jacques breyer - il faut souffrir pour etre beau
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Jacques Breyer - Il Faut Souffrir Pour Etre BeauTRANSCRIPT
J. Breyer
IL FAUT SOUFFRIR
POUR
ÊTRE BEAU.
r
J. Breyer
Il faut Souffrir
pour
être Beau .
ERGONIA/LEMRERT1W N*26 44510 LE POULIGUEN
ISBN 2 - 86395 - 008 - 8
by J. BREYER - 1992
Tous droits de traduction, reproduction, et adaptation quelconques, etc.,
réservés pour tous pays
J. Breyer
IL FAUT SOUFFRIR
POUR
ÊTRE BEAU.
Ouvrages du même auteur
— DANTE ALCHIMISTE. Essais. (Volumes épuisés,
— ARCANES SOLAIRES. écrits dans les années 50).
Pièce satyrique, basée sur les— OUBAH. Lames du Tarot comme
Acteurs Symboliques.
Métaphysique du Trait.— TERRE-OMEGA. (L' Origine – notre Destin
(Réédition) Clefs Pratiques) ... Cassettesenregistrées.
Brochures:— LES FORCES OCCULTES Comment trouver un vrai
DU BONSAÏ Bonsaï dans la Nature ?Comment s'en Servir ?
— AU-DESSUS DESTOMBEAUX
Viatique résumant notreSituation dans l'Univers. (C'est
une courte approche de Terre-Oméga)
— LE TAROT DESGRANDS PEINTRES.(Arbre du Thot)
Tarot tiré de peinturesclassiques, expressives.Ce jeu est présenté dans unboîtier, avec son tapisspécialement conçu, et saMéthode Opérative en relationavec nos Plexus Vitaux.
— VAINCRE LA SECONDEMORT.
Puissance des Nombres sur laMatière.La Rose Numérique et sonPyramidion. Clefs Pratiques.Rituel et poésies Hermétiques.
— LE PHILOSOPHE.Ecologie Spiritualiste.Apocalypse et pollutions.Notre Survie Spirituelle endanger devant les catastrophesécologiques, détruisant aussil'Astral de notre Planète.
Ce titre, apparemment absurde pour lesmaximes et réflexions de cette brochure, ne l'estpeut-être pas, après méditation !
Je le dois à des souvenirs de jeunesse (jeveux parler des années 20, et surtout desannées 30).
J' étais en culotte courte ; un ami de monPère répétait toujours ces mots : «il fautsouffrir pour être beau», principalement à lafin des repas de chasse, ou autres réunionssympathiques.
Ce convive avait-il pris cette phrase dansune pièce de Boulevard, l'avait-il inventée ? . .toujours est-il que rendu àl' acné juvénile, elleme marqua au point de la reprendre ici,tellement je l'entendis de très nombreuses fois.
Et puis, si j'avais intitulé mon texte : lesépreuves sauvent le monde », qui donc s' yserait davantage intéressé ? .. tandis que là,ainsi titré, ce ne pouvait être que plus coloré,attractif, et dès lors mieux Reçu.
Sentences et Réflexions.
Ossature .
Chiffre, Nomination, et Significationessentielle, des 22 Lames Majeures du Tarottraditionnel.
I Le Bateleur. Je risque.
II La Papesse. Je révèle.
III L'Impératrice. Je maintiens.
IV L'Empereur. Je conquiers.
V Le Pape. Je bénis.
VI L'Amoureux. J'aime.
VII Le Chariot. Je progresse.
VIII La Justice. Je tranche.
IX L'Ermite. Je médite.
X La Fortune. J'apporte.
XI La Force. Je peux.
La Signification de chaque Lame de notreTableau, est simplement lapidaire.
Tout l'art consiste donc à pouvoirnuancer, adapter, une telle Formulation, afinde l'animer...
XII Le Pendu.,
Je perds.
XIII La Mort. Je sépare.
XIV La Tempérance. Je calme.
XV Le Diable. Je mens.
XVI La Maison-Dieu. Je balaie.
XVII L'Etoile. Je protège.
XVIII La Lune. Je trouble.
XIX Le Soleil. J'éclaire.
XX Le Jugement. Je me souviens.
XXI.Le Monde. Je règne.
XXII Le Fou. J'Ai et je Suis.
. . . c' est ce que nous avons osé par 4 fois,pour chacune de ces 22 Cartes, espérant que cet(‹Eventail» trouvera, dans ses 88 Evocations,des lecteurs intéressés par semblable exercice.
Premier Jeu.
I) — Vrai ou faux, ce que tu n'Atteins pas,n'est pour toi qu'illusion ».
II) Si « celui qui Sait, n'enseigne pas », il n'enconvient pas moins de Révéler par la Questionbien posée, comme s' y prenait Socrate .. .quelques images, quelques traits, quelquesmots réfléchis, ne pouvant qu'aider « l' autre »à trouver son Chemin, ses Correspondances,sans pour autant le Léser.
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III) — « Tant que, victime des reflets, tulaisseras Isis maintenir ses voiles dans tonEntreprise Spirituelle, tu n'en seras à jamaisque l'amant platonique . . . tandis que saPossession vraie est une tout autre histoire. »
IV) — « Qui n'avance pas, recule » . . . c'estune phrase connue.
Oui, mais : « allons doucement, noussommes pressés » . . . c'est un proverbe Arabe,à ne pas ignorer.
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V) — ‹, N'oublions pas que le Ciel attendaussi de nous, afin d'Agir pleinement.
Pape je suis, donc Il est ! »
VI) Qu' il soit fait de complémentaires oude semblables, un couple est une réussitequand il a décidé de considérer ses qualitésavant ses défauts ; malheureusement, il setermine en échec (3 fois sur 4) dans le casopposé.
Retenons de ‘, 1' autre » les vertus de sonêtre, au lieu de s' y meurtrir et de le blesser,dans la recherche vaine de ce qu' il ne pouvaitapporter.
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VII) Si, quand la Coupe est pleine, Ulyssene rentre pas à la Maison pour gouvernerSagement, il devient don Quichotte et saScience- est perdue.
VIII) L'Homme tue la Nature ... il disparaîtà jamais, c'est Justice.
