lagrandeillusion

11

Upload: orchestre-national-de-lorraine

Post on 03-Apr-2016

214 views

Category:

Documents


1 download

DESCRIPTION

 

TRANSCRIPT

Page 1: Lagrandeillusion
Page 2: Lagrandeillusion

Vendredi 19 septembre 2014 – Grande Salle Arsenal 20h00 LA GRANDE ILLUSION Direction Jacques Mercier Piano Nicolas Angelich ALBERT ROUSSEL Padmâvatî, Suite n°2 MAURICE RAVEL Concerto pour la main gauche Valses nobles et sentimentales La Valse Durée : 75 minutes + entracte

Ce concert sera retransmis en direct sur l’antenne de Radio Classique, Metz 88,2 FM,

avec le soutien de Deloitte, de l’Orchestre national de Lorraine et Metz en Scènes.

Page 3: Lagrandeillusion
Page 4: Lagrandeillusion

ALBERT ROUSSEL (1869 - 1937) Padm âvatî , Suite n°2. (op . 18) Création : 1er juin 1923 à l'Opéra de Paris sous la direction de Philippe Gaubert Dédicace à Mme Albert Roussel. Padmâvatî est peut-être le plus beau fruit de la passion que Roussel éprouva pour l'Orient, et en particulier pour l'Inde, où il fit un grand voyage avec son épouse en 1909. Ce fut le succès de son ballet le Festin de l'Araignée, en 1913, qui incita Jacques Rouché alors directeur de l'Opéra de Paris depuis peu, à demander à Roussel une partition plus vaste et plus ambitieuse pour son établissement. Après avoir envisagé, esquissé, puis abandonné plusieurs projets, Roussel se décida pour l'histoire grandiose et terrible de Padmâvatî, reine de Tchitor au XIIIe siècle, et de son sacrifice surhumain face à la menace du sultan mongol Alaouddin. Il commença à travailler à Padmâvatî mais, la guerre ayant éclaté, s'engagea comme conducteur et fut contraint de mettre pour un temps son projet de côté. Il reprit au printemps 1918, et la partition fut terminée fin novembre 1918, mais l'espoir du compositeur pour une création rapide fut vite déçu. Le fait est qu'un projet aussi vaste nécessitait des moyens financiers ; le gouvernement français avait d'autres priorités, telle la remise en état des routes et des voies ferrées, et si Rouché consacra au fil des ans une grande partie de sa fortune personnelle à l'Opéra, même sa poche n'était pas inépuisable. L'originalité de l’œuvre réside dans l'emploi de modes hindous qui offre un langage nouveau et confère à sa musique une couleur particulière. Il s'en expliqua, d'ailleurs, auprès du musicien Maurice Emmanuel : « ... je me suis servi précisément dans Padmâvatî de quelques-uns de ces modes dont l'emploi amène de si curieuses harmonies (par exemple pour le chant du Brahmane), et je crois fermement que l'emploi de ces gammes peut apporter à la musique des moyens d'expression et un enrichissement très particuliers ». La première représentation fut un succès considérable, mais en raison des exigences techniques de la musique, alliées à la nature hybride de la conception d'ensemble, l’œuvre ne fut que rarement reprise par la suite. Sans doute conscient de cela, Roussel réalisa en 1924, deux Suites pour le concert, assemblées à partir de chacun des actes de l'œuvre. La Suite n°2 est constituée de deux pièces. D'abord le Prélude empreint d'une orchestration sensuellement évocatrice, puis la Danse et Pantomime, dans laquelle on retrouve une large utilisation des échelles et des timbres orientaux. 1918 Événements contemporains L'armistice met fin à la Première guerre mondiale. Moscou redevient capitale de la Russie, à la place de Petrograd. Proclamation de la République en Autriche. Décès de Claude Debussy à Paris. Décès du poète Guillaume Apollinaire. Fondation à Paris du Groupe des Six. Œuvres contemporaines Bartók Le Château de Barbe bleue. Stravinski L’Histoire du soldat.

