le curriculum de l'ontario, 11e et 12e année : Études

Études autochtones

2 0 0 0

Ministère de l’Éducation

Le curriculum de l’Ontario11e et 12e année

Table des matières

An equivalent publication is available in English under the title The Ontario Curriculum, Grades 11 and 12: Native Studies, 2000.

Cette publication est postée dans le site Web du ministère de l’Éducation à l’adresse Internet suivante :http://www.edu.gov.on.ca.

Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2

La place du programme-cadre d’études autochtones dans le curriculum . . . . . . . . . . . . 2

Le programme-cadre d’études autochtones . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4

Aperçu . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4

Cours et crédits . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5

Stratégies d’enseignement et d’apprentissage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6

Attentes et contenus d’apprentissage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7

Domaines d’étude . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7

Cours :Français : les voix autochtones contemporaines, 11e année, cours préuniversitaire (NBF3U) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9

Les questions autochtones d’actualité dans le contexte canadien, 11e année,cours préuniversitaire/précollégial (NDA3M) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18

Les croyances, les valeurs et les ambitions des peuples autochtones dans la sociétécontemporaine, 11e année, cours précollégial (NBV3C) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27

Français : les voix autochtones contemporaines, 11e année, cours précollégial (NBF3C) . . 36

Les croyances, les valeurs et les ambitions des peuples autochtones dans la sociétécontemporaine, 11e année, cours préemploi (NBV3E) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 45

Français : les voix autochtones contemporaines, 11e année, cours préemploi (NBF3E) . . 54

Les gouvernements autochtones : orientations émergentes, 12e année, courspréuniversitaire/précollégial (NDG4M) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 63

Les questions indigènes d’actualité dans un contexte mondial, 12e année, cours préuniversitaire/précollégial (NDW4M) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 71

Quelques considérations concernant la planification du programme . . . . . . . . . . . . 80

Grille d’évaluation du rendement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 82

2

Introduction

Le curriculum de l’Ontario,11e et 12e année – Études autochtones, 2000 sera mis en œuvre à partirde septembre 2001 dans les classes de 11e année et à partir de septembre 2002 dans les classesde 12e année des écoles secondaires de langue française de l’Ontario. Le présent documentremplace les sections se rapportant aux années supérieures dans le programme-cadre Les Autochtones du Canada, cycle supérieur, 1981.

Les renseignements communs à tous les programmes-cadres sont publiés dans un documentcomplémentaire intitulé Le curriculum de l’Ontario de la 9e à la 12e année – Planification des programmes et évaluation, 2000. Cette publication est également postée dans le site Web du ministère de l’Éducation à l’adresse Internet suivante : http://www.edu.gov.on.ca.

La place du programme-cadre d’études autochtones dans le curriculum

Le programme-cadre d’études autochtones permet aux élèves d’acquérir des connaissancesdiversifiées sur les peuples autochtones afin qu’ils ou elles puissent mieux comprendre lesquestions autochtones dont on discute à l’échelon local, régional et national. Les élèvesdévelopperont les habiletés nécessaires pour débattre de diverses questions et pour participeraux affaires publiques. En suivant des cours d’études autochtones, les élèves deviendront plusconscients et plus réceptifs en ce qui concerne l’histoire, la culture, la vision du monde et lesréalisations des peuples autochtones du Canada. Le programme-cadre d’études autochtonesfournit aussi à l’élève la possibilité d’améliorer ses habiletés en résolution de problèmes et enpensée critique, habiletés essentielles pour entreprendre des études postsecondaires, s’intégrerau monde du travail et assumer ses responsabilités civiques.

De par sa nature, le programme-cadre d’études autochtones est interdisciplinaire. Par exemple,lorsque l’élève étudie les négociations de traités entre une nation autochtone et la Couronne,il ou elle combine les études autochtones et l’histoire. Lorsque l’élève lit les textes d’écrivainsautochtones pour étudier le thème du renouveau, il ou elle relie les études autochtones à l’étude du français. Quand l’élève utilise les ressources multimédias pour créer des œuvres surdes thèmes autochtones contemporains, il ou elle associe les études autochtones et l’éducationartistique.

La matière de tout cours d’études autochtones peut être combinée à celle d’un ou de plusieurscours d’une autre discipline afin de créer un cours interdisciplinaire. Les politiques et lesmodalités applicables à cet égard sont présentées dans un programme-cadre distinct régissantl’élaboration des cours interdisciplinaires.

Dans les cours d’études autochtones de 9e et 10e année, les élèves examinent la culture et l’his-toire des peuples autochtones du Canada à partir de 1900. Ces cours établissent le fondementdes études autochtones de 11e et 12e année. Les cours décrits dans le présent document pré-parent l’élève à une exploration plus large et plus profonde des enjeux du XXe siècle concer-nant les peuples autochtones et la société canadienne.

3I N T R O D U C T I O N

La diversité culturelle, linguistique, raciale et religieuse est une caractéristique précieuse de lasociété canadienne. L’école peut contribuer à préparer les élèves à vivre d’une façon har-monieuse dans la société multiculturelle canadienne, laquelle s’inscrit dans le monde inter-dépendant du XXIe siècle.

Le Canada était habité à l’origine par les peuples autochtones; aussi l’histoire du Canada com-mence-t-elle avec eux. En tant que premiers peuples du territoire canadien, les peuplesautochtones occupent une place unique dans la mosaïque canadienne. Il est essentiel pourcomprendre le Canada d’explorer le développement et les réalisations des sociétésautochtones.

4

Aperçu

Les études autochtones sont enseignées de la 9e à la 12e année. Deux cours d’étudesautochtones sont offerts en 9e et 10e année. Les attentes et les contenus d’apprentissage de cescours sont décrits dans Le curriculum de l’Ontario, 9e et 10e année – Études autochtones, 1999. Lecours de 9e année, Expression des cultures autochtones, offre un aperçu des diverses formesd’art utilisées par les peuples autochtones pour exprimer leur culture. Le cours de 10e année,Les peuples autochtones du Canada, traite de l’histoire du XXe siècle et de questions contem-poraines selon le point de vue des peuples autochtones.

En 11e et 12e année, le programme-cadre d’études autochtones comprend huit cours : six en11e année et deux en 12e année. Ce document présente les attentes et les contenus d’appren-tissage de ces cours. Dans les cours de 11e année, l’élève examine plus particulièrement com-ment les divers peuples autochtones se perçoivent, comment ils définissent leurs communautéset comment ils envisagent l’avenir. En 12e année, l’élève se penche sur les questions politiques,sociales, économiques et culturelles concernant les peuples autochtones, tant au Canada quedans le reste du monde.

Le nouveau curriculum des écoles secondaires se compose de plusieurs types de cours, lesquelssont décrits dans Le curriculum de l’Ontario, de la 9e à la 12e année – Planification des programmes etévaluation, 2000. Cependant, tous les types de cours ne sont pas nécessairement offerts danstoutes les disciplines. Le programme-cadre d’études autochtones de 11e et 12e année offrequatre types de cours : des cours préuniversitaires, des cours préuniversitaires/précollégiaux,des cours précollégiaux et des cours préemploi.

Études autochtones, cours de 11e et 12e année

Année Cours Type Code Préalable

11e Français : les voix Préuniversitaire NBF3U Français, 10e année, cours théoriqueautochtones contemporaines

11e Les questions Préuniversitaire/ NDA3M Les peuples autochtones du Canada,autochtones d’actualité précollégial 10e année, cours ouvert, ou Histoiredans le contexte canadien du Canada au XXe siècle, 10e année,

cours théorique ou appliqué

11e Les croyances, les valeurs Précollégial NBV3C Les peuples autochtones du Canada,et les ambitions des peuples 10e année, cours ouvert, ou Histoireautochtones dans la société du Canada au XXe siècle, 10e année, contemporaine cours théorique ou appliqué

11e Français : les voix Précollégial NBF3C Français, 10e année, cours théoriqueautochtones ou appliquécontemporaines

Le programme-cadre d’études autochtones

5L E P R O G R A M M E - C A D R E D ’ É T U D E S A U T O C H T O N E S

Année Cours Type Code Préalable

11e Les croyances, les valeurs Préemploi NBV3E Les peuples autochtones du Canada,et les ambitions des peuples 10e année, cours ouvert, ou Histoireautochtones dans la société du Canada au XXe siècle, 10e année,contemporaine cours théorique ou appliqué

11e Français : les voix Préemploi NBF3E Français, 10e année, cours théoriqueautochtones ou appliquécontemporaines

12e Les gouvernements Préuniversitaire/ NDG4M Tout cours de 11e année duautochtones : orientations précollégial programme-cadre d’étudesémergentes autochtones de la filière

préuniversitaire, préuniversitaire/précollégiale ou précollégiale

12e Les questions Préuniversitaire/ NDW4M Tout cours de 11e année duindigènes d’actualité précollégial programme-cadre d’étudesdans un contexte mondial autochtones de la filière

préuniversitaire,préuniversitaire/précollégiale ou précollégiale

N.B. : Chacun des cours ci-dessus vaut un crédit.

Cours et crédits

De par leur conception, les cours de 11e et 12e année sont censés être offerts sous forme decours donnant droit à un crédit entier. Cependant, on pourra élaborer des demi-cours don-nant droit à des demi-crédits pour les programmes spécialisés, tels que les programmes d’ap-prentissage et de transition de l’école au monde du travail, pour autant que le cours original neconstitue pas une condition d’admission à un programme universitaire. Les universités déter-mineront pour leurs programmes les cours requis au secondaire, lesquels devront être offertssous forme de cours donnant droit à un crédit entier afin de permettre aux élèves de satisfaireaux conditions d’admission.

De la 9e à la 12e année, les demi-cours exigent un minimum de 55 heures d’enseignement etdoivent satisfaire aux conditions suivantes :

• Les deux demi-cours doivent ensemble inclure toutes les attentes et tous les contenus d’apprentissage du cours dont ils sont tirés. Les attentes et les contenus de tous les domainesd’étude du cours original doivent être répartis entre les deux demi-cours de la meilleurefaçon possible pour permettre aux élèves d’acquérir les connaissances et les habiletés dans letemps alloué.

• Un cours dont la réussite est préalable à un autre cours peut aussi être offert sous forme dedemi-cours, mais l’élève doit réussir les deux demi-cours pour obtenir ce préalable. L’élèven’est pas tenu de terminer les deux demi-cours si le cours original ne constitue pas unpréalable à un cours qu’il ou elle a l’intention de suivre par la suite.

• Le titre de chaque demi-cours doit préciser «Partie 1» ou «Partie 2». Un demi-crédit (0,5)sera inscrit dans la colonne des crédits du bulletin scolaire et du relevé de notes de l’Ontario.

Les conseils scolaires s’assureront que tous les demi-cours respectent les conditions ci-dessus etferont rapport annuellement sur tous les demi-cours au ministère dans les rapports de septem-bre des écoles.

6 L E C U R R I C U L U M D E L ’ O N T A R I O , 1 1 e E T 1 2 e A N N É E – É T U D E S A U T O C H T O N E S

Stratégies d’enseignement et d’apprentissage

Il est important que les élèves aient la possibilité d’apprendre de diverses façons : individuelle-ment ou en équipe, de façon indépendante ou guidés par le personnel enseignant, par desactivités pratiques ou par des démonstrations suivies d’exercices. Il n’existe pas qu’une seulebonne façon d’enseigner ou d’apprendre. La nature du programme-cadre d’études autochtonesse prête bien à une variété de stratégies. Le personnel enseignant choisira et adaptera ses méthodes selon les besoins des élèves et les exigences du cours.

Comme le programme-cadre d’études autochtones explore des sujets culturels et des questionscontemporaines, les enseignantes et enseignants trouveront utile d’aller au-delà des sourceshabituelles d’information pour préparer leurs cours. Parmi les importantes sources d’informa-tion, on compte les ressources des communautés des Premières Nations, les connaissances desAnciens et les médias électroniques.

Organigramme des préalables en études autochtones, de la 9e à la 12e année

Cet organigramme présente l’organisation des cours en fonction des préalables. Toutes les options de cheminement entre les cours

ne sont cependant pas indiquées.

Expression des cultures

autochtones

9e année, cours ouvert

Français

10e année, cours théorique

Français

10e année, cours appliqué

Les peuples autochtones du

Canada

10e année, cours ouvert

Histoire du Canada

au XXe siècle

10e année, cours théorique ou appliqué

Français : les voix autochtones

contemporaines

11 e année, cours précollégial


contemporaines

11 e année, cours préemploi

Les croyances, les valeurs et

les ambitions des peuples

autochtones dans la société

contemporaine

11 e année, cours préemploi

Les croyances, les valeurs et

les ambitions des peuples

autochtones dans la société

contemporaine

11 e année, cours précollégial

Les questions autochtones

d’actualité dans le contexte

canadien

11 e année, cours préuniversitaire/précollégial

Les questions indigènes

d’actualité dans un contexte

mondial


N.B. : Les élèves qui s’inscrivent au cours Français : les voix autochtones contemporaines, de la filière préuniversitaire, précollégiale ou préemploi, peuvent

substituer le crédit de ce cours au crédit obligatoire de français de 11e année.

Les gouvernements

autochtones : orientations

émergentes



contemporaines

11 e année, cours préuniversitaire

7L E P R O G R A M M E - C A D R E D ’ É T U D E S A U T O C H T O N E S

Attentes et contenus d’apprentissage

Les cours sont divisés en domaines d’étude. À chaque domaine correspondent des attentes et descontenus d’apprentissage. Les attentes décrivent en termes généraux les connaissances et leshabiletés que les élèves doivent avoir acquises à la fin de chaque cours, tandis que les contenusd’apprentissage décrivent en détail ces connaissances et ces habiletés. Les élèves démontrerontleur compréhension de la matière dans leur travail en classe, leurs recherches ainsi que lorsd’épreuves et d’examens qui servent à évaluer leur rendement.

Les contenus sont répartis en plusieurs rubriques, lesquelles portent chacune sur des aspectsparticuliers des connaissances et des habiletés traitées dans le cours. Cette répartition pourraaider le personnel enseignant à planifier les activités d’apprentissage. Cependant, le fait d’or-ganiser les cours selon des rubriques et des domaines d’étude ne signifie pas que les attentes etles contenus d’une rubrique ou d’un domaine doivent être abordés séparément.

Plusieurs des contenus comprennent des exemples entre parenthèses. Ces exemples illustrent letype d’habileté, la portée de l’apprentissage ou le degré de complexité recherché. Il ne faut pasles considérer comme des listes exhaustives ou obligatoires des notions à étudier. Ces exemplesne sont donnés que pour guider le personnel enseignant.

Domaines d’étude

Les cours du programme-cadre d’études autochtones sont structurés en fonction de quatredomaines distincts mais reliés.

Identité. L’identité est une notion fondée sur la question : Qui suis-je? La recherche de sonidentité est une démarche personnelle menant à des découvertes et à des réalisations qui fontpartie du processus de développement de tous les élèves durant l’adolescence. Certains événe-ments historiques, notamment l’adoption de la Loi sur les Indiens, ont ramené au premier planla question de l’identité pour les peuples autochtones et l’ensemble des Canadiennes etCanadiens.

Rapports. Ce domaine permet d’analyser les relations harmonieuses que les peuplesautochtones ont établies avec la nature, la terre et ses richesses nourricières. De plus, l’élèveétudie les rapports personnels que les peuples autochtones ont développés au plan spirituel etculturel avec l’univers.

Souveraineté. Dans les gouvernements traditionnels des peuples autochtones, la souverainetéest fondée sur la notion spirituelle selon laquelle le Créateur donne aux êtres humains laresponsabilité de se gouverner et de protéger la nature. Dans les discussions actuelles à proposde la souveraineté, les peuples autochtones soutiennent que la compréhension de cette notionest un élément intrinsèque à leur culture, et que l’autodétermination est essentielle aux besoinsde tout être humain.

Défis. Parmi les défis contemporains que les peuples autochtones désirent relever lorsqu’ils sepenchent sur la définition de leur place au Canada, il y a la nécessité de revendiquer, de réaf-firmer et de promouvoir leur identité, leurs rapports et la souveraineté qui leur appartiennentdepuis toujours.

Dans la plupart des cours, ces domaines sont divisés en trois rubriques thématiques : la visionautochtone du monde, les rapports entre les sociétés autochtone et canadienne, et le renouveauet la réconciliation. Il est impossible de bien comprendre la situation contemporaine des peu-


ples autochtones au Canada sans avoir une certaine connaissance de la diversité de la populationautochtone, de leur vision du monde qui est caractérisée par un mode de vie distinct, de l’histoire des relations entre les peuples autochtones et le reste du Canada et des efforts collec-tifs des peuples autochtones et de la société canadienne pour redéfinir leurs relations.

Domaines des cours Français : les voix autochtones contemporaines

Dans les cours intitulés Français : les voix autochtones contemporaines, les quatre domainesdécrits à la rubrique précédente sont divisés selon les trois rubriques suivantes : voix autochtoneset littérature, langue, voix autochtones et médias. En outre, ces cours comprennent uncinquième domaine, écriture, dont la description se trouve ci-dessous :

Écriture. L’objectif principal de ce domaine est de promouvoir la confiance de l’élève en sescapacités de rédacteur et de chercheur, lequel sera ainsi en mesure de communiquer efficace-ment ses idées en recourant à diverses formes et à divers styles qui conviennent à l’objet et auxdestinataires de sa communication. Ce faisant, l’élève respecte les conventions linguistiques,soit la grammaire, les usages, l’orthographe et la ponctuation. La meilleure façon d’assimiler cesconventions est de les appliquer dans un contexte significatif et dans des activités de rédactioncréative qui permettent à l’élève de développer sa capacité de penser et d’écrire clairement etefficacement. Lors de la planification des activités d’écriture, le personnel enseignant doit inté-grer les formes nécessitant une étude intensive dans les attentes et les contenus du cours ainsique d’autres genres de textes. Comme les établissements postsecondaires et les employeurs exi-gent des élèves qu’ils ou elles rédigent des textes clairs et bien structurés tout en respectant deséchéances précises, il importe que les élèves apprennent et pratiquent des stratégies leur per-mettant d’écrire des textes corrects et appropriés lors d’examens et de projets de rédaction enclasse.

Le domaine de l’écriture est divisé selon les rubriques suivantes : trouver des idées et recueillirdes informations; choisir une forme qui convient aux objectifs et au public visés; organiser lesidées et les informations dans le texte sous forme d’ébauche; réviser les ébauches; corriger,relire et publier.