La Nature (écoeurée) piétine l' Homme ...c'est encore une Justice ; mais ici, il en resteratoujours qui pourront ((Repartir», enfin«Rectifiés».
Alors, il n' y a même plus désormais àchoisir : soyons avec l'Ange contre l'Hommes' il le faut, en toute Lucidité, pour mieuxSauver cet Homme.
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IX) Pour Devenir, il faut cesser d'être lesautres, et oser être Soi.
l'ermite impénitent.
X) Il est préférable d' être pauvre dansun pays où existent des riches, que pauvredans un pays n'abritant que des pauvres.
Dans le premier cas, on peut devenir àtout le moins aisé.
Dans le second, hélas, on sera toujourspauvre.
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XI) — « Protège ta Force !
Garde-toi, sur le Sentier, de tecommettre avec des envieux, c'est encore plusdangereux qu'avec des imbéciles.»
XII) Le drame Luciférien de l' Univers,consiste d'abord en la perte ou mortalité de sesParcelles, dans l' immortalité de son Tout,perpétuellement renouvelé.
XIII) La noblesse a mis quinze siècles avantde pourrir . . . et la bourgeoisie 150 ansseulement !
XIV) Si nous ne canalisons pas la Loides grands nombres dans notre RoyaumeAdamique, l'Ho ► o-Sapiens aura failli à sonDevoir le plus élémentaire devant l7ntelligence
. . . et notre Espèce sera exterminée parsa seule faute, face aux retombées de tousordres qui en résulteront pour la Planète etpour nous-mêmes.
« Allez, et Multipliez-vous » doits'entendre en Esprit, mieux que selon la Lettre,ne pouvant provoquer désormais qu' uneredoutable surpopulation.
XV ) Pourquoi le Diable est-il donc, toujours,aussi près du Bon Dieu !
XVI) Comme ils se «balaieront» d'eux-mêmesface au grand vent du Nord, inutile de pousser,évitons d'être absurdes devant une porteouverte.
XVII) Au Royaume des Morts, seul I' Espritest Roi, s' il y pénètre Forgé, en véritable Etoile.
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XVIII) L'Incarnation n'est qu'un cortège deBrumes . . . tandis qu'Après elle, tout devientClair ou définitivement Obscur.
XIX) Les intelligences brillantes n'ont jamaisété les plus profondes, puisque l' or est mat.
XX) Le Principal est de ne pas mourir Idiot,le Paradis est à ce Prix.
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XXI) Le secret de la victoire en ce Monde,exige de toujours reconnaître les qualités del'adversaire.
XXII) Dieu Est.
Nous, nous existons . . . et nous pouvonsEnsuite, Etre ou ne pas Etre, suivant que noussommes «Fous», mais pas forcément fols.
Fin du premier Jeu.
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Deuxième Jeu.
I) « Essayons de Cultiver 3 dans 4 vsafin d'obtenir plus sûrement 4 dans 3 4%:<>:n. »
II) — « L' escamoteur a raison avec ses petitsdessins, auxquels cependant j'ajouterai : ilfaut Essencier dans l'Existence, pour Exister(Là-Haut) dans l'Essence.
Comme ça, tout le monde aura Compris !Je suis une bonne Papesse ! »
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III) Qu 'y aurait-il donc, finalement, qui nesoit pas toujours pareil, au bout d'un certaintemps ? !
Alors, comment Maintenir ?
l'Impératrice insomniaque.
IV) On ne s'amuse pas impunément à fairela guerre par interposés, sans un Jour seretrouver tous débordés . . . c'est logique, etamplement mérité.
V) — « Dieu Tout-Puissant, nous sommes tesServiteurs ! . . rien pour nous, mais pitié !
Tolère-nous, simplement, ce qui estnotre Droit »
VI) La meilleure preuve d'amour, c'estd'aimer sans condition, donc même quandça fait mal.
VII) — ,‹ Cultive ta Pelouse, mais sacheégalement faire une Sortie, sinon tuétoufferas à la Maison. »
le moine-soldat.
VIII) Une Organisation appuyée sur lesintrigues, est injustice.
Un Nivellement général, est caricaturede Justice.
Une Edification basée sur la valeurpersonnelle, concrètement démontrée, est seuleJustice.
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IX) Etant infiniment Grand, Dieu est doncaussi infiniment Petit . . . pour DivinementExulter.
Du fond de ma Caverne, que de chosespeut-on Voir ! ! que l'on soit de telle ou telleReligion, de telle ou telle Fraternité !
X) L'argent fait «payer» tout le monde.— On souffre quand on s'en trouve démuni ;et on souffre quand on le détient, puisqu'il fautle défendre à la mesure, avec acharnement.
. . . Alors l'argent, quel plomb !
X1) Nous sommes liés à la Nature ; donc,même avec Force, il est normal de s'en servir,mais en la respectant.
Oui, la «Plaisanterie» s'achèvera parle Surhomme, ou le Néant.
XII) La vraie Tradition se nourrit de l'Esprit• . . et les fausses traditions, ayant tout perdu,dénaturant ce qui fut, se partagent les restes.
XIII) Epitaphe Voltairienne :
« Inutile de bouger, puisque Tout estdans Tout.»
XIV) Tempérer la Cuisson ne veut pas dire«cacher quelque chose par plaisir», maissimplement et fort Sagement : « observer leRythme ».
XV) Comme au fond de tout homme, il y aun cochon qui sommeille . . . pour vraimentl'expulser, n'est-il pas logique de tout d'abordle réveiller !
la légion des repentis.
XVI) — « Dédié à toi, homo-sapiens vulgaris,crétinus indécrotabilis. »
— « Apocalypse, viens nous Sauveravec tes fléaux ! . ta Lumière foudroyante ! . .sinon, fors l honneur, tout est perdu ! »
XVII) La Nature procédant de l'Invisible,le Surnaturel en est forcément « l'Etoile »,la Source Immaculée.
Avoir ainsi certaine Vision du Graal,nous fait participer aux Oeuvres Adultes del'Esprit, trêve du sourire narquois de certains« attardés ».
XVIII) — Comme le cerf bruit après ledécours des eaux, ainsi brait mon Ameaprès Toi, ô mon Dieu ! »
Devise tirée des psaumes de Diane .
(Je n'en suis pas l'auteur . . .
mais cette «Lune» est tellement belle !