Page 5: Lagrandeillusion

MAURICE RAVEL (1875 - 1937) Concerto pour la main gauche Création : 5 janvier 1932 à Vienne par Paul Wittgenstein au piano et Robert Heger à la direction. Écrit, en même temps que le Concerto en sol, le Concerto pour la main gauche devait satisfaire une commande du pianiste autrichien Paul Wittgenstein qui avait été amputé du bras droit pendant la Première Guerre mondiale. Frère du philosophe Ludwig Wittgenstein, et pour lequel composèrent également R. Strauss, Hindemith, Prokofiev et Britten, Paul Wittgenstein en devint le dédicataire et assura la création de l'œuvre le 5 janvier 1932 à Vienne. Wittgenstein, d'ailleurs, ne se priva pas d'apporter un certain nombre de retouches. L’œuvre fut redonnée à Paris en mars 1937 avec le pianiste Jacques Février sous la direction de Charles Munch et, c'est cette exécution, qui a rétabli l'ouvrage dans sa version originale. Le mérite de Ravel, dans cette œuvre, est d'autant plus grand qu'une fois de plus il s'agit d'une gageure. Dépassant singulièrement les simples possibilités d'une main seule, Ravel invente une écriture insensée pour cette main unique, et parvient, en incomparable orchestrateur qu'il est, à donner l'illusion de deux mains frénétiques. L'œuvre est d'un seul tenant. Toutes les découvertes faites par Ravel dans tous les domaines, depuis le jazz jusqu'aux recherches plus ascétiques de certaines œuvres, sont ici utilisées, malaxées, transformées dans une sorte de torrent qui emporte tout sur son passage. Enfin, Ravel est parvenu à équilibrer admirablement un grand orchestre d'une sonorité somptueuse et cette main unique qui, grâce à lui, fait des prodiges et « sonne » mieux que deux mains... « Dans une œuvre de ce genre, l'essentiel est de donner non pas l'impression d'un tissu sonore léger, mais celle d'une partie écrite pour les deux mains. Aussi ai-je eu recours ici à un style beaucoup plus proche de celui, volontiers imposant, qu'affectionne le concerto traditionnel. Après une première partie empreinte de cet esprit, apparaît un épisode, dans le caractère d'une improvisation, qui donne lieu à une musique de jazz. Ce n'est que par la suite que l'on se rendra compte que l'épisode en style de jazz est construit en réalité sur les thèmes de la première partie ». 1931 Événements contemporains Paul Doumer est élu à la présidence de la République. Hans Berger invente l'électro-encéphalographie. Charlie Chaplin Les Lumières de la ville. Œuvres contemporaines Bartkók Concerto pour piano n°2, Roussel Bacchus et Ariane, Varèse Ionisation, Stravinski Concerto pour violon.

