kultorama #4 • the beach party issue

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64 pages magazine, edited by the french brand Kulte (www.kulte.fr). Designed by Freak Fabric. Photographies by James Reeve and Julien Roques. Artworks by Mothi Limbu, Dirtlab, Freak Fabric, Yak…

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the BEACH PARTY issue

L E S O M M A I R E

02-03

L’ÉDITORIAL DE YASMINA CESCO-RESIALES NOUVELLES NEUVESLE KULTOVISIONLES SERIAL KILLERS D’ARNAUD PAGÈSLA REVUE DE PRESSELE PORTFOLIO DE MICHAEL FORDHAMLE COUP DE CŒUR NAÏVE NEW BEATERSLA SEED SERIE DE THOMAS CANTONILA COLLECTION KULTE BEACH PARTYLES GROS PLANS SUR DENIM & CHEMISESLES 8 QUESTIONS AUX HUSHPUPPIESLES T-SHIRTS ORIGINAL SERIESLES 10 ANS DE LA MARQUE

04061012161824263246545861

KULTE UNLIMITEDCentre GVIO - Bat. A31 Bvd de l’Océan 13009 Marseille - Franceph. 00 33 4 91 91 91 95fax 00 33 4 91 73 21 54www.kulte.frwww.myspace.com/kultethefrenchbrand

CEOElsa Gamet / [email protected]

BRAND MANAGERMatthieu Gamet / [email protected]

STYLEYasmina Cesco-Resia / [email protected]é Lamali / [email protected]

MARKETINGNicolas Grasset / [email protected]

PR AGENCYPIETRI / PUBLICIS CONSULTANTSAlessandro Curenti67 av. R. Poincaré 75116 [email protected]

SALES DEPARTMENTMichel Vuillermoz / [email protected]

CUSTOMER SERVICEElsa Leonardi / [email protected] Amasso-Mattea / [email protected]

PRODUCTION DEPARTMENTOlivier Leclair / [email protected] Laurent / [email protected]

GRAPHIC DEPARTMENTFrédéric Grazzini (aka Yak) / [email protected]

KULTORAMA ART DIRECTION & LAYOUTDelarocca / [email protected]

GRAPHIC DESIGNERSThomas Cantoni / [email protected] / [email protected] Limbu / [email protected] / [email protected]

PICTURESJames Reeve / [email protected] / [email protected]

MANY THANKS TO...Jeanne Morel, Christopher Dombres, Laurent Belhache,Hui Pisani, Michel Gamet, Marie Guyot, Pancho & Remy,Candice Chavat, Latifa, Guillaume, Arnaud, Christianand all our friends and family.

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WITH ITS ROARING ROLLS, THE RISING SWELL PRACTICALLY MUFFLES THE TUNE FROM THE ICECREAM VENDOR' SMALL TRUCK. SOME GUYS RIDE THEIR LONGBOARDS SLIDING AND WEAVING THEIRWAY THROUGH THE FOAM, NOT FAR FROM THE VERY LONG PIER OF SANTA MONICA BEACH.

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L’ É D I T O R I A LR É D I G É P A R Y A S M I N A C E S C O - R E S I A - A R T W O R K : D I R T L A B

04-05

Samantha, still in a daze after that sunbathing day, lasciviouslyheads for the straw hut. Her small rounded ass seems to partly biteone side of the cloth triangle. She is wearing a big battered straw hatand a worn but newly wet Kulte T-shirt that makes her small firmbreast harden.This summer has given her a lovely tan and even a fewfreckles on her face. Her all tangled hair are blonder than ever. She feelsabandoned by Pedro who has gone surfing early this morning whileshe was sleeping. As usual she has not heard from him.

Samantha nibbles on the straw stuck on her mango-flavouredsmoothie, her gaze fixed on the lifeguard post. She recognizes theathletic figure of Matt in his red boardshort, his binoculars trained onthe surfers. She knows she only needs to flutter her eyelashes so thatMatt would take care of her. One night during a beach party, theyended up a bit drunk and naked on a dune. The music had drowned outher moaning. She thinks about it again smiling voluptuously, tantalized,and as if she was mesmerized by the sensuality of her own memories,she heads towards the cabin...

Samantha, étourdie par la journée qu’elle vient de passer au soleil,remonte d’un pas langoureux vers la paillote. On a l’impression que sonpetit cul rebondi mord partiellement l’un des côtés du triangle de tissu.Elle porte un grand chapeau de paille tout abîmé et un vieux T-shirtKulte fraîchement mouillé qui fait pointer ses petits seins fermes.L’été lui a donné une belle couleur dorée et même quelques taches derousseur sur le visage. Ses cheveux emmêlés sont plus blonds quejamais. Elle se sent abandonnée par Pedro, parti surfer tôt ce matinpendant qu’elle dormait. Comme d’habitude elle est sans nouvelle delui.

Samantha mordille la paille de son smoothie à la mangue, les yeuxrivés sur le poste de secours. Elle reconnaît la silhouette athlétiquede Matt dans son boardshort rouge, ses jumelles pointées en directiondes surfeurs. Elle sait qu’il suffirait d’un battement de cils pour que Matts’occupe d’elle. Un soir de beach party, ils s’étaient retrouvés nus etun peu saouls dans les dunes. La musique avait couvert sesmiaulements. Elle y repense avec gourmandise, souriante, échauffée,et comme hypnotisée par la sensualité de ses souvenirs, elle se dirigevers la cabane... �

ON ENTEND GRONDER LES ROULEAUX, LA MUSIQUE DU PETIT CAMION À GLACES EST QUASIMENT

ÉTOUFFÉE PAR LA HOULE QUI SE LÈVE. LES GARS SE PROMÈNENT SUR LEURS LONGBOARDS GLISSANT

ET SLALOMANT DANS L’ÉCUME, PAS TRÈS LOIN DU PONTON DE SANTA MONICA.

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“SAMANTHAMORDILLE LA PAILLE DESON SMOOTHIEÀ LA MANGUE,LES YEUX RIVÉSSUR LE POSTEDE SECOURS...”

