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En pleine campagne électorale, Maurice Tornay se prête au jeu del’interview. Le Conseiller d’Etat d’Orsières jette un œil dans le rétrovi-seur mais préfère utiliser des jumelles pour voir loin et bien. Il a pourlui le bilan de ses quatre ans au gouvernement et affirme vouloir serviravec force et conviction ce canton qu’il aime par-dessus tout. Rencon-tre avec un visionnaire aux idées claires. > 16

A la hauteur...

Piqûre de vouipe 2Locales 3-5-7-8Ovronnaz en fête 14Sourires de Sandinavie 24HC Red Ice 27

EconomieMICHEL ABETEL | Lepatron de Jok’Import àVernayaz a décidé de lever le pied... La relève estassurée par Fabrice Ben-der. > 10

LectureTHIERRY VOUILLAMOZ |Ce jeune homme origi-naire d’Isérables publieun roman. Il réalise ainsiun rêve et espère publierd’autres livres encore.

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RencontreOSCAR MUDRY | Unedélégation de hockeyeursretraités... emmenée parRaphy Rouiller a fait unevisite surprise àl’ancienne star du HCMartigny. > 30CHRISTIAN HOFMANN

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la GazetteDISTRIBUTION TOUS MÉNAGES

2 RÉGION La Gazette | Vendredi 8 février 2013

PIQÛRE DE VOUIPEQUEL PROGRÈS!La France vient d’abroger une loi de 1799 qui interdisaitaux femmes de se promener en pantalon à Paris. Ce n’estpas grave, tant que les compagnes de Sarkozy ou Hollandepeuvent toujours porte la culotte, la République est sau-vée.

UN PETIT COIN SYMPALes CFF annoncent que les WC sont parfumés et colorés.Dorénavant, il ne puera plus que dans les wagons…

LES CHIENS COMME LES HOMMESVoici une nouvelle ahurissante: un chien devait êtreeuthanasié dans le Tennessee, après avoir été abandonnépar son maître... qui le pensait gay. Mais le vote desdéputés français en faveur du mariage homosexuel lui asauvé la vie…

BERNARD RAPPAZ SANS LE SOULe plus célèbre cultivateur…de chanvre du canton pleuremisère dans «Le Matin»: il serait ruiné. Les sales languesdiront qu’il est habitué à ne rien manger, les bonnes lan-gues qu’en prison il est nourri et logé…

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La Gazette | Vendredi 8 février 2013 LOCALE 3

M A R C E L G A Y

Le chien est le meilleur ami de l’homme,c’est bien connu. Il est aussi un compagnonprécieux pour des personnes atteintes dansleur santé, qui ont des problèmes d’autono-mie. L’association le Copain, située à Gran-ges, forme des chiens pour qu’ils puissentassister des personnes handicapées mo-teurs et épileptiques dans leur vie quoti-dienne. Une belle aventure qui ne pouvaitlaisser insensibles quatre étudiantes de larégion. En troisième année d’école de cul-ture générale, Adeline Nickel, Manon Bru-chez, Adeline Richter et Julie Saura ontchoisi cette association pour leur travailscolaire: «On a trouvé super la collaborationentre la personne humaine et le chien. Alorson a voulu en savoir un peu plus sur l’associa-tion.» Les quatre étudiantes ne seront pasdéçues de leur choix, au contraire: «En dé-couvrant le travail des gens du Copain, nousavons été séduites et confortées dans notrevolonté de faire encore mieux connaître leuraction.»

UNE DÉMONSTRATION«Nous avons eu le privilège de rencontrer

une personne avec un chien du Copain. Au-tant dire que leur complicité est impression-nante, émouvante même.» Aujourd’hui, lesquatre étudiantes espèrent convaincre desphysiothérapeutes et des ergothérapeutesde venir assister à leur présentation: «Nousavons contacté les personnes concernéespour les inviter le 21 février. On espère qu’ilsrépondront par l’affirmative.» Elles présen-teront aussi leur projet à deux classes deleur école.

ACCUEILLIR UN CHIENL’association recherche des familles dis-

posées à accueillir chez elles un chiot de 8 se-maines. Sa période de placement est unephase primordiale pour le futur chien d’assis-tance. Les familles d’accueil sont entouréespar les moniteurs régionaux du Copain. Leurobjectif est de familiariser les chiots avec lemonde extérieur, c’est-à-dire la foule, lebruit,magasins, transports en commun, cinéma etles autres animaux, etc. Le Copain prend à sacharge tous les frais de nourriture et de con-sultations vétérinaires. Il n’y a en fait rien decompliqué; il faut avoir du temps pour leurdonner des notions de base de tout chienbien éduqué... et accessoirement leur ap-prendre à ne pas manger le chat du voisin!

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Elles veulent faire mieux connaître Le Copain: Adeline Nickel, Manon Bruchez, Adeline Richter et Julie Saura. M. GAY

DE TOUT UN PEULE CHÈQUE DE BAGN’ARTA l’affiche au Musée du Châble cet hiver, ladernière exposition de l’association Bagn’Artvient de fermer ses portes sur un bilan trèspositif. Les visiteurs ont apprécié la qualitédes œuvres et les membres de ce collectif ontpris plaisir à aller à la rencontre de leurpublic. En sus, ces artistes ont prouvé qu’ilsavaient autant de talent que de cœur. Commepromis, ils ont en effet accepté d’offrir unepartie de leurs recettes à une entité carita-tive. Et c’est ainsi que Bagn’Art va pouvoirremettre aux responsables de l’association desPinceaux magiques un chèque de 2000francs. Cette association se propose d’offriraux enfants malades – hospitalisés ou àdomicile – des moments colorés grâce à lapeinture sur soie.

LOTO DE LA LUDOTHÈQUEDébut mars, à Fully, la ludo installe son lotodes enfants pour annoncer le retour du prin-temps! Rendez-vous le 6 mars au CinéMichel pour une joyeuse partie de pêche auxlots. Les numéros gagnants seront sur votrecarte à coups sûrs!Les parties se pratiquent en deux temps:13 heures, ouverture des portes pour les plusjeunes et 13 h 30 début du jeu. De 3 à 7 ans,les enfants accompagnés se risqueront augrand frisson au moment de crier «carton»pour des trottinettes, des livres, des jeuxélectroniques…A 14 h 30, ouverture des portes pour les8 ans et plus âgés. A 15 heures, reprise desséries. Là, plus experts en l’art de connaîtreles nombres, nos galopins pourront viser lelot convoité: des voitures télécommandées,des robots, des BD, des jeux super génialissi-mes…Et comme la ludo comprend les perdants, lespetits auront un lot de consolation…

«En découvrant lamission du Copain,nous avons étéimpressionnées»

4 PUBLICITÉ La Gazette | Vendredi 8 février 2013

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TOUJOURS LA COTEVieilles gloires bonnes pour la casse ou in-

démodables interprètes de tubes immortels?Les vedettes des années 80 ont beau diviser,elles n’en conservent pas moins un formida-ble pouvoir d’attraction. Après des tour-nées triomphales en France, l’effet se vérifieen Suisse, puisque les concerts «Stars 80» des16 et 17 mars prochain à Martigny enregis-trent d’ores et déjà plus de 3000 réservations.De quoi réjouir Ludovic Malbois, présidentde l’association Viva la Vida, organisatrice de

la manifestation. «Beaucoup de billets ont étéofferts comme cadeaux de Noël,au sein des fa-milles, parce que c’est typiquement un specta-cle qui réunit différentes générations.» Desgénérations désireuses de faire le plein de tu-bes, mais aussi de danser sur les musiques deces années-là, puisque chaque concert serasuivi d’un bal avec l’orchestre Sunrise, his-toire de prolonger l’ambiance festive.«Les chansons des années 80 donnent vrai-ment la pêche! Je Je crois que cela explique engrande partie leur popularité et celle de leursinterprètes», analyse Ludovic Malbois.

Parmi les formules de billetterie propo-sées pour les concerts des 16 et 17 mars, cesont pour l’heure les carrés d’argent et debronze qui ont la faveur des spectateurs. «Ilreste des places pour les deux représentations,mais ilvaut mieux ne pas attendre la dernièreminute pour réserver, surtout pour le concertdu samedi soir.» Prévoyants, les organisateursenvisagent de mettre une série de billets sup-

«Stars 80» fait déjà un carton!MARTIGNY | Déjà 3 000 billets vendus pour les concerts des 16 et 17 mars au CERM!

«Tranches de bluff»MARTIGNY-COMBE | La Combédie veut encore semer de la bonne humeur.La Combédie, talentueuse troupe de Marti-gny-Combe, est comme on le sait aguerriedepuis belle lurette aux exigences de la co-médie. Chaque année un public fidèle vientdécouvrir ses productions. A l’enseigne de«Tranches de bluff», onze interprètes propo-sent une pièce de théâtre drolatique avecpour seul objectif, une fois encore, le plaisirdes spectateurs.

L’ARGUMENTPauvre Mère Bertine... A la veille de quitter

notre monde, elle a chargé son amie Colette deréunir autour d’elle ses enfants et leurs con-joints. Rassemblant les forces qui lui restent,elle entend dicter ses dernières volontés, quel-ques peu farfelues il est vrai. Si la plupart de seshéritiers s’apitoient plus ou moins sincère-ment devant cette subite agonie qui les a con-traints à rentrer précipitamment de vacances, ilen est un qui préfère en rire. Il suspecte en effetchez la soi-disant mourante une tactiqueayant pour seul but de tenir la smala familiale àla merci de ses caprices les plus délirants. Lasuite va donner raison au cynique Bernard etremplir de confusion les naïfs abusés. Car Ber-tine a ourdi, avec la complicité de Colette, deson mari et de sa nièce, un plan machiavélique

pour passer un été amusant au détriment deses enfants et beaux-enfants, secrètement plusintéressés à ravir son magot qu’à assister lavieille dame riche dans ses ultimes instants. Cenouveau spectacle de la Combédie est en effetparticulièrement rafraîchissant.

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6 PUBLICITÉ La Gazette | Vendredi 8 février 2013

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La Gazette | Vendredi 8 février 2013 LOCALE 7

C’est sous l’égide d’Emmanuel Bender et deGrégory Carron, conseillers municipaux encharge respectivement des dicastères sport,culture et social, que les mérites 2012 ont étédécernés. Cette soirée a pour but de pro-mouvoir et de récompenser toute personne,groupe, club ou association contribuant àl’essor de la vie associative fulliéraine ainsiqu’au rayonnement de notre commune.