Page 6: Lagrandeillusion

Valses nobles et sentimentales, version pour orchestre Création de la version pour piano le 9 mai 1911, à la Société Musicale Indépendante, salle Gaveau à Paris. Première audition de la version orchestre le 15 février 1914, salle du Casino de Paris, sous la direction de Pierre Monteux. D'abord destinées au piano et dédiées au compositeur Louis Aubert, les Valses nobles et sentimentales furent composées en 1911 et leur création le 9 mai, à la Société Musicale Indépendante, salle Gaveau à Paris, fut le prétexte d'un concours pour le moins insolite. Le public, en effet, fut chargé de deviner le nom de l'auteur de l'œuvre qu'on lui présentait. Ravel nota que les Valses furent « exécutées pour la première fois au milieu des protestations et des huées... La paternité des Valses me fut reconnue à une faible majorité ». En mars 1912, une orchestration fut réalisée et sous cette forme purement symphonique, les Valses connaîtront leur première audition le 15 février 1914. « Le titre de Valses nobles et sentimentales indique assez mon intention de composer une chaîne de valses à l'exemple de Schubert. À la virtuosité qui faisait le fond de Gaspard de la nuit succède une écriture nettement plus clarifiée qui durcit l'harmonie et accuse les reliefs de la musique. » En fait, c'est plutôt à un adieu à Schubert auquel on pense, et même à un adieu à la valse et à toutes ses connotations sociales et historiques. D'autres rythmes, d'autres harmonies vont la remplacer, et Ravel en est conscient. Il ne faut donc pas se méprendre sur les adjectifs : rien n'est réellement sentimental dans ces pages aux dissonances hardies, aux frottements harmoniques aussi étonnants que savoureux, des pages qui nous révèlent un Ravel toujours plus moderne, explorant avec curiosité l'univers tonal tout comme Schoenberg, Berg, Richard Strauss ou Debussy. La première valse, au rythme martelé, met bien en évidence l'âpreté des dissonances. Son tempo modéré mais plein de décision contraste avec celui de la seconde (Assez lent), les hésitations de la valse viennoise prennent alors des allures nostalgiques. Désinvolte et spirituelle, la troisième valse est étrangement scandée par des accents déplacés. Assez animée, la quatrième bénéficie d'une trame orchestrale chatoyante et de contrastes dynamiques plus marqués, alors que la suivante, d'une rêveuse sensualité, joue à nouveau de l'effet produit par des accents déplacés. Quelle différence avec l'agilité de la sixième valse, irrésistible tourbillon. La dernière valse, la septième, la plus longue…et selon Ravel lui-même « la plus significative », alterne instants brillants et subl imes langueurs. Clarté et concision, audace et rigueur, les Valses nobles et sentimentales n'en finissent pas de jeter un regard hautain mais affectueux sur un monde qui s'éteint, - regrettant, comme le laisse penser la phrase d'Henri de Régnier mise en exergue sur la partition pour piano : « le plaisir délicieux et toujours nouveau d'une occupation inutile ». 1911 Événements contemporains Serge de Diaghilev fonde la compagnie des Ballets Russes. Le Norvégien Raold Amundsen est le premier à atteindre le pôle sud. Première liaison postale aérienne. Maurice Maeterlinck reçoit le Prix Nobel de littérature. Mort de Gustav Mahler. Œuvres contemporaines Debussy Livre 2 des Préludes pour piano, Mahler Symphonie n° 10 (inachevée), Ravel Ma mère l'Oye. Stravinski Petrouchka, Richard Strauss Le Chevalier à la Rose.