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Quand ils ne sont pas enfermés dans leurlaboratoire clandestin bordelais à concocterle son electro-rock propre à leur génération,les GRS Club passent leurs nuits à danser surdu post-punk. Dans ce Club principalementformé autour de Manu et Bérénice, la batterieexplosive entraîne dans son sillage la basseet le clavier dans une transe extatiqueirrésistible, guidée par les guitares acéréesd'un chanteur habité. Hot Chip, LCD Sound-system et Friendly Fires ne savent pas encorequ’ils ont des cousins français mais pourtantla touche afro-beat des GRS ne devrait laisserpersonne de marbre. Après de nombreusesheures passées en studio et quelques livestrès remarqués lors des soirées Kulted’Hossegor, Biarritz et Aix-En-provence ouencore lors du mini festival Get Wet! àBordeaux, le groupe a décidé de se lancerdans le grand bain et annonce un album pourbientôt ! D’ici là, vous pourrez découvrir un deleur titre sur la compilation Kulte Music 07 ouvous procurez les T-shirts que nous avonsréalisés à leur effigie.

Après avoir travaillé avec Earl Slick (DavidBowie, John Lennon...) sur la réalisation et lemixage de son premier album, French Accent(sorti en 2007 sur son propre label, ParallelFactory), le groupe toulonnais HIFIKLUBtravaille sur un nouveau projet constitué detrois 33 tours (avec quatre titres originauxpar 33 tours). Enregistré en France, chacundes trois 33 tours sera mixé à l'étranger parun intervenant différent. C’est ni plus ni moinsque l’illustre Lee Ranaldo du groupe SonicYouth qui mixera le premier 33 tours ! Suivantles titres enregistrés, le trio sera entouré demusiciens dont la sensibilité musicale s’éloignelargement de ses bases pop/rock, du jazzavant-garde à la musique expérimentale enpassant par des courants plus pop. Ont ainsiparticipé aux enregistrements, sur place ou àdistance dans leurs propres studios : AlainJohannes, Steven Bernstein, Dead Combo, Lioou Robert Aaron... En attendant, ils se sontfait tirer le portrait par Charles Fréger. www.hifiklub.com

L’artiste de pop électronique et romantiqueAnoraak vient de sortir son premier mini albumNightdrive With You. Membre actif du collectifValerie, ce nantais travaille actuellement surune collaboration avec Kris Menace. Nerdassumé, il sait donc jouer du synthé et chanteren même temps, mais il prend même parfoisles rennes aux platines comme dernièrementau Régine lors de son set remarqué à laVALERIE X-MAS PARTY de décembre. Son titreEndless Summer a tout naturellement trouvésa place sur la compilation Kulte Music 07.www.myspace.com/anoraak

La nouvelle compilation Kulte Music 07est enfin disponible. Encore un florilèged’artistes français de qualité : Arnaud Rebotini,Benjamin Diamond, The Shoes, Tom Deluxx,College, Franklin...

Pour la recevoir, envoyez simplement votreadresse à [email protected]

GRS CLUB HIFIKLUB ANORAAK

KULTE MUSIC #07

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L E S N O U V E L L E S N E U V E S

06-07

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Passionné de streetwear culture depuis saplus tendre adolescence, celui qui se feraappeler plus tard Delarocca a toujours carresséle rêve de produire ses propres créations.Après pas mal de collaborations (Billtornade,Jolipunk, Kulte, Nike SB...) et une solideexpérience dans le monde du designgraphique, il vient enfin de sauter le pas enouvrant son propre atelier de sérigraphie. C’estlà qu’il imprime lui-même ses T-shirts, polos,affiches et goodies siglés Freak Fabric, tirésen série limité et travaillés à la main. A l’heurede la globalisation et de la production demasse, cet artisan remet au gout du jour letravail manuel, le Do It Yourself et n’hésites pasà se salir les mains et à transpirer pour donnervie à son rêve. L’étape suivante étaitlogiquement l’ouverture fin janvier 2009 de sapropre boutique en ligne. C’est chose faiteavec la Freak Boutique, qui distribue dans lemonde entier ses créations. Allez, il est tempsde se faire plaisir et de combattre la crise ! www.freakfabric.com/boutique

Après les Dressing Room d’Aix-En-Provence (à l’intérieur du magasin Corezone) et de Paris(au Citadium), c’est au sein du magasinCorezone de Toulouse (au 9, rue du Coq d'Inde)que s’est ouvert en grandes pompes notredernier shop in shop, un espace fait de boisvernis exclusivement dédié à la marque,chaleureux et vintage. L’ouverture d’unDressing Room c'est déjà un événement ensoi, mais comme on est pas pingre, on avaitdécidé d'en rajouter une couche en invitantpour l'inauguration l'un des groupes françaisles plus prometteurs du moment : les NaïveNew Beaters, pour un concert privéexceptionnel. Le Kulte Soundsystem était biensûr également de la partie ainsi que les locauxd’Electrolux aux platines. Opération réussie !Plusieurs centaines de personnes avaient faitle déplacement pour l’occasion, il y avaitbeaucoup de bière, de la sueur, l’ambianceétait électrique... Les toulousains s’ensouviendront. A qui le tour ?www.myspace.com/core7one

Ouvert en septembre 2004 place saintemarthe (Paris 10e), l’incontournable magasinde disques Ground Zero est un ardentdéfenseur de la musique indépendante de qualité (Rock, Pop, Electro, etc). Désireuxde soutenir sa cause, Kulte a donc réalisépour le shop un tres beau sac collector designépar le talentueux graphiste Joey. En venteexclusivement sur place.www.groundzero.fr

www.joeysartwork.net

Après la sortie de son 1er album et sa tournéeavec Yelle, le chanteur fantasque californienKennedy a trouvé le temps de poser pournous ! Il sera donc en 2009 le visage de lamarque. Une “égérie” culte et décalée àsouhait.www.myspace.com/kennedy

LE FREAK… C’EST CHIC ! COREZONE GROUND ZERO

KENNEDY

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L E S N O U V E L L E S N E U V E S 2

08-09

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KU LT O V I S I O N

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“Depuis toujours, je suis fasciné par les serial killers. Par leursauvagerie, leur cruauté et leur inhumanité. Ce n'est pas tellementl’aspect morbide qui m’attire, mais le fait que ces mecs sont des extra-terrestres. Leurs façons de penser et d’appréhender le monde noussont totalement étrangères. Chez eux, on retrouve les pires tourmentsde l’humanité, un abîme de vice ! C’est ce décalage profond, ce fosséinfranchissable entre eux et nous qui me fascine. Sont ils fascinés parnous et par notre normalité ? Je ne le pense pas. Certains d’entre euxsont devenus des stars, certains l’avaient plus ou moins recherchépar le biais de leur narcissisme délirant, d’autres absolument pasmais les atrocités qu’ils ont commises les ont propulsé en premièrepage des journaux. Certains sont victimes de leurs pulsions, d’autresles contrôlent parfaitement et prennent un plaisir sadique à les laissers’exprimer. Tous ont un parcours de vie abominable, qui commencegénéralement dès l'enfance. Voici 6 des pires serial killers du XXe siècle !Vus de l’extérieur, ils sont comme vous et moi. Et c’est peut-être biencela, au fond, qui nous fascine et nous fait peur.”

http://pages.arnaud.free.fr

ARNAUD PAGÈS EN QUELQUES EXPOSITIONS

Monsters, Hardcore Session gallery, 2005, Paris.Kiss My Art, G999 gallery, 2005, Hong Kong.Me & My Pencil, Galerie 31, 2006, Paris.Artware Paris, Hardcore Session gallery, 2006,Paris.Kosmopolite Art Fair, Kitchen 93 gallery, 2006, Paris.Artware London, Grand OFR gallery, 2007, Londres.Artware Hong Kong, Kapok gallery, 2007, Hong Kong.Artware vs Artoyz, Artoyz, 2007, Paris.The Peace Watchers, Issue gallery, 2008, Paris.