XIX) — J'avais oublié de vous dire quecette brochure était dédiée aux « Feux del'Ankou », à ces Lumières de Résurrection,dont bientôt les Manifestations concrètes nousOuvriront l'Age ..d'Or. à condition toutefois,que d'ici là, nous ne brisions pas tout ! »
Les vraies Soucoupes volantes.
XX) — « Adieu la vie, à Toi mon Dieu ! . .mais, de grâce, je préfère une Damnationauprès de quelque Dante, plutôt qu'uneÉlection auprès de quelques c... ! »
XXI) Le Temps n'est-il pas venu, sur cetteTerre, de reconnaître qu'il y a des évidences,des obligations, à assumer tous ensemble, sansdavantage besoin d'une étiquette politique(opposée à une autre) afin de l'accomplir !
XXII) Notre masse cérébrale, filtre de notrecoeur, est loin d'être meublée ; elle possède desTerres vierges, qu'il nous faut Cultiver . . .d'autant que c'est par cette Alchimie, qu'ilnous sera permis de pouvoir «s Arracher ».
Fin du deuxième Jeu.
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Troisième Jeu.
I) Le plus grand des miracles, est justementque ceux-ci n'arrivent pas tous les jours.
ID Il est parfois nécessaire de reconstruired'anciennes Figures, ne serait-ce qu' un instant. . . mais que ce soit alors, pour encore mieuxles détruire, et Aller au-delà.
Principe Initiatique.
-51-
Ill) Un matin, petite encore, elle étaitgrimpée dans mon laurier, jouant avec saqueue.
Doucement, je voulus la chasser, maiselle entra.
Et depuis lors, nous sommes chez elle(qui me regarde en ce moment, assise sur unbureau) ... c'est la Moumousse
Oh pardon ! c'est Mélusine ! une Féeimpératrice !
— « Excusez cette digression,mais nous l'aimons tellement ! »
- 53
IV) Pourquoi suractiver la précocité d'unenfant, doué dans une matière quelconque, sice n'est (consciemment ou non) pour se griser,conquérir soi-même, avant de penserréellement à lui !
Ne soyons pas des montreurs d'ours,ni de nouveaux marchands d'esclaves . . . etencore une fois : (< allons doucement, noussommes pressés ».
V) Une Philosophie sans esprit pratique,n'est rien.
— « Prends ton Droit,et fais ton Devoir ! »
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VI) L'Amoureux nous rappelle, dans uncertain Tarot sacerdotal : que la laideur a sescharmes, et la beauté ses inconvénients.
Ce n'est toutefois pas une raison poursuccomber entre deux bottes de foin, commeil advint à l'âne de Buridan qui n'était pas un« aigle », puisqu'il était « baudet ».
VII) Il vaut mieux être une AscensionMicrocosmique dans une ChuteMacrocosmique, que cet Enfer chargé deParadis.
VIII) Il y a des victoires, qui poussent à desdéfaites beaucoup plus grandes encore, surtoutquand l'homme, fort de son droit, ignore celuides autres, s'enfermant dans la lettre pourjustifier ses actes, comme si d' être « érudit »vous dispensait du coeur et de l'Esprit des lois.
IX) — On peut Tout, d' ici, en restant dansma Caverne . . . et rien de Substantiel n'estpossible, en s'égarant ailleurs !
Avance, mais sans oublier de Progresserà l'Intérieur ! »
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X) Un Ardéchois disait : « Seigneur, neme donne pas fortune ! Place-moi simplementà côté de ceux qui la possèdent . . . et je saurai,tout seul, me débrouiller ! »
XI) — « Contourner une épreuve ne fut jamaisla vaincre.
Avec force, ose donc la traverser ! »
XII) — « Golgotha inflexible, si tu n' existaispas le Verbe serait moindre, et son Echo ennous ne Susciterait plus rien ! »
XIII) Comme un saumon remontant larivière jusqu'à la source pure, ainsi l'Homme« investi » doit-il Travailler jusqu' au derniersoupir.
C 'est par les Chemins réfléchis de laMort, que l'on rencontre de plus en plus lesCouleurs de la Vie, le Graal et ses Splendeurs.
XIV) , J'ai fait mes études chez les Jésuites. . . et je suis Franc-Maçon
Grâce à ces 2 Colonnes, je compte allerau Ciel ! »
La Tempérance, Voix du Portique .
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XV) Les Quintessences nourricières de l'Ame,vont parfois se chercher En Bas, poursubtilement se respirer En Haut.
XVI) C'est grâce aux Arts que le Passédemeure.
La Lumière survit, les Ténèbresdisparaissent.
Le Vrai s'impose avec le Temps, leFaux est balayé.
XVII) — « Les Puissances Rayonnantes duTrait et des Nômbres, agissent d'autant mieuxsous la Forme, que tu les aides par uneConscience éveillée. »
XVIII) . . . et Bouddha répondit au fakir
« Pourquoi t'exerces-tu à marcher sur leseaux, puisque tu vis tout à côté d'un pont ? ! »
Moralité : « Marcher sur les eaux » neserait-il pas, d'abord : savoir se tenir,indestructible, debout, souriant au-dessus desVagues, inaltérable au milieu des Tempêtes ! »
XIX) L' Age d' Or sera Spartiate, parnécessité.
Il ne sera pas la surabondance ; ilconfirmera la défaite et la disparition desentreprises monstrueuses, tournées vers laseule consommation temporelle, sans Astral niSoleil, sans Ame et sans Esprit.
Avec Age d'Or, d'autres Valeursseront recherchées . . . il sera court, et nousserons Pressés !
XX) Un vrai Génie se demandera toujours s'ilest un vrai Génie, ou s'il a eu de la chance ?
Un faux génie, ne se pose pas de question.
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XXI) L'un, était charpentier à Hambourg ;et l'autre, cordonnier à Belleville.
Tous deux, au fusil ils se manquèrentde peu, lors du conflit mondial.
Ensuite, chacun rentra chez soi ; chacuneut des enfants . . . que plus tard, ensemble ilsmarièrent, trêve du pur-sang Aryen et de larace Française.
Donc, la Victoire finalement ne serait-elle pas quand les plombs ratent leur cible,au lieu d'atteindre soi-disant leur but I
c'est l'Heure de l'Europe
je lui devais bien ça !