Les représentants des différents jurys ontrelevé le défi de sélectionner sept lauréatsparmi de nombreux talents. Pour l’annéeécoulée, leur choix s’est fait ainsi. Dans la ca-tégorie des mérites sportifs, les heureux dési-gnés ont été Anne-Catherine Vouilloz, cham-pionne suisse de cross en course à pied,Pierre-Elie Carron, vice-champion d’Europede ski-alpinisme, et Stéphane Bourgeois,champion suisse de motocyclisme sur cir-

cuit. Grâce à la ténacité et au talent qui les ca-ractérisent, tous trois ont aussi obtenu debrillants résultats au niveau régional, natio-nal, voire même hors de nos frontières.

D’un point de vue artistique, ce sont lespeintures subtiles et nuancées de Daniel Bol-lin, exposées au-delà de nos villages, qui ontété mises en valeur. Pour leur active contribu-tion à la vie associative, ce sont cette annéepour la culture, le chœur mixte L’Echo desFollatères (50 ans d’activité) et, pour le social,la Colonie de Sorniot (80 ans d’activité et 1recharte qualité valaisanne pour les colonies devacances) qui ont été mis en évidence. Pourfinir en musique, l’association dynamique dufestival Zikamart, qui fête ses 5 ans d’exis-tence à Fully, a elle aussi été reconnue pour laplace qu’elle s’est créée dans le paysage desfestivals romands.

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L’art du sport chic

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Yan Baczkowski n’est plus directeur de laDestination Verbier Saint-Bernard, postequ’il occupait depuis le mois de décembre2010. La décision qui entre en force avec effetimmédiat a été rendue publique par voie decommuniqué par le conseil d’administrationde la destination et le comité de la Société de

développement de Verbier en accord avec lacommune de Bagnes, majoritaire au sein de ladestination à hauteur de plus de 60%.

Un mandat de trois mois, renouvelable enfonction des besoins, a été confié à Cacique,société spécialisée dans le coaching, l’accom-pagnement et la communication.

Directeur licenciéBAGNES | Yan Baczkowski prié de partir.

Que de talents!FULLY | Les mérites sportifs et culturels décernés.

Emmanuel Bender, Anne-Catherine Vouilloz, Daniel Bollin, Nicolas Carron, Yves Roduit, Stéphane Bour-geois, Sandra Deléglise, Grégory Carron et Edouard Fellay. Devant: Philippe Roduit, Fabienne Terrettaz,Pierre-Elie Carron et Emilien Rossier. LDD

DE TOUT UN PEUDÉBAT SUR LA LAT À SAXONDans le cadre de la votation du 3 mars sur laLAT, le PDC de Saxon organise un débat entreJean-René Fournier, conseiller aux Etats,ancien conseiller d’Etat valaisan, président del’UVAM et Fernand Cuche, qui a récemment prisposition dans le journal «Le Matin» en faveurde la loi, ancien conseiller d’Etat neuchâteloiset défenseur des paysans suisses. La date agen-dée pour ce débat est le mercredi 13 févrierdès 19 h à Saxon, à la salle polyvalente de laFlorescat. Il sera animé par messieurs RomainCarrupt, futur journaliste, et Laurent Léger,député au Grand Conseil.

CANDIDATS PCS-VSLe Parti chrétien-social du Valais romand(PCS VR) présente 10 candidats dans différentsdistricts du Valais romand. Actuellement repré-senté au Grand Conseil par 3 députés et 2 sup-pléants, le PCS VR ambitionne de renforcer sareprésentation au Parlement cantonal pourdéfendre une politique de centre gauche et «leValais autrement». Se présentent dans le dis-trict de Martigny: Michelle Grandjean-Böhm deSaxon, candidate à la députation, Marie-PauleBender de Martigny, candidate à la suppléanceet Célestin Taramarcaz de Fully, candidat à lasuppléance. Pour le district de Saint-Maurice,Madeline Heiniger de Mex, candidate à la dépu-tation.

CARNAVAL À CHARRATSamedi 9 février, les enfants pourront faire lafête à partir de 13 h 30 en s’inscrivant pour leconcours de déguisement. Le thème choisi estle cirque. Départ du cortège à 14 heures avecnotamment l’école de cirque Zôfy, la gug-genmusik de Savièse Nuctambol’s et les tam-bours de l’Indépendante. A 14 h 30, apéritif surla place des Chênes, dès 15 h 15 goûter àl’ancienne salle et remise des prix. Enfin, à16 h 15, bataille de confettis dans la cour del’ancienne école.

8 RÉGION La Gazette | Vendredi 8 février 2013

La troisième édition du Salon valaisan de lasanté et du bien-être se déroulera au CERM àMartigny les 16 et 17 février 2013. Vu le succèsgrandissant de la manifestation, deux hallesdu CERM seront à disposition. Grâce à cetagrandissement, le Salon pourra accueillircette année plus de 80 exposants. Une sallesupplémentaire permet de proposer 30 con-férences, dont deux données par Magali Jen-ny, auteure des ouvrages sur les guérisseurs etrebouteux de Suisse romande, ainsi que deuxpar le naturopathe Christopher Vasey.

Librairie, huiles essentielles, massages di-vers, bio-résonnance magnétique, écoles dekinésiologie, aromathérapie, lithothérapie,reiki, et de nombreux autres stands à décou-vrir. Restauration sur place avec la participa-tion de Bio Valais qui animera les journéesavec raclettes, crêpes, tagliatelles, buffet de sa-lades, vins bio.

Samedi 16 février, 10 h-20 h. Dimanche 17 février,10 h-18 h. Entrée 7fr., AVS, AI 5fr.-, enfants gratuits.Infos: 079 606 43 69 et www.salonsantebienetre.ch

Salon du bien-être et de la santéMARTIGNY | Quatre-vingts exposants et une trentaine de conférences.

Moderne et discrèteUBS VERBIER | L’agence rénovée offre une meilleure qualité d’accueilL’agence UBS de Verbier a revêtu des atours

plus modernes et plus conviviaux. Au rez-de-chaussée, la zone automatique fait partie in-tégrante de l’espace dédié aux guichets et auconseil à la clientèle. Les clients peuvent uti-liser, 24 heures sur 24, sept jours sur sept, undistributeur de billets qui permet aussi lesdépôts d’argent. Innovation: dès leur entréedans l’agence, les clients sont accueillis parun «manager clients». Son rôle vise à rapide-ment aiguiller les clients en fonction de leursbesoins. Pour ceux qui désirent un conseil, labanque offre désormais également un salonséparé pour les entretiens. Cette nouveautéprend en compte le besoin toujours renforcéde conseils personnalisés.Les responsables de l’agence de Verbier, Flo-rian Michellod et Pierre-Jean Darbellay ainsique leurs dix collaborateurs sont heureux deprésenter ces améliorations: «Le nouveauconcept d’agence nous a enthousiasmés. Cenouvel outil de travail nous permet désormaisde conseiller notre clientèle de façon plus per-sonnelle et plus intensive. De surcroît, dans uncadre attrayant.»

Massage ayurvédique pour la détente et le bien-être… LDD

L’équipe UBS de Verbier: Laurent Burnier, Nadine Ben Salah, Julien Besse, Pierre-Jean Darbellay,Sandra Joris, Florian Michellod, Roberto Romano, Philippe Rossier et Adrien Biselx. LDD

La Gazette | Vendredi 8 février 2013 PUBLICITÉ 9

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Impressum: tirage certifié REMP/FRP: 27413 | Rédaction: tél. 027 720 50 70 |www.lagazette.ch | E-mail: redaction@ lagazette.ch | Marcel Gay, rédacteur en chef |marcel.gay@lagazette.ch | Régie des annonces: Publicitas, avenue de la Gare 34,1950 Sion | Tél. 027 329 51 51 | Fax 027 323 57 60 | sion@publicitas.ch | Impres-sion: centre d’impression des Ronquoz S.A. Sion. | Editeur: Stéphane Estival, Impri-merie Beeger S.A. Sion

Samaritains

Les samaritains dispensent les premiers secours aux personnes de notre pays

10 RENCONTRE La Gazette | Vendredi 8 février 2013

Une famille en or...MICHEL ABETEL | Il a conduit Jok’Import sur la voie du succès. Rencontreavec un homme enthousiaste qui a décidé de lever le pied...

Jok’Import est avant tout une belle aventure familiale emmenée par Michel, Fabrice, Josiane et les autres...MARCEL GAY

M A R C E L G A Y

Il a commencé à voler de ses propres ailesdans sa maison. Il ne pouvait pas prendre dela hauteur ni élargir suffisamment sonchamp d’action. Alors il a décidé de cons-truire un atelier et de passer la vitesse supé-rieure… Tout a commencé en 1981! MichelAbetel a fait sien le slogan de François Mitte-rand qui accédait à la présidence française:«La force tranquille». Pour un homme équipéd’une pile électrique qui se recharge à l’adré-naline, il n’est pas facile de faire un pas aprèsl’autre, gentiment. Et pourtant. S’il foncedans la vie professionnelle avec un sacrétempérament, Michel Abetel, avec le soutieninconditionnel de son épouse Josiane, a sufaire grandir son entreprise tout en la faisantprospérer. «Il faut savoir prendre les bonnesdécisions au bon moment. C’est plus facile àdire qu’à faire mais je dois reconnaître quenous avons surfé sur la vague avec succès.Comme rien n’est jamais acquis, on se remettous les jours en question. J’ai la chanced’avoir la confiance et l’appui de mon épouseet de compter sur des collaborateurs fidèles etcompétents.»

PASSAGE DE TÉMOINA la réception de l’entreprise, à Vernayaz,

quand on demande à rencontrer le futur re-traité Michel Abetel, on esquisse un sourire:«C’est qui ?» Et d’ajoute: «Vous en connaissezbeaucoup des retraités qui se construisent unnouveau bureau ?» L’ambiance est décontrac-tée mais le travail se fait sérieusement. Lesemployés savent que leur patron va mettre unpied dehors tout en gardant un œil à l’inté-rieur… Michel Abetel confirm : «J’ai laissé legrand bureau à notre nouveau directeur géné-ral, Fabrice Bender, et j’ai aménagé un petitcoin pour moi.» Changement dans la conti-nuité chez Jok’Import SA avec le passage detémoin au responsable administratif: «Il tra-vaille ici depuis vingt-sept ans et il connaît lamaison par cœur.Il a toute ma confiance et il estapprécié et respecté par le personnel.» Le nou-veau patron est le fils de Josiane et sept mem-bres de la famille sont engagés dans la bonnemarche des affaires. Comme quoi Jok’Import,reste toujours et encore une entreprise fami-liale.

