AT FND nF II VP p~)

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EXPFNDITUPE ON GDP CnN~TANT IQampb tolIllION OTNARS --------------------------------------__-----shy

317 TX9UR QbOOO lOIiton 115li7l 111321 ICjQClQ2 177lt)Cl7 l A7559 0271A 3053 ltab6al 5iA GOP 721600 IIUA80~ 1amp7730 ltlA~Cl37 107amp2115 1151H7 22Aamp11I 110Q5Cj lq051127 1517085 BCI NFY -1lno -Q200 -123I1b -15077 -111 121 -naSb middot2307 -10lt10 11 9135 -1325 It CI GNP 7~500 159~OO AiS3I1U Q710 10~207R 1137Q21 1lt=163(17 1000117 13lt)6292 150Q760 31 0 TTADT 16500 5bIOO 1100(13 106280 118u58 61111gt 1101112 ~n 50(1 81725 8623 32n GNV 7amp3000 A9bonn 903117 1I171t3 Q l1C05~amp 121111)21 12Qamp6a9 131153117 IIROO7 15C1b283nil GNS ISbOO 21)gt1100 Ptlt)Ot 277b8tl 2547Q] gtb~calgt 2I1U5QR 3011795 H6U6 5bQ7I1b 312 GNSPIJ 0000 171Ion IHQ70 21t(Ibamp 21I075 25tll 11 255 I IIb n~23 293002 31AQOO

- 29 shy

XTPI1 - Recettes dexportation tourisme XOTSER =Recettes dexportation autres services

XSER = Exportations totales de services non facteurs X = Exportations totales de biens et services non facteurs V Volume des exportations en tonnes= XPI =Indice des prix a lexportation M-Elas =Elasticite des importations (par rapport au PIB) MGDP = Rapport des importations au PIB MPI Indicedes prix a limportation=

Monnaie prix et administration

DOMeR =Credit interieur ajuste RES =Avoirs exterieurs nets MS2 - Hasse monetaire (monnaie et quasi-monnaie) IPDEF = Coefficient de deflation implicite PIB GRIPD =Taux de croissance de IPD CURREY - Revenus courants de ladministration CUREXP =Depenses courantes de ladministration DTXOTH =Taxes directes et autres revenus INOTX = Taxes indirectes

Balance des paiements (en dollars EU courants)

EXPORT =Exportations biens et services non facteurs IMPORT _ Importations biens et services non facteurs RESEAL =Deficit en ressources NETINT = Paiements d I interets nets INTPUB Paiemcnts d I interet publicsltshy

INTOTH =Autres interets NETDII =Revenu dinvestissement direct net NETDFI =Investissement etranger direct net KSTK Capital etr=~-_ger

WRKRHT =Transferts de salaires des travailleurs emigres NETFSY =Revenu net des facteurs de production NE TOFY =Autres revenus nets des facteurs de production CAPGGL =Dons en capital et prets similaires a des dons DBTPUB =Tirages sur prets publics DBTOLT = Tirages SUT prets prives non garantis AMT =Paiements damortissement NET =Flux net de capital CHGRES =Variation des reserves RL - Niveau des reserves

- 30 shy

L Egqations du modele

YAGNOL = YAGNO~_lmiddot (1 + ga)

YAGOL = YAGOLt _1 bull (VOLOt

VOLOt

_1

)

YAG YAGOL + YAGNOL

JAG = donneurol

MIN YMlNt _1 (PRPHOStPRPHOSt_1 )

MIN donneurol

YPET = donn~

IPET = donn~

YENER = -259 + 243 MAN

JENER = 80 YENER bull (YENERYENERt_1 - 10)

YFOODP 3156 + 031PC + 436 YAGOL

IFOODP donne

ITEXT = donn~

YTEXT 120 bull (60 ITEXTt _1 + 30 ITEXT t

_2

+ 10 ITEXT t

_ 3

) + YTEXT t

_ 1

ICHEM = dann~

YCHEM == 130 (42 ICHE~_l + 42 ICHEMt _2 + 16 ICHEM t

_3

) + YCHEI_l

MANDT = donn~

MANOT 135 bull (49 IMANOTt _1 + 37 IMANOTt _2 + 14 IMANOT t

_ 3

) + YMANOT t

_ 1

YCONST = 159 n + 470 I2 + 202 13

IMAN IFOODP + TEXT + ICHEM + lMANOT

YMAN YFOODP + YTEXT + YCHEM + MANDT

n MAN + IPET + JENER + DUN

I2 = IGOV + IAG + ISERDT

13 = ITRC + ITRM

YTBC = -520 + 0921 GDPFC

ITRC = 60 bull YTRCt bull (YTRCt

YTRCt

_1

- 10)

ITRC = (ITRC + ITRC _ + ITRC _ )30t t t 1 t 2

- 31 shy

YTRM = YTRM _ (1 + gtrm)t 1

ITRM = donne

YSEROT = 2884 + 3267 PC

ISEROT 30 YSEROT bull (YSEROT YSEROT _ - 10)t t t 1

ISEROT = (ISEROT + ISEROT _ + ISEROTt _2)30t t t 1

YGOV = 860 + 5098 CURREV _t 1

IGOV donne

GDPFC YAG + YMIN + YPET + YENER + YMAN + YCONST + YTRC + YTampf + YSEROT + YGOV

IF = lAG + IMlN + IPET + IENER + MAN + ICONST + ITRC + ITRM + ISEROT + IDOV

MCAP = -1205 + 6740 Il + 2149 I2 + 3841 I3

MITEXT = - 033 + 783 YTEXT

YMANXT = MAN - YTEXT

MIOTH = 3157 + 1059 YMANXT

MINT = MITEXT + MIOTH

MFOOD -2999 - 3073 YAG + 0866 PC + 4939 RPIFOao

MFUEL = donne

MCON oC bull PC

cL = donne

MSER -623 + 084 GDP

MPISER MPISERt_1 bull (1 + gmps)

M3ER MSER MPISER

MG MCAP + MINT + MFOOD + MFUEL + MCON

MGFOB = MG 921

MPIG = MPIGt 1 bull (1 + g ) - mpg

MG = MGFOB MPIG

M = l-flER + MGFOB

M = MSER + MG

MPI = MM

DSTK = GDP - PC - GC - IF - X + M

- 32 shy

I

log IPD

TXSUB

GDP

lRDTX

CURREV

CUREXP

GC

MS2

DOMCR

GNP

GNY

PC

C

GDS

GNS

GNSPUB

GNSPRI

XOLO

XVOLO

XAG

XPROS

XVPHOS

PRPHOS

XPET

VPET

== IT + DSTK

= -5811 log GDP + 655 log MS2 + 2191

= 88 INDTXIPD

= GDPFC + TXSUB

(YGOV YGOV _ - 10)t t 1

== 3319 + 0144 GDP

2022 + 430 bull M

== (DTXOOR + INDT)IPD

= CUREXPt

_1 bull (1 + gg)

== GC _1 bull (1 + gg)t

= MS2 _ middot (GDPGDP _ + 04)t 1 t 1

== DOMCRt_l (GDPGDP _ -1 bull 15 + 1)t 1

= GDP + NFY

== GNP + TTADJ

= 6810 + 581 GNYt _ + 3851 (GNY - GNY )1 t t-1

= GC + PC

== GDP - C + TTADJ

== GDS + NFY + NCT

== CURREV - CUREXP

GNS - GNSPUB

= XVOLO 329

== donne

= XAGt _ bullmiddot (1 + gxag)1

== XVPROS bull 535

= PRPHOS - (23 + 1l44 YCHEM)

dorme

= XVPET 10

donne

- 33 shy

XMAN = XMAN + 184 d YTEXT + 176 ~ YCHEM + 551 j MANOT + ~ XFOODPt _1

XFOODP = XFOODPt _1 (1086)

XG XOLO + XAG + XPHOS + XPET + XMAN

XTRM = XTRl_1 (1 +gtrm)

XOTSER = XOTSER _ bull (1 + g )t 1 xs

XSER = XTEU1 + XOTSER

x = XSER + XG

XP IOLO = donn a

XOLO = XOLO XPIOLO

XPIH = donna

XPHOS XPHOS XPIPH

XPlPET = donne

XPET = XPET XPIPET

XPIOTH = donne

XMAN XMAN XPIOTH

XPlAG donne

XAG XAG XP lAG

XG = XOL0 + XAG + XPHOS + XPET + XMAN

XPISER = XPISER (1 + gmps)t _1

XSER-l(- XSER bull XP LSER

XPI = (XG + XSER)X

TTADJ = (XG-MPI) - XG

XADJ X + TTADJ

XGADJ = XG + TTADJ

EXCHR donne

EXPORT = (XG + XSER) EXCHR

IMPORT = Mgt EXCHR

RESBAL EXPORT - TI1PORT

- 34 shy

INTPOB bull calcul~ par Ie programme

NETDII = 08 KSTK + 10 XPETt

NETDFI = donn~

KSTKt = 91 KSTK + NETDFl _t _1 t 1

INTOTH donne

NETINT = INTPUB + INTOTH

NETOFY = donne

donneWRKRMT =

NETFSY = NETINT + NETOFY + WRKRMT + NETDII

donneNETTRN =

CAPGGL = donne

CURBAL = RESBAL + NETFSY + NETTRN

donnemiddotDBTPUB =

DBTOLT = donne

AMTPUB = calcule

AMTOLT = calcul~

NETPUB = DBTPUB - AMTPUP

NETOLT = DBTOLT - AMTOLT

CHGRES = - (CURBAL + NETDFI + CAPGGL + DBTPUB + DBTOLT)

RL = RLt _ - CHGRES1

RLM = RLM

IF RLM ~ 25

DBTPUB = DBTPUB + (25 M - RL)

- 35 -

Emploi

EAG 25 ~ YAG + EAGt _l

EMIN donn~

YENPET YPET + YENER

EENPET 09 L1 YENPET + EENPETt _l

EFFODP = l) Ll YFOODP + EFOODPt_l

ETEXT 154 ~ YTEXT + ETEXTt _1

ECHEM = 11 J YCHEM + ECHEMt _1

EMANOT 45 LJ YMANOT + EMANOTt_l

EMAN EFOODP + ETEXT + ECHEM + EMANOT

ECONST 64 Ll YCONST + ECONSTt _1

ETRC 10 L1 YTRC + ETRCt_l

ETRM =65 L1 YTIU1 + ETRMt-l

ESEROT 19 L1 YSEROT + ESEROTt _1

EGOV 84 L1 YGOV + EGOVt-l

E~T EARTt_l bull 102

ETOT EAG + EMIN + EENPET + EMAN + ECONST + ETRC + ETRl1 + ESEROT + EGOV + EART

Productivite isme

pour Ie l secteur

p = YE1 1 1

DIAGRAMME DES FLUX DU MODELE DE CROISSANLE

DONNEES ENTREES

LEXQUE

y 1 Y 2 Valeur agoutee par secteur

1 2 I nvestissement par secteur E - Emploi

G DP Produit I nterieur brut I CO R Coefficient marginal de capital

1 F - I nvestissement fixe total M - Importations

x shyRG shyG R GC shyPC

C ASTK

Exportations Deficit en Ressources Recettes de lEtat Consommation publique Consommation privee Consommation totale Variation des stocks