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XXII) Le mât de cocagne n' a plus desaucisse attachée !
Pleurez bonnes gens ; moi, je m' en vaisà toutes jambes ... il ne reste que de la suieà tomber ! »
les bottes de sept lieues .
Fin • du troisième Jeu.
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Quatrième Jeu.
I) — Quand tu as bien bossé, et qu'il te fauttout recommencer . . . c'est une joieformidable, si tu es un Jongleur, un véritableArtiste I »
Le Scarabée .
II) L' Esotérisme détient, par définition,plusieurs sens au travers d'une même phrase.
Aujourd'hui malheureusement, il estplus difficile que jadis de le faire Entendreparfaitement, puisque le langage est devenusurtout « utilitaire », au mépris trop souventdes Profondeurs du Verbe .
La Papesse incomprise .
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III) Ce n'est pas parce qu'il fut dit« quitte tout et Suis-moi » qu'il faut virerpar-dessus bord, n'importe quoi !
Le « non nobis », le « rien pour soi »,reste à bellement Interpréter.
l'Impératrice, Rempart de la Cité .
IV) Tant va la cruche à l'eau . . . qu'un beaujour, elle se casse !
Moralité, ici confirmée : « Même empereur,ne joue donc pas avec le feu ! »
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V) La mélancolie née de l'expérience,chantera toujours plus bas dans lesprocessions, que les pauvres joies tirées del'illusion.
VI) Le plus pénible, quand une maîtresseoublie un rendez-vous ...c'est d'avoir fait leménage pour rien !
L'Amoureux , coriace
ou dépité ?
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Vil) , Es-tu vraiment Libre, sur lesChemins du Devenir ?
Quelques instants, arrêtons nos Coursiers,échangeons nos idées, communes ou diffé-rentes . . . cela vaut toujours mieux que la paixdes eaux mortes, le sommeil des abysses où nese produit rien. »
VIII) — « Ce qui est en Haut, est comme ce quiest en Bas . »
Oui ! mais Pratiquement pour nous,en toute Justice : ce qui est en Haut ne sedécroche qu'en Haut, et ce qui est en Bas nese ramasse qu'en Bas .
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IX) — « Quand on est dans un Tunnel,les autres ont beau vous le dire . . . vous ypersévérez ! »
Après, on peut en sourire ; mais, il fallaitsans doute y passer, afin d'être moins niais,ne pas être Lésé.
X) L' une préférait la Baule, l'autreinsistait pour Mégève et cela fit « boum »,« boum ».
C'est ainsi que mon cousin, plutôtmystique-sensuel, rentra tout seul chez lui !
un.iour de mauvaise fortune .
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XI) Il n 'est pire chose qu' une Croisière,pendant laquelle il ne se passe rien.
Le calme plat engendre la tristesse,source du désespoir.
Mais, la joie profonde se puise dans lescombats, gagnés ou non . . . quand on les vit,sans jamais avoir été la dupe des félicitations,ni le jouet d'aucune machination.
la Force tranquille.
X11) « Avancez avec vos Armes, mais nevous détruisez pas par elles, bientôt vous serieztous perdants ! »
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XIII) « Si tu es un véritable PrêtredAnubis, malgré de nombreuses vicissitudes,tu vivras toujours vieux, ou assez vieux,puisque la Mort aura besoin de toi pourenterrer les autres ».
XIV) Faut-il ou non, oser vivre unenouvelle expérience . . . ne serait-ce que pourêtre bien sûr qu'en ratant la précédente, on nes'est pas trompé ? !
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XV ) « Diamant noir, cristal de la nuit . . .zut, on sonne !
— Les longs voyages des grands voiliers,sont comme des nuages dans le ciel bleu . . . »,zut, on re-sonne ! et cette fois-ci, je suis coupé .
— « Mignonne, pour ce jour, changeonsde tentation , dirigeons - nous plutôt versl'hippodrome ; là, nous saurons si la chancedevait nous couronner, à moins que ce ne soitma sonnette qu'il nous faudra changer ? »
XVI) On connaît Panurge et ses moutons,le précipice qui les attend . . . et tout est balayé .
Seuls, quelques-uns échapperont auxVendanges Célestes . . . ceux qui avaient unSigne, ceux qui portaient un Nom .
(Saint Jean, Rabelais et d'autres l'ontDit, chacun à leur manière . . . moi, JacquesBonhomme, je n'y suis donc pour rien ).
XVII) Survivre Conscient dans l'autreDimension, c'est d'abord pouvoir se souvenirde la partie la plus burinée de notre Passé,vécue pendant l'Incarnation.
Cette Mémoire filtrée, cette Etoilemiraculeuse, est également Préparatrice duFutur, en ce sens qu'elle nous prédispose déjà,nous oriente tout naturellement, vers la Suiterectifiée, plus subtile, de notre propreCheminement parmi les milltiples Sentiersde l'éternel Retour.
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La Lune, le Soleil et le Jugement, forment iciles 3 Volets (XVIII, XIX, et XX)d'un Triptyque indissociable.
XVIII) Le souffleur, le spagyriste, le chimiste,distillent du bas vers le haut . . . seul,l'Alchimiste obtient les « Aigles » , du Hautvers le Bas.
L' Officiant, le Prêtre, élève une Coupe,et s'il est Reconnu des Puissances, l'Esprit quiflottait s' y résoudra en « Eau », en Elixir deLune.
Première Médecine.
- 95
XIX) . . . Quand on détient ainsi la Sainte-Ampoule des Ouvriers de 1' Oeuvre, soncontenu recueilli par fractions, sera traitésuivant un déroulement immuable.
L'Homme, Eclairé crescendo, n'aura besoind'aucune lecture, d'aucune explication,allégoriques ou non.
L' Opération du Soleil, pourra s' Accomplirsans aucun parchemin.
Deuxième et troisième Médecines.
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XX) . . . L'Adepte, consommant ici « l' orpotable » avec doigté, obtiendra une infaillibleVision, rien ne pourra lui Mentir.
Son Feu intérieur aura (déjà) son Siègeen Table Ronde, au Banquet Céleste decertains Philosophes (connus ou non, maisImmortels), dont la Couronne est gardée parles Eons du Père.