9

Français : les voix autochtones contemporaines, (NBF3U)11e année, cours préuniversitaire

Ce cours porte sur l’acquisition d’une bonne compétence langagière en français et sur ledéveloppement de la pensée critique et d’aptitudes en communication. En étudiant les œuvresd’écrivains autochtones (traduites de l’anglais ou écrites en français), l’élève est amené àdécouvrir la richesse et la complexité de cette littérature. L’élève fait de la recherche, analysel’information obtenue et rédige des textes littéraires et des dissertations. Il ou elle adapte lesdiverses formes médiatiques aux publics concernés. Le cours permet aussi à l’élèved’améliorer sa compréhension des usages et des conventions de la langue française.

Préalable : Français, 10e année, cours théorique


Identité

Attentes

À la fin du cours, l’élève doit pouvoir :

• décrire les concepts associés à l’identité dans les œuvres littéraires autochtones.

• analyser et évaluer l’information, les idées, les questions et les expressions de la langue se rapportant à l’identité autochtone dans divers documents d’information et œuvres littérairesautochtones.

• montrer comment différents styles et genres sont utilisés pour exprimer l’identité dans lesœuvres littéraires autochtones.

• analyser les images se rapportant à l’identité dans les œuvres médiatiques.

Contenus d’apprentissage

Pour satisfaire aux attentes, l’élève doit pouvoir :

Voix autochtones et littérature

– identifier le point de vue d’écrivainsautochtones sur la question de l’identité.

– décrire de quelle façon les écrivains autoch-tones représentent l’influence de la sociétécanadienne sur la formation de l’identitéautochtone.

– expliquer comment la littérature autoch-tone révèle l’influence de tendances socio-historiques et de courants spirituels dans laformation de l’identité.

– comparer les façons dont divers écrivainsautochtones expriment leur identité.

Langue

– analyser la façon dont les écrivains autoch-tones révèlent leur identité culturelle dansle genre et le style de leurs textes.

– identifier et décrire certains genres lit-téraires dans la tradition orale de languefrançaise qui affirment l’identitéautochtone (p. ex., le personnage qui s’ap-pelle «le joueur de tour» apparaît sous dif-férentes formes dans les traditions deplusieurs nations au Canada : Nanabush,Wasakychak, Kluscap).

– comparer la symbolique des contes sur lacréation du monde de plusieurs commu-nautés autochtones (p. ex., la créationd’histoire de plusieurs communautésautochtones comme la Femme du ciel dela tradition iroquoienne; le conte duCorbeau des Autochtones de la côteouest).

Voix autochtones et médias

– décrire comment les œuvres médiatiquesautochtones expriment une vision dumonde caractéristique de l’identitéautochtone.

– comparer les images exprimant l’identitédans les œuvres médiatiques d’auteursautochtones et non autochtones.

– analyser le changement des valeurs descommunautés autochtones dans la sociétécontemporaine tel que le dépeignent desœuvres médiatiques (p. ex.,Alkali Lake,Davis Inlet).

11F R A N Ç A I S : L E S V O I X A U T O C H T O N E S C O N T E M P O R A I N E S , 1 1 e A N N É E , C O U R S P R É U N I V E R S I T A I R E ( N B F 3 U )

Rapports

Attentes


• démontrer sa compréhension des rapports décrits par les écrivains autochtones dans la fic-tion, le drame, la poésie et les textes documentaires (en insistant sur les romans et la poésie).

• montrer comment les écrivains autochtones se servent de divers rapports pour promouvoirla vision d’une communauté autochtone.

• démontrer sa compréhension de la forme, de l’objectif, du public concerné et des techniquesde production en créant des documents médiatiques, individuellement ou collectivement,fondés sur les idées, les thèmes et les préoccupations liés aux rapports étudiés.

• comparer, au moyen d’analyses, les rapports présentés dans les œuvres médiatiques d’auteursautochtones.




– expliquer divers rapports dépeints dans lesœuvres d’écrivains autochtones (p. ex., ausein de la famille ou de la communauté; ausein du règne végétal ou animal et dumonde des esprits).

– analyser, dans les œuvres d’auteursautochtones, l’évolution des rapports desAutochtones avec la société canadienne.

– comparer ses propres idées, valeurs etpoints de vue avec ceux qui sont exprimésde manière explicite ou implicite dans letexte d’un écrivain autochtone (p. ex.,analyser les pensées et les réactions d’unpersonnage de roman dans une situationde crise, et les comparer à ses propres réac-tions; discuter de deux interprétations dif-férentes d’une œuvre littéraire en utilisantdes références spécifiques au texte pourappuyer ses arguments).

Langue

– montrer comment les auteurs autochtonesutilisent la langue française ou anglaisepour exprimer des rapports culturels etspirituels dans leurs œuvres.

– démontrer sa compréhension des rapportsétudiés par le biais de discussions en classeet d’activités structurées en utilisant sescompétences d’écoute et d’expressionorale (p. ex., les discussions en groupe, lesdiscours et les présentations en groupe).


– identifier et évaluer les modes d’expressionde la tradition orale qui entretiennent etaffirment les divers rapports vécus par lesAutochtones (p. ex., raconter des histoires,réciter de la poésie, utiliser les cédéroms).

– analyser les images utilisées dans les œuvresd’auteurs autochtones pour dépeindre lesrapports caractéristiques de la visionautochtone du monde.

– comparer les œuvres médiatiques d’auteursautochtones qui questionnent les relationsentre les Autochtones et la société cana-dienne (p. ex., production de l’Officenational du film).

– comparer, dans les œuvres médiatiquesd’auteurs autochtones, les moyens utiliséspar diverses communautés pour restaurerleurs rapports et leurs valeurs.

– comparer les divers points de vue desmédias sur un événement d’actualité con-cernant une communauté autochtone.


Souveraineté

Attentes


• expliquer la question de la souveraineté autochtone telle qu’elle est abordée dans les œuvreslittéraires autochtones.

• expliquer comment des expressions de la langue autochtone sont liées à la question de lasouveraineté.

• analyser les thèmes reliés à la souveraineté dans les œuvres médiatiques d’auteursautochtones.




– dégager différentes définitions de la sou-veraineté dans les œuvres d’écrivainsautochtones (p. ex., identité personnelle,souveraineté spirituelle, souveraineté col-lective, souveraineté politique).

– identifier le rôle et l’importance de la sou-veraineté dans les communautés autochto-nes contemporaines tels que les décriventdes auteurs autochtones.

– interpréter, dans les œuvres d’auteursautochtones, l’impact de l’idéologie souverainiste.

– analyser la façon dont les œuvresautochtones témoignent de l’affirmationde l’identité ainsi que des atteintes aux li-bertés individuelles.

– décrire la façon dont les écrivainsautochtones réagissent aux barrièressociales que la société canadienne a érigéeset qui s’opposent au développement deleur communauté.

Langue

– montrer comment l’expression oraleaffirme le concept de souveraineté (p. ex.,conte, discours, déclaration des Dénés,déclaration de l’Assemblée des PremièresNations).

– décrire la manière dont les auteurs autoch-tones utilisent la rhétorique et les tech-niques d’écriture pour approfondir le con-cept de souveraineté et pour enrichir laportée de leurs textes (p. ex., jeu de mots,caricature, phrase toute faite, hyperbole)


– décrire, dans les œuvres médiatiquesautochtones, les images de la souverainetéqui servent de modèles de conduite.

– montrer comment, dans les œuvres média-tiques autochtones, les images exprimentdes questions et des enjeux importants.

– expliquer, en étudiant des œuvres média-tiques autochtones, les efforts de la com-munauté autochtone pour atteindre lasouveraineté.


Défis

Attentes


• comprendre les difficultés auxquelles les peuples autochtones se heurtent sur le plan de l’éducation et des possibilités d’emploi.

• analyser et évaluer les stéréotypes, les préjugés et la discrimination dont souffrent lesAutochtones, tels qu’ils sont présentés dans leurs œuvres.

• définir et évaluer les solutions proposées dans les œuvres médiatiques d’auteurs autochtonespour combattre les stéréotypes, les préjugés et la discrimination.

• identifier et décrire les solutions pour faire face aux défis mentionnés dans les médias par lescréateurs autochtones.

• expliquer les points de vue des écrivains autochtones sur les défis que leurs peuples doiventrelever.




– décrire, dans les œuvres d’écrivainsautochtones, les défis que les peuplesautochtones doivent relever (p. ex., iden-tité, urbanisation, besoin d’une meilleureéducation et de plus vastes choix d’emploi,perte de la grande famille).

– analyser comment les écrivainsautochtones dépeignent certains défisdécoulant directement des influences de lasociété moderne (p. ex., racisme, ethno-centrisme, marginalisation).

– analyser, dans les œuvres d’auteursautochtones, les efforts faits par les peuplesautochtones pour relever ces défis.

– évaluer comment les écrivains autochtonesont adapté les formes traditionnelles duconte à des contextes modernes.

Langue

– comprendre la façon dont les écrivainsautochtones utilisent les moyens littérairespour mettre en valeur l’adaptation de leurspeuples au changement (p. ex., présage,humour).

– décrire les obstacles qui s’opposent à lasurvie de la tradition orale autochtone (p. ex., préservation des contes desAnciens et des grands-parents).

– reconnaître, décrire et utiliser correcte-ment les structures de la langue parlée etécrite du français, ainsi que les conven-tions relatives à la grammaire, au bonusage, à l’orthographe et à la ponctuationpour décrire les défis étudiés dans cecours.



– expliquer les aspects positifs des médiaslorsqu’ils parlent des défis auxquels lescommunautés autochtones font face (p. ex., en identifiant comment la forme,le style et la langue sont utilisés dans lesjournaux, les articles de magazines et lesproductions vidéo).

– créer des productions qui expliquent lesdéfis relevés par les peuples autochtones(p. ex., documentaire radiophonique surles changements sociaux survenant au seind’une communauté autochtone, sériephotographique sur une journée de la viedu chef d’une communauté, dépliant surun entrepreneur local, vidéoclip faisant lapromotion d’une activité autochtone).

– expliquer certaines des solutions apportéesà la question de la souveraineté tellequ’elle est présentée dans les médias (p. ex.,crise d’Oka, conditions sociales à AlkaliLake, traité des Nisga’a).


Écriture

Attentes


• utiliser diverses sources primaires et secondaires, imprimées et électroniques, pour recueilliret évaluer l’information, et trouver des sujets de rédaction.

• choisir et utiliser les formes d’écriture appropriées aux objectifs et aux publics visés, en insistant sur la technique de la dissertation, de la narration ou du poème.

• suivre différents modèles d’organisation de texte pour obtenir un texte cohérent et de bonnequalité.

• réviser ses travaux écrits, seul ou en groupe, en insistant sur l’exactitude de l’information, laclarté de l’expression et la logique du raisonnement.

• relire ses travaux et les corriger en utilisant correctement les conventions de la grammaire,du bon usage, de l’orthographe et de la ponctuation exigées pour ce cours, en se servant aubesoin d’imprimés et de ressources électroniques.



Trouver des idées et recueillir

des informations

– chercher des sujets d’après la démarchesuivante : formuler une question derecherche; identifier les ressourcesdisponibles; définir les objectifs de travail;élaborer un plan de collecte des donnéesprimaires et secondaires (p. ex., consulterun cédérom ou une banque de donnéespour trouver des informations et rédigerune dissertation sur un thème se rappor-tant au sujet étudié; vérifier les cataloguesdes bibliothèques en ligne pour connaîtrela disponibilité de l’œuvre d’un auteur).

– organiser et analyser l’information, lesidées et les sources convenant à certainesformes d’écrits et aux fins particulières dutexte (p. ex., regrouper les renseignementset les idées pour définir les concepts clés etdévelopper le sujet d’une composition;utiliser une métaphore dans un sonnet).

– formuler une hypothèse en fonction desdonnées disponibles en utilisant des infor-mations et des idées acquises auparavantlors de recherches (p. ex., analyser un

roman satirique d’un point de vue person-nel; intégrer des informations et des idéesà partir de toutes sortes de sources pourrédiger une dissertation sur un sujet précis).

– évaluer les informations obtenues pourdéterminer si elles sont fiables, actuelles,suffisantes et pertinentes, compte tenu del’objectif et du public visés par le texte.

Choisir une forme qui convient

aux objectifs et au public visés

– composer des textes littéraires, des disser-tations, des comptes rendus, des poèmes,des narrations et des résumés (p. ex., rédi-ger une composition sur une questiond’actualité, écrire une dissertation portantsur le thème ou la symbolique d’uneœuvre littéraire, une critique de film pourle journal de l’école).

– choisir et utiliser une forme d’écriturerépondant aux objectifs et aux lecteursvisés (p. ex., rédiger pour un étranger unpoème sur le fait d’être canadienne oucanadien; donner un compte rendu sur lecontexte historique d’une œuvre littéraire).


– identifier les caractéristiques des œuvreslittéraires et des documents d’informationafin de les utiliser comme modèles d’écriture.

– choisir et utiliser dans la rédaction de sontexte un niveau de langue et un ton corres-pondant aux objectifs et au public visés (p. ex., utiliser les idiomes courants pourdonner un ton authentique au personnaged’une brève narration; utiliser un tonapproprié dans une dissertation sur uneœuvre littéraire).

Organiser les idées et les informations

dans le texte sous forme d’ébauche

– suivre la technique du plan dans de cour-tes compositions, dissertations ou critiqueslittéraires, en incluant :a) une introduction qui suscite l’intérêt

du lecteur, présente clairement la thèse(ou l’idée maîtresse) et annonce le plansuivi;

b) un développement, dans lequel les idéessont présentées de manière logique, avecpreuves à l’appui;

c) une conclusion résumant et réaffirmantles principaux points développés et proposant d’autres réflexions sur laquestion étudiée.

– structurer des nouvelles, des poèmes et desprésentations multimédias en utilisant destechniques d’analyse de texte appropriées(p. ex., rétrospective dans une nouvelle,métaphore dans un poème, scénario pourétablir la chronologie d’une œuvre).

– organiser son texte en utilisant des tech-niques telles que le classement par ordrechronologique, la définition du concept etson illustration.

Réviser les ébauches

– réviser l’ébauche afin d’en enrichir le con-tenu et d’améliorer la logique de l’explica-tion, préciser l’idée maîtresse en créant descorrélats entre les concepts et incorporerdes détails significatifs (p. ex., associerplusieurs idées d’une première ébauchepour donner l’idée maîtresse d’un texte;changer l’ordre des images dans un poèmepour en intensifier la portée affective).

– réviser l’ébauche pour améliorer la clartéde l’expression (p. ex., remplacer les ter-mes vagues ou mal utilisés par des termesprécis et pertinents trouvés dans les docu-ments de référence; revoir l’usage de lavoix passive; relire le texte pour remplacerles expressions discriminatoires).

– réviser l’ébauche pour améliorer le tondans les travaux écrits (p. ex., souligner lespronoms personnels pour en vérifier l’ac-cord; lire un passage à haute voix afin des’assurer de la pertinence du ton; varier lediscours des personnages d’une nouvelleafin de mieux exprimer leur personnalité).

– réviser l’ébauche pour donner des cita-tions et des idées selon les conventionsétablies (p. ex., inclure l’information enutilisant les citations entre guillemets selon la bonne méthode; se servir de laterminologie appropriée pour insérer lesinformations et les idées empruntées;présenter des tableaux, des graphiques oudes diagrammes pour inclure les informa-tions trouvées lors de la recherche).


Corriger, relire et publier

– donner des citations en suivant une mé-thode de recherche ayant fait ses preuves(p. ex., citer les sources selon une méthodeapprouvée, comme celle de l’Associationdes langues vivantes; utiliser les paren-thèses pour les références; dresser une bibliographie).

– produire, mettre en page et publier desécrits, en faisant appel à la technologieadaptée au lecteur visé (p. ex., adapter uncadre électronique pour la page couver-ture d’une dissertation; utiliser des logicielspour mettre en page une nouvelle destinéeà une revue littéraire; choisir les polices,les styles de polices et les illustrationsappropriés).

– comparer ses compétences actuelles enécriture à celles exigées au niveau univer-sitaire ou dans le monde du travail, et éla-borer un plan d’action pour corriger lesfaiblesses identifiées (p. ex., revoir sesécrits pour en trouver les points faibles etles points forts).

– relire ses textes et ceux d’autres élèvespour corriger les fautes de grammaire,d’usage, d’orthographe et de ponctuationénumérées ci-dessous.

Grammaire et bon usage– utiliser les règles de la syntaxe de façon

constante.– communiquer des idées complexes en

se servant de diverses structures dephrase.

– utiliser les pronoms réfléchis correctement.

– utiliser les temps des verbes correctement.

– utiliser la voix passive de façon appropriée.

– utiliser les périphrases comme il fautpour créer un effet de rhétorique.

– repérer et corriger les fautes de gram-maire et d’usage dans ses propres écritset ceux des autres.

– démontrer sa compréhension de l’utili-sation non conventionnelle de la gram-maire pour créer un effet particulierdans certaines formes d’écriture (p. ex.,publicité, poésie).

Orthographe– démontrer sa compréhension d’une

vaste gamme de structures, de règles etde stratégies orthographiques en recon-naissant et en corrigeant ses propresfautes et celles des autres.

– orthographier correctement des termeshistoriques, théoriques et littéraires uti-lisés dans le matériel didactique ducours.

– utiliser un éventail varié de ressourcesimprimées et électroniques pour repérerles fautes possibles et pour corrigerl’orthographe.

Ponctuation– utiliser la ponctuation correctement

pour souligner un ou plusieurs mots audébut ou à la fin d’une phrase, pourindiquer un changement de ton oud’ambiance dans une narration et pourindiquer les niveaux de formalité.

– utiliser les virgules avant et après lesmots en apposition.

– présenter et ponctuer les longues cita-tions de façon correcte dans le corpsd’une composition.

18

Les questions autochtones d’actualité dans (NDA3M)le contexte canadien, 11e année,cours préuniversitaire/précollégial

Ce cours traite principalement des grands enjeux auxquels font face les peuples autochtonesdu Canada et examine les défis qu’ils sont appelés à relever. L’élève étudie les questions liées àl’identité, aux relations au sein des communautés autochtones, et entre ces dernières et lesautres Canadiennes et Canadiens. L’élève analyse également le principe de la souverainetécomme l’entendent les peuples autochtones ainsi que les enjeux que soulèvent ces questions.L’élève étudie, entre autres, des sujets comme le maintien de la langue, le rôle des femmes etdes hommes autochtones. Il ou elle réfléchit à la nécessité de poursuivre et d’approfondir ledialogue entre les peuples autochtones et non autochtones.