World Bank-8122IR

-----------------------------------------------

- 37 -

TUIISIA(RIJIl ) lnw GRniNTH

IQ71 ten 2 IQ73 IQ7a IQ75 IQ76 IQ77 lQ78 IQQ lQ8n

SEC~~PAl RRFAK~OW~ OF valUE ADnEn fCONqTANT I Q~II lll IIIN (toUR) -_------------------_-------------------------------------shy

211- VAGNrll 1002nn 12110 0 P2311 127(103 n~2Q2 137tfl3 la23QQ la7383 1lt2541 157B8n ~a7 VAGOl 1gt800 H son 12~QR tAlgtbQ In275 tllQ IQ5nQ Ill 5IH 21304 222B 2aA VAG 11b000 151I00 illl70Q aA7 HlA567 151o5 -IQ07 11I77(Q t738a5 180111~

25~ VFODDP aQOO lll200 2b8BI 31711Q 32blgtb lllQb7 ~6b76 3R56b an~4b In04n 5Q YTFXT 11200 t3Qon 1~lCjC IQqC 2112l 0 2QCjas l53CO a I bull bOC 48l55 )75lt 2b VC IltIE 101 bbiIO 7lOn 9IIIIQ 11A13 gt021 17 517 IAA5A IQ1I42 2t0~9 2i6ao 2~3 vMAlIInT IfIQ(lO 2~7(n b(IIFI tQ orll ~2803 2aQ 1I~lIb IIIICI 55 an h3411o 2~5 VtolAlII 100 7QIgton 7 11 703 Q~11fi 0117211 lIC1HII 1332lo IIA1I07 155113 IAII921 50 VIo1IN 11bOO 1111(1) 12110 13lt3C1 nQlb 15HR 17a20 IA 11 t8813 20S 252 VPET 2gt500 2CjIon 25000 25110 78QII 211 bCl7 ~15(10 nol~ 311a 1l6 3511811 2511 VENER IlOO 111500 16lt35 IQAOCI 728Q 2b4011 297115 nan 376 a23ab 266 VTRC qqOO iQII00 amp2700 721151 7lt11112 IIIIQ07 Qn701 Qfgt1I6C1 l nl6 Qb 111807 2ampB HRM bOO 3031)0 bAOO 51C1 27711 30B2 3351 36A811 110572 aa62lt1 7n VSERClT IAS700 213400 19II()O 2411~O7 b50ib nR30~ 2Q4CiP ~nRn 326050 ~algt1I7t 272 YGOV 911700 100200 tl01I00 12IIA 14050 5aq~Q tblla711 17537~ IA70AO 20212lt ~77 VCIINST 1)991)0 55a1)0 b5ClOO A2180 AUltl2 85QOn II~ 2M IICIIIOI QII652 1015511 27 GDgtFC ~HbOO 7113700 72Cj7 Anllb Qln213 Q71lAn Inllt75 11()A237 lIPlH 1210437

5fCTIIlIAl BIEAIlt OOIlli elF VALliE AIHlfrl GlnIllTH lATES

ab YAG~Ol noon 2011511 1000 IInoo a n no qoon Json 5500 3500 3500 2117 VAGOl Ot)on 9C13b7 -nObll2 snt79 -121121 11170b a50n 1IlOO 1I5nO 115011 ae VAG 0000 11552 -It711 I1I7 t 8117 51 B ~bI9 62n 3b22 3623

~56 YFtlOOP 0000 Hlll9 -21aOI IA183 2A1a 7oal a1I89 5 I 52 53C15 588Q 25Q YTEXT oono 2~t07 17~~2 11110 236sa gt1lt11- lQ6I1R t7 b911 tb22a 15303 2ampt VC~EM 0000 tAIA 21131 2502~ 27212 IbCj61i 7bB 52111 6llIb 745 2amp5 YIANOT 0000 2597 97A2 IIIIbll n1l1 nb7lt 1356 t ll 21a tll1I2a 11111117 265 YMAN nooo 2Q221 -1127 t7122 13bla 13Q3 116bO II5Q2 tl5qb 11 706 250 YMIN 0000 17211 2bA 9321 52~J 1gt000 11111 lInOO 58IIb Q25Q 252 VPET 0000 Q7A7 3101 oa5lt1 110QO 287E1 lt1767 6b81) b25 28C19 254 VENER 0000 Qllall 14051 lQ1I011 15393 tlil0 1280a 382 12113Q 1212 Ob6 VTQC 0000 211j1lC aAIIltI 15551 ltI2Ql 7230 b811 6 11 00 701lA 7tl22 bll VTII01 0000 15bllltl -11551 -6000 toOOO 10 bull 0 0(1 10ono InOOO toOOO 10000 no VSERIIT 00(10 14917 2RI 1IIB7 II 3amp2 1I9QB 5011amp 51130 5705 638 272 VGW 0000 CI(l1I 10110 loqua 15 Q7amp 11722 b500 ~~2amp bamp13 804l 277 YCIIMST oono 11022 111953 2a705 24lt)b -03C1a 211gt0 ~63t 51111 1n2 278 GDPFC nooo 177altl 1151 1~o711 f~amp70 amp7115 bIIl a31 b 611(i 711

GOPFC AV~ II-YR GR bullbull FOQ ~flfCTFD PO nNlY (AVE gwawN AT FND nF II VP p~)

------__--------------------------------------------------------------shyUOA GR-AVa 000 0 0000 000(1 0000 0000 7(197 0000 0000 0000 ~7111

EXPFNDITUPE ON GDP CnN~TANT IQampb tolIllION OTNARS --------------------------------------__-----shy

317 TX9UR QbOOO lOIiton 115li7l 111321 ICjQClQ2 177lt)Cl7 l A7559 0271A 3053 ltab6al 5iA GOP 721600 IIUA80~ 1amp7730 ltlA~Cl37 107amp2115 1151H7 22Aamp11I 110Q5Cj lq051127 1517085 BCI NFY -1lno -Q200 -123I1b -15077 -111 121 -naSb middot2307 -10lt10 11 9135 -1325 It CI GNP 7~500 159~OO AiS3I1U Q710 10~207R 1137Q21 1lt=163(17 1000117 13lt)6292 150Q760 31 0 TTADT 16500 5bIOO 1100(13 106280 118u58 61111gt 1101112 ~n 50(1 81725 8623 32n GNV 7amp3000 A9bonn 903117 1I171t3 Q l1C05~amp 121111)21 12Qamp6a9 131153117 IIROO7 15C1b283nil GNS ISbOO 21)gt1100 Ptlt)Ot 277b8tl 2547Q] gtb~calgt 2I1U5QR 3011795 H6U6 5bQ7I1b 312 GNSPIJ 0000 171Ion IHQ70 21t(Ibamp 21I075 25tll 11 255 I IIb n~23 293002 31AQOO

- 30 shy

L Egqations du modele

YAGNOL = YAGNO~_lmiddot (1 + ga)

YAGOL = YAGOLt _1 bull (VOLOt

VOLOt

_1

)

YAG YAGOL + YAGNOL

JAG = donneurol

MIN YMlNt _1 (PRPHOStPRPHOSt_1 )

MIN donneurol

YPET = donn~

IPET = donn~

YENER = -259 + 243 MAN

JENER = 80 YENER bull (YENERYENERt_1 - 10)

YFOODP 3156 + 031PC + 436 YAGOL

IFOODP donne

ITEXT = donn~

YTEXT 120 bull (60 ITEXTt _1 + 30 ITEXT t

_2

+ 10 ITEXT t

_ 3

) + YTEXT t

_ 1

ICHEM = dann~

YCHEM == 130 (42 ICHE~_l + 42 ICHEMt _2 + 16 ICHEM t

_3

) + YCHEI_l

MANDT = donn~

MANOT 135 bull (49 IMANOTt _1 + 37 IMANOTt _2 + 14 IMANOT t

_ 3

) + YMANOT t

_ 1

YCONST = 159 n + 470 I2 + 202 13

IMAN IFOODP + TEXT + ICHEM + lMANOT

YMAN YFOODP + YTEXT + YCHEM + MANDT

n MAN + IPET + JENER + DUN

I2 = IGOV + IAG + ISERDT

13 = ITRC + ITRM

YTBC = -520 + 0921 GDPFC

ITRC = 60 bull YTRCt bull (YTRCt

YTRCt

_1

- 10)

ITRC = (ITRC + ITRC _ + ITRC _ )30t t t 1 t 2

- 31 shy

YTRM = YTRM _ (1 + gtrm)t 1

ITRM = donne

YSEROT = 2884 + 3267 PC

ISEROT 30 YSEROT bull (YSEROT YSEROT _ - 10)t t t 1

ISEROT = (ISEROT + ISEROT _ + ISEROTt _2)30t t t 1

YGOV = 860 + 5098 CURREV _t 1

IGOV donne

GDPFC YAG + YMIN + YPET + YENER + YMAN + YCONST + YTRC + YTampf + YSEROT + YGOV

IF = lAG + IMlN + IPET + IENER + MAN + ICONST + ITRC + ITRM + ISEROT + IDOV

MCAP = -1205 + 6740 Il + 2149 I2 + 3841 I3

MITEXT = - 033 + 783 YTEXT

YMANXT = MAN - YTEXT

MIOTH = 3157 + 1059 YMANXT

MINT = MITEXT + MIOTH

MFOOD -2999 - 3073 YAG + 0866 PC + 4939 RPIFOao

MFUEL = donne

MCON oC bull PC

cL = donne

MSER -623 + 084 GDP

MPISER MPISERt_1 bull (1 + gmps)

M3ER MSER MPISER

MG MCAP + MINT + MFOOD + MFUEL + MCON

MGFOB = MG 921

MPIG = MPIGt 1 bull (1 + g ) - mpg

MG = MGFOB MPIG

M = l-flER + MGFOB

M = MSER + MG

MPI = MM

DSTK = GDP - PC - GC - IF - X + M

- 32 shy

I

log IPD

TXSUB

GDP

lRDTX

CURREV

CUREXP

GC

MS2

DOMCR

GNP

GNY

PC

C

GDS

GNS

GNSPUB

GNSPRI

XOLO

XVOLO

XAG

XPROS

XVPHOS

PRPHOS

XPET

VPET

== IT + DSTK

= -5811 log GDP + 655 log MS2 + 2191

= 88 INDTXIPD

= GDPFC + TXSUB

(YGOV YGOV _ - 10)t t 1

== 3319 + 0144 GDP

2022 + 430 bull M

== (DTXOOR + INDT)IPD

= CUREXPt

_1 bull (1 + gg)