L'Alchimie est une Mystique sainementIlluminée, osant l' Opératif. (Tunique pourpredu Christ).
Les spagyries bien faites peuventengranger de nobles résultats, métalliques etdivers, mais elles n'ont pas, pour autant, à sedire Alchimie ».
Fin du Triptyque.
- 99
XXI) — « Soyons ensemble, Là-Haut . .même si nos Destinées extérieures ne serencontrent jamais, en ce Monde incarné.
Le Principal n'est-il pas de ne fairequ' Un, à l'état de Veille, dans notre Eternité !»
à l'Arcane de la Rose Numérique.
XXII) — « Rose, tu es Structure de l'Infini,Expression plénière de la Loi .
Tu règles au Firmament, en toutesMesures, le Ballet harmonieux des Mondes,qui tournent dans ton Immensité.
Ainsi, es-tu Partout, sans exceptionaucune.
Te Découvrir est un Viatique de Choix ...mais te Vivre en sachant te Déchiffrer àl'Intérieur de nous — autour de nous pourAssurer nos Pas — est seul te Possédervraiment, en toute Lumière de l'Ho ► me.
A Toi, la Rose ! je suis tonServiteur un peu Fou !
A Toi, la Rose ! qui m'as faitChevalier ! »
Fin du quatrième Jeu.
- 103
Pêle-Mêle d'Observations diverses .
Si, dans le Visible, l' Homme sembleapparemment debout, il y a toutefois bien desjours, dans l'Invisible, où il demeure encore àquatre pattes.
« Frappez, et l' on vous Ouvrira ! »
, Alors, Frappes-tu vraiment, si tun'as pas encore Vu où se tenait la Porte ? »
« Il y a plusieurs Demeures dans laMaison de mon Père. »
, Mais comment voudrais-tu y avoirseulement un Siège, si, par tes négligences,n' ayant pas dit ton Nom, tu n' y es pasInscrit ? »
- 107 -
La France profonde.Souvenance du vieil Anjou.
Il conjurait, il guérissait avec sesmains et ne voulait pas en parler.
Eleveur de chevaux, il disait : « tupeux négocier à son prix un poulain précoce,mais garde-toi de brader les animauxtardifs . . . le plus vite prêt, est rarement lemeilleur . »
Epicurien, je l'entendis proclamer :« il vaut mieux vivre malade, que de mourirguéri
Je préfère aller jusqu'à 89 ans envivant ma vie, qu'à 90 en mangeant des yaourtset passer à côté . »
Il nous Quitta à 92 ans, paisiblementendormi.
La veille au soir, toujours en forme,il pestait contre la météo, non sans trinqueravec un vieux commis... et au petit matin,on n'entendit personne descendre l'escalier ...il s'en était Allé !
Une Cabale d' avant la Lettre, prétendque le Chaman enferme l'Infini dans le Fini,par un Secret ... celui de la Clef des 8 Fées.
Chacune d'elles comporte 4 Points 1)diversement distribués, chacune possède ainsisa Signature, détenant des Possibilitéspersonnelles très précises .
Confidence de bouche à oreille« Quand, derrière tôi, Merlin voyage sur ta
monture . . . il est ajouté que ces Magiciennes,absolument charmées, apparaissent d'elles-mêmes ! »
La mer ... c'est du bouillon !La terre . . . c'est dur !
Mais, un pied sur terre et l'autre dansl'eau ( un peu comme le flibustier caché dans lesroseaux) . . . c'est ici une bonne méthode pourgoûter aux reliefs — apprécier la nature —éviter les sentiers battus, les voies tropfréquentées, aux couleurs disparues.
- 113
Jeune encore, j'ennuyais mon Pèredéfunt, avec une liste de chevaux.
Post-mortem il m'en pointa un seul, leplus cagneux.
Évidemment, je n'en fis rien, croyant àune épreuve.
Et celui-là gagna pratiquement tout,tandis que mes achats, plus onéreux, nedonnèrent pas grand'chose.
Moralité : « Ecoute toujours ton Père,surtout s'il est En Haut, et toi encore En Bas !»
Les beaux, les vilains, on les voitd'emblée . . . mais les bons, on ne le saitqu'après !
( Et dire qu' il en va de même en touteentreprise, avant de mieux Comprendre etpouvoir en Sourire .
-115
Tailler le Jardin du Père afin dediscipliner la profusion effrénée, est l' Oeuvrelégitime du Fils, à condition toutefois, que cesoit avec le respect de la Nature.
Malheureusement , notre Survies' inscrivant dans l'Aura de Notre-Dame laTerre, empoisonner cette Mère par nospollutions suicidaires, la couperabrusquement de sa « Lumière de Vie » . etcette « Terre-Nouvelle », saccagée, se dissiperaaussitôt dans la Toile de Fond universelle.
Par conséquent, les Croyants réalistes,ne seront jamais trop actifs, pour fairereconnaître le plus grand des Droits del'Homme : « Survivre Rayonnant dansl'Ostensoir de ce Globe, et non pas être Anéantipar une telle catastrophe, après toutes lessouffrances de cette Vallée de Larmes, quereprésente notre éphémère Incarnation ».
-117
Nous Avançons par Monts et par Vaux.
Un lac, en altitude, possède trèssouvent un fond, plus élevé que la crêteprécédente.
Ceci, n'est-il pas le tableau de notreactuelle Situation !
Vu nos « extravagances », nous sommesprésentement dans le creux d'un tel lac, et nonpas sur des sommets qui nous attendent . . .ensuite .
Sortira-t-on de cette fosse, ou bien, tropmal Comprise, ne pourrait-elle pas devenirnotre juste linceul ?
N 'oublions jamais que le Déterminismeet le Libre Arbitre, en toutes mesures, semarient à l' Infini — le premier, étant unPotentiel inscrit — et le second, une Réalitéfinalement vécue, dans laquelle seuls nousnous serons frustrés, si nous continuons ainsi ànous écarter de la Loi.
Une Méditation sur l'Echelle de Jacob.
Plutôt que de s'Egarer dans une forêtde branches mortes, l'Hiver (au coin du feu)doit s'employer à Préparer notre Départ.
Sans cette Conscience des cheveuxblancs, beaucoup de Croix (envoyées afin quenous Comprenions) auront été portées pourrien ... ou disons : presque rien !