Préalable : Les peuples autochtones du Canada, 10e année, cours ouvert, ou Histoire duCanada au XXe siècle, 10e année, cours théorique ou appliqué

19LES QUESTIONS AUTOCHTONES D’ACTUALITÉ DANS LE CONTEXTE CANADIEN, 11e ANNÉE, COURS PRÉUNIVERSITAIRE/PRÉCOLLÉGIAL (NDA3M)

Identité

Attentes


• décrire les rapports existant entre la langue, la culture et l’identité.

• expliquer comment l’identité autochtone est liée à l’environnement physique.

• expliquer comment les influences externes sur les sociétés autochtones affectent leur identité.

• décrire les points de vue des Autochtones sur les questions de l’identité et de la souveraineté.

• décrire l’effet des médias, de la littérature et de la culture populaire sur la société autochtonecontemporaine.



Vision autochtone du monde

– décrire les façons dont la langueautochtone contribue à l’identité d’unpeuple.

– expliquer en quoi le maintien des languesautochtones est essentiel à la survie descoutumes et des pratiques culturelles despeuples autochtones.

– décrire les effets psychologiques, physiques,affectifs et spirituels de l’expérience despensionnats sur la langue, la culture et l’identité des Autochtones.

– expliquer comment les Autochtones trou-vent leur identité dans la collectivité et eneux-mêmes (p. ex., dans la famille élargie).

– définir comment les Anciens, les guéris-seurs, les dirigeants, les artistes et lesécrivains mettent en valeur leur identitéculturelle.

Rapports entre les sociétés autochtone

et canadienne

– définir les conséquences des mesuresinterventionnistes de la société nonautochtone sur l’usage, le maintien et laprotection des langues autochtones (p. ex.,politiques d’assimilation du gouverne-ment fédéral; lois visant à réglementer lesAutochtones et les terres réservées auxAutochtones; imposition d’un systèmed’enseignement d’inspiration eurocana-dienne; impact des pensionnats).

– expliquer comment des languesautochtones ont survécu aux mesuresinterventionnistes imposées par la sociéténon autochtone.

– comparer la façon dont les Autochtonesdéfinissent leur identité (p. ex., dans lesautobiographies d’Autochtones) avec lafaçon dont elle est définie par la sociéténon autochtone (p. ex., décisions de diverstribunaux sur les droits des Autochtones).

– évaluer la façon dont les médias, la littéra-ture et la culture populaire influent sur l’identité des communautés autochtonescontemporaines.


Renouveau et réconciliation

– identifier des stratégies particulières uti-lisées pour protéger ou faire revivre leslangues autochtones dans la communauté(p. ex., émissions de radio locale, pro-grammes de langues à l’école).

– décrire la façon dont les langues autoch-tones survivent grâce à l’observance descoutumes, des cérémonies et des pratiquesde guérisseurs (p. ex., cérémonie iro-quoienne de la longue maison, danse du soleil, médecine traditionnelle).

– décrire la manière dont les activités et les organismes politiques et culturels des peuples autochtones influent sur l’identité collective (p. ex., rassemblementautochtone).

– expliquer comment les médias des com-munautés autochtones et non autochtonesexpriment des points de vue différents surles questions autochtones.


Rapports

Attentes


• décrire le fondement historique des rapports entre les peuples autochtones et le reste de lasociété canadienne.

• décrire les contextes social, juridique et politique dans lesquels les peuples autochtones et lasociété non autochtone établissent de nouveaux rapports.

• expliquer les liens qui existent entre les valeurs des Autochtones et leur attachement à la Terre.

• expliquer la nécessité de promouvoir le dialogue et la réconciliation dans les rapports entreles peuples autochtones et le reste de la société canadienne.

• expliquer comment la vision autochtone du monde est la manifestation d’une réalité spirituelle.




– décrire comment les buts et les stratégiesdes organismes et des collectivitésautochtones sont le reflet d’une vision dumonde propre aux Autochtones (p. ex.,dans leur philosophie et dans leur com-portement collectif et individuel).

– décrire la façon dont la vision autochtonedu monde définit et entretient des rapportsprivilégiés (p. ex., avec la Terre, la famille,la communauté et la culture).

– expliquer les divergences de points de vueentre les sociétés autochtones et nonautochtones (p. ex., gestion des ressources).


et canadienne

– expliquer le point de vue des Autochtonessur l’état actuel des rapports entre lessociétés autochtone et canadienne (p. ex.,Livre rouge, réponse de l’Association desIndiens de l’Alberta au Livre blanc de1969 du gouvernement fédéral sur lespolitiques visant les Indiens; déclaration del’Assemblée des Premières Nations de1980; recueil de témoignages présentés à laCommission royale sur les peuplesautochtones).

– expliquer comment le poids du passéinflue toujours sur les relations entre lespeuples autochtones et non autochtones.

– évaluer comment les lois et le système dejustice du Canada tentent de répondre auxbesoins des Autochtones (p. ex., cercles decondamnation par les juges itinérants duNunavut).

– identifier les questions actuelles liées à laTerre parmi les peuples autochtones, lasociété non autochtone et les divers paliersdu gouvernement canadien (p. ex., la poli-tique «Des terres pour la vie» du gou-vernement de l’Ontario; la politique surl’exploitation forestière sur la côte ouest).

– expliquer l’importance d’entamer et depoursuivre un dialogue interculturel entreles élèves autochtones et non autochtonesdu Canada.



– définir les façons dont les peuplesautochtones et non autochtones peuventcollaborer pour atteindre un objectiféconomique, politique ou social commun(p. ex., Journée internationale de la Terre;organisation conjointe de tours pour lesécotouristes).

– prédire comment les tendances observéesà l’échelle mondiale vont avoir un effet surles rapports entre les peuples autochtoneset le reste de la société canadienne (p. ex.,raréfaction de l’eau; changement des pers-pectives de développement économique).

– décrire des plans d’utilisation viable duterritoire bien adaptés aux ressources etaux environnements locaux (p. ex., Conseilde gestion de la harde de caribous de laPorcupine; oléoduc de la vallée de laMackenzie).

– décrire des projets de services commu-nautaires qui créent des relations harmo-nieuses entre les peuples autochtones etnon autochtones (p. ex., camps sportifs;projets de restauration de l’habitat).


Souveraineté

Attentes


• décrire la souveraineté et l’autodétermination en fonction des revendications politiques despeuples autochtones.

• décrire les principes nécessaires à l’établissement de l’autonomie gouvernementale des peuples autochtones.

• décrire les rapports entre les principes de respect et d’interdépendance et l’exercice de l’autonomie gouvernementale dans les sociétés autochtones contemporaines.

• décrire les rapports historiques entre les peuples autochtones et le gouvernement du Canada tels qu’ils sont consignés dans les traités et les ententes.

• décrire la façon dont les peuples autochtones réagissent aux pressions externes.




– décrire la façon dont les peuples autoch-tones ont défini la souveraineté dans leurplaidoyer en faveur de l’autodétermination(p. ex., déclaration de l’Assemblée desPremières Nations de 1980).

– décrire la manière dont les femmes et leshommes autochtones conservent leurs tra-ditions, leurs coutumes et leurs pratiquesculturelles malgré les pressions exercées parla société canadienne.

– analyser les traités et les accords négociés,et montrer comment le contexte socio-historique a influé sur les revendicationsdes peuples autochtones au sujet de la souveraineté (p. ex., traité Two RowWampum Belt; traité des Nisga’a; affaireDelgamuukw).

– décrire comment la vision autochtone dumonde évolue et se maintient face auxeffets de la mondialisation (p. ex., montéede l’internationalisme au sens politique etéconomique).


et canadienne

– expliquer les concepts de souverainetéinhérente et de ressort territorial tels qu’ilssont compris par les peuples autochtonesdans les négociations actuelles avec le gou-vernement canadien (p. ex., déclaration del’Assemblée des Premières Nations, 1980).

– expliquer le rôle du principe de respectdans le gouvernement autochtone et voirsi ce même principe est utilisé par les dif-férents paliers de gouvernement auCanada (p. ex., décision par consensus,rôle de la famille élargie).

– expliquer la signification des négociationsentre les peuples autochtones et le gou-vernement du Canada sur des questionsactuelles comme les relations politiques etle pouvoir de prise de décision des com-munautés autochtones.

– comprendre qu’en élaborant des traitésentre les peuples autochtones et le gou-vernement canadien les deux partiesreconnaissent et affirment leur autoritémutuelle et montrent un engagementenvers ces traités (p. ex., les traités de 1 à 11).



– décrire comment le concept d’autonomiegouvernementale façonne les bases del’édification nationale des peuplesautochtones.

– expliquer de quelle manière les peuplesautochtones font revivre leurs coutumes et leurs traditions malgré les pressionsexercées par la société canadienne (p. ex.,centres de naissance, potlatch).

– définir les moyens pris par les peuplesautochtones et le reste de la société cana-dienne pour tenter de corriger les injus-tices dont ont été victimes les peuplesautochtones dans le passé (p. ex., pension-nat indien; négociation des droits territoriaux).

– donner des exemples de l’engagement despeuples autochtones sur la question de lasouveraineté dans le Canada contemporain.


Défis

Attentes


• définir les questions sociales, politiques et économiques que des individus et des collectivitésautochtones soulèvent aujourd’hui au Canada.

• décrire le renouvellement du processus constitutionnel entre les peuples autochtones et lesgouvernements provinciaux et fédéral.

• identifier les défis auxquels fait face la jeunesse autochtone du Canada et suggérer des façonsdont l’individu, la collectivité et les gouvernements peuvent s’attaquer à ces problèmes.

• expliquer les défis que posent aujourd’hui l’éducation et la santé aux peuples autochtones.




– identifier et décrire les modèles dedéveloppement économique respectant lesvaleurs et les traditions autochtones (p. ex.,coopérative d’artistes du Cap Dorset).

– expliquer les points de vue autochtone etnon autochtone sur certains droits recon-nus par les traités (p. ex., droit de pêche,droit de chasse, droit d’exploitationforestière).

– expliquer de quelle manière la jeunesseautochtone utilise la vision autochtone dumonde pour relever les défis du mondecontemporain (p. ex., forum de la nationNishnawbe Aski sur le suicide chez lesjeunes).

– évaluer les manières dont la visionautochtone du monde a ravivé et trans-formé les pratiques en matière de santé et d’éducation (p. ex., approche holistiqueen matière de santé, usage des plantesmédicinales, enseignement des languesautochtones).


et canadienne

– identifier et décrire les différends qui exis-tent entre les peuples autochtones et legouvernement du Canada en ce qui con-cerne l’interprétation des traités (p. ex.,le traité Jay de 1794; le financement de l’éducation).

– définir les accords juridiques et politiquesimportants conclus entre les peuplesautochtones et les gouvernements duCanada (p. ex., entente conclue avec labande sechelte; convention de la BaieJames et du Nord québécois).

– décrire les projets et les programmes quihonorent les réalisations des jeunesautochtones, entretiennent de bonnes com-munications entre les jeunes autochtones etnon autochtones, et développent uneimage de soi positive chez les Autochtonesinscrits dans les établissements d’enseigne-ment actuels.

– décrire les effets et les retombées des poli-tiques provinciales et fédérales en matièrede santé et d’éducation sur les peuplesautochtones (p. ex., programme de sensi-bilisation au sida; initiative d’aide présco-laire aux Autochtones).



– expliquer de quelle façon les peuplesautochtones utilisent les processusjuridiques et politiques pour atteindreleurs objectifs (p. ex., affaire Guérin, 1985;affaire Delgamuukw, 1991; rôle d’ElijahHarper dans le processus de ratification del’Accord de Charlottetown lors des discus-sions constitutionnelles de 1992).

– évaluer l’efficacité des tentatives faitespour améliorer les rapports entre les peu-ples autochtones, le gouvernement cana-dien et la société canadienne dans sonensemble.

– expliquer comment et pourquoi les jeunesautochtones et non autochtones duCanada ont un point de vue différent surleurs racines historiques et culturelles.

– décrire l’importance des questions desanté et d’éducation pour la qualité de viedes Autochtones à l’intérieur ou à l’ex-térieur des réserves (p. ex., prévalence dudiabète, toxicomanie, grossesse chez lesadolescentes).

27

Les croyances, les valeurs et les ambitions (NBV3C)des peuples autochtones dans la société contemporaine,11e année, cours précollégial

Ce cours traite principalement des croyances, des valeurs et des aspirations des peuplesautochtones du Canada. L’élève comprend la vision du monde des peuples autochtones, etpartage les défis politiques, économiques, culturels et sociaux auxquels font face les individus et les communautés. L’élève est amené à comprendre l’influence des croyances, des valeursancestrales et contemporaines sur les revendications et les actions des peuples autochtones.



Identité

Attentes


• décrire les croyances et les valeurs traditionnelles et contemporaines des sociétés autochtonesqui influent sur leurs activités et leurs comportements.

• définir les caractéristiques de l’identité culturelle de peuples autochtones particuliers.

• comparer les points de vue des Autochtones et des non-Autochtones sur la définition de l’identité autochtone aujourd’hui.

• décrire les efforts individuels et collectifs des Autochtones pour protéger leur culture et leurlangue au sein des territoires traditionnels, dans les réserves et les milieux urbains.




– expliquer les influences particulières del’environnement sur l’identité sociale etculturelle des peuples autochtones (p. ex.,migration du saumon sur la côte nord-ouest, migration du caribou chez lesDénés, utilisation des forêts et des lacs parles Ojibways et les Cris).

– expliquer que les peuples autochtonescroient fermement que leur destinée est derester sur la Terre que le créateur leur aréservée afin qu’ils s’en occupent et qu’ilsla protège (p. ex., cette croyance a influésur les négociations de traités tels que letraité des Maritimes de 1752 ainsi que letraité nº 11).

– décrire les pratiques, les comportements,les croyances et les symboles que l’ontrouve parmi les groupes culturelsautochtones du Canada (p. ex., traditionrelative à la chasse et à la pêche; adaptationà une économie fondée sur le salairehoraire; cérémonie et festin; tambour,musique et danse).


et canadienne

– expliquer en quoi les valeurs autochtonespeuvent s’opposer aux pressionséconomiques.

– décrire les individus, les collectivités desPremières Nations et les organismes quimettent en valeur l’identité culturelle desAutochtones (p. ex.,Tomson Highway;Première nation M’Chigeeng, ancien-nement Première Nation de West Bay;centres d’accueil autochtones; Nation desMétis de l’Ontario).

– décrire la façon dont les activités et lessymboles culturels autochtones sensi-bilisent le public et permettent de mieuxcomprendre la contribution culturelle desAutochtones à la société (p. ex., plumed’aigle, sculpture inuit).

– décrire comment les rapports entre lescommunautés autochtones et la sociétécanadienne au XXe siècle ont influé surles croyances et les valeurs autochtones (p. ex., effet de l’économie fondée sur lesalariat; montée en importance de l’indi-vidu par rapport à la collectivité).

29LES CROYANCES, LES VALEURS ET LES AMBITIONS DES PEUPLES AUTOCHTONES DANS LA SOCIÉTÉ CONTEMPORAINE, 11e ANNÉE, COURS PRÉCOLLÉGIAL (NBV3C)

– décrire les façons dont les dirigeantsautochtones contemporains agissent pourfaire mieux comprendre les valeurs et lesaspirations autochtones dans la sociétécanadienne.


– décrire la façon dont les individus et lescommunautés autochtones maintiennentles croyances et les pratiques spirituellestraditionnelles dans les milieux urbains etruraux (p. ex., rôle des grand-mères, cercledu mieux-être).

– comparer le rôle des croyances et desvaleurs dans deux communautésautochtones différentes.

– expliquer la façon dont les artistes, lesguérisseurs, les Anciens, les mères du clanet la classe politique définissent et mettenten valeur les aspirations des peuplesautochtones (p. ex., dans les mémoires etles soumissions mentionnés dans le rap-port final de la Commission royale sur lespeuples autochtones de 1996).


Rapports

Attentes


• expliquer dans quelle mesure le rapport avec la Terre a toujours soutenu les peuplesautochtones à travers le Canada.

• expliquer les pratiques culturelles des peuples autochtones.

• expliquer comment le lien des peuples autochtones à la Terre et à un environnement viablefait partie de leur identité culturelle.

• comprendre que le droit à l’autodétermination, qui est fondé sur le principe de base demoralité publique, donne aux peuples autochtones le droit de réviser les accords gouverne-mentaux au Canada.




– décrire comment les coutumes, les céré-monies et les croyances spirituelles relientles peuples autochtones et maintiennentleur rapport avec la nature (p. ex., respectdu chasseur pour les os de l’animal; art dutambour; interprétation des rêves; rôle tra-ditionnel des membres de la famille dansdifférentes cultures autochtones).

– donner des exemples d’œuvres d’art, deconstructions et d’artefacts qui dépeignentle lien spirituel et affectif entre les peuplesautochtones et leurs terres ancestrales (p. ex., totem; masque; architecture descentres culturels; œuvres d’art de DaphneOdjig, Maxine Noel et Joane CardinalSchubert).

– expliquer les activités traditionnellesautochtones reliées au cycle des saisons.

– décrire la façon dont les cycles naturelsfont partie des croyances et des valeursautochtones, et expliquer comment ils lesinfluencent (p. ex., animisme).


et canadienne

– décrire la façon dont les peuples autoch-tones peuvent exprimer leur identité dis-tincte dans le contexte de la citoyennetécanadienne.

– comparer les pratiques et les croyances relatives à la récolte chez les peuplesautochtones et non autochtones (p. ex.,récolte du riz sauvage; méthodes de pêchesur les côtes est et ouest du Canada).

– expliquer comment les injustices du passéinfluent sur les rapports entre les peuplesautochtones et le reste de la société cana-dienne (p. ex., Déclaration de réconcilia-tion du gouvernement canadien en 1998).

– décrire les facteurs d’un renouveau fondésur l’équité dans les rapports entre les peu-ples autochtones et la société canadienne.

– expliquer comment les révisions de 1985 àla Loi sur les Indiens ont donné aux com-munautés des Premières Nations l’occa-sion d’exercer leur droit à l’autodétermi-nation (p. ex., établissement d’un processus d’obtention pour chaque communauté des Premières Nations de ses propresrèglements sur l’adhésion et la définition du «code d’adhésion»).


– expliquer les principes que les nationsmétis suivent lors de l’exercice de leurdroit à l’autodétermination.

– comprendre comment les Inuits ontexercé leur droit à l’autodétermination (p. ex., création du Nunavut)


– définir les défis particuliers auxquels fontface les peuples autochtones dans diversescommunautés à travers le Canada dansleurs relations avec le gouvernement cana-dien (p. ex., les problèmes sociaux desInnus de Davis Inlet; revendications terri-toriales des Cris du lac Lubicon).

