kick and rush magazine - décembre 2014 - #17

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KevinCossalter

« Aujourd'hui,

on ne parle plus

du maintien »

EDITO

Et voilà 2014 qui s'achève et 2015 quipointe le bout de son nez. Pour Kick andRush Magazine, c'est donc l'entrée dansune troisième année civile qui se profile.

Une nouvelle année qui, nous l'espérons, ne sera quepositive pour le magazine. Il y a des projets dans lesboites, il ne nous reste qu'à les concrétiser. Enattendant, nous ne pouvons que vous remercier pourle soutien que vous nous avez apporté durant toutecette année 2014. Elle fût très belle, grâce à vous !

Mais si pour nous 2014 se termine bien, ce n'estpas le cas de nombreux clubs. En Proximus League, lacommission des licences a rendu ses premiers avis,lesquels entrainent quelques sanctions commel'interdiction de transférer tant que les clubs concernésne se sont pas mis en ordre. Et cette année, ils sontsept à s'être fait taper sur les doigts : Mons, Woluwe-Zaventem, l'Antwerp, Alost, Dessel, Roulers et leRacing Malines. Pour Mons, on le sait depuisquelques semaines maintenant, la situation estcritique. Le club doit rapidement trouver des fonds s'ilveut terminer la saison. Déjà que sportivement lasituation n'est pas comme on l'espérait du côté duTondreau.. . A l'Antwerp, c'est presque devenu unehabitude à cette période.

Dans l'autre sens, soulignons la bonne tenue desclubs wallons et bruxellois. Eupen, Virton, Seraing, leWhite Star et Tubize sont parmi les bons élèves de laDivision 2 et c'est tant mieux. Il faut dire que Eupen,Seraing et Tubize jouissent d'investisseurs aux reinssolides. Virton, lui, montre qu'il est possible deréaliser d'excellents résultats sportifs tout en ayant unbilan financier à l'équilibre.

Pour ce magazine de Noël, nous vous avonspréparé un dossier sur ces anciens joueurs de D1 quiterminent leur carrière dans les divisions inférieures.Qui sont-ils ? Pourquoi descendent-ils d'échelon ?Nous tenterons d'éclairer cela. Au niveau del'actualité, nous vous avons réalisé un bilan de mi-saison pour la Proximus League. Que retenir de cettepremière partie de championnat ? Quelles sont lessurprises, les déceptions ? En Division 3, c'est du côté

Joyeuses fêtes !de Ciney que nous nous sommes arrêtés. Le clubnamurois réalise une superbe saison puisqu'il pointe àla deuxième place à seulement trois points du leader,Cappellen. En Promotion, c'est Kevin Cossalter,l'attaquant de Waremme, qui est à l'honneur, lui quicartonne chez le néo-promu. Enfin, en Provinciales,direction Charleroi afin de voir comment se déroule lapremière saison de l'Olympic à ce niveau.

Pour le reste, nous consacrons nos pagessupporters à ceux de Tubize. Leur club vit une saisonmoyenne mais vient d'être racheté comme nousl'expliquions dans un précédent numéro. Commentvoient-ils la chose ? Ils nous le diront. Les pageshistoriques nous replongeront dans le double dueleuropéen de La Louvière contre Benfica en 2003. Lesseuls matchs européens de l'histoire du club. Pourl'étranger, nous irons voir dans le nord de l'Allemagnecomment avance le RB Leipzig, le club allemand deRed Bull. Entre hypocrisie administrative et grossous, le club vise la Bundesliga à court terme. Enfin,la chronique sera tenue ce mois-ci par l'humoristeliégeois Pierre Theunis.

Il me reste à vous souhaiter de bonne fêtes à tous,chers lecteurs !

Julien Denoël - Rédacteur en chef

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DOSSIER : DE LA D1 AUX DIVISIONS

INFERIEURES

04 Tour d'horizon des joueurs

Qui sont ses anciens pros qui jouent plus bas

10 Ils se confient

El Araichi, Di Gregorio et Detal explique ce choix

ACTUALITES

13 Division 2 : Bilan de mi-saison

Que retenir en Proximus League à la fin décembre

16 Division 3 : Ciney

Le club de la cité brassicole étonne et détonne

20 Promotion : Kevin Cossalter

Interview du serial-buteur de Waremme

34 Provinciale : Olympic Charleroi

Les Dogues digèrent bien leur passage en P1

FOCUS

29 Étranger : RB Leipzig

Red Bull à la conquête du football allemand

31 Historique : La Louvière - Benfica

Histoire du seul duel européen des Loups

INSIDE

36 Supporters : AFC Tubize

Ca manque de vie dans le Brabant wallon

CLASSIQUE

24 Classements

33 Le point de vue de Michael

40 Chronique : Pierre Theunis

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36

©afctubize.be

©lavenir.net

©sudpresse.be

Photo de couverture : Louis Matagne

3www.kickandrushmag.be | Kick and Rush Magazine

SOMAIRE

DOSSIER

Loin des paillettes etdes lumières

Pour ce dossier, la rédaction de Kick and Rush Magazine est partie explorer les tréfondsdu football belge à la recherche d'improbables anciennes gloires de D1 qui

monnaieraient leur talent plus bas que la D1.

©voetbalprimeur.nl

Autant vous le dire toutde suite, la recherchen'a pas été tropcompliquée, la plupart

des sites des 118 clubs desdivisions nationales inférieuresrenseignant assez bien leur effectif.Certes, certains clubs sont toujoursà la traine mais on ne va paschicaner pour si peu.

Nous nous sommes limités auxjoueurs qui ont connu plusieurs

vraies saisons en D1 (exit donc lesjeunes qui ont joué dix fois 5minutes en 4 ans) et qui ont,généralement, plus de trente ans ouqui l'ont marqué d'une certainemanière. Des vieux briscards quiviennent terminer calmement leurcarrière loin des paillettes de laJupiler Pro League. Pour le plaisirmais aussi parce qu'ils veulentréaliser un dernier challenge. Nousnous arrêterons sur les plus

intéressants mais nous nemanqueront pas de vous citer lesautres.

Division 2Sans surprise, c'est ici que l'on

retrouve le plus grand nombre dejoueurs ayant goûté aux joies de laD1 . Ils sont 9, selon nos critères, acontinué à exercer leur métier enProximus League. Par ordrealphabétique, les voici :

Par Julien Denoël


Wilfried Dalmat (32 ans,Français, White Star)

Arrivé à Mons en 2006, l'ailierdroit y passera deux belles saisonsqui finiront par lui ouvrir les portesdu Standard en 2008. Avec lesRouches, il participera à laconquête du dixième titre avantd'être de la partie pour lamagnifique campagne européennel'année suivante (quart de finalisteen Europa League). Il part ensuite àBruges pendant un an avantd'émigrer vers la Turquie et laGrèce. Il est revenu au White Staren début de saison.

DOSSIER


Grégory Dufer (33 ans, Belge,Seraing)

C'est à partir de 1999 que lefoot belge découvre Greg Dufer àCharleroi. Il y jouera pendant cinqans avant de tenter sa seuleexpérience à l'étranger à Caen lorsde la saison 2004-2005. Il revientensuite en Belgique en signant auClub de Bruges. Une expériencepeu concluante puisqu'après un anet demi il s'en va à Lokeren. Lorsde la saison 2007-2008 il signe auStandard et aide les Liégeois àretrouver le titre après 25 ans dedisette. Pas conserver par les

Mosans la saison suivante il estprêté à Tubize et aide malgré toutson employeur à enchainer unsecond titre en privant Anderlechtdes trois points en fin dechampionnat. Il revient ensuite àLiège pendant un an et demi sansjouer avant de partir à Saint-Tronden janvier 2011 . Il accompagnera leclub en D2 en 2012 avant derejoindre Seraing à l'été 2014 et yêtre nommé capitaine. Il estactuellement meilleur buteur de D2.A noter que Dufer a étéinternational à quatre reprises pourun but !

©whitestar.be

©lavenir.net

Wim De Decker (32 ans, Belge,Antwerp FC)

De Decker, c'est treize saisonset plus de 300 matchs en Division1 ! Il a joué successivement pourBeveren, La Gantoise, le GerminalBeerschot, Genk et de nouveau leBeerschot. A la faillite de cedernier, Wim De Decker se retrouvesans club et décide de ne pas quitterla métropole anversoise en signantpour le grand rival de l'Antwerp qui

©gva.be

©DavidDessouroux

évolue en Proximus League. Toutcomme Dufer, il a pu êtreinternational. Une fois.

Marcos (31 ans, Brésilien,Roulers)

Il est arrivé au Standard sur lapointe des pieds en 2006, neparticipant qu'au dernier match dechampionnat. La saison suivante,Michel Preud'homme en fait sonarrière-droit titulaire et il éclatetotalement. Champion en 2008 et2009, Marcos fait partie del'histoire du Standard. Par la suite,il quitte le club en 2010 pourBruges où il joue deux ans avant derentrer au Brésil. Il revientfinalement en Belgique et à Roulersà l'automne 2013.

DOSSIER


Jaimes Ruiz (30 ans, Colombien,Heist)

Jaimes Ruiz, c'est une étoilefilante. L'histoire d'un joueur quin'a finalement fait qu'une bonnesaison en D1 . Mais quelle saison !Arrivé à Westerlo en 2008 enprovenance du Pérou, cet attaquantmarque 17 buts en 29 matchs dechampionnat ce qui lui permet determiner meilleur buteur. Lesgrosses cylindrées s'intéressent à luimais personne ne le signe. La suite? 8 matchs en deux ans pourWesterlo, pas de but puis 3 buts en18 matchs en deux ans pourMalines avant de retourner àWesterlo en D2 en 2013. Pas uneréussite et il file alors à Heist où sestalents de buteurs semblent loinderrière lui.

©nieuwsblad.be

Davy Schollen (36 ans, Belge,Saint-Trond)

Vieux roublard, c'est lors de lasaison 1999-2000 qu'il fait sesdébuts en D1 avec Saint-Trond. Il yrestera trois ans avant de filer àGenk où il ne jouera guère plus.Parce que la carrière de Schollenpeut se résumer en un poste :deuxième gardien. Il tente une

expérience aux Pays-Bas au NACBreda entre 2004 et 2006 où il esttitulaire lors de sa première saisonavant de perdre progressivement saplace. Il y dérochera même une capchez les Diables rouges en mai2006. Anderlecht l'accueille en prêten 2006-2007 avant de le transférerdéfinitivement jusqu'en 2012.Depuis, il rejoue pour Saint-Trondet y apporte toute son expérience.

©nieuwsblad.be

Nicolas Timmermans (32 ans,Belge, Eupen)

Lui, c'est un peu une histoired'amour entre la D1 et la D2. Sur15 saisons comme pro, NicolasTimmermans en a passé 8 en D1 et7 en D2. Ses premiers matchs enD1 , il les dispute en 2001 -2002avec le RWDM. Avec la faillite duclub, il rebondit au FC Strombeek(lequel deviendra le FC Brusselspar la suite) en D2 avant de signerl'année suivante au Lierse en D1 . Ilne s'y impose pas et après trois ansà la Chaussée du Lisp il retourne enD2 du côté de Courtrai. Deux bellessaisons qui poussent Westerlo àl'acheter, en D1 , pour. . . ne pas lefaire jouer. Retour en D2 du côté deMons en 2009. Il y reste 5 saisons

(deux en D2, trois en D1 ), disputantplus de 150 matchs pour le club. Lachute du club en D2 l'an dernierpousse Mons à se séparer des groscontrats et Timmermans en faitpartie. Après la Flandre, Bruxelleset la Wallonie, il atterrit à Eupendans les Cantons de l'Est.

©as-eupen.be

Division 3Sur les deux séries, on retrouve

12 joueurs répartis équitablemententre la A et la B. Et il y a quelquesbeaux noms !

Bart Deelkens (36 ans, Belge,Oosterzonen Oosterwijk)

Deelkens, c'est un monumentde Westerlo. Il y a passé 12 saisons(98-05 ; 08-1 3) dont 11 en D1 .Entre ses deux passages dans leclub campinois, le gardien a jouépour Maastricht, Saint-Trond etBeveren, à chaque fois en D2 àl'exception de la saison 2005-2006avec Saint-Trond. Après sa dernièresaison à Westerlo, en ProximusLeague, il a reculé de deux étagesen signant en Promotion àOosterzonen Oosterwijk. Il aaccompagné le club lors de samontée en D3 cette année.

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Thibaut Detal (29 ans, Belge,Hasselt)

C'est à 24 ans que Detal a faitconnaissance avec les divisionsinférieures en signant en 2009 avecVisé. Il n'y restera que six mois, neparticipant pas pleinement à laconquête du titre en D3 par lesOies. Pire, il redescend même d'unétage en allant à Ciney, aujourd'huien D3. Et désormais, toujours enD3, c'est à Hasselt qu'il se produit.Pourtant, jusqu'en 2008, Detal étaitl'un des plus beaux espoirs du footcarolo. Entre 2002 et 2008 il a joué85 matchs en Division 1 et étaitmême repris régulièrement chez lesEspoirs belges.

Alexandre Di Gregorio (34 ans,Belge, Sprimont)

Pur Liégeois, Alex Di Gregorion'a pourtant jamais joué en D1 avecdes clubs de la province. C'est àGenk qu'il effectue ses débuts auplus haut niveau en 2000 avant detransiter par Charleroi durant troisans. En 2004, il signe en D2 avecl'Antwerp qui vient de descendre. Ily reste trois saisons avant de fileraux Pays-Bas à Waalwijk (deuxsaisons en D2, une en D1 ). Ilrevient alors à l'Antwerp puis àTirlemont, Alost, Verviers et enfinSprimont cette année.

©nieuwsblad.be

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Chemcedine El Araichi (33 ans,Marocain, Géant Athois)

Débutant sa carrière à Mons,El Araichi connaitra la premièremontée du club hennuyer en D1lors de la saison 2002-2003. Il seraencore au club la saison suivantemais quittera le navire avant lasaison de trop en signant avecRoulers qui montait une équipe enD2 pour tenter d'accéder à la D1 .Chose faite en mai 2005. El Araichi

©sudpresse.be

disputera trois nouvelles campagneen Pro League avant de rejoindreMouscron en 2008 pour une uniquesaison. Comme Walasiak, il tenteen janvier 2010 l'aventurehongroise après la faillitemouscronnoise. Un flop aussi. Il serelance à Courtrai avant de quitterla D1 en 2011 pour Boussu et Athdepuis cette saison.