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L E S S E R I A L K I L L E R SD’ A R N AU D PAG È S

P H O T O G R A P H I É E P A R D E L A R O C C A - M O D È L E : Y A K

12-13

KULTE PRESENTS A LIMITED EDITION OF 6 COLLECTOR T-SHIRTS DESIGNED BY FRENCH STREET ARTISTARNAUD PAGES. EACH T-SHIRT OF THIS EXCLUSIVE SERIE INTITULED “THE SERIAL KILLERS PROJECT”IS PRINTED WITH THE FACE OF SOME OF THE MOST FAMOUS SERIAL KILLERS THROUGHOUT THELAST CENTURY IN THE USA.

KULTE PRÉSENTE UNE SÉRIE LIMITÉE DE 6 T-SHIRTS COLLECTOR RÉALISÉS EN COLLABORATION

AVEC L’ARTISTE PEINTRE/ILLUSTRATEUR PARISIEN ARNAUD PAGÈS. ARTICULÉE AUTOUR DE LA

THÉMATIQUE DES SERIAL KILLERS, ELLE PRÉSENTE, AVEC UN TRAITÉ GRAPHIQUE TRÈS SPÉCIFIQUE,

LES VISAGES DES 6 TUEURS EN SÉRIE LES PLUS MARQUANTS DE NOTRE SIÈCLE AUX USA.

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TED BUNDYSurnommé “Le tueur de femmes”né le 24 novembre 1946à Burlington, U.S.A.

JEFFREY DAHMERSurnommé “Le cannibale de Milwaukee”né le 21 mai 1960à Milwaukee, U.S.A.

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ED GEINSurnommé “Le boucher de Plainfield” né le 27 août 1906à La Crosse, U.S.A.

JOHN WAYNE GACYSurnommé “Le clown-tueur”né le 17 mars 1942à Chicago, U.S.A.

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CHARLES MANSONSurnommé “Le guru des Serial Killers” né le 12 novembre 1934à Cincinnati, U.S.A.

ED KEMPERSurnommé “L’ogre de Santa Cruz” né le 18 décembre 1948à Burbank, U.S.A.

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L A R E V U E D E P R E S S E

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GUSTAVmensuel lifestyle Suissewww.gustavmag.ch

SPORT & STREETtrimestriel mode Italienwww.logos.info

MARIE CLAIREmensuel fémininwww.marieclaire.fr

LE FIGAROguide noël 2009www.lefigaro.fr

WADtrimestriel lifestylewww.wadmag.com

ARTRAVELbimensuel architecture, designwww.artravel.net

TSUGImensuel musique et tendancewww.tsugi.fr

STANDARDbimensuel culture et modewww.standardmagazine.com

MAGICmensuel pop modernewww.magicrpm.com

ELLEhebdomadaire fémininwww.elle.fr

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Au commencement était le verbe. Et le verbe était bon. Le verbevoyagea à travers les presses typographiques manuelles de la Chineantique et de la Mésopotamie, disséminant savoir, sagesse et érudition.Rapidement, le verbe imprimé colonisa chaque recoin de la civilisationindustrielle de l’homme. Le verbe imprimé contribua à édifier desempires et codifia technologies et visions du monde projetées parces empires. Les bases philosophiques de la modernité furenttransmises au monde par le biais de polices de caractères faites demétal chauffé à blanc ainsi que du bois réduit en pâte. Les bibliothèquesdevinrent à la fois dépositaires de l’orthodoxie et bastions de rébellion.Mais à peine l’humanité eut elle perfectionné cet art puis la distributionartisanale du savoir grâce aux fontes de caractères et à la fonderie,qu’elle se rendit compte que les câbles électroniques pouvaienttransmettre le savoir instantanément, et que l’on pouvait faire interagirverbe et image et les partager par ordinateur sur de longues distances.Ainsi la propagation de l’information se fit par une révolution provoquéepar la fibre optique. Cependant cette révolution n’était qu’une séried’insurrections éthérées et passagères, seule la mémoire fut détrônée.En tant que fondement d’une véritable créativité, la mémoire futébranlée et devint le parent pauvre du Présent. Ainsi fut il laissé à quelques bastions dévoués à l’art ancien de la matière imprimée, la tache de veiller sur les restes de la mémoire. C’est à cet art en constante réduction que je me suis dévoué. En résultent lespublications de toute une année dans ce seul but. �

The Book of Surfing The Book of Surfing est une tentative d’appréhender l’ampleur,

la profondeur et la beauté de la culture surf imprimée sur papier.Ouvrage historique analysant la culture et évoquant les grandsmouvements, philosophies et crédos des chevaucheurs de vagues, ila pour but d’inspirer les enthousiastes du surf les plus récents commede divertir les plus caustiques cyniques du surf.

The September Project 2007The September Project est le premier d’une série d’ouvrages annuels

dans lequel une petite douzaine d’artistes et écrivains partent envoyage surfer un endroit au mois de septembre. Ce collectif créatif rédigeensuite un livre évoquant la pratique du surf lié à cette période et à cet endroit précis.www.septembersurf.blogspot.com

Parochia 2008Paraochia est un magazine papier fondé sur un retour par réaction

à l’analogique et l’idée d’une nouveau genre de décentralisationplanétaire qui mis ensemble, soulignent le travail d’un surf shop sansattache.www.parochia.blogspot.com

MICKAEL FORDHAM IS A WRITER, EDITOR AND PUBLISHER FROM LONDON WHO LIVES IN THE FARWEST OF ENGLAND, EQUIDISTANT TO FIVE DISTINCT SURFING COASTLINES. HE WAS THE CREATOROF ADRENALIN MAGAZINE AND IS A SURFER AND FATHER OF THREE CHILDREN. HIS NEIGHBOURSBELIEVE HE IS ON A WITNESS PROTECTION PROGRAMME.