– décrire l’importance des coutumes, desrituels et des cérémonies au sein des cul-tures autochtones dans leur relation avec lasociété canadienne (p. ex., rôle des sueries;peintures traditionnelles, brûler des joncsodorants).

– décrire les conséquences du projet de loiC-31 sur la vie des Autochtones pourceux et celles qui désirent retrouver leurstatut et leurs droits (p. ex., appartenance,justice, respect).

– identifier les efforts des peuples autoch-tones en ce qui concerne la revitalisationde la culture (p. ex., réinstituer les pra-tiques de cérémonie, offrir des cours delangue autochtone aux adultes).


Souveraineté

Attentes


• expliquer comment l’enseignement des valeurs culturelles constitue le fondement de l’autodétermination autochtone.

• décrire les efforts des peuples autochtones pour atteindre l’autonomie.

• décrire comment les communautés autochtones contemporaines affirment leur autonomiedans un ensemble de pratiques traditionnelles et modernes.

• définir les croyances et les valeurs autochtones qui constituent le fondement des négociationsdes traités et des revendications territoriales.




– expliquer un conte traditionnel contenantun message d’autodétermination (p. ex.,conte de la déesse Sedna des Inuits;légende de la grive solitaire des Iroquois).

– décrire comment les croyances et lesvaleurs traditionnelles soutiennent l’au-tonomie et l’autodétermination au sein desfamilles (p. ex., pratiques parentales;apprentissage par l’expérience; partage desresponsabilités).

– identifier et décrire les revendicationsautochtones dans le processus de négocia-tions des traités modernes (p. ex., positiondes Cris sur les propositions d’Hydro-Québec concernant le barrage de la rivièreGrande-Baleine; traité des Nisga’a).

Rapports entre les sociétés autochtone et

canadienne

– décrire comment la discussion entre lespeuples autochtones et la société cana-dienne sur la définition de la souveraineté,de l’autodétermination et de l’autonomiegouvernementale montre que ces termes,tout en se chevauchant, ont un sens distinct(p. ex., les discussions constitutionnelles de1983, de 1984, de 1987, de 1990 et de1992, les affaires judiciaires sur les droits de chasse et de pêche des peuplesautochtones).

– identifier les endroits, les individus et lesévénements qui témoignent des réussitesdes peuples autochtones dans la recherchede l’autonomie (p. ex., école des PremièresNations; tradition de la longue maisondans les communautés iroquoiennes).

– expliquer comment les communautésautochtones maintiennent leur identitémalgré l’influence culturelle de la sociétécanadienne (p. ex., modification desresponsabilités, des occupations au sein des communautés autochtones).

– définir dans quelle mesure la différence depoints de vue et de priorités a un effet surla négociation des traités et des accordsentre les communautés autochtones et lesdivers paliers de gouvernement (p. ex.,protocole d’entente des Anishnawbe).

– comprendre différents points de vue sur laquestion de l’autodétermination desAutochtones (p. ex., en analysant les écritsde Richard Wagamese)



– expliquer comment le mode de vieautochtone véhicule des croyances etvaleurs traditionnelles qui peuvent renou-veler la société (p. ex., recours aux cerclesde mieux-être, cercles de déterminationde la peine et centres de naissance).

– définir des réalisations et des projets auxpaliers communautaire, provincial etnational qui concrétisent le désir d’au-tonomie des peuples autochtones (p. ex.,Jeux autochtones de l’Amérique du Nord,société autochtone d’aide à l’enfance et àla famille dans les collectivités desPremières Nations).

– décrire des pratiques particulières deguérison qui font la promotion du renou-vellement individuel et collectif (p. ex.,suerie dans les prisons, utilisation tradi-tionnelle du tabac).

– décrire les croyances et les valeurs autoch-tones (p. ex., rapports avec la Terre) quipeuvent influer sur l’orientation des traitéset des ententes.


Défis

Attentes


• définir les obstacles que les peuples autochtones doivent surmonter pour protéger leur culture et leur langue.

• décrire les défis que la technologie représente pour la culture des Autochtones et leurs communautés, et préciser de quelle façon les communautés autochtones peuvent tirer partide la technologie.

• déterminer les défis qui ressortent de la façon dont les médias traitent des questionsautochtones.

• démontrer sa compréhension des défis différents que doivent relever divers peuples autochtones,notamment les Indiens inscrits, les Métis et les Inuits.

• définir les méthodes physiques et spirituelles que les peuples autochtones utilisent pourmaintenir leur culture.




– décrire comment les Autochtones quivivent dans les milieux urbains peuventconserver leur identité culturelle (p. ex.,en utilisant les services des centres d’amitiéou en inscrivant les enfants à des cours delangue autochtone dans leur école).

– expliquer comment les peuplesautochtones utilisent la technologie pourfaire connaître leurs croyances et leursvaleurs (p. ex., cédérom, sites Web, base dedonnées, éducation à distance).

– décrire par quels moyens les communautésautochtones conservent leur langue, leurscérémonies, leurs croyances et leurs rituels.

– décrire les expériences qui peuvent influersur la formation des valeurs, des attitudeset des croyances.


et canadienne

– décrire l’effet de la technologie sur lesrelations entre les communautés autoch-tones et la société canadienne (p. ex., lesprogrès technologiques mènent à uneacculturation, les peuples autochtonesdécident eux-mêmes jusqu’à quel point ilsveulent utiliser les nouvelles technologiesplutôt que de se les voir imposer).

– montrer comment une communautéautochtone utilise les valeurs et les croyances ancestrales afin de soutenir unepolitique de croissance économique etd’autogestion (p. ex., coopérative d’artistesinuits).

– définir les perceptions canadiennes descroyances et des valeurs autochtones tellesqu’elles sont exprimées dans les médias (p. ex., lettre à la rédaction, critique delivres, œuvre d’art).



– expliquer les défis auxquels les divers peu-ples autochtones font face en voulantpréserver le caractère distinct de leur culture.

– identifier, dans des sources imprimées etmédiatiques, les réponses aux défis à leurculture qu’offrent des artistes, des athlètes,des écrivains, des guérisseurs et desAnciens de divers groupes autochtones.

– expliquer la difficulté de sensibiliser lesprincipaux services médicaux et sociauxaux besoins et aux attentes des divers peu-ples autochtones (p. ex., approche d’actionpositive, prise de conscience intercul-turelle, participation des Autochtones).

– montrer comment les peuples autochtonesréagissent aux conséquences des change-ments technologiques et environnemen-taux (p. ex., motoneige, avion et informa-tique; effet de la construction de barragesau Québec).

– définir les méthodes de survie culturelleutilisées par les peuples autochtones auplan social et spirituel (p. ex., quête de lavision, interprétation des rêves, cérémonied’attribution du nom).

36

Français : les voix autochtones contemporaines, (NBF3C)11e année, cours précollégial

Ce cours met l’accent sur l’acquisition de compétences langagières en français et privilégie ledéveloppement de la pensée critique et d’aptitudes en communication par l’étude d’œuvresd’écrivains autochtones. L’élève étudie le contenu, le style et les formes des textes documen-taires et des œuvres littéraires. Cette démarche l’amène à découvrir la richesse et la diversité dela littérature autochtone. L’élève rédige des comptes rendus et des dissertations. Il ou elle doits’assurer du rapport à maintenir entre les formes médiatiques et les publics visés. Le coursinsiste aussi sur l’utilisation précise et claire du français technique et commercial dans lescontextes appropriés.

Préalable : Français, 10e année, cours théorique ou appliqué

37F R A N Ç A I S : L E S V O I X A U T O C H T O N E S C O N T E M P O R A I N E S , 1 1 e A N N É E , C O U R S P R É C O L L É G I A L ( N B F 3 C )

Identité

Attentes


• comprendre la diversité culturelle des peuples autochtones au moyen de l’étude d’œuvres littéraires autochtones.

• analyser les informations, les idées, les questions et les expressions de la langue se rapportantà l’identité autochtone dans divers documents et œuvres littéraires autochtones.

• décrire les différents styles et les différentes formes utilisés dans les œuvres littérairesautochtones.

• analyser les images portant sur l’identité autochtone présentes dans les œuvres médiatiques.




– définir les points de vue d’écrivainsautochtones sur l’identité.

– interpréter et évaluer les informations, lesidées et les questions exprimées de façonimplicite ou explicite, dans une documen-tation variée d’origine autochtone quitraite de leur identité (p. ex., journaux descommunautés autochtones).

– identifier diverses formes de discours qu’utilisent les peuples autochtones dansl’expression de leur identité (p. ex., conte,discours, chansons).

– expliquer comment divers auteursautochtones expriment leur identité culturelle et les comparer.

Langue

– expliquer comment les écrivainsautochtones, par l’usage de la forme et dustyle, révèlent leur identité culturelle.

– identifier et décrire certains genres de latradition orale de langue française qui affir-ment l’identité autochtone (p. ex., conte,jeu de rôle, pièce de théâtre).

– relever, dans des publications autochtones,les informations et les idées se rapportant àl’identité (p. ex., journaux et revuesautochtones, publications du ministèrefédéral des Affaires indiennes et du Nord,bulletins des communautés autochtones).


– décrire comment les œuvres médiatiquesexpriment divers aspects de l’identitéautochtone et la vision du monde desAutochtones (p. ex., le vidéo sur la crised’Oka au Québec de l’Office national dufilm du Canada en 1990 préparé parAlanis Obomsawin).

– expliquer par l’analyse des œuvres média-tiques d’artistes autochtones et nonautochtones les images de l’identité desAutochtones.

– analyser l’évolution de la qualité de vie descommunautés autochtones comme ledécrivent les médias (p. ex.,Alkali Lake,Davis Inlet).


Rapports

Attentes


• démontrer sa compréhension des rapports décrits dans les romans, les pièces de théâtre, lapoésie et les œuvres documentaires des écrivains autochtones (en insistant sur les romans etla poésie).

• montrer comment les auteurs autochtones utilisent le concept de rapports pour promouvoirla vision d’une communauté autochtone.

• produire des travaux médiatiques qui ont pour objet d’analyser le concept de rapport, et quisoulignent l’interaction entre les formes de communication, les objectifs, le public visé et lestechniques de production, et ce, de façon individuelle ou collective.

• analyser et comparer les rapports présentés dans les œuvres médiatiques d’auteurs autochtones.




– expliquer divers rapports décrits dans lesœuvres d’écrivains autochtones (p. ex., ausein de la famille ou de la collectivité; durègne végétal ou animal, et du monde desesprits).

– analyser, dans les œuvres d’auteursautochtones, l’évolution des rapports entreles Autochtones et la société canadienne.

– comparer ses propres idées et points de vueavec ceux exprimés de manière expliciteou implicite dans un texte autochtone (p. ex., en analysant les pensées et le com-portement d’un personnage fictif lorsd’une crise et en les comparant à ses pro-pres réactions; en comparant deux inter-prétations différentes d’une œuvre littérairetout en utilisant des références spécifiquesau texte pour appuyer ses arguments).

Langue

– reconnaître les termes techniques propresaux contextes commercial et technologi-que utilisés dans les communautés desPremières Nations ou dans la société canadienne et les utiliser avec précisiondans tout travail oral ou écrit.

– communiquer efficacement dans des dis-cussions de groupe sur les relations entreles Autochtones et la société canadiennetelles qu’elles sont décrites par les écrivainsautochtones en montrant sa capacité d’ajouter au débat; de poser des questionsde clarification; de terminer les tâchesassignées à un groupe; de résumer lesprincipaux points d’une discussion; des’efforcer d’atteindre un consensus et d’accepter les décisions prises en commun.

39F R A N Ç A I S : L E S V O I X A U T O C H T O N E S C O N T E M P O R A I N E S , 1 1 e ANNÉE, C O U R S P R É C O L L É G I A L ( N B F 3 C )


– définir et évaluer les formes de la traditionorale qui entretiennent et affirment lesdivers rapports vécus par les Autochtones(p. ex., conte, poésie, musique, cédérom,utilisation de la vidéo).

– analyser les images utilisées dans lesœuvres d’écrivains autochtones pourdépeindre les rapports exprimant la vision autochtone du monde.

– évaluer les œuvres médiatiques d’auteursautochtones remettant en question lesrelations avec la société canadienne (p. ex.,productions de l’Office national du film).

– comparer dans les œuvres médiatiques les moyens que diverses communautésautochtones ont utilisés pour réaffirmer les rapports et les valeurs autochtones.


Souveraineté

Attentes


• décrire le concept de souveraineté tel qu’il est présenté dans les œuvres littérairesautochtones.

• démontrer sa compréhension des expressions de la langue qui sont reliées à la question de lasouveraineté dans les œuvres autochtones.

• appliquer sa connaissance du vocabulaire et des conventions linguistiques pour lire, écrire etparler avec compétence, tout en trouvant, développant et maintenant un ton juste pourdécrire la souveraineté des Autochtones.

• analyser les thèmes reliés à la souveraineté tels que les abordent les œuvres médiatiques d’auteurs autochtones.




– dégager différentes définitions de la sou-veraineté dans les textes autochtones (p. ex.,identité personnelle, souveraineté spirituelle,souveraineté collective, souveraineté politique).

– évaluer, selon les auteurs autochtones,l’impact du concept de la souveraineté sur la société canadienne.

– définir, dans les œuvres médiatiques autoch-tones, le rôle et l’importance de la sou-veraineté dans les communautés contemporaines.

– décrire la façon dont les écrivains autoch-tones réagissent aux barrières que lasociété canadienne a érigées et qui s’opposent à la souveraineté.

Langue

– s’exprimer clairement dans diverses formesde communication écrite et orale au sujetde la souveraineté, en se servant d’expres-sions figuratives, du vocabulaire approprié,et en maintenant un ton constant.

– approfondir sa compréhension des formeset des expressions écrites utilisées pouraffirmer la souveraineté (p. ex., dans desénoncés tels que «Les peuples autochtonesne feront plus jamais l’objet d’une poli-tique gouvernementale d’assimilation etd’extinction»).


– expliquer, dans les œuvres médiatiquesautochtones, l’effet des images exprimantla question de la souveraineté.

– montrer, dans l’analyse des œuvres média-tiques d’auteurs autochtones, comment lacollectivité autochtone s’efforce d’accéderà la souveraineté.

– expliquer en quoi la forme, le style et lesexpressions de la langue utilisée dansdiverses sources médiatiques servent àcommuniquer des messages souverainistes.


Défis

Attentes


• évaluer les difficultés de survie culturelles des peuples autochtones, telles qu’elles sontdéfinies dans la littérature autochtone.

• analyser et évaluer, dans les œuvres autochtones, les effets des stéréotypes, des préjugés et dela discrimination.

• définir et évaluer les solutions proposées pour relever ces défis dans les ouvrages médiatiquesd’auteurs autochtones.

• expliquer les divergences de points de vue des auteurs autochtones sur la façon de releverces défis.




– définir, d’après les œuvres d’écrivainsautochtones, les défis auxquels font faceleurs peuples (p. ex., identité, urbanisation,éducation et emploi, famille).

– analyser les problèmes causés directementpar la société canadienne tels qu’ils sontdécrits par les auteurs autochtones (p. ex.,racisme, ethnocentrisme, marginalisation).

– expliquer dans les œuvres d’auteursautochtones les efforts faits par les peuplesautochtones pour relever ces défis.

– évaluer comment les écrivains autochtonesont adapté les formes traditionnelles duconte à des contextes modernes pourdécrire les défis auxquels ils sont confrontés.

Langue

– expliquer comment les écrivains autoch-tones ont utilisé divers procédés littérairesmettant en valeur le point de vue des peu-ples autochtones sur les questions del’heure (p. ex., humour, métaphore).

– décrire les difficultés de maintenir la tradi-tion orale autochtone (p. ex., protection descontes des Anciens et des grands-parents).

– reconnaître, décrire et utiliser correcte-ment les structures de la langue parlée etécrite, ainsi que les conventions relatives à

la grammaire, au bon usage, à l’orthogra-phe et à la ponctuation, comme ce coursl’exige, lors de la description des défisidentifiés dans le cours.


– démontrer sa compréhension des élémentsconstitutifs des œuvres médiatiques (p. ex.,expliquer comment la forme, le style et lalangue sont choisis pour transmettre unmessage sur la présence des préjugés oucomment la satire est utilisée dans les jour-naux, les revues et les productions vidéo).

– créer des œuvres médiatiques qui reflètentsa compréhension des idées, des questionset des thèmes étudiés dans ce cours (p. ex., documentaire radiophonique surles changements sociaux qui surviennentau sein d’une communauté autochtone,compte rendu photographique d’unejournée dans la vie d’un dirigeant de lacommunauté, brochure sur un entrepre-neur local, court vidéoclip pour annoncerune activité autochtone).

– expliquer certaines des solutions trouvéesà la question de la souveraineté dans lesmédias (p. ex., la crise d’Oka, les condi-tions sociales à Alkali Lake, le traité desNisga’a).


Écriture

Attentes


• utiliser diverses sources primaires et secondaires, imprimées et électroniques, pour recueilliret classer l’information et organiser ses idées en vue de composer un texte.

• choisir et utiliser les formes d’écriture, en particulier les comptes rendus, la correspondanceet les dissertations, en fonction des objectifs et des publics visés.

• suivre des modèles d’organisation de texte pour produire un travail cohérent et de bonnequalité.

• réviser ses travaux écrits, seul ou en groupe, en mettant l’accent sur l’exactitude de l’infor-mation, la clarté de l’expression et la constance du ton.

• relire son texte et le corriger en utilisant correctement les conventions de la grammaire, dubon usage, de l’orthographe et de la ponctuation exigées pour ce cours, en faisant appel, aubesoin, aux ressources imprimées et électroniques.




des informations

– chercher un sujet selon la démarche sui-vante : formuler des questions derecherche; identifier les besoins d’informa-tion; définir les objectifs; élaborer un plande travail (p. ex., consulter un cédérompour trouver des informations et préparerun rapport sur l’auteur d’un roman; identi-fier la facilité d’accès aux sources intéres-santes pour faire une présentation en classesur un problème social).

– analyser et organiser l’information et lesidées convenant à certaines formes d’écritset aux fins particulières du texte (p. ex.,choisir des informations provenant de dif-férentes sources pour préparer un rapportsur les pratiques de travail efficaces; orga-niser l’information disponible pourappuyer ses arguments dans la présentationd’une thèse; utiliser un schéma pour établirdes liens entre les idées ou illustrer lachronologie des faits dans une narration).