Honour Gombami (31 ans,Zimbabwéen, Izegem)

C'est du côté du Cercle deBruges qu'on a bien connu lemédian africain. Entre 2006 et 2012il portait les couleurs des petitshommes verts de la Venise du Nordparticipant à près de 100 matchs enPro League. Après un passage àl'Antwerp, Gombami évoluedésormais à Izegem. En parallèle,le joueur était international pourson pays avec 18 sélections et 3buts.©

sudpresse.be

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Ibrahim Salou (35 ans, Ghanéen,Hoogstraten)

Salou, c'est l'histoire d'unGhanéen arrivé en Belgique à 21ans du côté de Turnhout. Noussommes en 2000 et le club évolueen D3. Après deux ans, c'est lachute en Promotion. A partir de2002 et cette saison au dernierniveau national, Ibrahim Saloujouera un étage plus haut chaqueannée. D'abord avec Turnhout quiremonte directement, puis avecCourtrai et enfin Zulte en D1 . Chezles Flandriens il devient unerévélation de la saison et Brugesdécide de l'enrôler la saisonprochaine. Hélas il ne parvient pasà s'imposer véritablement et aprèsdeux ans quitte Bruges. Il écumealors les clubs à l'étranger, del'Allemagne au Danemark enpassant par le Red Bull New York.De janvier à juin 2012 il revient àLouvain en D1 avant de lui faireses adieux et signer pour laLouvière. Depuis l'été 2013, c'estdans la cité des fraises qu'il évolue.

©nieuwsblad.be

Moussa Traoré (24 ans,Burkinabé, White Star Bruxelles)

Traoré est jeune, n'a joué quedeux ans en D1 mais a tout demême marqué les esprits.Comment ? En inscrivant un butdécisif pour le Standard enChampionns League. Le 29septembre 2009, il égalise dans lesarrêts de jeu contre l'AZ Alkmaar.Un point qui s'avérera précieux audécompte final. Après une saisonchez les Rouches, il fût prêté àZulte où il ne parvint pas às'imposer. En 2013, le Standard finipar le lacher et il s'en va àHoogstraten en compagnie deSalou. Malgré la relégation de sonclub il réalise une bonne saison quilui permet d'attirer la convoitise duWhite Star.

©nieuwsblad.be

Jason Vandelannoite (28 ans,Belge, Gand-Zeehaven)

A ses débuts au Club deBruges en 2005, il était présentécomme un très grand espoir duclub. Cependant, après deuxsaisons, son caractère ingérablepousse les dirigeants à le mettre à laporte. Il se retrouve alors enTurquie pendant 1 an avant derevenir à Tubize lors de l'uniquesaison du club parmi l'élite. Aprèsune année en Pro League et uneautre en D2, il part à Malte. Il n'estrevenu que cette saison à Gandpour tenter de se relancer enBelgique.

©nieuwsblad.be

Ceux qu'on peut citerRocky Peeters, Patrick

Dimbala, Bastien Chantry, KevinNicaise

PromotionHuit joueurs répartis sur

quatre séries, c'est peu, mais c'estnormal. A noter que nous n'enavons pas retrouvé enPromotion B.©

nieuwsblad.be

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Davy De Beule (33 ans, Belge,Beerschot-Wilrijk)

Douze saisons en Jupiler ProLeague suivies de trois enEredivisie hollandaise, on peutaisément dire que Davy DeBeule a vécu pleinement sacarrière professionnel avant dedescendre en Promotion. Il aainsi porté tour à tour lescasaques de Lokeren, LaGantoise, Courtrai et Roda(Pays-Bas). Une carrièrehonorable (il n'a pas toujours sus'imposer dans ses clubs) pour unjoueur qui était vu comme ungrand espoir du football belge àl'époque.

©nieuwsblad.be

Anthony Portier (32 ans, Belge,Beerschot-Wilrijk)

C'est dans les divisionsinférieures que Portier réalise sespremières gammes, avec Ostende.avec les Côtiers, il connaitra la D1 ,D2 et même la D3. Ce n'est qu'enjanvier 2006 qu'il rallie quasidéfinitivement la Pro Leaguequand le Cercle l'engage. Il yrestera pendant 7 ans et demi avantde signer en D3 à l'Union Saint-Gilloise. Depuis cette année il estdescendu d'un échelon pour allerau Beerschot.

Bertin Tomou (36 ans,Camerounais, Bertrix)

Un lion chez les ânes. Voilàcomment on pourrait indiquer laprésence de Tomou à Bertrix.L'ex-international camerounais aune carrière assez atypique.Après des passages en Corée duSud, en Chine et en France(Brest), il débarque à 28 ans déjà,à Mouscron. Deux ans après, ildébarque à Westerlo où il ne restequ'un an et demi avant de jouer 6mois pour Roulers en 201 0. Lafin de sa période pro. Il repart enFrance puis revient en Belgique,il y a deux ans, à Waregem enD3. La saison suivante, c'est àHuy qu'il se produit et désormaisil est à Bertrix.

©beerschotwilrijk.be

Kristof Imschoot (34 ans, Belge,Wetteren-Kwatrecht)

Pendant 1 0 ans, Kristof

Imschoot a gambadé sur les présbelges (avec une parenthèse d'unan à Willem II en 2006-07). Ils'est produit tour à tour pourBeveren, Le Lierse et Malinesavant de prendre la direction dela D2 à Dender. Cependant, aprèsun an, il s'envole pour la D1chypriote. Il y restera deux ans.Ensuite, c'est direction la D3 àCappellen et, depuis cette année,la Promotion du côté deWetteren-Kwatrecht.

Ceux qu'on peut citerGrégory Christ, Gérald

Forschelet, Stijn Minne

©beerschotwilrijk.be

©lavenir.net

Ces guidesvenus de D1

Que deviennent ces joueurs qu'on voyait évoluer toutes les semaines surnos pelouses de D1 ? Rencontre avec Chemcedine El Araichi (33 ans,Géant Athois), Alex Di Gregorio (34 ans, Sprimont) et Thibaut Detal (29ans, Hasselt).

Par Xavier Xhoffray

pression. Mais ça c'est aussi grâce àl'âge. A Ciney- difficile de parler demon expérience à Hasselt vu que jem'y suis blessé avant le début de lasaison- j'essaie d'inculquer aux autresune des choses la plus fondamentalepour prester dans le foot : le placementsur le terrain. Quand j’étais jeune jecourais partout sans discipline de jeu.Il faut être plus serein plus posé sur unterrain. On peut rajouter égalementl'intelligence de jeu : ressentir le foot.Ciney a pas mal de gars intelligentsdans son équipe avec un bon passédans le football et du talentintrinsèque. Bref, c'est surtout auniveau tactique que la D1 m’a aidé. Enoutre, quand on passe de D1 à unniveau inférieur, on se rend compteque la vitesse de jeu changeénormément. C'est l’élément quichange le plus d'une division à l'autre.A présent, j'ai tendance à simplifier lejeux, à jouer en une touche de balle.

Est-ce que l'on vous demanderégulièrement, au vu de votre statut,des conseils ? Vous sentez vousdavantage écouté?C.E.A. : Le coach me dit souvent

qu'on est les cadres de l'équipe. Parnotre age, mais aussi par notre vécu.Tous les filons que j'ai appris durantma carrière je les transmets pour quemes coéquipiers puissent progresser,c'est aussi mon rôle.A.D.G. : Mon but c'est avant

tout de prendre du plaisir et de fairede bons résultats. Maintenant c'est sûril y a aussi cette autre dimension devouloir faire progresser les autres. Çaserait vraiment chouette de voir lesjoueurs que je connais, de l'annéepassée ou de cette année progresserdans des divisions supérieures. Auplus haut niveau on accordebeaucoup d'importance au petitdétail, ici un peu moins, c'est ça quifait la différence au final et c'est çaque j'essaie d'inculquer aux autres.

De nombreux joueurs quiévoluent à présent surnos pelouses de D2 etD3 ont auparavant foulé

une pelouse de D1. Comment gérer lamotivation, les infrastructures et lestroisième mi-temps quand on a connule plus haut niveau ?

Est-ce que vous avez l'impressionque votre expérience, du plus hautniveau, vous aide au quotidien ?Est-ce que vous vous sentez investid'un rôle supplémentaire ? Un rôlede guide, de conseiller ?

Chemcedine El Araichi : Ouiforcément ça m'aide, je joue sur monexpérience contre des joueurs qui n'ontpas forcément côtoyé le plus hautniveau, j'essaie aussi d'apporter del'expérience aux jeunes et même auxmoins jeunes grâce à mon vécu.Alex Di Gregorio : Oui c'est

certain, avec ce que j'ai pu connaître àd'autres niveaux ça m'aide. Je Peuxtransmettre le sens du sacrifice et lafaçon de travailler pour pouvoirévoluer à un niveau supérieur.Thibaut Detal : J'ai l'expérience

qui fait que je connais moins la

DOSSIER©http://newfootballsite.ucoz.ru

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Ceux qui veulent aller plus haut, quiveulent se donner une chance,doivent cesser de voir le foot commeun hobbies. Il faut pouvoir faire çasérieusement, presque comme untravail pour obtenir des résultatsindividuellement et en équipe.T.D. : Je n'irais peut-être pas

jusqu'à dire qu'on me demande desconseils mais c'est certain qu'on estplus écouté. Je suis très simple ce quin’empêchait pas certains d'êtreintimidés. Parfois, des coéquipiersn'osent même pas venir te parler. Onest très respecté. Je n'ai jamais vouluprofiter de ce statut si ce n'est en tant

mais c'est cette pression qui me faitavancer. Souvent, on nous voit commedes joueurs uniquement là pours'amuser. Ce n'était pas mon cas et jecrois que ça a permis aux choses debien se passer.T.D. : Un petit peu, surtout au

début puis quand on est installé ça va.J'ai même ciré la banquette unmoment, mais ça ne m'inquiétait pasplus que ça, j 'ai pris ma vie defootballeur en D3 comme un hobbies.Pas que je le faisais mal, mais disonsque ce n'était pas mon activitépremière. Les gens se disent : il vacasser la baraque alors que c'estparfois une erreur parce que si je mesuis retrouvé en D3 c'est toutsimplement que j'avais le niveau de laD3. Et puis, après x mois, on se metau niveau du groupe vu que lafréquence des entraînements diminuedonc rapidement les niveauxs’homogénéisent.

Comment parvient-on à garder lamotivation ?C.E.A. : On est passionné de foot

mais c'est vrai que c'est différent. Onjoue de plus petits stades, contre deséquipes moins fortes que celle que l'onaffrontait auparavant mais bon ...letemps passe aussi pour nous. Les joiesne sont pas les mêmes mais qu'ongagne en D1 ou D3 la satisfactionreste identique. Je prends encore duplaisir pour l'instant et c'est leprincipal.A.D.G. : Il faut savoir ce que l'on

veut. Il y a peut-être moins de mondedans les stades, moins d'intérêtmédiatique, mais quand on est dansl'esprit d'un gagneur, même auxentraînements, on est motivé par cettegagne, cette envie de toujours fairemieux, c'est ça qui doit être le moteur.C'est comme ça que les joueursparviennent à se motiver et à resterlongtemps au top, quel que soit leniveau, de la Ligue des Champions à

« Mon but c'est avant tout deprendre du plaisir »

Alex Di Gregorio

que guide. Il y a l'age qui joue aussi à25 ans on est déjà un peu un cadre.

En tant qu'ancien joueur de D1, est-ce que vous ressentez une pressionsupplémentaire sur vos épaules ?C.E.A. : Pas forcément, on sait

qu'on est attendu vu qu'on a joué plushaut. Pour ma part je ne fais pasattention à ça, je joue mon matchcomme les autres.A.D.G. : Oui c'est certain, mais je

crois que c'est chaque année pareil.Partout où j'ai été ces dernière année,j'avais une petit pression en plus,surtout que j'étais souvent capitaine

DOSSIER©RUWCiney

Un titre, peu importe leniveau, ça se fête !

1 1www.kickandrushmag.be | Kick and Rush Magazine

volonté d'évoluer et de monter dedivision ?C.E.A. : Je n'y pense même pas,

le seul truc auquel je pense maintenantquand je monte sur un terrain c'est deme donner à fond. J'ai joué unedizaine d'années en D1, cinq ou sixans en D2 et là c'est ma premièresaison en D3. J'ai fait le tour et macarrière est derrière moi.A.D.G. : Ce qui me ferait surtout

plaisir, ça serait d'évoluer avec monéquipe. On a faillit joué le tour finalavec Verviers la saison passée, maisles financers en ont voulu autrement.A présent je vois plutôt les chosescollectivement. J'ai connu la D1 et laD2 mais à l'heure actuelle ce n'est plus

ça qui me motive.

Vous avez connu le D1, la D2 et laD3, quels sont les principalesdifférences que vous avez envie deretenir ?C.E.A. : La D1, et D2 dans une

moindre mesure, c'est pro, plusstructurée, l'influence y est plus grandeet c'est notre métier ! En D3 c'est del'amateurisme, c'est plus pour« s'amuser », c'est davantage unebande de copain. En D1 on n'a pasbeaucoup d'amis, on a beaucoup decollègue. Plus bas il y a un plus grandesprit familiale, c'est plus simple de s'yfaire des amis.A.D.G. : En D3, on peut se

consacrer à autre chose qu'au foot. EnD1 même si on a plus de temps, on estobligé de se consacrer à 100 % à ça.C'est magnifique, c'est le plus beaumétier du monde, mais ça reste trèsdifférent. Un joueur de foot pro, quandil a terminé, sa carrière recommenceun peu à zéro, donc il doit se forgerune expérience qu'il n'a pas pu avoir,c'est l'avantage d'évoluer plus bas :avoir pu concilier le foot à autre chose.T.D. : La D1 c'est pointilleux, ça

va vite, c'est physique et tactiquement,c'est le top. Toutes les erreurs se paientcash. Cependant, je trouve ça aussiglorieux d’évoluer dix années en D3que quelques années en D1. On sous-estime parfois la carrière d'un joueur.En D3 il y a moins d'espace pourjouer, le porteur du ballon estdirectement pris. C'est une divisiondifficile. On voit pas mal de joueur quiviennent en D3 mais qui sont contraintd'arrêter après quelques années car ilsne suivent plus. Ames débuts à Ciney,je me voyais diminuer parce que jem'entraînais moins, j'avais une moinsbonne hygiène de vie, je me gênaismoins pour sortir. C'est difficile de sevoir diminuer donc certain se disentqu'il est peut-être temps d'arrêter plutôtque de prester à moité.

©sudpresse.be

Le plaisir avanttout pour Alex.

« C'est difficile de se voir diminuerdonc certain se disent qu'il est

peutêtre temps d'arrêter »Thibaut Detal

la Promotion. Se démotiver une foisqu'on redescend de division ça n'a plusaucun sens.T.D. : Au début j'avais envie de

montrer aux gens que j'existaistoujours, que ce n'était pas un hasardsi j 'avais évolué des années en D1 .Les derby aussi sont très motivants.Des copains viennent te voir jouer, onconnaît les équipes que l'on affronteetc. Et puis, à partir du moment où jem'investis dans une activité je medois d'être motivé pour le faire maisc'est sur que c'est une motivationdifférente.