TRENTE COLLABORATEURSIl faut le voir pour le croire. Chez Jok’Im-

port on est tout de suite impressionné par levolume occupé et le nombre de machines

installées: «On chiffre en centaines de milliersde francs les investissements pour rester compé-titif. Actuellement nous disposons de 10 ma-chines, pour un total de 44 têtes; certaines per-mettant de broder des motifs en 15 couleurs.On vous laisse calculer le rythme de produc-tion si elles fonctionnent en même temps. »Quant à la trentaine de collaborateurs, elle estactive dans de nombreux domaines qui vontde l’administration à la sérigraphie, en pas-sant par la broderie, le graphisme, la manu-tention, la gravure ou encore l’impression nu-mérique. Enfin, l’entreprise deVernayaz offreune palette incroyable de supports pour graverun message publicitaire, un logo, un dessin,un prénom, etc. «Les possibilités sont quasi in-finies», précise Michel Abetel. Il a raison.

«Nous avons surfé surla vague du succès.»

Michel Abetel

SOUVENIRS...Fondée en 1981, Jok’Import s’est spéciali-

sée dans l’impression en sérigraphie d’arti-cles textiles destinés aux clubs, associations,entreprises et collectivités publiques. En1992, un nouveau défi est relevé avec l’acqui-sition de la première machine à broder infor-matisée. De 1995 à 1998 l’achat de 3 nouvel-les machines nous a permis de devenir lepremier brodeur de Suisse romande. Actuel-lement nous disposons de 10 machines àbroder, certaines permettant de reproduiredes motifs en 15 couleurs. Avec l’arrivée de 2nouvelles machines automatiques pour lasérigraphie de toute dernière génération,nos ateliers ont trouvé là un outil indispen-sable. En complément de la sérigraphie et dela broderie, nos ateliers de gravure, «tampo-graphie», impression numérique, découpeau «plotter», décalcomanie sur verres et ate-lier de confection textile, se tiennent à votredisposition pour l’exécution de tous types demarquages. En 2010, un département subli-mation a été créé, et offre une large gamme desupports. Ce procédé permet l’impressionen quadri sur textiles, carrelages, métal, etc.Notre service de recherche de produits, avecses contacts en Asie et dans toute l’Europepeut vous proposer l’article qui diffusera demanière originale votre image.

«On chiffre encentaines de milliersde francs les investis-sements pour restercompétitif.»

Michel Abetel

La Gazette | Vendredi 8 février 2013 RÉGION 11

Moret Xavier, Crettenand Narcisse, Villettaz Patrice, Fournier Yves, Maye-Favre Emmanuelle, Delasoie Marcel,Giroud Willy, Rouiller Flavien, Félix Gilles, Arlettaz-Monnet Géraldine, Couchepin Raggenbass Florence, CarruptNicole, Monod Julien. LDD

Du 15 février au 3 mars 2013 aura lieu dans24 villes la 8e édition du Festival du film vert,dont le but est de présenter des documentai-res de qualité en rapport avec l’environne-ment et les grandes questions d’écologie quiconcerneront notre société ces prochainesannées.

Tous les cantons romands seront repré-sentés pour ce rendez-vous culturel et écolo-gique, ainsi que trois villes en France et, pourla première fois, Dakar (Sénégal). Le succèscroissant de ce festival de proximité (plus de5 000 spectateurs l’année dernière) encou-rage de nouvelles équipes et de nouveauxpartenaires à rejoindre le projet, y compris

au-delà des frontières suisses. Plus de60 films différents seront projetés pour quel-que 150 séances au total, sur des sujetscomme l’obsolescence programmée, l’avenirde notre alimentation, la disparition desabeilles, les OGM ou encore simplement lebonheur – des films souvent plus positifs qu’ily a quelques années, tournés vers la recher-che de solutions aux défis environnemen-taux.

LES MOISSONS DU FUTURComme chaque année, le coup de cœur

du comité de programmation sera program-mé dans toutes les villes participantes. Il

s’agit du film «Les moissons du futur», de Ma-rie-Monique Robin. Après «Le monde selonMonsanto» et «Notre poison quotidien», laréalisatrice démontre que des solutions exis-tent pour nourrir toute la planète avec desméthodes scientifiques et traditionnellessans faire appel à la génétique ni aux produitschimiques. Alors pourquoi ne sont-elles pasappliquées?

Salle L’Avenir au Châble le samedi 16 février.A 18 heures «Tous Cobayes»Puis à 20 h 30 «Les moissons du Futur.»Un apéro de produits du terroir et vin bio sera offert.

Le Festival du film vertBAGNES | Deux projections sont prévues le samedi 16 février au Châble, à 18 heures.

Le nombre de députés au Grand Conseil re-présentant la région passera de 15 à 16 lors dela prochaine législature. Le Parti libéral-radi-cal est en première ligne pour gagner ce 16è-me siège et entend conquérir un 7e siège.C’est pourquoi le PLR du district de Martignya publié sa liste de candidats dès le mois dedécembre 2012 et a affirmé une volonté clairede progresser par le choix d’une liste ouverte.Les candidats députés sortants NarcisseCrettenand, Yves Fournier, Willy Giroud,Manu Maye-Favre et Xavier Moret seront ac-compagnés sur la liste n° 1 par Marcel Dela-soie, Flavien Rouiller et Patrice Villettaz, toustrois députés-suppléants sortants.

La candidate députée-suppléante sortanteGéraldine Arlettaz–Monnet sera accompagnéepar Nicole Carrupt, Florence Couchepin Rag-genbass, Gilles Félix et Julien Monod.

Ces personnalités aux compétences variéeset représentatives de la population du districtauront à cœur de porter le débat sur des problè-mes d’importance capitale pour l’avenir ducanton durant la prochaine législature.

Le projet de correction du Rhône, qui entredans sa phase cruciale, mérite un débat quitienne compte, non seulement de la sécurité dela population, mais également du maintien desterres agricoles dans le district. N’y a-t-il pasd’autres solutions que de brader nos terrainstrès fertiles de la plaine du Rhône?

Il y aura encore beaucoup d’autres points

importants à traiter durant la prochaine législa-ture et toutes les questions devront être abor-dées. Nos candidats s’engagent à soutenir unepolitique dynamique et innovante notammentdans les domaines de la formation, de l’écono-mie, de l’énergie, de la sécurité, de la mobilité,des institutions et de la solidarité. A noter éga-lement qu’au niveau suisse le PLR a refusé très

nettement la LAT et cela grâce à un travail deterrain très important effectué par la déléga-tion valaisanne. (c)

Le PLR du district donne rendez-vous les jeudis 7, 14 et 21 fé-vrier au Marché de Martigny, et après un début de campagneavec la participation de plus de 200 sympathisants à Fully lelundi 4 février, la caravane électorale se déplacera le mercredi13 février à la salle communale à Martigny à 19 h 00 et le jeudi21 février à 19 h 00 à la salle de l’Abeille à Riddes.

Un septième siègePARTI LIBÉRAL-RADICAL | Il veut profiter de l’augmentation du nombrede députés pour gagner un siège. Et avance de sérieux arguments.

12 PUBLICITÉ La Gazette | Vendredi 8 février 2013

La Gazette | Vendredi 8 février 2013 RENCONTRE 13

Un rêve sur du papierTHIERRY VOUILLAMOZ | Il publie un roman pour se faire du bien...

Thierry Vouillamoz ne peut envisager sa vie sans l’écriture. LDD

M A R C E L G A Y

Peut-on écrire que ThierryVouillamoz est un original, un in-troverti? Peut-on affirmer qu’iltrouve dans l’écriture un moyend’échapper à un quotidien quine le séduit pas trop? Difficile derésumer une personne en quel-ques mots, surtout un écrivain,amoureux justement des mots…Alors met-il des mots sur desmaux? Peu importe, l’essentielest qu’il prend plaisir à couchersur le papier ses états d’âme.Sans pudeur parfois, quitte à dé-ranger un lecteur surpris par au-tant d’audace. Rencontre avecun jeune écrivain d’Isérables.

Thierry Vouillamoz, vous êtesoriginaire d’Isérables et vousvenez de publier un livre. Pou-vez-vous nous parler de vousen quelques mots?

J’ai vécu quelque temps à Ver-nayaz, aux Mayens de Riddes(1996 à 1998) puis à Martigny de2000 à 2003. Je vis à Sion depuis2003. Si je dois rentrer dans lesdétails, cela est un peu compli-qué. Mais originaire d’Isérablesme satisfait.

Et si l’on se penchesur votre parcours, êtes-vousplus disert?…

Ma scolarité s’est arrêtée à ladeuxième du cycle. Ma dyslexie afait de moi un élève mauvais, peusûr de lui. Après l’école, j’ai faitun apprentissage de cuisinierque je n’ai pas terminé, puis unde vendeur. Ce second appren-tissage, je l’avais réussi. Maistrop juste. La titulaire de classem’a baissé la note d’un demi-point. Je n’ai donc pas passé l’an-née. Je me suis vite retrouvé sanslogement à tenter de survivre enexerçant des petits boulots.

Pourquoi avoir décidé d’écrireet de publier un ouvrage?

Comme c’était un rêve depuislongtemps, et que j’avais dutemps à consacrer à l’écriture, jel’ai fait. Je devais me prouver àmoi-même que j’étais capable;et puis, j’avais besoin d’exprimercertaines choses: de dire certai-nes choses. Le protagoniste est levaisseau de mes pensées; il lesexprime mieux que moi. Écrirece roman m’a fait un bien fou.

Quelles sont vos espérancesen tant qu’auteur?

Ecrire un autre roman, puis en-core un, puis un autre encore. Jeveux explorer plusieurs genres,écrire un polar et un essai, trouverune grande maison pour «Il nerestera aucune trace de ton pas-sage» ainsi que pour mes pro-chains romans.

Vous avez d’autres activitésmis à part l’écriture?

J’ai su peindre et dessiner duranttrois mois seulement, comme undon qui me serait tombé dessusavant de s’évaporer. Je joue de laguitare. Je me satisfais juste deconnaître une poignée d’accordsafin d’accompagner les chan-sons que je compose. J’ai joué enpublic parfois. Généralement, jene produis pas plusieurs chosesartistiques en parallèle. Des pé-riodes, je peins; des périodesj’écris, etc., et malheureusement,des périodes, je ne suis pas pro-ductif pour un sou. Quant à l’ac-tivité physique, je pratique le jog-ging et l’haltérophilie seulementquand je veux me sentir sédui-sant (rire)… En ce qui concernemes passions: l’informatiquetient une place importante.