MICKAEL FORDHAM EST UN AUTEUR, ÉDITEUR ET DISTRIBUTEUR LONDONIEN QUI VIT DANS L’OUEST

SAUVAGE DE L’ANGLETERRE, À MI-PARCOURS ENTRE CINQ DIFFÉRENTES CÔTES SURFABLES. IL EST

LE CRÉATEUR D’ADRENALIN MAGAZINE, UN SURFER ET LE PÈRE DE TROIS ENFANTS. SES VOISINS

PENSENT QU’IL FAIT PARTIE D’UN PROGRAMME DE PROTECTION DES TÉMOINS.

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L E P O RT F O L I ODE MICHAEL FORDHAM

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≥ Michael Fordham, The book of surfing.

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20-21 Michael Fordham, The book of surfing. ≤

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≥ Michael Fordham, The book of surfing.

"APPRÉHENDER L'AMPLEUR, LA PROFONDEUR ET LA BEAUTÉ DE LA CULTURE SURF "

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22-23 Michael Fordham, September. ≤

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≥ Michael Fordham, The book of surfing.

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L E C O U P D E C Œ U RL E S N A Ï V E N E W B E AT E R S

R É D I G É P A R P I E R R E S I A N K O W S K I - P H O T O G R A P H I E © J U L O T B A N D I T

24-25

Oubliez les retours d’AC/DC et Guns N’ Roses : aujourd’hui les gensqui aiment la musique et les cheveux écoutent les Naïve New Beaters,ce groupe franco-américain composé de David Boring le chanteurcalifornien, de Martin Luther BB King le célèbre guitar hero pasteuriséet d’Eurobelix, haut délégué à la rythmique qui se cache derrière sesmachines (incontrôlables) pour siroter son cubi de sangria. Les NNBS(les gens un peu trendy disent comme ça) pratiquent un subversifmélange de pop électro dynamitée au rap et aux guitares stridentes,comme une sale bagarre entre Gorillaz, Ratatat et Eddy Murphy.

La première fois que l’on rencontrait Naïve New Beaters, c’était à l’occasion du CQFD des Inrockuptibles.La seconde fois, c’était lorsd’une des premières soirées donnée par le prestigieux label australienModular (chez Maxim’s), et l’on se souvient encore de la visionmagnifique de ces trois gredins de génie quittant l’établissement avecleur sac en plastique, sous le regard ébahi des convives. La troisièmefois, ce fût au Bataclan, en première partie de Cassius, pour un concertplein d’énergie qui réconcilia d’un bloc les Fluokids, l’intégralité durap français et américain toutes côtes confondues, le fan club des GipsyKings et la cousine de Rod Stewart.

Entre temps, les NNBS ont aussi sorti deux EP, Bang Bang et LiveGood, qui ont été remixés par la crème de l’électro (de Yuksek aux BloodyBeetroots), chéris sur le net (le clip de Live Good fût un buzz internetsur le “Dailymochion”, comme on dit aux puces de Clignancourt), etcélébrés sur plusieurs sites people (sans que personne n’ait devéritable explication). Après une tournée qui les a menés à Metz, enCorse, mais aussi à Londres, New York, Berlin et Mexico, les NNBSs’apprêtent à reprendre la route à partir de septembre, pour uneépopée qui se conclura peu ou proue par les Transmusicales de Rennes,en décembre 2008 (galette/saucisse).

Ils prendront ensuite la direction du studio pour un premier albumattendu en 2009, que l’on nous annonce déjà “blindé de hits made inL.A.”. Vivement. �

myspace.com/naivenewbeaters

ILS SONT TROIS, ILS SONT JEUNES, ILS SONT BEAUX, ET POURTANT ILS SONT FRANÇAIS,

COMME LEUR NOM NE L'INDIQUE PAS... LES NAÏVE NEW BEATERS POURSUIVENT LEUR

ASCENSION VERS LE HAUT DES CHARTS, LA GLOIRE ET LES FEMMES FACILES, MAIS QUI

SONT-ILS VRAIMENT ?

THEY'RE A BUNCH OF THREE, THEY'RE YOUNG, THEY'RE GOOD LOOKING, AND THEY'RE

FRENCH INDEED. THE POPULARITY OF UP AND COMING NAIVE NEW BEATERS IS GROWING

DAY AFTER DAY. THEY'RE ON THEIR WAY TO CHARTS SUMMIT, GLORY AND STARFUCKERS...

NNBS, Live Good maxi single Discograph, 2008

NNBS, Bang Bang maxi single Discograph, 2007

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“TROIS GREDINS DE GÉNIE”

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LA SEED SERIEDE THOMAS CANTONI

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26-27

Le point de départ est d'abord une rencontre, au détour d'un salonprofessionnel, d’une soirée, ou par l'intermédiaire de connaissancescommunes. L’envie de faire des choses ensemble qui naît après unediscussion. Un “flash” mutuel, un désir réciproque de faire profiter à l'autre de son talent et de son savoir faire. Alors comme dans un jeu,on a établi certaines règles afin de s’inscrire dans la démarche d’unpur exercice de style : la règle fondamentale dictant que tous lesartworks et supports de cette série seront noir ou blanc. On a penséque c’était la meilleure façon d’aller à l’essentiel, de canaliser la créationpour synthétiser, pour mieux mettre en exergue le trait et la main deleur créateur. Au final donc, c’est une série de 6 T-shirts : supports noirssérigraphiés en blanc, ou supports blancs sérigraphiés en noir, commedes toiles vierges, neutres, offrant au designer la plus grande libertéartistique. Chaque T-shirt est signé par “l'artiste” et la série n’estdisponible que l’espace d’une collection. À chaque saison, la série“Seed” opère ainsi sa mue, en faisant toujours pousser et faire croîtrede nouveaux talents. Une fois présentée en boutique, la série “Seed”offre une grande lisibilité, et interpelle en se démarquant du reste desT-shirt Kulte, traditionnellement assez colorés.

Pour cette nouvelle collection “Beach Party” printemps-été 2009, c’estThomas Cantoni qui s’y est collé. Un vieux de la vieille chez Kulte, alorscela s'est fait le plus naturellement du monde, surtout quand il nousa proposé comme thématique l’automobile et les chromes...