Quand vous pensez au futur, vouspensez à quoi ? Toujours cette

DOSSIER


Rarement la D2 a étéautant serrée que danscette première partied’année. Si, en général,

c’est surtout dans le fond du panierque le suspens est le plus fort, onvoit actuellement un beau petitnombre d’équipes se battre pourl’accession ultime, synonyme de finde purge. Saint-Trond, Lommel,Virton, Seraing, Eupen, OHL etmême pourquoi pas Mons sont ainsien train d’offrir une lutte intéressanteen haut de tableau.

Les descendantsSi on prend le parcours des

deux descendants, Mons et l’OHL,c’est plutôt contrasté. Du côté

louvaniste, le départ en fanfare a étévite calmé après un bilan de 6 pointssur 24 entre septembre et octobre.Conséquence de cette chutevertigineuse au classement –l’ancienne écurie de ce sacréRuytinckx était lamentablementsixième – Ivan Leko a été viré etremplacé depuis peu par le revenantJacky Mathijssen. Du côté montois,c’est dans les coulisses qu’on a deschoses à dire. Alors que les dettes del’année dernière n’ont toujours pasété épurées, le mécène DomenicoLeone aurait décidé fin novembre defermer son robinet à pognon, le touten déclarant que « maintenant, c’estfini. Je ne demande pas mieux decontinuer à présider l'AEC Mons,

mais plus dans les conditionsactuelles. Et à partir de maintenant.Autrement dit il reste un mois pourtrouver une solution. Aussi non il yaura aveu de faillite puisqu'aucunsalaire de décembre ne pourra êtrepayé... » Un mois plus tard, lessupporters des Dragons tremblentencore en espérant ne pas rejoindreleurs copains de Boussu Dour dansle cimetière des vieux éléphants dufoot belge. Sinon, sur le gazon,Mons a beaucoup souffert de sonmois d’août catastrophique (deuxdéfaites, deux nuls), mais ensuite,grâce notamment à son buteurretrouvé Gnohéré, le Matricule 44est parvenu à se hisser à portée depoints de la quatrième place occupée

Arrivé à la misaison mais aux deux tiers de la phase classique, il est temps de tirer un premier bilande cette Proximus League. Qui joue le titre ? Le tour final ? Qui lutte pour rester dans l'antichambrede l'élite ? On fait le point et on décortique ce que le futur pourrait nous réserver.

Par Emilien Hofman

Proximus LeagueLe bilan de mi-saison

©rtbf.be

DIVISION 2


DIVISION 2

par Seraing.

Les surprisesLes Liégeois, propulsés en D2

suite à la disparition de BoussuDour, sont certainement une dessurprises de ce début dechampionnat. Emmenés par unGrégory Dufer retrouvé (etdésormais buteur – 13 jusqu’àmaintenant), les hommes duprésident Mario Franchi ne secachent plus, et ils visent trèsclairement le tour final. Et avec leurattaque tonitruante, on peut lescomprendre. L’autre surprise du hautde tableau, c’est Virton. Il y a deuxsaisons, les Gaumais constituaientencore une solide équipe de D3, lesvoici actuellement sur le podium dela D2. Après avoir sorti ThomasMeunier et Renaud Emond, lesVert et Blanc misent encore plus surleur école de jeunes, c’est une desraisons pour laquelle le présidentEmond a officialisé un partenariatavec Saint-Etienne. On ne rêvecependant pas, à Virton. Certes, letour final est un objectif, mais pasencore la D1 . Ca, c’est pour plustard, pour ainsi devenir le premierclub de l’Histoire de la Province deLuxembourg à plonger dans le bainde la première division.

Les équipes à surveillerCela fait déjà quelques saisons

maintenant qu’Eupens’autoproclame candidat à lamontée. Problème : ben ça n’ajamais vraiment marché. Leadersl’an dernier, les hommes de l’Est sesont fait biquer par Westerlo etMouscron-Peruwelz. Cette saison,ils ont (un peu comme tout lemonde) occupé la première placeavant de claquer un affreux 4/1 5 quiles a fameusement calmés etredescendus à 5 points de Lommel,

1 2 de Saint-Trond. Néanmoins, lestalents d’ASPIRE en ont dans lesjambes et les Eupenois resterontjusqu’au bout des prétendants autour final. Tout comme Lommel,bien entendu. Régulièrement

Quand on a donné les chiffresde SaintTrond, on a tout dit :

21 matchs, 16 victoires,meilleures attaque et défense

©as-eupen.be

Le Kerhwerg aimerait bienrevivre les ambiances de D1 ,mais ça bloque chaque annéepour le moment.

présents quand il est question de tourfinal, les gars de Lommel ont bienpris le train en marche et se posenten deuxième place à l’abri despoursuivants, mais à une distancefameusement respectable de l’ogreSaint-Trond. Rendez-vous en maiprochain contre le Cercle de Bruges.

L’ogreQuand on a donné les chiffres

de Saint-Trond en championnat, on atout dit : 21 matchs, 1 6 victoires,meilleur attaque, meilleure défense,sept points d’avance sur le premier

poursuivant, les Trudonnaires sontintouchables. Pour eux aussi, il afallu du temps avant de se mettre enroute. Mais depuis, il n’y a queSeraing qui a quelque peu résisté auxCanaris (2-2) car ni Virton, niLommel et encore moins Mons n’ontpu prendre ne fut-ce qu’un point


à vrai dire. Enfin, au White Star, ondigère le passage raté de PierreFrançois – refourgué depuis lorsdans le bordel montois – en gardantun œil sur les équipes du fond, on nesait jamais.

Les favoris à la descenteLe Patro Eisden, cette équipe

qu’on ne saurait au départ absolumentpas placer dans sa bonne division enpleine discussion footballistique, estpourtant bien en Division 2. Aveccinq points d’avance sur le premierdescendant, le Patro a un peu demarge, mais il s’agira de remonter lapente après un affreux 1 /15 certesmajoritairement contre des équipes dutop. Passons Geel pour s’arrêter aucas du KRC Malines. Dans la merdefinancièrement – les joueurs n’ontplus été payés par le président depuisaoût – les gars du Racing ont pucompter début décembre sur l’aideinespérée deMarcel Michiels, ancienouvrier reconverti en steward du club

et fervent supporter des Vert et Blanc.Généréux, le mécène a pris en compteles salaires des joueurs et desmembres du staff pour les moisd’octobre et novembre. Selon sespropres aveux, « je ne pouvais rienfaire d’autre que d’aider le club. Il ya quelques temps, je suis tombémalade juste à cause de la situationdu club, pour moi il vient juste aprèsma famille dans mes intérêts.Cependant, je pense que nous allonsquand même nous retrouver enProvinciales, on n’a pas assezd’argent. » Vient ensuite Heist, quisort tout pile la tête de l’eau mais quin’a pas encore eu vraiment la chancede profiter de son buteur Ruizcomme il l’espérait. Pour DesselSport etWoluwe-Zaventem, ça sentle roussi. Trois petites victoireschacun, mais plus un seul succèsdepuis des lustres, on voitdifficilement comment ils pourraients’en sortir.

Alors que sept clubs ont étéinterdits de transfert pour le mercatod’Hiver, nous nous sommes hasardésà faire un pronostic pour la fin desaison.

1 . Saint Trond2. Seraing3. Lommel4. Virton5. Eupen6. OHL7. Alost8. Mons (s’ il est encore en vie)9. Antwerp10. White Star11 . Tubize12. Roulers1 3. KRC Malines14. Patro Eisden15. Geel16. Dessel Sport17. Heist1 8. Woluwe-Zaventem

©DavidDessouroux

Thierry Pister n'apas vraiment deraison de sourire auRC Malines.

contre les leaders. A priori, on voitmal comment les Trudonnaires nereviendraient pas faire un petitcoucou à la D1 en mai prochain.

Le ventre mouEn général, on s’en fout. Mais

la particularité de ce ventre mou,c’est qu’il ne contient que desanciens pensionnaires de D1 à part leWhite Star. Tout le monde sesouvient de l’Alost et de l’Antwerpdu début du XXIe siècle. De laqueue de cheval de Patrick Gootsaux grandes guiboles de GuntherThiebaut en passant par laroublardise d’un Tony Sergeant,tout amateur de foot a une petitepensée pour ces deux équipesdésormais prêtes à s’attaquer aurecord d’années de présence dansl’antichambre de la D2. Entre lesdeux, Roulers et Tubize (désormaissans Dante Brogno) sont en train depasser leur saison à l’abri desdangers, et ils n’embêtent personne,

DIVISION 2


Torses nus et enpleine effervescence,dix-quinze j eunestentent de faire

résonner un "Aux armes" enl’ honneur de la RUW Ciney.Sur cette vidéo de mai 201 2, ilfait beau au stade Lambert :les gradins sont plutôt biengarnis , les supporters sontheureux. Et même si leuréquipe est en train de partagerspectaculairement l’ enj eu avecWalhain (4-4) , ils s’ en fichentcar leur équipe est championnede Promotion D et va ainsiretrouver une Division 3 danslaquelle elle n’ a plus mis lespieds depuis plus de 60 ans.

3 0 mois plus tard, les

Cinaciens ont survécu à leursdeux premières saisons autroisième échelon national,échouant à la 1 1 e puis à la 1 0eplace. Mieux encore, cettesaison, les Bleu et Blanc sonttout simplement les dauphinsdu championnat et sedisputent une hypothétiqueplace de leader avecCappellen , qu’ ils ont battu minovembre. « On n’a voléaucun de nos points, assure lecoach Roch Gérard . Jamaisun entraîneur n’est revenucatastrophé après une défaitecontre nous. Il y a aussi unétat d’esprit excellent dansnotre groupe, un peu dechance, on a un Laurent

Dethier en état de grâce (22buts après 1 6 matchs, ndlr) ,l’amalgame de tout celaexplique notre réussiteactuelle. »

La patte de RochSolide défenseur du

Charleroi version 90's , RochGérard est passé entraîneur unpeu par hasard au début de latrentaine. « Quand j’étaisjoueur à Aische, à six ou septmatchs de la fin, l’entraîneura jeté l’éponge. Au départ jedevais juste faire unintermède, mais les joueursm’ont proposé de continuer àles coacher et ça ne s’estjamais arrêté. » Entraîneur

Par Emilien Hofman

Pour leur troisième saison en D3, les Cinaciens ont commencé fort puisqu’ils trustent les premièresplaces et peuvent clairement envisager le tour final. Pour une ville de 8657 habitants, c’est une réussiteinespérée qui s’est taillée dans le Roch, des installations vétustes et même un Parisien…

Ciney

RUWée versla D2 ?

©XavierXhoffray

DIVISION 3


reconnu de D3 , il est à la têted’Heppignies-Lambusartquand des soucis extra-sportifs assombrissent sonpassage dans le Hainaut.« J’étais à bout de souffledonc quand Ciney est venufrapper à la porte, je n’ai pastrop réfléchi à virer de bord. »Pourtant, le défi sportif est detaille, Ciney n’ a que 9 pointspresque à la moitié duchampionnat… Sur place, lasauce prend entre le promu etl’ ex Carolo, le club se sauvedeux années de suite et seretrouve cet été avec uneéquipe presque inchangée pourdébuter l’ exercice. « Avec unan de D3 en plus dans lesjambes, je pensais qu’onpouvait jouer les 89premières places sans trop desouci. Mais de là à arriver àun bilan sportif etmathématique comme celuid’aujourd’hui, c’était audelàde mes espérances. »

Luxe, calme… non : vétusté« Le stade Lambert a 45

ans, et il n’a jamais ététransformé jusqu’il y aquelques mois », reconnaîtle président Luc Dandoy.Résultat : le stade n’ est pasvraiment dans les normesdites modernes des clubsde divis ions nationales .« Avec un budget de 300 000€octroyé par la ville, on a dûmettre 70 000€ pour refaire letoit de la buvette parce qu’ilpleuvait dedans… Il fallaitchanger l’électricité, lechauffage et les sanitairesparce que plus rien n’étaitconforme. » Le reste n’ a doncpas bougé. À côté d’ unebuvette très traditionnelle

voire vieillotte , et des gradinsdans le plus pur style desanciennes estrades grecquesse trouve ainsi une tribune debois presque séculaire .« C’est là qu’on se rassembledepuis la création de notregroupe, p lace Cyril , membre

« Ciney est peutêtre le club devillage qui joue en nationale »

Cyril, supporter

des Ultra Blues 11 , les torsesnus . Je me rappelle àl’époque quand on sautaitdessus, on culpabilisait desfois parce qu’on avait peurque ça craque en deux. »Cependant tout tient encore,et ce " chaudron" commel’ appelle Roch Gérard, aencore accueilli près de 2000personnes face au leaderCappellen.

Un Parisien à CineyDans les divisions

inférieures, il n’ est pas rare deretrouver un ancien baroudeurde D1 qui traîne à droite àgauche, pensons ainsi auxPromotionnaires GrégoryChrist (Tamines) ou Wesley

Sonck (Appelterre-Eichem) .À Ciney par contre, sil’ arrivée de Patrick Dimbala(ex Alost) a bien étéenvisagée, il n’ y a pasvraiment d’ anciennes stars . Lepersonnage le plus atypiquen’ est autre que JonathanCoquelle qui trimballe satouffe et sa frimousse depoupon dans les travées dustade Lambert depuis

Cette saison, c'est lajoie qui prime !

©ruwciney.be

©XavierXhoffray

DIVISION 3


DIVISION 3

du dimanche matin à l’églisepour les croyants. » Cyrilrésume parfaitementl’ ambiance villageoise quicaractérise le club cinacien.Les supporters se sont mêmedéj à retrouvés à six pourencourager leur équipe endéplacement. « On faisaitaller chacun notre drapeau,on chantait tout le match et oncraquait quatre fumigènes àl’entrée des joueurs »,s’ émerveille encore Cyril, quicomme beaucoup desupporters, s’ est lié d’ amitiéavec les gars de l’ équipepremière. Tout le monde faitainsi la bise aux j oueurs, lesfans discutent avec eux avantles rencontres, pour Cyril, « il

y a cette proximité qui fait queCiney est peutêtre le club devillage qui joue en divisionnationale. » « Ce n’est paspéjoratif de dire ça, précisetout de suite Roch Gérard. Cen’est pas toujours évidentd’avoir un noyau de bonniveau avec des joueurs de larégion qui connaissent bienles supporters. » Et en effet,en dehors de Coquelle et decinq-six j oueurs de Charleroiou Liège, tout le reste vientdes environs, et certains ontmême été formés au club, dansl’ école des j eunes.

Celle-ci possèdeactuellement 3 50 j eunes, et saréputation a depuis longtempsdépassé les frontières de la

Benoit Masset, l'un dessymboles de la réussite

de Ciney.

