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Laboratoire des Sciences de l’Education Université Grenoble Centre de référence des troubles du langage CHU de Grenoble Cogni-Sciences Michel ZORMAN Les DYS quel avenir scolaire La Roche-sur-Yon Le 15 octobre 2011

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La Roche-sur-Yon Le 15 octobre 2011. Michel ZORMAN. Cogni-Sciences. Les DYS quel avenir scolaire. Laboratoire des Sciences de l’Education Université Grenoble Centre de référence des troubles du langage CHU de Grenoble. Vocabulaire 9,8%. Vocabulaire 4,9 %. Lecture12,9 %. Lecture 2,3%. - PowerPoint PPT Presentation

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Page 1: Laboratoire des Sciences de l’Education Université Grenoble

Laboratoire des Sciences de l’Education Université Grenoble

Centre de référence des troubles du langage CHU de Grenoble

Cogni-Sciences Michel ZORMAN

Les DYS quel avenir scolaire

La Roche-sur-Yon

Le 15 octobre 2011

Page 2: Laboratoire des Sciences de l’Education Université Grenoble

La situation actuelle sur la compréhension de l’écrit Les JAPD 2008

78,4%

9,8% 11,8%

0

10

20

30

40

50

60

70

80

90

100

Lecteurs efficaces médiocres très faibles etsévères

14,7% des jeunes ont un vocabulaire déficitaire

Vocabulaire9,8%

Vocabulaire4,9 %

20,7% difficultés de l’automaticité de la lecture

Lecture 2,3%

Lecture12,9 %

Lecture 5,5 %

Laboratoire des Sciences de l’Education UPMF

Page 3: Laboratoire des Sciences de l’Education Université Grenoble

LES DYSLEXIES

Un trouble de la lecture

Un trouble de l’identification des mots

Qui ne peut s’expliquer principalement par:

- l’environnement et ou l’expérience

- Qui a un substrat neurobiologique

L’identification des mots

seule compétence spécifique de la lecture

Page 4: Laboratoire des Sciences de l’Education Université Grenoble

Les croyances sur la dyslexie

Cela touche plus de garçons que de filles.

Il y a plus de gauchers

Ils ont des difficultés d’orientation de chronologie

Ils ont des difficultés motrices (spécifique la dysgraphie)

La dyslexie ne concerne que les élèves qui ont des compétences intellectuelles à la moyenne ou au dessus de la moyenne

On ne peut pas intervenir avant le début du cycle 3 (CE2)

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Conscience phonologique

 Mémoire phonologique de travail

Dénomination rapide

Traitement de l’information visuelle (visuo-attentionelle)?

Autres?

LES DYSLEXIES

2.  Dyslexie, dysorthographie les mêmes déficits structurels.

Depuis une vingtaine d’années, on a mis en évidence certains mécanismes cognitifs qui sont relativement déficients chez les enfants présentant une dyslexie dysorthographie :

Page 6: Laboratoire des Sciences de l’Education Université Grenoble

Les zones activées du cerveau ne sont pas les mêmes

Normaux lecteurs activation en temporal postérieur G

Dyslexiques en frontal

Page 7: Laboratoire des Sciences de l’Education Université Grenoble

Courbe de croissance en fluence de lecture s’établit précocément

CP CE1 CE2 CM1CM2

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Page 8: Laboratoire des Sciences de l’Education Université Grenoble

Définition de la dyslexie

La dyslexie est un trouble spécifique de l’apprentissage

dont les origines sont neurobiologiques. Il se caractérise

par des difficultés en reconnaissance des mots touchant

la précision et/ou la fluence en association à de faibles

compétences orthographiques et de décodage. La cause

essentielle de ces difficultés est dû à un déficit de la

composante phonologique du langage en contraste avec

le niveau des autres habiletés cognitives et malgré

l’exposition à un enseignement efficace.

Lyon et al 2003 (groupe de travail de Washington 2002)

Page 9: Laboratoire des Sciences de l’Education Université Grenoble

Fig 1. Performance in four reading related domains in nonimpaired (NI; red circles) and dyslexic (DYS; blue X’s) readers related to the age of the children. Scores are shown for the measure of (A) phonological awareness30 and three measures of reading: (B)word identification,16 (C) fluency, and (D) comprehension.31 Raw scores are plotted.