Vous avez d’autres écrits dansles tiroirs que vous souhaiterezpublier?

Tout ce que j’écris n’est pas for-cément destiné à la publicationmanuscrite. J’ai par exempleune nouvelle fantastique intitu-lée «Mon arbre», une autre que

L’HISTOIRELorsque le protagoniste se rendun soir au bar du coin, il y faitune rencontre. Il attrape le coupde foudre pour Lara. La soiréeterminée, la fille s’en va et luireste seul à attendre désespéré-ment de ses nouvelles. Il n’apour le moment qu’une situa-tion professionnelle chaotique.Une nuit, il incarne sa belledans un rêve. Quatre filles ten-tent de la tuer et finissent par yarriver. Au matin, buvant uncafé dans un tea-room, il voitentrer une des assassines deson rêve. Quand elle quittel’établissement, il la traque jus-

que dans une ruelle et la tue.Quelques minutes plus tard,son téléphone sonne. C’est Laraqui appelle. Elle lui donne ren-dez-vous, puis vient le voiravant de disparaître à nouveau.Dès lors, il se trouve dans un en-grenage insensé. Les rêves se ré-pètent le poussant au crime,puis une fois commis, Lara télé-phone. En parallèle de ces fu-nestes activités secrètes, il semet à reconstruire sa vie pourne plus être un vaurien aux yeuxde sa belle. Un jour, il pense de-voir tuer sa petite amie afin derevoir celle dont il est fou amou-reux. Cette fois, il va devoir pré-méditer son crime.

«J’ai entreprisd’écrire un romand’amour tragique»Thierry Vouillamoz

j’ai appelé «Je ne t’aime pas» ouencore un discours romantique«Etre un chien»… Sans oublierun monologue romantique«Toutes fins ont une chose».On peut les lire sur le sitewww.atramenta.net.

Enfin, comment faire pour seprocurer votre livre?

Les particuliers peuvent trouvermon livre sur le site de l’éditeurwww.atramenta.net, sur Ama-zone et en librairie sur com-mande.

14 MANIFESTATION La Gazette | Vendredi 8 février 2013

Trois fêtes sinon rien!OVRONNAZ | On commence par le carnaval puis par une fête aux couleursdes années nonante pour terminer par une journée nordique.

Des animations diverses et originales sont prévues en février dans la station thermale d’Ovronnaz. LDD

A l’occasion du Fluoday, le 13 fé-vrier prochain, Ovronnaz pro-pose un retour dans les années90 en faisant revivre la mode descouleurs fluorescentes de l’épo-que. C’est l’occasion de ressortirla panoplie complète: monoski,«combinaison-une-pièce» multi-colore, sticks à lèvres aux cou-leurs improbables … Plus qu’unesimple journée, une véritable ex-périence qui mêlera les différen-tes générations pour permettredes rencontres fantastiques etune ambiance de folie. Les per-sonnes vêtues en couleurs fluoseront «castées» par l’équipe del’évènement. Elles se verront re-mettre gratuitement le braceletde la manifestation qui permet-tra d’obtenir des offres exclusivessur les pistes et en station.

LES ENFANTS AUSSILes pistes de ski se transfor-

ment en «Open-Air Retroclub»! Apartir de 11 heures, vous pourrezskier, danser ou profiter du soleilsur des sons discos dans la régionde Petit-Pré. Le forfait de ski seragratuit pour tous les pratiquantsde squal ou de monoski ! En sta-tion, dès 14 heures sous la fluo-tente, des ateliers pour enfantsseront proposés. Fluo-coloriages,fluo-tatoos, fluo crêpe-party… denombreuses activités aux alluresplus colorées les unes que les au-tres! Pour les plus grands, la Ta-verne et l’Aftersky organisent desaprès-ski avec des offres spécialespour les meilleurs looks. Dès 17 h,DJ Alan animera la fluo-tentesous laquelle siègera le fameuxfluo-bar! La fin de soirée se pour-suivra avec une «Fluoparty» à laCravache avec l’élection de Misset Mister Fluo.

LE CARNAVALLe mardi 12 février prochain,

place au carnaval des enfants! Lagrande nouveauté de cette an-née: concert gratuit de Jacky Lag-ger à 14 h 45 sous la grande tente

de fête chauffée. Avant de 10 h 30à midi, des maquilleuses seront àdisposition dans l’établissement«la Cordée» pour grimer les en-fants. Le repas de midi sera libresur la place de la chapelle, un trai-teur y tiendra une tente avec pe-tite restauration. La photo offi-cielle, avec tous les enfants, sefera ensuite à 12 h 45. Le départdu cortège est prévu à 13 h 30: lesenfants se rendront en musiquedepuis la place de la chapelle jus-qu’à la tente de fête. Un goûter etdes animations pour petits etgrands animeront l’après-midijusqu’au concert de Jacky Lagger.Un car fera le trajet gratuitementdepuis Leytron. Il partira de l’arrêtpostal «ancienne poste» à 10 h 25,le retour s’effectuera à la fin duconcert de Jacky Lagger: inscrip-tions sont obligatoires à l’Officedu Tourisme.

JOURNÉE NORDIQUEEnfin, le 23 février, Ovronnaz

organise une journée nordique.Le but de cette journée est defaire découvrir aux hôtes la largepalette d’activités hivernales pos-sibles dans la région.

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Marcel Delasoie, Secrétaire général de l’UVAM, Fully:

www.revision-lat-non.ch

«Cetterévisionde laLATestunevéritablespoliationdespropriétairesetunefragilisationdenotre fédéralismehelvétique.Pour laSuisse, jedisNON.»

Donc le 3 mars

Révision LAT

NONComitévalaisan «NonàlarévisionratéedelaLAT»c/oUVAM,Cp141,1951Sion

La Gazette | Vendredi 8 février 2013 EXPOSITION 15

La passion de l’artRIDDES | Gil Zermatten invite des artistes à la Vidondée. Une occasiond’aller à la rencontre de ces créateurs de talent, du 15 au 24 février.

En créant Martigny Art Discovery(M.A.D), il y a plus de six ans, GilZermatten entend donner la pos-sibilité aux artistes de se faire con-naître et de présenter leurs œu-vres. En fait, il poursuit son activitéou assouvit plutôt sa passion pourl’art qui l’habite depuis plus dequarante ans. Son actualité rimeavec la Vidondée. Il y invite denombreux artistes pour une expo-sition qui s’étale du 15 au 24 févrierdans cette imposante grange mé-diévale située sur les hauts deRiddes:AngéliqueBonvin,peintre,Marie Noëlle Bermond, photogra-phe, Daniel Favre, sculpteur, Lei-lah Grouitch, sculpteur et céra-miste, Martha Huber Gonzaleziza,peintre, Isabelle Ardevol, sculp-teur, Frédéric Lange, sculpteur,Lucia Morais Diaz, peintre, Domi-nick Poulain, peintre et photogra-phe, Pierre de Saint Léonard, pein-tre et Christine Stephanoff, peintreet sculpteur.

Il faut savoir que les artistes se-ront régulièrement présents surleur stand et qu’ils participeronttous au vernissage le 15 février, dès17 heures.A la Vidondée de Riddes,du 15 au 24 février, tous les jours de 15 à20 heures. www.galerielatour.ch

LA GALERIE LATOURGil Zermattent est également

aux commandes de la Galerie La-tour à Martigny: «Notre galerie estsituée dans l’ancienne ville ro-maine de Martigny, au pied de latour de La Bâtiaz. A proximité dela célèbre Fondation Gianada,nous présentons depuis plus dequarante ans des œuvres contem-poraines. Notre galerie découvre,soutient, expose des artistes inter-nationaux, de ceux qui nous sem-blent s’inscrire dans le temps.Nous sollicitons des créateurs dontle jugement critique, à l’égard dumonde qui les entoure, génères des

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idées nouvelles et fortes. L’œuvred’art n’est ni contemplation, nitranquillité, ni bienséance. Aucontraire, elle doit défier notre fa-culté de juger jusqu’à arracher no-tre assentiment, balayer nos réti-cences et toucher notresensibilité.Obstinément, nous re-vendiquons cette démarche, car labeauté n’est jamais définitive…»La Galerie Latour est égalementspécialisée dans l’édition de cata-logue et l’encadrement de ta-bleaux: «Le cadre idéal est celuiqui permet de concentrer le regardsur l’œuvre, d’aider à fixer notreattention.»

LA FONDERIE LATOURGil Zermatten parle au

bronze avec les yeux. De ce

même regard qui pétille lorsqu’ilreçoit le modèle d’un de ses amissculpteurs, il pressent le résultat.Il connaît par avance sa respon-sabilité en regard de l’œuvre quilui est confiée. Cette dernière estlà devant lui, il la jauge, l’aus-culte. Il doit la sublimer. Dans sasombre fonderie, son savoir estempreint de respect, de passion.

Doit-il choisir le moulage ausable parce que la peau de pièceest lisse, les lignes tendues et lataille importante ou au contraireavoir recours à la cire perdue carla peau de pièce est irrégulière etdoit être rendue avec précision?Alors les yeux de Gil Zermattendeviennent tactiles...

Galerie Latour, place de Rome 5, Martigny.027 722 44 75.

Une œuvre de Pierre de Saint-Léonard: «Et son âme chante sans entrave.» LDD

La Gazette | Vendredi 8 février 2013 INTERVIEW 1716 INTERVIEW La Gazette | Vendredi 8 février 2013

Un homme d’Etat qui a des valeurs et des idéesMAURICE TORNAY | Au terme d’une législature menée tambour battant, le Conse iller d’Etat jette un œil dans le rétroviseur et réaffirme sa confiance en l’avenir dece canton. Rencontre avec une personnalité engagée et compétente qui inspire le respect.

«Le fonds des infrastructures de XXIe siècle se monte à 350 millions de francs.» CHRISTIAN HOFMANN

MA R C E L GA Y

Vous terminez une première période auConseil d’Etat valaisan. Avec le sentimentdu devoir accompli?

Dans la mesure de mes moyens, j’ai fait lemaximum et donné tout mon temps et monénergie pour réaliser les objectifs qui avaientété fixés au début de la législature. Au gouver-nement, nous avons tout entrepris pour quenotre canton continue d’aller bien et surtoutqu’il puisse affronter, avec les meilleursatouts en main, les défis de demain commedans le domaine de l’énergie, de la santé, desrelations avec la Berne fédérale ou des finan-ces publiques par exemple.C’est dans cet esprit que je vais m’engagerpour la prochaine législature, si la populationvalaisanne me donne sa confiance lors desélections cantonales du mois de mars.