== GC _1 bull (1 + gg)t

= MS2 _ middot (GDPGDP _ + 04)t 1 t 1

== DOMCRt_l (GDPGDP _ -1 bull 15 + 1)t 1

= GDP + NFY

== GNP + TTADJ

= 6810 + 581 GNYt _ + 3851 (GNY - GNY )1 t t-1

= GC + PC

== GDP - C + TTADJ

== GDS + NFY + NCT

== CURREV - CUREXP

GNS - GNSPUB

= XVOLO 329

== donne

= XAGt _ bullmiddot (1 + gxag)1

== XVPROS bull 535

= PRPHOS - (23 + 1l44 YCHEM)

dorme

= XVPET 10

donne

- 33 shy

XMAN = XMAN + 184 d YTEXT + 176 ~ YCHEM + 551 j MANOT + ~ XFOODPt _1

XFOODP = XFOODPt _1 (1086)

XG XOLO + XAG + XPHOS + XPET + XMAN

XTRM = XTRl_1 (1 +gtrm)

XOTSER = XOTSER _ bull (1 + g )t 1 xs

XSER = XTEU1 + XOTSER

x = XSER + XG

XP IOLO = donn a

XOLO = XOLO XPIOLO

XPIH = donna

XPHOS XPHOS XPIPH

XPlPET = donne

XPET = XPET XPIPET

XPIOTH = donne

XMAN XMAN XPIOTH

XPlAG donne

XAG XAG XP lAG

XG = XOL0 + XAG + XPHOS + XPET + XMAN

XPISER = XPISER (1 + gmps)t _1

XSER-l(- XSER bull XP LSER

XPI = (XG + XSER)X

TTADJ = (XG-MPI) - XG

XADJ X + TTADJ

XGADJ = XG + TTADJ

EXCHR donne

EXPORT = (XG + XSER) EXCHR

IMPORT = Mgt EXCHR

RESBAL EXPORT - TI1PORT

- 34 shy

INTPOB bull calcul~ par Ie programme

NETDII = 08 KSTK + 10 XPETt

NETDFI = donn~

KSTKt = 91 KSTK + NETDFl _t _1 t 1

INTOTH donne

NETINT = INTPUB + INTOTH

NETOFY = donne

donneWRKRMT =

NETFSY = NETINT + NETOFY + WRKRMT + NETDII

donneNETTRN =

CAPGGL = donne

CURBAL = RESBAL + NETFSY + NETTRN

donnemiddotDBTPUB =

DBTOLT = donne

AMTPUB = calcule

AMTOLT = calcul~

NETPUB = DBTPUB - AMTPUP

NETOLT = DBTOLT - AMTOLT

CHGRES = - (CURBAL + NETDFI + CAPGGL + DBTPUB + DBTOLT)

RL = RLt _ - CHGRES1

RLM = RLM

IF RLM ~ 25

DBTPUB = DBTPUB + (25 M - RL)

- 35 -

Emploi

EAG 25 ~ YAG + EAGt _l

EMIN donn~

YENPET YPET + YENER

EENPET 09 L1 YENPET + EENPETt _l

EFFODP = l) Ll YFOODP + EFOODPt_l

ETEXT 154 ~ YTEXT + ETEXTt _1

ECHEM = 11 J YCHEM + ECHEMt _1

EMANOT 45 LJ YMANOT + EMANOTt_l

EMAN EFOODP + ETEXT + ECHEM + EMANOT

ECONST 64 Ll YCONST + ECONSTt _1

ETRC 10 L1 YTRC + ETRCt_l

ETRM =65 L1 YTIU1 + ETRMt-l

ESEROT 19 L1 YSEROT + ESEROTt _1

EGOV 84 L1 YGOV + EGOVt-l

E~T EARTt_l bull 102

ETOT EAG + EMIN + EENPET + EMAN + ECONST + ETRC + ETRl1 + ESEROT + EGOV + EART

Productivite isme

pour Ie l secteur

p = YE1 1 1

DIAGRAMME DES FLUX DU MODELE DE CROISSANLE

DONNEES ENTREES

LEXQUE

y 1 Y 2 Valeur agoutee par secteur

1 2 I nvestissement par secteur E - Emploi

G DP Produit I nterieur brut I CO R Coefficient marginal de capital

1 F - I nvestissement fixe total M - Importations

x shyRG shyG R GC shyPC

C ASTK

Exportations Deficit en Ressources Recettes de lEtat Consommation publique Consommation privee Consommation totale Variation des stocks

World Bank-8122IR

-----------------------------------------------

- 37 -

TUIISIA(RIJIl ) lnw GRniNTH

IQ71 ten 2 IQ73 IQ7a IQ75 IQ76 IQ77 lQ78 IQQ lQ8n

SEC~~PAl RRFAK~OW~ OF valUE ADnEn fCONqTANT I Q~II lll IIIN (toUR) -_------------------_-------------------------------------shy

211- VAGNrll 1002nn 12110 0 P2311 127(103 n~2Q2 137tfl3 la23QQ la7383 1lt2541 157B8n ~a7 VAGOl 1gt800 H son 12~QR tAlgtbQ In275 tllQ IQ5nQ Ill 5IH 21304 222B 2aA VAG 11b000 151I00 illl70Q aA7 HlA567 151o5 -IQ07 11I77(Q t738a5 180111~

25~ VFODDP aQOO lll200 2b8BI 31711Q 32blgtb lllQb7 ~6b76 3R56b an~4b In04n 5Q YTFXT 11200 t3Qon 1~lCjC IQqC 2112l 0 2QCjas l53CO a I bull bOC 48l55 )75lt 2b VC IltIE 101 bbiIO 7lOn 9IIIIQ 11A13 gt021 17 517 IAA5A IQ1I42 2t0~9 2i6ao 2~3 vMAlIInT IfIQ(lO 2~7(n b(IIFI tQ orll ~2803 2aQ 1I~lIb IIIICI 55 an h3411o 2~5 VtolAlII 100 7QIgton 7 11 703 Q~11fi 0117211 lIC1HII 1332lo IIA1I07 155113 IAII921 50 VIo1IN 11bOO 1111(1) 12110 13lt3C1 nQlb 15HR 17a20 IA 11 t8813 20S 252 VPET 2gt500 2CjIon 25000 25110 78QII 211 bCl7 ~15(10 nol~ 311a 1l6 3511811 2511 VENER IlOO 111500 16lt35 IQAOCI 728Q 2b4011 297115 nan 376 a23ab 266 VTRC qqOO iQII00 amp2700 721151 7lt11112 IIIIQ07 Qn701 Qfgt1I6C1 l nl6 Qb 111807 2ampB HRM bOO 3031)0 bAOO 51C1 27711 30B2 3351 36A811 110572 aa62lt1 7n VSERClT IAS700 213400 19II()O 2411~O7 b50ib nR30~ 2Q4CiP ~nRn 326050 ~algt1I7t 272 YGOV 911700 100200 tl01I00 12IIA 14050 5aq~Q tblla711 17537~ IA70AO 20212lt ~77 VCIINST 1)991)0 55a1)0 b5ClOO A2180 AUltl2 85QOn II~ 2M IICIIIOI QII652 1015511 27 GDgtFC ~HbOO 7113700 72Cj7 Anllb Qln213 Q71lAn Inllt75 11()A237 lIPlH 1210437

5fCTIIlIAl BIEAIlt OOIlli elF VALliE AIHlfrl GlnIllTH lATES

ab YAG~Ol noon 2011511 1000 IInoo a n no qoon Json 5500 3500 3500 2117 VAGOl Ot)on 9C13b7 -nObll2 snt79 -121121 11170b a50n 1IlOO 1I5nO 115011 ae VAG 0000 11552 -It711 I1I7 t 8117 51 B ~bI9 62n 3b22 3623

~56 YFtlOOP 0000 Hlll9 -21aOI IA183 2A1a 7oal a1I89 5 I 52 53C15 588Q 25Q YTEXT oono 2~t07 17~~2 11110 236sa gt1lt11- lQ6I1R t7 b911 tb22a 15303 2ampt VC~EM 0000 tAIA 21131 2502~ 27212 IbCj61i 7bB 52111 6llIb 745 2amp5 YIANOT 0000 2597 97A2 IIIIbll n1l1 nb7lt 1356 t ll 21a tll1I2a 11111117 265 YMAN nooo 2Q221 -1127 t7122 13bla 13Q3 116bO II5Q2 tl5qb 11 706 250 YMIN 0000 17211 2bA 9321 52~J 1gt000 11111 lInOO 58IIb Q25Q 252 VPET 0000 Q7A7 3101 oa5lt1 110QO 287E1 lt1767 6b81) b25 28C19 254 VENER 0000 Qllall 14051 lQ1I011 15393 tlil0 1280a 382 12113Q 1212 Ob6 VTQC 0000 211j1lC aAIIltI 15551 ltI2Ql 7230 b811 6 11 00 701lA 7tl22 bll VTII01 0000 15bllltl -11551 -6000 toOOO 10 bull 0 0(1 10ono InOOO toOOO 10000 no VSERIIT 00(10 14917 2RI 1IIB7 II 3amp2 1I9QB 5011amp 51130 5705 638 272 VGW 0000 CI(l1I 10110 loqua 15 Q7amp 11722 b500 ~~2amp bamp13 804l 277 YCIIMST oono 11022 111953 2a705 24lt)b -03C1a 211gt0 ~63t 51111 1n2 278 GDPFC nooo 177altl 1151 1~o711 f~amp70 amp7115 bIIl a31 b 611(i 711

GOPFC AV~ II-YR GR bullbull FOQ ~flfCTFD PO nNlY (AVE gwawN AT FND nF II VP p~)

------__--------------------------------------------------------------shyUOA GR-AVa 000 0 0000 000(1 0000 0000 7(197 0000 0000 0000 ~7111

EXPFNDITUPE ON GDP CnN~TANT IQampb tolIllION OTNARS --------------------------------------__-----shy

317 TX9UR QbOOO lOIiton 115li7l 111321 ICjQClQ2 177lt)Cl7 l A7559 0271A 3053 ltab6al 5iA GOP 721600 IIUA80~ 1amp7730 ltlA~Cl37 107amp2115 1151H7 22Aamp11I 110Q5Cj lq051127 1517085 BCI NFY -1lno -Q200 -123I1b -15077 -111 121 -naSb middot2307 -10lt10 11 9135 -1325 It CI GNP 7~500 159~OO AiS3I1U Q710 10~207R 1137Q21 1lt=163(17 1000117 13lt)6292 150Q760 31 0 TTADT 16500 5bIOO 1100(13 106280 118u58 61111gt 1101112 ~n 50(1 81725 8623 32n GNV 7amp3000 A9bonn 903117 1I171t3 Q l1C05~amp 121111)21 12Qamp6a9 131153117 IIROO7 15C1b283nil GNS ISbOO 21)gt1100 Ptlt)Ot 277b8tl 2547Q] gtb~calgt 2I1U5QR 3011795 H6U6 5bQ7I1b 312 GNSPIJ 0000 171Ion IHQ70 21t(Ibamp 21I075 25tll 11 255 I IIb n~23 293002 31AQOO