Thomas est né en 1976 à Marseille tandis que son oncle (qu’ilconsidère comme son deuxième père) produit des films de surf etwindsurf entre la Californie et Hawaii. Il baigne ainsi très tôt avec sa

mère et sa tante au milieu d’images hallucinantes pour l’époque, etassiste tous les déruschages de son oncle, le plongeant dès le plusjeune âge dans cette culture “surf” notamment aux travers des diversobjets que son oncle lui ramène à chacun de ses voyages. C’est le débutde la skate culture un peu partout. En 1986, son oncle lui offre unbodyboard, et l’amène à Biarritz. Depuis Thomas surfe toujours àtravers le monde (Californie, Indonésie, Maldives, Maroc, Portugal,West Indies, etc). En 1996, il quitte Marseille pour Londres où il ferades études de commerce maritime, en vain, puisqu’il passe tous cescours à dessiner. Il apprendra au moins l'anglais. En 1997, il choisit Parispour étudier les arts graphiques et le design, il travaille en mêmetemps pour des écuries automobiles, retravaillant leurs identités etles “peintures de guerre” des voitures. Il travaille notamment pour laCarrera Cup et signe son premier contrat en refondant l'identité RuffierEvents pour laquell il réalisera 4 Porsche GT3 en compétition à Nogaroainsi qu’au Mans. Il est diplômé en 2002 et crée son entreprise MalaxDesign en 2003. Il rencontre alors Serge Bordonaro et Anthony Téjédorqui lui donneront sa chance pour réaliser une collection graphiquepour Kulte. Aujourd’hui, il a créé plus de 450 illustrations pour cettemarque. En 2006 Edouard Launay (ex Créative Syndicate) crée l’agenced’illustrateurs Talkie Walkie avec des pointures tels que Jean-MichelTixier ou encore I love Dust, il demande à Thomas Cantoni de faire partide ses illustrateurs et devient son agent. Depuis Janvier 2007 il travailprincipalement avec Talkie Walkie pour diverses campagne nationalesou internationales. Avec Kulte la belle histoire continue toujours... �

www.malax-design.com

C’EST L'HISTOIRE D'UNE FÉCONDATION FRUCTUEUSE ENTRE UN GRAPHISTE ET LA MARQUE. UNE GRAINED’ARTISTE, CONNU OU PAS, QUI S’INTRODUIRAIT DANS NOTRE SPHÈRE L’ACCUEILLANT CHALEUREUSEMENT,LE FRUIT D'UN BRAINSTORMING ARTISTIQUE, UNE EXPLOSION CRÉATIVE, QUI DONNERAIT LE JOUR À UNESÉRIE DE T-SHIRTS EXCLUSIVE, DES SEXTUPLÉS EN BLACK & WHITE DÉNOMMÉS “SEED”.

THE SEED SERIE IS THE FRUIT OF THE COLLABORATION IN BLACK & WHITE BETWEEN AN UP AND COMINGGRAPHIC DESIGNER WE LIKE AND THE BRAND. AN EXCLUSIVE COLLECTION OF 6 PRINTED T-SHIRTS BYTHOMAS CANTONI.

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L E PA N N E AU …

© Leroy Grannis

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… D E T E N DA N C E SC O M P O S É P A R Y A S M I N A C E S C O - R E S I A & J O S É L A M A L I

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SPRING-SUMMER 09 “KULTE BEACH PARTY” COLLECTION IS HOT! INSPIRED BY 50'S BEACH

BOYS STYLE, IT'S A RAINBOW OF FRESH COLORS AND TWISTED PRINTS. THE CUTS WILL MAKE

YOURSELF AT EASE, SO FREE YOUR MIND AND BRING YOUR BOOZE ON THE BEACH...

LA COLLECTION PRINTEMPS-ÉTÉ 2009 “KULTE BEACH PARTY” SENT BON LE SABLE CHAUD !

UN UNIVERS DÉCALÉ ET FESTIF INSPIRÉ DU STYLE DES SURF BOYS DES 50’S. DES MOTIFS HA-

WAÏENS, DES COULEURS PEPS À L’ASPECT DÉLAVÉ, DES VICHY SURDIMENSIONNÉS… UN

APPEL À LA DÉTENTE : BRONZETTE, FIESTAS, ET COCOTIERS. C’EST L’AMOUR À LA PLAGE.

ELLE : T-shirt Oversized EmieLUI : veste Lee, T-shirt Ernest Sun Babe, jean 1901

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L A C O L L E C T I O NP H O T O G R A P H I É E P A R J A M E S R E E V E

M O D È L E S : A L E C K & K E N N E D Y

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ELLE : robe ÉlisaLUI : veste de costume Smith, chemise Clay, jean 1880

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ELLE : combi SplashLUI : maillot Longboard

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ELLE : T-shirt Stardust Pineapple, corsaire LolaLUI : T-shirt balthazar Aloha, maillot Honolulu

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ELLE : pantalon Lucy, chemisette ÉlisaLUI : chemise m/l West Coast, jean 1880

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ELLE : T-shirt Dummy Cabanne, jupe StessieLUI : T-shirt Balthazar Presidents, jean 2001 black, ceinture Steeve

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ELLE : débardeur Monica, pantalon Stessie LUI : chemise m/l West Coast, veste Ballade, jean 1976 dyed

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ELLE : top Eva, short StessieLUI : débardeur Diego, pantalon Mirror

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ELLE : robe Lola, ceinture HoneyLUI : chemise m/c Aloha, bermuda South Bay

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ELLE : T-shirt Amy Beauty, veste Stessie, short EvaLUI : Chemise m/c Yeah, short Country

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ELLE : short EvaLUI : T-shirtRobert Beach Party, maillot Shortboard

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ELLE : robe GiorgiaLUI : T-shirt Balthazar Bodhi Rules, maillot Longboard

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ELLE : T-shirt Liza Toucan, jupe ÉlisaLUI : chemise West Coast, pantalon Paco, ceinture Steeve

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ELLE : top Vahiné, jupe StessieLUI : chemise m/c Clay

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L E D E N I M KU LT ER É D I G É P A R Y A S M I N A C E S C O - R E S I A - P H O T O G R A P H I É E P A R D E L A R O C C A

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KULTE EST L’UNE DES SEULES MARQUES À “RELOCALISER” SA PRODUCTION DE JEANS EN FRANCE,

À MARSEILLE POUR Y TROUVER LA SATISFACTION D’UNE QUALITÉ HORS PAIRS, DES FINITIONS

IRRÉPROCHABLES, ET AUSSI UNE FINESSE DANS LES DÉTAILS PROCHE DU HAUT DE GAMME.