©lavenir.net

« Pour le moment, on sait quela D2 est inabordable pour le

club »Roch Gérard, entraîneur


maintenant deux saisons. À 28ans, cet ancien j eune du centrede formation du PSG a déj àpas mal navigué avantd’ amerrir via le Bocq à Ciney.« Après le PSG et Sedan, jeme suis retrouvé sans club etc’est là qu’on m’a parlé pourla première fois de laBelgique, se souvient- il . Ungars m’appelle et me proposeVirton, en D3. Mais làd’abord, c’était non : laBelgique… en D3… Je nepouvais pas. » C’ était en2009, et finalement leFrançais signera quand mêmedans le sud du pays où il vadécouvrir un tout autreunivers, mais un univers quilui plaît. « Arrivé en Belgique,les mecs m’amènent enkermesse où je dis "C’est quoiton truc ?" Mais depuis, j’enai fait plusieurs quoi, c’estsuper ! J’ai des potes françaisqui sont venus à Virton, ils ontkiffé hein. » Après avoir flirtéavec un club de D2 grecque,Coquelle transite par Verviersavant d’ aboutir à Ciney, qu’ ilavoue ne pas avoir pu situersur une carte la première fois .« Je ne connaissais même pasla bière », rigole-t- il . Depuislors, Jo est une descoqueluches du club, ils’ occupe d’ ailleurs d’ uneéquipe de j eunes.

« Le rendez-vous dudimanche matin à l’ église »

« Au bord du terrain, toutle monde se connaît. On estdevant les chalets, oncommande notre petite bièreou notre péket (genièvrewallon, ndlr) puis on parle dessoirées qu’on va faire… C’estun peu comme le rendezvous

DIVISION 3

commune. « Nos équipes dejeunes font des journéescomplètes d’échange aveccelles de Bruges, d’Anderlechtet du Standard, se félicite LucDandoy. Au niveau de laqualité de l’équipe première etdes jeunes, à part Virton et leStandard, je pense qu’on estdans le top en Wallonie. »Contrairement au stadeLambert, les j eunes possèdentdes infrastructures de renom…malheureusement déj à troppetites pour faire évoluer aumieux des j eunes qui viennentparfois de Liège pour seformer dans le Condroz. Maispour avancer, il faut del’ argent et le refrain esttouj ours le même dans cescas-là : la crise. « C’est le seulpoint orange du club selonmoi , soupire Luc Dandoy. Lasituation économique fait quedeuxtrois de nos grospartenaires font défaut de

paiement et nous avons doncdû les assigner au tribunal.Mais comme ils sont enfaillite, nous garderons cedéficit de trésorerie. »

La tentation D2L’ argent. C’ est tout

simplement ce qui pourraitmettre en péril une éventuellepromotion sportive si les Bleuet Blanc conservaient leurcadence j usqu’ à la fin de lasaison. Luc Dandoy : « Si leclub doit réellement déposerune garantie bancaire de250 000€ pour y avoir accès,c’est totalement impossiblepour nous. Maintenant si cen’est pas le cas et qu’on peuttravailler sur la même base dedéfraiements, pourquoipas ? » À Ciney, on oscillevraiment entre le rêve de seretrouver dans la cour desgrands et la crainte que çafoire et que le club chute en


P1 en moins de deux. Lesj oueurs, quant à eux, sontdrillés par un gars qui connaîtbien le niveau, et Roch Gérardn’ est pas du genre à j ouer auxutopistes . « Dans le vestiaire,on n’en discute même pasparce que pour le moment onsait que c’est inabordablepour le club. Il y a un fosséénorme entre les deuxdivisions et on sait que çaserait trop vite d’y arrivermaintenant. » Alors on restesur des ambitions plusmodérées et adaptées au club.« Je vois difficilementCappellen éviter la premièreplace, donc j’ai dit à mesjoueurs qu’il fallait rester leplus longtemps possiblederrière eux et essayer d’avoirle tour final. » Histoire depouvoir encore faire péterquelques fois le péket dans leschalets du vieux stadeLambert !

Jonathan Coquelle,ancien du PSG etcoqueluche du stadeLambert. ©

lavenir.net

DIVISION 3DIVISION 3

Depuis presque deuxans, « Coza » véhiculeaux yeux de certainsune image de bad boy

un peu fou. Les conséquencesinévitables de ses récentsproblèmes avec la justice et du petittapage médiatique qui s’en estsuivi. Dans le magasin devêtements de la galerie Cathédralequ’il tient aujourd’hui avec sacompagne, c’est néanmoins ungarçon calme et relax que nousavons rencontré. Il revient avecfranchise et enthousiasme sur sessix derniers mois au StadeWaremmien.

Kevin, après un début de saisontonitruant, on t’a senti un peu

moins performant ces dernièressemaines.

C’est vrai ! Mais c’est difficiled’aligner 15 matchs en étant au top,surtout quand tu as un boulot et unevie privée qui te prennent du tempsà côté. Sans compter que je joueaussi en D1 de futsal. Cesdernières semaines, l’absence demon pote Kevin Ribeaucourt aaussi pesé : nous avons une grossecomplémentarité et il me libère desespaces qui m’ont manqués lors desderniers matchs.

D’une manière générale c’est toutle club qui traîne un peu la patte.Vous avez cédé le leadership àLiège et vous restez sur un bilande 2/9.

Le coach avait prédit que çaarriverait. Avant la défaite auPairay, on avait aligné dix grosmatchs et pris la tranche. Unegrosse pression est retombée. ALiège, on n’aurait pas dû perdre.Soyons cependant honnêtes, nousavions aussi gagné des matchs quenous n’aurions pas dû gagner, doncça s’équilibre.

A Liège, tu rates une panenka àdix minutes de la fin alors quec’est 2-1 !

J’estime que c’est en grandepartie de ma faute si on perd cematch. J’étais déçu et je me sentaiscoupable: si j ’égalisais on mettait lapression dans les dernières minuteset on l’emportait peut-être. C’est

Par Louis Matagne

Ces derniers temps, on a beaucoup parlé de lui pour des raisons extra sportives. Sa réponse,c’est sur le terrain qu’il la donne : Kevin Cossalter est actuellement meilleur buteur dePromotion D avec la surprenante équipe de Waremme.

Kevin Cossalter

« I l y a de la place pour un champion

surprenant en Promotion D »

©LouisMatagne

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bête, mais ce sont des choses quiarrivent. Liège n’a pas non plusvolé sa victoire! Personnellement jesuis retourné à l’entraînement pourbosser à fond et maintenant c’estoublié. Je ne crois pas que cetévènement ait été à la base de mabaisse de régime, ni de celle del’équipe. D’ailleurs, on a gagné lematch suivant contre Onhaye.

Ce match c’était une fête du foot.Presque 3000 personnes et deuxéquipes qui ont joué un footouvert et offensif.

Tout le monde te le dira : jouerLiège c’est particulier. C’est un peumoche pour eux parce que toutesles équipes se déplacent là avecl’envie de se donner à 200%.C’était notre cas, d’autant quec’était une première pour le club deWaremme. Il n’était pas questionpour autant de changer quoi que cesoit à notre style de jeu. On aproduit notre foot habituel, sanscomplexe, vers l’avant. En face, j ’aitrouvé Liège très costaud.

Est-il vrai que quand tu étais àFaymonville, un peu avantl’incendie de ton café à Rocourt,ton transfert à Liège étaitpresque conclu ?

Oui oui, et j ’aurais mêmeencore pu signer cette année. Je mesuis toujours dit qu’un jour jefinirai par porter le maillot rouge etbleu parce que je sais ce que ceclub représente dans la région. J’aiconnu la grande époque, mon pèrem’emmenait au Vélodrome quandj’étais petit. Seulement, il y atoujours eu une erreur de timing :ils se présentaient trop tôt ou troptard dans les discussions.Récemment, avec Englebert, j ’ai eule sentiment d’être un dernierchoix, la cinquième roue ducarrosse, ce qui n’est pas très

plaisant. Il m’a un peu fait la leçonaussi…C’est dommage parce que lecourant passe super bien avec Alain(Bettagno).

Malgré un dernier mois pluscompliqué, Waremme reste 2e auclassement et a pris la premièretranche. Pas mal pour une équipequi visait le maintien. C’est quoil’objectif aujourd’hui ? Le titre ?

C’est sûr qu’on ne parle plusde maintien. Champion, je crois

« Guillaume Legros est maréférence comme attaquant de

pointe »

que ça va quand même êtrecompliqué. Mais pas impossible.Si on nous avait dit qu’on finirait2e à l’entre-saison on n’y auraitpeut-être pas cru. L’appétit vienten mangeant et les jeunes du

groupe ont faim. Je crois queLiège est favori. D’ailleurs, ceclub n’a historiquement pas saplace en Promotion. D’un autrecôté, je me dis qu’ il y a de laplace pour un championsurprenant. Nous, ou peut-êtreHamoir qui revient en force. C’estmon top 3 pour la fin de la saison: Liège, Waremme et Hamoir.Dans quel ordre ? On verra. SiLiège gagne son match de retardils peuvent nous mettre à 7 points.

Ça complique les choses, mais ondevra encore les jouer. On ne vapas les lâcher si facilement.

En tout cas, il y a une bonnealchimie dans le noyau de

AWaremme, il s'exprimepleinement en tant quebuteur. . . même s'il ne seconsidère pas comme tel.

©Sudpresse

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Waremme.Oui, c’est une équipe pleine de

jeunes talents entourés d’anciensplus expérimentés. Au-dessus tu assurtout un coach, Vincent Binot, quitient les rênes avec brio. C’est ungros bosseur mais qui ne metjamais de pression inutile sur sesjoueurs. Tant sur le plan sportif quepsychologique, je crois que c’est undes meilleurs T1 que j’ai connu ! Ilest très proche de nous, c’esttoujours le premier à prendre desnouvelles après une blessure ouquand on traverse une mauvaisepasse. Il sait adapter sesentraînements à notre forme dumoment et surtout nous remettre lespieds sur terre quand c’estnécessaire.

Sur un plan plus personnel, tu esactuellement meilleur buteur (15buts) devant des gars commeLegros, Falcione ou Diallo. Pasmal du tout !

Ça fait plaisir mais ce n’est pasun objectif. Guillaume Legros a étéblessé mais il revient en force. Pourmoi, il est la référence commeattaquant de pointe. Je ne me suisd’ailleurs jamais défini comme tel,je suis plutôt un ailier de formation.Tous les jeunes attaquantsdevraient se calquer sur Guillaume.C’est un tueur-né, complet, solidephysiquement, mais aussi un fou detravail qui ne rechigne jamais àdéfendre. En ce qui me concerne,je dois beaucoup à mes coéquipiersqui travaillent pour moi, meservent bien et savent parfoiscombler les trous. N’oublions pasmon pote Moussa (Diallo), qui n’apeut-être pas encore trouvé sonrythme de croisière mais qui faitsouvent tout, tout seul à Liège. Ilest tenu de très près et il arriveencore à se battre et à courir auxquatre coins du terrain. En tout cas,

avec ces deux-là, la concurrencesera rude et je pense qu’ils finirontquand même devant.

Quel moment retiens-tu de cettepremière partie de saison ?

Je retiens deux moments. Lepremier, c’est notre premier matchde la saison à Tilleur. Onappréhendait ce rendez-vous.Pourtant, on a livré 30 min defolies. A la mi-temps on menait 0-3,on n’en revenait pas, le coach a dûtout de suite nous remettre les idéesen place. On sentait pourtant querien ne pouvait nous arriver et ongagne 1 -3. Le second, c’est dans le

car qui nous conduisait à Givry. Lecoach m’avait mis un objectif de 15buts pour la saison et j ’étais déjà à10. Dans le bus, le présidentdiscutait avec les joueurs.L’ambiance était assez cool, il estvenu vers moi et m’a dit : «Imagine un peu que tu mettes untriplé et que ça nous offre latranche. »

Exactement ce qui s’est produit !Oui, victoire 1 -4 et j ’en mets

trois ! C’était la folie.

Vu l’épreuve personnelle que tutraverses, est-ce que ton rôle

Après sa période au Luxembourg, Cossalterne voulait plus être pro.

©Sudpresse

« A Liège, on n’aurait pas dûperdre »


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d’ancien dans le groupe te fait dubien, te valorise ?

C’est sûr que ça me fait plaisirquand des jeunes joueurstalentueux viennent me demanderdes conseils ; de sentir que je suisun peu un grand frère pour eux,qu’ils comptent sur monexpérience. Ça s’est mis en placenaturellement car je suis sociable,mais le coach m’a aussi tout desuite dit qu’il comptait sur moipour servir de relais entre lui et lesjeunes. Tu sais, à Waremme, on neme voit pas comme un repris dejustice. Ce club est une grandefamille où on a même tendance àme surprotéger.

Tu as joué une saison en D1luxembourgeoise, à Wiltz. Tuavais un statut pro. Pourquoi êtrerevenu ?

Pour le travail principalement :avoir un CDI, retrouver unesécurité professionnelle et aider macompagne au magasin. Ma vie là-bas était particulière : je vivais àl’hôtel tout le temps, loin de mesproches même si je rentraissouvent. Il faut dire que les gens nesont pas les plus chaleureux dumonde non plus, là-bas. Une chosequi m’avait attirée avec cechampionnat c’est que c’est lechemin le plus court pour participerà des préliminaires de coupe


d’Europe. Regarde Jean-SebastienLegros avec Dudelange. Ils ontéliminés Salzbourg et il a mêmeinscrit un but. C’est le rêve de toutjoueur. Si on s’était mieux classéavec Wiltz et qu’on avait décochéun ticket européen je serais peut-être resté.

A ton retour, pourquoi avoirchoisi Waremme ? Tu étaiscourtisé par des clubs plusprestigieux non ?

Il y avait Saint-Trond etSeraing en D2. Ça aurait étéreporter le problème puisquej’aurais dû être pro et que je n’aiplus envie de ça. Sinon il y avait laCalamine en D3 mais je ne trouvaispas ça très intéressant. J’ai étécontacté par plusieurs clubs dePromotion : Solières, Liège,Namur, Huy…mais c’est lediscours de Waremme qui était leplus intéressant. Ils m’ont offertmieux. J’ai tout de suite comprisque c’était un club familial, avecun président très honnête etrespectueux. Au début les gensm’ont demandé « pourquoi allerdans un club qui joue lemaintien ? » « Qu’est-ce que tu vasfaire là ? ». Ça m’a donné la forceet l’envie de me battre pour ceclub.

Tu te vois encore là-bas l’anprochain ?

C’est un peu l’ interrogation. Jene l’assure pas à 100%. Il n’est pasimpossible que j’aie envie dechanger d’air… (il hésite) d’allerdans un endroit où on ne connaitpas mon histoire… où je serai justeKevin Cossalter, le gars qui a telparcours et bosse à tel endroit, tuvois ? Je n’oublierai pas queWaremme m’a accompagné dansmon épreuve et je leur suisreconnaissant… mais on verra.