– évaluer les informations et les idéesrecueillies à partir de diverses sourcesimprimées et électroniques pour déter-miner si elles sont exactes, actuelles, suf-fisantes, pertinentes et adaptées aux objec-tifs et aux publics visés par le texte.

– utiliser les informations et les idées tiréesdes connaissances déjà acquises et de larecherche pour rédiger un texte (p. ex.,interviewer un employé avant de rédigerune dissertation sur le travail en équipe etla collaboration au travail; composition surle personnage principal d’un roman d’unécrivain autochtone).

Choisir une forme qui convient aux objectifs

et aux publics visés

– choisir et utiliser les techniques d’écritureprésentes dans les œuvres littéraires ou lespublications d’actualité, comme modèle derédaction de texte convenant à un objectifet à un public spécifique, en particulierrapports, rédaction de lettres, rédactionprésentant une problématique (p. ex., faire


le résumé d’un article de magazine sur unsujet d’intérêt personnel pour un rapportde classe; rédiger une lettre pour deman-der des informations sur un programmed’études collégiales; rédiger un court texteprésentant la solution d’un problème).

– choisir et utiliser un niveau de langue etun ton correspondant aux objectifs et auxpublics visés dans des communicationscommerciales, techniques et personnelles(p. ex., utilisation du ton qui convientdans une note de service).


dans le texte

– structurer ses travaux en utilisant des mo-dèles appropriés d’organisation de texte (p. ex., modèle de questions et réponsespour organiser un dépliant sur un produitou un service; classement chronologiquepour organiser l’information sur un per-sonnage dans un scénario; utilisation de laclassification pour faire l’anthologie desécrits des élèves d’une classe).

– utiliser la technique du plan pour faireune dissertation en suivant le modèle suivant :a) une introduction qui pose une ques-

tion, présente le sujet et explique sonimportance;

b) un développement dans lequel les infor-mations et les données sont présentéesde façon logique en deux ou troisgrandes parties illustrées par desgraphiques et des tableaux;

c) une conclusion qui résume les princi-paux points expliqués et qui présenteun point de vue personnel.

– utiliser des modèles d’organisation, telsque les liens de cause et effet, la classifica-tion et la définition, afin de présenter desinformations et des idées dans des rapportset de courtes dissertations.


– réviser les ébauches pour enrichir le con-tenu et améliorer l’organisation du texteen ajoutant des détails, en retranchant lesrenseignements inutiles et en réorganisantles idées (p. ex., réviser un rapport pourénumérer une série de recommandationspar ordre de priorité; retrancher des argu-ments inutiles pour renforcer l’effet d’uneexplication; ajouter des détails dans unexposé pour mieux révéler les motifs pro-fonds du comportement d’un personnage).

– réviser les ébauches pour améliorer la pré-cision et la clarté de l’expression en inté-grant des mots de transition propres à lalangue des affaires et des techniques (p. ex.,chercher dans les dictionnaires généraux etanalogiques des termes spécialisés à laplace de mots vagues ou mal utilisés;examiner son texte afin d’éviter l’emploi d’expressions discriminatoires).


– réviser les ébauches pour vérifier le suividans l’emploi de la voix et du ton justes(p. ex., souligner les pronoms pour vérifiers’il s’agit de la même personne dans lesrapports et les notes de service; demanderl’avis du groupe pour évaluer la justesse duton dans une série d’instructions ou dansle discours d’un personnage).

– réviser les ébauches afin de donner descitations sans faire de plagiat (p. ex., citerles références entre parenthèses; utiliser lesexpressions et les mots appropriés pourdonner le contexte des citations).


– rédiger un texte en donnant des idées etdes citations de manière uniforme et selonles règles de l’éthique (p. ex., citer lessources selon une forme reconnue,comme celle de l’Association des languesvivantes).

– mettre un texte en pages en faisant appel àla technologie de l’informatique et publierdes ouvrages en fonction des publics visés(p. ex., utiliser les polices, les styles depolices et les illustrations appropriées pourdonner plus d’impact à un rapport; adapterun modèle électronique pour écrire unelettre officielle).

– comparer ses compétences actuelles enécriture à celles qui sont exigées dansdivers programmes collégiaux ou diversesprofessions, et combler les lacunes ainsirévélées.

– relire ses propres textes et ceux d’autresélèves pour découvrir et corriger les fautesde grammaire, d’usage, d’orthographe etde ponctuation qui sont énumérées ci-dessous.

Grammaire et bon usage– utiliser les parties du discours de façon

correcte, y compris les participes passéset présents.

– construire correctement divers types dephrases, y compris les phrases com-posées complexes comprenant des con-jonctions; des syntagmes prépositionnelsou gérondifs; des syntagmes nominaux,adjectivaux ou adverbiaux.

– accorder les pronoms avec leurs antécé-dents et les sujets avec leurs prédicats,même s’ils sont éloignés dans la phraseou le paragraphe.

– utiliser la voix passive en fonction desobjectifs et des publics visés.

– utiliser les structures parallèles correctes.– repérer et corriger les erreurs syntaxi-

ques dans ses propres écrits et ceux desautres.

– repérer l’usage délibéré de structures nerespectant pas la grammaire dans la pu-blicité, la poésie et la langue parlée.

Orthographe– démontrer sa compréhension d’un vaste

éventail de structures, de règles et destratégies orthographiques en repérantet en corrigeant les fautes commises.

– utiliser correctement des homophoneset des mots souvent confondus.

– orthographier correctement des termescommerciaux, techniques et littérairesutilisés dans le matériel didactique ducours.

– utiliser un éventail varié de ressourcesimprimées et électroniques pour trou-ver des fautes possibles et les corriger.

Ponctuation– utiliser la ponctuation de façon correcte

pour créer un effet de rhétorique, ycompris le point d’interrogation, lepoint d’exclamation, la virgule, le point-virgule et le deux-points, ainsi que lesguillemets, les parenthèses, les crochetset les points de suspension.

45

Les croyances, les valeurs et les ambitions des peuples (NBV3E)autochtones dans la société contemporaine,11e année, cours préemploi

Ce cours traite principalement des croyances, des valeurs et des aspirations des peuples autochtones du Canada. L’élève étudie les questions portant sur l’identité des Amérindiens,des Métis et des Inuits et comprend les liens qui les unissent à la Terre. Il ou elle analyse lesrapports entre les individus au sein d’une communauté et dans le milieu de travail. L’élève est amené à comprendre l’influence des croyances et des valeurs ancestrales et contemporainessur les revendications actuelles des peuples autochtones.



Identité

Attentes


• décrire la façon dont les croyances et les valeurs traditionnelles et contemporaines des culturesautochtones influent sur leurs activités et leurs comportements.

• définir les aspects de l’identité culturelle caractéristiques de peuples autochtones particuliers.

• comparer les points de vue des Autochtones et des non-Autochtones sur l’identité culturellede divers peuples autochtones aujourd’hui.

• décrire les efforts et les réussites des communautés autochtones pour protéger et maintenirleur culture et leur langue.




– expliquer les influences particulières del’environnement sur l’identité sociale etculturelle des peuples autochtones (p. ex.,migration du saumon sur la côte nord-ouest, migration du caribou chez lesDénés, utilisation des forêts et des lacs parles Ojibways et les Cris).

– décrire l’importance de certaines com-posantes de l’environnement sur l’identitéculturelle des Autochtones (p. ex., ani-maux, poissons et plantes).

– décrire les caractéristiques de la langue, dessymboles artistiques et des croyances spiri-tuelles des nations autochtones qui sontreliées au milieu naturel (p. ex., parolesd’action de grâces des Iroquoiens, totemde la côte ouest, sculpture des Inuits).

– décrire l’importance des coutumes desAutochtones à l’intérieur et à l’extérieurde leurs communautés (p. ex., peinturefaciale traditionnelle, usage cérémonial dutabac, cérémonie d’attribution du nom,cérémonie de la promenade, cérémonienuptiale et funéraire).

– décrire la façon dont sont choisis lesdirigeants au sein des communautésautochtones (p. ex., Matthew Coon Comecomme dirigeant politique de la NationCri dans le nord du Québec; le chef de laNation Iroquoienne; le premier ministredu Nunavut).


et canadienne

– décrire le rôle que les individus, les orga-nismes et les événements jouent dans lapromotion de l’identité culturelle desAutochtones au sein et hors de leurs com-munautés (p. ex., rôle des Anciens; rôledes conteurs; pow-wow annuel deWikwemikong; pèlerinage aux eauxsacrées du lac Sainte-Anne; centre d’ac-cueil autochtone; Nation Métis del’Ontario; rôle des traditionnalistes au seindes communautés iroquoiennes).

– comparer les pratiques, les comporte-ments, les croyances et les symboles desgroupes culturels autochtones et des dif-férents groupes ethniques du Canada.

– décrire les réalisations d’Autochtones duCanada qui contribuent à l’identité cul-turelle de la collectivité (p. ex.,AlanisObomsawin, Buffy Sainte-Marie, DouglasCardinal).

47LES CROYANCES, LES VALEURS ET LES AMBITIONS DES PEUPLES AUTOCHTONES DANS LA SOCIÉTÉ CONTEMPORAINE, 11e ANNÉE, COURS PRÉEMPLOI (NBV3E)


– expliquer la signification et l’importancedu rôle des Anciens sur le comportementdes individus et la direction des commu-nautés (p. ex., rôle des grands-parents; rôledes Anciens dans les méthodes de chassedes Cris et des Inuits; responsabilités duclan).

– expliquer les efforts individuels et collec-tifs des Autochtones pour protéger leuridentité culturelle (p. ex., participation à larenaissance des langues autochtones).

– décrire la façon dont les communautésautochtones font avancer les causes garan-tissant leur survie et leur croissance (p. ex.,Inuit Broadcasting Association; WawatayTelevision Services; juge itinérant duNunavut; Anishnawbe Health Toronto).

– identifier les entreprises autochtones quimettent en pratique les croyances, lesvaleurs et les aspirations traditionnelles desAutochtones (p. ex., projet d’écotourisme,commercialisation du riz sauvage, AirCreebec).


Rapports

Attentes


• expliquer comment et pourquoi le rapport avec la Terre a toujours soutenu les peuplesautochtones dans divers milieux à travers le Canada.

• expliquer la façon dont les définitions juridiques de l’identité autochtone au Canada ont uneffet sur les rapports entre les collectivités autochtones et au sein de chacune d’elles.

• décrire les contributions des peuples autochtones à la société canadienne.

• expliquer les problèmes auxquels fait face la jeunesse autochtone dans la société canadienne.

• décrire les rapports entre les peuples autochtones et la société non autochtone à la suite desmesures prises par les gouvernements fédéral et provinciaux.




– décrire les croyances physiques, mentales,affectives et spirituelles des peuplesautochtones qui se rattachent à la Terre.

– décrire comment les coutumes, les céré-monies et les croyances spirituelles relientles peuples autochtones entre eux et entre-tiennent leurs rapports avec la nature (p. ex., respect du chasseur pour les os etl’esprit de l’animal; usage des chansons etdes tambours; conte de la création).

– décrire l’importance de la famille élargiedans les rapports entre les communautésautochtones et au niveau des responsabi-lités individuelles.


et canadienne

– expliquer la façon dont les rôles et lesresponsabilités des peuples autochtones dedifférentes cultures se sont transformés enraison de la Loi sur les Indiens (p. ex., cou-tume du potlatch; chasse au bison; règle-ments fédéraux de pêche).

– nommer des personnalités autochtones etdes événements qui, à l’époque contem-poraine, favorisent la compréhensioninterculturelle entre les sociétésautochtone et non autochtone (p. ex.,John Kim Bell, Ovide Mercredi, pow-wows, la cérémonie télévisée des NationalAboriginal Achievement Awards).

– expliquer comment les lois provinciales etles aménagements du territoire comme lesbarrages hydroélectriques entravent larécolte, la chasse et la pêche (p. ex.,entente sur les inondations dans le norddu Manitoba).

– expliquer les conséquences du projet deloi C-31 sur les communautés desPremières Nations.

– décrire comment les réalisations tech-niques des Autochtones ont contribué audéveloppement de la société canadienne(p. ex., canoë, raquettes, barge de York).



– décrire comment les négociations avec lesdifférents paliers de gouvernement ontparfois répondu aux revendications despeuples autochtones (p. ex., conséquencesde la déportation du peuple innu à DavisInlet; règlement des revendications terri-toriales des Cris du lac Lubicon enAlberta; rapatriement des objets sacrés).

– expliquer les enjeux, les problèmes et leschangements auxquels doivent faire faceles jeunes autochtones au sein de la sociétécanadienne (p. ex., maintien ou recouvre-ment du statut; problèmes de toxico-manie; apprentissage du rôle de parent;développement des possibilités d’emploi).

– déterminer si la réconciliation est possiblecompte tenu des divergences de point devue entre le gouvernement fédéral et lespeuples autochtones quant à l’interpréta-tion des traités dont les retombées se fontsentir aujourd’hui (p. ex., le traité de Jayde 1794, le traité de Robinson de 1850, letraité des Maritimes de 1752).

– expliquer les questions qui préoccupentencore les femmes autochtones malgré lesefforts du gouvernement fédéral qui arévisé la Loi sur les Indiens en 1985 (p. ex.,discrimination sexuelle, discriminationenvers les enfants).


Souveraineté

Attentes


• identifier les enseignements traditionnels et les idéologies contemporaines qui justifient l’autodétermination autochtone.

• décrire les efforts des peuples autochtones pour atteindre l’autonomie.

• décrire comment les communautés autochtones contemporaines affirment leur autonomieen jumelant les pratiques traditionnelles et modernes.

• définir comment les croyances et les valeurs autochtones sont transmises au-delà de la sociétéautochtone.

• définir les croyances et les valeurs autochtones qui constituent ou qui ont constitué le fondement des négociations des traités et des revendications territoriales.




– identifier le message d’autodéterminationvéhiculé dans un conte traditionnel (p. ex.,conte de la déesse Sedna des Inuits;légende de la grive solitaire des Iroquois).

– décrire les croyances et les valeurs (p. ex.,importance des rapports familiaux; con-cept des sept générations exprimant la via-bilité) qui influent sur les choix que fontles femmes et les hommes autochtonesdans leur vie quotidienne pour leur emploi et leur lieu de résidence.

– décrire la façon dont les enfants acquièrentleur autonomie au sein des famillesautochtones (p. ex., pratiques parentales,apprentissage par l’expérience, partage desresponsabilités).


et canadienne

– définir les caractéristiques d’une nationaborigène et décrire comment les valeursautochtones sont transmises au sein et àl’extérieur de la société autochtone.

– identifier des endroits, des personnes etdes événements qui témoignent de laréussite des peuples autochtones à main-tenir leur autonomie (p. ex., écoles desPremières Nations; traditions de la longuemaison dans les collectivités iroquoiennes).

– décrire les pratiques contemporaines descommunautés autochtones dans lesquellesles valeurs traditionnelles et modernes sontintégrées afin d’offrir une solution derechange aux services offerts par la sociétécanadienne (p. ex., centres de naissancepour les Autochtones; conseil de détermi-nation de la peine; médiation familiale;société autochtone d’aide à l’enfance et àla famille; approche holistique en matièrede santé).

– définir les croyances et les valeurs autoch-tones sur lesquelles se sont fondées lesnégociations qui ont abouti à l’entente dela Baie James.

– définir les responsabilités inhérentes d’unenation autogérée au Canada.



– identifier les croyances et les enseigne-ments des Anciens des communautésautochtones contemporaines qui soutien-nent la croissance politique, sociale etéconomique et qui constituent un cadrede travail pour l’obtention de l’autodéter-mination autochtone (p. ex., protection de l’environnement pour la survie desgénérations futures).

– identifier les valeurs des peuples autoch-tones qui définissent l’identité, quiaméliorent la confiance en soi et quifavorisent l’autodétermination (p. ex.,respect, partage, honnêteté, harmonie).

– donner des exemples de réalisations et deprojets mettant en valeur les croyances, lesvaleurs et les aspirations autochtones etqui donnent à ces derniers une certainemesure d’autonomie personnelle (p. ex.,voyage de l’Odeyak; Projet des effets del’environnement des Grands lacs sur lesAutochtones – Projet EAGLE; AboriginalBank of Canada; sociétés autochtonesd’aide à l’enfance et à la famille).

– décrire l’importance des coutumes, desrituels et des cérémonies (p. ex., rôle dessueries et des danses cérémoniales, métho-des traditionnelles de chasse) pour lerenouveau et la réaffirmation des culturesautochtones, et par conséquent, pour ledéveloppement de l’estime de soi.

– décrire les croyances et les valeursautochtones qui influent sur l’orientationdes traités et des ententes (p. ex., les rap-ports avec la Terre).


Défis

Attentes


• identifier les obstacles que les peuples autochtones doivent surmonter pour protéger etmaintenir leur culture et leur langue.

• décrire l’effet des médias et de la technologie de l’information sur les valeurs et les croyancesdes cultures autochtones.

• décrire comment les peuples autochtones tentent de rectifier les images stéréotypées qui lesdépeignent dans tous les médias et essaient d’utiliser les médias à leur avantage.

• expliquer les défis auxquels la jeunesse autochtone fait face.

• décrire les conflits de valeurs sur les questions de la viabilité écologique.




– définir les éléments culturels qui sontmenacés (p. ex., continuation de l’utilisa-tion des politiques d’assimilation du passé,échec des institutions publiques dont l’ob-jectif est de donner aux peuples autochtonesune image positive d’eux-mêmes et deleur culture).

– décrire de quelle façon les peuplesautochtones utilisent la technologie pourpromouvoir leurs croyances et leurs valeurs(p. ex., cédéroms, sites Web, stations deradio et de télévision autochtones).

– décrire comment les peuples autochtonesutilisent les médias (p. ex., journauxautochtones et non autochtones, radio-diffusion inuit, journal télévisé) pour sedéfinir et définir leurs communautés (p. ex.,contre l’appropriation illicite de l’héritageautochtone, une mauvaise représentationdes peuples autochtones et pour soutenirl’expression littéraire et artistique des peu-ples autochtones).

– décrire en quoi les expériences intercul-turelles vécues influent sur la formationdes valeurs, des attitudes et des croyances.


et canadienne

– décrire comment les valeurs autochtoneset les impératifs économiques des grandesentreprises s’opposent sur la question de laviabilité écologique comme la coupe dubois, l’exploitation minière, l’énergiehydroélectrique.

– décrire les perceptions que donnent lesdivers médias canadiens des croyances etdes valeurs autochtones.

– démontrer sa compréhension de certainsobstacles qui, au XXIe siècle, entravent laréalisation de l’autonomie gouvernemen-tale des Autochtones.