NOUS AVONS VOULU VOUS FAIRE PLONGER DANS CET UNIVERS INDIGO !

Derrière cette initiative, il y a avant tout des hommes avec unimmense savoir faire, une très grande générosité dans le travail, deshommes de confiance comme on en fait plus, avec des cœurs énormes.

A l’entrée de son atelier, Sarkis nous accueille comme toujours avecun grand sourire. Nous faisons un tour de piste pour immortaliser letravail en cours. Des tas de jeans encore à l’état de puzzles,soigneusement empilés, étiquetés ; des ouvrier qui s’affairent, des pilesde jeans montés et prêts à être envoyés au délavage, et toujours, en bruit de fond, le chant métallique des machines industrielles.

MKM est une affaire familiale. A l’origine, le père était tisserand, la mère filait à la main, et le plus âgé des deux frères cousait sur unemachine à pédale des costumes sur mesure pour la haute sociétéTurque. C’est dans les années 80 que, comme le voulu l’histoire pourbeaucoup d’Arméniens, ils choisirent de s’exiler en France. “Dans mavie, j’ai traversé une page d’histoire capitale, et suis passé en 40 ansde l’âge de pierre à l’ère de la haute technologie” raconte Sarkis. Arrivéeen France, la famille va rapidement créer son atelier de couture. “En 1985, il y avait plus de 55 ateliers à Marseille, aujourd’hui il n’enreste plus que 3”. Petit à petit l’entreprise va connaître des périodesde travail intense et façonner pour de très belles marques, et puis aussibien sûr quelques crises, mais sans jamais abandonner : “C’est uneactivité de passionnés, j’adore mon travail, et quand il le faut, je n’hésitepas à me diversifier”. C’est grâce à son optimisme sans borne, que sa

société a pu se maintenir dans un contexte de délocalisationsfrénétiques vers le Maghreb ou l’Asie. “Quoi qu’on en dise les jeans seronttoujours plus qualitatifs ici, en France : nous utilisons les fils de coutureles plus résistants, la diversité de nos machines nous permet lesfinitions les plus propres, et les procédés de délavages sont fiables :on ne risque pas de se retrouver avec une toile qui vire au jaune après2 semaines”. La fierté de ces hommes c’est leur travail mais aussi leurdroiture : la valeur qu’ils portent à une parole donnée, l’importance del’aspect éthique dans les relations humaines, “une mentalité àl’ancienne” dit-il en rigolant, faisant certainement allusion aux mauvaispayeurs et divers escrocs rencontrés au cours de sa vie.

Pour Kulte c’est une association plus que gagnante : en plus d’un travailbien fait, rendu à temps, nous avons la satisfaction éthique, ainsi quedes prix qui restent corrects pour le marché Européen. Le travail de lacoupe est réalisé par un quasi magicien, qui, par des systèmesd’emboîtements des patronages, réalise d’énormes économies detissu.

Pour l’été 2009, la ligne de jeans Kulte propose quatre volumes trèsdifférents pour homme et femme, disponibles dans une ou plusieurscouleurs et délavages. Chaque coupe porte en référence une dateclefs dans l’histoire du denim ou en lien avec celle de la musique. Vouspourrez choisir la plus “slim”, la coupe cigarette, ou la coupe droite àporter large ou ajustée, en bref, il y en a pour tout le monde, et chacunpeut trouver son jeans “culte”. �

KULTE IS ONE OF THE ONLY BRAND TO HAVE RELOCATED THE MANUFACTURE OF HIS PAIROF JEANS HERE IN FRANCE, IN MARSEILLES, IN ORDER TO FIND THE RIGHT QUALITYCONTROL. THAT'S ALSO WHAT MAKES KULTE JEANS SO SPECIAL.

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“IL Y EN A POURTOUT LE MONDE, CHACUN PEUTTROUVER SONJEANS CULTE”

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L’ A RT D E L A C H E M I S ER É D I G É P A R Y A S M I N A C E S C O - R E S I A

TOUT L’ART DE CONFECTIONNER UNE BELLE CHEMISE REPOSE SUR DE MENUS DÉTAILS QUI

POURRAIENT PASSER INAPERÇUS POUR LA PLUPART D’ENTRE NOUS, ET QUI POURTANT SE

RÉVÈLENT ÊTRE LA CLEF, L’ESSENCE MÊME D’UNE CHEMISE.

La chemise est en fait un produit très compliqué, qu’il faut savoirdéchiffrer pour en reconnaître une “vraie” d’une “imitation”.

Plus qu’une initiation technique ou stylistique à la chemise, vousdécouvrirez ici une petite revue de détails qui font tout le “bien aller”de la chemise Kulte.

Tout d’abord, on reconnaît une belle chemise à son point de couturequi doit être très petit et serré. Cela ennoblit la pièce et évite quecertaines parties, par exemple les emmanchures, ne froncent.

Ensuite les coutures côtés doivent être “à l’anglaise”, c'est-à-direcousues de façon à ce qu’aucun fil ne soit visible. Ces coutures sontaussi belles à l’intérieur qu’à l’extérieur. C’est une question de confortmais aussi d’esthétisme car cela évite qu’au repassage les couturesne passent d’un côté ou de l’autre.

Les finitions se doivent d’être irréprochables : la moindre boutonnière,ou encore les col baleinés doivent être absolument parfaits.

Ainsi on peu parler d’une vraie chemise réalisée dans la plus puretradition de la chemiserie.

Ce beau produit, durable, aussi bien stylistiquement quequalitativement, peut s’adapter à toutes les situations (travail ousorties). Chez Kulte, nos chemises sont designées par nos soins,vous offrant 4 coupes différentes, une diversité de coloris et de motifs.Puis elles sont patronnées en France par une entreprise spécialiséedans la chemiserie classique. Les tissus sont achetés en Europe, etle montage de la production est assuré par une extension de cettesociété au Maghreb.

Le grade de qualité est optimal pour le prix affiché, et ceux quiportent nos chemises ne tarissent pas d’éloges sur le produit.

Maintenant vous savez ce qu’il vous reste à faire ! �

THE ART OF MANUFACTURING A SHIRT IS BASED ON NUMBERED SMALL DETAILS WHICHCOULD EASILY NOT BE NOTICED BY COMMON PEOPLE, BUT THESE SMALL DETAILS ARETHE KEY TO A STYLISH SHIRT AND WE KNOW THAT.