Shaywitz et al: Age-Related Changes in Reading 365

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Page 10: Laboratoire des Sciences de l’Education Université Grenoble

L’évolution des performances en lecture

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La dyslexie une difficulté chronique et persistante

Page 11: Laboratoire des Sciences de l’Education Université Grenoble

Figure 2

Neural signature for dyslexia. Schematic view of left hemisphere brain systems for reading observed during fMRI in nonimpaired (left) and dyslexic (right) readers. In nonimpaired readers, three systems are evident: one anterior in the area of the inferior frontal gyrus and two posterior, the top system around the parieto-temporal region and the bottom system around the occipito-temporal region. In dyslexic readers, the anterior system is slightly overactivated compared with systems of nonimpaired readers; in contrast, the two posterior systems are underactivated. This pattern of underactivation in left posterior reading systems is referred to as the neural signature for dyslexia. Figure reprinted from (Shaywitz 2003) with permission.

TOG

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Intégration fluence

Page 12: Laboratoire des Sciences de l’Education Université Grenoble

Paulesu et al., Science, 2001

European dyslexia studycontrols dyslexics

controls > dyslexics

Page 13: Laboratoire des Sciences de l’Education Université Grenoble

Fig 2. Correlation maps between age and activation for nonimpaired (NI) and dyslexic (DYS) readers during a nonword rhyming

(NWR) task. For each group of readers, a correlation with age was calculated using general linear model (GLM) with skill (inmagnet

accuracy) included as a covariate. Areas in yellow and red indicate a positive correlation between age and activation

(threshold, p 0.05). Brain regions in blue and purple indicate a negative correlation between age and activation (threshold, p

0.05).

Shaywitz 2007

Page 14: Laboratoire des Sciences de l’Education Université Grenoble

Diagnostic des dyslexies QI, compétences scolaires Précision et vitesse en reconnaissance des mots isolés

(réguliers, irrégulier, pseudo-mots) Fluence de lecture de texte Compréhension Orthographe Dénomination rapide, lettres et objets Habileté phonologique, conscience phonologique Langage oral (répétition mots non-mots, vocabulaire, ..)

Page 15: Laboratoire des Sciences de l’Education Université Grenoble

Les erreurs classiques en lecture orthographe

Page 16: Laboratoire des Sciences de l’Education Université Grenoble

DICTÉE

David 15,1 ans classe de 4e AL= 8,5 ans QI= 105

Page 17: Laboratoire des Sciences de l’Education Université Grenoble

Orthographe

Dictée de mots Phono plausible

Finale / Phinale

Habit / Abi

Bain / bin

Représentation ortho

Pied / peid

Terre / trère

Femme / feme

Page 18: Laboratoire des Sciences de l’Education Université Grenoble

Dyslexie versus difficultés en lecture???

Page 19: Laboratoire des Sciences de l’Education Université Grenoble

Enquête « épidémiologique » sur les troubles de la lecture

Joel Fluss et C Billardarta.fr ([email protected])

Écoles de Paris en CE1

- Leur prévalence

- Les facteurs en cause

- L’évaluation d’une aide en milieu scolaire

Page 20: Laboratoire des Sciences de l’Education Université Grenoble

NR>DYS

Densité de matière grise dans le gyrus temporal

moyen

diminuée chez les mauvais lecteurs versus bons

lecteurs

quelque soit le SES

Page 21: Laboratoire des Sciences de l’Education Université Grenoble

ROSE

Stimuli visuels pendant les acquisitions fonctionnelles

Mots en majuscules ou minuscules

Visages

Damier en mouvement

Maisons

Tâche : détecter l’étoile à droite ou à gauche

Page 22: Laboratoire des Sciences de l’Education Université Grenoble

Activations chez les normolecteurs identiques quelque soit le SES

maisons

visages

checkerboard

Mots

Page 23: Laboratoire des Sciences de l’Education Université Grenoble

Activation chez les dyslexiques identique quelque soit le SES

maisons

visages

checkerboard

Normo lecteurs

Page 24: Laboratoire des Sciences de l’Education Université Grenoble

Les Dys et l’école

Page 25: Laboratoire des Sciences de l’Education Université Grenoble

1 l’avenir: Accessibilité aux savoirs Principe d’éducabilité

Tout les enfants peuvent apprendre c’est la pédagogie le temps et la guidance qui ne seront pas les mêmes (vitesse apprentissage