– décrire des réalisations culturelles des peu-ples autochtones qui pourraient modifierles images stéréotypées qu’en a la sociétécanadienne (p. ex., art, architecture,musique).

– indiquer comment les artistes, les athlètes,les écrivains, les guérisseurs et les Anciensdes communautés autochtones font faceaux problèmes qui menacent les valeurstraditionnelles dans tous les médias (p. ex.,les relations familiales, le sentiment d’êtredes «frères», les aspects spirituels de lavision autochtone du monde).


– expliquer les défis auxquels fait face lajeunesse autochtone au sein de la sociétécanadienne (p. ex., se donner des objectifset les atteindre, être en bonne santé etmaintenir son bien-être, avoir un rôle aussibien dans sa communauté que dans lasociété en général).

54

Français : les voix autochtones contemporaines, (NBF3E)11e année, cours préemploi

Ce cours porte sur l’acquisition de compétences langagières en français et insiste sur ledéveloppement de la pensée critique et d’aptitudes en communication par l’étude d’œuvresd’écrivains autochtones. L’élève étudie le contenu, les formes et le style de textes documen-taires et d’œuvres littéraires autochtones. Cette démarche l’amène à découvrir la richesse et ladiversité de la littérature autochtone. L’élève rédige des explications de texte, des lettres et descomptes rendus. Il ou elle explique les liens à maintenir entre les formes médiatiques et lespublics visés. Le cours met aussi l’accent sur l’utilisation claire, précise et efficace du françaisdans toutes sortes de contextes.

Préalable : Français, 10e année, cours théorique ou appliqué

55F R A N Ç A I S : L E S V O I X A U T O C H T O N E S C O N T E M P O R A I N E S , 1 1 e ANNÉE, C O U R S P R É E M P L O I ( N B F 3 E )

Identité

Attentes


• décrire les facteurs qui, selon des auteurs autochtones, influent sur l’identité.

• définir les caractéristiques de l’identité autochtone que l’on trouve dans les œuvres de fictionet les textes documentaires, les pièces de théâtre et la poésie.

• identifier des œuvres autochtones qui portent sur la question de l’identité en soulignantcomment celles-ci contribuent à clarifier et à préciser le message donné.

• définir les formes propres aux textes documentaires et aux œuvres littéraires liées à l’identitéautochtone et convenant à des objectifs et à des publics variés, et les utiliser dans ses écrits.

• décrire comment les images trouvées dans des productions médiatiques expriment l’identitéautochtone.




– définir les aspects de l’identité autochtonequi se rapportent à la vision autochtone dumonde (p. ex.,Autochtones vivant en har-monie avec la forêt comme dans les écritsde Ruby Slipperjack; l’Autochtone élo-quent et simple que l’on retrouve dans lesécrits de Chief Dan George; l’importancede revenir au foyer ancestral, à la réservedans les écrits de Brian Maracle).

– décrire l’évolution de l’identité autochtonedans la littérature contemporaine (p. ex.,articles de revues et de journaux autoch-tones sur des sujets comme l’emploi dansla réserve ou dans la ville ou la contribu-tion des femmes autochtones dans lesorganismes sociaux des communautésautochtones).

Langue

– identifier diverses formes de communica-tion orale utilisées par les peuplesautochtones pour exprimer leur identité(p. ex., conte, musique, discours, chanson).

– expliquer comment la tradition oraleautochtone s’est transformée au sein de lasociété canadienne (p. ex., pensionnat,école provinciale et fédérale, télévision etsoins aux enfants à l’extérieur du foyer).

– expliquer comment des peuples autoch-tones ont maintenu leur vision du mondeen utilisant diverses formes d’expression(p. ex., paroles d’action de grâces des peuples iroquoiens, tradition orale desAnciens).


– découvrir les images qui expriment l’identité et la vision autochtone dumonde dans les œuvres médiatiques d’auteurs autochtones (p. ex., cercle,plume d’aigle).

– montrer, dans des œuvres médiatiquesd’auteurs autochtones, comment lareprésentation de l’identité a été influen-cée par la société canadienne (p. ex., JohnKim Bell comme président des NationalAboriginal Achievement Awards, DouglasCardinal en tant qu’artiste).

– découvrir, dans les œuvres médiatiques, dessymboles contemporains qui témoignentde la transformation des valeurs des com-munautés autochtones (p. ex., cercle desguérisseurs, cercles de détermination de lapeine, rassemblements).


Rapports

Attentes


• identifier et expliquer les rapports tels qu’ils sont représentés dans les œuvres littérairesautochtones.

• citer des œuvres littéraires qui favorisent, affirment et renouvellent les rapports entre les peuples autochtones.

• démontrer sa compréhension des rapports vécus par les Autochtones tels qu’ils sont présentésdans les romans, la poésie et le théâtre.

• démontrer sa compréhension des rapports décrits dans les œuvres médiatiques d’auteursautochtones.




– identifier les divers rapports dépeints dansles œuvres d’écrivains autochtones (p. ex.,rapports entre le personnage principal etles autres protagonistes; rapports avec laTerre, les animaux et les plantes).

– décrire, d’après les œuvres d’auteursautochtones, comment les rapports vécuspar les Autochtones ont évolué dans lasociété contemporaine (p. ex., le conceptautochtone de «nation à nation», la ten-dance des peuples autochtones à vouloir sefaire entendre et à protester en ce qui con-cerne le redressement des torts qui leuront été faits).

– montrer comment les rapports, à différentsniveaux, affirment l’identité culturelle dansles œuvres d’écrivains autochtones (p. ex.,Beatrice Culleton-Moisoner).

Langue

– relever les mots et les expressions quimaintiennent et affirment les rapportsvécus par les Autochtones (p. ex., termesutilisés par des orateurs autochtones,expressions utilisées par des conteurs).

– décrire comment la société canadienneinflue sur l’expression de la langue d’unécrivain autochtone (p. ex., expressionsrelatives aux religions, expressions popu-laires d’influence urbaine).

– découvrir les expressions de la langueautochtone qui mettent en valeur, affir-ment et renouvellent les rapports entre lespeuples autochtones (p. ex., paroles dechansons, poésie, discours).


– décrire les images de film ou de vidéo qui illustrent l’universalité de la visionautochtone du monde (p. ex., perspectiveholistique, unité avec la Terre, animisme).

– définir la façon dont des écrivainsautochtones utilisent des symboles pourexprimer l’évolution des rapports vécuspar les Autochtones (p. ex., rôle de lafemme dans la société autochtone; relationdes peuples autochtones avec la Terre).

– montrer comment les auteurs autochtonesdécrivent, selon différents médias, l’évolu-tion des rapports entre Autochtones (p. ex.,développement des relations entre lescommunautés isolées et urbaines).


Souveraineté

Attentes


• décrire le concept de souveraineté tel qu’il apparaît dans les œuvres littéraires autochtones.

• montrer comment les écrivains autochtones utilisent la langue dans leurs œuvres pour promouvoir l’identité personnelle.

• démontrer sa compréhension des questions relatives à la souveraineté autochtone, tellesqu’elles sont évoquées dans les œuvres littéraires autochtones.

• définir les questions relatives à la souveraineté, d’après des œuvres médiatiques d’écrivainsautochtones.




– définir les façons dont les auteurs expri-ment le concept de souveraineté dans lesbiographies de personnalités autochtones.

– expliquer l’apparition du concept de sou-veraineté autochtone dans la société con-temporaine, d’après les œuvres d’écrivainsautochtones.

– comprendre comment l’identité person-nelle, la souveraineté collective et la sou-veraineté politique sont révélées (p. ex.,comptes rendus, récits de réussites person-nelles, discours des dirigeants politiquesautochtones qui ont participé au processusmenant à l’adoption de la Constitutioncanadienne).

Langue

– identifier les idées ainsi que les enjeux etdécrire le contexte touchant à la sou-veraineté dans les œuvres d’écrivainsautochtones.

– identifier les principaux personnages,décrire les événements d’un romanautochtone et expliquer comment l’auteurles utilise pour affirmer le concept de souveraineté.

– déterminer les qualités requises et décrirela démarche suivie dans l’affirmation duconcept de souveraineté dans des articlesde journaux et des comptes rendus derevues autochtones (p. ex., profils de per-sonnalités autochtones qui ont réussi danscette démarche).

– comparer ses propres idées, valeurs etpoints de vue à ceux qui expriment l’identité personnelle dans les œuvres littéraires autochtones (p. ex., jeu de rôlepour exprimer sa réaction à une questionde souveraineté).


– identifier et décrire les symboles utilisésdans les œuvres médiatiques d’auteursautochtones pour exprimer la sou-veraineté autochtone (p. ex., reconnais-sance symbolique de la réussite person-nelle, de la renaissance des communautés,de la reconstitution d’un événement ou dela reconstruction d’un lieu historique).

– décrire, d’après les œuvres médiatiquesd’auteurs autochtones, comment le con-cept de souveraineté a changé avec l’évo-lution de la société canadienne (p. ex.,usage de noms autochtones pour désigner


des lieux géographiques; contrôle local decertaines fonctions administratives; partici-pation des peuples autochtones aux grandsdébats politiques canadiens).

– définir l’avènement du concept de la sou-veraineté autochtone, d’après les œuvresmédiatiques d’auteurs autochtones (p. ex.,Les gardiens du feu, de l’Office national dufilm).


Défis

Attentes


• identifier les difficultés de la survie culturelle des peuples autochtones, telles qu’elles sontdécrites dans la littérature autochtone.

• identifier les stéréotypes tels qu’ils sont décrits par les auteurs autochtones dans les médias.

• décrire les obstacles qui s’opposent à la réussite de l’individu.

• décrire les défis présentés par les auteurs autochtones dans leurs œuvres médiatiques.




– identifier et décrire les défis que lessociétés autochtones doivent relever (p. ex., conflits de valeurs, responsabilitésfamiliales, traditions, emploi) d’après lesœuvres d’écrivains autochtones.

– expliquer les difficultés auxquelles fontface les peuples autochtones dans leursrelations avec la société canadienne (p. ex.,urbanisation des communautés autochtones,société de consommation, poids desstéréotypes) telles qu’elles sont décritesdans les œuvres d’écrivains autochtones.

– expliquer, d’après les œuvres d’écrivainsautochtones, comment les peuplesautochtones ont réagi à ces défis.

Langue

– identifier les obstacles à la survie des tradi-tions orales autochtones (p. ex., difficultésd’accès aux Anciens des communautésautochtones, disparition de la langue).

– reconnaître les formes linguistiques et levocabulaire technique se rapportant à unlieu de travail autochtone (p. ex., guide surla création d’une entreprise autochtone)ou à des Autochtones dans une situationde travail spécifique (p. ex., vocabulairegénéral d’inclusion).


– identifier et expliquer, dans les œuvresmédiatiques, les défis auxquels font face lescommunautés autochtones (p. ex., urbani-sation, contraintes économiques).

– expliquer les défis auxquels font face lespeuples autochtones, tels qu’ils sontdépeints dans des documentaires, des nou-velles, des reportages et sur des photogra-phies (p. ex., analyse des stéréotypes dansles images et dans le texte).

– expliquer comment les peuples autoch-tones ont réagi à ces défis, dans les œuvresmédiatiques d’auteurs autochtones.

– expliquer, d’après les œuvres médiatiquesautochtones, comment les peuplesautochtones protègent leur identité.


Écriture

Attentes


• utiliser diverses sources imprimées et électroniques pour recueillir l’information et élaborerdes textes de nature personnelle, scolaire et professionnelle.

• reconnaître les genres littéraires et les différentes formes d’information correspondant à desobjectifs et à des publics différents et les utiliser en conséquence.

• suivre la technique du plan dans la rédaction d’un travail.

• réviser ses travaux écrits, seul ou en groupe, en insistant sur l’exactitude de l’information etla clarté de l’expression.

• réviser ses travaux et produire un texte définitif en suivant les conventions de la grammaire,du bon usage, de l’orthographe et de la ponctuation.




des informations

– chercher un sujet selon la démarche sui-vante : formuler des questions de recherche;identifier les besoins d’information; définirles objectifs du travail; élaborer un plan enutilisant des ressources imprimées et élec-troniques (p. ex., étudier les ressources desbibliothèques pour choisir, élargir oucerner un sujet; consulter un catalogue enligne pour obtenir des informations sur unproduit ou envoyer un courriel pourdemander des informations; créer unemploi du temps efficace pour la prépara-tion d’un projet et le terminer à temps).

– analyser et organiser l’information et lesidées convenant à certaines formes d’écritet aux fins particulières du texte (p. ex.,mettre en évidence les détails les plusimportants d’une liste et les regrouperpour rédiger un rapport; placer les événe-ments en ordre chronologique pour faireun rapport sur un processus).

– évaluer les informations et les idéesrecueillies à partir de diverses sourcesimprimées et électroniques pour déter-miner si elles sont exactes, actuelles, suf-fisantes, pertinentes et adaptées aux objec-tifs et aux publics visés par le texte.

– utiliser les informations de la recherche etles idées tirées des connaissances déjàacquises pour composer un texte denature personnelle ou professionnelle (p. ex., utiliser ses connaissances sur unproduit ou un service pour préparer unelettre de plainte; comparer des informa-tions de différentes sources sur un travaild’été pour préparer son curriculum vitæ).

Choisir la forme qui convient aux objectifs

et au public visés

– choisir et utiliser une forme d’écrit con-venant aux objectifs et aux publics visés(p. ex., rédiger des instructions sur la façonde programmer un magnétoscope à l’in-tention de clients peu familiers avec l’élec-tronique; rédiger un rapport pour unsuperviseur sur un accident afin d’établirla chronologie des faits; rédiger une lettrede plainte au sujet d’un produit défec-tueux, en précisant le problème et en pro-posant une solution).


– utiliser des documents d’actualité ou desœuvres littéraires comme modèles d’écri-ture pour des objectifs et des publics particuliers.

– choisir la personne et le niveau de langueappropriés pour la forme, le but et le pub-lic visé pour donner des informations etdes idées sur le thème et le sujet (p. ex.,utilisation appropriée du langage tech-nique pour expliquer deux visions sur unproblème au travail; utilisation de la formeneutre à la troisième personne pour com-parer les informations et les idées de deuxtextes; utilisation de la première personnepour émettre une opinion).


dans le texte

– choisir et utiliser des modèles pour rédigerun texte (p. ex., organisation chronologi-que d’une narration en utilisant des para-graphes pour indiquer un changementimportant dans le temps, le lieu ou le nar-rateur; utiliser la catégorisation et desexemples pour organiser une présentationorale sur les aptitudes d’emploi).

– utiliser sa connaissance de la technique duplan pour produire des rapports composés :a) d’une introduction qui présente le sujet

et explique son importance ou poseune question de recherche;

b) d’un développement, dans lequel le sujetest présenté en deux ou trois parties quipeuvent être illustrées par des exemples,des graphiques et des tableaux;

c) d’une conclusion qui offre un résuméou des recommandations.

– utiliser un modèle d’organisation commeles liens de cause à effet ou de problème etsolution pour présenter des informationset des idées dans de courts rapports (p. ex.,utiliser un modèle de cause à effet et desschémas avec légendes dans un rapport quiexplique comment utiliser une applicationinformatique).


– réviser les ébauches pour enrichir le con-tenu et améliorer l’organisation du texteen ajoutant des détails, en retranchant lesrenseignements inutiles et en réorganisantles idées de façon logique (p. ex., ajouterdes directives de scène à un scénario pourclarifier la caractérisation et la méthodede présentation; réviser des instructionsen présentant les principales étapes dansl’ordre).

– réviser les ébauches pour améliorer l’origi-nalité, la précision et la clarté de l’expres-sion (p. ex., demander l’avis des autresélèves et s’en inspirer pour reprendre undénouement faible; utiliser des diction-naires généraux et analogiques pour rem-placer des mots mal utilisés; identifier etcorriger l’emploi d’expressions discrimi-natoires).

– réviser les ébauches pour y intégrer lesinformations, les idées et les citations trou-vées en suivant les règles de l’éthique (p. ex., donner le contexte d’une citation;utiliser des mots et des phrases de liaisonpour relier les informations de différentessources).


– travailler avec méthode et donner des cita-tions de façon uniforme.

– produire, mettre en page et publier destextes pour des publics divers en faisantappel à la technologie (p. ex., choisir lespolices, les styles de polices et les tailles depolices les plus appropriés pour uneannonce; préparer un curriculum vitæ etune lettre de demande de travail d’été enutilisant le bon format; utiliser un modèleélectronique pour créer une carte desouhaits ou une en-tête de lettre).

– comparer ses compétences actuelles enécriture à celles qui sont exigées dansdivers milieux de travail ou diverses pro-fessions afin de les améliorer.


– relire ses propres textes et ceux d’autresélèves pour découvrir et corriger les fautesde grammaire, d’usage, d’orthographe etde ponctuation qui sont énumérées ci-dessous.

Grammaire et bon usage– utiliser les parties du discours de façon

correcte, y compris les noms, lespronoms, les verbes, les adverbes, lesadjectifs, les conjonctions et les prépositions.

– construire correctement divers types dephrases, en utilisant les sujets, les prédi-cats, les compléments d’objet, les com-pléments du sujet et les syntagmes prépositionnels.

– construire correctement diverses phrasescomposées complexes ayant une propo-sition principale et des propositionssubordonnées.

– repérer et corriger les erreurs dans lastructure de la phrase, la concordancedes temps des verbes et les accords entresujets et prédicats dans les textes narra-tifs et descriptifs.

Orthographe– démontrer sa compréhension d’un vaste

éventail de structures, de règles et destratégies orthographiques en analysantet en corrigeant les fautes commises.

– utiliser correctement des homophoneset des mots souvent confondus.

– utiliser un éventail de ressourcesimprimées et électroniques pour trou-ver des fautes possibles et pour corrigerl’orthographe.

Ponctuation– utiliser correctement la ponctuation, y

compris le point, le point d’interroga-tion, le point d’exclamation, la virgule,le tiret et le deux-points, ainsi que lesguillemets, les parenthèses et les pointsde suspension.

63

Les gouvernements autochtones : (NDG4M)orientations émergentes, 12e année,cours préuniversitaire/précollégial

Ce cours examine la façon dont les gouvernements autochtones exercent leur autorité et s’acquittent de leurs responsabilités dans la gestion des affaires du Canada. L’élève comprend et accepte la vision du monde des peuples autochtones au sujet de l’identité et des relationsentre les peuples autochtones. Il ou elle étudie les rapports des Autochtones avec les autresCanadiennes et Canadiens ainsi que la définition autochtone de la souveraineté. L’élève compare également les formes ancestrales et contemporaines du mode de gestion autochtone.La façon dont les Autochtones contrôlent leur propre destinée ainsi que leur droit inhérent às’autogouverner font l’objet d’une attention toute particulière.