On peut affirmer que vous occupez le ter-rain, que durant quatre années vous avezété au four et au moulin, y avait-il tant àfaire dans ce canton?

S’engager en politique, c’est accepter de s’en-gager, en tout instant, pour son canton. Celademande de la volonté et du courage, parceque la charge est lourde et nous devons hono-rer la confiance qui nous a été donnée par lapopulation valaisanne. Alors oui, c’est vrai, ilfaut être à la fois au four et au moulin et celan’est pas toujours facile, mais cela fait partiedu mandat d’un conseiller d’Etat.

Vous êtes aux commandes du départementde la santé, des finances et des institu-tions… autant dire que vous n’avez paschoisi la facilité en entrant à l’Exécutif?

Si j’avais choisi la facilité, je serais resté dansma fiduciaire en Entremont. Mais le DFIS estun beau département dans lequel j’ai lachance de pouvoir bénéficier de la compé-tence de collaboratrices et de collaborateursperformants. Les trois domaines qui consti-tuent les piliers de ce département sont pas-sionnants, puisqu’ils touchent aux structuresde l’Etat, à l’avenir du canton par la gestionde nos finances publiques et à la mise enplace d’un système de santé performant pourle bien-être de notre population.

D’accord mais vous reconnaissez qu’avec leRéseau Santé Valais, la nouvelle répartitiondes tâches entre le canton et les communes,vous avez eu du pain sur la planche? Si on yajoute la gestion financière du canton, on ale sentiment que cela fait beaucoup pourun seul homme?

Sous l’angle de la responsabilité politiquevous avez raison, puisque c’est toujours l’éludu peuple qui assume la responsabilité poli-tique et c’est normal ainsi. Sous l’angle de laréalisation des projets, nous ne sommes passeuls, il y a d’abord au département uneéquipe d’état-major et des chefs de servicecompétents qui fournissent un travail impor-tant en préparant les dossiers sur lesquelsnous discutons ensuite. Et puis naturelle-ment il y a mes collègues au gouvernementoù chacun contribue à l’aboutissement denos projets.

Mais la question que vous posez pourraitaussi se résoudre dans le cadre de la réformedes institutions R21 avec la proposition del’augmentation du nombre de conseillersd’Etat de 5 à 7.

On ne vous reconnait que des qualités: com-pétent, rigoureux, travailleur, décideur, cou-rageux pour ne pas dire téméraire… etsurtout respectueux du prochain avec unefibre chrétienne qui vous donne du cœur à

l’ouvrage. Vous n’avez pas de défauts?Il existe, dans notre canton, de nombreusespersonnes qui ont toutes les qualités quevous me prêtez. Vous êtes très généreux avecmoi, peut-être un peu flatteur, mais cela faitpartie du jeu des relations entre la politiqueet les médias. Quant aux défauts, j’en ai toutautant, vous pouvez le demander à mafemme, à ma famille ou à mes collaboratriceset collaborateurs.

Gouverner c’est prévoir. Avec la Loi Weber,sans doute la future Loi sur l’aménagementdu territoire, le canton du Valais peut sefaire du souci. Comment le chef des finan-ces va-t-il faire - si on admet que l’Etat doitêtre «anticyclique» - pour aider l’économiequand elle tousse? On peut tabler notam-ment sur moins d’impôts payés par lesentreprises, moins d’entrées sur les taxesliées à la vente aux étrangers et une aug-mentation du chômage. Et que dire descommunes qui vont elles aussi au-devant decertaines difficultés?

Pour affronter ces défis, nous pouvons nousappuyer sur des bases saines, ceci tant au ni-veau des communes qui sont en très bonnesanté financière, qu’au niveau du canton. LeConseil d’Etat a exprimé sa confiance dans lecadre du budget 2013 en baissant de manière

«Si j’avais choisi la facilité,je serais resté dans mafiduciaire en Entremont.»

Maurice Tornay

«Je souhaite que les familles et les entreprises valaisannespuissent envisager l’avenir avec confiance.» CHRISTIAN HOFMANN

«J’ai donné tout mon temps et toute mon énergie pour réaliser lesobjectifs qui avaient été fixés au début de la législature.» CHRISTIAN HOFMANN

modérée les impôts. Plutôt qu’une politiqueanticyclique, nous voulons diversifier nosatouts et avons marqué un point très fortavec l’arrivée de l’EPFL. Le fonds des infra-structures du XXIe siècle, 350 millions defrancs, créé durant cette période, nous per-mettra aussi d’envisager des préfinance-ments d’infrastructures, par exemple en ma-tière de transports. Nous veillerons à générerdu travail pour nos PME valaisannes, en as-souplissant les marchés publics.

Un autre débat qu’il faudra bien transfor-mer en une volonté cantonale concerne ledroit de retour des concessions. Votre avissur la question…

Dans tous les scénarii et les réflexions con-duites au gouvernement, il y a au moins unfil rouge sur lequel nous sommes tous d’ac-cord, c’est la création des conditions favora-bles pour que cette énergie renouvelable re-vienne en mains valaisannes (communesconcédantes, communes consommatrices,Forces motrices valaisannes SA, le canton etles partenaires externes). La maîtrise del’énergie par les Valaisannes et les Valaisansest un des grands défis de notre canton. Je nevais pas vous surprendre en vous disant quenous sommes pour le respect des droits descommunes au moment du retour.

Certains acteurs du monde hydroélectriqueont le sentiment que la fameuse Rétribu-tion à prix coutant (RPT) de la Confédéra-tion pour le solaire, l’éolien et les micro-centrales, ont des effets pervers. Commenten effet payer par exemple 27 centimes unkWproduit par un panneau photovoltaïquealors que le même kw fourni par une usineau fil de l’eau ne vaut que 7 centimes (envi-ron)? N’est-ce pas mettre en péril l’une desprincipales ressources de ce canton?

Avec la décision de sortie du nucléaire, nousdevons explorer toutes les pistes permettantd’assurer un approvisionnement électriquesur l’ensemble de notre territoire. Il est clairque le développement du solaire ou de l’éo-lien ne doit pas se faire au détriment de l’hy-draulique qui est encore et toujours pournous le système le plus important. Le Valaisne doit pas manquer le train des mesures

permettant de diversifier notre productiond’électricité. Au niveau du prix, il y a une can-nibalisation de la production hydraulique àtravers cette distorsion de concurrence quine peut être durable.

Un mot sur les fusions de communes. Pen-sez-vous que dans le Bas-Valais plusieurscommunes devront à terme se résoudre àfaire un pas dans ce sens?

Il y a déjà des projets en cours dans le Bas-Va-lais et vous savez les fusions de communesvont certainement s’imposer d’elles-mêmes,pour deux raisons:

– d’abord parce que c’est un projet de so-ciété qui fait que la fusion des communesleur permettra d’être plus fortes et plus pré-sentes tant sur le plan cantonal que fédéral,

– ensuite par les difficultés à trouver despersonnes qui veulent s’engager dans lesfonctions politiques communales.

Dans les années à venir, la carte politiqueduValais va certainement être redessinée.

Et pour conclure, Monsieur le conseillerd’Etat, un message particulier?

Je souhaite, du plus profond de mon cœur,que les gens de ce pays, les familles, les jeu-nes, les enfants puissent envisager l’aveniravec confiance. C’est dans cet esprit que jem’engagerai ces quatre prochaines années.

«Il y a une cannibalisation dela production hydraulique àtravers cette distorsion deconcurrence qui ne peut êtredurable.» Maurice Tornay

18 SPECTACLE La Gazette | Vendredi 8 février 2013

Avalanche de stars...SALVAN | Deux soirées de folie sont organisées les 22 et 23 févrierdans le cadre de l’Avalanche Festival. Sans oublier la Bosse à Norbert...

Marc Aymon est l’une des vedettes d’Avalanche Festival. LDD

M A R C E L G A Y

Il y en aura pour tous les goûtsmusicaux du côté de Salvan. Onpeut même affirmer que l’affichede cette édition a fière allure avecune sélection qui fait rimerquantité avec qualité. Jugezvous-même! Marc Aymon, Kyas-ma, Jacko and the Washmachineet DJ Op le vendredi 22 février.The Amplifetes, Tambour Bat-tant, Tonight With Your Mom etDeejay Neostyx le samedi 23 fé-vrier. De quoi faire passer deuxsoirées de folie aux amoureux desons décalés et de belles mélo-dies. Si tous les groupes méritentune attention particulière, on

rappellera que Marc Aymon asorti un album en septembre2012 «Creuser la mémoire de laboue». «Onze titres tendres, sau-vages, orageux, libres qui embra-sent l’automne à la manière d’unmémorable été indien.» Quant àKyasma, sa réputation prendl’ascenseur à chacune de ses sor-ties grâce à un rock progressif quimélange audacieusement la mu-sique classique et la musiquetechnologique pour en faire unchef-d’oeuvre…

UN GROUPE NORDIQUEUn mot encore pour vous

dire que samedi, The Amplifetes

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03.03.13Elections au GrandConseil

www.valaisautrement.ch parti chrétien-social parti socialisteles verts

Liste No 2

députation

suppléance

1 Gaël Bourgeois 2Marcelle Monnet Terrettaz 3 Fabrice Holzer 4Michelle Grandjean Böhm 5 Olivier Thétaz

1 Barbara Lanthemann 2 Célestin Taramarcaz 3Marie-Paul Bender 4 Fabien Spina 5 Frédéric Nouchi

1

2 34

5

4321

5

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JAZZ À SAILLONLe Cipré Jazz invite le groupeRiviera Jazz Connection. Ce der-nier a été fondé en 2005 dans lacélèbre ville du jazz qu’est Mon-treux et revisite des standards desgrands Bechet et Amstrong maiségalement d’autres thèmes plusrarement joués. Son répertoirepasse allègrement du Jazz NewOrleans au Charleston, en passantpar le Blues et le Swing avec unzeste de Créole. La complicité desdeux souffleurs que sont MarcSturzenegger et Denis Michel n’estpas sans rappeler celle d’un autreet célèbre Marc, Lafferrière.Samedi 23 février, à la maisonStella Helvetica, à 20 heures.

a été créé dans la profondeurd’une forêt nordique. Leurshymnes sont capables de ré-veiller un mort. Un certain art dela mélodie accrocheuse qui s’in-sinue dans les esprits avant des’attaquer aux jambes…

Bref, un spectacle pour tous!