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LA CHEMISE KULTE

1/ col baleiné2/ étiquette satin3/ label de qualité Kulte4/ broderie logo5/ label intérieur boutonnière6/ coutures anglaises

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1

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5

6

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L E S 8 Q U E S T I O N SAUX HUSHPUPPIES

P H O T O G R A P H I É S P A R J A M E S R E E V E

QUESTIONS

1/ Quelle est la ville des HushPuppies ?ParisBordeauxPerpignan

2/ Pour les HushPuppies, quel est le tiercé gagnant ?Electrelane / Death In Vegas / GrandaddyThe Kinks / The Who / The Small FacesQueens Of The Stone Age / Led Zeppelin / The Hives

3/ Quel label les héberge depuis leurs débuts ?Dame AnthraxDiam's And TracksDiamondtraxx

4/ Combien d’exemplaires de leur premier album (The Trap, 2005)se sont écoulés ?

+ de 6 millions+ de 20 000- de 5

5/ Avec quel ingénieur du son ont-ils enregistré leur nouvel album,Silence Is Golden ?

Peter Deimel Peter HanselPeter Bjorn And John

6/ Combien d’heures ont-ils passé ensemble en studio ?8112425

7/ Quel est le premier single extrait de Silence Is Golden ?I Want My Kate MossBad Taste & Gold On The DoorsTata Yoyo

8/ Comment les HushPuppies ont-ils choisi l’ordre des morceaux dunouvel album ?

Lors d'une soirée un peu trop arroséeLors d'une soirée un peu trop enfuméeIl s'est imposé de lui-même

DEPUIS LA SORTIE DE LEUR ALBUM 'SILENCE IS GOLDEN', LES HUSHPUPPIES PARCOURENT ET

ÉLECTRISENT TOUTES LES SALLES OU FESTIVALS QUI LES ACCUEILLENT. FAITES-VOUS PARTIE DE LEUR

FAN-CLUB ? VOICI 8 QUESTIONS (ET LEURS RÉPONSES) POUR LE VÉRIFIER…

SINCE 'SILENCE IS GOLDEN' RELEASE, HUSHPUPPIES HAVE BEEN TOURING ALL ACROSS EUROPE. INFEW YEARS, THIS FRENCH BAND HAS BECOME SO POPULAR THAT WE WANTED TO KNOW A BIT MOREABOUT THEM, AND GUESS WHAT ?! THEY'RE KULTE FANS.

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RÉPONSES

1/ Les trois ! Olivier Jourdan (chant), Wilfried Jourdan (clavier), FranckPompidor (batterie) et Cyrille Sudraud (guitare) sont tous originairesde Perpignan. C'est en s’installant à Paris, puis en intégrant leur amiGuillaume Le Guen, bassiste bordelais du meilleur cru, que lescultissimes Likyds sont devenus les légendaires HushPuppies.

2/ Décidément, la chance vous sourit : Dans l'ordre ou dans ledésordre, tous ces tiercés sont gagnants. Biberonnés aux Kinks, Whoet autres Small Faces, les HushPuppies n’en ont pas pour autant oubliéde grandir. Ces mélomanes sans frontières puisent autant leurinspiration dans les atmosphères psychédéliques d'Electrelane, DeathIn Vegas ou Grandaddy, que dans l’énergie libératrice de QOTSA, LedZeppelin ou The Hives.

3/ Diamondtraxx bien sûr ! Le label indépendant parisien, fondé parBenjamin Diamond (éternel interprète de Stardust et du tube MusicSounds Better With You, qui donne désormais libre cours à sesaspirations pop en solitaire), partage la destinée des HushPuppiesdepuis leurs tout premiers pas.

4/ En vendant + de 20 000 exemplaires de leur album inaugural (TheTrap, 2005), les HushPuppies se sont classés en tête des ventes derock indépendant hexagonal en 2006. Outre l'engouement de la presseet des radios, ce premier essai a su rencontrer son public aux six coinsde l’Hexagone et bien au-delà. Sorti dans pas moins de vingt pays, ila permis à ses géniteurs d’embrasser une carrière internationalehabituellement peu accessible aux groupes tricolores. L’Allemagne,l’Espagne, l’Autriche, la Suisse, la Belgique, le Japon et le Canada ontunanimement succombé aux charmes de ces cinq Frenchies, et leurpays d’origine les a plébiscités. Lors d’une tournée marathon de centdates, ils ont ainsi foulé les scènes les plus prestigieuses Du Printempsde Bourges aux Eurockéennes, de premières parties historiques (IggyPop...) en têtes d’affiches triomphales (avec en point d’orgue l’avènementà l’Élysée Montmartre le 19 janvier 2007), ces cinq garçons à priorisans histoires se sont transformés en de redoutables bêtes de scènes.

5/ Peter Deimel : ingénieur et réal Allemand, peu habitué à la lumièredu jour a fait ses classes chez dEUS, Chokebore ou The Kills. Après unepremière collaboration sur The Trap, les HushPuppies lui ont confiél'entière réalisation de Silence Is Golden.

6/ 425 heures entre Angers (Black Box) et Paris (Studios de laSeine) : Capturer sur disque l'énergie que libèrent en concert lesHushPuppies était une tâche herculéenne. L’objectif numéro 1 fut detraduire sur bandes la force qui réside dans leur union, de retrouver àhuis clos et en comité restreint la magie d’une salle comble, d'y perdrele contrôle de l'instant pour mieux en maîtriser le résultat. Naturellementenregistré live, Silence Is Golden joue les prolongations de leursmeilleures prestations scéniques, tout en exploitant les ressourcesinfinies d’un studio d’enregistrement. Il rend ainsi justice à leurpuissance autant qu’aux subtilités de leur écriture.

7/ Bad Taste & Gold On The Doors, un titre qui en dit long sur letalent des HushPuppies à concilier la forme et le fond. Car ce morceauvolontairement outrancier est un véritable bûcher au milieu duquel seconsument, en même temps que l’icône Kate Moss, toutes les idolesde pacotille et leurs signes extérieurs de déchéance (poignées de portesdorées, sols en marbre et Rolls Royce rutilantes). Dotée d'une bonnedose de second degré et d'un brin de sarcasme, cette machine à sueurscelle les retrouvailles avec un groupe qui ne prône rien tant quel'authenticité. Pour information, Tata Yoyo est un titre d'Annie Cordy sortien 1980. Aucun rapport, donc, avec notre sujet actuel.