- 31 shy

YTRM = YTRM _ (1 + gtrm)t 1

ITRM = donne

YSEROT = 2884 + 3267 PC

ISEROT 30 YSEROT bull (YSEROT YSEROT _ - 10)t t t 1

ISEROT = (ISEROT + ISEROT _ + ISEROTt _2)30t t t 1

YGOV = 860 + 5098 CURREV _t 1

IGOV donne

GDPFC YAG + YMIN + YPET + YENER + YMAN + YCONST + YTRC + YTampf + YSEROT + YGOV

IF = lAG + IMlN + IPET + IENER + MAN + ICONST + ITRC + ITRM + ISEROT + IDOV

MCAP = -1205 + 6740 Il + 2149 I2 + 3841 I3

MITEXT = - 033 + 783 YTEXT

YMANXT = MAN - YTEXT

MIOTH = 3157 + 1059 YMANXT

MINT = MITEXT + MIOTH

MFOOD -2999 - 3073 YAG + 0866 PC + 4939 RPIFOao

MFUEL = donne

MCON oC bull PC

cL = donne

MSER -623 + 084 GDP

MPISER MPISERt_1 bull (1 + gmps)

M3ER MSER MPISER

MG MCAP + MINT + MFOOD + MFUEL + MCON

MGFOB = MG 921

MPIG = MPIGt 1 bull (1 + g ) - mpg

MG = MGFOB MPIG

M = l-flER + MGFOB

M = MSER + MG

MPI = MM

DSTK = GDP - PC - GC - IF - X + M

- 32 shy

I

log IPD

TXSUB

GDP

lRDTX

CURREV

CUREXP

GC

MS2

DOMCR

GNP

GNY

PC

C

GDS

GNS

GNSPUB

GNSPRI

XOLO

XVOLO

XAG

XPROS

XVPHOS

PRPHOS

XPET

VPET

== IT + DSTK

= -5811 log GDP + 655 log MS2 + 2191

= 88 INDTXIPD

= GDPFC + TXSUB

(YGOV YGOV _ - 10)t t 1

== 3319 + 0144 GDP

2022 + 430 bull M

== (DTXOOR + INDT)IPD

= CUREXPt

_1 bull (1 + gg)

== GC _1 bull (1 + gg)t

= MS2 _ middot (GDPGDP _ + 04)t 1 t 1

== DOMCRt_l (GDPGDP _ -1 bull 15 + 1)t 1

= GDP + NFY

== GNP + TTADJ

= 6810 + 581 GNYt _ + 3851 (GNY - GNY )1 t t-1

= GC + PC

== GDP - C + TTADJ

== GDS + NFY + NCT

== CURREV - CUREXP

GNS - GNSPUB

= XVOLO 329

== donne

= XAGt _ bullmiddot (1 + gxag)1

== XVPROS bull 535

= PRPHOS - (23 + 1l44 YCHEM)

dorme

= XVPET 10

donne

- 33 shy

XMAN = XMAN + 184 d YTEXT + 176 ~ YCHEM + 551 j MANOT + ~ XFOODPt _1

XFOODP = XFOODPt _1 (1086)

XG XOLO + XAG + XPHOS + XPET + XMAN

XTRM = XTRl_1 (1 +gtrm)

XOTSER = XOTSER _ bull (1 + g )t 1 xs

XSER = XTEU1 + XOTSER

x = XSER + XG

XP IOLO = donn a

XOLO = XOLO XPIOLO

XPIH = donna

XPHOS XPHOS XPIPH

XPlPET = donne

XPET = XPET XPIPET

XPIOTH = donne

XMAN XMAN XPIOTH

XPlAG donne

XAG XAG XP lAG

XG = XOL0 + XAG + XPHOS + XPET + XMAN

XPISER = XPISER (1 + gmps)t _1

XSER-l(- XSER bull XP LSER

XPI = (XG + XSER)X

TTADJ = (XG-MPI) - XG

XADJ X + TTADJ

XGADJ = XG + TTADJ

EXCHR donne

EXPORT = (XG + XSER) EXCHR

IMPORT = Mgt EXCHR

RESBAL EXPORT - TI1PORT

- 34 shy

INTPOB bull calcul~ par Ie programme

NETDII = 08 KSTK + 10 XPETt

NETDFI = donn~

KSTKt = 91 KSTK + NETDFl _t _1 t 1

INTOTH donne

NETINT = INTPUB + INTOTH

NETOFY = donne

donneWRKRMT =

NETFSY = NETINT + NETOFY + WRKRMT + NETDII

donneNETTRN =

CAPGGL = donne

CURBAL = RESBAL + NETFSY + NETTRN

donnemiddotDBTPUB =

DBTOLT = donne

AMTPUB = calcule

AMTOLT = calcul~

NETPUB = DBTPUB - AMTPUP

NETOLT = DBTOLT - AMTOLT

CHGRES = - (CURBAL + NETDFI + CAPGGL + DBTPUB + DBTOLT)

RL = RLt _ - CHGRES1

RLM = RLM

IF RLM ~ 25

DBTPUB = DBTPUB + (25 M - RL)

- 35 -

Emploi

EAG 25 ~ YAG + EAGt _l

EMIN donn~

YENPET YPET + YENER

EENPET 09 L1 YENPET + EENPETt _l

EFFODP = l) Ll YFOODP + EFOODPt_l

ETEXT 154 ~ YTEXT + ETEXTt _1

ECHEM = 11 J YCHEM + ECHEMt _1

EMANOT 45 LJ YMANOT + EMANOTt_l

EMAN EFOODP + ETEXT + ECHEM + EMANOT

ECONST 64 Ll YCONST + ECONSTt _1

ETRC 10 L1 YTRC + ETRCt_l

ETRM =65 L1 YTIU1 + ETRMt-l

ESEROT 19 L1 YSEROT + ESEROTt _1

EGOV 84 L1 YGOV + EGOVt-l

E~T EARTt_l bull 102

ETOT EAG + EMIN + EENPET + EMAN + ECONST + ETRC + ETRl1 + ESEROT + EGOV + EART

Productivite isme

pour Ie l secteur

p = YE1 1 1

DIAGRAMME DES FLUX DU MODELE DE CROISSANLE

DONNEES ENTREES

LEXQUE

y 1 Y 2 Valeur agoutee par secteur

1 2 I nvestissement par secteur E - Emploi

G DP Produit I nterieur brut I CO R Coefficient marginal de capital

1 F - I nvestissement fixe total M - Importations

x shyRG shyG R GC shyPC

C ASTK

Exportations Deficit en Ressources Recettes de lEtat Consommation publique Consommation privee Consommation totale Variation des stocks

World Bank-8122IR

-----------------------------------------------

- 37 -

TUIISIA(RIJIl ) lnw GRniNTH

IQ71 ten 2 IQ73 IQ7a IQ75 IQ76 IQ77 lQ78 IQQ lQ8n

SEC~~PAl RRFAK~OW~ OF valUE ADnEn fCONqTANT I Q~II lll IIIN (toUR) -_------------------_-------------------------------------shy

211- VAGNrll 1002nn 12110 0 P2311 127(103 n~2Q2 137tfl3 la23QQ la7383 1lt2541 157B8n ~a7 VAGOl 1gt800 H son 12~QR tAlgtbQ In275 tllQ IQ5nQ Ill 5IH 21304 222B 2aA VAG 11b000 151I00 illl70Q aA7 HlA567 151o5 -IQ07 11I77(Q t738a5 180111~

25~ VFODDP aQOO lll200 2b8BI 31711Q 32blgtb lllQb7 ~6b76 3R56b an~4b In04n 5Q YTFXT 11200 t3Qon 1~lCjC IQqC 2112l 0 2QCjas l53CO a I bull bOC 48l55 )75lt 2b VC IltIE 101 bbiIO 7lOn 9IIIIQ 11A13 gt021 17 517 IAA5A IQ1I42 2t0~9 2i6ao 2~3 vMAlIInT IfIQ(lO 2~7(n b(IIFI tQ orll ~2803 2aQ 1I~lIb IIIICI 55 an h3411o 2~5 VtolAlII 100 7QIgton 7 11 703 Q~11fi 0117211 lIC1HII 1332lo IIA1I07 155113 IAII921 50 VIo1IN 11bOO 1111(1) 12110 13lt3C1 nQlb 15HR 17a20 IA 11 t8813 20S 252 VPET 2gt500 2CjIon 25000 25110 78QII 211 bCl7 ~15(10 nol~ 311a 1l6 3511811 2511 VENER IlOO 111500 16lt35 IQAOCI 728Q 2b4011 297115 nan 376 a23ab 266 VTRC qqOO iQII00 amp2700 721151 7lt11112 IIIIQ07 Qn701 Qfgt1I6C1 l nl6 Qb 111807 2ampB HRM bOO 3031)0 bAOO 51C1 27711 30B2 3351 36A811 110572 aa62lt1 7n VSERClT IAS700 213400 19II()O 2411~O7 b50ib nR30~ 2Q4CiP ~nRn 326050 ~algt1I7t 272 YGOV 911700 100200 tl01I00 12IIA 14050 5aq~Q tblla711 17537~ IA70AO 20212lt ~77 VCIINST 1)991)0 55a1)0 b5ClOO A2180 AUltl2 85QOn II~ 2M IICIIIOI QII652 1015511 27 GDgtFC ~HbOO 7113700 72Cj7 Anllb Qln213 Q71lAn Inllt75 11()A237 lIPlH 1210437

5fCTIIlIAl BIEAIlt OOIlli elF VALliE AIHlfrl GlnIllTH lATES

ab YAG~Ol noon 2011511 1000 IInoo a n no qoon Json 5500 3500 3500 2117 VAGOl Ot)on 9C13b7 -nObll2 snt79 -121121 11170b a50n 1IlOO 1I5nO 115011 ae VAG 0000 11552 -It711 I1I7 t 8117 51 B ~bI9 62n 3b22 3623