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Sous la vareuse deWaremme cette année.Et l'an prochain ?

©rswfc.be

Seraing United 21 1 1 6 4 42 23 +1 9 39

1

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6

7

8

9

1 0

1 1

1 2

1 3

1 4

1 5

1 6

1 7

1 8

Racing Malines 21 5 3 1 3 1 9 40 1 8-21

Saint-Trond 21 1 6 3 2 39 1 7 +22 51

White Star 21 4 1 1 6 22 30 -8 23

Mons 21 8 9 4 32 20 +1 2 33

Woluwe-Zaventem 21 3 2 1 6 1 9 48 -29 1 1

Heist 21 4 4 1 3 21 41 -20 1 6

21 5 5 1 1 22 35 -1 3 20P. E. Maasmechelen

Alost 21 8 7 6 32 28 +4 31

Roulers 21 7 6 8 26 24 +2 27

Lommel 21 1 3 5 3 37 1 9 +1 8 44

Tubize 21 7 6 8 22 22 0 27

OH Leuven 21 1 0 7 4 33 22 +1 1 37

Virton 21 1 2 5 4 37 21 +1 6 41

Eupen 21 1 1 6 4 33 1 8 +1 5 39

Geel 21 4 7 1 0 26 38 -1 2 1 9

Antwerp 21 5 8 8 1 9 20 -1 23

Dessel Sport 21 3 6 1 2 22 37 -1 5 1 5

J. V. N. D. Bp. Bc. +/- Pts.

CLASSEMENTS

CalendrierRésultatsJournée 1 8 - 29/1 1 /201 4Seraing Utd - Antwerp (1 -2) ; Virton - St-Trond (0-1 ) ; OH Louvain - RCMalines (3-0) ; SV Roulers - Heist (2-2) ; ASV Geel - P Maasmech. (2-2) ;Tubize - Dessel Sp. (1 -1 ) ; Lommel Utd - WS Bruxelles (2-0) ; EendrachtAlost - Woluwe-Zaventem (1 -0) ; Mons - Eupen (1 -1 )

Journée 1 9 - 06/1 2/201 4Eupen - Seraing Utd (1 -1 ) ; Dessel Sp. - OH Louvain (1 -1 ) ; St-Trond - Mons(1 -0) ; Heist - ASV Geel (1 -1 ) ; P Maasmech. - Lommel Utd (1 -2) ; Antwerp -Tubize (0-0) ; Woluwe-Zaventem - SV Roulers (4-4) ; RC Malines -Eendracht Alost (2-4) ; WS Bruxelles - Virton (1 -0)

Journée 20 - 1 3/1 2/201 4RC Malines - Woluwe-Zaventem (0-1 ) ; OH Louvain - Antwerp (2-2) ; Virton -P Maasmech. (2-0) ; Lommel Utd - Heist (1 -0) ; Mons - WS Bruxelles (1 -1 ) ;ASV Geel - SV Roulers (3-0) ; Tubize - Eupen (0-0) ; Eendracht Alost -Dessel Sp. (2-2) ; Seraing Utd - St-Trond (2-2)

Journée 21 - 20/1 2/201 4Eupen - OH Louvain (1 -1 ) ; Dessel Sp. - RC Malines (1 -1 ) ; Antwerp -Eendracht Alost (0-0) ; P Maasmech. - Mons (1 -2) ; Heist - Virton (1 -3) ; St-Trond - Tubize (2-0) ; SV Roulers - Lommel Utd (0-1 ) ; Woluwe-Zaventem -ASV Geel (3-4) ; WS Bruxelles - Seraing Utd (1 -1 )

L'équipe du mois

Lommel a assuré sur ces quatre dernières semaines. Quatre victoire qui ont permis auclub limbourgeois de remonter de la cinquième place à la seconde. Généralement citéparmi les prétendants à la montée, Lommel n'avait pas connu un début de saison heureuxmais semble compenser aujourd'hui. En route pour la D1 ?

Journée 22 - 1 8/01 /201 5Seraing Utd - P Maasmech. ; Dessel Sp. - Woluwe-Zaventem ; Eendracht Alost -Eupen ; Mons - Heist ; Virton - SV Roulers ; OH Louvain - St-Trond ; Tubize - WSBruxelles ; Lommel Utd - ASV Geel ; RC Malines - Antwerp

Journée 23 - 24/01 /201 5Eupen - RC Malines ; St-Trond - Eendracht Alost ; Heist - Seraing Utd ; WSBruxelles - OH Louvain ; ASV Geel - Virton ; Antwerp - Dessel Sp. ; P Maasmech.- Tubize ; Woluwe-Zaventem - Lommel Utd ; SV Roulers - Mons

Classement buteurs :

1 Dufer (Seraing) 1 3

2 Gnohere (Mons) 1 1

- Yagan (Malines) 1 1

3 Regales (Lommel) 1 0

4 Stevance (Seraing) 9

- Cornet (Virton) 9

- Taulemesse (Eupen) 9

- Trossard (Lommel) 9

8 Kehli (Seraing) 8

- Parzyszek (Saint-Trond) 8

1 0 Skhodra (Alost) 7

- Van Simpsen (Alost) 7

1 2 Bostock (OHL) 6

- Owusu (Antwerp) 6


1

2

3

4

5

6

7

8

9

1 0

1 1

1 2

1 3

1 4

1 5

1 6

1 7

1 8

RCS Verviers

Union Saint-Gil loise

UR La Louvière C

R Cappellen FC

Berchem Sport

Hoogstraten

KV Turnhout

RUW Ciney

La Calamine

KS Grimbergen

KV Tirlemont

Diegem Sport

Wallonia Walhain

KS Hasselt

Oosterzonen O.

K Bocholter V

Visé

Sprimont Comblain

20 9 4 7 36 31 +5 31

20 1 1 6 3 39 1 8 39+21

20 7 4 9 34 35 -1 25

20 1 5 2 3 70 22 +48 47

20 5 1 1 4 22 55 -33 1 6

20 8 4 8 31 28 +3 28

20 4 4 1 2 1 8 33 -1 5 1 6

20 9 3 8 28 24 +4 30

20 1 3 5 2 50 24 +26 44

20 8 2 1 0 36 47 -1 1 26

20 1 0 5 5 37 26 +9 35

20 1 1 5 4 32 1 9 +1 3 38

20 1 2 1 7 1 7 74 -57 5

20 3 4 1 3 1 9 42 -23 1 3

20 3 5 1 2 21 57 -36 1 4

20 1 0 5 5 33 1 9 +1 4 35

20 1 0 7 3 46 21 +25 37

20 7 4 9 39 34 +5 25

1 0

1

2

3

4

5

6

7

8

9

1 0

1 1

1 2

1 3

1 4

1 5

1 6

1 7

1 8

KSV Oudenaarde

Winkel Sport

Londerzeel SK

RFC Tournai

KFC VW Hamme

KS Bornem

KMS Deinze

KM Torhout 1 992

FC Gullegem

KFC Izegem

KV Coxyde

Rupel Boom

Géant Athois

KS Temse

FCV Dender EH

Eendracht Zele

Olsa Brakel

Gent-Zeehaven 20 7 6 7 27 26 +1 27

20 3 1 1 6 1 9 48 -29

20 9 7 4 35 21 +1 4 34

20 8 8 4 35 30 +5 32

20 8 5 7 33 33 0 29

20 6 3 1 1 28 38 -1 0 21

20 5 7 8 24 35 -1 1 22

20 5 7 5 1 8 1 8 0 22

20 3 5 1 2 1 8 34 -1 6 1 4

20 9 8 3 42 22 +20 35

20 1 5 3 2 52 24 +28 48

20 6 7 7 23 27 -4 25

20 1 0 6 4 32 20 +1 2 36

20 1 0 3 7 31 27 +4 33

20 6 8 6 27 27 0 26

20 8 7 5 21 1 5 +6 31

20 6 4 1 0 24 27 -3 22

20 5 4 1 1 22 38 -1 6 1 9

J. V. N. D. Bp. Bc. +/- Pts. J. V. N. D. Bp. Bc. +/- Pts.

Division 3A Division 3B

Journée 1 7 - 29/1 1 /201 4SK Hasselt - Sprimont-Comblain (1 -0) ; La Louvière Centre - Turnhout (3-2) ;Ciney - Berchem (3-0) ; Hoogstrat. - Cappellen (1 -3) ; Grimbergen - Walhain(0-1 ) ; La Calamine - Oosterwijk (3-2) ; Bocholter - Diegem (7-0) ; Union St-Gil l . - Tirlemont (3-0) ; Visé - CS Verviétois (1 -2)

Journée 1 8 - 07/1 2/201 4SK Hasselt - CS Verviétois (2-0) ; Hoogstrat. - Walhain (3-0) ; Ciney -Sprimont-Comblain (1 -0) ; Grimbergen - Berchem (0-3) ; Bocholter - LaLouvière Centre (1 -0) ; La Calamine - Diegem (2-0) ; Visé - Tirlemont (1 -6) ;Union St-Gil l . - Oosterwijk (5-1 ) ; Cappellen - Turnhout (3-1 )

Journée 1 9 - 1 4/1 2/201 4Sprimont-Comblain - Grimbergen (1 -1 ) ; La Louvière Centre - La Calamine(2-0) ; Oosterwijk - Visé (6-0) ; Turnhout - Bocholter (1 -7) ; Walhain -Cappellen (3-0) ; Tirlemont - SK Hasselt (1 -0) ; Diegem - Union St-Gil l . (1 -3) ;CS Verviétois - Ciney (3-3) ; Berchem - Hoogstrat. (2-1 )

Journée 20 - 20/1 2/201 4Cappellen - Berchem (2-3) ; SK Hasselt - Oosterwijk (3-3) ; Visé - Diegem (0-2) ; Ciney - Tirlemont (1 -1 ) ; Hoogstrat. - Sprimont-Comblain (0-2) ; LaCalamine - Bocholter (2-2) ; Walhain - Turnhout (3-1 ) ; Grimbergen - CSVerviétois (0-1 ) ; Union St-Gil l . - La Louvière Centre (1 -1 )

RésultatsJournée 1 7 - 30/1 1 /201 4Torhout - Hamme (1 -0) ; Tournai - Gand-Zeeh. (2-4) ; Coxyde - Deinze (2-0) ;O Brakel - Dender (0-0) ; Winkel - Géants Athois (1 -1 ) ; Londerzeel - Izegem(2-0) ; Zele - Tamise (0-4) ; Bornem - Rupel Boom (0-1 ) ; Gullegem -Audenarde (0-1 )

Journée 1 8 - 07/1 2/201 4Torhout - Tournai (2-1 ) ; Géants Athois - Gand-Zeeh. (2-0) ; Bornem - Dender(2-2) ; Zele - Hamme (4-1 ) ; Winkel - Rupel Boom (1 -3) ; Londerzeel - Tamise(0-2) ; Coxyde - Izegem (4-0) ; Gullegem - Deinze (0-0) ; O Brakel -Audenarde (0-2)

Journée 1 9 - 1 4/1 2/201 4Audenarde - Bornem (0-0) ; Tournai - Zele (1 -3) ; Tamise - Coxyde (4-2) ;Gand-Zeeh. - Torhout (1 -1 ) ; Deinze - O Brakel (0-1 ) ; Dender - Winkel (2-2) ;Izegem - Gullegem (1 -3) ; Hamme - Londerzeel (1 -1 ) ; Rupel Boom - GéantsAthois (2-0)

Journée 20 - 21 /1 2/201 4Zele - Torhout (2-2) ; Géants Athois - Dender (2-0) ; Londerzeel - Tournai (2-3) ; Bornem - Deinze (2-2) ; Winkel - Audenarde (1 -1 ) ; Coxyde - Hamme (1 -1 ) ; O Brakel - Izegem (0-1 ) ; Rupel Boom - Gand-Zeeh. (0-0)

Résultats

CLASSEMENTS


1

2

3

4

5

6

7

8

9

1 0

1 1

1 2

1 3

1 4

1 5

1 6

KSK Renaix

KRC Waregem

KSC Menen

RRC Wetteren

KVK Westhoek

Jong Lede

KFC St.-Gil l is-Waas

R. Knokke FC

SW Harelbeke

SK Eernegem

SK Berlare

Sint-Niklaas

OMS Ingelmunster

Standaard Wetteren

KS Boezinge

Sparta Petegem

1

US Rebecquoise

RES Acrenoise

R Léopold Uccle FC

RRC Waterloo

KOV Sterrebeek

Francs Borains

KOSC Wijgmaal

US Solrezienne

FC Ganshoren

Schaerbeek

Chatelet SC

Tempo Overi jse

RJE Binchoise

FC Pepingen

K Wolvertem SC

RUS Assesse

2

3

4

5

6

7

8

9

1 0

1 1

1 2

1 3

1 4

1 5

1 6

1 6 9 3 4 35 20 +1 5 30

1 6 6 3 7 1 9 27 21-8

1 6 1 0 4 2 33 1 6 +1 7 34

1 6 6 5 5 28 28 30 23

1 6 7 7 2 30 20 +1 0 28

1 6 3 4 9 20 39 -1 9 1 3

1 6 1 2 1 3 21 46 -25 5

1 6 5 5 6 1 8 23 -5 20

1 7 8 2 7 27 22 +5 26

1 6 5 2 9 20 32 -1 2 1 7

1 6 1 0 2 4 34 1 9 +1 5 32

1 6 1 5 1 0 1 9 36 -1 7 8

1 6 8 2 6 43 33 +1 0 26

1 6 7 5 4 23 1 9 +4 26

1 7 9 6 2 38 20 +1 8 33

1 6 3 5 8 25 33 -8 1 4

1 6 6 5 5 22 24 -2 23

1 6 5 5 6 1 8 24 20-6

1 6 5 3 8 21 31 -1 0 1 8

1 6 4 4 8 1 7 30 -1 3 1 6

1 6 8 1 7 30 22 +8 25

1 6 8 3 5 29 20 +9 27

1 6 5 4 7 22 24 -2 1 9

1 6 8 3 5 25 20 +5 27

1 6 6 4 6 29 32 -3 22

1 6 4 4 8 1 9 35 -1 6 1 6

1 6 4 4 8 26 27 -1 1 6

1 6 4 5 7 22 31 -9 1 7

1 6 1 2 1 3 36 1 6 +20 37

1 6 2 5 9 25 41 -1 6 1 1

1 6 1 1 1 4 37 1 0 +27 34

1 6 7 6 3 26 1 7 +9 27

RésultatsJournée 1 4 - 29/1 1 /201 4Eernegem - Lede (1 -3) ; Berlare - St-Nicolas (3-2) ; St. Wetteren - Wetteren-Kwatrecht (1 -1 ) ; Harelbeke - Petegem (1 -1 ) ; Waregem - Ingelmunst. (2-4) ;St-Gil l is Waas - Menin (1 -4) ; Westhoek - Boezinge (8-1 ) ; Renaix - FCKnokke (1 -2)