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Si quelqu'un me demandait
— Pourquoi, étant Croyant, donnez-vous l'impression de vouloir rester Ici, plutôtqu'aller En Face ? »
Je répondrais
, J' avoue ne pas être indifférentaux émotions tirées du Monde concret ; maisenfin et surtout, étant persuadé que pourSurvivre en Abstrait, il faut s'y Préparer entoute Lucidité ... vous avez là, Monsieur,mes principales raisons.
Je Reste encore un peu, avant de vousQuitter, pour faire le Plein au mieux et doncpouvoir Monter ! »
Le Templier de Service .
Le Roman du Petit Lord .
(A chacun ses fantasmes).
Il se voudra d'Angleterre . . . c'est unpeu naturel !
Né dans la pourpre, il éviterasoigneusement, en descendant du Ciel jusqu'ànous, de se retrouver en première Lignéedynastique, afin d'échapper aux corvéestrop mondaines, fastidieuses, inutiles . . . cesmauvaises blagues pour un Homme Libre .
Il sera beau, vigoureux, intelligent,nourri aux seins d'une jeune créole . . . commeon les aimait avec leurs calicots, au temps dela marine à voiles, des grands mâts, des épices.
Et le voici, un peu plus tard, ( tandisqu'à son propos, nous emploierons tantôt lepassé, le présent, pour ne pas dire le futur,puisque tout aussi bien notre « Modèle »pourrait appartenir à différentes époques
le voici, dis-je, garçonnet, inspectant déjà lescuisines.
Non, ce n'est pas un nouveauGargantua . . . mais enfin, il aime ça !
Tout en aidant Valentine à plumerun chapon, en l'absence de Firmin il osequelques questions.
Malheureusement, c'est ici que laservante rougit . . . alors, ces questions, nousne les transcrirons pas .
(Mon désir d'être lu par des gens bienélevés, l'a toujours emporté sur la verdeurlyrique).
Un précepteur fut désigné par Papa etMaman, duc et duchesse qui le choyaient etque lui-même aimait très sincèrement.
John ne devait-il pas, en effet, sepréparer à affronter la vie !
Trois années se passèrent ainsi, tandisque notre « Archétype » put enfin, sûr de lui,
détendu, faire sportivement son entrée àCambridge.
Bientôt ignoré dans les profondeursdu classement (car ne voulant nuire àpersonne), il fit tout de même parler de luidurant son acné juvénile ; on le nomma« barreur » du fameux team opposé à Oxford .
Puis, décrochant (in fine) un secondprix de gymnastique, comblé; il s'en revint« at home », le château des Ancêtres l'attendaitplein d'amour.
Hélas, le régiment rappelant à lui lesmeilleurs fils de la nation, malgré son rang,l' auteur de ses jours ne voulut point que sonrejeton y échappât, d'autant qu' il n'était pastaré, mais (comme le vieux duc) plutôt fort etbien construit.
Donc, à peine Cambridge dans sessouvenirs, John, tout pimpant, repartit pourl'armée.
A cet instant du récit, me voilà (je lereconnais) devant un grave dilemme.
—Notre héros, puisqu'il se veut detous les Temps, doit-il être un solide marin,campé derrière Nelson — un lancier duBengale — un timbalier de la reine — unpilote de chasse, tirant au revolver entre sesdeux hélices, osant même affronter un certainbaron Rouge, aussi Noble que lui ?
Non vraiment, je ne sais comment« 1' habiller » ... alors, nous en ferons toutbonnement un porteur de plis (normalementconfidentiels), rattaché comme tel aux états-majors de Londres, disposant d'un bureau,d'une discrète garçonnière, s'y tenant tantôten civil, tantôt en uniforme, pour les besoinsde la cause.
Ajoutons que dans son «nid d'amour»,outre quelques jupons facilement esbaubis,rendant l'âme par avance devant sonpersonnage (puisque venus pour ça), John ydevint également un maître du poker.
N'oublions jamais, à ce jeumagnifique, qu'il faut savoir compter . . . etnotre petit Lord, élevé à la campagne (mêmearistocratique), le savait ô combien !
Toujours est-il qu'un beau soir, tel unglas, sonna pour lui la fin de son service, rendusous les drapeaux.
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Plus tard il fera, certes, quelquespériodes ; mais à 23 ans, le voici encore unefois de retour au château.
, Père, il serait nécessaire deplanter .
Plusieurs hectares au bord de larivière, attendent vos décisions . »
Mon fils, tu as raison, nousallons aviser . . . mais, pour l'heure, tu devraisdavantage songer à te marier, ce serait ici, lameilleure plantation .
Notre domaine, depuis Edouard leConfesseur (ou presque) ne fut jamais tant enpéril.
Je suis duc , et toi marquis enattendant ma mort . . . cependant nous nesommes pas impérissables, or, derrière toi jene vois rien venir, sinon la lune qui s' inclinesur des tombes lézardées, tandis que l' herbejaunit !»
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Ensemble donc, père et fils cherchèrentl'élue de la couche dynastique « mineure »,voulue par leur blason.
Pas question de gourgandines,réservées aux membres du club, lors decertaines soirées.
Ah ! serait-ce la volonté du destin ? . .la Rolls toujours vaillante, tomba pourtanten panne, juste devant un pont-levis,heureusement abaissé.
— « Par tous les Gnomes de laCornouaille, vous mon cousin ! à cette heure !. . . how are you ? »
Et l'on entra dans cette bastide, dontplusieurs chiens fumaient au retour de lachasse.
On y dîna, on y coucha pendant queFirmin réparait ; enfin ce que l' on y vit,sans être à Kameloo, était toutefois réellementmerveilleux.
Au petit matin, sur la route du retour,le jeune marquis : « Père !7.. elle est belle ! »
Le vieux duc : « Oui . . . elle a du rein,elle peut porter !
Son bas de laine doit être très correct ;sa Famille a de la Branche, mais un peu moinsque nous ; je pense donc, moi ton père, que c'estlà, toi mon fils, que tu dois . . . déposer !
Ce qui fut dit, fut fait ! John eut debeaux enfants, exactement trois, échelonnésdans le Temps, la Lumière, et l'Espace.