8/ L’ordre des morceaux s’est imposé de lui-même : si la premièremoitié de l'album offre un trait d'union idéal avec les hymnes certifiésdu passé (You’re Gonna Say Yeah, Single...), grâce aux musclés LostOrgan ou Moloko Sound Club, les HushPuppies affichent volontiers unvisage plus apaisé dès l’aérien Love Bandit, dont l’onirisme se propagejusqu'à l'intro de Down Down Down. Le triptyque Fiction In The Facts,Lunatic Song, Hot Shot impose définitivement une marque de fabriquequi mêle avec grâce caresses mélodiques et uppercuts soniques,tandis qu'un final plus sombre (Broken Matador, Harmonium), tout enaccords mineurs, laisse présager de l’avenir radieux d’un groupe enpasse de devenir majeur. Car, si le silence est d’or, le bruit desHushPuppies est encore plus précieux. �

www.myspace.com/hushpuppiesHushPuppies, Silence is Golden album Diamondtraxx, 2008

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“UN GROUPE QUI NE PRÔNE RIENTANT QUE L'AUTHENTICITÉ.”

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OUTIL PRINCIPAL DE LA COMMUNICATION CHEZ KULTE, LES “KULTE ORIGINAL SERIES T-SHIRTS”

CRISTALLISENT LES NOMBREUX PARTENARIATS QUE NOUS RÉALISONS AU COURS DE L’ANNÉE AVEC

DES MAGAZINES, DES LABELS, DES ARTISTES OU ENCORE DES FESTIVALS. RÉALISÉS PAR LES MEILLEURS

GRAPHISTES ET FABRIQUÉS EN SÉRIE TRÈS LIMITÉE, ILS NE SONT GÉNÉRALEMENT PAS

COMMERCIALISÉS ET C’EST BIEN EN CELA QU’ILS SONT SI “ORIGINAUX”.

MAIN MARKETING TOOL USED BY KULTE, “KULTE ORIGINAL SERIES T-SHIRTS” ARE PROOF OF THENUMEROUS SPECIAL OPERATIONS DEALT YEAR ROUND WITH MAGAZINES, MUSIC LABELS, ARTISTSOR FESTIVALS... DESIGNED BY TOP DESIGNERS AND MANUFACTURED IN VERY LIMITED EDITION, YOUWON’T FIND THEM IN STORES AND THAT’S PRECISELY WHAT MAKE THEM “ORIGINAL”.

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ORIGINAL SERIES T-SHIRTS

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1 ELECTRONI-Kmusic festivalwww.electroni-k.org

2 TSUGImusic magazinewww.tsugi.fr

3 ARNAUD REBOTINIalbum releasewww.rebotini.citizen-records.com

4 VALERIEpartywww.myspace.com/valeriejetaime

5 CITIZENmusic labelwww.citizen-records.com

6 DIRTYmusic websitewww.d-i-r-t-y.com

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1 OSNORgraphic designerwww.myspace.com/osnor

2 BENJAMIN DIAMONDalbum releasewww.diamondtraxx.com

3 TRIANGLEcontemparary Art associationwww.trianglefrance.org/

4 PANTIEROmusic festivalwww.festivalpantiero.com

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KU LT E : 1 0 A N S D É J À !

CETTE ANNÉE KULTE AURA 10 ANS D'EXISTENCE, UNE RÉUSSITE À LA FORCE DU POIGNET

QUI VALAIT BIEN UNE SÉRIE LIMITÉE !

Né il y a dix ans dans l’effervescence de la fin des années 90, Kulte est un des rares survivants français d’un âge d’or où l’urban et le streetwear bouleversaient les codes de la mode. Porter du Kultec’est jouer sur le nom de la marque, manipuler des clichés créatifs etexcessifs, riches de héros et de fascinations vintage (de Russ Myer àMiami Vice, en passant par Starsky & Hutch) : ironiser sur la nostalgiedes anciens et surprendre les plus jeunes avec un style ludique doubléd’un appétit insatiable pour le détournement.

1998-2008 : déjà dix ans que la marque Kulte distille sur T-shirtsun graphisme toujours glamour, tantôt rétro ou kitsch, tantôt bienprovoc’. C’est parce qu’ils se bonifient avec l’âge, et acquièrent souventune dimension culte dans votre garde robe, que nous avons décidé pourcette date anniversaire de rééditer les artworks originaux et millésimésqui ont fait l’essence de la marque depuis 10 ans. En fouillant dans nosarchives nous avons ainsi retrouvé les dessins de nos graphistespréférés, ceux qui ont écrit l’histoire de la marque, comme ChristopherDombres, Jérôme Costes, Thomas Cantoni, Julien Fanton d’Andon, oule Yak. Édités en série limitée pour seulement 10 magasins dans lemonde, ces 10 T-shirts collector sont de plus commercialisés en “boxset”, dans un packaging très sexy-comics bien de chez nous. Ils sontégalement frappés d’un labelling spécial attestant de la rareté de cesproduits. Plus que le “hit” T-shirt du moment, il s’agit déjà d’un objetde culte, un must have ! �

www.kulte.fr

KULTE WILL CELEBRATE HIS 10TH ANNIVERSARY THIS YEAR ! FOR THIS SPECIAL EVENT, WEHAVE MANUFACTURED A NUMBERED EDITION OF 10 TEE-SHIRTS PRINTED WITH PAST BUTSUCCESSFULL DESIGNS THAT HAVE WRITTEN BRAND’S HISTORY. THIS UNIQUE COLLECTORSERIE WILL ONLY BE AVAILABLE THROUGHT A SELECTION OF STORES WORLDWIDE.

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L E S B O U T I Q U E S KU LT E

62-63

PARIS76, rue Vieille du Temple, 3e

Arnaud : 01 42 21 05 09

LYON16, rue Paul Chenevard, 1er

Latifa : 04 78 28 08 52

MARSEILLE9, rue du Jeune Anacharsis, 1er

Guillaume : 04 91 33 53 46

SAINT TROPEZ46, rue AllardRejane : 04 94 56 33 14

DRESSING ROOM@ COREZONE MARSEILLE8, rue Montgrand, 6e

Paulo : 04 91 33 93 56

@ COREZONE AIX EN PROVENCE20, rue GranetMatthieu : 04 42 09 52 60

@ COREZONE TOULOUSE9, rue du Coq d’IndeInthasith : 05 61 55 04 83

@ CITADIUM PARIS50, rue Caumartin, 9eStandard : 01 55 31 74 00

@ MEXICANA BORDEAUX137, rue Sainte Catherine

NOUVELLE BOUTIQUEÀ PARIS !35, rue de Charonne, 11e

Olivier : 01 48 05 68 35

ET BIENTOT...PARIS40, rue du Dragon, 6e

© Jam

es Reeve

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“LIFE IS A BEACH.”The Kulte book of Philosophy, 1998.

www.kulte.fr