Journée 1 5 - 07/1 2/201 4Ingelmunst. - Renaix (1 -2) ; St-Nicolas - St. Wetteren (3-1 ) ; Wetteren-Kwatrecht - Harelbeke (1 -6) ; Lede - St-Gil l is Waas (0-1 ) ; Petegem -Waregem (0-0) ; Boezinge - Eernegem (2-2) ; Menin - Berlare (1 -2) ; FCKnokke - Westhoek (1 -3)

Journée 1 6 - 1 4/1 2/201 4Petegem - Renaix (2-1 ) ; Wetteren-Kwatrecht - Waregem (2-2) ; Lede -Berlare (1 -1 ) ; Eernegem - Westhoek (1 -1 ) ; Ingelmunst. - FC Knokke (1 -0) ;Boezinge - St-Gil l is Waas (3-3) ; St-Nicolas - Harelbeke (1 -1 ) ; Menin - St.Wetteren (3-0)

Journée 1 4 - 29/1 1 /201 4RC Schaerbeek - Pepingen (2-2) ; Overi jse - Ganshoren (1 -0) ; Sterrebeek -Wolvertem (1 -1 ) ; US Solrézienne - Châtelet (1 -1 ) ; Acren - Entente Binchoise(4-1 ) ; Léo Uccle - Assesse (3-1 ) ; Rebecq - Francs Borains (2-0) ; Ol.Wijgmaal - RC Waterloo (1 -3)

Journée 1 5 - 07/1 2/201 4Entente Binchoise - Rebecq (1 -4) ; Pepingen - Acren (1 -0) ; Wolvertem -Overi jse (2-0) ; RC Waterloo - Léo Uccle (3-1 ) ; Assesse - US Solrézienne (2-3) ; Francs Borains - Ol. Wijgmaal (3-0) ; Châtelet - Sterrebeek (5-0) ;Ganshoren - RC Schaerbeek (2-1 )

Journée 1 6 - 1 4/1 2/201 4Entente Binchoise - Ol. Wijgmaal (2-1 ) ; Pepingen - Rebecq (1 -0) ; RCSchaerbeek - Overi jse (2-4) ; RC Waterloo - US Solrézienne (1 -1 ) ; FrancsBorains - Léo Uccle (2-0) ; Châtelet - Wolvertem (0-1 ) ; Assesse - Sterrebeek(1 -1 ) ;Ganshoren - Acren (1 -2)

Résultats

Promotion A Promotion B

J. V. N. D. Bp. Bc. +/- Pts. J. V. N. D. Bp. Bc. +/- Pts.

CLASSEMENTS


1

2

3

4

5

6

7

8

9

1 0

1 1

1 2

1 3

1 4

KVK Wellen

KSC City Pirates

KFC St.-Lenaarts

Witgoor Dessel

VC Herentals

KVV Vosselaar

KSK Bree

Esperanza Pelt

K ESK Leopoldsburg

Spouwen

K Lyra TSV

KFC Zwarte Leeuw

Bilzerse Waltwilder

Racing Club Hades

1 6 3 4 9 1 9 25 -6 1 3

1 6 3 3 1 0 1 7 33 1 2-1 6

1 6 3 2 1 1 1 2 36 -24 1 1

1 6 5 2 9 25 34 -9 1 7

1 6 7 1 8 32 31 +1 22

1 6 4 6 6 1 6 30 -1 4 1 8

1 6 6 5 5 22 23 -1 23

1 6 1 3 1 2 41 1 9 +22 40

1 6 7 3 6 31 22 +9 24

1 6 7 8 1 32 1 9 +1 3 29

1 6 8 4 4 34 22 +1 2 28

1 6 8 3 5 24 1 8 +6 27

1 6 3 1 1 2 1 7 46 -29 1 0

1 6 4 6 6 25 33 -8 1 8

J. V. N. D. Bp. Bc. +/- Pts.

1

2

3

4

5

6

7

8

9

1 0

1 1

1 2

1 3

1 4

CS Onhaye

Bertrix

UR Namur

RFC Liège

R Aywail le FC

RFC Til leur

RRC Hamoir

RFC Huy

RFC Meux

RUS Givry

FC JL Arlon

RRC Mormont

RES Couvin-Mar.

Stade Waremmien

Solières Sport

1 5

1 5 6 3 6 21 24 -3 21

1 6 5 6 5 34 29 21+5

1 4 4 4 6 24 27 -3 1 6

1 6 7 5 4 29 28 +1 26

1 5 6 5 4 25 1 9 +6 23

1 6 7 5 4 37 34 +3 26

1 6 0 4 9 1 5 46 -31 4

1 5 7 2 6 30 25 +5 23

1 5 8 3 4 27 1 9 +8 27

1 6 4 8 4 24 26 -2 20

1 7 1 4 1 2 1 6 42 -26 7

1 5 1 1 1 3 32 1 7 +1 5 34

1 5 5 8 2 31 21 +1 0 23

1 5 7 4 4 1 8 1 4 +4 25

1 6 9 3 4 39 1 8 +21 30

J. V. N. D. Bp. Bc. +/- Pts.

JS Taminoise

1 6

1 6 3 3 1 0 20 33 -1 3 1 2

1 5

1 6

KFC Duffel

Beerschot

1 6 8 4 4 42 27 +1 5 28

1 6 1 0 5 1 42 1 3 +29 35

Résultats RésultatsJournée 1 4 - 29/1 1 /201 4Hades - Vosselaar (5-2) ; Leopoldsburg - Bree (2-0) ; St-Lenaarts - Neerpelt(0-1 ) ; Beerschot-Wilri jk - Duffel (3-0) ; CP Antwerpen - Zwarte Leeuw (1 -2) ;W. Dessel - VC Herentals (4-0) ; Wellen - Lyra (4-1 )

Journée 1 5 - 07/1 2/201 4Bilzen - CP Antwerpen (2-0) ; Zwarte Leeuw - Beerschot-Wilri jk (1 -2) ;Neerpelt - Spouwen (3-1 ) ; Lyra - Leopoldsburg (3-2) ; Duffel - W. Dessel (3-0) ; Bree - St-Lenaarts (1 -4) ; Vosselaar - Wellen (2-1 ) ; VC Herentals -Hades (0-2)

Journée 1 6 - 1 4/1 2/201 4Zwarte Leeuw - W. Dessel (4-1 ) ; CP Antwerpen - Spouwen (0-1 ) ; Lyra - St-Lenaarts (1 -1 ) ; Duffel - Hades (4-1 ) ; Bree - Neerpelt (1 -5) ; Bi lzen -Beerschot-Wilri jk (1 -1 ) ; VC Herentals - Wellen (0-0) ; Vosselaar -Leopoldsburg (0-3)

Journée 1 4 - 29/1 1 /201 4UR Namur - Meux (2-4) ; Givry - Couv.-Mariemb. (2-0) ; Huy - Waremme (0-0) ; Onhaye - Mormont (1 -0) ; Bertrix - Hamoir (4-3) ; Aywail le - J Tamines (3-0) ; FC Til leur - Jeunesse Lorraine Arlonaise (1 -1 ) ; FC Liège - Solières (2-1 )

Journée 1 5 - 07/1 2/201 4Jeunesse Lorraine Arlonaise - UR Namur (4-1 ) ; Couv.-Mariemb. - Aywail le(susp.) ; Meux - Givry (1 -2) ; Solières - Onhaye (1 -1 ) ; J Tamines - FC Liège(0-1 ) ; Hamoir - FC Til leur (3-0) ; Mormont - Huy (0-6) ; Waremme* - Bertrix(1 -2)

Journée 1 6 - 1 4/1 2/201 4J Tamines - Onhaye (3-1 ) ; Mormont - Bertrix (0-1 ) ; Hamoir - JeunesseLorraine Arlonaise (3-2) ; Waremme - FC Til leur (0-0) ; Meux - Aywail le (rem.); Couv.-Mariemb. - FC Liège (rem.) ; Givry - UR Namur (rem.) ; Solières -Huy (rem.)

Promotion C Promotion D

CLASSEMENTS


1 - 24/9 : KV Coxyde (D3) - Mouscron-Péruwelz 0-0 (tàb 4-3)2 - 24/9 : KFC Sport St Gil l is Waas (D4) - Cercle de Bruges 1 -73 - 24/9 : Charleroi - Eupen (D2) 2-04 - 24/9 : Woluwe Zaventem (D2) - Ostende 1 -35 - 24/9 : Olsa Brakel (D3) - Westerlo 6-16 - 24/9 : Dessel Sport (D2) - Malines 0-27 - 24/9 : OHL (D2) - Courtrai 1 -38 - 24/9 : Club Bruges - Alost (D2) 6-19 - 24/9 : Antwerp (D2) - Zulte-Waregem 0-41 0 - 24/9 : Lierse - Saint-Trond (D2) 4-01 1 - 24/9 : Patro Maasmechelen (D2) - Anderlecht 3-5*1 2 - 24/9 : Genk - Racing Malines (D2) 0-11 3 - 24/9 : UR Namur (D4) - La Gantoise 1 -31 4 - 24/9 : Lommel United (D2) - Waasland-Beveren 2-11 5 - 24/9 : KVC Sint-Eloois Winkel Sport (D3) - Lokeren 0-61 6 - 24/9 : Heist (D2) - Standard 0-3

Seizièmes de finale de Cofidis Cup

COUPE DE BELGIQUE

Huitièmes de finale de Cofidis Cup

H1 - 3/1 2 : Cercle de Bruges - KV Coxyde (D3) 3-0H2 - 3/1 2 : Charleroi - Ostende 2-0H3 - 3/1 2 : Olsa Brakel (D3) - Malines 2-3H4 - 3/1 2 : Courtrai - Club Bruges 0-3H5 - 3/1 2 : Zulte-Waregem - Lierse 2-1H6 - 3/1 2 : Anderlecht - Racing Malines (D2) 4-1H7 - 3/1 2 : Lommel United (D2) - La Gantoise 0-1H8 - 3/1 2 : Standard - Lokeren 1 -4

Quarts de finale de Cofidis Cup

Q1 - 1 7/1 2 : Charleroi - Cercle de Bruges 2-1 // 21 /01 : Cercle de Bruges - CharleroiQ2 - 1 7/1 2 : Malines - Club de Bruges 0-0 // 21 /01 : Club de Bruges - MalinesQ3 - 1 7/1 2 : Zulte-Waregem - Anderlecht 0-3 // 21 /01 : Anderlecht - Zulte-WaregemQ4 - 1 7/1 2 : Lokeren - La Gantoise 1 -4 // 21 /01 : La Gantoise - Lokeren

Demis finale de Cofidis Cup

D1 - 04/02 : Q1 - Q2 // 1 1 /02 : Q2 - Q1D2 - 04/02 : Q3 - Q4 // 1 1 /02 : Q4 - Q3

Finale de Cofidis Cup

Stade Roi Baudouin 21 /3 20h45 : D1 - D2


Après l'Autriche, lesEtats-Unis et le Brésil,Red Bull, la célèbremarque autrichienne

aux taureaux ailés rouges avaientdécidé en 2009 de créer un club enAllemagne avec comme objectifavoué de rejoindre la 1 .Bundesligale plus rapidement possible.Aujourd'hui en deuxième division,le club n'est plus très loin deréaliser son objectif.

Pourtant, pour en arriver là, leclub a rencontré quelquesdifficultés administrativesaujourd'hui réglées.

Une règle hypocritePour Red Bull, s'implanter en

Allemagne paraissait logique. Onparle d'un grand pays de football,contrairement aux Etats-Unis et àl'Autriche (l'expérienceBrésilienne ne porte pas vraimentses fruits à l'heure actuelle). Selancer dans le football aussipuisqu'il s'agit du sport le pluspopulaire au monde et personnen'aurait compris que la marqueautrichienne se limite à deschampionnats de seconde zone. Ilfallait simplement trouver la bonneopportunité : le SSV Markranstädt.

Red Bull rachète le club, changeson logo, son nom, ses couleurs.Tout. Il ne reste plus rien del'ancien SSV Markastädt.D'ailleurs, la date de fondationindiqué pour le club est 2009.

Cependant, en Allemagne, lesclubs ont l'interdiction d'associer lenom du club à une marqueétrangère. Alors qu'au départ RedBull tenait à renommer son cluballemand avec la mêmenomenclature que ses autrespossessions américaine,autrichienne et brésilienne - RedBull nom de la ville/pays -, lamarque autrichienne a du fairemarche-arrière d'où leRasenBallsport - littéralement sportde balle sur gazon - qui permet deconserver le RB de Red Bull. Lelogo du club a également été touchépar cette règle. La nom de lamarque n'apparait pas et lestaureaux ne sont pas identiquesmais l'esprit est là. Tout le mondesait que la boisson énergisante estderrière le club - la preuve avec lesite internet du club relié à laboisson -, mais avec un nom et unlogo sans elle, c'est comme si ellen'existait pas. Peu importe, RedBull est bien décidé à imposer saloi sur le foot allemand, marquevisible ou non dans le nom du club.

Entre enthousiasme et malaiseLes bons résultats du RB -

passé de la D5 à la D2 en 5 ans - nepeuvent qu'être salués enAllemagne. De plus, le footballd'ex-Allemagne de l'Est peutespérer retrouver un club d'un trèsbon niveau en Bundesliga dans unavenir proche. Le RB c'estégalement la stabilité puisquel'effectif n'a que peu changé cesdernières années. Il faut dire que leclub a les moyens d'attirer desjoueurs d'un certain calibre dont le

Le RasenBallsport Leipzigveut s'envoler

Tenu sur les fonds baptismaux par Red Bull en 2009, leRasenBallsport Leipzig évolue aujourd'hui en 2.Bundesliga.Mais il voit plus haut. Bien plus haut. Parce que comme le ditsi bien le slogan de la marque : Red Bull te donne des aiiiles.Par Julien Denoël

©http://www.dierotenbullen.com/

ETRANGER


niveau était bien supérieur auxdivisions dans lesquelles le clubévoluait.

D'un autre côté, ce sont sur lescoulisses que les inquiétudes seportent. Un milliardaire étrangerqui dirige un club allemand,n'ayons pas peur des mots, çadérange. Ainsi, si 51% des parts duclub doivent appartenir à desAllemands à partir de la D2, toutle monde sait que c'est la marqueautrichienne qui tire toutes lesficelles et elle ne s'en cache pas.Le reste n'est que pantin puisquetous les autres actionnaires sontreliés de près ou de loin à RedBull. Le RB Leipzig a réussil'exploit de détrôner Hoffenheimen tant que club le plus détestéd'Allemagne. Au pays de Neuer,Muller et autres Götze ouHummels, le football est un sportd'histoire, de traditions, de valeurs.Alors n'espérez pas gagner lesfoules - on parle de fans pas deconsommateurs ici - en créant unclub de toutes pièces et en yinjectant de l'argent à gogo. Non, ilvous faudra du temps. Beaucoupde temps. Mais ça, Red Bull s'encontre-fiche. Son stade de 42 000places, la Red Bull Arena, affichesouvent complet. Ca suffit. Et lesrésultats suivent. Ca suffit.