Enseignement actif et structuré évitant de placer l’enfant dans des situations trop complexes ou submergé par de trop nombreux paramètres générant l’échec.

Efficacité de l’aide pédagogique d’autant plus grande que:

Ciblé sur une compétence Le plus rapidement après le moment où l’enfant a buté sur

l’obstacle

Page 26: Laboratoire des Sciences de l’Education Université Grenoble

Un enseignement plus explicite et structuré Énoncer: dire les apprentissages concernées, les ressources qu’ont

déjà les élèves qu’ils doivent mettre en œuvre.

Faire: réaliser la tâche en montrant la démarche à effecteur, l’oraliser la décomposer, oraliser le raisonnement qui l’accompagne.

Guider: observer les réalisations et les stratégies de l’élève, lui faire expliciter sa procédure en lui donnant le feed-back et la guidance adaptée.

Structurer: Segmenter l’enseignement pour que la difficulté soit très progressive pour ne pas submerger l’élève, les exercice doivent être réussies le travail autonome quand les exercice guidés ont été réussies

Éviter: l’échec et le sentiment d’incompétence qui s’y attache

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De bonnes nouvelles pour la prévention de la dyslexie On peut réduire de 50 à 70% l’incidence de la dyslexie:

Dépistage précoce de masse Surveillance des progrès au cours d’un enseignement adapté Reste 5% de résistant

La prévention donne de meilleur résultats dans le développement des habiletés déficientes que les remédiations

Voir CE2 Torgesen, 2004 bonne récupération précision et la fluence reste déficitaire

Les interventions adaptés en GSM et CP semblent permettre les meilleurs résultats.

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Le repérage et l’intervention scolaire précoce

Repérage des enfants à risques en GSM BSEDS 5-6 et BREV

Retard de langage oralConscience phonologiqueLa dimension prédisposition génétique

considérée comme à risque.

Pédagogie adaptée explicite et directe

Code alphabétique et conscience phonologique

Activités fréquentes (3-4/semaine) en petit groupe de besoin

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Intervenir précocement

(effet Mathieu)

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L‘état des recherches Centrer l’enseignement de la lecture sur le code alphabétique

Travailler prioritairement et explicitement et intensément faire faire l’activité la contrôler: la conscience phonologique l’assemblage graphème phonème La fluence de lecture

Associer dans le même temps les processus sémantiques et de façon explicite : Vocabulaire Compréhension

Enseignement plus individualisé (petits groupes au moins pour ceux à risques ou en échec.

Objectifs quantitatif et outils de mesure standardisésLaboratoire des Sciences de l’Education UPMF

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Sans attendre (cercle vicieux) : Dès la GSM outils d’évaluation pour repérer ceux qui

présentent des risques des difficultés: Difficultés de langage oral (vocabulaire, compréhension) Faible conscience phonologique déchiffrant mal après 3 mois (décembre de CP)

Entraînements spécifique et quotidien en petits groupe pour les enfants à risque avec des

(Ehri, Vellutino, Torgesen, Felton, Foorman, Mathes,…)

Dans les études la ce type de programme fait chuter le % des difficultés : de 25% à 5%

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Page 32: Laboratoire des Sciences de l’Education Université Grenoble

Proportion des élèves en dessous du 25e centile en lecture à la fin du CP

10

20

3031.8

20.4

10.96.7

3.7

1995 1996 1997 1998 1999Pourcentage d’élèves Au dessus de la moyenne 48.9 55.2 61.4 73.5 81.7(n=105)

Evolution dans l’école d’ Hartsfield en 5 ans

Début des dépistages individuels des risques avec un enseignement renforcé et en petit groupe pour ceux en dessous du 30e centile