Page 7: Lagrandeillusion

La Valse, poème chorégraphique pour orchestre Première audition de la version pour deux pianos le 3 octobre 1920 à Vienne avec Maurice Ravel et Alfredo Casella au piano. Création de la version orchestre à Paris le 12 décembre 1920, aux Concerts Lamoureux sous la direction de Camille Chevillard. C'est entre décembre 1919 et mars 1920 que Ravel, alors invité de Ferdinand Hérold dans les Cévennes, mène à bien un projet dont il avait eu l'idée bien des années auparavant. « Ce n'est pas subtil, ce que j'entreprends pour le moment, une grande valse, une manière d'hommage à la mémoire du grand Strauss, pas Richard, l'autre, Johann. Vous savez mon intense sympathie pour ces rythmes admirables et que j'estime la joie de vivre exprimée par la danse plus profonde que le puritanisme franckiste ». À l'origine, cette « apothéose de la valse viennoise » devait s'intituler, sans équivoque, Wien. Mais le temps passa, et si Ravel conserva toujours en tête son idée première, il ne la réalisa pas. Jusqu'à ce jour de 1919 où Diaghilev, malgré les tensions qui avaient assombri les répétitions et les représentations de Daphnis et Chloé, réussit à le décider. C'en était fait. Le poème symphonique initial deviendra donc un poème chorégraphique. Mais le commanditaire ne s'estimera pas satisfait : Diaghilev, qui devait monter la Valse pendant la saison 1920-1921 des Ballets russes, y renoncera, et jusqu'en 1929 l'œuvre restera l'apanage des salles de concert ; et malgré les efforts de la dédicataire de l'œuvre, Misia Sert, Ravel et Diaghilev ne se réconcilieront jamais. Le 12 décembre 1920, aux Concerts Lamoureux, à Paris, Camille Chevillard dirigea la première audition publique d'une page destinée à connaître une célébrité qui ne s'est jamais démentie. Peu de temps auparavant, le 3 octobre 1920, Ravel lui-même et Alfredo Casella avaient révélé au public de Vienne la version pour deux pianos (il existe également un arrangement pour piano seul). Il fallut attendre le 23 mai 1929 pour que le ballet fasse son apparition sur la scène de l'Opéra de Paris, grâce aux soins de la célèbre Ida Rubinstein. En tête de sa partition, Ravel a voulu noter l'argument qui sert de fil conducteur : « Des nuées tourbillonnantes laissent entrevoir par éclaircies des couples de valseurs. Elles se dissipent peu à peu ; on distingue une immense salle peuplée d'une foule tournoyante. La scène s'éclaire progressivement. La lumière des lustres éclate au plafond. Une cour impériale vers 1855 ». Le compositeur n'hésitait pas à décrire sa Valse comme un « tourbillon fantastique et fatal », allant même jusqu'à la comparer aux danses de derviches. Il est certain que, malgré l'indication péremptoire de « mouvement de valse viennoise », nous sommes entraînés bien loin des fastes de la cour de François-Joseph dans cette vision irréelle et implacable d'un univers apparaissant dans une lueur éblouissante, pour mieux disparaître ensuite. 1920 Événements contemporains Création de la Société Des Nations à Genève. Début de la prohibition aux États-Unis. Paul Deschanel est élu président de la République. Décès du peintre Amadeo Modigliani à Paris. Fin de l'Empire Ottoman. Ouverture du premier Festival de Musique de Salzbourg en Autriche. Le Congrès indien adopte le programme non violent de Gandhi. Millerand devient Président de la république suite à la démission de Deschanel. Après de multiples émeutes, l'Irlande est officiellement divisée en deux territoires autonomes. Première vente

Page 8: Lagrandeillusion

d’appareils de radiodiffusion en France. Inhumation du Soldat inconnu sous l’Arc de Triomphe. Œuvres contemporaines Milhaud Le Bœuf sur le toit, Stravinski Symphonie d’instruments à vent. Villa Lobos Choros n°1, Honegger Pastorale d’été. Durée : 75’ + entracte

Page 9: Lagrandeillusion

NICOLAS ANGELICH Piano (photo : S de Bourgies) Né aux États-Unis en 1970, Nicholas Angelich donne son premier concert à 7 ans et entre à 13 ans au Conservatoire national supérieur de Paris et étudie avec Aldo Ciccolini, Yvonne Loriod, Michel Beroff. Il travaille aussi avec Marie-Françoise Bucquet, Leon Fleischer, Dmitri Bashkirov et Maria João Pires. Il remporte à Cleveland le 2e Prix du Concours international R.Casadesus, le 1er Prix du Concours international Gina Bachauer. Sous le parrainage de Leon Fleischer, il reçoit en Allemagne le prix des jeunes talents du