Des années s'écoulèrent.Par un hiver glacial, le duc et la
duchesse, père et mère de notre petit Lord,s'éteignirent à quelques encâblures l'un del'autre . . . comme s'ils se tenaient par la main,en véritable Couple.
John eut un chagrin fou ; il mûritsubitement, sous le poids d'une couronne et deses responsabilités.
Avec un léger embonpoint,accompagné des premiers cheveux gris, noussituerons ici «l'Instant Métaphysique » du
héros (enfin Tourmenté) de cette courte«ballade».
— Oui, le pasteur ne m'inspirequ'une atmosphère-bureau! Quant à l' évêque,ses pompes et ses oeuvres, je suis inquiet pourlui !
Que faire, mon Dieu ! que faire ? »
La réponse ne tarda pas à venir, tant ilest vrai qu'on la Reçoit toujours, lorsque noussommes sincères.
Evidemment, John n' entendît pas àla lettre « Viens chez nous, y a du Feu »,mais ce fut pratiquement . . . tout comme !
Un ami Franc-Maçon l' invita ausouper de sa Fraternité.
Le nouveau duc sauta d'autant mieuxsur la proposition, qu'il se savait Templier parun lointain Ancêtre . . . (et personne ne mecontredira, je suppose, si je fais semblablerapprochement . )
Agapes sur agapes s'ensuivirent, cequi n'étanche pas forcément une Soifmétaphysique.
Et John (encore lui) comprit cette foisque tout en restant attaché à la « Veuve », ilfallait surtout Travailler à la maison, jeveux dire « au château », lequel seradésormais, pour notre petit Lord, le meilleurCabinet de Réflexions.
Sans supprimer les chasses, car ilfaut savoir « prélever » pour la bonne tenuedu gibier, on les réduisit sévèrement, enfinplus d'hécatombe !
On cura les étangs, ils en avaientbesoin pour la faune et la flore.
On nettoya les forêts, respectant lesvieux chênes. On refit les toitures ; on diminua« l' écurie de pur-sang », puisqu'on savaitcompter . . . enfin, on augmenta nos gens .
— « Quel bon maître ! Quel bonmaître, notre Grâce »
Hé oui, il fut, il est, et à jamais ilsera un bon maître, ne sommes-nous pas dansun roman !
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Quand son aîné partit versCambridge, John fut très fier d'apprendre quesa progéniture était attendue là-bas comme unexemple, tout auréolée des prouesses de sonpère au même âge.
La duchesse, encore somptueuse ladyà l'automne de la vie, préférait faire le bienautour d'elle, plutôt que de soutenir des causestrop anonymes, sans savoir où les donsfinissaient . . . en cela, dis-je, elle eut toujoursun sens parfaitement objectif.
Les limites du domaine, après bois,pâturages et vallons, étangs et bonne rivière,s'achevaient sur des rochers qui surplombaientla mer.
Un vieux Lord maintenant, souvent yvenait seul et regardait au loin.
Le granit érodé épousait çà et là, desformes animales, comme s' il voulait parler,nous laisser un Message.
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Puis, notre Homme, cheval au petittrot, rentrait avec la nuit, le dos un peu courbé.
S'enfermant dans une tour aux sallesoctogonales, un barde impénétrable(définitivement hébergé) l'accompagnait icipour allumer l'encens, tandis que s'élevaient,surtout en Gaélique, d'étranges mélopées.
Parfois, sitôt une lecture faite, untéléphone reçu, John s'absentait, souvent mêmeplusieurs jours. (Il avait un démon, celui del'objet d'art .)
Partant du principe (fort juste à tousniveaux) que l'on y a plaisir en défendantl'argent, au lieu de le voir fondre quand il sertnos péchés, le maître du manoir (déjà pourvuen mobilier et mille objets splendides) encompléta ainsi les fameuses collections.
N'alla-t-il pas jusqu'à Madrid, pourune petite cuillère au poinçon rarissime !
Prétendant que la trouvaille »rayonne quand on sait lui parler, il aimaitégalement les pâtes de verre soufflées de très
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grande qualité — les bronzes animaliers biensaisis dans le geste et de moyenne ampleur,mieux que d'immenses Jeanne d'Arc, arméesde pied en cap ... d'ailleurs je l'oubliais, nesommes-nous pas pour l'heure, toujours enAngleterre !
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A 77 ans, comme un chêne marqué parle bûcheron avant d'être abattu, l'acteur demes fantasmes, tout en lisant « le Testament deMerlin » livre sublime mais assez peu connu,soudainement se sentit « désigné ».
Trop esthétique dans l' Ame pours' agripper, pour reculer " l' Instant " —convaincu (en cette Vie) qu' il ne Trouveraitplus rien, et ne pourrait au mieux quePiétiner — se sachant enfin, à juste titre,attendu au " Banquet des Philosophes " —John expira bientôt, sans douleur, lucide dansson grand lit, toute sa famille en pleurs,profondément meurtrie.
Au son ralenti des cornemuses, onl'inhuma sous un laurier, jouxtant (sur lesremparts ) la chapelle nobiliaire emplie de sesAncêtres, plusieurs fois resserrés .
On dit qu'un vol de mouettesgémissant en azur, tournoie aux équinoxesalentour du tombeau ... comme pour saluerun Druide, Prêtre de la Nature, Possesseurdes Puissances.
On dit que par les matins clairs, auprintemps, des coups sourds montant dessouterrains et descendant du ciel, s'unissentsur la « pierre » . . . comme pour la Recharger.
— A toi, mon petit Lord ! . je casseici ma plume, je ne dirai pas tout.
.. le reste t'appartient ! »
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Cheminement de l'Ovoïde .
Quand Vulcain éprouve le Cercle afinde le Qualifier par la Forge, ce Caïn (remis parles Dieux) devient Ovale s'il est de bonne Race.
Ou bien, cette Pierre brute finitbrisée, lorsqu'elle ne peut subir tout d'abord« l'Enclume » chargée de la Dégrossir, de laTailler.
Ensuite , à condition que jusque làil ait «Tenu », l' Oeuvre sera confié aux Mainsdu Grand Tubalcaïn, cet Artiste Ciseleur,responsable d'une parfaite Finition duMatériau entrepris.
. . . Ici donc, Tout sera Accompli .