La Bundesliga dans les troisans

Quand Red Bull vous donnedes ailes, la division 2, on ne peutpas vraiment dire que ce soit le 7eciel. Aujourd'hui, le club est 7eavec 4 points de retard sur lepremier montant. Après 1 9journées sur 34, le RB est bienpositionné pour un club néo-promu. Tout comme Darmstad, 3e.Leipzig affiche également lameilleure défense de la série. Lamontée cette année serait-elle

prématurée ? Non quand on saitque le club disposait d'uneenveloppe de 1 00 millions d'europour sa gestion à sa création etqu'il ne l'a que peu entamée. Maisla direction du club ne veut pasprécipiter les choses et s'est donnéun délai de trois saisons pourparvenir à atteindre ce premierobjectif. Pour la suite, le clubn'hésite pas à parler ouvertementde jouer la Champions Leagueavant de viser le titre enBundesliga. On a de l'ambition ouon n'en a pas. Le Bayern Munichen tremble déjà. . .

Disposant à l'heure actuelled'un effectif assez jeune, l'équipede Leipzig a d'ailleurs anticipél'avenir en recrutant quelquesjoueurs plus expérimentés qui ont

été prêtés dans la foulée car ladeuxième division allemande neleur aurait pas sied. MassimoBruno est de ceux-là. A l'annoncede son transfert au Red BullSalzbourg, beaucoup se sontmontrés sceptiques avant que l'onapprenne que l'ancienAnderlechtois avait en réalité signéavec le RB Leipzig qui l'avaitenvoyé en Autriche en attendant demonter. Dès que les Allemandsauront validé leur ticket pour laBundesliga, Bruno (et les autres)reviendront à Leipzig. Enattendant, les Allemands préparentleurs gammes dans l'antichambrede l'élite teutonne et personne nedoute que le club aux taureauxfinira tôt ou tard à atteindre sonobjectif.

Tout le monde sait que c'estRed Bull qui tire toutes les

ficelles

©http://www.dierotenbullen.com/

La toute puissanteNCAA gère le sport

universitaire.

ETRANGERETRANGER


Pour comprendrecomment La Louvièrea pu se retrouver enCoupe UEFA, il faut

remonter au moins de juin 2003 .A la surprise générale, leshommes d'Ariel Jacobsremporte la Coupe de Belgiquecontre Saint-Trond (3 -1 ). Aprèsun parcours courageux(élimination de Genk aux tirs aubut, du Standard grâce aux butsà l'extérieur et de Lommel quiavait remporté le match aller endemis-finale), le club hennuyeravait touché au Graal. UneCoupe qui lui ouvrait les portesde l'Europe pour la seule et

unique fois de son histoire. Unrêve éveillé pour toute une ville.

Avec cette victoire en Coupede Belgique, La Louvière seretrouve propulsée directementaux barrages. En somme, si elleveut accéder à la phase depoules, cela se jouera sur deuxmatchs. 1 80 minutes pourprolonger le rêve. Au sein duclub, on est d'ailleurs partagéentre l'espoir de tirer un club àla portée des Loups ou bien ungros poisson qui offrirait desmatchs de prestige (et lesrentrées financières qui vontavec). Ce sera finalementBenfica.

Une promenade pour lesPortugais

La rencontre aller de cettedouble confrontation eu lieu à lafin du mois de septembre, le 24pour être exact. Un match que LaLouvière ne pu disputer dans sesinstallations du Tivoli, celui-cine répondant pas aux normes del'UEFA. C'est donc à Charleroi,au Mambourg, que les Loups sedéplacèrent pour accueillir leuradversaire lusitanien.

Un déplacement que lesmédias portugais voyaientcomme une promenade. O Jogoparlait en ces termes de LaLouvière comme d'un club « tropvert, prévisible, sans idées nisolutions, bref un adversairesans niveau qui [avait] mis sapeau de mouton pour affronter[...] le tout aussi modesteMouscron. » A Bola mettait luien avant l'importantecommunauté portugaise vivanten Belgique, au Luxembourg etdans le nord de la France,laquelle viendrait sans aucundoute soutenir Benfica dans uneambiance bon enfant. ArielJacobs était lui tout à fait réalistesur les chances de son équipe. «Je nous donne 10% de chancespour éliminer les Portugais. Ilfaudra voir comment lesLisboètes vont aborder cettepartie », déclarait-il dans lescolonnes de la DernièreHeure.

C'est donc sans pression queLa Louvière débutait larencontre. Totalement libérée,l'équipe belge jouait bien, mêmetrès bien. Dominant totalementun Benfica sans repère qui nes'attendait pas à ça, l' improbablese produisit à la quinzièmeminute. Lancé en profondeur parun médian et profitant d'unefloche d'un défenseur portugais,

Quand les Loupsrencontrèrent

les AiglesIl y a un peu plus de 10 ans, La Louvière jouait les seuls matchseuropéens de son histoire. C'était contre le grand Benfica Lisbonne.Loin d'être ridicule, les Loups avaient fait trembler les Portugais.Par Julien Denoël

©sl-benfica.de

HISTORIQUE


Peter Odemwingie s'en allaittromper d'un petit lob le gardiende Benfica, Moreira. 1 -0 etpremier (et seul) goal del'histoire de La Louvière enCoupe d'Europe. Le stadeexultait. Les commentaires TVde Marc Délire valent d'ailleursle détour. Sous le choc, Benficatermina la mi-temps mené et cen'est qu'une fois remonté sur leterrain que les Portugaisreprirent les choses en mains,parvenant tout de même àégaliser rapidement à la 53e viaSimão. Mais La Louvière nebaissa pas les bras et termina larencontre sur ce match nulinespéré 90 minutes plus tôt.

« Nous allons les écraser »Après avoir pris une leçon

d'humilité en Belgique, lessuiveurs de Benfica nesemblaient pas vraimentvouloir tenir un discours plusprudent à l'image d'Eusebio :« Benfica reste Benfica. Doncdemain, je pense que nous allonsgagner, que nous allons lesécraser. » L'icône portugaisetempérait toute fois ses proposen indiquant que, justement, ilfaudrait faire preuve d'humilitédans ce match.

Pour La Louvière, la donneétait en tout cas simple. Si ellevoulait se qualifier, elle étaitdans l'obligation de marquer etde ne pas perdre. Face à unBenfica plus entreprenant qu'aumatch aller, les Loupssouffraient mais tenaient bon. Ala mi-temps, le marquoirindiquait 0-0. Rien de mal faitdonc. Mais comme au matchaller, c'est remonté sur la pelouseque les choses basculaient. A la58e, le regretté Miklos Feher (ildécédera 3 mois et demi plus

tard) crucifiait La Louvière pourfaire le 1 -0. Un score qui malgréla poussée finale belgen'évoluera plus renvoyant lesLoups en Belgique, éliminés.

Les petits belges sortent latête haute de ce double dueleuropéen et n'ont pas à rougir deleurs prestations, eux qui ont faitdouter un ténor du footballportugais.

Et après ?En championnat, en

revanche, les Hennuyers ont plusde difficultés. Après une belle1 1 e place en 2002 (leur meilleurclassement à ce moment là), ilsdoivent se contenter d'une 1 5e

place en 2003 , luttant plussouvent pour le maintient.Cependant, cette mauvaise saisonannonce au contraire deux bellesannées par la suite puisque leclub terminera 8e puis 7e avantd'être relégué en 2006. Sanslicence, le club plonge même enDivision 3 où il luttera pour sonmaintient en 2007 avant de viserla montée en 2008. La saisonsuivante est la dernière du clubqui dépose le bilan à la fin del'exercice. De nos jours, c'est laRoyale Union La LouvièreCentre qui a repris le flambeaudu football dans la cité à la louvesans parvenir à aller plus hautque la D3 .

Les petits belges sortent la têtehaute de ce double duel

européen

©sl-bnfica.de

Personne n'aurait pu imaginer queLa Louvière dominerait le grand

Benfica Lisbonne !

HISTORIQUE


Pris d’un zèle de folie, j ’ai voulu me mettre dansla peau d’un professeur Alexander Hartdegen ou d’unMarty McFly envoyés dans le futur pour déchiffrerl’avenir qui nous attend. Et j ’aime autant vous direque pour les amateurs du football pratiqué entre lebord de Meuse et le Terril, ça ne sent pas bon.

Nous sommes en décembre 201 5. Les premiersflocons de neige tapissent les toits des maisons, lescheminés crachent leur fumée blanchâtre. . . EtSclessin est à moitié vide. Vous me direz ça ne changepas de décembre 201 4. Cen’est pas totalement faux àla seule différence que lesspots du stade MauriceDufrasne n’éclaire plus laJupiler Pro league mais laProximus League.

Alors que le voisinsilésien a réussi ce qu’ il faitde mieux, accéder de la D2 àla D1 en un temps record,les Rouches ont dégringolésdans l’antichambre de l’éliteaprès une élimination lorsdes play-offs 3 . Lui quin’avait connu que deuxsaisons en division deuxdans toute son histoire.

La faute. Si je vous dis R.D. … Oh oui vous vousen doutiez. Il avait déjà revendu à prix d’or PoloMpoku à un consortium qatari avant d’atterrir àSchalke 04 sous forme de prêt. Bia, Ciman, Carcela &co exit aussi. Le Standard a fini la saison en roue libreavec un noyau biberon pour préparer la saison en D2.

Alors oui. Sclessin s’est embrasé.Malheureusement, pas comme de coutume. Dufrasneest devenu « des frasques », surtout celle de son

président. Duduche a finalement pris la poudred’escampette préférant vivre que mourir à l’ inversedes supporters. La direction a été confié à la Ville deLiège tant les investisseurs ont fuit comme la peste lareprise du blason rouche.

Et vous pensiez que les mauvaises nouvelless’arrêtaient là. Je ne voudrais pas vous faire de lapeine… Si vous êtes sensible, stoppez immédiatementla lecture.

Peut-on creuser plus bas que terre ? Impossiblen’est pas Standard. En ce1 5 décembre 201 5, jel’ immense regret de vousdire que le standard occupeune insignifiante 1 2èmeplace au classement. Lenoyau est le reflet d’unepolitique passéedésastreuse dont lesblessures prendront dutemps à cicatriser.

Sclessin pleure sessoirées où l’ambiance étaitbouillante. Sclessinconstate que seul desirréductibles acharnés,ayant connus lesdésillusions des années 80,

sont restés fidèles au blason. Sclessin constate avecamertume le goût de la division 2 quand on s’appelleStandard.

Alors oui tout ceci n’est qu’une fiction, uneprojection dans un futur certainement improbablequoique. Cela fait bien longtemps que Liège et sonchaudron de Sclessin n’avait pas été aussi froid etmalade.

L'avenir n'est pas rouche

Une opinion de Michael Scholze

OPINION

Ce n'est pas en Proximus League qu'on verrait ça. . . Surtout avecune position en milieu de tableau.

©Photonews


Mardi 3 juin 2014. LaCour Belged’Arbitrage pour leSport confirme la

décision de l’Union Belge dereléguer l’Olympic Charleroi en P1 .Une décision du 21 mars précédent,en raison de la cession considéréeirrégulière du patrimoine du club.Non seulement les Doguesévolueront en provinciale, mais ilspartiront avec une pénalité de troispoints par tranche, soit neuf pointsde retard au total.

Après la faillite d’octobre2011 , le club de Montignies-sur-Sambre, est interdit de toutesactivités sportives. Le matricule246 est alors en péril. Mais, à l’été2012, un groupe d’investisseursassure la reprise in-extremis. A satête, Adem Sahin devient lenouveau président des carolos.« C’était impossible de reprendre leclub, confie-t-il. Il restait troisjours avant la fin du mercato. On apris des joueurs de P1 et P2 et on aconstruit une équipe de rue. Tout lemonde rigolait mais on a réussi àse sauver. »

Et avec la manière. Leshommes de Balog, ex-zèbre duRSC, jouent un beau football.Dixièmes pour leur première

saison, ils finissent sixièmes lorsdu dernier exercice de Promotion.Puis vient la relégationadministrative. « C’était unemauvaise nouvelle difficile àavaler, qui plus est à la dernièreminute, déplore Sahin. Ils nous ontfait du mal. Maintenant, on est làpour prouver à ces gens qu’on faitdu bon boulot. »

Retrouver la D3 dans deux àtrois ans

Un travail qui paie sur leterrain. Avec un groupe quasi-intact- le départ de Ferber pour Mons aété compensé par les arrivées de

Lesage et Sonkey -, lesautomatismes ne sont plus à bosser.Après 17 journées de championnat,le ROCCM est premier et a déjàcomblé son retard, avec seulementun nul et une défaite. « Si onm’avait dit qu’au premier tour onaurait résorbé les 9 points, j’auraisigné tout de suite », se réjouitCharles Beugnies, secrétaire duclub.

Un point de vue partagé par leprésident : « On a même unmeilleur groupe que l’an passé.Chacun est conscient du travaildifficile qui nous attend. Mais vules résultats, je suis évidemment

L'Olympic en reconstruction

L’Olympic Charleroi n’a plus le temps de jouer. Après plusieurs galèressuccessives, entre faillite, interdiction d’activité et déclassements, l’autremonument du football carolo est passé tout près de la correctionnelle.Désormais en première provinciale, dans un championnat du Hainautqu’ils survolent, les Dogues se refont doucement les crocs. Reportage.

Par Nicolas Taiana

©lameuse.be

Adem Sahin tient à prouveraux autres que son équipeet lui font du bon boulot !


LA MINUTE PROVINCIALELA MINUTE PROVINCIALELA MINUTE PROVINCIALE

Tibor Balog emmène bien songroupe en P1 , pour le moment.

très satisfait. » Satisfait d’un groupesoudé qu’il a fallu conserver : «Cela n’a pas été facile. Quand ladécision est tombée (de larelégation, ndlr), les troisquarts demes joueurs avaient despropositions pour jouer plus haut.Mais ils n’ont pas lâché parcequ’ils font confiance aux dirigeantset au projet. »

Pour preuve, Tennyson Sonkey,qui avait des touches en D3, achoisi de revenir au stade de laNeuville pour apporter sonexpérience à un club tout autantambitieux que revanchard. « On nemérite pas notre place. Elle était dejouer le titre en Promotion »,regrette Adem Sahin, rejoint par sonsecrétaire : « sur le planning, on aperdu un an. » Et c’est vrai qu’avecles 9 points d’avance déjà pris surRansart, les Dogues démontrentqu’ils ont le niveau des étagessupérieurs. « Aujourd’hui, l’objectifest de revenir en Promotion pourrejoindre au plus vite la D3, affirmeSahin. C’est le minimum. »

Des jeunes et des joueurs ducru

Mais alors, qu’est-ce qui achangé à l’Olympic depuis 2011 ?