« Klavierfestival Ruhr ». Aux Victoires de la Musique Classique 2013, il reçoit la Victoire du « Soliste Instrumental de l’Année ». Grand interprète du répertoire classique et romantique, il donne l’intégrale des Années de Pèlerinage de Liszt. Il s’intéresse également à la musique du vingtième siècle : Messiaen, Stockhausen, Pierre Boulez, Eric Tanguy, Pierre Henry dont il crée le Concerto sans orchestre pour piano et Jean-Baptiste Trotignon dont il crée le concerto Different Spaces. En mai 2003, il fait ses débuts avec le New York Philharmonic et Kurt Masur (Beethoven Concerto n°5). Toujours sous sa direction, mais avec l’Orchestre national de France, il effectue une tournée au Japon (Brahms Concerto n°2). Vladimir Jurowski l’invite en octobre 2007 à faire l’ouverture de la saison à Moscou avec l’Orchestre national de Russie. Nicholas Angelich s’est produit avec le Boston Symphony, Philadelphia Orchestra, Los Angeles Philharmonic, les orchestres d’Atlanta, Indianapolis, Saint-Louis, Cincinnati, Pittsburg, Symphonique de Montréal, Toronto Symphony, les orchestres de Bordeaux, Lyon, Lille, Strasbourg, Toulouse , Montpellier, Monte-Carlo, Orchestre national de France, Orchestre philharmonique de Radio France, Orchestre de Paris, Orchestre de Chambre de Lausanne, Orchestre de la Suisse italienne, Frankfurter Hessischer Rundfunk, Orchestre de la Radio de Stuttgart,

Page 10: Lagrandeillusion

SWR Baden-Baden, Royal Philharmonic Orchestra, London Phiharmonic, London Symphony, Royal Scottish National Orchestra, Scottish Chamber Orchestra, Seoul Philharmonic, Japan Philharmonic, Hong Kong Sinfonietta, Orchestre national d’Espagne, Rotterdam Philharmonic, Orchestre de la Radio de Stockholm, Mahler Chamber Orchestra, Chamber Orchestra of Europe, Mariinsky Theatre Orchestra, Tonhalle de Zurich, Gustav Mahler Jugendorchester, Philharmonique de Liège, sous la direction de : Charles Dutoit, Vladimir Jurowski , Yannick Nézet-Seguin, Tugan Sokhiev, Jaap Van Zweden, Lionel Bringuier, Louis Langrée, Stéphane Denève, Christian Zacharias, David Robertson, Michael Gielen, Marc Minkowski, Gianandrea Noseda, Paavo et Kristian Järvi, Kurt Masur, Myung-Whun Chung, Daniel Harding, Sir Colin Davis, Valery Gergiev, Jérémie Rohrer, John Nelson, Lawrence Foster… En récital et en musique de chambre il joue à Paris, Lyon, Bordeaux, La Roque d’Anthéron, Piano aux Jacobins à Toulouse, Nantes, Genève, Bruxelles, Munich, Luxembourg, Brescia, Crémone, Rome, Milan, Florence, Lisbonne, Bilbao, Madrid, Tokyo, Londres, Amsterdam, Verbier, Festival Martha Argerich de Lugano, Mostly Mozart de New York. En musique de chambre, il joue avec Joshua Bell, Maxim Vengerov, Akiko Suwanai, Renaud et Gautier Capuçon, Jiang Wang, Daniel Müller-Schott, Leonidas Kavakos, Julian Rachlin, Gérard Caussé, Antoine Tamestit, Paul Meyer, les Quatuors Ebène,Ysaye et Prazak. Discographie : chez Harmonia Mundi un récital Rachmaninov, chez Lyrinx un récital Ravel, chez Mirare, Les Années de Pèlerinage de Liszt (Choc Année 2004/Monde de la Musique) et un récital Beethoven (Choc Année 2005/Monde de la Musique). Chez Virgin Classics/Erato, dont il est artiste exclusif : de Brahms les quatuors, les trios avec Renaud et Gautier Capuçon (Preis der Deutschen Schallplattenkritik) les sonates pour violon et piano avec Renaud Capuçon (Diapason d’or, Choc/Monde de la Musique, Editor Choice/Gramophone, Scherzo/Excepcional), deux récitals (Choc du Monde de la Musique, BBC Music Choice), les concertos avec l’orchestre de la Radio de Francfort et Paavo Järvi. Dernières parutions : Musique de chambre de Gabriel Fauré et les Variations Goldberg de Bach.

Page 11: Lagrandeillusion