(Certes, il faut Souffrir pour être Beau ! )
En d 'autres termes, nous dirons— le corps, dont nous disposons dans
l'Incarnation, est normalement le supportlourd, épais, ordinaire et premier, de multiples«expériences ».
Ces « épreuves » de tous ordres ont unretentissement, une prolongation, un échovibratoire, non seulement dans ce corpsmatériel qui les rencontre, mais également toutceci Rayonne autour de lui (comme uneseconde Nature), tel un Champ supérieur deLumière, aux mille graduations possibles.
Nous entrons là, dans la Part Subtilede nous-mêmes, dès lors diversement Forgée ...et c'est d'abord ici (répétons-le) qu ' il convientde «Tenir » .
— Une Ame bien trempée n'est autrequ' une Moisson fluidique emmagasinée,obtenue par les Leçons, positives, tirées desévénements vécus au travers de la chair,reconnus nécessaires, acceptés honnêtement.
C'est un Oeuf, Existentiel dansl'Essence, à la mesure de sa Densification.
Cet Ovoïde nimbe, auréole, lePentagramme métaphysique tracé par lesLignes maîtresses de notre corps, qu'il imbibe(aussi) entièrement.
Donc, à la Mort, cet Acquis se détachetout Naturellement de la dépouille que nousabandonnons au tombeau, pour rejoindreenfin Libre (parfois avec difficultés) son Pland'Appartenance Spirituelle, suivant sesCorrespondances et Qualités.
Couronnant cette « Apothéose », laConstitution et le Cheminement classique del' Ovoïde ne seraient pas complets, doncresteraient imparfaits, si nous ne parlions pas(en ce domaine) du Gouverneur que doit êtrel'Esprit.
Sans reprendre nos exposés sur laRéincarnation (possible par Greffe, à compterde l'Astral), ni l' énumération de nos différentsManteaux dans l'Invisible, nous dironssimplement ici, afin d'être sensible à tous :
— Le corps, l'âme et l'esprit, formentune trilogie opérative, un ,‹ viatique »fondamental qu' il est important de connaîtredans ses rouages, lorsque nous voulonsConsciemment être Sauvés .
— L'Esprit, ce Germe Divin dont noushéritons au Naissant, se développeraharmonieusement avec le corps, puis ilplafonnera comme celui-ci avant de « reculer »,à moins que des Ciselures ne l'en aient Protégé.
- L' Esprit, quand il est Ouvragé,Epanoui, règne au centre de l'Ovoïde, c'est uneAmpoule de Feu ardent.
Et ce Feu dirige alors, en véritableNautôriier, le Vaisseau dans lequel il a Mûri,dont il maintient les Courbes animiquesparfaitement assemblées.
Cette confirmation, ce renforcement dela Texture ésotérique qui l'entoure, n'empêchenullement (bien au contraire) un tel « Soleil »d'être, par ailleurs, de plus en plus Libéré dusupport charnel vieillissant, pouvant être lesien Ici-Bas.
A ce Stade, l'Initié incarné est enfinréalisé. Unifiant Connaissance et Pouvoirs, iln'a pas à attendre le trépas pour participer(sage ► ent) aux Oeuvres de l'autre Dimension.
Ensuite, après cette vie, retrouvant saFamille des Plans célestes, notre Barreur (avecelle ) Chantera la Gloire de Dieu .
Il Verra et Entendra, il Commu-niquera au travers du Corps subtil de sonOvoïde, dont il sera le Maître rubifié, Oralchimique, qu'aura permis Tubalcaïn.
Enfin, beaucoup plus Loin encore, sonEgrégore et lui (j'oserais dire : lassés d'êtreSoucoupes ), ayant pleinement goûté à notreEternité, se couleront (satisfaits) au pur Graalde notre Condition.
ici seulement, Tout sera Accompli dansl'Accompli lui-même ! . . comme le petit Lorddevait peut-être y songer, du bout de sesrochers ? (Cela, hélas, est demeuré secret).
L'Oeil du Cyclone .
(Ethique du Chevalier ) .
Lumineux, au coeur même des Ténèbres —
Immobile, au sein de la Tempête
Lucide, parmi tous les Aveuglements —
Paisible, souriant des Passions tourmentées —
cet Oeil du Cyclone se veut (Partout)l' Inverse de la Quantité asservie — leDominant, Vainqueur des Dispersions.
Il est ce Point Régnant, autour duquel,les Cercles agités sont soumis à l'Epreuve.
Et chacun d'entre nous, d' Où qu'ilVienne, peut Atteindre ce Refuge, s'il le désirevraiment.
Il faut pour cela, s'Arracher des Griffes,en osant tout Broyer des prétentions qui,perfides, vous retenaient bassement.
Cultiver le Calme avec persévérance,un Calme discret, mais actif ... et ce serabientôt la Victoire, la Délivrance assignantles chimères .
Justice d'En Haut, dès lors serarendue .
Enfin, Justice d'En Bas, quelle qu'ellesoit, deviendra (du même coup) Intérieurementdépassée.
« Cet Oeil du Cyclone ici Perçu, quijadis te murmurait dans la Nuit : "Je suis laPaix", tu l'entendras maintenant distinctementte dire : "en Noble Voyageur, tu as su Frapper— Je t'ai Ouvert — Je te donne ma Paix —Jusqu' au Zénith, quoi qu'il arrive ou n'arrivepas, désormais nous ne ferons plus qu'Un. "
Je te l'affirme cher lecteur, au Centred'un. tel Cyclone, tu Recevras cela f »
« Bonne Route,je te salue ! »
Table des Matières.
Pourquoi ce titre ? 7.
Sentences et Réflexions.Ossature. 10.Premier Jeu, 22. 13.
88 Deuxième Jeu, 22. 33.Troisième Jeu, 22. 51.Quatrième Jeu, 22. 75.
Pêle-Mêle d'Observations diverses. 105.
Le Roman du petit Lord. 125.
Cheminement de l'Ovoïde. 155.
L'Oeil du Cyclone. 167.
Achevé d'imprimer: 1er Trimestre 1992
au LIBAN par
DAR LAHAD KHATER
Rue Mgr GOFRAEL - B.P. 166020
Beyrouth - Liban
Dépôt légal: l' semestre 1992
J. Breyer -52,--Beidever-d-e-inkermann92.200-Neuilly-ser-Se4ne.