~56 YFtlOOP 0000 Hlll9 -21aOI IA183 2A1a 7oal a1I89 5 I 52 53C15 588Q 25Q YTEXT oono 2~t07 17~~2 11110 236sa gt1lt11- lQ6I1R t7 b911 tb22a 15303 2ampt VC~EM 0000 tAIA 21131 2502~ 27212 IbCj61i 7bB 52111 6llIb 745 2amp5 YIANOT 0000 2597 97A2 IIIIbll n1l1 nb7lt 1356 t ll 21a tll1I2a 11111117 265 YMAN nooo 2Q221 -1127 t7122 13bla 13Q3 116bO II5Q2 tl5qb 11 706 250 YMIN 0000 17211 2bA 9321 52~J 1gt000 11111 lInOO 58IIb Q25Q 252 VPET 0000 Q7A7 3101 oa5lt1 110QO 287E1 lt1767 6b81) b25 28C19 254 VENER 0000 Qllall 14051 lQ1I011 15393 tlil0 1280a 382 12113Q 1212 Ob6 VTQC 0000 211j1lC aAIIltI 15551 ltI2Ql 7230 b811 6 11 00 701lA 7tl22 bll VTII01 0000 15bllltl -11551 -6000 toOOO 10 bull 0 0(1 10ono InOOO toOOO 10000 no VSERIIT 00(10 14917 2RI 1IIB7 II 3amp2 1I9QB 5011amp 51130 5705 638 272 VGW 0000 CI(l1I 10110 loqua 15 Q7amp 11722 b500 ~~2amp bamp13 804l 277 YCIIMST oono 11022 111953 2a705 24lt)b -03C1a 211gt0 ~63t 51111 1n2 278 GDPFC nooo 177altl 1151 1~o711 f~amp70 amp7115 bIIl a31 b 611(i 711

GOPFC AV~ II-YR GR bullbull FOQ ~flfCTFD PO nNlY (AVE gwawN AT FND nF II VP p~)

------__--------------------------------------------------------------shyUOA GR-AVa 000 0 0000 000(1 0000 0000 7(197 0000 0000 0000 ~7111

EXPFNDITUPE ON GDP CnN~TANT IQampb tolIllION OTNARS --------------------------------------__-----shy

317 TX9UR QbOOO lOIiton 115li7l 111321 ICjQClQ2 177lt)Cl7 l A7559 0271A 3053 ltab6al 5iA GOP 721600 IIUA80~ 1amp7730 ltlA~Cl37 107amp2115 1151H7 22Aamp11I 110Q5Cj lq051127 1517085 BCI NFY -1lno -Q200 -123I1b -15077 -111 121 -naSb middot2307 -10lt10 11 9135 -1325 It CI GNP 7~500 159~OO AiS3I1U Q710 10~207R 1137Q21 1lt=163(17 1000117 13lt)6292 150Q760 31 0 TTADT 16500 5bIOO 1100(13 106280 118u58 61111gt 1101112 ~n 50(1 81725 8623 32n GNV 7amp3000 A9bonn 903117 1I171t3 Q l1C05~amp 121111)21 12Qamp6a9 131153117 IIROO7 15C1b283nil GNS ISbOO 21)gt1100 Ptlt)Ot 277b8tl 2547Q] gtb~calgt 2I1U5QR 3011795 H6U6 5bQ7I1b 312 GNSPIJ 0000 171Ion IHQ70 21t(Ibamp 21I075 25tll 11 255 I IIb n~23 293002 31AQOO

- 32 shy

I

log IPD

TXSUB

GDP

lRDTX

CURREV

CUREXP

GC

MS2

DOMCR

GNP

GNY

PC

C

GDS

GNS

GNSPUB

GNSPRI

XOLO

XVOLO

XAG

XPROS

XVPHOS

PRPHOS

XPET

VPET

== IT + DSTK

= -5811 log GDP + 655 log MS2 + 2191

= 88 INDTXIPD

= GDPFC + TXSUB

(YGOV YGOV _ - 10)t t 1

== 3319 + 0144 GDP

2022 + 430 bull M

== (DTXOOR + INDT)IPD

= CUREXPt

_1 bull (1 + gg)

== GC _1 bull (1 + gg)t

= MS2 _ middot (GDPGDP _ + 04)t 1 t 1

== DOMCRt_l (GDPGDP _ -1 bull 15 + 1)t 1

= GDP + NFY

== GNP + TTADJ

= 6810 + 581 GNYt _ + 3851 (GNY - GNY )1 t t-1

= GC + PC

== GDP - C + TTADJ

== GDS + NFY + NCT

== CURREV - CUREXP

GNS - GNSPUB

= XVOLO 329

== donne

= XAGt _ bullmiddot (1 + gxag)1

== XVPROS bull 535

= PRPHOS - (23 + 1l44 YCHEM)

dorme

= XVPET 10

donne

- 33 shy

XMAN = XMAN + 184 d YTEXT + 176 ~ YCHEM + 551 j MANOT + ~ XFOODPt _1

XFOODP = XFOODPt _1 (1086)

XG XOLO + XAG + XPHOS + XPET + XMAN

XTRM = XTRl_1 (1 +gtrm)

XOTSER = XOTSER _ bull (1 + g )t 1 xs

XSER = XTEU1 + XOTSER

x = XSER + XG

XP IOLO = donn a

XOLO = XOLO XPIOLO

XPIH = donna

XPHOS XPHOS XPIPH

XPlPET = donne

XPET = XPET XPIPET

XPIOTH = donne

XMAN XMAN XPIOTH

XPlAG donne

XAG XAG XP lAG

XG = XOL0 + XAG + XPHOS + XPET + XMAN

XPISER = XPISER (1 + gmps)t _1

XSER-l(- XSER bull XP LSER

XPI = (XG + XSER)X

TTADJ = (XG-MPI) - XG

XADJ X + TTADJ

XGADJ = XG + TTADJ

EXCHR donne

EXPORT = (XG + XSER) EXCHR

IMPORT = Mgt EXCHR

RESBAL EXPORT - TI1PORT

- 34 shy

INTPOB bull calcul~ par Ie programme

NETDII = 08 KSTK + 10 XPETt

NETDFI = donn~

KSTKt = 91 KSTK + NETDFl _t _1 t 1

INTOTH donne

NETINT = INTPUB + INTOTH

NETOFY = donne

donneWRKRMT =

NETFSY = NETINT + NETOFY + WRKRMT + NETDII

donneNETTRN =

CAPGGL = donne

CURBAL = RESBAL + NETFSY + NETTRN

donnemiddotDBTPUB =

DBTOLT = donne

AMTPUB = calcule

AMTOLT = calcul~

NETPUB = DBTPUB - AMTPUP

NETOLT = DBTOLT - AMTOLT

CHGRES = - (CURBAL + NETDFI + CAPGGL + DBTPUB + DBTOLT)

RL = RLt _ - CHGRES1

RLM = RLM

IF RLM ~ 25

DBTPUB = DBTPUB + (25 M - RL)

- 35 -

Emploi

EAG 25 ~ YAG + EAGt _l

EMIN donn~

YENPET YPET + YENER

EENPET 09 L1 YENPET + EENPETt _l

EFFODP = l) Ll YFOODP + EFOODPt_l

ETEXT 154 ~ YTEXT + ETEXTt _1

ECHEM = 11 J YCHEM + ECHEMt _1

EMANOT 45 LJ YMANOT + EMANOTt_l

EMAN EFOODP + ETEXT + ECHEM + EMANOT

ECONST 64 Ll YCONST + ECONSTt _1

ETRC 10 L1 YTRC + ETRCt_l

ETRM =65 L1 YTIU1 + ETRMt-l

ESEROT 19 L1 YSEROT + ESEROTt _1

EGOV 84 L1 YGOV + EGOVt-l

E~T EARTt_l bull 102

ETOT EAG + EMIN + EENPET + EMAN + ECONST + ETRC + ETRl1 + ESEROT + EGOV + EART

Productivite isme

pour Ie l secteur

p = YE1 1 1

DIAGRAMME DES FLUX DU MODELE DE CROISSANLE

DONNEES ENTREES

LEXQUE

y 1 Y 2 Valeur agoutee par secteur

1 2 I nvestissement par secteur E - Emploi

G DP Produit I nterieur brut I CO R Coefficient marginal de capital

1 F - I nvestissement fixe total M - Importations

x shyRG shyG R GC shyPC

C ASTK

Exportations Deficit en Ressources Recettes de lEtat Consommation publique Consommation privee Consommation totale Variation des stocks

World Bank-8122IR

-----------------------------------------------

- 37 -

TUIISIA(RIJIl ) lnw GRniNTH

IQ71 ten 2 IQ73 IQ7a IQ75 IQ76 IQ77 lQ78 IQQ lQ8n

SEC~~PAl RRFAK~OW~ OF valUE ADnEn fCONqTANT I Q~II lll IIIN (toUR) -_------------------_-------------------------------------shy

211- VAGNrll 1002nn 12110 0 P2311 127(103 n~2Q2 137tfl3 la23QQ la7383 1lt2541 157B8n ~a7 VAGOl 1gt800 H son 12~QR tAlgtbQ In275 tllQ IQ5nQ Ill 5IH 21304 222B 2aA VAG 11b000 151I00 illl70Q aA7 HlA567 151o5 -IQ07 11I77(Q t738a5 180111~

25~ VFODDP aQOO lll200 2b8BI 31711Q 32blgtb lllQb7 ~6b76 3R56b an~4b In04n 5Q YTFXT 11200 t3Qon 1~lCjC IQqC 2112l 0 2QCjas l53CO a I bull bOC 48l55 )75lt 2b VC IltIE 101 bbiIO 7lOn 9IIIIQ 11A13 gt021 17 517 IAA5A IQ1I42 2t0~9 2i6ao 2~3 vMAlIInT IfIQ(lO 2~7(n b(IIFI tQ orll ~2803 2aQ 1I~lIb IIIICI 55 an h3411o 2~5 VtolAlII 100 7QIgton 7 11 703 Q~11fi 0117211 lIC1HII 1332lo IIA1I07 155113 IAII921 50 VIo1IN 11bOO 1111(1) 12110 13lt3C1 nQlb 15HR 17a20 IA 11 t8813 20S 252 VPET 2gt500 2CjIon 25000 25110 78QII 211 bCl7 ~15(10 nol~ 311a 1l6 3511811 2511 VENER IlOO 111500 16lt35 IQAOCI 728Q 2b4011 297115 nan 376 a23ab 266 VTRC qqOO iQII00 amp2700 721151 7lt11112 IIIIQ07 Qn701 Qfgt1I6C1 l nl6 Qb 111807 2ampB HRM bOO 3031)0 bAOO 51C1 27711 30B2 3351 36A811 110572 aa62lt1 7n VSERClT IAS700 213400 19II()O 2411~O7 b50ib nR30~ 2Q4CiP ~nRn 326050 ~algt1I7t 272 YGOV 911700 100200 tl01I00 12IIA 14050 5aq~Q tblla711 17537~ IA70AO 20212lt ~77 VCIINST 1)991)0 55a1)0 b5ClOO A2180 AUltl2 85QOn II~ 2M IICIIIOI QII652 1015511 27 GDgtFC ~HbOO 7113700 72Cj7 Anllb Qln213 Q71lAn Inllt75 11()A237 lIPlH 1210437