Selon Beugnies, « le club n’estsimplement plus professionnel. Il ya donc moins d’entraînements. » Lagestion surtout, selon son président: « Ce club, c’était une catastrophedans tous les domaines. Il était malgéré. Commercialement, on acorrigé beaucoup de choses. » Lesponsoring, financé par une pléiadede commerçants locaux, ainsi quel’aide de la Ville de Charleroi, ontpermis de reconstruire le club surdes bases plus saines.

Et comme souvent lorsqu’il y adégradation, la carte jeune estavancée. Plus intelligente et moinsonéreuse que la fenêtre destransferts, la formation est devenuel’un des crédos des Dogues : « Unde nos plus grands projets, c’estd’investir sur les jeunes, confirmeAdem Sahin. Économiquement,c’est intéressant. Entre former et

« On a même un meilleurgroupe que l'an passé »

Adem Sahin, président

©lanouvellegazette.be

transférer un joueur, y a une grossedifférence. Ça ne veut pas direjouer qu’avec des gamins de 17ans. Non, on veut les former et lesencadrer. »

Former des jeunes pour ainsileur donner une chance dans lenoyau A : « On en veut minimumdeux dans l’équipe premièrechaque année. Et si on n’y arrivepas, c’est qu’on ne fait pas du bonboulot. Aujourd’hui, on a un noyaude 23 joueurs, 7 sont de l’école et 3sont régulièrement sur la feuille dematch. » Mais aussi les sélectionnerdès le plus jeune âge : « On estpassés de 180 élèves à 430. On en amême refusé 200 à 300. On est surla bonne voie puisque tout le mondeveut mettre ses enfants chez nous.Mais on ne veut pas non plusdiminuer notre qualitéfootballistique. »

Première étape : le titre en P1Hainaut

S’il continue d’exploiter lepotentiel de ses jeunes et de larégion carolo, nul doute que lesmauvais jours de l’Olympic sontderrière lui et que de plus beauxarriveront bientôt. « A tous points devue, on a tout ce qu’il faut. Ce clublà est un club de D3 voire de D2 »,certifie son président. On veut bienle croire. Dès l’année prochaine, onretrouvera probablement le ROCCMen Promotion, avant de le voir, peut-être, aux étages supérieurs. Là où estsa vraie place.


LA MINUTE PROVINCIALE

SUPPORTERS

La balle est dans lecamp des Tubiziens

Le stade de Tubize ne fait pas recette, c'est un fait. Quelques milliers de supportersparfois, quelques centaines souvent... les travées du stade Leburton ne sont que trop peugarnis. Pourtant, quelques centaines de fidèles restent présents au club. Kick and Rush

les a rencontrés.

Par Xavier Xhoffray

Trop chauvin, supporters de la victoire, uneexigence sans cesse accrue.. . les supportersde Tubize en entendent. Il faut dire qu'ilsont peu nombreux au stade et les choses

ne semblent pas aller en s’améliorant. Cependant,une poignée de supporters continue à braver vents etmarées pour rejoindre le club de leur région, le clubde leur cœur.

Pas de culture foot dans la régionNous sommes samedi soir, il est vingt heure et

l'AFC Tubize reçoit Dessel Sport. Le EdmondLeburton est quasiment vide et ce n'est pas lapremière fois. . . « Quinze jours plus tard, c'étaitmieux », nous assure Frederic Ghiny, responsable duclub de supporters de la Friteries des clos. « Il fautdire que l'on jouait un gros calibre, un prétendant à la

Tifo à Tubize !

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SUPPORTERS

«Aujourd'hui, pratiquement tous les clubs desupporters créés lors de la montée en D1 ont disparu »

Frédéric Ghiny, Friterie des Clos

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montée. Ce genre de match attirent toujours un peuplus de monde. » Maigre consolation cependant. . .Tubize enregistre l'une des plus faibles assistance deD2. « D'année en année, avec les résultats le nombrede supporters diminue, on doit être 300 ou 400abonnés à l'heure actuelle. Pour un club commeTubize ce n'est pas suffisant, il y a eu une spiralenégative de résultat, des soucis avec la commune,avec la direction. Beaucoup de Tubiziens vont voird'autres clubs plutôt que le club de leur commune, jetrouve ça désolant. » « Notre club de supporters a étécréé en 2007 », poursuit Frederic Ghiny. Un timingplutôt bon puisqu'un an plus tard, le club brabançonmonte en D1 . « On était alors une bonnecinquantaine. Une fois qu'on est haut il y a beaucoupde monde puis plus personne. Maintenant on est entre10 et quinze personnes à domicile. On n'est passouvent présent en déplacement, chacun à sa proprevie, mais à la maison on s’efforce de mettre lemaximum d'ambiance. »

Avec cette saison en D1 le monde arriverapidement au stade. Tubize réalise même un sold-outmémorable contre le Sporting d'Anderlecht (le score

de 1 -1 enverra indirectement les mauves en barragecontre le Standard et condamnera les Tubiziens à larelégation). Pourtant, ces données restent biaisées.C'est un fait qu'il y a davantage de monde.. . mais lamoitié des supporters présents lors de ce match sontdes sympathisants mauves.

« En effet, heureusement que parfois on peutcompter sur les supporters adverses pour remplirnotre propre stade », déplore le responsable de laFriterie des clos, « il n'y a rien à faire, j'ail'impression que quel que soit les résultats, lapopulation tubizienne ne suit pas. Apparemment onn'est pas très football dans le coin, certains préfèrentaller voir le basket ou le volley. Je ne juge pas chacunces goûts. Par contre, je serais moins indulgent avecceux qui préfèrent aller voir des matchs ailleurs enBelgique. Je trouve que les Tubiziens feraient biend'un peu plus bouger leur cul pour venir supporternotre club. On est quand même un club de d2, ça resteune belle publicité pour notre ville. »

Les clubs de supportersRevenons-en à l'année 2007-2008.. . les gens

Encore pas mal de placesdisponibles.


origines du club. Ce sont ces derniers également lesprincipaux animateurs des déplacements Sang et Or.« Je plaide pour un rassemblement de ces clubs »,nous confie le président de la Friterie des Clos. « Caserait bénéfique pour Tubize. On est une quarantained'un côté, une trentaine de l'autre, une vingtaineailleurs. Avec la nouvelle direction et leurs ambitions,il nous faudrait quelque chose de plus solide, de plussérieux. En outre, il y a plus dans trois têtes que dansune. » « Je suis d'accord sur ce point », embraie JulieDavis, « néanmoins, c'est dur à mettre en place car ona aucune idée de la position des autres présidents degroupes quant à la ligne directrice du club. On a pluseu la moindre réunion officielle depuis trèslongtemps. On se voit au stade en tribune debout,mais ça ne vas pas plus loin. »

Le club met-il tout en œuvre pour attirer dessupporters au stade ?

Dernièrement, le club a mis en place une séried'initiative svisant à regarnir ses travées. Le matchcontre Roulers était gratuit, des activités ludiquessont organisées aux alentours du stade, des concerts,soirées, etc.

« La direction a fait des efforts ces derniers temps,

Les Betchard - Boyes tentent demettre l'ambiance. En tout cas,c'est joli.

©afctubize.be

rappliquent au stade, de nombreux clubs de supportersse créent. « Aujourd'hui ils ont pratiquement tousdisparu », rétorque Frederic Ghiny, médusé.Pratiquement tous, mais pas le AFC Girls. JulieDavis, supportrice de Tubize depuis 2004, nous parlede ce club de supporters pour le moins atypique :« Créé à la suite de la montée en D1 pour profiter aumaximum de cette belle dynamique, ce club était audépart divisé en deux groupes : les jeunes filles quiétaient chargées d'animer les bords du terrain enfaisant les pompom girls et les plus âgées qui « secontentaient » d'animer les tribunes par leurs chantset leurs encouragements. A l'époque ce club s'appelaitles Martin et Martinette. J'avais souvent prisl'habitude de dire à l'époque : si tu es une femme etque tu supportes Tubize, tu fais partie de l'AFCGirl ! » A l'origine, exclusivement féminin, le groupes'est rapidement ouvert aux hommes : « nous on n'estpas compliqué, du moment que tu es un bonsupporter », relativise Julie Davis.

Aujourd'hui, quatre clubs de supporters officielssont reconnus par la Famille Sang et Or : La Friteriedes Clos, l'AFC Girl, les Ultras Tubiziens et Betchardboys. Les Ultras sont les plus nombreux. Les Betchardles plus anciens. Ils existent quasiment depuis les


SUPPORTERS

mais ce n’est pas pour ça qu'on a vu plus depersonnes », déplore Frédéric Ghiny. « Pourtant, notrenouvelle direction fait ce qu'elle peut, elle tente d'être deplus en plus proche des supporters, ils viennent à labuvette. Avant, on ne voyait personne. Ils ont comprisque sans nous, même Messi sur le terrain ça n'auraitaucun sens. Dernièrement, même le grand big boss estvenu nous voir dans la tribune, c'est bien, c'est uncontact nécessaire et la direction nous encourage àdialoguer au moindre problème. Franchement on peutdire ce qu'on veut mais j'ai l'impression que les choseschangent ici et j'aimerais leur laisser du temps pourfaire leurs preuves. » « Il y a des problèmes politiquesqui jouent là dedans aussi. De nombreux Tubiziens ontété déçu par notre président qui étaient aussi notrebourgmestre. Mais maintenant que la majorité politiquea changé, il serait temps qu'ils tournent la page. »

Et si l'une des raisons du manque d'affluenceglobale dans nos tribunes était la quasi absence defemmes et, dans une moindre mesure, d'enfants dansnos tribunes ? « Il y a de plus en plus de femmes et jetrouve ça bien, mais il faudrait faire venir plus dejeunes. Le problème c'est que le samedi soir ilspréfèrent sortir que de venir voir du foot et ce mêmes'ils sont supporters de foot. Moi je veux bien, mais je

Quand les résultats ne suiventpas, le public non plus. . .

ne peux pas aller chercher les gens chez eux pour les fairevenir au stade. Je ne peux rien leur dire de mieux que devenir essayer. On est sans doute les supporters les plusgentils de D2, on ne cherchent jamais misère, on reste unclub familial et on accueille nos adversaires. » « C'estvrai », embraie Julie Davis, « on n'est pas beaucoup, maisil y a une bonne ambiance, on s'amuse toujours bien austade ! »

« Je suis d'origine anglaise », poursuit elle, « et c'estl'une des choses qui m'a vraiment surprise quand je suisarrivée ici : très peu de femmes se rendent dans lesstades, c'est à la limite anormale quand on en voit une.En Angleterre c'est beaucoup plus familiale. D'ailleurs, jeme souviens la première fois où je me suis rendu au stadeLeburton. C'était le weekend et ma fille de quatorze anss'ennuyait. Ni une, ni deux, je lui ai proposé d'aller voirle foot, c'est proche, pas cher, il y aura de l'ambiance. Jene suis pas sûr que beaucoup de mère auraient fait ça...Par la suite je suis tombée dans le bain et je n'aipratiquement plus raté un seul match, j'étais devenuepassionnée ! » Voilà peut-être une expérience à laquelledevrait se soumettre certains Tubizien(ne)s. . . certain(e)sdeviendraient sans aucun doute en moins de temps qu'ilne faut pour le dire les supporters et supportrices dedemain du club brabançon.

©afctubize.be


SUPPORTERS

CHRONIQUE


Il y a vingt ans, le RFC Liègeperdait son mythique stade deRocourt. L’humoriste PierreTheunis a vécu ce petit drame.Ardent rouge et bleu, on lui doitnotamment les paroles del’hymne du club, que son frèreJacques interprète. Liège, unehistoire de famille, comme ilnous le rappelle dans cettechronique optimiste.

La chronique de Pierre Theunis

« On se réjouit de retrouver notre stade afin quenos enfants et amis soient enfin récompensés

de leur patience »

Le titre de ma chroniquepourrait être « on n’a pas tousles jours 20 ans. » Je parleévidemment du RFCL, monclub de cœur...

Aujourd’hui, cela fait eneffet 20 ans que nous avonsperdu notre stade, nosinfrastructures et une partiede notre identité. Noussommes devenus ce club SDF,unique en Europe, qui squattedepuis des années les stades etautres centres sportifs qui nenous appartiennent pas ; jeremercie d'ailleurs tous lesgens qui nous ont aidé àgarder la tête hors de l'eau.Grâce à la ferveur etL'opiniâtreté des supporters etautres bénévoles, ainsi quedes dirigeants dévoués avecdes petits ou grands moyens,

toujours accompagnés d'unesolidarité indéfectible ceclub s'accroche à sonmatricule, le 4.

Ce dernier représentepour moi l'âme du club. Nousavons souvent été sollicités,avec de bonnes ou demauvaises raisons, pour unefusion avec l'un ou l'autreclub de la région. Mais n'y atil pas la place, à Liège, pourdeux, voire trois équipes endivision 1 ?! Où sont lesderbies d'antan, quialimentaient les discussionsdans les bistrots et autresendroits de convivialité ?

Le Royal Football ClubLiégeois porte le nom de saville et je pense que lesdirigeants de cette même villeont enfin compris l'intérêt

©D.R.

social et sportif de remettresur pied un vrai projet pour leclub.

Supporters et dirigeantssont aujourd’hui comme desenfants, pressés d'avoir leurnouveau jouet, qu’ilsattendent tant ! D’ailleurs, nesommesnous pas nousmêmeun peu le « Père Noël » de pasmal de clubs de divisionsinférieures : avec 1000 , 2000,voire 3000 supporters « chez

nous » (et j’aimerais iciremercier la Ville de Seraingpour son accueil) mais aussien déplacement !!!

Avec tout le respect que jedois aux autres clubs dePromotion, le matricule 4mérite mieux... On se réjouitque ça bouge, de retrouvernotre stade, afin que nosparents, enfants et amis carle Royal Football ClubLiégeois est souvent histoired'hérédité parentale oud'amitié encrée dans deuxcouleurs, le rouge et le bleu soient enfin récompensés deleur patience

Cette chronique n’est pasun coup de gueule mais bienun cri d'espoir.

"eco n'fèye Po nin l'rouvî"Allons Lîdje!!!!

Propos recueillis par Louis Matagne

Rédactione-mail : [email protected]

Rédacteur en chef : Julien Denoël

Rédaction : Louis Matagne ; Jordan Horwood ; Emilien Hofman ;

Xavier Xhoffray ; Michaël Scholze ; François Garitte ; Mario

Cordisco ; David Dessouroux ; Jérôme Joiris ; Quentin Molitor ;

Antoine Billa ; Romain Maggipinto, Nicolas Taina

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kick and rush magazine - décembre 2014 - #17

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