A noter aussi le samedi 23 fé-vrier toujours, dès 10 heures, laBosse à Norbert: une compéti-tion de snowboard sur la piste del’Eau-Neuve aux Marécottes.

Billets et informations:www.avalanchefestival.ch ouwww.marecottes.ch

La Gazette | Vendredi 8 février 2013 MÉMENTO 19

AGENDA DE LA RÉGIONSouper du FC Vollèges.Samedi 23 mars, le club defootball organise son tradition-nel souper. Cette année, lesorganisateurs ont invité Bas-tien Cretton qui présentera sonspectacle «Bienvenue à bord».Au menu, la fondue chinoise.Inscriptions: info@fcvolle-ges.ch ou auprès de ChristopheAlter: 078 841 23 34.

Le PDC en campagne. Les can-didats à la députation du dis-

trict de Martigny seront à Fully,au Café de l’Avenir ce vendredi8 février, dès 18 heures. Ilsiront le 16 février une journéeentière faire un passage àRiddes, Isérables, Saxon, Char-rat, Martigny et Martigny-Combe. Enfin, on les trouveraaussi au marché de Martigny le21 février, le vendredi 22 àBovernier dès 18 heures et surla rive droite, Fully, Saillon, Ley-tron et Ovronnaz le 23 février.

Des livres et moi. Escaleindienne à lalibrairie Deslivres et moivendredi 15février dès17 h. «AlComet», aliasAlain Monod,membre desYoung Godssignera sonouvrage«MahadevCometo».Voyage,impressions,musique

seront au rendez-vous.

Imsand chez Gianadda. Lecélèbre photographe MarcelImsand expose une série dephotos à la Fondation Gia-nadda. A voir jusqu’au 3 mars,tous les jours de 10 à 18 heu-res. Visites commentées parJean-Henri Papilloud les 13 et20 février, à 20 heures.

Mourir dans la dignité. Uneconférence est donnée parMichel Salamolard, prêtre etsociologue sur le thème dusuicide assisté, le mercredi 20février, à l’aula du cycled’orientation, à 20 heures.

Le PLR en campagne. Le jeudi13 février dès 19 heures, à lasalle communale de Martigny.A 20 h 30, raclette offerte àtous les participants. Le jeudi21 février dès 19 heures, à lasalle de l’Abeille à Riddes. A20 h 30, repas en commun,inscriptions: maye@teltron.ch

Théâtre des patoisantsà Bruson. Y Fayerou monte surles planches les 8, 9, 15 et 16février à 20 heures et ledimanche 17 février, à 14 heu-res, à la salle polyvalente deBruson. Humour, musique etchansons au programme. Tra-duction simultanée sur grandécran. Entrée libre.

Le cercle de lecture de Martignyles Lecteurs Complices vousattend le mardi 19 février à16 h à la Médiathèque autourdu thème «L’Amour à dire àchanter, à lire...»

Micro-rampe de skate à Fully.Les mercredis 13 et 27 février,de 19 h 30 à 21 h 30, l’équipede l’AsoFy vous convie à faire duskate à la belle Usine sur unemicro-rampe. Skate et protec-tions obligatoires. Dès 12 ans,sans inscription et gratuit.

La fanfare La Collongienneorganise les vendredi 22 février etsamedi 23 février son traditionnelconcert annuel, à 20 h 30. Enplus de la musique, place cetteannée aux rythmes endiablés dela musique hispanique avec unetroupe de danse flamenco.

La revue de Salvan

Les premières représentations ont conquis le public. CHRISTIAN HOFMANN

Le Théâtre du Mazot a levé le rideau. C’est parti pour une bellesérie d’humour, de musique et de danse. Raphy Jacquier est auxcommandes de la célèbre Revue de Salvan qui déroule ses fastesen une vingtaine de séances. Faut-il préciser que c’est unremède contre la morosité, le doute ou l’ennui? Que ceux quin’ont pas peur de rentrer avec des crampes d’estomac, fauted’avoir un peu trop rigolé, se dépêchent de réserver leur place.A 20 h 30 sauf les dimanches à 16 h 30.

Réservations: 027 761 11 38 ou 079 224 19 32En février: 8-9-10-15-16-17-22-23-24.En mars: 1-2-3-8-9-10-15-16-17

CINÉMASCORSO

DJANGO UNCHAINEDVendredi 8, samedi 9, dimanche 10 février à 20 h 45.Lun 11 et mardi 12 février à 20 h 30.Western de Q. Tarantino. VF Durée: 2 h 45.Dès 16ans.ALCESTE À BICYCLETTEVendredi 8, samedi 9, dimanche 10 février à 18 h 15.Comédie de P. Le Guay - France. Avec F. Luchini,L.Wilson, M. Sansa. VF Durée: 1 h 44. Dès 10 ans.LES CINQ LÉGENDES 2DSamedi 9 et dimanche 10 février à 13 h. Lundi11 et mardi 12 février à 17 h.Film d’animation et d’aventure de Peter Ramsey - Stu-dios Dreamworks - USA. VF Durée: 1 h 35. Dès 7 ans.GANGSTER SQUADSamedi 9 et dimanche 10 février à 15 h 30.VF Durée: 1 h 53. Dès 16 ans.

CASINO

LINCOLNVendredi 8, samedi 9, lundi 11 etmardi 12 février (VO) à20 h 30. Dimanche10 février à 10 h 45et à20 h 30.Biopic de Steven Spielberg - USA - Avec D. Day-Lewis, S. Field, T.Lee Jones.VF et VO Durée: 2 h 29 Dès 12 ans.PAS TRÈS NORMALES ACTIVITÉSSamedi 9, dimanche 10, lundi 11 et mardi 12février à 17 h 30. VF Durée: 1 h 24. Dès 12 ansLE MONDE DE NEMO 3DSamedi 9, dimanche 10, lundi 11 et mardi 12février à 14 h 30. VF Durée: 1 h 41. Dès 6 ans.

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dans la régiondu 27 janvier au 6 février.

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� Gilbert MÉTROZ, Montagnier, 1937� Cyrille LEVRAND, Saxon, 1932� Jean-Marc FORT, Martigny-Bourg, 1960� Marcel COPT, Martigny-Bourg� Marie-Thérèse FAVRE, Orsières, 1948� Monique CHRISTINAT, Orsières, 1942� Pierrot BESSE, Le Châble, 1932� Adrienne FIORINA-SAUDAN, Sierre� Léa POCHON, Collonges, 1919� Luigina GUERINI, Saillon, 1925� Maria FARINA-GIULIANI, Saxon, 1932� Angeline BOISSET-BISELX, Fully, 1920� Cécile RODUIT, Fully, 1921� Maria Eugenia PINTO, Martigny, 1946� Maurice MAYENCOURT, Saxon, 1930� Charly GRANGES, Martigny, 1939� Marie-Louise MARKIANOS, Fully� Raymonde COMTE, Martigny, 1932� Roger DÉCAILLET, Vernayaz, 1931� Francis ZOSSO, Martigny� Jean-Gérald NENDAZ, Collonges, 1943� Jacquy BÉRARD-OLIVIERI, Fully, 1938

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20 PUBLICITÉ La Gazette | Vendredi 8 février 2013

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Construisons et progressons avec vous

Le 3 mars, votezPLR. les Libéraux-Radicauxaux élections cantonales

District de Martigny

Liste n°1www.plrvs.ch

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A déguster avec notre choix de spécialitésau verre: humagne blanche, viognier,petite arvine, etc.

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CONSEILLER EN SÉCURITÉAVEC BREVET FÉDÉRALVOTRE MISSION- Réaliser le contrôle des installations électriques en confor-

mité avec les normes et prestations légales en la matière- Assurer le suivi commercial (rapports, documents

administratifs)- Informer et conseiller le personnel d’exploitation

VOTRE PROFIL- Être au bénéfice d’un brevet fédéral- Maîtriser les outils informatiques de bureau- Apprécier le contact avec la clientèle- Aimer travailler de façon indépendante- Avoir le sens de l’organisation

DATE D’ENTRÉE : de suite ou à convenirDURÉE : indéterminée

Si ce poste vous intéresse, merci de nous faire parvenir votredossier complet à l’adresse suivante :

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La Gazette | Vendredi 8 février 2013 SPECTACLE 21

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L’humour en patoisFULLY | Raymond Ançay met en scène une comédie écrite par feu sononcle Martial. De quoi raviver de beaux souvenirs en riant...

Les acteurs: Raymond, Raymond Malbois, Bernard Bessard, Gisèle Ançay, Josiane Granges, Madeleine Dorsaz, Raymond Carron, Bernard Bornet, Jaurès Perret. LDD

M A R C E L G A Y

Quand il n’écrit pas des histoires dans le journalcommunal de Fully, Raymond Ançay anime lessoirées des patoisants. Cela fait quarante ansqu’il monte sur les planches dans le but de se-merlabonnehumeuretcelafaitunpeuplusdequarante ans que le groupe de patoisants s’estformé à Fully. Autant dire que l’un et l’autre nemanquent pas d’expérience…

CHANSONS ET THÉÂTRELes soirées débuteront en chanson avec le

chœur des patoisants dirigé par Jean-PierreBiselx et le concours de chanteurs leytronins.Après les trois coups de bâton, les comédiensvont interpréter une pièce de feu Martial An-çay, «Le Kordanië». Le cordonnier en questionse dispute violemment avec sa femme qui re-

tourne d’un pas décidé chez sa maman. Cetévénement va évidemment titiller l’esprit desnombreux clients de la cordonnerie… et lemari abandonné devra répondre à toutes sor-tes de questions… «C’est une pièce pleine dequiproquos qui va certainement amuser le pu-blic» précise Raymond Ançay.

A voir le vendredi 22 et le samedi 23 février, à 20 heures, à lasalle de gymnastique de Charnot et le 16 mars à Leytron.Traduction française sur grand écran.

«La femme ducordonnier retournevivre chez sa mère...»

22 INSTANTANÉS La Gazette | Vendredi 8 février 2013

Michaël Hugon, président du jury, et Valérie Raffin de Vaison-la-Romaine.CHARLES MÉROZ

Jean-Robert Martinet, Jennifer Malherbe et Laura Miano. CHARLES MÉROZ

Stéphane et Ariane Coiana, quand la soupe crée la bonne humeur. CHARLES MÉROZ

Marie-Thérèse Giroud, heu-reuse de se retrouver parmiles finalistes même si l’im-portant est de participer.CHARLES MÉROZ

Jean-Pierre Terrettaz, président du Conseil général de Martigny, et JosetteMaurer. CHARLES MÉROZ

Marie-Claire Thomas: quand la gagnante sert la meilleure soupe du concours, lesconvives ont naturellement le sourire. CHARLES MÉROZ

Ah, la bonne soupe!MARTIGNY | Le Festival des soupes a réuni douze finalistes.