5fCTIIlIAl BIEAIlt OOIlli elF VALliE AIHlfrl GlnIllTH lATES

ab YAG~Ol noon 2011511 1000 IInoo a n no qoon Json 5500 3500 3500 2117 VAGOl Ot)on 9C13b7 -nObll2 snt79 -121121 11170b a50n 1IlOO 1I5nO 115011 ae VAG 0000 11552 -It711 I1I7 t 8117 51 B ~bI9 62n 3b22 3623

~56 YFtlOOP 0000 Hlll9 -21aOI IA183 2A1a 7oal a1I89 5 I 52 53C15 588Q 25Q YTEXT oono 2~t07 17~~2 11110 236sa gt1lt11- lQ6I1R t7 b911 tb22a 15303 2ampt VC~EM 0000 tAIA 21131 2502~ 27212 IbCj61i 7bB 52111 6llIb 745 2amp5 YIANOT 0000 2597 97A2 IIIIbll n1l1 nb7lt 1356 t ll 21a tll1I2a 11111117 265 YMAN nooo 2Q221 -1127 t7122 13bla 13Q3 116bO II5Q2 tl5qb 11 706 250 YMIN 0000 17211 2bA 9321 52~J 1gt000 11111 lInOO 58IIb Q25Q 252 VPET 0000 Q7A7 3101 oa5lt1 110QO 287E1 lt1767 6b81) b25 28C19 254 VENER 0000 Qllall 14051 lQ1I011 15393 tlil0 1280a 382 12113Q 1212 Ob6 VTQC 0000 211j1lC aAIIltI 15551 ltI2Ql 7230 b811 6 11 00 701lA 7tl22 bll VTII01 0000 15bllltl -11551 -6000 toOOO 10 bull 0 0(1 10ono InOOO toOOO 10000 no VSERIIT 00(10 14917 2RI 1IIB7 II 3amp2 1I9QB 5011amp 51130 5705 638 272 VGW 0000 CI(l1I 10110 loqua 15 Q7amp 11722 b500 ~~2amp bamp13 804l 277 YCIIMST oono 11022 111953 2a705 24lt)b -03C1a 211gt0 ~63t 51111 1n2 278 GDPFC nooo 177altl 1151 1~o711 f~amp70 amp7115 bIIl a31 b 611(i 711

GOPFC AV~ II-YR GR bullbull FOQ ~flfCTFD PO nNlY (AVE gwawN AT FND nF II VP p~)

------__--------------------------------------------------------------shyUOA GR-AVa 000 0 0000 000(1 0000 0000 7(197 0000 0000 0000 ~7111

EXPFNDITUPE ON GDP CnN~TANT IQampb tolIllION OTNARS --------------------------------------__-----shy

317 TX9UR QbOOO lOIiton 115li7l 111321 ICjQClQ2 177lt)Cl7 l A7559 0271A 3053 ltab6al 5iA GOP 721600 IIUA80~ 1amp7730 ltlA~Cl37 107amp2115 1151H7 22Aamp11I 110Q5Cj lq051127 1517085 BCI NFY -1lno -Q200 -123I1b -15077 -111 121 -naSb middot2307 -10lt10 11 9135 -1325 It CI GNP 7~500 159~OO AiS3I1U Q710 10~207R 1137Q21 1lt=163(17 1000117 13lt)6292 150Q760 31 0 TTADT 16500 5bIOO 1100(13 106280 118u58 61111gt 1101112 ~n 50(1 81725 8623 32n GNV 7amp3000 A9bonn 903117 1I171t3 Q l1C05~amp 121111)21 12Qamp6a9 131153117 IIROO7 15C1b283nil GNS ISbOO 21)gt1100 Ptlt)Ot 277b8tl 2547Q] gtb~calgt 2I1U5QR 3011795 H6U6 5bQ7I1b 312 GNSPIJ 0000 171Ion IHQ70 21t(Ibamp 21I075 25tll 11 255 I IIb n~23 293002 31AQOO

- 33 shy

XMAN = XMAN + 184 d YTEXT + 176 ~ YCHEM + 551 j MANOT + ~ XFOODPt _1

XFOODP = XFOODPt _1 (1086)

XG XOLO + XAG + XPHOS + XPET + XMAN

XTRM = XTRl_1 (1 +gtrm)

XOTSER = XOTSER _ bull (1 + g )t 1 xs

XSER = XTEU1 + XOTSER

x = XSER + XG

XP IOLO = donn a

XOLO = XOLO XPIOLO

XPIH = donna

XPHOS XPHOS XPIPH

XPlPET = donne

XPET = XPET XPIPET

XPIOTH = donne

XMAN XMAN XPIOTH

XPlAG donne

XAG XAG XP lAG

XG = XOL0 + XAG + XPHOS + XPET + XMAN

XPISER = XPISER (1 + gmps)t _1

XSER-l(- XSER bull XP LSER

XPI = (XG + XSER)X

TTADJ = (XG-MPI) - XG

XADJ X + TTADJ

XGADJ = XG + TTADJ

EXCHR donne

EXPORT = (XG + XSER) EXCHR

IMPORT = Mgt EXCHR

RESBAL EXPORT - TI1PORT

- 34 shy

INTPOB bull calcul~ par Ie programme

NETDII = 08 KSTK + 10 XPETt

NETDFI = donn~

KSTKt = 91 KSTK + NETDFl _t _1 t 1

INTOTH donne

NETINT = INTPUB + INTOTH

NETOFY = donne

donneWRKRMT =

NETFSY = NETINT + NETOFY + WRKRMT + NETDII

donneNETTRN =

CAPGGL = donne

CURBAL = RESBAL + NETFSY + NETTRN

donnemiddotDBTPUB =

DBTOLT = donne

AMTPUB = calcule

AMTOLT = calcul~

NETPUB = DBTPUB - AMTPUP

NETOLT = DBTOLT - AMTOLT

CHGRES = - (CURBAL + NETDFI + CAPGGL + DBTPUB + DBTOLT)

RL = RLt _ - CHGRES1

RLM = RLM

IF RLM ~ 25

DBTPUB = DBTPUB + (25 M - RL)

- 35 -

Emploi

EAG 25 ~ YAG + EAGt _l

EMIN donn~

YENPET YPET + YENER

EENPET 09 L1 YENPET + EENPETt _l

EFFODP = l) Ll YFOODP + EFOODPt_l

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EMANOT 45 LJ YMANOT + EMANOTt_l

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ECONST 64 Ll YCONST + ECONSTt _1

ETRC 10 L1 YTRC + ETRCt_l

ETRM =65 L1 YTIU1 + ETRMt-l

ESEROT 19 L1 YSEROT + ESEROTt _1

EGOV 84 L1 YGOV + EGOVt-l

E~T EARTt_l bull 102

ETOT EAG + EMIN + EENPET + EMAN + ECONST + ETRC + ETRl1 + ESEROT + EGOV + EART

Productivite isme

pour Ie l secteur

p = YE1 1 1

DIAGRAMME DES FLUX DU MODELE DE CROISSANLE

DONNEES ENTREES

LEXQUE

y 1 Y 2 Valeur agoutee par secteur

1 2 I nvestissement par secteur E - Emploi

G DP Produit I nterieur brut I CO R Coefficient marginal de capital

1 F - I nvestissement fixe total M - Importations

x shyRG shyG R GC shyPC

C ASTK

Exportations Deficit en Ressources Recettes de lEtat Consommation publique Consommation privee Consommation totale Variation des stocks

World Bank-8122IR

-----------------------------------------------

- 37 -

TUIISIA(RIJIl ) lnw GRniNTH

IQ71 ten 2 IQ73 IQ7a IQ75 IQ76 IQ77 lQ78 IQQ lQ8n

SEC~~PAl RRFAK~OW~ OF valUE ADnEn fCONqTANT I Q~II lll IIIN (toUR) -_------------------_-------------------------------------shy

211- VAGNrll 1002nn 12110 0 P2311 127(103 n~2Q2 137tfl3 la23QQ la7383 1lt2541 157B8n ~a7 VAGOl 1gt800 H son 12~QR tAlgtbQ In275 tllQ IQ5nQ Ill 5IH 21304 222B 2aA VAG 11b000 151I00 illl70Q aA7 HlA567 151o5 -IQ07 11I77(Q t738a5 180111~

25~ VFODDP aQOO lll200 2b8BI 31711Q 32blgtb lllQb7 ~6b76 3R56b an~4b In04n 5Q YTFXT 11200 t3Qon 1~lCjC IQqC 2112l 0 2QCjas l53CO a I bull bOC 48l55 )75lt 2b VC IltIE 101 bbiIO 7lOn 9IIIIQ 11A13 gt021 17 517 IAA5A IQ1I42 2t0~9 2i6ao 2~3 vMAlIInT IfIQ(lO 2~7(n b(IIFI tQ orll ~2803 2aQ 1I~lIb IIIICI 55 an h3411o 2~5 VtolAlII 100 7QIgton 7 11 703 Q~11fi 0117211 lIC1HII 1332lo IIA1I07 155113 IAII921 50 VIo1IN 11bOO 1111(1) 12110 13lt3C1 nQlb 15HR 17a20 IA 11 t8813 20S 252 VPET 2gt500 2CjIon 25000 25110 78QII 211 bCl7 ~15(10 nol~ 311a 1l6 3511811 2511 VENER IlOO 111500 16lt35 IQAOCI 728Q 2b4011 297115 nan 376 a23ab 266 VTRC qqOO iQII00 amp2700 721151 7lt11112 IIIIQ07 Qn701 Qfgt1I6C1 l nl6 Qb 111807 2ampB HRM bOO 3031)0 bAOO 51C1 27711 30B2 3351 36A811 110572 aa62lt1 7n VSERClT IAS700 213400 19II()O 2411~O7 b50ib nR30~ 2Q4CiP ~nRn 326050 ~algt1I7t 272 YGOV 911700 100200 tl01I00 12IIA 14050 5aq~Q tblla711 17537~ IA70AO 20212lt ~77 VCIINST 1)991)0 55a1)0 b5ClOO A2180 AUltl2 85QOn II~ 2M IICIIIOI QII652 1015511 27 GDgtFC ~HbOO 7113700 72Cj7 Anllb Qln213 Q71lAn Inllt75 11()A237 lIPlH 1210437

5fCTIIlIAl BIEAIlt OOIlli elF VALliE AIHlfrl GlnIllTH lATES

ab YAG~Ol noon 2011511 1000 IInoo a n no qoon Json 5500 3500 3500 2117 VAGOl Ot)on 9C13b7 -nObll2 snt79 -121121 11170b a50n 1IlOO 1I5nO 115011 ae VAG 0000 11552 -It711 I1I7 t 8117 51 B ~bI9 62n 3b22 3623