Préalable :Tout cours de 11e année du programme-cadre d’études autochtones de la filièrepréuniversitaire, préuniversitaire/précollégiale ou précollégiale


Identité

Attentes


• décrire les principes constituant le fondement du concept d’autodétermination des peuplesautochtones.

• comprendre les différentes formes d’organisation sociale des peuples autochtones quipermettent de définir leur identité.

• décrire les formes traditionnelles de prise de décision et expliquer leur rôle dans le cadre de la campagne actuelle pour obtenir l’autodétermination.

• décrire comment l’exercice des pouvoirs renforcent l’identité des autochtones.




– définir les croyances et les valeurs tradi-tionnelles qui influent sur le processus deprise de décision, et expliquer le rôle dudirigeant chez les Autochtones.

– montrer comment les méthodes tradition-nelles de leadership sont une composanteessentielle des mécanismes actuels de prisede décision (p. ex., consultation desAnciens).

– décrire des approches suivies par les peu-ples autochtones pour mieux faire com-prendre le concept d’identité et d’auto-détermination à la société canadienne.

– décrire les visions traditionnelles et con-temporaines du monde des peuplesautochtones et expliquer comment cespoints de vue contribuent à un développe-ment positif de l’identité.


et canadienne

– décrire comment les peuples autochtonesperpétuent leurs traditions et leurs cou-tumes en vue d’obtenir l’autonomie gou-vernementale (p. ex., consultation desAnciens; centres de naissance au sein de lacommunauté qui tiennent compte de laculture en utilisant un mélange de pra-tiques traditionnelles et modernes).

– montrer comment le processus de prise dedécision et l’obtention d’un consensusfaisant appel à la participation de tous ausein des communautés autochtones facili-tent le dialogue avec le gouvernement duCanada.

– décrire la diversité qui existe au sein despeuples autochtones et montrer de quellefaçon elle influe sur les rapports avec lasociété canadienne (p. ex., exclusion desMétis et des femmes autochtones auxniveaux provincial et national).


– décrire les façons dont les peuples autoch-tones mettent en œuvre les stratégies quireflètent leurs formes ancestrales de gou-vernement qui ont toujours fait partie deleur identité (p. ex., consultation desAnciens, prestation de programmes et deservices fondés sur des valeurs traditionnelles).

– montrer les stratégies d’autogestion suiviespar les Autochtones pour restaurer et revi-taliser leurs communautés (p. ex., straté-gies proposées pour limiter les incursionssur les terres autochtones ou qui deman-dent le respect de l’autonomie autochtone).

65L E S G O U V E R N E M E N T S A U T O C H T O N E S : O R I E N T A T I O N S É M E R G E N T E S , 1 2 e ANNÉE, C O U R S P R É U N I V E R S I T A I R E / P R É C O L L É G I A L ( N D G 4 M )

– décrire les structures de gouvernementsautochtones qui sont d’importants facteursdans l’approche contemporaine de l’auto-gestion autochtone (p. ex., participationdes jeunes, des femmes et des Anciens dansla prise de décision).


Rapports

Attentes


• montrer comment le contexte historique sous-tend les rapports actuels entre les représentantsdes peuples autochtones et le gouvernement du Canada.

• décrire l’évolution des rapports juridiques et politiques entre les peuples autochtones et legouvernement du Canada.

• décrire les conditions sociales et politiques qui influent sur le dialogue actuel entre lesAutochtones et le reste de la société canadienne.




– expliquer pour quelles raisons les peuplesautochtones se considèrent comme les pre-miers habitants des Amériques.

– décrire la façon dont les peuples autoch-tones définissent les rapports de nation ànation avec le gouvernement du Canada(p. ex., traités numérotés).

– décrire comment les revendications despeuples autochtones en faveur de l’auto-détermination diffèrent selon les peuplesautochtones.


et canadienne

– décrire comment l’histoire influe sur lesrapports actuels entre les peuplesautochtones et le gouvernement duCanada (p. ex., Proclamation royale de1763; le traité Jay de 1794; traités d’avantla Confédération; onze traités numérotésconclus entre 1871 et 1921).

– expliquer l’existence des rapportsjuridiques et politiques entre les peuplesautochtones et la Couronne britannique(p. ex., dédommagement financier fondésur la Loi sur les Indiens; traité du Niagara).

– expliquer en quoi les questions juridiqueset politiques non résolues entre les peuplesautochtones et le Canada contribuent auxconflits contemporains (p. ex., différends

sur la propriété des territoires; conflits surles droits de chasse et de pêche; questiondes anciens combattants autochtones).

– décrire comment les traités et les accordsnégociés de nos jours confirment lesrevendications des peuples autochtones surle droit à déterminer eux-mêmes leur des-tinée (p. ex., traité des Nisga’a; accordsmenant à la création du territoire duNunavut).


– décrire les façons dont la Loi constitutionnellede 1982 prévoit la reconnaissance explicitedes peuples autochtones.

– décrire les résultats obtenus par le dialoguejuridique et politique entre les peuplesautochtones et le gouvernement duCanada (p. ex., lac Meech, 1989; Accordde Charlottetown, 1992; rapport de laCommission royale sur les peuplesautochtones, 1996).

– décrire certaines des réunions auxquellesles peuples autochtones ont participé pourrésoudre une partie des difficultés entre lespeuples autochtones et la société canadien-ne (p. ex., les discussions qui ont mené à lacréation du territoire du Nunavut; lesréunions constitutionnelles impliquantl’Assemblée des Premières Nations, lecongrès des peuples autochtones et InuitTapirisat).


Souveraineté

Attentes


• décrire les différents points de vue des peuples autochtones sur la souveraineté et le gouvernement autonome.

• décrire la façon dont l’autodétermination des peuples autochtones se manifeste dans lesactivités communautaires.

• expliquer divers mécanismes de prise de décision et des techniques de leadership qui facilitent l’autonomie des peuples autochtones.

• décrire le concept de l’autodétermination des Autochtones qui implique le partage équitabledes terres, des ressources et du développement économique.




– définir certains des principes liés à l’auto-détermination qui sont avancés par lespeuples autochtones (p. ex., droit inhérentdes peuples à l’autodétermination; respon-sabilités et obligations à l’endroit de laTerre et de toutes les formes de vie;responsabilité à l’égard des générationsfutures).

– décrire les responsabilités que, suivant latradition, les peuples autochtones ont asso-ciées au gouvernement (p. ex., maintiendes protocoles, respect de l’autonomieinterne d’autres nations ou communautésautochtones).

– décrire divers mécanismes de prise dedécision dans les communautés autoch-tones (p. ex., consensus; conseil de déter-mination de la peine comme le projet deHollow Water).

– comprendre le point de vue des Autoch-tones selon lequel la souveraineté est undon du Créateur.

– expliquer des stratégies qui permettent auxpeuples autochtones d’assumer la gestionde certains secteurs de leur communauté(p. ex., services à l’enfance, conservation,gestion des ressources).


et canadienne

– identifier les activités économiques de lacommunauté autochtone visant à atteindrel’autosuffisance grâce aux efforts combinésdes peuples autochtones et nonautochtones, des gouvernements et desinstitutions (p. ex., le projet des Inuit àCap Dorset; les Mohawks d’Akwesasne;la communauté Mocreebec de l’île MooseFactory).

– décrire et comparer différents points devue sur le droit des peuples autochtones àse gouverner eux-mêmes.

– montrer comment certains modèles degouvernement permettent aux peuplesautochtones d’exercer pleinement leurautonomie au Canada (p. ex., Mohawksd’Akwesasne).

– analyser des exemples du discours poli-tique des gouvernements provinciaux etfédéral et des représentants des peuplesautochtones au sujet de la souverainetéautochtone (p. ex., pêche sur les côtes estet ouest).



– expliquer l’engagement des peuplesautochtones à obtenir l’autodétermination(p. ex., Cris du lac Lubicon; négociationdu traité des Nisga’a).

– expliquer comment le principe de l’auto-détermination donne aux peuplesautochtones un cadre de développementpermettant aux communautés de se revitaliser.

– évaluer l’importance de la participation dela communauté dans le processus d’auto-gestion (p. ex., établissement des cercles dumieux-être, recours au processus de con-sultation communautaire).

– identifier et décrire les stratégies des peuples autochtones qui leur permettentd’assumer la responsabilité de leurdéveloppement.


Défis

Attentes


• définir et commenter les défis que présente la mise en œuvre de l’autodétermination.

• décrire les stratégies visant à régler les problèmes de territoire et de domaines réservés affectant les rapports entre les sociétés autochtone et canadienne.

• montrer comment l’ingéniosité et la détermination des peuples autochtones répondent aux besoins de leurs communautés.

• décrire les choix opérés par les communautés autochtones et expliquer les solutions novatricesqui sous-tendent leur autosuffisance économique.




– montrer comment l’expression d’unevolonté commune chez les peuplesautochtones de prise en main de leur destinée correspond à la compréhensiontraditionnelle du principe de partage et d’interdépendance (p. ex., quête de l’autodétermination des Cris de la Baie James).

– décrire le rapport des Autochtones avec laTerre et expliquer son importance capitaledans la détermination du mode de gou-vernement (p. ex., respect de la Terre et detoute forme de vie; développement desressources compatibles avec la nature;micro-économie durable).

– expliquer comment le fait d’être redevableinflue sur la mise en œuvre de la politiqued’autodétermination des peuples autoch-tones (p. ex., restauration des mécanismestraditionnels de leadership, de la prise dedécision par consensus; importance desdébats publics).

– décrire la façon dont les peuples autoch-tones ont adapté leurs traditions et leurscoutumes dans la société contemporaine(p. ex., conseil de détermination de lapeine).


et canadienne

– évaluer comment des rapports fondés surle respect mutuel peuvent s’établir entreles peuples autochtones et la société canadienne.

– décrire différents domaines où l’autoges-tion est possible pour les Autochtones (p. ex., santé, éducation).

– décrire les stratégies permettant aux peu-ples autochtones de représenter leurscommunautés dans les négociations avecles gouvernements fédéral et provinciaux(p. ex., réexamen des conditions destraités; alliance avec des groupes religieuxet des organismes non gouvernementaux).

– expliquer comment la définition autoch-tone du territoire influe sur l’avenir desrapports entre les sociétés autochtone etcanadienne (p. ex., la croyance desAutochtones selon laquelle les êtreshumains ont reçu certaines responsabilitéspour servir l’environnement).



– expliquer et commenter le point de vuedes peuples autochtones sur les respon-sabilités inhérentes à l’autogestion.

– expliquer de quelles façons les modes tra-ditionnels de gouvernement des Autoch-tones permettent de revitaliser les communautés.

– expliquer comment la négociation d’ac-cords a permis dans une certaine mesured’atteindre l’autodétermination (p. ex.,préparation du traité des Nisga’a; accordde la Baie James en 1975).

– décrire et commenter les formes de négo-ciation utilisées pour régler les conflits etpromouvoir un renouveau du dialogueentre les peuples autochtones et le gou-vernement canadien (p. ex., ensemble desrevendications territoriales; négociationsdirigées par le gouvernement fédéral envue de l’octroi de l’autonomie gouverne-mentale des Autochtones).

71

Les questions indigènes d’actualité dans (NDW4M)un contexte mondial, 12e année,cours préuniversitaire/précollégial

Ce cours offre aux élèves une vue d’ensemble des problèmes et des défis auxquels les peuplesindigènes doivent faire face aujourd’hui dans le monde entier. L’élève acquiert une meilleurecompréhension des préoccupations et des revendications des peuples indigènes. Il ou elle mènedes recherches sur les problèmes globaux qui ont un impact sur les Autochtones. L’élève utilisela technologie de l’information pour consulter de la documentation expliquant les points devue des peuples indigènes du monde entier.

Préalable :Tout cours de 11e année du programme-cadre d’études autochtones de la filièrepréuniversitaire, préuniversitaire/précollégiale ou précollégiale


Identité

Attentes


• comprendre comment le sens de certains termes autochtones change lorsqu’ils sont utilisésdans un contexte international.

• identifier et décrire les diverses parties du monde où vivent des peuples indigènes.

• décrire les nouvelles pratiques économiques et environnementales à l’échelle mondiale etexpliquer leurs effets sur l’identité culturelle des peuples indigènes.

• identifier certains des défis auxquels les communautés indigènes du monde font face pourmaintenir leur identité dans un monde hautement industrialisé.

• démontrer sa compréhension de la vision commune du monde des différents peuplesindigènes.



Vision indigène du monde

– comprendre la similarité de la vision dumonde des différents peuples indigènes dumonde.

– décrire les aspects juridiques et politiquesde la vision du monde des peuplesindigènes en ce qui concerne leur propredéveloppement social, économique et cul-turel (p. ex., l’autogestion, le développe-ment des ressources ou la préservation deslangues indigènes).

– expliquer comment les peuples indigènesdu monde entier ont conservé les principesfondamentaux qui constituent leur visiondu monde (p. ex., gestion de la terre pourun avenir durable; coopération; réciprocitédes rapports entre la personne et leCréateur, entre les personnes, et entre lapersonne et l’environnement).

Rapports entre les peuples indigènes et la

communauté internationale

– comprendre l’utilisation de l’expressionpeuples indigènes qui est utilisé dans le con-texte international au lieu du termeautochtone.

– indiquer sur une mappemonde les dif-férents endroits où vivent des populationsindigènes (p. ex., Karen en Thaïlande,Maori en Nouvelle-Zélande).

– décrire comment les peuples indigènes dumonde entier ont réagi aux changementséconomiques mondiaux tout en main-tenant leur façon de vivre traditionnelle.

– expliquer comment différents peuplesindigènes affirment leur identité (p. ex., organismes indigènes non gouvernementaux).

– évaluer les réactions à l’échelle nationaleet internationale, déclenchées par les peu-ples indigènes lorsqu’ils s’identifientcomme peuples distincts.

73LES QUESTIONS INDIGÈNES D’ACTUALITÉ DANS UN CONTEXTE MONDIAL, 12e ANNÉE, COURS PRÉUNIVERSITAIRE/PRÉCOLLÉGIAL (NDW4M)


– définir les facteurs que les peuplesindigènes considèrent comme essentielspour maintenir des communautés saines et viables (p. ex., territoire reconnu,autonomie politique, économie viablefondée sur la communauté).

– analyser les efforts des peuples indigènes etdes gouvernements nationaux pour réviseret corriger les politiques préconisant l’as-similation d’un peuple indigène (p. ex.,révocation des lois sur l’apartheid enAfrique du Sud en 1993).

– montrer comment différents enjeux poli-tiques, économiques et environnementauxunissent les peuples indigènes partout dansle monde (p. ex., décolonisation, exploita-tion économique, protection de la biodiversité).


Rapports

Attentes


• décrire certains organismes internationaux créés par les peuples indigènes partout dans lemonde, et dont l’objet est de promouvoir la cause autochtone.

• décrire les similitudes et les différences qui existent dans les rapports entre les populationsindigènes et leurs gouvernements nationaux respectifs à l’échelle mondiale.

• décrire le dialogue actuel sur des relations renouvelées entre les peuples indigènes et diversgouvernements nationaux.

• montrer la distinction entre les expressions peuples indigènes et populations indigènes.

• donner des exemples de partenariats que des communautés indigènes ont établis avec desgouvernements nationaux et des sociétés multinationales afin de soutenir l’autosuffisanceéconomique de leur peuple.




– décrire comment les peuples indigènes duCanada se perçoivent par rapport auxautres peuples indigènes de la commu-nauté internationale.

– expliquer l’état actuel des rapports despopulations indigènes avec les populationsnon indigènes et les gouvernementsnationaux (p. ex., réciprocité, partage).

– identifier et décrire les préoccupations etles revendications qui unissent les peuplesindigènes du monde entier (p. ex., sou-veraineté; gestion viable des ressources).

Rapports entre les peuples indigènes et la

communauté internationale

– décrire les grandes questions de l’heure etexpliquer les événements marquants quiont conduit à la collaboration des peuplesindigènes du monde entier (p. ex., réponseà la déclaration de Rio en 1992).

– décrire les réalisations d’un organismeindigène international (p. ex., Conférencecircumpolaire inuit, Conseil mondial despeuples indigènes).

– décrire l’histoire des relations entre lespeuples indigènes et les gouvernementsnationaux (p. ex.,Aborigènes et gou-vernement de l’Australie; Manobos etgouvernement des Philippines; Masai etgouvernement de la Tanzanie).

– décrire les principales caractéristiquesd’une politique élaborée par un gouverne-ment national pour régir ses rapports avecles peuples indigènes (p. ex., États-Unis,Indian Self-Determination and EducationAssistance Act – loi de 1975 sur l’auto-détermination des Indiens et l’aide à l’éducation; Canada, la Loi sur les Indiensde 1985 ).

– citer des cas où les peuples autochtonesont créé des partenariats économiquesavec des gouvernements nationaux ou dessociétés multinationales (p. ex., partenariatentre les Cris de la Baie James et la sociétéYamaha pour créer un bateau) et les décrire.

– définir les expressions populations indigèneset peuples indigènes (langue utilisée dansl’ébauche de la déclaration des NationsUnis sur les droits des peuples indigènes).



– décrire un forum international dans lequelles peuples indigènes collaborent pourinfluencer ceux qui préparent les lois (p. ex., Conférence circumpolaire inuit)des États qui sont présents dans une zonegéographique (p. ex., les pays qui contrô-lent une partie de l’Arctique).

– citer des cas où des peuples indigènes ontélaboré des stratégies pour améliorer leursrelations avec différents gouvernementsnationaux et les expliquer (p. ex.,Australie,le Council for Aboriginal Reconciliation;Canada, la Déclaration de réconciliationavec les peuples autochtones).

– expliquer l’attachement spirituel d’ungroupe indigène aux terres ancestrales deson peuple pour maintenir son identitéculturelle (p. ex., Maori de la Nouvelle-Zélande; Aborigènes d’Australie).

– décrire les principes que les peuplesindigènes suivent lorsqu’ils participent àdes organisations internationales (p. ex.,principes de la gestion viable des ressour-ces, de la protection de la communauté et du respect des droits fondamentaux dela personne).


Souveraineté

Attentes


• définir la nature et la portée du concept d’autodétermination tel qu’il est défini par les peuples indigènes à travers le monde.

• expliquer les fondements de l’autonomie des peuples indigènes.

• décrire les efforts faits par les peuples indigènes pour exercer des pressions sur la communautéinternationale afin de faire reconnaître leur droit à l’autodétermination.