La Gazette | Vendredi 8 février 2013 RÉGION 23

Un air de flamencoCOLLONGES | Un concert annuel original les 22 et 23 février.La fanfare La Collongienne orga-nise les vendredi 22 février et sa-medi 23 février son traditionnelconcert annuel. La société, diri-gée par Fabrice Reuse, compteune bonne cinquantaine de mu-siciennes et musiciens et essaiedepuis quelques années d’offrir àson public un véritable spectacle.Après quelques éditions deshows chorégraphiques, une va-riante orientée sur le chant etl’humour, la Collongienne pro-pose cette année un voyage surles rythmes endiablés de la musi-que latino et des danses d’Améri-que du Sud et d’Espagne. Placedonc à la salsa, au mambo, autango et aux autres airs tout aussitorrides. Pour que le spectaclesoit haut en couleur, le comité a

fait appel à une troupe de dansede flamenco emmenée par ladanseuse et chorégraphe profes-sionnelle Sylvia Perujo. Une cho-régraphie inédite a été crééespécialement pour l’occasion etadaptée au choix musical de lasoirée.

D’ABORD LA MUSIQUELa première partie plus tradi-

tionnelle sera également très va-riée avec des morceaux allant dela pièce principale «The LastAmen» à la fois technique et mélo-dique en passant par des airs devariétés comme «Queen Rules»mettant en exergue les tubes deFreddy Mercury. Donc deux soi-rées riches en émotion, et en sur-prises qui débuteront à 20 h 30.

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Le samedi soir un bal avec lecélèbre orchestre fribourgeois

MFAnimation permettra de dan-ser toute la nuit.

Avec Fabrice Reuse à la direction, les musiciens de la Collongienne ont prisl’habitude de monter des concerts spectaculaires. LDD

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Un engagement àl’échelle du Valais

Candidats au Grand ConseilElections du 3 mars 2013PDC DU DISTR ICT DE MARTIGNY Liste n°3

Haut: Fanny Darbellay - Pierre Gualino - Patrick Avanthay - Florentin Carron - Anne-Marie Beytrison-VouillozBas: Laurent Léger - Jean-Daniel Bruchez - Carole Darbellay Ghalmi - Pascal Luisier - Nicolas Voide

24 RENCONTRE La Gazette | Vendredi 8 février 2013

M A R C E L G A Y

On peut parler d’un parcours atypique, d’unchangement de cap, d’une drôle d’aventure.Bjorn Toft et Karin Grimfors habitent Fin-haut, petite commune de la vallée du Trient.Ils ont chacun en poche un diplôme de phy-siothérapeute et quelques brevets témoi-gnant d’une formation continue dans desdomaines de physiothérapie du sport etneurologie. Leurs prénoms et noms laissentpenser qu’ils ne sont pas nés à Hérémence,ni à Trient… Elle vient de Suède, lui du Dane-mark. Ils sont tombés en amour comme di-sent les Canadiens en découvrant notre coinde pays.

Rencontre avec deux personnages drôle-ment sympas, qui parlent le français avec unaccent charmant et charmeur…

À CHAMONIX«On a travaillé trois saisons à Chamonix

entre 2000 et 2003. On voulait apprendre lefrançais tout en pratiquant le ski.» Bjorn etKarin vont rester de longues heures émer-veillés face au Mont-Blanc avant de le gravirété comme hiver. La montagne devient viteun terrain de jeu pour ce couple sportif etvolontaire: «On aime bien l’exercice physi-que et les activités de plein air sont notrepain quotidien.» Randonnées à skis, par-cours de ski de fond, vélo sur route ou en-core VTT, peu importe le moyen pourvuqu’on ait l’ivresse… Ils s’entraînent aussi autriathlon, mélangeant ainsi le vélo, la courseà pied et la natation.

A MARTIGNYIls ont ouvert un cabinet de consultation

à l’avenue de la Gare 5 à Martigny, PhysioNrj:«Nous voulons mettre nos compétences auservice des gens de la région. La physiothéra-pie est notre activité principale mais nouspratiquons aussi le coaching sportif et l’en-trainement personnel. La physiothérapieprend place dans notre cabinet et à domicile.Nous avons beaucoup d’expérience et de for-mation continue en neurologie, rhumatolo-gie, orthopédie et sport. Nous avons notam-

Sourires de Scandinavie...BJORN TOFT ET KARIN GRIMFORS | Ils ont élu domicile à Finhaut et travaillent à Martigny...

Bjorn Toft et Karin Grimfors exercent leur profession de physiothérapeute à Martigny. MAG

«De Finhaut àMartigny et le retouraussi, on aime bienle faire à vélo» Bjorn et Karin

ment suivi des cours et effectué des stages auxHôpitaux universitaires de Genève, aux Hô-pitaux du Pays du Mont-Blanc, cabinet àChamonix et Copenhague et à l’Universitéd’Umeå en Suède.» La physiothérapie dusport non plus n’a pas de secret pour eux:«Nous avons cinq ans d’expérience dans cedomaine et plus de dix ans dans l’entraîne-ment physique. Nous suivons aussi une for-mation continue à l’Université du Pays deGalles.»

UN FITNESSPour permettre aux sportifs et aux autres

patients de retrouver rapidement leurs sensa-tions, Bjorn et Karin utilisent le fitness del’Ecole-Club Migros à Martigny: «Les enginsà disposition sont modernes et ils permettentde faire des exercices spécifiques. C’est idéalpour accélérer et peaufiner la rééducationpar exemple mais aussi pour améliorer lamusculature.»

LE PARADIS«A Finhaut, on a trouvé un village de

montagne qui correspond à notre philoso-phie de vie. Quand il fait beau, on fait les dé-placements jusqu’à Martigny à vélo…» Onles accompagnerait volontiers… pour ladescente. Enfin, Bjorn et Karin ont envie defaire profiter leurs homologues scandinaves

des beautés du paysage valaisan: «En utili-sant les réseaux sociaux, en créant des parte-nariats avec des sociétés et en misant sur laqualité de nos services, nous voulons ac-cueillir des étrangers pour les conseiller dansla préparation et l’entraînement physiquedans les montagnes.

Les possibilités de randonnées à vélo ou àpied sont nombreuses et les trajets plusbeaux les uns que les autres.» Et avec de telscoachs sportifs, la balade devient un bon-heur partagé.

Renseignements:www.physio-nrj.ch ou 078 741 93 70

«Nous voulons mettrenos compétences auservice des gens de larégion. La physiothéra-pie est notre activitéprincipale que nouspratiquons aussi àdomicile» Bjorn et Karin

La Gazette | Vendredi 8 février 2013 SPECTACLE 25

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Drôle de baby-sitterCASINO DE SAXON | Olivier Delaloye quitte les studios de Rhône FMle temps de jouer la pièce qu’il a écrite... Interview.

Olivier Delaloye (à droite) est l’auteur et l’un des acteurs de la comédie qui se joue en ce moment auCasino de Saxon. LDD

Une comédie pleine de rebondissements, oùles comédiens s’en donnent à cœur joie dansdes rôles farfelus et délirants ! Rencontre avecl’auteur, Olivier Delaloye.

Olivier Delaloye, dans «Le baby-sitter»,vous portez la double casquette d’auteur etcomédien. Est-il plus facile d’interpréter unrôle qu’on a soi-même écrit?

Je dirais oui et non. Oui, parce qu’on connaîtbien le personnage et l’univers qui l’entoure,donc c’est plus facile à interpréter. Non,parce que du coup, au moment de répéter, onne peut plus apporter au personnage sa tou-che personnelle! D’autant que quand on écritune pièce, on n’est jamais sûr que tel ou telrôle sera pour soi. Enfin, moi je n’écris pas enm’attribuant un personnage au départ.

Ce spectacle nous parle d’un homme quicherche la baby-sitter idéale. Un sujet quirisque d’être de plus en plus d’actualité…

Pas de plus en plus, il est d’actualité! Bon, entrenous, il a toujours été, mais il est vrai qu’il est deplus en plus... maintenant, il faut aussi recon-naître que la nouvelle génération d’hommess’intéresse plus aux tâches qui, on ne sait plustrop pourquoi il y a plusieurs décennies,étaient d’office attribuées aux femmes!

Dans la pièce, on voit défiler toute sorte deprétendants au poste de baby-sitter, tousplus curieux les uns que les autres. Etantpère vous-même, vous êtes-vous inspiré defaits réels?

Pas du tout! J’ai la grande chance de ne ja-mais avoir eu recours à une ou un baby-sitter!Le moment auquel vous faites référence,était pour moi un passage obligé pour insuf-fler un rythme différent au récit et permettre

aux comédiens un joli exercice de comédie.Puisque ce casting est interprété par les mê-mes comédiens qui tiennent un rôle impor-tant autour du personnage principal.

La mise en scène est signée OlivierLejeune...

J’ai la chance d’être ami avec Olivier depuisdix ans.

A qui s’adresse ce spectacle?Une fois encore, le but de cette pièce est lemême que je me fixe chaque fois que jeprends l’antenne le matin sur les ondes deRhône FM ou lorsque je faisais de la télé:

amuser les gens! Je n’ai pas d’autre préten-tion. Je ne sais pas pourquoi, faire rire lesgens a toujours été un leitmotiv. Je n’y arrivepas toujours, souvent je ne suis pas compris(pour moi on peut rire de tout mais pas avecn’importe qui), mais qu’importe, l’essentielest d’oser la farce ou le bon mot... avec «Lebaby-sitter» j’ai essayé de raconter une his-toire peu ordinaire dans un contexte sommetoute ordinaire.

Dates-heure: 8-9-15-16 février, à 20 h 30Entrée: 35.- (tarifs réduits: 30.- et 25.-)Réservations: 027 743 2000 ou www.casino-de-saxon.ch

26 PUBLICITÉ La Gazette | Vendredi 8 février 2013

La Gazette | Vendredi 8 février 2013 SPORTS 27

la Gazette des SPORTSUne première finaleHC RED ICE | Même s’il n’est plus maître de son destin,le club octodurien croit encore en ses chances.