~56 YFtlOOP 0000 Hlll9 -21aOI IA183 2A1a 7oal a1I89 5 I 52 53C15 588Q 25Q YTEXT oono 2~t07 17~~2 11110 236sa gt1lt11- lQ6I1R t7 b911 tb22a 15303 2ampt VC~EM 0000 tAIA 21131 2502~ 27212 IbCj61i 7bB 52111 6llIb 745 2amp5 YIANOT 0000 2597 97A2 IIIIbll n1l1 nb7lt 1356 t ll 21a tll1I2a 11111117 265 YMAN nooo 2Q221 -1127 t7122 13bla 13Q3 116bO II5Q2 tl5qb 11 706 250 YMIN 0000 17211 2bA 9321 52~J 1gt000 11111 lInOO 58IIb Q25Q 252 VPET 0000 Q7A7 3101 oa5lt1 110QO 287E1 lt1767 6b81) b25 28C19 254 VENER 0000 Qllall 14051 lQ1I011 15393 tlil0 1280a 382 12113Q 1212 Ob6 VTQC 0000 211j1lC aAIIltI 15551 ltI2Ql 7230 b811 6 11 00 701lA 7tl22 bll VTII01 0000 15bllltl -11551 -6000 toOOO 10 bull 0 0(1 10ono InOOO toOOO 10000 no VSERIIT 00(10 14917 2RI 1IIB7 II 3amp2 1I9QB 5011amp 51130 5705 638 272 VGW 0000 CI(l1I 10110 loqua 15 Q7amp 11722 b500 ~~2amp bamp13 804l 277 YCIIMST oono 11022 111953 2a705 24lt)b -03C1a 211gt0 ~63t 51111 1n2 278 GDPFC nooo 177altl 1151 1~o711 f~amp70 amp7115 bIIl a31 b 611(i 711

GOPFC AV~ II-YR GR bullbull FOQ ~flfCTFD PO nNlY (AVE gwawN AT FND nF II VP p~)

------__--------------------------------------------------------------shyUOA GR-AVa 000 0 0000 000(1 0000 0000 7(197 0000 0000 0000 ~7111

EXPFNDITUPE ON GDP CnN~TANT IQampb tolIllION OTNARS --------------------------------------__-----shy

317 TX9UR QbOOO lOIiton 115li7l 111321 ICjQClQ2 177lt)Cl7 l A7559 0271A 3053 ltab6al 5iA GOP 721600 IIUA80~ 1amp7730 ltlA~Cl37 107amp2115 1151H7 22Aamp11I 110Q5Cj lq051127 1517085 BCI NFY -1lno -Q200 -123I1b -15077 -111 121 -naSb middot2307 -10lt10 11 9135 -1325 It CI GNP 7~500 159~OO AiS3I1U Q710 10~207R 1137Q21 1lt=163(17 1000117 13lt)6292 150Q760 31 0 TTADT 16500 5bIOO 1100(13 106280 118u58 61111gt 1101112 ~n 50(1 81725 8623 32n GNV 7amp3000 A9bonn 903117 1I171t3 Q l1C05~amp 121111)21 12Qamp6a9 131153117 IIROO7 15C1b283nil GNS ISbOO 21)gt1100 Ptlt)Ot 277b8tl 2547Q] gtb~calgt 2I1U5QR 3011795 H6U6 5bQ7I1b 312 GNSPIJ 0000 171Ion IHQ70 21t(Ibamp 21I075 25tll 11 255 I IIb n~23 293002 31AQOO

- 34 shy

INTPOB bull calcul~ par Ie programme

NETDII = 08 KSTK + 10 XPETt

NETDFI = donn~

KSTKt = 91 KSTK + NETDFl _t _1 t 1

INTOTH donne

NETINT = INTPUB + INTOTH

NETOFY = donne

donneWRKRMT =

NETFSY = NETINT + NETOFY + WRKRMT + NETDII

donneNETTRN =

CAPGGL = donne

CURBAL = RESBAL + NETFSY + NETTRN

donnemiddotDBTPUB =

DBTOLT = donne

AMTPUB = calcule

AMTOLT = calcul~

NETPUB = DBTPUB - AMTPUP

NETOLT = DBTOLT - AMTOLT

CHGRES = - (CURBAL + NETDFI + CAPGGL + DBTPUB + DBTOLT)

RL = RLt _ - CHGRES1

RLM = RLM

IF RLM ~ 25

DBTPUB = DBTPUB + (25 M - RL)

- 35 -

Emploi

EAG 25 ~ YAG + EAGt _l

EMIN donn~

YENPET YPET + YENER

EENPET 09 L1 YENPET + EENPETt _l

EFFODP = l) Ll YFOODP + EFOODPt_l

ETEXT 154 ~ YTEXT + ETEXTt _1

ECHEM = 11 J YCHEM + ECHEMt _1

EMANOT 45 LJ YMANOT + EMANOTt_l

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ECONST 64 Ll YCONST + ECONSTt _1

ETRC 10 L1 YTRC + ETRCt_l

ETRM =65 L1 YTIU1 + ETRMt-l

ESEROT 19 L1 YSEROT + ESEROTt _1

EGOV 84 L1 YGOV + EGOVt-l

E~T EARTt_l bull 102

ETOT EAG + EMIN + EENPET + EMAN + ECONST + ETRC + ETRl1 + ESEROT + EGOV + EART

Productivite isme

pour Ie l secteur

p = YE1 1 1

DIAGRAMME DES FLUX DU MODELE DE CROISSANLE

DONNEES ENTREES

LEXQUE

y 1 Y 2 Valeur agoutee par secteur

1 2 I nvestissement par secteur E - Emploi

G DP Produit I nterieur brut I CO R Coefficient marginal de capital

1 F - I nvestissement fixe total M - Importations

x shyRG shyG R GC shyPC

C ASTK

Exportations Deficit en Ressources Recettes de lEtat Consommation publique Consommation privee Consommation totale Variation des stocks

World Bank-8122IR

-----------------------------------------------

- 37 -

TUIISIA(RIJIl ) lnw GRniNTH

IQ71 ten 2 IQ73 IQ7a IQ75 IQ76 IQ77 lQ78 IQQ lQ8n

SEC~~PAl RRFAK~OW~ OF valUE ADnEn fCONqTANT I Q~II lll IIIN (toUR) -_------------------_-------------------------------------shy

211- VAGNrll 1002nn 12110 0 P2311 127(103 n~2Q2 137tfl3 la23QQ la7383 1lt2541 157B8n ~a7 VAGOl 1gt800 H son 12~QR tAlgtbQ In275 tllQ IQ5nQ Ill 5IH 21304 222B 2aA VAG 11b000 151I00 illl70Q aA7 HlA567 151o5 -IQ07 11I77(Q t738a5 180111~

25~ VFODDP aQOO lll200 2b8BI 31711Q 32blgtb lllQb7 ~6b76 3R56b an~4b In04n 5Q YTFXT 11200 t3Qon 1~lCjC IQqC 2112l 0 2QCjas l53CO a I bull bOC 48l55 )75lt 2b VC IltIE 101 bbiIO 7lOn 9IIIIQ 11A13 gt021 17 517 IAA5A IQ1I42 2t0~9 2i6ao 2~3 vMAlIInT IfIQ(lO 2~7(n b(IIFI tQ orll ~2803 2aQ 1I~lIb IIIICI 55 an h3411o 2~5 VtolAlII 100 7QIgton 7 11 703 Q~11fi 0117211 lIC1HII 1332lo IIA1I07 155113 IAII921 50 VIo1IN 11bOO 1111(1) 12110 13lt3C1 nQlb 15HR 17a20 IA 11 t8813 20S 252 VPET 2gt500 2CjIon 25000 25110 78QII 211 bCl7 ~15(10 nol~ 311a 1l6 3511811 2511 VENER IlOO 111500 16lt35 IQAOCI 728Q 2b4011 297115 nan 376 a23ab 266 VTRC qqOO iQII00 amp2700 721151 7lt11112 IIIIQ07 Qn701 Qfgt1I6C1 l nl6 Qb 111807 2ampB HRM bOO 3031)0 bAOO 51C1 27711 30B2 3351 36A811 110572 aa62lt1 7n VSERClT IAS700 213400 19II()O 2411~O7 b50ib nR30~ 2Q4CiP ~nRn 326050 ~algt1I7t 272 YGOV 911700 100200 tl01I00 12IIA 14050 5aq~Q tblla711 17537~ IA70AO 20212lt ~77 VCIINST 1)991)0 55a1)0 b5ClOO A2180 AUltl2 85QOn II~ 2M IICIIIOI QII652 1015511 27 GDgtFC ~HbOO 7113700 72Cj7 Anllb Qln213 Q71lAn Inllt75 11()A237 lIPlH 1210437

5fCTIIlIAl BIEAIlt OOIlli elF VALliE AIHlfrl GlnIllTH lATES

ab YAG~Ol noon 2011511 1000 IInoo a n no qoon Json 5500 3500 3500 2117 VAGOl Ot)on 9C13b7 -nObll2 snt79 -121121 11170b a50n 1IlOO 1I5nO 115011 ae VAG 0000 11552 -It711 I1I7 t 8117 51 B ~bI9 62n 3b22 3623

~56 YFtlOOP 0000 Hlll9 -21aOI IA183 2A1a 7oal a1I89 5 I 52 53C15 588Q 25Q YTEXT oono 2~t07 17~~2 11110 236sa gt1lt11- lQ6I1R t7 b911 tb22a 15303 2ampt VC~EM 0000 tAIA 21131 2502~ 27212 IbCj61i 7bB 52111 6llIb 745 2amp5 YIANOT 0000 2597 97A2 IIIIbll n1l1 nb7lt 1356 t ll 21a tll1I2a 11111117 265 YMAN nooo 2Q221 -1127 t7122 13bla 13Q3 116bO II5Q2 tl5qb 11 706 250 YMIN 0000 17211 2bA 9321 52~J 1gt000 11111 lInOO 58IIb Q25Q 252 VPET 0000 Q7A7 3101 oa5lt1 110QO 287E1 lt1767 6b81) b25 28C19 254 VENER 0000 Qllall 14051 lQ1I011 15393 tlil0 1280a 382 12113Q 1212 Ob6 VTQC 0000 211j1lC aAIIltI 15551 ltI2Ql 7230 b811 6 11 00 701lA 7tl22 bll VTII01 0000 15bllltl -11551 -6000 toOOO 10 bull 0 0(1 10ono InOOO toOOO 10000 no VSERIIT 00(10 14917 2RI 1IIB7 II 3amp2 1I9QB 5011amp 51130 5705 638 272 VGW 0000 CI(l1I 10110 loqua 15 Q7amp 11722 b500 ~~2amp bamp13 804l 277 YCIIMST oono 11022 111953 2a705 24lt)b -03C1a 211gt0 ~63t 51111 1n2 278 GDPFC nooo 177altl 1151 1~o711 f~amp70 amp7115 bIIl a31 b 611(i 711