• décrire l’importance des forums internationaux dans l’avancement des droits des peuplesindigènes dans le monde.




– expliquer le sens du terme autodétermination.

– définir les caractéristiques universelles de lasouveraineté aborigène (p. ex., un terri-toire attribué par le Créateur; des connais-sances, une langue et des lois issues de latradition; une population qui s’identifiecomme autochtone).

Rapports entre les peuples indigènes

et la communauté internationale

– expliquer les différents points de vue sur lasouveraineté indigène (p. ex., d’après leProjet de déclaration sur les droits des peu-ples indigènes des Nations Unies ou dansla convention nº 169 de la InternationalLabour Organizations on the Rights ofIndigenous Peoples and TribalPopulations).

– citer des cas où des peuples indigènes àtravers le monde ont dû réagi pour pro-téger leur territoire ancestral, leur cultureou les moyens de subsistance de la com-munauté et les décrire (p. ex., résistancearmée des Indiens du Chiapas, auMexique; résistance des Seminoles auxtentatives du gouvernement américainpour les déporter, en 1835; crise d’Oka auCanada, en 1990).

– expliquer l’importance de la place desnations indigènes au sein du système politique mondial.

– analyser certaines des contraintes quiempêchent les peuples indigènes de dif-férentes parties du monde d’exercer leurautorité sur leurs propres affaires (p. ex., Maori de la Nouvelle-Zélande).

– démontrer sa compréhension des argu-ments en faveur de l’autonomie et de l’autodétermination utilisés par les peuplesindigènes (p. ex., l’application des loisinternationales sur les droits de la per-sonne ou la Déclaration des NationsUnies sur les droits de la personne).


– décrire comment les peuples indigènesont cherché à faire reconnaître leur sou-veraineté en suivant un processus deréforme politique au sein des étatsnationaux (p. ex., peuples autochtones du Canada, en 1982; Lapons de Norvège,en 1988).

– montrer comment les peuples autochtonesont influencé l’avènement de politiquesinternationales affectant les peuplesindigènes en matière de développement,


de finances et des droits de la personne (p. ex., énoncé de politique de la Banquemondiale «Tribal Peoples and EconomicDevelopment», 1982; Projet de déclarationsur les droits des peuples indigènes desNations Unies).

– expliquer comment des peuples indigènesont fini par faire accepter le principe del’autodétermination par les états nationauxet les sociétés multinationales (p. ex., poli-tique de l’Union européenne sur les peu-ples autochtones, la coopération et ledéveloppement, 1998).


Défis

Attentes


• définir les défis communs auxquels font face les peuples indigènes du monde entier.

• démontrer sa compréhension des facteurs qui influent sur la participation des peuplesindigènes aux affaires internationales ou à l’économie mondiale.

• décrire diverses approches suivies par les peuples indigènes pour protéger les connaissancesancestrales reliées à la culture, à la langue et à l’environnement.




– expliquer le rôle que les peuples indigènescomptent pouvoir jouer sur la scène mon-diale pour protéger leurs intérêts (p. ex.,surveillance de l’environnement, cogestiondes ressources avec les gouvernementsnationaux).

– décrire comment les peuples indigènesutilisent leurs connaissances traditionnellespour maintenir leur culture, leur langue etprotéger leur environnement.

– décrire le rôle des pratiques culturelles etdes enseignements traditionnels desindigènes dans l’élaboration de nouvellesstratégies pour faire face au changement.

Rapports entre les peuples indigènes

et la communauté internationale

– expliquer pourquoi certaines grandesquestions suscitent l’intérêt général de lapopulation indigène à l’échelle mondiale(p. ex., développement viable des ressour-ces, autodétermination, maintien de la culture).

– analyser les facteurs (p. ex., ethnocen-trisme; marginalisation politique etéconomique) qui empêchent les peuplesindigènes de participer à part entière auxaffaires de la collectivité internationale.

– décrire les effets de la mondialisation del’économie sur le développement descommunautés indigènes.

– donner des exemples de litiges danslesquels les peuples indigènes ont eurecours aux tribunaux pour faire respecterleurs droits en tant que peuples souverainsou pour dénoncer des attaques aux droitsfondamentaux de la personne [p. ex.,affaire Worester vs Georgia (États-Unis,1832); affaire Calder vs Procureurgénéral de la Colombie-Britannique(Canada,1973); affaire Delgamuukw vs laCouronne, 1997; affaire de l’ouest duSahara (Cour internationale de justice,1979)].

– expliquer comment les systèmes écono-miques des gouvernements nationaux et lacroissance des multinationales affectent lespeuples indigènes partout dans le monde(p. ex., exploitation des travailleurs, expro-priation des terres, déportation des popu-lations).



– décrire les mesures (p. ex., règlement desrevendications territoriales, reconnaissancedu droit des peuples indigènes auxrichesses naturelles) que les membres de la communauté internationale ont prisesafin que les peuples indigènes disposent deterritoires viables pour les générations àvenir.

– expliquer les efforts déployés par les peu-ples indigènes pour influencer les poli-tiques des gouvernements nationaux etdes sociétés multinationales (p. ex., poli-tiques sur l’aménagement du territoire,partenariats, stratégies de gestion conjointe).

– définir les stratégies que les peuplesindigènes peuvent adopter pour atteindreleur objectif de stabilité financière.

80

Quelques considérations concernant la planification du programme

Lors de la planification, l’enseignante ou l’enseignant tiendra compte des consignes qui sonténoncées dans le document complémentaire Le curriculum de l’Ontario, de la 9e à la 12e année –Planification des programmes et évaluation, 2000. Ce document présente des renseignementsessentiels en ce qui concerne notamment les points suivants :

• le contexte de l’éducation en langue française;

• les différents types de cours au palier secondaire;

• l’éducation des élèves en difficulté;

• la place de la technologie dans le curriculum;

• les programmes d’appui dans la langue d’enseignement : actualisation linguistique enfrançais et perfectionnement du français;

• les programmes d’English et d’anglais pour débutants;

• la formation au cheminement de carrière;

• l’éducation coopérative et l’expérience de travail;

• la santé et la sécurité.

On trouvera ci-dessous des consignes supplémentaires pour le programme-cadre d’étudesautochtones.

L’éducation des élèves en difficulté. La Loi sur l’éducation et les règlements pris en application decelle-ci exigent des conseils scolaires qu’ils fournissent aux élèves en difficulté des programmeset des services pour l’enfance en difficulté qui répondent à leurs besoins.

On doit élaborer et tenir à jour un plan d’enseignement individualisé (PEI) pour chaque élèveidentifié comme étant en difficulté par le comité d’identification, de placement et de révision.Le PEI doit préciser, selon le cas, quelles sont les attentes modifiées ou différentes du curricu-lum ainsi que les adaptations, telles que la prestation de soutien et de services spécialisés, quisont nécessaires pour répondre aux besoins de l’élève. Le PEI doit aussi préciser les méthodes àutiliser pour suivre les progrès de l’élève. Pour les élèves en difficulté de 14 ans et plus (à l’ex-ception des élèves qui sont uniquement identifiés comme étant surdoués), le PEI doit aussicomprendre un plan pour aider ces élèves à faire la transition vers des études postsecondaires,des programmes d’apprentissage d’un métier ou un milieu de travail, et à optimiser leurautonomie au sein de la communauté.

On pourra aussi élaborer un plan d’enseignement individualisé pour les élèves qui bénéficientde programmes et de services pour l’enfance en difficulté, mais qui n’ont pas été identifiéscomme des élèves en difficulté par le comité d’identification, de placement et de révision.

81Q U E L Q U E S C O N S I D É R A T I O N S C O N C E R N A N T L A P L A N I F I C A T I O N D U P R O G R A M M E

Dans les cours d’études autochtones, les enseignantes et enseignants sont libres de faire lesmodifications nécessaires pour répondre aux besoins des élèves en difficulté, tels qu’ils sontdéfinis dans leur plan d’enseignement individualisé. Bien que chaque cours vise l’acquisitionde connaissances et de compétences et la communication d’idées, le personnel enseignant peututiliser toute une gamme de méthodes pour y arriver, depuis les présentations orales jusqu’auxdiverses formes d’expression artistique.

La place de la technologie dans le curriculum. Dans le cas des études autochtones, les commu-nications électroniques sont utiles pour mettre en contact les élèves des localités isolées et desrégions plus peuplées, ce qui permet de promouvoir la sensibilisation interculturelle et d’établirun dialogue. L’accès à la technologie de l’information fournit aux élèves une ressource de basequi leur permet de faire des recherches et d’explorer les possibilités d’emploi. Les moyenstechnologiques assurent également aux élèves des régions éloignées l’égalité d’accès à l’infor-mation et aux ressources d’apprentissage dans leur exploration des études autochtones.

L’actualisation linguistique en français et le perfectionnement du français. Les élèves inscritsdans un programme ALF ou PDF qui suivent des cours d’études autochtones étudient l’his-toire des peuples autochtones du Canada. Tous les cours d’études autochtones donnent auxélèves la possibilité de se renseigner sur la culture des peuples autochtones du Canada et desquestions connexes, telles que les revendications territoriales, les traités et l’autonomie gou-vernementale. Les élèves découvriront le lien entre certains mots du français et des mots deslangues autochtones.

La formation au cheminement de carrière. Les cours d’études autochtones de 11e et 12e annéedoivent offrir à tous les élèves des occasions de mieux se connaître, ce qui est fort importantpour la poursuite de leurs études ou d’une carrière après leurs études secondaires. Les élèvesdes cours d’études autochtones auront la possibilité de communiquer avec des gens dans desmilieux du travail, des dirigeants de la communauté et des Anciens pour mieux comprendreles choix de carrière possibles.

L’éducation coopérative et l’expérience de travail. Grâce à l’éducation coopérative, aux expé-riences de travail et au service communautaire, le programme d’études autochtones offre àl’élève l’occasion par excellence de travailler avec des professionnels, des entrepreneurs et deschefs spirituels autochtones. Ces expériences lui permettent de s’enrichir sur le plan personnel,professionnel et culturel.

82

La grille d’évaluation du programme-cadre d’études autochtones porte sur les quatre compé-tences suivantes : connaissance et compréhension; réflexion et recherche; communication;mise en application. Ces quatre compétences ont été déterminées en tenant compte des attentesénoncées pour chacun des cours d’études autochtones. Des niveaux de rendement sont décritspour chacune des compétences présentées dans la grille d’évaluation. (On trouvera de plusamples renseignements sur les niveaux de rendement, l’évaluation et la communication desrésultats dans le document complémentaire Le curriculum de l’Ontario, de la 9e à la 12e année –Planification des programmes et évaluation, 2000.)

Le personnel enseignant pourra se servir de la grille d’évaluation pour :

– planifier l’enseignement et les activités d’apprentissage, de façon à permettre aux élèves desatisfaire aux attentes du cours;

– planifier les méthodes d’évaluation qui lui permettront de déterminer avec exactitude lerendement des élèves à l’égard des attentes du cours;

– sélectionner des exemples de travaux de ses élèves qui représentent le mieux leur rendement;

– offrir aux élèves une rétroaction détaillée sur leur rendement et leur suggérer des moyenspour s’améliorer;

– déterminer, vers la fin du cours, le niveau de rendement que l’élève atteint le plus fréquem-ment pour chacune des compétences, selon ce qu’indiquent ses travaux;

– choisir une méthode pour effectuer l’évaluation finale;

– déterminer la note finale.

Pour leur part, les élèves pourront utiliser la grille d’évaluation pour :

– évaluer leur apprentissage;

– planifier, en collaboration avec le personnel enseignant, des stratégies leur permettantd’améliorer leur rendement.

L’uniformité de l’évaluation à travers la province repose, en grande partie, sur l’utilisation de lamême grille dans une discipline pour évaluer le rendement des élèves. De la documentationsera fournie au personnel enseignant afin de l’aider à adapter ses méthodes d’évaluation.

Le ministère fera parvenir les ressources suivantes aux conseils scolaires à des fins de distributionau personnel enseignant :

– un bulletin provincial ainsi qu’un guide explicatif;

– des documents sur la planification de l’enseignement;

– des vidéocassettes sur l’évaluation;

– de la documentation pour la formation;

– un planificateur électronique pour le curriculum.

Grille d’évaluation du rendement

83G R I L L E D ’ É V A L U A T I O N D U R E N D E M E N T

En planifiant son programme, le personnel enseignant s’assurera de relier les attentes et lescompétences énumérées dans la grille d’évaluation. L’enseignement incorporera toutes lesattentes du cours, et l’évaluation des attentes se fera en fonction de la compétence appropriée.Le personnel enseignant déterminera le rendement de l’élève en se fondant sur les descripteursdes quatre niveaux de rendement. Les élèves auront des occasions multiples et diverses dedémontrer jusqu’à quel point ils ou elles ont satisfait aux attentes du cours et ce, pour chacunedes quatre compétences. Le personnel enseignant pourrait leur fournir des exemples detravaux qui illustrent les différences entre les niveaux de rendement.

Le niveau 3 de la grille d’évaluation correspond à la norme provinciale. On peut définir lerendement escompté au niveau 3 en combinant les descripteurs de la colonne intitulée«70 – 79 % Niveau 3».


Compétences

Connaissance

et compréhension

– connaissance des faits

– compréhension desconcepts

– compréhension desrapports entre les concepts

Réflexion et recherche

– pensée critique etpensée créative

– habiletés en recherche(p. ex., formulationde questions; planifi-cation; choix desstratégies et desressources; analyse etinterprétation de l’in-formation; formula-tion de conclusions)

50 – 59 %

(Niveau 1)

– démontre une connaissance limitéedes faits

– démontre une com-préhension limitée desconcepts

– démontre une com-préhension limitée des rapports entre lesconcepts

– démontre unehabileté à utiliser lapensée critique et lapensée créative avecune efficacité limitée

– applique un nombrelimité des habiletés du processus derecherche

60 – 69 %

(Niveau 2)

– démontre une connaissance partielledes faits

– démontre une com-préhension partielledes concepts

– démontre une com-préhension partielledes rapports entre les concepts

– démontre unehabileté à utiliser lapensée critique et lapensée créative avecune certaine efficacité

– applique certaines deshabiletés du processusde recherche

70 – 79 %

(Niveau 3)

– démontre une connaissance généraledes faits

– démontre une com-préhension généraledes concepts

– démontre une com-préhension généraledes rapports entre les concepts

– démontre unehabileté à utiliser lapensée critique et lapensée créative avecgrande efficacité

– applique la plupart deshabiletés du processusde recherche

80 – 100 %

(Niveau 4)

– démontre une connaissance appro-fondie des faits

– démontre une com-préhension appro-fondie et subtile desconcepts

– démontre une com-préhension appro-fondie et subtile desrapports entre les concepts

– démontre unehabileté à utiliser lapensée critique et lapensée créative avectrès grande efficacité

– applique toutes oupresque toutes leshabiletés du processusde recherche

Grille d’évaluation du rendement en études autochtones, 11e et 12e année

L’élève :

L’élève :

85G R I L L E D ’ É V A L U A T I O N D U R E N D E M E N T

Compétences

Communication

– communication del’information et desidées

– utilisation de lalangue, des symboleset des aides visuelles

– communication à desfins et pour des audi-toires divers

– utilisation de diversesformes de communication

Mise en application

– application des idéeset des habiletés dansdes contextes familiers

– transfert des concepts,des habiletés et desprocédés à de nou-veaux contextes

– utilisation desprocédés, del’équipement et de latechnologie

– rapprochements (p. ex., entre lesétudes autochtones etles expériences per-sonnelles et les autresmatières, entre lesmatières et le monde)

50 – 59 %

(Niveau 1)

– communique l’infor-mation et les idéesavec peu de clarté

– utilise la langue, lessymboles et les aidesvisuelles avec peud’exactitude et uneefficacité limitée

– communique enayant une com-préhension limitée desfins et des auditoiresdivers

– utilise diverses formesde communicationavec une compétencelimitée

– applique les idées etles habiletés dans descontextes familiersavec une efficacitélimitée

– transfère les concepts,les habiletés et lesprocédés à de nou-veaux contextes avecune efficacité limitée

– utilise les procédés,l’équipement et latechnologie de façonsûre et correcteuniquement soussupervision

– fait des rapproche-ments avec une efficacité limitée

60 – 69 %

(Niveau 2)

– communique l’infor-mation et les idéesavec une certaineclarté

– utilise la langue, lessymboles et les aidesvisuelles avec une cer-taine exactitude etefficacité

– communique en ayantune certaine com-préhension des fins etdes auditoires divers

– utilise diverses formesde communicationavec une certainecompétence

– applique les idées etles habiletés dans descontextes familiersavec une certaine efficacité

– transfère les concepts,les habiletés et lesprocédés à de nou-veaux contextes avecune certaine efficacité

– utilise les procédés,l’équipement et latechnologie de façonsûre et correcte avecpeu de supervision

– fait des rapproche-ments avec une certaine efficacité

70 – 79 %

(Niveau 3)

– communique l’infor-mation et les idéesavec grande clarté

– utilise la langue, lessymboles et les aidesvisuelles avec grandeexactitude et efficacité

– communique en ayantune compréhensiongénérale des fins etdes auditoires divers

– utilise diverses formesde communicationavec grande compétence

– applique les idées etles habiletés dans descontextes familiersavec grande efficacité

– transfère les concepts,les habiletés et lesprocédés à de nou-veaux contextes avecgrande efficacité

– utilise les procédés,l’équipement et latechnologie de façonsûre et correcte

– fait des rapproche-ments avec grandeefficacité

80 – 100 %

(Niveau 4)

– communique l’infor-mation et les idéesavec très grande clartéet avec subtilité

– utilise la langue, lessymboles et les aidesvisuelles avec trèsgrande exactitude etefficacité

– communique en ayantune compréhensionapprofondie des fins etdes auditoires divers

– utilise diverses formesde communicationavec très grande compétence

– applique les idées etles habiletés dans descontextes familiersavec très grande efficacité

– transfère les concepts,les habiletés et lesprocédés à de nou-veaux contextes avectrès grande efficacité

– utilise les procédés,l’équipement et latechnologie de façonsûre et correcte etencourage les autres à faire de même

– fait des rapproche-ments avec très grandeefficacité

L’élève :

N.B. : L’élève qui obtient moins de 50 % à la fin d’un cours ne recevra pas de crédit pour ce cours.

L’élève :

86

Le ministère de l’Éducation tient à remercier toutesles personnes, les groupes et les organismes qui ontparticipé à l’élaboration et à la révision de ce document.

le curriculum de l'ontario, 11e et 12e année : Études

Documents