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Prévention précoce et

Etude temps et mode entraînement %<30e

%popul

Foorman 174 hrs.- classroom 35% 6%

Felton 340 hrs. - groups of 8 32% 5%

Vellutino 35- 65 hrs. 1:1 tutoring 13% 1,6% Torgesen 88 hrs. 1:1 tutoring 30% 4%

Torgesen 80 hrs. 1:3 tutoring 11% 2%

Pourcentage d’enfant restant en dessous du 30e centile

Torgesen 91 hrs. 1:3 or 1:5 tutoring 8% 1.6% Mathes 80 hrs. 1:3 tutoring 1% .02% Laboratoire des Sciences de l’Education UPMF

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A l’école

Principes d’adaptation pour les DYS

?

Page 35: Laboratoire des Sciences de l’Education Université Grenoble

• Il n’y a pas que l’accessibilité physique

• L’accessibilité aux apprentissages aux savoirs

1 Comment apprendre, en dépits du trouble

dyslexie, dysphasie, dyspraxie…..

- Les moyens pour le contourner

- Les moyens pour ne pas en tenir compte

2 Participer à l’amélioration de la compétence déficitaire

- Lecture, langage oral, graphie, visuo-constructif

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1. Contourner les difficultés en lecture/écriture- poursuivre les acquisitions scolaires- maintenir le goût d ’apprendre, l ’estime de soi

- oraliser

- pas de copie (photocopies)

- littérature cd

- réduction des devoirs

- Évaluation à l’oral

- temps supplémentaire ou réduction

- Production d’écrits dictée à l’adulte

Adaptations en élémentaire2 axes:

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• 2 Apprendre l’écrit (lecture orthographe

• A) Repérage des difficultés entraînements intensif conscience phonologique, combinatoire, fluence

• …• B) Donner le temps fixer des objectifs atteignables

• C) Orthographe dictée adaptées à troues, ou pourcentage d’erreurs (relation avec orthophoniste)

• Entraînement à la fluence de lectureLecture répétées

Page 38: Laboratoire des Sciences de l’Education Université Grenoble

Mettre en place

un Projet Éducatif Individualisé

Réunion de concertation

Enseignants, parents, médecin scolaire, RASED, orthophoniste, ….

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Concertation, coordination des actions

Échange régulier enseignant-orthophoniste - transmission des mots à apprendre, des textes- transmission des techniques privilégiées- information sur l ’évolution ; objectifs (évaluations)

Aménagement horaire- si nécessaire rééducation sur le temps scolaire

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http://www.cognisciences.com

Merci de votre attention

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Les séquelles adolescent adulte À partir CM1-5e de collège

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_ans un p_ys tr_versé du _ud au n_rd par le Ni_, sillo_né de _anaux, p_rsemé de ma_ais et rec_uvert par l'inon_ation _uatre m_is par _n, l'e_u es_ à la _ois o_stacle et mo_en de com_unication. « _aire t_averser le fl_uve à cel_i qui n'a pas de bat_au » cons_itue une oblig_tion _orale ; se d_placer en ba_que pa_aît si nat_rel que l'on croi_ que le _oleil se d_place de cette ma_ière dans le cie_.Des _ateaux, il y en a de t_utes so_tes. Pour les mar_is et les eau_ peu _rofondes, une n_celle faite de ti_es de pap_rus liée_ _uffit ; on la p_opulse et on la diri_ge à l'aid_ d'une _affe ; dans c_rtaines, on pe_t mêm_ _ransporter un v_au. Pour na_iguer sur le _il, on u_ilise des em_arcations de boi_. Les _argaisons l_urdes et vo_umineuses, par exe_ple un obél_sque, circu_ent dans de _arges c_alands que l'on ha_e ou que l'on rem_rque fau_e d'y pouv_ir place_ un _réement ou des r_meurs, l'es_ace éta_t enti_rement occup_ par la _harge. S_non, les ba_eaux son_ pro_ulsés à la voil_ ou à la _ame. Le c_urant fa_ilite la des_ente du _il. On le r_monte gr_ce au ven_ qui _ouffle g_néralement du no_d au _ud. Le _il, m_lgré sa cr_e, se nav_gue, somm_ _oute, a_sément, mais ré_erve quelques mau_aises surp_ises, tels les _ancs de s_ble qui ch_ngent d'emp_acement d'une anné_ sur l‘_utre.