GOPFC AV~ II-YR GR bullbull FOQ ~flfCTFD PO nNlY (AVE gwawN AT FND nF II VP p~)

------__--------------------------------------------------------------shyUOA GR-AVa 000 0 0000 000(1 0000 0000 7(197 0000 0000 0000 ~7111

EXPFNDITUPE ON GDP CnN~TANT IQampb tolIllION OTNARS --------------------------------------__-----shy

317 TX9UR QbOOO lOIiton 115li7l 111321 ICjQClQ2 177lt)Cl7 l A7559 0271A 3053 ltab6al 5iA GOP 721600 IIUA80~ 1amp7730 ltlA~Cl37 107amp2115 1151H7 22Aamp11I 110Q5Cj lq051127 1517085 BCI NFY -1lno -Q200 -123I1b -15077 -111 121 -naSb middot2307 -10lt10 11 9135 -1325 It CI GNP 7~500 159~OO AiS3I1U Q710 10~207R 1137Q21 1lt=163(17 1000117 13lt)6292 150Q760 31 0 TTADT 16500 5bIOO 1100(13 106280 118u58 61111gt 1101112 ~n 50(1 81725 8623 32n GNV 7amp3000 A9bonn 903117 1I171t3 Q l1C05~amp 121111)21 12Qamp6a9 131153117 IIROO7 15C1b283nil GNS ISbOO 21)gt1100 Ptlt)Ot 277b8tl 2547Q] gtb~calgt 2I1U5QR 3011795 H6U6 5bQ7I1b 312 GNSPIJ 0000 171Ion IHQ70 21t(Ibamp 21I075 25tll 11 255 I IIb n~23 293002 31AQOO

- 35 -

Emploi

EAG 25 ~ YAG + EAGt _l

EMIN donn~

YENPET YPET + YENER

EENPET 09 L1 YENPET + EENPETt _l

EFFODP = l) Ll YFOODP + EFOODPt_l

ETEXT 154 ~ YTEXT + ETEXTt _1

ECHEM = 11 J YCHEM + ECHEMt _1

EMANOT 45 LJ YMANOT + EMANOTt_l

EMAN EFOODP + ETEXT + ECHEM + EMANOT

ECONST 64 Ll YCONST + ECONSTt _1

ETRC 10 L1 YTRC + ETRCt_l

ETRM =65 L1 YTIU1 + ETRMt-l

ESEROT 19 L1 YSEROT + ESEROTt _1

EGOV 84 L1 YGOV + EGOVt-l

E~T EARTt_l bull 102

ETOT EAG + EMIN + EENPET + EMAN + ECONST + ETRC + ETRl1 + ESEROT + EGOV + EART

Productivite isme

pour Ie l secteur

p = YE1 1 1

DIAGRAMME DES FLUX DU MODELE DE CROISSANLE

DONNEES ENTREES

LEXQUE

y 1 Y 2 Valeur agoutee par secteur

1 2 I nvestissement par secteur E - Emploi

G DP Produit I nterieur brut I CO R Coefficient marginal de capital

1 F - I nvestissement fixe total M - Importations

x shyRG shyG R GC shyPC

C ASTK

Exportations Deficit en Ressources Recettes de lEtat Consommation publique Consommation privee Consommation totale Variation des stocks

World Bank-8122IR

-----------------------------------------------

- 37 -

TUIISIA(RIJIl ) lnw GRniNTH

IQ71 ten 2 IQ73 IQ7a IQ75 IQ76 IQ77 lQ78 IQQ lQ8n

SEC~~PAl RRFAK~OW~ OF valUE ADnEn fCONqTANT I Q~II lll IIIN (toUR) -_------------------_-------------------------------------shy

211- VAGNrll 1002nn 12110 0 P2311 127(103 n~2Q2 137tfl3 la23QQ la7383 1lt2541 157B8n ~a7 VAGOl 1gt800 H son 12~QR tAlgtbQ In275 tllQ IQ5nQ Ill 5IH 21304 222B 2aA VAG 11b000 151I00 illl70Q aA7 HlA567 151o5 -IQ07 11I77(Q t738a5 180111~

25~ VFODDP aQOO lll200 2b8BI 31711Q 32blgtb lllQb7 ~6b76 3R56b an~4b In04n 5Q YTFXT 11200 t3Qon 1~lCjC IQqC 2112l 0 2QCjas l53CO a I bull bOC 48l55 )75lt 2b VC IltIE 101 bbiIO 7lOn 9IIIIQ 11A13 gt021 17 517 IAA5A IQ1I42 2t0~9 2i6ao 2~3 vMAlIInT IfIQ(lO 2~7(n b(IIFI tQ orll ~2803 2aQ 1I~lIb IIIICI 55 an h3411o 2~5 VtolAlII 100 7QIgton 7 11 703 Q~11fi 0117211 lIC1HII 1332lo IIA1I07 155113 IAII921 50 VIo1IN 11bOO 1111(1) 12110 13lt3C1 nQlb 15HR 17a20 IA 11 t8813 20S 252 VPET 2gt500 2CjIon 25000 25110 78QII 211 bCl7 ~15(10 nol~ 311a 1l6 3511811 2511 VENER IlOO 111500 16lt35 IQAOCI 728Q 2b4011 297115 nan 376 a23ab 266 VTRC qqOO iQII00 amp2700 721151 7lt11112 IIIIQ07 Qn701 Qfgt1I6C1 l nl6 Qb 111807 2ampB HRM bOO 3031)0 bAOO 51C1 27711 30B2 3351 36A811 110572 aa62lt1 7n VSERClT IAS700 213400 19II()O 2411~O7 b50ib nR30~ 2Q4CiP ~nRn 326050 ~algt1I7t 272 YGOV 911700 100200 tl01I00 12IIA 14050 5aq~Q tblla711 17537~ IA70AO 20212lt ~77 VCIINST 1)991)0 55a1)0 b5ClOO A2180 AUltl2 85QOn II~ 2M IICIIIOI QII652 1015511 27 GDgtFC ~HbOO 7113700 72Cj7 Anllb Qln213 Q71lAn Inllt75 11()A237 lIPlH 1210437

5fCTIIlIAl BIEAIlt OOIlli elF VALliE AIHlfrl GlnIllTH lATES

ab YAG~Ol noon 2011511 1000 IInoo a n no qoon Json 5500 3500 3500 2117 VAGOl Ot)on 9C13b7 -nObll2 snt79 -121121 11170b a50n 1IlOO 1I5nO 115011 ae VAG 0000 11552 -It711 I1I7 t 8117 51 B ~bI9 62n 3b22 3623

~56 YFtlOOP 0000 Hlll9 -21aOI IA183 2A1a 7oal a1I89 5 I 52 53C15 588Q 25Q YTEXT oono 2~t07 17~~2 11110 236sa gt1lt11- lQ6I1R t7 b911 tb22a 15303 2ampt VC~EM 0000 tAIA 21131 2502~ 27212 IbCj61i 7bB 52111 6llIb 745 2amp5 YIANOT 0000 2597 97A2 IIIIbll n1l1 nb7lt 1356 t ll 21a tll1I2a 11111117 265 YMAN nooo 2Q221 -1127 t7122 13bla 13Q3 116bO II5Q2 tl5qb 11 706 250 YMIN 0000 17211 2bA 9321 52~J 1gt000 11111 lInOO 58IIb Q25Q 252 VPET 0000 Q7A7 3101 oa5lt1 110QO 287E1 lt1767 6b81) b25 28C19 254 VENER 0000 Qllall 14051 lQ1I011 15393 tlil0 1280a 382 12113Q 1212 Ob6 VTQC 0000 211j1lC aAIIltI 15551 ltI2Ql 7230 b811 6 11 00 701lA 7tl22 bll VTII01 0000 15bllltl -11551 -6000 toOOO 10 bull 0 0(1 10ono InOOO toOOO 10000 no VSERIIT 00(10 14917 2RI 1IIB7 II 3amp2 1I9QB 5011amp 51130 5705 638 272 VGW 0000 CI(l1I 10110 loqua 15 Q7amp 11722 b500 ~~2amp bamp13 804l 277 YCIIMST oono 11022 111953 2a705 24lt)b -03C1a 211gt0 ~63t 51111 1n2 278 GDPFC nooo 177altl 1151 1~o711 f~amp70 amp7115 bIIl a31 b 611(i 711

GOPFC AV~ II-YR GR bullbull FOQ ~flfCTFD PO nNlY (AVE gwawN AT FND nF II VP p~)

------__--------------------------------------------------------------shyUOA GR-AVa 000 0 0000 000(1 0000 0000 7(197 0000 0000 0000 ~7111

EXPFNDITUPE ON GDP CnN~TANT IQampb tolIllION OTNARS --------------------------------------__-----shy

317 TX9UR QbOOO lOIiton 115li7l 111321 ICjQClQ2 177lt)Cl7 l A7559 0271A 3053 ltab6al 5iA GOP 721600 IIUA80~ 1amp7730 ltlA~Cl37 107amp2115 1151H7 22Aamp11I 110Q5Cj lq051127 1517085 BCI NFY -1lno -Q200 -123I1b -15077 -111 121 -naSb middot2307 -10lt10 11 9135 -1325 It CI GNP 7~500 159~OO AiS3I1U Q710 10~207R 1137Q21 1lt=163(17 1000117 13lt)6292 150Q760 31 0 TTADT 16500 5bIOO 1100(13 106280 118u58 61111gt 1101112 ~n 50(1 81725 8623 32n GNV 7amp3000 A9bonn 903117 1I171t3 Q l1C05~amp 121111)21 12Qamp6a9 131153117 IIROO7 15C1b283nil GNS ISbOO 21)gt1100 Ptlt)Ot 277b8tl 2547Q] gtb~calgt 2I1U5QR 3011795 H6U6 5bQ7I1b 312 GNSPIJ 0000 171Ion IHQ70 21t(Ibamp 21I075 25tll 11 255 I IIb n~23 293002 31AQOO

DIAGRAMME DES FLUX DU MODELE DE CROISSANLE

DONNEES ENTREES

LEXQUE

y 1 Y 2 Valeur agoutee par secteur

1 2 I nvestissement par secteur E - Emploi

G DP Produit I nterieur brut I CO R Coefficient marginal de capital

1 F - I nvestissement fixe total M - Importations

x shyRG shyG R GC shyPC

C ASTK

Exportations Deficit en Ressources Recettes de lEtat Consommation publique Consommation privee Consommation totale Variation des stocks

World Bank-8122IR

-----------------------------------------------

- 37 -

TUIISIA(RIJIl ) lnw GRniNTH

IQ71 ten 2 IQ73 IQ7a IQ75 IQ76 IQ77 lQ78 IQQ lQ8n

SEC~~PAl RRFAK~OW~ OF valUE ADnEn fCONqTANT I Q~II lll IIIN (toUR) -_------------------_-------------------------------------shy

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