P A S C A L G U E X

Ceux qui croyaient naïvementque le HC Bâle allait brader sa finde championnat régulier enmême temps qu’il cédait à desconcurrents ses plus gros salairesen ont été pour leur rhume. Enfaisant plier un bien pâle leaderajoulot ce dernier dimanche, lesRhénans ont non seulementprouvé qu’ils vendraient chère-ment leur peau jusqu’au bout, ilsont aussi singulièrement compli-qué la tâche du HC Red Ice, dé-sormais plus maître de son des-tin. Battus à Olten après avoirlongtemps cru pouvoir fêter unsuccès décisif, les hockeyeursmartignerains ont replongé sousla barre, à un point du HC Bâle.C’est dire qu’en cas de doublesuccès rhénan vendredi à LaChaux-de-Fonds et dimanche à

domicile contre… Olten, les pen-sionnaires du Forum n’aurontplus que leurs yeux pour pleurerquelle que soit leur fin de saisonrégulière.

Nous n’en sommes bien sûrpas encore là. Les amateurs dehockey valaisans peuvent raison-nablement penser que le HC LaChaux-de-Fonds aura à cœur dese rassurer devant son public etde faire ainsi respecter la logique.Dans la foulée, le HC Olten pour-rait, lui aussi, avoir besoin d’unrésultat positif sur la glace de sonvoisin bâlois pour préserver sontroisième rang…

VENDREDI SOIR...L’excellent Grezet et ses co-

équipiers n’ont de toute façonplus le choix. Ils doivent fairecomme si le HC Bâle devait caler

dans la dernière ligne droite. Etrécolter des points. A commen-cer par ce vendredi à domicilecontre Langenthal. Le dernierchampion suisse de LNB n’estcertes pas l’adversaire idéal pourbien se relancer dans la course àla huitième place. Solides défensi-vement, redoutables en contre,les Bernois ne cessent de monteren puissance. Aux Octoduriensde les freiner. Le HC Red Ice nepeut en effet se permettre de nemiser que sur un ultime succès àSierre dimanche (coup d’envoi à18 h 30) – d’ailleurs pas acquisd’avance, rappelez-vous l’indi-geste dernière sortie des Marti-gnerains dans la Cité du soleil –pour espérer figurer dans le der-nier huit au soir du 10 février.Vendredi dès 20 heures, le HCRed Ice disputera donc bel et

BRÈVESDERBY DE L’ARPILLELe derby de l’Arpille, coursepopulaire de ski-alpinisme etraquettes se tiendra cedimanche 10 février àRavoire, dès 9 h 30.Inscriptions et informationssur le sitewww.ravoire.ch/derby

LUTTEGrégory Martinetti a décro-ché la 3ème place, en catégo-rie 96 kilos luttegréco-romaine, au champion-nat suisse disputé à Altdorf.Bien que spécialisé en luttelibre, le Valaisan a tenu àparticiper à cette compéti-tion pour préparer la saisoninternationale et les tournoisde Belfast et Skopje, rempor-tant également, par ce résul-tat, sa 23e médaille nationaleen élite, dont 5 titres.

LE ROGNEUXL’intégrale du Rogneux sedéroulera le 23 février. Cetteépreuve compte pour lechampionnat suisse paréquipe et la Coupe suisse deski alpinisme. Plus de 400patrouilles ont participé auxpremières éditions organiséespar le Ski-Club Grand-Combin.Départ dès 6 h 30, arrivéedes coureurs à Lourtier versdès 10 h. Restaurationchaude. www.combin.ch

bien une première finale. Reste àespérer que ses supporters serontplus nombreux à venir le soutenirdans cette rencontre cruciale…

Ce qu’il leur reste à jouerHC Bâle (64 points)- va à La Chaux-de-Fonds- reçoit OltenHC Rec Ice (63 points)- reçoit Langenthal- va à Sierre

A l’image de Grezet, les joueurs du HC Red Ice vont tout faire pour gagner les deux derniers matches. HOFMANN

28 PUBLICITÉ La Gazette | Vendredi 8 février 2013

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La Gazette | Vendredi 8 février 2013 SPORTS 29

Le sport en bref...MÉDAILLÉS AU TIRLe stand 10 m de Saint-Maurice a reçu les grou-pes au fusil à air comprimé pour l’attribution destitres cantonaux. En catégorie élite, c’est Orsièresl’Eclair 1 qui s’est imposé avec 1517 points.Michaël Martinal 389 points, Fabien Prétôt 381,David Schers 376 et Nathalie Voutaz 371 ontterminé avec 34 points d’avance sur leur dau-phin, le groupe de Brig-Briglina 1483, alorsqu’Orsières l’Eclair 2 remporte le bronze avec1456 points.En catégorie junior, 7 groupes étaient en licepour le titre cantonal. La victoire est revenue augroupe de Visp-Eyholz 1 avec 1132 points devantBrig-Briglina 1077 alors que Le Pleureur-Bagnes1 complète le podium en remportant le bronzecantonal avec 1075.

SKI DE FOND À BAGNESQue vous soyez champion, simple amateur oudébutant, le jardin d’hiver du Plamproz vousattend le samedi 16 février. La volonté desorganisateurs est de promouvoir l’espace nordi-que de la région. Le matin, un challenge récom-pensera les plus affûtés dans les catégoriesélites, amateurs, débutants et enfants avant delaisser la place à l’épreuve relais l’après-midi.Cette journée sportive se veut conviviale etpopulaire mais aussi épicurienne puisque vousaurez tout le loisir de déguster plusieurs mets duterroir.Toute la population du Plamproz vous attendnombreux pour passer une journée à l’ambiancevillageoise.Inscriptions: office du tourisme du Châble au027 776 16 82 .

MÉRITES SPORTIFS À SAXONLa commune de Saxon vient de décerner sesmérites 2012. Huit sportifs ont reçu un mérite

individuel pour des podiums décrochés lors dechampionnats valaisans et hors canton. Il s’agitde Diane Bonvin (karaté), Jimmy Evershed(cyclisme), Malorie Fellrath (tennis de table),Théo Marclay (karaté), Alicia Reuse (gymnasti-que), Charlotte Reuse (gymnastique), AudreyRoth (gymnastique) et Elodie Roth (gymnasti-que). Pour sa part, l’entraîneur de footballGabriel Forré a reçu un mérite spécial pour letitre de champion suisse décroché par l’équipeM13AVF.Au niveau des équipes, ont reçu un mérite spé-cial le FC Saxon-Sports (vainqueur de la coupevalaisanne) et le Volleyball-Club. Enfin, unmérite spécial a été décerné à Matthias Dupont,Vincent Dupont et Alexandre Martinez pour leur1re place au championnat du monde de volley-

ball police-pompiers à New York, ainsi qu’à GaëlFagherazzi, Thierry Falquet, Benjamin Pitteloudet Ayméric Vouillamoz pour leur 3e place au con-cours international Firefighters à Interlaken.

RALLYEEntré dans l’histoire au terme de la saison 2012,le premier duo Champion Suisse Rallye Junior,Thomas Joris et Stéphane Fellay, est à l’aubed’une saison exceptionnelle. Auréolé du premiertitre junior de l’histoire de la discipline, ils parti-ciperont cette année aux 4 manches du cham-pionnat suisse de rallye disputées sur sol suisse.Pour aborder cette échéance, le savoir-faire deRenault Sport Technologies est entre leurs mainspuisqu’ils étrenneront la Twingo R2 EVO dans saversion la plus aboutie.

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Les médaillés de bronze du Pleureur: Colin Besse, Elise Farquet et Grégoire Dondainaz.

30 SPORTS La Gazette | Vendredi 8 février 2013

Le premier Oscar...OSCAR MUDRY | Médaillé aux championnats du monde de hockey en 1953,il a été surpris par la visite d’anciens joueurs du HC Martigny. Séquence émotion…

La délégation du HC Martigny... Devant: Johnny Bauman, Riri Pillet, Oscar Mudry, Serge Saudan etMichel Giroud. Derrière: Georges Fellay, Roger Schuler, Bernard Grand, Fernand Salvator, Bernard Na-ter, Roger Bauman, Michel Jacquérioz, Raphy Rouiller et Pascal Giroud. LDD

M A R C E L G A Y

La mémoire du cœur habite Raphy Rouiller.Quand ça fait toc toc un peu plus fort dans sapoitrine, il s’en va semer des petits bon-heurs. Il avait déjà mouillé les yeux de RiriPillet et autres hockeyeurs en organisant unerencontre mémorable sur la patinoire duBourg. Le voilà qu’il récidive en allant cettefois faire plaisir à une légende du hockey oc-todurien, Oscar Mudry: «Quand j’ai apprisqu’il était au Castel, je me suis dit qu’il fallaitlui faire une petite visite.» Question surprise,le jeune octogénaire qui aura 88 ans en sep-tembre prochain, a été gâté: «Sa famille l’aprévenu quelques minutes avant notre arri-vée pour éviter une émotion trop forte.» Il fautpréciser que Raphy Rouiller s’est déplacé ac-compagné d’une belle cohorte d’anciensjoueurs de hockey: «J’ai réuni une équipesans aucune sélection de ma part, même si laplupart des invités ont porté le brassard decapitaine. L’objectif était de lui faire plaisir,en toute simplicité.»

UNE CANNE DÉDICACÉEL’équipe est arrivée habillée d’un pull de

hockey. Raphy Rouiller, bûcheron de talent,a taillé une canne de hockey originale quetous ont dédicacée. Fernand Salvator a eu labonne idée de présider la cérémonie des Os-

cars… pour donner une première distinc-tion dans le monde du sport. L’ancienne stardu HC Martigny et son épouse ont évidem-ment apprécié ce témoignage d’amitié et larencontre a été marquée par l’émotion et lareconnaissance. Les souvenirs évoqués ontprouvé que le sport peut tisser des liens in-défectibles.

Rappelons enfin qu’Oscar Mudry a été leporte-drapeau de l’équipe suisse de hockeyet médaillé des championnats du monde en1953. Sur le plan local il a joué avec le Marti-gny-Sports et le HC Martigny. Cofondateurde ce dernier, il a aussi porté les casquettesd’entraîneur et président.

«L’objectif était de luifaire plaisir, en toutesimplicité» Raphy Rouiller

Oscar Mudry sous les couleurs du HC Martigny. LDD

La Gazette | Vendredi 8 février 2013 SPORTS 31

Bûcheron chevronné, Raphy Rouiller manie la tronçon-neuse aussi bien que la canne de hockey. Il a pris ce boisdans la forêt de Chemin pour en faire une canne. LDD

Oscar Mudry a porté le drapeau suisse aux cham-pionnats du monde de hockey en 1953. LDD

Raphy Rouiller a organisé la visite et fabriqué cettecannequ’il a offerteàOscarMudry. Emotionpartagée. LDD

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