Page 43: Laboratoire des Sciences de l’Education Université Grenoble

Dans un pays traversé du sud au nord par le Nil, sillonné de canaux, parsemé de marais et recouvert par l'inondation quatre mois par an, l'eau est à la fois obstacle et moyen de communication. « Faire traverser le fleuve à celui qui n'a pas de bateau » constitue une obligation morale ; se déplacer en barque paraît si naturel que l'on croit que le soleil se déplace de cette manière dans le ciel.Des bateaux, il y en a de toutes sortes. Pour les marais et les eaux peu profondes, une nacelle faite de tiges de papyrus liées suffit ; on la propulse et on la dirige à l'aide d'une gaffe ; dans certaines, on peut même transporter un veau. Pour naviguer sur le Nil, on utilise des embarcations de bois. Les cargaisons lourdes et volumineuses, par exemple un obélisque, circulent dans de larges chalands que l'on haie ou que l'on remorque faute d'y pouvoir placer un gréement ou des rameurs, l'espace étant entière ment occupé par la charge. Sinon, les bateaux sont propulsés à la voile ou à la rame. Le courant facilite la descente du Nil. On le remonte grâce au vent qui souffle généralement du nord au sud. Le Nil, mal gré sa crue, se navigue, somme toute, aisément, mais réserve quelques mauvaises surprises, tels les bancs de sable qui changent d'emplacement d'une année sur l'autre.

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Léa monte dans la locomotive rose et Rémi monte dans la voiture jaune.

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r t e s t

m a i s r

p i e d u

a d a n s

i f g h a

Page 46: Laboratoire des Sciences de l’Education Université Grenoble

a t i p e u i t

l e a u s s i r

r a n i t m r s

h g a l o p j p

o f r t a e e v

d u n e z s b e

p o b t r f e n

m e y a b u p e

Page 47: Laboratoire des Sciences de l’Education Université Grenoble

Entraînement à la fluence

Texte : « Les plumes du dragon »

Texte 1

Aymeric

50e cent

30e cent

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Exemple de dictée

Réalisée avec Dragon Voice

Élève de 6ème SEGPA

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17 février 2004 après correcteur orthographique

Son hésitation a encouragé pépé, dont les yeux se sont mis à briller.« Si, si, a-t-il insisté. : C'est une très bonne idée, on va pouvoir se rendre compte! »Je suis allé jeter un oeil par la fenêtre pour voir si chen arrivait. Pépé a soudain remarqué quej'étais tout propre et bien coiffé. Il m'a dit: « Tu es beau comme une locaux à vapeur, fiston! »Dans sa bouche, c'était un compliment. Il m'a pris à part :« Hé hé ! J'en connais un qui veut impressionner sa petite Chinoise! Je me trompe? »Discrètement) je lui ai glissé à l'oreille: « ce soir, je lui dis que je l'aime! »Il m'a tàit un clin d'oeil prolongé: « t'as raison, gamin! Y'a pas de meilleur endroit que le balpour ça ! »

Page 54: Laboratoire des Sciences de l’Education Université Grenoble

Guillaume a très soif. Il ouvre une bouteille de jus de fruit, puis il remplit son verre avant de le boire.

Guillaume a très soif. Il ouvre une bouteille de jus de fruit, puis il boit après avoir rempli son verre.

Avant de boire, Guillaume remplit son verre après avoir ouvert une bouteille de jus de fruit.

A B C

Exercices “outils”: interpréter des connecteurs

BA C

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B C

Guillaume a très soif. Il remplit vite son verre de jus de fruit, puis le boit avant d’ouvrir une autre bouteille.

Guillaume a très soif. Il ouvrira une nouvelle bouteille dès qu’il aura rempli son verre et bu son jus de fruit.

A

Exercices “outils”: interpréter des connecteurs

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